- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Bonjour Emmanuelle, bienvenue dans cette émission, c'est un grand plaisir de te recevoir.
- Speaker #1
Merci Jean-Christophe, moi aussi je suis ravie d'être là, merci d'avoir invité.
- Speaker #0
Depuis le temps qu'on a prévoyé ce live ensemble. Écoute, on va passer 25-30 minutes ensemble. On va comprendre qui tu es professionnellement parlant, ton cheminement, ton parcours. Je me suis inspiré de ce qu'on fait dans les clubs d'affaires pour créer cette émission, quand on fait des têtes à tête en club d'affaires. Après, tu auras une carte blanche, c'est un peu unique, on se fait passer en club d'affaires. Une carte blanche d'une minute où tu nous pitcheras un coup de gueule, un coup de cœur, ce dont tu as envie. Pourquoi pas un coup de pub ou une asso, une cause que tu soutiens. Et puis dans un deuxième temps, on parlera ensemble d'un sujet qu'on a imaginé ensemble. Comment bien réseauter en décembre avant les fêtes. On aura plein de conseils. Et puis aussi, tu nous parleras un petit peu de ton activité, de réseau autrement,
- Speaker #1
etc. C'est parti, c'est parfait.
- Speaker #0
C'est parfait. Alors, Léa, la tradition pour commencer dans cette émission, c'est de se présenter en 30 secondes. Nom, prénom, société ?
- Speaker #1
Ok, donc je m'appelle Emmanuelle Hugo, j'habite dans les Alpes et je suis auto-entrepreneuse et j'ai créé Réseau Autrement il y a trois ans. Alors Réseau Autrement, ce n'est pas un nouveau réseau, c'est une boîte à outils pour apprendre à bien réseauter.
- Speaker #0
C'est la boîte à outils du réseau, yes. Ok, écoute, on va parler de plein de choses, notamment beaucoup de networking, mais avant, on veut savoir, Emmanuelle, qui es-tu ? Quels ont été tes… tes premières expériences professionnelles, mais bien avant, tu as fait quoi comme bac ?
- Speaker #1
Ça remonte à loin. J'ai fait un bac B, il ne s'appelait même pas ES, donc ça ne me rajeunit pas. J'ai fait un bac économie. J'habitais dans le sud de la France, j'habitais dans la région marseillaise à cette époque-là. Et puis après, j'ai fait plein d'études différentes, j'ai fait des études de sciences politiques. Puisque j'ai fait l'IEP d'Aix-en-Provence, puis après j'ai fait des études de journalisme à l'école de journalisme de Marseille. Et puis après je suis partie travailler. Et quelques années après, j'ai passé un diplôme de management des entreprises à l'IAE de Grenoble. Donc j'ai un peu de management, un peu de journalisme et puis un peu de communication et de sciences politiques. Donc ça fait un joyeux mélange.
- Speaker #0
Ah ouais, alors tes premières expériences en tant que journaliste, c'était comment ? C'était pas trop dur de faire des micro-trottoirs au début ?
- Speaker #1
Non, j'ai fait une école de journalisme, mais en fait, comme c'était le début du web, moi je suis partie directement sur du multimédia. Donc c'était plutôt pour faire des CD-ROM, c'était plutôt pour faire... J'ai pas fait forcément de micro-trottoirs, à part quand on s'entraînait à l'école, mais sinon c'était... Même si j'ai travaillé à la télé, il y a très très longtemps, j'ai même fait la météo. Oh,
- Speaker #0
excellent, t'as fait la météo ! Trop bien.
- Speaker #1
Donc voilà, mais sinon, je connais bien les médias et ça m'a servi après, quand j'ai travaillé dans la com pour faire notamment des relations presse, parce que je savais bien comment travailler avec les journalistes. Et donc, j'ai commencé ma carrière en offrant des fonctions de communication et le début de la communication digitale. J'ai vraiment essuyé les plâtres, je suis partie des dinosaures, j'ai été webmaster.
- Speaker #0
Les dinosaures ?
- Speaker #1
Non, mais un dinosaure du web, parce que webmaster, ça ne veut plus rien dire aujourd'hui, puis ça n'a rien à voir avec les sites web d'aujourd'hui. Donc, j'ai fait ça et puis j'ai fait beaucoup d'animation de réseau puisque j'ai travaillé dans plein de réseaux d'entrepreneurs ou d'entreprises différents. Il y en a des très connus comme le Medef. Et puis, j'ai travaillé dans des pôles de compétitivité ou des clusters. Donc, on va dire que le networking m'a accompagnée tout au long de ma vie professionnelle. Et c'est pour ça que j'en ai converti en expertise et en auto-entreprise.
- Speaker #0
Alors, tu parlais de CD-ROM tout à l'heure. Alors, pour ceux qui nous écoutent et qui ont moins d'attractions. C'est quoi exactement ?
- Speaker #1
Néolithique.
- Speaker #0
La vie de Pierre. Tu faisais quoi exactement ?
- Speaker #1
Électricité. Un CD-ROM, c'était un support en forme de disque, comme un CD audio. Sauf qu'un CD-ROM, c'était multimédia. Donc, il n'y avait pas que du son, que de la voix. Il y avait aussi des images, de la vidéo, du texte. Et donc, c'était les premiers outils un peu interactifs. on pouvait interagir mais il fallait écrire tout un scénario en fait, c'est pas un scénario interactif, c'est peut-être un gros mot mais en tout cas on pouvait un peu agir, piquer sur certaines choses etc. le début de l'interactivité sur les supports digitaux.
- Speaker #0
Et toi, tu créais quoi concrètement ? Tu créais les supports ?
- Speaker #1
Pour un festival, par exemple. Un des premiers trucs que j'ai fait, c'est travailler pour un festival. Donc, on avait mis des photos du festival, des bouts de vidéos d'édition précédente. On pouvait consulter le programme, avoir les biographies des artistes, etc.
- Speaker #0
Et toi, tu es cette génération de jeunes journalistes ou de jeunes professionnels qui ont débuté avec l'arrivée du numérique ?
- Speaker #1
C'est-à-dire que moi, pas quand j'ai fait mes études, c'était vraiment le tout début. Moi, j'ai vraiment appris quand j'étais en entreprise et en me formant. C'est vrai que j'ai une bonne culture digitale parce que mon dernier poste de salarié, c'était dans un cluster, donc un groupe d'entreprise qui était dédié au monde du digital. Donc, il y avait des éditeurs logiciels, des agences de webmarketing, etc. Donc, c'est vrai que j'ai cette culture digitale et j'ai toujours bien aimé ça. Mais pour autant, je ne suis pas geek du tout, mais j'aime bien les outils digitaux.
- Speaker #0
Et le milieu du journalisme, la communication, c'est un peu là d'où tu sors ? Sans parler de networking tout de suite, parce qu'on va en parler après, mais c'est un peu le relationnel que tu as dû tisser, c'est aller vers les autres, c'est créer déjà des liens.
- Speaker #1
Oui, en fait, j'ai été embauchée dans, en gros, Medef de Marseille. par le site web, la newsletter et la communication digitale. On passait tout en emailing. C'était vraiment le début de la ciblée. C'était un âge d'or, parce que quand on voyait la newsletter, elle avait des taux d'ouverture de dingue, parce qu'il n'y en avait pas beaucoup à l'époque. Et donc, j'ai créé ces outils éditoriaux digitaux. Mais comme c'était un endroit où il y avait énormément d'événements, j'ai dû aussi mettre la main à la patte sur plein d'événements. Et c'est comme ça que j'ai appris à faire du networking, parce qu'on crée énormément d'événements. C'était un MEDEF qui était important, il y avait énormément d'activités. Et donc, ça a permis de moi d'apprendre, de voir comment d'autres faisaient, puis de voir que finalement, ça me plaisait bien et que je ne me débrouillais pas trop mal pour organiser des événements et faire des mises en relation entre chefs d'entreprise.
- Speaker #0
Oui, le journaliste, le communicant, le community manager, c'est des connecteurs également. Ils créent du lien.
- Speaker #1
C'est pour ça que j'aime bien me définir comme tricoteuse de lien. Et puis en effet, je suis aussi super connectrice pour des gens qui connaissent un petit peu.
- Speaker #0
peu ces termes-là. Oui, on n'en parle pas souvent dans ce podcast de la super-connexion. Tu peux nous en dire deux mots ?
- Speaker #1
Super-connecteur ? Alors, ça vient des États-Unis. Il y a même un livre qui a été écrit là-dessus, qui n'a pas été traduit en français, qui s'appelle Super-connecteur. En fait, on en a plein dans nos réseaux, on en a plein dans nos carnets d'adresses. Mais c'est vrai que quand je vais expliquer ce que c'est, ça va permettre de mieux les identifier, parce qu'on ne fait pas forcément attention à ce qu'ils sont. Donc en fait un super connecteur, ce n'est pas forcément quelqu'un qui a un gros réseau, ce n'est pas forcément quelqu'un qui va avoir beaucoup de contacts, des contacts très influents, ou un méga carnet d'adresses avec plein de gens de forte notoriété, etc. Un super connecteur, ça peut être quelqu'un en effet qui est dans le top management, qui est dans des professions plutôt, on va dire externes, dans le commercial ou dans la con, mais pas forcément. En fait un super connecteur, c'est quelqu'un qui adore faire des mises en relation, il adore créer des connexions entre deux personnes. Et souvent, son petit truc en plus au super connecteur, c'est qu'il va mettre en relation des gens qui, des fois, n'ont rien à voir. Il va dire Ah, il faut que je te présente un tel ou Tiens, tu devrais parler à tel autre Et en fait, parce que lui, il a compris qu'il y avait peut-être quelque chose qui allait se passer, qui allait se matcher. Donc voilà, il adore faire ça. Et surtout, ce qui est génial, c'est pour ça que quand on fait du réseau, il faut absolument en avoir quelques-uns dans son réseau. Il ne demande rien en retour. Lui, il n'a absolument pas besoin de réciprocité. La seule chose qu'il veut savoir, le super connecteur, c'est si la connexion qu'il a fait entre deux personnes, ça a marché. Il ne faut surtout pas hésiter à lui dire, oh là là, ça n'a pas marché, je ne suis pas entendu avec cette personne ou pas. Lui, en fait, il a besoin d'informations et il transmet plein, plein d'informations. Pour ce sujet, il y a un autre bouquin aussi américain qui a été traduit en français qui s'appelle Le Point de Bascule, qui explique avec deux, trois exemples dans l'histoire américaine. À certains moments, il y a des super connecteurs qui sont intervenus et ça a changé même le cours de l'histoire.
- Speaker #0
Tu as des exemples à nous donner ?
- Speaker #1
Il y en a bien un, je ne me rappelle plus exactement, mais il faut lire le point de bascule. C'est vraiment un bouquin qui est très chouette pour les networkers. Ce n'est pas que sur le networking, je crois que c'était pendant la guerre de Cécicio. Il y a une information qui est passée beaucoup plus vite parce qu'il y a eu un super connecteur à un moment qui est intervenu. Il y a une ville qui a été sauvée. il m'attaque alors que notre ville n'a pas été sauvée d'une attaque parce qu'il n'y a pas eu ce super connecteur qui a pu transmettre l'information. Mais je ne me rappelle plus exactement, je ne voudrais pas raconter trop de bêtises.
- Speaker #0
Alors du coup, quand tu dis que le connecteur n'attend pas forcément en retour, ça veut dire que c'est un peu… Comment tu vois ça si tu le mets en parallèle avec… C'est de l'apporteur d'affaires quand même, c'est important l'apporteur d'affaires. Ah ouais, vas-y, alors explique-nous.
- Speaker #1
Le connecteur s'en fiche de ça, mais ce qui l'intéresse, c'est de créer du lien entre les personnes. Lui, il est content quand on met en relation des gens et qu'on dit Ah, super ! En fait, il veut se sentir utile. C'est ça le super connecteur. Et on en a tous quelques-uns dans son réseau. C'est vraiment des profils différents des apporteurs d'affaires.
- Speaker #0
Oui, d'accord. Je ne m'étais jamais posé la question comme ça. Mais après, il y a aussi différentes...
- Speaker #1
Moi, j'ai fait un podcast sur ce sujet. Mais il y a plein de bouquins, il y a plein de gens qui écrivent sur le sujet des super connecteurs.
- Speaker #0
Oui, et puis il n'y a pas que les super connecteurs, il y en a différents, il y a autant de connecteurs qu'un humain finalement. Il y en a qui sont des hyper connecteurs aussi, qui ne sont pas formés à l'art de connecter, qui adorent faire ça, et qui te mettent en relation de façon des fois même peu qualitative avec un maximum de membres de leur réseau, parce que ça les fait kiffer de le faire. Mais tu as aussi des connecteurs un peu plus précis, un peu plus chirurgicaux. Il y a aussi des connecteurs qui sont en rapport avec leur métier, ça c'est beaucoup quand tu es journaliste. L'attaché de presse, par exemple, potentiellement, c'est le connecteur avec l'élu, par exemple, ou la célébrité. Il y a aussi cette aspect-là.
- Speaker #1
Oui, mais le super connecteur, ce n'est pas une question de métier. C'est vraiment une question de nature. C'est une nature humaine qui aime mettre les gens en relation. Alors, il va toujours privilégier la qualité. Il va faire en sorte que ça matche. Il va essayer de faire en sorte qu'il y ait un matching qui se fasse. Pour autant, il peut aussi se planter. Et il n'a pas de problème avec le fait de se planter. Il peut dire, tiens, je vais essayer de mettre deux personnes en relation. Ça ne va pas marcher. Par contre, ce qui est important pour lui, c'est de le savoir. Moi, si je te mets en contact avec quelqu'un, et que tu me dis Emmanuel, il est sympa, mais ok moi, je le saurais, parce que peut-être la prochaine fois, je ne ferai pas la mise en relation de la même manière. On me dira Ah oui, c'est vrai, je n'avais pas fait attention à tel paramètre
- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast. Alors dans cette émission, on aime bien aussi savoir, je suis un grand fan de la série Esprit Criminel. Alors toi, tu n'es pas basculé du côté des psychopathes, mais à un moment, tu as basculé du côté de l'entreprenariat. Quel a été ton déclencheur ?
- Speaker #1
Il y en a eu plusieurs à plusieurs niveaux. Le premier, c'est que moi, forcément, à force de voir des chefs d'entreprise ou des créateurs d'entreprise partout où je suis passée, à un moment, j'ai attrapé le virus en me disant, mais tiens, pourquoi pas, moi aussi, je pourrais me mettre à mon compte. Je n'ai jamais eu l'ambition de créer une entreprise, d'embaucher, etc. Ce qui a vraiment déclenché la création de mon entreprise, de Réseau Autrement, c'est parce que j'avais cette expertise de networking. Et en fait, il y avait beaucoup de gens de mon entourage qui me disaient… Moi, je n'en avais pas conscience de cette expertise. Pour moi, c'était naturel de faire des mises en relation, de créer du lien, de tricoter ces fameux liens. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu un moment où ils me disaient Ah là là, mais toi, tu es à l'aise en événement, tu n'as pas de problème pour poser de la glace, pour aller parler à des gens que tu ne connais pas, pour faire discuter des gens entre eux. c'est pas si facile que ça pour nous. Et même, j'avais des amis dans la communication qui avaient du mal avec ça. Et je me disais quand même, moi ça me semble tellement naturel, à un moment je me disais, ah mais non, c'est une compétence, quand même une expertise, et du coup je vais pouvoir la proposer à ceux qui ont du mal ou qui ont besoin d'optimiser, à des personnes qui se sentent un peu introverties, ou qui ont peur de mal faire, ou qui trouvent pas les bons outils ou les bonnes pratiques à mettre en place dans le networking. C'est comme ça que j'ai créé Réseau Outre-Mans. C'était vraiment dans un souci d'être utile et d'aider les personnes à mieux networker.
- Speaker #0
Yes ! Il est temps maintenant de passer à ta carte blanche, Emmanuelle. À toi de jouer !
- Speaker #1
Il y a un petit lien avec le networking. Tu imagines bien, en plus d'en faire depuis longtemps, on a beaucoup ça. Je trouve qu'on n'est encore pas assez nombreux à diffuser cette culture du networking. C'est à la fois un coup de cœur et un petit peu de l'en disant qu'il faut absolument continuer à diffuser. la bonne culture du networking. Moi, ce qui est important pour moi, notamment, c'est commencer au plus tôt possible, c'est-à-dire auprès des étudiants, à donner des cours de networking. Je sais qu'on est de plus en plus nombreux à le faire, mais on n'est pas encore assez à expliquer aux étudiants pourquoi le réseau, c'est important, pourquoi optimiser, avoir les bonnes pratiques, commencer tôt à constituer son carnet d'adresses, c'est important. et donner des fameux cours de networking. Alors, je sais qu'il y en a, les cours de networking, mais ils ne s'appellent jamais comme ça. C'est très dur à trouver. Moi, j'interviens dans plusieurs universités. Ce n'est jamais écrit, cours de networking, ça va être projet professionnel ou personnel, formation d'écosystème, voilà, il n'y a pas de nom. mais ce n'est pas un an de cours de networking. Je sais qu'on est plusieurs à œuvrer dans ce sens-là partout en France, et c'est très bien, mais on n'est encore pas assez nombreux pour vraiment diffuser cette bonne culture, bon networking.
- Speaker #0
Yes, super.
- Speaker #1
C'était quoi ce point ?
- Speaker #0
Non, t'inquiète. La dernière ligne droite de l'émission, parler du sujet qui nous anime. La trêve des confiseurs. La période de décembre, c'est mort ! Il n'y a pas de business à faire, il n'y a pas de rencontre à faire, il n'y a pas de networking à faire pendant cette période, Emmanuel.
- Speaker #1
Alors, qu'est-ce qu'on fait en décembre quand on veut bien networker ? Alors, en effet, la fenêtre de tir, elle est assez courte, puisque c'est avant les vacances. Donc, c'est la première quinzaine. Donc, ça, c'est vrai. Sachant qu'il y a plein de choses à faire pendant cette période-là. Mais c'est vrai que ça va être assez intense, en tout cas pour les networkers, ceux qui ont l'habitude de networker. En général, c'est une période assez chargée, parce qu'il y a beaucoup de sollicitations. Et pour ceux qui ont moins l'habitude... ils ont aussi moyen de trouver des événements, parce qu'il y a beaucoup d'événements, il y a beaucoup de choses, sur des formats variés. En général, le networking de décembre, il est assez festif, donc ça va être plutôt en format after-work, alors des fois il peut même y avoir des after-work autour des marchés de Noël, il va y avoir des fêtes d'entreprise, c'est un moyen aussi de rencontrer dans l'entreprise et de faire du networking intra-entreprise, de rencontrer peut-être des nouveaux collègues qu'on n'a pas vus, etc. Il y a beaucoup d'espèces de coworking aussi qui proposent des moments festifs à ce moment-là. Donc, quand on est inscrit dans des espaces de networking, c'est important d'aller un peu à Noël voir les autres coworkers, etc. Donc, décembre, c'est un mois qui est chargé, mais c'est un mois où il y a plein de choses à faire. Et surtout, il n'y a pas forcément trop de pression. C'est un moment où on prend des contacts, un moment où on découvre les gens et on crée du lien. En effet, ce n'est pas forcément le meilleur moment pour faire du business. On prend des contacts. qu'on pourra réactiver en janvier pour pouvoir avancer dans cette construction de lien. Donc, il ne faut jamais oublier, quand on fait du networking, il y a quand même un rythme des saisons, il y a quand même une saisonnalité. Le mois où il y a le moins d'événementiel, c'est quand même le mois d'août. Et après, tout au long de l'année, il va y avoir des périodes un peu plus denses et d'autres moins denses. Pour autant, on peut faire du networking toute l'année, mais en tout cas sur la partie événementielle. elle aura des variations de saison mais les moments où c'est plus creux notamment au mois d'août on peut faire du networking complètement autrement et mettre en place d'autres pratiques de networking parce qu'on sait qu'il y a moins d'événementiel il ne faut pas résumer le networking seulement à une fréquence d'événements et à un nombre d'événements
- Speaker #0
Rendez-vous le podcast Je rebondis sur ce que tu viens d'exprimer, notamment tu as parlé pourquoi pas entre salariés, de faire des événements. Alors là, je vais te partager une anecdote avec toi que je partage souvent d'ailleurs dans ce podcast. Quand j'ai commencé ma carrière de journaliste au journal L'Union à Reims, il y avait, je crois qu'il y a toujours un journaliste qui s'appelle Antoine Pardessus. Et Antoine Pardessus, alors ce n'est pas lui qui me l'a dit, c'est les collègues qui en seules de pause des autres services qui me disent, tu sais Antoine Pardessus, comment il commence ses journées ? chacune de ses journées commence de cette façon-là. Il fait le tour de tous les services du journal. De mémoire, à l'époque, il devait y avoir 4 ou 3 ou 4 étages. Et il allait toper, faire la tournée comme ça de tout le monde, dire bonjour, entretenir son réseau, entretenir son relationnel, aller à la pêche aux infos. Donc, réseauter au sein d'une entreprise, c'est aussi... On en parle assez peu, finalement.
- Speaker #1
Après, en fait, moi, c'est aussi pour ça que j'ai créé Reveau Tournement, c'est qu'en fait, il y a plein, plein, plein de manières de faire du réseau et de réseauter. Et même si on peut avoir tous des objectifs différents en fonction de son âge, de son expérience professionnelle, de sa maturité, on peut avoir des objectifs de prospection, on peut avoir des objectifs de changer de job, on peut avoir des objectifs de voir du monde parce qu'on travaille tout seul, on peut avoir plein d'objectifs différents. Pour autant, il y a un point commun. Pour toutes ces raisons-là, et même s'il peut y avoir des manières de faire, des méthodes qui peuvent être différentes en fonction des objectifs, l'important, c'est de créer du lien. L'important, c'est de créer des liens. Et le lien, on peut le créer en entreprise, on peut le créer dans un espace de coworking, quand on y va régulièrement. On peut le créer avec ses clients, ses fournisseurs, ses prospects. On peut le créer en renouant des liens, par exemple avec des anciens managers, ou avec des alumnis, des anciens collègues, etc. Donc en fait, l'important, le point clé, c'est le lien. C'est quel lien je crée, comment je le crée, comment je l'entretiens. Et si je le perds, comment je fais pour le récupérer ?
- Speaker #0
C'est super ce que tu dis. En prospection commerciale, on parle de prospects chauds, froids, tièdes. En réseautage, on va plutôt parler de liens forts ou de liens faibles. Donc, peut-être réchauffer un lien faible pendant les périodes des fêtes, ça peut être une bonne astuce. On lui offre un cadeau, on lui offre une boîte de chocolat.
- Speaker #1
Alors, en fait, il y a plein de façons de faire pour réactiver des liens faibles. Alors, moi, c'est des sujets que j'aborde aussi dans mes podcasts, comment on réactive des liens faibles. Souvent, c'est plus facile. On a toujours envie d'aller chercher des nouveaux contacts, des gens qu'on ne connaît pas. Mais des fois, juste de dire dans son carnet d'adresses, est-ce qu'il y a des gens que je n'ai pas vus depuis longtemps ? Est-ce qu'il y a des gens où, tiens, j'aimerais bien prendre de leurs nouvelles et savoir ce qui te vient ? C'est un bon moment. Et du coup, les fêtes… c'est un super moment, parce qu'aller boire un café, un thé chaud, un vin chaud avec d'anciens collègues pour renouer, comme c'est un peu festif, il n'y a pas besoin d'avoir une idée derrière la tête, c'est juste, tiens, c'est Noël, c'est festif, on a envie de revoir du monde, on se fait une bouffe, on va boire un café, etc. Donc ça, c'est un beau moment. Et puis, il y a aussi tout ce qui tourne autour, je sais que ce n'est pas forcément très à la mode, mais tout ce qui tourne autour des cartes de vœux ou des cadeaux de fin d'année, ça, c'est un moyen aussi de réactiver des liens. Alors, il va y avoir ceux qui vont aimer les cartes numériques, ceux qui détestent les cartes de vœux, qui se disent Ah là, c'est des SMS, c'est des marques Et il y a quand même des gens aussi qui aiment bien les cartes de vœux physiques, les jolies cartes avec un joli mot, une jolie citation, une jolie image. Donc, il y en a pour tout le monde. Mais c'est vrai que si on ne sait pas trop comment faire, on a besoin de réactiver des liens, envoyer ses vœux, c'est pas mal.
- Speaker #0
Oui, et pourquoi pas aller...
- Speaker #1
Léo envoyait des bonbons, des chocolats.
- Speaker #0
Déguster une bière de Noël ou un vin chaud ?
- Speaker #1
En fait, c'est un prétexte. En fait, souvent, quand on veut réactiver des liens, on manque de prétexte. On dit, oui, je vais rappeler un tel, je vais machin, mais il va se demander pourquoi je le rappelle maintenant. À Noël, au moins, on a ce prétexte de fête de fin d'année et ça marche encore début janvier aussi, avec les vœux qui débordent sur le début janvier aussi.
- Speaker #0
Et en termes d'innovation, en networking, tu innoves un peu des fois parce qu'au bout d'un certain temps, organiser des simples déjeuners où on se rend compte bon ok, c'est super, c'est génial mais on a envie de faire des trucs un peu plus innovants, de trouver des lieux un peu atypiques, faire vivre des expériences un peu qui sortent de l'ordinaire, c'est des choses comme ça que tu fais ?
- Speaker #1
Moi, je ne cherche pas l'extraordinaire parce que pour moi, ce qui est important, c'est de créer du lien. Donc c'est pareil, on n'est pas obligé de sortir de sa zone de confort pour faire du networking. L'important, Et ça, c'est vraiment l'ADN de Réseau Autrement. Pour que ça marche, le networking, il faut en faire avec régularité et le plus longtemps possible. Donc, si on ne le fait pas avec plaisir, si on le fait sous contrainte et sous pression, on ne va jamais durer. On ne va jamais pouvoir faire du networking dans la durée. Donc, ce qui est important, si on est bien dans sa zone de confort, si on a des habitudes qui vont bien et on est content de revoir ses anciens amis ou ses anciens managers ou ses anciens collègues, c'est très bien. On n'a pas besoin d'aller chercher forcément toujours. du nouveau, du neuf, de l'extraordinaire. Par contre, si on tourne un peu en rond, qu'on a l'impression que le monde est petit, qu'on voit toujours les mêmes personnes, peut-être à ce moment-là, c'est dire, il faut peut-être que je change un peu de braquet, que j'élargisse un peu le cadre. Donc, il y a certaines personnes pour qui, qui vont commencer à tourner en rond et s'ennuyer, qui auront besoin, comme tu dis, d'innovation, de choses un peu plus extraordinaires, mais d'autres qui seront ravies de retourner au même endroit, de voir les mêmes personnes. Ça a un côté un peu plus rassurant aussi, une fidélisation.
- Speaker #0
Oui, changer un peu d'air, changer peut-être ses réseaux, aller explorer d'autres univers.
- Speaker #1
C'est très variable. En plus, ça va vraiment dépendre d'où tu habites. Si tu es dans un gros bassin d'emploi, si tu es dans une grosse ville où il y a un écosystème important, où il y a du monde, c'est facile de changer parce qu'il y a plein de réseaux différents. Tu peux en tester un autre ou un autre. Si tu es dans un bassin d'emploi plus réduit, avec beaucoup moins d'offres, de réseaux, ça sera peut-être plus compliqué. Souvent, on a l'impression qu'il y a trop de réseaux, qu'il y a trop de réseaux. Ça dépend vraiment où on habite. Moi, j'habitais dans des grandes villes, je travaillais avec des gens dans des grandes villes. J'ai été aussi dans les plus petites villes. Je t'assure, l'offre n'est pas la même et la dynamique économique de l'écosystème n'est pas la même. Et donc, du coup, des fois, c'est difficile de changer quand on n'a pas beaucoup de choix dans l'écosystème.