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La Terre à Boire

#83 - L'Édito

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02min |14/12/2021
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Description

Bonjour


Avez-vous remarqué comme dans le monde qui nous entoure, se rejoue en permanence la querelle des anciens et des modernes? En politique, en économie, à propos de sujets de société, de culture ou d’éducation, sans oublier le football. Conserver ou transformer reste un débat de fonds auquel on pourrait ramener à peu près tous les débats.


Le monde du Vin, comme toujours, ne fait pas exception, il est traversé des mêmes conflits, entre tradition et modernité. Respecter un terroir et l’histoire qui s’y est forgée, est-ce ancrer dans le marbre qu’on n’élèvera ici que tel ou tel cépage, que telle méthode est obligatoire ou telle autre proscrite? Que devient la tradition quand elle s’est fourvoyé depuis plusieurs décennies dans l’emploi irraisonné de produits de synthèse qui vident le sol de sa vie, au point qu’il faut ensuite le fertiliser au lieu de laisser faire la nature? Les modernes ont-ils toujours raison lorsqu’ils veulent renverser la table, au risque de tourner le dos à l’histoire et proposer des vins de moins en moins ancrés dans leurs territoires, des cabernet ou des chenins qui pourraient être produits identiques à l’autre bout du monde, lorsque ce ne sont pas des vins réputés nature mais à peine buvables?


De tous temps, les modernes ont défié les anciens, et les anciens ont résisté aux assauts des modernes. Enfin, c’est ce qu’on pourrait croire à en lire les oppositions parfois si vives dans les débats. Alors qu’en réalité, c’est de ce frottement constant que se dessine une voie médiane, celle de l’évolution logique et salutaire des pratiques dans le respect de l’histoire. Encore faut-il que le cadre qui régule soit en mesure de s’adapter, en particulier à l’heure où les bouleversements climatiques rebattent à grande vitesse les cartes du terroir et risquent de rendre caduques certaines règles qui semblaient bien établies. 

Au milieu de ce bouillonnement, des vigneronnes et des vignerons innovent et font évoluer les codes, déploient sur le marché du vin de nouvelles propositions sans oublier de donner au terroir le rôle central qu’il doit jouer, dans le respect de son histoire et surtout de son avenir.


Ce 83ème épisode s’intitule Florent Girou et les équilibristes. 

Bienvenue dans La Terre à Boire! 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Bonjour


Avez-vous remarqué comme dans le monde qui nous entoure, se rejoue en permanence la querelle des anciens et des modernes? En politique, en économie, à propos de sujets de société, de culture ou d’éducation, sans oublier le football. Conserver ou transformer reste un débat de fonds auquel on pourrait ramener à peu près tous les débats.


Le monde du Vin, comme toujours, ne fait pas exception, il est traversé des mêmes conflits, entre tradition et modernité. Respecter un terroir et l’histoire qui s’y est forgée, est-ce ancrer dans le marbre qu’on n’élèvera ici que tel ou tel cépage, que telle méthode est obligatoire ou telle autre proscrite? Que devient la tradition quand elle s’est fourvoyé depuis plusieurs décennies dans l’emploi irraisonné de produits de synthèse qui vident le sol de sa vie, au point qu’il faut ensuite le fertiliser au lieu de laisser faire la nature? Les modernes ont-ils toujours raison lorsqu’ils veulent renverser la table, au risque de tourner le dos à l’histoire et proposer des vins de moins en moins ancrés dans leurs territoires, des cabernet ou des chenins qui pourraient être produits identiques à l’autre bout du monde, lorsque ce ne sont pas des vins réputés nature mais à peine buvables?


De tous temps, les modernes ont défié les anciens, et les anciens ont résisté aux assauts des modernes. Enfin, c’est ce qu’on pourrait croire à en lire les oppositions parfois si vives dans les débats. Alors qu’en réalité, c’est de ce frottement constant que se dessine une voie médiane, celle de l’évolution logique et salutaire des pratiques dans le respect de l’histoire. Encore faut-il que le cadre qui régule soit en mesure de s’adapter, en particulier à l’heure où les bouleversements climatiques rebattent à grande vitesse les cartes du terroir et risquent de rendre caduques certaines règles qui semblaient bien établies. 

Au milieu de ce bouillonnement, des vigneronnes et des vignerons innovent et font évoluer les codes, déploient sur le marché du vin de nouvelles propositions sans oublier de donner au terroir le rôle central qu’il doit jouer, dans le respect de son histoire et surtout de son avenir.


Ce 83ème épisode s’intitule Florent Girou et les équilibristes. 

Bienvenue dans La Terre à Boire! 



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Le monde du Vin, comme toujours, ne fait pas exception, il est traversé des mêmes conflits, entre tradition et modernité. Respecter un terroir et l’histoire qui s’y est forgée, est-ce ancrer dans le marbre qu’on n’élèvera ici que tel ou tel cépage, que telle méthode est obligatoire ou telle autre proscrite? Que devient la tradition quand elle s’est fourvoyé depuis plusieurs décennies dans l’emploi irraisonné de produits de synthèse qui vident le sol de sa vie, au point qu’il faut ensuite le fertiliser au lieu de laisser faire la nature? Les modernes ont-ils toujours raison lorsqu’ils veulent renverser la table, au risque de tourner le dos à l’histoire et proposer des vins de moins en moins ancrés dans leurs territoires, des cabernet ou des chenins qui pourraient être produits identiques à l’autre bout du monde, lorsque ce ne sont pas des vins réputés nature mais à peine buvables?


De tous temps, les modernes ont défié les anciens, et les anciens ont résisté aux assauts des modernes. Enfin, c’est ce qu’on pourrait croire à en lire les oppositions parfois si vives dans les débats. Alors qu’en réalité, c’est de ce frottement constant que se dessine une voie médiane, celle de l’évolution logique et salutaire des pratiques dans le respect de l’histoire. Encore faut-il que le cadre qui régule soit en mesure de s’adapter, en particulier à l’heure où les bouleversements climatiques rebattent à grande vitesse les cartes du terroir et risquent de rendre caduques certaines règles qui semblaient bien établies. 

Au milieu de ce bouillonnement, des vigneronnes et des vignerons innovent et font évoluer les codes, déploient sur le marché du vin de nouvelles propositions sans oublier de donner au terroir le rôle central qu’il doit jouer, dans le respect de son histoire et surtout de son avenir.


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Le monde du Vin, comme toujours, ne fait pas exception, il est traversé des mêmes conflits, entre tradition et modernité. Respecter un terroir et l’histoire qui s’y est forgée, est-ce ancrer dans le marbre qu’on n’élèvera ici que tel ou tel cépage, que telle méthode est obligatoire ou telle autre proscrite? Que devient la tradition quand elle s’est fourvoyé depuis plusieurs décennies dans l’emploi irraisonné de produits de synthèse qui vident le sol de sa vie, au point qu’il faut ensuite le fertiliser au lieu de laisser faire la nature? Les modernes ont-ils toujours raison lorsqu’ils veulent renverser la table, au risque de tourner le dos à l’histoire et proposer des vins de moins en moins ancrés dans leurs territoires, des cabernet ou des chenins qui pourraient être produits identiques à l’autre bout du monde, lorsque ce ne sont pas des vins réputés nature mais à peine buvables?


De tous temps, les modernes ont défié les anciens, et les anciens ont résisté aux assauts des modernes. Enfin, c’est ce qu’on pourrait croire à en lire les oppositions parfois si vives dans les débats. Alors qu’en réalité, c’est de ce frottement constant que se dessine une voie médiane, celle de l’évolution logique et salutaire des pratiques dans le respect de l’histoire. Encore faut-il que le cadre qui régule soit en mesure de s’adapter, en particulier à l’heure où les bouleversements climatiques rebattent à grande vitesse les cartes du terroir et risquent de rendre caduques certaines règles qui semblaient bien établies. 

Au milieu de ce bouillonnement, des vigneronnes et des vignerons innovent et font évoluer les codes, déploient sur le marché du vin de nouvelles propositions sans oublier de donner au terroir le rôle central qu’il doit jouer, dans le respect de son histoire et surtout de son avenir.


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