- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens ça va vite, alors n'oublie pas de t'abonner Ă la newsletter pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te prĂ©sente une nouvelle mini-sĂ©rie, 5 Ă©pisodes express, Ă Bingeer, pour progresser vite et bien sur un thĂšme business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier Ă©pisode de la sĂ©rie ! Bonjour Ă toutes et Ă tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-sĂ©rie du Borde. Aujourd'hui, je suis super contente du thĂšme qu'on va aborder puisqu'on va parler de scale. On va sortir de notre statut de solopreneur pour devenir un solopreneur startupeur et pour nous raconter toutes les possibilitĂ©s qu'on a en commençant en freelance, de pouvoir crĂ©er une entreprise plus grande que soi. Je suis trĂšs contente de l'invitĂ© que je vais vous prĂ©senter aujourd'hui. Vous le connaissez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ si vous grenouillez dans l'univers des solopreneurs et des freelances. Il s'agit de Emilien PĂ©coule qui est le co-founder de superindeb.fr. Salut Emilien, bienvenue au board !
- Speaker #1
Salut Flavie, merci beaucoup pour l'invitation, super content d'ĂȘtre lĂ aussi.
- Speaker #0
Ben ouais, mais carrĂ©ment, mais moi je n'arrĂȘte pas devant tes nouveaux mĂ©rites, parce que pour la petite histoire, tu m'as fait rire avec ton audit santĂ© administrative, parce que moi je me disais, bon c'est bon, je ne suis plus en micro-entreprise, je n'en ai pas besoin, je l'ai fait, je me suis rendu compte que j'avais une petite ardoise Ă l'URSSAF, rien de bien mĂ©chant, mais quand mĂȘme, donc j'ai compris toute la valeur perçue Ă l'Ă©cosystĂšme. et puis j'ai plein de potes solopreneurs freelance en micro-entreprise qui sont chez Super Indep donc merci de leur part pour tous les soucis administratifs que toi et ta team vous corrigez et justement t'es lĂ pour ça pour nous raconter ta mue parce que Emilien ce que j'adore dans ton parcours c'est que t'es un ancien freelance et maintenant t'es startuper un vrai startuper qui lĂšve des fonds qui recrute et puis la totale un vrai devrait avec une entreprise presque rentable bientĂŽt on espĂšre bientĂŽt rentable et du coup Ă©videmment que c'est quand mĂȘme un peu le mythe d'un cĂŽtĂ© on dit ouais on est solopreneur parce qu'on veut ĂȘtre solo, on veut pas lever des fonds mais quelque part c'est un peu le rĂȘve aussi de pouvoir scaler au delĂ de son temps au delĂ de ses compĂ©tences et crĂ©er une startup comme ça qui peut conquĂ©rir des marchĂ©s et tout c'est hyper intĂ©ressant de suivre ton aventure alors toi tu vas nous raconter ton aventure en 5 Ă©pisodes de salariĂ© Ă scale up VoilĂ , c'est la vision pour Super Indep. Et on va passer, dĂ©cortiquer Ă©tape par Ă©tape, comment on fait quand on est salariĂ© pour se faire repĂ©rer, quand on se lance en freelance, de freelance Ă solopreneur, de solopreneur Ă startuper et de startuper Ă scale-up. Donc, restez avec nous. Si vous avez envie de dĂ©passer votre plafond de verre, je pense que vous allez ĂȘtre servi avec cet Ă©pisode. Alors, raconte-nous peut-ĂȘtre l'origine story d'Emilien. Tu Ă©tais salariĂ©, tu faisais quoi ?
- Speaker #1
L'histoire, elle commence comme beaucoup de gens, aprĂšs un bac plus 5, moi dans l'informatique, rien de trĂšs original. Ce qui Ă©tait un peu plus original, c'Ă©tait que je travaillais dans la biologie. Moi, j'avais dĂ©jĂ identifiĂ© que j'avais besoin d'ĂȘtre hyper intĂ©ressĂ© par ce que je faisais. Ăa, ce n'Ă©tait pas nouveau. C'Ă©tait depuis le lycĂ©e. Comme pas mal d'entrepreneurs aussi, je me suis pas mal ennuyĂ© Ă l'Ă©cole et du coup, j'ai vite compris qu'il fallait que ce que je pouvais mettre en Ćuvre soit que j'ai vraiment un sentiment d'utilitĂ©, que je vois Ă qui ça servait, pourquoi et que je puisse vraiment impacter les choses que je construisais. Et donc j'ai commencĂ© comme dĂ©veloppeur dans le milieu de la santĂ©. Et en gros, comme beaucoup de gens en sortant de mon Ă©cole, j'avais le choix entre m'orienter plus vers des carriĂšres en ESN qui Ă©taient mieux payĂ©es mais qui Ă mon sens avaient moins de... en tout cas qui me parlaient moins justement en termes d'impact, ou justement essayer de travailler dans des plus petits groupes, des startups, oĂč lĂ je savais que j'allais ĂȘtre sous-payĂ©. que j'allais beaucoup travailler, mais par contre que j'avais un petit espoir de faire des choses trĂšs directes, trĂšs utiles. Et moi, j'ai tout de suite pris cette voie-lĂ dĂšs 2009, du coup, quand je me suis lancĂ©.
- Speaker #0
La voix du doer plutĂŽt que du multi-job. Ăcoute, c'est intĂ©ressant. Alors, tu sais qu'il y a environ 25% des auditeurs du board qui ne sont pas encore lancĂ©s. Donc, ils sont salariĂ©s, peut-ĂȘtre comme toi Ă l'Ă©poque. Du coup, pour ces personnes-lĂ , j'appelle les salariĂ©s diversifiĂ©s, ceux qui commencent dĂ©jĂ Ă se dire il y aurait peut-ĂȘtre quelque chose d'intĂ©ressant. Qu'est-ce qu'on peut faire pour ne pas ĂȘtre broyĂ© dans la machine un peu ? L'anonymat du salariat quand on est Ă une fiche de poste. Qu'est-ce que tu nous recommandes ? C'Ă©tait quoi tes bonnes pratiques Ă l'Ă©poque pour ĂȘtre entrepreneur de soi ? Parce que ce n'est pas Ă©vident quand on est... Ă signer Ă une fiche de poste ?
- Speaker #1
Ce n'est pas Ă©vident, mais on peut vraiment faire Ă©normĂ©ment de choses. Et je pense que le premier truc Ă se dire, Ă accepter, c'est qu'il ne faut pas subir. Je trouve qu'il n'y a rien de plus frustrant que les gens qui me disent Oui, je fais ça, ça ne me plaĂźt pas, je n'aime pas comment on travaille, mais bon, je n'ai pas le choix parce qu'on nous a dit de faire comme ça, ou voilĂ , il faut faire comme ça. Non, il faut tenter des choses, mĂȘme quand on est salariĂ©. Au contraire, d'ailleurs, je suis... d'autant mieux placĂ© maintenant que je suis de l'autre cĂŽtĂ© de la barre en tant que patron, pour vous dire que des salariĂ©s entrepreneurs, dans le sens qu'ils vont proposer des choses, qu'ils vont s'intĂ©resser aux problĂšmes Ă rĂ©soudre, qu'ils vont challenger ce qui est mis en place de façon constructive, parce qu'Ă©videmment, juste dire il n'y a rien qui va en permanence, c'est la posture un petit peu trop simple autour de la machine Ă cafĂ© qui n'a aucun intĂ©rĂȘt. Mais par contre, quand vous ĂȘtes constructif, que vous apportez des choses, que vous venez de challenger des process que vous vous intĂ©ressez Ă dire bah tiens pourquoi on fait ça pourquoi on fait pas ça et puis historiquement vous avez choisi ça mais vous auriez aussi pu choisir ça donc ça ça va vraiment vous permettre de vous placer de montrer que vous avez de l'intĂ©rĂȘt et de susciter de l'intĂ©rĂȘt et peut-ĂȘtre de pouvoir impacter alors pas tout le temps c'est lĂ que ça peut ĂȘtre frustrant bien sĂ»r mais au moins en tout cas vous pouvez essayer vous pouvez proposer des choses et mettre en place des choses et lĂ encore pour mettre en place des choses on a pas forcĂ©ment besoin moi je challenge beaucoup quand on dit quand on demande Ă des gens qu'est-ce que vous voudriez changer dans l'entreprise pour que ça se passe mieux trĂšs souvent ils vont dire bah ils devraient faire ça et ça non en fait posez-vous la question vous toi demain qu'est-ce que tu peux faire voilĂ toi demain qu'est-ce que tu peux changer dans ton job qui fait que ça va ĂȘtre vachement plus sympa avec moi
- Speaker #0
On a le temps, on a un salaire, on a un cadre confortable. Donc, on a le temps d'explorer, de se former, de faire des choses. Et peut-ĂȘtre qu'on peut tenter des choses qu'on ne se permet plus de faire quand on est freelance. On le verra aprĂšs dans la deuxiĂšme partie.
- Speaker #1
C'est vrai qu'on a le temps.
- Speaker #0
Le temps devient facturable.
- Speaker #1
Et c'est vrai que le risque est moins important. Mais finalement, on se sent souvent plus enfermé et surtout moins responsable. En fait, c'est ça qui change beaucoup, je pense, dans l'approche. C'est qu'on se sent moins responsable et du coup, on se dit...
- Speaker #0
ouais mais ok mais en fait si je m'intéresse à mon job ou pas à la fin du mois je suis payé pareil quoi donc pourquoi c'est une responsabilité pour soi c'est ça que tu dis c'est ce que j'aime bien exactement en fait c'est pas que pour son manager ou son job c'est on le fait pour soi alors qu'est ce qu'on peut faire pour soi et en plus rend meilleur dans son job alors de salariés
- Speaker #1
Je pense qu'un des premiers trucs qui est vraiment accessible Ă tout le monde et qui en plus est super bien financĂ© quand on est salariĂ© aussi, c'est tout ce qui est formation. Regardez des trucs qui vous intĂ©ressent, vous pouvez mĂȘme mobiliser votre CPF sur des formations sans passer par votre entreprise. Ils n'ont pas forcĂ©ment leur mot Ă dire Ă partir du moment oĂč on ne s'est pas fait sur l'horaire de travail. Et puis, si vous voyez des formations qui vous intĂ©ressent ou des confĂ©rences, c'est les deux choses en l'occurrence que j'avais commencĂ© Ă faire beaucoup. regarder des confĂ©rences, des formations sur les sujets qui vous intĂ©ressent pour commencer Ă vous diffĂ©rencier, Ă progresser, et justement Ă ĂȘtre d'autant plus pertinent dans les propositions que vous allez faire, parce que vous allez devenir de plus en plus expert de votre domaine. Et la deuxiĂšme chose qui peut ĂȘtre faite, et qui lĂ pour le coup... J'ai envie de dire accessible Ă tous parce que ça coĂ»te rien, mais ça coĂ»te quand mĂȘme du temps. Donc, il faut quand mĂȘme toujours relativiser ce qu'on dit. On n'est pas tous Ă Ă©galitĂ© lĂ -dessus, suivant oĂč on en est, souvent notamment dans sa vie familiale. Mais en tout cas, une chose qui est assez sympa Ă faire, c'est tout ce qui est user group. Les rencontres, en fait, les meet-ups qui se font le soir. Alors, ça peut ĂȘtre les journĂ©es aussi ou les matins, mais il y a plein de rencontres. comme aujourd'hui, si vous ĂȘtes freelance, vous connaissez sans doute tout un tas de groupes de freelance, mais en fait, des groupes comme ça, il y en a sur tous les sujets, tout le temps. Il y a des groupes de peinture, il y a des groupes pour l'agilitĂ©, pour le dĂ©veloppement logiciel, pour le management, pour tout, en fait, il y a des groupes sur tout. Et puis s'il n'y en a pas, j'ai envie de vous dire, c'est une bonne occasion d'en crĂ©er un aussi.
- Speaker #0
Oui, networking, tu veux dire, networking.
- Speaker #1
VoilĂ , tout ce qui est networking et qui va vous permettre, en fait, de... de connaĂźtre tout un tas de gens qui font le mĂȘme job que vous et qui vont vous challenger, notamment sur la façon dont vous le faites. Peu importe que vous soyez salariĂ© ou pas, pour le coup.
- Speaker #0
Moi, j'allais déjeuner, tu vois, déjà à l'époque, parce que comme ça,
- Speaker #1
je me repose et tout,
- Speaker #0
parce que le soir, je ne pouvais pas. Et du coup, mĂȘme si tu as des enfants, le dĂ©j, c'est pas mal. Moi, c'est lĂ -dessus que je suis.
- Speaker #1
Tu as le petit déj, tu peux le faire entre midi et deux. Le petit déj,
- Speaker #0
pour moi, c'est trop tÎt, mais moi, je suis plus du soir. Mais aprÚs, je comprends. Oui, j'avais aussi beaucoup d'exécutives corporate qui allaient faire des petits déjs super intéressants. Alors, qu'est-ce que tu nous lancerais comme défi si on était salarié diversifié comme toi au début de ton aventure entrepreneuriale ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour se former un peu aux compétences d'entrepreneur qui nous seront utiles pour la suite ?
- Speaker #1
Je trouve qu'il y a un super dĂ©fi qui est lancĂ© par des crĂ©ateurs de contenu Kylian Thalin et Valentin Descaires tous les ans, qui s'appelle le DĂ©fi Brick. D'ailleurs, c'est en ce moment mĂȘme la semaine du 17 juin. C'est une super occasion de rejoindre des gens qui vont prendre la parole pour la premiĂšre fois ou pas en ligne, mais ils vont vous donner plein de super conseils sur de quoi parler, comment surmonter votre peur. sur quel rĂ©seau adapter votre contenu, etc. Je pense que c'est le genre de ressources qui n'existait pas typiquement il y a 10 ans et qui est super prĂ©cieux. Donc voilĂ , si vous voulez commencer Ă vous intĂ©resser un peu Ă ce monde-lĂ , commencer Ă vous rendre visible, tester un petit peu les rĂ©seaux sociaux, la prise de parole, la gestion d'un mĂ©dia, je pense que c'est un super truc Ă faire. Inscrivez-vous au prochain DĂ©fi Bric et essayez de relever ce dĂ©fi.
- Speaker #0
Super, moi je suis inscrite aussi, figure-toi, parce que ça me donne des idées. Et ce n'est jamais facile de prendre la parole en ligne. En tout cas, je confirme. Moi, j'avais commencé pendant mon deuxiÚme congé mat et je m'étais dit, allez, je me fixe zéro objectif pro, juste un, écrire un post tous les jours sur LinkedIn. Et ça n'apparaßt pas grand-chose. Mais je t'assure que c'était hyper instructif pour la suite en tant qu'entrepreneur parce qu'à la suite, tu as besoin de faire connaßtre ta boßte, tu as besoin de rayonner, tu as besoin de gens qui achÚtent tes services. Donc, hyper, hyper bonne pratique. écoute Emilien voilà merci pour cette premiÚre étape de salarié déjà un petit peu plus plus mais on voit que c'est à la portée de tout le monde et j'aimerais bien que dans le deuxiÚme épisode tu nous racontes ta transition entre salarié et freelance c'est parti