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La Méthode Rendez-Vous

Osons les difficultés : le mantra de Dorian Soler pour entrepreneurs audacieux

Osons les difficultés : le mantra de Dorian Soler pour entrepreneurs audacieux

48min |11/11/2024
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48min |11/11/2024
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Description

Dorian Soler, conférencier et coach pour entrepreneurs, se livre sur son parcours, de ses débuts dans le monde professionnel jusqu’à sa carrière en coaching et recommandation. À seulement 26 ans, Dorian accède à la direction générale d’une PME, une expérience marquante qu’il partage en abordant les défis du management et de la croissance rapide de l’entreprise. Il évoque également son évolution personnelle et sa mission : aider les entrepreneurs à "oser les difficultés" pour vivre une vie sans regret. Dorian, aussi auteur et podcasteur, explore ici son approche de la résilience et de la persévérance, des qualités qu'il juge essentielles pour tout entrepreneur.


Extraits clés :

  1. L'expérience de Directeur Général à 26 ans
    « J’ai pris la direction d’une PME en pleine croissance, avec un chiffre d’affaires qui est passé de 600 000 euros à 1,5 million. Être aux commandes si jeune, ça apprend le management sous pression et la nécessité de structurer chaque aspect de l’entreprise pour que cette croissance ne devienne pas incontrôlable. »

  2. Le parcours atypique de Dorian en entreprise
    « À la sortie de l’école, j’ai travaillé pendant dix ans dans la vente et le management. J’avais un parcours très orienté humain et développement. C’est ce qui m’a conduit au poste de DG, une étape cruciale avant de décider de tout quitter pour devenir coach. »

  3. Un message d’audace et de résilience à travers son livre et son podcast
    « J’ai voulu créer un livre et un podcast qui parlent de la persévérance face aux difficultés. Je crois qu’on idéalise trop l’entrepreneuriat sans montrer les moments d’échec ou de doute. Pour moi, la résilience, c’est transformer des obstacles en quelque chose de beau. »

    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Dorian Soler

🌐 Site web " Osons les difficultés "


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous,

  • Speaker #1

    le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #0

    Hop, bonjour Dorian, bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Salut, bah écoute, ravi d'être avec toi Jean-Christophe pour ce live et ce podcast qu'on va enregistrer ensemble et ce moment que l'on va passer ensemble.

  • Speaker #0

    Yes, on va vivre un grand moment. L'idée, comme d'habitude dans cette émission, trois grandes parties. Je les répète à chaque fois pour ceux qui n'ont jamais écouté l'émission, forcément. Pour moi, c'est de la redite, mais il faut bien. Alors, première partie, on va vraiment creuser, remonter le temps, voir un petit peu de ton parcours professionnel qui explique un petit peu tout ce que tu es aujourd'hui, tout ce que tu as fait aujourd'hui, pourquoi aussi tu as basculé. C'est quel était ton déclencheur pour aller dans l'entrepreneuriat ? et puis on va bien creuser tout ça alors en plus petit teasing d'une personnalité un peu atypique tu as fait preuve de beaucoup d'audace et de résilience si j'ai bien compris et une chose scolaire un peu atypique yes

  • Speaker #1

    ouais bah écoute en tout cas ravi de partager ça et j'ai hâte d'avoir tes questions sur le sujet attention on a toujours hâte d'avoir mes questions elles sont incroyable

  • Speaker #0

    Ensuite, dans une deuxième partie, tu auras ta minute blanche, ta carte blanche. Une minute et pas une de plus. Quelques secondes de plus, mais c'est mieux si ça fait moins d'une minute. Tu nous pitcheras un coup de cœur, un coup de gueule, ce dont tu as envie. Et puis après, dans la deuxième partie, on parlera un petit peu résilience. On décortiquera aussi ton entreprise, un petit peu comment tu l'as créée. quelles étaient les idées de départ, comment on peut t'aider aussi, quel est ton relationnel, qui sont tes clients. Et puis, on parlera aussi surtout comment apprendre peut-être à se dépasser en tant qu'entrepreneur. Alors, c'est un sujet en plus qui me concerne à l'instant T puisque moi, je suis en train de lancer mon école de réseautage. Ça y est, le projet est sur on, donc en plein combat.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc, on va parler un peu de tout ça, de se dépasser en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose de... Vraiment compliqué l'entrepreneuriat, je trouve qu'on idéalise un peu trop parfois. On parlera peut-être de sujets comme ça, on verra bien. Ok ?

  • Speaker #1

    Allez, go !

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, remontons. Donc le temps, Dorian, tu as quel âge toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je viens d'avoir 31 ans il y a quelques jours seulement. Et donc voilà, je suis assez jeune finalement par rapport au métier que je fais de coach et de conférencier. Mais aujourd'hui, c'est vraiment une... passion que d'exercer le métier que je fais.

  • Speaker #0

    Bitch le nous. 30 secondes,

  • Speaker #1

    tu nous expliques ce que tu fais. En fait, moi, c'est très simple. J'accompagne les gens et les entrepreneurs et les entreprises à oser les difficultés et ça se matérialise de différentes façons, à travers du coaching ou à travers de la conférence en entreprise.

  • Speaker #0

    Voilà, ok. De la conférence en entreprise. Ok. Et comment... Si on est arrivé là, on remonte le ton cette fois, vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, je vais essayer d'être synthétique. En fait, moi, là-bas, j'ai un parcours en entreprise puisque j'ai été salarié pendant 10 ans. J'ai fait de la vente, j'ai fait du management. Et étant attiré par le développement humain organisationnel, j'ai pris la direction d'une PME à seulement 26 ans. Une PME qui a connu une très grande croissance pendant les deux ans où j'y étais, puisqu'en fait, on est passé de 600 000 euros de chiffre d'affaires à 1,5 million. Et que ça a été... ultra apprenant à plein de niveaux, que ce soit au niveau organisationnel, au niveau humain, au niveau management, au niveau de la gestion. Ça a été beaucoup de difficultés, beaucoup de résilience à avoir parce que sur le papier, on a l'impression qu'une croissance, c'est beau, mais c'est aussi très complexe. Et donc, suite à ça, je me suis aussi formé en parallèle à l'accompagnement, coaching, préparation mentale, programmation neurolinguistique. Et donc, à un moment, j'ai voulu croiser cette expérience, ces expériences avec ce qui me... passionnés pour en faire un métier.

  • Speaker #0

    Ok, mais remontons le temps, à vous dans cette super expérience PME. Tu vas nous en dire plus, je pense, ça va être bien. Mais parle-nous un peu du début de ta carrière, tes études, pour montrer un petit peu sur quels écueils tu as traversé avant de lancer ta vie professionnelle.

  • Speaker #1

    En fait, moi, c'est assez simple. Je dis souvent que j'ai un parcours atypique, parce qu'au lycée, je m'ennuyais terriblement, je trouvais aucun sens à ce que je faisais à l'école. Et donc les profs, les conseillers d'orientation me considéraient feignant. pour la suite de mon parcours. Et donc, ça a été très difficile. J'ai été rejeté du système scolaire. Tous les vœux que j'avais faits sur post-bac à l'époque m'avaient été refusés, donc très compliqués pour moi. Je suis allé travailler deux ans à l'usine suite à mon bac que j'ai eu au point près, pour dire, au rattrapage au point près. Et en fait, en travaillant à l'usine, je me suis rendu compte que je n'étais pas fait pour poser mon cul sur une chaise et écouter pendant des heures, mais que j'étais fait pour... être dans l'action, pour mener des projets, pour gagner de l'argent. Et donc, du coup, ça a orienté la suite, puisqu'en fait, je me suis rendu compte que ce que je kiffais, c'était faire du commercial, faire de la vente, être au contact des gens. Et c'est comme ça que j'en suis revenu à une école de commerce.

  • Speaker #0

    Je t'estime aujourd'hui que l'école n'était pas adaptée à ta personnalité, à ta façon d'être, peut-être... Alors, pas tombé dans les clichés, mais peut-être un peu au potentiel, des choses comme ça, une façon un peu différente d'agir et de penser au quotidien.

  • Speaker #1

    Je n'irais pas jusque-là. En fait, simplement, je ne trouvais pas de sens à ce que je faisais. Ça n'avait… Voilà, je ne trouvais pas de sens. Et donc, du coup, c'était compliqué pour moi que de mettre de l'énergie là-dedans, puisque quand tu ne trouves pas de sens pour trouver de l'énergie, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui. se retrouver jeune et tu avais l'âge 20 ans, à l'époque, à l'usine. C'était peut-être aussi un choc, quelque part, une remise en question ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, si tu veux, quand tu as 18 ans, que tu sors de l'école, que tu vas travailler à l'usine, c'est un monde qui est quand même assez particulier pour ceux qui l'ont fréquenté. Et donc, du coup, ça a été assez un choc. Et surtout, je me suis rendu compte que je ne voulais pas passer mon temps à m'ennuyer, que c'était horrible de passer... 7, 8, 9, 10 heures à s'ennuyer et ne pas trouver de sens, parce qu'encore une fois, là, je n'en trouvais pas, mis à part gagner de l'argent et avoir de l'autonomie financière. Et donc, ça m'a orienté sur me poser des vraies questions sur qu'est-ce qui m'anime, qu'est-ce qui me fait vibrer, sur quoi j'ai envie de mettre de l'énergie.

  • Speaker #0

    C'était quoi comme type d'usine ?

  • Speaker #1

    C'était une usine de café qui est très connue, pour ne pas citer le nom, carte noire. C'est plutôt connu, mais... Voilà, en fait, j'étais en production, alors bien que les méthodes aient évolué, que ce ne soit pas non plus du travail à la chaîne comme on l'imaginait à l'époque, mais le fait est que ça pouvait être très long. Ouais, le temps peut paraître très long quand on travaille à l'usine. Les horaires sont difficiles. Tu travailles en 3-8, tu travailles le week-end, puis quand tu es intérimaire, on t'appelle une demi-heure avant pour venir travailler. Enfin, tu n'as plus de vie, quoi. Je me suis dit, mais hors de question que je fasse ça toute ma vie, hors de question que ça se passe comme ça. Moi, quand je suis revenu dans les études à 20 ans, pour le coup, j'y suis revenu pour les bonnes raisons. Pas parce que papa, maman me disaient « ça serait bien de faire ça » ou la société qui dit « il faut continuer les études » . Non, non, là, j'y suis revenu pour les bonnes raisons.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as fait comme études, du coup, après cette expérience ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai repris, en fait, je me suis posé une question très simple à 20 ans. Je me suis dit « mais qu'est-ce que tu aimes faire ? » Et la première réponse qui m'est venue, c'est « tu aimes créer de la relation avec les gens, tu aimes entrer en relation avec les gens » . Et donc, si tu veux, à ce moment-là, je me suis dit, qu'est-ce qu'il y a comme métier commercial ? Et tu vois, j'ai simplifié mon raisonnement. Et je pense que des fois, les gens ne trouvent pas leur voie parce que justement, ils complexifient leur raisonnement. Tu vois, se dire, il faut que je trouve le métier idéal. Non, là, je me suis dit, relation commerciale. Et donc, j'ai repris mes études dans une école de commerce en BTS. Et puis, petit à petit, j'ai kiffé ce que je faisais. J'ai fait un BTS, une licence, un master. J'ai même intégré une grande école de commerce pour le master. Et voilà, tu vois, ça a donné ce que ça a fait aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Peut-être que l'information m'a échappé. C'est quel bac que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est le bac... J'avais fait un bac économique et social à l'époque, ES. Et puis après, j'ai repris mes études. J'ai fait un BTS en négociation, relation client. J'ai fait une licence. Et puis après, j'ai fait un master en grande école, dans une école subdeco.

  • Speaker #0

    Yes, sympa le parcours, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Oui, mais rien ne m'y prédestinait, c'est ça qui est ouf.

  • Speaker #0

    Oui, il y a quand même un lien entre Bac ES, économie, et puis le métier de commercial après.

  • Speaker #1

    Peut-être pas trop. Parce qu'en fait, ES, sur le papier, tu as écrit économique et social, mais en réalité, ce que tu y vois, c'est complètement différent. Je veux dire, tu as peut-être que 5... heures, 4-5 heures par semaine d'économie, tu vois. Le reste du temps, tu fais de l'histoire, tu fais du français, tu fais des maths, tu fais de la science. Donc en fait, c'est très varié sur le papier. T'as l'impression que c'est commerce, mais pas du tout. Moi, ce qui m'intéressait, c'était vraiment le relationnel. Et ça, je l'avais jamais vu, moi, à l'école avant. Tu vois, jamais on m'avait fait prendre la parole, jamais on m'avait permis de convaincre, tu vois. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Et alors, après ces études dans le commerce, juste avant de te retrouver à la tête d'une PME à l'âge de 26 ans, alors tu nous en diras plus après, qu'est-ce que tu as fait à la sortie de l'école ?

  • Speaker #1

    À la sortie de l'école, c'est ça. Moi, j'ai fait toutes mes études en alternance. Donc du BTS jusqu'au Master, je suis resté en alternance. Et c'est là que, comme je te disais tout à l'heure, À partir du moment où moi, je me suis dit, j'ai besoin d'être dans l'action, j'ai besoin de travailler, etc. Je me suis dit, c'est hors de question que je reprenne mes études autrement qu'en alternance. Et donc, j'ai fait toutes mes études en alternance, ce qui m'a permis de sortir du master et d'avoir déjà cinq ans d'expérience derrière moi dans la vente et dans le management, puisqu'en fait, en dernière année de master, j'ai commencé à gérer des équipes. Et donc, à la sortie de mes études, en fait... C'était tellement naturel, j'étais tellement passionné par ce que je faisais, par le développement, etc. que le gérant de l'entreprise dans laquelle j'étais, de la PME, m'a dit « Ok, Dorian, j'ai un projet de faire grossir l'entreprise, de l'organiser, de la structurer. Est-ce que tu veux bien en devenir le directeur général ? » Et voilà, du coup, comment ça s'est fait et comment derrière, il y a eu les résultats en plus qui ont été incroyables. Attends,

  • Speaker #0

    attends, attends, avant de nous parler des résultats. À 26 ans, tu te retrouves propulsé directeur général d'une PME. What the fuck ?

  • Speaker #1

    Ouais !

  • Speaker #0

    Intérieurement, quand même, tu ne posais aucune question ?

  • Speaker #1

    J'ai flippé parce qu'en vrai, c'est ce qui me passionnait. Parce que j'ai toujours été... D'ailleurs, aujourd'hui, quand je fais de l'accompagnement entrepreneurial, j'ai toujours une vision 360 des choses. C'est-à-dire que je ne me dis pas... tiens, je développe le commercial, mais je ne peux pas développer l'organisation. Enfin, si je développe le commercial, il faut que je développe l'organisation qui va avec. Si je développe de l'organisation, c'est au service de quelque chose. Et donc, en fait, j'ai toujours eu cette vision 360, un peu, tu vois, macro. Et donc, c'est pour ça que le poste de directeur général m'allait bien, parce que j'aime ce côté développement et de comment tu peux bâtir un développement. Et pour moi, il n'y avait pas meilleur poste à ce moment-là que de pouvoir, entre guillemets, gérer les différentes facettes de l'entreprise. Alors après, oui, par contre, j'ai flippé. J'ai flippé parce que je me suis dit, ça va être beaucoup de boulot, je n'ai jamais vraiment géré une boîte, comment ça va être, le management, le rapport aux anciens collègues, parce qu'en plus, c'était des collègues que j'avais eus ou qui m'avaient vu rentrer comme alternant dans l'entreprise. Et donc, du coup, tu te dis, je vais manager des gens qui ont 15 ans de boîte, toi, ça fait 5 ans que tu es là, il y en a, ils ont une double de ton âge. Beaucoup, beaucoup de questions.

  • Speaker #0

    Et c'était quel type d'entreprise où vous vendiez quoi ? Quel type de service ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'était une entreprise qui était spécialisée dans tout le matériel pour les commerces de proximité alimentaire. Donc en fait, tu vois, quand tu rentres dans une boulangerie, quand tu rentres dans une épicerie, dans une boucherie, tout le matériel que tu vas voir à l'intérieur de ces commerces-là, on le commercialisait. Et on commercialisait aussi bien les produits qu'il y a à l'intérieur que le service qui va avec, c'est-à-dire tout ce qui est service, réparation, technique, assistance, etc. Donc, tu vois, c'était encore une partie de plus à gérer dans l'entreprise. Cette partie-là, c'était vraiment un triangle entre le commercial d'un côté, la technique de l'autre et tout ce qui va être de l'ordre de l'administratif.

  • Speaker #0

    Du coup, quelles ont été un peu les premières difficultés à surmonter sur cette expérience ?

  • Speaker #1

    La première difficulté, c'est le management. C'est faire accepter aux équipes. quand c'est dans une structure un peu taille humaine comme ça, c'est familial au départ, que la personne qui était le gérant jusqu'à maintenant, qui est très gentille, etc., mais qui est beaucoup dans le laisser-faire, et donc du coup, les équipes faisaient un peu ce qu'elles voulaient. Des fois, c'était critiqué, ça, parce que moi, je l'ai vécu de l'intérieur, j'ai été salarié. À la fois, elles critiquaient ça, à la fois, elles aimaient ça. Je m'en suis rendu compte quand j'ai pris la direction, puisqu'en fait... forcément quand tu veux développer une boîte, tu es obligé d'instaurer certaines règles. Ça ne veut pas dire en faire une prison ou de bloquer certaines personnes, mais il y a des règles que tu dois respecter si tu veux avancer, parce que sinon c'est n'importe quoi et tu stagnes. Et c'est ce qui se passait depuis des années. Et donc en fait, la première difficulté, ça a été le management. Clairement, c'est faire accepter qu'il va y avoir quelqu'un qui va guider, pas donner des ordres, parce que ça n'a jamais été comme ça. Et moi, je suis... je ne suis pas du tout ce genre de manager, mais c'est accepter qu'on va mettre des règles en place qui vont faire que le but, c'est de se sentir mieux aussi au niveau individuel, qu'il y ait une structure, un cadre qui permette à tout le monde d'avancer vers le même objectif.

  • Speaker #0

    Ok, si je comprends bien, c'est le petit jeune alternant qui devient directeur général et qui en plus donne des coups de pied un peu. J'ai bien compris ce que tu as dit. Qui restructure un peu, qui donne une nouvelle ligne, une nouvelle direction. Tu as dû aussi beaucoup apprendre et te remettre en question, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, si tu veux, ils ne m'ont jamais perçu comme le petit alternant sympa. En tout cas, j'étais vraiment apprécié en tant que collègue avant. Et si tu veux, pourquoi ça les a qu'à moitié surpris, c'est parce que déjà j'avais des gros résultats dans mon poste commercial et que j'avais toujours été hyper entreprenant dans l'entreprise, c'est-à-dire j'étais à entreprendre des journées portes ouvertes, à gérer tout seul l'orgas, à gérer des salons. Enfin tu vois, j'étais déjà en moi d'entrepreneur, mais dans l'entreprise. Et donc ça les a qu'à moitié surpris que je prenne ce poste. Maintenant, entre l'imaginer et le vivre, c'est un monde qui est différent.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé alors cette aventure ?

  • Speaker #1

    Super bien, parce que moi, le gérant en question, c'est aujourd'hui un ami. Un ami parce qu'on a vécu une aventure ensemble de développer cette entreprise, de l'organiser, de la structurer. Et si tu veux, il y a un truc que les gens ne savaient pas sur le moment, c'est que moi, au moment où je deviens directeur général de la boîte, j'ai déjà ce projet de créer ma boîte de coaching, de formation et de conférence. Et je lui dis, je lui dis, mais ouais, moi, j'ai ce projet-là et je ne peux pas en dévier. C'est une mission de vie, quoi, tu vois. On en reparlera tout à l'heure. Et du coup, je lui dis, il me dit, OK, moi, je te propose un truc d'Orient. C'est que tu prennes la direction générale et on a deux ans. On a deux ans pour se fixer. On avait fixé un million d'euros de chiffre d'affaires. Bon, on a explosé le truc. Mais on a cet objectif du million avec tout ce qu'il y a derrière à mettre en place. Et donc, on a deux ans pour ça. Et au bout de deux ans, le deal, c'est que tu ailles faire ta vie, que tu voles de tes propres ailes. Et donc, du coup, le truc était assez clair. Et si tu veux, au bout de deux ans, trois, quatre mois avant, comment on fait la transition ? Ça a été naturel. Il n'y a pas eu de débat, de conflit ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu as réussi à passer la main. C'est ton ami qui a repris les rênes de sa boîte.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est compliqué, par contre. C'est compliqué parce que quand tu es dans une petite boîte, tu gères. beaucoup, beaucoup de choses. Et quand tu es directeur général d'une petite boîte, tu centralises beaucoup de choses. Et donc, il y a eu plusieurs étapes. Il y a une première étape qui a été de, on va dire, d'automatiser ce qui marchait bien de par les logiciels aujourd'hui qui fonctionnent, que ce soit sur le commercial, que ce soit sur la relance client, la gestion de la trésor, etc. Donc, on a automatisé une partie puisque je le faisais depuis une année et que je considère qu'à partir du moment où tu gères un process depuis un an, tu es capable de l'automatiser. Donc ça, ça a été une première phase. Et puis la deuxième, ça a été de former des collaborateurs en interne qui soient capables de reprendre ce que je faisais en partie et donc de déléguer un process qui marche. Parce qu'en fait, finalement, ça a été ça ma complexité à moi. C'est que j'ai mis en place des process. Et quand tu mets en place des process, il y en a qui marchent, il y en a qui ne marchent pas. Il y en a qu'il faut améliorer, qu'il faut réinventer en fonction de l'évolution de ta boîte. Et donc, le passage s'est fait comme ça. Et puis, je suis resté quelques mois à venir de temps en temps dans l'entreprise pour filer un coup de main.

  • Speaker #0

    Super. La transition est toute trouvée. On va attaquer la suite. Mais là, maintenant, tu as ta carte blanche.

  • Speaker #1

    Ma carte blanche, je vais ouvrir sur la suite, qui est le pourquoi de mon activité. Je présente toujours une étude que j'ai vue il y a quelques temps et qui me fascine. Je ne sais pas si les gens le savent, mais 95% des gens sur leur lit de mort ont des regrets. Des regrets de ne pas avoir entrepris un projet qui était important pour eux, de ne pas avoir dit jeter un main à un proche, de ne pas avoir fait un voyage qui était important pour eux. Et moi, cette étude, je me suis toujours dit que je vivrais une vie sans regrets. et que je ferais partie des 5% de gens qui, potentiellement, ont eu des échecs, ont eu des difficultés, mais au moins ont tenté ce qui était important pour eux et arriveront à leur fin de vie sans regret. Et donc, aujourd'hui, c'est le propre de mon message que je diffuse à travers mon podcast, à travers mon livre, à travers mes conférences, c'est « Osons les difficultés pour une vie sans regret » , parce que je crois que c'est en osant faire de nouvelles choses qu'on peut vivre une vie épanouie. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #0

    Yes, merci d'avoir partagé ça avec nous. Juste une question, alors ceux qui nous écoutent ne le verront pas, mais tu as un fond, tu as fait un fond pour le live, c'est un magnifique paysage, c'est une chaîne de montagne, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la chaîne de montagne dans laquelle je vis l'été. Puisqu'en fait, en 2023, j'ai décidé de passer deux mois d'été en montagne pour aller écrire mon livre. Donc, je suis allé dans un endroit qui m'inspirait profondément puisque je suis trailer et que je cours et que je passe beaucoup de temps dans la nature en général, dans mes semaines et dans les mois. Et si tu veux... Aujourd'hui, la photo qu'on voit là, c'est un paysage que j'ai pris en trail quand j'étais très haut en altitude et que je trouve absolument magnifique. Et donc, j'avais envie de le partager sur ce live.

  • Speaker #0

    Yes, c'est quelle montagne exactement ?

  • Speaker #1

    C'est les Deux Alpes. C'est aux Deux Alpes.

  • Speaker #0

    Yes, donc un grand sportif aussi alors, si je comprends bien.

  • Speaker #1

    Grand sportif, je ne suis pas sportif de haut niveau parce que c'est un autre monde encore. Mais en tout cas, oui, je suis sportif très, très régulier. Je cours plus de 2000 kilomètres par an de trail. Je fais beaucoup, beaucoup de dénivelé, donc à gravir des montagnes, aller dehors et faire des courses de plus en plus longues parce que ça m'inspire dans le dépassement de soi que ça demande et dans l'effort physique qui est intense et des fois brutal.

  • Speaker #0

    Yes, du coup, je sais tout trouver. C'est sympa, c'est fluide. Le podcast est fluide, gravir des montagnes, l'entrepreneuriat. Comment est-ce que tu as lancé ta boîte ? Alors, tu nous l'as dit, ne te répète pas, mais tu nous as dit que c'était un projet qui est à maturation depuis de longues dates puisque tu étais salarié et au final, tu avais déjà dans l'île de mien de te lancer. Alors, comment ça s'est passé ton lancement ? Sur quel marché tu es exactement dans le coaching ?

  • Speaker #1

    Alors, la transition, je l'ai déjà dite. Comment ça s'est passé ? Comment j'ai lancé ma boîte ? Maintenant, comment ça s'est passé au départ ? Compliqué, je pense. Je pense que c'est important de le dire pour que les entrepreneurs qui écoutent ne se culpabilisent pas quand ça ne marche pas du premier coup. Parce que même avec les résultats de ouf que j'avais eus en tant que dirigeant d'entreprise, je me suis rendu compte que bâtir une entreprise du début, c'était complètement différent que de... développer une entreprise et que la chose la plus complexe c'était de trouver un marché cible, de trouver son offre et de trouver sa différenciation. Et au début, j'ai un peu tourné en rond, je ne savais pas trop, etc. Et puis il y a quelques mois de ça, je me suis fait aider, accompagné par quelqu'un et on a redéfini une offre concrète, un truc qui me plaisait, qui faisait sens pour moi, qui avait du bien avec mon message « Osons les difficultés » . Et donc aujourd'hui, ça a donné ce que je fais aujourd'hui, que je disais au départ dans ma présentation, c'est que si tu veux, j'ai deux parties dans mon entreprise. J'ai de l'accompagnement pour les entrepreneurs où là, je dis en souriant que je les accompagne à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Et donc, l'idée, c'est d'aller les chercher sur les problématiques qu'ils rencontrent pour qu'ils accélèrent dans leur business. Sachant que moi, aujourd'hui, j'ai une vision 360 de par l'expérience que j'ai eue en entreprise. Et à côté de ça, je fais de la conférence. public et en entreprise sur la thématique osons les difficultés où là je délivre à travers mes expériences des démonstrations et une conférence qui est aujourd'hui très bien construite un message d'audace et de résilience ouais t'as vraiment cette double activité comme tu l'expliquais les deux les

  • Speaker #0

    deux sont connectes j'imagine tes conférences te permettent de rencontrer des nouveaux contacts faire des nouvelles ventes de trouver des nouveaux partenaires en tout cas

  • Speaker #1

    Les deux sont complètement liés parce que finalement, quand je fais de la conférence, aujourd'hui je fais de la conférence dans des grosses entreprises. Dans des grosses entreprises, il y en a, je n'ai même pas le droit de citer le nom pour tout te dire, il y a des contrats de confidentialité. Et en fait, ces entreprises-là, ça me permet de rentrer, d'aller proposer d'autres services de coaching derrière. Et de développer d'autres services que je suis en train d'avoir en tête, je ne vais pas en parler, mais autour du team building notamment. Et en fait, si tu veux, la conférence enrichit mes coachings. Et l'inverse est vrai aussi, parce que les coachings me permettent d'accompagner de l'humain. Et ces accompagnements-là me permettent de pouvoir partager des expériences que j'ai vécues en conférence. Et donc, c'est dans ce sens-là que les deux s'enrichissent très bien et me permettent aujourd'hui d'avoir cette activité qui est pour moi très alignée, en fait.

  • Speaker #0

    Donc, oui. Je comprends. Tu arrives à ton domaine d'intervention quand même. Les conférences, OK. Mais avec les clients, c'était plutôt par rapport au sujet qu'on voulait aborder tous les deux. C'est vraiment la résilience. Tu en as parlé. Quel mot exactement ? Je ne l'ai plus que tu as dit. Tu aides les clients à faire des choses qu'ils n'ont jamais pu faire.

  • Speaker #1

    J'aide les gens à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait et à faire le titre de mon livre et de ma conférence, c'est-à-dire à oser les difficultés.

  • Speaker #0

    Alors, où sont les difficultés ? Tu es confronté dans ton quotidien à des clients qui… Alors déjà, avant de rentrer dans le vif du sujet, quel type de client ? C'est des entrepreneurs, un solo, un TPE ?

  • Speaker #1

    En coaching, c'est vraiment de l'entrepreneur et du dirigeant d'entreprise. Peu importe la typologie, je peux très bien accompagner un solopreneur comme un dirigeant de PME. Parce qu'aujourd'hui, si tu veux, moi j'accompagne avant tout l'humain. J'accompagne l'humain et puis après, j'accompagne aussi son business. Mais si tu veux, je pars du principe que le business n'est que le reflet de l'humain. Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est de partir de l'humain et d'après aller chercher ce qui se passe dans le business et dans l'activité au quotidien. Donc ça, j'accompagne entrepreneur aussi bien solo que dirigeant d'entreprise. J'ai les deux.

  • Speaker #0

    Donc dans tes accompagnements, tu as des clients dont la prise de rendez-vous, c'est… C'est un sujet que je connais un peu. J'ai certains de mes clients aussi qui sont confrontés à cette peur du rendez-vous, cette peur à la fois de l'obtenir et de le conclure. C'est quelque chose que tu vis au quotidien avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, parce qu'en fait, si tu veux, l'entrepreneur, il y a toujours, toujours, toujours un moment, le sujet, c'est l'acquisition client. Et souvent, aujourd'hui, le marketing nous fait croire qu'on peut... marketer des offres et que les clients vont arriver, vont nous appeler, vont nous contacter sur les réseaux alors que je pense qu'au début même si c'est très ingrat, je pense que la prospection a toute sa place dans le développement d'activités et que même si une prérogative très importante parce que je trouve que ce qui est magnifique avec la prospection c'est que finalement tu as un retour qui est brut de décoffrage un peu comme un stand-up tu vois un mec qui fait de l'humour, qui est sur scène, qui sort ses blagues, si la salle, elle rigole pas, c'est que tes blagues, elles sont pourries. Et tu vois, je trouve que la prospection, ça a un peu le même effet avec l'entrepreneur. C'est-à-dire que si tu présentes ton offre et que tu n'as aucun effet, c'est que tu n'es pas en train de la présenter comme il faut ou que tu n'es pas en train d'avoir la bonne offre. Donc, je trouve que parler à des gens, c'est ce que les entrepreneurs devraient faire, présenter leur offre, ça devrait vraiment être l'obsession de l'entrepreneur au départ pour qu'il puisse construire le meilleur business possible et surtout avoir les meilleurs retours par rapport à ce qu'il veut proposer.

  • Speaker #0

    En termes de relationnel aussi, tu t'en parlais au début de l'interview, tu disais que c'était très important pour toi. C'est aussi un des freins qu'il peut y avoir chez les entrepreneurs que tu accompagnes, cette difficulté à aller vers les autres sans forcément d'ailleurs qu'il y ait une intention business derrière, juste du partenariat ou de l'échange comme ça. anodin autour d'un événement de réseautage ou quelque chose comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a deux biais que je remarque. Tu as le premier biais de « je suis entrepreneur, je bosse beaucoup au début, je bosse de chez moi, etc. » Je parle pour le solopreneur qui vient de commencer. « Je bosse beaucoup de chez moi, etc. » Et donc, je pense que les personnes ont vite fait, sans s'en rendre compte, de tomber dans ce qu'on appelle l'isolement entrepreneurial. Et donc, plus tu es là-dedans, plus tu construis un peu ta grotte chez toi, d'où tu travailles, et tu as du mal à sortir, tu as du mal à aller aux soirées réseau, tu as du mal à aller prendre contact avec des entrepreneurs. Donc, tu as ce biais-là. Et tu en as un deuxième biais, qui est plus de l'ordre de la prospection, de proposer ses services, où là, il y a une immense peur de déranger, en fait. Tu vois, de déranger, de ne pas plaire, d'être rejeté, tu vois. C'est une peur qui est viscérale chez l'être humain. Aujourd'hui, quand tu regardes l'histoire de l'être humain, je veux dire, c'est la plus grande peur qu'il y ait depuis qu'on est homme préhistorique. Quand on était encore des hommes préhistoriques, si on était rejeté du groupe, on mourait parce qu'on n'avait plus de quoi se protéger, on n'avait plus de quoi manger, c'était compliqué. Et je pense que c'est une peur qui est assez ancestrale et qu'aujourd'hui, on a cette peur d'être rejeté. Genre, je propose mes services, on me dit non. Ah putain, je ne vaux rien, je suis nul, je vais mourir, mon business va mourir. Non, en fait, tu as juste pris un non. C'est juste une information qui veut dire que, potentiellement, soit dans ton approche, soit dans l'offre que tu as, il y a quelque chose qui ne va pas. Mais ce n'est rien d'autre, en fait. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    On lit souvent que l'entrepreneuriat, c'est 90% de non. Tu es OK avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est 90% de non. Je pense qu'il faut apprendre à les kiffer, les non. C'est bizarre de dire ça, mais il faut arriver, je pense, à changer ses perceptions en se disant le non.

  • Speaker #0

    n'est pas un obstacle. Le non est une marche sur laquelle tu peux t'appuyer pour mieux comprendre ce que tu dois mettre en place dans ton business pour évoluer. Tu vois, genre, non, encore une fois, je reprends le business. Je te présente mon offre. Ah non, non, non, ça ne m'intéresse pas. OK, tu vois, là, la plupart des gens, ils vont se dire, ah ben non, bon, OK, écoutez, au revoir, merci monsieur. Non, OK, je comprends, ce n'est pas le bon moment, mais pourquoi ce n'est pas le bon moment ? pourquoi le nom ? Est-ce qu'il y a quelque chose dans mon oeuvre qui ne vous va pas, qui ne vous convient pas ? Et je suis prêt à l'entendre, je ne veux même pas vous vendre, je veux juste comprendre pourquoi le nom. Et en fait, je pense que c'est ça, le nom, il faut arriver à comprendre pourquoi. Et pareil, dans l'autre sens, au début, quand je faisais des conférences, quand je proposais ma candidature pour être conférencier sur des événements, on me disait non. Et j'ai pris bien plus de non que de oui, tu vois. Et je pense qu'il y a encore des gens qui ont du mal avec ça. Et je le vois encore aujourd'hui quand je fais des événements publics où je rassemble des personnes et que je fais intervenir des gens. J'ai forcément beaucoup de sollicitations pour devenir conférencier sur mes événements. Et quand je dis non, tu en as qui le prennent super bien et qui me demandent du feedback. Et tu en as qui se braquent, tu vois, et qui sont vexés du non. Alors que pour moi, je pense que si tu es vexé d'un non et que ça tape aussi fort, c'est juste que tu as quelque chose à régler toi-même.

  • Speaker #1

    Et justement, dans ton livre, on retrouve tout ça, toutes ces idées. Ton livre, Osons les difficultés. Est-ce que tu peux nous raconter un peu les circonstances dans lesquelles tu as voulu créer ce livre ? Quels sont les sujets abordés dedans ? Comment tu t'y es pris pour le concevoir, ce livre ?

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, le livre, il est venu comment ? C'est dingue ce que je veux dire, mais je pense qu'il porte bien son nom, parce que même la façon dont il est arrivé, c'était fou. Il y a en 2023, en fin d'année 2022, tout début 2023, la première semaine de 2023, je me sépare de ma conjointe avec qui je suis depuis trois ans et demi. En fait, je vis plutôt bien la séparation puisque ça faisait des mois que ça pouvait, etc. Mais malgré tout, dans ces moments-là, ça a un effet magique. C'est que quand tu te retrouves seul, tu as besoin de retrouver de l'alignement. Et je me dis, c'est quoi le premier truc qui te ferait kiffer de faire ? Je me dis, c'est d'aller vivre à la montagne. Tiens, je vais y aller l'été prochain. plus en couple, que je suis tout seul, je vais m'autoriser à le faire. Je vais aller vivre à la montagne. Et deuxième question, je me dis, ouais, mais aller à la montagne, il faut que tu aies un truc inspirant à faire, tu vois. Et là, je me dis, tu sais, ça vient, mais tout seul, naturellement, je me dis, ok, d'où tu vas à la montagne et tu as deux mois pour écrire ton livre. Et donc, voilà, il est né comme ça, le livre. L'idée d'écrire le livre est née comme ça. Et puis après, très simplement, le livre, après, c'est un déroulé, finalement, de ce que je fais déjà en conférence. de mon histoire, de mes expériences de vie, de mes expériences, de mes difficultés. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et pour écrire ce livre, tu t'es inspiré d'autres ouvrages ? Quels sont un peu les auteurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas... Je n'étais pas un grand lecteur jusqu'à il y a quelques années. C'est fou, là, je dévore de plus en plus de livres. Mais je dirais plus que j'ai été inspiré... Moi, mon inspiration, je la trouve aussi beaucoup dans les conférences. C'est mon métier. mais dans les conférences, dans les podcasts. Et donc, moi, dans l'écriture, je me suis beaucoup inspiré de Napoleon Hill, par exemple, qui est un auteur qui partage la philosophie du succès et qui, pour moi, j'aime beaucoup ses livres parce qu'il raconte beaucoup d'histoires à l'intérieur et je trouve que c'est beaucoup plus vivant. Et donc, ça a été une source d'inspiration pour moi.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on va retrouver, justement, dans ton livre ?

  • Speaker #0

    Alors, mon livre...

  • Speaker #1

    Comment je peux recommander ton livre ?

  • Speaker #0

    mon livre en fait je peux le recommander exactement de la même manière que mes conférences je dis toujours que mon livre et mes conférences sont un hymne à la résilience et à l'audace et son nom en fait dans le nom tu le retrouves osons les difficultés t'as le mot osons qui fait référence à l'audace et qui fait référence à ce que je te disais juste avant sur l'étude c'est à dire 95% des gens ont des regrets sur leur ligne mort et moi mon message à travers ce livre c'est de dire oser vivre une vie qui vous inspire oser et Tenter des nouvelles choses quitte à échouer parce que c'est comme ça que vous serez fiers de vous et que c'est comme ça que vous n'aurez pas de regrets. Et la deuxième chose, c'est osons les difficultés. Les difficultés, ça fait quoi la résilience ? C'est de dire aux gens qu'en fait, à travers les difficultés qu'on peut vivre, à travers même les traumatismes qu'on peut vivre, on peut les transcender pour en faire quelque chose de beau, non seulement pour soi, mais aussi pour le monde qui nous entoure. Et en fait, je pars de ça. d'expériences personnelles que j'ai vécues, dont certaines qui auraient pu être traumatiques, qui l'ont été à une certaine période de ma vie, et que j'ai transformé pour faire ce que je fais aujourd'hui, et qui a un sens énorme pour moi.

  • Speaker #1

    En relisant mes notes, est-ce que tu peux m'éclairer ? Le chiffre 7 a un symbole ? Fort pour toi ou j'ai mal écrit mes notes ?

  • Speaker #0

    Non, chiffre 7, non, pas forcément. Non, non, ça n'a pas forcément de symbole. Moi, c'est plutôt... Je n'ai pas de chiffres comme ça qui sont symboliques.

  • Speaker #1

    Ah bon, j'ai du mal à prendre mes notes, alors désolé. Tu as aussi un podcast que tu as lancé au tout début de ton aventure. Ah non, zut, pardon. J'avais une autre question. Comme quoi, des fois, le live, bref, improviser, des fois, ce n'est pas trop bien. Oui, c'est une question que je suis très intéressé. Je vais te le dire, j'ai été assez franc avec toi, parce que moi aussi, je veux écrire un livre. Juste, comment tu as fait pour la diffusion ? Tu es passé sur Amazon pour éditer ça ? C'est compliqué d'éditer un livre ?

  • Speaker #0

    Moi, en tout cas, j'ai fait le choix de ne pas auto-éditer, de me faire éditer, parce que je trouve que ça crédibilise encore plus mon message et ça m'aide à développer les conférences, en entreprise notamment. Donc en fait, moi, j'ai envoyé mon script à plusieurs maisons d'édition. Alors moi, j'ai fait le truc à l'envers. Tu vois, là aujourd'hui, avec ce que je suis en train de créer à travers les conférences, à travers mes réseaux sociaux, etc. Si demain, j'écris un deuxième livre, ce qui est quelque part dans ma tête un jour, je ferai dans l'autre sens, c'est-à-dire que je contacterai les maisons d'édition en leur partageant mon projet et je ferai en sorte d'être suivi dans l'écriture du livre. Là, ça a été un peu l'inverse. J'ai écrit le script, je l'ai envoyé à plusieurs maisons d'édition et plusieurs m'ont répondu. Après, j'ai fait le choix par lequel je voulais éditer mon livre. Ils m'ont accompagné sur la finalisation du livre, etc. Mais en tout cas, j'ai été très libre dans l'écriture. Ça, ça a été chouette. Tu as plusieurs manières de faire. Après, je sais que j'ai beaucoup de gens autour de moi qui auto-éditent leurs livres qui passent par Amazon. Après, c'est simplement des choix.

  • Speaker #1

    Tu t'es fait accompagner pour la rédaction de ce livre ou tu as tout fait tout seul ?

  • Speaker #0

    J'ai tout fait tout seul. Après, par contre, j'ai quelques personnes qui m'ont relu. Puis la maison d'édition, après, passe par-dessus, etc.

  • Speaker #1

    Ok, super. C'est vraiment efficace en termes de pack d'autorité, d'avoir un livre. Tout de suite, ça attire un peu l'attention sur toi. C'est sûr qu'en tant qu'entrepreneur, avoir son propre livre, c'est un peu un must-have,

  • Speaker #0

    c'est clair. Oui, carrément. carrément oui comme tu le dis en fait ça crédibilise le message et ça crédibilise ton activité dans son ensemble donc t'avais un peu aussi la fibre littéraire quelque part si je comprends bien non pas du tout franchement non pas du tout écrire un livre sans avoir la fibre littéraire ouais ok non parce que tu vois je pense qu'aujourd'hui en étant très critique avec moi-même je pense que je peux faire mieux et je me dis ça tu vois je me dénigre pas du tout tu vois c'est pas ça c'est juste que Dans tout ce que je fais, je me dis que je préfère, je dis ça en conférence, je préfère toujours, toujours, toujours une action imparfaite à une inaction. Et je me dis, voilà, quand tu commences un truc, ton premier livre, ça ne sera peut-être pas le meilleur. Et c'est OK parce que ça me laisse une marge de progression. La première fois que j'ai fait une conférence, ce n'était clairement pas la meilleure. La première fois que je suis rentré chez un client pour l'aborder en temps commercial, ce n'était clairement pas la meilleure fois. Et en fait, tu peux progresser. Par contre, je n'avais pas forcément la fibre littéraire, mais par contre, j'ai mis vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de fond dans le livre. C'est-à-dire que je partage des expériences qui sont ultra intimes, je partage des concepts de vie très profonds. Et donc, du coup, je pense que c'est ça qui en fait la richesse de ce livre. Donc non, je n'ai pas la fibre littéraire, mais c'est pour ça que je te dis que demain, si j'écris un deuxième livre, Je pense que je serais beaucoup plus exigeant encore que je l'ai été là, bien que déjà j'ai passé beaucoup, beaucoup de temps, mais pour que la forme soit à la hauteur du fond.

  • Speaker #1

    Tu dis ultra intime. L'objectif de cette émission, ce n'est pas de parler de la vie perso, mais je peux juste t'expliquer pourquoi est-ce que tu as choisi dans ton livre de partager des moments que tu qualifies toi-même d'ultra intimes. Tu penses que ça peut aider tes lecteurs à s'identifier à toi, à progresser eux-mêmes ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que je pense qu'aujourd'hui, on vit dans une société où tout est assez superficiel. Et où, tu vois, même quand on parle de réussite, on parle de la réussite, mais on ne parle pas des trucs un peu noirs qu'il y a eu derrière. Et moi, c'est ça que j'avais envie de partager, parce que j'ai envie de dire aux gens, vous voyez, on peut réussir, on peut avoir une certaine forme de succès en partant de très loin. En partant de très loin en termes de confiance en soi, en termes d'estime de soi, en termes de relationnel. et que c'est possible d'évoluer. Et là, dans le livre, je partage notamment mon enfance, qui a été difficile puisque j'ai eu une maman violente. Et donc, je partage les choses très intimes qui se sont passées parce que je veux que les gens puissent se reconnaître et puissent se dire « Ah, si lui, il l'a fait ! » Moi aussi, je peux le faire.

  • Speaker #1

    Le parcours de l'entrepreneur est loin d'être tout rose avec pas mal de gloire. Le cycle du changement, tu connais, quand on traverse la vallée du désespoir, où on finit par se remotiver pour retomber dans la vallée du désespoir avant de briser le plafond de verre qu'il y a au-dessus de nos têtes.

  • Speaker #0

    Et puis de repartir dans un nouveau cycle parce qu'il faut bien comprendre une chose. c'est que je pense que c'est un immense fantasme que de penser qu'il y a un moment dans ta vie où tu vas arriver, que tu n'auras plus de problème, que tes émotions seront toujours confortables. Ça, ce n'est pas vrai. Par contre, je pense que plutôt que d'essayer de ne plus vivre de moments inconfortables, je pense qu'on a tout intérêt tous à développer une résilience qui nous permette de mieux vivre ces moments, de mieux transformer ces moments. Je pense que tout l'enjeu... de la résilience est là-dedans. Parce que je pense qu'il ne faut pas se tromper. La résilience, ce n'est pas genre j'ai un problème, je le vis bien. Enfin, tu vois, je le... Comment dire ? Pas que je le vis bien, mais j'ai un problème, il se résout super facilement, tu vois. Ce n'est pas ça, la résilience. La résilience, c'est la capacité que tu vas avoir à transformer des situations difficiles en quelque chose de bénéfique. Plus tu évolues, paradoxalement, plus tu évolues dans ton activité et dans ton business, plus tu as des... des problèmes compliqués à gérer, qui te demandent des niveaux de stress, des niveaux d'intensité émotionnelle qui sont forts. Ne fantasmons pas le plafond de verre, même quand tu pètes le plafond de verre, tu as un autre plafond de verre qui arrive en fait, parce que tu arrives à un nouveau niveau et tu as un nouveau boss à passer, un nouveau plafond. Comme quand tu joues aux jeux vidéo petits, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tes clients, comment tu les fidélises ? Parce que là, on arrive à la fin de l'émission, mais encore deux, trois questions. Comment tu disais tout à l'heure, le relationnel, c'est hyper important. Quelles sont tes actions de fidélisation avec tes clients pour activer peut-être de la recommandation, des choses comme ça ? Tu es sur des leviers communautaires ?

  • Speaker #0

    Moi, en fait, c'est très simple. Déjà, je demande à la fin de chaque accompagnement si la personne connaît quelqu'un qui pourrait être intéressé par ce que je fais et que ça pourrait intéresser que ce soit dans les conférences ou dans le... dans les coachings. Et puis après, souvent, moi, j'ai la chance que les entrepreneurs que j'accompagne, si tu veux, c'est exactement ce qu'on vient de dire. C'est-à-dire que je les aide à passer un plafond de verre. Et puis, tu vois, ils se développent et ils se disent « Ah, putain, mais en fait, ce serait pas mal de continuer l'accompagnement parce que ça va peut-être me permettre de passer un nouveau plafond de verre. » Très, très souvent, l'accompagnement, les gens au départ, on est tous humains, on se dit « Ouais, c'est une dépense, ça coûte de l'argent. » Et puis, petit à petit, ils se rendent compte que c'est un investissement, un investissement où tu as une rentabilité puisque tu évolues et que l'argent que tu investis sur toi, il arrive en double, en triple, en quadruple.

  • Speaker #1

    Tu fais du réseau aujourd'hui ? Tu es dans des clubs, des communautés ?

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas physique sur Montpellier, dans la ville où je suis. Oui, je suis dans des réseaux physiques, beaucoup, de plus en plus. Et ça m'apporte énormément. C'est un truc que j'avais rejeté jusqu'à il y a quelques mois en arrière. Oui, et puis... En tout début d'année, à 2024, j'ai décidé d'aller dans des réseaux et ça m'a ouvert plein d'opportunités.

  • Speaker #1

    Tu me partageais hors antenne, avant qu'on commence, que tu avais un podcast qui s'appelle aussi « Où sont les difficultés ? » C'était quoi l'éditorial de ton podcast ?

  • Speaker #0

    Là, c'est très simple. C'est d'aller interroger des gens sur des gens au parcours atypique. Le point de départ, c'est sur leur plus grosse difficulté de vie, sur l'expérience qui a été la plus difficile pour eux à vivre émotionnellement parlant, et de partir de ce point de départ pour comprendre leur chemin de résilience pour en arriver là où ils en sont aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Excellent. Tu en as à combien d'interviews sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. En tête, je crois qu'il y a une cinquantaine d'épisodes. Sachant que... Il y en a aussi que j'ai tourné moi, c'est-à-dire où je partage un concept, un concept de résilience, une expérience que j'ai vécue. Mais sinon, je crois que j'ai fait entre 30 et 40 interviews déjà.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon alors, deux dernières questions. Tu as un podcast, tu as un livre, tu fais des conférences. Aujourd'hui, comment on peut t'aider ? C'est quoi la prochaine étape pour toi ? Tu as des demandes en particulier ? Comment on pourrait t'aider ? Où tu te projettes pour ta boîte, là, d'ici dans les prochains mois ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, la prochaine étape, là, clairement, je suis en train d'y réfléchir, c'est de monter une équipe, d'avoir une équipe, en fait, de commencer à... à recruter, parce que, en fait, si tu veux, je projette dans les entreprises d'aller beaucoup plus loin que ce que je le fais déjà. Aujourd'hui, j'ai la chance d'intégrer des entreprises qui ont une taille qui est importante, et donc, sans se le cacher, qui ont des vrais budgets, qui ont des vrais besoins en termes de formation, de développement, etc. Et donc, ma question aujourd'hui, c'est de me dire, mais comment mon message aux ondes de difficulté, je peux encore plus le faire rayonner dans ces entreprises ? Et aujourd'hui, je suis en train de réfléchir à des façons assez innovantes. d'aller faire du team building notamment sur des équipes en interne pour pouvoir aller développer ce message et leur permettre aussi, eux, de répondre à des problématiques et des enjeux qu'ils ont actuellement. Donc aujourd'hui, c'est une équipe sur l'aspect forcément commercial, sur l'aspect sales, on va dire, et puis après sur l'aspect organisationnel puisque je pense que ce que je vais faire va demander de la logistique.

  • Speaker #1

    De l'audace, de la résilience. Est-ce qu'on a fait le tour d'Orient ? Est-ce qu'il y a des questions auxquelles tu t'attendais à répondre ? Peut-être que j'ai oublié de te les poser ?

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Une petite frustration qui resterait à la fin de ce podcast ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, pas du tout. Moi, je kiffe le format comme ça, pas préparé dans le sens où, bon, on s'était vu avant, mais j'aime ce truc-là authentique, spontané, parce que je trouve que c'est là qu'on peut sortir la plus belle énergie. Et d'ailleurs, c'est pareil, en conférence, il y a une partie de ma conférence qui est écrite, il y a une partie qui est un peu en spontané. Et ça, j'adore parce que du coup, ça crée des vrais moments d'échange, des vrais moments authentiques. Et moi, c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Merci Dorian. Juste, une dernière, j'improvise un truc. C'est un de mes interviewés qui m'a fait cette suggestion il y a de nombreux mois. Est-ce qu'il y a quelqu'un que tu aimerais voir passer dans ce podcast ? Est-ce que spontanément, à l'instant T, tu penses à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire dans quel domaine ? Parce que c'est ça en vrai la question.

  • Speaker #1

    N'importe, moi c'est des entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Je vais rencontrer quelqu'un qui me recommande beaucoup en ce moment, que je trouve très humain, qui fait partie de ma vie, il s'appelle Olivier Seron, il est copywriter, et plus que ça, c'est qu'il s'intéresse vraiment à la psychologie de l'humain pour écrire ses textes, pour accompagner les gens qui l'accompagnent. Je le trouve vraiment très authentique, très simple. Et moi, j'aime les gens comme ça, tu vois, les gens qui ne sont pas superficiels. Et moi, voilà, si je devais recommander quelqu'un, je le recommanderais lui. Parce qu'en plus, il a une expertise qui est vraiment excellente.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu veux un truc de malade mental ? Oui, j'ai rendez-vous avec lui tout à l'heure à 16h pour qu'il passe dans son club.

  • Speaker #0

    Ah mais tu vois, les grands esprits se rencontrent. Mais c'est de la santé de fou. Moi, je vais te revenir, tu lui passeras le bonjour.

  • Speaker #1

    deux Olivier Seron copywriters je lui dirais que je l'ai recommandé quand même la magie des réseaux du podcast trop chouette c'était une nouveauté dans l'émission je l'ai testé avec toi je ne regrette pas et merci Nicolas Donadieu de m'avoir suggéré de faire ça à bientôt Dorian je te tiens au front pour la suite

  • Speaker #0

    et un grand grand merci c'était un super moment qu'on a passé tous les deux merci à toi merci pour tes questions merci pour le punch et au plaisir de te retrouver bientôt c'était Rendez-vous le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires

Description

Dorian Soler, conférencier et coach pour entrepreneurs, se livre sur son parcours, de ses débuts dans le monde professionnel jusqu’à sa carrière en coaching et recommandation. À seulement 26 ans, Dorian accède à la direction générale d’une PME, une expérience marquante qu’il partage en abordant les défis du management et de la croissance rapide de l’entreprise. Il évoque également son évolution personnelle et sa mission : aider les entrepreneurs à "oser les difficultés" pour vivre une vie sans regret. Dorian, aussi auteur et podcasteur, explore ici son approche de la résilience et de la persévérance, des qualités qu'il juge essentielles pour tout entrepreneur.


Extraits clés :

  1. L'expérience de Directeur Général à 26 ans
    « J’ai pris la direction d’une PME en pleine croissance, avec un chiffre d’affaires qui est passé de 600 000 euros à 1,5 million. Être aux commandes si jeune, ça apprend le management sous pression et la nécessité de structurer chaque aspect de l’entreprise pour que cette croissance ne devienne pas incontrôlable. »

  2. Le parcours atypique de Dorian en entreprise
    « À la sortie de l’école, j’ai travaillé pendant dix ans dans la vente et le management. J’avais un parcours très orienté humain et développement. C’est ce qui m’a conduit au poste de DG, une étape cruciale avant de décider de tout quitter pour devenir coach. »

  3. Un message d’audace et de résilience à travers son livre et son podcast
    « J’ai voulu créer un livre et un podcast qui parlent de la persévérance face aux difficultés. Je crois qu’on idéalise trop l’entrepreneuriat sans montrer les moments d’échec ou de doute. Pour moi, la résilience, c’est transformer des obstacles en quelque chose de beau. »

    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Dorian Soler

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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous,

  • Speaker #1

    le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #0

    Hop, bonjour Dorian, bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Salut, bah écoute, ravi d'être avec toi Jean-Christophe pour ce live et ce podcast qu'on va enregistrer ensemble et ce moment que l'on va passer ensemble.

  • Speaker #0

    Yes, on va vivre un grand moment. L'idée, comme d'habitude dans cette émission, trois grandes parties. Je les répète à chaque fois pour ceux qui n'ont jamais écouté l'émission, forcément. Pour moi, c'est de la redite, mais il faut bien. Alors, première partie, on va vraiment creuser, remonter le temps, voir un petit peu de ton parcours professionnel qui explique un petit peu tout ce que tu es aujourd'hui, tout ce que tu as fait aujourd'hui, pourquoi aussi tu as basculé. C'est quel était ton déclencheur pour aller dans l'entrepreneuriat ? et puis on va bien creuser tout ça alors en plus petit teasing d'une personnalité un peu atypique tu as fait preuve de beaucoup d'audace et de résilience si j'ai bien compris et une chose scolaire un peu atypique yes

  • Speaker #1

    ouais bah écoute en tout cas ravi de partager ça et j'ai hâte d'avoir tes questions sur le sujet attention on a toujours hâte d'avoir mes questions elles sont incroyable

  • Speaker #0

    Ensuite, dans une deuxième partie, tu auras ta minute blanche, ta carte blanche. Une minute et pas une de plus. Quelques secondes de plus, mais c'est mieux si ça fait moins d'une minute. Tu nous pitcheras un coup de cœur, un coup de gueule, ce dont tu as envie. Et puis après, dans la deuxième partie, on parlera un petit peu résilience. On décortiquera aussi ton entreprise, un petit peu comment tu l'as créée. quelles étaient les idées de départ, comment on peut t'aider aussi, quel est ton relationnel, qui sont tes clients. Et puis, on parlera aussi surtout comment apprendre peut-être à se dépasser en tant qu'entrepreneur. Alors, c'est un sujet en plus qui me concerne à l'instant T puisque moi, je suis en train de lancer mon école de réseautage. Ça y est, le projet est sur on, donc en plein combat.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc, on va parler un peu de tout ça, de se dépasser en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose de... Vraiment compliqué l'entrepreneuriat, je trouve qu'on idéalise un peu trop parfois. On parlera peut-être de sujets comme ça, on verra bien. Ok ?

  • Speaker #1

    Allez, go !

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, remontons. Donc le temps, Dorian, tu as quel âge toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je viens d'avoir 31 ans il y a quelques jours seulement. Et donc voilà, je suis assez jeune finalement par rapport au métier que je fais de coach et de conférencier. Mais aujourd'hui, c'est vraiment une... passion que d'exercer le métier que je fais.

  • Speaker #0

    Bitch le nous. 30 secondes,

  • Speaker #1

    tu nous expliques ce que tu fais. En fait, moi, c'est très simple. J'accompagne les gens et les entrepreneurs et les entreprises à oser les difficultés et ça se matérialise de différentes façons, à travers du coaching ou à travers de la conférence en entreprise.

  • Speaker #0

    Voilà, ok. De la conférence en entreprise. Ok. Et comment... Si on est arrivé là, on remonte le ton cette fois, vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, je vais essayer d'être synthétique. En fait, moi, là-bas, j'ai un parcours en entreprise puisque j'ai été salarié pendant 10 ans. J'ai fait de la vente, j'ai fait du management. Et étant attiré par le développement humain organisationnel, j'ai pris la direction d'une PME à seulement 26 ans. Une PME qui a connu une très grande croissance pendant les deux ans où j'y étais, puisqu'en fait, on est passé de 600 000 euros de chiffre d'affaires à 1,5 million. Et que ça a été... ultra apprenant à plein de niveaux, que ce soit au niveau organisationnel, au niveau humain, au niveau management, au niveau de la gestion. Ça a été beaucoup de difficultés, beaucoup de résilience à avoir parce que sur le papier, on a l'impression qu'une croissance, c'est beau, mais c'est aussi très complexe. Et donc, suite à ça, je me suis aussi formé en parallèle à l'accompagnement, coaching, préparation mentale, programmation neurolinguistique. Et donc, à un moment, j'ai voulu croiser cette expérience, ces expériences avec ce qui me... passionnés pour en faire un métier.

  • Speaker #0

    Ok, mais remontons le temps, à vous dans cette super expérience PME. Tu vas nous en dire plus, je pense, ça va être bien. Mais parle-nous un peu du début de ta carrière, tes études, pour montrer un petit peu sur quels écueils tu as traversé avant de lancer ta vie professionnelle.

  • Speaker #1

    En fait, moi, c'est assez simple. Je dis souvent que j'ai un parcours atypique, parce qu'au lycée, je m'ennuyais terriblement, je trouvais aucun sens à ce que je faisais à l'école. Et donc les profs, les conseillers d'orientation me considéraient feignant. pour la suite de mon parcours. Et donc, ça a été très difficile. J'ai été rejeté du système scolaire. Tous les vœux que j'avais faits sur post-bac à l'époque m'avaient été refusés, donc très compliqués pour moi. Je suis allé travailler deux ans à l'usine suite à mon bac que j'ai eu au point près, pour dire, au rattrapage au point près. Et en fait, en travaillant à l'usine, je me suis rendu compte que je n'étais pas fait pour poser mon cul sur une chaise et écouter pendant des heures, mais que j'étais fait pour... être dans l'action, pour mener des projets, pour gagner de l'argent. Et donc, du coup, ça a orienté la suite, puisqu'en fait, je me suis rendu compte que ce que je kiffais, c'était faire du commercial, faire de la vente, être au contact des gens. Et c'est comme ça que j'en suis revenu à une école de commerce.

  • Speaker #0

    Je t'estime aujourd'hui que l'école n'était pas adaptée à ta personnalité, à ta façon d'être, peut-être... Alors, pas tombé dans les clichés, mais peut-être un peu au potentiel, des choses comme ça, une façon un peu différente d'agir et de penser au quotidien.

  • Speaker #1

    Je n'irais pas jusque-là. En fait, simplement, je ne trouvais pas de sens à ce que je faisais. Ça n'avait… Voilà, je ne trouvais pas de sens. Et donc, du coup, c'était compliqué pour moi que de mettre de l'énergie là-dedans, puisque quand tu ne trouves pas de sens pour trouver de l'énergie, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui. se retrouver jeune et tu avais l'âge 20 ans, à l'époque, à l'usine. C'était peut-être aussi un choc, quelque part, une remise en question ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, si tu veux, quand tu as 18 ans, que tu sors de l'école, que tu vas travailler à l'usine, c'est un monde qui est quand même assez particulier pour ceux qui l'ont fréquenté. Et donc, du coup, ça a été assez un choc. Et surtout, je me suis rendu compte que je ne voulais pas passer mon temps à m'ennuyer, que c'était horrible de passer... 7, 8, 9, 10 heures à s'ennuyer et ne pas trouver de sens, parce qu'encore une fois, là, je n'en trouvais pas, mis à part gagner de l'argent et avoir de l'autonomie financière. Et donc, ça m'a orienté sur me poser des vraies questions sur qu'est-ce qui m'anime, qu'est-ce qui me fait vibrer, sur quoi j'ai envie de mettre de l'énergie.

  • Speaker #0

    C'était quoi comme type d'usine ?

  • Speaker #1

    C'était une usine de café qui est très connue, pour ne pas citer le nom, carte noire. C'est plutôt connu, mais... Voilà, en fait, j'étais en production, alors bien que les méthodes aient évolué, que ce ne soit pas non plus du travail à la chaîne comme on l'imaginait à l'époque, mais le fait est que ça pouvait être très long. Ouais, le temps peut paraître très long quand on travaille à l'usine. Les horaires sont difficiles. Tu travailles en 3-8, tu travailles le week-end, puis quand tu es intérimaire, on t'appelle une demi-heure avant pour venir travailler. Enfin, tu n'as plus de vie, quoi. Je me suis dit, mais hors de question que je fasse ça toute ma vie, hors de question que ça se passe comme ça. Moi, quand je suis revenu dans les études à 20 ans, pour le coup, j'y suis revenu pour les bonnes raisons. Pas parce que papa, maman me disaient « ça serait bien de faire ça » ou la société qui dit « il faut continuer les études » . Non, non, là, j'y suis revenu pour les bonnes raisons.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as fait comme études, du coup, après cette expérience ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai repris, en fait, je me suis posé une question très simple à 20 ans. Je me suis dit « mais qu'est-ce que tu aimes faire ? » Et la première réponse qui m'est venue, c'est « tu aimes créer de la relation avec les gens, tu aimes entrer en relation avec les gens » . Et donc, si tu veux, à ce moment-là, je me suis dit, qu'est-ce qu'il y a comme métier commercial ? Et tu vois, j'ai simplifié mon raisonnement. Et je pense que des fois, les gens ne trouvent pas leur voie parce que justement, ils complexifient leur raisonnement. Tu vois, se dire, il faut que je trouve le métier idéal. Non, là, je me suis dit, relation commerciale. Et donc, j'ai repris mes études dans une école de commerce en BTS. Et puis, petit à petit, j'ai kiffé ce que je faisais. J'ai fait un BTS, une licence, un master. J'ai même intégré une grande école de commerce pour le master. Et voilà, tu vois, ça a donné ce que ça a fait aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Peut-être que l'information m'a échappé. C'est quel bac que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est le bac... J'avais fait un bac économique et social à l'époque, ES. Et puis après, j'ai repris mes études. J'ai fait un BTS en négociation, relation client. J'ai fait une licence. Et puis après, j'ai fait un master en grande école, dans une école subdeco.

  • Speaker #0

    Yes, sympa le parcours, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Oui, mais rien ne m'y prédestinait, c'est ça qui est ouf.

  • Speaker #0

    Oui, il y a quand même un lien entre Bac ES, économie, et puis le métier de commercial après.

  • Speaker #1

    Peut-être pas trop. Parce qu'en fait, ES, sur le papier, tu as écrit économique et social, mais en réalité, ce que tu y vois, c'est complètement différent. Je veux dire, tu as peut-être que 5... heures, 4-5 heures par semaine d'économie, tu vois. Le reste du temps, tu fais de l'histoire, tu fais du français, tu fais des maths, tu fais de la science. Donc en fait, c'est très varié sur le papier. T'as l'impression que c'est commerce, mais pas du tout. Moi, ce qui m'intéressait, c'était vraiment le relationnel. Et ça, je l'avais jamais vu, moi, à l'école avant. Tu vois, jamais on m'avait fait prendre la parole, jamais on m'avait permis de convaincre, tu vois. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Et alors, après ces études dans le commerce, juste avant de te retrouver à la tête d'une PME à l'âge de 26 ans, alors tu nous en diras plus après, qu'est-ce que tu as fait à la sortie de l'école ?

  • Speaker #1

    À la sortie de l'école, c'est ça. Moi, j'ai fait toutes mes études en alternance. Donc du BTS jusqu'au Master, je suis resté en alternance. Et c'est là que, comme je te disais tout à l'heure, À partir du moment où moi, je me suis dit, j'ai besoin d'être dans l'action, j'ai besoin de travailler, etc. Je me suis dit, c'est hors de question que je reprenne mes études autrement qu'en alternance. Et donc, j'ai fait toutes mes études en alternance, ce qui m'a permis de sortir du master et d'avoir déjà cinq ans d'expérience derrière moi dans la vente et dans le management, puisqu'en fait, en dernière année de master, j'ai commencé à gérer des équipes. Et donc, à la sortie de mes études, en fait... C'était tellement naturel, j'étais tellement passionné par ce que je faisais, par le développement, etc. que le gérant de l'entreprise dans laquelle j'étais, de la PME, m'a dit « Ok, Dorian, j'ai un projet de faire grossir l'entreprise, de l'organiser, de la structurer. Est-ce que tu veux bien en devenir le directeur général ? » Et voilà, du coup, comment ça s'est fait et comment derrière, il y a eu les résultats en plus qui ont été incroyables. Attends,

  • Speaker #0

    attends, attends, avant de nous parler des résultats. À 26 ans, tu te retrouves propulsé directeur général d'une PME. What the fuck ?

  • Speaker #1

    Ouais !

  • Speaker #0

    Intérieurement, quand même, tu ne posais aucune question ?

  • Speaker #1

    J'ai flippé parce qu'en vrai, c'est ce qui me passionnait. Parce que j'ai toujours été... D'ailleurs, aujourd'hui, quand je fais de l'accompagnement entrepreneurial, j'ai toujours une vision 360 des choses. C'est-à-dire que je ne me dis pas... tiens, je développe le commercial, mais je ne peux pas développer l'organisation. Enfin, si je développe le commercial, il faut que je développe l'organisation qui va avec. Si je développe de l'organisation, c'est au service de quelque chose. Et donc, en fait, j'ai toujours eu cette vision 360, un peu, tu vois, macro. Et donc, c'est pour ça que le poste de directeur général m'allait bien, parce que j'aime ce côté développement et de comment tu peux bâtir un développement. Et pour moi, il n'y avait pas meilleur poste à ce moment-là que de pouvoir, entre guillemets, gérer les différentes facettes de l'entreprise. Alors après, oui, par contre, j'ai flippé. J'ai flippé parce que je me suis dit, ça va être beaucoup de boulot, je n'ai jamais vraiment géré une boîte, comment ça va être, le management, le rapport aux anciens collègues, parce qu'en plus, c'était des collègues que j'avais eus ou qui m'avaient vu rentrer comme alternant dans l'entreprise. Et donc, du coup, tu te dis, je vais manager des gens qui ont 15 ans de boîte, toi, ça fait 5 ans que tu es là, il y en a, ils ont une double de ton âge. Beaucoup, beaucoup de questions.

  • Speaker #0

    Et c'était quel type d'entreprise où vous vendiez quoi ? Quel type de service ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'était une entreprise qui était spécialisée dans tout le matériel pour les commerces de proximité alimentaire. Donc en fait, tu vois, quand tu rentres dans une boulangerie, quand tu rentres dans une épicerie, dans une boucherie, tout le matériel que tu vas voir à l'intérieur de ces commerces-là, on le commercialisait. Et on commercialisait aussi bien les produits qu'il y a à l'intérieur que le service qui va avec, c'est-à-dire tout ce qui est service, réparation, technique, assistance, etc. Donc, tu vois, c'était encore une partie de plus à gérer dans l'entreprise. Cette partie-là, c'était vraiment un triangle entre le commercial d'un côté, la technique de l'autre et tout ce qui va être de l'ordre de l'administratif.

  • Speaker #0

    Du coup, quelles ont été un peu les premières difficultés à surmonter sur cette expérience ?

  • Speaker #1

    La première difficulté, c'est le management. C'est faire accepter aux équipes. quand c'est dans une structure un peu taille humaine comme ça, c'est familial au départ, que la personne qui était le gérant jusqu'à maintenant, qui est très gentille, etc., mais qui est beaucoup dans le laisser-faire, et donc du coup, les équipes faisaient un peu ce qu'elles voulaient. Des fois, c'était critiqué, ça, parce que moi, je l'ai vécu de l'intérieur, j'ai été salarié. À la fois, elles critiquaient ça, à la fois, elles aimaient ça. Je m'en suis rendu compte quand j'ai pris la direction, puisqu'en fait... forcément quand tu veux développer une boîte, tu es obligé d'instaurer certaines règles. Ça ne veut pas dire en faire une prison ou de bloquer certaines personnes, mais il y a des règles que tu dois respecter si tu veux avancer, parce que sinon c'est n'importe quoi et tu stagnes. Et c'est ce qui se passait depuis des années. Et donc en fait, la première difficulté, ça a été le management. Clairement, c'est faire accepter qu'il va y avoir quelqu'un qui va guider, pas donner des ordres, parce que ça n'a jamais été comme ça. Et moi, je suis... je ne suis pas du tout ce genre de manager, mais c'est accepter qu'on va mettre des règles en place qui vont faire que le but, c'est de se sentir mieux aussi au niveau individuel, qu'il y ait une structure, un cadre qui permette à tout le monde d'avancer vers le même objectif.

  • Speaker #0

    Ok, si je comprends bien, c'est le petit jeune alternant qui devient directeur général et qui en plus donne des coups de pied un peu. J'ai bien compris ce que tu as dit. Qui restructure un peu, qui donne une nouvelle ligne, une nouvelle direction. Tu as dû aussi beaucoup apprendre et te remettre en question, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, si tu veux, ils ne m'ont jamais perçu comme le petit alternant sympa. En tout cas, j'étais vraiment apprécié en tant que collègue avant. Et si tu veux, pourquoi ça les a qu'à moitié surpris, c'est parce que déjà j'avais des gros résultats dans mon poste commercial et que j'avais toujours été hyper entreprenant dans l'entreprise, c'est-à-dire j'étais à entreprendre des journées portes ouvertes, à gérer tout seul l'orgas, à gérer des salons. Enfin tu vois, j'étais déjà en moi d'entrepreneur, mais dans l'entreprise. Et donc ça les a qu'à moitié surpris que je prenne ce poste. Maintenant, entre l'imaginer et le vivre, c'est un monde qui est différent.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé alors cette aventure ?

  • Speaker #1

    Super bien, parce que moi, le gérant en question, c'est aujourd'hui un ami. Un ami parce qu'on a vécu une aventure ensemble de développer cette entreprise, de l'organiser, de la structurer. Et si tu veux, il y a un truc que les gens ne savaient pas sur le moment, c'est que moi, au moment où je deviens directeur général de la boîte, j'ai déjà ce projet de créer ma boîte de coaching, de formation et de conférence. Et je lui dis, je lui dis, mais ouais, moi, j'ai ce projet-là et je ne peux pas en dévier. C'est une mission de vie, quoi, tu vois. On en reparlera tout à l'heure. Et du coup, je lui dis, il me dit, OK, moi, je te propose un truc d'Orient. C'est que tu prennes la direction générale et on a deux ans. On a deux ans pour se fixer. On avait fixé un million d'euros de chiffre d'affaires. Bon, on a explosé le truc. Mais on a cet objectif du million avec tout ce qu'il y a derrière à mettre en place. Et donc, on a deux ans pour ça. Et au bout de deux ans, le deal, c'est que tu ailles faire ta vie, que tu voles de tes propres ailes. Et donc, du coup, le truc était assez clair. Et si tu veux, au bout de deux ans, trois, quatre mois avant, comment on fait la transition ? Ça a été naturel. Il n'y a pas eu de débat, de conflit ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu as réussi à passer la main. C'est ton ami qui a repris les rênes de sa boîte.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est compliqué, par contre. C'est compliqué parce que quand tu es dans une petite boîte, tu gères. beaucoup, beaucoup de choses. Et quand tu es directeur général d'une petite boîte, tu centralises beaucoup de choses. Et donc, il y a eu plusieurs étapes. Il y a une première étape qui a été de, on va dire, d'automatiser ce qui marchait bien de par les logiciels aujourd'hui qui fonctionnent, que ce soit sur le commercial, que ce soit sur la relance client, la gestion de la trésor, etc. Donc, on a automatisé une partie puisque je le faisais depuis une année et que je considère qu'à partir du moment où tu gères un process depuis un an, tu es capable de l'automatiser. Donc ça, ça a été une première phase. Et puis la deuxième, ça a été de former des collaborateurs en interne qui soient capables de reprendre ce que je faisais en partie et donc de déléguer un process qui marche. Parce qu'en fait, finalement, ça a été ça ma complexité à moi. C'est que j'ai mis en place des process. Et quand tu mets en place des process, il y en a qui marchent, il y en a qui ne marchent pas. Il y en a qu'il faut améliorer, qu'il faut réinventer en fonction de l'évolution de ta boîte. Et donc, le passage s'est fait comme ça. Et puis, je suis resté quelques mois à venir de temps en temps dans l'entreprise pour filer un coup de main.

  • Speaker #0

    Super. La transition est toute trouvée. On va attaquer la suite. Mais là, maintenant, tu as ta carte blanche.

  • Speaker #1

    Ma carte blanche, je vais ouvrir sur la suite, qui est le pourquoi de mon activité. Je présente toujours une étude que j'ai vue il y a quelques temps et qui me fascine. Je ne sais pas si les gens le savent, mais 95% des gens sur leur lit de mort ont des regrets. Des regrets de ne pas avoir entrepris un projet qui était important pour eux, de ne pas avoir dit jeter un main à un proche, de ne pas avoir fait un voyage qui était important pour eux. Et moi, cette étude, je me suis toujours dit que je vivrais une vie sans regrets. et que je ferais partie des 5% de gens qui, potentiellement, ont eu des échecs, ont eu des difficultés, mais au moins ont tenté ce qui était important pour eux et arriveront à leur fin de vie sans regret. Et donc, aujourd'hui, c'est le propre de mon message que je diffuse à travers mon podcast, à travers mon livre, à travers mes conférences, c'est « Osons les difficultés pour une vie sans regret » , parce que je crois que c'est en osant faire de nouvelles choses qu'on peut vivre une vie épanouie. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #0

    Yes, merci d'avoir partagé ça avec nous. Juste une question, alors ceux qui nous écoutent ne le verront pas, mais tu as un fond, tu as fait un fond pour le live, c'est un magnifique paysage, c'est une chaîne de montagne, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la chaîne de montagne dans laquelle je vis l'été. Puisqu'en fait, en 2023, j'ai décidé de passer deux mois d'été en montagne pour aller écrire mon livre. Donc, je suis allé dans un endroit qui m'inspirait profondément puisque je suis trailer et que je cours et que je passe beaucoup de temps dans la nature en général, dans mes semaines et dans les mois. Et si tu veux... Aujourd'hui, la photo qu'on voit là, c'est un paysage que j'ai pris en trail quand j'étais très haut en altitude et que je trouve absolument magnifique. Et donc, j'avais envie de le partager sur ce live.

  • Speaker #0

    Yes, c'est quelle montagne exactement ?

  • Speaker #1

    C'est les Deux Alpes. C'est aux Deux Alpes.

  • Speaker #0

    Yes, donc un grand sportif aussi alors, si je comprends bien.

  • Speaker #1

    Grand sportif, je ne suis pas sportif de haut niveau parce que c'est un autre monde encore. Mais en tout cas, oui, je suis sportif très, très régulier. Je cours plus de 2000 kilomètres par an de trail. Je fais beaucoup, beaucoup de dénivelé, donc à gravir des montagnes, aller dehors et faire des courses de plus en plus longues parce que ça m'inspire dans le dépassement de soi que ça demande et dans l'effort physique qui est intense et des fois brutal.

  • Speaker #0

    Yes, du coup, je sais tout trouver. C'est sympa, c'est fluide. Le podcast est fluide, gravir des montagnes, l'entrepreneuriat. Comment est-ce que tu as lancé ta boîte ? Alors, tu nous l'as dit, ne te répète pas, mais tu nous as dit que c'était un projet qui est à maturation depuis de longues dates puisque tu étais salarié et au final, tu avais déjà dans l'île de mien de te lancer. Alors, comment ça s'est passé ton lancement ? Sur quel marché tu es exactement dans le coaching ?

  • Speaker #1

    Alors, la transition, je l'ai déjà dite. Comment ça s'est passé ? Comment j'ai lancé ma boîte ? Maintenant, comment ça s'est passé au départ ? Compliqué, je pense. Je pense que c'est important de le dire pour que les entrepreneurs qui écoutent ne se culpabilisent pas quand ça ne marche pas du premier coup. Parce que même avec les résultats de ouf que j'avais eus en tant que dirigeant d'entreprise, je me suis rendu compte que bâtir une entreprise du début, c'était complètement différent que de... développer une entreprise et que la chose la plus complexe c'était de trouver un marché cible, de trouver son offre et de trouver sa différenciation. Et au début, j'ai un peu tourné en rond, je ne savais pas trop, etc. Et puis il y a quelques mois de ça, je me suis fait aider, accompagné par quelqu'un et on a redéfini une offre concrète, un truc qui me plaisait, qui faisait sens pour moi, qui avait du bien avec mon message « Osons les difficultés » . Et donc aujourd'hui, ça a donné ce que je fais aujourd'hui, que je disais au départ dans ma présentation, c'est que si tu veux, j'ai deux parties dans mon entreprise. J'ai de l'accompagnement pour les entrepreneurs où là, je dis en souriant que je les accompagne à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Et donc, l'idée, c'est d'aller les chercher sur les problématiques qu'ils rencontrent pour qu'ils accélèrent dans leur business. Sachant que moi, aujourd'hui, j'ai une vision 360 de par l'expérience que j'ai eue en entreprise. Et à côté de ça, je fais de la conférence. public et en entreprise sur la thématique osons les difficultés où là je délivre à travers mes expériences des démonstrations et une conférence qui est aujourd'hui très bien construite un message d'audace et de résilience ouais t'as vraiment cette double activité comme tu l'expliquais les deux les

  • Speaker #0

    deux sont connectes j'imagine tes conférences te permettent de rencontrer des nouveaux contacts faire des nouvelles ventes de trouver des nouveaux partenaires en tout cas

  • Speaker #1

    Les deux sont complètement liés parce que finalement, quand je fais de la conférence, aujourd'hui je fais de la conférence dans des grosses entreprises. Dans des grosses entreprises, il y en a, je n'ai même pas le droit de citer le nom pour tout te dire, il y a des contrats de confidentialité. Et en fait, ces entreprises-là, ça me permet de rentrer, d'aller proposer d'autres services de coaching derrière. Et de développer d'autres services que je suis en train d'avoir en tête, je ne vais pas en parler, mais autour du team building notamment. Et en fait, si tu veux, la conférence enrichit mes coachings. Et l'inverse est vrai aussi, parce que les coachings me permettent d'accompagner de l'humain. Et ces accompagnements-là me permettent de pouvoir partager des expériences que j'ai vécues en conférence. Et donc, c'est dans ce sens-là que les deux s'enrichissent très bien et me permettent aujourd'hui d'avoir cette activité qui est pour moi très alignée, en fait.

  • Speaker #0

    Donc, oui. Je comprends. Tu arrives à ton domaine d'intervention quand même. Les conférences, OK. Mais avec les clients, c'était plutôt par rapport au sujet qu'on voulait aborder tous les deux. C'est vraiment la résilience. Tu en as parlé. Quel mot exactement ? Je ne l'ai plus que tu as dit. Tu aides les clients à faire des choses qu'ils n'ont jamais pu faire.

  • Speaker #1

    J'aide les gens à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait et à faire le titre de mon livre et de ma conférence, c'est-à-dire à oser les difficultés.

  • Speaker #0

    Alors, où sont les difficultés ? Tu es confronté dans ton quotidien à des clients qui… Alors déjà, avant de rentrer dans le vif du sujet, quel type de client ? C'est des entrepreneurs, un solo, un TPE ?

  • Speaker #1

    En coaching, c'est vraiment de l'entrepreneur et du dirigeant d'entreprise. Peu importe la typologie, je peux très bien accompagner un solopreneur comme un dirigeant de PME. Parce qu'aujourd'hui, si tu veux, moi j'accompagne avant tout l'humain. J'accompagne l'humain et puis après, j'accompagne aussi son business. Mais si tu veux, je pars du principe que le business n'est que le reflet de l'humain. Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est de partir de l'humain et d'après aller chercher ce qui se passe dans le business et dans l'activité au quotidien. Donc ça, j'accompagne entrepreneur aussi bien solo que dirigeant d'entreprise. J'ai les deux.

  • Speaker #0

    Donc dans tes accompagnements, tu as des clients dont la prise de rendez-vous, c'est… C'est un sujet que je connais un peu. J'ai certains de mes clients aussi qui sont confrontés à cette peur du rendez-vous, cette peur à la fois de l'obtenir et de le conclure. C'est quelque chose que tu vis au quotidien avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, parce qu'en fait, si tu veux, l'entrepreneur, il y a toujours, toujours, toujours un moment, le sujet, c'est l'acquisition client. Et souvent, aujourd'hui, le marketing nous fait croire qu'on peut... marketer des offres et que les clients vont arriver, vont nous appeler, vont nous contacter sur les réseaux alors que je pense qu'au début même si c'est très ingrat, je pense que la prospection a toute sa place dans le développement d'activités et que même si une prérogative très importante parce que je trouve que ce qui est magnifique avec la prospection c'est que finalement tu as un retour qui est brut de décoffrage un peu comme un stand-up tu vois un mec qui fait de l'humour, qui est sur scène, qui sort ses blagues, si la salle, elle rigole pas, c'est que tes blagues, elles sont pourries. Et tu vois, je trouve que la prospection, ça a un peu le même effet avec l'entrepreneur. C'est-à-dire que si tu présentes ton offre et que tu n'as aucun effet, c'est que tu n'es pas en train de la présenter comme il faut ou que tu n'es pas en train d'avoir la bonne offre. Donc, je trouve que parler à des gens, c'est ce que les entrepreneurs devraient faire, présenter leur offre, ça devrait vraiment être l'obsession de l'entrepreneur au départ pour qu'il puisse construire le meilleur business possible et surtout avoir les meilleurs retours par rapport à ce qu'il veut proposer.

  • Speaker #0

    En termes de relationnel aussi, tu t'en parlais au début de l'interview, tu disais que c'était très important pour toi. C'est aussi un des freins qu'il peut y avoir chez les entrepreneurs que tu accompagnes, cette difficulté à aller vers les autres sans forcément d'ailleurs qu'il y ait une intention business derrière, juste du partenariat ou de l'échange comme ça. anodin autour d'un événement de réseautage ou quelque chose comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a deux biais que je remarque. Tu as le premier biais de « je suis entrepreneur, je bosse beaucoup au début, je bosse de chez moi, etc. » Je parle pour le solopreneur qui vient de commencer. « Je bosse beaucoup de chez moi, etc. » Et donc, je pense que les personnes ont vite fait, sans s'en rendre compte, de tomber dans ce qu'on appelle l'isolement entrepreneurial. Et donc, plus tu es là-dedans, plus tu construis un peu ta grotte chez toi, d'où tu travailles, et tu as du mal à sortir, tu as du mal à aller aux soirées réseau, tu as du mal à aller prendre contact avec des entrepreneurs. Donc, tu as ce biais-là. Et tu en as un deuxième biais, qui est plus de l'ordre de la prospection, de proposer ses services, où là, il y a une immense peur de déranger, en fait. Tu vois, de déranger, de ne pas plaire, d'être rejeté, tu vois. C'est une peur qui est viscérale chez l'être humain. Aujourd'hui, quand tu regardes l'histoire de l'être humain, je veux dire, c'est la plus grande peur qu'il y ait depuis qu'on est homme préhistorique. Quand on était encore des hommes préhistoriques, si on était rejeté du groupe, on mourait parce qu'on n'avait plus de quoi se protéger, on n'avait plus de quoi manger, c'était compliqué. Et je pense que c'est une peur qui est assez ancestrale et qu'aujourd'hui, on a cette peur d'être rejeté. Genre, je propose mes services, on me dit non. Ah putain, je ne vaux rien, je suis nul, je vais mourir, mon business va mourir. Non, en fait, tu as juste pris un non. C'est juste une information qui veut dire que, potentiellement, soit dans ton approche, soit dans l'offre que tu as, il y a quelque chose qui ne va pas. Mais ce n'est rien d'autre, en fait. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    On lit souvent que l'entrepreneuriat, c'est 90% de non. Tu es OK avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est 90% de non. Je pense qu'il faut apprendre à les kiffer, les non. C'est bizarre de dire ça, mais il faut arriver, je pense, à changer ses perceptions en se disant le non.

  • Speaker #0

    n'est pas un obstacle. Le non est une marche sur laquelle tu peux t'appuyer pour mieux comprendre ce que tu dois mettre en place dans ton business pour évoluer. Tu vois, genre, non, encore une fois, je reprends le business. Je te présente mon offre. Ah non, non, non, ça ne m'intéresse pas. OK, tu vois, là, la plupart des gens, ils vont se dire, ah ben non, bon, OK, écoutez, au revoir, merci monsieur. Non, OK, je comprends, ce n'est pas le bon moment, mais pourquoi ce n'est pas le bon moment ? pourquoi le nom ? Est-ce qu'il y a quelque chose dans mon oeuvre qui ne vous va pas, qui ne vous convient pas ? Et je suis prêt à l'entendre, je ne veux même pas vous vendre, je veux juste comprendre pourquoi le nom. Et en fait, je pense que c'est ça, le nom, il faut arriver à comprendre pourquoi. Et pareil, dans l'autre sens, au début, quand je faisais des conférences, quand je proposais ma candidature pour être conférencier sur des événements, on me disait non. Et j'ai pris bien plus de non que de oui, tu vois. Et je pense qu'il y a encore des gens qui ont du mal avec ça. Et je le vois encore aujourd'hui quand je fais des événements publics où je rassemble des personnes et que je fais intervenir des gens. J'ai forcément beaucoup de sollicitations pour devenir conférencier sur mes événements. Et quand je dis non, tu en as qui le prennent super bien et qui me demandent du feedback. Et tu en as qui se braquent, tu vois, et qui sont vexés du non. Alors que pour moi, je pense que si tu es vexé d'un non et que ça tape aussi fort, c'est juste que tu as quelque chose à régler toi-même.

  • Speaker #1

    Et justement, dans ton livre, on retrouve tout ça, toutes ces idées. Ton livre, Osons les difficultés. Est-ce que tu peux nous raconter un peu les circonstances dans lesquelles tu as voulu créer ce livre ? Quels sont les sujets abordés dedans ? Comment tu t'y es pris pour le concevoir, ce livre ?

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, le livre, il est venu comment ? C'est dingue ce que je veux dire, mais je pense qu'il porte bien son nom, parce que même la façon dont il est arrivé, c'était fou. Il y a en 2023, en fin d'année 2022, tout début 2023, la première semaine de 2023, je me sépare de ma conjointe avec qui je suis depuis trois ans et demi. En fait, je vis plutôt bien la séparation puisque ça faisait des mois que ça pouvait, etc. Mais malgré tout, dans ces moments-là, ça a un effet magique. C'est que quand tu te retrouves seul, tu as besoin de retrouver de l'alignement. Et je me dis, c'est quoi le premier truc qui te ferait kiffer de faire ? Je me dis, c'est d'aller vivre à la montagne. Tiens, je vais y aller l'été prochain. plus en couple, que je suis tout seul, je vais m'autoriser à le faire. Je vais aller vivre à la montagne. Et deuxième question, je me dis, ouais, mais aller à la montagne, il faut que tu aies un truc inspirant à faire, tu vois. Et là, je me dis, tu sais, ça vient, mais tout seul, naturellement, je me dis, ok, d'où tu vas à la montagne et tu as deux mois pour écrire ton livre. Et donc, voilà, il est né comme ça, le livre. L'idée d'écrire le livre est née comme ça. Et puis après, très simplement, le livre, après, c'est un déroulé, finalement, de ce que je fais déjà en conférence. de mon histoire, de mes expériences de vie, de mes expériences, de mes difficultés. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et pour écrire ce livre, tu t'es inspiré d'autres ouvrages ? Quels sont un peu les auteurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas... Je n'étais pas un grand lecteur jusqu'à il y a quelques années. C'est fou, là, je dévore de plus en plus de livres. Mais je dirais plus que j'ai été inspiré... Moi, mon inspiration, je la trouve aussi beaucoup dans les conférences. C'est mon métier. mais dans les conférences, dans les podcasts. Et donc, moi, dans l'écriture, je me suis beaucoup inspiré de Napoleon Hill, par exemple, qui est un auteur qui partage la philosophie du succès et qui, pour moi, j'aime beaucoup ses livres parce qu'il raconte beaucoup d'histoires à l'intérieur et je trouve que c'est beaucoup plus vivant. Et donc, ça a été une source d'inspiration pour moi.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on va retrouver, justement, dans ton livre ?

  • Speaker #0

    Alors, mon livre...

  • Speaker #1

    Comment je peux recommander ton livre ?

  • Speaker #0

    mon livre en fait je peux le recommander exactement de la même manière que mes conférences je dis toujours que mon livre et mes conférences sont un hymne à la résilience et à l'audace et son nom en fait dans le nom tu le retrouves osons les difficultés t'as le mot osons qui fait référence à l'audace et qui fait référence à ce que je te disais juste avant sur l'étude c'est à dire 95% des gens ont des regrets sur leur ligne mort et moi mon message à travers ce livre c'est de dire oser vivre une vie qui vous inspire oser et Tenter des nouvelles choses quitte à échouer parce que c'est comme ça que vous serez fiers de vous et que c'est comme ça que vous n'aurez pas de regrets. Et la deuxième chose, c'est osons les difficultés. Les difficultés, ça fait quoi la résilience ? C'est de dire aux gens qu'en fait, à travers les difficultés qu'on peut vivre, à travers même les traumatismes qu'on peut vivre, on peut les transcender pour en faire quelque chose de beau, non seulement pour soi, mais aussi pour le monde qui nous entoure. Et en fait, je pars de ça. d'expériences personnelles que j'ai vécues, dont certaines qui auraient pu être traumatiques, qui l'ont été à une certaine période de ma vie, et que j'ai transformé pour faire ce que je fais aujourd'hui, et qui a un sens énorme pour moi.

  • Speaker #1

    En relisant mes notes, est-ce que tu peux m'éclairer ? Le chiffre 7 a un symbole ? Fort pour toi ou j'ai mal écrit mes notes ?

  • Speaker #0

    Non, chiffre 7, non, pas forcément. Non, non, ça n'a pas forcément de symbole. Moi, c'est plutôt... Je n'ai pas de chiffres comme ça qui sont symboliques.

  • Speaker #1

    Ah bon, j'ai du mal à prendre mes notes, alors désolé. Tu as aussi un podcast que tu as lancé au tout début de ton aventure. Ah non, zut, pardon. J'avais une autre question. Comme quoi, des fois, le live, bref, improviser, des fois, ce n'est pas trop bien. Oui, c'est une question que je suis très intéressé. Je vais te le dire, j'ai été assez franc avec toi, parce que moi aussi, je veux écrire un livre. Juste, comment tu as fait pour la diffusion ? Tu es passé sur Amazon pour éditer ça ? C'est compliqué d'éditer un livre ?

  • Speaker #0

    Moi, en tout cas, j'ai fait le choix de ne pas auto-éditer, de me faire éditer, parce que je trouve que ça crédibilise encore plus mon message et ça m'aide à développer les conférences, en entreprise notamment. Donc en fait, moi, j'ai envoyé mon script à plusieurs maisons d'édition. Alors moi, j'ai fait le truc à l'envers. Tu vois, là aujourd'hui, avec ce que je suis en train de créer à travers les conférences, à travers mes réseaux sociaux, etc. Si demain, j'écris un deuxième livre, ce qui est quelque part dans ma tête un jour, je ferai dans l'autre sens, c'est-à-dire que je contacterai les maisons d'édition en leur partageant mon projet et je ferai en sorte d'être suivi dans l'écriture du livre. Là, ça a été un peu l'inverse. J'ai écrit le script, je l'ai envoyé à plusieurs maisons d'édition et plusieurs m'ont répondu. Après, j'ai fait le choix par lequel je voulais éditer mon livre. Ils m'ont accompagné sur la finalisation du livre, etc. Mais en tout cas, j'ai été très libre dans l'écriture. Ça, ça a été chouette. Tu as plusieurs manières de faire. Après, je sais que j'ai beaucoup de gens autour de moi qui auto-éditent leurs livres qui passent par Amazon. Après, c'est simplement des choix.

  • Speaker #1

    Tu t'es fait accompagner pour la rédaction de ce livre ou tu as tout fait tout seul ?

  • Speaker #0

    J'ai tout fait tout seul. Après, par contre, j'ai quelques personnes qui m'ont relu. Puis la maison d'édition, après, passe par-dessus, etc.

  • Speaker #1

    Ok, super. C'est vraiment efficace en termes de pack d'autorité, d'avoir un livre. Tout de suite, ça attire un peu l'attention sur toi. C'est sûr qu'en tant qu'entrepreneur, avoir son propre livre, c'est un peu un must-have,

  • Speaker #0

    c'est clair. Oui, carrément. carrément oui comme tu le dis en fait ça crédibilise le message et ça crédibilise ton activité dans son ensemble donc t'avais un peu aussi la fibre littéraire quelque part si je comprends bien non pas du tout franchement non pas du tout écrire un livre sans avoir la fibre littéraire ouais ok non parce que tu vois je pense qu'aujourd'hui en étant très critique avec moi-même je pense que je peux faire mieux et je me dis ça tu vois je me dénigre pas du tout tu vois c'est pas ça c'est juste que Dans tout ce que je fais, je me dis que je préfère, je dis ça en conférence, je préfère toujours, toujours, toujours une action imparfaite à une inaction. Et je me dis, voilà, quand tu commences un truc, ton premier livre, ça ne sera peut-être pas le meilleur. Et c'est OK parce que ça me laisse une marge de progression. La première fois que j'ai fait une conférence, ce n'était clairement pas la meilleure. La première fois que je suis rentré chez un client pour l'aborder en temps commercial, ce n'était clairement pas la meilleure fois. Et en fait, tu peux progresser. Par contre, je n'avais pas forcément la fibre littéraire, mais par contre, j'ai mis vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de fond dans le livre. C'est-à-dire que je partage des expériences qui sont ultra intimes, je partage des concepts de vie très profonds. Et donc, du coup, je pense que c'est ça qui en fait la richesse de ce livre. Donc non, je n'ai pas la fibre littéraire, mais c'est pour ça que je te dis que demain, si j'écris un deuxième livre, Je pense que je serais beaucoup plus exigeant encore que je l'ai été là, bien que déjà j'ai passé beaucoup, beaucoup de temps, mais pour que la forme soit à la hauteur du fond.

  • Speaker #1

    Tu dis ultra intime. L'objectif de cette émission, ce n'est pas de parler de la vie perso, mais je peux juste t'expliquer pourquoi est-ce que tu as choisi dans ton livre de partager des moments que tu qualifies toi-même d'ultra intimes. Tu penses que ça peut aider tes lecteurs à s'identifier à toi, à progresser eux-mêmes ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que je pense qu'aujourd'hui, on vit dans une société où tout est assez superficiel. Et où, tu vois, même quand on parle de réussite, on parle de la réussite, mais on ne parle pas des trucs un peu noirs qu'il y a eu derrière. Et moi, c'est ça que j'avais envie de partager, parce que j'ai envie de dire aux gens, vous voyez, on peut réussir, on peut avoir une certaine forme de succès en partant de très loin. En partant de très loin en termes de confiance en soi, en termes d'estime de soi, en termes de relationnel. et que c'est possible d'évoluer. Et là, dans le livre, je partage notamment mon enfance, qui a été difficile puisque j'ai eu une maman violente. Et donc, je partage les choses très intimes qui se sont passées parce que je veux que les gens puissent se reconnaître et puissent se dire « Ah, si lui, il l'a fait ! » Moi aussi, je peux le faire.

  • Speaker #1

    Le parcours de l'entrepreneur est loin d'être tout rose avec pas mal de gloire. Le cycle du changement, tu connais, quand on traverse la vallée du désespoir, où on finit par se remotiver pour retomber dans la vallée du désespoir avant de briser le plafond de verre qu'il y a au-dessus de nos têtes.

  • Speaker #0

    Et puis de repartir dans un nouveau cycle parce qu'il faut bien comprendre une chose. c'est que je pense que c'est un immense fantasme que de penser qu'il y a un moment dans ta vie où tu vas arriver, que tu n'auras plus de problème, que tes émotions seront toujours confortables. Ça, ce n'est pas vrai. Par contre, je pense que plutôt que d'essayer de ne plus vivre de moments inconfortables, je pense qu'on a tout intérêt tous à développer une résilience qui nous permette de mieux vivre ces moments, de mieux transformer ces moments. Je pense que tout l'enjeu... de la résilience est là-dedans. Parce que je pense qu'il ne faut pas se tromper. La résilience, ce n'est pas genre j'ai un problème, je le vis bien. Enfin, tu vois, je le... Comment dire ? Pas que je le vis bien, mais j'ai un problème, il se résout super facilement, tu vois. Ce n'est pas ça, la résilience. La résilience, c'est la capacité que tu vas avoir à transformer des situations difficiles en quelque chose de bénéfique. Plus tu évolues, paradoxalement, plus tu évolues dans ton activité et dans ton business, plus tu as des... des problèmes compliqués à gérer, qui te demandent des niveaux de stress, des niveaux d'intensité émotionnelle qui sont forts. Ne fantasmons pas le plafond de verre, même quand tu pètes le plafond de verre, tu as un autre plafond de verre qui arrive en fait, parce que tu arrives à un nouveau niveau et tu as un nouveau boss à passer, un nouveau plafond. Comme quand tu joues aux jeux vidéo petits, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tes clients, comment tu les fidélises ? Parce que là, on arrive à la fin de l'émission, mais encore deux, trois questions. Comment tu disais tout à l'heure, le relationnel, c'est hyper important. Quelles sont tes actions de fidélisation avec tes clients pour activer peut-être de la recommandation, des choses comme ça ? Tu es sur des leviers communautaires ?

  • Speaker #0

    Moi, en fait, c'est très simple. Déjà, je demande à la fin de chaque accompagnement si la personne connaît quelqu'un qui pourrait être intéressé par ce que je fais et que ça pourrait intéresser que ce soit dans les conférences ou dans le... dans les coachings. Et puis après, souvent, moi, j'ai la chance que les entrepreneurs que j'accompagne, si tu veux, c'est exactement ce qu'on vient de dire. C'est-à-dire que je les aide à passer un plafond de verre. Et puis, tu vois, ils se développent et ils se disent « Ah, putain, mais en fait, ce serait pas mal de continuer l'accompagnement parce que ça va peut-être me permettre de passer un nouveau plafond de verre. » Très, très souvent, l'accompagnement, les gens au départ, on est tous humains, on se dit « Ouais, c'est une dépense, ça coûte de l'argent. » Et puis, petit à petit, ils se rendent compte que c'est un investissement, un investissement où tu as une rentabilité puisque tu évolues et que l'argent que tu investis sur toi, il arrive en double, en triple, en quadruple.

  • Speaker #1

    Tu fais du réseau aujourd'hui ? Tu es dans des clubs, des communautés ?

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas physique sur Montpellier, dans la ville où je suis. Oui, je suis dans des réseaux physiques, beaucoup, de plus en plus. Et ça m'apporte énormément. C'est un truc que j'avais rejeté jusqu'à il y a quelques mois en arrière. Oui, et puis... En tout début d'année, à 2024, j'ai décidé d'aller dans des réseaux et ça m'a ouvert plein d'opportunités.

  • Speaker #1

    Tu me partageais hors antenne, avant qu'on commence, que tu avais un podcast qui s'appelle aussi « Où sont les difficultés ? » C'était quoi l'éditorial de ton podcast ?

  • Speaker #0

    Là, c'est très simple. C'est d'aller interroger des gens sur des gens au parcours atypique. Le point de départ, c'est sur leur plus grosse difficulté de vie, sur l'expérience qui a été la plus difficile pour eux à vivre émotionnellement parlant, et de partir de ce point de départ pour comprendre leur chemin de résilience pour en arriver là où ils en sont aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Excellent. Tu en as à combien d'interviews sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. En tête, je crois qu'il y a une cinquantaine d'épisodes. Sachant que... Il y en a aussi que j'ai tourné moi, c'est-à-dire où je partage un concept, un concept de résilience, une expérience que j'ai vécue. Mais sinon, je crois que j'ai fait entre 30 et 40 interviews déjà.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon alors, deux dernières questions. Tu as un podcast, tu as un livre, tu fais des conférences. Aujourd'hui, comment on peut t'aider ? C'est quoi la prochaine étape pour toi ? Tu as des demandes en particulier ? Comment on pourrait t'aider ? Où tu te projettes pour ta boîte, là, d'ici dans les prochains mois ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, la prochaine étape, là, clairement, je suis en train d'y réfléchir, c'est de monter une équipe, d'avoir une équipe, en fait, de commencer à... à recruter, parce que, en fait, si tu veux, je projette dans les entreprises d'aller beaucoup plus loin que ce que je le fais déjà. Aujourd'hui, j'ai la chance d'intégrer des entreprises qui ont une taille qui est importante, et donc, sans se le cacher, qui ont des vrais budgets, qui ont des vrais besoins en termes de formation, de développement, etc. Et donc, ma question aujourd'hui, c'est de me dire, mais comment mon message aux ondes de difficulté, je peux encore plus le faire rayonner dans ces entreprises ? Et aujourd'hui, je suis en train de réfléchir à des façons assez innovantes. d'aller faire du team building notamment sur des équipes en interne pour pouvoir aller développer ce message et leur permettre aussi, eux, de répondre à des problématiques et des enjeux qu'ils ont actuellement. Donc aujourd'hui, c'est une équipe sur l'aspect forcément commercial, sur l'aspect sales, on va dire, et puis après sur l'aspect organisationnel puisque je pense que ce que je vais faire va demander de la logistique.

  • Speaker #1

    De l'audace, de la résilience. Est-ce qu'on a fait le tour d'Orient ? Est-ce qu'il y a des questions auxquelles tu t'attendais à répondre ? Peut-être que j'ai oublié de te les poser ?

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Une petite frustration qui resterait à la fin de ce podcast ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, pas du tout. Moi, je kiffe le format comme ça, pas préparé dans le sens où, bon, on s'était vu avant, mais j'aime ce truc-là authentique, spontané, parce que je trouve que c'est là qu'on peut sortir la plus belle énergie. Et d'ailleurs, c'est pareil, en conférence, il y a une partie de ma conférence qui est écrite, il y a une partie qui est un peu en spontané. Et ça, j'adore parce que du coup, ça crée des vrais moments d'échange, des vrais moments authentiques. Et moi, c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Merci Dorian. Juste, une dernière, j'improvise un truc. C'est un de mes interviewés qui m'a fait cette suggestion il y a de nombreux mois. Est-ce qu'il y a quelqu'un que tu aimerais voir passer dans ce podcast ? Est-ce que spontanément, à l'instant T, tu penses à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire dans quel domaine ? Parce que c'est ça en vrai la question.

  • Speaker #1

    N'importe, moi c'est des entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Je vais rencontrer quelqu'un qui me recommande beaucoup en ce moment, que je trouve très humain, qui fait partie de ma vie, il s'appelle Olivier Seron, il est copywriter, et plus que ça, c'est qu'il s'intéresse vraiment à la psychologie de l'humain pour écrire ses textes, pour accompagner les gens qui l'accompagnent. Je le trouve vraiment très authentique, très simple. Et moi, j'aime les gens comme ça, tu vois, les gens qui ne sont pas superficiels. Et moi, voilà, si je devais recommander quelqu'un, je le recommanderais lui. Parce qu'en plus, il a une expertise qui est vraiment excellente.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu veux un truc de malade mental ? Oui, j'ai rendez-vous avec lui tout à l'heure à 16h pour qu'il passe dans son club.

  • Speaker #0

    Ah mais tu vois, les grands esprits se rencontrent. Mais c'est de la santé de fou. Moi, je vais te revenir, tu lui passeras le bonjour.

  • Speaker #1

    deux Olivier Seron copywriters je lui dirais que je l'ai recommandé quand même la magie des réseaux du podcast trop chouette c'était une nouveauté dans l'émission je l'ai testé avec toi je ne regrette pas et merci Nicolas Donadieu de m'avoir suggéré de faire ça à bientôt Dorian je te tiens au front pour la suite

  • Speaker #0

    et un grand grand merci c'était un super moment qu'on a passé tous les deux merci à toi merci pour tes questions merci pour le punch et au plaisir de te retrouver bientôt c'était Rendez-vous le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires

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Description

Dorian Soler, conférencier et coach pour entrepreneurs, se livre sur son parcours, de ses débuts dans le monde professionnel jusqu’à sa carrière en coaching et recommandation. À seulement 26 ans, Dorian accède à la direction générale d’une PME, une expérience marquante qu’il partage en abordant les défis du management et de la croissance rapide de l’entreprise. Il évoque également son évolution personnelle et sa mission : aider les entrepreneurs à "oser les difficultés" pour vivre une vie sans regret. Dorian, aussi auteur et podcasteur, explore ici son approche de la résilience et de la persévérance, des qualités qu'il juge essentielles pour tout entrepreneur.


Extraits clés :

  1. L'expérience de Directeur Général à 26 ans
    « J’ai pris la direction d’une PME en pleine croissance, avec un chiffre d’affaires qui est passé de 600 000 euros à 1,5 million. Être aux commandes si jeune, ça apprend le management sous pression et la nécessité de structurer chaque aspect de l’entreprise pour que cette croissance ne devienne pas incontrôlable. »

  2. Le parcours atypique de Dorian en entreprise
    « À la sortie de l’école, j’ai travaillé pendant dix ans dans la vente et le management. J’avais un parcours très orienté humain et développement. C’est ce qui m’a conduit au poste de DG, une étape cruciale avant de décider de tout quitter pour devenir coach. »

  3. Un message d’audace et de résilience à travers son livre et son podcast
    « J’ai voulu créer un livre et un podcast qui parlent de la persévérance face aux difficultés. Je crois qu’on idéalise trop l’entrepreneuriat sans montrer les moments d’échec ou de doute. Pour moi, la résilience, c’est transformer des obstacles en quelque chose de beau. »

    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Dorian Soler

🌐 Site web " Osons les difficultés "


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous,

  • Speaker #1

    le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #0

    Hop, bonjour Dorian, bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Salut, bah écoute, ravi d'être avec toi Jean-Christophe pour ce live et ce podcast qu'on va enregistrer ensemble et ce moment que l'on va passer ensemble.

  • Speaker #0

    Yes, on va vivre un grand moment. L'idée, comme d'habitude dans cette émission, trois grandes parties. Je les répète à chaque fois pour ceux qui n'ont jamais écouté l'émission, forcément. Pour moi, c'est de la redite, mais il faut bien. Alors, première partie, on va vraiment creuser, remonter le temps, voir un petit peu de ton parcours professionnel qui explique un petit peu tout ce que tu es aujourd'hui, tout ce que tu as fait aujourd'hui, pourquoi aussi tu as basculé. C'est quel était ton déclencheur pour aller dans l'entrepreneuriat ? et puis on va bien creuser tout ça alors en plus petit teasing d'une personnalité un peu atypique tu as fait preuve de beaucoup d'audace et de résilience si j'ai bien compris et une chose scolaire un peu atypique yes

  • Speaker #1

    ouais bah écoute en tout cas ravi de partager ça et j'ai hâte d'avoir tes questions sur le sujet attention on a toujours hâte d'avoir mes questions elles sont incroyable

  • Speaker #0

    Ensuite, dans une deuxième partie, tu auras ta minute blanche, ta carte blanche. Une minute et pas une de plus. Quelques secondes de plus, mais c'est mieux si ça fait moins d'une minute. Tu nous pitcheras un coup de cœur, un coup de gueule, ce dont tu as envie. Et puis après, dans la deuxième partie, on parlera un petit peu résilience. On décortiquera aussi ton entreprise, un petit peu comment tu l'as créée. quelles étaient les idées de départ, comment on peut t'aider aussi, quel est ton relationnel, qui sont tes clients. Et puis, on parlera aussi surtout comment apprendre peut-être à se dépasser en tant qu'entrepreneur. Alors, c'est un sujet en plus qui me concerne à l'instant T puisque moi, je suis en train de lancer mon école de réseautage. Ça y est, le projet est sur on, donc en plein combat.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc, on va parler un peu de tout ça, de se dépasser en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose de... Vraiment compliqué l'entrepreneuriat, je trouve qu'on idéalise un peu trop parfois. On parlera peut-être de sujets comme ça, on verra bien. Ok ?

  • Speaker #1

    Allez, go !

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, remontons. Donc le temps, Dorian, tu as quel âge toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je viens d'avoir 31 ans il y a quelques jours seulement. Et donc voilà, je suis assez jeune finalement par rapport au métier que je fais de coach et de conférencier. Mais aujourd'hui, c'est vraiment une... passion que d'exercer le métier que je fais.

  • Speaker #0

    Bitch le nous. 30 secondes,

  • Speaker #1

    tu nous expliques ce que tu fais. En fait, moi, c'est très simple. J'accompagne les gens et les entrepreneurs et les entreprises à oser les difficultés et ça se matérialise de différentes façons, à travers du coaching ou à travers de la conférence en entreprise.

  • Speaker #0

    Voilà, ok. De la conférence en entreprise. Ok. Et comment... Si on est arrivé là, on remonte le ton cette fois, vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, je vais essayer d'être synthétique. En fait, moi, là-bas, j'ai un parcours en entreprise puisque j'ai été salarié pendant 10 ans. J'ai fait de la vente, j'ai fait du management. Et étant attiré par le développement humain organisationnel, j'ai pris la direction d'une PME à seulement 26 ans. Une PME qui a connu une très grande croissance pendant les deux ans où j'y étais, puisqu'en fait, on est passé de 600 000 euros de chiffre d'affaires à 1,5 million. Et que ça a été... ultra apprenant à plein de niveaux, que ce soit au niveau organisationnel, au niveau humain, au niveau management, au niveau de la gestion. Ça a été beaucoup de difficultés, beaucoup de résilience à avoir parce que sur le papier, on a l'impression qu'une croissance, c'est beau, mais c'est aussi très complexe. Et donc, suite à ça, je me suis aussi formé en parallèle à l'accompagnement, coaching, préparation mentale, programmation neurolinguistique. Et donc, à un moment, j'ai voulu croiser cette expérience, ces expériences avec ce qui me... passionnés pour en faire un métier.

  • Speaker #0

    Ok, mais remontons le temps, à vous dans cette super expérience PME. Tu vas nous en dire plus, je pense, ça va être bien. Mais parle-nous un peu du début de ta carrière, tes études, pour montrer un petit peu sur quels écueils tu as traversé avant de lancer ta vie professionnelle.

  • Speaker #1

    En fait, moi, c'est assez simple. Je dis souvent que j'ai un parcours atypique, parce qu'au lycée, je m'ennuyais terriblement, je trouvais aucun sens à ce que je faisais à l'école. Et donc les profs, les conseillers d'orientation me considéraient feignant. pour la suite de mon parcours. Et donc, ça a été très difficile. J'ai été rejeté du système scolaire. Tous les vœux que j'avais faits sur post-bac à l'époque m'avaient été refusés, donc très compliqués pour moi. Je suis allé travailler deux ans à l'usine suite à mon bac que j'ai eu au point près, pour dire, au rattrapage au point près. Et en fait, en travaillant à l'usine, je me suis rendu compte que je n'étais pas fait pour poser mon cul sur une chaise et écouter pendant des heures, mais que j'étais fait pour... être dans l'action, pour mener des projets, pour gagner de l'argent. Et donc, du coup, ça a orienté la suite, puisqu'en fait, je me suis rendu compte que ce que je kiffais, c'était faire du commercial, faire de la vente, être au contact des gens. Et c'est comme ça que j'en suis revenu à une école de commerce.

  • Speaker #0

    Je t'estime aujourd'hui que l'école n'était pas adaptée à ta personnalité, à ta façon d'être, peut-être... Alors, pas tombé dans les clichés, mais peut-être un peu au potentiel, des choses comme ça, une façon un peu différente d'agir et de penser au quotidien.

  • Speaker #1

    Je n'irais pas jusque-là. En fait, simplement, je ne trouvais pas de sens à ce que je faisais. Ça n'avait… Voilà, je ne trouvais pas de sens. Et donc, du coup, c'était compliqué pour moi que de mettre de l'énergie là-dedans, puisque quand tu ne trouves pas de sens pour trouver de l'énergie, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui. se retrouver jeune et tu avais l'âge 20 ans, à l'époque, à l'usine. C'était peut-être aussi un choc, quelque part, une remise en question ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, si tu veux, quand tu as 18 ans, que tu sors de l'école, que tu vas travailler à l'usine, c'est un monde qui est quand même assez particulier pour ceux qui l'ont fréquenté. Et donc, du coup, ça a été assez un choc. Et surtout, je me suis rendu compte que je ne voulais pas passer mon temps à m'ennuyer, que c'était horrible de passer... 7, 8, 9, 10 heures à s'ennuyer et ne pas trouver de sens, parce qu'encore une fois, là, je n'en trouvais pas, mis à part gagner de l'argent et avoir de l'autonomie financière. Et donc, ça m'a orienté sur me poser des vraies questions sur qu'est-ce qui m'anime, qu'est-ce qui me fait vibrer, sur quoi j'ai envie de mettre de l'énergie.

  • Speaker #0

    C'était quoi comme type d'usine ?

  • Speaker #1

    C'était une usine de café qui est très connue, pour ne pas citer le nom, carte noire. C'est plutôt connu, mais... Voilà, en fait, j'étais en production, alors bien que les méthodes aient évolué, que ce ne soit pas non plus du travail à la chaîne comme on l'imaginait à l'époque, mais le fait est que ça pouvait être très long. Ouais, le temps peut paraître très long quand on travaille à l'usine. Les horaires sont difficiles. Tu travailles en 3-8, tu travailles le week-end, puis quand tu es intérimaire, on t'appelle une demi-heure avant pour venir travailler. Enfin, tu n'as plus de vie, quoi. Je me suis dit, mais hors de question que je fasse ça toute ma vie, hors de question que ça se passe comme ça. Moi, quand je suis revenu dans les études à 20 ans, pour le coup, j'y suis revenu pour les bonnes raisons. Pas parce que papa, maman me disaient « ça serait bien de faire ça » ou la société qui dit « il faut continuer les études » . Non, non, là, j'y suis revenu pour les bonnes raisons.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as fait comme études, du coup, après cette expérience ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai repris, en fait, je me suis posé une question très simple à 20 ans. Je me suis dit « mais qu'est-ce que tu aimes faire ? » Et la première réponse qui m'est venue, c'est « tu aimes créer de la relation avec les gens, tu aimes entrer en relation avec les gens » . Et donc, si tu veux, à ce moment-là, je me suis dit, qu'est-ce qu'il y a comme métier commercial ? Et tu vois, j'ai simplifié mon raisonnement. Et je pense que des fois, les gens ne trouvent pas leur voie parce que justement, ils complexifient leur raisonnement. Tu vois, se dire, il faut que je trouve le métier idéal. Non, là, je me suis dit, relation commerciale. Et donc, j'ai repris mes études dans une école de commerce en BTS. Et puis, petit à petit, j'ai kiffé ce que je faisais. J'ai fait un BTS, une licence, un master. J'ai même intégré une grande école de commerce pour le master. Et voilà, tu vois, ça a donné ce que ça a fait aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Peut-être que l'information m'a échappé. C'est quel bac que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est le bac... J'avais fait un bac économique et social à l'époque, ES. Et puis après, j'ai repris mes études. J'ai fait un BTS en négociation, relation client. J'ai fait une licence. Et puis après, j'ai fait un master en grande école, dans une école subdeco.

  • Speaker #0

    Yes, sympa le parcours, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Oui, mais rien ne m'y prédestinait, c'est ça qui est ouf.

  • Speaker #0

    Oui, il y a quand même un lien entre Bac ES, économie, et puis le métier de commercial après.

  • Speaker #1

    Peut-être pas trop. Parce qu'en fait, ES, sur le papier, tu as écrit économique et social, mais en réalité, ce que tu y vois, c'est complètement différent. Je veux dire, tu as peut-être que 5... heures, 4-5 heures par semaine d'économie, tu vois. Le reste du temps, tu fais de l'histoire, tu fais du français, tu fais des maths, tu fais de la science. Donc en fait, c'est très varié sur le papier. T'as l'impression que c'est commerce, mais pas du tout. Moi, ce qui m'intéressait, c'était vraiment le relationnel. Et ça, je l'avais jamais vu, moi, à l'école avant. Tu vois, jamais on m'avait fait prendre la parole, jamais on m'avait permis de convaincre, tu vois. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Et alors, après ces études dans le commerce, juste avant de te retrouver à la tête d'une PME à l'âge de 26 ans, alors tu nous en diras plus après, qu'est-ce que tu as fait à la sortie de l'école ?

  • Speaker #1

    À la sortie de l'école, c'est ça. Moi, j'ai fait toutes mes études en alternance. Donc du BTS jusqu'au Master, je suis resté en alternance. Et c'est là que, comme je te disais tout à l'heure, À partir du moment où moi, je me suis dit, j'ai besoin d'être dans l'action, j'ai besoin de travailler, etc. Je me suis dit, c'est hors de question que je reprenne mes études autrement qu'en alternance. Et donc, j'ai fait toutes mes études en alternance, ce qui m'a permis de sortir du master et d'avoir déjà cinq ans d'expérience derrière moi dans la vente et dans le management, puisqu'en fait, en dernière année de master, j'ai commencé à gérer des équipes. Et donc, à la sortie de mes études, en fait... C'était tellement naturel, j'étais tellement passionné par ce que je faisais, par le développement, etc. que le gérant de l'entreprise dans laquelle j'étais, de la PME, m'a dit « Ok, Dorian, j'ai un projet de faire grossir l'entreprise, de l'organiser, de la structurer. Est-ce que tu veux bien en devenir le directeur général ? » Et voilà, du coup, comment ça s'est fait et comment derrière, il y a eu les résultats en plus qui ont été incroyables. Attends,

  • Speaker #0

    attends, attends, avant de nous parler des résultats. À 26 ans, tu te retrouves propulsé directeur général d'une PME. What the fuck ?

  • Speaker #1

    Ouais !

  • Speaker #0

    Intérieurement, quand même, tu ne posais aucune question ?

  • Speaker #1

    J'ai flippé parce qu'en vrai, c'est ce qui me passionnait. Parce que j'ai toujours été... D'ailleurs, aujourd'hui, quand je fais de l'accompagnement entrepreneurial, j'ai toujours une vision 360 des choses. C'est-à-dire que je ne me dis pas... tiens, je développe le commercial, mais je ne peux pas développer l'organisation. Enfin, si je développe le commercial, il faut que je développe l'organisation qui va avec. Si je développe de l'organisation, c'est au service de quelque chose. Et donc, en fait, j'ai toujours eu cette vision 360, un peu, tu vois, macro. Et donc, c'est pour ça que le poste de directeur général m'allait bien, parce que j'aime ce côté développement et de comment tu peux bâtir un développement. Et pour moi, il n'y avait pas meilleur poste à ce moment-là que de pouvoir, entre guillemets, gérer les différentes facettes de l'entreprise. Alors après, oui, par contre, j'ai flippé. J'ai flippé parce que je me suis dit, ça va être beaucoup de boulot, je n'ai jamais vraiment géré une boîte, comment ça va être, le management, le rapport aux anciens collègues, parce qu'en plus, c'était des collègues que j'avais eus ou qui m'avaient vu rentrer comme alternant dans l'entreprise. Et donc, du coup, tu te dis, je vais manager des gens qui ont 15 ans de boîte, toi, ça fait 5 ans que tu es là, il y en a, ils ont une double de ton âge. Beaucoup, beaucoup de questions.

  • Speaker #0

    Et c'était quel type d'entreprise où vous vendiez quoi ? Quel type de service ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'était une entreprise qui était spécialisée dans tout le matériel pour les commerces de proximité alimentaire. Donc en fait, tu vois, quand tu rentres dans une boulangerie, quand tu rentres dans une épicerie, dans une boucherie, tout le matériel que tu vas voir à l'intérieur de ces commerces-là, on le commercialisait. Et on commercialisait aussi bien les produits qu'il y a à l'intérieur que le service qui va avec, c'est-à-dire tout ce qui est service, réparation, technique, assistance, etc. Donc, tu vois, c'était encore une partie de plus à gérer dans l'entreprise. Cette partie-là, c'était vraiment un triangle entre le commercial d'un côté, la technique de l'autre et tout ce qui va être de l'ordre de l'administratif.

  • Speaker #0

    Du coup, quelles ont été un peu les premières difficultés à surmonter sur cette expérience ?

  • Speaker #1

    La première difficulté, c'est le management. C'est faire accepter aux équipes. quand c'est dans une structure un peu taille humaine comme ça, c'est familial au départ, que la personne qui était le gérant jusqu'à maintenant, qui est très gentille, etc., mais qui est beaucoup dans le laisser-faire, et donc du coup, les équipes faisaient un peu ce qu'elles voulaient. Des fois, c'était critiqué, ça, parce que moi, je l'ai vécu de l'intérieur, j'ai été salarié. À la fois, elles critiquaient ça, à la fois, elles aimaient ça. Je m'en suis rendu compte quand j'ai pris la direction, puisqu'en fait... forcément quand tu veux développer une boîte, tu es obligé d'instaurer certaines règles. Ça ne veut pas dire en faire une prison ou de bloquer certaines personnes, mais il y a des règles que tu dois respecter si tu veux avancer, parce que sinon c'est n'importe quoi et tu stagnes. Et c'est ce qui se passait depuis des années. Et donc en fait, la première difficulté, ça a été le management. Clairement, c'est faire accepter qu'il va y avoir quelqu'un qui va guider, pas donner des ordres, parce que ça n'a jamais été comme ça. Et moi, je suis... je ne suis pas du tout ce genre de manager, mais c'est accepter qu'on va mettre des règles en place qui vont faire que le but, c'est de se sentir mieux aussi au niveau individuel, qu'il y ait une structure, un cadre qui permette à tout le monde d'avancer vers le même objectif.

  • Speaker #0

    Ok, si je comprends bien, c'est le petit jeune alternant qui devient directeur général et qui en plus donne des coups de pied un peu. J'ai bien compris ce que tu as dit. Qui restructure un peu, qui donne une nouvelle ligne, une nouvelle direction. Tu as dû aussi beaucoup apprendre et te remettre en question, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, si tu veux, ils ne m'ont jamais perçu comme le petit alternant sympa. En tout cas, j'étais vraiment apprécié en tant que collègue avant. Et si tu veux, pourquoi ça les a qu'à moitié surpris, c'est parce que déjà j'avais des gros résultats dans mon poste commercial et que j'avais toujours été hyper entreprenant dans l'entreprise, c'est-à-dire j'étais à entreprendre des journées portes ouvertes, à gérer tout seul l'orgas, à gérer des salons. Enfin tu vois, j'étais déjà en moi d'entrepreneur, mais dans l'entreprise. Et donc ça les a qu'à moitié surpris que je prenne ce poste. Maintenant, entre l'imaginer et le vivre, c'est un monde qui est différent.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé alors cette aventure ?

  • Speaker #1

    Super bien, parce que moi, le gérant en question, c'est aujourd'hui un ami. Un ami parce qu'on a vécu une aventure ensemble de développer cette entreprise, de l'organiser, de la structurer. Et si tu veux, il y a un truc que les gens ne savaient pas sur le moment, c'est que moi, au moment où je deviens directeur général de la boîte, j'ai déjà ce projet de créer ma boîte de coaching, de formation et de conférence. Et je lui dis, je lui dis, mais ouais, moi, j'ai ce projet-là et je ne peux pas en dévier. C'est une mission de vie, quoi, tu vois. On en reparlera tout à l'heure. Et du coup, je lui dis, il me dit, OK, moi, je te propose un truc d'Orient. C'est que tu prennes la direction générale et on a deux ans. On a deux ans pour se fixer. On avait fixé un million d'euros de chiffre d'affaires. Bon, on a explosé le truc. Mais on a cet objectif du million avec tout ce qu'il y a derrière à mettre en place. Et donc, on a deux ans pour ça. Et au bout de deux ans, le deal, c'est que tu ailles faire ta vie, que tu voles de tes propres ailes. Et donc, du coup, le truc était assez clair. Et si tu veux, au bout de deux ans, trois, quatre mois avant, comment on fait la transition ? Ça a été naturel. Il n'y a pas eu de débat, de conflit ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu as réussi à passer la main. C'est ton ami qui a repris les rênes de sa boîte.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est compliqué, par contre. C'est compliqué parce que quand tu es dans une petite boîte, tu gères. beaucoup, beaucoup de choses. Et quand tu es directeur général d'une petite boîte, tu centralises beaucoup de choses. Et donc, il y a eu plusieurs étapes. Il y a une première étape qui a été de, on va dire, d'automatiser ce qui marchait bien de par les logiciels aujourd'hui qui fonctionnent, que ce soit sur le commercial, que ce soit sur la relance client, la gestion de la trésor, etc. Donc, on a automatisé une partie puisque je le faisais depuis une année et que je considère qu'à partir du moment où tu gères un process depuis un an, tu es capable de l'automatiser. Donc ça, ça a été une première phase. Et puis la deuxième, ça a été de former des collaborateurs en interne qui soient capables de reprendre ce que je faisais en partie et donc de déléguer un process qui marche. Parce qu'en fait, finalement, ça a été ça ma complexité à moi. C'est que j'ai mis en place des process. Et quand tu mets en place des process, il y en a qui marchent, il y en a qui ne marchent pas. Il y en a qu'il faut améliorer, qu'il faut réinventer en fonction de l'évolution de ta boîte. Et donc, le passage s'est fait comme ça. Et puis, je suis resté quelques mois à venir de temps en temps dans l'entreprise pour filer un coup de main.

  • Speaker #0

    Super. La transition est toute trouvée. On va attaquer la suite. Mais là, maintenant, tu as ta carte blanche.

  • Speaker #1

    Ma carte blanche, je vais ouvrir sur la suite, qui est le pourquoi de mon activité. Je présente toujours une étude que j'ai vue il y a quelques temps et qui me fascine. Je ne sais pas si les gens le savent, mais 95% des gens sur leur lit de mort ont des regrets. Des regrets de ne pas avoir entrepris un projet qui était important pour eux, de ne pas avoir dit jeter un main à un proche, de ne pas avoir fait un voyage qui était important pour eux. Et moi, cette étude, je me suis toujours dit que je vivrais une vie sans regrets. et que je ferais partie des 5% de gens qui, potentiellement, ont eu des échecs, ont eu des difficultés, mais au moins ont tenté ce qui était important pour eux et arriveront à leur fin de vie sans regret. Et donc, aujourd'hui, c'est le propre de mon message que je diffuse à travers mon podcast, à travers mon livre, à travers mes conférences, c'est « Osons les difficultés pour une vie sans regret » , parce que je crois que c'est en osant faire de nouvelles choses qu'on peut vivre une vie épanouie. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #0

    Yes, merci d'avoir partagé ça avec nous. Juste une question, alors ceux qui nous écoutent ne le verront pas, mais tu as un fond, tu as fait un fond pour le live, c'est un magnifique paysage, c'est une chaîne de montagne, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la chaîne de montagne dans laquelle je vis l'été. Puisqu'en fait, en 2023, j'ai décidé de passer deux mois d'été en montagne pour aller écrire mon livre. Donc, je suis allé dans un endroit qui m'inspirait profondément puisque je suis trailer et que je cours et que je passe beaucoup de temps dans la nature en général, dans mes semaines et dans les mois. Et si tu veux... Aujourd'hui, la photo qu'on voit là, c'est un paysage que j'ai pris en trail quand j'étais très haut en altitude et que je trouve absolument magnifique. Et donc, j'avais envie de le partager sur ce live.

  • Speaker #0

    Yes, c'est quelle montagne exactement ?

  • Speaker #1

    C'est les Deux Alpes. C'est aux Deux Alpes.

  • Speaker #0

    Yes, donc un grand sportif aussi alors, si je comprends bien.

  • Speaker #1

    Grand sportif, je ne suis pas sportif de haut niveau parce que c'est un autre monde encore. Mais en tout cas, oui, je suis sportif très, très régulier. Je cours plus de 2000 kilomètres par an de trail. Je fais beaucoup, beaucoup de dénivelé, donc à gravir des montagnes, aller dehors et faire des courses de plus en plus longues parce que ça m'inspire dans le dépassement de soi que ça demande et dans l'effort physique qui est intense et des fois brutal.

  • Speaker #0

    Yes, du coup, je sais tout trouver. C'est sympa, c'est fluide. Le podcast est fluide, gravir des montagnes, l'entrepreneuriat. Comment est-ce que tu as lancé ta boîte ? Alors, tu nous l'as dit, ne te répète pas, mais tu nous as dit que c'était un projet qui est à maturation depuis de longues dates puisque tu étais salarié et au final, tu avais déjà dans l'île de mien de te lancer. Alors, comment ça s'est passé ton lancement ? Sur quel marché tu es exactement dans le coaching ?

  • Speaker #1

    Alors, la transition, je l'ai déjà dite. Comment ça s'est passé ? Comment j'ai lancé ma boîte ? Maintenant, comment ça s'est passé au départ ? Compliqué, je pense. Je pense que c'est important de le dire pour que les entrepreneurs qui écoutent ne se culpabilisent pas quand ça ne marche pas du premier coup. Parce que même avec les résultats de ouf que j'avais eus en tant que dirigeant d'entreprise, je me suis rendu compte que bâtir une entreprise du début, c'était complètement différent que de... développer une entreprise et que la chose la plus complexe c'était de trouver un marché cible, de trouver son offre et de trouver sa différenciation. Et au début, j'ai un peu tourné en rond, je ne savais pas trop, etc. Et puis il y a quelques mois de ça, je me suis fait aider, accompagné par quelqu'un et on a redéfini une offre concrète, un truc qui me plaisait, qui faisait sens pour moi, qui avait du bien avec mon message « Osons les difficultés » . Et donc aujourd'hui, ça a donné ce que je fais aujourd'hui, que je disais au départ dans ma présentation, c'est que si tu veux, j'ai deux parties dans mon entreprise. J'ai de l'accompagnement pour les entrepreneurs où là, je dis en souriant que je les accompagne à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Et donc, l'idée, c'est d'aller les chercher sur les problématiques qu'ils rencontrent pour qu'ils accélèrent dans leur business. Sachant que moi, aujourd'hui, j'ai une vision 360 de par l'expérience que j'ai eue en entreprise. Et à côté de ça, je fais de la conférence. public et en entreprise sur la thématique osons les difficultés où là je délivre à travers mes expériences des démonstrations et une conférence qui est aujourd'hui très bien construite un message d'audace et de résilience ouais t'as vraiment cette double activité comme tu l'expliquais les deux les

  • Speaker #0

    deux sont connectes j'imagine tes conférences te permettent de rencontrer des nouveaux contacts faire des nouvelles ventes de trouver des nouveaux partenaires en tout cas

  • Speaker #1

    Les deux sont complètement liés parce que finalement, quand je fais de la conférence, aujourd'hui je fais de la conférence dans des grosses entreprises. Dans des grosses entreprises, il y en a, je n'ai même pas le droit de citer le nom pour tout te dire, il y a des contrats de confidentialité. Et en fait, ces entreprises-là, ça me permet de rentrer, d'aller proposer d'autres services de coaching derrière. Et de développer d'autres services que je suis en train d'avoir en tête, je ne vais pas en parler, mais autour du team building notamment. Et en fait, si tu veux, la conférence enrichit mes coachings. Et l'inverse est vrai aussi, parce que les coachings me permettent d'accompagner de l'humain. Et ces accompagnements-là me permettent de pouvoir partager des expériences que j'ai vécues en conférence. Et donc, c'est dans ce sens-là que les deux s'enrichissent très bien et me permettent aujourd'hui d'avoir cette activité qui est pour moi très alignée, en fait.

  • Speaker #0

    Donc, oui. Je comprends. Tu arrives à ton domaine d'intervention quand même. Les conférences, OK. Mais avec les clients, c'était plutôt par rapport au sujet qu'on voulait aborder tous les deux. C'est vraiment la résilience. Tu en as parlé. Quel mot exactement ? Je ne l'ai plus que tu as dit. Tu aides les clients à faire des choses qu'ils n'ont jamais pu faire.

  • Speaker #1

    J'aide les gens à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait et à faire le titre de mon livre et de ma conférence, c'est-à-dire à oser les difficultés.

  • Speaker #0

    Alors, où sont les difficultés ? Tu es confronté dans ton quotidien à des clients qui… Alors déjà, avant de rentrer dans le vif du sujet, quel type de client ? C'est des entrepreneurs, un solo, un TPE ?

  • Speaker #1

    En coaching, c'est vraiment de l'entrepreneur et du dirigeant d'entreprise. Peu importe la typologie, je peux très bien accompagner un solopreneur comme un dirigeant de PME. Parce qu'aujourd'hui, si tu veux, moi j'accompagne avant tout l'humain. J'accompagne l'humain et puis après, j'accompagne aussi son business. Mais si tu veux, je pars du principe que le business n'est que le reflet de l'humain. Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est de partir de l'humain et d'après aller chercher ce qui se passe dans le business et dans l'activité au quotidien. Donc ça, j'accompagne entrepreneur aussi bien solo que dirigeant d'entreprise. J'ai les deux.

  • Speaker #0

    Donc dans tes accompagnements, tu as des clients dont la prise de rendez-vous, c'est… C'est un sujet que je connais un peu. J'ai certains de mes clients aussi qui sont confrontés à cette peur du rendez-vous, cette peur à la fois de l'obtenir et de le conclure. C'est quelque chose que tu vis au quotidien avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, parce qu'en fait, si tu veux, l'entrepreneur, il y a toujours, toujours, toujours un moment, le sujet, c'est l'acquisition client. Et souvent, aujourd'hui, le marketing nous fait croire qu'on peut... marketer des offres et que les clients vont arriver, vont nous appeler, vont nous contacter sur les réseaux alors que je pense qu'au début même si c'est très ingrat, je pense que la prospection a toute sa place dans le développement d'activités et que même si une prérogative très importante parce que je trouve que ce qui est magnifique avec la prospection c'est que finalement tu as un retour qui est brut de décoffrage un peu comme un stand-up tu vois un mec qui fait de l'humour, qui est sur scène, qui sort ses blagues, si la salle, elle rigole pas, c'est que tes blagues, elles sont pourries. Et tu vois, je trouve que la prospection, ça a un peu le même effet avec l'entrepreneur. C'est-à-dire que si tu présentes ton offre et que tu n'as aucun effet, c'est que tu n'es pas en train de la présenter comme il faut ou que tu n'es pas en train d'avoir la bonne offre. Donc, je trouve que parler à des gens, c'est ce que les entrepreneurs devraient faire, présenter leur offre, ça devrait vraiment être l'obsession de l'entrepreneur au départ pour qu'il puisse construire le meilleur business possible et surtout avoir les meilleurs retours par rapport à ce qu'il veut proposer.

  • Speaker #0

    En termes de relationnel aussi, tu t'en parlais au début de l'interview, tu disais que c'était très important pour toi. C'est aussi un des freins qu'il peut y avoir chez les entrepreneurs que tu accompagnes, cette difficulté à aller vers les autres sans forcément d'ailleurs qu'il y ait une intention business derrière, juste du partenariat ou de l'échange comme ça. anodin autour d'un événement de réseautage ou quelque chose comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a deux biais que je remarque. Tu as le premier biais de « je suis entrepreneur, je bosse beaucoup au début, je bosse de chez moi, etc. » Je parle pour le solopreneur qui vient de commencer. « Je bosse beaucoup de chez moi, etc. » Et donc, je pense que les personnes ont vite fait, sans s'en rendre compte, de tomber dans ce qu'on appelle l'isolement entrepreneurial. Et donc, plus tu es là-dedans, plus tu construis un peu ta grotte chez toi, d'où tu travailles, et tu as du mal à sortir, tu as du mal à aller aux soirées réseau, tu as du mal à aller prendre contact avec des entrepreneurs. Donc, tu as ce biais-là. Et tu en as un deuxième biais, qui est plus de l'ordre de la prospection, de proposer ses services, où là, il y a une immense peur de déranger, en fait. Tu vois, de déranger, de ne pas plaire, d'être rejeté, tu vois. C'est une peur qui est viscérale chez l'être humain. Aujourd'hui, quand tu regardes l'histoire de l'être humain, je veux dire, c'est la plus grande peur qu'il y ait depuis qu'on est homme préhistorique. Quand on était encore des hommes préhistoriques, si on était rejeté du groupe, on mourait parce qu'on n'avait plus de quoi se protéger, on n'avait plus de quoi manger, c'était compliqué. Et je pense que c'est une peur qui est assez ancestrale et qu'aujourd'hui, on a cette peur d'être rejeté. Genre, je propose mes services, on me dit non. Ah putain, je ne vaux rien, je suis nul, je vais mourir, mon business va mourir. Non, en fait, tu as juste pris un non. C'est juste une information qui veut dire que, potentiellement, soit dans ton approche, soit dans l'offre que tu as, il y a quelque chose qui ne va pas. Mais ce n'est rien d'autre, en fait. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    On lit souvent que l'entrepreneuriat, c'est 90% de non. Tu es OK avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est 90% de non. Je pense qu'il faut apprendre à les kiffer, les non. C'est bizarre de dire ça, mais il faut arriver, je pense, à changer ses perceptions en se disant le non.

  • Speaker #0

    n'est pas un obstacle. Le non est une marche sur laquelle tu peux t'appuyer pour mieux comprendre ce que tu dois mettre en place dans ton business pour évoluer. Tu vois, genre, non, encore une fois, je reprends le business. Je te présente mon offre. Ah non, non, non, ça ne m'intéresse pas. OK, tu vois, là, la plupart des gens, ils vont se dire, ah ben non, bon, OK, écoutez, au revoir, merci monsieur. Non, OK, je comprends, ce n'est pas le bon moment, mais pourquoi ce n'est pas le bon moment ? pourquoi le nom ? Est-ce qu'il y a quelque chose dans mon oeuvre qui ne vous va pas, qui ne vous convient pas ? Et je suis prêt à l'entendre, je ne veux même pas vous vendre, je veux juste comprendre pourquoi le nom. Et en fait, je pense que c'est ça, le nom, il faut arriver à comprendre pourquoi. Et pareil, dans l'autre sens, au début, quand je faisais des conférences, quand je proposais ma candidature pour être conférencier sur des événements, on me disait non. Et j'ai pris bien plus de non que de oui, tu vois. Et je pense qu'il y a encore des gens qui ont du mal avec ça. Et je le vois encore aujourd'hui quand je fais des événements publics où je rassemble des personnes et que je fais intervenir des gens. J'ai forcément beaucoup de sollicitations pour devenir conférencier sur mes événements. Et quand je dis non, tu en as qui le prennent super bien et qui me demandent du feedback. Et tu en as qui se braquent, tu vois, et qui sont vexés du non. Alors que pour moi, je pense que si tu es vexé d'un non et que ça tape aussi fort, c'est juste que tu as quelque chose à régler toi-même.

  • Speaker #1

    Et justement, dans ton livre, on retrouve tout ça, toutes ces idées. Ton livre, Osons les difficultés. Est-ce que tu peux nous raconter un peu les circonstances dans lesquelles tu as voulu créer ce livre ? Quels sont les sujets abordés dedans ? Comment tu t'y es pris pour le concevoir, ce livre ?

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, le livre, il est venu comment ? C'est dingue ce que je veux dire, mais je pense qu'il porte bien son nom, parce que même la façon dont il est arrivé, c'était fou. Il y a en 2023, en fin d'année 2022, tout début 2023, la première semaine de 2023, je me sépare de ma conjointe avec qui je suis depuis trois ans et demi. En fait, je vis plutôt bien la séparation puisque ça faisait des mois que ça pouvait, etc. Mais malgré tout, dans ces moments-là, ça a un effet magique. C'est que quand tu te retrouves seul, tu as besoin de retrouver de l'alignement. Et je me dis, c'est quoi le premier truc qui te ferait kiffer de faire ? Je me dis, c'est d'aller vivre à la montagne. Tiens, je vais y aller l'été prochain. plus en couple, que je suis tout seul, je vais m'autoriser à le faire. Je vais aller vivre à la montagne. Et deuxième question, je me dis, ouais, mais aller à la montagne, il faut que tu aies un truc inspirant à faire, tu vois. Et là, je me dis, tu sais, ça vient, mais tout seul, naturellement, je me dis, ok, d'où tu vas à la montagne et tu as deux mois pour écrire ton livre. Et donc, voilà, il est né comme ça, le livre. L'idée d'écrire le livre est née comme ça. Et puis après, très simplement, le livre, après, c'est un déroulé, finalement, de ce que je fais déjà en conférence. de mon histoire, de mes expériences de vie, de mes expériences, de mes difficultés. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et pour écrire ce livre, tu t'es inspiré d'autres ouvrages ? Quels sont un peu les auteurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas... Je n'étais pas un grand lecteur jusqu'à il y a quelques années. C'est fou, là, je dévore de plus en plus de livres. Mais je dirais plus que j'ai été inspiré... Moi, mon inspiration, je la trouve aussi beaucoup dans les conférences. C'est mon métier. mais dans les conférences, dans les podcasts. Et donc, moi, dans l'écriture, je me suis beaucoup inspiré de Napoleon Hill, par exemple, qui est un auteur qui partage la philosophie du succès et qui, pour moi, j'aime beaucoup ses livres parce qu'il raconte beaucoup d'histoires à l'intérieur et je trouve que c'est beaucoup plus vivant. Et donc, ça a été une source d'inspiration pour moi.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on va retrouver, justement, dans ton livre ?

  • Speaker #0

    Alors, mon livre...

  • Speaker #1

    Comment je peux recommander ton livre ?

  • Speaker #0

    mon livre en fait je peux le recommander exactement de la même manière que mes conférences je dis toujours que mon livre et mes conférences sont un hymne à la résilience et à l'audace et son nom en fait dans le nom tu le retrouves osons les difficultés t'as le mot osons qui fait référence à l'audace et qui fait référence à ce que je te disais juste avant sur l'étude c'est à dire 95% des gens ont des regrets sur leur ligne mort et moi mon message à travers ce livre c'est de dire oser vivre une vie qui vous inspire oser et Tenter des nouvelles choses quitte à échouer parce que c'est comme ça que vous serez fiers de vous et que c'est comme ça que vous n'aurez pas de regrets. Et la deuxième chose, c'est osons les difficultés. Les difficultés, ça fait quoi la résilience ? C'est de dire aux gens qu'en fait, à travers les difficultés qu'on peut vivre, à travers même les traumatismes qu'on peut vivre, on peut les transcender pour en faire quelque chose de beau, non seulement pour soi, mais aussi pour le monde qui nous entoure. Et en fait, je pars de ça. d'expériences personnelles que j'ai vécues, dont certaines qui auraient pu être traumatiques, qui l'ont été à une certaine période de ma vie, et que j'ai transformé pour faire ce que je fais aujourd'hui, et qui a un sens énorme pour moi.

  • Speaker #1

    En relisant mes notes, est-ce que tu peux m'éclairer ? Le chiffre 7 a un symbole ? Fort pour toi ou j'ai mal écrit mes notes ?

  • Speaker #0

    Non, chiffre 7, non, pas forcément. Non, non, ça n'a pas forcément de symbole. Moi, c'est plutôt... Je n'ai pas de chiffres comme ça qui sont symboliques.

  • Speaker #1

    Ah bon, j'ai du mal à prendre mes notes, alors désolé. Tu as aussi un podcast que tu as lancé au tout début de ton aventure. Ah non, zut, pardon. J'avais une autre question. Comme quoi, des fois, le live, bref, improviser, des fois, ce n'est pas trop bien. Oui, c'est une question que je suis très intéressé. Je vais te le dire, j'ai été assez franc avec toi, parce que moi aussi, je veux écrire un livre. Juste, comment tu as fait pour la diffusion ? Tu es passé sur Amazon pour éditer ça ? C'est compliqué d'éditer un livre ?

  • Speaker #0

    Moi, en tout cas, j'ai fait le choix de ne pas auto-éditer, de me faire éditer, parce que je trouve que ça crédibilise encore plus mon message et ça m'aide à développer les conférences, en entreprise notamment. Donc en fait, moi, j'ai envoyé mon script à plusieurs maisons d'édition. Alors moi, j'ai fait le truc à l'envers. Tu vois, là aujourd'hui, avec ce que je suis en train de créer à travers les conférences, à travers mes réseaux sociaux, etc. Si demain, j'écris un deuxième livre, ce qui est quelque part dans ma tête un jour, je ferai dans l'autre sens, c'est-à-dire que je contacterai les maisons d'édition en leur partageant mon projet et je ferai en sorte d'être suivi dans l'écriture du livre. Là, ça a été un peu l'inverse. J'ai écrit le script, je l'ai envoyé à plusieurs maisons d'édition et plusieurs m'ont répondu. Après, j'ai fait le choix par lequel je voulais éditer mon livre. Ils m'ont accompagné sur la finalisation du livre, etc. Mais en tout cas, j'ai été très libre dans l'écriture. Ça, ça a été chouette. Tu as plusieurs manières de faire. Après, je sais que j'ai beaucoup de gens autour de moi qui auto-éditent leurs livres qui passent par Amazon. Après, c'est simplement des choix.

  • Speaker #1

    Tu t'es fait accompagner pour la rédaction de ce livre ou tu as tout fait tout seul ?

  • Speaker #0

    J'ai tout fait tout seul. Après, par contre, j'ai quelques personnes qui m'ont relu. Puis la maison d'édition, après, passe par-dessus, etc.

  • Speaker #1

    Ok, super. C'est vraiment efficace en termes de pack d'autorité, d'avoir un livre. Tout de suite, ça attire un peu l'attention sur toi. C'est sûr qu'en tant qu'entrepreneur, avoir son propre livre, c'est un peu un must-have,

  • Speaker #0

    c'est clair. Oui, carrément. carrément oui comme tu le dis en fait ça crédibilise le message et ça crédibilise ton activité dans son ensemble donc t'avais un peu aussi la fibre littéraire quelque part si je comprends bien non pas du tout franchement non pas du tout écrire un livre sans avoir la fibre littéraire ouais ok non parce que tu vois je pense qu'aujourd'hui en étant très critique avec moi-même je pense que je peux faire mieux et je me dis ça tu vois je me dénigre pas du tout tu vois c'est pas ça c'est juste que Dans tout ce que je fais, je me dis que je préfère, je dis ça en conférence, je préfère toujours, toujours, toujours une action imparfaite à une inaction. Et je me dis, voilà, quand tu commences un truc, ton premier livre, ça ne sera peut-être pas le meilleur. Et c'est OK parce que ça me laisse une marge de progression. La première fois que j'ai fait une conférence, ce n'était clairement pas la meilleure. La première fois que je suis rentré chez un client pour l'aborder en temps commercial, ce n'était clairement pas la meilleure fois. Et en fait, tu peux progresser. Par contre, je n'avais pas forcément la fibre littéraire, mais par contre, j'ai mis vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de fond dans le livre. C'est-à-dire que je partage des expériences qui sont ultra intimes, je partage des concepts de vie très profonds. Et donc, du coup, je pense que c'est ça qui en fait la richesse de ce livre. Donc non, je n'ai pas la fibre littéraire, mais c'est pour ça que je te dis que demain, si j'écris un deuxième livre, Je pense que je serais beaucoup plus exigeant encore que je l'ai été là, bien que déjà j'ai passé beaucoup, beaucoup de temps, mais pour que la forme soit à la hauteur du fond.

  • Speaker #1

    Tu dis ultra intime. L'objectif de cette émission, ce n'est pas de parler de la vie perso, mais je peux juste t'expliquer pourquoi est-ce que tu as choisi dans ton livre de partager des moments que tu qualifies toi-même d'ultra intimes. Tu penses que ça peut aider tes lecteurs à s'identifier à toi, à progresser eux-mêmes ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que je pense qu'aujourd'hui, on vit dans une société où tout est assez superficiel. Et où, tu vois, même quand on parle de réussite, on parle de la réussite, mais on ne parle pas des trucs un peu noirs qu'il y a eu derrière. Et moi, c'est ça que j'avais envie de partager, parce que j'ai envie de dire aux gens, vous voyez, on peut réussir, on peut avoir une certaine forme de succès en partant de très loin. En partant de très loin en termes de confiance en soi, en termes d'estime de soi, en termes de relationnel. et que c'est possible d'évoluer. Et là, dans le livre, je partage notamment mon enfance, qui a été difficile puisque j'ai eu une maman violente. Et donc, je partage les choses très intimes qui se sont passées parce que je veux que les gens puissent se reconnaître et puissent se dire « Ah, si lui, il l'a fait ! » Moi aussi, je peux le faire.

  • Speaker #1

    Le parcours de l'entrepreneur est loin d'être tout rose avec pas mal de gloire. Le cycle du changement, tu connais, quand on traverse la vallée du désespoir, où on finit par se remotiver pour retomber dans la vallée du désespoir avant de briser le plafond de verre qu'il y a au-dessus de nos têtes.

  • Speaker #0

    Et puis de repartir dans un nouveau cycle parce qu'il faut bien comprendre une chose. c'est que je pense que c'est un immense fantasme que de penser qu'il y a un moment dans ta vie où tu vas arriver, que tu n'auras plus de problème, que tes émotions seront toujours confortables. Ça, ce n'est pas vrai. Par contre, je pense que plutôt que d'essayer de ne plus vivre de moments inconfortables, je pense qu'on a tout intérêt tous à développer une résilience qui nous permette de mieux vivre ces moments, de mieux transformer ces moments. Je pense que tout l'enjeu... de la résilience est là-dedans. Parce que je pense qu'il ne faut pas se tromper. La résilience, ce n'est pas genre j'ai un problème, je le vis bien. Enfin, tu vois, je le... Comment dire ? Pas que je le vis bien, mais j'ai un problème, il se résout super facilement, tu vois. Ce n'est pas ça, la résilience. La résilience, c'est la capacité que tu vas avoir à transformer des situations difficiles en quelque chose de bénéfique. Plus tu évolues, paradoxalement, plus tu évolues dans ton activité et dans ton business, plus tu as des... des problèmes compliqués à gérer, qui te demandent des niveaux de stress, des niveaux d'intensité émotionnelle qui sont forts. Ne fantasmons pas le plafond de verre, même quand tu pètes le plafond de verre, tu as un autre plafond de verre qui arrive en fait, parce que tu arrives à un nouveau niveau et tu as un nouveau boss à passer, un nouveau plafond. Comme quand tu joues aux jeux vidéo petits, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tes clients, comment tu les fidélises ? Parce que là, on arrive à la fin de l'émission, mais encore deux, trois questions. Comment tu disais tout à l'heure, le relationnel, c'est hyper important. Quelles sont tes actions de fidélisation avec tes clients pour activer peut-être de la recommandation, des choses comme ça ? Tu es sur des leviers communautaires ?

  • Speaker #0

    Moi, en fait, c'est très simple. Déjà, je demande à la fin de chaque accompagnement si la personne connaît quelqu'un qui pourrait être intéressé par ce que je fais et que ça pourrait intéresser que ce soit dans les conférences ou dans le... dans les coachings. Et puis après, souvent, moi, j'ai la chance que les entrepreneurs que j'accompagne, si tu veux, c'est exactement ce qu'on vient de dire. C'est-à-dire que je les aide à passer un plafond de verre. Et puis, tu vois, ils se développent et ils se disent « Ah, putain, mais en fait, ce serait pas mal de continuer l'accompagnement parce que ça va peut-être me permettre de passer un nouveau plafond de verre. » Très, très souvent, l'accompagnement, les gens au départ, on est tous humains, on se dit « Ouais, c'est une dépense, ça coûte de l'argent. » Et puis, petit à petit, ils se rendent compte que c'est un investissement, un investissement où tu as une rentabilité puisque tu évolues et que l'argent que tu investis sur toi, il arrive en double, en triple, en quadruple.

  • Speaker #1

    Tu fais du réseau aujourd'hui ? Tu es dans des clubs, des communautés ?

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas physique sur Montpellier, dans la ville où je suis. Oui, je suis dans des réseaux physiques, beaucoup, de plus en plus. Et ça m'apporte énormément. C'est un truc que j'avais rejeté jusqu'à il y a quelques mois en arrière. Oui, et puis... En tout début d'année, à 2024, j'ai décidé d'aller dans des réseaux et ça m'a ouvert plein d'opportunités.

  • Speaker #1

    Tu me partageais hors antenne, avant qu'on commence, que tu avais un podcast qui s'appelle aussi « Où sont les difficultés ? » C'était quoi l'éditorial de ton podcast ?

  • Speaker #0

    Là, c'est très simple. C'est d'aller interroger des gens sur des gens au parcours atypique. Le point de départ, c'est sur leur plus grosse difficulté de vie, sur l'expérience qui a été la plus difficile pour eux à vivre émotionnellement parlant, et de partir de ce point de départ pour comprendre leur chemin de résilience pour en arriver là où ils en sont aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Excellent. Tu en as à combien d'interviews sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. En tête, je crois qu'il y a une cinquantaine d'épisodes. Sachant que... Il y en a aussi que j'ai tourné moi, c'est-à-dire où je partage un concept, un concept de résilience, une expérience que j'ai vécue. Mais sinon, je crois que j'ai fait entre 30 et 40 interviews déjà.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon alors, deux dernières questions. Tu as un podcast, tu as un livre, tu fais des conférences. Aujourd'hui, comment on peut t'aider ? C'est quoi la prochaine étape pour toi ? Tu as des demandes en particulier ? Comment on pourrait t'aider ? Où tu te projettes pour ta boîte, là, d'ici dans les prochains mois ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, la prochaine étape, là, clairement, je suis en train d'y réfléchir, c'est de monter une équipe, d'avoir une équipe, en fait, de commencer à... à recruter, parce que, en fait, si tu veux, je projette dans les entreprises d'aller beaucoup plus loin que ce que je le fais déjà. Aujourd'hui, j'ai la chance d'intégrer des entreprises qui ont une taille qui est importante, et donc, sans se le cacher, qui ont des vrais budgets, qui ont des vrais besoins en termes de formation, de développement, etc. Et donc, ma question aujourd'hui, c'est de me dire, mais comment mon message aux ondes de difficulté, je peux encore plus le faire rayonner dans ces entreprises ? Et aujourd'hui, je suis en train de réfléchir à des façons assez innovantes. d'aller faire du team building notamment sur des équipes en interne pour pouvoir aller développer ce message et leur permettre aussi, eux, de répondre à des problématiques et des enjeux qu'ils ont actuellement. Donc aujourd'hui, c'est une équipe sur l'aspect forcément commercial, sur l'aspect sales, on va dire, et puis après sur l'aspect organisationnel puisque je pense que ce que je vais faire va demander de la logistique.

  • Speaker #1

    De l'audace, de la résilience. Est-ce qu'on a fait le tour d'Orient ? Est-ce qu'il y a des questions auxquelles tu t'attendais à répondre ? Peut-être que j'ai oublié de te les poser ?

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Une petite frustration qui resterait à la fin de ce podcast ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, pas du tout. Moi, je kiffe le format comme ça, pas préparé dans le sens où, bon, on s'était vu avant, mais j'aime ce truc-là authentique, spontané, parce que je trouve que c'est là qu'on peut sortir la plus belle énergie. Et d'ailleurs, c'est pareil, en conférence, il y a une partie de ma conférence qui est écrite, il y a une partie qui est un peu en spontané. Et ça, j'adore parce que du coup, ça crée des vrais moments d'échange, des vrais moments authentiques. Et moi, c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Merci Dorian. Juste, une dernière, j'improvise un truc. C'est un de mes interviewés qui m'a fait cette suggestion il y a de nombreux mois. Est-ce qu'il y a quelqu'un que tu aimerais voir passer dans ce podcast ? Est-ce que spontanément, à l'instant T, tu penses à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire dans quel domaine ? Parce que c'est ça en vrai la question.

  • Speaker #1

    N'importe, moi c'est des entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Je vais rencontrer quelqu'un qui me recommande beaucoup en ce moment, que je trouve très humain, qui fait partie de ma vie, il s'appelle Olivier Seron, il est copywriter, et plus que ça, c'est qu'il s'intéresse vraiment à la psychologie de l'humain pour écrire ses textes, pour accompagner les gens qui l'accompagnent. Je le trouve vraiment très authentique, très simple. Et moi, j'aime les gens comme ça, tu vois, les gens qui ne sont pas superficiels. Et moi, voilà, si je devais recommander quelqu'un, je le recommanderais lui. Parce qu'en plus, il a une expertise qui est vraiment excellente.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu veux un truc de malade mental ? Oui, j'ai rendez-vous avec lui tout à l'heure à 16h pour qu'il passe dans son club.

  • Speaker #0

    Ah mais tu vois, les grands esprits se rencontrent. Mais c'est de la santé de fou. Moi, je vais te revenir, tu lui passeras le bonjour.

  • Speaker #1

    deux Olivier Seron copywriters je lui dirais que je l'ai recommandé quand même la magie des réseaux du podcast trop chouette c'était une nouveauté dans l'émission je l'ai testé avec toi je ne regrette pas et merci Nicolas Donadieu de m'avoir suggéré de faire ça à bientôt Dorian je te tiens au front pour la suite

  • Speaker #0

    et un grand grand merci c'était un super moment qu'on a passé tous les deux merci à toi merci pour tes questions merci pour le punch et au plaisir de te retrouver bientôt c'était Rendez-vous le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires

Description

Dorian Soler, conférencier et coach pour entrepreneurs, se livre sur son parcours, de ses débuts dans le monde professionnel jusqu’à sa carrière en coaching et recommandation. À seulement 26 ans, Dorian accède à la direction générale d’une PME, une expérience marquante qu’il partage en abordant les défis du management et de la croissance rapide de l’entreprise. Il évoque également son évolution personnelle et sa mission : aider les entrepreneurs à "oser les difficultés" pour vivre une vie sans regret. Dorian, aussi auteur et podcasteur, explore ici son approche de la résilience et de la persévérance, des qualités qu'il juge essentielles pour tout entrepreneur.


Extraits clés :

  1. L'expérience de Directeur Général à 26 ans
    « J’ai pris la direction d’une PME en pleine croissance, avec un chiffre d’affaires qui est passé de 600 000 euros à 1,5 million. Être aux commandes si jeune, ça apprend le management sous pression et la nécessité de structurer chaque aspect de l’entreprise pour que cette croissance ne devienne pas incontrôlable. »

  2. Le parcours atypique de Dorian en entreprise
    « À la sortie de l’école, j’ai travaillé pendant dix ans dans la vente et le management. J’avais un parcours très orienté humain et développement. C’est ce qui m’a conduit au poste de DG, une étape cruciale avant de décider de tout quitter pour devenir coach. »

  3. Un message d’audace et de résilience à travers son livre et son podcast
    « J’ai voulu créer un livre et un podcast qui parlent de la persévérance face aux difficultés. Je crois qu’on idéalise trop l’entrepreneuriat sans montrer les moments d’échec ou de doute. Pour moi, la résilience, c’est transformer des obstacles en quelque chose de beau. »

    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Dorian Soler

🌐 Site web " Osons les difficultés "


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous,

  • Speaker #1

    le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #0

    Hop, bonjour Dorian, bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Salut, bah écoute, ravi d'être avec toi Jean-Christophe pour ce live et ce podcast qu'on va enregistrer ensemble et ce moment que l'on va passer ensemble.

  • Speaker #0

    Yes, on va vivre un grand moment. L'idée, comme d'habitude dans cette émission, trois grandes parties. Je les répète à chaque fois pour ceux qui n'ont jamais écouté l'émission, forcément. Pour moi, c'est de la redite, mais il faut bien. Alors, première partie, on va vraiment creuser, remonter le temps, voir un petit peu de ton parcours professionnel qui explique un petit peu tout ce que tu es aujourd'hui, tout ce que tu as fait aujourd'hui, pourquoi aussi tu as basculé. C'est quel était ton déclencheur pour aller dans l'entrepreneuriat ? et puis on va bien creuser tout ça alors en plus petit teasing d'une personnalité un peu atypique tu as fait preuve de beaucoup d'audace et de résilience si j'ai bien compris et une chose scolaire un peu atypique yes

  • Speaker #1

    ouais bah écoute en tout cas ravi de partager ça et j'ai hâte d'avoir tes questions sur le sujet attention on a toujours hâte d'avoir mes questions elles sont incroyable

  • Speaker #0

    Ensuite, dans une deuxième partie, tu auras ta minute blanche, ta carte blanche. Une minute et pas une de plus. Quelques secondes de plus, mais c'est mieux si ça fait moins d'une minute. Tu nous pitcheras un coup de cœur, un coup de gueule, ce dont tu as envie. Et puis après, dans la deuxième partie, on parlera un petit peu résilience. On décortiquera aussi ton entreprise, un petit peu comment tu l'as créée. quelles étaient les idées de départ, comment on peut t'aider aussi, quel est ton relationnel, qui sont tes clients. Et puis, on parlera aussi surtout comment apprendre peut-être à se dépasser en tant qu'entrepreneur. Alors, c'est un sujet en plus qui me concerne à l'instant T puisque moi, je suis en train de lancer mon école de réseautage. Ça y est, le projet est sur on, donc en plein combat.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc, on va parler un peu de tout ça, de se dépasser en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose de... Vraiment compliqué l'entrepreneuriat, je trouve qu'on idéalise un peu trop parfois. On parlera peut-être de sujets comme ça, on verra bien. Ok ?

  • Speaker #1

    Allez, go !

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, remontons. Donc le temps, Dorian, tu as quel âge toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je viens d'avoir 31 ans il y a quelques jours seulement. Et donc voilà, je suis assez jeune finalement par rapport au métier que je fais de coach et de conférencier. Mais aujourd'hui, c'est vraiment une... passion que d'exercer le métier que je fais.

  • Speaker #0

    Bitch le nous. 30 secondes,

  • Speaker #1

    tu nous expliques ce que tu fais. En fait, moi, c'est très simple. J'accompagne les gens et les entrepreneurs et les entreprises à oser les difficultés et ça se matérialise de différentes façons, à travers du coaching ou à travers de la conférence en entreprise.

  • Speaker #0

    Voilà, ok. De la conférence en entreprise. Ok. Et comment... Si on est arrivé là, on remonte le ton cette fois, vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, je vais essayer d'être synthétique. En fait, moi, là-bas, j'ai un parcours en entreprise puisque j'ai été salarié pendant 10 ans. J'ai fait de la vente, j'ai fait du management. Et étant attiré par le développement humain organisationnel, j'ai pris la direction d'une PME à seulement 26 ans. Une PME qui a connu une très grande croissance pendant les deux ans où j'y étais, puisqu'en fait, on est passé de 600 000 euros de chiffre d'affaires à 1,5 million. Et que ça a été... ultra apprenant à plein de niveaux, que ce soit au niveau organisationnel, au niveau humain, au niveau management, au niveau de la gestion. Ça a été beaucoup de difficultés, beaucoup de résilience à avoir parce que sur le papier, on a l'impression qu'une croissance, c'est beau, mais c'est aussi très complexe. Et donc, suite à ça, je me suis aussi formé en parallèle à l'accompagnement, coaching, préparation mentale, programmation neurolinguistique. Et donc, à un moment, j'ai voulu croiser cette expérience, ces expériences avec ce qui me... passionnés pour en faire un métier.

  • Speaker #0

    Ok, mais remontons le temps, à vous dans cette super expérience PME. Tu vas nous en dire plus, je pense, ça va être bien. Mais parle-nous un peu du début de ta carrière, tes études, pour montrer un petit peu sur quels écueils tu as traversé avant de lancer ta vie professionnelle.

  • Speaker #1

    En fait, moi, c'est assez simple. Je dis souvent que j'ai un parcours atypique, parce qu'au lycée, je m'ennuyais terriblement, je trouvais aucun sens à ce que je faisais à l'école. Et donc les profs, les conseillers d'orientation me considéraient feignant. pour la suite de mon parcours. Et donc, ça a été très difficile. J'ai été rejeté du système scolaire. Tous les vœux que j'avais faits sur post-bac à l'époque m'avaient été refusés, donc très compliqués pour moi. Je suis allé travailler deux ans à l'usine suite à mon bac que j'ai eu au point près, pour dire, au rattrapage au point près. Et en fait, en travaillant à l'usine, je me suis rendu compte que je n'étais pas fait pour poser mon cul sur une chaise et écouter pendant des heures, mais que j'étais fait pour... être dans l'action, pour mener des projets, pour gagner de l'argent. Et donc, du coup, ça a orienté la suite, puisqu'en fait, je me suis rendu compte que ce que je kiffais, c'était faire du commercial, faire de la vente, être au contact des gens. Et c'est comme ça que j'en suis revenu à une école de commerce.

  • Speaker #0

    Je t'estime aujourd'hui que l'école n'était pas adaptée à ta personnalité, à ta façon d'être, peut-être... Alors, pas tombé dans les clichés, mais peut-être un peu au potentiel, des choses comme ça, une façon un peu différente d'agir et de penser au quotidien.

  • Speaker #1

    Je n'irais pas jusque-là. En fait, simplement, je ne trouvais pas de sens à ce que je faisais. Ça n'avait… Voilà, je ne trouvais pas de sens. Et donc, du coup, c'était compliqué pour moi que de mettre de l'énergie là-dedans, puisque quand tu ne trouves pas de sens pour trouver de l'énergie, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui. se retrouver jeune et tu avais l'âge 20 ans, à l'époque, à l'usine. C'était peut-être aussi un choc, quelque part, une remise en question ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, si tu veux, quand tu as 18 ans, que tu sors de l'école, que tu vas travailler à l'usine, c'est un monde qui est quand même assez particulier pour ceux qui l'ont fréquenté. Et donc, du coup, ça a été assez un choc. Et surtout, je me suis rendu compte que je ne voulais pas passer mon temps à m'ennuyer, que c'était horrible de passer... 7, 8, 9, 10 heures à s'ennuyer et ne pas trouver de sens, parce qu'encore une fois, là, je n'en trouvais pas, mis à part gagner de l'argent et avoir de l'autonomie financière. Et donc, ça m'a orienté sur me poser des vraies questions sur qu'est-ce qui m'anime, qu'est-ce qui me fait vibrer, sur quoi j'ai envie de mettre de l'énergie.

  • Speaker #0

    C'était quoi comme type d'usine ?

  • Speaker #1

    C'était une usine de café qui est très connue, pour ne pas citer le nom, carte noire. C'est plutôt connu, mais... Voilà, en fait, j'étais en production, alors bien que les méthodes aient évolué, que ce ne soit pas non plus du travail à la chaîne comme on l'imaginait à l'époque, mais le fait est que ça pouvait être très long. Ouais, le temps peut paraître très long quand on travaille à l'usine. Les horaires sont difficiles. Tu travailles en 3-8, tu travailles le week-end, puis quand tu es intérimaire, on t'appelle une demi-heure avant pour venir travailler. Enfin, tu n'as plus de vie, quoi. Je me suis dit, mais hors de question que je fasse ça toute ma vie, hors de question que ça se passe comme ça. Moi, quand je suis revenu dans les études à 20 ans, pour le coup, j'y suis revenu pour les bonnes raisons. Pas parce que papa, maman me disaient « ça serait bien de faire ça » ou la société qui dit « il faut continuer les études » . Non, non, là, j'y suis revenu pour les bonnes raisons.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as fait comme études, du coup, après cette expérience ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai repris, en fait, je me suis posé une question très simple à 20 ans. Je me suis dit « mais qu'est-ce que tu aimes faire ? » Et la première réponse qui m'est venue, c'est « tu aimes créer de la relation avec les gens, tu aimes entrer en relation avec les gens » . Et donc, si tu veux, à ce moment-là, je me suis dit, qu'est-ce qu'il y a comme métier commercial ? Et tu vois, j'ai simplifié mon raisonnement. Et je pense que des fois, les gens ne trouvent pas leur voie parce que justement, ils complexifient leur raisonnement. Tu vois, se dire, il faut que je trouve le métier idéal. Non, là, je me suis dit, relation commerciale. Et donc, j'ai repris mes études dans une école de commerce en BTS. Et puis, petit à petit, j'ai kiffé ce que je faisais. J'ai fait un BTS, une licence, un master. J'ai même intégré une grande école de commerce pour le master. Et voilà, tu vois, ça a donné ce que ça a fait aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Peut-être que l'information m'a échappé. C'est quel bac que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est le bac... J'avais fait un bac économique et social à l'époque, ES. Et puis après, j'ai repris mes études. J'ai fait un BTS en négociation, relation client. J'ai fait une licence. Et puis après, j'ai fait un master en grande école, dans une école subdeco.

  • Speaker #0

    Yes, sympa le parcours, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Oui, mais rien ne m'y prédestinait, c'est ça qui est ouf.

  • Speaker #0

    Oui, il y a quand même un lien entre Bac ES, économie, et puis le métier de commercial après.

  • Speaker #1

    Peut-être pas trop. Parce qu'en fait, ES, sur le papier, tu as écrit économique et social, mais en réalité, ce que tu y vois, c'est complètement différent. Je veux dire, tu as peut-être que 5... heures, 4-5 heures par semaine d'économie, tu vois. Le reste du temps, tu fais de l'histoire, tu fais du français, tu fais des maths, tu fais de la science. Donc en fait, c'est très varié sur le papier. T'as l'impression que c'est commerce, mais pas du tout. Moi, ce qui m'intéressait, c'était vraiment le relationnel. Et ça, je l'avais jamais vu, moi, à l'école avant. Tu vois, jamais on m'avait fait prendre la parole, jamais on m'avait permis de convaincre, tu vois. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Et alors, après ces études dans le commerce, juste avant de te retrouver à la tête d'une PME à l'âge de 26 ans, alors tu nous en diras plus après, qu'est-ce que tu as fait à la sortie de l'école ?

  • Speaker #1

    À la sortie de l'école, c'est ça. Moi, j'ai fait toutes mes études en alternance. Donc du BTS jusqu'au Master, je suis resté en alternance. Et c'est là que, comme je te disais tout à l'heure, À partir du moment où moi, je me suis dit, j'ai besoin d'être dans l'action, j'ai besoin de travailler, etc. Je me suis dit, c'est hors de question que je reprenne mes études autrement qu'en alternance. Et donc, j'ai fait toutes mes études en alternance, ce qui m'a permis de sortir du master et d'avoir déjà cinq ans d'expérience derrière moi dans la vente et dans le management, puisqu'en fait, en dernière année de master, j'ai commencé à gérer des équipes. Et donc, à la sortie de mes études, en fait... C'était tellement naturel, j'étais tellement passionné par ce que je faisais, par le développement, etc. que le gérant de l'entreprise dans laquelle j'étais, de la PME, m'a dit « Ok, Dorian, j'ai un projet de faire grossir l'entreprise, de l'organiser, de la structurer. Est-ce que tu veux bien en devenir le directeur général ? » Et voilà, du coup, comment ça s'est fait et comment derrière, il y a eu les résultats en plus qui ont été incroyables. Attends,

  • Speaker #0

    attends, attends, avant de nous parler des résultats. À 26 ans, tu te retrouves propulsé directeur général d'une PME. What the fuck ?

  • Speaker #1

    Ouais !

  • Speaker #0

    Intérieurement, quand même, tu ne posais aucune question ?

  • Speaker #1

    J'ai flippé parce qu'en vrai, c'est ce qui me passionnait. Parce que j'ai toujours été... D'ailleurs, aujourd'hui, quand je fais de l'accompagnement entrepreneurial, j'ai toujours une vision 360 des choses. C'est-à-dire que je ne me dis pas... tiens, je développe le commercial, mais je ne peux pas développer l'organisation. Enfin, si je développe le commercial, il faut que je développe l'organisation qui va avec. Si je développe de l'organisation, c'est au service de quelque chose. Et donc, en fait, j'ai toujours eu cette vision 360, un peu, tu vois, macro. Et donc, c'est pour ça que le poste de directeur général m'allait bien, parce que j'aime ce côté développement et de comment tu peux bâtir un développement. Et pour moi, il n'y avait pas meilleur poste à ce moment-là que de pouvoir, entre guillemets, gérer les différentes facettes de l'entreprise. Alors après, oui, par contre, j'ai flippé. J'ai flippé parce que je me suis dit, ça va être beaucoup de boulot, je n'ai jamais vraiment géré une boîte, comment ça va être, le management, le rapport aux anciens collègues, parce qu'en plus, c'était des collègues que j'avais eus ou qui m'avaient vu rentrer comme alternant dans l'entreprise. Et donc, du coup, tu te dis, je vais manager des gens qui ont 15 ans de boîte, toi, ça fait 5 ans que tu es là, il y en a, ils ont une double de ton âge. Beaucoup, beaucoup de questions.

  • Speaker #0

    Et c'était quel type d'entreprise où vous vendiez quoi ? Quel type de service ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'était une entreprise qui était spécialisée dans tout le matériel pour les commerces de proximité alimentaire. Donc en fait, tu vois, quand tu rentres dans une boulangerie, quand tu rentres dans une épicerie, dans une boucherie, tout le matériel que tu vas voir à l'intérieur de ces commerces-là, on le commercialisait. Et on commercialisait aussi bien les produits qu'il y a à l'intérieur que le service qui va avec, c'est-à-dire tout ce qui est service, réparation, technique, assistance, etc. Donc, tu vois, c'était encore une partie de plus à gérer dans l'entreprise. Cette partie-là, c'était vraiment un triangle entre le commercial d'un côté, la technique de l'autre et tout ce qui va être de l'ordre de l'administratif.

  • Speaker #0

    Du coup, quelles ont été un peu les premières difficultés à surmonter sur cette expérience ?

  • Speaker #1

    La première difficulté, c'est le management. C'est faire accepter aux équipes. quand c'est dans une structure un peu taille humaine comme ça, c'est familial au départ, que la personne qui était le gérant jusqu'à maintenant, qui est très gentille, etc., mais qui est beaucoup dans le laisser-faire, et donc du coup, les équipes faisaient un peu ce qu'elles voulaient. Des fois, c'était critiqué, ça, parce que moi, je l'ai vécu de l'intérieur, j'ai été salarié. À la fois, elles critiquaient ça, à la fois, elles aimaient ça. Je m'en suis rendu compte quand j'ai pris la direction, puisqu'en fait... forcément quand tu veux développer une boîte, tu es obligé d'instaurer certaines règles. Ça ne veut pas dire en faire une prison ou de bloquer certaines personnes, mais il y a des règles que tu dois respecter si tu veux avancer, parce que sinon c'est n'importe quoi et tu stagnes. Et c'est ce qui se passait depuis des années. Et donc en fait, la première difficulté, ça a été le management. Clairement, c'est faire accepter qu'il va y avoir quelqu'un qui va guider, pas donner des ordres, parce que ça n'a jamais été comme ça. Et moi, je suis... je ne suis pas du tout ce genre de manager, mais c'est accepter qu'on va mettre des règles en place qui vont faire que le but, c'est de se sentir mieux aussi au niveau individuel, qu'il y ait une structure, un cadre qui permette à tout le monde d'avancer vers le même objectif.

  • Speaker #0

    Ok, si je comprends bien, c'est le petit jeune alternant qui devient directeur général et qui en plus donne des coups de pied un peu. J'ai bien compris ce que tu as dit. Qui restructure un peu, qui donne une nouvelle ligne, une nouvelle direction. Tu as dû aussi beaucoup apprendre et te remettre en question, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, si tu veux, ils ne m'ont jamais perçu comme le petit alternant sympa. En tout cas, j'étais vraiment apprécié en tant que collègue avant. Et si tu veux, pourquoi ça les a qu'à moitié surpris, c'est parce que déjà j'avais des gros résultats dans mon poste commercial et que j'avais toujours été hyper entreprenant dans l'entreprise, c'est-à-dire j'étais à entreprendre des journées portes ouvertes, à gérer tout seul l'orgas, à gérer des salons. Enfin tu vois, j'étais déjà en moi d'entrepreneur, mais dans l'entreprise. Et donc ça les a qu'à moitié surpris que je prenne ce poste. Maintenant, entre l'imaginer et le vivre, c'est un monde qui est différent.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé alors cette aventure ?

  • Speaker #1

    Super bien, parce que moi, le gérant en question, c'est aujourd'hui un ami. Un ami parce qu'on a vécu une aventure ensemble de développer cette entreprise, de l'organiser, de la structurer. Et si tu veux, il y a un truc que les gens ne savaient pas sur le moment, c'est que moi, au moment où je deviens directeur général de la boîte, j'ai déjà ce projet de créer ma boîte de coaching, de formation et de conférence. Et je lui dis, je lui dis, mais ouais, moi, j'ai ce projet-là et je ne peux pas en dévier. C'est une mission de vie, quoi, tu vois. On en reparlera tout à l'heure. Et du coup, je lui dis, il me dit, OK, moi, je te propose un truc d'Orient. C'est que tu prennes la direction générale et on a deux ans. On a deux ans pour se fixer. On avait fixé un million d'euros de chiffre d'affaires. Bon, on a explosé le truc. Mais on a cet objectif du million avec tout ce qu'il y a derrière à mettre en place. Et donc, on a deux ans pour ça. Et au bout de deux ans, le deal, c'est que tu ailles faire ta vie, que tu voles de tes propres ailes. Et donc, du coup, le truc était assez clair. Et si tu veux, au bout de deux ans, trois, quatre mois avant, comment on fait la transition ? Ça a été naturel. Il n'y a pas eu de débat, de conflit ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu as réussi à passer la main. C'est ton ami qui a repris les rênes de sa boîte.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est compliqué, par contre. C'est compliqué parce que quand tu es dans une petite boîte, tu gères. beaucoup, beaucoup de choses. Et quand tu es directeur général d'une petite boîte, tu centralises beaucoup de choses. Et donc, il y a eu plusieurs étapes. Il y a une première étape qui a été de, on va dire, d'automatiser ce qui marchait bien de par les logiciels aujourd'hui qui fonctionnent, que ce soit sur le commercial, que ce soit sur la relance client, la gestion de la trésor, etc. Donc, on a automatisé une partie puisque je le faisais depuis une année et que je considère qu'à partir du moment où tu gères un process depuis un an, tu es capable de l'automatiser. Donc ça, ça a été une première phase. Et puis la deuxième, ça a été de former des collaborateurs en interne qui soient capables de reprendre ce que je faisais en partie et donc de déléguer un process qui marche. Parce qu'en fait, finalement, ça a été ça ma complexité à moi. C'est que j'ai mis en place des process. Et quand tu mets en place des process, il y en a qui marchent, il y en a qui ne marchent pas. Il y en a qu'il faut améliorer, qu'il faut réinventer en fonction de l'évolution de ta boîte. Et donc, le passage s'est fait comme ça. Et puis, je suis resté quelques mois à venir de temps en temps dans l'entreprise pour filer un coup de main.

  • Speaker #0

    Super. La transition est toute trouvée. On va attaquer la suite. Mais là, maintenant, tu as ta carte blanche.

  • Speaker #1

    Ma carte blanche, je vais ouvrir sur la suite, qui est le pourquoi de mon activité. Je présente toujours une étude que j'ai vue il y a quelques temps et qui me fascine. Je ne sais pas si les gens le savent, mais 95% des gens sur leur lit de mort ont des regrets. Des regrets de ne pas avoir entrepris un projet qui était important pour eux, de ne pas avoir dit jeter un main à un proche, de ne pas avoir fait un voyage qui était important pour eux. Et moi, cette étude, je me suis toujours dit que je vivrais une vie sans regrets. et que je ferais partie des 5% de gens qui, potentiellement, ont eu des échecs, ont eu des difficultés, mais au moins ont tenté ce qui était important pour eux et arriveront à leur fin de vie sans regret. Et donc, aujourd'hui, c'est le propre de mon message que je diffuse à travers mon podcast, à travers mon livre, à travers mes conférences, c'est « Osons les difficultés pour une vie sans regret » , parce que je crois que c'est en osant faire de nouvelles choses qu'on peut vivre une vie épanouie. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #0

    Yes, merci d'avoir partagé ça avec nous. Juste une question, alors ceux qui nous écoutent ne le verront pas, mais tu as un fond, tu as fait un fond pour le live, c'est un magnifique paysage, c'est une chaîne de montagne, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la chaîne de montagne dans laquelle je vis l'été. Puisqu'en fait, en 2023, j'ai décidé de passer deux mois d'été en montagne pour aller écrire mon livre. Donc, je suis allé dans un endroit qui m'inspirait profondément puisque je suis trailer et que je cours et que je passe beaucoup de temps dans la nature en général, dans mes semaines et dans les mois. Et si tu veux... Aujourd'hui, la photo qu'on voit là, c'est un paysage que j'ai pris en trail quand j'étais très haut en altitude et que je trouve absolument magnifique. Et donc, j'avais envie de le partager sur ce live.

  • Speaker #0

    Yes, c'est quelle montagne exactement ?

  • Speaker #1

    C'est les Deux Alpes. C'est aux Deux Alpes.

  • Speaker #0

    Yes, donc un grand sportif aussi alors, si je comprends bien.

  • Speaker #1

    Grand sportif, je ne suis pas sportif de haut niveau parce que c'est un autre monde encore. Mais en tout cas, oui, je suis sportif très, très régulier. Je cours plus de 2000 kilomètres par an de trail. Je fais beaucoup, beaucoup de dénivelé, donc à gravir des montagnes, aller dehors et faire des courses de plus en plus longues parce que ça m'inspire dans le dépassement de soi que ça demande et dans l'effort physique qui est intense et des fois brutal.

  • Speaker #0

    Yes, du coup, je sais tout trouver. C'est sympa, c'est fluide. Le podcast est fluide, gravir des montagnes, l'entrepreneuriat. Comment est-ce que tu as lancé ta boîte ? Alors, tu nous l'as dit, ne te répète pas, mais tu nous as dit que c'était un projet qui est à maturation depuis de longues dates puisque tu étais salarié et au final, tu avais déjà dans l'île de mien de te lancer. Alors, comment ça s'est passé ton lancement ? Sur quel marché tu es exactement dans le coaching ?

  • Speaker #1

    Alors, la transition, je l'ai déjà dite. Comment ça s'est passé ? Comment j'ai lancé ma boîte ? Maintenant, comment ça s'est passé au départ ? Compliqué, je pense. Je pense que c'est important de le dire pour que les entrepreneurs qui écoutent ne se culpabilisent pas quand ça ne marche pas du premier coup. Parce que même avec les résultats de ouf que j'avais eus en tant que dirigeant d'entreprise, je me suis rendu compte que bâtir une entreprise du début, c'était complètement différent que de... développer une entreprise et que la chose la plus complexe c'était de trouver un marché cible, de trouver son offre et de trouver sa différenciation. Et au début, j'ai un peu tourné en rond, je ne savais pas trop, etc. Et puis il y a quelques mois de ça, je me suis fait aider, accompagné par quelqu'un et on a redéfini une offre concrète, un truc qui me plaisait, qui faisait sens pour moi, qui avait du bien avec mon message « Osons les difficultés » . Et donc aujourd'hui, ça a donné ce que je fais aujourd'hui, que je disais au départ dans ma présentation, c'est que si tu veux, j'ai deux parties dans mon entreprise. J'ai de l'accompagnement pour les entrepreneurs où là, je dis en souriant que je les accompagne à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Et donc, l'idée, c'est d'aller les chercher sur les problématiques qu'ils rencontrent pour qu'ils accélèrent dans leur business. Sachant que moi, aujourd'hui, j'ai une vision 360 de par l'expérience que j'ai eue en entreprise. Et à côté de ça, je fais de la conférence. public et en entreprise sur la thématique osons les difficultés où là je délivre à travers mes expériences des démonstrations et une conférence qui est aujourd'hui très bien construite un message d'audace et de résilience ouais t'as vraiment cette double activité comme tu l'expliquais les deux les

  • Speaker #0

    deux sont connectes j'imagine tes conférences te permettent de rencontrer des nouveaux contacts faire des nouvelles ventes de trouver des nouveaux partenaires en tout cas

  • Speaker #1

    Les deux sont complètement liés parce que finalement, quand je fais de la conférence, aujourd'hui je fais de la conférence dans des grosses entreprises. Dans des grosses entreprises, il y en a, je n'ai même pas le droit de citer le nom pour tout te dire, il y a des contrats de confidentialité. Et en fait, ces entreprises-là, ça me permet de rentrer, d'aller proposer d'autres services de coaching derrière. Et de développer d'autres services que je suis en train d'avoir en tête, je ne vais pas en parler, mais autour du team building notamment. Et en fait, si tu veux, la conférence enrichit mes coachings. Et l'inverse est vrai aussi, parce que les coachings me permettent d'accompagner de l'humain. Et ces accompagnements-là me permettent de pouvoir partager des expériences que j'ai vécues en conférence. Et donc, c'est dans ce sens-là que les deux s'enrichissent très bien et me permettent aujourd'hui d'avoir cette activité qui est pour moi très alignée, en fait.

  • Speaker #0

    Donc, oui. Je comprends. Tu arrives à ton domaine d'intervention quand même. Les conférences, OK. Mais avec les clients, c'était plutôt par rapport au sujet qu'on voulait aborder tous les deux. C'est vraiment la résilience. Tu en as parlé. Quel mot exactement ? Je ne l'ai plus que tu as dit. Tu aides les clients à faire des choses qu'ils n'ont jamais pu faire.

  • Speaker #1

    J'aide les gens à oser faire ce qu'ils n'ont jamais fait et à faire le titre de mon livre et de ma conférence, c'est-à-dire à oser les difficultés.

  • Speaker #0

    Alors, où sont les difficultés ? Tu es confronté dans ton quotidien à des clients qui… Alors déjà, avant de rentrer dans le vif du sujet, quel type de client ? C'est des entrepreneurs, un solo, un TPE ?

  • Speaker #1

    En coaching, c'est vraiment de l'entrepreneur et du dirigeant d'entreprise. Peu importe la typologie, je peux très bien accompagner un solopreneur comme un dirigeant de PME. Parce qu'aujourd'hui, si tu veux, moi j'accompagne avant tout l'humain. J'accompagne l'humain et puis après, j'accompagne aussi son business. Mais si tu veux, je pars du principe que le business n'est que le reflet de l'humain. Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est de partir de l'humain et d'après aller chercher ce qui se passe dans le business et dans l'activité au quotidien. Donc ça, j'accompagne entrepreneur aussi bien solo que dirigeant d'entreprise. J'ai les deux.

  • Speaker #0

    Donc dans tes accompagnements, tu as des clients dont la prise de rendez-vous, c'est… C'est un sujet que je connais un peu. J'ai certains de mes clients aussi qui sont confrontés à cette peur du rendez-vous, cette peur à la fois de l'obtenir et de le conclure. C'est quelque chose que tu vis au quotidien avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, parce qu'en fait, si tu veux, l'entrepreneur, il y a toujours, toujours, toujours un moment, le sujet, c'est l'acquisition client. Et souvent, aujourd'hui, le marketing nous fait croire qu'on peut... marketer des offres et que les clients vont arriver, vont nous appeler, vont nous contacter sur les réseaux alors que je pense qu'au début même si c'est très ingrat, je pense que la prospection a toute sa place dans le développement d'activités et que même si une prérogative très importante parce que je trouve que ce qui est magnifique avec la prospection c'est que finalement tu as un retour qui est brut de décoffrage un peu comme un stand-up tu vois un mec qui fait de l'humour, qui est sur scène, qui sort ses blagues, si la salle, elle rigole pas, c'est que tes blagues, elles sont pourries. Et tu vois, je trouve que la prospection, ça a un peu le même effet avec l'entrepreneur. C'est-à-dire que si tu présentes ton offre et que tu n'as aucun effet, c'est que tu n'es pas en train de la présenter comme il faut ou que tu n'es pas en train d'avoir la bonne offre. Donc, je trouve que parler à des gens, c'est ce que les entrepreneurs devraient faire, présenter leur offre, ça devrait vraiment être l'obsession de l'entrepreneur au départ pour qu'il puisse construire le meilleur business possible et surtout avoir les meilleurs retours par rapport à ce qu'il veut proposer.

  • Speaker #0

    En termes de relationnel aussi, tu t'en parlais au début de l'interview, tu disais que c'était très important pour toi. C'est aussi un des freins qu'il peut y avoir chez les entrepreneurs que tu accompagnes, cette difficulté à aller vers les autres sans forcément d'ailleurs qu'il y ait une intention business derrière, juste du partenariat ou de l'échange comme ça. anodin autour d'un événement de réseautage ou quelque chose comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a deux biais que je remarque. Tu as le premier biais de « je suis entrepreneur, je bosse beaucoup au début, je bosse de chez moi, etc. » Je parle pour le solopreneur qui vient de commencer. « Je bosse beaucoup de chez moi, etc. » Et donc, je pense que les personnes ont vite fait, sans s'en rendre compte, de tomber dans ce qu'on appelle l'isolement entrepreneurial. Et donc, plus tu es là-dedans, plus tu construis un peu ta grotte chez toi, d'où tu travailles, et tu as du mal à sortir, tu as du mal à aller aux soirées réseau, tu as du mal à aller prendre contact avec des entrepreneurs. Donc, tu as ce biais-là. Et tu en as un deuxième biais, qui est plus de l'ordre de la prospection, de proposer ses services, où là, il y a une immense peur de déranger, en fait. Tu vois, de déranger, de ne pas plaire, d'être rejeté, tu vois. C'est une peur qui est viscérale chez l'être humain. Aujourd'hui, quand tu regardes l'histoire de l'être humain, je veux dire, c'est la plus grande peur qu'il y ait depuis qu'on est homme préhistorique. Quand on était encore des hommes préhistoriques, si on était rejeté du groupe, on mourait parce qu'on n'avait plus de quoi se protéger, on n'avait plus de quoi manger, c'était compliqué. Et je pense que c'est une peur qui est assez ancestrale et qu'aujourd'hui, on a cette peur d'être rejeté. Genre, je propose mes services, on me dit non. Ah putain, je ne vaux rien, je suis nul, je vais mourir, mon business va mourir. Non, en fait, tu as juste pris un non. C'est juste une information qui veut dire que, potentiellement, soit dans ton approche, soit dans l'offre que tu as, il y a quelque chose qui ne va pas. Mais ce n'est rien d'autre, en fait. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    On lit souvent que l'entrepreneuriat, c'est 90% de non. Tu es OK avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est 90% de non. Je pense qu'il faut apprendre à les kiffer, les non. C'est bizarre de dire ça, mais il faut arriver, je pense, à changer ses perceptions en se disant le non.

  • Speaker #0

    n'est pas un obstacle. Le non est une marche sur laquelle tu peux t'appuyer pour mieux comprendre ce que tu dois mettre en place dans ton business pour évoluer. Tu vois, genre, non, encore une fois, je reprends le business. Je te présente mon offre. Ah non, non, non, ça ne m'intéresse pas. OK, tu vois, là, la plupart des gens, ils vont se dire, ah ben non, bon, OK, écoutez, au revoir, merci monsieur. Non, OK, je comprends, ce n'est pas le bon moment, mais pourquoi ce n'est pas le bon moment ? pourquoi le nom ? Est-ce qu'il y a quelque chose dans mon oeuvre qui ne vous va pas, qui ne vous convient pas ? Et je suis prêt à l'entendre, je ne veux même pas vous vendre, je veux juste comprendre pourquoi le nom. Et en fait, je pense que c'est ça, le nom, il faut arriver à comprendre pourquoi. Et pareil, dans l'autre sens, au début, quand je faisais des conférences, quand je proposais ma candidature pour être conférencier sur des événements, on me disait non. Et j'ai pris bien plus de non que de oui, tu vois. Et je pense qu'il y a encore des gens qui ont du mal avec ça. Et je le vois encore aujourd'hui quand je fais des événements publics où je rassemble des personnes et que je fais intervenir des gens. J'ai forcément beaucoup de sollicitations pour devenir conférencier sur mes événements. Et quand je dis non, tu en as qui le prennent super bien et qui me demandent du feedback. Et tu en as qui se braquent, tu vois, et qui sont vexés du non. Alors que pour moi, je pense que si tu es vexé d'un non et que ça tape aussi fort, c'est juste que tu as quelque chose à régler toi-même.

  • Speaker #1

    Et justement, dans ton livre, on retrouve tout ça, toutes ces idées. Ton livre, Osons les difficultés. Est-ce que tu peux nous raconter un peu les circonstances dans lesquelles tu as voulu créer ce livre ? Quels sont les sujets abordés dedans ? Comment tu t'y es pris pour le concevoir, ce livre ?

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, le livre, il est venu comment ? C'est dingue ce que je veux dire, mais je pense qu'il porte bien son nom, parce que même la façon dont il est arrivé, c'était fou. Il y a en 2023, en fin d'année 2022, tout début 2023, la première semaine de 2023, je me sépare de ma conjointe avec qui je suis depuis trois ans et demi. En fait, je vis plutôt bien la séparation puisque ça faisait des mois que ça pouvait, etc. Mais malgré tout, dans ces moments-là, ça a un effet magique. C'est que quand tu te retrouves seul, tu as besoin de retrouver de l'alignement. Et je me dis, c'est quoi le premier truc qui te ferait kiffer de faire ? Je me dis, c'est d'aller vivre à la montagne. Tiens, je vais y aller l'été prochain. plus en couple, que je suis tout seul, je vais m'autoriser à le faire. Je vais aller vivre à la montagne. Et deuxième question, je me dis, ouais, mais aller à la montagne, il faut que tu aies un truc inspirant à faire, tu vois. Et là, je me dis, tu sais, ça vient, mais tout seul, naturellement, je me dis, ok, d'où tu vas à la montagne et tu as deux mois pour écrire ton livre. Et donc, voilà, il est né comme ça, le livre. L'idée d'écrire le livre est née comme ça. Et puis après, très simplement, le livre, après, c'est un déroulé, finalement, de ce que je fais déjà en conférence. de mon histoire, de mes expériences de vie, de mes expériences, de mes difficultés. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et pour écrire ce livre, tu t'es inspiré d'autres ouvrages ? Quels sont un peu les auteurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas... Je n'étais pas un grand lecteur jusqu'à il y a quelques années. C'est fou, là, je dévore de plus en plus de livres. Mais je dirais plus que j'ai été inspiré... Moi, mon inspiration, je la trouve aussi beaucoup dans les conférences. C'est mon métier. mais dans les conférences, dans les podcasts. Et donc, moi, dans l'écriture, je me suis beaucoup inspiré de Napoleon Hill, par exemple, qui est un auteur qui partage la philosophie du succès et qui, pour moi, j'aime beaucoup ses livres parce qu'il raconte beaucoup d'histoires à l'intérieur et je trouve que c'est beaucoup plus vivant. Et donc, ça a été une source d'inspiration pour moi.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on va retrouver, justement, dans ton livre ?

  • Speaker #0

    Alors, mon livre...

  • Speaker #1

    Comment je peux recommander ton livre ?

  • Speaker #0

    mon livre en fait je peux le recommander exactement de la même manière que mes conférences je dis toujours que mon livre et mes conférences sont un hymne à la résilience et à l'audace et son nom en fait dans le nom tu le retrouves osons les difficultés t'as le mot osons qui fait référence à l'audace et qui fait référence à ce que je te disais juste avant sur l'étude c'est à dire 95% des gens ont des regrets sur leur ligne mort et moi mon message à travers ce livre c'est de dire oser vivre une vie qui vous inspire oser et Tenter des nouvelles choses quitte à échouer parce que c'est comme ça que vous serez fiers de vous et que c'est comme ça que vous n'aurez pas de regrets. Et la deuxième chose, c'est osons les difficultés. Les difficultés, ça fait quoi la résilience ? C'est de dire aux gens qu'en fait, à travers les difficultés qu'on peut vivre, à travers même les traumatismes qu'on peut vivre, on peut les transcender pour en faire quelque chose de beau, non seulement pour soi, mais aussi pour le monde qui nous entoure. Et en fait, je pars de ça. d'expériences personnelles que j'ai vécues, dont certaines qui auraient pu être traumatiques, qui l'ont été à une certaine période de ma vie, et que j'ai transformé pour faire ce que je fais aujourd'hui, et qui a un sens énorme pour moi.

  • Speaker #1

    En relisant mes notes, est-ce que tu peux m'éclairer ? Le chiffre 7 a un symbole ? Fort pour toi ou j'ai mal écrit mes notes ?

  • Speaker #0

    Non, chiffre 7, non, pas forcément. Non, non, ça n'a pas forcément de symbole. Moi, c'est plutôt... Je n'ai pas de chiffres comme ça qui sont symboliques.

  • Speaker #1

    Ah bon, j'ai du mal à prendre mes notes, alors désolé. Tu as aussi un podcast que tu as lancé au tout début de ton aventure. Ah non, zut, pardon. J'avais une autre question. Comme quoi, des fois, le live, bref, improviser, des fois, ce n'est pas trop bien. Oui, c'est une question que je suis très intéressé. Je vais te le dire, j'ai été assez franc avec toi, parce que moi aussi, je veux écrire un livre. Juste, comment tu as fait pour la diffusion ? Tu es passé sur Amazon pour éditer ça ? C'est compliqué d'éditer un livre ?

  • Speaker #0

    Moi, en tout cas, j'ai fait le choix de ne pas auto-éditer, de me faire éditer, parce que je trouve que ça crédibilise encore plus mon message et ça m'aide à développer les conférences, en entreprise notamment. Donc en fait, moi, j'ai envoyé mon script à plusieurs maisons d'édition. Alors moi, j'ai fait le truc à l'envers. Tu vois, là aujourd'hui, avec ce que je suis en train de créer à travers les conférences, à travers mes réseaux sociaux, etc. Si demain, j'écris un deuxième livre, ce qui est quelque part dans ma tête un jour, je ferai dans l'autre sens, c'est-à-dire que je contacterai les maisons d'édition en leur partageant mon projet et je ferai en sorte d'être suivi dans l'écriture du livre. Là, ça a été un peu l'inverse. J'ai écrit le script, je l'ai envoyé à plusieurs maisons d'édition et plusieurs m'ont répondu. Après, j'ai fait le choix par lequel je voulais éditer mon livre. Ils m'ont accompagné sur la finalisation du livre, etc. Mais en tout cas, j'ai été très libre dans l'écriture. Ça, ça a été chouette. Tu as plusieurs manières de faire. Après, je sais que j'ai beaucoup de gens autour de moi qui auto-éditent leurs livres qui passent par Amazon. Après, c'est simplement des choix.

  • Speaker #1

    Tu t'es fait accompagner pour la rédaction de ce livre ou tu as tout fait tout seul ?

  • Speaker #0

    J'ai tout fait tout seul. Après, par contre, j'ai quelques personnes qui m'ont relu. Puis la maison d'édition, après, passe par-dessus, etc.

  • Speaker #1

    Ok, super. C'est vraiment efficace en termes de pack d'autorité, d'avoir un livre. Tout de suite, ça attire un peu l'attention sur toi. C'est sûr qu'en tant qu'entrepreneur, avoir son propre livre, c'est un peu un must-have,

  • Speaker #0

    c'est clair. Oui, carrément. carrément oui comme tu le dis en fait ça crédibilise le message et ça crédibilise ton activité dans son ensemble donc t'avais un peu aussi la fibre littéraire quelque part si je comprends bien non pas du tout franchement non pas du tout écrire un livre sans avoir la fibre littéraire ouais ok non parce que tu vois je pense qu'aujourd'hui en étant très critique avec moi-même je pense que je peux faire mieux et je me dis ça tu vois je me dénigre pas du tout tu vois c'est pas ça c'est juste que Dans tout ce que je fais, je me dis que je préfère, je dis ça en conférence, je préfère toujours, toujours, toujours une action imparfaite à une inaction. Et je me dis, voilà, quand tu commences un truc, ton premier livre, ça ne sera peut-être pas le meilleur. Et c'est OK parce que ça me laisse une marge de progression. La première fois que j'ai fait une conférence, ce n'était clairement pas la meilleure. La première fois que je suis rentré chez un client pour l'aborder en temps commercial, ce n'était clairement pas la meilleure fois. Et en fait, tu peux progresser. Par contre, je n'avais pas forcément la fibre littéraire, mais par contre, j'ai mis vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de fond dans le livre. C'est-à-dire que je partage des expériences qui sont ultra intimes, je partage des concepts de vie très profonds. Et donc, du coup, je pense que c'est ça qui en fait la richesse de ce livre. Donc non, je n'ai pas la fibre littéraire, mais c'est pour ça que je te dis que demain, si j'écris un deuxième livre, Je pense que je serais beaucoup plus exigeant encore que je l'ai été là, bien que déjà j'ai passé beaucoup, beaucoup de temps, mais pour que la forme soit à la hauteur du fond.

  • Speaker #1

    Tu dis ultra intime. L'objectif de cette émission, ce n'est pas de parler de la vie perso, mais je peux juste t'expliquer pourquoi est-ce que tu as choisi dans ton livre de partager des moments que tu qualifies toi-même d'ultra intimes. Tu penses que ça peut aider tes lecteurs à s'identifier à toi, à progresser eux-mêmes ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que je pense qu'aujourd'hui, on vit dans une société où tout est assez superficiel. Et où, tu vois, même quand on parle de réussite, on parle de la réussite, mais on ne parle pas des trucs un peu noirs qu'il y a eu derrière. Et moi, c'est ça que j'avais envie de partager, parce que j'ai envie de dire aux gens, vous voyez, on peut réussir, on peut avoir une certaine forme de succès en partant de très loin. En partant de très loin en termes de confiance en soi, en termes d'estime de soi, en termes de relationnel. et que c'est possible d'évoluer. Et là, dans le livre, je partage notamment mon enfance, qui a été difficile puisque j'ai eu une maman violente. Et donc, je partage les choses très intimes qui se sont passées parce que je veux que les gens puissent se reconnaître et puissent se dire « Ah, si lui, il l'a fait ! » Moi aussi, je peux le faire.

  • Speaker #1

    Le parcours de l'entrepreneur est loin d'être tout rose avec pas mal de gloire. Le cycle du changement, tu connais, quand on traverse la vallée du désespoir, où on finit par se remotiver pour retomber dans la vallée du désespoir avant de briser le plafond de verre qu'il y a au-dessus de nos têtes.

  • Speaker #0

    Et puis de repartir dans un nouveau cycle parce qu'il faut bien comprendre une chose. c'est que je pense que c'est un immense fantasme que de penser qu'il y a un moment dans ta vie où tu vas arriver, que tu n'auras plus de problème, que tes émotions seront toujours confortables. Ça, ce n'est pas vrai. Par contre, je pense que plutôt que d'essayer de ne plus vivre de moments inconfortables, je pense qu'on a tout intérêt tous à développer une résilience qui nous permette de mieux vivre ces moments, de mieux transformer ces moments. Je pense que tout l'enjeu... de la résilience est là-dedans. Parce que je pense qu'il ne faut pas se tromper. La résilience, ce n'est pas genre j'ai un problème, je le vis bien. Enfin, tu vois, je le... Comment dire ? Pas que je le vis bien, mais j'ai un problème, il se résout super facilement, tu vois. Ce n'est pas ça, la résilience. La résilience, c'est la capacité que tu vas avoir à transformer des situations difficiles en quelque chose de bénéfique. Plus tu évolues, paradoxalement, plus tu évolues dans ton activité et dans ton business, plus tu as des... des problèmes compliqués à gérer, qui te demandent des niveaux de stress, des niveaux d'intensité émotionnelle qui sont forts. Ne fantasmons pas le plafond de verre, même quand tu pètes le plafond de verre, tu as un autre plafond de verre qui arrive en fait, parce que tu arrives à un nouveau niveau et tu as un nouveau boss à passer, un nouveau plafond. Comme quand tu joues aux jeux vidéo petits, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tes clients, comment tu les fidélises ? Parce que là, on arrive à la fin de l'émission, mais encore deux, trois questions. Comment tu disais tout à l'heure, le relationnel, c'est hyper important. Quelles sont tes actions de fidélisation avec tes clients pour activer peut-être de la recommandation, des choses comme ça ? Tu es sur des leviers communautaires ?

  • Speaker #0

    Moi, en fait, c'est très simple. Déjà, je demande à la fin de chaque accompagnement si la personne connaît quelqu'un qui pourrait être intéressé par ce que je fais et que ça pourrait intéresser que ce soit dans les conférences ou dans le... dans les coachings. Et puis après, souvent, moi, j'ai la chance que les entrepreneurs que j'accompagne, si tu veux, c'est exactement ce qu'on vient de dire. C'est-à-dire que je les aide à passer un plafond de verre. Et puis, tu vois, ils se développent et ils se disent « Ah, putain, mais en fait, ce serait pas mal de continuer l'accompagnement parce que ça va peut-être me permettre de passer un nouveau plafond de verre. » Très, très souvent, l'accompagnement, les gens au départ, on est tous humains, on se dit « Ouais, c'est une dépense, ça coûte de l'argent. » Et puis, petit à petit, ils se rendent compte que c'est un investissement, un investissement où tu as une rentabilité puisque tu évolues et que l'argent que tu investis sur toi, il arrive en double, en triple, en quadruple.

  • Speaker #1

    Tu fais du réseau aujourd'hui ? Tu es dans des clubs, des communautés ?

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas physique sur Montpellier, dans la ville où je suis. Oui, je suis dans des réseaux physiques, beaucoup, de plus en plus. Et ça m'apporte énormément. C'est un truc que j'avais rejeté jusqu'à il y a quelques mois en arrière. Oui, et puis... En tout début d'année, à 2024, j'ai décidé d'aller dans des réseaux et ça m'a ouvert plein d'opportunités.

  • Speaker #1

    Tu me partageais hors antenne, avant qu'on commence, que tu avais un podcast qui s'appelle aussi « Où sont les difficultés ? » C'était quoi l'éditorial de ton podcast ?

  • Speaker #0

    Là, c'est très simple. C'est d'aller interroger des gens sur des gens au parcours atypique. Le point de départ, c'est sur leur plus grosse difficulté de vie, sur l'expérience qui a été la plus difficile pour eux à vivre émotionnellement parlant, et de partir de ce point de départ pour comprendre leur chemin de résilience pour en arriver là où ils en sont aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Excellent. Tu en as à combien d'interviews sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. En tête, je crois qu'il y a une cinquantaine d'épisodes. Sachant que... Il y en a aussi que j'ai tourné moi, c'est-à-dire où je partage un concept, un concept de résilience, une expérience que j'ai vécue. Mais sinon, je crois que j'ai fait entre 30 et 40 interviews déjà.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon alors, deux dernières questions. Tu as un podcast, tu as un livre, tu fais des conférences. Aujourd'hui, comment on peut t'aider ? C'est quoi la prochaine étape pour toi ? Tu as des demandes en particulier ? Comment on pourrait t'aider ? Où tu te projettes pour ta boîte, là, d'ici dans les prochains mois ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, la prochaine étape, là, clairement, je suis en train d'y réfléchir, c'est de monter une équipe, d'avoir une équipe, en fait, de commencer à... à recruter, parce que, en fait, si tu veux, je projette dans les entreprises d'aller beaucoup plus loin que ce que je le fais déjà. Aujourd'hui, j'ai la chance d'intégrer des entreprises qui ont une taille qui est importante, et donc, sans se le cacher, qui ont des vrais budgets, qui ont des vrais besoins en termes de formation, de développement, etc. Et donc, ma question aujourd'hui, c'est de me dire, mais comment mon message aux ondes de difficulté, je peux encore plus le faire rayonner dans ces entreprises ? Et aujourd'hui, je suis en train de réfléchir à des façons assez innovantes. d'aller faire du team building notamment sur des équipes en interne pour pouvoir aller développer ce message et leur permettre aussi, eux, de répondre à des problématiques et des enjeux qu'ils ont actuellement. Donc aujourd'hui, c'est une équipe sur l'aspect forcément commercial, sur l'aspect sales, on va dire, et puis après sur l'aspect organisationnel puisque je pense que ce que je vais faire va demander de la logistique.

  • Speaker #1

    De l'audace, de la résilience. Est-ce qu'on a fait le tour d'Orient ? Est-ce qu'il y a des questions auxquelles tu t'attendais à répondre ? Peut-être que j'ai oublié de te les poser ?

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Une petite frustration qui resterait à la fin de ce podcast ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, pas du tout. Moi, je kiffe le format comme ça, pas préparé dans le sens où, bon, on s'était vu avant, mais j'aime ce truc-là authentique, spontané, parce que je trouve que c'est là qu'on peut sortir la plus belle énergie. Et d'ailleurs, c'est pareil, en conférence, il y a une partie de ma conférence qui est écrite, il y a une partie qui est un peu en spontané. Et ça, j'adore parce que du coup, ça crée des vrais moments d'échange, des vrais moments authentiques. Et moi, c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Merci Dorian. Juste, une dernière, j'improvise un truc. C'est un de mes interviewés qui m'a fait cette suggestion il y a de nombreux mois. Est-ce qu'il y a quelqu'un que tu aimerais voir passer dans ce podcast ? Est-ce que spontanément, à l'instant T, tu penses à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire dans quel domaine ? Parce que c'est ça en vrai la question.

  • Speaker #1

    N'importe, moi c'est des entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Je vais rencontrer quelqu'un qui me recommande beaucoup en ce moment, que je trouve très humain, qui fait partie de ma vie, il s'appelle Olivier Seron, il est copywriter, et plus que ça, c'est qu'il s'intéresse vraiment à la psychologie de l'humain pour écrire ses textes, pour accompagner les gens qui l'accompagnent. Je le trouve vraiment très authentique, très simple. Et moi, j'aime les gens comme ça, tu vois, les gens qui ne sont pas superficiels. Et moi, voilà, si je devais recommander quelqu'un, je le recommanderais lui. Parce qu'en plus, il a une expertise qui est vraiment excellente.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu veux un truc de malade mental ? Oui, j'ai rendez-vous avec lui tout à l'heure à 16h pour qu'il passe dans son club.

  • Speaker #0

    Ah mais tu vois, les grands esprits se rencontrent. Mais c'est de la santé de fou. Moi, je vais te revenir, tu lui passeras le bonjour.

  • Speaker #1

    deux Olivier Seron copywriters je lui dirais que je l'ai recommandé quand même la magie des réseaux du podcast trop chouette c'était une nouveauté dans l'émission je l'ai testé avec toi je ne regrette pas et merci Nicolas Donadieu de m'avoir suggéré de faire ça à bientôt Dorian je te tiens au front pour la suite

  • Speaker #0

    et un grand grand merci c'était un super moment qu'on a passé tous les deux merci à toi merci pour tes questions merci pour le punch et au plaisir de te retrouver bientôt c'était Rendez-vous le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires

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