- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement, à mon micro, pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, et je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Board. Très contente de vous présenter ce nouveau format. dans les coulisses des solopreneurs à succès. Et oui, parce qu'en cinq ans de podcast avec près de 1000 épisodes, j'ai rencontré des superbes solopreneurs qui ont réussi à faire un petit peu le graal, à sortir de la vente du temps, à créer un business qui les rend libres et heureux et épanouis. Et aujourd'hui, j'ai un magnifique spécimen de solopreneur à succès en la personne de Charlène Emery. Alors Charlène, je te souhaite la bienvenue au board. Comment vas-tu ?
- Speaker #1
Merci beaucoup Flavie. Écoute, parfaitement.
- Speaker #0
j'espère que toi aussi mais oui super alors si vous nous regardez en vidéo je vous le conseille d'ailleurs venez sur la chaîne Le Bord Média parce que Charlène elle respire la liberté et le soleil puisqu'en plus tu es dans une magnifique destination il y a aussi plein de solopreneurs qui se sont installés tu nous appelles d'où là ? de l'île Maurice j'ai la chance d'avoir trouvé cette petite pépite sur terre tu vois qui m'a même fait abandonner le digital nomadisme en vrai quand tu mets les pieds à Maurice je crois que tu ne peux plus repartir Hehehe D'accord, c'est excellent. En tout cas, ça donne envie et c'est vrai que tu as bonne mine et tout. Moi, ça commence à être le début de l'hiver par ici. J'ai l'impression que je suis un petit peu enrouée. Mais bon, c'est ça aussi la vie de solopreneur à Nantes, même si je suis plutôt bien. Et dans cet épisode avec toi, on va tout décortiquer. Comment tu as fait pour te lancer de salarié DRH à solopreneur ? Comment tu as fait pour sortir de la vente du temps ? Parce que big up à tous nos amis freelance dans le domaine DRH, c'est souvent des RH externalisés, des… des recruteurs, des chasseurs de tête, il y a quand même beaucoup de boulot et pas trop de liberté. Comment tu as fait pour créer tes produits ? Et là, tu as créé des formations, des programmes qui sont hyper intéressants, augmenter bien sur ton chiffre d'affaires et te faire connaître de tes clients cibles sans trop d'efforts, sans devoir prospecter, puisque c'est toute la philosophie aussi de ce que tu fais avec ton entreprise qui s'appelle Talent Catcher. Et puis, comment tu t'entoures pour performer et pour... quand même garder un petit peu de temps pour aller à la plage, j'imagine, ou faire des trucs un peu cool sur l'île Maurice. Ce serait dommage d'y passer 23h sur 24 derrière ton Mac. Oui, carrément. Ça me va très bien comme programme. Allez, c'est parti. Alors, Charlène, pour commencer, est-ce que tu peux me parler un peu de ton business modèle ? Combien tu fais de chiffre d'affaires aujourd'hui ? C'est quoi qui te rapporte de l'argent ? C'est quoi un peu ta niche, ta thématique ?
- Speaker #1
Oui. Peut-être pour ceux qui nous écoutent et qui n'ont pas encore franchi le pas, revenir un peu aussi sur qu'est-ce que je faisais avant d'être solopreneur. Puisque comme tu l'as dit, je suis fondatrice de Talent Catcher, mais avant de découvrir la liberté du soloprenariat, j'ai un parcours très classique. Tu vois, master en économie, enfin mention RH parce que j'ai toujours voulu faire de la RH, mais voilà, master, je quitte mon master, je rejoins une grande banque dans laquelle j'ai été chargée de recrutement, responsable recrutement. je suis directrice développement RH donc tu vois j'avais un peu un parcours sans sortie de route CDI premier poste de management premier poste de direction tout droit vers le top management et en vrai je n'avais pas du tout envie de ça j'avais vraiment envie de retrouver ma liberté temporelle ma liberté géographique et aussi le fait de vraiment bosser pour moi ce qui m'a du coup amenée à créer Talent Catcher sur les fondamentaux en fait que j'avais vus en tant que salariée puis moi même pendant mes six ans de salariat, je me suis toujours beaucoup intéressée à tout le marketing digital, les infopreneurs, les modèles, etc. Et j'ai déjà commencé à implémenter tout ça en tant que salariée dans le recrutement. Et il y a beaucoup de choses à apprendre du marketing, tu vois, pour l'appliquer au recrutement.
- Speaker #0
Dis donc, ça a dû piquer un peu dans ton domaine, parce que j'allais dire, je me reconnais dans ta trajectoire corporate propre et sans faille jusqu'à un certain point. C'est vrai qu'on n'imagine pas dans les RH d'une grande banque des techniques d'infopreneurs, quoi. Tu me racontes ce que t'as fait, c'est drôle. En fait, j'avais beaucoup de chance parce que mon DG... de l'époque, et qui est encore déjà là pour quelques mois dans cette banque, était déjà, tu vois, lui-même avait un blog, était à fond sur la création de contenu. En vrai, il maîtrisait déjà l'inbande parfaitement. Bon, je n'étais pas directement rattachée à mon DG,
- Speaker #1
donc j'ai dû quand même convaincre, tu vois, quelques intermédiaires. Mais, bah, l'avantage d'être dans une banque, certes, c'est... assez old school sur les pratiques, mais par contre, c'est une vision héroïste. J'ai testé des choses, j'aurais montré le rendement. Ils m'ont dit, OK, on continue, on continue. Génial.
- Speaker #0
J'aime trop parce que ça montre aussi que ce n'est pas parce qu'on est en corpo qu'on est foutu pour la vie d'entrepreneur. Il y a vraiment cette opposition. Genre, si tu te fais flitter en open space ou si tu es un salarié, tu as raté ta vie. Alors que pas du tout, on développe énormément de compétences entrepreneuriales qu'on peut utiliser aussi dans le corporate après, dans sa vie de solopreneur.
- Speaker #1
C'est pour ça que je voulais te le dire là au micro parce que peut-être que certains et j'en suis sûre des auditeurs hésitent à franchir le pas et du coup j'ai créé Talon Catcher j'allais avoir 30 ans donc j'avais déjà vécu bien 10 ans en corpo et en parcours classique, études, grandes entreprises et tout ça et donc il n'est jamais trop tard. Vraiment sans regret.
- Speaker #0
Alors depuis que tu as lancé Talent Catcher, ça a bien évolué ? Alors que ça ressemble à quoi aujourd'hui ton business ?
- Speaker #1
Yes, bah écoute, rentrons dans le vif du sujet. Cette année, tu vois, on va dépasser les 130 000 euros de chiffre d'affaires. Écoute, gros milestone, parce que la première année, je me rappelle, moi, quand je me suis lancée, je ne savais pas si j'étais faite pour le soloprenariat. Et je me rappelle avoir fait mes petits calculs en mode, OK, si je veux être digital nomade et garder une vie, on va dire, avec mes basiques qui sont surtout le sport, moi, combien il me faut ? Et je me disais, OK, avec 2 000 euros, ce qui me dure, OK, il faut que je fasse peut-être 50, 60 000 euros de chiffre d'affaires la première année. tu vois j'étais vraiment peu ambitieuse là-dessus et première année Franchement, les premiers mois, assez bons, mais ce n'était pas non plus pomped up. Je n'ai jamais eu affaire de prospection, on y reviendra peut-être. Donc, tout se fait en une bande. Et la première année, je termine à 150 000 euros de chiffre d'affaires. Donc, j'étais déjà très contente, tu vois. Trop bien. Avec quand même peu de temps libre. J'avais commencé à déléguer, mais pas assez, etc. Et puis, la deuxième année, du coup, l'année dernière, je passe, moi, j'étais quasiment à 300 000, 280 000, je crois. je crois, etc. Donc, je me dis, ok, troisième année, je me fixe les 300 000 et en fait, là, on a dépassé les 530 000. Et j'avoue que là, je termine mon bilan comptable et je ne suis pas peu fière.
- Speaker #0
C'est l'exception, mais je kiffe tellement. Il faut s'en réjouir aussi, tu vois, parce qu'il y a beaucoup aussi de côté un peu avoir honte de ces chiffres et tout. Et je te remercie de les partager en transparence avec nous parce qu'on va décortiquer tout le chemin pour arriver là. Je suis sûre que ça intéressera énormément de monde. Et on se suit. Donc, moi, ça m'intéresse parce que moi je ne suis pas encore au 500 mais bientôt Donc, j'ai vraiment hâte. Donc, je vais profiter de ton élan, Charlène, pour mettre en place les derniers jalons pour arriver à faire comme toi. Trop cool. Sur ces 500 000, on va dire à peu près, j'arrondis, c'est quoi un petit peu qui te rapporte de l'argent ou c'est quoi ton business model ? Parce que tu sais, il y a des indie hackers, il y a des consultants, il y a des conférenciers. Toi, tu gagnes de l'argent grâce à quel modèle ?
- Speaker #1
Oui. Moi, je gagne de l'argent vraiment grâce à la formation au sens large. Donc, formation B2B. on ne fait pas de B2C, on n'est pas Calliope, on ne fait pas de CPF, etc. Donc, formation qu'en entreprise. On a deux produits, Star, et qui sont les mêmes produits depuis le démarrage. C'est la formation des équipes recrutement, où on vient les former aux méthodes, justement, de marketing, mais appliquées au RH, à la création de contenu, la prise de parole, et en fait, comment attirer les candidats sans les solliciter. Donc ça, c'est à peu près 40% de notre chiffre d'affaires. On a maintenant la majorité du chiffre d'affaires, je dirais, allez, c'est 55%, quoi, je mets ces 5% de marge, 55% qui sont vraiment dédiés aux mêmes pratiques, mais appliquées à tout collaborateur dans l'entreprise. Donc, on vient créer des communautés d'ambassadeurs, appliquer une stratégie d'employé et d'advocat ici. Et finalement, moi, que je sois commercial, marketer, graphiste, technicien dans mon entreprise, si j'ai envie de faire rayonner ma boîte, eh bien, Talent Catcher vient t'aider à comprendre. les pratiques, t'animer, etc. Et ça, c'est une offre annuelle. Je pourrais te détailler tout ça. Ça, c'est effectivement... Ça a pris le pas sur la formation, même si je le mets dans la catégorie formation, mais c'est vraiment de l'employé advocacy. C'est effectivement 55 % de notre chiffre d'affaires et je garde effectivement 5 %. Je ne suis pas sûre que ce soit tout à fait ça, c'est même moins, mais avec un petit peu d'influence, de partenariat, d'apport d'affaires, parce qu'évidemment, j'ai construit une communauté qui vaut cher. pour d'autres prestats RH, des outils, etc. Donc, il m'arrive. très ponctuellement d'avoir des partenariats avec des marques effectivement sur la cible RH.
- Speaker #0
Mais écoute, hyper intéressant et très smart aussi je trouve d'avoir visé le B2B. Moi, je n'arrête pas de dire à mes alumnis, vas-y fais du B2B. Moi, j'aime bien le B2B, je viens de là aussi. Tout le monde veut faire des formations pour les freelances, mais il n'y a pas que les freelances dans la vie. Il y a les recruteurs et tu as très bien ciblé. Justement, les codes du solopreneur s'appliquent bien pour des bootcamps ou des formations en entreprise aussi. Et justement, ça détonne peut-être par rapport aux entreprises Merci. aux formations old school qu'il doit y avoir dans l'univers RH. Tu vas nous raconter un petit peu après comment tu as créé ton produit. Écoute, Charlène, si ça te va, je te propose qu'on rembobine et que tu nous fasses étape par étape. On va suivre un petit peu mon framework que connaissent des auditeurs et auditrices. C'est les quatre piliers de la scalabilité. Et c'est aussi souvent comme ça qu'on se construit en tant que freelance. D'abord, on trouve une niche et on crée une offre. Ensuite, on lance son média pour se faire connaître en automatique par ses clients. puis on productivise, c'est là qu'on crée des formations en ligne, etc. Et enfin, on choisit le bon système, le bon entourage pour scaler. Si tu es prête, c'est parti. Tu vas nous expliquer comment tu as trouvé cette niche du recrutement inbound, comment tu t'es spécialisé et puis comment tu as pu trouver tes premiers clients pour faire déjà une très belle première année. C'est parti.