- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, aujourd'hui, tu es à peu près à 12 000 abonnés, c'est ça, sur ta newsletter, Pierre. Comment tu as fait ? Alors, j'ai plein de questions. C'était quoi ton rythme de croissance ? Je ne sais pas s'il y a un pourcentage qui est bon chaque mois pour faire croître son audience, que disent les grands gourous des newsletters et du marketing de newsletters. Et puis, bien sûr, après, on veut tout savoir sur des techniques pour augmenter ton nombre d'abonnés. Au-delà d'écrire une newsletter de qualité, ça, on n'en doute pas. C'est un peu la condition nécessaire, mais non suffisante.
- Speaker #1
Oui, je pense que j'ai pris en moyenne 1000 abonnés par mois. C'était un peu le rythme, sachant que, alors attention, ça va mettre une petite claque à tout le monde derrière la tête. Moi, aujourd'hui, j'ai 12 000 abonnés. Quand j'envoie une newsletter, j'en perds facilement 100.
- Speaker #0
OK. Tu vois ? Et oui, parce que c'est pas... pas un putain de stock la newsletter, c'est ce que j'arrête pas d'expliquer aux gens, c'est un flux, il y a des entrées et des sortants. Chaque fois qu'on envoie une newsletter, le stress.
- Speaker #1
Exactement, mais c'est normal parce qu'il y a des gens qui viennent, on va en parler via des recommandations d'autres newsletters, qui viennent et en fait, moi, tu vois, vu que des fois, je vais sur des sujets qui sont un peu différents, il y a des gens qui ne trouvent pas forcément leur compte, et c'est fine, tu vois. Moi, encore une fois, ce que je dis, je préfère avoir une moins grosse audience, mais engagée, avec qui je vais pouvoir embarquer avec moi pendant des années. J'ai envie de faire ça pendant 10, 15, 20 ans, j'en sais rien, tu vois. Mais du coup, si j'envoie ça chaque vendredi et que je perds 150 abonnés par vendredi, c'est-à-dire que j'en perds entre 400 et 600 par mois, pour faire de la croissance, il faut sortir les rames. Donc ça, il faut l'avoir en tête. Parce que déjà, c'est sport. Mais du coup, pour te dire, je prenais entre 800 et 1000 abonnés par mois. Les choses que j'ai mises en place, c'est que j'ai surfé sur le lancement. J'y suis allé plein gaz. C'est-à-dire que j'ai fait une liste typiquement de qui les indépendants, par exemple, ils vont être intéressés. par ma newsletter. Je lis genre 10 boîtes qui ont des podcasts, des newsletters, etc. Et je les contacte pour dire est-ce que ça vous chauffe que je passe pour raconter justement comment je suis passé de 0 à 200K en tant qu'indé, en préservant mon équilibre.
- Speaker #0
Mais oui,
- Speaker #1
sur Crème de la Crème, à ce moment-là, j'étais en pleine roadshow.
- Speaker #0
Crème de la Crème, t'étais en roadshow, mon gars. Mais bien sûr, parce qu'il y a des freelances connectés, c'est trop bien. Qu'est-ce qu'il est malin, ce Pierre.
- Speaker #1
Exactement, donc roadshow, mais attention ce qu'il faut avoir en tête c'est que c'est beaucoup plus facile d'avoir des gens qui s'abonnent à une newsletter, quand il y a un lien clickab etc, donc moi le truc que je demandais à chaque fois c'était c'est cool d'avoir 50-100 personnes en direct, est-ce qu'après on peut foutre le lien dans la newsletter recap parce que c'est là aussi où le click sera beaucoup plus facile etc. Donc il y a des choses qui vont te prendre d'un coup, tu vas avoir une hausse d'abonnés, donc je ne sais pas un webinaire ça peut faire par exemple 50 abonnés, 70 abonnés. Puis en fait, ça fait aussi caisse de résonance. C'est-à-dire qu'après, les gens vont te voir sur LinkedIn, etc. Donc, des posts LinkedIn, des DM LinkedIn, toujours. On bombarde, on continue, le max de personnes.
- Speaker #0
Tu les as semi-automatisés quand même au bout d'un moment ?
- Speaker #1
C'est 100% automatisé par contre, ça, avec Wallaxi.
- Speaker #0
Ok, ça marche.
- Speaker #1
Donc, les DM, des posts LinkedIn, les webinaires. Ensuite, il y a le fait d'échanges de visibilité avec d'autres newsletters. Donc ça, de temps en temps, c'est cool qu'on ait des gens qui ont des audiences similaires, qui ont le même nombre d'abonnés. Simplement se dire, vas-y, tu sais quoi, on se fait un petit échange de... Voilà, je vous recommande. Tu vois, dans la newsletter, à un moment, tu le cales. J'ai découvert cette newsletter, elle est cool, je vous la recommande. En fait, potentiellement, t'envoies 100 abonnés à la personne, elle t'en envoie 100, ça fait toujours plaisir, tu vois.
- Speaker #0
Franchement, c'est un exercice qu'on fait beaucoup dans les podcasts et je trouve que je n'avais pas pris le soin autant de le faire en newsletter, tu vois. C'est comme si j'avais oublié cette bonne pratique de cross-podcast en cross-newsletter, alors que c'est clair que c'est des médias hyper importants pour la croissance aussi.
- Speaker #1
Oui. Et il y a vraiment un délire de... Moi, je crois beaucoup aussi à la somme de plein de petites actions qui font la diff. Par exemple, si tu envoies des DM en automatisé qui te permettent d'avoir entre 5 et 10 inscriptions par jour, mais même 5 en fait. Si on se dit que c'est sur les 30 jours, ça te fait 150 abonnés. à la fin du mois, juste ce levier-là, tu vois, par mois. Et donc, en fait, il faut cumuler plein de leviers. Après, le truc qui était quand même bien cool, c'est les recommandations sur Substack. Donc, pour rappeler à tout le monde comment ça fonctionne... Si je recommande des newsletters sur Substack, quand quelqu'un va s'abonner à ma newsletter, Substack va automatiquement lui proposer trois newsletters que j'ai recommandées qui sont précochées. Si la personne dit Continuer elle s'abonne aussi aux autres. Donc ça, c'est hyper puissant parce que limite, il suffit que la personne… Alors, imaginons que la personne recommande 10 newsletters. Elles vont tourner du coup. Donc l'idéal, c'est si la personne ne recommande que 3 parce que du coup, tu es toujours dedans. et du coup ça fait que tu peux aller choper je sais pas si la personne elle prend 1000 abonnés dans le mois ben toi 10 20% de ses abonnés donc c'est énorme quand tu as des utilisateurs qui font de la croissance du coup quand on se dit ça tout le monde se rue vers bien on fait des échanges machin machin mais en fait le truc c'est qu'il faut pas avoir le plus de personnes possible qui toi il faut pas que tu ailles chercher le plus de recommandations possible et il faut pas vice versa parce qu'en fait ce qui est important c'est pas d'en avoir le plus c'est d'avoir des personnes qui font de la croissance Parce que toi, tu ne vas pas avoir un pourcentage de ses abonnés à lui, un pourcentage des abonnés qui va gagner. Donc, s'il ne gagne pas beaucoup d'abonnés après, ça ne fonctionne pas.
- Speaker #0
Stratégie, stratégie. Oui, mais c'est hyper malin. Et tu n'avais pas un truc où si tu recommandais ta news, tu avais des cadeaux, des choses comme ça ? Il me semble avoir vu passer ça.
- Speaker #1
Ça, je l'ai fait. Ce obstacle permet de faire un problème de parrainage. Je l'avais mis en place en mode au bout de trois abonnés, tu reçois mon e-book avec 70 actes marketing. Au bout de, je ne sais pas, deux... 15, je te mets en avant dans la news, et genre 25, on se fait un call de 30 minutes de conseil et tout. Et je pense qu'il y en a 4 qui sont allés jusqu'au call de... Ah ouais, quand même ! Ouais, mais je sais pas.
- Speaker #0
C'était marginal.
- Speaker #1
Ouais, c'est trop marginal, et ça m'a saoulé, parce qu'il y a une partie de moi qui me dit, si tu demandes aux gens de faire un truc pour partager, tu crées un lien transactionnel, et du coup, tu laisses pas l'opportunité aux gens de partager, juste parce que c'est cool.
- Speaker #0
Ok. Bon, intéressant. Et alors, petite question. Tu n'utilises pas du tout la stratégie des lead magnets pour faire croître ta base email ?
- Speaker #1
Là, je l'ai fait récemment avec, enfin, pas en lead magnet, mais du coup avec Solo Portfolio que j'ai lancé le side project puisque du coup, il y a une pop-up sur Solo Portfolio qui envoie vers ma newsletter. Il y a un call to action sur l'outil qui permet d'envoyer dessus, mais ce n'est pas bloquer l'accès. Donc, c'est sûr qu'effectivement, cette stratégie a l'air de super bien marcher. mais ça demande du temps de créer une ressource de la diffuser etc et du coup c'est pas forcément quelque chose c'est pas forcément du temps que j'alloue mais c'est sûr que c'est intéressant après le truc qui fait toujours un peu bader c'est ton taux d'ouverture tu vois qui peut potentiellement baisser parce qu'en fait encore une fois ça sert à rien d'avoir 10 000 personnes si t'as un taux d'ouverture à 30% et donc il faut quand même que ça soit des gens qualifiés et donc il faut trouver le bon équilibre entre eux je ramène le plus de monde possible mais des gens qui vont ouvrir qui vont consommer le contenu et tout et donc... il faut que les gens soient contents d'être là aussi.
- Speaker #0
Moi, je l'ai utilisé pas mal parce que je ne publie pas du tout assez sur les réseaux sociaux. Je ne parle jamais de ma newsletter. C'est un scandale. Du coup, j'ai fait des lignes magnètes qui sont plutôt bons parce qu'ils sont très corrélés au contenu de ma newsletter. Après, c'est vrai que j'ai quand même vu, après des larges téléchargements, un peu de baisse. Tu vois, j'ai dû passer de 50% à peut-être 44% de taux d'ouverture, quelque chose comme ça. Donc, voilà. Mais je pense qu'il faut cleaner aussi sa base et tout. On a un super épisode avec Marion Daras, solopreneur newsletter. Écoutez-le si vous voulez. Du coup, voir quelle est la meilleure stratégie et aussi nettoyer régulièrement votre base de données aussi pour avoir plus de performances pour les sponsors, parce qu'on va en parler. Est-ce que tu as un petit message final à nous donner sur la croissance du nombre d'abonnés avant qu'on passe à la monétisation ?
- Speaker #1
Je peux te partager deux derniers trucs. Il y en a un par rapport aux recommandations Substack. Moi, quand j'ai vu qu'il y avait certaines personnes qui me ramenaient beaucoup de newsletters, beaucoup d'abonnés, je pense qu'il y a un truc aussi en growth qui est hyper important, c'est de se dire plutôt qu'aussi d'aller taper, de s'éparpiller, de faire plein de trucs. Quand il y a un truc qui marche, il faut le poncer, poncer, poncer jusqu'à ce que ça ne marche plus. Et donc typiquement, des personnes où je me rendais compte que ça fonctionnait de dingue, je les ai aidées à grossir l'organisateur gratuitement. Tu vois, dans ce délire aussi de... En fait, par exemple, Guillaume, le plongeoir, Guillaume, je l'ai aidé à rédiger tellement de posts LinkedIn. Mais par exemple, il y a un post LinkedIn que je lui ai rédigé. Parce que du coup, maintenant, je fais ça. En tant que freelance, je fais du... C'est trop marrant parce qu'en fait, un an plus tard, j'ai créé une offre de ghostwriting pour des CEOs de boîtes à impact. En fait, Guillaume Gratos, je lui ai fait un post in cutting, par exemple, sur le storytelling de comment est-ce qu'il a terminé Agricool et lancé sa newsletter. Le post, il a fait 2500 likes. Il lui a généré en 24 heures 2400 abonnés à sa newsletter. Moi, du coup, j'ai pris 30% des abonnés. Tu vois ? Genre la foire en 24 heures. Et donc, en fait... Euh... guillaume il est son concept le plongeoir il est hyper bankable tu vois dans le délire catégorie newsletter il fonctionne trop bien la viralité les partages c'est hyper smart parce que encore une fois hyper intéressant chaque semaine il décrypte un nouveau secteur et donc en fait il rentre dans une bulle avec plein de nouveaux acteurs c'est nos acteurs des cours ça bonne et en fait il va taper dans plein de secteurs et du coup plein de bulles d'acteurs donc ça je trouve ça hyper smart et donc voilà et donc en fait moi quand il ya des gens je sens que de toute façon c'est ça moi tous les gens qui vont qui vont recommander manu zetter généralement je vais leur envoyer un petit dm pour leur donner des conseils sur comment grossir Parce que je suis en mode, s'il grossit, je grossis. Donc il y a ce jeu, tu vois, qui est hyper cool. En mode, c'est un jeu collectif, en fait, la newsletter. Alors que c'est solo, et c'est ça que j'aime beaucoup avec ce truc-là. Donc ça, c'était le premier truc. Et le deuxième truc, c'est, moi, je commence par faire, en gros, je n'accepte pas qu'il n'y ait pas de croissance. Donc c'est un état d'esprit. En gros, là, c'est pas un truc actionnable, mais c'est, en fait, je regarde mes abonnés, si ça n'a pas grossi dans la semaine, c'est pas possible. Donc c'est en mode, je vais faire un posting que je dis, je vais faire des actions. En gros, j'ai décidé de prendre au sérieux le truc. J'avais cette discussion avec Léa Gueniffey qui a un podcast qui s'appelle L'Effet Marketing. Du coup, on discutait du futur il y a six mois de son podcast et je lui ai dit, si tu as envie que ça marche, il faut le prendre au sérieux. À quel point est-ce que tu prends ce putain de podcast au sérieux ? Mets-y du temps, de l'intensité, du truc. Et quand tu décides de prendre au sérieux et que tu n'acceptes pas que ça ne grossisse pas, ça grossit. Ça grossit, ça grossit. Donc, ne pas laisser le truc stagner. Mais ça, c'est vraiment dans la tête.
- Speaker #0
Super intéressant et ça montre que c'est vraiment un business comme un autre la newsletter. Donc je suis hyper contente que tu dises ça. Et la dernière chose que je voulais dire sur cet épisode, c'est qu'il y a les vues aussi, il n'y a pas que les abonnés. Par exemple, moi je suis une abonnée masquée. Je lis, je pense, plein de newsletters, mais je ne suis pas forcément abonnée parce que ça me saoule pour x ou y raison. Donc c'est cool aussi de faire des posts pour les vues. Et dans Substack, on peut aussi aller regarder ça. Bon ben trop bien, on va parler de monétisation dans l'épisode suivant. C'est parti pour gagner des sous grâce à ta newsletter.