- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, comment on fait pour scaler sa newsletter ? Tu m'as dit en prĂ©parant, franchement, moi, je gĂšre ma newsletter presque comme un SaaS. Alors, le SaaS, c'est le business model le plus scalable. Ăa paraĂźt parfois contre-intuitif par rapport Ă la crĂ©ation de newsletters oĂč c'est de la matiĂšre grise, etc., mais... Quelles sont les Ă©tapes que tu as processĂ©es ? Comment tu as fait pour scaler et automatiser cette crĂ©ation ?
- Speaker #1
Ăa a mis un peu de temps au dĂ©but, en fait, de comprendre le business model. Il faut savoir aussi qu'il y a pas mal de mĂ©dias aujourd'hui qui sont spĂ©cialisĂ©s. Par exemple, tu as des newsletters qui sont juste concentrĂ©s sur la vente d'emplacements publicitaires pour la newsletter. Tu as des newsletters qui sont spĂ©cialisĂ©s sur la croissance des newsletters. Donc, en fait, je me suis abonnĂ© un peu Ă tous ces mĂ©dias.
- Speaker #0
D'accord, c'est un peu le méta, moi aussi. J'ai vu que tu avais mis dans la newsletter, genre newsletter operator. Moi, c'est des podcasts comme ça que j'écoute sur comment faire croßtre ta newsletter.
- Speaker #1
VoilĂ . Donc, il y en a vraiment beaucoup. Et bon, aprĂšs, c'est souvent les mĂȘmes choses qu'ils disent. Au bout d'un moment, on a fait le tour. Mais il y en a certains, effectivement, sur lesquels, des fois, on a des⊠Enfin, ils partagent des astuces assez intĂ©ressantes et assez pragmatiques sur lesquelles on peut appliquer pour faire croĂźtre sa newsletter ou pour la monĂ©tiser mieux. de maniĂšre gĂ©nĂ©rale optimiser le business model qu'il y a derriĂšre. Donc moi je pense que le premier truc Ă comprendre, c'est effectivement que moi je ne suis pas sur le modĂšle de j'ai un produit Ă vendre, je suis vraiment sur un truc un peu rĂ©current oĂč en fait il faut que l'abonnĂ©, il reste abonnĂ© dans le temps pour qu'il me rapporte de l'argent. Donc un abonnĂ© aujourd'hui, je crois que ça me rapporte, je ne sais pas, 2 euros par an s'il reste abonnĂ© et qu'il ouvre 50% des emails. Donc j'ai un taux d'ouverture Ă peu prĂšs Ă 50%, je suis Ă peu prĂšs... 100 000 euros de chiffre d'affaires un abonnĂ© qui reste abonnĂ© j'en ai 45 000 lĂ j'ai pas la calculette sous les yeux mais je pense que c'est Ă peu prĂšs dans cet ordre lĂ 2 euros et j'ai mesurĂ© qu'en fait j'ai pas beaucoup de churn donc au final il y a des outils qui permettent de calculer Ă peu prĂšs une estimation du subscriber lifetime value par rapport Ă ces mĂ©triques lĂ que j'ai l'open rate, le nombre de unsubscribes, le revenu par an. Et Ă partir de lĂ , on sait Ă peu prĂšs combien on peut dĂ©penser en acquisition pour acquĂ©rir un nouvel abonnĂ©.
- Speaker #0
Et oui, parce que c'est ça, ce temps que tu passes à trouver des nouveaux abonnés ou cet argent, parce qu'il y en a qui vont faire de la pub, par exemple, pour leur newsletter, pour ensuite avoir plus de sponsors.
- Speaker #1
Moi, j'en fais aussi.
- Speaker #0
Ah, ok, intéressant.
- Speaker #1
Ce qui se passe, c'est qu'en fait, moi, il y a eu... Il y a plusieurs phases dans ma newsletter. Il y a la phase oĂč j'Ă©tais vraiment sur le segment français. Ensuite, je me suis lancĂ© en anglais oĂč j'ai commencĂ© Ă faire des frais sur Twitter. D'ailleurs, ma newsletter Ă©tait sur Revue qui a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Twitter Ă un moment donnĂ©. Ils ont fait un truc qui Ă©tait vraiment gĂ©nial pour moi. C'est Ă un moment donnĂ©, Revue avait une intĂ©gration avec Twitter qui permettait aux abonnĂ©s de s'inscrire Ă ta newsletter que tu partageais sur Twitter en un seul clic, sans double opt-in, parce qu'en fait, j'utilisais le mail de Twitter directement. Donc lĂ en fait je convertissais Ă foison avec des frais de Twitter, c'est comme ça que j'ai eu la majoritĂ© de la croissance de ma newsletter. Malheureusement Elon Musk est arrivĂ©, il a killĂ© Revue, il a virĂ© cette intĂ©gration et moi je suis passĂ© sur ConvertKit depuis. Et du coup depuis ce moment lĂ en fait c'est vrai qu'avec les changements qu'il a fait en plus cette annĂ©e, en dĂ©but d'annĂ©e lĂ , la croissance organique sur Twitter elle est beaucoup plus compliquĂ©e pour moi. Donc aujourd'hui, ce qui marche le mieux pour moi, c'est vraiment le bouche Ă oreille et la pub. Et en fait, aujourd'hui, c'est vrai que malgrĂ© mes efforts, je peine Ă retrouver un organique en faisant des posts sur les rĂ©seaux sociaux, la croissance que j'avais avant. Donc aujourd'hui, je fais plus d'acquisitions payantes parce qu'en fait, dĂ©jĂ , je n'ai pas que ça Ă faire de faire le ZOA sur les rĂ©seaux sociaux. Et je me suis rendu compte qu'en fait, tu vois, comme j'ai mon travail avec Facebook Ă cĂŽtĂ©, en fait, c'est plus... rentable pour moi de travailler sur un projet qui m'intĂ©resse avec Facebook et de dĂ©penser l'argent que j'ai obtenu de cette maniĂšre-lĂ en acquisition payante sur ma newsletter, que de me mettre all-in sur la newsletter et de faire le ZOAV toute la journĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux. Parce que moi, au dĂ©but, c'Ă©tait un peu marrant d'avoir de l'engagement et tout. Mais c'est vrai que ce n'est pas un truc qui m'amuse. Aujourd'hui, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire.
- Speaker #0
C'est hyper intĂ©ressant de se dire quelle est mon activitĂ© passion, passion. Et en fait, quelque part, c'est pour ça que je disais que ce n'Ă©tait pas nĂ©gatif. C'est que des fois, les dĂ©veloppeurs, vu ce que vous faites, qui fait dĂ©velopper aussi. Donc, ça n'a rien Ă voir avec ĂȘtre une figure d'autoritĂ© qui va parler dans des confĂ©rences toute la journĂ©e, tu vois, ou faire un mĂ©dia, ou mĂȘme Ă©crire.
- Speaker #1
Typiquement, tu vois, c'est ça. Moi, le cĂŽtĂ© de l'acquisition organique qui me saoule vraiment, c'est, tu vois, genre, t'as créé un truc intĂ©ressant Ă un moment donnĂ©. Maintenant, il va falloir que tu schedules des postes sur LinkedIn, que tu fasses des dĂ©clinaisons, que tu l'adaptes un petit peu pour que ce soit natif sur la plateforme, que tu reformates l'image de rectangle Ă carrĂ©. que tu joues un peu avec l'algorithme, que tu mettes des hashtags sur ta plateforme mais pas sur celle-lĂ . Tu vois aujourd'hui moi je prĂ©fĂšre en fait dire bah en fait j'ai pas envie de me prendre la tĂȘte Ă faire ça et je vais dĂ©penser 1000 euros par mois en pub et ça va supporter ma croissance de la mĂȘme maniĂšre que si je faisais des trucs lĂ qui me plaisent pas. Franchement ça me saoule de faire ça.
- Speaker #0
Si on va jusqu'au bout du raisonnement, dĂ©jĂ l'organique versus la pub je pense que tu peux le faire parce que tu as calculĂ© la value. d'un subscriber. DĂ©solĂ©e de faire mon Jean-Claude Vandamme, mais voilĂ , ça ne me vient pas en français. Parce que dĂ©jĂ , moi, je ne sais mĂȘme pas combien ça me rapporte un subscriber. Je n'ai pas cette analytique, ce niveau de profondeur-lĂ . AprĂšs, sur l'histoire du budget, tu pourrais trĂšs bien mettre tes 1 000 euros aussi sur un assistant virtuel, plus des IA pour augmenter ta portĂ©e organique, un peu comme un SaaS va mettre en place une stratĂ©gie de connu. Donc, c'est aussi des choix, des arbitrages que tu fais par rapport Ă ...
- Speaker #1
Oui, effectivement. Aujourd'hui, j'ai deux assistantes virtuelles. Il y en a une qui s'occupe des sponsors. Pour cette partie-là , elle gÚre un air table sur lequel va y avoir la liste des 300 sponsors. Mon seul rÎle là -dessus, c'est de mettre une note et éventuellement rajouter des sponsors que je vois. Mais normalement, elle fait un tour des concurrents pour mettre les sponsors qui sponsorisent la concurrence.
- Speaker #0
Donc, ton activité prospection de sponsors, c'est complÚtement géré, complÚtement outsourcée.
- Speaker #1
Je ne sais pas, parce qu'il y a quand mĂȘme pas mal de top sponsors que moi, je veux dĂ©marcher directement, sur lesquels j'ai leur proposĂ© des trucs peut-ĂȘtre un peu plus custom. Et en fait, je n'ai vraiment pas envie que la relation commence sur de la dĂ©lĂ©gation parce qu'en fait, je ne peux pas le gĂ©rer moi-mĂȘme. Je pense que c'est important aussi de garder un peu la main sur cela. Mais il y a des sponsors oĂč il suffit d'envoyer un mail, rentrer en contact avec eux, avoir un premier retour sur notre offre ou des choses comme ça. Des fois, ça fonctionne sans mon intervention. Le seul truc que j'ai fait, c'est de mettre une note sur Airtable pour dire si ça matchait bien avec l'audience ou pas pour qu'elle puisse savoir qui est contactĂ© en prioritĂ©.
- Speaker #0
Ăa marche. Tu m'avais dit aussi que tu avais un logiciel pour gĂ©rer les sponsoring. C'est quoi ?
- Speaker #1
Effectivement, ça aussi, c'est un truc que j'ai adoptĂ© l'annĂ©e derniĂšre. Ăa s'appelle Sponsy. C'est un petit investissement quand mĂȘme. Ăa coĂ»te 150 euros par mois. C'est un SaaS professionnel pour gĂ©rer les sponsors de nos auteurs. Ce qu'il faut comprendre aussi c'est que quand on commence Ă faire des emplacements publicitaires sur les newsletters, on passe un temps fou Ă envoyer des emails pour rĂ©cupĂ©rer les copies, les images, les liens de chaque placement. Moi j'ai 4 placements par semaine, alors si je m'amuse Ă faire 4 Ă©changes par semaine avec des sponsors pour rĂ©cupĂ©rer et que chaque Ă©change fait 10 mails, non seulement on fait des erreurs parce qu'en fait retrouver les conversations sur Gmail, savoir quel Ă©tait le mail, Quel est le dernier lien qui a Ă©tĂ© partagĂ©, sachant que des fois, les mecs font des updates Ă la derniĂšre minute. C'est compliquĂ©.
- Speaker #0
Les liens traqués, tout le bazar.
- Speaker #1
Avec l'attitude tracking qui change d'une semaine Ă l'autre ou des trucs comme ça. Donc maintenant, il y a eu quelques erreurs par le passĂ©, sachant que je dĂ©lĂ©guais cette partie-lĂ Ă une autre assistante virtuelle qui fait l'intĂ©gration des sponsors dans la newsletter. Et on a adaptĂ© ce nouveau logiciel qui permet aux sponsors d'avoir un portail sur lequel ils vont directement uploader les assets et ils vont avoir des rappels. Et il y a d'autres features que je n'utilise pas trop, mais peut-ĂȘtre que je l'utiliserai dans le futur, comme le reporting qui va se connecter directement Ă ta plateforme de mail qui va tĂ©lĂ©charger le nombre de clics qu'il y a eu sur la pub du sponsor et lui faire un reporting en lui disant ton coĂ»t par clic, c'est ça, ton taux de clics, c'est ça. ton nombre de clics total unique c'est ça et en fait ça leur permet aussi aux sponsors d'avoir de la visibilitĂ© sur les diffĂ©rentes crĂ©atives qu'ils ont testĂ© et leurs stats donc Ă©ventuellement de savoir quels sont les Quels sont les crĂ©atifs qui fonctionnent et celles qui fonctionnent pas.
- Speaker #0
Bon, tu t'es quand mĂȘme mĂ©ga professionnalisĂ©e. Et lĂ , c'est bien d'aller voir du cĂŽtĂ© US parce que tu vois, en France, c'est un peu faiblard encore les SaaS et tout ça. Comme c'est un moins gros marchĂ© du sponsoring et des mĂ©dias, des nouveaux mĂ©dias, il n'y a pas encore tous ces trucs-lĂ . Donc, c'est cool que tu sois allĂ©e les dĂ©goter pour nous. Bon, parfait. Est-ce que tu as peut-ĂȘtre un conseil final lĂ -dessus sur comment vraiment professionnaliser encore sa newsletter et peut-ĂȘtre s'apparenter aux SaaS pour dĂ©velopper encore la prĂ©dictibilitĂ© et puis la rĂ©currence des revenus ?
- Speaker #1
Je pense qu'en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une fois qu'on a un business model qui tourne, dĂ©jĂ , il faut l'optimiser un peu pour trouver le business model qui fonctionne. Donc globalement, ça veut dire qu'Ă partir du moment oĂč tu commences Ă faire de l'acquisition payante, il faut te poser la question, dĂ©jĂ , combien tu valorises ton temps ? Tu vois, par exemple, si tu passes une heure Ă faire un post LinkedIn et que tu es Ă 100 euros de l'heure et que ton post LinkedIn fait 5 abonnĂ©s, En fait, tu vois, tu payes 20 euros l'abonnĂ©.
- Speaker #0
C'est horrible vu comme ça. Non, mais c'est horrible.
- Speaker #1
En fait, tu vois, le truc, c'est que je suis sûr que toi, tu te dis aussi, en fait, ouais, ma croissance, elle est là sur mon podcast, mais en vrai, tu vois, tu fais beaucoup d'efforts que tu ne mesures pas forcément, mais en fait, c'est vraiment du temps que tu aurais pu utiliser pour gagner de l'argent autre part.
- Speaker #0
Oui, clairement, moi, je gagne l'argent via des produits, donc je sais que c'est directement lié, mais je n'ai pas fait un tracking aussi précis. Mais en 2025, je vais devoir traquer un peu plus parce que je vais augmenter la scalabilité, notamment vers l'incubateur online, qui est un produit plus scalable. Et là , j'ai besoin de témoignages comme le tien pour me forcer à faire plus d'analytics.
- Speaker #1
Oui, donc du coup, en fait, tu vois, moi, je me suis rendu compte assez vite qu'en fait, plutĂŽt que de passer une heure, c'est-Ă -dire dĂ©penser 100 euros de mon temps, Ă faire un truc qui ne me plaĂźt pas trop et de rĂ©colter 5 abonnĂ©s, donc un coĂ»t par abonnĂ© de 20 euros, qui est quand mĂȘme assez Ă©levĂ©, je lance des pubs sur Instagram et j'ai des abonnĂ©s pour, selon les pĂ©riodes et selon la performance, entre 1 et 3,50 euros Ă peu prĂšs, ce qui reste raisonnable et ce qui matche Ă peu prĂšs avec mon coĂ»t de subscriber lifetime value qui est, je pense... Comme j'ai une bonne rĂ©tention, c'est difficile d'estimer, mais sĂ»rement entre 4 et 6 euros. Donc je pense que quand j'acquiers un abonnĂ© Ă 2 ou 3 euros, je rentre dans mes clous. Et en plus, il y a des effets qu'on ne mesure pas, comme le bouche Ă oreille qu'il va crĂ©er derriĂšre. Donc l'abonnĂ©, non seulement je le monĂ©tise Ă une certaine valeur, mais en plus, il va peut-ĂȘtre ramener des potes. Et ça, aujourd'hui, je ne le traque pas, mais il y a aussi des outils qui permettent de le traquer.
- Speaker #0
On peut aller beaucoup plus loin encore. Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© par tout ce qui est rĂ©fĂ©ral, stratĂ©gie comme ça, allez pour les mĂ©dias que tu nous glisses dans la newsletter parce que lĂ , vous pouvez y passer des plombes. Clairement, vous allez tomber dans un autre habit hole de la monĂ©tisation et de la scalabilitĂ© des newsletters, surtout aux Ătats-Unis, qui est passionnante. Ăcoute, franchement, SĂ©bastien, ma derniĂšre question, peut-ĂȘtre, c'est quoi la suite pour toi ? Est-ce que tu vois encore plus de scalabilitĂ©, encore plus de croissance ? ou tu restes comme ça ? Parce que c'est ça aussi qu'on se pose comme question quand on a plusieurs lignes de revenus, pour garder une vie cool, pour ne pas tomber dans des activitĂ©s qui nous dĂ©plaisent. Comment tu vois, toi, un peu le but de ta newsletter ?
- Speaker #1
LĂ , comme je le vois, c'est vrai que crĂ©er la newsletter chaque semaine, ça fait quatre ans que je le fais, c'est un peu devenu aussi une contrainte. Je suis moins libre qu'avant parce que j'ai un calendrier de sponsoring Ă respecter. Et si je n'envoie pas l'email, les sponsors m'ont payĂ© pour ça, donc ils ne vont pas ĂȘtre contents. Donc ça, ça m'embĂȘte un peu. Je suis vraiment dans une phase oĂč j'essaye de dĂ©lĂ©guer. J'ai aussi une entreprise de service de dĂ©veloppement qui s'appelle ThĂ©odo qui commence Ă collaborer avec moi et Ă Ă©crire les newsletters pour la rĂ©daction. Et le truc, moi, ça me prend deux Ă trois jours pour Ă©crire une newsletter. C'est vraiment... C'est vraiment trĂšs chronophage et cette partie-lĂ , j'aimerais bien la dĂ©lĂ©guer. Donc j'accepte qu'une partie des revenus des newsletters aillent Ă cette entreprise qui va m'Ă©crire des newsletters pour moi et me permettre de libĂ©rer du temps pour faire mon mĂ©tier. Je suis quand mĂȘme dĂ©veloppeur Ă la base, pas journaliste. Je suis content de pouvoir encore faire un peu de dĂ©veloppement. Et j'ai prĂ©vu aussi d'onboarder d'autres entreprises un peu du mĂȘme type pour en fait... potentiellement un jour me soustraire de cette Ă©quation et puis que ça tourne un peu tout seul de maniĂšre communautaire et qu'en fait moi je suis juste lĂ pour m'assurer de la viabilitĂ© du projet sur le long terme et puis il y aura sĂ»rement aussi des revenus hyper cool,
- Speaker #0
hyper intĂ©ressant ta voix aussi et comme quoi on peut, enfin comment dire j'allais dire organiser sa production et ses process mĂȘme du cĂŽtĂ© rĂ©daction, ce qu'on n'y pense pas tout de suite quand on a une newsletter mais c'est l'avantage d'ailleurs d'une newsletter peut-ĂȘtre versus un podcast... MĂȘme si en podcast, on peut quand mĂȘme aussi pas mal dĂ©lĂ©guer des trucs, la recherche, la prĂ©paration, les rendez-vous et tout. SĂ©bastien, c'Ă©tait hyper cool que tu partages tout ça avec nous en toute transparence. Tu fais honneur Ă l'esprit open source qui caractĂ©rise votre profession. Donc, hyper sympa. J'espĂšre que vous avez kiffĂ© si vous ĂȘtes dĂ©veloppeur ou crĂ©ateur de newsletter. On met tous tes liens dans la newsletter pour te suivre et aller voir tous ces assets que tu as construits. Un grand merci Ă toi. On te suivra avec plaisir. Et puis, Ă toutes et Ă tous, je vous dis Ă trĂšs bientĂŽt. Merci d'avoir Ă©coutĂ© cette sĂ©rie jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 Ă©toiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les rĂ©seaux sociaux en me baguant. N'hĂ©site pas Ă te manifester auprĂšs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisĂ© du board pour te remercier. Merci Ă vous de m'aider Ă faire grandir le mĂ©dia des solopreneurs et Ă plus !