undefined cover
undefined cover
2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr cover
2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr cover
LE BOARD - podcast freelance & solopreneur : génère des revenus réguliers et augmente ta liberté d'indépendant (par Flavie Prévot)

2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr

2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr

11min |09/07/2024
Play
undefined cover
undefined cover
2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr cover
2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr cover
LE BOARD - podcast freelance & solopreneur : génère des revenus réguliers et augmente ta liberté d'indépendant (par Flavie Prévot)

2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr

2/5 🧑‍🚀- De freelance à startupper : stratégies pour scaler avec Émilien de Superindep.fr

11min |09/07/2024
Play

Description

Tu es freelance et tu rêves de faire évoluer ton business à une plus grande échelle ? Comment passer de solopreneur à startuper et développer une entreprise scalable ?


Dans cet épisode, je reçois Émilien Pécoul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salarié à startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, développer puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business à la vitesse supérieure en participant à au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment préparer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser démissionner pour se lancer en freelance sans toucher Pôle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour créer une startup ?

  • Comment trouver les bons associés pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les pièges à éviter lors de la création d'une startup ?


Ne manque pas cet épisode qui va t’aider à faire grandir ton solobusiness pas à pas pour atteindre de nouveaux sommets !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Demain - Bigflo & Oli feat. Petit Biscuit
Ep. 2 - Break My Soul - Beyonce
Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
Ep. 4 - 99 Problem - Jay-Z
Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite, alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors de salarié à freelance, toi Emilien, quand est-ce que tu t'es lancé ? Quelles sont tes bonnes pratiques ? Pourquoi ? Pourquoi tu es devenu freelance aussi tout simplement ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis devenu freelance par frustration avec mon job. comme beaucoup de gens je pense mais enfin je pense qu'on a tous des raisons différentes on peut tous être frustré différemment au boulot et moi comme vous l'avez vu comme je l'avais expliqué j'ai vraiment ce besoin de faire des choses qui sont utiles qui ont du sens et quand j'ai l'impression du coup qu'on ramale envers vraiment c'est pas possible donc j'ai essayé en étant entrepreneur de moi et en essayant d'être force de proposition dans l'entreprise d'apporter des choses et en gros on m'a dit non comme c'est souvent le cas, pour des bonnes et des mauvaises raisons. Il n'y avait pas que... Moi, je me mets aujourd'hui à la place des managers à l'époque, un petit jeune qui a à peine 3 ans d'expérience, qui vient expliquer tout un tas de choses. tu peux très bien lui dire, écoute, moi je fais des logiciels depuis 15 ans, donc pour l'instant on va faire comme j'ai toujours fait, et puis on verra. Mais voilà, et du coup, moi, cela dit, je m'entendais très bien avec eux, et du coup j'avais passé un deal avec eux, j'avais dit, bon, ok, on fait comme vous dites, comme vous voulez, moi je pense que ce n'est pas la bonne approche pour telle et telle raison, et d'ailleurs je pense qu'il y a 10 ans c'était une bonne approche pour telle et telle raison. donc j'essayais vraiment d'argumenter tout ce que j'expliquais et ensuite de leur dire du coup moi je vous suis parce qu'effectivement je n'ai pas votre expérience par contre si ça se passe mal je vous préviens tout de suite je poserai ma démission le déploiement a eu lieu, ça s'est très très mal passé et donc le lundi suivant j'ai pu poser ma démission, personne n'était surpris mais c'est quand même important de dire que euh... c'était pas simple enfin je suis bien placé pour savoir que c'est jamais simple de poser sa démission c'est un vrai pincement de cœur on le vit toujours comme un échec en fait même quand c'est pas sa boîte même quand on a été frustré même quand on a des très bonnes raisons de partir on le vit comme un échec, c'est pas facile, on sait qu'on va blesser des gens, mine de rien, qu'on va peut-être mettre d'autres personnes en difficulté, et voilà, et là, quitter le navire, c'est pour ça que d'ailleurs que j'avais voulu vraiment prendre un peu d'avance pour l'annoncer, parce que je voulais pas être en mode, voilà, je quitte le navire parce que là c'est galère, on va plus rien pouvoir en tirer, je voulais vraiment anticiper ça et dire, je sens que ça va couler, je vous le dis maintenant, je vais partir, si effectivement on suit ce qui a été prévu et que ça se passe mal.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que là, tu remues plein de choses qui sont des freins tacites aussi à se lancer en freelance. La loyauté, par exemple. Moi, je fais partie de la team qui était très épanouie dans le salariat. Donc moi, j'ai aussi beaucoup d'hésitations sur est-ce que je casse ma carrière, mon statut ? Qu'est-ce que ça renvoie comme image de moi de vouloir partir alors que tout allait bien ? Donc si vous êtes dans cette situation, vous n'êtes pas seul. On n'est pas obligé de partir parce qu'on était en burn-out ou que notre manager était toxique. Donc est-ce que tu avais déjà… envie d'entreprendre, tu avais déjà une idée ? Ou non, tu t'es juste dit, vas-y, go, je vais faire freelance ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas du tout. À ce stade, moi, mon but, c'était toujours le même, c'était de trouver du sens dans mon job. Et j'espérais encore pouvoir en trouver dans une entreprise. Et comme toi, je suis plutôt de la team loyale. Donc, en fait, si j'avais trouvé, il y a dix ans, un projet d'entreprise auquel m'identifier, aligner avec mes valeurs et avec mes façons de travailler, je pense que, sans doute, je ne serais jamais devenu freelance. parce que ce que je recherchais, ce n'était pas vraiment le côté entrepreneur, comme je le disais, était plus par défaut que vraiment un choix ou une volonté depuis longtemps, même si je sentais quand même depuis longtemps qu'il y avait ce côté en moi, je savais que ça pouvait me plaire, mais ce n'était pas vraiment prémédité en tout cas au moment où j'ai posé cette démission.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est ton terreau, le fait d'être dev aussi, et que c'est un univers dans lequel il y avait déjà pas mal de freelancing, peut-être par rapport à d'autres fonctions plus régaliennes ou qui connaissent moins le freelancing, qui t'a donné envie aussi ? Tu avais des potes freelance ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en avais un, mais il a été extrêmement important dans ma vie professionnelle, puisque c'est Florent Pelé qui est aujourd'hui mon associé chez SuperDev, un de mes associés. Mais oui, lui il était déjà à son compte, mais pour le coup tu disais que c'était plus répandu dans le dev. Oui c'est vrai que c'était plus répandu qu'ailleurs, mais ça restait vraiment l'exception. Je l'avais rencontré dans un user group, on était une cinquantaine dans le groupe, et c'était le seul freelance en tant que dev. la grande majorité, ça restait des gens qui travaillaient en ESN, quelques-uns chez des éditeurs, mais voilà.

  • Speaker #0

    Donc ça n'a pas trop changé, parce qu'aussi il y a plein de gens qui... Enfin tu vois, les freelances, même s'il y en a de plus en plus, on reste quand même un peu les outcasts un petit peu par rapport aux salariés.

  • Speaker #1

    Ça reste encore un peu l'exception, de moins en moins quand même, mais c'est vrai que ça reste encore l'exception. la plupart du temps, effectivement, le côté entrepreneur est assez difficile à comprendre pour les autres. Et notamment, c'est pour ça que c'est très important de se poser la question, justement, de qu'est-ce qu'on recherche ? De quoi on a besoin ? Qu'est-ce qui fait que le matin, on est content de se lever ou pas ? Et moi, justement, comme il y avait vraiment ce sujet de la recherche de sens, je me suis dit, très bien, voilà, maintenant, j'ai plus de boulot. Alors, il faut savoir qu'à l'époque, du coup, j'ai démissionné, j'avais pas de rupture conventionnelle, j'avais pas de chômage non plus. ça ça fait partie des choses importantes à raconter aussi on peut se lancer sans avoir droit au chômage et on peut y arriver.

  • Speaker #0

    Du coup t'as bougé pour freelancer quoi.

  • Speaker #1

    Et ça te bouge parce que de toute façon soit je trouvais un job soit je me lançais à mon compte c'est vrai que tu vois c'est un bon argument parce que peut-être que si j'avais eu le chômage en effet j'aurais traîné traîné jusqu'à retrouver un job plus ou moins pertinent alors que là en fait j'avais pas le choix c'était soit je tentais un truc à mon compte soit j'allais bosser dans une USN parce qu'effectivement sur tous les entretiens que j'avais passé bah eux ils étaient évidemment hyper chauds pour me recruter et Mais par contre, je n'avais toujours pas trouvé d'entreprise qui me fasse rêver, notamment sur la façon de travailler, sur les valeurs qu'ils pouvaient dégager. donc au final j'ai fini par me lancer notamment sous l'impulsion de Florent en me disant bon de toute façon qu'est-ce que j'ai à perdre au pire je trouve pas de client ça marche pas et puis ma foi effectivement j'irai travailler en ESN ce sera un échec de mon point de vue parce que j'aurais pas réussi à travailler avec les valeurs qui me plaisent mais tant pis je referai ce que j'avais fait dans la boîte précédente essayer de travailler sur moi et sur l'entreprise pour bouger les choses quoi

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu t'es lancé en micro, c'était déjà ça qui existait comme dispositif ou ça a changé depuis ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, je me suis lancé en 2013, donc la micro n'était vraiment pas adaptée pour être dev. Le seuil était vraiment trop bas, donc moi je me suis lancé tout de suite en URL. J'avais la chance d'avoir un cousin comptable, ce qui a pu m'aider au démarrage, j'ai pu en parler avec lui, etc. On a monté rapidement les statuts.

  • Speaker #0

    Et maintenant ce serait micro, parce que c'est quoi, c'est 77 000 ?

  • Speaker #1

    maintenant ce serait clairement micro d'ailleurs tous les devs que j'accompagne maintenant je leur recommande la micro on pourra parler des différents régimes c'est pas trop le sujet ici mais c'est vrai qu'aujourd'hui c'est assez imbattable surtout quand on fait du service pour se lancer

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors là, il y a des pièces du puzzle qui se mettent en marche. J'aime bien. Déjà, je trouve ça très chouette parce que c'est grâce à tes activités d'avant, de salarié, entrepreneur de soi, que tu as rencontré ton associé futur. Mais tu ne le sais pas encore à ce stade.

  • Speaker #1

    Les deux, en vérité. Mais à ce moment-là, il n'y en avait qu'un qui était à son compte et l'autre qui était encore salarié et qu'on a effectivement poussé à se lancer aussi.

  • Speaker #0

    Ensuite, c'est parce que tu es devenu freelance que tu as peut-être rencontré ton persona futur. Puisqu'aujourd'hui, super indep, ça parle des freelances, donc peut-être que c'est là aussi que ça a joué, que tu as vu aussi les problèmes auxquels on est confronté.

  • Speaker #1

    À la base de ça, je suis devenu mon propre persona pour le coup.

  • Speaker #0

    Voilà, nickel. Ça, c'est un très bon moyen aussi de monter une boîte. Hyper intéressant. D'ailleurs, je mets une ressource que tu me recommandes, c'est Hack Your Job. C'est quoi ça ? C'est une newsletter que vous faites ensemble. C'est quoi cette ressource ?

  • Speaker #1

    Hack Your Job, en fait, c'est une association basée sur Lyon qui accompagne les salariés de la tech qui veulent devenir freelance. Parce que, justement, quand on sait, après quelques années d'expérience, Déjà le truc à savoir c'est que ça s'est très bien passé, sinon j'en serais pas là aujourd'hui, mais voilà en gros en un tweet j'avais trouvé ma première mission en direct, j'ai tout de suite multiplié mon salaire par 3 en travaillant 2 à 3 jours de moins par semaine, donc c'était vraiment énorme, et le pire c'est que c'était littéralement en faisant la même chose. Un exemple tout bête, mais entre midi et 2, quand j'étais dans mon ancienne boîte, je donnais des formations entre midi et 2 sur des bonnes pratiques de dev. tout le monde s'en foutait. Si j'avais une personne, déjà, j'étais content. Et vraiment, tout le monde s'en foutait. Du jour au lendemain, je me suis mis à mon compte cette formation littéralement la même. Je la vendais 700 euros par jour. Et forcément... Là par contre c'était plein, j'avais 15-20 personnes tous les jours dans la salle. Donc tout ça c'était juste une question de positionnement et de trouver les bonnes personnes à qui on parlait. Et donc j'ai compris qu'en fait, moi ce que je voulais faire et la façon dont je voulais le faire, il y avait des gens que ça intéressait, mais que c'était pas forcément dans l'univers, que c'était pas une majorité de gens déjà, donc déjà il fallait que je fasse vraiment l'effort d'aller les chercher. Et que donc, et là effectivement il y a une petite transition avec la suite aussi, mais... donc il allait falloir que je fasse l'effort d'être visible sur ces sujets là pour être capable d'aller toucher ces cibles sur des sujets spécifiques autour du dev qui moi m'intéressait ok super intéressant on touche aussi au sujet de la niche on commence à comprendre aussi comment tu crées ta valeur donc voilà tu t'es lancé en freelance,

  • Speaker #0

    tu as vu quel était le marché cible quelle était ta réelle valeur sur le marché, ça ça fait du bien aussi quand on passe de salarié à freelance parce que parfois du coup on comprend mieux ce qu'il y a une valeur marchande et aussi quelle est notre valeur dit Et enfin, tu t'es pas arrêté là, Emilien, parce qu'après, t'es passé de freelance à solopreneur et tu vas nous raconter comment ça s'est passé.

Description

Tu es freelance et tu rêves de faire évoluer ton business à une plus grande échelle ? Comment passer de solopreneur à startuper et développer une entreprise scalable ?


Dans cet épisode, je reçois Émilien Pécoul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salarié à startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, développer puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business à la vitesse supérieure en participant à au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment préparer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser démissionner pour se lancer en freelance sans toucher Pôle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour créer une startup ?

  • Comment trouver les bons associés pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les pièges à éviter lors de la création d'une startup ?


Ne manque pas cet épisode qui va t’aider à faire grandir ton solobusiness pas à pas pour atteindre de nouveaux sommets !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Demain - Bigflo & Oli feat. Petit Biscuit
Ep. 2 - Break My Soul - Beyonce
Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
Ep. 4 - 99 Problem - Jay-Z
Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite, alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors de salarié à freelance, toi Emilien, quand est-ce que tu t'es lancé ? Quelles sont tes bonnes pratiques ? Pourquoi ? Pourquoi tu es devenu freelance aussi tout simplement ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis devenu freelance par frustration avec mon job. comme beaucoup de gens je pense mais enfin je pense qu'on a tous des raisons différentes on peut tous être frustré différemment au boulot et moi comme vous l'avez vu comme je l'avais expliqué j'ai vraiment ce besoin de faire des choses qui sont utiles qui ont du sens et quand j'ai l'impression du coup qu'on ramale envers vraiment c'est pas possible donc j'ai essayé en étant entrepreneur de moi et en essayant d'être force de proposition dans l'entreprise d'apporter des choses et en gros on m'a dit non comme c'est souvent le cas, pour des bonnes et des mauvaises raisons. Il n'y avait pas que... Moi, je me mets aujourd'hui à la place des managers à l'époque, un petit jeune qui a à peine 3 ans d'expérience, qui vient expliquer tout un tas de choses. tu peux très bien lui dire, écoute, moi je fais des logiciels depuis 15 ans, donc pour l'instant on va faire comme j'ai toujours fait, et puis on verra. Mais voilà, et du coup, moi, cela dit, je m'entendais très bien avec eux, et du coup j'avais passé un deal avec eux, j'avais dit, bon, ok, on fait comme vous dites, comme vous voulez, moi je pense que ce n'est pas la bonne approche pour telle et telle raison, et d'ailleurs je pense qu'il y a 10 ans c'était une bonne approche pour telle et telle raison. donc j'essayais vraiment d'argumenter tout ce que j'expliquais et ensuite de leur dire du coup moi je vous suis parce qu'effectivement je n'ai pas votre expérience par contre si ça se passe mal je vous préviens tout de suite je poserai ma démission le déploiement a eu lieu, ça s'est très très mal passé et donc le lundi suivant j'ai pu poser ma démission, personne n'était surpris mais c'est quand même important de dire que euh... c'était pas simple enfin je suis bien placé pour savoir que c'est jamais simple de poser sa démission c'est un vrai pincement de cœur on le vit toujours comme un échec en fait même quand c'est pas sa boîte même quand on a été frustré même quand on a des très bonnes raisons de partir on le vit comme un échec, c'est pas facile, on sait qu'on va blesser des gens, mine de rien, qu'on va peut-être mettre d'autres personnes en difficulté, et voilà, et là, quitter le navire, c'est pour ça que d'ailleurs que j'avais voulu vraiment prendre un peu d'avance pour l'annoncer, parce que je voulais pas être en mode, voilà, je quitte le navire parce que là c'est galère, on va plus rien pouvoir en tirer, je voulais vraiment anticiper ça et dire, je sens que ça va couler, je vous le dis maintenant, je vais partir, si effectivement on suit ce qui a été prévu et que ça se passe mal.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que là, tu remues plein de choses qui sont des freins tacites aussi à se lancer en freelance. La loyauté, par exemple. Moi, je fais partie de la team qui était très épanouie dans le salariat. Donc moi, j'ai aussi beaucoup d'hésitations sur est-ce que je casse ma carrière, mon statut ? Qu'est-ce que ça renvoie comme image de moi de vouloir partir alors que tout allait bien ? Donc si vous êtes dans cette situation, vous n'êtes pas seul. On n'est pas obligé de partir parce qu'on était en burn-out ou que notre manager était toxique. Donc est-ce que tu avais déjà… envie d'entreprendre, tu avais déjà une idée ? Ou non, tu t'es juste dit, vas-y, go, je vais faire freelance ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas du tout. À ce stade, moi, mon but, c'était toujours le même, c'était de trouver du sens dans mon job. Et j'espérais encore pouvoir en trouver dans une entreprise. Et comme toi, je suis plutôt de la team loyale. Donc, en fait, si j'avais trouvé, il y a dix ans, un projet d'entreprise auquel m'identifier, aligner avec mes valeurs et avec mes façons de travailler, je pense que, sans doute, je ne serais jamais devenu freelance. parce que ce que je recherchais, ce n'était pas vraiment le côté entrepreneur, comme je le disais, était plus par défaut que vraiment un choix ou une volonté depuis longtemps, même si je sentais quand même depuis longtemps qu'il y avait ce côté en moi, je savais que ça pouvait me plaire, mais ce n'était pas vraiment prémédité en tout cas au moment où j'ai posé cette démission.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est ton terreau, le fait d'être dev aussi, et que c'est un univers dans lequel il y avait déjà pas mal de freelancing, peut-être par rapport à d'autres fonctions plus régaliennes ou qui connaissent moins le freelancing, qui t'a donné envie aussi ? Tu avais des potes freelance ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en avais un, mais il a été extrêmement important dans ma vie professionnelle, puisque c'est Florent Pelé qui est aujourd'hui mon associé chez SuperDev, un de mes associés. Mais oui, lui il était déjà à son compte, mais pour le coup tu disais que c'était plus répandu dans le dev. Oui c'est vrai que c'était plus répandu qu'ailleurs, mais ça restait vraiment l'exception. Je l'avais rencontré dans un user group, on était une cinquantaine dans le groupe, et c'était le seul freelance en tant que dev. la grande majorité, ça restait des gens qui travaillaient en ESN, quelques-uns chez des éditeurs, mais voilà.

  • Speaker #0

    Donc ça n'a pas trop changé, parce qu'aussi il y a plein de gens qui... Enfin tu vois, les freelances, même s'il y en a de plus en plus, on reste quand même un peu les outcasts un petit peu par rapport aux salariés.

  • Speaker #1

    Ça reste encore un peu l'exception, de moins en moins quand même, mais c'est vrai que ça reste encore l'exception. la plupart du temps, effectivement, le côté entrepreneur est assez difficile à comprendre pour les autres. Et notamment, c'est pour ça que c'est très important de se poser la question, justement, de qu'est-ce qu'on recherche ? De quoi on a besoin ? Qu'est-ce qui fait que le matin, on est content de se lever ou pas ? Et moi, justement, comme il y avait vraiment ce sujet de la recherche de sens, je me suis dit, très bien, voilà, maintenant, j'ai plus de boulot. Alors, il faut savoir qu'à l'époque, du coup, j'ai démissionné, j'avais pas de rupture conventionnelle, j'avais pas de chômage non plus. ça ça fait partie des choses importantes à raconter aussi on peut se lancer sans avoir droit au chômage et on peut y arriver.

  • Speaker #0

    Du coup t'as bougé pour freelancer quoi.

  • Speaker #1

    Et ça te bouge parce que de toute façon soit je trouvais un job soit je me lançais à mon compte c'est vrai que tu vois c'est un bon argument parce que peut-être que si j'avais eu le chômage en effet j'aurais traîné traîné jusqu'à retrouver un job plus ou moins pertinent alors que là en fait j'avais pas le choix c'était soit je tentais un truc à mon compte soit j'allais bosser dans une USN parce qu'effectivement sur tous les entretiens que j'avais passé bah eux ils étaient évidemment hyper chauds pour me recruter et Mais par contre, je n'avais toujours pas trouvé d'entreprise qui me fasse rêver, notamment sur la façon de travailler, sur les valeurs qu'ils pouvaient dégager. donc au final j'ai fini par me lancer notamment sous l'impulsion de Florent en me disant bon de toute façon qu'est-ce que j'ai à perdre au pire je trouve pas de client ça marche pas et puis ma foi effectivement j'irai travailler en ESN ce sera un échec de mon point de vue parce que j'aurais pas réussi à travailler avec les valeurs qui me plaisent mais tant pis je referai ce que j'avais fait dans la boîte précédente essayer de travailler sur moi et sur l'entreprise pour bouger les choses quoi

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu t'es lancé en micro, c'était déjà ça qui existait comme dispositif ou ça a changé depuis ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, je me suis lancé en 2013, donc la micro n'était vraiment pas adaptée pour être dev. Le seuil était vraiment trop bas, donc moi je me suis lancé tout de suite en URL. J'avais la chance d'avoir un cousin comptable, ce qui a pu m'aider au démarrage, j'ai pu en parler avec lui, etc. On a monté rapidement les statuts.

  • Speaker #0

    Et maintenant ce serait micro, parce que c'est quoi, c'est 77 000 ?

  • Speaker #1

    maintenant ce serait clairement micro d'ailleurs tous les devs que j'accompagne maintenant je leur recommande la micro on pourra parler des différents régimes c'est pas trop le sujet ici mais c'est vrai qu'aujourd'hui c'est assez imbattable surtout quand on fait du service pour se lancer

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors là, il y a des pièces du puzzle qui se mettent en marche. J'aime bien. Déjà, je trouve ça très chouette parce que c'est grâce à tes activités d'avant, de salarié, entrepreneur de soi, que tu as rencontré ton associé futur. Mais tu ne le sais pas encore à ce stade.

  • Speaker #1

    Les deux, en vérité. Mais à ce moment-là, il n'y en avait qu'un qui était à son compte et l'autre qui était encore salarié et qu'on a effectivement poussé à se lancer aussi.

  • Speaker #0

    Ensuite, c'est parce que tu es devenu freelance que tu as peut-être rencontré ton persona futur. Puisqu'aujourd'hui, super indep, ça parle des freelances, donc peut-être que c'est là aussi que ça a joué, que tu as vu aussi les problèmes auxquels on est confronté.

  • Speaker #1

    À la base de ça, je suis devenu mon propre persona pour le coup.

  • Speaker #0

    Voilà, nickel. Ça, c'est un très bon moyen aussi de monter une boîte. Hyper intéressant. D'ailleurs, je mets une ressource que tu me recommandes, c'est Hack Your Job. C'est quoi ça ? C'est une newsletter que vous faites ensemble. C'est quoi cette ressource ?

  • Speaker #1

    Hack Your Job, en fait, c'est une association basée sur Lyon qui accompagne les salariés de la tech qui veulent devenir freelance. Parce que, justement, quand on sait, après quelques années d'expérience, Déjà le truc à savoir c'est que ça s'est très bien passé, sinon j'en serais pas là aujourd'hui, mais voilà en gros en un tweet j'avais trouvé ma première mission en direct, j'ai tout de suite multiplié mon salaire par 3 en travaillant 2 à 3 jours de moins par semaine, donc c'était vraiment énorme, et le pire c'est que c'était littéralement en faisant la même chose. Un exemple tout bête, mais entre midi et 2, quand j'étais dans mon ancienne boîte, je donnais des formations entre midi et 2 sur des bonnes pratiques de dev. tout le monde s'en foutait. Si j'avais une personne, déjà, j'étais content. Et vraiment, tout le monde s'en foutait. Du jour au lendemain, je me suis mis à mon compte cette formation littéralement la même. Je la vendais 700 euros par jour. Et forcément... Là par contre c'était plein, j'avais 15-20 personnes tous les jours dans la salle. Donc tout ça c'était juste une question de positionnement et de trouver les bonnes personnes à qui on parlait. Et donc j'ai compris qu'en fait, moi ce que je voulais faire et la façon dont je voulais le faire, il y avait des gens que ça intéressait, mais que c'était pas forcément dans l'univers, que c'était pas une majorité de gens déjà, donc déjà il fallait que je fasse vraiment l'effort d'aller les chercher. Et que donc, et là effectivement il y a une petite transition avec la suite aussi, mais... donc il allait falloir que je fasse l'effort d'être visible sur ces sujets là pour être capable d'aller toucher ces cibles sur des sujets spécifiques autour du dev qui moi m'intéressait ok super intéressant on touche aussi au sujet de la niche on commence à comprendre aussi comment tu crées ta valeur donc voilà tu t'es lancé en freelance,

  • Speaker #0

    tu as vu quel était le marché cible quelle était ta réelle valeur sur le marché, ça ça fait du bien aussi quand on passe de salarié à freelance parce que parfois du coup on comprend mieux ce qu'il y a une valeur marchande et aussi quelle est notre valeur dit Et enfin, tu t'es pas arrêté là, Emilien, parce qu'après, t'es passé de freelance à solopreneur et tu vas nous raconter comment ça s'est passé.

Share

Embed

You may also like

Description

Tu es freelance et tu rêves de faire évoluer ton business à une plus grande échelle ? Comment passer de solopreneur à startuper et développer une entreprise scalable ?


Dans cet épisode, je reçois Émilien Pécoul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salarié à startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, développer puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business à la vitesse supérieure en participant à au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment préparer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser démissionner pour se lancer en freelance sans toucher Pôle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour créer une startup ?

  • Comment trouver les bons associés pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les pièges à éviter lors de la création d'une startup ?


Ne manque pas cet épisode qui va t’aider à faire grandir ton solobusiness pas à pas pour atteindre de nouveaux sommets !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Demain - Bigflo & Oli feat. Petit Biscuit
Ep. 2 - Break My Soul - Beyonce
Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
Ep. 4 - 99 Problem - Jay-Z
Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite, alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors de salarié à freelance, toi Emilien, quand est-ce que tu t'es lancé ? Quelles sont tes bonnes pratiques ? Pourquoi ? Pourquoi tu es devenu freelance aussi tout simplement ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis devenu freelance par frustration avec mon job. comme beaucoup de gens je pense mais enfin je pense qu'on a tous des raisons différentes on peut tous être frustré différemment au boulot et moi comme vous l'avez vu comme je l'avais expliqué j'ai vraiment ce besoin de faire des choses qui sont utiles qui ont du sens et quand j'ai l'impression du coup qu'on ramale envers vraiment c'est pas possible donc j'ai essayé en étant entrepreneur de moi et en essayant d'être force de proposition dans l'entreprise d'apporter des choses et en gros on m'a dit non comme c'est souvent le cas, pour des bonnes et des mauvaises raisons. Il n'y avait pas que... Moi, je me mets aujourd'hui à la place des managers à l'époque, un petit jeune qui a à peine 3 ans d'expérience, qui vient expliquer tout un tas de choses. tu peux très bien lui dire, écoute, moi je fais des logiciels depuis 15 ans, donc pour l'instant on va faire comme j'ai toujours fait, et puis on verra. Mais voilà, et du coup, moi, cela dit, je m'entendais très bien avec eux, et du coup j'avais passé un deal avec eux, j'avais dit, bon, ok, on fait comme vous dites, comme vous voulez, moi je pense que ce n'est pas la bonne approche pour telle et telle raison, et d'ailleurs je pense qu'il y a 10 ans c'était une bonne approche pour telle et telle raison. donc j'essayais vraiment d'argumenter tout ce que j'expliquais et ensuite de leur dire du coup moi je vous suis parce qu'effectivement je n'ai pas votre expérience par contre si ça se passe mal je vous préviens tout de suite je poserai ma démission le déploiement a eu lieu, ça s'est très très mal passé et donc le lundi suivant j'ai pu poser ma démission, personne n'était surpris mais c'est quand même important de dire que euh... c'était pas simple enfin je suis bien placé pour savoir que c'est jamais simple de poser sa démission c'est un vrai pincement de cœur on le vit toujours comme un échec en fait même quand c'est pas sa boîte même quand on a été frustré même quand on a des très bonnes raisons de partir on le vit comme un échec, c'est pas facile, on sait qu'on va blesser des gens, mine de rien, qu'on va peut-être mettre d'autres personnes en difficulté, et voilà, et là, quitter le navire, c'est pour ça que d'ailleurs que j'avais voulu vraiment prendre un peu d'avance pour l'annoncer, parce que je voulais pas être en mode, voilà, je quitte le navire parce que là c'est galère, on va plus rien pouvoir en tirer, je voulais vraiment anticiper ça et dire, je sens que ça va couler, je vous le dis maintenant, je vais partir, si effectivement on suit ce qui a été prévu et que ça se passe mal.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que là, tu remues plein de choses qui sont des freins tacites aussi à se lancer en freelance. La loyauté, par exemple. Moi, je fais partie de la team qui était très épanouie dans le salariat. Donc moi, j'ai aussi beaucoup d'hésitations sur est-ce que je casse ma carrière, mon statut ? Qu'est-ce que ça renvoie comme image de moi de vouloir partir alors que tout allait bien ? Donc si vous êtes dans cette situation, vous n'êtes pas seul. On n'est pas obligé de partir parce qu'on était en burn-out ou que notre manager était toxique. Donc est-ce que tu avais déjà… envie d'entreprendre, tu avais déjà une idée ? Ou non, tu t'es juste dit, vas-y, go, je vais faire freelance ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas du tout. À ce stade, moi, mon but, c'était toujours le même, c'était de trouver du sens dans mon job. Et j'espérais encore pouvoir en trouver dans une entreprise. Et comme toi, je suis plutôt de la team loyale. Donc, en fait, si j'avais trouvé, il y a dix ans, un projet d'entreprise auquel m'identifier, aligner avec mes valeurs et avec mes façons de travailler, je pense que, sans doute, je ne serais jamais devenu freelance. parce que ce que je recherchais, ce n'était pas vraiment le côté entrepreneur, comme je le disais, était plus par défaut que vraiment un choix ou une volonté depuis longtemps, même si je sentais quand même depuis longtemps qu'il y avait ce côté en moi, je savais que ça pouvait me plaire, mais ce n'était pas vraiment prémédité en tout cas au moment où j'ai posé cette démission.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est ton terreau, le fait d'être dev aussi, et que c'est un univers dans lequel il y avait déjà pas mal de freelancing, peut-être par rapport à d'autres fonctions plus régaliennes ou qui connaissent moins le freelancing, qui t'a donné envie aussi ? Tu avais des potes freelance ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en avais un, mais il a été extrêmement important dans ma vie professionnelle, puisque c'est Florent Pelé qui est aujourd'hui mon associé chez SuperDev, un de mes associés. Mais oui, lui il était déjà à son compte, mais pour le coup tu disais que c'était plus répandu dans le dev. Oui c'est vrai que c'était plus répandu qu'ailleurs, mais ça restait vraiment l'exception. Je l'avais rencontré dans un user group, on était une cinquantaine dans le groupe, et c'était le seul freelance en tant que dev. la grande majorité, ça restait des gens qui travaillaient en ESN, quelques-uns chez des éditeurs, mais voilà.

  • Speaker #0

    Donc ça n'a pas trop changé, parce qu'aussi il y a plein de gens qui... Enfin tu vois, les freelances, même s'il y en a de plus en plus, on reste quand même un peu les outcasts un petit peu par rapport aux salariés.

  • Speaker #1

    Ça reste encore un peu l'exception, de moins en moins quand même, mais c'est vrai que ça reste encore l'exception. la plupart du temps, effectivement, le côté entrepreneur est assez difficile à comprendre pour les autres. Et notamment, c'est pour ça que c'est très important de se poser la question, justement, de qu'est-ce qu'on recherche ? De quoi on a besoin ? Qu'est-ce qui fait que le matin, on est content de se lever ou pas ? Et moi, justement, comme il y avait vraiment ce sujet de la recherche de sens, je me suis dit, très bien, voilà, maintenant, j'ai plus de boulot. Alors, il faut savoir qu'à l'époque, du coup, j'ai démissionné, j'avais pas de rupture conventionnelle, j'avais pas de chômage non plus. ça ça fait partie des choses importantes à raconter aussi on peut se lancer sans avoir droit au chômage et on peut y arriver.

  • Speaker #0

    Du coup t'as bougé pour freelancer quoi.

  • Speaker #1

    Et ça te bouge parce que de toute façon soit je trouvais un job soit je me lançais à mon compte c'est vrai que tu vois c'est un bon argument parce que peut-être que si j'avais eu le chômage en effet j'aurais traîné traîné jusqu'à retrouver un job plus ou moins pertinent alors que là en fait j'avais pas le choix c'était soit je tentais un truc à mon compte soit j'allais bosser dans une USN parce qu'effectivement sur tous les entretiens que j'avais passé bah eux ils étaient évidemment hyper chauds pour me recruter et Mais par contre, je n'avais toujours pas trouvé d'entreprise qui me fasse rêver, notamment sur la façon de travailler, sur les valeurs qu'ils pouvaient dégager. donc au final j'ai fini par me lancer notamment sous l'impulsion de Florent en me disant bon de toute façon qu'est-ce que j'ai à perdre au pire je trouve pas de client ça marche pas et puis ma foi effectivement j'irai travailler en ESN ce sera un échec de mon point de vue parce que j'aurais pas réussi à travailler avec les valeurs qui me plaisent mais tant pis je referai ce que j'avais fait dans la boîte précédente essayer de travailler sur moi et sur l'entreprise pour bouger les choses quoi

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu t'es lancé en micro, c'était déjà ça qui existait comme dispositif ou ça a changé depuis ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, je me suis lancé en 2013, donc la micro n'était vraiment pas adaptée pour être dev. Le seuil était vraiment trop bas, donc moi je me suis lancé tout de suite en URL. J'avais la chance d'avoir un cousin comptable, ce qui a pu m'aider au démarrage, j'ai pu en parler avec lui, etc. On a monté rapidement les statuts.

  • Speaker #0

    Et maintenant ce serait micro, parce que c'est quoi, c'est 77 000 ?

  • Speaker #1

    maintenant ce serait clairement micro d'ailleurs tous les devs que j'accompagne maintenant je leur recommande la micro on pourra parler des différents régimes c'est pas trop le sujet ici mais c'est vrai qu'aujourd'hui c'est assez imbattable surtout quand on fait du service pour se lancer

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors là, il y a des pièces du puzzle qui se mettent en marche. J'aime bien. Déjà, je trouve ça très chouette parce que c'est grâce à tes activités d'avant, de salarié, entrepreneur de soi, que tu as rencontré ton associé futur. Mais tu ne le sais pas encore à ce stade.

  • Speaker #1

    Les deux, en vérité. Mais à ce moment-là, il n'y en avait qu'un qui était à son compte et l'autre qui était encore salarié et qu'on a effectivement poussé à se lancer aussi.

  • Speaker #0

    Ensuite, c'est parce que tu es devenu freelance que tu as peut-être rencontré ton persona futur. Puisqu'aujourd'hui, super indep, ça parle des freelances, donc peut-être que c'est là aussi que ça a joué, que tu as vu aussi les problèmes auxquels on est confronté.

  • Speaker #1

    À la base de ça, je suis devenu mon propre persona pour le coup.

  • Speaker #0

    Voilà, nickel. Ça, c'est un très bon moyen aussi de monter une boîte. Hyper intéressant. D'ailleurs, je mets une ressource que tu me recommandes, c'est Hack Your Job. C'est quoi ça ? C'est une newsletter que vous faites ensemble. C'est quoi cette ressource ?

  • Speaker #1

    Hack Your Job, en fait, c'est une association basée sur Lyon qui accompagne les salariés de la tech qui veulent devenir freelance. Parce que, justement, quand on sait, après quelques années d'expérience, Déjà le truc à savoir c'est que ça s'est très bien passé, sinon j'en serais pas là aujourd'hui, mais voilà en gros en un tweet j'avais trouvé ma première mission en direct, j'ai tout de suite multiplié mon salaire par 3 en travaillant 2 à 3 jours de moins par semaine, donc c'était vraiment énorme, et le pire c'est que c'était littéralement en faisant la même chose. Un exemple tout bête, mais entre midi et 2, quand j'étais dans mon ancienne boîte, je donnais des formations entre midi et 2 sur des bonnes pratiques de dev. tout le monde s'en foutait. Si j'avais une personne, déjà, j'étais content. Et vraiment, tout le monde s'en foutait. Du jour au lendemain, je me suis mis à mon compte cette formation littéralement la même. Je la vendais 700 euros par jour. Et forcément... Là par contre c'était plein, j'avais 15-20 personnes tous les jours dans la salle. Donc tout ça c'était juste une question de positionnement et de trouver les bonnes personnes à qui on parlait. Et donc j'ai compris qu'en fait, moi ce que je voulais faire et la façon dont je voulais le faire, il y avait des gens que ça intéressait, mais que c'était pas forcément dans l'univers, que c'était pas une majorité de gens déjà, donc déjà il fallait que je fasse vraiment l'effort d'aller les chercher. Et que donc, et là effectivement il y a une petite transition avec la suite aussi, mais... donc il allait falloir que je fasse l'effort d'être visible sur ces sujets là pour être capable d'aller toucher ces cibles sur des sujets spécifiques autour du dev qui moi m'intéressait ok super intéressant on touche aussi au sujet de la niche on commence à comprendre aussi comment tu crées ta valeur donc voilà tu t'es lancé en freelance,

  • Speaker #0

    tu as vu quel était le marché cible quelle était ta réelle valeur sur le marché, ça ça fait du bien aussi quand on passe de salarié à freelance parce que parfois du coup on comprend mieux ce qu'il y a une valeur marchande et aussi quelle est notre valeur dit Et enfin, tu t'es pas arrêté là, Emilien, parce qu'après, t'es passé de freelance à solopreneur et tu vas nous raconter comment ça s'est passé.

Description

Tu es freelance et tu rêves de faire évoluer ton business à une plus grande échelle ? Comment passer de solopreneur à startuper et développer une entreprise scalable ?


Dans cet épisode, je reçois Émilien Pécoul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salarié à startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, développer puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business à la vitesse supérieure en participant à au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment préparer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser démissionner pour se lancer en freelance sans toucher Pôle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour créer une startup ?

  • Comment trouver les bons associés pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les pièges à éviter lors de la création d'une startup ?


Ne manque pas cet épisode qui va t’aider à faire grandir ton solobusiness pas à pas pour atteindre de nouveaux sommets !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Demain - Bigflo & Oli feat. Petit Biscuit
Ep. 2 - Break My Soul - Beyonce
Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
Ep. 4 - 99 Problem - Jay-Z
Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite, alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors de salarié à freelance, toi Emilien, quand est-ce que tu t'es lancé ? Quelles sont tes bonnes pratiques ? Pourquoi ? Pourquoi tu es devenu freelance aussi tout simplement ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis devenu freelance par frustration avec mon job. comme beaucoup de gens je pense mais enfin je pense qu'on a tous des raisons différentes on peut tous être frustré différemment au boulot et moi comme vous l'avez vu comme je l'avais expliqué j'ai vraiment ce besoin de faire des choses qui sont utiles qui ont du sens et quand j'ai l'impression du coup qu'on ramale envers vraiment c'est pas possible donc j'ai essayé en étant entrepreneur de moi et en essayant d'être force de proposition dans l'entreprise d'apporter des choses et en gros on m'a dit non comme c'est souvent le cas, pour des bonnes et des mauvaises raisons. Il n'y avait pas que... Moi, je me mets aujourd'hui à la place des managers à l'époque, un petit jeune qui a à peine 3 ans d'expérience, qui vient expliquer tout un tas de choses. tu peux très bien lui dire, écoute, moi je fais des logiciels depuis 15 ans, donc pour l'instant on va faire comme j'ai toujours fait, et puis on verra. Mais voilà, et du coup, moi, cela dit, je m'entendais très bien avec eux, et du coup j'avais passé un deal avec eux, j'avais dit, bon, ok, on fait comme vous dites, comme vous voulez, moi je pense que ce n'est pas la bonne approche pour telle et telle raison, et d'ailleurs je pense qu'il y a 10 ans c'était une bonne approche pour telle et telle raison. donc j'essayais vraiment d'argumenter tout ce que j'expliquais et ensuite de leur dire du coup moi je vous suis parce qu'effectivement je n'ai pas votre expérience par contre si ça se passe mal je vous préviens tout de suite je poserai ma démission le déploiement a eu lieu, ça s'est très très mal passé et donc le lundi suivant j'ai pu poser ma démission, personne n'était surpris mais c'est quand même important de dire que euh... c'était pas simple enfin je suis bien placé pour savoir que c'est jamais simple de poser sa démission c'est un vrai pincement de cœur on le vit toujours comme un échec en fait même quand c'est pas sa boîte même quand on a été frustré même quand on a des très bonnes raisons de partir on le vit comme un échec, c'est pas facile, on sait qu'on va blesser des gens, mine de rien, qu'on va peut-être mettre d'autres personnes en difficulté, et voilà, et là, quitter le navire, c'est pour ça que d'ailleurs que j'avais voulu vraiment prendre un peu d'avance pour l'annoncer, parce que je voulais pas être en mode, voilà, je quitte le navire parce que là c'est galère, on va plus rien pouvoir en tirer, je voulais vraiment anticiper ça et dire, je sens que ça va couler, je vous le dis maintenant, je vais partir, si effectivement on suit ce qui a été prévu et que ça se passe mal.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que là, tu remues plein de choses qui sont des freins tacites aussi à se lancer en freelance. La loyauté, par exemple. Moi, je fais partie de la team qui était très épanouie dans le salariat. Donc moi, j'ai aussi beaucoup d'hésitations sur est-ce que je casse ma carrière, mon statut ? Qu'est-ce que ça renvoie comme image de moi de vouloir partir alors que tout allait bien ? Donc si vous êtes dans cette situation, vous n'êtes pas seul. On n'est pas obligé de partir parce qu'on était en burn-out ou que notre manager était toxique. Donc est-ce que tu avais déjà… envie d'entreprendre, tu avais déjà une idée ? Ou non, tu t'es juste dit, vas-y, go, je vais faire freelance ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas du tout. À ce stade, moi, mon but, c'était toujours le même, c'était de trouver du sens dans mon job. Et j'espérais encore pouvoir en trouver dans une entreprise. Et comme toi, je suis plutôt de la team loyale. Donc, en fait, si j'avais trouvé, il y a dix ans, un projet d'entreprise auquel m'identifier, aligner avec mes valeurs et avec mes façons de travailler, je pense que, sans doute, je ne serais jamais devenu freelance. parce que ce que je recherchais, ce n'était pas vraiment le côté entrepreneur, comme je le disais, était plus par défaut que vraiment un choix ou une volonté depuis longtemps, même si je sentais quand même depuis longtemps qu'il y avait ce côté en moi, je savais que ça pouvait me plaire, mais ce n'était pas vraiment prémédité en tout cas au moment où j'ai posé cette démission.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est ton terreau, le fait d'être dev aussi, et que c'est un univers dans lequel il y avait déjà pas mal de freelancing, peut-être par rapport à d'autres fonctions plus régaliennes ou qui connaissent moins le freelancing, qui t'a donné envie aussi ? Tu avais des potes freelance ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en avais un, mais il a été extrêmement important dans ma vie professionnelle, puisque c'est Florent Pelé qui est aujourd'hui mon associé chez SuperDev, un de mes associés. Mais oui, lui il était déjà à son compte, mais pour le coup tu disais que c'était plus répandu dans le dev. Oui c'est vrai que c'était plus répandu qu'ailleurs, mais ça restait vraiment l'exception. Je l'avais rencontré dans un user group, on était une cinquantaine dans le groupe, et c'était le seul freelance en tant que dev. la grande majorité, ça restait des gens qui travaillaient en ESN, quelques-uns chez des éditeurs, mais voilà.

  • Speaker #0

    Donc ça n'a pas trop changé, parce qu'aussi il y a plein de gens qui... Enfin tu vois, les freelances, même s'il y en a de plus en plus, on reste quand même un peu les outcasts un petit peu par rapport aux salariés.

  • Speaker #1

    Ça reste encore un peu l'exception, de moins en moins quand même, mais c'est vrai que ça reste encore l'exception. la plupart du temps, effectivement, le côté entrepreneur est assez difficile à comprendre pour les autres. Et notamment, c'est pour ça que c'est très important de se poser la question, justement, de qu'est-ce qu'on recherche ? De quoi on a besoin ? Qu'est-ce qui fait que le matin, on est content de se lever ou pas ? Et moi, justement, comme il y avait vraiment ce sujet de la recherche de sens, je me suis dit, très bien, voilà, maintenant, j'ai plus de boulot. Alors, il faut savoir qu'à l'époque, du coup, j'ai démissionné, j'avais pas de rupture conventionnelle, j'avais pas de chômage non plus. ça ça fait partie des choses importantes à raconter aussi on peut se lancer sans avoir droit au chômage et on peut y arriver.

  • Speaker #0

    Du coup t'as bougé pour freelancer quoi.

  • Speaker #1

    Et ça te bouge parce que de toute façon soit je trouvais un job soit je me lançais à mon compte c'est vrai que tu vois c'est un bon argument parce que peut-être que si j'avais eu le chômage en effet j'aurais traîné traîné jusqu'à retrouver un job plus ou moins pertinent alors que là en fait j'avais pas le choix c'était soit je tentais un truc à mon compte soit j'allais bosser dans une USN parce qu'effectivement sur tous les entretiens que j'avais passé bah eux ils étaient évidemment hyper chauds pour me recruter et Mais par contre, je n'avais toujours pas trouvé d'entreprise qui me fasse rêver, notamment sur la façon de travailler, sur les valeurs qu'ils pouvaient dégager. donc au final j'ai fini par me lancer notamment sous l'impulsion de Florent en me disant bon de toute façon qu'est-ce que j'ai à perdre au pire je trouve pas de client ça marche pas et puis ma foi effectivement j'irai travailler en ESN ce sera un échec de mon point de vue parce que j'aurais pas réussi à travailler avec les valeurs qui me plaisent mais tant pis je referai ce que j'avais fait dans la boîte précédente essayer de travailler sur moi et sur l'entreprise pour bouger les choses quoi

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu t'es lancé en micro, c'était déjà ça qui existait comme dispositif ou ça a changé depuis ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, je me suis lancé en 2013, donc la micro n'était vraiment pas adaptée pour être dev. Le seuil était vraiment trop bas, donc moi je me suis lancé tout de suite en URL. J'avais la chance d'avoir un cousin comptable, ce qui a pu m'aider au démarrage, j'ai pu en parler avec lui, etc. On a monté rapidement les statuts.

  • Speaker #0

    Et maintenant ce serait micro, parce que c'est quoi, c'est 77 000 ?

  • Speaker #1

    maintenant ce serait clairement micro d'ailleurs tous les devs que j'accompagne maintenant je leur recommande la micro on pourra parler des différents régimes c'est pas trop le sujet ici mais c'est vrai qu'aujourd'hui c'est assez imbattable surtout quand on fait du service pour se lancer

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors là, il y a des pièces du puzzle qui se mettent en marche. J'aime bien. Déjà, je trouve ça très chouette parce que c'est grâce à tes activités d'avant, de salarié, entrepreneur de soi, que tu as rencontré ton associé futur. Mais tu ne le sais pas encore à ce stade.

  • Speaker #1

    Les deux, en vérité. Mais à ce moment-là, il n'y en avait qu'un qui était à son compte et l'autre qui était encore salarié et qu'on a effectivement poussé à se lancer aussi.

  • Speaker #0

    Ensuite, c'est parce que tu es devenu freelance que tu as peut-être rencontré ton persona futur. Puisqu'aujourd'hui, super indep, ça parle des freelances, donc peut-être que c'est là aussi que ça a joué, que tu as vu aussi les problèmes auxquels on est confronté.

  • Speaker #1

    À la base de ça, je suis devenu mon propre persona pour le coup.

  • Speaker #0

    Voilà, nickel. Ça, c'est un très bon moyen aussi de monter une boîte. Hyper intéressant. D'ailleurs, je mets une ressource que tu me recommandes, c'est Hack Your Job. C'est quoi ça ? C'est une newsletter que vous faites ensemble. C'est quoi cette ressource ?

  • Speaker #1

    Hack Your Job, en fait, c'est une association basée sur Lyon qui accompagne les salariés de la tech qui veulent devenir freelance. Parce que, justement, quand on sait, après quelques années d'expérience, Déjà le truc à savoir c'est que ça s'est très bien passé, sinon j'en serais pas là aujourd'hui, mais voilà en gros en un tweet j'avais trouvé ma première mission en direct, j'ai tout de suite multiplié mon salaire par 3 en travaillant 2 à 3 jours de moins par semaine, donc c'était vraiment énorme, et le pire c'est que c'était littéralement en faisant la même chose. Un exemple tout bête, mais entre midi et 2, quand j'étais dans mon ancienne boîte, je donnais des formations entre midi et 2 sur des bonnes pratiques de dev. tout le monde s'en foutait. Si j'avais une personne, déjà, j'étais content. Et vraiment, tout le monde s'en foutait. Du jour au lendemain, je me suis mis à mon compte cette formation littéralement la même. Je la vendais 700 euros par jour. Et forcément... Là par contre c'était plein, j'avais 15-20 personnes tous les jours dans la salle. Donc tout ça c'était juste une question de positionnement et de trouver les bonnes personnes à qui on parlait. Et donc j'ai compris qu'en fait, moi ce que je voulais faire et la façon dont je voulais le faire, il y avait des gens que ça intéressait, mais que c'était pas forcément dans l'univers, que c'était pas une majorité de gens déjà, donc déjà il fallait que je fasse vraiment l'effort d'aller les chercher. Et que donc, et là effectivement il y a une petite transition avec la suite aussi, mais... donc il allait falloir que je fasse l'effort d'être visible sur ces sujets là pour être capable d'aller toucher ces cibles sur des sujets spécifiques autour du dev qui moi m'intéressait ok super intéressant on touche aussi au sujet de la niche on commence à comprendre aussi comment tu crées ta valeur donc voilà tu t'es lancé en freelance,

  • Speaker #0

    tu as vu quel était le marché cible quelle était ta réelle valeur sur le marché, ça ça fait du bien aussi quand on passe de salarié à freelance parce que parfois du coup on comprend mieux ce qu'il y a une valeur marchande et aussi quelle est notre valeur dit Et enfin, tu t'es pas arrêté là, Emilien, parce qu'après, t'es passé de freelance à solopreneur et tu vas nous raconter comment ça s'est passé.

Share

Embed

You may also like