- Speaker #0
Entreprendre en solo,
- Speaker #1
en toute liberté, sans employés,
- Speaker #0
et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à Bingeer, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors aujourd'hui, ça me plaît qu'on parle de ce thème avec mon nouvel invité du Borde parce qu'on va parler de Solomédia et on va vous aider à conquérir le monde grâce à votre Solomédia et à trouver des clients grâce à votre média. Et pour en parler, j'accueille un solopreneur d'exception. Ça fait longtemps qu'on se connaît, lui et moi, parce qu'en plus on est podcasteurs tous les deux. On s'est lancés à peu près en même temps. Tu t'es lancé un petit peu avant moi, je crois. Et toi, du coup, tu as fait du chemin parce que tu as réussi à monétiser ton podcast et à l'utiliser aussi pour la prospection et la monétisation de ton solo business. Bienvenue Alexandre Vaquier, bienvenue au board. Ça va Alex ?
- Speaker #2
Salut Flavie, merci pour ce superbe teasing.
- Speaker #1
Écoute, je suis très contente. Donc, tu es le créateur des héros de la vente. Moi, je t'écoutais quand j'étais encore salariée parce que c'est le podcast numéro 1 sur les métiers de la vente, le commercial en France. Et tu t'es lancé en 2019 ? Oui,
- Speaker #2
c'est ça.
- Speaker #1
Voilà, donc plus de 150 épisodes plus tard et plus de X euros. On ne vous dévoile pas tout tout de suite, mais Alexandre va nous dévoiler ça dans les 5 épisodes. Tu vas nous raconter comment, en tant que freelance ou solopreneur, on peut utiliser son média pour en faire une arme de prospection et pour du coup trouver ses futurs clients. trouver ses futurs euros, ses futures missions. Donc, ça va être hyper intéressant que vous soyez complètement débutant en médias ou que vous ayez déjà un média que vous avez envie de monétiser. On va documenter tout ça pendant cinq épisodes. Alors, tu veux qu'on commence par quel type de média pour le premier épisode ou quel sujet sur ce sujet vendre plus grâce à son média ?
- Speaker #2
Écoute, pour ce premier épisode, je voulais parler du concept d'actif médiatique. Alors, ce n'est pas un concept que... qui vient de moi, c'est un concept que vous allez retrouver dans le bouquin que je vous conseille qui s'appelle Company of One de Paul Jarvis. Donc c'est un concept qui explique que quand vous êtes solopreneur ou freelance, il est aujourd'hui fondamental d'avoir un média, alors c'est peut-être un peu trop gros, donc je pense qu'il a utilisé ce terme actif médiatique pour expliquer simplement qu'il faut créer du contenu. via un blog, une newsletter, un podcast ou simplement une ligne éditoriale sur LinkedIn et qu'à partir de ce contenu, on va pouvoir faire plein de choses. Donc le concept d'actif médiatique, il est très simple. C'est simplement créer du contenu à votre échelle et derrière ce concept-là, on va pouvoir parler de plein d'autres concepts. Il y a bien sûr, tu en as sans doute parlé dans tes podcasts, mais tu as le concept, la théorie des mille fans de Kevin Kelly. Je ne sais pas si tu vois ce que c'est, Flavie, j'imagine.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Ce sont des trucs qui ont comme ça bercé mon enfance de solopreneur. Mais peut-être que tu peux le développer. On le voit passer, mais on ne s'imagine pas forcément que ce soit possible ou vrai pour nous. Qu'est-ce que ça peut vouloir dire, les 1000 fans, appliquer à un actif médiatique de solopreneur ou de freelance ?
- Speaker #2
Ce premier concept de 1000 fans, ça explique quiconque produit du contenu sur Internet, créatif ou professionnel, a besoin de 1000 fans pour vivre de son contenu. Et on entend par fan quelqu'un qui va être prêt à faire des kilomètres pour voir, qui va être prêt à acheter vos produits. Et c'est vrai qu'on peut comprendre, par exemple, vous demander à vos 1000 fans de vous tiper 2 ou 3 euros par mois, par exemple, ça vous fait un premier revenu. Je pense que ce concept, il faut le relativiser, parce que je pense que... selon que vous allez faire du contenu pour le B2B ou le B2C, ce sera plus ou moins facile à monétiser. Et moi, je...
- Speaker #1
Dire quoi ? Il y a les directeurs commerciaux qui t'écoutent, ils n'arrachent pas leur t-shirt pour venir écouter ton podcast, c'est ça ?
- Speaker #2
Alors, je pense qu'en fait, à l'inverse, quand vous faites un contenu ultra spécialisé, ultra niché, de qualité et professionnel, ce sera plus facile de créer de la monétisation autour de ce contenu que si vous faites un contenu grand public. Là, je pense que vous avez besoin de plus de 1000 personnes. pour gagner votre vie avec ce contenu-là. On pourra donner des avis.
- Speaker #1
Je te rejoins parce que moi, au début, j'avais des doutes. Puis ça paraît long surtout d'acquérir les 1 000 fans. Mais au final, je pense qu'au bout de 4 ans de board, je pense que je les ai, tu vois. Mais c'est un mix. Il y a mes 5 000 abonnés sur la newsletter, mais là, ils ne sont pas tous fans. Il y a le taux d'ouverture, plus machin, le taux de désabonnement, voilà. Mais plus aussi, mes 4 000 auditeurs uniques par mois, etc. Plus quelques-uns de mes fans sur LinkedIn. Je pense qu'en mélangeant tout ça, je ne suis peut-être pas loin. Et effectivement, maintenant, c'est le moment où j'arrive à vivre complètement de mon média, ce qui n'était pas le cas avant. Donc, par de la monétisation de communauté, par le sponsoring et tout. Donc, effectivement, si ça a marché pour moi, je veux dire, alors qu'à la base, je partais de zéro. Je ne connaissais personne dans l'univers du freelancing. Ça a pris certes quatre ans, mais quatre ans, ce n'est pas non plus énorme, tu vois, à l'échelle d'un business, quoi.
- Speaker #2
Oui, oui. Et puis, je pense que... Aujourd'hui, tu vois, dans les cartons, j'ai d'autres émissions que j'aimerais bien faire sur d'autres sujets. Et j'ai vraiment cette analyse à chaque fois que j'essaye de faire. Ok, est-ce que le contenu que je vais créer sur ces nouvelles émissions, ça va être plutôt B2B, plutôt B2C ? Et très vite, je vois en fait les leviers de monétisation sur du B2B. Sur le B2C, en fait, si je n'ai pas d'audience ou très peu, c'est beaucoup plus compliqué, je trouve, d'aller chercher de la monétisation.
- Speaker #1
Alors, un... Prendre conscience qu'avoir un média pour parler de soi, de ses offres et tout, c'est essentiel. Ça, moi, j'en parle tout le temps. C'est mon pilier numéro deux de mes quatre piliers de la scalabilité. Donc, on est d'accord. Deux, tu rajoutes une brique d'analyse. Est-ce qu'on est capable d'avoir mille vrais fans sur ce média ? Et si possible, des fans hyper nichés, parce que plus c'est niche, plus ça a de valeur pour des sponsors. Ou peut-être, comme on a notre pote Carlos Diaz, tu sais, qui fait un podcast sur la tech. Donc, on va dire des… pouvoir d'achat aussi important sur cette cible. Donc, bonne idée. Est-ce qu'il y a d'autres choses à avoir en tête pour construire un bon actif médiatique et pas partir dans ce qu'on peut voir malheureusement ? C'est pour ça que des fois, les gens se découragent. J'écris une newsletter toutes les semaines et en fait, elle ne me rapporte rien.
- Speaker #2
Oui. Je pense que l'autre concept qui est important à maîtriser dans ces notions de médias, de création de contenu, c'est un concept peut-être que tu en as aussi parlé dans ce podcast, mais le concept du monopole personnel de David Perel. qui fait penser, tu sais, au concept de l'ikigai. Je ne sais pas si tu veux que je rappelle un peu ce que c'est l'ikigai.
- Speaker #1
Je veux bien que tu me le rappelles, parce que je crois qu'ikigai, tout le monde le voit. Après, on voit souvent des remixes un peu de cet ikigai sous plein de formes.
- Speaker #2
Ouais.
- Speaker #1
Donc, version solopreneur, ça donnerait quoi le monopole personnel ?
- Speaker #2
En gros, l'ikigai, c'est l'intersection pour faire schématiser de là où on est bon, on est épanoui, on est reconnu pour ce qu'on fait et on vous paye pour ce que vous faites. Le monopole personnel, c'est ça, mais appliqué au personal branding. Et en fait, ça va être l'intersection de votre expertise métier. Donc, par exemple, moi, c'est la vente. De votre intérêt et de votre curiosité. Donc là, si on prend un exemple, ça va être le podcast. Et de votre personnalité. Donc moi, par exemple, j'ai une personnalité plutôt calme, plutôt analytique. Mais podcast, ça va être un peu ça. Je ne vais pas faire le show, je ne vais pas faire des gros coups de gueule, parler fort, etc. Je vais plutôt être sur un épisode posé. On va prendre du temps, on va essayer d'analyser des concepts comme on le fait là. Et c'est ça, en fait, le monopole personnel. C'est de trouver, en fait, le ton qui va vous aller, qui va correspondre à votre personnalité et qui va s'adapter à votre expertise et à votre curiosité que vous pouvez apporter. Et ça va vous permettre de vous démarquer. dans des champs qui sont très concurrentiels. Si on prend mon exemple, le secteur de la vente, il y a des milliers de personnes qui sont capables de créer du contenu sur la vente. Mais si je prends l'expertise du podcast, déjà, ça réduit extrêmement le champ. Je pense qu'on doit être peut-être une quinzaine à faire des podcasts sur la vente. Et si, en plus, on prend plutôt le format que moi, j'adopte avec ma personnalité, mon ton, là, on va être sur deux, trois personnes qui vont être ressemblables à ce que je fais.
- Speaker #1
ok bah ouais en préparant cette cet épisode tu me disais aussi l'exemple de caroline jurado sur les crypto voilà les crypto c'était hyper concurrentiel elle elle a pris bas les crypto ça l'a passionné le format newsletter qui n'était pas si répandue que ça en France, en tout cas au début. Et ensuite, sa personnalité, c'était j'y connais rien, donc je vais aller enquêter donc un petit côté un peu découvreur-pédagogue. En gros, je vulgarise. Et ce ton vulgarisateur, en fait, il n'y avait que des tons experts, donc ça s'est hyper bien démarqué et ça lui a permis tout de suite d'avoir énormément d'abonnés. Je ne sais plus combien il y en a aujourd'hui, ni d'abonnés, ni de monétisation, mais c'est énorme.
- Speaker #2
Oui, et puis il y a un autre angle qui est intéressant chez Caroline Jurado, c'est que les cryptos, c'est un monde très masculin, presque viriliste et elle, elle a apporté finalement une touche féminine en expliquant que c'est pas réservé qu'aux hommes et ça, ça lui a permis aussi d'attirer d'autres personnes peut-être des femmes qui se sentaient un peu délaissées par ce monde-là et ce vocabulaire aussi très macho et je pense que c'est bien ce qu'elle a montré, qu'on pouvait parler de crypto, d'investissement, etc. Trop bien. En poussant des sujets en étant une femme tout simplement.
- Speaker #1
Bon, alors du coup, moi, je bois du petit lait parce que je n'arrête pas de vous dire que n'importe qui peut créer son média personnel et qu'on n'est pas obligé d'être grande gueule, qu'il y a des médias pour les discrets. Par exemple, Yohann Lopez et sa newsletter Snowball, ça a commencé par là. Donc, si tu devais résumer et peut-être donner un défi à nos auditeurs, qu'est-ce qu'ils devraient faire pour créer leur premier actif médiatique ?
- Speaker #2
Alors, pour résumer, c'est à la portée de tout le monde de créer du contenu. mais c'est très difficile d'être le meilleur dans un domaine. Et donc, pour se démarquer, il va falloir que vous soyez bon dans votre domaine, mais que vous soyez aussi en raccord par rapport à votre personnalité. Et aussi, vous allez devoir explorer des champs de votre curiosité. Donc, le premier exercice qu'on peut proposer aux auditeurs, c'est simplement de faire un travail justement sur ce monopole personnel. Donc, faire un travail sur vos compétences. quelles sont vos principales forces, qu'est-ce qui est facile pour vous, un travail sur vos intérêts, sur quoi vous pouvez parler pendant 10 ans sans vous arrêter. Moi, ça fait 5 ans que je parle de la vente et je peux continuer, donc j'ai bien fait de choisir ce sujet-là. Et enfin, le dernier travail, qui est un travail qui va vous servir pour d'autres choses, c'est un travail sur votre personnalité, qu'est-ce qui vous caractérise, quels sont vos défauts, vos grosses qualités. Ça va vous servir pour vos prochains recrutements aussi. Et comment vos amis vous décrivent, tout simplement.
- Speaker #1
Hyper intéressant. Et peut-être à rajouter, si vous êtes freelance ou solopreneur, que tout ça, c'est un rapport avec votre business quand même. Ou alors que vous, ensuite, vous décidiez, comme moi, de lancer d'abord l'actif médiatique et après, d'en dériver un produit dérivé. Mais ça, tu vas nous en parler dans les autres épisodes. On va voir comment t'as monétisé. Trop bien, écoutez, on vous souhaite bonne chance dans la construction de votre monopole personnel. Je vous remets toutes les infos et les templates aussi que tu nous as préparés, Alex, dans la newsletter du Board. Donc, abonnez-vous parce que là, ça va être riche, riche en templates, riche en conseils lecture, riche en techniques de vente et de médiatisation. Et puis maintenant que vous avez trouvé un peu votre angle, votre monopole personnel, on va regarder un deuxième sujet qui est très, très bon pour vous aider à vendre parce qu'Alex va vous donner toutes ces techniques. c'est de lancer un podcast et on en parle dans l'épisode 2.