- Speaker #0
Rendez-vous,
- Speaker #1
le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.
- Speaker #0
Bienvenue, bienvenue à toi Ludovic. Est-ce que tu es bien installé Ludovic ?
- Speaker #1
Bonjour à tous, oui parfait, je suis au soleil. Donc j'envoie du soleil, des grands rayons de soleil sur toutes les régions de la France pour que les cœurs soient au chaud.
- Speaker #0
Avec le cœur chaud, ouais ouais. Nous, ici dans la Bretagne, on a un peu froid en ce moment. Ça se passe comment dans le sud ?
- Speaker #1
Aujourd'hui, il y a du vent, donc ce matin, il faisait 4 degrés. Mais après, il y a le soleil qui réchauffe bien dans la journée.
- Speaker #0
C'est comme nous. On va passer à un petit moment. On va vivre trois grands moments d'une vie qu'on va parler. On va parler de toi, de ton aventure professionnelle, de tous les chemins par lesquels tu... et passer pour venir aujourd'hui avec nous en live ici, échanger sur ton évolution, qui tu as été, ce que tu as fait comme différents métiers, tes études. Après, on passera vite dans un moment particulier qui est la carte blanche. L'idée est que tu nous pitches quelque chose qui te tient à la cœur, un coup de gueule, un coup de cœur, vraiment un coup de pub, ce dont tu as envie. Et après, nous nous aborderons enfin, avant de nous quitter dans la plus grande partie de l'émission, les trois astuces pour optimiser votre potentiel. Tu nous en diras beaucoup là-dessus. Puis on parlera aussi de toi, de ton entreprise, de tes clients, de ton relationnel. Voilà un petit peu. Ok ? Ça va Ludovic ?
- Speaker #1
Je suis prêt à partir.
- Speaker #0
Eh bien, alors c'est parti ! Est-ce que juste avant de commencer, de rentrer dans le vif du sujet, tu peux te présenter en 30 secondes qui tu es, ce que tu fais et puis après on remonte le temps.
- Speaker #1
Alors pour me présenter, je m'appelle Ludovic Collet, j'ai 47 ans, j'habite à Marseille, normand d'origine. J'habite à Marseille depuis 2010 et le chemin de ma vie m'a amené, quand je suis arrivé à Marseille, à travailler à l'Olympique de Marseille, donc dans le monde du sport, aussi sur les quartiers de Marseille. différentes missions que j'ai pu réaliser, donc j'ai tout développé après avec Jean-Christophe.
- Speaker #0
Et quel est ton job aujourd'hui ?
- Speaker #1
Aujourd'hui mon job, je suis préparateur mental et coach Ikigai. Donc je fais la combinaison entre l'accompagnement de sportifs, d'entrepreneurs, vraiment dans leur développement et leur raison d'être.
- Speaker #0
Oui, yes, ok. Alors, remontons le temps. Tu as fait quoi comme études, Edovic ?
- Speaker #1
Donc, j'ai fait... Un peu plus, encore. Donc, je suis passé par le lycée, un lycée où j'ai mis 5 ans à avoir mon bac, parce que j'étais tellement déjà investi sur la vie associative dans le monde du football. Déjà, de 16 ans, j'étais éducateur. Et après, je me suis dirigé vers l'étude de sociologie, où je suis allé jusqu'en deuxième année. Et l'appel du terrain a été prioritaire. Et c'est là que j'ai commencé à travailler à l'âge de 22 ans dans un collège en zone d'éducation prioritaire à Caen, en Normandie.
- Speaker #0
La sociologie, ah oui ! Tu en gardes un petit peu des souvenirs quand même ? Est-ce qu'il y a encore des choses que tu utilises aujourd'hui ? Est-ce que tu as vu la sociologie ?
- Speaker #1
Oui, j'utilise par rapport à l'approche de la famille, par rapport au travail, la société et l'anthropologie. C'est quelque chose qui m'intéresse beaucoup aussi, par rapport à l'étude des peuples, leur histoire, le patrimoine et tout ce qui peut être encore existant aujourd'hui, est-ce que c'est encore un sens aussi dans nos sociétés actuelles.
- Speaker #0
On voit le lien qu'il peut y avoir aussi avec ton boulot. Après, dans les quartiers, forcément, il y a... Il y a un lien qui semble évident, tu peux l'exprimer un peu de façon précise ?
- Speaker #1
Précisément, c'est vrai que mon premier attrait pour Marseille, c'était la victoire de l'OM en 93, mais après j'ai pu découvrir la ville aussi, ce côté cosmopolite, avec les différentes cultures, et ce côté vraiment melting pot, s'enrichir, croiser des personnes sur leur chemin, et apprendre de chacun, et c'est quelque chose qui m'anime au quotidien. Alors que j'aurais pu rester en Normandie, dans mes terres, dans la campagne, etc., dans la verdure. Mais j'aime bien aller de l'avant et rencontrer des personnes de différents horizons. Comment on peut faire ce midi et comment on le propose pour tous les auditeurs.
- Speaker #0
Comment est-ce que tu as commencé avec ces jeunes dans les quartiers un peu sensibles ? J'imagine que ça n'a pas été simple au début, au démarrage. Ou tu avais peut-être une expérience en amont qui te permettait déjà d'avoir du recul ?
- Speaker #1
Mais c'est vrai que ma première expérience en tant qu'éducateur de football, là j'ai 16 ans, j'avais déjà une équipe aussi en Normandie, avec différentes origines. Donc autant du Maghreb, c'est vraiment tout simplement multiculturel. C'est quelque chose qui a été un véhicule pour moi. Et après en Normandie, j'étais animateur jeunesse pour la ville de Mont-de-Ville. Et donc là-bas, j'étais référent au niveau de l'accompagnement à la scolarité, aussi animateur jeunesse sur un local de quartier. Et c'est pareil, il y avait des jeunes qui venaient de différentes horizons. Ce qui m'a animé. Et après, quand je suis venu à Marseille, là c'était encore plus, au centre de formation, des jeunes qui arrivaient, soit qui étaient des purs marseillais, des jeunes qui venaient de Paris, des jeunes qui venaient d'Afrique. J'ai même aussi été là pour accompagner un jeune qui venait de Nouvelle-Zélande, donc avec cette culture maori aussi. J'ai tout le temps confronté à ça, et puis après quand j'ai quitté l'OM aussi, quand j'étais dans le quartier de Marseille, c'est vrai qu'aussitôt, avec mon physique sportif, on pouvait m'assimiler à un civil qui était à l'intervention. Donc là, il fallait casser les codes, faire tomber les peurs, faire tomber les barrières. Mon ouverture d'esprit, j'ai différentes langues que je peux maîtriser, des petits codes, des petits messages. Mon intérêt aussi pour la culture hip-hop aussi, donc partir des fois sur des rimes, comme je peux écrire des fois sur LinkedIn, même tous les jours. Les textes de rap aussi, cette singularité, cette expression, ça fait que ça crée des passerelles entre nous.
- Speaker #0
Ah oui, c'est vrai que tu publies souvent des petits poèmes. Ça t'est venu comment ? C'est quelque chose que tu portes depuis longtemps, ce côté un peu artiste ?
- Speaker #1
Ce côté artiste, ce côté sensible. C'est vrai que quand j'étais adolescent, timide de nature. Et du genre, pour aller brancher une fille, impossible pour moi. Impossible ! Et donc, qu'est-ce que je faisais ? J'écrivais. J'écrivais une lettre sur les copies doubles. Ce n'était pas les modes SMS, etc. Ce n'était pas Snap, tout ça. Donc, j'avais des copies doubles que je... que j'arrivais à faire transmettre d'une façon ou d'une autre. Et les gens qui me connaissent me disent Oui, c'était comme ça quand tu étais plus jeune. Et puis après, j'ai libéré mes émotions, j'écrivais au quotidien et j'ai pris conscience de ce talent. Et donc, dernièrement, j'ai pu sortir un livre aussi. Donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui est devenu chez moi maintenant mon quotidien. Je me lève le matin et c'est l'écriture qui vient en premier.
- Speaker #0
Et son livre, de quoi il parle ?
- Speaker #1
Donc, mon livre...
- Speaker #0
C'est Écrire pour décrire c'est ça ?
- Speaker #1
Oui. Mon livre, c'est écrire pour décrire et lire des livres. Et dedans, j'ai fait un mix de différents poèmes que j'ai sous la main. J'en ai multiples aussi. Et je les ai mis sous différentes thématiques. Donc le lecteur peut aller dans le livre, l'ouvrir à n'importe quelle page. Et il y a un message du jour qui va pouvoir venir et faire sens dans son chemin. Donc après, il y a une lecture des lignes comme elles sont. Aussi une lecture entre les lignes. Et c'est vrai que dernièrement, j'ai pu animer un atelier d'écriture. Une des personnes qui a lu. A la fin, je me suis amusé à faire un petit bonus qui s'appelle l'héroscope. J'ai pris chaque signe et par rapport à chaque signe, je me suis amusé à faire des rimes. Il m'a dit waouh, magique ce que tu proposes
- Speaker #0
Dans ton parcours, notamment à l'Olympique de Marseille, tu as rencontré beaucoup de jeunes sportifs de haut niveau. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu comment ça se passait avec eux, ce que tu faisais ?
- Speaker #1
Ma relation avec eux était vraiment sur l'extra-sportif. C'était en tant que responsable du centre d'hébergement. Donc c'est pouvoir les accompagner sur des périodes qui étaient hors scolaires. Et donc des fois, les accompagner à l'hôpital quand il y a une blessure. Donc je laisse imaginer, quand il y a une blessure chez un sportif, un adolescent qui est en pleine construction, tout le monde s'effondre. Et en plus, comme ils sont à l'internat, ils sont coupés de la famille. Donc le rôle des premiers, c'est souvent moi ou mes collègues pour faire le tampon avec eux. Et donc il y a plein de choses qui s'expriment. Après, c'est la relation au quotidien, sur les temps de soir, sur les temps de repas, se poser ensemble. Il faudrait être aussi une écoute active pour eux parce qu'ils ont des choses à exprimer, avec leur fragilité, leur force, leur caractère. Et ce que j'aimais bien aussi, c'est d'avoir cette approche aussi ikigai, où je me rendais compte que parmi eux, c'est vraiment des humains, des adolescents qui deviennent adultes. Ils ont un tel potentiel, c'est des artistes aussi. On parle souvent de cantona, des personnes comme ça, des joueurs qui écrivaient, qui dessinaient et tout. Puis après, j'ai ma référence aussi. Quand j'étais jeune, dans ma chambre, j'avais un... grand grand poster de Jean-Pierre Papin, Taille Nature, et c'était une référence pour moi, et quand j'ai travaillé à l'Olympique de Marseille, Jean-Pierre Papin était l'un de mes collègues de travail.
- Speaker #0
C'est une expérience vraiment intéressante, fondatrice j'imagine pour toi, tu aurais peut-être sans doute nous les citer, mais tu aurais des anecdotes à nous partager avec nous, qui expliquent peut-être aussi, il faudra que tu nous le dises après, ton... basculement vers le coaching et ton activité actuelle.
- Speaker #1
C'est vrai que lorsque je suis arrivé en 2010 à l'Olympique de Marseille, il y a tout ce qu'il faut au niveau staff technique, médicaux, scolaire. Et là, je me suis rendu compte Au niveau de l'approche mentale, il manquait quelque chose. Donc c'est là que je me suis prédestiné sur cette formation de préparateur mental. En 2016, pour après monter mon entreprise actuelle qui est Mental Evo, c'est vrai qu'en tant que responsable d'hébergement, moi c'était aussi des compétences que je pouvais faire valoir aussi aux jeunes. Les jeunes ont vécu une histoire humaine très très riche la saison dernière. Ils ont gagné la Coupe Gambardella, donc c'est la Coupe de France pour les jeunes. Presque mon âge. qu'il n'avait pas gagné. Et donc, de vivre cette expérience avec eux, monter à Lille pour la finale, c'était très, très riche. Et même le capitaine m'a sollicité pour me dire Ludo, tu peux accompagner l'équipe ? J'ai dit Je le demanderai au coach Le coach ne voulait pas changer la routine, ce que je respecte totalement. Moi, je lui ai envoyé un vocal spécial pour lui, pour préparer sa finale. Et le soir, en retournant à l'avion, il m'a remercié devant tout le monde. Ça a été un grand honneur de pouvoir vivre cette expérience.
- Speaker #0
Oui, c'est ce qu'on disait quand on a préparé cette émission, c'est qu'au final, il y a une grande proximité entre les sportifs de haut niveau et les entrepreneurs, dans le dépassement de soi, dans la préparation.
- Speaker #1
C'est vrai que quand je les vois au centre de formation, ils sont amenés très, très vite à être adultes, entre guillemets, parce qu'ils ont un contrat. Donc, cette pression du quotidien de réussir, de dire, oui, il faut que je mette tout en place pour moi et être optimal dans ce que je réalise. Et de se dire, mon objectif, il est là, comment je le fais ? Est-ce que je suis dans le collectif aussi ? Parce qu'on parle du football, c'est un sport collectif, mais il y a cette dimension individuelle aussi. Des fois, la concurrence, se dire, je mets mon égo de côté, je pense à moi aussi. Donc tout ça, et puis comme tu dis aussi, l'endurance dans le quotidien, cette charge de travail, ce côté aussi autonome et disciplinaire aussi, c'est ça qui est impressionnant.
- Speaker #0
Et quel regard ! Il y a une question qui me vient, que j'improvise. Vous n'en avez pas parlé avant. Tu sais qu'il y a un joueur de foot que j'idolâtre un peu en ce moment. Ce n'est pas très original, mais il s'appelle Kylian Mbappé. Il vit des moments compliqués. C'est un truc éclairant à nous dire sur ce moment qu'il vit.
- Speaker #1
Pour moi, c'est comme notre vie d'humain. Il y a des hauts, il y a des bas. Et qu'est-ce qu'on fait de ces expériences qui sont aux yeux de chacun un peu plus négatives ? c'est une introspection qu'on peut réaliser pour soi et de se dire, voilà, qu'est-ce que j'en apprends ? Qu'est-ce que j'en fais ? Et comment je peux aussi m'adapter par rapport à la situation ? Que si on reste dans une rigidité, à la rigidité, à un moment donné, les choses viennent péter au maximum.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu mets en place aujourd'hui avec tes clients ? Comment tu vas chercher tout ce que tu as vécu ? Qu'est-ce que tu mets en place pour aider et accompagner tes clients ? Comment tu prends que préparateur mental ? Quelle est ton approche ?
- Speaker #1
Mon approche, elle est atypique. authentique et ludique. Ce que j'aime dire, c'est Ludovic, je suis ludique. Et ma base de formation dans l'animation fait que c'est moi qui crée mes outils aussi. Je crée mes outils par rapport au profil. Quand j'accompagne, par exemple, je te corse ce matin avec un footballeur qui a 20 ans, qui a tous ses projets de vie devant, et il y a tout un parcours aussi par rapport à son cheminement quand il vient de l'étranger, qu'est-ce qu'il a pu cheminer, l'isolement, la barrière de la langue, tout ça. Il y a des outils où là, des fois, c'est... Je prends par exemple l'image d'une composition d'un match de foot. Par exemple, tu as ton équipe, tu as ton tableau blanc, qu'est-ce que tu vas mettre dans tes cases avec tes mots à toi ? Là, on parle d'une attaque de l'équipe de France, on parle d'un Griezmann, un Mbappé, etc. On enlève ces noms et là, on met des mots. Ça peut être des mots comme la motivation, ça peut être un mot comme la discipline, ça peut être un mot comme le plaisir. Et ça, je le véhicule aussi avec l'équipe de jeunes dont je m'occupe, une équipe de U11 à Château-Gombert à Marseille. C'est vraiment le plaisir et puis de pouvoir exprimer le potentiel de sa personne.
- Speaker #0
Rendez-vous,
- Speaker #1
le podcast.
- Speaker #0
Merci d'avoir partagé tout ça. C'est hyper riche de la sociologie en passant par tes activités d'éducateur, d'animateur, le haut niveau, la poésie. Maintenant, il est temps... Ça fait presque 16 minutes qu'on est ensemble, il est temps de passer à ta carte blanche Ludovic, c'est à toi de jouer, une minute.
- Speaker #1
Donc c'est parti, lundi 18 novembre, rendez-vous pour un tête-à-tête. Ce rendez-vous qui met en tête à l'initiative de Jean-Christophe, je cours à catastrophe ? Au final, un moment qui va postrophe. Nous sommes sortis des pensées limitrophes, comme Saint-Christophe, partir dans un voyage. nous ouvrir avec nos bagages, avec cet instinct rieur pour découvrir notre intérieur, en chemin vers des anecdotes avec des parallèles qui connotent. En parlant de la ville de Vannes, d'où tu es originaire en Bretagne, on a envie de se poser dans un Vannes, un moment de pause en Bretagne où l'air nous gagne. Moi, je suis de Caen et non de Cannes, mais je peux vous dire, yes, I can. Comme les tabirs à Marseille, ils découvrent des merveilles. Un potentiel itinérant, je vous livre. Comme écrire, mon plan qui se délivre. Quelle que soit la situation géographique, j'aime écrire et partager des mots magnifiques. Je suis un sportif créatif pour rendre vos potentiels actifs. Quel que soit l'enjeu, je rentre dans le jeu pour le jeu. Ludovic qui rime avec le ludique, vous êtes aussi. une symbolique.
- Speaker #0
Super, merci ! Alors là, c'est une première, je n'avais jamais fait ça, un petit poème, un mélange entre slam, poésie, histoire, moments partagés. Écoute, je me mets au défi maintenant, moi-même, de répondre à ton poème par un poème, parce que j'écris aussi à mes heures perdues. Ce sera l'occasion peut-être de se faire un petit contest, un petit battle sur LinkedIn prochainement.
- Speaker #1
Allez,
- Speaker #0
on attaque la dernière ligne droite de cette émission. De grands, grands plaisirs à Ludovic. Alors, tu nous as préparé trois astuces pour nous aider à optimiser notre potentiel.
- Speaker #1
Eh oui, donc cette question-là, tu me l'as posée et je vais être dans le vif du sujet. Comme tout à l'heure, tu m'as dit, mais comment tu peux accompagner les personnes ? Et les personnes, souvent, je commence par une anamnèse où on pose le temps d'une main sur une feuille. Souvent, à l'école, on s'amusait à dessiner notre main. Tu es d'accord, Jean-Christophe ? Oui. Et ça nous permet de nous évader. Et pour moi, la main, c'est notre outil premier pour se saluer, pour tenir notre téléphone, taper sur notre téléphone, de pouvoir saisir des choses, saisir des opportunités aussi en tant qu'entrepreneur. Et donc, pour moi, le premier type, c'est le coup de pouce. Dans le pouce, ce que j'aime écrire, ce sont les personnes qui nous ont encouragés sur notre chemin. Donc, toi, Jean-Christophe, j'imagine, quand tu penses à des personnes qui t'ont encouragé sur ton chemin, tu te dis, ah oui, telle expérience, c'était énorme. tel prof, tel patron, tel collègue. Aussitôt, tu sens que ton cœur, il s'anime et tu retrouves l'énergie nécessaire pour aller faire le jump, pour aller plus loin encore et te dire, c'est sur mon chemin, tu vois ? Oui. Le deuxième, sur notre main, il y a l'index. Et pour moi, il y a la vie à l'école. Et à l'école, malheureusement ou heureusement, on met souvent le doigt sur les choses qui fâchent ou qui viennent toucher en se disant, ouais, en ce moment, tu peux mieux faire. comportement moyen, la tête en l'air. Allez, on appuie dessus. On appuie, on appuie. Et ça, ça reste encodé. Moi, si je donne mon exemple, quand j'étais à l'école, avec ma grande créativité en dissertation, tout le temps des hors-sujets, des 5, des 6 sur 20. Et si j'étais resté dans ces codes-là, aujourd'hui, je n'aurais pas pris mon talent en main d'écrire des poèmes. Et dans cet index-là, moi, j'ai envie de mettre l'index sur nos réussites. Et moi, l'une des réussites que j'ai envie de mettre en évidence aujourd'hui, c'est toi avec tes lives. et ce que tu vas aussi développer avec tes associations aussi.
- Speaker #0
Yes.
- Speaker #1
Cool. C'est ça pour moi, c'est le partage.
- Speaker #0
Hyper important. Ça laisse des traces à l'école.
- Speaker #1
Eh oui.
- Speaker #0
Des belles traces, mais aussi des moins belles.
- Speaker #1
Et voilà, exactement. Et donc, c'est pour ça que moi, j'aime accompagner les nouvelles générations aussi et les jeunes déscolarisés et se dire, tu as un potentiel et viens ensemble, on va solliciter les intelligences multiples pour que tu grandisses. Et tu veux le troisième ?
- Speaker #0
Ah bah oui,
- Speaker #1
ah oui. Je t'ai mis le voile à la bouche. Et donc le troisième, il est là, devant vous. Ah, je ne sais pas si on va le voir à la caméra.
- Speaker #0
Ah, non, je ne vois pas. Ah si, c'est l'as. L'as de carreau.
- Speaker #1
L'as de carreau. Donc aujourd'hui, je ne vous laisse pas sur le carreau. D'accord ?
- Speaker #0
Il est bien celui-là.
- Speaker #1
Après, je t'expliquerai l'histoire. Parce que notre rendez-vous, il tombe à pic.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
Ce que vous pouvez faire, vous faites avec moi. Vous le faites avec...
- Speaker #0
Avec le cœur.
- Speaker #1
Avec le cœur. Et là, aujourd'hui... C'est notre jour de chance avec le trèfle. Donc voilà comment j'accompagne les gens, dans le ludique et le plaisir. Et ce jeu de cartes-là, c'est l'inspiration que j'ai pu avoir avant de préparer mon mémoire pour les Kigai. Et devant le jury, j'ai cette aspiration de commencer par ce pitch-là en disant aujourd'hui j'ai quatre cartes en main, les quatre as.
- Speaker #0
Rendez-vous,
- Speaker #1
le podcast.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de l'ikigai ? Ça reste quand même pour beaucoup, je crois, un peu obscur.
- Speaker #1
Donc l'ikigai, on prend quatre sphères en compte qu'on aime faire dans la vie. Comme toi et moi, nous on aime bien l'humain, tout ce qui nous anime, tout ce que les gens peuvent nous partager. Et après, le deuxième, c'est ce qu'on aime faire et naturellement on a un talent. Donc toi, tu viens de le partager aussi, c'est la poésie, tout comme moi. Il y a d'autres talents que tu fais naturellement. Et là, là-dessus, on vient souvent de travailler. et évoquer les jeux qu'on avait dans l'enfance. Ça peut être les Lego, les jeux extérieurs, l'imagination. Et après, la troisième bulle, c'est ce dont la société a besoin. Et c'est ce que tu mets en place aujourd'hui. C'est que nous, les entrepreneurs, on a besoin d'être solidaires aussi et de partager au lieu d'être des concurrents. Et la quatrième, c'est pourquoi, quand on se lève le matin, on a envie d'être payé pour ça. Combien de personnes vont au travail avec la boule au ventre, le frein à main, un moment difficile ? Et donc, c'est pour ça que j'ai pu accompagner des personnes qui sont en burn-out aussi et qui ont besoin de se libérer et de voir les choses différemment.
- Speaker #0
Si je comprends bien, l'Ikigai est lié aussi au pourquoi.
- Speaker #1
Voilà, et ce pourquoi, ce qui nous anime, avant la prise d'antenne, on parlait de la maladie, des accidents qu'on peut avoir. Pour moi, quand on a une vie sur Terre, autant on va chercher notre pourquoi et ce qu'on a envie de réaliser. C'est avec l'anecdote en commun qu'on avait quand je te racontais mon histoire, où j'étais parti de Saint-Nazaire, près de chez toi, en vélo, jusqu'à Dax pendant une semaine avec un ami à moi, et puis à 20 kilomètres de l'arrivée. se faire percuter par une voiture, et là, on se dit, la vie, elle ne tient qu'à un fil. Donc, autant en profiter.
- Speaker #0
Et ton pourquoi, alors ? C'est quoi le tien ?
- Speaker #1
Moi, ce qui m'anime, c'est de pouvoir vraiment se transmettre au quotidien et partager et s'enrichir l'un à l'autre.
- Speaker #0
Écoute, mon pourquoi, c'est... Un de mes pourquoi, je pense que j'en ai plusieurs, mais celui qui est le plus important, c'est de connecter les gens entre eux. Créer du lien. C'est ce qu'on appelle un créateur de lien, et je m'émancipe en... on les créant, en mettant en place des rencontres entre deux personnes pour qu'elles fassent, je ne crois pas du business ensemble, mais ça va beaucoup plus loin que ça des belles rencontres, des partenariats, des synergies créer des événements c'est quelque chose qui m'anime et c'est une des raisons pour laquelle je pense que je me lève le matin
- Speaker #1
T'es dans ton ikigai et moi aussi souvent on me donne le surnom d'être un connecteur, les jeunes que je peux rencontrer qui des fois sont bloqués et je dis bien, viens on va se poser Et ce n'est même pas un coaching que je leur fais, c'est une rencontre informelle, on parle de tout et de rien. Je dis, tu as envie de faire quoi ? Je dis, oui, je pense à telle personne. Je dis, bien, on se pose et puis je te mets en relation avec elle. Et là, il y a une valorisation. Je me dis, oui, s'il y a une main tendue.
- Speaker #0
Et donc, parlons maintenant contact. Qui sont tes clients aujourd'hui ? Tu travailles avec quel type de profession ?
- Speaker #1
Donc, il y a ce domaine sportif qui est là, qui est existant. Donc, c'est toute discipline sportive, même des athlètes qui préparent les JO 2028. Donc 2024 est fini et puis il faut rebondir pour 2028. Après, j'interviens dans le secteur de l'industrie. Donc des jeunes qui ont retrouvé leur voie, mais ils ont retrouvé leur voie, mais avec un bagage où il y a pas mal de blocages. Et donc, on travaille vraiment sur l'estime de soi, la confiance en soi et vraiment développer son pourquoi aussi. Et quand moi, je vois un jeune qui est capable de démonter un scooter de A à Z et qui me dit, je ne sais rien faire de ma vie, je dis, moi, si je ne sais pas le faire, tu peux me l'apprendre s'il te plaît, comment on fait ? Et après, je peux aller aussi avec eux. L'autre fois, j'étais dans les calanques de Marseille avec des policiers douaniers, travailler sur le bien-être aussi, la prévention du suicide. Et donc, c'est vraiment naturel. Après, il y a des avocats, des chanteuses gospel aussi que je n'ai pas encadrés. J'ai vraiment un panel de personnes qui se présentent à moi. Comme nous, on s'est présenté cette semaine, je laisse les choses venir naturellement. Et après, dans la Libra des Ions aussi, je dis, si ça match entre nous, on peut aller faire un bout de chemin ensemble. Je dirais vraiment un bout de chemin parce que je propose des outils et je ne suis pas dans l'assistanat. Et à un moment donné, ces clés en main font que les réponses viennent. Et après, c'est vraiment aussi dans la confidentialité. Il y a des partages qui sont très forts. Et ces partages-là m'amènent aussi, moi en tant que coach, à être supervisé.
- Speaker #0
Oui, ça c'est beaucoup de coachs, de préparateurs mentaux qui répondent à mes questions et qui me disent qu'ils sont supervisés eux-mêmes, voire coachés eux-mêmes. Ce qui est très important quand on veut... Quand on a la prétention de vouloir aider les autres, il faut aussi être aidé soi-même, je pense.
- Speaker #1
C'est ça, et là que je suis en train de finaliser ma formation en neurosciences aussi avec Tiffen Murat, et franchement, ça m'a permis de passer un cap aussi, personnellement, avec de nouveaux outils.
- Speaker #0
Est-ce que tu as des choses à nous partager, justement, sur les neurosciences ? En quoi ça t'aide, justement, tu viens de l'exprimer ?
- Speaker #1
Eh bien, franchement, c'est toutes ces croyances limitantes qu'on peut avoir en nous, et qui sont bien bien enfouies. et de se dire, boum, comment je les mets en place et qu'est-ce qui fait que je peux les désencoder pour en devenir des croyances boostantes. Et l'un des mots que j'ai employé cette semaine, c'était, voilà, il y a le mot latent. Eh bien, si on inverse les lettres du L et du T, on arrive sur le mot talent.
- Speaker #0
Ah, je l'ai !
- Speaker #1
Voilà, bingo !
- Speaker #0
Excellent, excellent Comment on peut t'aider aujourd'hui ? Est-ce que tu recherches des partenaires ? Tu recherches des contacts ?
- Speaker #1
Donc les contacts sur lesquels je suis en train de développer pas mal de choses, c'est vraiment sur la gestion des émotions dans les clubs sportifs, sur les actions collectives Et ça, c'est quelque chose qui me tient à cœur avec l'association Libero, qui a été fondée à la base par des foot-citoyens à l'époque, par Didier Roustan, un journaliste aussi sportif. Et donc, c'est des choses qui me tiennent à cœur. Et puis après, moi, d'être mis en relation aussi avec des centres de formation, pas que sportifs, mais aussi d'insertion professionnelle dans différents domaines. Parce que moi, je me dis, avec cette génération Z, il y a un potentiel. Ils ont vraiment des facilités au niveau du digital, du numérique, etc. Et si on leur donne des clés pour vraiment exister, exprimer les choses comme il se doit, dans le bon sens, pour vraiment être des ressources, go, go, go.
- Speaker #0
Oui, cette nouvelle génération, elle est incroyable. Vous êtes d'accord avec ça ? Nous, on est dans la quarantaine. Si on regarde dans notre passé, quand on avait 10 ans... Pour moi, peut-être que tu confirmeras, mais à 10 ans, je savais peut-être 10 fois moins de choses que ma fille au même âge parce qu'elle écoute des podcasts, parce qu'elle regarde un peu les réseaux sociaux, même si ce n'est pas bien. Elle se forme. Et moi, j'ai des jeunes de 23 ans qui sont à ta place et qui me disent Mais moi, à 14 ans, j'étais déjà sur YouTube à regarder des vidéos pour me former parce que je voulais devenir millionnaire. Il y a d'autres qui me disent, mais moi, quand j'étais dans mes cours en école de commerce, je n'écoutais pas le prof, je me formais sur YouTube.
- Speaker #1
J'ai le même à la maison, un garçon de 10 ans. Et l'autre fois, il me dit, ouais, Kaizen, ça sort, ça doit être intéressant. Il me dit, mais oui, papa, c'est Inoxtag, le YouTuber. Je le connais et tout. Je dis, ah bah oui, tu vas m'apprendre sur lui. Donc, on l'a regardé ensemble et c'était magique, ces connexions. Et c'est vrai que toi comme moi, je pense qu'on était dehors en train de jouer avec nos bâtons, faire notre vie, notre vélo. Et maintenant, il y a tel un accès à la richesse du monde. qui ont des intelligences multiples qui sont développées.