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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

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16min |06/12/2024
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Description

Tu es freelance et tu veux générer des revenus passifs et scalables en parallèle de tes missions clients ? Ta compétence vaut de l’or, et pas qu’au TJM !


Dans cet épisode, je reçois Sébastien Lorber, développeur freelance et créateur de This Week In React, une newsletter tech spécialisée qui génère 100 000 € de revenus par an grâce à ses 45 000 abonnés.


Que tu sois freelance tech, data analyst ou expert dans un autre domaine de pointe, tu trouveras des clés pour lancer un média rentable et durable qui valorise ton expertise et t’apporte un complément de revenus bienvenus.


Voici ce que tu découvriras dans cet épisode :

📌 Pourquoi une newsletter est un outil puissant pour les freelances (tech et non tech)

📌 Comment choisir ton sujet, tes outils pour lancer ta newsletter en side business

📌 Les stratégies pour trouver tes premiers abonnés et engager une audience fidèle

📌 Monétiser via des sponsors, des partenariats ou des produits dérivés

📌 Scaler ta newsletter comme un Saas avec des outils, des automatisations et un pilotage au cordeau pour augmenter ton revenu mensuel récurrent


Cet épisode te donne toutes les clés pour créer une newsletter rentable, peu importe ton domaine, et atteindre des revenus récurrents grâce à ta communauté.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Newsletter, freelance, solopreneur, développeur, data analyst, tech, audience, abonnés, sponsors, revenus récurrents, business rentable, média scalable, Substack, stratégie SaaS, email marketing, product market fit, monétisation, outils pour newsletter, stratégie de croissance, freelancing tech, solo business, automatisation, création de contenu, marketing digital.


Crédits musicaux :

Ep.1 : Stronger, Kayne West

Ep.2 : Paparazzi, Lady Gaga

Ep.3 : The doors, Teddy Swims

Ep.4 : Squabble up, Kendrick Lamar

Ep.5 : Let’s dance, David Bowie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, comment on fait pour scaler sa newsletter ? Tu m'as dit en préparant, franchement, moi, je gère ma newsletter presque comme un SaaS. Alors, le SaaS, c'est le business model le plus scalable. Ça paraît parfois contre-intuitif par rapport à la création de newsletters où c'est de la matière grise, etc., mais... Quelles sont les étapes que tu as processées ? Comment tu as fait pour scaler et automatiser cette création ?

  • Speaker #1

    Ça a mis un peu de temps au début, en fait, de comprendre le business model. Il faut savoir aussi qu'il y a pas mal de médias aujourd'hui qui sont spécialisés. Par exemple, tu as des newsletters qui sont juste concentrés sur la vente d'emplacements publicitaires pour la newsletter. Tu as des newsletters qui sont spécialisés sur la croissance des newsletters. Donc, en fait, je me suis abonné un peu à tous ces médias.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un peu le méta, moi aussi. J'ai vu que tu avais mis dans la newsletter, genre newsletter operator. Moi, c'est des podcasts comme ça que j'écoute sur comment faire croître ta newsletter.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il y en a vraiment beaucoup. Et bon, après, c'est souvent les mêmes choses qu'ils disent. Au bout d'un moment, on a fait le tour. Mais il y en a certains, effectivement, sur lesquels, des fois, on a des… Enfin, ils partagent des astuces assez intéressantes et assez pragmatiques sur lesquelles on peut appliquer pour faire croître sa newsletter ou pour la monétiser mieux. de manière générale optimiser le business model qu'il y a derrière. Donc moi je pense que le premier truc à comprendre, c'est effectivement que moi je ne suis pas sur le modèle de j'ai un produit à vendre, je suis vraiment sur un truc un peu récurrent où en fait il faut que l'abonné, il reste abonné dans le temps pour qu'il me rapporte de l'argent. Donc un abonné aujourd'hui, je crois que ça me rapporte, je ne sais pas, 2 euros par an s'il reste abonné et qu'il ouvre 50% des emails. Donc j'ai un taux d'ouverture à peu près à 50%, je suis à peu près... 100 000 euros de chiffre d'affaires un abonné qui reste abonné j'en ai 45 000 là j'ai pas la calculette sous les yeux mais je pense que c'est à peu près dans cet ordre là 2 euros et j'ai mesuré qu'en fait j'ai pas beaucoup de churn donc au final il y a des outils qui permettent de calculer à peu près une estimation du subscriber lifetime value par rapport à ces métriques là que j'ai l'open rate, le nombre de unsubscribes, le revenu par an. Et à partir de là, on sait à peu près combien on peut dépenser en acquisition pour acquérir un nouvel abonné.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que c'est ça, ce temps que tu passes à trouver des nouveaux abonnés ou cet argent, parce qu'il y en a qui vont faire de la pub, par exemple, pour leur newsletter, pour ensuite avoir plus de sponsors.

  • Speaker #1

    Moi, j'en fais aussi.

  • Speaker #0

    Ah, ok, intéressant.

  • Speaker #1

    Ce qui se passe, c'est qu'en fait, moi, il y a eu... Il y a plusieurs phases dans ma newsletter. Il y a la phase où j'étais vraiment sur le segment français. Ensuite, je me suis lancé en anglais où j'ai commencé à faire des frais sur Twitter. D'ailleurs, ma newsletter était sur Revue qui a été rachetée par Twitter à un moment donné. Ils ont fait un truc qui était vraiment génial pour moi. C'est à un moment donné, Revue avait une intégration avec Twitter qui permettait aux abonnés de s'inscrire à ta newsletter que tu partageais sur Twitter en un seul clic, sans double opt-in, parce qu'en fait, j'utilisais le mail de Twitter directement. Donc là en fait je convertissais à foison avec des frais de Twitter, c'est comme ça que j'ai eu la majorité de la croissance de ma newsletter. Malheureusement Elon Musk est arrivé, il a killé Revue, il a viré cette intégration et moi je suis passé sur ConvertKit depuis. Et du coup depuis ce moment là en fait c'est vrai qu'avec les changements qu'il a fait en plus cette année, en début d'année là, la croissance organique sur Twitter elle est beaucoup plus compliquée pour moi. Donc aujourd'hui, ce qui marche le mieux pour moi, c'est vraiment le bouche à oreille et la pub. Et en fait, aujourd'hui, c'est vrai que malgré mes efforts, je peine à retrouver un organique en faisant des posts sur les réseaux sociaux, la croissance que j'avais avant. Donc aujourd'hui, je fais plus d'acquisitions payantes parce qu'en fait, déjà, je n'ai pas que ça à faire de faire le ZOA sur les réseaux sociaux. Et je me suis rendu compte qu'en fait, tu vois, comme j'ai mon travail avec Facebook à côté, en fait, c'est plus... rentable pour moi de travailler sur un projet qui m'intéresse avec Facebook et de dépenser l'argent que j'ai obtenu de cette manière-là en acquisition payante sur ma newsletter, que de me mettre all-in sur la newsletter et de faire le ZOAV toute la journée sur les réseaux sociaux. Parce que moi, au début, c'était un peu marrant d'avoir de l'engagement et tout. Mais c'est vrai que ce n'est pas un truc qui m'amuse. Aujourd'hui, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant de se dire quelle est mon activité passion, passion. Et en fait, quelque part, c'est pour ça que je disais que ce n'était pas négatif. C'est que des fois, les développeurs, vu ce que vous faites, qui fait développer aussi. Donc, ça n'a rien à voir avec être une figure d'autorité qui va parler dans des conférences toute la journée, tu vois, ou faire un média, ou même écrire.

  • Speaker #1

    Typiquement, tu vois, c'est ça. Moi, le côté de l'acquisition organique qui me saoule vraiment, c'est, tu vois, genre, t'as créé un truc intéressant à un moment donné. Maintenant, il va falloir que tu schedules des postes sur LinkedIn, que tu fasses des déclinaisons, que tu l'adaptes un petit peu pour que ce soit natif sur la plateforme, que tu reformates l'image de rectangle à carré. que tu joues un peu avec l'algorithme, que tu mettes des hashtags sur ta plateforme mais pas sur celle-là. Tu vois aujourd'hui moi je préfère en fait dire bah en fait j'ai pas envie de me prendre la tête à faire ça et je vais dépenser 1000 euros par mois en pub et ça va supporter ma croissance de la même manière que si je faisais des trucs là qui me plaisent pas. Franchement ça me saoule de faire ça.

  • Speaker #0

    Si on va jusqu'au bout du raisonnement, déjà l'organique versus la pub je pense que tu peux le faire parce que tu as calculé la value. d'un subscriber. Désolée de faire mon Jean-Claude Vandamme, mais voilà, ça ne me vient pas en français. Parce que déjà, moi, je ne sais même pas combien ça me rapporte un subscriber. Je n'ai pas cette analytique, ce niveau de profondeur-là. Après, sur l'histoire du budget, tu pourrais très bien mettre tes 1 000 euros aussi sur un assistant virtuel, plus des IA pour augmenter ta portée organique, un peu comme un SaaS va mettre en place une stratégie de connu. Donc, c'est aussi des choix, des arbitrages que tu fais par rapport à...

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, j'ai deux assistantes virtuelles. Il y en a une qui s'occupe des sponsors. Pour cette partie-là, elle gère un air table sur lequel va y avoir la liste des 300 sponsors. Mon seul rôle là-dessus, c'est de mettre une note et éventuellement rajouter des sponsors que je vois. Mais normalement, elle fait un tour des concurrents pour mettre les sponsors qui sponsorisent la concurrence.

  • Speaker #0

    Donc, ton activité prospection de sponsors, c'est complètement géré, complètement outsourcée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, parce qu'il y a quand même pas mal de top sponsors que moi, je veux démarcher directement, sur lesquels j'ai leur proposé des trucs peut-être un peu plus custom. Et en fait, je n'ai vraiment pas envie que la relation commence sur de la délégation parce qu'en fait, je ne peux pas le gérer moi-même. Je pense que c'est important aussi de garder un peu la main sur cela. Mais il y a des sponsors où il suffit d'envoyer un mail, rentrer en contact avec eux, avoir un premier retour sur notre offre ou des choses comme ça. Des fois, ça fonctionne sans mon intervention. Le seul truc que j'ai fait, c'est de mettre une note sur Airtable pour dire si ça matchait bien avec l'audience ou pas pour qu'elle puisse savoir qui est contacté en priorité.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu m'avais dit aussi que tu avais un logiciel pour gérer les sponsoring. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça aussi, c'est un truc que j'ai adopté l'année dernière. Ça s'appelle Sponsy. C'est un petit investissement quand même. Ça coûte 150 euros par mois. C'est un SaaS professionnel pour gérer les sponsors de nos auteurs. Ce qu'il faut comprendre aussi c'est que quand on commence à faire des emplacements publicitaires sur les newsletters, on passe un temps fou à envoyer des emails pour récupérer les copies, les images, les liens de chaque placement. Moi j'ai 4 placements par semaine, alors si je m'amuse à faire 4 échanges par semaine avec des sponsors pour récupérer et que chaque échange fait 10 mails, non seulement on fait des erreurs parce qu'en fait retrouver les conversations sur Gmail, savoir quel était le mail, Quel est le dernier lien qui a été partagé, sachant que des fois, les mecs font des updates à la dernière minute. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Les liens traqués, tout le bazar.

  • Speaker #1

    Avec l'attitude tracking qui change d'une semaine à l'autre ou des trucs comme ça. Donc maintenant, il y a eu quelques erreurs par le passé, sachant que je déléguais cette partie-là à une autre assistante virtuelle qui fait l'intégration des sponsors dans la newsletter. Et on a adapté ce nouveau logiciel qui permet aux sponsors d'avoir un portail sur lequel ils vont directement uploader les assets et ils vont avoir des rappels. Et il y a d'autres features que je n'utilise pas trop, mais peut-être que je l'utiliserai dans le futur, comme le reporting qui va se connecter directement à ta plateforme de mail qui va télécharger le nombre de clics qu'il y a eu sur la pub du sponsor et lui faire un reporting en lui disant ton coût par clic, c'est ça, ton taux de clics, c'est ça. ton nombre de clics total unique c'est ça et en fait ça leur permet aussi aux sponsors d'avoir de la visibilité sur les différentes créatives qu'ils ont testé et leurs stats donc éventuellement de savoir quels sont les Quels sont les créatifs qui fonctionnent et celles qui fonctionnent pas.

  • Speaker #0

    Bon, tu t'es quand même méga professionnalisée. Et là, c'est bien d'aller voir du côté US parce que tu vois, en France, c'est un peu faiblard encore les SaaS et tout ça. Comme c'est un moins gros marché du sponsoring et des médias, des nouveaux médias, il n'y a pas encore tous ces trucs-là. Donc, c'est cool que tu sois allée les dégoter pour nous. Bon, parfait. Est-ce que tu as peut-être un conseil final là-dessus sur comment vraiment professionnaliser encore sa newsletter et peut-être s'apparenter aux SaaS pour développer encore la prédictibilité et puis la récurrence des revenus ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une fois qu'on a un business model qui tourne, déjà, il faut l'optimiser un peu pour trouver le business model qui fonctionne. Donc globalement, ça veut dire qu'à partir du moment où tu commences à faire de l'acquisition payante, il faut te poser la question, déjà, combien tu valorises ton temps ? Tu vois, par exemple, si tu passes une heure à faire un post LinkedIn et que tu es à 100 euros de l'heure et que ton post LinkedIn fait 5 abonnés, En fait, tu vois, tu payes 20 euros l'abonné.

  • Speaker #0

    C'est horrible vu comme ça. Non, mais c'est horrible.

  • Speaker #1

    En fait, tu vois, le truc, c'est que je suis sûr que toi, tu te dis aussi, en fait, ouais, ma croissance, elle est là sur mon podcast, mais en vrai, tu vois, tu fais beaucoup d'efforts que tu ne mesures pas forcément, mais en fait, c'est vraiment du temps que tu aurais pu utiliser pour gagner de l'argent autre part.

  • Speaker #0

    Oui, clairement, moi, je gagne l'argent via des produits, donc je sais que c'est directement lié, mais je n'ai pas fait un tracking aussi précis. Mais en 2025, je vais devoir traquer un peu plus parce que je vais augmenter la scalabilité, notamment vers l'incubateur online, qui est un produit plus scalable. Et là, j'ai besoin de témoignages comme le tien pour me forcer à faire plus d'analytics.

  • Speaker #1

    Oui, donc du coup, en fait, tu vois, moi, je me suis rendu compte assez vite qu'en fait, plutôt que de passer une heure, c'est-à-dire dépenser 100 euros de mon temps, à faire un truc qui ne me plaît pas trop et de récolter 5 abonnés, donc un coût par abonné de 20 euros, qui est quand même assez élevé, je lance des pubs sur Instagram et j'ai des abonnés pour, selon les périodes et selon la performance, entre 1 et 3,50 euros à peu près, ce qui reste raisonnable et ce qui matche à peu près avec mon coût de subscriber lifetime value qui est, je pense... Comme j'ai une bonne rétention, c'est difficile d'estimer, mais sûrement entre 4 et 6 euros. Donc je pense que quand j'acquiers un abonné à 2 ou 3 euros, je rentre dans mes clous. Et en plus, il y a des effets qu'on ne mesure pas, comme le bouche à oreille qu'il va créer derrière. Donc l'abonné, non seulement je le monétise à une certaine valeur, mais en plus, il va peut-être ramener des potes. Et ça, aujourd'hui, je ne le traque pas, mais il y a aussi des outils qui permettent de le traquer.

  • Speaker #0

    On peut aller beaucoup plus loin encore. Si vous êtes intéressé par tout ce qui est référal, stratégie comme ça, allez pour les médias que tu nous glisses dans la newsletter parce que là, vous pouvez y passer des plombes. Clairement, vous allez tomber dans un autre habit hole de la monétisation et de la scalabilité des newsletters, surtout aux États-Unis, qui est passionnante. Écoute, franchement, Sébastien, ma dernière question, peut-être, c'est quoi la suite pour toi ? Est-ce que tu vois encore plus de scalabilité, encore plus de croissance ? ou tu restes comme ça ? Parce que c'est ça aussi qu'on se pose comme question quand on a plusieurs lignes de revenus, pour garder une vie cool, pour ne pas tomber dans des activités qui nous déplaisent. Comment tu vois, toi, un peu le but de ta newsletter ?

  • Speaker #1

    Là, comme je le vois, c'est vrai que créer la newsletter chaque semaine, ça fait quatre ans que je le fais, c'est un peu devenu aussi une contrainte. Je suis moins libre qu'avant parce que j'ai un calendrier de sponsoring à respecter. Et si je n'envoie pas l'email, les sponsors m'ont payé pour ça, donc ils ne vont pas être contents. Donc ça, ça m'embête un peu. Je suis vraiment dans une phase où j'essaye de déléguer. J'ai aussi une entreprise de service de développement qui s'appelle Théodo qui commence à collaborer avec moi et à écrire les newsletters pour la rédaction. Et le truc, moi, ça me prend deux à trois jours pour écrire une newsletter. C'est vraiment... C'est vraiment très chronophage et cette partie-là, j'aimerais bien la déléguer. Donc j'accepte qu'une partie des revenus des newsletters aillent à cette entreprise qui va m'écrire des newsletters pour moi et me permettre de libérer du temps pour faire mon métier. Je suis quand même développeur à la base, pas journaliste. Je suis content de pouvoir encore faire un peu de développement. Et j'ai prévu aussi d'onboarder d'autres entreprises un peu du même type pour en fait... potentiellement un jour me soustraire de cette équation et puis que ça tourne un peu tout seul de manière communautaire et qu'en fait moi je suis juste là pour m'assurer de la viabilité du projet sur le long terme et puis il y aura sûrement aussi des revenus hyper cool,

  • Speaker #0

    hyper intéressant ta voix aussi et comme quoi on peut, enfin comment dire j'allais dire organiser sa production et ses process même du côté rédaction, ce qu'on n'y pense pas tout de suite quand on a une newsletter mais c'est l'avantage d'ailleurs d'une newsletter peut-être versus un podcast... Même si en podcast, on peut quand même aussi pas mal déléguer des trucs, la recherche, la préparation, les rendez-vous et tout. Sébastien, c'était hyper cool que tu partages tout ça avec nous en toute transparence. Tu fais honneur à l'esprit open source qui caractérise votre profession. Donc, hyper sympa. J'espère que vous avez kiffé si vous êtes développeur ou créateur de newsletter. On met tous tes liens dans la newsletter pour te suivre et aller voir tous ces assets que tu as construits. Un grand merci à toi. On te suivra avec plaisir. Et puis, à toutes et à tous, je vous dis à très bientôt. Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

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Que tu sois freelance tech, data analyst ou expert dans un autre domaine de pointe, tu trouveras des clés pour lancer un média rentable et durable qui valorise ton expertise et t’apporte un complément de revenus bienvenus.


Voici ce que tu découvriras dans cet épisode :

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Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Newsletter, freelance, solopreneur, développeur, data analyst, tech, audience, abonnés, sponsors, revenus récurrents, business rentable, média scalable, Substack, stratégie SaaS, email marketing, product market fit, monétisation, outils pour newsletter, stratégie de croissance, freelancing tech, solo business, automatisation, création de contenu, marketing digital.


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Ep.1 : Stronger, Kayne West

Ep.2 : Paparazzi, Lady Gaga

Ep.3 : The doors, Teddy Swims

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  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, comment on fait pour scaler sa newsletter ? Tu m'as dit en préparant, franchement, moi, je gère ma newsletter presque comme un SaaS. Alors, le SaaS, c'est le business model le plus scalable. Ça paraît parfois contre-intuitif par rapport à la création de newsletters où c'est de la matière grise, etc., mais... Quelles sont les étapes que tu as processées ? Comment tu as fait pour scaler et automatiser cette création ?

  • Speaker #1

    Ça a mis un peu de temps au début, en fait, de comprendre le business model. Il faut savoir aussi qu'il y a pas mal de médias aujourd'hui qui sont spécialisés. Par exemple, tu as des newsletters qui sont juste concentrés sur la vente d'emplacements publicitaires pour la newsletter. Tu as des newsletters qui sont spécialisés sur la croissance des newsletters. Donc, en fait, je me suis abonné un peu à tous ces médias.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un peu le méta, moi aussi. J'ai vu que tu avais mis dans la newsletter, genre newsletter operator. Moi, c'est des podcasts comme ça que j'écoute sur comment faire croître ta newsletter.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il y en a vraiment beaucoup. Et bon, après, c'est souvent les mêmes choses qu'ils disent. Au bout d'un moment, on a fait le tour. Mais il y en a certains, effectivement, sur lesquels, des fois, on a des… Enfin, ils partagent des astuces assez intéressantes et assez pragmatiques sur lesquelles on peut appliquer pour faire croître sa newsletter ou pour la monétiser mieux. de manière générale optimiser le business model qu'il y a derrière. Donc moi je pense que le premier truc à comprendre, c'est effectivement que moi je ne suis pas sur le modèle de j'ai un produit à vendre, je suis vraiment sur un truc un peu récurrent où en fait il faut que l'abonné, il reste abonné dans le temps pour qu'il me rapporte de l'argent. Donc un abonné aujourd'hui, je crois que ça me rapporte, je ne sais pas, 2 euros par an s'il reste abonné et qu'il ouvre 50% des emails. Donc j'ai un taux d'ouverture à peu près à 50%, je suis à peu près... 100 000 euros de chiffre d'affaires un abonné qui reste abonné j'en ai 45 000 là j'ai pas la calculette sous les yeux mais je pense que c'est à peu près dans cet ordre là 2 euros et j'ai mesuré qu'en fait j'ai pas beaucoup de churn donc au final il y a des outils qui permettent de calculer à peu près une estimation du subscriber lifetime value par rapport à ces métriques là que j'ai l'open rate, le nombre de unsubscribes, le revenu par an. Et à partir de là, on sait à peu près combien on peut dépenser en acquisition pour acquérir un nouvel abonné.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que c'est ça, ce temps que tu passes à trouver des nouveaux abonnés ou cet argent, parce qu'il y en a qui vont faire de la pub, par exemple, pour leur newsletter, pour ensuite avoir plus de sponsors.

  • Speaker #1

    Moi, j'en fais aussi.

  • Speaker #0

    Ah, ok, intéressant.

  • Speaker #1

    Ce qui se passe, c'est qu'en fait, moi, il y a eu... Il y a plusieurs phases dans ma newsletter. Il y a la phase où j'étais vraiment sur le segment français. Ensuite, je me suis lancé en anglais où j'ai commencé à faire des frais sur Twitter. D'ailleurs, ma newsletter était sur Revue qui a été rachetée par Twitter à un moment donné. Ils ont fait un truc qui était vraiment génial pour moi. C'est à un moment donné, Revue avait une intégration avec Twitter qui permettait aux abonnés de s'inscrire à ta newsletter que tu partageais sur Twitter en un seul clic, sans double opt-in, parce qu'en fait, j'utilisais le mail de Twitter directement. Donc là en fait je convertissais à foison avec des frais de Twitter, c'est comme ça que j'ai eu la majorité de la croissance de ma newsletter. Malheureusement Elon Musk est arrivé, il a killé Revue, il a viré cette intégration et moi je suis passé sur ConvertKit depuis. Et du coup depuis ce moment là en fait c'est vrai qu'avec les changements qu'il a fait en plus cette année, en début d'année là, la croissance organique sur Twitter elle est beaucoup plus compliquée pour moi. Donc aujourd'hui, ce qui marche le mieux pour moi, c'est vraiment le bouche à oreille et la pub. Et en fait, aujourd'hui, c'est vrai que malgré mes efforts, je peine à retrouver un organique en faisant des posts sur les réseaux sociaux, la croissance que j'avais avant. Donc aujourd'hui, je fais plus d'acquisitions payantes parce qu'en fait, déjà, je n'ai pas que ça à faire de faire le ZOA sur les réseaux sociaux. Et je me suis rendu compte qu'en fait, tu vois, comme j'ai mon travail avec Facebook à côté, en fait, c'est plus... rentable pour moi de travailler sur un projet qui m'intéresse avec Facebook et de dépenser l'argent que j'ai obtenu de cette manière-là en acquisition payante sur ma newsletter, que de me mettre all-in sur la newsletter et de faire le ZOAV toute la journée sur les réseaux sociaux. Parce que moi, au début, c'était un peu marrant d'avoir de l'engagement et tout. Mais c'est vrai que ce n'est pas un truc qui m'amuse. Aujourd'hui, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant de se dire quelle est mon activité passion, passion. Et en fait, quelque part, c'est pour ça que je disais que ce n'était pas négatif. C'est que des fois, les développeurs, vu ce que vous faites, qui fait développer aussi. Donc, ça n'a rien à voir avec être une figure d'autorité qui va parler dans des conférences toute la journée, tu vois, ou faire un média, ou même écrire.

  • Speaker #1

    Typiquement, tu vois, c'est ça. Moi, le côté de l'acquisition organique qui me saoule vraiment, c'est, tu vois, genre, t'as créé un truc intéressant à un moment donné. Maintenant, il va falloir que tu schedules des postes sur LinkedIn, que tu fasses des déclinaisons, que tu l'adaptes un petit peu pour que ce soit natif sur la plateforme, que tu reformates l'image de rectangle à carré. que tu joues un peu avec l'algorithme, que tu mettes des hashtags sur ta plateforme mais pas sur celle-là. Tu vois aujourd'hui moi je préfère en fait dire bah en fait j'ai pas envie de me prendre la tête à faire ça et je vais dépenser 1000 euros par mois en pub et ça va supporter ma croissance de la même manière que si je faisais des trucs là qui me plaisent pas. Franchement ça me saoule de faire ça.

  • Speaker #0

    Si on va jusqu'au bout du raisonnement, déjà l'organique versus la pub je pense que tu peux le faire parce que tu as calculé la value. d'un subscriber. Désolée de faire mon Jean-Claude Vandamme, mais voilà, ça ne me vient pas en français. Parce que déjà, moi, je ne sais même pas combien ça me rapporte un subscriber. Je n'ai pas cette analytique, ce niveau de profondeur-là. Après, sur l'histoire du budget, tu pourrais très bien mettre tes 1 000 euros aussi sur un assistant virtuel, plus des IA pour augmenter ta portée organique, un peu comme un SaaS va mettre en place une stratégie de connu. Donc, c'est aussi des choix, des arbitrages que tu fais par rapport à...

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, j'ai deux assistantes virtuelles. Il y en a une qui s'occupe des sponsors. Pour cette partie-là, elle gère un air table sur lequel va y avoir la liste des 300 sponsors. Mon seul rôle là-dessus, c'est de mettre une note et éventuellement rajouter des sponsors que je vois. Mais normalement, elle fait un tour des concurrents pour mettre les sponsors qui sponsorisent la concurrence.

  • Speaker #0

    Donc, ton activité prospection de sponsors, c'est complètement géré, complètement outsourcée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, parce qu'il y a quand même pas mal de top sponsors que moi, je veux démarcher directement, sur lesquels j'ai leur proposé des trucs peut-être un peu plus custom. Et en fait, je n'ai vraiment pas envie que la relation commence sur de la délégation parce qu'en fait, je ne peux pas le gérer moi-même. Je pense que c'est important aussi de garder un peu la main sur cela. Mais il y a des sponsors où il suffit d'envoyer un mail, rentrer en contact avec eux, avoir un premier retour sur notre offre ou des choses comme ça. Des fois, ça fonctionne sans mon intervention. Le seul truc que j'ai fait, c'est de mettre une note sur Airtable pour dire si ça matchait bien avec l'audience ou pas pour qu'elle puisse savoir qui est contacté en priorité.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu m'avais dit aussi que tu avais un logiciel pour gérer les sponsoring. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça aussi, c'est un truc que j'ai adopté l'année dernière. Ça s'appelle Sponsy. C'est un petit investissement quand même. Ça coûte 150 euros par mois. C'est un SaaS professionnel pour gérer les sponsors de nos auteurs. Ce qu'il faut comprendre aussi c'est que quand on commence à faire des emplacements publicitaires sur les newsletters, on passe un temps fou à envoyer des emails pour récupérer les copies, les images, les liens de chaque placement. Moi j'ai 4 placements par semaine, alors si je m'amuse à faire 4 échanges par semaine avec des sponsors pour récupérer et que chaque échange fait 10 mails, non seulement on fait des erreurs parce qu'en fait retrouver les conversations sur Gmail, savoir quel était le mail, Quel est le dernier lien qui a été partagé, sachant que des fois, les mecs font des updates à la dernière minute. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Les liens traqués, tout le bazar.

  • Speaker #1

    Avec l'attitude tracking qui change d'une semaine à l'autre ou des trucs comme ça. Donc maintenant, il y a eu quelques erreurs par le passé, sachant que je déléguais cette partie-là à une autre assistante virtuelle qui fait l'intégration des sponsors dans la newsletter. Et on a adapté ce nouveau logiciel qui permet aux sponsors d'avoir un portail sur lequel ils vont directement uploader les assets et ils vont avoir des rappels. Et il y a d'autres features que je n'utilise pas trop, mais peut-être que je l'utiliserai dans le futur, comme le reporting qui va se connecter directement à ta plateforme de mail qui va télécharger le nombre de clics qu'il y a eu sur la pub du sponsor et lui faire un reporting en lui disant ton coût par clic, c'est ça, ton taux de clics, c'est ça. ton nombre de clics total unique c'est ça et en fait ça leur permet aussi aux sponsors d'avoir de la visibilité sur les différentes créatives qu'ils ont testé et leurs stats donc éventuellement de savoir quels sont les Quels sont les créatifs qui fonctionnent et celles qui fonctionnent pas.

  • Speaker #0

    Bon, tu t'es quand même méga professionnalisée. Et là, c'est bien d'aller voir du côté US parce que tu vois, en France, c'est un peu faiblard encore les SaaS et tout ça. Comme c'est un moins gros marché du sponsoring et des médias, des nouveaux médias, il n'y a pas encore tous ces trucs-là. Donc, c'est cool que tu sois allée les dégoter pour nous. Bon, parfait. Est-ce que tu as peut-être un conseil final là-dessus sur comment vraiment professionnaliser encore sa newsletter et peut-être s'apparenter aux SaaS pour développer encore la prédictibilité et puis la récurrence des revenus ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une fois qu'on a un business model qui tourne, déjà, il faut l'optimiser un peu pour trouver le business model qui fonctionne. Donc globalement, ça veut dire qu'à partir du moment où tu commences à faire de l'acquisition payante, il faut te poser la question, déjà, combien tu valorises ton temps ? Tu vois, par exemple, si tu passes une heure à faire un post LinkedIn et que tu es à 100 euros de l'heure et que ton post LinkedIn fait 5 abonnés, En fait, tu vois, tu payes 20 euros l'abonné.

  • Speaker #0

    C'est horrible vu comme ça. Non, mais c'est horrible.

  • Speaker #1

    En fait, tu vois, le truc, c'est que je suis sûr que toi, tu te dis aussi, en fait, ouais, ma croissance, elle est là sur mon podcast, mais en vrai, tu vois, tu fais beaucoup d'efforts que tu ne mesures pas forcément, mais en fait, c'est vraiment du temps que tu aurais pu utiliser pour gagner de l'argent autre part.

  • Speaker #0

    Oui, clairement, moi, je gagne l'argent via des produits, donc je sais que c'est directement lié, mais je n'ai pas fait un tracking aussi précis. Mais en 2025, je vais devoir traquer un peu plus parce que je vais augmenter la scalabilité, notamment vers l'incubateur online, qui est un produit plus scalable. Et là, j'ai besoin de témoignages comme le tien pour me forcer à faire plus d'analytics.

  • Speaker #1

    Oui, donc du coup, en fait, tu vois, moi, je me suis rendu compte assez vite qu'en fait, plutôt que de passer une heure, c'est-à-dire dépenser 100 euros de mon temps, à faire un truc qui ne me plaît pas trop et de récolter 5 abonnés, donc un coût par abonné de 20 euros, qui est quand même assez élevé, je lance des pubs sur Instagram et j'ai des abonnés pour, selon les périodes et selon la performance, entre 1 et 3,50 euros à peu près, ce qui reste raisonnable et ce qui matche à peu près avec mon coût de subscriber lifetime value qui est, je pense... Comme j'ai une bonne rétention, c'est difficile d'estimer, mais sûrement entre 4 et 6 euros. Donc je pense que quand j'acquiers un abonné à 2 ou 3 euros, je rentre dans mes clous. Et en plus, il y a des effets qu'on ne mesure pas, comme le bouche à oreille qu'il va créer derrière. Donc l'abonné, non seulement je le monétise à une certaine valeur, mais en plus, il va peut-être ramener des potes. Et ça, aujourd'hui, je ne le traque pas, mais il y a aussi des outils qui permettent de le traquer.

  • Speaker #0

    On peut aller beaucoup plus loin encore. Si vous êtes intéressé par tout ce qui est référal, stratégie comme ça, allez pour les médias que tu nous glisses dans la newsletter parce que là, vous pouvez y passer des plombes. Clairement, vous allez tomber dans un autre habit hole de la monétisation et de la scalabilité des newsletters, surtout aux États-Unis, qui est passionnante. Écoute, franchement, Sébastien, ma dernière question, peut-être, c'est quoi la suite pour toi ? Est-ce que tu vois encore plus de scalabilité, encore plus de croissance ? ou tu restes comme ça ? Parce que c'est ça aussi qu'on se pose comme question quand on a plusieurs lignes de revenus, pour garder une vie cool, pour ne pas tomber dans des activités qui nous déplaisent. Comment tu vois, toi, un peu le but de ta newsletter ?

  • Speaker #1

    Là, comme je le vois, c'est vrai que créer la newsletter chaque semaine, ça fait quatre ans que je le fais, c'est un peu devenu aussi une contrainte. Je suis moins libre qu'avant parce que j'ai un calendrier de sponsoring à respecter. Et si je n'envoie pas l'email, les sponsors m'ont payé pour ça, donc ils ne vont pas être contents. Donc ça, ça m'embête un peu. Je suis vraiment dans une phase où j'essaye de déléguer. J'ai aussi une entreprise de service de développement qui s'appelle Théodo qui commence à collaborer avec moi et à écrire les newsletters pour la rédaction. Et le truc, moi, ça me prend deux à trois jours pour écrire une newsletter. C'est vraiment... C'est vraiment très chronophage et cette partie-là, j'aimerais bien la déléguer. Donc j'accepte qu'une partie des revenus des newsletters aillent à cette entreprise qui va m'écrire des newsletters pour moi et me permettre de libérer du temps pour faire mon métier. Je suis quand même développeur à la base, pas journaliste. Je suis content de pouvoir encore faire un peu de développement. Et j'ai prévu aussi d'onboarder d'autres entreprises un peu du même type pour en fait... potentiellement un jour me soustraire de cette équation et puis que ça tourne un peu tout seul de manière communautaire et qu'en fait moi je suis juste là pour m'assurer de la viabilité du projet sur le long terme et puis il y aura sûrement aussi des revenus hyper cool,

  • Speaker #0

    hyper intéressant ta voix aussi et comme quoi on peut, enfin comment dire j'allais dire organiser sa production et ses process même du côté rédaction, ce qu'on n'y pense pas tout de suite quand on a une newsletter mais c'est l'avantage d'ailleurs d'une newsletter peut-être versus un podcast... Même si en podcast, on peut quand même aussi pas mal déléguer des trucs, la recherche, la préparation, les rendez-vous et tout. Sébastien, c'était hyper cool que tu partages tout ça avec nous en toute transparence. Tu fais honneur à l'esprit open source qui caractérise votre profession. Donc, hyper sympa. J'espère que vous avez kiffé si vous êtes développeur ou créateur de newsletter. On met tous tes liens dans la newsletter pour te suivre et aller voir tous ces assets que tu as construits. Un grand merci à toi. On te suivra avec plaisir. Et puis, à toutes et à tous, je vous dis à très bientôt. Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

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Tu es freelance et tu veux générer des revenus passifs et scalables en parallèle de tes missions clients ? Ta compétence vaut de l’or, et pas qu’au TJM !


Dans cet épisode, je reçois Sébastien Lorber, développeur freelance et créateur de This Week In React, une newsletter tech spécialisée qui génère 100 000 € de revenus par an grâce à ses 45 000 abonnés.


Que tu sois freelance tech, data analyst ou expert dans un autre domaine de pointe, tu trouveras des clés pour lancer un média rentable et durable qui valorise ton expertise et t’apporte un complément de revenus bienvenus.


Voici ce que tu découvriras dans cet épisode :

📌 Pourquoi une newsletter est un outil puissant pour les freelances (tech et non tech)

📌 Comment choisir ton sujet, tes outils pour lancer ta newsletter en side business

📌 Les stratégies pour trouver tes premiers abonnés et engager une audience fidèle

📌 Monétiser via des sponsors, des partenariats ou des produits dérivés

📌 Scaler ta newsletter comme un Saas avec des outils, des automatisations et un pilotage au cordeau pour augmenter ton revenu mensuel récurrent


Cet épisode te donne toutes les clés pour créer une newsletter rentable, peu importe ton domaine, et atteindre des revenus récurrents grâce à ta communauté.


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Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


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Crédits musicaux :

Ep.1 : Stronger, Kayne West

Ep.2 : Paparazzi, Lady Gaga

Ep.3 : The doors, Teddy Swims

Ep.4 : Squabble up, Kendrick Lamar

Ep.5 : Let’s dance, David Bowie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, comment on fait pour scaler sa newsletter ? Tu m'as dit en préparant, franchement, moi, je gère ma newsletter presque comme un SaaS. Alors, le SaaS, c'est le business model le plus scalable. Ça paraît parfois contre-intuitif par rapport à la création de newsletters où c'est de la matière grise, etc., mais... Quelles sont les étapes que tu as processées ? Comment tu as fait pour scaler et automatiser cette création ?

  • Speaker #1

    Ça a mis un peu de temps au début, en fait, de comprendre le business model. Il faut savoir aussi qu'il y a pas mal de médias aujourd'hui qui sont spécialisés. Par exemple, tu as des newsletters qui sont juste concentrés sur la vente d'emplacements publicitaires pour la newsletter. Tu as des newsletters qui sont spécialisés sur la croissance des newsletters. Donc, en fait, je me suis abonné un peu à tous ces médias.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un peu le méta, moi aussi. J'ai vu que tu avais mis dans la newsletter, genre newsletter operator. Moi, c'est des podcasts comme ça que j'écoute sur comment faire croître ta newsletter.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il y en a vraiment beaucoup. Et bon, après, c'est souvent les mêmes choses qu'ils disent. Au bout d'un moment, on a fait le tour. Mais il y en a certains, effectivement, sur lesquels, des fois, on a des… Enfin, ils partagent des astuces assez intéressantes et assez pragmatiques sur lesquelles on peut appliquer pour faire croître sa newsletter ou pour la monétiser mieux. de manière générale optimiser le business model qu'il y a derrière. Donc moi je pense que le premier truc à comprendre, c'est effectivement que moi je ne suis pas sur le modèle de j'ai un produit à vendre, je suis vraiment sur un truc un peu récurrent où en fait il faut que l'abonné, il reste abonné dans le temps pour qu'il me rapporte de l'argent. Donc un abonné aujourd'hui, je crois que ça me rapporte, je ne sais pas, 2 euros par an s'il reste abonné et qu'il ouvre 50% des emails. Donc j'ai un taux d'ouverture à peu près à 50%, je suis à peu près... 100 000 euros de chiffre d'affaires un abonné qui reste abonné j'en ai 45 000 là j'ai pas la calculette sous les yeux mais je pense que c'est à peu près dans cet ordre là 2 euros et j'ai mesuré qu'en fait j'ai pas beaucoup de churn donc au final il y a des outils qui permettent de calculer à peu près une estimation du subscriber lifetime value par rapport à ces métriques là que j'ai l'open rate, le nombre de unsubscribes, le revenu par an. Et à partir de là, on sait à peu près combien on peut dépenser en acquisition pour acquérir un nouvel abonné.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que c'est ça, ce temps que tu passes à trouver des nouveaux abonnés ou cet argent, parce qu'il y en a qui vont faire de la pub, par exemple, pour leur newsletter, pour ensuite avoir plus de sponsors.

  • Speaker #1

    Moi, j'en fais aussi.

  • Speaker #0

    Ah, ok, intéressant.

  • Speaker #1

    Ce qui se passe, c'est qu'en fait, moi, il y a eu... Il y a plusieurs phases dans ma newsletter. Il y a la phase où j'étais vraiment sur le segment français. Ensuite, je me suis lancé en anglais où j'ai commencé à faire des frais sur Twitter. D'ailleurs, ma newsletter était sur Revue qui a été rachetée par Twitter à un moment donné. Ils ont fait un truc qui était vraiment génial pour moi. C'est à un moment donné, Revue avait une intégration avec Twitter qui permettait aux abonnés de s'inscrire à ta newsletter que tu partageais sur Twitter en un seul clic, sans double opt-in, parce qu'en fait, j'utilisais le mail de Twitter directement. Donc là en fait je convertissais à foison avec des frais de Twitter, c'est comme ça que j'ai eu la majorité de la croissance de ma newsletter. Malheureusement Elon Musk est arrivé, il a killé Revue, il a viré cette intégration et moi je suis passé sur ConvertKit depuis. Et du coup depuis ce moment là en fait c'est vrai qu'avec les changements qu'il a fait en plus cette année, en début d'année là, la croissance organique sur Twitter elle est beaucoup plus compliquée pour moi. Donc aujourd'hui, ce qui marche le mieux pour moi, c'est vraiment le bouche à oreille et la pub. Et en fait, aujourd'hui, c'est vrai que malgré mes efforts, je peine à retrouver un organique en faisant des posts sur les réseaux sociaux, la croissance que j'avais avant. Donc aujourd'hui, je fais plus d'acquisitions payantes parce qu'en fait, déjà, je n'ai pas que ça à faire de faire le ZOA sur les réseaux sociaux. Et je me suis rendu compte qu'en fait, tu vois, comme j'ai mon travail avec Facebook à côté, en fait, c'est plus... rentable pour moi de travailler sur un projet qui m'intéresse avec Facebook et de dépenser l'argent que j'ai obtenu de cette manière-là en acquisition payante sur ma newsletter, que de me mettre all-in sur la newsletter et de faire le ZOAV toute la journée sur les réseaux sociaux. Parce que moi, au début, c'était un peu marrant d'avoir de l'engagement et tout. Mais c'est vrai que ce n'est pas un truc qui m'amuse. Aujourd'hui, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant de se dire quelle est mon activité passion, passion. Et en fait, quelque part, c'est pour ça que je disais que ce n'était pas négatif. C'est que des fois, les développeurs, vu ce que vous faites, qui fait développer aussi. Donc, ça n'a rien à voir avec être une figure d'autorité qui va parler dans des conférences toute la journée, tu vois, ou faire un média, ou même écrire.

  • Speaker #1

    Typiquement, tu vois, c'est ça. Moi, le côté de l'acquisition organique qui me saoule vraiment, c'est, tu vois, genre, t'as créé un truc intéressant à un moment donné. Maintenant, il va falloir que tu schedules des postes sur LinkedIn, que tu fasses des déclinaisons, que tu l'adaptes un petit peu pour que ce soit natif sur la plateforme, que tu reformates l'image de rectangle à carré. que tu joues un peu avec l'algorithme, que tu mettes des hashtags sur ta plateforme mais pas sur celle-là. Tu vois aujourd'hui moi je préfère en fait dire bah en fait j'ai pas envie de me prendre la tête à faire ça et je vais dépenser 1000 euros par mois en pub et ça va supporter ma croissance de la même manière que si je faisais des trucs là qui me plaisent pas. Franchement ça me saoule de faire ça.

  • Speaker #0

    Si on va jusqu'au bout du raisonnement, déjà l'organique versus la pub je pense que tu peux le faire parce que tu as calculé la value. d'un subscriber. Désolée de faire mon Jean-Claude Vandamme, mais voilà, ça ne me vient pas en français. Parce que déjà, moi, je ne sais même pas combien ça me rapporte un subscriber. Je n'ai pas cette analytique, ce niveau de profondeur-là. Après, sur l'histoire du budget, tu pourrais très bien mettre tes 1 000 euros aussi sur un assistant virtuel, plus des IA pour augmenter ta portée organique, un peu comme un SaaS va mettre en place une stratégie de connu. Donc, c'est aussi des choix, des arbitrages que tu fais par rapport à...

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, j'ai deux assistantes virtuelles. Il y en a une qui s'occupe des sponsors. Pour cette partie-là, elle gère un air table sur lequel va y avoir la liste des 300 sponsors. Mon seul rôle là-dessus, c'est de mettre une note et éventuellement rajouter des sponsors que je vois. Mais normalement, elle fait un tour des concurrents pour mettre les sponsors qui sponsorisent la concurrence.

  • Speaker #0

    Donc, ton activité prospection de sponsors, c'est complètement géré, complètement outsourcée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, parce qu'il y a quand même pas mal de top sponsors que moi, je veux démarcher directement, sur lesquels j'ai leur proposé des trucs peut-être un peu plus custom. Et en fait, je n'ai vraiment pas envie que la relation commence sur de la délégation parce qu'en fait, je ne peux pas le gérer moi-même. Je pense que c'est important aussi de garder un peu la main sur cela. Mais il y a des sponsors où il suffit d'envoyer un mail, rentrer en contact avec eux, avoir un premier retour sur notre offre ou des choses comme ça. Des fois, ça fonctionne sans mon intervention. Le seul truc que j'ai fait, c'est de mettre une note sur Airtable pour dire si ça matchait bien avec l'audience ou pas pour qu'elle puisse savoir qui est contacté en priorité.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu m'avais dit aussi que tu avais un logiciel pour gérer les sponsoring. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça aussi, c'est un truc que j'ai adopté l'année dernière. Ça s'appelle Sponsy. C'est un petit investissement quand même. Ça coûte 150 euros par mois. C'est un SaaS professionnel pour gérer les sponsors de nos auteurs. Ce qu'il faut comprendre aussi c'est que quand on commence à faire des emplacements publicitaires sur les newsletters, on passe un temps fou à envoyer des emails pour récupérer les copies, les images, les liens de chaque placement. Moi j'ai 4 placements par semaine, alors si je m'amuse à faire 4 échanges par semaine avec des sponsors pour récupérer et que chaque échange fait 10 mails, non seulement on fait des erreurs parce qu'en fait retrouver les conversations sur Gmail, savoir quel était le mail, Quel est le dernier lien qui a été partagé, sachant que des fois, les mecs font des updates à la dernière minute. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Les liens traqués, tout le bazar.

  • Speaker #1

    Avec l'attitude tracking qui change d'une semaine à l'autre ou des trucs comme ça. Donc maintenant, il y a eu quelques erreurs par le passé, sachant que je déléguais cette partie-là à une autre assistante virtuelle qui fait l'intégration des sponsors dans la newsletter. Et on a adapté ce nouveau logiciel qui permet aux sponsors d'avoir un portail sur lequel ils vont directement uploader les assets et ils vont avoir des rappels. Et il y a d'autres features que je n'utilise pas trop, mais peut-être que je l'utiliserai dans le futur, comme le reporting qui va se connecter directement à ta plateforme de mail qui va télécharger le nombre de clics qu'il y a eu sur la pub du sponsor et lui faire un reporting en lui disant ton coût par clic, c'est ça, ton taux de clics, c'est ça. ton nombre de clics total unique c'est ça et en fait ça leur permet aussi aux sponsors d'avoir de la visibilité sur les différentes créatives qu'ils ont testé et leurs stats donc éventuellement de savoir quels sont les Quels sont les créatifs qui fonctionnent et celles qui fonctionnent pas.

  • Speaker #0

    Bon, tu t'es quand même méga professionnalisée. Et là, c'est bien d'aller voir du côté US parce que tu vois, en France, c'est un peu faiblard encore les SaaS et tout ça. Comme c'est un moins gros marché du sponsoring et des médias, des nouveaux médias, il n'y a pas encore tous ces trucs-là. Donc, c'est cool que tu sois allée les dégoter pour nous. Bon, parfait. Est-ce que tu as peut-être un conseil final là-dessus sur comment vraiment professionnaliser encore sa newsletter et peut-être s'apparenter aux SaaS pour développer encore la prédictibilité et puis la récurrence des revenus ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une fois qu'on a un business model qui tourne, déjà, il faut l'optimiser un peu pour trouver le business model qui fonctionne. Donc globalement, ça veut dire qu'à partir du moment où tu commences à faire de l'acquisition payante, il faut te poser la question, déjà, combien tu valorises ton temps ? Tu vois, par exemple, si tu passes une heure à faire un post LinkedIn et que tu es à 100 euros de l'heure et que ton post LinkedIn fait 5 abonnés, En fait, tu vois, tu payes 20 euros l'abonné.

  • Speaker #0

    C'est horrible vu comme ça. Non, mais c'est horrible.

  • Speaker #1

    En fait, tu vois, le truc, c'est que je suis sûr que toi, tu te dis aussi, en fait, ouais, ma croissance, elle est là sur mon podcast, mais en vrai, tu vois, tu fais beaucoup d'efforts que tu ne mesures pas forcément, mais en fait, c'est vraiment du temps que tu aurais pu utiliser pour gagner de l'argent autre part.

  • Speaker #0

    Oui, clairement, moi, je gagne l'argent via des produits, donc je sais que c'est directement lié, mais je n'ai pas fait un tracking aussi précis. Mais en 2025, je vais devoir traquer un peu plus parce que je vais augmenter la scalabilité, notamment vers l'incubateur online, qui est un produit plus scalable. Et là, j'ai besoin de témoignages comme le tien pour me forcer à faire plus d'analytics.

  • Speaker #1

    Oui, donc du coup, en fait, tu vois, moi, je me suis rendu compte assez vite qu'en fait, plutôt que de passer une heure, c'est-à-dire dépenser 100 euros de mon temps, à faire un truc qui ne me plaît pas trop et de récolter 5 abonnés, donc un coût par abonné de 20 euros, qui est quand même assez élevé, je lance des pubs sur Instagram et j'ai des abonnés pour, selon les périodes et selon la performance, entre 1 et 3,50 euros à peu près, ce qui reste raisonnable et ce qui matche à peu près avec mon coût de subscriber lifetime value qui est, je pense... Comme j'ai une bonne rétention, c'est difficile d'estimer, mais sûrement entre 4 et 6 euros. Donc je pense que quand j'acquiers un abonné à 2 ou 3 euros, je rentre dans mes clous. Et en plus, il y a des effets qu'on ne mesure pas, comme le bouche à oreille qu'il va créer derrière. Donc l'abonné, non seulement je le monétise à une certaine valeur, mais en plus, il va peut-être ramener des potes. Et ça, aujourd'hui, je ne le traque pas, mais il y a aussi des outils qui permettent de le traquer.

  • Speaker #0

    On peut aller beaucoup plus loin encore. Si vous êtes intéressé par tout ce qui est référal, stratégie comme ça, allez pour les médias que tu nous glisses dans la newsletter parce que là, vous pouvez y passer des plombes. Clairement, vous allez tomber dans un autre habit hole de la monétisation et de la scalabilité des newsletters, surtout aux États-Unis, qui est passionnante. Écoute, franchement, Sébastien, ma dernière question, peut-être, c'est quoi la suite pour toi ? Est-ce que tu vois encore plus de scalabilité, encore plus de croissance ? ou tu restes comme ça ? Parce que c'est ça aussi qu'on se pose comme question quand on a plusieurs lignes de revenus, pour garder une vie cool, pour ne pas tomber dans des activités qui nous déplaisent. Comment tu vois, toi, un peu le but de ta newsletter ?

  • Speaker #1

    Là, comme je le vois, c'est vrai que créer la newsletter chaque semaine, ça fait quatre ans que je le fais, c'est un peu devenu aussi une contrainte. Je suis moins libre qu'avant parce que j'ai un calendrier de sponsoring à respecter. Et si je n'envoie pas l'email, les sponsors m'ont payé pour ça, donc ils ne vont pas être contents. Donc ça, ça m'embête un peu. Je suis vraiment dans une phase où j'essaye de déléguer. J'ai aussi une entreprise de service de développement qui s'appelle Théodo qui commence à collaborer avec moi et à écrire les newsletters pour la rédaction. Et le truc, moi, ça me prend deux à trois jours pour écrire une newsletter. C'est vraiment... C'est vraiment très chronophage et cette partie-là, j'aimerais bien la déléguer. Donc j'accepte qu'une partie des revenus des newsletters aillent à cette entreprise qui va m'écrire des newsletters pour moi et me permettre de libérer du temps pour faire mon métier. Je suis quand même développeur à la base, pas journaliste. Je suis content de pouvoir encore faire un peu de développement. Et j'ai prévu aussi d'onboarder d'autres entreprises un peu du même type pour en fait... potentiellement un jour me soustraire de cette équation et puis que ça tourne un peu tout seul de manière communautaire et qu'en fait moi je suis juste là pour m'assurer de la viabilité du projet sur le long terme et puis il y aura sûrement aussi des revenus hyper cool,

  • Speaker #0

    hyper intéressant ta voix aussi et comme quoi on peut, enfin comment dire j'allais dire organiser sa production et ses process même du côté rédaction, ce qu'on n'y pense pas tout de suite quand on a une newsletter mais c'est l'avantage d'ailleurs d'une newsletter peut-être versus un podcast... Même si en podcast, on peut quand même aussi pas mal déléguer des trucs, la recherche, la préparation, les rendez-vous et tout. Sébastien, c'était hyper cool que tu partages tout ça avec nous en toute transparence. Tu fais honneur à l'esprit open source qui caractérise votre profession. Donc, hyper sympa. J'espère que vous avez kiffé si vous êtes développeur ou créateur de newsletter. On met tous tes liens dans la newsletter pour te suivre et aller voir tous ces assets que tu as construits. Un grand merci à toi. On te suivra avec plaisir. Et puis, à toutes et à tous, je vous dis à très bientôt. Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

Description

Tu es freelance et tu veux générer des revenus passifs et scalables en parallèle de tes missions clients ? Ta compétence vaut de l’or, et pas qu’au TJM !


Dans cet épisode, je reçois Sébastien Lorber, développeur freelance et créateur de This Week In React, une newsletter tech spécialisée qui génère 100 000 € de revenus par an grâce à ses 45 000 abonnés.


Que tu sois freelance tech, data analyst ou expert dans un autre domaine de pointe, tu trouveras des clés pour lancer un média rentable et durable qui valorise ton expertise et t’apporte un complément de revenus bienvenus.


Voici ce que tu découvriras dans cet épisode :

📌 Pourquoi une newsletter est un outil puissant pour les freelances (tech et non tech)

📌 Comment choisir ton sujet, tes outils pour lancer ta newsletter en side business

📌 Les stratégies pour trouver tes premiers abonnés et engager une audience fidèle

📌 Monétiser via des sponsors, des partenariats ou des produits dérivés

📌 Scaler ta newsletter comme un Saas avec des outils, des automatisations et un pilotage au cordeau pour augmenter ton revenu mensuel récurrent


Cet épisode te donne toutes les clés pour créer une newsletter rentable, peu importe ton domaine, et atteindre des revenus récurrents grâce à ta communauté.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


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Crédits musicaux :

Ep.1 : Stronger, Kayne West

Ep.2 : Paparazzi, Lady Gaga

Ep.3 : The doors, Teddy Swims

Ep.4 : Squabble up, Kendrick Lamar

Ep.5 : Let’s dance, David Bowie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, comment on fait pour scaler sa newsletter ? Tu m'as dit en préparant, franchement, moi, je gère ma newsletter presque comme un SaaS. Alors, le SaaS, c'est le business model le plus scalable. Ça paraît parfois contre-intuitif par rapport à la création de newsletters où c'est de la matière grise, etc., mais... Quelles sont les étapes que tu as processées ? Comment tu as fait pour scaler et automatiser cette création ?

  • Speaker #1

    Ça a mis un peu de temps au début, en fait, de comprendre le business model. Il faut savoir aussi qu'il y a pas mal de médias aujourd'hui qui sont spécialisés. Par exemple, tu as des newsletters qui sont juste concentrés sur la vente d'emplacements publicitaires pour la newsletter. Tu as des newsletters qui sont spécialisés sur la croissance des newsletters. Donc, en fait, je me suis abonné un peu à tous ces médias.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un peu le méta, moi aussi. J'ai vu que tu avais mis dans la newsletter, genre newsletter operator. Moi, c'est des podcasts comme ça que j'écoute sur comment faire croître ta newsletter.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il y en a vraiment beaucoup. Et bon, après, c'est souvent les mêmes choses qu'ils disent. Au bout d'un moment, on a fait le tour. Mais il y en a certains, effectivement, sur lesquels, des fois, on a des… Enfin, ils partagent des astuces assez intéressantes et assez pragmatiques sur lesquelles on peut appliquer pour faire croître sa newsletter ou pour la monétiser mieux. de manière générale optimiser le business model qu'il y a derrière. Donc moi je pense que le premier truc à comprendre, c'est effectivement que moi je ne suis pas sur le modèle de j'ai un produit à vendre, je suis vraiment sur un truc un peu récurrent où en fait il faut que l'abonné, il reste abonné dans le temps pour qu'il me rapporte de l'argent. Donc un abonné aujourd'hui, je crois que ça me rapporte, je ne sais pas, 2 euros par an s'il reste abonné et qu'il ouvre 50% des emails. Donc j'ai un taux d'ouverture à peu près à 50%, je suis à peu près... 100 000 euros de chiffre d'affaires un abonné qui reste abonné j'en ai 45 000 là j'ai pas la calculette sous les yeux mais je pense que c'est à peu près dans cet ordre là 2 euros et j'ai mesuré qu'en fait j'ai pas beaucoup de churn donc au final il y a des outils qui permettent de calculer à peu près une estimation du subscriber lifetime value par rapport à ces métriques là que j'ai l'open rate, le nombre de unsubscribes, le revenu par an. Et à partir de là, on sait à peu près combien on peut dépenser en acquisition pour acquérir un nouvel abonné.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que c'est ça, ce temps que tu passes à trouver des nouveaux abonnés ou cet argent, parce qu'il y en a qui vont faire de la pub, par exemple, pour leur newsletter, pour ensuite avoir plus de sponsors.

  • Speaker #1

    Moi, j'en fais aussi.

  • Speaker #0

    Ah, ok, intéressant.

  • Speaker #1

    Ce qui se passe, c'est qu'en fait, moi, il y a eu... Il y a plusieurs phases dans ma newsletter. Il y a la phase où j'étais vraiment sur le segment français. Ensuite, je me suis lancé en anglais où j'ai commencé à faire des frais sur Twitter. D'ailleurs, ma newsletter était sur Revue qui a été rachetée par Twitter à un moment donné. Ils ont fait un truc qui était vraiment génial pour moi. C'est à un moment donné, Revue avait une intégration avec Twitter qui permettait aux abonnés de s'inscrire à ta newsletter que tu partageais sur Twitter en un seul clic, sans double opt-in, parce qu'en fait, j'utilisais le mail de Twitter directement. Donc là en fait je convertissais à foison avec des frais de Twitter, c'est comme ça que j'ai eu la majorité de la croissance de ma newsletter. Malheureusement Elon Musk est arrivé, il a killé Revue, il a viré cette intégration et moi je suis passé sur ConvertKit depuis. Et du coup depuis ce moment là en fait c'est vrai qu'avec les changements qu'il a fait en plus cette année, en début d'année là, la croissance organique sur Twitter elle est beaucoup plus compliquée pour moi. Donc aujourd'hui, ce qui marche le mieux pour moi, c'est vraiment le bouche à oreille et la pub. Et en fait, aujourd'hui, c'est vrai que malgré mes efforts, je peine à retrouver un organique en faisant des posts sur les réseaux sociaux, la croissance que j'avais avant. Donc aujourd'hui, je fais plus d'acquisitions payantes parce qu'en fait, déjà, je n'ai pas que ça à faire de faire le ZOA sur les réseaux sociaux. Et je me suis rendu compte qu'en fait, tu vois, comme j'ai mon travail avec Facebook à côté, en fait, c'est plus... rentable pour moi de travailler sur un projet qui m'intéresse avec Facebook et de dépenser l'argent que j'ai obtenu de cette manière-là en acquisition payante sur ma newsletter, que de me mettre all-in sur la newsletter et de faire le ZOAV toute la journée sur les réseaux sociaux. Parce que moi, au début, c'était un peu marrant d'avoir de l'engagement et tout. Mais c'est vrai que ce n'est pas un truc qui m'amuse. Aujourd'hui, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant de se dire quelle est mon activité passion, passion. Et en fait, quelque part, c'est pour ça que je disais que ce n'était pas négatif. C'est que des fois, les développeurs, vu ce que vous faites, qui fait développer aussi. Donc, ça n'a rien à voir avec être une figure d'autorité qui va parler dans des conférences toute la journée, tu vois, ou faire un média, ou même écrire.

  • Speaker #1

    Typiquement, tu vois, c'est ça. Moi, le côté de l'acquisition organique qui me saoule vraiment, c'est, tu vois, genre, t'as créé un truc intéressant à un moment donné. Maintenant, il va falloir que tu schedules des postes sur LinkedIn, que tu fasses des déclinaisons, que tu l'adaptes un petit peu pour que ce soit natif sur la plateforme, que tu reformates l'image de rectangle à carré. que tu joues un peu avec l'algorithme, que tu mettes des hashtags sur ta plateforme mais pas sur celle-là. Tu vois aujourd'hui moi je préfère en fait dire bah en fait j'ai pas envie de me prendre la tête à faire ça et je vais dépenser 1000 euros par mois en pub et ça va supporter ma croissance de la même manière que si je faisais des trucs là qui me plaisent pas. Franchement ça me saoule de faire ça.

  • Speaker #0

    Si on va jusqu'au bout du raisonnement, déjà l'organique versus la pub je pense que tu peux le faire parce que tu as calculé la value. d'un subscriber. Désolée de faire mon Jean-Claude Vandamme, mais voilà, ça ne me vient pas en français. Parce que déjà, moi, je ne sais même pas combien ça me rapporte un subscriber. Je n'ai pas cette analytique, ce niveau de profondeur-là. Après, sur l'histoire du budget, tu pourrais très bien mettre tes 1 000 euros aussi sur un assistant virtuel, plus des IA pour augmenter ta portée organique, un peu comme un SaaS va mettre en place une stratégie de connu. Donc, c'est aussi des choix, des arbitrages que tu fais par rapport à...

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, j'ai deux assistantes virtuelles. Il y en a une qui s'occupe des sponsors. Pour cette partie-là, elle gère un air table sur lequel va y avoir la liste des 300 sponsors. Mon seul rôle là-dessus, c'est de mettre une note et éventuellement rajouter des sponsors que je vois. Mais normalement, elle fait un tour des concurrents pour mettre les sponsors qui sponsorisent la concurrence.

  • Speaker #0

    Donc, ton activité prospection de sponsors, c'est complètement géré, complètement outsourcée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, parce qu'il y a quand même pas mal de top sponsors que moi, je veux démarcher directement, sur lesquels j'ai leur proposé des trucs peut-être un peu plus custom. Et en fait, je n'ai vraiment pas envie que la relation commence sur de la délégation parce qu'en fait, je ne peux pas le gérer moi-même. Je pense que c'est important aussi de garder un peu la main sur cela. Mais il y a des sponsors où il suffit d'envoyer un mail, rentrer en contact avec eux, avoir un premier retour sur notre offre ou des choses comme ça. Des fois, ça fonctionne sans mon intervention. Le seul truc que j'ai fait, c'est de mettre une note sur Airtable pour dire si ça matchait bien avec l'audience ou pas pour qu'elle puisse savoir qui est contacté en priorité.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu m'avais dit aussi que tu avais un logiciel pour gérer les sponsoring. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça aussi, c'est un truc que j'ai adopté l'année dernière. Ça s'appelle Sponsy. C'est un petit investissement quand même. Ça coûte 150 euros par mois. C'est un SaaS professionnel pour gérer les sponsors de nos auteurs. Ce qu'il faut comprendre aussi c'est que quand on commence à faire des emplacements publicitaires sur les newsletters, on passe un temps fou à envoyer des emails pour récupérer les copies, les images, les liens de chaque placement. Moi j'ai 4 placements par semaine, alors si je m'amuse à faire 4 échanges par semaine avec des sponsors pour récupérer et que chaque échange fait 10 mails, non seulement on fait des erreurs parce qu'en fait retrouver les conversations sur Gmail, savoir quel était le mail, Quel est le dernier lien qui a été partagé, sachant que des fois, les mecs font des updates à la dernière minute. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Les liens traqués, tout le bazar.

  • Speaker #1

    Avec l'attitude tracking qui change d'une semaine à l'autre ou des trucs comme ça. Donc maintenant, il y a eu quelques erreurs par le passé, sachant que je déléguais cette partie-là à une autre assistante virtuelle qui fait l'intégration des sponsors dans la newsletter. Et on a adapté ce nouveau logiciel qui permet aux sponsors d'avoir un portail sur lequel ils vont directement uploader les assets et ils vont avoir des rappels. Et il y a d'autres features que je n'utilise pas trop, mais peut-être que je l'utiliserai dans le futur, comme le reporting qui va se connecter directement à ta plateforme de mail qui va télécharger le nombre de clics qu'il y a eu sur la pub du sponsor et lui faire un reporting en lui disant ton coût par clic, c'est ça, ton taux de clics, c'est ça. ton nombre de clics total unique c'est ça et en fait ça leur permet aussi aux sponsors d'avoir de la visibilité sur les différentes créatives qu'ils ont testé et leurs stats donc éventuellement de savoir quels sont les Quels sont les créatifs qui fonctionnent et celles qui fonctionnent pas.

  • Speaker #0

    Bon, tu t'es quand même méga professionnalisée. Et là, c'est bien d'aller voir du côté US parce que tu vois, en France, c'est un peu faiblard encore les SaaS et tout ça. Comme c'est un moins gros marché du sponsoring et des médias, des nouveaux médias, il n'y a pas encore tous ces trucs-là. Donc, c'est cool que tu sois allée les dégoter pour nous. Bon, parfait. Est-ce que tu as peut-être un conseil final là-dessus sur comment vraiment professionnaliser encore sa newsletter et peut-être s'apparenter aux SaaS pour développer encore la prédictibilité et puis la récurrence des revenus ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une fois qu'on a un business model qui tourne, déjà, il faut l'optimiser un peu pour trouver le business model qui fonctionne. Donc globalement, ça veut dire qu'à partir du moment où tu commences à faire de l'acquisition payante, il faut te poser la question, déjà, combien tu valorises ton temps ? Tu vois, par exemple, si tu passes une heure à faire un post LinkedIn et que tu es à 100 euros de l'heure et que ton post LinkedIn fait 5 abonnés, En fait, tu vois, tu payes 20 euros l'abonné.

  • Speaker #0

    C'est horrible vu comme ça. Non, mais c'est horrible.

  • Speaker #1

    En fait, tu vois, le truc, c'est que je suis sûr que toi, tu te dis aussi, en fait, ouais, ma croissance, elle est là sur mon podcast, mais en vrai, tu vois, tu fais beaucoup d'efforts que tu ne mesures pas forcément, mais en fait, c'est vraiment du temps que tu aurais pu utiliser pour gagner de l'argent autre part.

  • Speaker #0

    Oui, clairement, moi, je gagne l'argent via des produits, donc je sais que c'est directement lié, mais je n'ai pas fait un tracking aussi précis. Mais en 2025, je vais devoir traquer un peu plus parce que je vais augmenter la scalabilité, notamment vers l'incubateur online, qui est un produit plus scalable. Et là, j'ai besoin de témoignages comme le tien pour me forcer à faire plus d'analytics.

  • Speaker #1

    Oui, donc du coup, en fait, tu vois, moi, je me suis rendu compte assez vite qu'en fait, plutôt que de passer une heure, c'est-à-dire dépenser 100 euros de mon temps, à faire un truc qui ne me plaît pas trop et de récolter 5 abonnés, donc un coût par abonné de 20 euros, qui est quand même assez élevé, je lance des pubs sur Instagram et j'ai des abonnés pour, selon les périodes et selon la performance, entre 1 et 3,50 euros à peu près, ce qui reste raisonnable et ce qui matche à peu près avec mon coût de subscriber lifetime value qui est, je pense... Comme j'ai une bonne rétention, c'est difficile d'estimer, mais sûrement entre 4 et 6 euros. Donc je pense que quand j'acquiers un abonné à 2 ou 3 euros, je rentre dans mes clous. Et en plus, il y a des effets qu'on ne mesure pas, comme le bouche à oreille qu'il va créer derrière. Donc l'abonné, non seulement je le monétise à une certaine valeur, mais en plus, il va peut-être ramener des potes. Et ça, aujourd'hui, je ne le traque pas, mais il y a aussi des outils qui permettent de le traquer.

  • Speaker #0

    On peut aller beaucoup plus loin encore. Si vous êtes intéressé par tout ce qui est référal, stratégie comme ça, allez pour les médias que tu nous glisses dans la newsletter parce que là, vous pouvez y passer des plombes. Clairement, vous allez tomber dans un autre habit hole de la monétisation et de la scalabilité des newsletters, surtout aux États-Unis, qui est passionnante. Écoute, franchement, Sébastien, ma dernière question, peut-être, c'est quoi la suite pour toi ? Est-ce que tu vois encore plus de scalabilité, encore plus de croissance ? ou tu restes comme ça ? Parce que c'est ça aussi qu'on se pose comme question quand on a plusieurs lignes de revenus, pour garder une vie cool, pour ne pas tomber dans des activités qui nous déplaisent. Comment tu vois, toi, un peu le but de ta newsletter ?

  • Speaker #1

    Là, comme je le vois, c'est vrai que créer la newsletter chaque semaine, ça fait quatre ans que je le fais, c'est un peu devenu aussi une contrainte. Je suis moins libre qu'avant parce que j'ai un calendrier de sponsoring à respecter. Et si je n'envoie pas l'email, les sponsors m'ont payé pour ça, donc ils ne vont pas être contents. Donc ça, ça m'embête un peu. Je suis vraiment dans une phase où j'essaye de déléguer. J'ai aussi une entreprise de service de développement qui s'appelle Théodo qui commence à collaborer avec moi et à écrire les newsletters pour la rédaction. Et le truc, moi, ça me prend deux à trois jours pour écrire une newsletter. C'est vraiment... C'est vraiment très chronophage et cette partie-là, j'aimerais bien la déléguer. Donc j'accepte qu'une partie des revenus des newsletters aillent à cette entreprise qui va m'écrire des newsletters pour moi et me permettre de libérer du temps pour faire mon métier. Je suis quand même développeur à la base, pas journaliste. Je suis content de pouvoir encore faire un peu de développement. Et j'ai prévu aussi d'onboarder d'autres entreprises un peu du même type pour en fait... potentiellement un jour me soustraire de cette équation et puis que ça tourne un peu tout seul de manière communautaire et qu'en fait moi je suis juste là pour m'assurer de la viabilité du projet sur le long terme et puis il y aura sûrement aussi des revenus hyper cool,

  • Speaker #0

    hyper intéressant ta voix aussi et comme quoi on peut, enfin comment dire j'allais dire organiser sa production et ses process même du côté rédaction, ce qu'on n'y pense pas tout de suite quand on a une newsletter mais c'est l'avantage d'ailleurs d'une newsletter peut-être versus un podcast... Même si en podcast, on peut quand même aussi pas mal déléguer des trucs, la recherche, la préparation, les rendez-vous et tout. Sébastien, c'était hyper cool que tu partages tout ça avec nous en toute transparence. Tu fais honneur à l'esprit open source qui caractérise votre profession. Donc, hyper sympa. J'espère que vous avez kiffé si vous êtes développeur ou créateur de newsletter. On met tous tes liens dans la newsletter pour te suivre et aller voir tous ces assets que tu as construits. Un grand merci à toi. On te suivra avec plaisir. Et puis, à toutes et à tous, je vous dis à très bientôt. Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

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