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La Trêve (par Caroline Hau)

Retrouver sa liberté : le pouvoir de l’honnêteté - Le témoignage d’Emmanuelle

Retrouver sa liberté : le pouvoir de l’honnêteté - Le témoignage d’Emmanuelle

35min |06/11/2024|

4

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La Trêve (par Caroline Hau)

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35min |06/11/2024|

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Description

Élevée dans un environnement où les non-dits, les secrets et les banalités prévalaient, Emmanuelle a longtemps lutté pour défendre son besoin de justice et de transparence. Aujourd'hui, elle a trouvé l'équilibre entre honnêteté et humilité... Entre authenticité et lâcher-prise.

Emmanuelle nous explique comment elle a réussi à transformer son rapport à la vérité, tant envers elle-même que dans ses relations avec les autres.


Dans cet épisode, découvrez comment retrouver votre liberté intérieure.

Bonne écoute ! 🎧


👉 Prêt.e à cesser la lutte intérieure ?

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👩 Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. 🌈 Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


📩 Contactez-moi pour plus de renseignements ou pour partager votre expérience de guerrier.ière : latrevepodcast@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui je reçois Emmanuelle, une cliente que j'ai accompagnée il y a quelques années et que je reçois aujourd'hui pour parler d'honnêteté. En quoi être honnête avec soi-même est-il non seulement une expression de respect envers soi, mais aussi la clé de relations authentiques et d'une vie plus sereine ? C'est ce que nous allons explorer ensemble et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline. Une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue écotouristique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie. Parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Merci. je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve.

  • Speaker #1

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Également, moi aussi.

  • Speaker #2

    Avant de rentrer dans notre échange, notre discussion, est-ce que vous pourriez vous... présenter s'il vous plaît, juste en quelques minutes.

  • Speaker #1

    Alors, je vis à Strasbourg depuis, oh là là, un peu plus de 30 ans maintenant. Je suis de Belfort et je me considère comme alsacienne en fait, à force. J'ai deux enfants, enfin deux grands-enfants de 19 et 21 ans. Je... Je me suis toujours intéressée à tout ce qui était bien-être, estime de soi, amélioration personnelle, mais de loin, en étant prise dans la routine entre le travail, je suis responsable informatique, les enfants, la maison, etc. Finalement, je me suis pas mal oubliée pendant un certain nombre d'années, et à un moment donné, ça n'allait plus du tout, je criais tout le temps. Et j'ai eu un déclic via une amie qui m'a présenté une personne qui faisait de l'hypnose à l'époque. Et du coup, j'ai mis un premier pied, on va dire, dans tout ce qui est bien-être, amélioration de son quotidien, découverte de tout un tas de choses. Et ça, c'était il y a à peu près une bonne dizaine d'années maintenant. C'est comme ça que j'ai commencé à m'intéresser de près, pour commencer à prendre soin de moi finalement. Et puis, il y a eu des problématiques de relations de couple, comme chez beaucoup de monde. Et quelques mois avant, finalement, que je divorce, j'avais décidé de renouer avec l'hypnose et j'ai trouvé Caroline. Voilà. Et ça tombe bien que je l'ai trouvée avant le divorce parce que du coup, ça m'a permis de connaître déjà quelqu'un en qui j'avais confiance pour passer ce cap qui n'est jamais simple. Et voilà, me voilà, on va dire, presque à peu près trois ans après, ce qui était il y a trois ans, et en bien meilleure forme qu'à l'époque. Donc voilà, comme quoi, c'est toujours utile d'aller voir, consulter des spécialistes dans tous les domaines possibles du bien-être mental. Et ça sert toujours à quelque chose, même quand on croit que ça ne sert à rien. Voilà, c'est déjà une première approche que je voulais partager. Merci. Voilà.

  • Speaker #2

    Même qu'on peut jouer à avant versus aujourd'hui, quel type de guerrière de la vie ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis quelqu'un de naturellement honnête depuis toujours. J'ai toujours dit les choses un peu brutes de fonderie, enfin même très brutes de fonderie à la base. Et ça, c'est mon driver d'être transparent, très glos. Ça m'a valu pas mal d'embûches aussi. j'assumais pas forcément non plus la façon dont je le disais ou ça me venait comme ça et j'acceptais pas que quelqu'un ne soit pas franc non plus avec moi en retour ça c'était pour moi quelque chose d'atroce à vivre au quotidien parce qu'il n'y a pas tant de gens que ça qui sont selon mon critère à moi honnêtes, j'avais toujours l'impression qu'on me mentait ou qu'on me cachait des choses et ça me polluait la vie au quotidien et Après, je pense que je suis aussi quelqu'un de combative naturellement. Je tombe au fond du trou, mais assez vite, j'essaye de me relever. À la base, c'était souvent pour les autres. que je le faisais pour mes enfants, pour ma famille, etc. Et de plus en plus, je le fais pour moi. La grande différence est là, entre il y a quelques années et maintenant. Je me mets plus au centre de mes actions qu'auparavant.

  • Speaker #2

    Vous avez toujours été une guerrière honnête, mais cette honnêteté s'exprime d'une autre manière.

  • Speaker #1

    Oui, je la module un peu. Le fond est là, mais c'est la forme qui a changé beaucoup. Je ne suis plus en mode obnubilée par absolument, dans tous les cas de figure, 100% des fois, toujours dire. Ça ne veut pas dire de leur mentir non plus, mais je ne vais pas aller leur expliquer le pourquoi. du comment je pense ci ou ça. J'ai laissé tomber l'affaire dans beaucoup de cas en fait. Je me concentre sur les gens que j'apprécie et qui m'apprécient en retour, où il y a un vrai échange au quotidien ou en tout cas mentalement régulier. C'est important,

  • Speaker #2

    ou pourrait y avoir une importance au fait de communiquer ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Et les personnes, quand je leur explique pourquoi je procède de cette façon, parce que pour moi c'est important, c'est même vital d'être honnête, et qu'ils ne comprennent pas et qu'ils n'acceptent pas que je leur dise ce que je pense, même en y mettant les formes, parce que parfois ça ne fait peut-être pas plaisir ce que je leur dis non plus, celle-là, tant pis, je les laisse tomber. Enfin, peut-être pas la première fois non plus, mais je n'insiste pas, je me dis... On n'est pas là fait pour se comprendre, c'est pas grave. Je... La validation. Ouais, voilà, c'est ça. Convaincre. Ouais, ouais. Donc, euh...

  • Speaker #0

    Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de... découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description, c'est un quiz gratuit, simple et ludique qui vous propose une nouvelle nouvelles grilles de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis, surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre épisode du jour.

  • Speaker #2

    Justement, je vais... vais m'adresser à votre guerrière intérieure, votre guerrière honnête. Vous m'aviez dit lorsqu'on s'est rencontré donc il y a trois ans que vous sentiez frustrée, bizarre, différente, incomprise, que vous deviez avoir un problème.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #2

    Et que vous s'étiez à apprendre à être moins dans l'attente vis-à-vis de l'autre, apprendre à mieux communiquer sans que l'autre se sente agressée, voire presque apprendre à être moins honnête.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ça fait également dire régulièrement, bah je déteste... les mensonges et déteste les non-dits, preuve qu'il en est aujourd'hui vous êtes toujours une guerrière honnête et le fait que cette valeur soit hyper importante pour vous, le fait que cela impacte votre quotidien dans vos relations amicales, professionnelles, amoureuses a été important pour vous à reconnaître, de vraiment j'allais dire embrasser ce côté de la guerrière honnête,

  • Speaker #1

    de chercher à le réprimer,

  • Speaker #2

    voir comment l'accepter et le laisser s'exprimer peut-être d'une autre manière. Pourquoi c'est si important pour vous l'honnêteté ? D'après vous, d'où ça vient ? À quoi ou à quand ça remonte ? D'aussi loin que vous vous souvenez.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi je suis comme ça ? Ça, ça peut être... Je ne sais pas répondre en soi. Après, je peux essayer de trouver des explications. Par exemple, dans la famille de mes parents, c'était vraiment... vraiment un peu à l'ancienne, donc ce n'est pas rare, je pense. Il y avait ça, ça ne se dit pas, ça, ça ne se fait pas, etc. Et il y avait beaucoup de communication, mais sur du vent, on va dire ça comme ça. Du monde. Beaucoup de monde, parce qu'ils meublaient avec des banalités, des futilités, tiens, la voisine a fait ci, etc. Mais les vrais sujets étaient toujours esquivés. Et j'ai appris bien plus tard qu'il y avait un juge. jumeau je crois chez un de mes arrière-grands-parents, enfin bref, ça s'est su plus tard, mais que personne ne le savait, c'était à cause du numéro de rang sur la carte d'identité qui avait été retrouvé, enfin un truc comme ça. Ça paraît anodin, mais c'est plein de trucs comme ça. Et moi, je sentais toujours qu'il y avait une espèce de nébuleuse, là, depuis toute petite. J'avais l'impression que, je ne sais pas, il y avait une espèce de mal-être physique, de sentir des choses, je ne sais pas, je ne sais pas trop l'expliquer. Mais plus tard, après, maintenant, j'ai l'impression que je sens aussi, bon, moi, j'ai beaucoup de sensibilité au niveau d'aura aussi, au niveau, oui, enfin. J'ai l'impression des fois que je détecte qu'il y a quelque chose qui cloche. En creusant, ou plusieurs années plus tard, parfois, les langues se délient, où j'apprends qu'il y avait bien un guet-souroche. Et des fois, des choses basiques, sans impact vraiment, ou un léger impact sur le moment éventuellement. Et je trouve ça vraiment dommage. Moi, ça me perturbe quand je sens que ce n'est pas clair, que les choses ne sont soit pas dites, soit cachées. Moi, ça me perturbe, mais physiquement, limite. Oui. Oui. Peut-être d'aller affronter ce malaise et dire,

  • Speaker #2

    allez, venez, on se dit les choses. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    On ne peut pas rester dans cet inconfort.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle que, d'ailleurs, maintenant que vous le dites, et à un moment donné, je ne sais pas pourquoi, dans ma tête, quand j'ai eu 15 ans, Je me suis dit, 15 ans, je ne suis pas encore adulte, mais je ne suis plus un enfant. Maintenant, je me suis donné le droit de parler, de dire des choses d'un seul coup. Je ne sais pas pourquoi, c'était comme un déclic. C'est comme si on m'avait mis un sparadrap. tu ne peux pas questionner, poser de questions, tout est caché, tout est calfeutré, et là, j'ai commencé à faire ça, et du coup, j'étais un peu considérée comme rebelle, même les professeurs, les annotations, parce que si je trouvais qu'il y avait... Alors, je recouperais ça aussi avec la justice, le sentiment d'injustice peut avoir aussi une interaction avec cette question d'honnêteté, finalement. Souvent, dans mon cerveau, c'est souvent assez lié, et il y a... Il y a souvent des connexions. Et je ne pouvais pas me taire si je voyais quelque chose de pas juste, de la même façon que je voulais comprendre les choses, qu'on me dise les choses, même si parfois, quand on vous dit les choses, ce n'est pas toujours très sympathique à entendre. Je dois reconnaître. Personne n'aime se faire dire, tiens, là, tu as fait ci, tu as fait ça, ce n'était pas terrible, etc. Pour autant, je préfère encore qu'on me le dise. Pour toujours dans un... souci de transparence et aussi je me dis que si on me dit que quelque chose ne va pas chez moi, dans ce cas-là, je peux améliorer la chose. Oui, on ne se rend pas forcément compte. Par exemple, moi, je voulais souvent aider tout le monde. J'ai été élevée comme ça aussi dans les associations avec mes parents qui étaient toujours en train d'aider toute la planète. Je ne comprenais pas que quelques personnes n'apprécient pas cette aide, pour X raisons. Et quand une ou deux personnes, à un moment donné, m'ont dit que On dit, écoute, là, t'as rien demandé, maintenant, fais-nous la paix. Si on a besoin de quelque chose, on te le dira déjà. Ça se fait pas d'interférer comme ça, etc. Sur le moment, je me suis dit, bon, ils sont pas sympas, je les aide et tout. Et en fait, je l'ai pas compris forcément tout de suite. J'étais du coup frustrée, je me suis dit, mince. Et après, en relisant, en lisant beaucoup de choses sur la question, je me suis rendu compte qu'en fait, ils avaient eu raison de me dire. Et que voilà. Maintenant, je suis consciente de ce que je pourrais appeler un défaut et je peux rectifier le tir, on va dire ça comme ça. Et aussi, un des aspects positifs au fait, pour moi, d'être transparent et d'être honnête, c'est parce que si on ne l'est pas, selon moi, en tout cas, moi, je l'ai vécu comme ça, on a tendance à imaginer le pire ou à s'imaginer des... des choses, c'est comme dans les accords Toltec, on ne doit rien imaginer, on doit juger sur fait, etc. Mais ça, on a tendance, si on ne nous le dit pas, on sent qu'il y a anguille sous roche, et là on est en train de se faire un monde, alors que bien souvent, je ne dis pas qu'il n'y a pas des cas, bien souvent, c'est un petit truc de rien, finalement. C'est ça, et avec une personne en particulier, ça m'est arrivé, j'ai réinventé toute l'histoire, parce que... on ne m'avait pas dit justement quelle était cette histoire. J'étais complètement à côté de la plaque. Et ça m'a minée pendant des mois, voire des années. Donc je trouve ça dommage de perdre son temps. Et peut-être... C'est ça où vous avez mis la vie,

  • Speaker #2

    jusqu'à ce que vous sachiez la vérité.

  • Speaker #1

    Alors non, parce que j'avais lâché l'affaire avant de le savoir finalement, avec un travail sur moi de me dire, de toute façon, la personne ne veut pas me dire, ne veut pas me répondre. À un moment donné, c'est bon, je lâche. Et puis en fait, c'est quelques temps après, bizarrement, que j'ai lâché, que la personne m'a dit. Alors que je n'y croyais plus du tout, mais bon, je m'étais dit, je m'étais fait une raison. Bon, après, au moins, maintenant, je le sais. Mais voilà, je pense que les gens perdent du temps et sont malheureux pour rien. Vaut mieux, je pense, dire les choses.

  • Speaker #2

    Être honnête avec soi-même ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que c'est très, très... Alors, moi, j'étais peut-être pas complètement honnête avec moi-même non plus, avec les autres, si. Mais avec moi-même, certainement que, comme tout le monde, je n'étais peut-être pas toujours, et je ne le suis peut-être pas toujours encore non plus. Parfois, entre les carcans dans lesquels la société veut nous mettre, et comment on est soi-même, on oscille entre les deux, on se dit est-ce que c'est moi qui suis bizarre ? Non, là c'est peut-être eux qui ont raison. Et du coup, on se voile la face encore maintenant. Je peux avoir des moments où je me voile la face et après je me dis non mais là, quand même. Bon, ça paraît à la base plus facile, je pense, de se voiler la face, de se mentir à soi-même et aux autres, en apparence en tout cas, parce qu'on n'attaque pas le point chaud, on laisse courir, on met les miettes sous le tapis, ni vu ni connu. Sauf qu'à un moment donné, le tapis, il se soulève. Ça fait toujours un effet boomerang, je pense. Et le boomerang, il vous revient à vitesse fulgurante. Ce n'est pas le petit lancé de départ, je pense, qui prend de l'élan. Et je pense que, oui, les gens qui n'osent pas dire les choses par peur de blesser l'autre, etc., ils ne se rendent pas compte que, et d'un... de toute façon un jour ou l'autre peut-être il va le savoir quoi qu'il arrive par un autre biais et secondo la personne en face risque quand même de sentir qu'il y a quelque chose qui ne va pas et il y a une espèce d'ambiance peut-être un peu malsaine finalement et aussi celui qui ment ou ne dit pas la vérité il fait un travail conséquent avec son cerveau parce que il faut sans cesse se... On connaît la vérité, mais il faut se mentir à soi-même, il faut se convaincre, en tout cas, il ne faut pas faillir dans le mensonge. Il consomme une énergie, d'après moi, monstrueuse, j'imagine. Donc, oui.

  • Speaker #2

    Et vous ne disiez peut-être pas. peur de blesser l'autre, ça peut être un exemple, mais d'après vous, pourquoi c'est si difficile d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Sans doute parce que je pense que c'est une question de caractère d'éducation aussi, et c'est pas sans... Comment dire ? C'est vrai que d'être honnête, ça peut apporter des...

  • Speaker #2

    Vous allez dire conséquences, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, j'ai cherché le mot. C'est pas sans conséquences, exactement. Oui,

  • Speaker #2

    vous avez cette croyance où vous me disiez, si je dis ce que je pense et ce que je ressens, l'autre va sentir forcément attaqué, agressé ou blessé. Parce que de toute façon, c'est aussi dans la conscience collective, il n'y a que la vérité qui blesse.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    De toute façon, si on dit la vérité, à moins que ce soit un gros compliment, ça va faire mal.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et après, tout dépend. Comment dire ? C'est-à-dire, la plupart des sociétés ne sont pas, finalement, j'ai l'impression, malheureusement, habituées à la vérité ou à l'honnêteté. Je ne parle pas de l'honnêteté au niveau business, parce que ça, j'espère que si, quand même, à minima, mais mentale, on va dire, dans la relation humaine. Ce qui fait que, si vous avez la chance d'être dans un emploi où vos collègues, la direction, etc. sont bienveillants et aiment justement les choses carrées, transparentes, si c'est l'éthique vraiment appliquée dans l'entreprise, ça c'est exactement le genre d'entreprise qu'il me faut. Et là où je suis actuellement, ça tombe bien, c'est comme ça que ça se passe. Ça n'a pas toujours été le cas, selon les périodes. Mais si vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui ? ...soucité, au niveau politique, au niveau organisationnel, c'est pas... J'ai envie de dire, ça fait presque partie du jeu de ne pas être dans 100% de transparence.

  • Speaker #1

    Alors 100%, peut-être pas, parce qu'il y a effectivement toujours des choses, des tractations, etc. Les investissements, le business, il y a des choses qu'on ne sait pas, même moi en tant qu'employée. ou même manager, je ne suis pas au courant de tout ce qui se trame, évidemment. Mais à minima, si au niveau des, comment dire, des chefs de service ou des équipes du terrain, c'est comme ça, parce qu'effectivement, il y a beaucoup d'entreprises, où ce n'est même pas le cas non plus, où il y a ce qu'on appelle des cheffaillons, qui règnent par ce qu'ils ont dans le règne de la terreur, avec des mensonges et rien du tout, ou qui, non seulement, n'informent pas, ne communiquent pas, c'est un vrai... très trou noir pour les gens, ils ne savent pas où se positionner, ils ne savent même pas ce qu'ils ont à faire ou pas à faire, c'est horrible, et ça, c'est le cas dans beaucoup d'entreprises, malheureusement, moi, une boîte comme ça, je la quitte direct, je veux dire, ça m'est arrivé dans le passé, je ne suis pas restée, tant pis, et je m'en fichais des conséquences, moi, je n'avais pas d'enfant à l'époque, et moi, là où je suis, ça fait longtemps que je travaille au même endroit, mais ils me connaissent, ils savent que s'il y a un truc qui cloche... Personne n'osera le dire, moi je le dis.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, maintenant, je mets les formes.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, ils ont remarqué l'évolution, ceux qui me connaissent depuis mon début de carrière dans cette entreprise. ils ont vu l'évolution aussi. Ils me disent, toi, on te fait venir parce que maintenant, tu n'as plus besoin de rentrer dans l'art pour te faire entendre. C'est-à-dire que tu as un respect naturel dans ce que tu dis, les gens t'écoutent, etc. Tu dis les choses, mais tu ne t'énerves pas, tu ne vas pas brûler de fonderie. Donc, ça passe beaucoup mieux qu'avant. Avant, je me faisais retoquer trois fois sur quatre, même quand j'avais raison.

  • Speaker #2

    Pas besoin de rentrer dans l'art.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Souvent,

  • Speaker #2

    il y a des sentiments d'injustice, ou de se dire, là, il faut dire, il faut faire, il faut aller à la confrontation. C'est... ce n'est pas une obligation.

  • Speaker #1

    On peut dire les choses, on peut se dire les choses. Oui. Mais maintenant, ce que je retiens, enfin ce que je me mets, parce que des fois, j'ai envie de rentrer dans l'art quand même, il ne faut pas croire. Donc, si c'est par écrit, mais ça, ça fait un moment que je le fais, je prépare un brouillon et je ne l'envoie jamais dans la foulée, c'est-à-dire que je l'envoie le lendemain ou plusieurs heures plus tard, je le relis, etc. et je le modifie systématiquement. je décharge un peu ma colère sur le moment et je reformule et je j'en ou voilà je oui mais je vais dire la même chose je vais soulever les mêmes questions ou dénoncer les mêmes problématiques mais mais d'une toute autre manière qui va passer alors je dis pas que ma qui vont pas être content quand même, parce que forcément, mais qui va bien passer. Mais à la fin, souvent, je suis trop fière d'ailleurs, ils me disent merci. Alors que je les ai, entre guillemets, en guirlandais poliment. En fait, tout est question. de oui comment appréhender la chose et avant il ya une vingtaine d'années je n'avais même pas de réponse à mon mail et derrière me faisait convoqué par mon responsable qui disait bon là tu as été trop fort là même si tu as peut-être raison mais c'est pas comme ça qu'il faut que tu fasses

  • Speaker #2

    Peut-être qu'il y a l'exemple du travail,

  • Speaker #1

    mais du général. Oui. Eh bien, ça m'a apaisée, en fait, aussi. Oui, ça m'a apaisée. Et je me pose moins la question de... Je peux être moi-même, mais tout en considérant que c'est normal d'être moi-même. Parce qu'en fait, avant, j'avais l'impression que je n'avais pas le droit d'être moi-même. C'était ça. Et du coup, c'est beaucoup plus reposant de se dire je peux être moi-même, mais la façon dont je l'exprime, ce moi-même, ça passe aussi. Ça ne va pas choquer spécialement ou c'est cohérent. Je suis apaisée dans ce que je dis, même si je peux être une rebelle apaisée. Ça paraît bizarre, antinomique, mais... Non,

  • Speaker #2

    pas bien,

  • Speaker #1

    ça va pas.

  • Speaker #2

    Comment avec l'idée du concept du guerrier ou de la guerrière pacifique ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est... Oui.

  • Speaker #2

    deux termes importants, mais finalement, j'ai le côté peut-être un peu combatif ou combattant, tout en étant en paix avec qui je suis,

  • Speaker #1

    avec la vie. C'est le paradoxe qui me prend. Oui, tout à fait. Moi, je suis assez contente de l'évolution, j'avoue. Parce qu'il y a une vingtaine d'années, je me disais à chaque fois, je me stressais rencontrer des nouvelles personnes. personne, où j'y allais en mode un peu paranoïaque, à tâtons. Parce que je me disais... ça ne va pas bien se passer, ou je... C'est ça. J'étais toujours en observation pendant longtemps, si j'avais un nouveau collègue, une nouvelle collègue, ou une nouvelle relation. J'étais en mode observation avant de me laisser aller à être moi-même dans une discussion. Parce que... J'avais peur que, comme ça s'était mal passé à un moment donné avec certaines personnes, que ça continue. Et du coup, c'était pénible quand même. Que maintenant, je dis ce que j'ai à dire, si on échange, ça accroche, ça accroche pas. C'est ce que j'appelle la vérité de l'autre. C'est ça. Si j'ai un avis différent sur un sujet qu'on... Donc on me lance, je l'exprime. Si la personne en face, elle me dit moi, je ne suis pas d'accord voilà, voilà, je dis bah écoute, oui, c'est intéressant, vas-y Après, des fois, je change d'avis, parce que je n'ai pas forcément toutes les informations qui me font garder. conserver mon avis. Mais par contre, si la personne me dit Non, mais t'as tort. Je dis Écoute, c'est pas que j'ai tort, c'est que tu n'as pas le même avis que moi, c'est pas la même chose. Je ne suis pas capable de dire à quelqu'un Je suis d'accord avec toi, si je ne le pense pas. Au pire, je ne dis rien. Si je sens que, bon, voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça révèle d'après vous comme force, le fait d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un peu être en mode de plénitude. Ça fait peut-être un peu trop. Pour moi, c'est vraiment apaisement. Je n'ai pas à réfléchir. Je suis en cohérence avec... avec moi-même, avec mon ressenti, ce que je pense, mes actions, parce que ça aussi, l'honnêteté dans la parole, c'est bien gentil, comme on peut dire, mais il faut que les actions suivent, parce que ça, c'est aussi quelque chose qui, pour moi, est important. Pour moi, le fait de vraiment avoir compris que ce n'était pas un défaut, que je n'étais pas juste bizarre ou je ne sais quoi, ça m'a clarifié les choses aussi dans ma tête en me disant... C'est comme ça que tu fonctionnes. C'est ça qui est ton moteur. Et du coup, quand les choses sont claires mentalement, les actions peuvent être plus facilement suivantes, on va dire. Enfin, ou être en cohérence, je trouve. Oui. Et du coup, quand on arrive à mettre en œuvre ce qu'on pense, ça, c'est le summum. Ça ne marche pas à chaque fois non plus. C'est bien d'avoir des rêves, mais la réalité... vécue est bien aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a des moments ou des situations où votre honnêteté vous a permis de vous sortir de la mouise ou de vous empêcher de vous retrouver dans des situations cambolaises ?

  • Speaker #1

    Alors là, comme ça, je n'ai pas d'exemple flagrant qui illustre exactement vos propos, mais par contre, je sais que moi, je suis responsable d'une équipe internationale et donc... multiculturel, donc pas toujours simple de se comprendre on va dire, en plus dans une autre langue, mais j'ai remarqué que le fait d'être honnête et d'exprimer à mes techniciens le fait que voilà si vous avez un souci vous me le dites quel que soit le souci, quelle que soit l'heure du jour et de la nuit peut-être pas mais pas loin on va dire et souci bloquant, évidemment. Et ne cachez pas les choses. Je leur ai, dès le départ, dès que j'ai un nouveau, je lui dis ça. Je lui dis, même si, je lui dis, jamais, il faut toujours, enfin, moi, je vais prendre ça, il faut toujours exprimer la vérité du terrain si tu as quoi que ce soit, personnel ou professionnel, parce qu'on va toujours trouver une solution. Et il ne faut pas avoir honte ou quoi ou qu'est-ce. En tout cas, Moi, je leur ai dit que je fonctionne comme ça. Vous n'avez peut-être pas l'habitude d'entendre ça. Ils sont un peu surpris au départ. Lors des entretiens annuels, maintenant, ils ont l'habitude, les anciens, mais à la fin, je leur dis que c'est eux qui vont me dire qu'est-ce qui, éventuellement, ne va pas chez moi, qui peut être amélioré chez moi, qu'est-ce que vous aimeriez que je fasse, que je ne fais pas assez souvent, etc. Au début, ils étaient surpris, ils n'osaient pas trop. Je dis non, non, mais allez-y, vous pouvez y aller. vous pouvez critiquer, ça sert toujours par après pour améliorer les choses. Donc, c'est pas tout à fait un exemple qui illustre ce que vous disiez, mais ça me sort en effet de bord, ça me sort éventuellement en anticipation, ça m'évite d'en avoir des situations critiques, en fait. C'est un mode proactif dans l'idée, parce que si, moi, j'ai vu trop de fois des équipes où il y avait... pas cet échange-là et du coup les gens n'osent pas dire qu'ils ont fait une bêtise.

  • Speaker #0

    Et la bêtise, elle se transforme en truc monstrueux. Parfois, ça s'enlise. Et puis, si on ne réagit pas assez rapidement en informatique, ça peut vite dégénérer. Donc, peut-être que grâce à ça, j'économise du stress à venir. Et aussi, en plus de ça, ils se sentent soutenus. Pour l'esprit et la cohésion d'équipe, c'est toujours bien. Moi, je pense franchement que si on sait la doser correctement, qu'à juste dose dans le sens sur la forme, parce que pour moi, au niveau du fond, il n'y a pas de limite. Vous pensez qu'on peut tous dire ? Oui. Après, on ne peut pas tout dire à tout le monde, c'est-à-dire que dans l'absolu, on pourrait dire tout à tout le monde, sauf qu'il n'y a aucun intérêt de dire tout à tout le monde, en fait. C'est plus ça. Donc, par rapport à nos proches, je pense que oui, il est important de tout dire. Il faut trouver des fois le bon moment, le bon endroit, être en tête à tête si possible. Voilà, il y a quand même un contexte à mettre en œuvre autour. Mais je pense que c'est même hyper important de le faire. Et parce qu'un jour ou l'autre, sinon, ça vous reviendra en pleine face.

  • Speaker #1

    Ok, très bien, merci. On approche de la fin de l'interview. Dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que c'est que la paix intérieure ? Est-ce que vous faites un lien avec la valeur d'honnêteté ? Est-ce que être honnête avec vous-même et le monde, est-ce que ça vous permet de nourrir et d'entretenir cette paix intérieure ?

  • Speaker #0

    je vois un lien direct entre les deux. Quand moi, je suis en capacité d'être honnête, je suis zen. Pour moi, cette définition de paix intérieure, c'est ça. C'est d'être zen, de ne pas être... au niveau de mon cou, de mes bras, etc. Et d'être... Parce que moi, si il y a un truc qui me titille que je n'ai pas encore réussi à dire, parce que je cherchais le bon moment quand même, etc., ça a un effet sur mon corps. Et même parfois, si je suis prise, si mes enfants sont grands, etc., mais dans cette petite routine du quotidien malgré tout, et que j'ai un peu oublié de prendre le temps, etc., mon corps me le rappelle. ça je dis merci malgré tout malgré la douleur mais donc oui cette paix intérieure si j'ai un truc à dire n'est pas encore dit je sens donc pour moi c'est zenitude mais dans le sens détendu malgré toutes les complexités de la vie etc mais on arrive à se poser de dire ça va je j'arrive à relativiser à ce moment là je suis posé pour moi c'est ça la paix intérieure c'est ça si vous aviez un

  • Speaker #1

    conseils à partager ?

  • Speaker #0

    Soyez honnête.

  • Speaker #1

    Soyez honnête,

  • Speaker #0

    ça simplifie la vie. Oui, ça simplifie la vie. Alors, c'est pas simple de l'être quand on ne l'est pas naturellement, évidemment. Même quand on a envie de l'être. Mais oui, vous économiserez de l'énergie et vous aurez plus de bien-être dans votre corps, dans votre cerveau. Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci Caroline.

  • Speaker #1

    Je vous souhaite une bonne soirée et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cette interview vous a plu. Voici trois idées à retenir pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'authenticité. Point numéro un, l'honnêteté, c'est exprimer sa vérité avec respect. C'est-à-dire dans le respect de ce que l'on est et dans le respect d'autrui. Donc, osez remettre en question les histoires que vous racontez, osez sortir des hypothèses. Cela vous évitera de vous épuiser à faire semblant ou de laisser les choses s'enliser et dans les deux cas, de vous sentir acculé ou frustré. Deuxième point, cela demande d'accepter les conséquences Oui, ça demande d'oser avoir mal, d'oser parfois Faire mal sans que ce soit intentionnel, j'incite, ça demande d'être capable de recevoir des critiques ou des conseils en les considérant comme des informations constructives. Rappelez-vous, vous n'êtes pas bizarre d'être vous-même. Comme le dit Thomas d'Ansembourg, cessez d'être gentil, soyez vrai. Pas besoin d'attaquer, de rentrer dans l'arbre, ni de chercher à convaincre, il suffit d'être sincère et d'être humble. Dernier point, s'autoriser à être honnête, honnête tant avec soi-même qu'avec les autres, encore une fois, c'est s'autoriser à retrouver la liberté. Ça ouvre la voie à de véritables choix conscients. Choisir de décider de dire ou de ne pas dire, et pourquoi le dire, comment le dire, etc. Et retrouver ce sentiment de liberté intérieure vous permettra de retrouver votre cohérence, de vous aider à aligner vos actions sur votre vérité personnelle et de vous sentir intérieurement plus en paix avec vous-même. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous... Découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur ton chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

Description

Élevée dans un environnement où les non-dits, les secrets et les banalités prévalaient, Emmanuelle a longtemps lutté pour défendre son besoin de justice et de transparence. Aujourd'hui, elle a trouvé l'équilibre entre honnêteté et humilité... Entre authenticité et lâcher-prise.

Emmanuelle nous explique comment elle a réussi à transformer son rapport à la vérité, tant envers elle-même que dans ses relations avec les autres.


Dans cet épisode, découvrez comment retrouver votre liberté intérieure.

Bonne écoute ! 🎧


👉 Prêt.e à cesser la lutte intérieure ?

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👩 Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. 🌈 Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui je reçois Emmanuelle, une cliente que j'ai accompagnée il y a quelques années et que je reçois aujourd'hui pour parler d'honnêteté. En quoi être honnête avec soi-même est-il non seulement une expression de respect envers soi, mais aussi la clé de relations authentiques et d'une vie plus sereine ? C'est ce que nous allons explorer ensemble et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline. Une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue écotouristique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie. Parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Merci. je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve.

  • Speaker #1

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Également, moi aussi.

  • Speaker #2

    Avant de rentrer dans notre échange, notre discussion, est-ce que vous pourriez vous... présenter s'il vous plaît, juste en quelques minutes.

  • Speaker #1

    Alors, je vis à Strasbourg depuis, oh là là, un peu plus de 30 ans maintenant. Je suis de Belfort et je me considère comme alsacienne en fait, à force. J'ai deux enfants, enfin deux grands-enfants de 19 et 21 ans. Je... Je me suis toujours intéressée à tout ce qui était bien-être, estime de soi, amélioration personnelle, mais de loin, en étant prise dans la routine entre le travail, je suis responsable informatique, les enfants, la maison, etc. Finalement, je me suis pas mal oubliée pendant un certain nombre d'années, et à un moment donné, ça n'allait plus du tout, je criais tout le temps. Et j'ai eu un déclic via une amie qui m'a présenté une personne qui faisait de l'hypnose à l'époque. Et du coup, j'ai mis un premier pied, on va dire, dans tout ce qui est bien-être, amélioration de son quotidien, découverte de tout un tas de choses. Et ça, c'était il y a à peu près une bonne dizaine d'années maintenant. C'est comme ça que j'ai commencé à m'intéresser de près, pour commencer à prendre soin de moi finalement. Et puis, il y a eu des problématiques de relations de couple, comme chez beaucoup de monde. Et quelques mois avant, finalement, que je divorce, j'avais décidé de renouer avec l'hypnose et j'ai trouvé Caroline. Voilà. Et ça tombe bien que je l'ai trouvée avant le divorce parce que du coup, ça m'a permis de connaître déjà quelqu'un en qui j'avais confiance pour passer ce cap qui n'est jamais simple. Et voilà, me voilà, on va dire, presque à peu près trois ans après, ce qui était il y a trois ans, et en bien meilleure forme qu'à l'époque. Donc voilà, comme quoi, c'est toujours utile d'aller voir, consulter des spécialistes dans tous les domaines possibles du bien-être mental. Et ça sert toujours à quelque chose, même quand on croit que ça ne sert à rien. Voilà, c'est déjà une première approche que je voulais partager. Merci. Voilà.

  • Speaker #2

    Même qu'on peut jouer à avant versus aujourd'hui, quel type de guerrière de la vie ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis quelqu'un de naturellement honnête depuis toujours. J'ai toujours dit les choses un peu brutes de fonderie, enfin même très brutes de fonderie à la base. Et ça, c'est mon driver d'être transparent, très glos. Ça m'a valu pas mal d'embûches aussi. j'assumais pas forcément non plus la façon dont je le disais ou ça me venait comme ça et j'acceptais pas que quelqu'un ne soit pas franc non plus avec moi en retour ça c'était pour moi quelque chose d'atroce à vivre au quotidien parce qu'il n'y a pas tant de gens que ça qui sont selon mon critère à moi honnêtes, j'avais toujours l'impression qu'on me mentait ou qu'on me cachait des choses et ça me polluait la vie au quotidien et Après, je pense que je suis aussi quelqu'un de combative naturellement. Je tombe au fond du trou, mais assez vite, j'essaye de me relever. À la base, c'était souvent pour les autres. que je le faisais pour mes enfants, pour ma famille, etc. Et de plus en plus, je le fais pour moi. La grande différence est là, entre il y a quelques années et maintenant. Je me mets plus au centre de mes actions qu'auparavant.

  • Speaker #2

    Vous avez toujours été une guerrière honnête, mais cette honnêteté s'exprime d'une autre manière.

  • Speaker #1

    Oui, je la module un peu. Le fond est là, mais c'est la forme qui a changé beaucoup. Je ne suis plus en mode obnubilée par absolument, dans tous les cas de figure, 100% des fois, toujours dire. Ça ne veut pas dire de leur mentir non plus, mais je ne vais pas aller leur expliquer le pourquoi. du comment je pense ci ou ça. J'ai laissé tomber l'affaire dans beaucoup de cas en fait. Je me concentre sur les gens que j'apprécie et qui m'apprécient en retour, où il y a un vrai échange au quotidien ou en tout cas mentalement régulier. C'est important,

  • Speaker #2

    ou pourrait y avoir une importance au fait de communiquer ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Et les personnes, quand je leur explique pourquoi je procède de cette façon, parce que pour moi c'est important, c'est même vital d'être honnête, et qu'ils ne comprennent pas et qu'ils n'acceptent pas que je leur dise ce que je pense, même en y mettant les formes, parce que parfois ça ne fait peut-être pas plaisir ce que je leur dis non plus, celle-là, tant pis, je les laisse tomber. Enfin, peut-être pas la première fois non plus, mais je n'insiste pas, je me dis... On n'est pas là fait pour se comprendre, c'est pas grave. Je... La validation. Ouais, voilà, c'est ça. Convaincre. Ouais, ouais. Donc, euh...

  • Speaker #0

    Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de... découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description, c'est un quiz gratuit, simple et ludique qui vous propose une nouvelle nouvelles grilles de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis, surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre épisode du jour.

  • Speaker #2

    Justement, je vais... vais m'adresser à votre guerrière intérieure, votre guerrière honnête. Vous m'aviez dit lorsqu'on s'est rencontré donc il y a trois ans que vous sentiez frustrée, bizarre, différente, incomprise, que vous deviez avoir un problème.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #2

    Et que vous s'étiez à apprendre à être moins dans l'attente vis-à-vis de l'autre, apprendre à mieux communiquer sans que l'autre se sente agressée, voire presque apprendre à être moins honnête.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ça fait également dire régulièrement, bah je déteste... les mensonges et déteste les non-dits, preuve qu'il en est aujourd'hui vous êtes toujours une guerrière honnête et le fait que cette valeur soit hyper importante pour vous, le fait que cela impacte votre quotidien dans vos relations amicales, professionnelles, amoureuses a été important pour vous à reconnaître, de vraiment j'allais dire embrasser ce côté de la guerrière honnête,

  • Speaker #1

    de chercher à le réprimer,

  • Speaker #2

    voir comment l'accepter et le laisser s'exprimer peut-être d'une autre manière. Pourquoi c'est si important pour vous l'honnêteté ? D'après vous, d'où ça vient ? À quoi ou à quand ça remonte ? D'aussi loin que vous vous souvenez.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi je suis comme ça ? Ça, ça peut être... Je ne sais pas répondre en soi. Après, je peux essayer de trouver des explications. Par exemple, dans la famille de mes parents, c'était vraiment... vraiment un peu à l'ancienne, donc ce n'est pas rare, je pense. Il y avait ça, ça ne se dit pas, ça, ça ne se fait pas, etc. Et il y avait beaucoup de communication, mais sur du vent, on va dire ça comme ça. Du monde. Beaucoup de monde, parce qu'ils meublaient avec des banalités, des futilités, tiens, la voisine a fait ci, etc. Mais les vrais sujets étaient toujours esquivés. Et j'ai appris bien plus tard qu'il y avait un juge. jumeau je crois chez un de mes arrière-grands-parents, enfin bref, ça s'est su plus tard, mais que personne ne le savait, c'était à cause du numéro de rang sur la carte d'identité qui avait été retrouvé, enfin un truc comme ça. Ça paraît anodin, mais c'est plein de trucs comme ça. Et moi, je sentais toujours qu'il y avait une espèce de nébuleuse, là, depuis toute petite. J'avais l'impression que, je ne sais pas, il y avait une espèce de mal-être physique, de sentir des choses, je ne sais pas, je ne sais pas trop l'expliquer. Mais plus tard, après, maintenant, j'ai l'impression que je sens aussi, bon, moi, j'ai beaucoup de sensibilité au niveau d'aura aussi, au niveau, oui, enfin. J'ai l'impression des fois que je détecte qu'il y a quelque chose qui cloche. En creusant, ou plusieurs années plus tard, parfois, les langues se délient, où j'apprends qu'il y avait bien un guet-souroche. Et des fois, des choses basiques, sans impact vraiment, ou un léger impact sur le moment éventuellement. Et je trouve ça vraiment dommage. Moi, ça me perturbe quand je sens que ce n'est pas clair, que les choses ne sont soit pas dites, soit cachées. Moi, ça me perturbe, mais physiquement, limite. Oui. Oui. Peut-être d'aller affronter ce malaise et dire,

  • Speaker #2

    allez, venez, on se dit les choses. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    On ne peut pas rester dans cet inconfort.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle que, d'ailleurs, maintenant que vous le dites, et à un moment donné, je ne sais pas pourquoi, dans ma tête, quand j'ai eu 15 ans, Je me suis dit, 15 ans, je ne suis pas encore adulte, mais je ne suis plus un enfant. Maintenant, je me suis donné le droit de parler, de dire des choses d'un seul coup. Je ne sais pas pourquoi, c'était comme un déclic. C'est comme si on m'avait mis un sparadrap. tu ne peux pas questionner, poser de questions, tout est caché, tout est calfeutré, et là, j'ai commencé à faire ça, et du coup, j'étais un peu considérée comme rebelle, même les professeurs, les annotations, parce que si je trouvais qu'il y avait... Alors, je recouperais ça aussi avec la justice, le sentiment d'injustice peut avoir aussi une interaction avec cette question d'honnêteté, finalement. Souvent, dans mon cerveau, c'est souvent assez lié, et il y a... Il y a souvent des connexions. Et je ne pouvais pas me taire si je voyais quelque chose de pas juste, de la même façon que je voulais comprendre les choses, qu'on me dise les choses, même si parfois, quand on vous dit les choses, ce n'est pas toujours très sympathique à entendre. Je dois reconnaître. Personne n'aime se faire dire, tiens, là, tu as fait ci, tu as fait ça, ce n'était pas terrible, etc. Pour autant, je préfère encore qu'on me le dise. Pour toujours dans un... souci de transparence et aussi je me dis que si on me dit que quelque chose ne va pas chez moi, dans ce cas-là, je peux améliorer la chose. Oui, on ne se rend pas forcément compte. Par exemple, moi, je voulais souvent aider tout le monde. J'ai été élevée comme ça aussi dans les associations avec mes parents qui étaient toujours en train d'aider toute la planète. Je ne comprenais pas que quelques personnes n'apprécient pas cette aide, pour X raisons. Et quand une ou deux personnes, à un moment donné, m'ont dit que On dit, écoute, là, t'as rien demandé, maintenant, fais-nous la paix. Si on a besoin de quelque chose, on te le dira déjà. Ça se fait pas d'interférer comme ça, etc. Sur le moment, je me suis dit, bon, ils sont pas sympas, je les aide et tout. Et en fait, je l'ai pas compris forcément tout de suite. J'étais du coup frustrée, je me suis dit, mince. Et après, en relisant, en lisant beaucoup de choses sur la question, je me suis rendu compte qu'en fait, ils avaient eu raison de me dire. Et que voilà. Maintenant, je suis consciente de ce que je pourrais appeler un défaut et je peux rectifier le tir, on va dire ça comme ça. Et aussi, un des aspects positifs au fait, pour moi, d'être transparent et d'être honnête, c'est parce que si on ne l'est pas, selon moi, en tout cas, moi, je l'ai vécu comme ça, on a tendance à imaginer le pire ou à s'imaginer des... des choses, c'est comme dans les accords Toltec, on ne doit rien imaginer, on doit juger sur fait, etc. Mais ça, on a tendance, si on ne nous le dit pas, on sent qu'il y a anguille sous roche, et là on est en train de se faire un monde, alors que bien souvent, je ne dis pas qu'il n'y a pas des cas, bien souvent, c'est un petit truc de rien, finalement. C'est ça, et avec une personne en particulier, ça m'est arrivé, j'ai réinventé toute l'histoire, parce que... on ne m'avait pas dit justement quelle était cette histoire. J'étais complètement à côté de la plaque. Et ça m'a minée pendant des mois, voire des années. Donc je trouve ça dommage de perdre son temps. Et peut-être... C'est ça où vous avez mis la vie,

  • Speaker #2

    jusqu'à ce que vous sachiez la vérité.

  • Speaker #1

    Alors non, parce que j'avais lâché l'affaire avant de le savoir finalement, avec un travail sur moi de me dire, de toute façon, la personne ne veut pas me dire, ne veut pas me répondre. À un moment donné, c'est bon, je lâche. Et puis en fait, c'est quelques temps après, bizarrement, que j'ai lâché, que la personne m'a dit. Alors que je n'y croyais plus du tout, mais bon, je m'étais dit, je m'étais fait une raison. Bon, après, au moins, maintenant, je le sais. Mais voilà, je pense que les gens perdent du temps et sont malheureux pour rien. Vaut mieux, je pense, dire les choses.

  • Speaker #2

    Être honnête avec soi-même ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que c'est très, très... Alors, moi, j'étais peut-être pas complètement honnête avec moi-même non plus, avec les autres, si. Mais avec moi-même, certainement que, comme tout le monde, je n'étais peut-être pas toujours, et je ne le suis peut-être pas toujours encore non plus. Parfois, entre les carcans dans lesquels la société veut nous mettre, et comment on est soi-même, on oscille entre les deux, on se dit est-ce que c'est moi qui suis bizarre ? Non, là c'est peut-être eux qui ont raison. Et du coup, on se voile la face encore maintenant. Je peux avoir des moments où je me voile la face et après je me dis non mais là, quand même. Bon, ça paraît à la base plus facile, je pense, de se voiler la face, de se mentir à soi-même et aux autres, en apparence en tout cas, parce qu'on n'attaque pas le point chaud, on laisse courir, on met les miettes sous le tapis, ni vu ni connu. Sauf qu'à un moment donné, le tapis, il se soulève. Ça fait toujours un effet boomerang, je pense. Et le boomerang, il vous revient à vitesse fulgurante. Ce n'est pas le petit lancé de départ, je pense, qui prend de l'élan. Et je pense que, oui, les gens qui n'osent pas dire les choses par peur de blesser l'autre, etc., ils ne se rendent pas compte que, et d'un... de toute façon un jour ou l'autre peut-être il va le savoir quoi qu'il arrive par un autre biais et secondo la personne en face risque quand même de sentir qu'il y a quelque chose qui ne va pas et il y a une espèce d'ambiance peut-être un peu malsaine finalement et aussi celui qui ment ou ne dit pas la vérité il fait un travail conséquent avec son cerveau parce que il faut sans cesse se... On connaît la vérité, mais il faut se mentir à soi-même, il faut se convaincre, en tout cas, il ne faut pas faillir dans le mensonge. Il consomme une énergie, d'après moi, monstrueuse, j'imagine. Donc, oui.

  • Speaker #2

    Et vous ne disiez peut-être pas. peur de blesser l'autre, ça peut être un exemple, mais d'après vous, pourquoi c'est si difficile d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Sans doute parce que je pense que c'est une question de caractère d'éducation aussi, et c'est pas sans... Comment dire ? C'est vrai que d'être honnête, ça peut apporter des...

  • Speaker #2

    Vous allez dire conséquences, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, j'ai cherché le mot. C'est pas sans conséquences, exactement. Oui,

  • Speaker #2

    vous avez cette croyance où vous me disiez, si je dis ce que je pense et ce que je ressens, l'autre va sentir forcément attaqué, agressé ou blessé. Parce que de toute façon, c'est aussi dans la conscience collective, il n'y a que la vérité qui blesse.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    De toute façon, si on dit la vérité, à moins que ce soit un gros compliment, ça va faire mal.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et après, tout dépend. Comment dire ? C'est-à-dire, la plupart des sociétés ne sont pas, finalement, j'ai l'impression, malheureusement, habituées à la vérité ou à l'honnêteté. Je ne parle pas de l'honnêteté au niveau business, parce que ça, j'espère que si, quand même, à minima, mais mentale, on va dire, dans la relation humaine. Ce qui fait que, si vous avez la chance d'être dans un emploi où vos collègues, la direction, etc. sont bienveillants et aiment justement les choses carrées, transparentes, si c'est l'éthique vraiment appliquée dans l'entreprise, ça c'est exactement le genre d'entreprise qu'il me faut. Et là où je suis actuellement, ça tombe bien, c'est comme ça que ça se passe. Ça n'a pas toujours été le cas, selon les périodes. Mais si vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui ? ...soucité, au niveau politique, au niveau organisationnel, c'est pas... J'ai envie de dire, ça fait presque partie du jeu de ne pas être dans 100% de transparence.

  • Speaker #1

    Alors 100%, peut-être pas, parce qu'il y a effectivement toujours des choses, des tractations, etc. Les investissements, le business, il y a des choses qu'on ne sait pas, même moi en tant qu'employée. ou même manager, je ne suis pas au courant de tout ce qui se trame, évidemment. Mais à minima, si au niveau des, comment dire, des chefs de service ou des équipes du terrain, c'est comme ça, parce qu'effectivement, il y a beaucoup d'entreprises, où ce n'est même pas le cas non plus, où il y a ce qu'on appelle des cheffaillons, qui règnent par ce qu'ils ont dans le règne de la terreur, avec des mensonges et rien du tout, ou qui, non seulement, n'informent pas, ne communiquent pas, c'est un vrai... très trou noir pour les gens, ils ne savent pas où se positionner, ils ne savent même pas ce qu'ils ont à faire ou pas à faire, c'est horrible, et ça, c'est le cas dans beaucoup d'entreprises, malheureusement, moi, une boîte comme ça, je la quitte direct, je veux dire, ça m'est arrivé dans le passé, je ne suis pas restée, tant pis, et je m'en fichais des conséquences, moi, je n'avais pas d'enfant à l'époque, et moi, là où je suis, ça fait longtemps que je travaille au même endroit, mais ils me connaissent, ils savent que s'il y a un truc qui cloche... Personne n'osera le dire, moi je le dis.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, maintenant, je mets les formes.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, ils ont remarqué l'évolution, ceux qui me connaissent depuis mon début de carrière dans cette entreprise. ils ont vu l'évolution aussi. Ils me disent, toi, on te fait venir parce que maintenant, tu n'as plus besoin de rentrer dans l'art pour te faire entendre. C'est-à-dire que tu as un respect naturel dans ce que tu dis, les gens t'écoutent, etc. Tu dis les choses, mais tu ne t'énerves pas, tu ne vas pas brûler de fonderie. Donc, ça passe beaucoup mieux qu'avant. Avant, je me faisais retoquer trois fois sur quatre, même quand j'avais raison.

  • Speaker #2

    Pas besoin de rentrer dans l'art.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Souvent,

  • Speaker #2

    il y a des sentiments d'injustice, ou de se dire, là, il faut dire, il faut faire, il faut aller à la confrontation. C'est... ce n'est pas une obligation.

  • Speaker #1

    On peut dire les choses, on peut se dire les choses. Oui. Mais maintenant, ce que je retiens, enfin ce que je me mets, parce que des fois, j'ai envie de rentrer dans l'art quand même, il ne faut pas croire. Donc, si c'est par écrit, mais ça, ça fait un moment que je le fais, je prépare un brouillon et je ne l'envoie jamais dans la foulée, c'est-à-dire que je l'envoie le lendemain ou plusieurs heures plus tard, je le relis, etc. et je le modifie systématiquement. je décharge un peu ma colère sur le moment et je reformule et je j'en ou voilà je oui mais je vais dire la même chose je vais soulever les mêmes questions ou dénoncer les mêmes problématiques mais mais d'une toute autre manière qui va passer alors je dis pas que ma qui vont pas être content quand même, parce que forcément, mais qui va bien passer. Mais à la fin, souvent, je suis trop fière d'ailleurs, ils me disent merci. Alors que je les ai, entre guillemets, en guirlandais poliment. En fait, tout est question. de oui comment appréhender la chose et avant il ya une vingtaine d'années je n'avais même pas de réponse à mon mail et derrière me faisait convoqué par mon responsable qui disait bon là tu as été trop fort là même si tu as peut-être raison mais c'est pas comme ça qu'il faut que tu fasses

  • Speaker #2

    Peut-être qu'il y a l'exemple du travail,

  • Speaker #1

    mais du général. Oui. Eh bien, ça m'a apaisée, en fait, aussi. Oui, ça m'a apaisée. Et je me pose moins la question de... Je peux être moi-même, mais tout en considérant que c'est normal d'être moi-même. Parce qu'en fait, avant, j'avais l'impression que je n'avais pas le droit d'être moi-même. C'était ça. Et du coup, c'est beaucoup plus reposant de se dire je peux être moi-même, mais la façon dont je l'exprime, ce moi-même, ça passe aussi. Ça ne va pas choquer spécialement ou c'est cohérent. Je suis apaisée dans ce que je dis, même si je peux être une rebelle apaisée. Ça paraît bizarre, antinomique, mais... Non,

  • Speaker #2

    pas bien,

  • Speaker #1

    ça va pas.

  • Speaker #2

    Comment avec l'idée du concept du guerrier ou de la guerrière pacifique ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est... Oui.

  • Speaker #2

    deux termes importants, mais finalement, j'ai le côté peut-être un peu combatif ou combattant, tout en étant en paix avec qui je suis,

  • Speaker #1

    avec la vie. C'est le paradoxe qui me prend. Oui, tout à fait. Moi, je suis assez contente de l'évolution, j'avoue. Parce qu'il y a une vingtaine d'années, je me disais à chaque fois, je me stressais rencontrer des nouvelles personnes. personne, où j'y allais en mode un peu paranoïaque, à tâtons. Parce que je me disais... ça ne va pas bien se passer, ou je... C'est ça. J'étais toujours en observation pendant longtemps, si j'avais un nouveau collègue, une nouvelle collègue, ou une nouvelle relation. J'étais en mode observation avant de me laisser aller à être moi-même dans une discussion. Parce que... J'avais peur que, comme ça s'était mal passé à un moment donné avec certaines personnes, que ça continue. Et du coup, c'était pénible quand même. Que maintenant, je dis ce que j'ai à dire, si on échange, ça accroche, ça accroche pas. C'est ce que j'appelle la vérité de l'autre. C'est ça. Si j'ai un avis différent sur un sujet qu'on... Donc on me lance, je l'exprime. Si la personne en face, elle me dit moi, je ne suis pas d'accord voilà, voilà, je dis bah écoute, oui, c'est intéressant, vas-y Après, des fois, je change d'avis, parce que je n'ai pas forcément toutes les informations qui me font garder. conserver mon avis. Mais par contre, si la personne me dit Non, mais t'as tort. Je dis Écoute, c'est pas que j'ai tort, c'est que tu n'as pas le même avis que moi, c'est pas la même chose. Je ne suis pas capable de dire à quelqu'un Je suis d'accord avec toi, si je ne le pense pas. Au pire, je ne dis rien. Si je sens que, bon, voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça révèle d'après vous comme force, le fait d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un peu être en mode de plénitude. Ça fait peut-être un peu trop. Pour moi, c'est vraiment apaisement. Je n'ai pas à réfléchir. Je suis en cohérence avec... avec moi-même, avec mon ressenti, ce que je pense, mes actions, parce que ça aussi, l'honnêteté dans la parole, c'est bien gentil, comme on peut dire, mais il faut que les actions suivent, parce que ça, c'est aussi quelque chose qui, pour moi, est important. Pour moi, le fait de vraiment avoir compris que ce n'était pas un défaut, que je n'étais pas juste bizarre ou je ne sais quoi, ça m'a clarifié les choses aussi dans ma tête en me disant... C'est comme ça que tu fonctionnes. C'est ça qui est ton moteur. Et du coup, quand les choses sont claires mentalement, les actions peuvent être plus facilement suivantes, on va dire. Enfin, ou être en cohérence, je trouve. Oui. Et du coup, quand on arrive à mettre en œuvre ce qu'on pense, ça, c'est le summum. Ça ne marche pas à chaque fois non plus. C'est bien d'avoir des rêves, mais la réalité... vécue est bien aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a des moments ou des situations où votre honnêteté vous a permis de vous sortir de la mouise ou de vous empêcher de vous retrouver dans des situations cambolaises ?

  • Speaker #1

    Alors là, comme ça, je n'ai pas d'exemple flagrant qui illustre exactement vos propos, mais par contre, je sais que moi, je suis responsable d'une équipe internationale et donc... multiculturel, donc pas toujours simple de se comprendre on va dire, en plus dans une autre langue, mais j'ai remarqué que le fait d'être honnête et d'exprimer à mes techniciens le fait que voilà si vous avez un souci vous me le dites quel que soit le souci, quelle que soit l'heure du jour et de la nuit peut-être pas mais pas loin on va dire et souci bloquant, évidemment. Et ne cachez pas les choses. Je leur ai, dès le départ, dès que j'ai un nouveau, je lui dis ça. Je lui dis, même si, je lui dis, jamais, il faut toujours, enfin, moi, je vais prendre ça, il faut toujours exprimer la vérité du terrain si tu as quoi que ce soit, personnel ou professionnel, parce qu'on va toujours trouver une solution. Et il ne faut pas avoir honte ou quoi ou qu'est-ce. En tout cas, Moi, je leur ai dit que je fonctionne comme ça. Vous n'avez peut-être pas l'habitude d'entendre ça. Ils sont un peu surpris au départ. Lors des entretiens annuels, maintenant, ils ont l'habitude, les anciens, mais à la fin, je leur dis que c'est eux qui vont me dire qu'est-ce qui, éventuellement, ne va pas chez moi, qui peut être amélioré chez moi, qu'est-ce que vous aimeriez que je fasse, que je ne fais pas assez souvent, etc. Au début, ils étaient surpris, ils n'osaient pas trop. Je dis non, non, mais allez-y, vous pouvez y aller. vous pouvez critiquer, ça sert toujours par après pour améliorer les choses. Donc, c'est pas tout à fait un exemple qui illustre ce que vous disiez, mais ça me sort en effet de bord, ça me sort éventuellement en anticipation, ça m'évite d'en avoir des situations critiques, en fait. C'est un mode proactif dans l'idée, parce que si, moi, j'ai vu trop de fois des équipes où il y avait... pas cet échange-là et du coup les gens n'osent pas dire qu'ils ont fait une bêtise.

  • Speaker #0

    Et la bêtise, elle se transforme en truc monstrueux. Parfois, ça s'enlise. Et puis, si on ne réagit pas assez rapidement en informatique, ça peut vite dégénérer. Donc, peut-être que grâce à ça, j'économise du stress à venir. Et aussi, en plus de ça, ils se sentent soutenus. Pour l'esprit et la cohésion d'équipe, c'est toujours bien. Moi, je pense franchement que si on sait la doser correctement, qu'à juste dose dans le sens sur la forme, parce que pour moi, au niveau du fond, il n'y a pas de limite. Vous pensez qu'on peut tous dire ? Oui. Après, on ne peut pas tout dire à tout le monde, c'est-à-dire que dans l'absolu, on pourrait dire tout à tout le monde, sauf qu'il n'y a aucun intérêt de dire tout à tout le monde, en fait. C'est plus ça. Donc, par rapport à nos proches, je pense que oui, il est important de tout dire. Il faut trouver des fois le bon moment, le bon endroit, être en tête à tête si possible. Voilà, il y a quand même un contexte à mettre en œuvre autour. Mais je pense que c'est même hyper important de le faire. Et parce qu'un jour ou l'autre, sinon, ça vous reviendra en pleine face.

  • Speaker #1

    Ok, très bien, merci. On approche de la fin de l'interview. Dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que c'est que la paix intérieure ? Est-ce que vous faites un lien avec la valeur d'honnêteté ? Est-ce que être honnête avec vous-même et le monde, est-ce que ça vous permet de nourrir et d'entretenir cette paix intérieure ?

  • Speaker #0

    je vois un lien direct entre les deux. Quand moi, je suis en capacité d'être honnête, je suis zen. Pour moi, cette définition de paix intérieure, c'est ça. C'est d'être zen, de ne pas être... au niveau de mon cou, de mes bras, etc. Et d'être... Parce que moi, si il y a un truc qui me titille que je n'ai pas encore réussi à dire, parce que je cherchais le bon moment quand même, etc., ça a un effet sur mon corps. Et même parfois, si je suis prise, si mes enfants sont grands, etc., mais dans cette petite routine du quotidien malgré tout, et que j'ai un peu oublié de prendre le temps, etc., mon corps me le rappelle. ça je dis merci malgré tout malgré la douleur mais donc oui cette paix intérieure si j'ai un truc à dire n'est pas encore dit je sens donc pour moi c'est zenitude mais dans le sens détendu malgré toutes les complexités de la vie etc mais on arrive à se poser de dire ça va je j'arrive à relativiser à ce moment là je suis posé pour moi c'est ça la paix intérieure c'est ça si vous aviez un

  • Speaker #1

    conseils à partager ?

  • Speaker #0

    Soyez honnête.

  • Speaker #1

    Soyez honnête,

  • Speaker #0

    ça simplifie la vie. Oui, ça simplifie la vie. Alors, c'est pas simple de l'être quand on ne l'est pas naturellement, évidemment. Même quand on a envie de l'être. Mais oui, vous économiserez de l'énergie et vous aurez plus de bien-être dans votre corps, dans votre cerveau. Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci Caroline.

  • Speaker #1

    Je vous souhaite une bonne soirée et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cette interview vous a plu. Voici trois idées à retenir pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'authenticité. Point numéro un, l'honnêteté, c'est exprimer sa vérité avec respect. C'est-à-dire dans le respect de ce que l'on est et dans le respect d'autrui. Donc, osez remettre en question les histoires que vous racontez, osez sortir des hypothèses. Cela vous évitera de vous épuiser à faire semblant ou de laisser les choses s'enliser et dans les deux cas, de vous sentir acculé ou frustré. Deuxième point, cela demande d'accepter les conséquences Oui, ça demande d'oser avoir mal, d'oser parfois Faire mal sans que ce soit intentionnel, j'incite, ça demande d'être capable de recevoir des critiques ou des conseils en les considérant comme des informations constructives. Rappelez-vous, vous n'êtes pas bizarre d'être vous-même. Comme le dit Thomas d'Ansembourg, cessez d'être gentil, soyez vrai. Pas besoin d'attaquer, de rentrer dans l'arbre, ni de chercher à convaincre, il suffit d'être sincère et d'être humble. Dernier point, s'autoriser à être honnête, honnête tant avec soi-même qu'avec les autres, encore une fois, c'est s'autoriser à retrouver la liberté. Ça ouvre la voie à de véritables choix conscients. Choisir de décider de dire ou de ne pas dire, et pourquoi le dire, comment le dire, etc. Et retrouver ce sentiment de liberté intérieure vous permettra de retrouver votre cohérence, de vous aider à aligner vos actions sur votre vérité personnelle et de vous sentir intérieurement plus en paix avec vous-même. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous... Découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur ton chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

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Description

Élevée dans un environnement où les non-dits, les secrets et les banalités prévalaient, Emmanuelle a longtemps lutté pour défendre son besoin de justice et de transparence. Aujourd'hui, elle a trouvé l'équilibre entre honnêteté et humilité... Entre authenticité et lâcher-prise.

Emmanuelle nous explique comment elle a réussi à transformer son rapport à la vérité, tant envers elle-même que dans ses relations avec les autres.


Dans cet épisode, découvrez comment retrouver votre liberté intérieure.

Bonne écoute ! 🎧


👉 Prêt.e à cesser la lutte intérieure ?

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👩 Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. 🌈 Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


📩 Contactez-moi pour plus de renseignements ou pour partager votre expérience de guerrier.ière : latrevepodcast@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui je reçois Emmanuelle, une cliente que j'ai accompagnée il y a quelques années et que je reçois aujourd'hui pour parler d'honnêteté. En quoi être honnête avec soi-même est-il non seulement une expression de respect envers soi, mais aussi la clé de relations authentiques et d'une vie plus sereine ? C'est ce que nous allons explorer ensemble et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline. Une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue écotouristique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie. Parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Merci. je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve.

  • Speaker #1

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Également, moi aussi.

  • Speaker #2

    Avant de rentrer dans notre échange, notre discussion, est-ce que vous pourriez vous... présenter s'il vous plaît, juste en quelques minutes.

  • Speaker #1

    Alors, je vis à Strasbourg depuis, oh là là, un peu plus de 30 ans maintenant. Je suis de Belfort et je me considère comme alsacienne en fait, à force. J'ai deux enfants, enfin deux grands-enfants de 19 et 21 ans. Je... Je me suis toujours intéressée à tout ce qui était bien-être, estime de soi, amélioration personnelle, mais de loin, en étant prise dans la routine entre le travail, je suis responsable informatique, les enfants, la maison, etc. Finalement, je me suis pas mal oubliée pendant un certain nombre d'années, et à un moment donné, ça n'allait plus du tout, je criais tout le temps. Et j'ai eu un déclic via une amie qui m'a présenté une personne qui faisait de l'hypnose à l'époque. Et du coup, j'ai mis un premier pied, on va dire, dans tout ce qui est bien-être, amélioration de son quotidien, découverte de tout un tas de choses. Et ça, c'était il y a à peu près une bonne dizaine d'années maintenant. C'est comme ça que j'ai commencé à m'intéresser de près, pour commencer à prendre soin de moi finalement. Et puis, il y a eu des problématiques de relations de couple, comme chez beaucoup de monde. Et quelques mois avant, finalement, que je divorce, j'avais décidé de renouer avec l'hypnose et j'ai trouvé Caroline. Voilà. Et ça tombe bien que je l'ai trouvée avant le divorce parce que du coup, ça m'a permis de connaître déjà quelqu'un en qui j'avais confiance pour passer ce cap qui n'est jamais simple. Et voilà, me voilà, on va dire, presque à peu près trois ans après, ce qui était il y a trois ans, et en bien meilleure forme qu'à l'époque. Donc voilà, comme quoi, c'est toujours utile d'aller voir, consulter des spécialistes dans tous les domaines possibles du bien-être mental. Et ça sert toujours à quelque chose, même quand on croit que ça ne sert à rien. Voilà, c'est déjà une première approche que je voulais partager. Merci. Voilà.

  • Speaker #2

    Même qu'on peut jouer à avant versus aujourd'hui, quel type de guerrière de la vie ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis quelqu'un de naturellement honnête depuis toujours. J'ai toujours dit les choses un peu brutes de fonderie, enfin même très brutes de fonderie à la base. Et ça, c'est mon driver d'être transparent, très glos. Ça m'a valu pas mal d'embûches aussi. j'assumais pas forcément non plus la façon dont je le disais ou ça me venait comme ça et j'acceptais pas que quelqu'un ne soit pas franc non plus avec moi en retour ça c'était pour moi quelque chose d'atroce à vivre au quotidien parce qu'il n'y a pas tant de gens que ça qui sont selon mon critère à moi honnêtes, j'avais toujours l'impression qu'on me mentait ou qu'on me cachait des choses et ça me polluait la vie au quotidien et Après, je pense que je suis aussi quelqu'un de combative naturellement. Je tombe au fond du trou, mais assez vite, j'essaye de me relever. À la base, c'était souvent pour les autres. que je le faisais pour mes enfants, pour ma famille, etc. Et de plus en plus, je le fais pour moi. La grande différence est là, entre il y a quelques années et maintenant. Je me mets plus au centre de mes actions qu'auparavant.

  • Speaker #2

    Vous avez toujours été une guerrière honnête, mais cette honnêteté s'exprime d'une autre manière.

  • Speaker #1

    Oui, je la module un peu. Le fond est là, mais c'est la forme qui a changé beaucoup. Je ne suis plus en mode obnubilée par absolument, dans tous les cas de figure, 100% des fois, toujours dire. Ça ne veut pas dire de leur mentir non plus, mais je ne vais pas aller leur expliquer le pourquoi. du comment je pense ci ou ça. J'ai laissé tomber l'affaire dans beaucoup de cas en fait. Je me concentre sur les gens que j'apprécie et qui m'apprécient en retour, où il y a un vrai échange au quotidien ou en tout cas mentalement régulier. C'est important,

  • Speaker #2

    ou pourrait y avoir une importance au fait de communiquer ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Et les personnes, quand je leur explique pourquoi je procède de cette façon, parce que pour moi c'est important, c'est même vital d'être honnête, et qu'ils ne comprennent pas et qu'ils n'acceptent pas que je leur dise ce que je pense, même en y mettant les formes, parce que parfois ça ne fait peut-être pas plaisir ce que je leur dis non plus, celle-là, tant pis, je les laisse tomber. Enfin, peut-être pas la première fois non plus, mais je n'insiste pas, je me dis... On n'est pas là fait pour se comprendre, c'est pas grave. Je... La validation. Ouais, voilà, c'est ça. Convaincre. Ouais, ouais. Donc, euh...

  • Speaker #0

    Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de... découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description, c'est un quiz gratuit, simple et ludique qui vous propose une nouvelle nouvelles grilles de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis, surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre épisode du jour.

  • Speaker #2

    Justement, je vais... vais m'adresser à votre guerrière intérieure, votre guerrière honnête. Vous m'aviez dit lorsqu'on s'est rencontré donc il y a trois ans que vous sentiez frustrée, bizarre, différente, incomprise, que vous deviez avoir un problème.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #2

    Et que vous s'étiez à apprendre à être moins dans l'attente vis-à-vis de l'autre, apprendre à mieux communiquer sans que l'autre se sente agressée, voire presque apprendre à être moins honnête.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ça fait également dire régulièrement, bah je déteste... les mensonges et déteste les non-dits, preuve qu'il en est aujourd'hui vous êtes toujours une guerrière honnête et le fait que cette valeur soit hyper importante pour vous, le fait que cela impacte votre quotidien dans vos relations amicales, professionnelles, amoureuses a été important pour vous à reconnaître, de vraiment j'allais dire embrasser ce côté de la guerrière honnête,

  • Speaker #1

    de chercher à le réprimer,

  • Speaker #2

    voir comment l'accepter et le laisser s'exprimer peut-être d'une autre manière. Pourquoi c'est si important pour vous l'honnêteté ? D'après vous, d'où ça vient ? À quoi ou à quand ça remonte ? D'aussi loin que vous vous souvenez.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi je suis comme ça ? Ça, ça peut être... Je ne sais pas répondre en soi. Après, je peux essayer de trouver des explications. Par exemple, dans la famille de mes parents, c'était vraiment... vraiment un peu à l'ancienne, donc ce n'est pas rare, je pense. Il y avait ça, ça ne se dit pas, ça, ça ne se fait pas, etc. Et il y avait beaucoup de communication, mais sur du vent, on va dire ça comme ça. Du monde. Beaucoup de monde, parce qu'ils meublaient avec des banalités, des futilités, tiens, la voisine a fait ci, etc. Mais les vrais sujets étaient toujours esquivés. Et j'ai appris bien plus tard qu'il y avait un juge. jumeau je crois chez un de mes arrière-grands-parents, enfin bref, ça s'est su plus tard, mais que personne ne le savait, c'était à cause du numéro de rang sur la carte d'identité qui avait été retrouvé, enfin un truc comme ça. Ça paraît anodin, mais c'est plein de trucs comme ça. Et moi, je sentais toujours qu'il y avait une espèce de nébuleuse, là, depuis toute petite. J'avais l'impression que, je ne sais pas, il y avait une espèce de mal-être physique, de sentir des choses, je ne sais pas, je ne sais pas trop l'expliquer. Mais plus tard, après, maintenant, j'ai l'impression que je sens aussi, bon, moi, j'ai beaucoup de sensibilité au niveau d'aura aussi, au niveau, oui, enfin. J'ai l'impression des fois que je détecte qu'il y a quelque chose qui cloche. En creusant, ou plusieurs années plus tard, parfois, les langues se délient, où j'apprends qu'il y avait bien un guet-souroche. Et des fois, des choses basiques, sans impact vraiment, ou un léger impact sur le moment éventuellement. Et je trouve ça vraiment dommage. Moi, ça me perturbe quand je sens que ce n'est pas clair, que les choses ne sont soit pas dites, soit cachées. Moi, ça me perturbe, mais physiquement, limite. Oui. Oui. Peut-être d'aller affronter ce malaise et dire,

  • Speaker #2

    allez, venez, on se dit les choses. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    On ne peut pas rester dans cet inconfort.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle que, d'ailleurs, maintenant que vous le dites, et à un moment donné, je ne sais pas pourquoi, dans ma tête, quand j'ai eu 15 ans, Je me suis dit, 15 ans, je ne suis pas encore adulte, mais je ne suis plus un enfant. Maintenant, je me suis donné le droit de parler, de dire des choses d'un seul coup. Je ne sais pas pourquoi, c'était comme un déclic. C'est comme si on m'avait mis un sparadrap. tu ne peux pas questionner, poser de questions, tout est caché, tout est calfeutré, et là, j'ai commencé à faire ça, et du coup, j'étais un peu considérée comme rebelle, même les professeurs, les annotations, parce que si je trouvais qu'il y avait... Alors, je recouperais ça aussi avec la justice, le sentiment d'injustice peut avoir aussi une interaction avec cette question d'honnêteté, finalement. Souvent, dans mon cerveau, c'est souvent assez lié, et il y a... Il y a souvent des connexions. Et je ne pouvais pas me taire si je voyais quelque chose de pas juste, de la même façon que je voulais comprendre les choses, qu'on me dise les choses, même si parfois, quand on vous dit les choses, ce n'est pas toujours très sympathique à entendre. Je dois reconnaître. Personne n'aime se faire dire, tiens, là, tu as fait ci, tu as fait ça, ce n'était pas terrible, etc. Pour autant, je préfère encore qu'on me le dise. Pour toujours dans un... souci de transparence et aussi je me dis que si on me dit que quelque chose ne va pas chez moi, dans ce cas-là, je peux améliorer la chose. Oui, on ne se rend pas forcément compte. Par exemple, moi, je voulais souvent aider tout le monde. J'ai été élevée comme ça aussi dans les associations avec mes parents qui étaient toujours en train d'aider toute la planète. Je ne comprenais pas que quelques personnes n'apprécient pas cette aide, pour X raisons. Et quand une ou deux personnes, à un moment donné, m'ont dit que On dit, écoute, là, t'as rien demandé, maintenant, fais-nous la paix. Si on a besoin de quelque chose, on te le dira déjà. Ça se fait pas d'interférer comme ça, etc. Sur le moment, je me suis dit, bon, ils sont pas sympas, je les aide et tout. Et en fait, je l'ai pas compris forcément tout de suite. J'étais du coup frustrée, je me suis dit, mince. Et après, en relisant, en lisant beaucoup de choses sur la question, je me suis rendu compte qu'en fait, ils avaient eu raison de me dire. Et que voilà. Maintenant, je suis consciente de ce que je pourrais appeler un défaut et je peux rectifier le tir, on va dire ça comme ça. Et aussi, un des aspects positifs au fait, pour moi, d'être transparent et d'être honnête, c'est parce que si on ne l'est pas, selon moi, en tout cas, moi, je l'ai vécu comme ça, on a tendance à imaginer le pire ou à s'imaginer des... des choses, c'est comme dans les accords Toltec, on ne doit rien imaginer, on doit juger sur fait, etc. Mais ça, on a tendance, si on ne nous le dit pas, on sent qu'il y a anguille sous roche, et là on est en train de se faire un monde, alors que bien souvent, je ne dis pas qu'il n'y a pas des cas, bien souvent, c'est un petit truc de rien, finalement. C'est ça, et avec une personne en particulier, ça m'est arrivé, j'ai réinventé toute l'histoire, parce que... on ne m'avait pas dit justement quelle était cette histoire. J'étais complètement à côté de la plaque. Et ça m'a minée pendant des mois, voire des années. Donc je trouve ça dommage de perdre son temps. Et peut-être... C'est ça où vous avez mis la vie,

  • Speaker #2

    jusqu'à ce que vous sachiez la vérité.

  • Speaker #1

    Alors non, parce que j'avais lâché l'affaire avant de le savoir finalement, avec un travail sur moi de me dire, de toute façon, la personne ne veut pas me dire, ne veut pas me répondre. À un moment donné, c'est bon, je lâche. Et puis en fait, c'est quelques temps après, bizarrement, que j'ai lâché, que la personne m'a dit. Alors que je n'y croyais plus du tout, mais bon, je m'étais dit, je m'étais fait une raison. Bon, après, au moins, maintenant, je le sais. Mais voilà, je pense que les gens perdent du temps et sont malheureux pour rien. Vaut mieux, je pense, dire les choses.

  • Speaker #2

    Être honnête avec soi-même ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que c'est très, très... Alors, moi, j'étais peut-être pas complètement honnête avec moi-même non plus, avec les autres, si. Mais avec moi-même, certainement que, comme tout le monde, je n'étais peut-être pas toujours, et je ne le suis peut-être pas toujours encore non plus. Parfois, entre les carcans dans lesquels la société veut nous mettre, et comment on est soi-même, on oscille entre les deux, on se dit est-ce que c'est moi qui suis bizarre ? Non, là c'est peut-être eux qui ont raison. Et du coup, on se voile la face encore maintenant. Je peux avoir des moments où je me voile la face et après je me dis non mais là, quand même. Bon, ça paraît à la base plus facile, je pense, de se voiler la face, de se mentir à soi-même et aux autres, en apparence en tout cas, parce qu'on n'attaque pas le point chaud, on laisse courir, on met les miettes sous le tapis, ni vu ni connu. Sauf qu'à un moment donné, le tapis, il se soulève. Ça fait toujours un effet boomerang, je pense. Et le boomerang, il vous revient à vitesse fulgurante. Ce n'est pas le petit lancé de départ, je pense, qui prend de l'élan. Et je pense que, oui, les gens qui n'osent pas dire les choses par peur de blesser l'autre, etc., ils ne se rendent pas compte que, et d'un... de toute façon un jour ou l'autre peut-être il va le savoir quoi qu'il arrive par un autre biais et secondo la personne en face risque quand même de sentir qu'il y a quelque chose qui ne va pas et il y a une espèce d'ambiance peut-être un peu malsaine finalement et aussi celui qui ment ou ne dit pas la vérité il fait un travail conséquent avec son cerveau parce que il faut sans cesse se... On connaît la vérité, mais il faut se mentir à soi-même, il faut se convaincre, en tout cas, il ne faut pas faillir dans le mensonge. Il consomme une énergie, d'après moi, monstrueuse, j'imagine. Donc, oui.

  • Speaker #2

    Et vous ne disiez peut-être pas. peur de blesser l'autre, ça peut être un exemple, mais d'après vous, pourquoi c'est si difficile d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Sans doute parce que je pense que c'est une question de caractère d'éducation aussi, et c'est pas sans... Comment dire ? C'est vrai que d'être honnête, ça peut apporter des...

  • Speaker #2

    Vous allez dire conséquences, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, j'ai cherché le mot. C'est pas sans conséquences, exactement. Oui,

  • Speaker #2

    vous avez cette croyance où vous me disiez, si je dis ce que je pense et ce que je ressens, l'autre va sentir forcément attaqué, agressé ou blessé. Parce que de toute façon, c'est aussi dans la conscience collective, il n'y a que la vérité qui blesse.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    De toute façon, si on dit la vérité, à moins que ce soit un gros compliment, ça va faire mal.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et après, tout dépend. Comment dire ? C'est-à-dire, la plupart des sociétés ne sont pas, finalement, j'ai l'impression, malheureusement, habituées à la vérité ou à l'honnêteté. Je ne parle pas de l'honnêteté au niveau business, parce que ça, j'espère que si, quand même, à minima, mais mentale, on va dire, dans la relation humaine. Ce qui fait que, si vous avez la chance d'être dans un emploi où vos collègues, la direction, etc. sont bienveillants et aiment justement les choses carrées, transparentes, si c'est l'éthique vraiment appliquée dans l'entreprise, ça c'est exactement le genre d'entreprise qu'il me faut. Et là où je suis actuellement, ça tombe bien, c'est comme ça que ça se passe. Ça n'a pas toujours été le cas, selon les périodes. Mais si vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui ? ...soucité, au niveau politique, au niveau organisationnel, c'est pas... J'ai envie de dire, ça fait presque partie du jeu de ne pas être dans 100% de transparence.

  • Speaker #1

    Alors 100%, peut-être pas, parce qu'il y a effectivement toujours des choses, des tractations, etc. Les investissements, le business, il y a des choses qu'on ne sait pas, même moi en tant qu'employée. ou même manager, je ne suis pas au courant de tout ce qui se trame, évidemment. Mais à minima, si au niveau des, comment dire, des chefs de service ou des équipes du terrain, c'est comme ça, parce qu'effectivement, il y a beaucoup d'entreprises, où ce n'est même pas le cas non plus, où il y a ce qu'on appelle des cheffaillons, qui règnent par ce qu'ils ont dans le règne de la terreur, avec des mensonges et rien du tout, ou qui, non seulement, n'informent pas, ne communiquent pas, c'est un vrai... très trou noir pour les gens, ils ne savent pas où se positionner, ils ne savent même pas ce qu'ils ont à faire ou pas à faire, c'est horrible, et ça, c'est le cas dans beaucoup d'entreprises, malheureusement, moi, une boîte comme ça, je la quitte direct, je veux dire, ça m'est arrivé dans le passé, je ne suis pas restée, tant pis, et je m'en fichais des conséquences, moi, je n'avais pas d'enfant à l'époque, et moi, là où je suis, ça fait longtemps que je travaille au même endroit, mais ils me connaissent, ils savent que s'il y a un truc qui cloche... Personne n'osera le dire, moi je le dis.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, maintenant, je mets les formes.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, ils ont remarqué l'évolution, ceux qui me connaissent depuis mon début de carrière dans cette entreprise. ils ont vu l'évolution aussi. Ils me disent, toi, on te fait venir parce que maintenant, tu n'as plus besoin de rentrer dans l'art pour te faire entendre. C'est-à-dire que tu as un respect naturel dans ce que tu dis, les gens t'écoutent, etc. Tu dis les choses, mais tu ne t'énerves pas, tu ne vas pas brûler de fonderie. Donc, ça passe beaucoup mieux qu'avant. Avant, je me faisais retoquer trois fois sur quatre, même quand j'avais raison.

  • Speaker #2

    Pas besoin de rentrer dans l'art.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Souvent,

  • Speaker #2

    il y a des sentiments d'injustice, ou de se dire, là, il faut dire, il faut faire, il faut aller à la confrontation. C'est... ce n'est pas une obligation.

  • Speaker #1

    On peut dire les choses, on peut se dire les choses. Oui. Mais maintenant, ce que je retiens, enfin ce que je me mets, parce que des fois, j'ai envie de rentrer dans l'art quand même, il ne faut pas croire. Donc, si c'est par écrit, mais ça, ça fait un moment que je le fais, je prépare un brouillon et je ne l'envoie jamais dans la foulée, c'est-à-dire que je l'envoie le lendemain ou plusieurs heures plus tard, je le relis, etc. et je le modifie systématiquement. je décharge un peu ma colère sur le moment et je reformule et je j'en ou voilà je oui mais je vais dire la même chose je vais soulever les mêmes questions ou dénoncer les mêmes problématiques mais mais d'une toute autre manière qui va passer alors je dis pas que ma qui vont pas être content quand même, parce que forcément, mais qui va bien passer. Mais à la fin, souvent, je suis trop fière d'ailleurs, ils me disent merci. Alors que je les ai, entre guillemets, en guirlandais poliment. En fait, tout est question. de oui comment appréhender la chose et avant il ya une vingtaine d'années je n'avais même pas de réponse à mon mail et derrière me faisait convoqué par mon responsable qui disait bon là tu as été trop fort là même si tu as peut-être raison mais c'est pas comme ça qu'il faut que tu fasses

  • Speaker #2

    Peut-être qu'il y a l'exemple du travail,

  • Speaker #1

    mais du général. Oui. Eh bien, ça m'a apaisée, en fait, aussi. Oui, ça m'a apaisée. Et je me pose moins la question de... Je peux être moi-même, mais tout en considérant que c'est normal d'être moi-même. Parce qu'en fait, avant, j'avais l'impression que je n'avais pas le droit d'être moi-même. C'était ça. Et du coup, c'est beaucoup plus reposant de se dire je peux être moi-même, mais la façon dont je l'exprime, ce moi-même, ça passe aussi. Ça ne va pas choquer spécialement ou c'est cohérent. Je suis apaisée dans ce que je dis, même si je peux être une rebelle apaisée. Ça paraît bizarre, antinomique, mais... Non,

  • Speaker #2

    pas bien,

  • Speaker #1

    ça va pas.

  • Speaker #2

    Comment avec l'idée du concept du guerrier ou de la guerrière pacifique ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est... Oui.

  • Speaker #2

    deux termes importants, mais finalement, j'ai le côté peut-être un peu combatif ou combattant, tout en étant en paix avec qui je suis,

  • Speaker #1

    avec la vie. C'est le paradoxe qui me prend. Oui, tout à fait. Moi, je suis assez contente de l'évolution, j'avoue. Parce qu'il y a une vingtaine d'années, je me disais à chaque fois, je me stressais rencontrer des nouvelles personnes. personne, où j'y allais en mode un peu paranoïaque, à tâtons. Parce que je me disais... ça ne va pas bien se passer, ou je... C'est ça. J'étais toujours en observation pendant longtemps, si j'avais un nouveau collègue, une nouvelle collègue, ou une nouvelle relation. J'étais en mode observation avant de me laisser aller à être moi-même dans une discussion. Parce que... J'avais peur que, comme ça s'était mal passé à un moment donné avec certaines personnes, que ça continue. Et du coup, c'était pénible quand même. Que maintenant, je dis ce que j'ai à dire, si on échange, ça accroche, ça accroche pas. C'est ce que j'appelle la vérité de l'autre. C'est ça. Si j'ai un avis différent sur un sujet qu'on... Donc on me lance, je l'exprime. Si la personne en face, elle me dit moi, je ne suis pas d'accord voilà, voilà, je dis bah écoute, oui, c'est intéressant, vas-y Après, des fois, je change d'avis, parce que je n'ai pas forcément toutes les informations qui me font garder. conserver mon avis. Mais par contre, si la personne me dit Non, mais t'as tort. Je dis Écoute, c'est pas que j'ai tort, c'est que tu n'as pas le même avis que moi, c'est pas la même chose. Je ne suis pas capable de dire à quelqu'un Je suis d'accord avec toi, si je ne le pense pas. Au pire, je ne dis rien. Si je sens que, bon, voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça révèle d'après vous comme force, le fait d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un peu être en mode de plénitude. Ça fait peut-être un peu trop. Pour moi, c'est vraiment apaisement. Je n'ai pas à réfléchir. Je suis en cohérence avec... avec moi-même, avec mon ressenti, ce que je pense, mes actions, parce que ça aussi, l'honnêteté dans la parole, c'est bien gentil, comme on peut dire, mais il faut que les actions suivent, parce que ça, c'est aussi quelque chose qui, pour moi, est important. Pour moi, le fait de vraiment avoir compris que ce n'était pas un défaut, que je n'étais pas juste bizarre ou je ne sais quoi, ça m'a clarifié les choses aussi dans ma tête en me disant... C'est comme ça que tu fonctionnes. C'est ça qui est ton moteur. Et du coup, quand les choses sont claires mentalement, les actions peuvent être plus facilement suivantes, on va dire. Enfin, ou être en cohérence, je trouve. Oui. Et du coup, quand on arrive à mettre en œuvre ce qu'on pense, ça, c'est le summum. Ça ne marche pas à chaque fois non plus. C'est bien d'avoir des rêves, mais la réalité... vécue est bien aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a des moments ou des situations où votre honnêteté vous a permis de vous sortir de la mouise ou de vous empêcher de vous retrouver dans des situations cambolaises ?

  • Speaker #1

    Alors là, comme ça, je n'ai pas d'exemple flagrant qui illustre exactement vos propos, mais par contre, je sais que moi, je suis responsable d'une équipe internationale et donc... multiculturel, donc pas toujours simple de se comprendre on va dire, en plus dans une autre langue, mais j'ai remarqué que le fait d'être honnête et d'exprimer à mes techniciens le fait que voilà si vous avez un souci vous me le dites quel que soit le souci, quelle que soit l'heure du jour et de la nuit peut-être pas mais pas loin on va dire et souci bloquant, évidemment. Et ne cachez pas les choses. Je leur ai, dès le départ, dès que j'ai un nouveau, je lui dis ça. Je lui dis, même si, je lui dis, jamais, il faut toujours, enfin, moi, je vais prendre ça, il faut toujours exprimer la vérité du terrain si tu as quoi que ce soit, personnel ou professionnel, parce qu'on va toujours trouver une solution. Et il ne faut pas avoir honte ou quoi ou qu'est-ce. En tout cas, Moi, je leur ai dit que je fonctionne comme ça. Vous n'avez peut-être pas l'habitude d'entendre ça. Ils sont un peu surpris au départ. Lors des entretiens annuels, maintenant, ils ont l'habitude, les anciens, mais à la fin, je leur dis que c'est eux qui vont me dire qu'est-ce qui, éventuellement, ne va pas chez moi, qui peut être amélioré chez moi, qu'est-ce que vous aimeriez que je fasse, que je ne fais pas assez souvent, etc. Au début, ils étaient surpris, ils n'osaient pas trop. Je dis non, non, mais allez-y, vous pouvez y aller. vous pouvez critiquer, ça sert toujours par après pour améliorer les choses. Donc, c'est pas tout à fait un exemple qui illustre ce que vous disiez, mais ça me sort en effet de bord, ça me sort éventuellement en anticipation, ça m'évite d'en avoir des situations critiques, en fait. C'est un mode proactif dans l'idée, parce que si, moi, j'ai vu trop de fois des équipes où il y avait... pas cet échange-là et du coup les gens n'osent pas dire qu'ils ont fait une bêtise.

  • Speaker #0

    Et la bêtise, elle se transforme en truc monstrueux. Parfois, ça s'enlise. Et puis, si on ne réagit pas assez rapidement en informatique, ça peut vite dégénérer. Donc, peut-être que grâce à ça, j'économise du stress à venir. Et aussi, en plus de ça, ils se sentent soutenus. Pour l'esprit et la cohésion d'équipe, c'est toujours bien. Moi, je pense franchement que si on sait la doser correctement, qu'à juste dose dans le sens sur la forme, parce que pour moi, au niveau du fond, il n'y a pas de limite. Vous pensez qu'on peut tous dire ? Oui. Après, on ne peut pas tout dire à tout le monde, c'est-à-dire que dans l'absolu, on pourrait dire tout à tout le monde, sauf qu'il n'y a aucun intérêt de dire tout à tout le monde, en fait. C'est plus ça. Donc, par rapport à nos proches, je pense que oui, il est important de tout dire. Il faut trouver des fois le bon moment, le bon endroit, être en tête à tête si possible. Voilà, il y a quand même un contexte à mettre en œuvre autour. Mais je pense que c'est même hyper important de le faire. Et parce qu'un jour ou l'autre, sinon, ça vous reviendra en pleine face.

  • Speaker #1

    Ok, très bien, merci. On approche de la fin de l'interview. Dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que c'est que la paix intérieure ? Est-ce que vous faites un lien avec la valeur d'honnêteté ? Est-ce que être honnête avec vous-même et le monde, est-ce que ça vous permet de nourrir et d'entretenir cette paix intérieure ?

  • Speaker #0

    je vois un lien direct entre les deux. Quand moi, je suis en capacité d'être honnête, je suis zen. Pour moi, cette définition de paix intérieure, c'est ça. C'est d'être zen, de ne pas être... au niveau de mon cou, de mes bras, etc. Et d'être... Parce que moi, si il y a un truc qui me titille que je n'ai pas encore réussi à dire, parce que je cherchais le bon moment quand même, etc., ça a un effet sur mon corps. Et même parfois, si je suis prise, si mes enfants sont grands, etc., mais dans cette petite routine du quotidien malgré tout, et que j'ai un peu oublié de prendre le temps, etc., mon corps me le rappelle. ça je dis merci malgré tout malgré la douleur mais donc oui cette paix intérieure si j'ai un truc à dire n'est pas encore dit je sens donc pour moi c'est zenitude mais dans le sens détendu malgré toutes les complexités de la vie etc mais on arrive à se poser de dire ça va je j'arrive à relativiser à ce moment là je suis posé pour moi c'est ça la paix intérieure c'est ça si vous aviez un

  • Speaker #1

    conseils à partager ?

  • Speaker #0

    Soyez honnête.

  • Speaker #1

    Soyez honnête,

  • Speaker #0

    ça simplifie la vie. Oui, ça simplifie la vie. Alors, c'est pas simple de l'être quand on ne l'est pas naturellement, évidemment. Même quand on a envie de l'être. Mais oui, vous économiserez de l'énergie et vous aurez plus de bien-être dans votre corps, dans votre cerveau. Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci Caroline.

  • Speaker #1

    Je vous souhaite une bonne soirée et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cette interview vous a plu. Voici trois idées à retenir pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'authenticité. Point numéro un, l'honnêteté, c'est exprimer sa vérité avec respect. C'est-à-dire dans le respect de ce que l'on est et dans le respect d'autrui. Donc, osez remettre en question les histoires que vous racontez, osez sortir des hypothèses. Cela vous évitera de vous épuiser à faire semblant ou de laisser les choses s'enliser et dans les deux cas, de vous sentir acculé ou frustré. Deuxième point, cela demande d'accepter les conséquences Oui, ça demande d'oser avoir mal, d'oser parfois Faire mal sans que ce soit intentionnel, j'incite, ça demande d'être capable de recevoir des critiques ou des conseils en les considérant comme des informations constructives. Rappelez-vous, vous n'êtes pas bizarre d'être vous-même. Comme le dit Thomas d'Ansembourg, cessez d'être gentil, soyez vrai. Pas besoin d'attaquer, de rentrer dans l'arbre, ni de chercher à convaincre, il suffit d'être sincère et d'être humble. Dernier point, s'autoriser à être honnête, honnête tant avec soi-même qu'avec les autres, encore une fois, c'est s'autoriser à retrouver la liberté. Ça ouvre la voie à de véritables choix conscients. Choisir de décider de dire ou de ne pas dire, et pourquoi le dire, comment le dire, etc. Et retrouver ce sentiment de liberté intérieure vous permettra de retrouver votre cohérence, de vous aider à aligner vos actions sur votre vérité personnelle et de vous sentir intérieurement plus en paix avec vous-même. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous... Découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur ton chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

Description

Élevée dans un environnement où les non-dits, les secrets et les banalités prévalaient, Emmanuelle a longtemps lutté pour défendre son besoin de justice et de transparence. Aujourd'hui, elle a trouvé l'équilibre entre honnêteté et humilité... Entre authenticité et lâcher-prise.

Emmanuelle nous explique comment elle a réussi à transformer son rapport à la vérité, tant envers elle-même que dans ses relations avec les autres.


Dans cet épisode, découvrez comment retrouver votre liberté intérieure.

Bonne écoute ! 🎧


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👩 Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. 🌈 Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui je reçois Emmanuelle, une cliente que j'ai accompagnée il y a quelques années et que je reçois aujourd'hui pour parler d'honnêteté. En quoi être honnête avec soi-même est-il non seulement une expression de respect envers soi, mais aussi la clé de relations authentiques et d'une vie plus sereine ? C'est ce que nous allons explorer ensemble et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline. Une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue écotouristique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie. Parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Merci. je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve.

  • Speaker #1

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Également, moi aussi.

  • Speaker #2

    Avant de rentrer dans notre échange, notre discussion, est-ce que vous pourriez vous... présenter s'il vous plaît, juste en quelques minutes.

  • Speaker #1

    Alors, je vis à Strasbourg depuis, oh là là, un peu plus de 30 ans maintenant. Je suis de Belfort et je me considère comme alsacienne en fait, à force. J'ai deux enfants, enfin deux grands-enfants de 19 et 21 ans. Je... Je me suis toujours intéressée à tout ce qui était bien-être, estime de soi, amélioration personnelle, mais de loin, en étant prise dans la routine entre le travail, je suis responsable informatique, les enfants, la maison, etc. Finalement, je me suis pas mal oubliée pendant un certain nombre d'années, et à un moment donné, ça n'allait plus du tout, je criais tout le temps. Et j'ai eu un déclic via une amie qui m'a présenté une personne qui faisait de l'hypnose à l'époque. Et du coup, j'ai mis un premier pied, on va dire, dans tout ce qui est bien-être, amélioration de son quotidien, découverte de tout un tas de choses. Et ça, c'était il y a à peu près une bonne dizaine d'années maintenant. C'est comme ça que j'ai commencé à m'intéresser de près, pour commencer à prendre soin de moi finalement. Et puis, il y a eu des problématiques de relations de couple, comme chez beaucoup de monde. Et quelques mois avant, finalement, que je divorce, j'avais décidé de renouer avec l'hypnose et j'ai trouvé Caroline. Voilà. Et ça tombe bien que je l'ai trouvée avant le divorce parce que du coup, ça m'a permis de connaître déjà quelqu'un en qui j'avais confiance pour passer ce cap qui n'est jamais simple. Et voilà, me voilà, on va dire, presque à peu près trois ans après, ce qui était il y a trois ans, et en bien meilleure forme qu'à l'époque. Donc voilà, comme quoi, c'est toujours utile d'aller voir, consulter des spécialistes dans tous les domaines possibles du bien-être mental. Et ça sert toujours à quelque chose, même quand on croit que ça ne sert à rien. Voilà, c'est déjà une première approche que je voulais partager. Merci. Voilà.

  • Speaker #2

    Même qu'on peut jouer à avant versus aujourd'hui, quel type de guerrière de la vie ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis quelqu'un de naturellement honnête depuis toujours. J'ai toujours dit les choses un peu brutes de fonderie, enfin même très brutes de fonderie à la base. Et ça, c'est mon driver d'être transparent, très glos. Ça m'a valu pas mal d'embûches aussi. j'assumais pas forcément non plus la façon dont je le disais ou ça me venait comme ça et j'acceptais pas que quelqu'un ne soit pas franc non plus avec moi en retour ça c'était pour moi quelque chose d'atroce à vivre au quotidien parce qu'il n'y a pas tant de gens que ça qui sont selon mon critère à moi honnêtes, j'avais toujours l'impression qu'on me mentait ou qu'on me cachait des choses et ça me polluait la vie au quotidien et Après, je pense que je suis aussi quelqu'un de combative naturellement. Je tombe au fond du trou, mais assez vite, j'essaye de me relever. À la base, c'était souvent pour les autres. que je le faisais pour mes enfants, pour ma famille, etc. Et de plus en plus, je le fais pour moi. La grande différence est là, entre il y a quelques années et maintenant. Je me mets plus au centre de mes actions qu'auparavant.

  • Speaker #2

    Vous avez toujours été une guerrière honnête, mais cette honnêteté s'exprime d'une autre manière.

  • Speaker #1

    Oui, je la module un peu. Le fond est là, mais c'est la forme qui a changé beaucoup. Je ne suis plus en mode obnubilée par absolument, dans tous les cas de figure, 100% des fois, toujours dire. Ça ne veut pas dire de leur mentir non plus, mais je ne vais pas aller leur expliquer le pourquoi. du comment je pense ci ou ça. J'ai laissé tomber l'affaire dans beaucoup de cas en fait. Je me concentre sur les gens que j'apprécie et qui m'apprécient en retour, où il y a un vrai échange au quotidien ou en tout cas mentalement régulier. C'est important,

  • Speaker #2

    ou pourrait y avoir une importance au fait de communiquer ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Et les personnes, quand je leur explique pourquoi je procède de cette façon, parce que pour moi c'est important, c'est même vital d'être honnête, et qu'ils ne comprennent pas et qu'ils n'acceptent pas que je leur dise ce que je pense, même en y mettant les formes, parce que parfois ça ne fait peut-être pas plaisir ce que je leur dis non plus, celle-là, tant pis, je les laisse tomber. Enfin, peut-être pas la première fois non plus, mais je n'insiste pas, je me dis... On n'est pas là fait pour se comprendre, c'est pas grave. Je... La validation. Ouais, voilà, c'est ça. Convaincre. Ouais, ouais. Donc, euh...

  • Speaker #0

    Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de... découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description, c'est un quiz gratuit, simple et ludique qui vous propose une nouvelle nouvelles grilles de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis, surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre épisode du jour.

  • Speaker #2

    Justement, je vais... vais m'adresser à votre guerrière intérieure, votre guerrière honnête. Vous m'aviez dit lorsqu'on s'est rencontré donc il y a trois ans que vous sentiez frustrée, bizarre, différente, incomprise, que vous deviez avoir un problème.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #2

    Et que vous s'étiez à apprendre à être moins dans l'attente vis-à-vis de l'autre, apprendre à mieux communiquer sans que l'autre se sente agressée, voire presque apprendre à être moins honnête.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ça fait également dire régulièrement, bah je déteste... les mensonges et déteste les non-dits, preuve qu'il en est aujourd'hui vous êtes toujours une guerrière honnête et le fait que cette valeur soit hyper importante pour vous, le fait que cela impacte votre quotidien dans vos relations amicales, professionnelles, amoureuses a été important pour vous à reconnaître, de vraiment j'allais dire embrasser ce côté de la guerrière honnête,

  • Speaker #1

    de chercher à le réprimer,

  • Speaker #2

    voir comment l'accepter et le laisser s'exprimer peut-être d'une autre manière. Pourquoi c'est si important pour vous l'honnêteté ? D'après vous, d'où ça vient ? À quoi ou à quand ça remonte ? D'aussi loin que vous vous souvenez.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi je suis comme ça ? Ça, ça peut être... Je ne sais pas répondre en soi. Après, je peux essayer de trouver des explications. Par exemple, dans la famille de mes parents, c'était vraiment... vraiment un peu à l'ancienne, donc ce n'est pas rare, je pense. Il y avait ça, ça ne se dit pas, ça, ça ne se fait pas, etc. Et il y avait beaucoup de communication, mais sur du vent, on va dire ça comme ça. Du monde. Beaucoup de monde, parce qu'ils meublaient avec des banalités, des futilités, tiens, la voisine a fait ci, etc. Mais les vrais sujets étaient toujours esquivés. Et j'ai appris bien plus tard qu'il y avait un juge. jumeau je crois chez un de mes arrière-grands-parents, enfin bref, ça s'est su plus tard, mais que personne ne le savait, c'était à cause du numéro de rang sur la carte d'identité qui avait été retrouvé, enfin un truc comme ça. Ça paraît anodin, mais c'est plein de trucs comme ça. Et moi, je sentais toujours qu'il y avait une espèce de nébuleuse, là, depuis toute petite. J'avais l'impression que, je ne sais pas, il y avait une espèce de mal-être physique, de sentir des choses, je ne sais pas, je ne sais pas trop l'expliquer. Mais plus tard, après, maintenant, j'ai l'impression que je sens aussi, bon, moi, j'ai beaucoup de sensibilité au niveau d'aura aussi, au niveau, oui, enfin. J'ai l'impression des fois que je détecte qu'il y a quelque chose qui cloche. En creusant, ou plusieurs années plus tard, parfois, les langues se délient, où j'apprends qu'il y avait bien un guet-souroche. Et des fois, des choses basiques, sans impact vraiment, ou un léger impact sur le moment éventuellement. Et je trouve ça vraiment dommage. Moi, ça me perturbe quand je sens que ce n'est pas clair, que les choses ne sont soit pas dites, soit cachées. Moi, ça me perturbe, mais physiquement, limite. Oui. Oui. Peut-être d'aller affronter ce malaise et dire,

  • Speaker #2

    allez, venez, on se dit les choses. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    On ne peut pas rester dans cet inconfort.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle que, d'ailleurs, maintenant que vous le dites, et à un moment donné, je ne sais pas pourquoi, dans ma tête, quand j'ai eu 15 ans, Je me suis dit, 15 ans, je ne suis pas encore adulte, mais je ne suis plus un enfant. Maintenant, je me suis donné le droit de parler, de dire des choses d'un seul coup. Je ne sais pas pourquoi, c'était comme un déclic. C'est comme si on m'avait mis un sparadrap. tu ne peux pas questionner, poser de questions, tout est caché, tout est calfeutré, et là, j'ai commencé à faire ça, et du coup, j'étais un peu considérée comme rebelle, même les professeurs, les annotations, parce que si je trouvais qu'il y avait... Alors, je recouperais ça aussi avec la justice, le sentiment d'injustice peut avoir aussi une interaction avec cette question d'honnêteté, finalement. Souvent, dans mon cerveau, c'est souvent assez lié, et il y a... Il y a souvent des connexions. Et je ne pouvais pas me taire si je voyais quelque chose de pas juste, de la même façon que je voulais comprendre les choses, qu'on me dise les choses, même si parfois, quand on vous dit les choses, ce n'est pas toujours très sympathique à entendre. Je dois reconnaître. Personne n'aime se faire dire, tiens, là, tu as fait ci, tu as fait ça, ce n'était pas terrible, etc. Pour autant, je préfère encore qu'on me le dise. Pour toujours dans un... souci de transparence et aussi je me dis que si on me dit que quelque chose ne va pas chez moi, dans ce cas-là, je peux améliorer la chose. Oui, on ne se rend pas forcément compte. Par exemple, moi, je voulais souvent aider tout le monde. J'ai été élevée comme ça aussi dans les associations avec mes parents qui étaient toujours en train d'aider toute la planète. Je ne comprenais pas que quelques personnes n'apprécient pas cette aide, pour X raisons. Et quand une ou deux personnes, à un moment donné, m'ont dit que On dit, écoute, là, t'as rien demandé, maintenant, fais-nous la paix. Si on a besoin de quelque chose, on te le dira déjà. Ça se fait pas d'interférer comme ça, etc. Sur le moment, je me suis dit, bon, ils sont pas sympas, je les aide et tout. Et en fait, je l'ai pas compris forcément tout de suite. J'étais du coup frustrée, je me suis dit, mince. Et après, en relisant, en lisant beaucoup de choses sur la question, je me suis rendu compte qu'en fait, ils avaient eu raison de me dire. Et que voilà. Maintenant, je suis consciente de ce que je pourrais appeler un défaut et je peux rectifier le tir, on va dire ça comme ça. Et aussi, un des aspects positifs au fait, pour moi, d'être transparent et d'être honnête, c'est parce que si on ne l'est pas, selon moi, en tout cas, moi, je l'ai vécu comme ça, on a tendance à imaginer le pire ou à s'imaginer des... des choses, c'est comme dans les accords Toltec, on ne doit rien imaginer, on doit juger sur fait, etc. Mais ça, on a tendance, si on ne nous le dit pas, on sent qu'il y a anguille sous roche, et là on est en train de se faire un monde, alors que bien souvent, je ne dis pas qu'il n'y a pas des cas, bien souvent, c'est un petit truc de rien, finalement. C'est ça, et avec une personne en particulier, ça m'est arrivé, j'ai réinventé toute l'histoire, parce que... on ne m'avait pas dit justement quelle était cette histoire. J'étais complètement à côté de la plaque. Et ça m'a minée pendant des mois, voire des années. Donc je trouve ça dommage de perdre son temps. Et peut-être... C'est ça où vous avez mis la vie,

  • Speaker #2

    jusqu'à ce que vous sachiez la vérité.

  • Speaker #1

    Alors non, parce que j'avais lâché l'affaire avant de le savoir finalement, avec un travail sur moi de me dire, de toute façon, la personne ne veut pas me dire, ne veut pas me répondre. À un moment donné, c'est bon, je lâche. Et puis en fait, c'est quelques temps après, bizarrement, que j'ai lâché, que la personne m'a dit. Alors que je n'y croyais plus du tout, mais bon, je m'étais dit, je m'étais fait une raison. Bon, après, au moins, maintenant, je le sais. Mais voilà, je pense que les gens perdent du temps et sont malheureux pour rien. Vaut mieux, je pense, dire les choses.

  • Speaker #2

    Être honnête avec soi-même ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que c'est très, très... Alors, moi, j'étais peut-être pas complètement honnête avec moi-même non plus, avec les autres, si. Mais avec moi-même, certainement que, comme tout le monde, je n'étais peut-être pas toujours, et je ne le suis peut-être pas toujours encore non plus. Parfois, entre les carcans dans lesquels la société veut nous mettre, et comment on est soi-même, on oscille entre les deux, on se dit est-ce que c'est moi qui suis bizarre ? Non, là c'est peut-être eux qui ont raison. Et du coup, on se voile la face encore maintenant. Je peux avoir des moments où je me voile la face et après je me dis non mais là, quand même. Bon, ça paraît à la base plus facile, je pense, de se voiler la face, de se mentir à soi-même et aux autres, en apparence en tout cas, parce qu'on n'attaque pas le point chaud, on laisse courir, on met les miettes sous le tapis, ni vu ni connu. Sauf qu'à un moment donné, le tapis, il se soulève. Ça fait toujours un effet boomerang, je pense. Et le boomerang, il vous revient à vitesse fulgurante. Ce n'est pas le petit lancé de départ, je pense, qui prend de l'élan. Et je pense que, oui, les gens qui n'osent pas dire les choses par peur de blesser l'autre, etc., ils ne se rendent pas compte que, et d'un... de toute façon un jour ou l'autre peut-être il va le savoir quoi qu'il arrive par un autre biais et secondo la personne en face risque quand même de sentir qu'il y a quelque chose qui ne va pas et il y a une espèce d'ambiance peut-être un peu malsaine finalement et aussi celui qui ment ou ne dit pas la vérité il fait un travail conséquent avec son cerveau parce que il faut sans cesse se... On connaît la vérité, mais il faut se mentir à soi-même, il faut se convaincre, en tout cas, il ne faut pas faillir dans le mensonge. Il consomme une énergie, d'après moi, monstrueuse, j'imagine. Donc, oui.

  • Speaker #2

    Et vous ne disiez peut-être pas. peur de blesser l'autre, ça peut être un exemple, mais d'après vous, pourquoi c'est si difficile d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Sans doute parce que je pense que c'est une question de caractère d'éducation aussi, et c'est pas sans... Comment dire ? C'est vrai que d'être honnête, ça peut apporter des...

  • Speaker #2

    Vous allez dire conséquences, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, j'ai cherché le mot. C'est pas sans conséquences, exactement. Oui,

  • Speaker #2

    vous avez cette croyance où vous me disiez, si je dis ce que je pense et ce que je ressens, l'autre va sentir forcément attaqué, agressé ou blessé. Parce que de toute façon, c'est aussi dans la conscience collective, il n'y a que la vérité qui blesse.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    De toute façon, si on dit la vérité, à moins que ce soit un gros compliment, ça va faire mal.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et après, tout dépend. Comment dire ? C'est-à-dire, la plupart des sociétés ne sont pas, finalement, j'ai l'impression, malheureusement, habituées à la vérité ou à l'honnêteté. Je ne parle pas de l'honnêteté au niveau business, parce que ça, j'espère que si, quand même, à minima, mais mentale, on va dire, dans la relation humaine. Ce qui fait que, si vous avez la chance d'être dans un emploi où vos collègues, la direction, etc. sont bienveillants et aiment justement les choses carrées, transparentes, si c'est l'éthique vraiment appliquée dans l'entreprise, ça c'est exactement le genre d'entreprise qu'il me faut. Et là où je suis actuellement, ça tombe bien, c'est comme ça que ça se passe. Ça n'a pas toujours été le cas, selon les périodes. Mais si vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui ? ...soucité, au niveau politique, au niveau organisationnel, c'est pas... J'ai envie de dire, ça fait presque partie du jeu de ne pas être dans 100% de transparence.

  • Speaker #1

    Alors 100%, peut-être pas, parce qu'il y a effectivement toujours des choses, des tractations, etc. Les investissements, le business, il y a des choses qu'on ne sait pas, même moi en tant qu'employée. ou même manager, je ne suis pas au courant de tout ce qui se trame, évidemment. Mais à minima, si au niveau des, comment dire, des chefs de service ou des équipes du terrain, c'est comme ça, parce qu'effectivement, il y a beaucoup d'entreprises, où ce n'est même pas le cas non plus, où il y a ce qu'on appelle des cheffaillons, qui règnent par ce qu'ils ont dans le règne de la terreur, avec des mensonges et rien du tout, ou qui, non seulement, n'informent pas, ne communiquent pas, c'est un vrai... très trou noir pour les gens, ils ne savent pas où se positionner, ils ne savent même pas ce qu'ils ont à faire ou pas à faire, c'est horrible, et ça, c'est le cas dans beaucoup d'entreprises, malheureusement, moi, une boîte comme ça, je la quitte direct, je veux dire, ça m'est arrivé dans le passé, je ne suis pas restée, tant pis, et je m'en fichais des conséquences, moi, je n'avais pas d'enfant à l'époque, et moi, là où je suis, ça fait longtemps que je travaille au même endroit, mais ils me connaissent, ils savent que s'il y a un truc qui cloche... Personne n'osera le dire, moi je le dis.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, maintenant, je mets les formes.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, ils ont remarqué l'évolution, ceux qui me connaissent depuis mon début de carrière dans cette entreprise. ils ont vu l'évolution aussi. Ils me disent, toi, on te fait venir parce que maintenant, tu n'as plus besoin de rentrer dans l'art pour te faire entendre. C'est-à-dire que tu as un respect naturel dans ce que tu dis, les gens t'écoutent, etc. Tu dis les choses, mais tu ne t'énerves pas, tu ne vas pas brûler de fonderie. Donc, ça passe beaucoup mieux qu'avant. Avant, je me faisais retoquer trois fois sur quatre, même quand j'avais raison.

  • Speaker #2

    Pas besoin de rentrer dans l'art.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Souvent,

  • Speaker #2

    il y a des sentiments d'injustice, ou de se dire, là, il faut dire, il faut faire, il faut aller à la confrontation. C'est... ce n'est pas une obligation.

  • Speaker #1

    On peut dire les choses, on peut se dire les choses. Oui. Mais maintenant, ce que je retiens, enfin ce que je me mets, parce que des fois, j'ai envie de rentrer dans l'art quand même, il ne faut pas croire. Donc, si c'est par écrit, mais ça, ça fait un moment que je le fais, je prépare un brouillon et je ne l'envoie jamais dans la foulée, c'est-à-dire que je l'envoie le lendemain ou plusieurs heures plus tard, je le relis, etc. et je le modifie systématiquement. je décharge un peu ma colère sur le moment et je reformule et je j'en ou voilà je oui mais je vais dire la même chose je vais soulever les mêmes questions ou dénoncer les mêmes problématiques mais mais d'une toute autre manière qui va passer alors je dis pas que ma qui vont pas être content quand même, parce que forcément, mais qui va bien passer. Mais à la fin, souvent, je suis trop fière d'ailleurs, ils me disent merci. Alors que je les ai, entre guillemets, en guirlandais poliment. En fait, tout est question. de oui comment appréhender la chose et avant il ya une vingtaine d'années je n'avais même pas de réponse à mon mail et derrière me faisait convoqué par mon responsable qui disait bon là tu as été trop fort là même si tu as peut-être raison mais c'est pas comme ça qu'il faut que tu fasses

  • Speaker #2

    Peut-être qu'il y a l'exemple du travail,

  • Speaker #1

    mais du général. Oui. Eh bien, ça m'a apaisée, en fait, aussi. Oui, ça m'a apaisée. Et je me pose moins la question de... Je peux être moi-même, mais tout en considérant que c'est normal d'être moi-même. Parce qu'en fait, avant, j'avais l'impression que je n'avais pas le droit d'être moi-même. C'était ça. Et du coup, c'est beaucoup plus reposant de se dire je peux être moi-même, mais la façon dont je l'exprime, ce moi-même, ça passe aussi. Ça ne va pas choquer spécialement ou c'est cohérent. Je suis apaisée dans ce que je dis, même si je peux être une rebelle apaisée. Ça paraît bizarre, antinomique, mais... Non,

  • Speaker #2

    pas bien,

  • Speaker #1

    ça va pas.

  • Speaker #2

    Comment avec l'idée du concept du guerrier ou de la guerrière pacifique ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est... Oui.

  • Speaker #2

    deux termes importants, mais finalement, j'ai le côté peut-être un peu combatif ou combattant, tout en étant en paix avec qui je suis,

  • Speaker #1

    avec la vie. C'est le paradoxe qui me prend. Oui, tout à fait. Moi, je suis assez contente de l'évolution, j'avoue. Parce qu'il y a une vingtaine d'années, je me disais à chaque fois, je me stressais rencontrer des nouvelles personnes. personne, où j'y allais en mode un peu paranoïaque, à tâtons. Parce que je me disais... ça ne va pas bien se passer, ou je... C'est ça. J'étais toujours en observation pendant longtemps, si j'avais un nouveau collègue, une nouvelle collègue, ou une nouvelle relation. J'étais en mode observation avant de me laisser aller à être moi-même dans une discussion. Parce que... J'avais peur que, comme ça s'était mal passé à un moment donné avec certaines personnes, que ça continue. Et du coup, c'était pénible quand même. Que maintenant, je dis ce que j'ai à dire, si on échange, ça accroche, ça accroche pas. C'est ce que j'appelle la vérité de l'autre. C'est ça. Si j'ai un avis différent sur un sujet qu'on... Donc on me lance, je l'exprime. Si la personne en face, elle me dit moi, je ne suis pas d'accord voilà, voilà, je dis bah écoute, oui, c'est intéressant, vas-y Après, des fois, je change d'avis, parce que je n'ai pas forcément toutes les informations qui me font garder. conserver mon avis. Mais par contre, si la personne me dit Non, mais t'as tort. Je dis Écoute, c'est pas que j'ai tort, c'est que tu n'as pas le même avis que moi, c'est pas la même chose. Je ne suis pas capable de dire à quelqu'un Je suis d'accord avec toi, si je ne le pense pas. Au pire, je ne dis rien. Si je sens que, bon, voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça révèle d'après vous comme force, le fait d'être honnête ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un peu être en mode de plénitude. Ça fait peut-être un peu trop. Pour moi, c'est vraiment apaisement. Je n'ai pas à réfléchir. Je suis en cohérence avec... avec moi-même, avec mon ressenti, ce que je pense, mes actions, parce que ça aussi, l'honnêteté dans la parole, c'est bien gentil, comme on peut dire, mais il faut que les actions suivent, parce que ça, c'est aussi quelque chose qui, pour moi, est important. Pour moi, le fait de vraiment avoir compris que ce n'était pas un défaut, que je n'étais pas juste bizarre ou je ne sais quoi, ça m'a clarifié les choses aussi dans ma tête en me disant... C'est comme ça que tu fonctionnes. C'est ça qui est ton moteur. Et du coup, quand les choses sont claires mentalement, les actions peuvent être plus facilement suivantes, on va dire. Enfin, ou être en cohérence, je trouve. Oui. Et du coup, quand on arrive à mettre en œuvre ce qu'on pense, ça, c'est le summum. Ça ne marche pas à chaque fois non plus. C'est bien d'avoir des rêves, mais la réalité... vécue est bien aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a des moments ou des situations où votre honnêteté vous a permis de vous sortir de la mouise ou de vous empêcher de vous retrouver dans des situations cambolaises ?

  • Speaker #1

    Alors là, comme ça, je n'ai pas d'exemple flagrant qui illustre exactement vos propos, mais par contre, je sais que moi, je suis responsable d'une équipe internationale et donc... multiculturel, donc pas toujours simple de se comprendre on va dire, en plus dans une autre langue, mais j'ai remarqué que le fait d'être honnête et d'exprimer à mes techniciens le fait que voilà si vous avez un souci vous me le dites quel que soit le souci, quelle que soit l'heure du jour et de la nuit peut-être pas mais pas loin on va dire et souci bloquant, évidemment. Et ne cachez pas les choses. Je leur ai, dès le départ, dès que j'ai un nouveau, je lui dis ça. Je lui dis, même si, je lui dis, jamais, il faut toujours, enfin, moi, je vais prendre ça, il faut toujours exprimer la vérité du terrain si tu as quoi que ce soit, personnel ou professionnel, parce qu'on va toujours trouver une solution. Et il ne faut pas avoir honte ou quoi ou qu'est-ce. En tout cas, Moi, je leur ai dit que je fonctionne comme ça. Vous n'avez peut-être pas l'habitude d'entendre ça. Ils sont un peu surpris au départ. Lors des entretiens annuels, maintenant, ils ont l'habitude, les anciens, mais à la fin, je leur dis que c'est eux qui vont me dire qu'est-ce qui, éventuellement, ne va pas chez moi, qui peut être amélioré chez moi, qu'est-ce que vous aimeriez que je fasse, que je ne fais pas assez souvent, etc. Au début, ils étaient surpris, ils n'osaient pas trop. Je dis non, non, mais allez-y, vous pouvez y aller. vous pouvez critiquer, ça sert toujours par après pour améliorer les choses. Donc, c'est pas tout à fait un exemple qui illustre ce que vous disiez, mais ça me sort en effet de bord, ça me sort éventuellement en anticipation, ça m'évite d'en avoir des situations critiques, en fait. C'est un mode proactif dans l'idée, parce que si, moi, j'ai vu trop de fois des équipes où il y avait... pas cet échange-là et du coup les gens n'osent pas dire qu'ils ont fait une bêtise.

  • Speaker #0

    Et la bêtise, elle se transforme en truc monstrueux. Parfois, ça s'enlise. Et puis, si on ne réagit pas assez rapidement en informatique, ça peut vite dégénérer. Donc, peut-être que grâce à ça, j'économise du stress à venir. Et aussi, en plus de ça, ils se sentent soutenus. Pour l'esprit et la cohésion d'équipe, c'est toujours bien. Moi, je pense franchement que si on sait la doser correctement, qu'à juste dose dans le sens sur la forme, parce que pour moi, au niveau du fond, il n'y a pas de limite. Vous pensez qu'on peut tous dire ? Oui. Après, on ne peut pas tout dire à tout le monde, c'est-à-dire que dans l'absolu, on pourrait dire tout à tout le monde, sauf qu'il n'y a aucun intérêt de dire tout à tout le monde, en fait. C'est plus ça. Donc, par rapport à nos proches, je pense que oui, il est important de tout dire. Il faut trouver des fois le bon moment, le bon endroit, être en tête à tête si possible. Voilà, il y a quand même un contexte à mettre en œuvre autour. Mais je pense que c'est même hyper important de le faire. Et parce qu'un jour ou l'autre, sinon, ça vous reviendra en pleine face.

  • Speaker #1

    Ok, très bien, merci. On approche de la fin de l'interview. Dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que c'est que la paix intérieure ? Est-ce que vous faites un lien avec la valeur d'honnêteté ? Est-ce que être honnête avec vous-même et le monde, est-ce que ça vous permet de nourrir et d'entretenir cette paix intérieure ?

  • Speaker #0

    je vois un lien direct entre les deux. Quand moi, je suis en capacité d'être honnête, je suis zen. Pour moi, cette définition de paix intérieure, c'est ça. C'est d'être zen, de ne pas être... au niveau de mon cou, de mes bras, etc. Et d'être... Parce que moi, si il y a un truc qui me titille que je n'ai pas encore réussi à dire, parce que je cherchais le bon moment quand même, etc., ça a un effet sur mon corps. Et même parfois, si je suis prise, si mes enfants sont grands, etc., mais dans cette petite routine du quotidien malgré tout, et que j'ai un peu oublié de prendre le temps, etc., mon corps me le rappelle. ça je dis merci malgré tout malgré la douleur mais donc oui cette paix intérieure si j'ai un truc à dire n'est pas encore dit je sens donc pour moi c'est zenitude mais dans le sens détendu malgré toutes les complexités de la vie etc mais on arrive à se poser de dire ça va je j'arrive à relativiser à ce moment là je suis posé pour moi c'est ça la paix intérieure c'est ça si vous aviez un

  • Speaker #1

    conseils à partager ?

  • Speaker #0

    Soyez honnête.

  • Speaker #1

    Soyez honnête,

  • Speaker #0

    ça simplifie la vie. Oui, ça simplifie la vie. Alors, c'est pas simple de l'être quand on ne l'est pas naturellement, évidemment. Même quand on a envie de l'être. Mais oui, vous économiserez de l'énergie et vous aurez plus de bien-être dans votre corps, dans votre cerveau. Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci Caroline.

  • Speaker #1

    Je vous souhaite une bonne soirée et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cette interview vous a plu. Voici trois idées à retenir pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'authenticité. Point numéro un, l'honnêteté, c'est exprimer sa vérité avec respect. C'est-à-dire dans le respect de ce que l'on est et dans le respect d'autrui. Donc, osez remettre en question les histoires que vous racontez, osez sortir des hypothèses. Cela vous évitera de vous épuiser à faire semblant ou de laisser les choses s'enliser et dans les deux cas, de vous sentir acculé ou frustré. Deuxième point, cela demande d'accepter les conséquences Oui, ça demande d'oser avoir mal, d'oser parfois Faire mal sans que ce soit intentionnel, j'incite, ça demande d'être capable de recevoir des critiques ou des conseils en les considérant comme des informations constructives. Rappelez-vous, vous n'êtes pas bizarre d'être vous-même. Comme le dit Thomas d'Ansembourg, cessez d'être gentil, soyez vrai. Pas besoin d'attaquer, de rentrer dans l'arbre, ni de chercher à convaincre, il suffit d'être sincère et d'être humble. Dernier point, s'autoriser à être honnête, honnête tant avec soi-même qu'avec les autres, encore une fois, c'est s'autoriser à retrouver la liberté. Ça ouvre la voie à de véritables choix conscients. Choisir de décider de dire ou de ne pas dire, et pourquoi le dire, comment le dire, etc. Et retrouver ce sentiment de liberté intérieure vous permettra de retrouver votre cohérence, de vous aider à aligner vos actions sur votre vérité personnelle et de vous sentir intérieurement plus en paix avec vous-même. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous... Découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur ton chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

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