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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

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13min |12/07/2024
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Description

Tu es freelance et tu rĂȘves de faire Ă©voluer ton business Ă  une plus grande Ă©chelle ? Comment passer de solopreneur Ă  startuper et dĂ©velopper une entreprise scalable ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Émilien PĂ©coul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salariĂ© Ă  startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, dĂ©velopper puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business Ă  la vitesse supĂ©rieure en participant Ă  au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment prĂ©parer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser dĂ©missionner pour se lancer en freelance sans toucher PĂŽle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour crĂ©er une startup ?

  • Comment trouver les bons associĂ©s pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les piĂšges Ă  Ă©viter lors de la crĂ©ation d'une startup ?


Ne manque pas cet Ă©pisode qui va t’aider Ă  faire grandir ton solobusiness pas Ă  pas pour atteindre de nouveaux sommets !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes rĂ©seaux (je rĂ©serve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Demain - Bigflo & Oli feat. Petit Biscuit
Ep. 2 - Break My Soul - Beyonce
Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
Ep. 4 - 99 Problem - Jay-Z
Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors, donc, tu me parlais un peu des chiffres de ta startup, donc qui sont déjà des super chiffres. C'est quoi la suite ? Une fois qu'on a lancé sa startup, qu'on a trouvé son market fit, qu'on est presque rentable ? Je veux dire, là, tu es déjà au stade de presque 1% des startups, parce que toutes les autres sont mortes avant, d'accord ? Qu'est-ce qui se passe ensuite ?

  • Speaker #1

    De mon point de vue, en tout cas, en fait, il y a plein de dĂ©finitions, parce que je ne suis mĂȘme pas sĂ»r qu'il y ait une dĂ©finition officielle de startup et scale-up. Mais moi, de mon point de vue, c'est... tant que tu es dans la galĂšre Ă  essayer de trouver ton market fit, Ă  essayer de convaincre des investisseurs, tu es plutĂŽt dans la startup. Et quand tu commences Ă  lever des fonds et avoir un vrai modĂšle de MRR qui se met en place, pour moi, tu es plus dans la scale-up. On s'est vraiment dit, OK, on va faire une levĂ©e. On ne voit pas comment faire autrement sur un produit tel qu'on le vit aujourd'hui, qui est une version de SaaS un peu premium, si tu veux. C'est-Ă -dire que c'est un produit oĂč il y a vraiment... un vrai accompagnement humain derriĂšre. Tu peux vraiment parler Ă  des gens, c'est pas juste tu te dĂ©merdes avec ton truc et on ne veut pas te parler. Tout simplement parce que les auto-entrepreneurs, Ă©videmment, ils ont Ă©normĂ©ment de questions sur un million de choses. Comment je fais pour facturer ? Comment ça marche Ă  l'Ă©tranger ? Et puis la TVA, c'est quoi ? Et puis comment je dĂ©clare mes impĂŽts ? Donc Ă©videmment, on a des bases de connaissances qui sont... Ă©norme, mais n'empĂȘche que le fait de pouvoir Ă©changer, parler Ă  un humain, ça rassure.

  • Speaker #0

    Un peu de service, quoi. Ça te rajoute une brique servicielle.

  • Speaker #1

    Donc, tu as aussi effectivement un petit peu ce cĂŽtĂ©-lĂ . Mais du coup, au final, notre produit, ça va partir de 19 euros par mois. Donc, quand tu vends un produit de 19 euros par mois, c'est pas comme quand tu as des DTJ Ă  1500 euros par jour. C'est pas du tout le mĂȘme business model. Donc, tu as besoin d'aller chercher des milliers de personnes et donc, tu as besoin d'avoir Ă©videmment une approche marketing Ă  l'Ă©chelle. Et tu as besoin vraiment de... de rĂ©flĂ©chir Ă  long terme et d'accepter qu'au dĂ©but, ta sociĂ©tĂ© va perdre de l'argent, puisque le temps d'avoir les quelques 10 000 personnes nĂ©cessaires, 10 000 clients nĂ©cessaires pour que ta boĂźte soit rentable, tu as besoin d'investir sur la com, tu as besoin d'investir sur le support, sur le produit, etc. Donc c'est pour ça qu'on est passĂ© par cette case levĂ©e de fonds et que derriĂšre, l'objectif c'est vraiment cette annĂ©e d'aller chercher la rentabilitĂ©. Si on regarde la trajectoire actuelle, c'est effectivement ce qu'on va atteindre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, il y a plein de trucs qui m'intĂ©ressent encore dans ton parcours. Je trouve que vous avez, enfin, tu, et je ne connais pas tes associĂ©s, mais vous avez gardĂ© aussi cet ADN freelance mĂȘme dans votre façon de fonctionner parce que quand on s'Ă©tait rencontrĂ©s Ă  l'Ă©poque, tu m'avais dit, ouais, par exemple, les investisseurs, ils demandent qu'on ait plein d'employĂ©s en CDI, alors que moi, j'aime bien travailler aussi avec des freelances. Aujourd'hui, tu as encore des freelances dans ton Ă©quipe. Est-ce que ça fait partie des nouvelles façons de faire startup ou scale-up ? Ou est-ce que, d'une certaine maniĂšre, quand on devient scale-up, on n'a plus le choix, on doit prendre des employĂ©s maison et les garder en CDI ?

  • Speaker #1

    Non, non. Alors nous, on a la chance d'avoir un super investisseur en plus, donc il n'est pas du tout chiant lĂ -dessus. Pour le coup, c'est plutĂŽt des organismes qui t'accompagnent, style rĂ©seau entreprendre, etc. Mais pour des bonnes raisons aussi, parce qu'en fait, ce rĂ©seau existe pour crĂ©er de l'emploi. Donc forcĂ©ment, eux, ils... c'est lĂ  que c'est un peu ambigu est-ce que du coup si tu prends des frĂšres est-ce que tu veux crĂ©er de l'activitĂ© ou est-ce que tu veux crĂ©er de l'emploi enfin bref, bon ça m'importe en tout cas eux leur sujet c'est de crĂ©er de l'emploi et donc notamment pour ĂȘtre accompagnĂ© ou aidĂ© par le rĂ©seau entreprendre tu vois ces problĂ©matiques lĂ  mais globalement oui on travaille encore avec beaucoup de freelance et pour nous Ă©videmment c'est un non sujet parce qu'on a Ă©tĂ© de l'autre cĂŽtĂ© de la barre et qu'on sait bien qu'en plus 9 fois sur 10 quand on arrivait nous Ă  un endroit alors ça fait pas du tout euh humble de dire ça, mais concrĂštement, oui, on avait souvent une meilleure expertise que les gens sur place, pas parce qu'ils Ă©taient nuls, juste parce qu'ils n'avaient pas le mĂȘme parcours, et que du coup, ils n'avaient pas eu le temps et cette chance de pouvoir se former. Et d'ailleurs, petite anecdote assez rigolote, mais trĂšs souvent, quand je passais en mission, peu importe oĂč je passais, je pourrais ĂȘtre sĂ»r que dans les 6 mois qui suivaient, tu avais une vague de dĂ©missions de gens qui se mettaient en freelance. Parce qu'effectivement, je passais mon temps Ă  leur expliquer, mais les gars, je ne fais rien de mieux ou de diffĂ©rent de vous, si ce n'est que... des choix effectivement que j'ai fait peut-ĂȘtre il y a 3-5 ans par rapport Ă  vous

  • Speaker #0

    Ouais et puis surtout quand t'es freelance forcément tu vois beaucoup plus de problÚmes parce que t'enchaßnes les problÚmes chez plein de clients donc j'irais que t'es plus problÚme aware en public qu'un salarié

  • Speaker #1

    Donc nous aujourd'hui on adore travailler avec des freelance justement pour le cĂŽtĂ© expertise, pour la vue extĂ©rieure et voilĂ  et aprĂšs de toute façon alors on a des problĂ©matiques enfin il y a aussi des gens qui prĂ©fĂšrent ĂȘtre salariĂ©s tout simplement donc il faut savoir s'adapter mais nous aujourd'hui en tout cas on travaille avec des freelancers c'est clairement un non sujet et je pense effectivement que c'est une grande force alors Ă  la fois ça et puis tout ce qui est pour nous aussi est un non sujet gestion du tĂ©lĂ©travail nous on ne s'est mĂȘme pas posĂ© la question de prendre des bureaux ou de pouvoir faire travailler les gens Ă  tout prix sur place non seulement ça n'a pas de sens mais en plus ça a un coĂ»t non nĂ©gligeable quand tu te lances et puis le fait de s'ouvrir entiĂšrement ça fait que tu peux recruter des gens de partout et aujourd'hui du coup on a des gens Ă  Paris on a des gens Ă  Lyon, on a des gens Ă  Montpellier on a des gens Ă  Angers et on s'en fiche, on veut juste des gens qui sont contents de travailler ensemble et d'ailleurs pour le coup justement maintenant que je me suis beaucoup intĂ©ressĂ© au management il y a un truc que j'ai compris il n'y a pas si longtemps que ça c'est que beaucoup de gens qui crachent sur le remote, alors je ne dis pas qu'il n'y a pas que des bons cĂŽtĂ©s, il y a aussi des choses trĂšs intĂ©ressantes dans le fait de travailler cĂŽte Ă  cĂŽte mais il y a un truc trĂšs chouette avec le remote c'est que ça met en Ă©vidence les erreurs et les dĂ©fauts de management et le manque de confiance principalement et du coup beaucoup de gens effectivement disent ah mais ça marche pas ou c'est compliquĂ© ou non mais revenez parce que lĂ  on n'y arrive plus Mais en fait, c'est principalement parce qu'ils ont un manque d'organisation. Et le fait d'avoir une structure qui, dĂšs la crĂ©ation, a cette approche-lĂ , ça t'aide justement Ă  mettre en place des outils, de la confiance par dĂ©faut, une ambiance, du coup, et une façon de travailler qui fait que n'importe qui qui arrive va ĂȘtre Ă  l'aise et va tout de suite trouver ça normal de bosser en remote. Ce qui n'empĂȘche pas qu'on se voit, on se voit plusieurs fois par semaine, pas forcĂ©ment avec toute l'Ă©quipe, du coup, vu que tout... de toute façon on n'est pas forcĂ©ment colocalisĂ© mais voilĂ  on se voit Ă©normĂ©ment et si on ne se voit pas physiquement on fait des visios, on discute toute la journĂ©e aprĂšs plusieurs fois par an on se rend tous ensemble aussi donc ça c'est vraiment un sujet et je pense que ça fait partie des choses pour les scale-up de demain mais d'ailleurs toutes les boĂźtes qui moi m'inspirent aujourd'hui en gĂ©nĂ©ral ces deux choses lĂ  c'est aussi des non-sujets chez eux, aussi bien travailler avec des freelance que le travail Ă  distance c'est pas du tout un sujet c'est un sujet

  • Speaker #0

    mais on voit que vous avez gardĂ© en fait votre ADN et c'est ce que j'adore aussi dans ton parcours et je pense que c'est pour ça que Super Indep ça cartonne parce qu'en fait ça cartonne, je regardais vos avis clients, parce que moi quand je recommande une marque tu vois je veux toujours m'assurer que ça soit top moi je l'avais testĂ© pour moi je trouvais ça top mais tous les avis clients ils sont dits tyrambiques, tu m'avais dit d'ailleurs pour mes avis du board, tu m'as dit fais gaffe t'as que des avis positifs tu vas te faire bloquer sur Google ils vont croire que c'est du fake, mais vous c'est pareil et je pense que voilĂ  tu vois t'incarnes ton persona parce que tu l'as Ă©tĂ©, t'as cette culture de travail qui est toujours imprĂ©gnĂ©e de freelancing et donc d'acceptation, de travail avec des freelances et tout. Et je pense que ça fait une scale-up aussi, pas comme les autres parce que tu ne renis pas ton hĂ©ritage et c'est aussi l'alignement, je trouve, entre ta mission, ton persona et ce que toi, t'as Ă©tĂ© et les Ă©tapes par lesquelles t'es passĂ©. Il fait aussi que vous ĂȘtes tous sympa et d'un bon service chez Super Indep. Vous avez ce feeling un petit peu solopreneur indĂ©pendant qui se sent.

  • Speaker #1

    Ce qui est trĂšs intĂ©ressant, c'est que moi, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir changĂ© dans mon parcours. Pourtant, si je regarde mon quotidien, ça n'a Ă©videmment plus rien Ă  voir avec ce que je faisais il y a dix ans. Mais effectivement, j'ai toujours cette mĂȘme motivation, cette mĂȘme envie le matin. croiser quelqu'un dans la rue et dire tiens tu te fais chier dans ton taf mais attends essaye le freelancing tu vas voir peut-ĂȘtre qu'il y a moyen que tu t'Ă©clates avec ça je ne veux pas caricaturer dire que c'est la solution Ă  tout c'est complĂštement faux et comme tu l'as dit tout Ă  l'heure on peut s'Ă©panouir dans tout un tas de choses mais en tout cas c'est effectivement toujours ça moi qui me drive et ce cĂŽtĂ© impact et donc au final mĂȘme si mes journĂ©es d'ailleurs aujourd'hui je n'Ă©cris plus une ligne de code et finalement ça ne me manque pas alors que j'adore coder mais ça ne me manque pas plus que ça, parce que le job que je fais par ailleurs, j'ai l'impression qu'il a l'impact que je cherchais Ă  avoir, j'ai l'impression que ça prend petit Ă  petit, que ça commence Ă  faire boule de neige, et ça c'est un truc qui fait super plaisir, et tu fais bien de parler des avis, parce que c'est quand mĂȘme un truc, Ă  la fin de la journĂ©e, je te disais tout Ă  l'heure, mĂȘme si au final ça ne marche pas, ou qu'on se prend un gros truc qui fait qu'on ne s'en sorte pas, il se passe pas une journĂ©e sans qu'on ait un gars ou une freelance qui nous Ă©crit merci beaucoup pour ce que vous avez fait gĂ©nial c'est vraiment incroyable ce que vous faites et ça vraiment c'est le truc Ă  la fin alors si tu peux ĂȘtre millionnaire en plus c'est sans doute trĂšs bien mais juste ces avis lĂ  que tu reçois au quotidien tu vois c'est lĂ  en fait que je me retrouve complĂštement dans mon alignement de vouloir faire quelque chose qui a du sens je pense que un bon signal faible c'est quand tu reçois tous les jours des gens qui te disent merci vraiment pour ce que vous faites tu sens que tu rĂ©sous un pain vraiment un truc dur un truc que personne d'autre n'a voulu rĂ©soudre et que voilĂ  Ă©videmment tu fais des erreurs tu peux pas ĂȘtre parfait partout mais au moins t'as eu cet impact lĂ  et moi c'est ce qui fait que je me sens hyper alignĂ© avec ce que je fais

  • Speaker #0

    Millionnaire en love, ça sera la conclusion. Et bientĂŽt, bientĂŽt en euros, bien sĂ»r, quand la scale-up va encore continuer Ă  scale et on pousse tous avec vous. En tout cas, je suis hyper contente que tu sois venue nous raconter ton parcours parce que c'est trĂšs inspirant, parce qu'en fait, on voit, comment dire, qu'il n'y a pas de prĂ©destination aussi, il n'y a pas d'assignation. On peut ĂȘtre salariĂ©, freelance, solopreneur, startupper, scaloper, si on veut, en fonction de vos motivations, il n'y a pas d'obligation, bien sĂ»r. et surtout c'est gĂ©nial de voir une telle trajectoire en France comme ça se dĂ©velopper je suis hyper fiĂšre que vous soyez partenaire du board aussi parce que ĂȘtre alignĂ© comme ça entre ces valeurs ces clients la mission que vous avez et tout c'est trĂšs trĂšs chouette est-ce que tu as un petit mot de la fin alors je prĂ©cise aussi je vais mettre plein de choses de complĂ©ments parce que tu m'avais prĂ©parĂ© plein de choses pour aider, vous aidez-vous, les freelancers, les solopreneurs, si vous voulez, scale sur la partie startup et scale-up. On va vous mettre plein de ressources aussi que Emilien a prĂ©parĂ©es dans la newsletter du board. Est-ce que tu veux nous laisser avec un mot de la fin, Emilien, pour conclure sur cette ascension, ce scale de salariĂ©s Ă  scale-upers ?

  • Speaker #1

    Alors en vrai, je l'ai dĂ©jĂ  dit, mais ça me semble tellement important. demandez-vous le matin qu'est-ce qui fait que vous ĂȘtes content ou pas de vous lever, et dites-vous comment je fais pour changer ça parce que pour moi c'est vraiment ça le point hyper important j'ai vu beaucoup beaucoup trop de gens justement dans les nombreux freelancers que j'ai accompagnĂ©s se cramer et finir en burn-out parce qu'ils croyaient qu'en fait ils voulaient juste gagner plus d'argent et puis quand ils se sont fait 504 CA par an, ben en fait ils ont juste fini en burn-out et ils ont profitĂ© de rien du tout, et donc voilĂ , vraiment, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution, on peut ĂȘtre salariĂ©, on peut ĂȘtre freelance, on peut ĂȘtre solopreneur, on peut ĂȘtre startupper, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, donc s'il y a bien deux mots Ă  faire passer, c'est ça, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, mais il faut se poser la question de qu'est-ce qu'on veut ĂȘtre, ça revient juste Ă  ça, et pas se dire, ben voilĂ , c'est vachement mieux d'ĂȘtre ça ou ça, c'est, non, tu peux t'Ă©panouir dans n'importe quoi Ă  partir du moment oĂč tu connais, tu maĂźtrises tes valeurs, Ă  partir de lĂ , fais en sorte de les atteindre en investissant sur toi, et tout se passera bien.

  • Speaker #0

    et puis tu peux changer aussi parce que c'est pas linĂ©aire c'est pas inĂ©luctable et d'ailleurs tu m'inspires d'autres Ă©pisodes mais j'avais dĂ©jĂ  pensĂ© avant figure-toi que le chemin inverse est vrai de plus en plus de plus en plus de scale-upper ou de start-upper deviennent solopreneurs parce que c'est bon ils ont mon souper d'Ă©lever de fond des machins du management ils sont pas comme toi ils sont plus dans la lune de miel ils ont envie de revenir tranquillou faire un business scalable en solo donc c'est ok et peut-ĂȘtre qu'on pourra faire un Ă©pisode match retour avec un autre entrepreneur qui nous racontera ça Merci sa transformation dans l'autre sens.

  • Speaker #1

    Il y a mĂȘme des contacts lĂ -dessus, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Merci beaucoup, Émilie, d'avoir Ă©tĂ© avec nous. Merci Ă  toutes et Ă  tous de nous avoir Ă©coutĂ©s. Et puis Ă  la prochaine dans la communautĂ©. Venez discuter, nous raconter un peu vos plans de scale, votre trajectoire, vers quelle situation votre cƓur balance. Et puis on se retrouve sinon dans les prochaines mini-sĂ©ries du Borde. Salut tout le monde ! Merci d'avoir Ă©coutĂ© cette sĂ©rie jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 Ă©toiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les rĂ©seaux sociaux en me taguant. N'hĂ©site pas Ă  te manifester auprĂšs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisĂ© du board pour te remercier. Merci Ă  vous de m'aider Ă  faire grandir le mĂ©dia des solopreneurs et Ă  plus !

Description

Tu es freelance et tu rĂȘves de faire Ă©voluer ton business Ă  une plus grande Ă©chelle ? Comment passer de solopreneur Ă  startuper et dĂ©velopper une entreprise scalable ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Émilien PĂ©coul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salariĂ© Ă  startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, dĂ©velopper puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business Ă  la vitesse supĂ©rieure en participant Ă  au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment prĂ©parer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser dĂ©missionner pour se lancer en freelance sans toucher PĂŽle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour crĂ©er une startup ?

  • Comment trouver les bons associĂ©s pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les piĂšges Ă  Ă©viter lors de la crĂ©ation d'une startup ?


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Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
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Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


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  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors, donc, tu me parlais un peu des chiffres de ta startup, donc qui sont déjà des super chiffres. C'est quoi la suite ? Une fois qu'on a lancé sa startup, qu'on a trouvé son market fit, qu'on est presque rentable ? Je veux dire, là, tu es déjà au stade de presque 1% des startups, parce que toutes les autres sont mortes avant, d'accord ? Qu'est-ce qui se passe ensuite ?

  • Speaker #1

    De mon point de vue, en tout cas, en fait, il y a plein de dĂ©finitions, parce que je ne suis mĂȘme pas sĂ»r qu'il y ait une dĂ©finition officielle de startup et scale-up. Mais moi, de mon point de vue, c'est... tant que tu es dans la galĂšre Ă  essayer de trouver ton market fit, Ă  essayer de convaincre des investisseurs, tu es plutĂŽt dans la startup. Et quand tu commences Ă  lever des fonds et avoir un vrai modĂšle de MRR qui se met en place, pour moi, tu es plus dans la scale-up. On s'est vraiment dit, OK, on va faire une levĂ©e. On ne voit pas comment faire autrement sur un produit tel qu'on le vit aujourd'hui, qui est une version de SaaS un peu premium, si tu veux. C'est-Ă -dire que c'est un produit oĂč il y a vraiment... un vrai accompagnement humain derriĂšre. Tu peux vraiment parler Ă  des gens, c'est pas juste tu te dĂ©merdes avec ton truc et on ne veut pas te parler. Tout simplement parce que les auto-entrepreneurs, Ă©videmment, ils ont Ă©normĂ©ment de questions sur un million de choses. Comment je fais pour facturer ? Comment ça marche Ă  l'Ă©tranger ? Et puis la TVA, c'est quoi ? Et puis comment je dĂ©clare mes impĂŽts ? Donc Ă©videmment, on a des bases de connaissances qui sont... Ă©norme, mais n'empĂȘche que le fait de pouvoir Ă©changer, parler Ă  un humain, ça rassure.

  • Speaker #0

    Un peu de service, quoi. Ça te rajoute une brique servicielle.

  • Speaker #1

    Donc, tu as aussi effectivement un petit peu ce cĂŽtĂ©-lĂ . Mais du coup, au final, notre produit, ça va partir de 19 euros par mois. Donc, quand tu vends un produit de 19 euros par mois, c'est pas comme quand tu as des DTJ Ă  1500 euros par jour. C'est pas du tout le mĂȘme business model. Donc, tu as besoin d'aller chercher des milliers de personnes et donc, tu as besoin d'avoir Ă©videmment une approche marketing Ă  l'Ă©chelle. Et tu as besoin vraiment de... de rĂ©flĂ©chir Ă  long terme et d'accepter qu'au dĂ©but, ta sociĂ©tĂ© va perdre de l'argent, puisque le temps d'avoir les quelques 10 000 personnes nĂ©cessaires, 10 000 clients nĂ©cessaires pour que ta boĂźte soit rentable, tu as besoin d'investir sur la com, tu as besoin d'investir sur le support, sur le produit, etc. Donc c'est pour ça qu'on est passĂ© par cette case levĂ©e de fonds et que derriĂšre, l'objectif c'est vraiment cette annĂ©e d'aller chercher la rentabilitĂ©. Si on regarde la trajectoire actuelle, c'est effectivement ce qu'on va atteindre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, il y a plein de trucs qui m'intĂ©ressent encore dans ton parcours. Je trouve que vous avez, enfin, tu, et je ne connais pas tes associĂ©s, mais vous avez gardĂ© aussi cet ADN freelance mĂȘme dans votre façon de fonctionner parce que quand on s'Ă©tait rencontrĂ©s Ă  l'Ă©poque, tu m'avais dit, ouais, par exemple, les investisseurs, ils demandent qu'on ait plein d'employĂ©s en CDI, alors que moi, j'aime bien travailler aussi avec des freelances. Aujourd'hui, tu as encore des freelances dans ton Ă©quipe. Est-ce que ça fait partie des nouvelles façons de faire startup ou scale-up ? Ou est-ce que, d'une certaine maniĂšre, quand on devient scale-up, on n'a plus le choix, on doit prendre des employĂ©s maison et les garder en CDI ?

  • Speaker #1

    Non, non. Alors nous, on a la chance d'avoir un super investisseur en plus, donc il n'est pas du tout chiant lĂ -dessus. Pour le coup, c'est plutĂŽt des organismes qui t'accompagnent, style rĂ©seau entreprendre, etc. Mais pour des bonnes raisons aussi, parce qu'en fait, ce rĂ©seau existe pour crĂ©er de l'emploi. Donc forcĂ©ment, eux, ils... c'est lĂ  que c'est un peu ambigu est-ce que du coup si tu prends des frĂšres est-ce que tu veux crĂ©er de l'activitĂ© ou est-ce que tu veux crĂ©er de l'emploi enfin bref, bon ça m'importe en tout cas eux leur sujet c'est de crĂ©er de l'emploi et donc notamment pour ĂȘtre accompagnĂ© ou aidĂ© par le rĂ©seau entreprendre tu vois ces problĂ©matiques lĂ  mais globalement oui on travaille encore avec beaucoup de freelance et pour nous Ă©videmment c'est un non sujet parce qu'on a Ă©tĂ© de l'autre cĂŽtĂ© de la barre et qu'on sait bien qu'en plus 9 fois sur 10 quand on arrivait nous Ă  un endroit alors ça fait pas du tout euh humble de dire ça, mais concrĂštement, oui, on avait souvent une meilleure expertise que les gens sur place, pas parce qu'ils Ă©taient nuls, juste parce qu'ils n'avaient pas le mĂȘme parcours, et que du coup, ils n'avaient pas eu le temps et cette chance de pouvoir se former. Et d'ailleurs, petite anecdote assez rigolote, mais trĂšs souvent, quand je passais en mission, peu importe oĂč je passais, je pourrais ĂȘtre sĂ»r que dans les 6 mois qui suivaient, tu avais une vague de dĂ©missions de gens qui se mettaient en freelance. Parce qu'effectivement, je passais mon temps Ă  leur expliquer, mais les gars, je ne fais rien de mieux ou de diffĂ©rent de vous, si ce n'est que... des choix effectivement que j'ai fait peut-ĂȘtre il y a 3-5 ans par rapport Ă  vous

  • Speaker #0

    Ouais et puis surtout quand t'es freelance forcément tu vois beaucoup plus de problÚmes parce que t'enchaßnes les problÚmes chez plein de clients donc j'irais que t'es plus problÚme aware en public qu'un salarié

  • Speaker #1

    Donc nous aujourd'hui on adore travailler avec des freelance justement pour le cĂŽtĂ© expertise, pour la vue extĂ©rieure et voilĂ  et aprĂšs de toute façon alors on a des problĂ©matiques enfin il y a aussi des gens qui prĂ©fĂšrent ĂȘtre salariĂ©s tout simplement donc il faut savoir s'adapter mais nous aujourd'hui en tout cas on travaille avec des freelancers c'est clairement un non sujet et je pense effectivement que c'est une grande force alors Ă  la fois ça et puis tout ce qui est pour nous aussi est un non sujet gestion du tĂ©lĂ©travail nous on ne s'est mĂȘme pas posĂ© la question de prendre des bureaux ou de pouvoir faire travailler les gens Ă  tout prix sur place non seulement ça n'a pas de sens mais en plus ça a un coĂ»t non nĂ©gligeable quand tu te lances et puis le fait de s'ouvrir entiĂšrement ça fait que tu peux recruter des gens de partout et aujourd'hui du coup on a des gens Ă  Paris on a des gens Ă  Lyon, on a des gens Ă  Montpellier on a des gens Ă  Angers et on s'en fiche, on veut juste des gens qui sont contents de travailler ensemble et d'ailleurs pour le coup justement maintenant que je me suis beaucoup intĂ©ressĂ© au management il y a un truc que j'ai compris il n'y a pas si longtemps que ça c'est que beaucoup de gens qui crachent sur le remote, alors je ne dis pas qu'il n'y a pas que des bons cĂŽtĂ©s, il y a aussi des choses trĂšs intĂ©ressantes dans le fait de travailler cĂŽte Ă  cĂŽte mais il y a un truc trĂšs chouette avec le remote c'est que ça met en Ă©vidence les erreurs et les dĂ©fauts de management et le manque de confiance principalement et du coup beaucoup de gens effectivement disent ah mais ça marche pas ou c'est compliquĂ© ou non mais revenez parce que lĂ  on n'y arrive plus Mais en fait, c'est principalement parce qu'ils ont un manque d'organisation. Et le fait d'avoir une structure qui, dĂšs la crĂ©ation, a cette approche-lĂ , ça t'aide justement Ă  mettre en place des outils, de la confiance par dĂ©faut, une ambiance, du coup, et une façon de travailler qui fait que n'importe qui qui arrive va ĂȘtre Ă  l'aise et va tout de suite trouver ça normal de bosser en remote. Ce qui n'empĂȘche pas qu'on se voit, on se voit plusieurs fois par semaine, pas forcĂ©ment avec toute l'Ă©quipe, du coup, vu que tout... de toute façon on n'est pas forcĂ©ment colocalisĂ© mais voilĂ  on se voit Ă©normĂ©ment et si on ne se voit pas physiquement on fait des visios, on discute toute la journĂ©e aprĂšs plusieurs fois par an on se rend tous ensemble aussi donc ça c'est vraiment un sujet et je pense que ça fait partie des choses pour les scale-up de demain mais d'ailleurs toutes les boĂźtes qui moi m'inspirent aujourd'hui en gĂ©nĂ©ral ces deux choses lĂ  c'est aussi des non-sujets chez eux, aussi bien travailler avec des freelance que le travail Ă  distance c'est pas du tout un sujet c'est un sujet

  • Speaker #0

    mais on voit que vous avez gardĂ© en fait votre ADN et c'est ce que j'adore aussi dans ton parcours et je pense que c'est pour ça que Super Indep ça cartonne parce qu'en fait ça cartonne, je regardais vos avis clients, parce que moi quand je recommande une marque tu vois je veux toujours m'assurer que ça soit top moi je l'avais testĂ© pour moi je trouvais ça top mais tous les avis clients ils sont dits tyrambiques, tu m'avais dit d'ailleurs pour mes avis du board, tu m'as dit fais gaffe t'as que des avis positifs tu vas te faire bloquer sur Google ils vont croire que c'est du fake, mais vous c'est pareil et je pense que voilĂ  tu vois t'incarnes ton persona parce que tu l'as Ă©tĂ©, t'as cette culture de travail qui est toujours imprĂ©gnĂ©e de freelancing et donc d'acceptation, de travail avec des freelances et tout. Et je pense que ça fait une scale-up aussi, pas comme les autres parce que tu ne renis pas ton hĂ©ritage et c'est aussi l'alignement, je trouve, entre ta mission, ton persona et ce que toi, t'as Ă©tĂ© et les Ă©tapes par lesquelles t'es passĂ©. Il fait aussi que vous ĂȘtes tous sympa et d'un bon service chez Super Indep. Vous avez ce feeling un petit peu solopreneur indĂ©pendant qui se sent.

  • Speaker #1

    Ce qui est trĂšs intĂ©ressant, c'est que moi, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir changĂ© dans mon parcours. Pourtant, si je regarde mon quotidien, ça n'a Ă©videmment plus rien Ă  voir avec ce que je faisais il y a dix ans. Mais effectivement, j'ai toujours cette mĂȘme motivation, cette mĂȘme envie le matin. croiser quelqu'un dans la rue et dire tiens tu te fais chier dans ton taf mais attends essaye le freelancing tu vas voir peut-ĂȘtre qu'il y a moyen que tu t'Ă©clates avec ça je ne veux pas caricaturer dire que c'est la solution Ă  tout c'est complĂštement faux et comme tu l'as dit tout Ă  l'heure on peut s'Ă©panouir dans tout un tas de choses mais en tout cas c'est effectivement toujours ça moi qui me drive et ce cĂŽtĂ© impact et donc au final mĂȘme si mes journĂ©es d'ailleurs aujourd'hui je n'Ă©cris plus une ligne de code et finalement ça ne me manque pas alors que j'adore coder mais ça ne me manque pas plus que ça, parce que le job que je fais par ailleurs, j'ai l'impression qu'il a l'impact que je cherchais Ă  avoir, j'ai l'impression que ça prend petit Ă  petit, que ça commence Ă  faire boule de neige, et ça c'est un truc qui fait super plaisir, et tu fais bien de parler des avis, parce que c'est quand mĂȘme un truc, Ă  la fin de la journĂ©e, je te disais tout Ă  l'heure, mĂȘme si au final ça ne marche pas, ou qu'on se prend un gros truc qui fait qu'on ne s'en sorte pas, il se passe pas une journĂ©e sans qu'on ait un gars ou une freelance qui nous Ă©crit merci beaucoup pour ce que vous avez fait gĂ©nial c'est vraiment incroyable ce que vous faites et ça vraiment c'est le truc Ă  la fin alors si tu peux ĂȘtre millionnaire en plus c'est sans doute trĂšs bien mais juste ces avis lĂ  que tu reçois au quotidien tu vois c'est lĂ  en fait que je me retrouve complĂštement dans mon alignement de vouloir faire quelque chose qui a du sens je pense que un bon signal faible c'est quand tu reçois tous les jours des gens qui te disent merci vraiment pour ce que vous faites tu sens que tu rĂ©sous un pain vraiment un truc dur un truc que personne d'autre n'a voulu rĂ©soudre et que voilĂ  Ă©videmment tu fais des erreurs tu peux pas ĂȘtre parfait partout mais au moins t'as eu cet impact lĂ  et moi c'est ce qui fait que je me sens hyper alignĂ© avec ce que je fais

  • Speaker #0

    Millionnaire en love, ça sera la conclusion. Et bientĂŽt, bientĂŽt en euros, bien sĂ»r, quand la scale-up va encore continuer Ă  scale et on pousse tous avec vous. En tout cas, je suis hyper contente que tu sois venue nous raconter ton parcours parce que c'est trĂšs inspirant, parce qu'en fait, on voit, comment dire, qu'il n'y a pas de prĂ©destination aussi, il n'y a pas d'assignation. On peut ĂȘtre salariĂ©, freelance, solopreneur, startupper, scaloper, si on veut, en fonction de vos motivations, il n'y a pas d'obligation, bien sĂ»r. et surtout c'est gĂ©nial de voir une telle trajectoire en France comme ça se dĂ©velopper je suis hyper fiĂšre que vous soyez partenaire du board aussi parce que ĂȘtre alignĂ© comme ça entre ces valeurs ces clients la mission que vous avez et tout c'est trĂšs trĂšs chouette est-ce que tu as un petit mot de la fin alors je prĂ©cise aussi je vais mettre plein de choses de complĂ©ments parce que tu m'avais prĂ©parĂ© plein de choses pour aider, vous aidez-vous, les freelancers, les solopreneurs, si vous voulez, scale sur la partie startup et scale-up. On va vous mettre plein de ressources aussi que Emilien a prĂ©parĂ©es dans la newsletter du board. Est-ce que tu veux nous laisser avec un mot de la fin, Emilien, pour conclure sur cette ascension, ce scale de salariĂ©s Ă  scale-upers ?

  • Speaker #1

    Alors en vrai, je l'ai dĂ©jĂ  dit, mais ça me semble tellement important. demandez-vous le matin qu'est-ce qui fait que vous ĂȘtes content ou pas de vous lever, et dites-vous comment je fais pour changer ça parce que pour moi c'est vraiment ça le point hyper important j'ai vu beaucoup beaucoup trop de gens justement dans les nombreux freelancers que j'ai accompagnĂ©s se cramer et finir en burn-out parce qu'ils croyaient qu'en fait ils voulaient juste gagner plus d'argent et puis quand ils se sont fait 504 CA par an, ben en fait ils ont juste fini en burn-out et ils ont profitĂ© de rien du tout, et donc voilĂ , vraiment, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution, on peut ĂȘtre salariĂ©, on peut ĂȘtre freelance, on peut ĂȘtre solopreneur, on peut ĂȘtre startupper, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, donc s'il y a bien deux mots Ă  faire passer, c'est ça, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, mais il faut se poser la question de qu'est-ce qu'on veut ĂȘtre, ça revient juste Ă  ça, et pas se dire, ben voilĂ , c'est vachement mieux d'ĂȘtre ça ou ça, c'est, non, tu peux t'Ă©panouir dans n'importe quoi Ă  partir du moment oĂč tu connais, tu maĂźtrises tes valeurs, Ă  partir de lĂ , fais en sorte de les atteindre en investissant sur toi, et tout se passera bien.

  • Speaker #0

    et puis tu peux changer aussi parce que c'est pas linĂ©aire c'est pas inĂ©luctable et d'ailleurs tu m'inspires d'autres Ă©pisodes mais j'avais dĂ©jĂ  pensĂ© avant figure-toi que le chemin inverse est vrai de plus en plus de plus en plus de scale-upper ou de start-upper deviennent solopreneurs parce que c'est bon ils ont mon souper d'Ă©lever de fond des machins du management ils sont pas comme toi ils sont plus dans la lune de miel ils ont envie de revenir tranquillou faire un business scalable en solo donc c'est ok et peut-ĂȘtre qu'on pourra faire un Ă©pisode match retour avec un autre entrepreneur qui nous racontera ça Merci sa transformation dans l'autre sens.

  • Speaker #1

    Il y a mĂȘme des contacts lĂ -dessus, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Merci beaucoup, Émilie, d'avoir Ă©tĂ© avec nous. Merci Ă  toutes et Ă  tous de nous avoir Ă©coutĂ©s. Et puis Ă  la prochaine dans la communautĂ©. Venez discuter, nous raconter un peu vos plans de scale, votre trajectoire, vers quelle situation votre cƓur balance. Et puis on se retrouve sinon dans les prochaines mini-sĂ©ries du Borde. Salut tout le monde ! Merci d'avoir Ă©coutĂ© cette sĂ©rie jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 Ă©toiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les rĂ©seaux sociaux en me taguant. N'hĂ©site pas Ă  te manifester auprĂšs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisĂ© du board pour te remercier. Merci Ă  vous de m'aider Ă  faire grandir le mĂ©dia des solopreneurs et Ă  plus !

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Tu es freelance et tu rĂȘves de faire Ă©voluer ton business Ă  une plus grande Ă©chelle ? Comment passer de solopreneur Ă  startuper et dĂ©velopper une entreprise scalable ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Émilien PĂ©coul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salariĂ© Ă  startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, dĂ©velopper puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business Ă  la vitesse supĂ©rieure en participant Ă  au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment prĂ©parer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser dĂ©missionner pour se lancer en freelance sans toucher PĂŽle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour crĂ©er une startup ?

  • Comment trouver les bons associĂ©s pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les piĂšges Ă  Ă©viter lors de la crĂ©ation d'une startup ?


Ne manque pas cet Ă©pisode qui va t’aider Ă  faire grandir ton solobusiness pas Ă  pas pour atteindre de nouveaux sommets !


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Crédits musicaux :
Ep. 1 - Demain - Bigflo & Oli feat. Petit Biscuit
Ep. 2 - Break My Soul - Beyonce
Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
Ep. 4 - 99 Problem - Jay-Z
Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors, donc, tu me parlais un peu des chiffres de ta startup, donc qui sont déjà des super chiffres. C'est quoi la suite ? Une fois qu'on a lancé sa startup, qu'on a trouvé son market fit, qu'on est presque rentable ? Je veux dire, là, tu es déjà au stade de presque 1% des startups, parce que toutes les autres sont mortes avant, d'accord ? Qu'est-ce qui se passe ensuite ?

  • Speaker #1

    De mon point de vue, en tout cas, en fait, il y a plein de dĂ©finitions, parce que je ne suis mĂȘme pas sĂ»r qu'il y ait une dĂ©finition officielle de startup et scale-up. Mais moi, de mon point de vue, c'est... tant que tu es dans la galĂšre Ă  essayer de trouver ton market fit, Ă  essayer de convaincre des investisseurs, tu es plutĂŽt dans la startup. Et quand tu commences Ă  lever des fonds et avoir un vrai modĂšle de MRR qui se met en place, pour moi, tu es plus dans la scale-up. On s'est vraiment dit, OK, on va faire une levĂ©e. On ne voit pas comment faire autrement sur un produit tel qu'on le vit aujourd'hui, qui est une version de SaaS un peu premium, si tu veux. C'est-Ă -dire que c'est un produit oĂč il y a vraiment... un vrai accompagnement humain derriĂšre. Tu peux vraiment parler Ă  des gens, c'est pas juste tu te dĂ©merdes avec ton truc et on ne veut pas te parler. Tout simplement parce que les auto-entrepreneurs, Ă©videmment, ils ont Ă©normĂ©ment de questions sur un million de choses. Comment je fais pour facturer ? Comment ça marche Ă  l'Ă©tranger ? Et puis la TVA, c'est quoi ? Et puis comment je dĂ©clare mes impĂŽts ? Donc Ă©videmment, on a des bases de connaissances qui sont... Ă©norme, mais n'empĂȘche que le fait de pouvoir Ă©changer, parler Ă  un humain, ça rassure.

  • Speaker #0

    Un peu de service, quoi. Ça te rajoute une brique servicielle.

  • Speaker #1

    Donc, tu as aussi effectivement un petit peu ce cĂŽtĂ©-lĂ . Mais du coup, au final, notre produit, ça va partir de 19 euros par mois. Donc, quand tu vends un produit de 19 euros par mois, c'est pas comme quand tu as des DTJ Ă  1500 euros par jour. C'est pas du tout le mĂȘme business model. Donc, tu as besoin d'aller chercher des milliers de personnes et donc, tu as besoin d'avoir Ă©videmment une approche marketing Ă  l'Ă©chelle. Et tu as besoin vraiment de... de rĂ©flĂ©chir Ă  long terme et d'accepter qu'au dĂ©but, ta sociĂ©tĂ© va perdre de l'argent, puisque le temps d'avoir les quelques 10 000 personnes nĂ©cessaires, 10 000 clients nĂ©cessaires pour que ta boĂźte soit rentable, tu as besoin d'investir sur la com, tu as besoin d'investir sur le support, sur le produit, etc. Donc c'est pour ça qu'on est passĂ© par cette case levĂ©e de fonds et que derriĂšre, l'objectif c'est vraiment cette annĂ©e d'aller chercher la rentabilitĂ©. Si on regarde la trajectoire actuelle, c'est effectivement ce qu'on va atteindre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, il y a plein de trucs qui m'intĂ©ressent encore dans ton parcours. Je trouve que vous avez, enfin, tu, et je ne connais pas tes associĂ©s, mais vous avez gardĂ© aussi cet ADN freelance mĂȘme dans votre façon de fonctionner parce que quand on s'Ă©tait rencontrĂ©s Ă  l'Ă©poque, tu m'avais dit, ouais, par exemple, les investisseurs, ils demandent qu'on ait plein d'employĂ©s en CDI, alors que moi, j'aime bien travailler aussi avec des freelances. Aujourd'hui, tu as encore des freelances dans ton Ă©quipe. Est-ce que ça fait partie des nouvelles façons de faire startup ou scale-up ? Ou est-ce que, d'une certaine maniĂšre, quand on devient scale-up, on n'a plus le choix, on doit prendre des employĂ©s maison et les garder en CDI ?

  • Speaker #1

    Non, non. Alors nous, on a la chance d'avoir un super investisseur en plus, donc il n'est pas du tout chiant lĂ -dessus. Pour le coup, c'est plutĂŽt des organismes qui t'accompagnent, style rĂ©seau entreprendre, etc. Mais pour des bonnes raisons aussi, parce qu'en fait, ce rĂ©seau existe pour crĂ©er de l'emploi. Donc forcĂ©ment, eux, ils... c'est lĂ  que c'est un peu ambigu est-ce que du coup si tu prends des frĂšres est-ce que tu veux crĂ©er de l'activitĂ© ou est-ce que tu veux crĂ©er de l'emploi enfin bref, bon ça m'importe en tout cas eux leur sujet c'est de crĂ©er de l'emploi et donc notamment pour ĂȘtre accompagnĂ© ou aidĂ© par le rĂ©seau entreprendre tu vois ces problĂ©matiques lĂ  mais globalement oui on travaille encore avec beaucoup de freelance et pour nous Ă©videmment c'est un non sujet parce qu'on a Ă©tĂ© de l'autre cĂŽtĂ© de la barre et qu'on sait bien qu'en plus 9 fois sur 10 quand on arrivait nous Ă  un endroit alors ça fait pas du tout euh humble de dire ça, mais concrĂštement, oui, on avait souvent une meilleure expertise que les gens sur place, pas parce qu'ils Ă©taient nuls, juste parce qu'ils n'avaient pas le mĂȘme parcours, et que du coup, ils n'avaient pas eu le temps et cette chance de pouvoir se former. Et d'ailleurs, petite anecdote assez rigolote, mais trĂšs souvent, quand je passais en mission, peu importe oĂč je passais, je pourrais ĂȘtre sĂ»r que dans les 6 mois qui suivaient, tu avais une vague de dĂ©missions de gens qui se mettaient en freelance. Parce qu'effectivement, je passais mon temps Ă  leur expliquer, mais les gars, je ne fais rien de mieux ou de diffĂ©rent de vous, si ce n'est que... des choix effectivement que j'ai fait peut-ĂȘtre il y a 3-5 ans par rapport Ă  vous

  • Speaker #0

    Ouais et puis surtout quand t'es freelance forcément tu vois beaucoup plus de problÚmes parce que t'enchaßnes les problÚmes chez plein de clients donc j'irais que t'es plus problÚme aware en public qu'un salarié

  • Speaker #1

    Donc nous aujourd'hui on adore travailler avec des freelance justement pour le cĂŽtĂ© expertise, pour la vue extĂ©rieure et voilĂ  et aprĂšs de toute façon alors on a des problĂ©matiques enfin il y a aussi des gens qui prĂ©fĂšrent ĂȘtre salariĂ©s tout simplement donc il faut savoir s'adapter mais nous aujourd'hui en tout cas on travaille avec des freelancers c'est clairement un non sujet et je pense effectivement que c'est une grande force alors Ă  la fois ça et puis tout ce qui est pour nous aussi est un non sujet gestion du tĂ©lĂ©travail nous on ne s'est mĂȘme pas posĂ© la question de prendre des bureaux ou de pouvoir faire travailler les gens Ă  tout prix sur place non seulement ça n'a pas de sens mais en plus ça a un coĂ»t non nĂ©gligeable quand tu te lances et puis le fait de s'ouvrir entiĂšrement ça fait que tu peux recruter des gens de partout et aujourd'hui du coup on a des gens Ă  Paris on a des gens Ă  Lyon, on a des gens Ă  Montpellier on a des gens Ă  Angers et on s'en fiche, on veut juste des gens qui sont contents de travailler ensemble et d'ailleurs pour le coup justement maintenant que je me suis beaucoup intĂ©ressĂ© au management il y a un truc que j'ai compris il n'y a pas si longtemps que ça c'est que beaucoup de gens qui crachent sur le remote, alors je ne dis pas qu'il n'y a pas que des bons cĂŽtĂ©s, il y a aussi des choses trĂšs intĂ©ressantes dans le fait de travailler cĂŽte Ă  cĂŽte mais il y a un truc trĂšs chouette avec le remote c'est que ça met en Ă©vidence les erreurs et les dĂ©fauts de management et le manque de confiance principalement et du coup beaucoup de gens effectivement disent ah mais ça marche pas ou c'est compliquĂ© ou non mais revenez parce que lĂ  on n'y arrive plus Mais en fait, c'est principalement parce qu'ils ont un manque d'organisation. Et le fait d'avoir une structure qui, dĂšs la crĂ©ation, a cette approche-lĂ , ça t'aide justement Ă  mettre en place des outils, de la confiance par dĂ©faut, une ambiance, du coup, et une façon de travailler qui fait que n'importe qui qui arrive va ĂȘtre Ă  l'aise et va tout de suite trouver ça normal de bosser en remote. Ce qui n'empĂȘche pas qu'on se voit, on se voit plusieurs fois par semaine, pas forcĂ©ment avec toute l'Ă©quipe, du coup, vu que tout... de toute façon on n'est pas forcĂ©ment colocalisĂ© mais voilĂ  on se voit Ă©normĂ©ment et si on ne se voit pas physiquement on fait des visios, on discute toute la journĂ©e aprĂšs plusieurs fois par an on se rend tous ensemble aussi donc ça c'est vraiment un sujet et je pense que ça fait partie des choses pour les scale-up de demain mais d'ailleurs toutes les boĂźtes qui moi m'inspirent aujourd'hui en gĂ©nĂ©ral ces deux choses lĂ  c'est aussi des non-sujets chez eux, aussi bien travailler avec des freelance que le travail Ă  distance c'est pas du tout un sujet c'est un sujet

  • Speaker #0

    mais on voit que vous avez gardĂ© en fait votre ADN et c'est ce que j'adore aussi dans ton parcours et je pense que c'est pour ça que Super Indep ça cartonne parce qu'en fait ça cartonne, je regardais vos avis clients, parce que moi quand je recommande une marque tu vois je veux toujours m'assurer que ça soit top moi je l'avais testĂ© pour moi je trouvais ça top mais tous les avis clients ils sont dits tyrambiques, tu m'avais dit d'ailleurs pour mes avis du board, tu m'as dit fais gaffe t'as que des avis positifs tu vas te faire bloquer sur Google ils vont croire que c'est du fake, mais vous c'est pareil et je pense que voilĂ  tu vois t'incarnes ton persona parce que tu l'as Ă©tĂ©, t'as cette culture de travail qui est toujours imprĂ©gnĂ©e de freelancing et donc d'acceptation, de travail avec des freelances et tout. Et je pense que ça fait une scale-up aussi, pas comme les autres parce que tu ne renis pas ton hĂ©ritage et c'est aussi l'alignement, je trouve, entre ta mission, ton persona et ce que toi, t'as Ă©tĂ© et les Ă©tapes par lesquelles t'es passĂ©. Il fait aussi que vous ĂȘtes tous sympa et d'un bon service chez Super Indep. Vous avez ce feeling un petit peu solopreneur indĂ©pendant qui se sent.

  • Speaker #1

    Ce qui est trĂšs intĂ©ressant, c'est que moi, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir changĂ© dans mon parcours. Pourtant, si je regarde mon quotidien, ça n'a Ă©videmment plus rien Ă  voir avec ce que je faisais il y a dix ans. Mais effectivement, j'ai toujours cette mĂȘme motivation, cette mĂȘme envie le matin. croiser quelqu'un dans la rue et dire tiens tu te fais chier dans ton taf mais attends essaye le freelancing tu vas voir peut-ĂȘtre qu'il y a moyen que tu t'Ă©clates avec ça je ne veux pas caricaturer dire que c'est la solution Ă  tout c'est complĂštement faux et comme tu l'as dit tout Ă  l'heure on peut s'Ă©panouir dans tout un tas de choses mais en tout cas c'est effectivement toujours ça moi qui me drive et ce cĂŽtĂ© impact et donc au final mĂȘme si mes journĂ©es d'ailleurs aujourd'hui je n'Ă©cris plus une ligne de code et finalement ça ne me manque pas alors que j'adore coder mais ça ne me manque pas plus que ça, parce que le job que je fais par ailleurs, j'ai l'impression qu'il a l'impact que je cherchais Ă  avoir, j'ai l'impression que ça prend petit Ă  petit, que ça commence Ă  faire boule de neige, et ça c'est un truc qui fait super plaisir, et tu fais bien de parler des avis, parce que c'est quand mĂȘme un truc, Ă  la fin de la journĂ©e, je te disais tout Ă  l'heure, mĂȘme si au final ça ne marche pas, ou qu'on se prend un gros truc qui fait qu'on ne s'en sorte pas, il se passe pas une journĂ©e sans qu'on ait un gars ou une freelance qui nous Ă©crit merci beaucoup pour ce que vous avez fait gĂ©nial c'est vraiment incroyable ce que vous faites et ça vraiment c'est le truc Ă  la fin alors si tu peux ĂȘtre millionnaire en plus c'est sans doute trĂšs bien mais juste ces avis lĂ  que tu reçois au quotidien tu vois c'est lĂ  en fait que je me retrouve complĂštement dans mon alignement de vouloir faire quelque chose qui a du sens je pense que un bon signal faible c'est quand tu reçois tous les jours des gens qui te disent merci vraiment pour ce que vous faites tu sens que tu rĂ©sous un pain vraiment un truc dur un truc que personne d'autre n'a voulu rĂ©soudre et que voilĂ  Ă©videmment tu fais des erreurs tu peux pas ĂȘtre parfait partout mais au moins t'as eu cet impact lĂ  et moi c'est ce qui fait que je me sens hyper alignĂ© avec ce que je fais

  • Speaker #0

    Millionnaire en love, ça sera la conclusion. Et bientĂŽt, bientĂŽt en euros, bien sĂ»r, quand la scale-up va encore continuer Ă  scale et on pousse tous avec vous. En tout cas, je suis hyper contente que tu sois venue nous raconter ton parcours parce que c'est trĂšs inspirant, parce qu'en fait, on voit, comment dire, qu'il n'y a pas de prĂ©destination aussi, il n'y a pas d'assignation. On peut ĂȘtre salariĂ©, freelance, solopreneur, startupper, scaloper, si on veut, en fonction de vos motivations, il n'y a pas d'obligation, bien sĂ»r. et surtout c'est gĂ©nial de voir une telle trajectoire en France comme ça se dĂ©velopper je suis hyper fiĂšre que vous soyez partenaire du board aussi parce que ĂȘtre alignĂ© comme ça entre ces valeurs ces clients la mission que vous avez et tout c'est trĂšs trĂšs chouette est-ce que tu as un petit mot de la fin alors je prĂ©cise aussi je vais mettre plein de choses de complĂ©ments parce que tu m'avais prĂ©parĂ© plein de choses pour aider, vous aidez-vous, les freelancers, les solopreneurs, si vous voulez, scale sur la partie startup et scale-up. On va vous mettre plein de ressources aussi que Emilien a prĂ©parĂ©es dans la newsletter du board. Est-ce que tu veux nous laisser avec un mot de la fin, Emilien, pour conclure sur cette ascension, ce scale de salariĂ©s Ă  scale-upers ?

  • Speaker #1

    Alors en vrai, je l'ai dĂ©jĂ  dit, mais ça me semble tellement important. demandez-vous le matin qu'est-ce qui fait que vous ĂȘtes content ou pas de vous lever, et dites-vous comment je fais pour changer ça parce que pour moi c'est vraiment ça le point hyper important j'ai vu beaucoup beaucoup trop de gens justement dans les nombreux freelancers que j'ai accompagnĂ©s se cramer et finir en burn-out parce qu'ils croyaient qu'en fait ils voulaient juste gagner plus d'argent et puis quand ils se sont fait 504 CA par an, ben en fait ils ont juste fini en burn-out et ils ont profitĂ© de rien du tout, et donc voilĂ , vraiment, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution, on peut ĂȘtre salariĂ©, on peut ĂȘtre freelance, on peut ĂȘtre solopreneur, on peut ĂȘtre startupper, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, donc s'il y a bien deux mots Ă  faire passer, c'est ça, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, mais il faut se poser la question de qu'est-ce qu'on veut ĂȘtre, ça revient juste Ă  ça, et pas se dire, ben voilĂ , c'est vachement mieux d'ĂȘtre ça ou ça, c'est, non, tu peux t'Ă©panouir dans n'importe quoi Ă  partir du moment oĂč tu connais, tu maĂźtrises tes valeurs, Ă  partir de lĂ , fais en sorte de les atteindre en investissant sur toi, et tout se passera bien.

  • Speaker #0

    et puis tu peux changer aussi parce que c'est pas linĂ©aire c'est pas inĂ©luctable et d'ailleurs tu m'inspires d'autres Ă©pisodes mais j'avais dĂ©jĂ  pensĂ© avant figure-toi que le chemin inverse est vrai de plus en plus de plus en plus de scale-upper ou de start-upper deviennent solopreneurs parce que c'est bon ils ont mon souper d'Ă©lever de fond des machins du management ils sont pas comme toi ils sont plus dans la lune de miel ils ont envie de revenir tranquillou faire un business scalable en solo donc c'est ok et peut-ĂȘtre qu'on pourra faire un Ă©pisode match retour avec un autre entrepreneur qui nous racontera ça Merci sa transformation dans l'autre sens.

  • Speaker #1

    Il y a mĂȘme des contacts lĂ -dessus, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Merci beaucoup, Émilie, d'avoir Ă©tĂ© avec nous. Merci Ă  toutes et Ă  tous de nous avoir Ă©coutĂ©s. Et puis Ă  la prochaine dans la communautĂ©. Venez discuter, nous raconter un peu vos plans de scale, votre trajectoire, vers quelle situation votre cƓur balance. Et puis on se retrouve sinon dans les prochaines mini-sĂ©ries du Borde. Salut tout le monde ! Merci d'avoir Ă©coutĂ© cette sĂ©rie jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 Ă©toiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les rĂ©seaux sociaux en me taguant. N'hĂ©site pas Ă  te manifester auprĂšs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisĂ© du board pour te remercier. Merci Ă  vous de m'aider Ă  faire grandir le mĂ©dia des solopreneurs et Ă  plus !

Description

Tu es freelance et tu rĂȘves de faire Ă©voluer ton business Ă  une plus grande Ă©chelle ? Comment passer de solopreneur Ă  startuper et dĂ©velopper une entreprise scalable ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Émilien PĂ©coul, l’ex-freelance devenu co-fondateur de Superindep.fr. De salariĂ© Ă  startuper, il partage son parcours et ses conseils pour lancer, dĂ©velopper puis scaler son entreprise.


👉 Toi aussi, fais passer ton business Ă  la vitesse supĂ©rieure en participant Ă  au bootcamp de l'Incubateur Solopreneur : candidate ici.

💡 Au programme :

  • Comment prĂ©parer son lancement en freelance depuis son CDI ?

  • Oser dĂ©missionner pour se lancer en freelance sans toucher PĂŽle Emploi

  • Pourquoi quitter le solopreneuriat pour crĂ©er une startup ?

  • Comment trouver les bons associĂ©s pour lancer une entreprise ?

  • Quels sont les piĂšges Ă  Ă©viter lors de la crĂ©ation d'une startup ?


Ne manque pas cet Ă©pisode qui va t’aider Ă  faire grandir ton solobusiness pas Ă  pas pour atteindre de nouveaux sommets !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes rĂ©seaux (je rĂ©serve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Demain - Bigflo & Oli feat. Petit Biscuit
Ep. 2 - Break My Soul - Beyonce
Ep. 3 - Kalash - Booba feat. Kaaris
Ep. 4 - 99 Problem - Jay-Z
Ep. 5 - Alright - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors, donc, tu me parlais un peu des chiffres de ta startup, donc qui sont déjà des super chiffres. C'est quoi la suite ? Une fois qu'on a lancé sa startup, qu'on a trouvé son market fit, qu'on est presque rentable ? Je veux dire, là, tu es déjà au stade de presque 1% des startups, parce que toutes les autres sont mortes avant, d'accord ? Qu'est-ce qui se passe ensuite ?

  • Speaker #1

    De mon point de vue, en tout cas, en fait, il y a plein de dĂ©finitions, parce que je ne suis mĂȘme pas sĂ»r qu'il y ait une dĂ©finition officielle de startup et scale-up. Mais moi, de mon point de vue, c'est... tant que tu es dans la galĂšre Ă  essayer de trouver ton market fit, Ă  essayer de convaincre des investisseurs, tu es plutĂŽt dans la startup. Et quand tu commences Ă  lever des fonds et avoir un vrai modĂšle de MRR qui se met en place, pour moi, tu es plus dans la scale-up. On s'est vraiment dit, OK, on va faire une levĂ©e. On ne voit pas comment faire autrement sur un produit tel qu'on le vit aujourd'hui, qui est une version de SaaS un peu premium, si tu veux. C'est-Ă -dire que c'est un produit oĂč il y a vraiment... un vrai accompagnement humain derriĂšre. Tu peux vraiment parler Ă  des gens, c'est pas juste tu te dĂ©merdes avec ton truc et on ne veut pas te parler. Tout simplement parce que les auto-entrepreneurs, Ă©videmment, ils ont Ă©normĂ©ment de questions sur un million de choses. Comment je fais pour facturer ? Comment ça marche Ă  l'Ă©tranger ? Et puis la TVA, c'est quoi ? Et puis comment je dĂ©clare mes impĂŽts ? Donc Ă©videmment, on a des bases de connaissances qui sont... Ă©norme, mais n'empĂȘche que le fait de pouvoir Ă©changer, parler Ă  un humain, ça rassure.

  • Speaker #0

    Un peu de service, quoi. Ça te rajoute une brique servicielle.

  • Speaker #1

    Donc, tu as aussi effectivement un petit peu ce cĂŽtĂ©-lĂ . Mais du coup, au final, notre produit, ça va partir de 19 euros par mois. Donc, quand tu vends un produit de 19 euros par mois, c'est pas comme quand tu as des DTJ Ă  1500 euros par jour. C'est pas du tout le mĂȘme business model. Donc, tu as besoin d'aller chercher des milliers de personnes et donc, tu as besoin d'avoir Ă©videmment une approche marketing Ă  l'Ă©chelle. Et tu as besoin vraiment de... de rĂ©flĂ©chir Ă  long terme et d'accepter qu'au dĂ©but, ta sociĂ©tĂ© va perdre de l'argent, puisque le temps d'avoir les quelques 10 000 personnes nĂ©cessaires, 10 000 clients nĂ©cessaires pour que ta boĂźte soit rentable, tu as besoin d'investir sur la com, tu as besoin d'investir sur le support, sur le produit, etc. Donc c'est pour ça qu'on est passĂ© par cette case levĂ©e de fonds et que derriĂšre, l'objectif c'est vraiment cette annĂ©e d'aller chercher la rentabilitĂ©. Si on regarde la trajectoire actuelle, c'est effectivement ce qu'on va atteindre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, il y a plein de trucs qui m'intĂ©ressent encore dans ton parcours. Je trouve que vous avez, enfin, tu, et je ne connais pas tes associĂ©s, mais vous avez gardĂ© aussi cet ADN freelance mĂȘme dans votre façon de fonctionner parce que quand on s'Ă©tait rencontrĂ©s Ă  l'Ă©poque, tu m'avais dit, ouais, par exemple, les investisseurs, ils demandent qu'on ait plein d'employĂ©s en CDI, alors que moi, j'aime bien travailler aussi avec des freelances. Aujourd'hui, tu as encore des freelances dans ton Ă©quipe. Est-ce que ça fait partie des nouvelles façons de faire startup ou scale-up ? Ou est-ce que, d'une certaine maniĂšre, quand on devient scale-up, on n'a plus le choix, on doit prendre des employĂ©s maison et les garder en CDI ?

  • Speaker #1

    Non, non. Alors nous, on a la chance d'avoir un super investisseur en plus, donc il n'est pas du tout chiant lĂ -dessus. Pour le coup, c'est plutĂŽt des organismes qui t'accompagnent, style rĂ©seau entreprendre, etc. Mais pour des bonnes raisons aussi, parce qu'en fait, ce rĂ©seau existe pour crĂ©er de l'emploi. Donc forcĂ©ment, eux, ils... c'est lĂ  que c'est un peu ambigu est-ce que du coup si tu prends des frĂšres est-ce que tu veux crĂ©er de l'activitĂ© ou est-ce que tu veux crĂ©er de l'emploi enfin bref, bon ça m'importe en tout cas eux leur sujet c'est de crĂ©er de l'emploi et donc notamment pour ĂȘtre accompagnĂ© ou aidĂ© par le rĂ©seau entreprendre tu vois ces problĂ©matiques lĂ  mais globalement oui on travaille encore avec beaucoup de freelance et pour nous Ă©videmment c'est un non sujet parce qu'on a Ă©tĂ© de l'autre cĂŽtĂ© de la barre et qu'on sait bien qu'en plus 9 fois sur 10 quand on arrivait nous Ă  un endroit alors ça fait pas du tout euh humble de dire ça, mais concrĂštement, oui, on avait souvent une meilleure expertise que les gens sur place, pas parce qu'ils Ă©taient nuls, juste parce qu'ils n'avaient pas le mĂȘme parcours, et que du coup, ils n'avaient pas eu le temps et cette chance de pouvoir se former. Et d'ailleurs, petite anecdote assez rigolote, mais trĂšs souvent, quand je passais en mission, peu importe oĂč je passais, je pourrais ĂȘtre sĂ»r que dans les 6 mois qui suivaient, tu avais une vague de dĂ©missions de gens qui se mettaient en freelance. Parce qu'effectivement, je passais mon temps Ă  leur expliquer, mais les gars, je ne fais rien de mieux ou de diffĂ©rent de vous, si ce n'est que... des choix effectivement que j'ai fait peut-ĂȘtre il y a 3-5 ans par rapport Ă  vous

  • Speaker #0

    Ouais et puis surtout quand t'es freelance forcément tu vois beaucoup plus de problÚmes parce que t'enchaßnes les problÚmes chez plein de clients donc j'irais que t'es plus problÚme aware en public qu'un salarié

  • Speaker #1

    Donc nous aujourd'hui on adore travailler avec des freelance justement pour le cĂŽtĂ© expertise, pour la vue extĂ©rieure et voilĂ  et aprĂšs de toute façon alors on a des problĂ©matiques enfin il y a aussi des gens qui prĂ©fĂšrent ĂȘtre salariĂ©s tout simplement donc il faut savoir s'adapter mais nous aujourd'hui en tout cas on travaille avec des freelancers c'est clairement un non sujet et je pense effectivement que c'est une grande force alors Ă  la fois ça et puis tout ce qui est pour nous aussi est un non sujet gestion du tĂ©lĂ©travail nous on ne s'est mĂȘme pas posĂ© la question de prendre des bureaux ou de pouvoir faire travailler les gens Ă  tout prix sur place non seulement ça n'a pas de sens mais en plus ça a un coĂ»t non nĂ©gligeable quand tu te lances et puis le fait de s'ouvrir entiĂšrement ça fait que tu peux recruter des gens de partout et aujourd'hui du coup on a des gens Ă  Paris on a des gens Ă  Lyon, on a des gens Ă  Montpellier on a des gens Ă  Angers et on s'en fiche, on veut juste des gens qui sont contents de travailler ensemble et d'ailleurs pour le coup justement maintenant que je me suis beaucoup intĂ©ressĂ© au management il y a un truc que j'ai compris il n'y a pas si longtemps que ça c'est que beaucoup de gens qui crachent sur le remote, alors je ne dis pas qu'il n'y a pas que des bons cĂŽtĂ©s, il y a aussi des choses trĂšs intĂ©ressantes dans le fait de travailler cĂŽte Ă  cĂŽte mais il y a un truc trĂšs chouette avec le remote c'est que ça met en Ă©vidence les erreurs et les dĂ©fauts de management et le manque de confiance principalement et du coup beaucoup de gens effectivement disent ah mais ça marche pas ou c'est compliquĂ© ou non mais revenez parce que lĂ  on n'y arrive plus Mais en fait, c'est principalement parce qu'ils ont un manque d'organisation. Et le fait d'avoir une structure qui, dĂšs la crĂ©ation, a cette approche-lĂ , ça t'aide justement Ă  mettre en place des outils, de la confiance par dĂ©faut, une ambiance, du coup, et une façon de travailler qui fait que n'importe qui qui arrive va ĂȘtre Ă  l'aise et va tout de suite trouver ça normal de bosser en remote. Ce qui n'empĂȘche pas qu'on se voit, on se voit plusieurs fois par semaine, pas forcĂ©ment avec toute l'Ă©quipe, du coup, vu que tout... de toute façon on n'est pas forcĂ©ment colocalisĂ© mais voilĂ  on se voit Ă©normĂ©ment et si on ne se voit pas physiquement on fait des visios, on discute toute la journĂ©e aprĂšs plusieurs fois par an on se rend tous ensemble aussi donc ça c'est vraiment un sujet et je pense que ça fait partie des choses pour les scale-up de demain mais d'ailleurs toutes les boĂźtes qui moi m'inspirent aujourd'hui en gĂ©nĂ©ral ces deux choses lĂ  c'est aussi des non-sujets chez eux, aussi bien travailler avec des freelance que le travail Ă  distance c'est pas du tout un sujet c'est un sujet

  • Speaker #0

    mais on voit que vous avez gardĂ© en fait votre ADN et c'est ce que j'adore aussi dans ton parcours et je pense que c'est pour ça que Super Indep ça cartonne parce qu'en fait ça cartonne, je regardais vos avis clients, parce que moi quand je recommande une marque tu vois je veux toujours m'assurer que ça soit top moi je l'avais testĂ© pour moi je trouvais ça top mais tous les avis clients ils sont dits tyrambiques, tu m'avais dit d'ailleurs pour mes avis du board, tu m'as dit fais gaffe t'as que des avis positifs tu vas te faire bloquer sur Google ils vont croire que c'est du fake, mais vous c'est pareil et je pense que voilĂ  tu vois t'incarnes ton persona parce que tu l'as Ă©tĂ©, t'as cette culture de travail qui est toujours imprĂ©gnĂ©e de freelancing et donc d'acceptation, de travail avec des freelances et tout. Et je pense que ça fait une scale-up aussi, pas comme les autres parce que tu ne renis pas ton hĂ©ritage et c'est aussi l'alignement, je trouve, entre ta mission, ton persona et ce que toi, t'as Ă©tĂ© et les Ă©tapes par lesquelles t'es passĂ©. Il fait aussi que vous ĂȘtes tous sympa et d'un bon service chez Super Indep. Vous avez ce feeling un petit peu solopreneur indĂ©pendant qui se sent.

  • Speaker #1

    Ce qui est trĂšs intĂ©ressant, c'est que moi, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir changĂ© dans mon parcours. Pourtant, si je regarde mon quotidien, ça n'a Ă©videmment plus rien Ă  voir avec ce que je faisais il y a dix ans. Mais effectivement, j'ai toujours cette mĂȘme motivation, cette mĂȘme envie le matin. croiser quelqu'un dans la rue et dire tiens tu te fais chier dans ton taf mais attends essaye le freelancing tu vas voir peut-ĂȘtre qu'il y a moyen que tu t'Ă©clates avec ça je ne veux pas caricaturer dire que c'est la solution Ă  tout c'est complĂštement faux et comme tu l'as dit tout Ă  l'heure on peut s'Ă©panouir dans tout un tas de choses mais en tout cas c'est effectivement toujours ça moi qui me drive et ce cĂŽtĂ© impact et donc au final mĂȘme si mes journĂ©es d'ailleurs aujourd'hui je n'Ă©cris plus une ligne de code et finalement ça ne me manque pas alors que j'adore coder mais ça ne me manque pas plus que ça, parce que le job que je fais par ailleurs, j'ai l'impression qu'il a l'impact que je cherchais Ă  avoir, j'ai l'impression que ça prend petit Ă  petit, que ça commence Ă  faire boule de neige, et ça c'est un truc qui fait super plaisir, et tu fais bien de parler des avis, parce que c'est quand mĂȘme un truc, Ă  la fin de la journĂ©e, je te disais tout Ă  l'heure, mĂȘme si au final ça ne marche pas, ou qu'on se prend un gros truc qui fait qu'on ne s'en sorte pas, il se passe pas une journĂ©e sans qu'on ait un gars ou une freelance qui nous Ă©crit merci beaucoup pour ce que vous avez fait gĂ©nial c'est vraiment incroyable ce que vous faites et ça vraiment c'est le truc Ă  la fin alors si tu peux ĂȘtre millionnaire en plus c'est sans doute trĂšs bien mais juste ces avis lĂ  que tu reçois au quotidien tu vois c'est lĂ  en fait que je me retrouve complĂštement dans mon alignement de vouloir faire quelque chose qui a du sens je pense que un bon signal faible c'est quand tu reçois tous les jours des gens qui te disent merci vraiment pour ce que vous faites tu sens que tu rĂ©sous un pain vraiment un truc dur un truc que personne d'autre n'a voulu rĂ©soudre et que voilĂ  Ă©videmment tu fais des erreurs tu peux pas ĂȘtre parfait partout mais au moins t'as eu cet impact lĂ  et moi c'est ce qui fait que je me sens hyper alignĂ© avec ce que je fais

  • Speaker #0

    Millionnaire en love, ça sera la conclusion. Et bientĂŽt, bientĂŽt en euros, bien sĂ»r, quand la scale-up va encore continuer Ă  scale et on pousse tous avec vous. En tout cas, je suis hyper contente que tu sois venue nous raconter ton parcours parce que c'est trĂšs inspirant, parce qu'en fait, on voit, comment dire, qu'il n'y a pas de prĂ©destination aussi, il n'y a pas d'assignation. On peut ĂȘtre salariĂ©, freelance, solopreneur, startupper, scaloper, si on veut, en fonction de vos motivations, il n'y a pas d'obligation, bien sĂ»r. et surtout c'est gĂ©nial de voir une telle trajectoire en France comme ça se dĂ©velopper je suis hyper fiĂšre que vous soyez partenaire du board aussi parce que ĂȘtre alignĂ© comme ça entre ces valeurs ces clients la mission que vous avez et tout c'est trĂšs trĂšs chouette est-ce que tu as un petit mot de la fin alors je prĂ©cise aussi je vais mettre plein de choses de complĂ©ments parce que tu m'avais prĂ©parĂ© plein de choses pour aider, vous aidez-vous, les freelancers, les solopreneurs, si vous voulez, scale sur la partie startup et scale-up. On va vous mettre plein de ressources aussi que Emilien a prĂ©parĂ©es dans la newsletter du board. Est-ce que tu veux nous laisser avec un mot de la fin, Emilien, pour conclure sur cette ascension, ce scale de salariĂ©s Ă  scale-upers ?

  • Speaker #1

    Alors en vrai, je l'ai dĂ©jĂ  dit, mais ça me semble tellement important. demandez-vous le matin qu'est-ce qui fait que vous ĂȘtes content ou pas de vous lever, et dites-vous comment je fais pour changer ça parce que pour moi c'est vraiment ça le point hyper important j'ai vu beaucoup beaucoup trop de gens justement dans les nombreux freelancers que j'ai accompagnĂ©s se cramer et finir en burn-out parce qu'ils croyaient qu'en fait ils voulaient juste gagner plus d'argent et puis quand ils se sont fait 504 CA par an, ben en fait ils ont juste fini en burn-out et ils ont profitĂ© de rien du tout, et donc voilĂ , vraiment, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution, on peut ĂȘtre salariĂ©, on peut ĂȘtre freelance, on peut ĂȘtre solopreneur, on peut ĂȘtre startupper, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, donc s'il y a bien deux mots Ă  faire passer, c'est ça, on peut ĂȘtre tout ce qu'on veut, mais il faut se poser la question de qu'est-ce qu'on veut ĂȘtre, ça revient juste Ă  ça, et pas se dire, ben voilĂ , c'est vachement mieux d'ĂȘtre ça ou ça, c'est, non, tu peux t'Ă©panouir dans n'importe quoi Ă  partir du moment oĂč tu connais, tu maĂźtrises tes valeurs, Ă  partir de lĂ , fais en sorte de les atteindre en investissant sur toi, et tout se passera bien.

  • Speaker #0

    et puis tu peux changer aussi parce que c'est pas linĂ©aire c'est pas inĂ©luctable et d'ailleurs tu m'inspires d'autres Ă©pisodes mais j'avais dĂ©jĂ  pensĂ© avant figure-toi que le chemin inverse est vrai de plus en plus de plus en plus de scale-upper ou de start-upper deviennent solopreneurs parce que c'est bon ils ont mon souper d'Ă©lever de fond des machins du management ils sont pas comme toi ils sont plus dans la lune de miel ils ont envie de revenir tranquillou faire un business scalable en solo donc c'est ok et peut-ĂȘtre qu'on pourra faire un Ă©pisode match retour avec un autre entrepreneur qui nous racontera ça Merci sa transformation dans l'autre sens.

  • Speaker #1

    Il y a mĂȘme des contacts lĂ -dessus, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Merci beaucoup, Émilie, d'avoir Ă©tĂ© avec nous. Merci Ă  toutes et Ă  tous de nous avoir Ă©coutĂ©s. Et puis Ă  la prochaine dans la communautĂ©. Venez discuter, nous raconter un peu vos plans de scale, votre trajectoire, vers quelle situation votre cƓur balance. Et puis on se retrouve sinon dans les prochaines mini-sĂ©ries du Borde. Salut tout le monde ! Merci d'avoir Ă©coutĂ© cette sĂ©rie jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 Ă©toiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les rĂ©seaux sociaux en me taguant. N'hĂ©site pas Ă  te manifester auprĂšs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisĂ© du board pour te remercier. Merci Ă  vous de m'aider Ă  faire grandir le mĂ©dia des solopreneurs et Ă  plus !

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