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LE BOARD - podcast freelance & solopreneur : génère des revenus réguliers et augmente ta liberté d'indépendant (par Flavie Prévot)

Comment lancer un side business (en loucedé) quand on est salarié ? - Solo Nation #14

Comment lancer un side business (en loucedé) quand on est salarié ? - Solo Nation #14

1h17 |16/10/2025
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1h17 |16/10/2025
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Description

Tu rêves de lancer un business à côté de ton job, mais tu ne sais pas si tu dois en parler à ton boss ou tout faire en douce ?


Tu ne veux pas te griller, et tu aimerais savoir combien tu pourrais vraiment gagner ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois 3 entrepreneurs qui se sont tous lancés en salariés diversifiés :

✔️ Sarah Zitouni qui a tout dit à son boss et a négocié un 80% pour développer PowHER ta carrière en side

✔️ Pauline Clavelloux, qui a joué la carte de la sécurité avec une lettre officielle avant de se lancer dans la création de logiciels Saas

✔️ Kevin Jourdan, qui a commencé en scred total !


👉 Récupère nos idées de side business à faire en cachette ici : https://leboard.fr/solonation


Au programme de cette émission :

📌 Faut-il prévenir son patron ou lancer son business en cachette ?
📌 Comment gagner ses 1 000 premiers euros en parallèle de son CDI ?
📌 Quels sont les side business les plus rentables (et les plus discrets) ?
📌 Comment trouver le temps de bosser sur ton projet perso ?
📌 Est-ce que vendre des goodies, écrire un livre ou créer un blog peut vraiment rapporter ?
📌 Faut-il forcément montrer sa tête pour réussir ?
📌 Quelles sont les meilleures techniques pour négocier un temps partiel ?


Merci à Dotmarket.eu de sponsoriser cette émission, tu peux estimer le prix de ton business en ligne ici : https://www.dotmarket.eu/estimation


🎢 Envie de devenir salarié diversifié et d'apprendre à freelancer ? Rejoins l'Incubateur Solopreneur comme +300 freelances = https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.

💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que tu as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Mais si tu n'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que tu as, c'est une situation ship.

  • Speaker #2

    Moi, je suis team prudence. En tout cas, en salarié, jamais je n'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Comment vous avez gagné vos 1000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres, c'est beau pour la reconnaissance, mais franchement jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça.

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros je les ai faits en faisant un site internet.

  • Speaker #3

    Qui t'envoie de l'argent sur Paypal.

  • Speaker #2

    Moi je pense que la discrétion aussi elle est hyper subjective.

  • Speaker #3

    J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ?

  • Speaker #1

    Ça va pas plaire ce que je vais dire.

  • Speaker #2

    Faut aussi pas oublier peut-être la minute, je sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance tu veux dire ?

  • Speaker #3

    Le problème quand tu rachètes un site internet, c'est que tu vois pas grand chose.

  • Speaker #1

    Quand on sait pas ce qu'il y a derrière, des fois on se dit que c'est un peu un scam quoi.

  • Speaker #0

    Pourquoi démissionner et prendre des risques énormes pour créer ton entreprise, alors qu'aujourd'hui tu pourrais très facilement lancer un side business et doubler ton salaire, voire même plus, en travaillant seulement quelques heures par semaine à côté de ton CDI ? Alors oui, je sais ce que tu vas me dire. Comment tu veux que je trouve le temps de lancer un side business alors que j'ai déjà une carrière assez palpitante ? Et surtout, pourquoi je ferais ça pour gagner des clopinettes à côté de mon CDI ? Alors figure-toi que les side business peuvent te rapporter bien plus gros que ce que tu imagines. Et d'ailleurs, mes invités du jour ont généré plusieurs centaines de milliers d'euros grâce à leur side business et en toute discrétion. D'ailleurs, moi aussi, c'est comme ça que j'ai commencé et c'est ce qui m'a permis d'avoir aujourd'hui un solo business qui me permet de réaliser plus de 500 000 euros par an de chiffre d'affaires. Alors dans cette émission, on va te raconter la vérité sans filtre sur les side business, pourquoi certains d'entre nous ont décidé de raconter leur side business à leur patron alors que d'autres l'ont fait en cachette, quels sont les meilleurs side business pour gagner de l'argent, mais aussi quels sont les plus discrets pour pas te faire griller. Et surtout, on va te donner plein d'idées improbables pour doubler ton salaire en quelques heures de travail par semaine. C'est parti, bienvenue dans Solonation. Merci à DotMarket de soutenir cette émission. Alors, DotMarket, c'est la première plateforme française d'achat-revente de sites Internet, de side business et de business en ligne. Alors, si tu veux revendre ton business en ligne ou en acheter un pour te lancer, eh bien, regarde la ressource qu'on t'a préparée avec DotMarket. C'est dans les commentaires de cette émission et c'est gratuit. Allez, c'est parti pour l'émission. Eh bien bienvenue les amis, bienvenue dans cette nouvelle émission de Solonation. Je suis ravie de vous avoir à mes côtés. Alors je vais prendre votre réact à chaud comme ça un petit peu sur cette histoire de side business en cachette. Est-ce que vous pensez que lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette ? Alors je vais me tourner vers toi, tiens, Sarah. Sarah Zitouni, AK Power, ta carrière. Donc toi, tu as un side business à six chiffres en parallèle de ton CDI. Qu'est-ce que t'en penses ? On y va, on la joue faire avec son patron, on en parle ou on le fait en cachette ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que t'as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Ok, tu peux aller au premier date, mais si t'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que t'as, c'est une situationship et ça peut pas évoluer de façon transparente, ça peut pas grandir. Il faut que ça devienne une relation officielle, donc t'es obligée d'en parler. Ok,

  • Speaker #0

    donc plus en mode potentiel de croissance, toi tu verrais. C'est à partir de quel moment qu'on passe de... situationship à bon ok j'ai un vrai projet à partir du moment où c'est plus un hobby et où tu peux plus t'en passer donc notamment quand tu commences à générer des revenus ou avoir pas mal de visibilité ok ben on va en parler tu vas nous raconter aussi comment tu as fait toi de ton côté et comment tu as négocié aussi avec ton boss alors pauline pauline clavelou aka pauline sas builder donc toi tu construis des sas logiciels jusqu'à atteindre 500 mille euros de revenus récurrents annuels on la joue en cachette quand on construit des sas comme ça où on le dit à son patron comment ça se passe

  • Speaker #2

    Alors moi je suis team prudence et donc quand j'ai commencé j'ai dit directement à mon employeur je voulais pas qu'il y ait de problème après que ce soit légal, de propriété etc. Je l'ai joué en toute transparence pour avoir ma fameuse lettre officielle et être tranquille d'esprit.

  • Speaker #0

    Ah oui parce que tu veux dire que tu avais peur que ce que tu développes avec tes compétences de développeuse et tout ça, ça soit la propriété intellectuelle de ton entreprise c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors il y a des entreprises dans lesquelles c'est le cas oui, moi c'était pas le cas dans mon contrat mais bon. Encore une fois, on n'est jamais trop prudent et il vaut mieux s'assurer de tout ça. Il y avait la propriété actuelle et puis aussi le fait que l'employeur pourrait se retourner contre soi. Donc moi, je voulais éviter ça.

  • Speaker #0

    On voit déjà un peu la différence de formatage de nos différents cerveaux autour de cette table. Mais je ne veux pas spoiler après sur ce qu'on en pense. Alors, Kevin Jourdan, toi, tu as créé DotMarket. Un site de revente de sites et notamment de side business, qu'est-ce que tu en penses ? Et d'ailleurs peut-être que font tes clients ? Ils en parlent sur la place publique ou ils rachètent un petit site en scred comme ça justement pour se faire des compléments de revenus en toute discrétion ?

  • Speaker #3

    Il y a de tout. Il y en a qui jouent la carte directement, honnêteté, on ne prend pas de risque. Il y en a d'autres qui préfèrent largement le premier date en cachette et puis ensuite on voit si ça mène quelque part. Moi personnellement j'ai opté pour le date en cachette sur mes premiers business. C'est devenu une situation cheap. et j'ai dû mettre un terme à un des deux projets. Ça a été le job, en l'occurrence, à l'époque.

  • Speaker #0

    C'est souvent ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #3

    Mais ça, c'est le bon scénario. Du coup, ça veut dire que le side business a pris assez d'ampleur et que tu peux faire un choix. Changer de relation, finalement, c'est un petit peu ça. Moi, je connais beaucoup de gens qui l'ont fait sur le côté d'on-moi parce que ça fait peur d'échouer aussi. Et donc, le faire en toute discrétion, c'est un peu enlever la pression de la réussite. Et moi, j'ai mis longtemps, finalement, à me dire « Allez, j'en fais un truc officiel, j'assume, j'en parle à mes proches. » Et donc le premier set business, c'était pause déjeuner, après le boulot, des fois même pendant les heures de travail si c'était un petit peu calme, mais toujours en cachette.

  • Speaker #0

    C'est bon, on est sur Solo Nation ici, tu peux tout nous dire. On n'est pas là pour raconter du politiquement correct, mais pour raconter un peu ce qu'on fait dans la vraie vie quand on devient indépendant et parfois ça se chevauche un petit peu. Moi, j'ai fait complètement en cachette, mais je pense qu'aussi, je ne savais pas trop ce que je faisais à l'époque, on va être honnête. J'avais lancé mon podcast en parallèle et j'étais à l'époque directrice commerciale France. Chez Sixte, c'était aussi un poste à enjeu avec une certaine situation. Je ne me serais pas vue de dire je vais lancer un business à côté, je pense que ça m'aurait été refusé. Et du coup, par peur de ça, j'ai joué la carte sans permission. En gros, j'ai mis les gens devant le fait accompli sur le fait que je lançais un podcast, qui était à l'époque un hobby, qui ne me rapportait pas d'argent. Donc je veux dire, je peux faire ce que je veux de mes loisirs. Et voilà, je me rappelle un moment dans l'open space, un jour, le DRH, il me dit « Alors Flavie, sympa ton podcast ? » Et je lui dis « Non, mais tu vois, c'était cordial. J'ai attendu un peu pour voir s'il y avait une petite pique cachée derrière et tout, mais on s'entendait bien. » Et en fait, rien. Tu vois, il ne s'est rien passé non plus. Donc voilà, moi, c'est comme ça que j'ai lancé le board, d'abord le podcast, qui est devenu plus tard l'incubateur de Solopreneur. Bref, racontez-nous aussi en commentaire, vous, est-ce que vous avez un side business ? Est-ce que vous le faites en cachette aussi ? Quel est votre dilemme là-dessus ? On veut tout savoir dans les commentaires et vous allez voir, on va aussi pouvoir vous aider. Vous pouvez aussi poser toutes vos questions sur les side business pour qu'avec mes invités et co-animateurs, co-animatrices, on vous réponde et on vous aide. Alors, je vais vous présenter les side business et vous allez me dire premièrement si c'est des side business réels. Donc, si d'après vous, vous pensez qu'ils existent vraiment. Et deuxièmement, si vous pensez qu'on peut gagner de l'argent avec. D'accord ? En tant que salarié. Donc, side business réel, on va lever le petit drapeau violet. Et est-ce qu'on peut gagner de l'argent ? On va lever le petit drapeau or, comme mine d'or. OK ? C'est parti ? Premier side business, vendre des goodies avec les citations de vos managers toxiques. Alors, Kevin ne se prononce pas ? Si, tu en es OK, les deux, les deux. Alors, figurez-vous que ça existe. Et je voulais vous montrer un exemple à l'écran, c'est incroyable. C'est la boutique CDLT, donc la newsletter CDLT, qui est une newsletter qui décrypte la toxicité du monde du travail, etc. Et ils vendent des magnifiques tasses sur Etsy, « Quiet quitting » ou encore « Tu prends ton après-midi » ou encore « Sauf erreur de ma part » . que je trouve ultra passive agressive.

  • Speaker #1

    Putain, ils m'ont piqué l'idée.

  • Speaker #0

    Ah, tu vas pouvoir en faire avec Power ta carrière, donc voilà.

  • Speaker #3

    C'est sponsorisé par Glassdoor.

  • Speaker #0

    Exactement, je pense que ça pourrait se sponsoriser. Vous en pensez quoi ? Est-ce qu'on peut... Alors, on voit que ça existe, bon là c'est plus pour un peu le fun. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on peut gagner vraiment de l'argent avec ce qu'on appellerait un side business physique ? Vendre des produits, vendre des goodies.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux en gagner, en fait, s'il joue sur le côté fun, le marketing. Ça devient fun. En fait, c'est horrible les citations que tu dis. Clairement, personne n'a envie de les vivre. Et en l'occurrence, on est beaucoup, je pense, à les avoir tous vécues. Donc en fait, après, tu n'as pas le choix que d'en rire et après de le montrer. Mais ça ne devrait pas être comme ça. Mais je pense qu'effectivement, il joue là-dessus.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qui fait peur aux gens avec le produit physique, c'est que tu vas avoir besoin de plus d'investissement initial pour lancer ton entreprise. parce que t'as forcément des histoires de stock. Enfin, souvent, en tout cas, t'as des histoires de stock ou de...

  • Speaker #0

    sourcing de fournisseurs et c'est ça qui fait plus peur aux gens mais je vois pas pourquoi ce serait pas rentable enfin je veux dire on achète tous beaucoup beaucoup de trucs depuis chez nous sur internet je vois pas pourquoi quelqu'un créerait quelque chose qui serait un produit physique à côté de son taf et que ça aurait pas en tout cas ça peut permettre de se lancer et tout alors c'est vrai que l'autre question qui fait peur c'est le volume aussi parce que si un produit physique c'est genre 8 euros 10 euros etc tu es obligé de faire beaucoup moi j'ai testé print full aussi donc des trucs tu sais pour d'impression à la demande pour les goodies du board et tout Avec Shopify, ça a quand même simplifié énormément aussi tout ce qui va être business physique. Donc moi, je dis, ça se tente, mais effectivement, il va falloir derrière, je pense, générer un gros trafic. Tu en as des sites de e-commerce à vendre sur votre market ? On en a plein. OK.

  • Speaker #3

    Et en l'occurrence, on en a eu plein. Alors pas avec ce concept-là. Si vous avez un site à vendre comme ça, je suis preneur. À mon avis, il partirait hyper vite. OK. Mais en l'occurrence, on a déjà eu du print on demand sur plein de choses. Et effectivement, aujourd'hui, avec les solutions d'impression uniquement quand il y a la commande qui est faite, Ça règle pas mal de problématiques de logistique et on a déjà vu du print on demand sur des pots de fleurs à décorer, sur des t-shirts, sur des goodies, sur plein de choses. Donc il ne reste plus qu'à appliquer l'idée de la petite phrase toxique, moi je trouve ça assez drôle.

  • Speaker #1

    Et quand tu penses à tous les tintins qui faisaient du dropshipping en get rich quick scheme, tu vois bien qu'en fait il y a des gens qui ont testé déjà le side business, alors éthique zéro. Mais je veux dire, il y en a qui ont testé et qui ont fait de l'argent sur du side business produit avec le dropshipping.

  • Speaker #0

    Effectivement. Bon, intéressant, ça, c'était le premier. Alors le deuxième, gérer la boîte mail des salariés à leur place, des salariés qui veulent se libérer du temps pour lancer leur side business. Est-ce que ça existe et est-ce que ça permet de gagner de l'argent ? Ça permet de gagner de l'argent, oui.

  • Speaker #1

    Je ne crois pas que ça existe.

  • Speaker #2

    Ça ne me parle pas en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça existe, figurez-vous. Là, j'ai extrapolé, j'ai pris vraiment un cas, on va dire marketing. Une bonne façon de présenter vos offres, d'ailleurs, si vous êtes freelance, de présenter comme ça. En fait, ça existe déjà, ce sont les assistants virtuels. Donc, c'est un super gros métier en freelance, ça cartonne. Je ne sais pas si vous travaillez avec un assistant virtuel ou une. Moi, je travaille avec une assistante virtuelle qui m'aide aussi, parce qu'en tant que solopreneur, on a besoin aussi d'aide. aussi dead. Ça price à peu près 40 à 50 euros hors taxes de l'heure. Évidemment, ce n'est pas super scalable parce que c'est de la vente de temps. Mais du coup, ça marche très bien si vous avez du temps en parallèle de votre taf pour proposer vos services d'assistanat. Et effectivement, un des premiers business case, c'est, vous vous rappelez, dans la semaine de 4 heures, Tim Ferriss disait qu'il faut externaliser à moins cher que vous en taux horaire vos tâches subalternes. Et on en a parlé dans l'épisode « Les pires salariés font les meilleurs entrepreneurs » puisque c'est une tendance de la workplace en ce moment, ça s'appelle le « shadow outsourcing » . Donc ça veut dire qu'en gros, tu fais bosser d'autres personnes que toi sur ton taf pour avoir peut-être le temps, toi, de racheter un site internet ou de faire du pognon à côté avec un side business. C'est un peu méta, mais si vous continuez à nous suivre, franchement, c'est assez malin.

  • Speaker #1

    Et pour le coup, les assistants virtuels, tu disais à raison que c'est pas scalable parce que tu as des histoires de limite de temps. Mais moi, ce que j'ai vu certaines assistantes virtuelles faire, c'est qu'elles ont pris des personnes qu'elles ont formées à leur méthode. Et ensuite, elles sont devenues chefs d'une agence d'assistantes virtuelles. Et là, d'un coup, tu retombes sur une solution où tu peux avoir du scalable.

  • Speaker #0

    Et puis avec les IA et tout, je pense que tu peux aussi peut-être processer et systématiser une bonne partie des tâches que les clients ne savent pas faire.

  • Speaker #2

    carrément moi ça me fait penser à Dans une entreprise, il y avait un des salariés qui avait sous-traité son daily job, il était développeur, à quelqu'un dans un autre pays bien moins cher. Après, il a fini par se faire attraper.

  • Speaker #0

    Alors ne faites pas ça chez vous, là on vous raconte des trucs, mais bon après, on n'a aucune responsabilité juridique si vous ne faites que par votre patron. Troisième idée, alors écrire un livre pour expliquer aux salariés comment lancer leur side business. Alors on a, ok, donc ça existe, mais ça ne permet pas de gagner trop d'argent. Ton point, Sarah ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres. On fera peut-être un épisode sur les livres. C'est beau pour la reconnaissance, mais franchement, jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça. Donc voilà. À moins que tu sois Marc Lévy, où tu t'es trouvé la tournure pile poil. Mais il faut savoir que les auteurs, ils gagnent en moyenne un euro par livre. Donc je te laisse deviner combien de temps il faut que tu bosses, enfin combien de livres il faut que tu vendes pour que ça commence à ramasser.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon alors ça, c'était un peu un piège, parce que regardez. du coup tu confirmes la vie alors je vous confirme je vais vous montrer les chiffres de combien j'ai gagné avec ce livre ça fait un mois ou deux mois qu'il est sorti donc moi je l'ai auto-édité et ça c'est un site business possible aussi transformer son savoir-faire en une méthode en auto-édition et en auto-édition c'est un peu plus juteux c'est vrai enfin c'est pas foufou non plus je vous mets le screenshot j'ai gagné en redevance 564 euros et du coup je sais pas combien de livres j'ai vendu donc voilà on le voit à l'image après je sais pas que vous en pensez mais moi à l'époque quand je me suis lancé 500 balles par mois en side business, j'achète quoi. On prend,

  • Speaker #2

    c'est un revenu complémentaire.

  • Speaker #3

    Exactement. Surtout pour écrire sur un sujet que t'aimes bien, 500 euros. La difficulté, c'est peut-être de le garder dans le temps, mais en soi, tu peux faire une série de bouquins sur le sujet et 500 euros par mois, c'est un bon side business.

  • Speaker #1

    Et du coup, le conseil dans le conseil, tu vois, c'est l'auto-édition. Parce que si tu veux gagner en visibilité, tu as intérêt à te faire éditer par une grande maison parce que là, pour le coup, tu vas faire les plates au télé, tu vas faire tous les trucs qui vont avec la visibilité. Mais c'est ce que je te disais, tu gagnes un euro par bouquin et puis tu n'as rien avancé comme frais, c'est aussi l'avantage. Mais tu vois, si tu veux en faire un side business, tu as peut-être plutôt intérêt à faire de l'auto-édition.

  • Speaker #0

    Voilà, puis très facile, je pense qu'on en reparlera une autre fois, l'auto-édition, machin et tout, hyper ligne, hyper pratique à faire. Alors, je continue, j'arrête les pièges maintenant, promis. Créer des agents IA pour faire le taf des salariés à leur place. Ah, là on a un banger là ! Et ouh, ça rapporte de l'argent ! Pourquoi tu dis ça, Kevin ? T'agites ton drapeau à fond.

  • Speaker #3

    Parce que je suis persuadé que ça va cartonner. J'ai beaucoup moins de spécialités que toi pour en parler, mais je suis persuadé que non seulement ça va cartonner, mais qu'en plus, d'ici quelques années, on revendra peut-être moins de sites internet et on revendra carrément des agents IA qui viendront travailler d'une entreprise à l'autre. Alors je sais pas s'il y aura un mercato des agents IA.

  • Speaker #0

    Ils auront un CV ou pas ?

  • Speaker #3

    Écoute, peut-être. Des listes d'actions ou des listes de rentabilité réalisées ou de choses faites, mais j'en suis assez persuadé.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors moi, je pense que ça va être une méga niche pour les freelances. Si vous êtes freelance et que vous ne savez pas quoi faire comme spécialité, vous pouvez aller sur ce marché. J'en cherche, moi je n'en trouve pas assez. Donc des coachs en IA, des coachs en création d'agents, des adaptateurs de plateformes ou de SaaS qui font ça, mais pour les pluguer sur l'organisation. Tu en as des SaaS Builders qui font des trucs comme ça, des trucs d'IA ?

  • Speaker #2

    Ah bah là, c'est la tendance de fou. En tout cas, moi, sur mon feed, j'ai que ça. Des agents IA qui se créent justement pour tous les domaines. Parce que, comme tu disais, par exemple, la création de contenu au support client, tout ça, c'est des tâches qu'on doit aller faire tout le temps. Et ça prend du temps. Et en fait, ce n'est pas forcément des tâches aussi qu'on aime bien. Alors après, tout dépend des domaines, bien sûr. Mais les tâches qu'on n'aime pas, autant les donner justement à des IA. sans pour autant se dire, en fait, c'est l'IA qui fait ça et je prends tel quel. Bien sûr, après, nous, on est là en tant qu'humains pour les vérifier, les transformer à notre sauce, etc. Mais ça fait gagner un temps de fou.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'ai déjà des agents IA dans mon quotidien de solopreneur. Donc, j'ai mon YouTube producer, par exemple, qui m'aide à analyser mes résultats, à me préparer mes émissions et tout. Et je me dis, mais si j'avais été salariée qui avait eu l'IA, je me serais fait une armée. d'agent IA pour faire tout mon taf. J'aurais eu beaucoup plus de temps pour mon side business. Et après, j'aurais potentiellement revendu cette compétence à d'autres salariés. Bref, j'espère que ça vous donnera des idées. Dites-nous en commentaire.

  • Speaker #2

    Après, avec une nuance fraîche, dans beaucoup d'entreprises aussi, tu es bridée.

  • Speaker #1

    Exact. J'étais en train de penser à ça.

  • Speaker #2

    Par exemple, ChatGPT, au début, c'était arrivé. Mais en fait, dans plein de boîtes, tu pouvais taper ChatGPT, tu n'arrivais sur rien parce que c'était bloqué par les entreprises. Parce qu'il faut aussi... pas oublier peut-être la minute... Je ne sais pas comment dire, mais...

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    La minute cassage d'ambiance, c'est que dans les entreprises, tu as des règles. Quand tu es solo, tu as beaucoup plus de liberté, mais en fait, dans les entreprises, à chaque fois que tu vas parler à une IA, en fait, tu donnes la propriété...

  • Speaker #0

    Non, mais il faut se créer sa petite armée en prenant une entreprise fictive, qui ressemble à la tienne, mais qui n'est pas la tienne.

  • Speaker #1

    Et à côté de ça, le truc qui existe et qui va dans ton sens, et qui va dans ton sens aussi Pauline, c'est par contre que toutes les boîtes sont en train de générer leur propre version de chat GPT qui enregistre pas les infos, que machin truc et tout. Tu vois, moi je bosse dans l'automobile, c'est très vite tombé le coup de... En fait nous, c'était le Far West, on faisait chat GPT, pas de problème. Et c'est vite tombé le coup qu'il y a quelqu'un chez nous à la sécurité qui a fait... Stop ! Et du coup maintenant on a notre version interne qu'on peut utiliser, machin truc et tout. Mais... Ça va avec ce que tu disais. En fait, ces gens-là, ils pourront vendre à des particuliers, mais ils pourront peut-être aussi vendre à des grands groupes.

  • Speaker #0

    Exactement. Avant-dernière idée de side business, acheter un distributeur automatique de pizza ou une laverie automatique à côté de son bureau. Vous allez au bureau, là, parce qu'on vous a forcé à revenir au bureau, vous tombez sur ça. Alors, à potentiel ou pas ? Ah oui, fort potentiel. Pourquoi tu dis oui, oui, Kevin, là, sur le potentiel ? Ça, c'est pourtant, c'est brick and mortar, c'est un truc physique, c'est pas un truc digital.

  • Speaker #3

    C'est brick and mortar, c'est du boring business à souhait. Et ça fonctionnera toujours. dont tout le monde a besoin et qui fonctionneront toujours en fait, tout simplement. Que ce soit les laveries, que ce soit les distributeurs de pizzas ou de produits healthy d'ailleurs, parce que ça cartonne aussi. Que ce soit les... Je disais cette semaine que ça cartonnait la vente des espaces muraux pour placer des armoires de livraison de colis amazoniens dans les gares et dans les espaces. C'était un nouveau moyen de monétiser les murs. Pourquoi ? Parce que c'est boring et que tout le monde a envie de pouvoir récupérer un truc près de chez soi. Donc tout ça, ça fonctionnera toujours. pour moi.

  • Speaker #0

    Après, attention, ça demande un investissement. Généralement, 30, 40, 50 000, 60 000 euros voire même plus. Et donc, il faut penser aussi que votre bénéfice, enfin, il faut prendre en compte l'amortissement. Donc, il y a un temps d'amortissement, mettons, un an et demi, deux ans. Là, j'avais demandé à ChatGPT à peu près pour 60 000 euros pour acheter un distributeur de pizza qui rapporte 3 000 par mois, ce qui veut dire que tu amortis en gros ton investissement dans un an et demi, deux ans.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, quand les gens s'acharnent à se dire je vais absolument faire l'investissement locatif de courte durée, Airbnb pour ne pas les nommer. En fait tu dis est-ce que vraiment ils y gagneraient plus et surtout est-ce qu'ils se feraient moins chier ? C'est bon les gros mots c'est autorisé ? Ouais c'est complètement autorisé.

  • Speaker #0

    Si ça va trop loin j'ai mon petit drapeau là.

  • Speaker #1

    Ah ok pour la part, je fais gaffe à la part. Mais du coup tu vois ils se feraient moins chier avec une laverie. En fait à mon avis tu casses moins de trucs, ça tombe moins souvent en panne, t'as moins des problèmes de locataire pas parti ou qui ont peut-être piqué des trucs dans l'appart.

  • Speaker #3

    Ouais c'est rare le locataire qui part pas avec la laverie t'as raison.

  • Speaker #1

    Le mec il revient chercher son linge J'en ai d'accord Moi je viens de Suède et en Suède il n'y a pas de laverie Parce qu'en fait on a ce système que dans tous les immeubles T'as la laverie de l'immeuble en fait Donc soit t'as une machine chez toi soit t'as la laverie de l'immeuble Et on a à un moment donné Accueilli un champion de Jiu Jitsu Quand je faisais encore du MMA Et le mec il restait avec nous pendant 6 mois Et en fait on lui faisait sa lessive parce qu'on l'a mis dans un appart hôtel mais en fait il n'y avait pas de laverie dans l'appart hôtel et lui au début il s'était dit que c'était ok qu'il trouverait de laverie dans la rue parce qu'il était américain il n'y a pas de laverie chez nous, le business n'existe pas en Suède ou à l'opposé, il n'y en a pas parce qu'il n'y a pas le besoin pour dire que les laveries ça marche l'immobilier aussi,

  • Speaker #0

    ou les investissements comme ça mi-immobilier, mi-commerciaux peuvent être aussi une opportunité, donc il y a certains qui ont de l'argent aussi en épargne, tu vois tu gagnes bien de ta vie en salarié, tu as un peu d'épargne de côté, tu peux faire ça. Et alors le dernier, créer un blog ou une newsletter pour beacher sur sa vie de bureau. Ah oui, c'est sûr que ça existe. Il y en a qui beachent plus ou moins discrètement d'ailleurs. Attention à eux. Alors les filles, vous pensez qu'on ne peut pas trop gagner d'argent avec ça ?

  • Speaker #1

    Tu te fais cramer ta gueule avec ton boss avant de ramasser la caillasse à mon avis. Ou alors tu as intérêt à le faire façon, attention rêve de vie en approche, mais à l'époque où il y avait cette call girl, c'était une nana qui en fait avait un boulot corporate et dont on ne connaissait pas la nature et qui avait à côté... Inside Business de Call Girl et qui racontait ses aventures de Call Girl sur un blog qui s'était, il y a plus de 10 ans. C'était le début des blogs un peu sur Internet. Elle racontait ses aventures de Call Girl. Au bout de plusieurs années de ça, elle a fini par come out et dire qui elle était et quel job elle faisait, etc. Mais tu vois, en fait, elle anonymisait le truc de ouf. Et elle avait déjà eu une deuxième vie tellement compliquée. C'était pas le blog le plus carnage. Il avait plus de chance que son chef, il appelle le mauvais numéro de téléphone que le fait qu'il tombe sur le blog.

  • Speaker #0

    Il fallait bien choisir sa voix en répondant au téléphone. Alors, hyper intéressant. Ça, évidemment, c'est le business model. Création de contenu, voire même affiliation. Bon, là, j'ai fait, pour amuser la galerie, bicher sur son boss. Je pense que c'est pas une bonne idée, évidemment, même anonymiser. Mais il y a plein de créateurs comme ça qui se lancent en parallèle de leur salariat et qui gagnent de l'argent. Et là, on peut gagner pas mal. on peut gagner, on peut sponsoriser. Vous l'avez dit tout à l'heure en disant sponsoriser par glace d'or les tasses passives agressives. Si et seulement si vous choisissez la niche où il y a des sponsors qui ont de l'argent pour payer soit des bonnes commissions d'affiliation. Du coup, moi, ce que je déconseillerais, c'est un peu le classique blog, Elsie ou Maman ou Vite Famille ou Voyage en Vanne et tout ça, tout le monde a fait ça. Et le problème, c'est que c'est un sponsoring très grand public. Par contre, si... Vous racontez des trucs sur un domaine particulier, sur un domaine précis, je pense que là tu peux plus vite gagner de l'argent.

  • Speaker #1

    J'avais vu un truc qui aidait à trouver ce genre de truc de niche, et c'était de dire il faut que ton sujet soit à l'intersection de au moins trois grands concepts. Parce que deux, ça fait une intersection trop grande où il y a trop de gens. Et donc tu disais blog de maman, je raconte ma vie de maman, et tu vois en fait je pense que tu as peut-être plus d'avenir avec blog de maman qui a huit enfants. Ou blog de maman qui a un enfant handicapé. Parce que là, tu commences à retomber sur un truc qui est spécifique, avec des gens qui ne vont peut-être pas trouver l'info. Ce n'est pas le truc vaste, comme tu dis, c'est surexploité.

  • Speaker #0

    Et au final, ce que je voulais dire, c'est que toi, tu ne bitches pas sur ta vie de bureau, mais avec Power ta carrière, tu as quand même une forme de prise de position assez forte sur comment se faire respecter en tant que femme au travail. Donc on pourrait se dire, oula, c'est à double tranchant. elle ne va pas gagner d'argent avec ça. Et au final, c'est quand même ton corps business aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Et comme je fais la même chose au bureau, personne ne tombe de sa chaise. Tu vois ? Il n'y a pas un côté bitchage en secret.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu nous en parleras tout à l'heure sur comment tu as réussi à négocier ça et comment tu as réussi à l'amener aussi. Parce que ce n'est pas facile de come out aussi avec son side business. Je me disais, en regardant cette tablée... qu'on avait tous commencé en side business, en fait, notre aventure entrepreneuriale. Alors, est-ce que c'est la marque des meilleurs entrepreneurs que de commencer avec un side business ? En tout cas, j'ai l'impression qu'un peu tout le monde fait comme ça. Quand j'ai gratté un peu en écrivant mon livre, j'ai trouvé un nombre de témoignages. En gros, on croit que les gens, c'est du overnight success et en fait, ils ont tous commencé comme ça. Est-ce que je peux vous demander comment vous avez gagné vos 1 000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #3

    Mes premiers 1 000 euros, ils ont mis un paquet de mois à arriver. Je crois qu'ils sont arrivés à coût de 40 euros par mois. c'était avec un site internet que j'avais monté que j'ai un peu oublié parce que je l'avais monté dans une période où ça se passait bien dans mon job j'ai lancé puis après je me suis reconcentré sur le job en me disant bon allez j'ai testé un truc mais quand même j'y crois pas des masses et ce qui m'a fait en fait revenir au side business à fond c'est que après des mois et des mois à recevoir tous les mois un email de Paypal qui me disait que quelqu'un essayait de m'envoyer de l'argent et moi je le supprimais en me disant c'est du spam si t'envoies de l'argent sur Paypal Merci. On parle de ça il y a 15 ans quand même. Il y a 15 ans, tu reçois un email de PayPal qui te dit quelqu'un veut t'envoyer de l'argent. Même encore aujourd'hui, en général, tu ne l'ouvres pas. Et un jour, je décide de quand même m'y connecter parce que peut-être que je devais me dire « Allez, s'il y a de l'argent qui tombe, je l'ouvre » . Et en fait, c'était la plateforme d'affiliation qui, depuis des mois, essayait de me virer l'argent qu'il me devait. Mais vu que j'avais ouvert le compte PayPal, ouvert le compte d'affiliation et rien validé, pas de pièce d'identité etc ça bloquait Et en fait, quand je me suis rendu compte que j'avais quasiment 1000 euros qui étaient en attente de paiement de cette plateforme, je me suis dit, en fait, il y a vraiment un truc. Et de là, j'ai commencé à vraiment bosser sérieusement sur le site Internet.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi le genre de site que tu avais lancé ?

  • Speaker #3

    C'était un blog pour arrêter de fumer.

  • Speaker #0

    Ah ça va, ça aurait pu être pire parce qu'il y a des niches un peu plus olé-olé parfois dans les trucs d'affiliation.

  • Speaker #3

    Ouais, je suis passé par la suite.

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que dans l'affiliation, j'ai eu le côté inverse où moi je devais payer un affilié. Il ne me répondait pas depuis des mois, il n'a pas toujours pas répondu et je lui ai envoyé plusieurs mails.

  • Speaker #1

    C'était Kevin en fait ! C'est toi !

  • Speaker #2

    Bon bah je peux faire un petit choc après.

  • Speaker #0

    Bon bah c'est bon plan, on peut faire travail gratos des affiliés alors.

  • Speaker #3

    Surtout quand ils ne savent pas qu'ils doivent être payés. Je ne crois pas en fait, moi je pense que je ne croyais pas au fait que ça pouvait vraiment fonctionner tel quel. Il m'a fallu longtemps finalement pour me rendre compte que c'était possible. Par contre une fois que j'avais compris que c'était possible... Plus de limites.

  • Speaker #0

    T'as créé plein de sites et tout. Trop bien. Sarah, toi, comment t'as fait tes premiers 1000 euros ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, Power Ta Carrière, c'est pas mal commencé comme un genre de média aussi, sur Instagram, avec l'idée de, OK, moi, j'ai pris des murs, j'ai galéré avec ma carrière. Il y a plein de trucs que je me suis rendu compte qu'on ne nous apprenait pas, que je ne savais pas parce que je défilais d'ouvriers, etc. et que cadre, c'est nouveau dans la famille, tu vois. Et du coup, je voulais transmettre ce savoir. Moi, j'ai vraiment, dès le début, voulu être la grande soeur à tout le monde. Et encore aujourd'hui, je réponds à 100% de mes DM. Ça peut prendre un peu de temps, mais je le fais. Le truc, c'est qu'au bout d'un moment, je répondais un peu systématiquement aux mêmes questions sur les DM. Il y avait des meufs en galère, qu'il n'y avait personne à qui parler, qui m'envoyaient des DM pour me dire ce qui m'arrive. Et en fait, les situations se recoupaient beaucoup. Et du coup, par souci d'efficacité, peut-être le côté ingénieur en moi, Je me suis dit, en fait, là, j'ai... je commence à galérer à répondre au DM, je donne pas toute l'attention des fois à une personne qui a vraiment besoin de moi, et c'est le même truc qu'il y a deux jours pour moi, mais elle, pour elle, c'est son truc, et c'est pas le même qu'une autre. Ça serait peut-être pas mal que je compile les réponses un peu typiques dans un e-book.

  • Speaker #0

    Et pour pouvoir payer l'hébergement du site et la graphiste qui a rendu ça joli, parce que moi, je suis ingénieure. Si je te fais un PDF, c'est en douce, Time Neuroman. Il n'y a rien, il n'y a pas de couleur.

  • Speaker #1

    Pour toi, il y a Notion. Ils ont inventé Notion. Maintenant, tu dois leur dire merci, non ?

  • Speaker #0

    Pour faire des checklists tout simples. Je ne suis pas spécialement non plus. Donc, il y a le truc un peu. Moi, je fous un souligné en dessous du titre et c'est fini. Donc, j'ai quand même payé deux, trois personnes. Et du coup, j'ai commencé à faire payer le e-book. et c'est comme ça que j'ai fait mes premiers 1000 euros.

  • Speaker #1

    Il coûtait combien ton e-book à l'époque ?

  • Speaker #0

    17 euros.

  • Speaker #1

    Ok, bien joué. C'est les débuts de l'infoprenariat en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super intéressant, donc la bascule de médias gratuits vers infopreneurs, c'était un peu aussi ma bascule. Pauline, comment tu as gagné tes premiers 1000 euros en side ?

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros, je les ai faits en faisant un site internet. C'était le site internet que j'ai fait pour le beau-frère de mon ancien patron d'un stage où j'avais fait auparavant. Et en fait, ce qui est assez marrant d'ailleurs pour la petite histoire, c'est que quand il a fallu chiffrer Moi, c'était le tout premier site Internet que je faisais à l'époque. Donc, j'allais faire un prix très bas. J'allais faire, en l'occurrence, aujourd'hui, ça peut paraître beaucoup, etc. Mais tout dépend de la complexité du site. Mais j'allais lui dire 800 euros. Pour la petite histoire, il m'a dit, bon, combien tu prends ? Moi, là, j'ai eu deux devis. J'en ai eu un 1 000 euros. C'est vraiment pas cher. Et un à 5 000, là, je trouve que c'est un peu élevé. Bon, bah, techniquement, si je lui disais 800, il n'allait jamais me prendre. je lui ai dit 2400 et voilà il était très content

  • Speaker #1

    Bien joué ça d'avoir tout de suite changé ton fusil d'épaule. Non bravo.

  • Speaker #0

    Et technique number one de la négociation, tu laisses l'autre te dire son budget.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais écoute moi j'ai fait comme toi en fait, j'ai fait du freelancing au début. C'est pas l'infoprenariat qui m'a fait gagner mes premiers euros parce que souvent je reçois des questions, comment je peux lancer ma formation en ligne, je suis salariée. Moi je savais même pas sur quel domaine en fait faire une formation en ligne. Donc en fait je trouve que c'est un peu un truc de maturité la formation en ligne. Ça n'arrive pas tout de suite quoi. Et moi, j'ai fait tout simplement, je me suis mise sur Malte. Pendant le Covid, j'étais en activité partielle. Donc j'avais le droit techniquement de faire un autre boulot que le mien. Je me suis sentie en sécurité juridique pour le faire. Je me suis mise directrice commerciale et à 800 euros par jour. Et j'ai eu mes premières missions. Et donc là, ça a chiffré vite et c'est comme ça que j'ai fait 100 000 euros ma première année. Alors on sait tous comment se lancer, comment gagner ses premiers euros. Mais il faut quand même choisir aussi un side business qui soit assez discret, non ? pour pouvoir l'exercer par rapport à son métier principal. Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Quels sont d'après vous les business les plus discrets, les plus safe pour celles et ceux qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas le dire aussi dans leur métier actuel ? Moi, je vais commencer, tiens, parce que ça, c'est la question qu'on me pose tout le temps aussi. Et moi, je pense que ce n'est pas une question forcément de discrétion, mais c'est plus une question de bonne complémentarité avec ton job du moment. Et moi, c'est pour ça que, par exemple, j'ai pris le business model média. Parce que lancer un podcast, à l'époque c'était le board, c'était un podcast pour les dirigeants. Moi j'étais dirigeante, je lance un podcast sur les dirigeants, c'était carrément acceptable socialement. Tu vois ce que je veux dire ? C'était pas du tout « oh là là la honte » ou alors « c'est mesquin de faire ça » . Donc ça complétait mon employabilité de directrice commerciale, ça la renforçait. Et du coup ça m'a même aidée aussi, après il y a un deuxième exemple que je voulais donner, c'est que moi j'ai donné des cours de vente dans des écoles spécialisées en vente. Au début, c'était pas rémunéré. Après, c'était rémunéré. Et ça, pareil. Personne m'aurait jamais engueulé de donner des cours. Quand t'es un expert, quand t'es un manager et tout, souvent, tu donnes des conférences ou des cours. Donc voilà. Moi, j'ai pas joué forcément la carte de la discrétion, mais plutôt du fait que c'était acceptable, en fait, socialement, vu mon métier, de faire ce genre de trucs. Là où, par contre, si j'avais dit, je fais du freelance, directrice commerciale, en soum-soum, je pense que ça, ça serait pas passé. il y aurait eu un risque aussi que ça soit un peu concurrent et tout.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, je pense que la discrétion aussi, elle est hyper subjective. Je prends un exemple. Moi, quand j'étais... Donc, j'étais consultante en data. Et à l'époque, je travaillais pour différents clients. J'avais mon employeur qui m'envoyait en mission chez les clients. Et parfois, on me disait, Pauline, il ne faut pas que tu parles de ce que tu fais à côté, par rapport au client. Et parfois, on me disait, au contraire, pour cette mission, ah, c'est bien ce que tu fais à côté, parle-en. Le discours un peu contraire. Et par contre, là, c'est un choix de ma part. Pour le coup, on ne m'a jamais donné de directive là-dessus. Mais je me suis dit, mes clients, ils sont tous sur LinkedIn. Donc LinkedIn, je le laisse très corpo. Je ne poste rien, à part si je suis en salon avec l'employeur.

  • Speaker #0

    Le fameux « Retrouvez-nous » à l'emplacement A218.

  • Speaker #1

    La photo crispée,

  • Speaker #2

    quoi. Non, voilà. Et en fait, je réservais vraiment LinkedIn pour le côté corpo. Et par contre, à côté, je racontais toute l'aventure sur X en mode vraiment entrepreneurial, parce que je savais que mes clients n'hésitaient pas dessus, parce qu'aussi j'avais cette casquette entrepreneuriale très en anglais.

  • Speaker #1

    Vous êtes en alias aussi ? Parce que toutes les deux, vous avez un alias en fait, c'est votre nom de scène un peu.

  • Speaker #0

    Oui et non, tu vois, moi ça ne m'était même pas venu à l'esprit que potentiellement je pouvais avoir un autre nom que le mien, donc dès le début, c'était quand même Sarazitouni. En vrai, tu me googles, tu me trouves. Mais le truc peut-être qui est un peu aidant pour la discrétion de mon côté, c'est que habitant en Suède, mes collègues... sont anglophones, suédophones. Je communique en français. Tu vois, t'as un truc un peu...

  • Speaker #1

    T'as un truc en safe space quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se sépare un peu comme Pauline, tu vois, faisait de la séparation de réseau. Moi, ça fait de la séparation linguistique, quoi.

  • Speaker #1

    OK. Donc intéressant. En fait, c'était OK aux yeux de tes employeurs, mais t'as quand même jugé bon d'ouvrir un deuxième réseau social pour t'épanouir complètement et du coup, pas être un peu engoncée comme ça dans des codes un peu gênées aux entournures, quoi, de parler de ton projet.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. C'était vraiment pour moi, je trouvais ça plus ferme de séparer vraiment les deux.

  • Speaker #1

    Moi, au début, j'avais aussi ouvert mon compte Instagram pour ça, pour pas que ça soit sous mon nom propre, mon podcast. Comme si, je sais pas, j'avais un peu honte, parce que pareil, mes premiers posts sur LinkedIn, c'était on recrute, je recrute dans mon équipe. Pour moi, c'était juste un outil de recrutement. Et c'est que plus tard que je me suis dit, c'est quand même con. J'avais 3-4 000 abonnés, je crois, sur LinkedIn à l'époque. Et je parlais jamais de mon podcast, alors que j'avais peut-être 100 abonnés sur Insta. Et là, je parlais de mon podcast à fond. Et après, j'avais osé en parler une fois par semaine. Je me suis dit, bon, ça passe. Personne ne m'a rien dit. Donc après, j'ai continué.

  • Speaker #2

    Et augmenté la fréquence.

  • Speaker #1

    La théorie de s'engouffrer. Exactement. Du coup, Kevin, qu'est-ce que tu penses comme modèle de discrétion en termes de side business ? À quoi tu penserais ?

  • Speaker #3

    Moi, je vais être biaisé, mais un site Internet, c'est hyper discret. Alors aujourd'hui, quand même, il faut rappeler que c'est bien de mettre des mentions légales. Je me mets du côté. Mais à l'époque où j'ai démarré mes sites Internet, C'est... toute la partie RGPD, la partie mettre des mentions légales et donc dire qui est derrière le site Internet, ce n'était quand même pas un truc qu'on faisait par défaut. Et lié à ça, moi, je connais plein de gens qui ont démarré des petites boutiques ou des blogs sur des sujets passion. Donc, tu vois, si je démarre à notre époque, enfin, notre époque, l'époque où on a démarré sur Internet. C'est des gens qui ont créé des boutiques sur Harry Potter, un blog sur les chiens. J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ? Donc tu vois, tous les blogs et les sujets un peu passion sur lesquels tu peux créer du contenu ou vendre des accessoires sans pour autant sortir de ta zone de confort et de ta zone de kiff, ça peut être quand même assez discret à gérer.

  • Speaker #1

    On avait parlé dans une autre émission des chaînes YouTube faceless, parce que si dans ces business-là, il n'y a pas forcément besoin de montrer sa tête, notamment e-commerce et tout. Mais est-ce que tu ne trouves pas qu'aujourd'hui, il y a un peu la limite qu'un business qui n'est pas incarné, est-ce que... Enfin là, je vais peut-être me tourner vers toi aussi, Sarah, mais est-ce qu'on n'atteint pas un espèce de plafond quand on est en scred versus quelqu'un qui pourrait incarner sa marque comme Sarah, l'assumer à fond, montrer qu'elle est salariée diversifiée et que ça fait partie de son empowerment ?

  • Speaker #0

    Moi je crois, alors c'est aussi ce que je pratique, mais je crois qu'en effet il y a des exemples et des niches. Je trouve que l'éducation canine c'est un super exemple parce qu'en fait tu mets le chien puis c'est super mignon, puis au pire il n'y a que tes mains. Je pensais aussi aux nanas qui font de l'ASMR mais on ne voit jamais leur visage, on ne voit que leur bouche. Ça je peux comprendre le côté faceless etc. Mais justement, j'ai l'impression qu'il y a un peu un rêve autour de ce truc-là, où ça essaye maintenant de te vendre des formations intières sur faire du faceless Instagram et exploser et tout. Et j'ai l'impression que les gens, ils ont besoin d'authentique. Ils ont besoin de voir ton visage, ils ont besoin de te voir réagir, ils ont besoin de se sentir. Et j'ai un peu peur qu'à part dans des niches particulières, ton business, si tu ne peux pas du tout donner ta personne, alors forcément avec des limites. mais qu'il y a un problème d'incarnation. D'un moment, on ne sait pas qui est derrière. C'est un peu ce que disait Kevin tout à l'heure. Quand on ne sait pas ce qu'il y a derrière, des fois, on se dit que c'est un peu un scam. Et que ce n'est pas vraiment vrai.

  • Speaker #1

    Surtout, je pense, avec l'explosion des IA. Parce qu'en fait, là, on est en train de le voir. Moi, j'ai des gens qui me disent, mais non, mais ton podcast, tu pourrais le faire complètement par une IA. Mais déjà, je les regarde en me disant, mais tu n'as rien compris au truc. Je n'ai pas envie. Déjà, un, je n'ai pas envie. et puis deux, qui va se coltiner une heure d'émission faite par Unia toutes les semaines, etc. Donc... Et je trouve que dans un univers où on va être submergé de postes IA, là j'ai vu sur LinkedIn, je crois que c'est 61% des postes qui sont générés par des IA, écrits aujourd'hui, suspectés par des enquêtes qui ont eu lieu, là, justement, incarné avec toute la vulnérabilité et toute l'humanité dont tu es capable, je pense que ça fera la diff, peut-être par rapport à justement des gens qui vont se réfugier derrière des avatars pour faire des trucs multilingues, faceless et compagnie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as vu, mais au contraire, sur YouTube, tu commences à avoir un essor de ce qui s'appelle les vidéos moches. C'est-à-dire des gens qui se filment, mais du coup, l'éclairage est dégueu, le truc n'est pas ouf, c'est un peu flou et tout. Mais en fait, les gens, ils aiment bien. Ou des vlogs, mais qui ne sont pas spécialement cotés montés. Ce n'est pas KCN Stats, c'est vraiment un vlog un peu... Et en fait, les gens, ils aiment bien parce qu'ils ont l'impression que c'est une copine ou un copain qui leur parle. Donc c'est pour ça que je pense qu'à un moment, Si tu ne fais pas confiance dans les gens en révélant ton identité... C'est chaud pour les gens de te faire confiance à toi en retour. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement.

  • Speaker #3

    Ça dépend du modèle économique, je pense. Effectivement, si tu veux faire des millions de vues avec de l'ASMR et puis de la publicité, tu n'as pas besoin de montrer ton visage. Si tu veux vendre des produits numériques ou t'incarnes une spécialité ou une expertise, là, ça commence à devenir difficile si tu ne racontes pas un peu qui tu es et si possible, si tu peux l'incarner. Et le blog pour les chiens, au final, tu vois même... Alors là, je vais parler peut-être un petit peu plus technique, mais Google a fait des... des grosses modifications en 2018. Ça ne fonctionne pas hyper bien, mais dans l'idée, c'était très intelligent de vouloir récompenser le fait de pouvoir reconnaître l'expertise et l'autorité des gens qui créent du contenu, notamment dans les thématiques Your Money or Your Life, donc finance, santé, même éducation canine. Moi, par exemple, sur mon blog d'éducation canine, j'ai fini par aller passer mon diplôme d'éducateur canin, mettre ma photo et essayer d'incarner le truc. Ça n'a pas forcément tout changé parce que ça ne change pas le fait d'être un professionnel du secteur. Mais en tout cas, il y avait effectivement ce besoin au bout d'un moment, soit par respect de l'algorithme, soit par volonté de mieux connecter avec les clients et de ce qu'est le business, d'être capable d'incarner le truc et juste de montrer qui t'es.

  • Speaker #1

    De toute façon, on a fait une émission aussi sur le building public et tous les entrepreneurs, toutes niches confondues, solopreneurs et tout, même ceux qui ont des sasses, etc. Ils embrassent à fond cette tendance de se montrer. le personal branding, l'humanité, faire des vidéos pour leurs pubs où ils interviewent des clients, etc. Donc, je pense que quand même, ça va plutôt dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tu as un truc tout bête, c'est qu'on sait tous que l'algo LinkedIn, il marche vachement mieux aussi quand tu mets ton visage. Et c'est en plus à double tranchant, c'est-à-dire que tu as à la fois l'algo qui a été signalé pour plutôt favoriser des postes où il y a le visage. Mais tu as aussi que les gens, en fait, quand ils voient ton visage, ils posent un peu plus. Et comme l'algo se nourrit du fait que les gens passent du temps sur ton poste, donc tu as un peu le truc. Il y a plein de nanas qui me disent, je ne veux pas mettre une photo de ma binette à tous les postes. Oui, mais si ça marche comme ça, en fait, c'est peut-être pas mal de mettre une photo de ta binette à tous les postes.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des différences de view aussi entre la page entreprise sur LinkedIn ou la page perso, par exemple, qui sont genre... dingo.

  • Speaker #2

    T'as un facteur x10 au moins.

  • Speaker #1

    Ah mais au moins. Là j'ai regardé, j'avais fait genre 6000 vues en un mois sur ma page Le Bord, alors que 6000 vues c'est ce que je fais en un jour, tu vois, en un poste.

  • Speaker #2

    Ouais parce que les gens s'en fichent de suivre en fait des pages d'entreprise maintenant, c'est plus du tout la tendance.

  • Speaker #1

    Alors là on parlait des trucs pour faire des side business en cachette, mais je me tourne vers toi Sarah parce que t'es assez dingo pour avoir décidé d'assumer complètement à la face du monde et de ton employeur ton side business. Alors est-ce que tu peux nous expliquer comment t'as fait pour négocier ? Parce que c'est quand même la conversation que tout le monde redoute. C'est je sors du placard et j'annonce mon envie d'entreprendre. On sait que ça peut être mal pris aussi par les managers.

  • Speaker #0

    Alors déjà, quand ça a commencé comme un média, comme tu le disais toi-même, en fait, c'était un hobby. C'est un peu aussi ce que Kevin disait. Et du coup, je ne suis pas allée les voir pour leur demander si j'avais le droit de faire du MMA, même si je revenais avec, tu vois, dégage sur la tronche. Et que du coup, mon PDG était en mode, ah mon Dieu, mais pourquoi ? En plus, elle est commerciale. Donc si tu veux tes hobbies, tu fais bien ce que tu veux avec. Mais à côté de ça, c'est vrai que quand j'ai créé une société, Et que j'ai commencé à monétiser des produits, comme je le disais, moi je ne voulais pas tomber dans la situation cheap, je ne veux pas que le truc soit chelou, etc. Ce qui m'a aidée, c'est que les opinions que je partage sur Power Ta Carrière, ma conviction du monde et les valeurs qui sont reflétées, c'est un peu celle avec laquelle je casse les pieds à mon employeur, déjà de base, j'ai un manager, à chaque fois qu'il recrute quelqu'un, je lui dis, bon, fais un effort Mathias. Diversité, c'est une femme, non ? Est-ce que c'est quelqu'un qui n'est pas tuède, non ? Pas de Suède de l'Ouest qui a fait Volvo Cars avant ! Donc tu vois, on essaye de discuter de ces questions-là par ailleurs. Mais ce que j'ai vraiment dû négocier, c'est mon temps partiel en fait. Parce que moi je suis à 80%. Et du coup je suis directrice de la stratégie à 80%. Alors régulièrement, ma boîte ils font des « Ouais mais nous on n'a pas vraiment de poste à 80% etc. » Mais en fait j'ai fait la technique du pied à la porte, un peu comme tu racontais avant. J'avais un contrat d'édition, c'était pour mon deuxième livre. Du coup, je suis allée voir mon chef en lui disant « Hé, j'ai un contrat d'édition, je vais écrire un livre, c'est mon deuxième. » Mon chef, trop épaté, tu vois, un livre, ça n'épate toujours bien la galerie. Et je lui dis « Par contre, le truc qui serait vraiment bien, c'est que je puisse avoir du temps pour le faire. » Et donc, idéalement, ça serait vraiment super que je puisse être à 80%. Là, tu vas pied dans la porte et, truc bonus, c'est que tu te sers d'un truc déjà existant pour t'insérer dedans. Tu lui dis « Je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi. » pour s'occuper de leurs enfants. Parce qu'en Suède, c'est hyper commun le congé parental. Papa, les mamans, tout le monde est en congé parental. Donc j'ai dit, je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi pour s'occuper de leurs enfants. Est-ce qu'on peut partir du principe que ce nouveau livre, c'est mon bébé ? J'ai besoin d'un congé parental bébé pour le livre. Tu me lâches six mois et dans six mois, on fait le point. Évidemment, une fois que le mec te lâche six mois, au bout de six mois, tu reviens et tu dis « Ouais, le livre, il est écrit, il se vend bien, mais là, on fait la promo. » donc du coup ça serait vraiment bien qu'on puisse continuer comme ça et en même temps tu lui montres tu m'as toi même dit que mes performances elles étaient super, tu m'as pas enlevé de tâches alors ce qui s'est passé pour le coup de pas se faire réduire ses tâches et du coup qu'il ait eu l'impression que c'était à temps constant c'est parce qu'en fait moi j'ai juste dégagé de mon emploi du temps tous les trucs qui servaient à rien les mails en CC, les réunions où tu vas je sais pas pourquoi j'avais l'excuse de l'année pour le faire en disant tu comprends je suis à 80% Il faut que je sois hyper précautionneuse sur mon temps, parce que sinon, le chef, il va pas être content. Et du coup, là, à la réunion, est-ce que tu penses que je peux t'apporter quelque chose en venant ? Si le mec peut pas te dire clairement ce que tu vas lui apporter, t'y fous pas les pieds, tu vois. Et du coup, ça fait qu'en fait, j'ai viré 20% de bullshit, j'ai continué à garder mes tâches principales, mes performances, elles sont restées pareilles, voire elles ont augmenté, et en plus, j'autorise mes collègues, en gros, à se la raconter avec ce que je fais.

  • Speaker #1

    Très intéressant de décoder ça sous l'angle un peu sociologique, c'est qu'en fait, les gens redoutent d'annoncer leur side business, alors que souvent, quand tu as un side business, tu gagnes en crédit dans l'entreprise. C'est ce que tu disais aussi avec tes clients. En tant que consultant, ils parlaient de toi comme si tu étais la cuisse de Jupiter. Intéressant. J'espère que ça vous donnera envie de ne pas redouter d'avoir cette conversation ou en tout cas de lancer votre activité parallèle, parce que clairement, moi, j'ai vu, dès que je m'étais lancée en podcast, déjà un pic de demande des recruteurs. C'était la folie dans mes DM LinkedIn, parce que je pense que je vais être une des rares exécutives, pareil, à ne serait-ce que prendre la parole sur LinkedIn sans dire « on recrute » . Donc voilà. Comment gagner de l'argent ? Check. Comment ne pas se faire griller ? Check. Maintenant, il nous reste quand même un gros sujet, les gars, les filles. Comment trouver le temps de faire son side business entre son CDI, les bébés, les vacances, la vie sociale aussi, on va en parler. D'après vous, quels sont les side business qui prendraient le moins de temps aussi pour les salariés qui nous regardent ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour maximiser son rapport comme ça, efforts et résultats ? Pauline, je me tourne vers toi. Toi, c'est vrai que tu es dans des trucs un peu tech, donc il y a un gros effet de levier. On développe des logiciels et ça, on espère aussi justement un reward futur. est-ce que tu peux... peux nous raconter un peu la vérité des prix ? Est-ce que c'est vraiment si scalable que ça ? Est-ce que ça prend vraiment si peu de temps que ça de développer, notamment grâce au NoCode et grâce à l'IA ? Raconte-nous un petit peu ton aventure là-dessus.

  • Speaker #2

    Tu gères ton temps comme tu veux. Moi, je faisais au début des sites Internet. Le week-end, tu passes tout ton week-end, c'est toi qui gères ton temps et il n'y a aucun conflit avec ton travail. Construire des SaaS, c'est pareil. Tu fais à ton rythme et en fait, au début, quand tu construis, tu n'as pas de client de toute façon. Ça ne pose pas de problème. Là où ça devient... difficile, c'est si, pour ton business, tu as besoin d'être réactif par rapport à tes clients notamment. Et moi, typiquement, au début, je devais, pour un des SaaS, donc c'est IA Crea, mon SaaS principal, il est tourné vers les agents immobiliers, je vends de l'IA entre guillemets pour eux, mais je mets à fond le côté humain, en réalité, en avant. Et donc, il me fallait cette présence humaine à des événements, à des salons et ça, aller rencontrer vraiment les agents immobiliers. Et là, c'est délicat parce que c'est en journée. Donc à chaque fois, il fallait que je prenne des jours. Et ça, c'est un peu... Du coup, la balance pro-perso, pour le coup, est assez délicate de ce fait. Même si elle l'était déjà de base, parce que quand on construit, généralement, on a des journées assez à rallonge. Quand il faut être réactif, voilà. Pour moi, c'est ça. Si t'as un business qui va être où tu peux gérer ton temps comme tu le veux, à ce moment-là, la charge, le temps, justement, il est en fonction de chacun. Tu l'évoquais, si t'es maman, bah t'as peut-être moins de temps. Moi, en l'occurrence, j'ai pas d'enfant. Clairement, je bosse à fond. J'ai des grosses journées. Et pour beaucoup, en tout cas en salariat, jamais j'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui. Je bosse énormément, le soir, les week-ends. Mais c'est pour moi, donc c'est pas un souci.

  • Speaker #1

    Mais ça te passionne aussi, parce que c'est ça que je voulais dire aussi. Parce que des fois, les gens, ils me disent, ouais, mais le temps que ça te prend, t'es pas fatiguée. Et moi, j'avais trouvé un regain de vitalité. C'est-à-dire qu'au contraire, ça me passionnait tellement. de faire mes podcasts, mes trucs et tout, que j'ai retrouvé de la motivation. En fait, c'est comme si ça me rééquilibrait positivement, tu vois, ma vie pro. Je trouve qu'il y a un peu ce petit côté, oui, tu passes du temps, mais toi, t'es passionnée, Pauline, par ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis après, il y avait aussi un aspect commun entre mon site business, justement, qui était l'IA. Je faisais de l'IA. Et donc, en fait, au boulot, j'apprenais avec ce que je faisais pour mes clients, des nouvelles choses et que moi, je pouvais après me servir de ces compétences. Donc là, c'était génial.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, en plus, les vases communiquants entre les deux, L'intersection entre ton side et ton métier. Est-ce que ça prend du temps, Kevin, notamment de s'occuper d'un site ?

  • Speaker #3

    Si tu achètes le bon site ou que tu le développes avec le bon système, tu peux arriver plutôt à décorréler peut-être le temps de travail de la réussite financière. Moi, c'est plutôt ça que je trouve intéressant. Le temps de travail, tu l'auras toujours, mais peut-être qu'au début, quand tu lances le site ou que tu le prends en main, parce que ça, c'est souvent un mythe, c'est que si un vendeur te dit ... Moi, je gère mon site en 5 heures par semaine. Il y a peu de chances que toi, tu le gères en 5 heures. D'une, parce que tu ne connais pas encore les process de gestion. Deux, parce que tu vas peut-être chercher à les optimiser. Donc, tu vas passer du temps. Mais imaginons qu'au bout de 2, 3, 4 mois, tu es vraiment tout bien au carré, tu as mis ta stratégie en place, etc. Et tu retombes aussi à 5 heures. Globalement, tu reviens sur plutôt un revenu résiduel, je dirais. Un revenu qui est décorrélé de ton temps de travail parce que tu as beaucoup bossé au début et puis au bout d'un moment en fait le temps baisse et le revenu augmente ou bien se stabilise. Mais au début il y a eu beaucoup de taf.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme l'investissement pour acheter son distributeur de pizza quoi. Soit tu payes en cash, soit tu payes en temps. J'ai l'impression avec les sales business. Ok et après une question pour toi. Moi je ne suis pas méga spécialisée, je connais plutôt les business en ligne mais pas trop les e-commerce. E-commerce, il y a du temps aussi, non ? Je ne sais pas, envoyer des trucs dans les cartons et tout. Moi, des fois, je vois des trucs sur Insta où je me dis, oh là là, les gens qui se lancent dans ce business-là, le conditionnement et tout, comment ça se gère ? Ça peut être délégué ou c'est la personne qui va le faire ?

  • Speaker #3

    Oui, ça peut être délégué à partir du moment où tu gagnes assez pour pouvoir le déléguer. Parce que si tu veux le déléguer trop tôt, tu vas gratter ta marge. Mais effectivement, si ton business dépasse une certaine taille, tu peux commencer à l'outsourcer. Il y a plein de solutions de logistique aujourd'hui qui existent et qui sont ravis de... de gérer tout ça pour toi en prenant un petit pourcentage sur les ventes.

  • Speaker #1

    Ça prend quel pourcentage un peu, t'as une idée ?

  • Speaker #3

    Non, comme ça je saurais pas te dire. Ça va dépendre du volume de vente que tu génères. Tu peux être sur un tarif fixe si t'as très peu de ventes et qu'il faut absolument que ce soit rentable pour eux. Et après, plus c'est gros et plus le pourcentage va diminuer. Mais globalement... Pour un petit site, c'est là où il y a le plus de travail. Proportionnellement, ce n'est pas la taille du site qui fait le volume de travail. Parce que plus le site est gros, plus tu peux outsourcer et trouver des solutions pour te libérer du temps. Plus le site est petit, plus tu es obligé de le faire toi-même si tu veux garder de la rentable.

  • Speaker #1

    Donc ce n'est pas la panacée, ce n'est pas parce que c'est un site que ça va vous prendre zéro temps de travail. Non, clairement pas. Intéressant. Toi, Sarah, tu as eu une autre approche aussi, parce que tu as délégué des choses. Oui. Est-ce que tu peux nous en parler ? Ça, c'est pareil. J'ai l'impression que c'est un truc que les gens n'envisagent pas.

  • Speaker #0

    Mais en fait, moi j'entends souvent cette question du temps, mais en fait je trouve que derrière cette question du temps se cache la question de l'impatience. Parce que franchement, guilty, moi je suis impatiente de ouf, mais ce que je veux dire c'est que quand t'es salarié diversifié en fait, sur le principe tu t'en fous un peu si ça te prend deux ans à construire ta boîte, ok t'es un peu triste parce que tu voulais crâner au bout de quatre mois, mais en fait que ça prenne deux ans parce que tu peux y accorder que cinq heures par semaine, c'est pas très grave, t'as ton salaire, ça déroule. si, comme tu disais, c'est 5 heures qui t'apportent de l'épanouissement, de la joie, t'es content de faire ça, c'est quelque chose qui est important pour toi, c'est pas grave si ça prend du temps parce que t'as ce luxe, tu vois, où t'es pas obligé de te générer des revenus directs. Et donc, tu peux au début, tu vois, prendre ton temps pour construire, ensuite générer des revenus, et à un moment, arriver à ce point-là où c'est le temps qui devient le truc bloquant pour aller plus loin, mais en fait, t'as stack les revenus dans ta boîte parce que t'avais pas spécialement besoin de les prendre ou tu vois tu... Tu t'es fait un complément de salaire, mais tu n'as pas pris tous les sous. Et là, tu veux commencer à dire, tiens, je vais déléguer, je vais pouvoir avoir dans mon équipe des gens qui font des choses mieux que moi, des gens qui font les trucs que je n'aime pas, ou des gens qui ne sont pas moi et qui, du coup, me complètent très favorablement. En l'occurrence, tu vois, moi, un des premiers postes que j'ai pris, une des premières freelance qui travaille avec moi sur Power Ta Carrière, c'est Clémence, qui en fait est ma bras droit opérationnel et qui est tout ce que je ne suis pas. c'est une ancienne gérante d'hôtel donc tu vois c'est quelqu'un de très organisé de très carré avec des process hyper propres donc moi je peux encore plus juste vider mon cerveau et espérer que derrière ça roule et ça roule tu vois mais en fait c'est l'avantage d'être salarié diversifié c'est que ta limite c'est le temps mais pas le pognon donc autant générer de l'argent et ensuite sur un temps que tu peux accorder et ensuite récycler cet argent dans l'entreprise pour pouvoir déléguer et ensuite tu vois qu'en fait ça grossit et à un moment ouais il n'y a plus aucun souci à se prendre des revenus quoi

  • Speaker #1

    T'avais fait ça à partir de combien de chiffres d'affaires, tu te rappelles, le pari de déléguée ?

  • Speaker #0

    Oui, à 33 000 euros, j'ai commencé à déléguer. Et en gros, c'était assez facile à calculer parce que je me suis dit, OK, donc à l'heure actuelle, ce que j'ai, c'est ce qu'il pourrait payer en gros Clément sur un peu plus d'une dizaine de mois. Et donc je me suis dit, elle a 10 mois pour justifier son salaire.

  • Speaker #1

    OK, trop intéressant, mais c'est bien de savoir les vrais chiffres aussi, parce que sur le papier, tout le monde dit, ouais, il faut déléguer, il faut déléguer, mais enfin, c'est pas simple. Quand tu gagnes 1000 balles, 2000 balles, est-ce que tu as envie de prendre ce risque de déléguer ?

  • Speaker #0

    Et surtout, moi j'avais absolument pas... C'est parce que c'est aussi le sujet de Power Ta Carrière, c'est que je veux travailler qu'avec des femmes, et je voulais absolument pas les sous-payer. Ou négocier les trucs au rabais et tout, en essayant... Ou tu vois, il y avait même des personnes de ma communauté qui me proposaient des fois des services gratuitement, en me disant... Nous, on a vraiment envie de contribuer au projet. On serait d'accord pour faire ça et ça pour toi, gratos, juste parce qu'on t'aime bien. Et moi, j'étais en mode, non, non, non, c'est pas éthique. Je veux pas de choses comme ça, en fait. Je veux bien soutenir vos boîtes en vous payant le jour où j'ai les sous de vous recruter et de vous payer. Enfin, recruter, tu m'as compris. Et donc, tu vois, en fait, Clémence, l'année où elle était avec moi, c'est pas qu'elle a justifié son salaire, c'est qu'on a fait x3. Donc, si tu veux, ça devenait instantanément intelligent d'avoir délégué.

  • Speaker #1

    Comment combattre son impatience avec de l'aide ? Ok, alors là je pense que c'est le moment de faire un nouveau petit jeu avec les drapeaux, parce qu'il manque un truc je pense dans notre gestion du temps, c'est la vie perso. Parce que j'ai l'impression qu'avec les side business, la grande absence comme par hasard de ce débat, elle n'existe pas n'est-ce pas la vie perso quand on est solopreneur.

  • Speaker #0

    Arrête, je t'ai parlé de mon MMA.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'elle passe un peu sous silence parfois, et d'ailleurs ça peut être un moment de crispation avec vos proches. Toute ressemblance avec une situation réelle, bien sûr, mais c'est que fortuite. Allez, je vous fais un petit flash quiz comme ça sur votre vie perso. Alors, qu'est-ce qui a pris cher depuis que vous avez lancé votre side business ? Votre vie de couple. Alors, noir, ça veut dire en gros, j'ai vraiment pas trop le temps pour ma vie de couple. Et violet, j'ai du temps. Ah, on a un plateau équilibré. Alors, ceux qui ont du temps, comment vous faites pour garder ça ?

  • Speaker #0

    Date toutes les semaines avec mon mec. Et quand j'ai commencé Power, on ne vivait même pas dans le même pays. Et on ne vivait même pas systématiquement à la même adresse. Donc, de toute façon, on se retrouvait en Grèce, au Portugal, en France. en Chine, en Suède. Donc, au contraire, les dernières années ont été vraiment plus cool.

  • Speaker #1

    Ouais, alors que moi, du coup, je me rappelle que c'était un point de crispation parce que c'était tu bosses tout le temps, le week-end, le soir, etc. Et moi, je ne m'en rendais pas compte en plus parce que j'étais passionnée par mes trucs. Donc, voilà. Attention, ayez cette conversation avec votre cher et tendre là-dessus. Du temps pour faire du sport.

  • Speaker #0

    On a des entrepreneurs à utiliser sur cette table.

  • Speaker #1

    Bien honnête, Apolline.

  • Speaker #0

    Céline, comment tu fais pour gérer ta boîte en plein bout, mais tout ça, et quand même garder le temps ?

  • Speaker #2

    J'aurais pu mettre un mix Z2, parce qu'il y a des périodes où c'est hyper bien structuré, et des périodes où c'est beaucoup plus dur. Mais globalement, vu que j'aime bien ça, c'est pas un effort de faire du sport. Je pense que c'est un peu ça la clé, c'est que ça soit pas un effort.

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai fait un peu un side business. Un side business du board. J'ai créé des séjours... TAF, WAX, RELAX, donc des séjours de surf entre freelance et solopreneur. Du coup, comme ça, je vais surfer au moins deux ou trois fois par an. C'est trop bien. Et on se fait trop kiffer. Je vous tiendrai au courant des prochaines dates. Je ne les ai pas encore fixées. Mais comment transformer son sport en side business pour être sûre de le faire ?

  • Speaker #3

    Et il y a un autre truc aussi.

  • Speaker #2

    C'était un des meilleurs mois que j'ai passé de cette année.

  • Speaker #0

    Allez, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a une autre solution aussi. Moi, je sais que je vais de temps en temps à l'escalade. Et en fait, tu peux amener ton ordi. Tu as des espaces de coworking. Et donc, tu bosses. Quand tu dois réfléchir à un truc, tu vas grimper.

  • Speaker #1

    Pas mal !

  • Speaker #0

    Les vacances. Là, c'est plus partagé. Il n'y a que Sarah qui prend des vacances, pour ceux qui nous écoutent en podcast. Moi, je fais des tracances. Des mix entre travail et vacances. J'avoue que je ne fais pas que ça. J'essaie de prendre des vacances aussi. Tu prends des vacances, toi, Pauline ?

  • Speaker #3

    J'en prends, j'en reviens, là. Maintenant, ça va un peu mieux. J'arrive à m'embosser, mais quand même, tous les jours, c'est impossible que je sois complètement...

  • Speaker #0

    Complètement déconnectée. Bon là dessus, il faut qu'on fasse notre thérapie dans la Solonation parce que j'ai l'impression qu'on est un peu tous trop au taquet sur notre bise. Les copains ? Ah là c'est... On voit pas trop les copains, alors pourquoi les copains ? Kevin, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ils sont loin. Ils sont loin, ok.

  • Speaker #1

    La même.

  • Speaker #0

    T'as une excuse ? Ah vous avez deux excuses géographiques.

  • Speaker #1

    Et ils ont des enfants en bas âge, donc deux calendriers techniques à caler, tu vois. Donc calendrier de double business et le calendrier des gens qui... ou deux enfants.

  • Speaker #2

    Merci WhatsApp. Ouais, grave.

  • Speaker #0

    Moi, j'allais dire, ils sont salariés. Non, mais mine de rien, au début, ça m'a un peu éloignée d'eux. Tu vois, parce que j'étais tellement à fond dans mes trucs de freelance, de business, de machin, que ça me rendait triste de ne pas en parler. Et maintenant, ça y est, on a renoué, entre guillemets. Enfin, j'ai jamais été distendue complètement, mais ça me fait du bien même de les voir, tu vois, pour refaire un peu plus des pauses parce que je crois que c'est un peu malsain quand même ces phases où tu tapes pendant un an, deux ans. Tellement à fond dans ton side business que tu ne parles que de ça. Et le sommeil, tiens ! On a une majorité de Noirs là quand même. Tu prends sur ton temps de sommeil, Pauline, pour faire ton side business ?

  • Speaker #3

    Pas forcément prendre du temps, mais parfois ça va me travailler, je vais avoir du stress. Notamment avant, un de mes tout premiers sas, c'était sur la crypto. Là, j'avais automatisé le trading. Parfois, le moindre bug dans le code fait que ça achète ou ça vend, pas au moment. Et donc souvent, j'avais l'angoisse le matin aussi de me réveiller et de regarder qu'est-ce qui s'est passé cette nuit-là.

  • Speaker #0

    Et l'anti-notification Stripe de vente de formation, c'était le trou de crypto qui te faisait un gros déficit, le stress.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour ça, je me rappelle, j'avais lu le bouquin Miracle Morning. Et putain, ça ne va pas plaire ce que je vais dire. mais j'en parlais avec ma meilleure pote qui est la seule entrepreneur de mon milieu, on était potes avant mais du coup tu vois elle est entrepreneuse dans l'hydraulique, elle a une start-up dans l'hydraulique et un jour on parlait du Miracle Morning et je lui dis ouais je suis pas trop sûre de ce truc et ça marche ça a l'air assez rigide machin et tout elle m'a dit non non mais attends, il t'explique que ça marche sur les entrepreneurs mais moi je vais te dire, et à l'époque j'avais pas pas voir, elle me dit je vais te dire la vérité sur les entrepreneurs et le Miracle Morning, on se lave à 5h parce qu'en fait on n'arrive pas à dormir parce qu'on est stressé as fuck tout. En fait, le miracle morning, il est spontané chez certains entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Hyper impatient.

  • Speaker #2

    Le miracle morning, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il va pas très bien. Tu m'étonnes.

  • Speaker #3

    Ou hyper impatient. Moi, ça m'est arrivé de me lever hyper tôt parce que j'avais trop envie de coder un truc ou de faire tester quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, mais pareil. Et moi, du coup, je fais sauter toutes les siestes et tout ça. Moi, je bossais pendant la sieste de mes enfants. Sauf que c'est très mauvais parce qu'en fait, déjà, tu dors pas beaucoup quand t'es parent. Tu dors 3-4 heures par nuit. Tu fais sauter les siestes. Et je voyais qu'après, ça grignotait petit à petit ma lucidité. Donc voilà, après moi, je suis une grosse dormeuse aussi, donc je n'ai pas mon quota, je pense. C'est juste parents, entrepreneurs, solopreneurs, je n'en ai pas assez. Bon bref, ça me rassure, vous êtes quand même équilibré, vous avez quand même une vie. C'est sûr qu'il y a des hauts et des bas et quand on lance son side business, ce n'est peut-être pas le moment où on a la vie sociale la plus intense. Mais bon, voilà. Il y a une petite astuce aussi dont tu nous parlais, Kévin, en préparation de cet épisode, c'est... Pourquoi se faire chier à créer de toute pièce son side business ? Donc on voit le temps que ça prend pour certains, un an, deux ans, trois ans et tout. Est-ce qu'on ne pourrait pas directement le racheter ? Alors là, j'ai des questions pour toi. Parce que racheter un site sur le papier, je trouve ça cool. Mais qu'est-ce qu'on peut racheter comme genre de site ? Combien ça coûte ? C'est quoi les prix aussi ? Parce que du coup, il y a un peu cette notion d'investissement. Surtout quand on est en side, c'est notre premier. Est-ce qu'on n'a pas peur un peu de se faire arnaquer en achetant un truc qu'on ne sera pas capable après de gérer ? Est-ce que tu peux nous faire un petit topo sur le marché des sites ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que racheter, ça fait toujours un petit peu peur. J'ai souvent des gens qui viennent acheter, qui ont investi dans l'immobilier et qui ont une vision très palpable, tu sais, de je vais dans un appart, je peux voir ce qui va ou ce qui va pas, finalement il n'y a pas trop d'éléments qui sont cachés. T'achètes un truc sur le bon coin, t'as des photos, tu vois à peu près ce qui se passe et tu peux prendre des décisions. Le problème quand tu rachètes un site internet, parce que là on parle principalement de racheter des sites internet, en tout cas c'est mon expertise, je vais pas m'exprimer sur le reste, c'est que tu vois pas grand chose. À part la tête du site... Tu ne vois pas les statistiques, tu ne vois pas si les produits sont de qualité, tu ne vois pas s'il y a des visites sur le site, tu ne vois pas s'il y a du chiffre d'affaires, tu ne vois pas s'il y a du profit. Donc la problématique du rachat, mais c'est ça qu'on a essayé de résoudre évidemment avec DotMarket en mettant toute une panoplie de process en place, de vérification et ainsi de suite, c'est de se dire, tiens, si tu as besoin de générer du chiffre en plus ou que tu as envie d'acheter un side business, on va faire le travail pour toi d'aller sourcer des business. En l'occurrence, ils viennent à nous, on a un petit peu de chance. On va les analyser, on va les valoriser, on va faire le tri. Aujourd'hui, on garde à peu près 9% des annonces qui se présentent à DotMarket et on va te les proposer sur une marketplace avec tout l'accompagnement dont tu as besoin. les contrats, le séquestre, les recommandations de partenaires et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Trop bien, parce qu'on se disait en off que, entre ce que les gens annoncent sur Instagram ou TikTok, sur leurs visites, leurs ventes et tout, et la vérité du marché, on a peut-être besoin d'un tiers de confiance, effectivement, pour faire le ménage, parce que tous les buildings publics ne sont pas 100% transparents ou réels.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas ce qu'on voit sur LinkedIn qui disent que tu es vraiment sur ton compte en banque.

  • Speaker #0

    Et encore moins sur tes visites de ton site et tout, ça doit être assez impitoyable. Combien ça coûte si je veux racheter un site ? Parce qu'en gros, pour vous raconter la petite histoire, je m'étais tombée sur un site qui parlait de side business et quand j'avais lancé Salariés Diversifiés, mon programme et mon livre. Donc je m'étais dit, ah purée, je pourrais le racheter. Mais alors là, énorme inconnu, aucune idée de combien ça coûte par rapport au nombre de vues. Est-ce que ça me rapporterait si je mettais une pub ensuite vers Salariés Diversifiés ? Comment savoir si ça aurait un ROI ? Donc c'est quoi un peu les métriques qu'on doit avoir en tête ?

  • Speaker #2

    Tu as deux approches qui sont assez reconnues pour calculer le prix d'un site internet. Tu en as une, c'est un peu comme l'Argus pour le prix d'une voiture ou le mètre carré par ville ou par type d'immeuble. Ça, c'est la meilleure méthode. C'est la méthode de l'Argus où du prix au mètre carré, c'est que tu prends un site internet et selon son type, son ancienneté, la thématique dans laquelle il est, combien il génère de chiffres, alors il a un prix au mètre carré.

  • Speaker #0

    Vous avez des classifications.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ça, c'est assez reconnu sur le secteur. Et du coup, tu travailles en termes de multiples, c'est-à-dire que tu prends la base de profit et tu lui appliques un multiplicateur qui va de 1,5 année de profit sur les plus petits sites et sur les SaaS qui peut aller à plusieurs années, 5, 6, 7, 10 s'il y a de l'hypercroissance. Les SaaS, c'est là où il y a la meilleure valorisation et la plus grosse...

  • Speaker #0

    Elle écoute la Pauline, elle a des dollars dans les yeux parce qu'elle est en train de calculer la valo de son SaaS pour voir si elle le revend après ou pas.

  • Speaker #3

    Je connais déjà, je m'étais un peu renseignée et j'en avais vendu un. par le passé. On aura l'occasion d'en reparler.

  • Speaker #0

    Allez, super !

  • Speaker #2

    Et après, ça c'est la méthode la plus simple, parce que tu prends de l'existant et puis tu as juste entre guillemets à appliquer un multiple. Là où c'est un petit peu plus compliqué, c'est si tu rachètes de l'audience. Aujourd'hui, tu peux tout racheter, tu me posais la question tout à l'heure. Nous, on est spécialisés sur la vente de sites de contenu, sites de dropshipping, sites e-commerce et SaaS, en l'occurrence. Mais on travaille aussi des fois sur des marketplaces, sur des listings, sur Amazon FBA, sur Etsy, des newsletters, des applications Shopify. Et peut-être qu'un jour, on vendra même des podcasts.

  • Speaker #0

    Des communautés aussi. Je me disais que les communautés, ça aura de plus en plus de valeur.

  • Speaker #2

    Des comptes Instagram, des chaînes YouTube, etc.

  • Speaker #3

    Moi je connaissais quelqu'un qui avait monté un blog complètement sur son image et il a galéré pour le revendre. Je suis passée là aussi au final parce que sans lui il n'y avait plus la valeur.

  • Speaker #2

    Quasiment invendable. Gros sujet pour les infopreneurs, revendre leur activité c'est hyper compliqué. pour enlever toute la partie les gens achètent parce que justement ils s'identifient à quelqu'un et ça c'est difficile à revendre mais du coup si tu rachètes une audience alors t'as deux options, soit tu fais un coût de remplacement, c'est ce qu'on appelle c'est à dire t'essayes de calculer combien ça pourrait te coûter de créer la même chose autant dire que c'est beaucoup du doigt levé et de la perception, ou alors t'essayes de faire de la projection Et donc du calcul de si j'avais cette audience et que je mettais tel mode de monétisation en place, combien ça pourrait rapporter ? Je pondère le tout parce que quand même tout ça, ça demande des efforts et c'est quand même un pari. Et on essaye de s'entendre à peu près sur le prix. Si ça matche avec les attentes de la personne qui vend, alors on peut éventuellement faire un deal.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est hyper intéressant. Dites-nous en commentaire si vous êtes dans ce genre de projet parce que moi, ça me donne des idées aussi. Je me disais peut-être pour diversifier le board, pour m'amuser un petit peu à acheter un site. C'est quoi le ticket moyen quand même qu'il faut prévoir à peu près ?

  • Speaker #2

    Nous on a fait un choix sur DotMarket de lister des sites qui vont de quelques milliers d'euros à 5 millions d'euros.

  • Speaker #0

    Ah ouais quand même, raton !

  • Speaker #2

    Littéralement t'as deux, tout, t'as deux tout. Parce qu'en fait on l'a catégorisé en side business, alors si on parle de side business plus précisément, le ticket moyen c'est souvent en dessous de 50 000 euros. Et c'est un ticket moyen assez psychologique parce qu'en réalité on a déjà vendu des business à plusieurs centaines de milliers d'euros qui ne prenaient pas plus de temps que le side business qui valait 50 000 euros. En termes de logistique, un SaaS peut prendre moins de temps potentiellement. qu'une boutique e-commerce qui génère 1000 euros de profit et où tu fais tous tes colis et l'artisanat. Donc le side business, à mon sens, c'est plus une question de temps que de ce que tu génères avec. Mais dans l'esprit des gens, c'est souvent un petit revenu. corrélée avec un petit peu de temps. Et donc, ça fait un petit prix à l'achat.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu serais prête à revendre Power, ta carrière ? Non.

  • Speaker #1

    C'est à ma moi. Mais tu vois, c'est un truc important. À terme,

  • Speaker #0

    tu vois, dans 10 ans, dans 20 ans peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Peut-être un jour, tu vois, si tu passes à autre chose ou le fait que perso, j'ai un peu tendance à avoir plein d'idées à la fois. Donc peut-être qu'à un moment, ça va finir. Tu vois, là, on faisait le petit jeu des drapeaux. Pour l'instant, je suis pas mal dans le violet. ça va peut-être finir dans le noir et t'auras intérêt à... choisir dans les idées que tu as et dans ce que tu veux monter, si tu as plusieurs business, etc. Mais ce que je trouve intéressant en particulier, c'est que ce n'est pas hyper différent des valorisations des startups. C'est dans mon boulot à côté à la stratégie, donc dans l'automobile, on regarde des startups des fois pour soit les racheter, soit prendre une participation dedans. Et c'est ça quoi, post-revenu, tu fais des valorisations sur des multiplicateurs, pré-revenu, tu fais des calculs, boule de cristal un peu. Il y a des méthodes, mais... Tu remets un petit... Il y a des méthodes, mais tu remets un peu de risque par-dessus quand même.

  • Speaker #0

    Et tu vois, moi, j'étais dubitative sur le côté... Je ne connaissais rien au business quand j'étais salariée de assez business en ligne. Donc, je n'aurais pas racheté un site. Mais en fait, il y a plein de gens dont c'est le métier. Si vous êtes CRO, si vous êtes, tu vois, SEO, Traffic Manager et tout ça, c'est des métiers aussi qui peuvent être cool pour racheter un site. Donc, tu utilises directement tes compétences de salarié. Boum ! Dans ton site business. Donc pour eux, ça vaut peut-être plus le coup d'en racheter un et de l'optimiser que d'en créer un de toute pièce.

  • Speaker #2

    C'est les meilleurs acheteurs. C'est les meilleurs acheteurs parce qu'ils arrivent avec des compétences assez précises. Et d'ailleurs, en général, ces personnes-là, elles n'achètent pas un side business. Elles font plutôt ce qu'on appelle du reprenariat. Donc, elles cherchent un projet beaucoup plus développé. Pas forcément gigantesque, mais assez développé, assez mature pour en faire une activité principale. Et parfois, elles ont démarré avec un side business. Et en fait, quand elles viennent racheter, c'est souvent parce qu'elles sont prêtes à passer à quelque chose d'autre. Et que parce qu'elles ont 10, 15, 20 ans de boîte, elles ont perdu l'envie de redémarrer de zéro, que nous on avait parce qu'on a démarré de zéro. Mais c'est vrai que si tu démarres ton site business à 40 ans, 50 ans ou 55, peut-être que tu n'as pas envie de tout démarrer de zéro et que tu es prêt à...

  • Speaker #0

    Hyper pertinent. Alors dans la rubrique « Qui veut du CA ? » , je vais vous poser la question de... des meilleurs side business à lancer pour gagner de l'argent rapidement et pas mettre 7 ans avant de gagner ses premiers euros diversifiés. Pauline, qu'est-ce que tu ferais comme side business pour gagner un max de thunes si tu étais à nouveau salariée ?

  • Speaker #3

    Si j'étais à nouveau salariée ? En fait, moi, je pense qu'on a une chance quand on est salarié souvent d'être dans une niche. En fait, on est dans un domaine donné. Moi, j'étais consultante typiquement. Et je pense que quand on est dans un domaine de niche, qui n'est pas grand public, on a la chance de voir les différents aspects, les problématiques qu'ont ces personnes-là. Et donc, qu'est-ce que je ferais ? Je ferais un business à côté qui est lié à cette problématique. Typiquement, je travaille dans un cabinet d'avocats. Moi, aujourd'hui, pour n'avoir jamais travaillé dans le domaine, je n'ai aucune idée, si je dois faire un business là-dedans, de quelles sont leurs vraies problématiques. Et donc là, peut-être qu'en travaillant dans ce cabinet, je dirais que c'est hyper dur pour... L'avocat de trier tous les documents et donc peut-être qu'il faudrait faire une IA pour un charge de chat GPT pour les avocats spécialisés. Donc voilà, de trouver vraiment l'idée de niche comme ça.

  • Speaker #0

    Ça c'est hyper efficace et souvent les gens me disent mais je peux pas, c'est concurrentiel. Non, on n'a pas dit concurrentiel, on a dit dans votre domaine de niche, mais évidemment pas concurrent de votre employeur principal.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que si dans le cabinet d'avocat, je sais pas, tu es RH, je pense que ça pose pas de problème de faire à côté, c'est pas concurrentiel. Au contraire, tu vas les aider.

  • Speaker #0

    Trop bonne idée. Et ça, je vois trop de gens qui font aussi complètement autre chose. Peut-être parce qu'ils en ont marre de leur taf actuel et du coup, ils n'approfondissent pas dans leur niche. Kevin, une idée de side business qui rapporterait de l'argent là maintenant, tout de suite ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne ferais que ce que je sais faire. Je retournerais à mes compétences les plus basiques de chez Basique, qui en l'occurrence sont le référencement et la monétisation de sites internet, parce que c'est comme ça que j'ai commencé. Et je ferais un truc dont on n'entend pas trop parler en France. qui aux Etats-Unis s'appelle le website flipping Ça consiste à racheter un site, le retaper, le revendre. C'est comme en immobilier. Trouver un appart un peu dans son jus, mais tu prends l'appart qui est dans son jus avec les compétences que tu as. Tu ne reprends pas celui où il faut refaire l'électricité si tu es plombier. Tu reprends celui où il faut refaire l'électricité parce que tu es électricien et du coup, tu vas pouvoir faire ça nickel avec pas trop de frais et ensuite, tu le revends. Moi, je fais ça avec les sites internet en side project pour le coup et ça fonctionne très bien dès lors que tu le fais avec les compétences. précises qu'il faut mettre sur le site.

  • Speaker #0

    Hyper, hyper intéressant. Merci beaucoup pour ce tips. Du coup, Sarah, qu'est-ce que tu ferais, toi, comme side business, là, maintenant, tout de suite, pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, d'abord, je tiens à dire que je suis très, très faithful à Power, donc ça a été difficile pour moi d'imaginer quoi que ce soit d'autre que mon cher Power Tech Arière, puisque je suis encore salariée diversifiée. Moi, c'est mon side business, c'est mon choix que ce soit mon side business. Mais pour proposer une autre idée, je pense qu'en particulier dans la thématique de ceux qui veulent se lancer un peu en soum-soum, T'as intérêt à faire un truc qui se fait sur Excel, ou qui se fait sur PowerPoint. Parce que si vous êtes comme moi, ingénieur Excel et PowerPoint, col blanc typique dans un bureau, tant que t'as Excel ouvert, ton chef il se pose pas de questions. Et pour te dire, t'as un type qui est tacticien pour gamers, qui s'appelle Skyheart, qui maintenant fait des streams et a bossé pour des grosses équipes de e-sport. Et en fait ce mec-là, au départ, il était à la production audiovisuelle, et ce qu'il faisait, c'est qu'il se faisait chier. Et donc, il a décidé d'ouvrir Excel. Et dedans, il arrivait à reconstruire les matrices dans les jeux, tu sais, de la zone de dégâts d'un certain sort, le temps d'utilisation, tout ça et tout, pour pouvoir retravailler les tactiques à la base de cette donnée brute. Et le mec s'est fait engager par d'autres équipes, tu vois. Donc, si tu as Excel ou PowerPoint ouvert, un peu, le monde est à la limite, quoi.

  • Speaker #3

    Est-ce que Dimby a commencé comme ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, on va lui poser la question. Mais c'est vrai que Dimby, qui est dans notre team de co-animateurs de Solonation, il fait 700 000 euros par an avec ses formations Excel. Donc voilà, il a réussi à monétiser, lui, ses compétences. Moi, je pense que ce que je ferais, un peu dans la même idée de faire les trucs en cachette, je ferais un truc assez simple, je ferais du ghostwriting. Je sais que c'est pas mal la cote, pour plein de raisons. Parce qu'en fait, t'es jamais crédité par tes clients, parce qu'ils veulent pas dire. que tu écris à leur place. Donc, tu as la garantie de la discrétion.

  • Speaker #1

    Il n'y a que moi qui nomme ma ghostwriter, je crois. Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, tu peux. T'es payé en coulisses. C'est asynchrone. Donc, en fait, quand tu as, comme moi, un job avec beaucoup de réunions, etc., tu peux le faire la nuit, le week-end et tout ça. Éventuellement, coach IA. On en a parlé tout à l'heure. Ça peut, à mon avis, être pas mal aussi. Bon, alors, c'est cool. On a des idées de side business à lancer. Je vous propose qu'on passe à la dernière séquence de l'émission, c'est le SAV des solos. Vous pouvez commenter SAV en commentaire sur cette vidéo. On vous tire au sort et on répond avec mes co-animatrices et co-animateurs sur ce plateau à votre problématique du moment. Alors c'est parti pour la question du jour. Alors la question du jour, elle nous vient de Clément, Clément Judé de Lacombe. Donc Clément, c'est un solopreneur et il demande « Comment on fait pour assumer son envie de lancer un side business ou d'être solopreneur quand tout le monde est matrixé par le salariat ? » Ou qu'on a la pression et les injonctions de ses proches et de sa famille.

  • Speaker #1

    Moi, je veux bien prendre la partie matrixage. On décide de définitivement s'asseoir sur le débat pourri salarié-entrepreneur. Salariés, ils vendent leur temps, du coup, c'est des couillons. Les entrepreneurs, c'est tous des abrutis. Et on essaye juste de trouver son chemin, en fait. Et vraiment, je trouve que c'est un peu le... Le débat de base, pas malin du tout. Moi, j'ai beaucoup eu le droit et j'ai encore le droit parce que les gens ne peuvent pas s'empêcher de me demander quand est-ce que j'arrête mon faux taf pour être entrepreneur à plein temps. J'avais même une agence d'influence qui ne voulait pas me représenter à l'époque en me disant, si tu n'as pas arrêté ton travail, c'est que tu ne te fais pas confiance. Comment nous, on pourrait te faire confiance ? On arrête de parler avec ces gens-là et on comprend qu'en fait, il n'y a plus d'une voix et que le futur du travail, c'est du travail qui est vraiment morcelé, dispersé entre plusieurs activités. et voilà quoi les matrixés ils peuvent rester matrixés s'ils veulent quoi

  • Speaker #3

    Allez, Et puis, je me suis mis petit à petit à aller à des meet-ups d'entrepreneurs. Puis, j'ai finalement organisé ces meet-ups. Et en fait, là, on se retrouve, on est plein. Et c'est justement dans l'entourage, les potes, eux, ils aiment. On ne peut pas parler d'entrepreneuriat tout le temps avec eux. Ils ne comprennent pas. Souvent, ils sont dans le salariat. Ils ne connaissent pas les mêmes problématiques. Et donc, ça fait du bien d'échanger avec des personnes qui ressentent les mêmes choses que nous.

  • Speaker #0

    Et hyper bon conseil aussi, ça fait du bien. Choisir aussi son entourage pour s'accompagner dans ses nouvelles aventures. Kevin, un conseil ?

  • Speaker #2

    Je ne peux qu'approuver ça parce que c'est ce que j'ai fait aussi. Tu démarres, tu n'as pas forcément les potes là-dedans. Aujourd'hui, avec Internet, tu peux tout faire. Tu peux rejoindre des communautés, tu peux interagir avec des gens sur Twitter. Ça fonctionne aussi. Je me suis fait des potes juste en lançant un appel à l'aide, en arrivant à Paris et en disant qui est entrepreneur, veut aller déjeuner et OK d'écouter.

  • Speaker #0

    Comme moi, quand je suis arrivée à Nantes, je ne connaissais personne. Et du coup, c'est comme ça que je suis arrivée à un peu de freelance. Trop bien. Je vais répondre à la partie injonction familiale, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de ma maman dans cette émission. C'est un peu ma running joke. Mes deux parents étaient fonctionnaires. Et en fait, je dirais qu'il faut casser leurs attentes pour être à l'aise après. Et moi, je me rappelle, à l'époque, ma mère, elle avait pleuré quand j'avais démissionné de la poste, parce que c'était soi-disant un emploi à vie. Et du coup, c'était trop mignon. et je lui avais dit mais non mais ça n'existe plus des emplois à vie etc donc là autant te dire que maintenant je suis passée par ma phase web 3 freelance podcasteur ils comprennent plus rien mais c'est bon ils me posent plus de questions ils me disent ça va elle a l'air heureuse et tout donc voilà peut-être ouais casser un peu ce truc qu'on attend de toi au moins une fois comme ça après les gens ils te laissent tranquille aussi Clément j'espère que ça t'aidera dans ta construction d'identité au milieu de toutes ces personnes matrixées et en tout cas merci beaucoup pour ta question commente SAV si tu veux qu'on pose ta prochaine question sur un de nos prochains plateaux toutes tes problématiques de solopreneur, freelance indépendant, entrepreneur, business en ligne sont bonnes pour nous et nous donnent du fil à retordre et après on te fait un petit coaching comme ça en live bon bah voilà cette émission sur les side business est terminée, j'espère que ça vous a plu, alors en cachette, pas en cachette on espère qu'on vous a fait gagner beaucoup d'euros et que vous nous raconterez alors si cette émission vous a plu, les amis vous savez ce qu'il vous reste à faire Nous, on ne prend pas d'euros sur Solonation, on prend des likes, des étoiles et des commentaires. On est en podcast, donc Spotify, vous pouvez aussi poser vos questions, envoyer vos étoiles, Apple Podcasts et bien sûr YouTube, c'est le lancement de l'émission, donc n'hésitez pas à aller mettre des likes et surtout faire passer à vos potes solopreneurs, parce que comme on se le disait en créant cette émission, quand on entreprend en business en ligne, en indépendant tout seul derrière son ordi, on peut se sentir très très seul, mais vous n'êtes pas seul. Nous sommes des millions, nous sommes une nation, c'est pour ça qu'on a créé l'émission Solo Nation. Merci beaucoup d'avoir suivi Solo Nation et à bientôt les solos ! Salut tout le monde !

Chapters

  • Faut-il dire à son patron qu'on lance un side business ?

    00:00

  • Ces side business peuvent rapporter gros... VRAI ou FAKE ?

    07:27

  • Comment gagner ses premiers 1000€ en side business

    24:16

  • Les business les plus discrets à lancer

    29:59

  • Comment Sarah a négocié son 80% avec son employeur

    40:16

  • Trouver le temps : la réalité derrière les 100K€

    44:23

  • Le test honnête : est-ce qu'on a encore une perso quand on a un side business?

    53:16

  • Racheter ou créer un business : Kevin révèle les vrais prix

    59:20

  • Nos meilleures idées pour gagner de l'argent rapidement en side

    01:08:16

  • Répondre aux proches qui ne comprennent pas votre choix

    01:13:13

Description

Tu rêves de lancer un business à côté de ton job, mais tu ne sais pas si tu dois en parler à ton boss ou tout faire en douce ?


Tu ne veux pas te griller, et tu aimerais savoir combien tu pourrais vraiment gagner ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois 3 entrepreneurs qui se sont tous lancés en salariés diversifiés :

✔️ Sarah Zitouni qui a tout dit à son boss et a négocié un 80% pour développer PowHER ta carrière en side

✔️ Pauline Clavelloux, qui a joué la carte de la sécurité avec une lettre officielle avant de se lancer dans la création de logiciels Saas

✔️ Kevin Jourdan, qui a commencé en scred total !


👉 Récupère nos idées de side business à faire en cachette ici : https://leboard.fr/solonation


Au programme de cette émission :

📌 Faut-il prévenir son patron ou lancer son business en cachette ?
📌 Comment gagner ses 1 000 premiers euros en parallèle de son CDI ?
📌 Quels sont les side business les plus rentables (et les plus discrets) ?
📌 Comment trouver le temps de bosser sur ton projet perso ?
📌 Est-ce que vendre des goodies, écrire un livre ou créer un blog peut vraiment rapporter ?
📌 Faut-il forcément montrer sa tête pour réussir ?
📌 Quelles sont les meilleures techniques pour négocier un temps partiel ?


Merci à Dotmarket.eu de sponsoriser cette émission, tu peux estimer le prix de ton business en ligne ici : https://www.dotmarket.eu/estimation


🎢 Envie de devenir salarié diversifié et d'apprendre à freelancer ? Rejoins l'Incubateur Solopreneur comme +300 freelances = https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.

💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que tu as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Mais si tu n'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que tu as, c'est une situation ship.

  • Speaker #2

    Moi, je suis team prudence. En tout cas, en salarié, jamais je n'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Comment vous avez gagné vos 1000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres, c'est beau pour la reconnaissance, mais franchement jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça.

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros je les ai faits en faisant un site internet.

  • Speaker #3

    Qui t'envoie de l'argent sur Paypal.

  • Speaker #2

    Moi je pense que la discrétion aussi elle est hyper subjective.

  • Speaker #3

    J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ?

  • Speaker #1

    Ça va pas plaire ce que je vais dire.

  • Speaker #2

    Faut aussi pas oublier peut-être la minute, je sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance tu veux dire ?

  • Speaker #3

    Le problème quand tu rachètes un site internet, c'est que tu vois pas grand chose.

  • Speaker #1

    Quand on sait pas ce qu'il y a derrière, des fois on se dit que c'est un peu un scam quoi.

  • Speaker #0

    Pourquoi démissionner et prendre des risques énormes pour créer ton entreprise, alors qu'aujourd'hui tu pourrais très facilement lancer un side business et doubler ton salaire, voire même plus, en travaillant seulement quelques heures par semaine à côté de ton CDI ? Alors oui, je sais ce que tu vas me dire. Comment tu veux que je trouve le temps de lancer un side business alors que j'ai déjà une carrière assez palpitante ? Et surtout, pourquoi je ferais ça pour gagner des clopinettes à côté de mon CDI ? Alors figure-toi que les side business peuvent te rapporter bien plus gros que ce que tu imagines. Et d'ailleurs, mes invités du jour ont généré plusieurs centaines de milliers d'euros grâce à leur side business et en toute discrétion. D'ailleurs, moi aussi, c'est comme ça que j'ai commencé et c'est ce qui m'a permis d'avoir aujourd'hui un solo business qui me permet de réaliser plus de 500 000 euros par an de chiffre d'affaires. Alors dans cette émission, on va te raconter la vérité sans filtre sur les side business, pourquoi certains d'entre nous ont décidé de raconter leur side business à leur patron alors que d'autres l'ont fait en cachette, quels sont les meilleurs side business pour gagner de l'argent, mais aussi quels sont les plus discrets pour pas te faire griller. Et surtout, on va te donner plein d'idées improbables pour doubler ton salaire en quelques heures de travail par semaine. C'est parti, bienvenue dans Solonation. Merci à DotMarket de soutenir cette émission. Alors, DotMarket, c'est la première plateforme française d'achat-revente de sites Internet, de side business et de business en ligne. Alors, si tu veux revendre ton business en ligne ou en acheter un pour te lancer, eh bien, regarde la ressource qu'on t'a préparée avec DotMarket. C'est dans les commentaires de cette émission et c'est gratuit. Allez, c'est parti pour l'émission. Eh bien bienvenue les amis, bienvenue dans cette nouvelle émission de Solonation. Je suis ravie de vous avoir à mes côtés. Alors je vais prendre votre réact à chaud comme ça un petit peu sur cette histoire de side business en cachette. Est-ce que vous pensez que lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette ? Alors je vais me tourner vers toi, tiens, Sarah. Sarah Zitouni, AK Power, ta carrière. Donc toi, tu as un side business à six chiffres en parallèle de ton CDI. Qu'est-ce que t'en penses ? On y va, on la joue faire avec son patron, on en parle ou on le fait en cachette ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que t'as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Ok, tu peux aller au premier date, mais si t'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que t'as, c'est une situationship et ça peut pas évoluer de façon transparente, ça peut pas grandir. Il faut que ça devienne une relation officielle, donc t'es obligée d'en parler. Ok,

  • Speaker #0

    donc plus en mode potentiel de croissance, toi tu verrais. C'est à partir de quel moment qu'on passe de... situationship à bon ok j'ai un vrai projet à partir du moment où c'est plus un hobby et où tu peux plus t'en passer donc notamment quand tu commences à générer des revenus ou avoir pas mal de visibilité ok ben on va en parler tu vas nous raconter aussi comment tu as fait toi de ton côté et comment tu as négocié aussi avec ton boss alors pauline pauline clavelou aka pauline sas builder donc toi tu construis des sas logiciels jusqu'à atteindre 500 mille euros de revenus récurrents annuels on la joue en cachette quand on construit des sas comme ça où on le dit à son patron comment ça se passe

  • Speaker #2

    Alors moi je suis team prudence et donc quand j'ai commencé j'ai dit directement à mon employeur je voulais pas qu'il y ait de problème après que ce soit légal, de propriété etc. Je l'ai joué en toute transparence pour avoir ma fameuse lettre officielle et être tranquille d'esprit.

  • Speaker #0

    Ah oui parce que tu veux dire que tu avais peur que ce que tu développes avec tes compétences de développeuse et tout ça, ça soit la propriété intellectuelle de ton entreprise c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors il y a des entreprises dans lesquelles c'est le cas oui, moi c'était pas le cas dans mon contrat mais bon. Encore une fois, on n'est jamais trop prudent et il vaut mieux s'assurer de tout ça. Il y avait la propriété actuelle et puis aussi le fait que l'employeur pourrait se retourner contre soi. Donc moi, je voulais éviter ça.

  • Speaker #0

    On voit déjà un peu la différence de formatage de nos différents cerveaux autour de cette table. Mais je ne veux pas spoiler après sur ce qu'on en pense. Alors, Kevin Jourdan, toi, tu as créé DotMarket. Un site de revente de sites et notamment de side business, qu'est-ce que tu en penses ? Et d'ailleurs peut-être que font tes clients ? Ils en parlent sur la place publique ou ils rachètent un petit site en scred comme ça justement pour se faire des compléments de revenus en toute discrétion ?

  • Speaker #3

    Il y a de tout. Il y en a qui jouent la carte directement, honnêteté, on ne prend pas de risque. Il y en a d'autres qui préfèrent largement le premier date en cachette et puis ensuite on voit si ça mène quelque part. Moi personnellement j'ai opté pour le date en cachette sur mes premiers business. C'est devenu une situation cheap. et j'ai dû mettre un terme à un des deux projets. Ça a été le job, en l'occurrence, à l'époque.

  • Speaker #0

    C'est souvent ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #3

    Mais ça, c'est le bon scénario. Du coup, ça veut dire que le side business a pris assez d'ampleur et que tu peux faire un choix. Changer de relation, finalement, c'est un petit peu ça. Moi, je connais beaucoup de gens qui l'ont fait sur le côté d'on-moi parce que ça fait peur d'échouer aussi. Et donc, le faire en toute discrétion, c'est un peu enlever la pression de la réussite. Et moi, j'ai mis longtemps, finalement, à me dire « Allez, j'en fais un truc officiel, j'assume, j'en parle à mes proches. » Et donc le premier set business, c'était pause déjeuner, après le boulot, des fois même pendant les heures de travail si c'était un petit peu calme, mais toujours en cachette.

  • Speaker #0

    C'est bon, on est sur Solo Nation ici, tu peux tout nous dire. On n'est pas là pour raconter du politiquement correct, mais pour raconter un peu ce qu'on fait dans la vraie vie quand on devient indépendant et parfois ça se chevauche un petit peu. Moi, j'ai fait complètement en cachette, mais je pense qu'aussi, je ne savais pas trop ce que je faisais à l'époque, on va être honnête. J'avais lancé mon podcast en parallèle et j'étais à l'époque directrice commerciale France. Chez Sixte, c'était aussi un poste à enjeu avec une certaine situation. Je ne me serais pas vue de dire je vais lancer un business à côté, je pense que ça m'aurait été refusé. Et du coup, par peur de ça, j'ai joué la carte sans permission. En gros, j'ai mis les gens devant le fait accompli sur le fait que je lançais un podcast, qui était à l'époque un hobby, qui ne me rapportait pas d'argent. Donc je veux dire, je peux faire ce que je veux de mes loisirs. Et voilà, je me rappelle un moment dans l'open space, un jour, le DRH, il me dit « Alors Flavie, sympa ton podcast ? » Et je lui dis « Non, mais tu vois, c'était cordial. J'ai attendu un peu pour voir s'il y avait une petite pique cachée derrière et tout, mais on s'entendait bien. » Et en fait, rien. Tu vois, il ne s'est rien passé non plus. Donc voilà, moi, c'est comme ça que j'ai lancé le board, d'abord le podcast, qui est devenu plus tard l'incubateur de Solopreneur. Bref, racontez-nous aussi en commentaire, vous, est-ce que vous avez un side business ? Est-ce que vous le faites en cachette aussi ? Quel est votre dilemme là-dessus ? On veut tout savoir dans les commentaires et vous allez voir, on va aussi pouvoir vous aider. Vous pouvez aussi poser toutes vos questions sur les side business pour qu'avec mes invités et co-animateurs, co-animatrices, on vous réponde et on vous aide. Alors, je vais vous présenter les side business et vous allez me dire premièrement si c'est des side business réels. Donc, si d'après vous, vous pensez qu'ils existent vraiment. Et deuxièmement, si vous pensez qu'on peut gagner de l'argent avec. D'accord ? En tant que salarié. Donc, side business réel, on va lever le petit drapeau violet. Et est-ce qu'on peut gagner de l'argent ? On va lever le petit drapeau or, comme mine d'or. OK ? C'est parti ? Premier side business, vendre des goodies avec les citations de vos managers toxiques. Alors, Kevin ne se prononce pas ? Si, tu en es OK, les deux, les deux. Alors, figurez-vous que ça existe. Et je voulais vous montrer un exemple à l'écran, c'est incroyable. C'est la boutique CDLT, donc la newsletter CDLT, qui est une newsletter qui décrypte la toxicité du monde du travail, etc. Et ils vendent des magnifiques tasses sur Etsy, « Quiet quitting » ou encore « Tu prends ton après-midi » ou encore « Sauf erreur de ma part » . que je trouve ultra passive agressive.

  • Speaker #1

    Putain, ils m'ont piqué l'idée.

  • Speaker #0

    Ah, tu vas pouvoir en faire avec Power ta carrière, donc voilà.

  • Speaker #3

    C'est sponsorisé par Glassdoor.

  • Speaker #0

    Exactement, je pense que ça pourrait se sponsoriser. Vous en pensez quoi ? Est-ce qu'on peut... Alors, on voit que ça existe, bon là c'est plus pour un peu le fun. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on peut gagner vraiment de l'argent avec ce qu'on appellerait un side business physique ? Vendre des produits, vendre des goodies.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux en gagner, en fait, s'il joue sur le côté fun, le marketing. Ça devient fun. En fait, c'est horrible les citations que tu dis. Clairement, personne n'a envie de les vivre. Et en l'occurrence, on est beaucoup, je pense, à les avoir tous vécues. Donc en fait, après, tu n'as pas le choix que d'en rire et après de le montrer. Mais ça ne devrait pas être comme ça. Mais je pense qu'effectivement, il joue là-dessus.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qui fait peur aux gens avec le produit physique, c'est que tu vas avoir besoin de plus d'investissement initial pour lancer ton entreprise. parce que t'as forcément des histoires de stock. Enfin, souvent, en tout cas, t'as des histoires de stock ou de...

  • Speaker #0

    sourcing de fournisseurs et c'est ça qui fait plus peur aux gens mais je vois pas pourquoi ce serait pas rentable enfin je veux dire on achète tous beaucoup beaucoup de trucs depuis chez nous sur internet je vois pas pourquoi quelqu'un créerait quelque chose qui serait un produit physique à côté de son taf et que ça aurait pas en tout cas ça peut permettre de se lancer et tout alors c'est vrai que l'autre question qui fait peur c'est le volume aussi parce que si un produit physique c'est genre 8 euros 10 euros etc tu es obligé de faire beaucoup moi j'ai testé print full aussi donc des trucs tu sais pour d'impression à la demande pour les goodies du board et tout Avec Shopify, ça a quand même simplifié énormément aussi tout ce qui va être business physique. Donc moi, je dis, ça se tente, mais effectivement, il va falloir derrière, je pense, générer un gros trafic. Tu en as des sites de e-commerce à vendre sur votre market ? On en a plein. OK.

  • Speaker #3

    Et en l'occurrence, on en a eu plein. Alors pas avec ce concept-là. Si vous avez un site à vendre comme ça, je suis preneur. À mon avis, il partirait hyper vite. OK. Mais en l'occurrence, on a déjà eu du print on demand sur plein de choses. Et effectivement, aujourd'hui, avec les solutions d'impression uniquement quand il y a la commande qui est faite, Ça règle pas mal de problématiques de logistique et on a déjà vu du print on demand sur des pots de fleurs à décorer, sur des t-shirts, sur des goodies, sur plein de choses. Donc il ne reste plus qu'à appliquer l'idée de la petite phrase toxique, moi je trouve ça assez drôle.

  • Speaker #1

    Et quand tu penses à tous les tintins qui faisaient du dropshipping en get rich quick scheme, tu vois bien qu'en fait il y a des gens qui ont testé déjà le side business, alors éthique zéro. Mais je veux dire, il y en a qui ont testé et qui ont fait de l'argent sur du side business produit avec le dropshipping.

  • Speaker #0

    Effectivement. Bon, intéressant, ça, c'était le premier. Alors le deuxième, gérer la boîte mail des salariés à leur place, des salariés qui veulent se libérer du temps pour lancer leur side business. Est-ce que ça existe et est-ce que ça permet de gagner de l'argent ? Ça permet de gagner de l'argent, oui.

  • Speaker #1

    Je ne crois pas que ça existe.

  • Speaker #2

    Ça ne me parle pas en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça existe, figurez-vous. Là, j'ai extrapolé, j'ai pris vraiment un cas, on va dire marketing. Une bonne façon de présenter vos offres, d'ailleurs, si vous êtes freelance, de présenter comme ça. En fait, ça existe déjà, ce sont les assistants virtuels. Donc, c'est un super gros métier en freelance, ça cartonne. Je ne sais pas si vous travaillez avec un assistant virtuel ou une. Moi, je travaille avec une assistante virtuelle qui m'aide aussi, parce qu'en tant que solopreneur, on a besoin aussi d'aide. aussi dead. Ça price à peu près 40 à 50 euros hors taxes de l'heure. Évidemment, ce n'est pas super scalable parce que c'est de la vente de temps. Mais du coup, ça marche très bien si vous avez du temps en parallèle de votre taf pour proposer vos services d'assistanat. Et effectivement, un des premiers business case, c'est, vous vous rappelez, dans la semaine de 4 heures, Tim Ferriss disait qu'il faut externaliser à moins cher que vous en taux horaire vos tâches subalternes. Et on en a parlé dans l'épisode « Les pires salariés font les meilleurs entrepreneurs » puisque c'est une tendance de la workplace en ce moment, ça s'appelle le « shadow outsourcing » . Donc ça veut dire qu'en gros, tu fais bosser d'autres personnes que toi sur ton taf pour avoir peut-être le temps, toi, de racheter un site internet ou de faire du pognon à côté avec un side business. C'est un peu méta, mais si vous continuez à nous suivre, franchement, c'est assez malin.

  • Speaker #1

    Et pour le coup, les assistants virtuels, tu disais à raison que c'est pas scalable parce que tu as des histoires de limite de temps. Mais moi, ce que j'ai vu certaines assistantes virtuelles faire, c'est qu'elles ont pris des personnes qu'elles ont formées à leur méthode. Et ensuite, elles sont devenues chefs d'une agence d'assistantes virtuelles. Et là, d'un coup, tu retombes sur une solution où tu peux avoir du scalable.

  • Speaker #0

    Et puis avec les IA et tout, je pense que tu peux aussi peut-être processer et systématiser une bonne partie des tâches que les clients ne savent pas faire.

  • Speaker #2

    carrément moi ça me fait penser à Dans une entreprise, il y avait un des salariés qui avait sous-traité son daily job, il était développeur, à quelqu'un dans un autre pays bien moins cher. Après, il a fini par se faire attraper.

  • Speaker #0

    Alors ne faites pas ça chez vous, là on vous raconte des trucs, mais bon après, on n'a aucune responsabilité juridique si vous ne faites que par votre patron. Troisième idée, alors écrire un livre pour expliquer aux salariés comment lancer leur side business. Alors on a, ok, donc ça existe, mais ça ne permet pas de gagner trop d'argent. Ton point, Sarah ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres. On fera peut-être un épisode sur les livres. C'est beau pour la reconnaissance, mais franchement, jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça. Donc voilà. À moins que tu sois Marc Lévy, où tu t'es trouvé la tournure pile poil. Mais il faut savoir que les auteurs, ils gagnent en moyenne un euro par livre. Donc je te laisse deviner combien de temps il faut que tu bosses, enfin combien de livres il faut que tu vendes pour que ça commence à ramasser.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon alors ça, c'était un peu un piège, parce que regardez. du coup tu confirmes la vie alors je vous confirme je vais vous montrer les chiffres de combien j'ai gagné avec ce livre ça fait un mois ou deux mois qu'il est sorti donc moi je l'ai auto-édité et ça c'est un site business possible aussi transformer son savoir-faire en une méthode en auto-édition et en auto-édition c'est un peu plus juteux c'est vrai enfin c'est pas foufou non plus je vous mets le screenshot j'ai gagné en redevance 564 euros et du coup je sais pas combien de livres j'ai vendu donc voilà on le voit à l'image après je sais pas que vous en pensez mais moi à l'époque quand je me suis lancé 500 balles par mois en side business, j'achète quoi. On prend,

  • Speaker #2

    c'est un revenu complémentaire.

  • Speaker #3

    Exactement. Surtout pour écrire sur un sujet que t'aimes bien, 500 euros. La difficulté, c'est peut-être de le garder dans le temps, mais en soi, tu peux faire une série de bouquins sur le sujet et 500 euros par mois, c'est un bon side business.

  • Speaker #1

    Et du coup, le conseil dans le conseil, tu vois, c'est l'auto-édition. Parce que si tu veux gagner en visibilité, tu as intérêt à te faire éditer par une grande maison parce que là, pour le coup, tu vas faire les plates au télé, tu vas faire tous les trucs qui vont avec la visibilité. Mais c'est ce que je te disais, tu gagnes un euro par bouquin et puis tu n'as rien avancé comme frais, c'est aussi l'avantage. Mais tu vois, si tu veux en faire un side business, tu as peut-être plutôt intérêt à faire de l'auto-édition.

  • Speaker #0

    Voilà, puis très facile, je pense qu'on en reparlera une autre fois, l'auto-édition, machin et tout, hyper ligne, hyper pratique à faire. Alors, je continue, j'arrête les pièges maintenant, promis. Créer des agents IA pour faire le taf des salariés à leur place. Ah, là on a un banger là ! Et ouh, ça rapporte de l'argent ! Pourquoi tu dis ça, Kevin ? T'agites ton drapeau à fond.

  • Speaker #3

    Parce que je suis persuadé que ça va cartonner. J'ai beaucoup moins de spécialités que toi pour en parler, mais je suis persuadé que non seulement ça va cartonner, mais qu'en plus, d'ici quelques années, on revendra peut-être moins de sites internet et on revendra carrément des agents IA qui viendront travailler d'une entreprise à l'autre. Alors je sais pas s'il y aura un mercato des agents IA.

  • Speaker #0

    Ils auront un CV ou pas ?

  • Speaker #3

    Écoute, peut-être. Des listes d'actions ou des listes de rentabilité réalisées ou de choses faites, mais j'en suis assez persuadé.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors moi, je pense que ça va être une méga niche pour les freelances. Si vous êtes freelance et que vous ne savez pas quoi faire comme spécialité, vous pouvez aller sur ce marché. J'en cherche, moi je n'en trouve pas assez. Donc des coachs en IA, des coachs en création d'agents, des adaptateurs de plateformes ou de SaaS qui font ça, mais pour les pluguer sur l'organisation. Tu en as des SaaS Builders qui font des trucs comme ça, des trucs d'IA ?

  • Speaker #2

    Ah bah là, c'est la tendance de fou. En tout cas, moi, sur mon feed, j'ai que ça. Des agents IA qui se créent justement pour tous les domaines. Parce que, comme tu disais, par exemple, la création de contenu au support client, tout ça, c'est des tâches qu'on doit aller faire tout le temps. Et ça prend du temps. Et en fait, ce n'est pas forcément des tâches aussi qu'on aime bien. Alors après, tout dépend des domaines, bien sûr. Mais les tâches qu'on n'aime pas, autant les donner justement à des IA. sans pour autant se dire, en fait, c'est l'IA qui fait ça et je prends tel quel. Bien sûr, après, nous, on est là en tant qu'humains pour les vérifier, les transformer à notre sauce, etc. Mais ça fait gagner un temps de fou.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'ai déjà des agents IA dans mon quotidien de solopreneur. Donc, j'ai mon YouTube producer, par exemple, qui m'aide à analyser mes résultats, à me préparer mes émissions et tout. Et je me dis, mais si j'avais été salariée qui avait eu l'IA, je me serais fait une armée. d'agent IA pour faire tout mon taf. J'aurais eu beaucoup plus de temps pour mon side business. Et après, j'aurais potentiellement revendu cette compétence à d'autres salariés. Bref, j'espère que ça vous donnera des idées. Dites-nous en commentaire.

  • Speaker #2

    Après, avec une nuance fraîche, dans beaucoup d'entreprises aussi, tu es bridée.

  • Speaker #1

    Exact. J'étais en train de penser à ça.

  • Speaker #2

    Par exemple, ChatGPT, au début, c'était arrivé. Mais en fait, dans plein de boîtes, tu pouvais taper ChatGPT, tu n'arrivais sur rien parce que c'était bloqué par les entreprises. Parce qu'il faut aussi... pas oublier peut-être la minute... Je ne sais pas comment dire, mais...

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    La minute cassage d'ambiance, c'est que dans les entreprises, tu as des règles. Quand tu es solo, tu as beaucoup plus de liberté, mais en fait, dans les entreprises, à chaque fois que tu vas parler à une IA, en fait, tu donnes la propriété...

  • Speaker #0

    Non, mais il faut se créer sa petite armée en prenant une entreprise fictive, qui ressemble à la tienne, mais qui n'est pas la tienne.

  • Speaker #1

    Et à côté de ça, le truc qui existe et qui va dans ton sens, et qui va dans ton sens aussi Pauline, c'est par contre que toutes les boîtes sont en train de générer leur propre version de chat GPT qui enregistre pas les infos, que machin truc et tout. Tu vois, moi je bosse dans l'automobile, c'est très vite tombé le coup de... En fait nous, c'était le Far West, on faisait chat GPT, pas de problème. Et c'est vite tombé le coup qu'il y a quelqu'un chez nous à la sécurité qui a fait... Stop ! Et du coup maintenant on a notre version interne qu'on peut utiliser, machin truc et tout. Mais... Ça va avec ce que tu disais. En fait, ces gens-là, ils pourront vendre à des particuliers, mais ils pourront peut-être aussi vendre à des grands groupes.

  • Speaker #0

    Exactement. Avant-dernière idée de side business, acheter un distributeur automatique de pizza ou une laverie automatique à côté de son bureau. Vous allez au bureau, là, parce qu'on vous a forcé à revenir au bureau, vous tombez sur ça. Alors, à potentiel ou pas ? Ah oui, fort potentiel. Pourquoi tu dis oui, oui, Kevin, là, sur le potentiel ? Ça, c'est pourtant, c'est brick and mortar, c'est un truc physique, c'est pas un truc digital.

  • Speaker #3

    C'est brick and mortar, c'est du boring business à souhait. Et ça fonctionnera toujours. dont tout le monde a besoin et qui fonctionneront toujours en fait, tout simplement. Que ce soit les laveries, que ce soit les distributeurs de pizzas ou de produits healthy d'ailleurs, parce que ça cartonne aussi. Que ce soit les... Je disais cette semaine que ça cartonnait la vente des espaces muraux pour placer des armoires de livraison de colis amazoniens dans les gares et dans les espaces. C'était un nouveau moyen de monétiser les murs. Pourquoi ? Parce que c'est boring et que tout le monde a envie de pouvoir récupérer un truc près de chez soi. Donc tout ça, ça fonctionnera toujours. pour moi.

  • Speaker #0

    Après, attention, ça demande un investissement. Généralement, 30, 40, 50 000, 60 000 euros voire même plus. Et donc, il faut penser aussi que votre bénéfice, enfin, il faut prendre en compte l'amortissement. Donc, il y a un temps d'amortissement, mettons, un an et demi, deux ans. Là, j'avais demandé à ChatGPT à peu près pour 60 000 euros pour acheter un distributeur de pizza qui rapporte 3 000 par mois, ce qui veut dire que tu amortis en gros ton investissement dans un an et demi, deux ans.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, quand les gens s'acharnent à se dire je vais absolument faire l'investissement locatif de courte durée, Airbnb pour ne pas les nommer. En fait tu dis est-ce que vraiment ils y gagneraient plus et surtout est-ce qu'ils se feraient moins chier ? C'est bon les gros mots c'est autorisé ? Ouais c'est complètement autorisé.

  • Speaker #0

    Si ça va trop loin j'ai mon petit drapeau là.

  • Speaker #1

    Ah ok pour la part, je fais gaffe à la part. Mais du coup tu vois ils se feraient moins chier avec une laverie. En fait à mon avis tu casses moins de trucs, ça tombe moins souvent en panne, t'as moins des problèmes de locataire pas parti ou qui ont peut-être piqué des trucs dans l'appart.

  • Speaker #3

    Ouais c'est rare le locataire qui part pas avec la laverie t'as raison.

  • Speaker #1

    Le mec il revient chercher son linge J'en ai d'accord Moi je viens de Suède et en Suède il n'y a pas de laverie Parce qu'en fait on a ce système que dans tous les immeubles T'as la laverie de l'immeuble en fait Donc soit t'as une machine chez toi soit t'as la laverie de l'immeuble Et on a à un moment donné Accueilli un champion de Jiu Jitsu Quand je faisais encore du MMA Et le mec il restait avec nous pendant 6 mois Et en fait on lui faisait sa lessive parce qu'on l'a mis dans un appart hôtel mais en fait il n'y avait pas de laverie dans l'appart hôtel et lui au début il s'était dit que c'était ok qu'il trouverait de laverie dans la rue parce qu'il était américain il n'y a pas de laverie chez nous, le business n'existe pas en Suède ou à l'opposé, il n'y en a pas parce qu'il n'y a pas le besoin pour dire que les laveries ça marche l'immobilier aussi,

  • Speaker #0

    ou les investissements comme ça mi-immobilier, mi-commerciaux peuvent être aussi une opportunité, donc il y a certains qui ont de l'argent aussi en épargne, tu vois tu gagnes bien de ta vie en salarié, tu as un peu d'épargne de côté, tu peux faire ça. Et alors le dernier, créer un blog ou une newsletter pour beacher sur sa vie de bureau. Ah oui, c'est sûr que ça existe. Il y en a qui beachent plus ou moins discrètement d'ailleurs. Attention à eux. Alors les filles, vous pensez qu'on ne peut pas trop gagner d'argent avec ça ?

  • Speaker #1

    Tu te fais cramer ta gueule avec ton boss avant de ramasser la caillasse à mon avis. Ou alors tu as intérêt à le faire façon, attention rêve de vie en approche, mais à l'époque où il y avait cette call girl, c'était une nana qui en fait avait un boulot corporate et dont on ne connaissait pas la nature et qui avait à côté... Inside Business de Call Girl et qui racontait ses aventures de Call Girl sur un blog qui s'était, il y a plus de 10 ans. C'était le début des blogs un peu sur Internet. Elle racontait ses aventures de Call Girl. Au bout de plusieurs années de ça, elle a fini par come out et dire qui elle était et quel job elle faisait, etc. Mais tu vois, en fait, elle anonymisait le truc de ouf. Et elle avait déjà eu une deuxième vie tellement compliquée. C'était pas le blog le plus carnage. Il avait plus de chance que son chef, il appelle le mauvais numéro de téléphone que le fait qu'il tombe sur le blog.

  • Speaker #0

    Il fallait bien choisir sa voix en répondant au téléphone. Alors, hyper intéressant. Ça, évidemment, c'est le business model. Création de contenu, voire même affiliation. Bon, là, j'ai fait, pour amuser la galerie, bicher sur son boss. Je pense que c'est pas une bonne idée, évidemment, même anonymiser. Mais il y a plein de créateurs comme ça qui se lancent en parallèle de leur salariat et qui gagnent de l'argent. Et là, on peut gagner pas mal. on peut gagner, on peut sponsoriser. Vous l'avez dit tout à l'heure en disant sponsoriser par glace d'or les tasses passives agressives. Si et seulement si vous choisissez la niche où il y a des sponsors qui ont de l'argent pour payer soit des bonnes commissions d'affiliation. Du coup, moi, ce que je déconseillerais, c'est un peu le classique blog, Elsie ou Maman ou Vite Famille ou Voyage en Vanne et tout ça, tout le monde a fait ça. Et le problème, c'est que c'est un sponsoring très grand public. Par contre, si... Vous racontez des trucs sur un domaine particulier, sur un domaine précis, je pense que là tu peux plus vite gagner de l'argent.

  • Speaker #1

    J'avais vu un truc qui aidait à trouver ce genre de truc de niche, et c'était de dire il faut que ton sujet soit à l'intersection de au moins trois grands concepts. Parce que deux, ça fait une intersection trop grande où il y a trop de gens. Et donc tu disais blog de maman, je raconte ma vie de maman, et tu vois en fait je pense que tu as peut-être plus d'avenir avec blog de maman qui a huit enfants. Ou blog de maman qui a un enfant handicapé. Parce que là, tu commences à retomber sur un truc qui est spécifique, avec des gens qui ne vont peut-être pas trouver l'info. Ce n'est pas le truc vaste, comme tu dis, c'est surexploité.

  • Speaker #0

    Et au final, ce que je voulais dire, c'est que toi, tu ne bitches pas sur ta vie de bureau, mais avec Power ta carrière, tu as quand même une forme de prise de position assez forte sur comment se faire respecter en tant que femme au travail. Donc on pourrait se dire, oula, c'est à double tranchant. elle ne va pas gagner d'argent avec ça. Et au final, c'est quand même ton corps business aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Et comme je fais la même chose au bureau, personne ne tombe de sa chaise. Tu vois ? Il n'y a pas un côté bitchage en secret.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu nous en parleras tout à l'heure sur comment tu as réussi à négocier ça et comment tu as réussi à l'amener aussi. Parce que ce n'est pas facile de come out aussi avec son side business. Je me disais, en regardant cette tablée... qu'on avait tous commencé en side business, en fait, notre aventure entrepreneuriale. Alors, est-ce que c'est la marque des meilleurs entrepreneurs que de commencer avec un side business ? En tout cas, j'ai l'impression qu'un peu tout le monde fait comme ça. Quand j'ai gratté un peu en écrivant mon livre, j'ai trouvé un nombre de témoignages. En gros, on croit que les gens, c'est du overnight success et en fait, ils ont tous commencé comme ça. Est-ce que je peux vous demander comment vous avez gagné vos 1 000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #3

    Mes premiers 1 000 euros, ils ont mis un paquet de mois à arriver. Je crois qu'ils sont arrivés à coût de 40 euros par mois. c'était avec un site internet que j'avais monté que j'ai un peu oublié parce que je l'avais monté dans une période où ça se passait bien dans mon job j'ai lancé puis après je me suis reconcentré sur le job en me disant bon allez j'ai testé un truc mais quand même j'y crois pas des masses et ce qui m'a fait en fait revenir au side business à fond c'est que après des mois et des mois à recevoir tous les mois un email de Paypal qui me disait que quelqu'un essayait de m'envoyer de l'argent et moi je le supprimais en me disant c'est du spam si t'envoies de l'argent sur Paypal Merci. On parle de ça il y a 15 ans quand même. Il y a 15 ans, tu reçois un email de PayPal qui te dit quelqu'un veut t'envoyer de l'argent. Même encore aujourd'hui, en général, tu ne l'ouvres pas. Et un jour, je décide de quand même m'y connecter parce que peut-être que je devais me dire « Allez, s'il y a de l'argent qui tombe, je l'ouvre » . Et en fait, c'était la plateforme d'affiliation qui, depuis des mois, essayait de me virer l'argent qu'il me devait. Mais vu que j'avais ouvert le compte PayPal, ouvert le compte d'affiliation et rien validé, pas de pièce d'identité etc ça bloquait Et en fait, quand je me suis rendu compte que j'avais quasiment 1000 euros qui étaient en attente de paiement de cette plateforme, je me suis dit, en fait, il y a vraiment un truc. Et de là, j'ai commencé à vraiment bosser sérieusement sur le site Internet.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi le genre de site que tu avais lancé ?

  • Speaker #3

    C'était un blog pour arrêter de fumer.

  • Speaker #0

    Ah ça va, ça aurait pu être pire parce qu'il y a des niches un peu plus olé-olé parfois dans les trucs d'affiliation.

  • Speaker #3

    Ouais, je suis passé par la suite.

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que dans l'affiliation, j'ai eu le côté inverse où moi je devais payer un affilié. Il ne me répondait pas depuis des mois, il n'a pas toujours pas répondu et je lui ai envoyé plusieurs mails.

  • Speaker #1

    C'était Kevin en fait ! C'est toi !

  • Speaker #2

    Bon bah je peux faire un petit choc après.

  • Speaker #0

    Bon bah c'est bon plan, on peut faire travail gratos des affiliés alors.

  • Speaker #3

    Surtout quand ils ne savent pas qu'ils doivent être payés. Je ne crois pas en fait, moi je pense que je ne croyais pas au fait que ça pouvait vraiment fonctionner tel quel. Il m'a fallu longtemps finalement pour me rendre compte que c'était possible. Par contre une fois que j'avais compris que c'était possible... Plus de limites.

  • Speaker #0

    T'as créé plein de sites et tout. Trop bien. Sarah, toi, comment t'as fait tes premiers 1000 euros ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, Power Ta Carrière, c'est pas mal commencé comme un genre de média aussi, sur Instagram, avec l'idée de, OK, moi, j'ai pris des murs, j'ai galéré avec ma carrière. Il y a plein de trucs que je me suis rendu compte qu'on ne nous apprenait pas, que je ne savais pas parce que je défilais d'ouvriers, etc. et que cadre, c'est nouveau dans la famille, tu vois. Et du coup, je voulais transmettre ce savoir. Moi, j'ai vraiment, dès le début, voulu être la grande soeur à tout le monde. Et encore aujourd'hui, je réponds à 100% de mes DM. Ça peut prendre un peu de temps, mais je le fais. Le truc, c'est qu'au bout d'un moment, je répondais un peu systématiquement aux mêmes questions sur les DM. Il y avait des meufs en galère, qu'il n'y avait personne à qui parler, qui m'envoyaient des DM pour me dire ce qui m'arrive. Et en fait, les situations se recoupaient beaucoup. Et du coup, par souci d'efficacité, peut-être le côté ingénieur en moi, Je me suis dit, en fait, là, j'ai... je commence à galérer à répondre au DM, je donne pas toute l'attention des fois à une personne qui a vraiment besoin de moi, et c'est le même truc qu'il y a deux jours pour moi, mais elle, pour elle, c'est son truc, et c'est pas le même qu'une autre. Ça serait peut-être pas mal que je compile les réponses un peu typiques dans un e-book.

  • Speaker #0

    Et pour pouvoir payer l'hébergement du site et la graphiste qui a rendu ça joli, parce que moi, je suis ingénieure. Si je te fais un PDF, c'est en douce, Time Neuroman. Il n'y a rien, il n'y a pas de couleur.

  • Speaker #1

    Pour toi, il y a Notion. Ils ont inventé Notion. Maintenant, tu dois leur dire merci, non ?

  • Speaker #0

    Pour faire des checklists tout simples. Je ne suis pas spécialement non plus. Donc, il y a le truc un peu. Moi, je fous un souligné en dessous du titre et c'est fini. Donc, j'ai quand même payé deux, trois personnes. Et du coup, j'ai commencé à faire payer le e-book. et c'est comme ça que j'ai fait mes premiers 1000 euros.

  • Speaker #1

    Il coûtait combien ton e-book à l'époque ?

  • Speaker #0

    17 euros.

  • Speaker #1

    Ok, bien joué. C'est les débuts de l'infoprenariat en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super intéressant, donc la bascule de médias gratuits vers infopreneurs, c'était un peu aussi ma bascule. Pauline, comment tu as gagné tes premiers 1000 euros en side ?

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros, je les ai faits en faisant un site internet. C'était le site internet que j'ai fait pour le beau-frère de mon ancien patron d'un stage où j'avais fait auparavant. Et en fait, ce qui est assez marrant d'ailleurs pour la petite histoire, c'est que quand il a fallu chiffrer Moi, c'était le tout premier site Internet que je faisais à l'époque. Donc, j'allais faire un prix très bas. J'allais faire, en l'occurrence, aujourd'hui, ça peut paraître beaucoup, etc. Mais tout dépend de la complexité du site. Mais j'allais lui dire 800 euros. Pour la petite histoire, il m'a dit, bon, combien tu prends ? Moi, là, j'ai eu deux devis. J'en ai eu un 1 000 euros. C'est vraiment pas cher. Et un à 5 000, là, je trouve que c'est un peu élevé. Bon, bah, techniquement, si je lui disais 800, il n'allait jamais me prendre. je lui ai dit 2400 et voilà il était très content

  • Speaker #1

    Bien joué ça d'avoir tout de suite changé ton fusil d'épaule. Non bravo.

  • Speaker #0

    Et technique number one de la négociation, tu laisses l'autre te dire son budget.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais écoute moi j'ai fait comme toi en fait, j'ai fait du freelancing au début. C'est pas l'infoprenariat qui m'a fait gagner mes premiers euros parce que souvent je reçois des questions, comment je peux lancer ma formation en ligne, je suis salariée. Moi je savais même pas sur quel domaine en fait faire une formation en ligne. Donc en fait je trouve que c'est un peu un truc de maturité la formation en ligne. Ça n'arrive pas tout de suite quoi. Et moi, j'ai fait tout simplement, je me suis mise sur Malte. Pendant le Covid, j'étais en activité partielle. Donc j'avais le droit techniquement de faire un autre boulot que le mien. Je me suis sentie en sécurité juridique pour le faire. Je me suis mise directrice commerciale et à 800 euros par jour. Et j'ai eu mes premières missions. Et donc là, ça a chiffré vite et c'est comme ça que j'ai fait 100 000 euros ma première année. Alors on sait tous comment se lancer, comment gagner ses premiers euros. Mais il faut quand même choisir aussi un side business qui soit assez discret, non ? pour pouvoir l'exercer par rapport à son métier principal. Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Quels sont d'après vous les business les plus discrets, les plus safe pour celles et ceux qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas le dire aussi dans leur métier actuel ? Moi, je vais commencer, tiens, parce que ça, c'est la question qu'on me pose tout le temps aussi. Et moi, je pense que ce n'est pas une question forcément de discrétion, mais c'est plus une question de bonne complémentarité avec ton job du moment. Et moi, c'est pour ça que, par exemple, j'ai pris le business model média. Parce que lancer un podcast, à l'époque c'était le board, c'était un podcast pour les dirigeants. Moi j'étais dirigeante, je lance un podcast sur les dirigeants, c'était carrément acceptable socialement. Tu vois ce que je veux dire ? C'était pas du tout « oh là là la honte » ou alors « c'est mesquin de faire ça » . Donc ça complétait mon employabilité de directrice commerciale, ça la renforçait. Et du coup ça m'a même aidée aussi, après il y a un deuxième exemple que je voulais donner, c'est que moi j'ai donné des cours de vente dans des écoles spécialisées en vente. Au début, c'était pas rémunéré. Après, c'était rémunéré. Et ça, pareil. Personne m'aurait jamais engueulé de donner des cours. Quand t'es un expert, quand t'es un manager et tout, souvent, tu donnes des conférences ou des cours. Donc voilà. Moi, j'ai pas joué forcément la carte de la discrétion, mais plutôt du fait que c'était acceptable, en fait, socialement, vu mon métier, de faire ce genre de trucs. Là où, par contre, si j'avais dit, je fais du freelance, directrice commerciale, en soum-soum, je pense que ça, ça serait pas passé. il y aurait eu un risque aussi que ça soit un peu concurrent et tout.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, je pense que la discrétion aussi, elle est hyper subjective. Je prends un exemple. Moi, quand j'étais... Donc, j'étais consultante en data. Et à l'époque, je travaillais pour différents clients. J'avais mon employeur qui m'envoyait en mission chez les clients. Et parfois, on me disait, Pauline, il ne faut pas que tu parles de ce que tu fais à côté, par rapport au client. Et parfois, on me disait, au contraire, pour cette mission, ah, c'est bien ce que tu fais à côté, parle-en. Le discours un peu contraire. Et par contre, là, c'est un choix de ma part. Pour le coup, on ne m'a jamais donné de directive là-dessus. Mais je me suis dit, mes clients, ils sont tous sur LinkedIn. Donc LinkedIn, je le laisse très corpo. Je ne poste rien, à part si je suis en salon avec l'employeur.

  • Speaker #0

    Le fameux « Retrouvez-nous » à l'emplacement A218.

  • Speaker #1

    La photo crispée,

  • Speaker #2

    quoi. Non, voilà. Et en fait, je réservais vraiment LinkedIn pour le côté corpo. Et par contre, à côté, je racontais toute l'aventure sur X en mode vraiment entrepreneurial, parce que je savais que mes clients n'hésitaient pas dessus, parce qu'aussi j'avais cette casquette entrepreneuriale très en anglais.

  • Speaker #1

    Vous êtes en alias aussi ? Parce que toutes les deux, vous avez un alias en fait, c'est votre nom de scène un peu.

  • Speaker #0

    Oui et non, tu vois, moi ça ne m'était même pas venu à l'esprit que potentiellement je pouvais avoir un autre nom que le mien, donc dès le début, c'était quand même Sarazitouni. En vrai, tu me googles, tu me trouves. Mais le truc peut-être qui est un peu aidant pour la discrétion de mon côté, c'est que habitant en Suède, mes collègues... sont anglophones, suédophones. Je communique en français. Tu vois, t'as un truc un peu...

  • Speaker #1

    T'as un truc en safe space quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se sépare un peu comme Pauline, tu vois, faisait de la séparation de réseau. Moi, ça fait de la séparation linguistique, quoi.

  • Speaker #1

    OK. Donc intéressant. En fait, c'était OK aux yeux de tes employeurs, mais t'as quand même jugé bon d'ouvrir un deuxième réseau social pour t'épanouir complètement et du coup, pas être un peu engoncée comme ça dans des codes un peu gênées aux entournures, quoi, de parler de ton projet.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. C'était vraiment pour moi, je trouvais ça plus ferme de séparer vraiment les deux.

  • Speaker #1

    Moi, au début, j'avais aussi ouvert mon compte Instagram pour ça, pour pas que ça soit sous mon nom propre, mon podcast. Comme si, je sais pas, j'avais un peu honte, parce que pareil, mes premiers posts sur LinkedIn, c'était on recrute, je recrute dans mon équipe. Pour moi, c'était juste un outil de recrutement. Et c'est que plus tard que je me suis dit, c'est quand même con. J'avais 3-4 000 abonnés, je crois, sur LinkedIn à l'époque. Et je parlais jamais de mon podcast, alors que j'avais peut-être 100 abonnés sur Insta. Et là, je parlais de mon podcast à fond. Et après, j'avais osé en parler une fois par semaine. Je me suis dit, bon, ça passe. Personne ne m'a rien dit. Donc après, j'ai continué.

  • Speaker #2

    Et augmenté la fréquence.

  • Speaker #1

    La théorie de s'engouffrer. Exactement. Du coup, Kevin, qu'est-ce que tu penses comme modèle de discrétion en termes de side business ? À quoi tu penserais ?

  • Speaker #3

    Moi, je vais être biaisé, mais un site Internet, c'est hyper discret. Alors aujourd'hui, quand même, il faut rappeler que c'est bien de mettre des mentions légales. Je me mets du côté. Mais à l'époque où j'ai démarré mes sites Internet, C'est... toute la partie RGPD, la partie mettre des mentions légales et donc dire qui est derrière le site Internet, ce n'était quand même pas un truc qu'on faisait par défaut. Et lié à ça, moi, je connais plein de gens qui ont démarré des petites boutiques ou des blogs sur des sujets passion. Donc, tu vois, si je démarre à notre époque, enfin, notre époque, l'époque où on a démarré sur Internet. C'est des gens qui ont créé des boutiques sur Harry Potter, un blog sur les chiens. J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ? Donc tu vois, tous les blogs et les sujets un peu passion sur lesquels tu peux créer du contenu ou vendre des accessoires sans pour autant sortir de ta zone de confort et de ta zone de kiff, ça peut être quand même assez discret à gérer.

  • Speaker #1

    On avait parlé dans une autre émission des chaînes YouTube faceless, parce que si dans ces business-là, il n'y a pas forcément besoin de montrer sa tête, notamment e-commerce et tout. Mais est-ce que tu ne trouves pas qu'aujourd'hui, il y a un peu la limite qu'un business qui n'est pas incarné, est-ce que... Enfin là, je vais peut-être me tourner vers toi aussi, Sarah, mais est-ce qu'on n'atteint pas un espèce de plafond quand on est en scred versus quelqu'un qui pourrait incarner sa marque comme Sarah, l'assumer à fond, montrer qu'elle est salariée diversifiée et que ça fait partie de son empowerment ?

  • Speaker #0

    Moi je crois, alors c'est aussi ce que je pratique, mais je crois qu'en effet il y a des exemples et des niches. Je trouve que l'éducation canine c'est un super exemple parce qu'en fait tu mets le chien puis c'est super mignon, puis au pire il n'y a que tes mains. Je pensais aussi aux nanas qui font de l'ASMR mais on ne voit jamais leur visage, on ne voit que leur bouche. Ça je peux comprendre le côté faceless etc. Mais justement, j'ai l'impression qu'il y a un peu un rêve autour de ce truc-là, où ça essaye maintenant de te vendre des formations intières sur faire du faceless Instagram et exploser et tout. Et j'ai l'impression que les gens, ils ont besoin d'authentique. Ils ont besoin de voir ton visage, ils ont besoin de te voir réagir, ils ont besoin de se sentir. Et j'ai un peu peur qu'à part dans des niches particulières, ton business, si tu ne peux pas du tout donner ta personne, alors forcément avec des limites. mais qu'il y a un problème d'incarnation. D'un moment, on ne sait pas qui est derrière. C'est un peu ce que disait Kevin tout à l'heure. Quand on ne sait pas ce qu'il y a derrière, des fois, on se dit que c'est un peu un scam. Et que ce n'est pas vraiment vrai.

  • Speaker #1

    Surtout, je pense, avec l'explosion des IA. Parce qu'en fait, là, on est en train de le voir. Moi, j'ai des gens qui me disent, mais non, mais ton podcast, tu pourrais le faire complètement par une IA. Mais déjà, je les regarde en me disant, mais tu n'as rien compris au truc. Je n'ai pas envie. Déjà, un, je n'ai pas envie. et puis deux, qui va se coltiner une heure d'émission faite par Unia toutes les semaines, etc. Donc... Et je trouve que dans un univers où on va être submergé de postes IA, là j'ai vu sur LinkedIn, je crois que c'est 61% des postes qui sont générés par des IA, écrits aujourd'hui, suspectés par des enquêtes qui ont eu lieu, là, justement, incarné avec toute la vulnérabilité et toute l'humanité dont tu es capable, je pense que ça fera la diff, peut-être par rapport à justement des gens qui vont se réfugier derrière des avatars pour faire des trucs multilingues, faceless et compagnie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as vu, mais au contraire, sur YouTube, tu commences à avoir un essor de ce qui s'appelle les vidéos moches. C'est-à-dire des gens qui se filment, mais du coup, l'éclairage est dégueu, le truc n'est pas ouf, c'est un peu flou et tout. Mais en fait, les gens, ils aiment bien. Ou des vlogs, mais qui ne sont pas spécialement cotés montés. Ce n'est pas KCN Stats, c'est vraiment un vlog un peu... Et en fait, les gens, ils aiment bien parce qu'ils ont l'impression que c'est une copine ou un copain qui leur parle. Donc c'est pour ça que je pense qu'à un moment, Si tu ne fais pas confiance dans les gens en révélant ton identité... C'est chaud pour les gens de te faire confiance à toi en retour. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement.

  • Speaker #3

    Ça dépend du modèle économique, je pense. Effectivement, si tu veux faire des millions de vues avec de l'ASMR et puis de la publicité, tu n'as pas besoin de montrer ton visage. Si tu veux vendre des produits numériques ou t'incarnes une spécialité ou une expertise, là, ça commence à devenir difficile si tu ne racontes pas un peu qui tu es et si possible, si tu peux l'incarner. Et le blog pour les chiens, au final, tu vois même... Alors là, je vais parler peut-être un petit peu plus technique, mais Google a fait des... des grosses modifications en 2018. Ça ne fonctionne pas hyper bien, mais dans l'idée, c'était très intelligent de vouloir récompenser le fait de pouvoir reconnaître l'expertise et l'autorité des gens qui créent du contenu, notamment dans les thématiques Your Money or Your Life, donc finance, santé, même éducation canine. Moi, par exemple, sur mon blog d'éducation canine, j'ai fini par aller passer mon diplôme d'éducateur canin, mettre ma photo et essayer d'incarner le truc. Ça n'a pas forcément tout changé parce que ça ne change pas le fait d'être un professionnel du secteur. Mais en tout cas, il y avait effectivement ce besoin au bout d'un moment, soit par respect de l'algorithme, soit par volonté de mieux connecter avec les clients et de ce qu'est le business, d'être capable d'incarner le truc et juste de montrer qui t'es.

  • Speaker #1

    De toute façon, on a fait une émission aussi sur le building public et tous les entrepreneurs, toutes niches confondues, solopreneurs et tout, même ceux qui ont des sasses, etc. Ils embrassent à fond cette tendance de se montrer. le personal branding, l'humanité, faire des vidéos pour leurs pubs où ils interviewent des clients, etc. Donc, je pense que quand même, ça va plutôt dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tu as un truc tout bête, c'est qu'on sait tous que l'algo LinkedIn, il marche vachement mieux aussi quand tu mets ton visage. Et c'est en plus à double tranchant, c'est-à-dire que tu as à la fois l'algo qui a été signalé pour plutôt favoriser des postes où il y a le visage. Mais tu as aussi que les gens, en fait, quand ils voient ton visage, ils posent un peu plus. Et comme l'algo se nourrit du fait que les gens passent du temps sur ton poste, donc tu as un peu le truc. Il y a plein de nanas qui me disent, je ne veux pas mettre une photo de ma binette à tous les postes. Oui, mais si ça marche comme ça, en fait, c'est peut-être pas mal de mettre une photo de ta binette à tous les postes.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des différences de view aussi entre la page entreprise sur LinkedIn ou la page perso, par exemple, qui sont genre... dingo.

  • Speaker #2

    T'as un facteur x10 au moins.

  • Speaker #1

    Ah mais au moins. Là j'ai regardé, j'avais fait genre 6000 vues en un mois sur ma page Le Bord, alors que 6000 vues c'est ce que je fais en un jour, tu vois, en un poste.

  • Speaker #2

    Ouais parce que les gens s'en fichent de suivre en fait des pages d'entreprise maintenant, c'est plus du tout la tendance.

  • Speaker #1

    Alors là on parlait des trucs pour faire des side business en cachette, mais je me tourne vers toi Sarah parce que t'es assez dingo pour avoir décidé d'assumer complètement à la face du monde et de ton employeur ton side business. Alors est-ce que tu peux nous expliquer comment t'as fait pour négocier ? Parce que c'est quand même la conversation que tout le monde redoute. C'est je sors du placard et j'annonce mon envie d'entreprendre. On sait que ça peut être mal pris aussi par les managers.

  • Speaker #0

    Alors déjà, quand ça a commencé comme un média, comme tu le disais toi-même, en fait, c'était un hobby. C'est un peu aussi ce que Kevin disait. Et du coup, je ne suis pas allée les voir pour leur demander si j'avais le droit de faire du MMA, même si je revenais avec, tu vois, dégage sur la tronche. Et que du coup, mon PDG était en mode, ah mon Dieu, mais pourquoi ? En plus, elle est commerciale. Donc si tu veux tes hobbies, tu fais bien ce que tu veux avec. Mais à côté de ça, c'est vrai que quand j'ai créé une société, Et que j'ai commencé à monétiser des produits, comme je le disais, moi je ne voulais pas tomber dans la situation cheap, je ne veux pas que le truc soit chelou, etc. Ce qui m'a aidée, c'est que les opinions que je partage sur Power Ta Carrière, ma conviction du monde et les valeurs qui sont reflétées, c'est un peu celle avec laquelle je casse les pieds à mon employeur, déjà de base, j'ai un manager, à chaque fois qu'il recrute quelqu'un, je lui dis, bon, fais un effort Mathias. Diversité, c'est une femme, non ? Est-ce que c'est quelqu'un qui n'est pas tuède, non ? Pas de Suède de l'Ouest qui a fait Volvo Cars avant ! Donc tu vois, on essaye de discuter de ces questions-là par ailleurs. Mais ce que j'ai vraiment dû négocier, c'est mon temps partiel en fait. Parce que moi je suis à 80%. Et du coup je suis directrice de la stratégie à 80%. Alors régulièrement, ma boîte ils font des « Ouais mais nous on n'a pas vraiment de poste à 80% etc. » Mais en fait j'ai fait la technique du pied à la porte, un peu comme tu racontais avant. J'avais un contrat d'édition, c'était pour mon deuxième livre. Du coup, je suis allée voir mon chef en lui disant « Hé, j'ai un contrat d'édition, je vais écrire un livre, c'est mon deuxième. » Mon chef, trop épaté, tu vois, un livre, ça n'épate toujours bien la galerie. Et je lui dis « Par contre, le truc qui serait vraiment bien, c'est que je puisse avoir du temps pour le faire. » Et donc, idéalement, ça serait vraiment super que je puisse être à 80%. Là, tu vas pied dans la porte et, truc bonus, c'est que tu te sers d'un truc déjà existant pour t'insérer dedans. Tu lui dis « Je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi. » pour s'occuper de leurs enfants. Parce qu'en Suède, c'est hyper commun le congé parental. Papa, les mamans, tout le monde est en congé parental. Donc j'ai dit, je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi pour s'occuper de leurs enfants. Est-ce qu'on peut partir du principe que ce nouveau livre, c'est mon bébé ? J'ai besoin d'un congé parental bébé pour le livre. Tu me lâches six mois et dans six mois, on fait le point. Évidemment, une fois que le mec te lâche six mois, au bout de six mois, tu reviens et tu dis « Ouais, le livre, il est écrit, il se vend bien, mais là, on fait la promo. » donc du coup ça serait vraiment bien qu'on puisse continuer comme ça et en même temps tu lui montres tu m'as toi même dit que mes performances elles étaient super, tu m'as pas enlevé de tâches alors ce qui s'est passé pour le coup de pas se faire réduire ses tâches et du coup qu'il ait eu l'impression que c'était à temps constant c'est parce qu'en fait moi j'ai juste dégagé de mon emploi du temps tous les trucs qui servaient à rien les mails en CC, les réunions où tu vas je sais pas pourquoi j'avais l'excuse de l'année pour le faire en disant tu comprends je suis à 80% Il faut que je sois hyper précautionneuse sur mon temps, parce que sinon, le chef, il va pas être content. Et du coup, là, à la réunion, est-ce que tu penses que je peux t'apporter quelque chose en venant ? Si le mec peut pas te dire clairement ce que tu vas lui apporter, t'y fous pas les pieds, tu vois. Et du coup, ça fait qu'en fait, j'ai viré 20% de bullshit, j'ai continué à garder mes tâches principales, mes performances, elles sont restées pareilles, voire elles ont augmenté, et en plus, j'autorise mes collègues, en gros, à se la raconter avec ce que je fais.

  • Speaker #1

    Très intéressant de décoder ça sous l'angle un peu sociologique, c'est qu'en fait, les gens redoutent d'annoncer leur side business, alors que souvent, quand tu as un side business, tu gagnes en crédit dans l'entreprise. C'est ce que tu disais aussi avec tes clients. En tant que consultant, ils parlaient de toi comme si tu étais la cuisse de Jupiter. Intéressant. J'espère que ça vous donnera envie de ne pas redouter d'avoir cette conversation ou en tout cas de lancer votre activité parallèle, parce que clairement, moi, j'ai vu, dès que je m'étais lancée en podcast, déjà un pic de demande des recruteurs. C'était la folie dans mes DM LinkedIn, parce que je pense que je vais être une des rares exécutives, pareil, à ne serait-ce que prendre la parole sur LinkedIn sans dire « on recrute » . Donc voilà. Comment gagner de l'argent ? Check. Comment ne pas se faire griller ? Check. Maintenant, il nous reste quand même un gros sujet, les gars, les filles. Comment trouver le temps de faire son side business entre son CDI, les bébés, les vacances, la vie sociale aussi, on va en parler. D'après vous, quels sont les side business qui prendraient le moins de temps aussi pour les salariés qui nous regardent ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour maximiser son rapport comme ça, efforts et résultats ? Pauline, je me tourne vers toi. Toi, c'est vrai que tu es dans des trucs un peu tech, donc il y a un gros effet de levier. On développe des logiciels et ça, on espère aussi justement un reward futur. est-ce que tu peux... peux nous raconter un peu la vérité des prix ? Est-ce que c'est vraiment si scalable que ça ? Est-ce que ça prend vraiment si peu de temps que ça de développer, notamment grâce au NoCode et grâce à l'IA ? Raconte-nous un petit peu ton aventure là-dessus.

  • Speaker #2

    Tu gères ton temps comme tu veux. Moi, je faisais au début des sites Internet. Le week-end, tu passes tout ton week-end, c'est toi qui gères ton temps et il n'y a aucun conflit avec ton travail. Construire des SaaS, c'est pareil. Tu fais à ton rythme et en fait, au début, quand tu construis, tu n'as pas de client de toute façon. Ça ne pose pas de problème. Là où ça devient... difficile, c'est si, pour ton business, tu as besoin d'être réactif par rapport à tes clients notamment. Et moi, typiquement, au début, je devais, pour un des SaaS, donc c'est IA Crea, mon SaaS principal, il est tourné vers les agents immobiliers, je vends de l'IA entre guillemets pour eux, mais je mets à fond le côté humain, en réalité, en avant. Et donc, il me fallait cette présence humaine à des événements, à des salons et ça, aller rencontrer vraiment les agents immobiliers. Et là, c'est délicat parce que c'est en journée. Donc à chaque fois, il fallait que je prenne des jours. Et ça, c'est un peu... Du coup, la balance pro-perso, pour le coup, est assez délicate de ce fait. Même si elle l'était déjà de base, parce que quand on construit, généralement, on a des journées assez à rallonge. Quand il faut être réactif, voilà. Pour moi, c'est ça. Si t'as un business qui va être où tu peux gérer ton temps comme tu le veux, à ce moment-là, la charge, le temps, justement, il est en fonction de chacun. Tu l'évoquais, si t'es maman, bah t'as peut-être moins de temps. Moi, en l'occurrence, j'ai pas d'enfant. Clairement, je bosse à fond. J'ai des grosses journées. Et pour beaucoup, en tout cas en salariat, jamais j'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui. Je bosse énormément, le soir, les week-ends. Mais c'est pour moi, donc c'est pas un souci.

  • Speaker #1

    Mais ça te passionne aussi, parce que c'est ça que je voulais dire aussi. Parce que des fois, les gens, ils me disent, ouais, mais le temps que ça te prend, t'es pas fatiguée. Et moi, j'avais trouvé un regain de vitalité. C'est-à-dire qu'au contraire, ça me passionnait tellement. de faire mes podcasts, mes trucs et tout, que j'ai retrouvé de la motivation. En fait, c'est comme si ça me rééquilibrait positivement, tu vois, ma vie pro. Je trouve qu'il y a un peu ce petit côté, oui, tu passes du temps, mais toi, t'es passionnée, Pauline, par ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis après, il y avait aussi un aspect commun entre mon site business, justement, qui était l'IA. Je faisais de l'IA. Et donc, en fait, au boulot, j'apprenais avec ce que je faisais pour mes clients, des nouvelles choses et que moi, je pouvais après me servir de ces compétences. Donc là, c'était génial.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, en plus, les vases communiquants entre les deux, L'intersection entre ton side et ton métier. Est-ce que ça prend du temps, Kevin, notamment de s'occuper d'un site ?

  • Speaker #3

    Si tu achètes le bon site ou que tu le développes avec le bon système, tu peux arriver plutôt à décorréler peut-être le temps de travail de la réussite financière. Moi, c'est plutôt ça que je trouve intéressant. Le temps de travail, tu l'auras toujours, mais peut-être qu'au début, quand tu lances le site ou que tu le prends en main, parce que ça, c'est souvent un mythe, c'est que si un vendeur te dit ... Moi, je gère mon site en 5 heures par semaine. Il y a peu de chances que toi, tu le gères en 5 heures. D'une, parce que tu ne connais pas encore les process de gestion. Deux, parce que tu vas peut-être chercher à les optimiser. Donc, tu vas passer du temps. Mais imaginons qu'au bout de 2, 3, 4 mois, tu es vraiment tout bien au carré, tu as mis ta stratégie en place, etc. Et tu retombes aussi à 5 heures. Globalement, tu reviens sur plutôt un revenu résiduel, je dirais. Un revenu qui est décorrélé de ton temps de travail parce que tu as beaucoup bossé au début et puis au bout d'un moment en fait le temps baisse et le revenu augmente ou bien se stabilise. Mais au début il y a eu beaucoup de taf.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme l'investissement pour acheter son distributeur de pizza quoi. Soit tu payes en cash, soit tu payes en temps. J'ai l'impression avec les sales business. Ok et après une question pour toi. Moi je ne suis pas méga spécialisée, je connais plutôt les business en ligne mais pas trop les e-commerce. E-commerce, il y a du temps aussi, non ? Je ne sais pas, envoyer des trucs dans les cartons et tout. Moi, des fois, je vois des trucs sur Insta où je me dis, oh là là, les gens qui se lancent dans ce business-là, le conditionnement et tout, comment ça se gère ? Ça peut être délégué ou c'est la personne qui va le faire ?

  • Speaker #3

    Oui, ça peut être délégué à partir du moment où tu gagnes assez pour pouvoir le déléguer. Parce que si tu veux le déléguer trop tôt, tu vas gratter ta marge. Mais effectivement, si ton business dépasse une certaine taille, tu peux commencer à l'outsourcer. Il y a plein de solutions de logistique aujourd'hui qui existent et qui sont ravis de... de gérer tout ça pour toi en prenant un petit pourcentage sur les ventes.

  • Speaker #1

    Ça prend quel pourcentage un peu, t'as une idée ?

  • Speaker #3

    Non, comme ça je saurais pas te dire. Ça va dépendre du volume de vente que tu génères. Tu peux être sur un tarif fixe si t'as très peu de ventes et qu'il faut absolument que ce soit rentable pour eux. Et après, plus c'est gros et plus le pourcentage va diminuer. Mais globalement... Pour un petit site, c'est là où il y a le plus de travail. Proportionnellement, ce n'est pas la taille du site qui fait le volume de travail. Parce que plus le site est gros, plus tu peux outsourcer et trouver des solutions pour te libérer du temps. Plus le site est petit, plus tu es obligé de le faire toi-même si tu veux garder de la rentable.

  • Speaker #1

    Donc ce n'est pas la panacée, ce n'est pas parce que c'est un site que ça va vous prendre zéro temps de travail. Non, clairement pas. Intéressant. Toi, Sarah, tu as eu une autre approche aussi, parce que tu as délégué des choses. Oui. Est-ce que tu peux nous en parler ? Ça, c'est pareil. J'ai l'impression que c'est un truc que les gens n'envisagent pas.

  • Speaker #0

    Mais en fait, moi j'entends souvent cette question du temps, mais en fait je trouve que derrière cette question du temps se cache la question de l'impatience. Parce que franchement, guilty, moi je suis impatiente de ouf, mais ce que je veux dire c'est que quand t'es salarié diversifié en fait, sur le principe tu t'en fous un peu si ça te prend deux ans à construire ta boîte, ok t'es un peu triste parce que tu voulais crâner au bout de quatre mois, mais en fait que ça prenne deux ans parce que tu peux y accorder que cinq heures par semaine, c'est pas très grave, t'as ton salaire, ça déroule. si, comme tu disais, c'est 5 heures qui t'apportent de l'épanouissement, de la joie, t'es content de faire ça, c'est quelque chose qui est important pour toi, c'est pas grave si ça prend du temps parce que t'as ce luxe, tu vois, où t'es pas obligé de te générer des revenus directs. Et donc, tu peux au début, tu vois, prendre ton temps pour construire, ensuite générer des revenus, et à un moment, arriver à ce point-là où c'est le temps qui devient le truc bloquant pour aller plus loin, mais en fait, t'as stack les revenus dans ta boîte parce que t'avais pas spécialement besoin de les prendre ou tu vois tu... Tu t'es fait un complément de salaire, mais tu n'as pas pris tous les sous. Et là, tu veux commencer à dire, tiens, je vais déléguer, je vais pouvoir avoir dans mon équipe des gens qui font des choses mieux que moi, des gens qui font les trucs que je n'aime pas, ou des gens qui ne sont pas moi et qui, du coup, me complètent très favorablement. En l'occurrence, tu vois, moi, un des premiers postes que j'ai pris, une des premières freelance qui travaille avec moi sur Power Ta Carrière, c'est Clémence, qui en fait est ma bras droit opérationnel et qui est tout ce que je ne suis pas. c'est une ancienne gérante d'hôtel donc tu vois c'est quelqu'un de très organisé de très carré avec des process hyper propres donc moi je peux encore plus juste vider mon cerveau et espérer que derrière ça roule et ça roule tu vois mais en fait c'est l'avantage d'être salarié diversifié c'est que ta limite c'est le temps mais pas le pognon donc autant générer de l'argent et ensuite sur un temps que tu peux accorder et ensuite récycler cet argent dans l'entreprise pour pouvoir déléguer et ensuite tu vois qu'en fait ça grossit et à un moment ouais il n'y a plus aucun souci à se prendre des revenus quoi

  • Speaker #1

    T'avais fait ça à partir de combien de chiffres d'affaires, tu te rappelles, le pari de déléguée ?

  • Speaker #0

    Oui, à 33 000 euros, j'ai commencé à déléguer. Et en gros, c'était assez facile à calculer parce que je me suis dit, OK, donc à l'heure actuelle, ce que j'ai, c'est ce qu'il pourrait payer en gros Clément sur un peu plus d'une dizaine de mois. Et donc je me suis dit, elle a 10 mois pour justifier son salaire.

  • Speaker #1

    OK, trop intéressant, mais c'est bien de savoir les vrais chiffres aussi, parce que sur le papier, tout le monde dit, ouais, il faut déléguer, il faut déléguer, mais enfin, c'est pas simple. Quand tu gagnes 1000 balles, 2000 balles, est-ce que tu as envie de prendre ce risque de déléguer ?

  • Speaker #0

    Et surtout, moi j'avais absolument pas... C'est parce que c'est aussi le sujet de Power Ta Carrière, c'est que je veux travailler qu'avec des femmes, et je voulais absolument pas les sous-payer. Ou négocier les trucs au rabais et tout, en essayant... Ou tu vois, il y avait même des personnes de ma communauté qui me proposaient des fois des services gratuitement, en me disant... Nous, on a vraiment envie de contribuer au projet. On serait d'accord pour faire ça et ça pour toi, gratos, juste parce qu'on t'aime bien. Et moi, j'étais en mode, non, non, non, c'est pas éthique. Je veux pas de choses comme ça, en fait. Je veux bien soutenir vos boîtes en vous payant le jour où j'ai les sous de vous recruter et de vous payer. Enfin, recruter, tu m'as compris. Et donc, tu vois, en fait, Clémence, l'année où elle était avec moi, c'est pas qu'elle a justifié son salaire, c'est qu'on a fait x3. Donc, si tu veux, ça devenait instantanément intelligent d'avoir délégué.

  • Speaker #1

    Comment combattre son impatience avec de l'aide ? Ok, alors là je pense que c'est le moment de faire un nouveau petit jeu avec les drapeaux, parce qu'il manque un truc je pense dans notre gestion du temps, c'est la vie perso. Parce que j'ai l'impression qu'avec les side business, la grande absence comme par hasard de ce débat, elle n'existe pas n'est-ce pas la vie perso quand on est solopreneur.

  • Speaker #0

    Arrête, je t'ai parlé de mon MMA.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'elle passe un peu sous silence parfois, et d'ailleurs ça peut être un moment de crispation avec vos proches. Toute ressemblance avec une situation réelle, bien sûr, mais c'est que fortuite. Allez, je vous fais un petit flash quiz comme ça sur votre vie perso. Alors, qu'est-ce qui a pris cher depuis que vous avez lancé votre side business ? Votre vie de couple. Alors, noir, ça veut dire en gros, j'ai vraiment pas trop le temps pour ma vie de couple. Et violet, j'ai du temps. Ah, on a un plateau équilibré. Alors, ceux qui ont du temps, comment vous faites pour garder ça ?

  • Speaker #0

    Date toutes les semaines avec mon mec. Et quand j'ai commencé Power, on ne vivait même pas dans le même pays. Et on ne vivait même pas systématiquement à la même adresse. Donc, de toute façon, on se retrouvait en Grèce, au Portugal, en France. en Chine, en Suède. Donc, au contraire, les dernières années ont été vraiment plus cool.

  • Speaker #1

    Ouais, alors que moi, du coup, je me rappelle que c'était un point de crispation parce que c'était tu bosses tout le temps, le week-end, le soir, etc. Et moi, je ne m'en rendais pas compte en plus parce que j'étais passionnée par mes trucs. Donc, voilà. Attention, ayez cette conversation avec votre cher et tendre là-dessus. Du temps pour faire du sport.

  • Speaker #0

    On a des entrepreneurs à utiliser sur cette table.

  • Speaker #1

    Bien honnête, Apolline.

  • Speaker #0

    Céline, comment tu fais pour gérer ta boîte en plein bout, mais tout ça, et quand même garder le temps ?

  • Speaker #2

    J'aurais pu mettre un mix Z2, parce qu'il y a des périodes où c'est hyper bien structuré, et des périodes où c'est beaucoup plus dur. Mais globalement, vu que j'aime bien ça, c'est pas un effort de faire du sport. Je pense que c'est un peu ça la clé, c'est que ça soit pas un effort.

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai fait un peu un side business. Un side business du board. J'ai créé des séjours... TAF, WAX, RELAX, donc des séjours de surf entre freelance et solopreneur. Du coup, comme ça, je vais surfer au moins deux ou trois fois par an. C'est trop bien. Et on se fait trop kiffer. Je vous tiendrai au courant des prochaines dates. Je ne les ai pas encore fixées. Mais comment transformer son sport en side business pour être sûre de le faire ?

  • Speaker #3

    Et il y a un autre truc aussi.

  • Speaker #2

    C'était un des meilleurs mois que j'ai passé de cette année.

  • Speaker #0

    Allez, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a une autre solution aussi. Moi, je sais que je vais de temps en temps à l'escalade. Et en fait, tu peux amener ton ordi. Tu as des espaces de coworking. Et donc, tu bosses. Quand tu dois réfléchir à un truc, tu vas grimper.

  • Speaker #1

    Pas mal !

  • Speaker #0

    Les vacances. Là, c'est plus partagé. Il n'y a que Sarah qui prend des vacances, pour ceux qui nous écoutent en podcast. Moi, je fais des tracances. Des mix entre travail et vacances. J'avoue que je ne fais pas que ça. J'essaie de prendre des vacances aussi. Tu prends des vacances, toi, Pauline ?

  • Speaker #3

    J'en prends, j'en reviens, là. Maintenant, ça va un peu mieux. J'arrive à m'embosser, mais quand même, tous les jours, c'est impossible que je sois complètement...

  • Speaker #0

    Complètement déconnectée. Bon là dessus, il faut qu'on fasse notre thérapie dans la Solonation parce que j'ai l'impression qu'on est un peu tous trop au taquet sur notre bise. Les copains ? Ah là c'est... On voit pas trop les copains, alors pourquoi les copains ? Kevin, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ils sont loin. Ils sont loin, ok.

  • Speaker #1

    La même.

  • Speaker #0

    T'as une excuse ? Ah vous avez deux excuses géographiques.

  • Speaker #1

    Et ils ont des enfants en bas âge, donc deux calendriers techniques à caler, tu vois. Donc calendrier de double business et le calendrier des gens qui... ou deux enfants.

  • Speaker #2

    Merci WhatsApp. Ouais, grave.

  • Speaker #0

    Moi, j'allais dire, ils sont salariés. Non, mais mine de rien, au début, ça m'a un peu éloignée d'eux. Tu vois, parce que j'étais tellement à fond dans mes trucs de freelance, de business, de machin, que ça me rendait triste de ne pas en parler. Et maintenant, ça y est, on a renoué, entre guillemets. Enfin, j'ai jamais été distendue complètement, mais ça me fait du bien même de les voir, tu vois, pour refaire un peu plus des pauses parce que je crois que c'est un peu malsain quand même ces phases où tu tapes pendant un an, deux ans. Tellement à fond dans ton side business que tu ne parles que de ça. Et le sommeil, tiens ! On a une majorité de Noirs là quand même. Tu prends sur ton temps de sommeil, Pauline, pour faire ton side business ?

  • Speaker #3

    Pas forcément prendre du temps, mais parfois ça va me travailler, je vais avoir du stress. Notamment avant, un de mes tout premiers sas, c'était sur la crypto. Là, j'avais automatisé le trading. Parfois, le moindre bug dans le code fait que ça achète ou ça vend, pas au moment. Et donc souvent, j'avais l'angoisse le matin aussi de me réveiller et de regarder qu'est-ce qui s'est passé cette nuit-là.

  • Speaker #0

    Et l'anti-notification Stripe de vente de formation, c'était le trou de crypto qui te faisait un gros déficit, le stress.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour ça, je me rappelle, j'avais lu le bouquin Miracle Morning. Et putain, ça ne va pas plaire ce que je vais dire. mais j'en parlais avec ma meilleure pote qui est la seule entrepreneur de mon milieu, on était potes avant mais du coup tu vois elle est entrepreneuse dans l'hydraulique, elle a une start-up dans l'hydraulique et un jour on parlait du Miracle Morning et je lui dis ouais je suis pas trop sûre de ce truc et ça marche ça a l'air assez rigide machin et tout elle m'a dit non non mais attends, il t'explique que ça marche sur les entrepreneurs mais moi je vais te dire, et à l'époque j'avais pas pas voir, elle me dit je vais te dire la vérité sur les entrepreneurs et le Miracle Morning, on se lave à 5h parce qu'en fait on n'arrive pas à dormir parce qu'on est stressé as fuck tout. En fait, le miracle morning, il est spontané chez certains entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Hyper impatient.

  • Speaker #2

    Le miracle morning, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il va pas très bien. Tu m'étonnes.

  • Speaker #3

    Ou hyper impatient. Moi, ça m'est arrivé de me lever hyper tôt parce que j'avais trop envie de coder un truc ou de faire tester quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, mais pareil. Et moi, du coup, je fais sauter toutes les siestes et tout ça. Moi, je bossais pendant la sieste de mes enfants. Sauf que c'est très mauvais parce qu'en fait, déjà, tu dors pas beaucoup quand t'es parent. Tu dors 3-4 heures par nuit. Tu fais sauter les siestes. Et je voyais qu'après, ça grignotait petit à petit ma lucidité. Donc voilà, après moi, je suis une grosse dormeuse aussi, donc je n'ai pas mon quota, je pense. C'est juste parents, entrepreneurs, solopreneurs, je n'en ai pas assez. Bon bref, ça me rassure, vous êtes quand même équilibré, vous avez quand même une vie. C'est sûr qu'il y a des hauts et des bas et quand on lance son side business, ce n'est peut-être pas le moment où on a la vie sociale la plus intense. Mais bon, voilà. Il y a une petite astuce aussi dont tu nous parlais, Kévin, en préparation de cet épisode, c'est... Pourquoi se faire chier à créer de toute pièce son side business ? Donc on voit le temps que ça prend pour certains, un an, deux ans, trois ans et tout. Est-ce qu'on ne pourrait pas directement le racheter ? Alors là, j'ai des questions pour toi. Parce que racheter un site sur le papier, je trouve ça cool. Mais qu'est-ce qu'on peut racheter comme genre de site ? Combien ça coûte ? C'est quoi les prix aussi ? Parce que du coup, il y a un peu cette notion d'investissement. Surtout quand on est en side, c'est notre premier. Est-ce qu'on n'a pas peur un peu de se faire arnaquer en achetant un truc qu'on ne sera pas capable après de gérer ? Est-ce que tu peux nous faire un petit topo sur le marché des sites ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que racheter, ça fait toujours un petit peu peur. J'ai souvent des gens qui viennent acheter, qui ont investi dans l'immobilier et qui ont une vision très palpable, tu sais, de je vais dans un appart, je peux voir ce qui va ou ce qui va pas, finalement il n'y a pas trop d'éléments qui sont cachés. T'achètes un truc sur le bon coin, t'as des photos, tu vois à peu près ce qui se passe et tu peux prendre des décisions. Le problème quand tu rachètes un site internet, parce que là on parle principalement de racheter des sites internet, en tout cas c'est mon expertise, je vais pas m'exprimer sur le reste, c'est que tu vois pas grand chose. À part la tête du site... Tu ne vois pas les statistiques, tu ne vois pas si les produits sont de qualité, tu ne vois pas s'il y a des visites sur le site, tu ne vois pas s'il y a du chiffre d'affaires, tu ne vois pas s'il y a du profit. Donc la problématique du rachat, mais c'est ça qu'on a essayé de résoudre évidemment avec DotMarket en mettant toute une panoplie de process en place, de vérification et ainsi de suite, c'est de se dire, tiens, si tu as besoin de générer du chiffre en plus ou que tu as envie d'acheter un side business, on va faire le travail pour toi d'aller sourcer des business. En l'occurrence, ils viennent à nous, on a un petit peu de chance. On va les analyser, on va les valoriser, on va faire le tri. Aujourd'hui, on garde à peu près 9% des annonces qui se présentent à DotMarket et on va te les proposer sur une marketplace avec tout l'accompagnement dont tu as besoin. les contrats, le séquestre, les recommandations de partenaires et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Trop bien, parce qu'on se disait en off que, entre ce que les gens annoncent sur Instagram ou TikTok, sur leurs visites, leurs ventes et tout, et la vérité du marché, on a peut-être besoin d'un tiers de confiance, effectivement, pour faire le ménage, parce que tous les buildings publics ne sont pas 100% transparents ou réels.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas ce qu'on voit sur LinkedIn qui disent que tu es vraiment sur ton compte en banque.

  • Speaker #0

    Et encore moins sur tes visites de ton site et tout, ça doit être assez impitoyable. Combien ça coûte si je veux racheter un site ? Parce qu'en gros, pour vous raconter la petite histoire, je m'étais tombée sur un site qui parlait de side business et quand j'avais lancé Salariés Diversifiés, mon programme et mon livre. Donc je m'étais dit, ah purée, je pourrais le racheter. Mais alors là, énorme inconnu, aucune idée de combien ça coûte par rapport au nombre de vues. Est-ce que ça me rapporterait si je mettais une pub ensuite vers Salariés Diversifiés ? Comment savoir si ça aurait un ROI ? Donc c'est quoi un peu les métriques qu'on doit avoir en tête ?

  • Speaker #2

    Tu as deux approches qui sont assez reconnues pour calculer le prix d'un site internet. Tu en as une, c'est un peu comme l'Argus pour le prix d'une voiture ou le mètre carré par ville ou par type d'immeuble. Ça, c'est la meilleure méthode. C'est la méthode de l'Argus où du prix au mètre carré, c'est que tu prends un site internet et selon son type, son ancienneté, la thématique dans laquelle il est, combien il génère de chiffres, alors il a un prix au mètre carré.

  • Speaker #0

    Vous avez des classifications.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ça, c'est assez reconnu sur le secteur. Et du coup, tu travailles en termes de multiples, c'est-à-dire que tu prends la base de profit et tu lui appliques un multiplicateur qui va de 1,5 année de profit sur les plus petits sites et sur les SaaS qui peut aller à plusieurs années, 5, 6, 7, 10 s'il y a de l'hypercroissance. Les SaaS, c'est là où il y a la meilleure valorisation et la plus grosse...

  • Speaker #0

    Elle écoute la Pauline, elle a des dollars dans les yeux parce qu'elle est en train de calculer la valo de son SaaS pour voir si elle le revend après ou pas.

  • Speaker #3

    Je connais déjà, je m'étais un peu renseignée et j'en avais vendu un. par le passé. On aura l'occasion d'en reparler.

  • Speaker #0

    Allez, super !

  • Speaker #2

    Et après, ça c'est la méthode la plus simple, parce que tu prends de l'existant et puis tu as juste entre guillemets à appliquer un multiple. Là où c'est un petit peu plus compliqué, c'est si tu rachètes de l'audience. Aujourd'hui, tu peux tout racheter, tu me posais la question tout à l'heure. Nous, on est spécialisés sur la vente de sites de contenu, sites de dropshipping, sites e-commerce et SaaS, en l'occurrence. Mais on travaille aussi des fois sur des marketplaces, sur des listings, sur Amazon FBA, sur Etsy, des newsletters, des applications Shopify. Et peut-être qu'un jour, on vendra même des podcasts.

  • Speaker #0

    Des communautés aussi. Je me disais que les communautés, ça aura de plus en plus de valeur.

  • Speaker #2

    Des comptes Instagram, des chaînes YouTube, etc.

  • Speaker #3

    Moi je connaissais quelqu'un qui avait monté un blog complètement sur son image et il a galéré pour le revendre. Je suis passée là aussi au final parce que sans lui il n'y avait plus la valeur.

  • Speaker #2

    Quasiment invendable. Gros sujet pour les infopreneurs, revendre leur activité c'est hyper compliqué. pour enlever toute la partie les gens achètent parce que justement ils s'identifient à quelqu'un et ça c'est difficile à revendre mais du coup si tu rachètes une audience alors t'as deux options, soit tu fais un coût de remplacement, c'est ce qu'on appelle c'est à dire t'essayes de calculer combien ça pourrait te coûter de créer la même chose autant dire que c'est beaucoup du doigt levé et de la perception, ou alors t'essayes de faire de la projection Et donc du calcul de si j'avais cette audience et que je mettais tel mode de monétisation en place, combien ça pourrait rapporter ? Je pondère le tout parce que quand même tout ça, ça demande des efforts et c'est quand même un pari. Et on essaye de s'entendre à peu près sur le prix. Si ça matche avec les attentes de la personne qui vend, alors on peut éventuellement faire un deal.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est hyper intéressant. Dites-nous en commentaire si vous êtes dans ce genre de projet parce que moi, ça me donne des idées aussi. Je me disais peut-être pour diversifier le board, pour m'amuser un petit peu à acheter un site. C'est quoi le ticket moyen quand même qu'il faut prévoir à peu près ?

  • Speaker #2

    Nous on a fait un choix sur DotMarket de lister des sites qui vont de quelques milliers d'euros à 5 millions d'euros.

  • Speaker #0

    Ah ouais quand même, raton !

  • Speaker #2

    Littéralement t'as deux, tout, t'as deux tout. Parce qu'en fait on l'a catégorisé en side business, alors si on parle de side business plus précisément, le ticket moyen c'est souvent en dessous de 50 000 euros. Et c'est un ticket moyen assez psychologique parce qu'en réalité on a déjà vendu des business à plusieurs centaines de milliers d'euros qui ne prenaient pas plus de temps que le side business qui valait 50 000 euros. En termes de logistique, un SaaS peut prendre moins de temps potentiellement. qu'une boutique e-commerce qui génère 1000 euros de profit et où tu fais tous tes colis et l'artisanat. Donc le side business, à mon sens, c'est plus une question de temps que de ce que tu génères avec. Mais dans l'esprit des gens, c'est souvent un petit revenu. corrélée avec un petit peu de temps. Et donc, ça fait un petit prix à l'achat.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu serais prête à revendre Power, ta carrière ? Non.

  • Speaker #1

    C'est à ma moi. Mais tu vois, c'est un truc important. À terme,

  • Speaker #0

    tu vois, dans 10 ans, dans 20 ans peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Peut-être un jour, tu vois, si tu passes à autre chose ou le fait que perso, j'ai un peu tendance à avoir plein d'idées à la fois. Donc peut-être qu'à un moment, ça va finir. Tu vois, là, on faisait le petit jeu des drapeaux. Pour l'instant, je suis pas mal dans le violet. ça va peut-être finir dans le noir et t'auras intérêt à... choisir dans les idées que tu as et dans ce que tu veux monter, si tu as plusieurs business, etc. Mais ce que je trouve intéressant en particulier, c'est que ce n'est pas hyper différent des valorisations des startups. C'est dans mon boulot à côté à la stratégie, donc dans l'automobile, on regarde des startups des fois pour soit les racheter, soit prendre une participation dedans. Et c'est ça quoi, post-revenu, tu fais des valorisations sur des multiplicateurs, pré-revenu, tu fais des calculs, boule de cristal un peu. Il y a des méthodes, mais... Tu remets un petit... Il y a des méthodes, mais tu remets un peu de risque par-dessus quand même.

  • Speaker #0

    Et tu vois, moi, j'étais dubitative sur le côté... Je ne connaissais rien au business quand j'étais salariée de assez business en ligne. Donc, je n'aurais pas racheté un site. Mais en fait, il y a plein de gens dont c'est le métier. Si vous êtes CRO, si vous êtes, tu vois, SEO, Traffic Manager et tout ça, c'est des métiers aussi qui peuvent être cool pour racheter un site. Donc, tu utilises directement tes compétences de salarié. Boum ! Dans ton site business. Donc pour eux, ça vaut peut-être plus le coup d'en racheter un et de l'optimiser que d'en créer un de toute pièce.

  • Speaker #2

    C'est les meilleurs acheteurs. C'est les meilleurs acheteurs parce qu'ils arrivent avec des compétences assez précises. Et d'ailleurs, en général, ces personnes-là, elles n'achètent pas un side business. Elles font plutôt ce qu'on appelle du reprenariat. Donc, elles cherchent un projet beaucoup plus développé. Pas forcément gigantesque, mais assez développé, assez mature pour en faire une activité principale. Et parfois, elles ont démarré avec un side business. Et en fait, quand elles viennent racheter, c'est souvent parce qu'elles sont prêtes à passer à quelque chose d'autre. Et que parce qu'elles ont 10, 15, 20 ans de boîte, elles ont perdu l'envie de redémarrer de zéro, que nous on avait parce qu'on a démarré de zéro. Mais c'est vrai que si tu démarres ton site business à 40 ans, 50 ans ou 55, peut-être que tu n'as pas envie de tout démarrer de zéro et que tu es prêt à...

  • Speaker #0

    Hyper pertinent. Alors dans la rubrique « Qui veut du CA ? » , je vais vous poser la question de... des meilleurs side business à lancer pour gagner de l'argent rapidement et pas mettre 7 ans avant de gagner ses premiers euros diversifiés. Pauline, qu'est-ce que tu ferais comme side business pour gagner un max de thunes si tu étais à nouveau salariée ?

  • Speaker #3

    Si j'étais à nouveau salariée ? En fait, moi, je pense qu'on a une chance quand on est salarié souvent d'être dans une niche. En fait, on est dans un domaine donné. Moi, j'étais consultante typiquement. Et je pense que quand on est dans un domaine de niche, qui n'est pas grand public, on a la chance de voir les différents aspects, les problématiques qu'ont ces personnes-là. Et donc, qu'est-ce que je ferais ? Je ferais un business à côté qui est lié à cette problématique. Typiquement, je travaille dans un cabinet d'avocats. Moi, aujourd'hui, pour n'avoir jamais travaillé dans le domaine, je n'ai aucune idée, si je dois faire un business là-dedans, de quelles sont leurs vraies problématiques. Et donc là, peut-être qu'en travaillant dans ce cabinet, je dirais que c'est hyper dur pour... L'avocat de trier tous les documents et donc peut-être qu'il faudrait faire une IA pour un charge de chat GPT pour les avocats spécialisés. Donc voilà, de trouver vraiment l'idée de niche comme ça.

  • Speaker #0

    Ça c'est hyper efficace et souvent les gens me disent mais je peux pas, c'est concurrentiel. Non, on n'a pas dit concurrentiel, on a dit dans votre domaine de niche, mais évidemment pas concurrent de votre employeur principal.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que si dans le cabinet d'avocat, je sais pas, tu es RH, je pense que ça pose pas de problème de faire à côté, c'est pas concurrentiel. Au contraire, tu vas les aider.

  • Speaker #0

    Trop bonne idée. Et ça, je vois trop de gens qui font aussi complètement autre chose. Peut-être parce qu'ils en ont marre de leur taf actuel et du coup, ils n'approfondissent pas dans leur niche. Kevin, une idée de side business qui rapporterait de l'argent là maintenant, tout de suite ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne ferais que ce que je sais faire. Je retournerais à mes compétences les plus basiques de chez Basique, qui en l'occurrence sont le référencement et la monétisation de sites internet, parce que c'est comme ça que j'ai commencé. Et je ferais un truc dont on n'entend pas trop parler en France. qui aux Etats-Unis s'appelle le website flipping Ça consiste à racheter un site, le retaper, le revendre. C'est comme en immobilier. Trouver un appart un peu dans son jus, mais tu prends l'appart qui est dans son jus avec les compétences que tu as. Tu ne reprends pas celui où il faut refaire l'électricité si tu es plombier. Tu reprends celui où il faut refaire l'électricité parce que tu es électricien et du coup, tu vas pouvoir faire ça nickel avec pas trop de frais et ensuite, tu le revends. Moi, je fais ça avec les sites internet en side project pour le coup et ça fonctionne très bien dès lors que tu le fais avec les compétences. précises qu'il faut mettre sur le site.

  • Speaker #0

    Hyper, hyper intéressant. Merci beaucoup pour ce tips. Du coup, Sarah, qu'est-ce que tu ferais, toi, comme side business, là, maintenant, tout de suite, pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, d'abord, je tiens à dire que je suis très, très faithful à Power, donc ça a été difficile pour moi d'imaginer quoi que ce soit d'autre que mon cher Power Tech Arière, puisque je suis encore salariée diversifiée. Moi, c'est mon side business, c'est mon choix que ce soit mon side business. Mais pour proposer une autre idée, je pense qu'en particulier dans la thématique de ceux qui veulent se lancer un peu en soum-soum, T'as intérêt à faire un truc qui se fait sur Excel, ou qui se fait sur PowerPoint. Parce que si vous êtes comme moi, ingénieur Excel et PowerPoint, col blanc typique dans un bureau, tant que t'as Excel ouvert, ton chef il se pose pas de questions. Et pour te dire, t'as un type qui est tacticien pour gamers, qui s'appelle Skyheart, qui maintenant fait des streams et a bossé pour des grosses équipes de e-sport. Et en fait ce mec-là, au départ, il était à la production audiovisuelle, et ce qu'il faisait, c'est qu'il se faisait chier. Et donc, il a décidé d'ouvrir Excel. Et dedans, il arrivait à reconstruire les matrices dans les jeux, tu sais, de la zone de dégâts d'un certain sort, le temps d'utilisation, tout ça et tout, pour pouvoir retravailler les tactiques à la base de cette donnée brute. Et le mec s'est fait engager par d'autres équipes, tu vois. Donc, si tu as Excel ou PowerPoint ouvert, un peu, le monde est à la limite, quoi.

  • Speaker #3

    Est-ce que Dimby a commencé comme ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, on va lui poser la question. Mais c'est vrai que Dimby, qui est dans notre team de co-animateurs de Solonation, il fait 700 000 euros par an avec ses formations Excel. Donc voilà, il a réussi à monétiser, lui, ses compétences. Moi, je pense que ce que je ferais, un peu dans la même idée de faire les trucs en cachette, je ferais un truc assez simple, je ferais du ghostwriting. Je sais que c'est pas mal la cote, pour plein de raisons. Parce qu'en fait, t'es jamais crédité par tes clients, parce qu'ils veulent pas dire. que tu écris à leur place. Donc, tu as la garantie de la discrétion.

  • Speaker #1

    Il n'y a que moi qui nomme ma ghostwriter, je crois. Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, tu peux. T'es payé en coulisses. C'est asynchrone. Donc, en fait, quand tu as, comme moi, un job avec beaucoup de réunions, etc., tu peux le faire la nuit, le week-end et tout ça. Éventuellement, coach IA. On en a parlé tout à l'heure. Ça peut, à mon avis, être pas mal aussi. Bon, alors, c'est cool. On a des idées de side business à lancer. Je vous propose qu'on passe à la dernière séquence de l'émission, c'est le SAV des solos. Vous pouvez commenter SAV en commentaire sur cette vidéo. On vous tire au sort et on répond avec mes co-animatrices et co-animateurs sur ce plateau à votre problématique du moment. Alors c'est parti pour la question du jour. Alors la question du jour, elle nous vient de Clément, Clément Judé de Lacombe. Donc Clément, c'est un solopreneur et il demande « Comment on fait pour assumer son envie de lancer un side business ou d'être solopreneur quand tout le monde est matrixé par le salariat ? » Ou qu'on a la pression et les injonctions de ses proches et de sa famille.

  • Speaker #1

    Moi, je veux bien prendre la partie matrixage. On décide de définitivement s'asseoir sur le débat pourri salarié-entrepreneur. Salariés, ils vendent leur temps, du coup, c'est des couillons. Les entrepreneurs, c'est tous des abrutis. Et on essaye juste de trouver son chemin, en fait. Et vraiment, je trouve que c'est un peu le... Le débat de base, pas malin du tout. Moi, j'ai beaucoup eu le droit et j'ai encore le droit parce que les gens ne peuvent pas s'empêcher de me demander quand est-ce que j'arrête mon faux taf pour être entrepreneur à plein temps. J'avais même une agence d'influence qui ne voulait pas me représenter à l'époque en me disant, si tu n'as pas arrêté ton travail, c'est que tu ne te fais pas confiance. Comment nous, on pourrait te faire confiance ? On arrête de parler avec ces gens-là et on comprend qu'en fait, il n'y a plus d'une voix et que le futur du travail, c'est du travail qui est vraiment morcelé, dispersé entre plusieurs activités. et voilà quoi les matrixés ils peuvent rester matrixés s'ils veulent quoi

  • Speaker #3

    Allez, Et puis, je me suis mis petit à petit à aller à des meet-ups d'entrepreneurs. Puis, j'ai finalement organisé ces meet-ups. Et en fait, là, on se retrouve, on est plein. Et c'est justement dans l'entourage, les potes, eux, ils aiment. On ne peut pas parler d'entrepreneuriat tout le temps avec eux. Ils ne comprennent pas. Souvent, ils sont dans le salariat. Ils ne connaissent pas les mêmes problématiques. Et donc, ça fait du bien d'échanger avec des personnes qui ressentent les mêmes choses que nous.

  • Speaker #0

    Et hyper bon conseil aussi, ça fait du bien. Choisir aussi son entourage pour s'accompagner dans ses nouvelles aventures. Kevin, un conseil ?

  • Speaker #2

    Je ne peux qu'approuver ça parce que c'est ce que j'ai fait aussi. Tu démarres, tu n'as pas forcément les potes là-dedans. Aujourd'hui, avec Internet, tu peux tout faire. Tu peux rejoindre des communautés, tu peux interagir avec des gens sur Twitter. Ça fonctionne aussi. Je me suis fait des potes juste en lançant un appel à l'aide, en arrivant à Paris et en disant qui est entrepreneur, veut aller déjeuner et OK d'écouter.

  • Speaker #0

    Comme moi, quand je suis arrivée à Nantes, je ne connaissais personne. Et du coup, c'est comme ça que je suis arrivée à un peu de freelance. Trop bien. Je vais répondre à la partie injonction familiale, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de ma maman dans cette émission. C'est un peu ma running joke. Mes deux parents étaient fonctionnaires. Et en fait, je dirais qu'il faut casser leurs attentes pour être à l'aise après. Et moi, je me rappelle, à l'époque, ma mère, elle avait pleuré quand j'avais démissionné de la poste, parce que c'était soi-disant un emploi à vie. Et du coup, c'était trop mignon. et je lui avais dit mais non mais ça n'existe plus des emplois à vie etc donc là autant te dire que maintenant je suis passée par ma phase web 3 freelance podcasteur ils comprennent plus rien mais c'est bon ils me posent plus de questions ils me disent ça va elle a l'air heureuse et tout donc voilà peut-être ouais casser un peu ce truc qu'on attend de toi au moins une fois comme ça après les gens ils te laissent tranquille aussi Clément j'espère que ça t'aidera dans ta construction d'identité au milieu de toutes ces personnes matrixées et en tout cas merci beaucoup pour ta question commente SAV si tu veux qu'on pose ta prochaine question sur un de nos prochains plateaux toutes tes problématiques de solopreneur, freelance indépendant, entrepreneur, business en ligne sont bonnes pour nous et nous donnent du fil à retordre et après on te fait un petit coaching comme ça en live bon bah voilà cette émission sur les side business est terminée, j'espère que ça vous a plu, alors en cachette, pas en cachette on espère qu'on vous a fait gagner beaucoup d'euros et que vous nous raconterez alors si cette émission vous a plu, les amis vous savez ce qu'il vous reste à faire Nous, on ne prend pas d'euros sur Solonation, on prend des likes, des étoiles et des commentaires. On est en podcast, donc Spotify, vous pouvez aussi poser vos questions, envoyer vos étoiles, Apple Podcasts et bien sûr YouTube, c'est le lancement de l'émission, donc n'hésitez pas à aller mettre des likes et surtout faire passer à vos potes solopreneurs, parce que comme on se le disait en créant cette émission, quand on entreprend en business en ligne, en indépendant tout seul derrière son ordi, on peut se sentir très très seul, mais vous n'êtes pas seul. Nous sommes des millions, nous sommes une nation, c'est pour ça qu'on a créé l'émission Solo Nation. Merci beaucoup d'avoir suivi Solo Nation et à bientôt les solos ! Salut tout le monde !

Chapters

  • Faut-il dire à son patron qu'on lance un side business ?

    00:00

  • Ces side business peuvent rapporter gros... VRAI ou FAKE ?

    07:27

  • Comment gagner ses premiers 1000€ en side business

    24:16

  • Les business les plus discrets à lancer

    29:59

  • Comment Sarah a négocié son 80% avec son employeur

    40:16

  • Trouver le temps : la réalité derrière les 100K€

    44:23

  • Le test honnête : est-ce qu'on a encore une perso quand on a un side business?

    53:16

  • Racheter ou créer un business : Kevin révèle les vrais prix

    59:20

  • Nos meilleures idées pour gagner de l'argent rapidement en side

    01:08:16

  • Répondre aux proches qui ne comprennent pas votre choix

    01:13:13

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Description

Tu rêves de lancer un business à côté de ton job, mais tu ne sais pas si tu dois en parler à ton boss ou tout faire en douce ?


Tu ne veux pas te griller, et tu aimerais savoir combien tu pourrais vraiment gagner ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois 3 entrepreneurs qui se sont tous lancés en salariés diversifiés :

✔️ Sarah Zitouni qui a tout dit à son boss et a négocié un 80% pour développer PowHER ta carrière en side

✔️ Pauline Clavelloux, qui a joué la carte de la sécurité avec une lettre officielle avant de se lancer dans la création de logiciels Saas

✔️ Kevin Jourdan, qui a commencé en scred total !


👉 Récupère nos idées de side business à faire en cachette ici : https://leboard.fr/solonation


Au programme de cette émission :

📌 Faut-il prévenir son patron ou lancer son business en cachette ?
📌 Comment gagner ses 1 000 premiers euros en parallèle de son CDI ?
📌 Quels sont les side business les plus rentables (et les plus discrets) ?
📌 Comment trouver le temps de bosser sur ton projet perso ?
📌 Est-ce que vendre des goodies, écrire un livre ou créer un blog peut vraiment rapporter ?
📌 Faut-il forcément montrer sa tête pour réussir ?
📌 Quelles sont les meilleures techniques pour négocier un temps partiel ?


Merci à Dotmarket.eu de sponsoriser cette émission, tu peux estimer le prix de ton business en ligne ici : https://www.dotmarket.eu/estimation


🎢 Envie de devenir salarié diversifié et d'apprendre à freelancer ? Rejoins l'Incubateur Solopreneur comme +300 freelances = https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.

💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que tu as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Mais si tu n'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que tu as, c'est une situation ship.

  • Speaker #2

    Moi, je suis team prudence. En tout cas, en salarié, jamais je n'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Comment vous avez gagné vos 1000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres, c'est beau pour la reconnaissance, mais franchement jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça.

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros je les ai faits en faisant un site internet.

  • Speaker #3

    Qui t'envoie de l'argent sur Paypal.

  • Speaker #2

    Moi je pense que la discrétion aussi elle est hyper subjective.

  • Speaker #3

    J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ?

  • Speaker #1

    Ça va pas plaire ce que je vais dire.

  • Speaker #2

    Faut aussi pas oublier peut-être la minute, je sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance tu veux dire ?

  • Speaker #3

    Le problème quand tu rachètes un site internet, c'est que tu vois pas grand chose.

  • Speaker #1

    Quand on sait pas ce qu'il y a derrière, des fois on se dit que c'est un peu un scam quoi.

  • Speaker #0

    Pourquoi démissionner et prendre des risques énormes pour créer ton entreprise, alors qu'aujourd'hui tu pourrais très facilement lancer un side business et doubler ton salaire, voire même plus, en travaillant seulement quelques heures par semaine à côté de ton CDI ? Alors oui, je sais ce que tu vas me dire. Comment tu veux que je trouve le temps de lancer un side business alors que j'ai déjà une carrière assez palpitante ? Et surtout, pourquoi je ferais ça pour gagner des clopinettes à côté de mon CDI ? Alors figure-toi que les side business peuvent te rapporter bien plus gros que ce que tu imagines. Et d'ailleurs, mes invités du jour ont généré plusieurs centaines de milliers d'euros grâce à leur side business et en toute discrétion. D'ailleurs, moi aussi, c'est comme ça que j'ai commencé et c'est ce qui m'a permis d'avoir aujourd'hui un solo business qui me permet de réaliser plus de 500 000 euros par an de chiffre d'affaires. Alors dans cette émission, on va te raconter la vérité sans filtre sur les side business, pourquoi certains d'entre nous ont décidé de raconter leur side business à leur patron alors que d'autres l'ont fait en cachette, quels sont les meilleurs side business pour gagner de l'argent, mais aussi quels sont les plus discrets pour pas te faire griller. Et surtout, on va te donner plein d'idées improbables pour doubler ton salaire en quelques heures de travail par semaine. C'est parti, bienvenue dans Solonation. Merci à DotMarket de soutenir cette émission. Alors, DotMarket, c'est la première plateforme française d'achat-revente de sites Internet, de side business et de business en ligne. Alors, si tu veux revendre ton business en ligne ou en acheter un pour te lancer, eh bien, regarde la ressource qu'on t'a préparée avec DotMarket. C'est dans les commentaires de cette émission et c'est gratuit. Allez, c'est parti pour l'émission. Eh bien bienvenue les amis, bienvenue dans cette nouvelle émission de Solonation. Je suis ravie de vous avoir à mes côtés. Alors je vais prendre votre réact à chaud comme ça un petit peu sur cette histoire de side business en cachette. Est-ce que vous pensez que lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette ? Alors je vais me tourner vers toi, tiens, Sarah. Sarah Zitouni, AK Power, ta carrière. Donc toi, tu as un side business à six chiffres en parallèle de ton CDI. Qu'est-ce que t'en penses ? On y va, on la joue faire avec son patron, on en parle ou on le fait en cachette ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que t'as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Ok, tu peux aller au premier date, mais si t'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que t'as, c'est une situationship et ça peut pas évoluer de façon transparente, ça peut pas grandir. Il faut que ça devienne une relation officielle, donc t'es obligée d'en parler. Ok,

  • Speaker #0

    donc plus en mode potentiel de croissance, toi tu verrais. C'est à partir de quel moment qu'on passe de... situationship à bon ok j'ai un vrai projet à partir du moment où c'est plus un hobby et où tu peux plus t'en passer donc notamment quand tu commences à générer des revenus ou avoir pas mal de visibilité ok ben on va en parler tu vas nous raconter aussi comment tu as fait toi de ton côté et comment tu as négocié aussi avec ton boss alors pauline pauline clavelou aka pauline sas builder donc toi tu construis des sas logiciels jusqu'à atteindre 500 mille euros de revenus récurrents annuels on la joue en cachette quand on construit des sas comme ça où on le dit à son patron comment ça se passe

  • Speaker #2

    Alors moi je suis team prudence et donc quand j'ai commencé j'ai dit directement à mon employeur je voulais pas qu'il y ait de problème après que ce soit légal, de propriété etc. Je l'ai joué en toute transparence pour avoir ma fameuse lettre officielle et être tranquille d'esprit.

  • Speaker #0

    Ah oui parce que tu veux dire que tu avais peur que ce que tu développes avec tes compétences de développeuse et tout ça, ça soit la propriété intellectuelle de ton entreprise c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors il y a des entreprises dans lesquelles c'est le cas oui, moi c'était pas le cas dans mon contrat mais bon. Encore une fois, on n'est jamais trop prudent et il vaut mieux s'assurer de tout ça. Il y avait la propriété actuelle et puis aussi le fait que l'employeur pourrait se retourner contre soi. Donc moi, je voulais éviter ça.

  • Speaker #0

    On voit déjà un peu la différence de formatage de nos différents cerveaux autour de cette table. Mais je ne veux pas spoiler après sur ce qu'on en pense. Alors, Kevin Jourdan, toi, tu as créé DotMarket. Un site de revente de sites et notamment de side business, qu'est-ce que tu en penses ? Et d'ailleurs peut-être que font tes clients ? Ils en parlent sur la place publique ou ils rachètent un petit site en scred comme ça justement pour se faire des compléments de revenus en toute discrétion ?

  • Speaker #3

    Il y a de tout. Il y en a qui jouent la carte directement, honnêteté, on ne prend pas de risque. Il y en a d'autres qui préfèrent largement le premier date en cachette et puis ensuite on voit si ça mène quelque part. Moi personnellement j'ai opté pour le date en cachette sur mes premiers business. C'est devenu une situation cheap. et j'ai dû mettre un terme à un des deux projets. Ça a été le job, en l'occurrence, à l'époque.

  • Speaker #0

    C'est souvent ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #3

    Mais ça, c'est le bon scénario. Du coup, ça veut dire que le side business a pris assez d'ampleur et que tu peux faire un choix. Changer de relation, finalement, c'est un petit peu ça. Moi, je connais beaucoup de gens qui l'ont fait sur le côté d'on-moi parce que ça fait peur d'échouer aussi. Et donc, le faire en toute discrétion, c'est un peu enlever la pression de la réussite. Et moi, j'ai mis longtemps, finalement, à me dire « Allez, j'en fais un truc officiel, j'assume, j'en parle à mes proches. » Et donc le premier set business, c'était pause déjeuner, après le boulot, des fois même pendant les heures de travail si c'était un petit peu calme, mais toujours en cachette.

  • Speaker #0

    C'est bon, on est sur Solo Nation ici, tu peux tout nous dire. On n'est pas là pour raconter du politiquement correct, mais pour raconter un peu ce qu'on fait dans la vraie vie quand on devient indépendant et parfois ça se chevauche un petit peu. Moi, j'ai fait complètement en cachette, mais je pense qu'aussi, je ne savais pas trop ce que je faisais à l'époque, on va être honnête. J'avais lancé mon podcast en parallèle et j'étais à l'époque directrice commerciale France. Chez Sixte, c'était aussi un poste à enjeu avec une certaine situation. Je ne me serais pas vue de dire je vais lancer un business à côté, je pense que ça m'aurait été refusé. Et du coup, par peur de ça, j'ai joué la carte sans permission. En gros, j'ai mis les gens devant le fait accompli sur le fait que je lançais un podcast, qui était à l'époque un hobby, qui ne me rapportait pas d'argent. Donc je veux dire, je peux faire ce que je veux de mes loisirs. Et voilà, je me rappelle un moment dans l'open space, un jour, le DRH, il me dit « Alors Flavie, sympa ton podcast ? » Et je lui dis « Non, mais tu vois, c'était cordial. J'ai attendu un peu pour voir s'il y avait une petite pique cachée derrière et tout, mais on s'entendait bien. » Et en fait, rien. Tu vois, il ne s'est rien passé non plus. Donc voilà, moi, c'est comme ça que j'ai lancé le board, d'abord le podcast, qui est devenu plus tard l'incubateur de Solopreneur. Bref, racontez-nous aussi en commentaire, vous, est-ce que vous avez un side business ? Est-ce que vous le faites en cachette aussi ? Quel est votre dilemme là-dessus ? On veut tout savoir dans les commentaires et vous allez voir, on va aussi pouvoir vous aider. Vous pouvez aussi poser toutes vos questions sur les side business pour qu'avec mes invités et co-animateurs, co-animatrices, on vous réponde et on vous aide. Alors, je vais vous présenter les side business et vous allez me dire premièrement si c'est des side business réels. Donc, si d'après vous, vous pensez qu'ils existent vraiment. Et deuxièmement, si vous pensez qu'on peut gagner de l'argent avec. D'accord ? En tant que salarié. Donc, side business réel, on va lever le petit drapeau violet. Et est-ce qu'on peut gagner de l'argent ? On va lever le petit drapeau or, comme mine d'or. OK ? C'est parti ? Premier side business, vendre des goodies avec les citations de vos managers toxiques. Alors, Kevin ne se prononce pas ? Si, tu en es OK, les deux, les deux. Alors, figurez-vous que ça existe. Et je voulais vous montrer un exemple à l'écran, c'est incroyable. C'est la boutique CDLT, donc la newsletter CDLT, qui est une newsletter qui décrypte la toxicité du monde du travail, etc. Et ils vendent des magnifiques tasses sur Etsy, « Quiet quitting » ou encore « Tu prends ton après-midi » ou encore « Sauf erreur de ma part » . que je trouve ultra passive agressive.

  • Speaker #1

    Putain, ils m'ont piqué l'idée.

  • Speaker #0

    Ah, tu vas pouvoir en faire avec Power ta carrière, donc voilà.

  • Speaker #3

    C'est sponsorisé par Glassdoor.

  • Speaker #0

    Exactement, je pense que ça pourrait se sponsoriser. Vous en pensez quoi ? Est-ce qu'on peut... Alors, on voit que ça existe, bon là c'est plus pour un peu le fun. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on peut gagner vraiment de l'argent avec ce qu'on appellerait un side business physique ? Vendre des produits, vendre des goodies.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux en gagner, en fait, s'il joue sur le côté fun, le marketing. Ça devient fun. En fait, c'est horrible les citations que tu dis. Clairement, personne n'a envie de les vivre. Et en l'occurrence, on est beaucoup, je pense, à les avoir tous vécues. Donc en fait, après, tu n'as pas le choix que d'en rire et après de le montrer. Mais ça ne devrait pas être comme ça. Mais je pense qu'effectivement, il joue là-dessus.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qui fait peur aux gens avec le produit physique, c'est que tu vas avoir besoin de plus d'investissement initial pour lancer ton entreprise. parce que t'as forcément des histoires de stock. Enfin, souvent, en tout cas, t'as des histoires de stock ou de...

  • Speaker #0

    sourcing de fournisseurs et c'est ça qui fait plus peur aux gens mais je vois pas pourquoi ce serait pas rentable enfin je veux dire on achète tous beaucoup beaucoup de trucs depuis chez nous sur internet je vois pas pourquoi quelqu'un créerait quelque chose qui serait un produit physique à côté de son taf et que ça aurait pas en tout cas ça peut permettre de se lancer et tout alors c'est vrai que l'autre question qui fait peur c'est le volume aussi parce que si un produit physique c'est genre 8 euros 10 euros etc tu es obligé de faire beaucoup moi j'ai testé print full aussi donc des trucs tu sais pour d'impression à la demande pour les goodies du board et tout Avec Shopify, ça a quand même simplifié énormément aussi tout ce qui va être business physique. Donc moi, je dis, ça se tente, mais effectivement, il va falloir derrière, je pense, générer un gros trafic. Tu en as des sites de e-commerce à vendre sur votre market ? On en a plein. OK.

  • Speaker #3

    Et en l'occurrence, on en a eu plein. Alors pas avec ce concept-là. Si vous avez un site à vendre comme ça, je suis preneur. À mon avis, il partirait hyper vite. OK. Mais en l'occurrence, on a déjà eu du print on demand sur plein de choses. Et effectivement, aujourd'hui, avec les solutions d'impression uniquement quand il y a la commande qui est faite, Ça règle pas mal de problématiques de logistique et on a déjà vu du print on demand sur des pots de fleurs à décorer, sur des t-shirts, sur des goodies, sur plein de choses. Donc il ne reste plus qu'à appliquer l'idée de la petite phrase toxique, moi je trouve ça assez drôle.

  • Speaker #1

    Et quand tu penses à tous les tintins qui faisaient du dropshipping en get rich quick scheme, tu vois bien qu'en fait il y a des gens qui ont testé déjà le side business, alors éthique zéro. Mais je veux dire, il y en a qui ont testé et qui ont fait de l'argent sur du side business produit avec le dropshipping.

  • Speaker #0

    Effectivement. Bon, intéressant, ça, c'était le premier. Alors le deuxième, gérer la boîte mail des salariés à leur place, des salariés qui veulent se libérer du temps pour lancer leur side business. Est-ce que ça existe et est-ce que ça permet de gagner de l'argent ? Ça permet de gagner de l'argent, oui.

  • Speaker #1

    Je ne crois pas que ça existe.

  • Speaker #2

    Ça ne me parle pas en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça existe, figurez-vous. Là, j'ai extrapolé, j'ai pris vraiment un cas, on va dire marketing. Une bonne façon de présenter vos offres, d'ailleurs, si vous êtes freelance, de présenter comme ça. En fait, ça existe déjà, ce sont les assistants virtuels. Donc, c'est un super gros métier en freelance, ça cartonne. Je ne sais pas si vous travaillez avec un assistant virtuel ou une. Moi, je travaille avec une assistante virtuelle qui m'aide aussi, parce qu'en tant que solopreneur, on a besoin aussi d'aide. aussi dead. Ça price à peu près 40 à 50 euros hors taxes de l'heure. Évidemment, ce n'est pas super scalable parce que c'est de la vente de temps. Mais du coup, ça marche très bien si vous avez du temps en parallèle de votre taf pour proposer vos services d'assistanat. Et effectivement, un des premiers business case, c'est, vous vous rappelez, dans la semaine de 4 heures, Tim Ferriss disait qu'il faut externaliser à moins cher que vous en taux horaire vos tâches subalternes. Et on en a parlé dans l'épisode « Les pires salariés font les meilleurs entrepreneurs » puisque c'est une tendance de la workplace en ce moment, ça s'appelle le « shadow outsourcing » . Donc ça veut dire qu'en gros, tu fais bosser d'autres personnes que toi sur ton taf pour avoir peut-être le temps, toi, de racheter un site internet ou de faire du pognon à côté avec un side business. C'est un peu méta, mais si vous continuez à nous suivre, franchement, c'est assez malin.

  • Speaker #1

    Et pour le coup, les assistants virtuels, tu disais à raison que c'est pas scalable parce que tu as des histoires de limite de temps. Mais moi, ce que j'ai vu certaines assistantes virtuelles faire, c'est qu'elles ont pris des personnes qu'elles ont formées à leur méthode. Et ensuite, elles sont devenues chefs d'une agence d'assistantes virtuelles. Et là, d'un coup, tu retombes sur une solution où tu peux avoir du scalable.

  • Speaker #0

    Et puis avec les IA et tout, je pense que tu peux aussi peut-être processer et systématiser une bonne partie des tâches que les clients ne savent pas faire.

  • Speaker #2

    carrément moi ça me fait penser à Dans une entreprise, il y avait un des salariés qui avait sous-traité son daily job, il était développeur, à quelqu'un dans un autre pays bien moins cher. Après, il a fini par se faire attraper.

  • Speaker #0

    Alors ne faites pas ça chez vous, là on vous raconte des trucs, mais bon après, on n'a aucune responsabilité juridique si vous ne faites que par votre patron. Troisième idée, alors écrire un livre pour expliquer aux salariés comment lancer leur side business. Alors on a, ok, donc ça existe, mais ça ne permet pas de gagner trop d'argent. Ton point, Sarah ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres. On fera peut-être un épisode sur les livres. C'est beau pour la reconnaissance, mais franchement, jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça. Donc voilà. À moins que tu sois Marc Lévy, où tu t'es trouvé la tournure pile poil. Mais il faut savoir que les auteurs, ils gagnent en moyenne un euro par livre. Donc je te laisse deviner combien de temps il faut que tu bosses, enfin combien de livres il faut que tu vendes pour que ça commence à ramasser.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon alors ça, c'était un peu un piège, parce que regardez. du coup tu confirmes la vie alors je vous confirme je vais vous montrer les chiffres de combien j'ai gagné avec ce livre ça fait un mois ou deux mois qu'il est sorti donc moi je l'ai auto-édité et ça c'est un site business possible aussi transformer son savoir-faire en une méthode en auto-édition et en auto-édition c'est un peu plus juteux c'est vrai enfin c'est pas foufou non plus je vous mets le screenshot j'ai gagné en redevance 564 euros et du coup je sais pas combien de livres j'ai vendu donc voilà on le voit à l'image après je sais pas que vous en pensez mais moi à l'époque quand je me suis lancé 500 balles par mois en side business, j'achète quoi. On prend,

  • Speaker #2

    c'est un revenu complémentaire.

  • Speaker #3

    Exactement. Surtout pour écrire sur un sujet que t'aimes bien, 500 euros. La difficulté, c'est peut-être de le garder dans le temps, mais en soi, tu peux faire une série de bouquins sur le sujet et 500 euros par mois, c'est un bon side business.

  • Speaker #1

    Et du coup, le conseil dans le conseil, tu vois, c'est l'auto-édition. Parce que si tu veux gagner en visibilité, tu as intérêt à te faire éditer par une grande maison parce que là, pour le coup, tu vas faire les plates au télé, tu vas faire tous les trucs qui vont avec la visibilité. Mais c'est ce que je te disais, tu gagnes un euro par bouquin et puis tu n'as rien avancé comme frais, c'est aussi l'avantage. Mais tu vois, si tu veux en faire un side business, tu as peut-être plutôt intérêt à faire de l'auto-édition.

  • Speaker #0

    Voilà, puis très facile, je pense qu'on en reparlera une autre fois, l'auto-édition, machin et tout, hyper ligne, hyper pratique à faire. Alors, je continue, j'arrête les pièges maintenant, promis. Créer des agents IA pour faire le taf des salariés à leur place. Ah, là on a un banger là ! Et ouh, ça rapporte de l'argent ! Pourquoi tu dis ça, Kevin ? T'agites ton drapeau à fond.

  • Speaker #3

    Parce que je suis persuadé que ça va cartonner. J'ai beaucoup moins de spécialités que toi pour en parler, mais je suis persuadé que non seulement ça va cartonner, mais qu'en plus, d'ici quelques années, on revendra peut-être moins de sites internet et on revendra carrément des agents IA qui viendront travailler d'une entreprise à l'autre. Alors je sais pas s'il y aura un mercato des agents IA.

  • Speaker #0

    Ils auront un CV ou pas ?

  • Speaker #3

    Écoute, peut-être. Des listes d'actions ou des listes de rentabilité réalisées ou de choses faites, mais j'en suis assez persuadé.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors moi, je pense que ça va être une méga niche pour les freelances. Si vous êtes freelance et que vous ne savez pas quoi faire comme spécialité, vous pouvez aller sur ce marché. J'en cherche, moi je n'en trouve pas assez. Donc des coachs en IA, des coachs en création d'agents, des adaptateurs de plateformes ou de SaaS qui font ça, mais pour les pluguer sur l'organisation. Tu en as des SaaS Builders qui font des trucs comme ça, des trucs d'IA ?

  • Speaker #2

    Ah bah là, c'est la tendance de fou. En tout cas, moi, sur mon feed, j'ai que ça. Des agents IA qui se créent justement pour tous les domaines. Parce que, comme tu disais, par exemple, la création de contenu au support client, tout ça, c'est des tâches qu'on doit aller faire tout le temps. Et ça prend du temps. Et en fait, ce n'est pas forcément des tâches aussi qu'on aime bien. Alors après, tout dépend des domaines, bien sûr. Mais les tâches qu'on n'aime pas, autant les donner justement à des IA. sans pour autant se dire, en fait, c'est l'IA qui fait ça et je prends tel quel. Bien sûr, après, nous, on est là en tant qu'humains pour les vérifier, les transformer à notre sauce, etc. Mais ça fait gagner un temps de fou.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'ai déjà des agents IA dans mon quotidien de solopreneur. Donc, j'ai mon YouTube producer, par exemple, qui m'aide à analyser mes résultats, à me préparer mes émissions et tout. Et je me dis, mais si j'avais été salariée qui avait eu l'IA, je me serais fait une armée. d'agent IA pour faire tout mon taf. J'aurais eu beaucoup plus de temps pour mon side business. Et après, j'aurais potentiellement revendu cette compétence à d'autres salariés. Bref, j'espère que ça vous donnera des idées. Dites-nous en commentaire.

  • Speaker #2

    Après, avec une nuance fraîche, dans beaucoup d'entreprises aussi, tu es bridée.

  • Speaker #1

    Exact. J'étais en train de penser à ça.

  • Speaker #2

    Par exemple, ChatGPT, au début, c'était arrivé. Mais en fait, dans plein de boîtes, tu pouvais taper ChatGPT, tu n'arrivais sur rien parce que c'était bloqué par les entreprises. Parce qu'il faut aussi... pas oublier peut-être la minute... Je ne sais pas comment dire, mais...

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    La minute cassage d'ambiance, c'est que dans les entreprises, tu as des règles. Quand tu es solo, tu as beaucoup plus de liberté, mais en fait, dans les entreprises, à chaque fois que tu vas parler à une IA, en fait, tu donnes la propriété...

  • Speaker #0

    Non, mais il faut se créer sa petite armée en prenant une entreprise fictive, qui ressemble à la tienne, mais qui n'est pas la tienne.

  • Speaker #1

    Et à côté de ça, le truc qui existe et qui va dans ton sens, et qui va dans ton sens aussi Pauline, c'est par contre que toutes les boîtes sont en train de générer leur propre version de chat GPT qui enregistre pas les infos, que machin truc et tout. Tu vois, moi je bosse dans l'automobile, c'est très vite tombé le coup de... En fait nous, c'était le Far West, on faisait chat GPT, pas de problème. Et c'est vite tombé le coup qu'il y a quelqu'un chez nous à la sécurité qui a fait... Stop ! Et du coup maintenant on a notre version interne qu'on peut utiliser, machin truc et tout. Mais... Ça va avec ce que tu disais. En fait, ces gens-là, ils pourront vendre à des particuliers, mais ils pourront peut-être aussi vendre à des grands groupes.

  • Speaker #0

    Exactement. Avant-dernière idée de side business, acheter un distributeur automatique de pizza ou une laverie automatique à côté de son bureau. Vous allez au bureau, là, parce qu'on vous a forcé à revenir au bureau, vous tombez sur ça. Alors, à potentiel ou pas ? Ah oui, fort potentiel. Pourquoi tu dis oui, oui, Kevin, là, sur le potentiel ? Ça, c'est pourtant, c'est brick and mortar, c'est un truc physique, c'est pas un truc digital.

  • Speaker #3

    C'est brick and mortar, c'est du boring business à souhait. Et ça fonctionnera toujours. dont tout le monde a besoin et qui fonctionneront toujours en fait, tout simplement. Que ce soit les laveries, que ce soit les distributeurs de pizzas ou de produits healthy d'ailleurs, parce que ça cartonne aussi. Que ce soit les... Je disais cette semaine que ça cartonnait la vente des espaces muraux pour placer des armoires de livraison de colis amazoniens dans les gares et dans les espaces. C'était un nouveau moyen de monétiser les murs. Pourquoi ? Parce que c'est boring et que tout le monde a envie de pouvoir récupérer un truc près de chez soi. Donc tout ça, ça fonctionnera toujours. pour moi.

  • Speaker #0

    Après, attention, ça demande un investissement. Généralement, 30, 40, 50 000, 60 000 euros voire même plus. Et donc, il faut penser aussi que votre bénéfice, enfin, il faut prendre en compte l'amortissement. Donc, il y a un temps d'amortissement, mettons, un an et demi, deux ans. Là, j'avais demandé à ChatGPT à peu près pour 60 000 euros pour acheter un distributeur de pizza qui rapporte 3 000 par mois, ce qui veut dire que tu amortis en gros ton investissement dans un an et demi, deux ans.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, quand les gens s'acharnent à se dire je vais absolument faire l'investissement locatif de courte durée, Airbnb pour ne pas les nommer. En fait tu dis est-ce que vraiment ils y gagneraient plus et surtout est-ce qu'ils se feraient moins chier ? C'est bon les gros mots c'est autorisé ? Ouais c'est complètement autorisé.

  • Speaker #0

    Si ça va trop loin j'ai mon petit drapeau là.

  • Speaker #1

    Ah ok pour la part, je fais gaffe à la part. Mais du coup tu vois ils se feraient moins chier avec une laverie. En fait à mon avis tu casses moins de trucs, ça tombe moins souvent en panne, t'as moins des problèmes de locataire pas parti ou qui ont peut-être piqué des trucs dans l'appart.

  • Speaker #3

    Ouais c'est rare le locataire qui part pas avec la laverie t'as raison.

  • Speaker #1

    Le mec il revient chercher son linge J'en ai d'accord Moi je viens de Suède et en Suède il n'y a pas de laverie Parce qu'en fait on a ce système que dans tous les immeubles T'as la laverie de l'immeuble en fait Donc soit t'as une machine chez toi soit t'as la laverie de l'immeuble Et on a à un moment donné Accueilli un champion de Jiu Jitsu Quand je faisais encore du MMA Et le mec il restait avec nous pendant 6 mois Et en fait on lui faisait sa lessive parce qu'on l'a mis dans un appart hôtel mais en fait il n'y avait pas de laverie dans l'appart hôtel et lui au début il s'était dit que c'était ok qu'il trouverait de laverie dans la rue parce qu'il était américain il n'y a pas de laverie chez nous, le business n'existe pas en Suède ou à l'opposé, il n'y en a pas parce qu'il n'y a pas le besoin pour dire que les laveries ça marche l'immobilier aussi,

  • Speaker #0

    ou les investissements comme ça mi-immobilier, mi-commerciaux peuvent être aussi une opportunité, donc il y a certains qui ont de l'argent aussi en épargne, tu vois tu gagnes bien de ta vie en salarié, tu as un peu d'épargne de côté, tu peux faire ça. Et alors le dernier, créer un blog ou une newsletter pour beacher sur sa vie de bureau. Ah oui, c'est sûr que ça existe. Il y en a qui beachent plus ou moins discrètement d'ailleurs. Attention à eux. Alors les filles, vous pensez qu'on ne peut pas trop gagner d'argent avec ça ?

  • Speaker #1

    Tu te fais cramer ta gueule avec ton boss avant de ramasser la caillasse à mon avis. Ou alors tu as intérêt à le faire façon, attention rêve de vie en approche, mais à l'époque où il y avait cette call girl, c'était une nana qui en fait avait un boulot corporate et dont on ne connaissait pas la nature et qui avait à côté... Inside Business de Call Girl et qui racontait ses aventures de Call Girl sur un blog qui s'était, il y a plus de 10 ans. C'était le début des blogs un peu sur Internet. Elle racontait ses aventures de Call Girl. Au bout de plusieurs années de ça, elle a fini par come out et dire qui elle était et quel job elle faisait, etc. Mais tu vois, en fait, elle anonymisait le truc de ouf. Et elle avait déjà eu une deuxième vie tellement compliquée. C'était pas le blog le plus carnage. Il avait plus de chance que son chef, il appelle le mauvais numéro de téléphone que le fait qu'il tombe sur le blog.

  • Speaker #0

    Il fallait bien choisir sa voix en répondant au téléphone. Alors, hyper intéressant. Ça, évidemment, c'est le business model. Création de contenu, voire même affiliation. Bon, là, j'ai fait, pour amuser la galerie, bicher sur son boss. Je pense que c'est pas une bonne idée, évidemment, même anonymiser. Mais il y a plein de créateurs comme ça qui se lancent en parallèle de leur salariat et qui gagnent de l'argent. Et là, on peut gagner pas mal. on peut gagner, on peut sponsoriser. Vous l'avez dit tout à l'heure en disant sponsoriser par glace d'or les tasses passives agressives. Si et seulement si vous choisissez la niche où il y a des sponsors qui ont de l'argent pour payer soit des bonnes commissions d'affiliation. Du coup, moi, ce que je déconseillerais, c'est un peu le classique blog, Elsie ou Maman ou Vite Famille ou Voyage en Vanne et tout ça, tout le monde a fait ça. Et le problème, c'est que c'est un sponsoring très grand public. Par contre, si... Vous racontez des trucs sur un domaine particulier, sur un domaine précis, je pense que là tu peux plus vite gagner de l'argent.

  • Speaker #1

    J'avais vu un truc qui aidait à trouver ce genre de truc de niche, et c'était de dire il faut que ton sujet soit à l'intersection de au moins trois grands concepts. Parce que deux, ça fait une intersection trop grande où il y a trop de gens. Et donc tu disais blog de maman, je raconte ma vie de maman, et tu vois en fait je pense que tu as peut-être plus d'avenir avec blog de maman qui a huit enfants. Ou blog de maman qui a un enfant handicapé. Parce que là, tu commences à retomber sur un truc qui est spécifique, avec des gens qui ne vont peut-être pas trouver l'info. Ce n'est pas le truc vaste, comme tu dis, c'est surexploité.

  • Speaker #0

    Et au final, ce que je voulais dire, c'est que toi, tu ne bitches pas sur ta vie de bureau, mais avec Power ta carrière, tu as quand même une forme de prise de position assez forte sur comment se faire respecter en tant que femme au travail. Donc on pourrait se dire, oula, c'est à double tranchant. elle ne va pas gagner d'argent avec ça. Et au final, c'est quand même ton corps business aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Et comme je fais la même chose au bureau, personne ne tombe de sa chaise. Tu vois ? Il n'y a pas un côté bitchage en secret.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu nous en parleras tout à l'heure sur comment tu as réussi à négocier ça et comment tu as réussi à l'amener aussi. Parce que ce n'est pas facile de come out aussi avec son side business. Je me disais, en regardant cette tablée... qu'on avait tous commencé en side business, en fait, notre aventure entrepreneuriale. Alors, est-ce que c'est la marque des meilleurs entrepreneurs que de commencer avec un side business ? En tout cas, j'ai l'impression qu'un peu tout le monde fait comme ça. Quand j'ai gratté un peu en écrivant mon livre, j'ai trouvé un nombre de témoignages. En gros, on croit que les gens, c'est du overnight success et en fait, ils ont tous commencé comme ça. Est-ce que je peux vous demander comment vous avez gagné vos 1 000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #3

    Mes premiers 1 000 euros, ils ont mis un paquet de mois à arriver. Je crois qu'ils sont arrivés à coût de 40 euros par mois. c'était avec un site internet que j'avais monté que j'ai un peu oublié parce que je l'avais monté dans une période où ça se passait bien dans mon job j'ai lancé puis après je me suis reconcentré sur le job en me disant bon allez j'ai testé un truc mais quand même j'y crois pas des masses et ce qui m'a fait en fait revenir au side business à fond c'est que après des mois et des mois à recevoir tous les mois un email de Paypal qui me disait que quelqu'un essayait de m'envoyer de l'argent et moi je le supprimais en me disant c'est du spam si t'envoies de l'argent sur Paypal Merci. On parle de ça il y a 15 ans quand même. Il y a 15 ans, tu reçois un email de PayPal qui te dit quelqu'un veut t'envoyer de l'argent. Même encore aujourd'hui, en général, tu ne l'ouvres pas. Et un jour, je décide de quand même m'y connecter parce que peut-être que je devais me dire « Allez, s'il y a de l'argent qui tombe, je l'ouvre » . Et en fait, c'était la plateforme d'affiliation qui, depuis des mois, essayait de me virer l'argent qu'il me devait. Mais vu que j'avais ouvert le compte PayPal, ouvert le compte d'affiliation et rien validé, pas de pièce d'identité etc ça bloquait Et en fait, quand je me suis rendu compte que j'avais quasiment 1000 euros qui étaient en attente de paiement de cette plateforme, je me suis dit, en fait, il y a vraiment un truc. Et de là, j'ai commencé à vraiment bosser sérieusement sur le site Internet.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi le genre de site que tu avais lancé ?

  • Speaker #3

    C'était un blog pour arrêter de fumer.

  • Speaker #0

    Ah ça va, ça aurait pu être pire parce qu'il y a des niches un peu plus olé-olé parfois dans les trucs d'affiliation.

  • Speaker #3

    Ouais, je suis passé par la suite.

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que dans l'affiliation, j'ai eu le côté inverse où moi je devais payer un affilié. Il ne me répondait pas depuis des mois, il n'a pas toujours pas répondu et je lui ai envoyé plusieurs mails.

  • Speaker #1

    C'était Kevin en fait ! C'est toi !

  • Speaker #2

    Bon bah je peux faire un petit choc après.

  • Speaker #0

    Bon bah c'est bon plan, on peut faire travail gratos des affiliés alors.

  • Speaker #3

    Surtout quand ils ne savent pas qu'ils doivent être payés. Je ne crois pas en fait, moi je pense que je ne croyais pas au fait que ça pouvait vraiment fonctionner tel quel. Il m'a fallu longtemps finalement pour me rendre compte que c'était possible. Par contre une fois que j'avais compris que c'était possible... Plus de limites.

  • Speaker #0

    T'as créé plein de sites et tout. Trop bien. Sarah, toi, comment t'as fait tes premiers 1000 euros ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, Power Ta Carrière, c'est pas mal commencé comme un genre de média aussi, sur Instagram, avec l'idée de, OK, moi, j'ai pris des murs, j'ai galéré avec ma carrière. Il y a plein de trucs que je me suis rendu compte qu'on ne nous apprenait pas, que je ne savais pas parce que je défilais d'ouvriers, etc. et que cadre, c'est nouveau dans la famille, tu vois. Et du coup, je voulais transmettre ce savoir. Moi, j'ai vraiment, dès le début, voulu être la grande soeur à tout le monde. Et encore aujourd'hui, je réponds à 100% de mes DM. Ça peut prendre un peu de temps, mais je le fais. Le truc, c'est qu'au bout d'un moment, je répondais un peu systématiquement aux mêmes questions sur les DM. Il y avait des meufs en galère, qu'il n'y avait personne à qui parler, qui m'envoyaient des DM pour me dire ce qui m'arrive. Et en fait, les situations se recoupaient beaucoup. Et du coup, par souci d'efficacité, peut-être le côté ingénieur en moi, Je me suis dit, en fait, là, j'ai... je commence à galérer à répondre au DM, je donne pas toute l'attention des fois à une personne qui a vraiment besoin de moi, et c'est le même truc qu'il y a deux jours pour moi, mais elle, pour elle, c'est son truc, et c'est pas le même qu'une autre. Ça serait peut-être pas mal que je compile les réponses un peu typiques dans un e-book.

  • Speaker #0

    Et pour pouvoir payer l'hébergement du site et la graphiste qui a rendu ça joli, parce que moi, je suis ingénieure. Si je te fais un PDF, c'est en douce, Time Neuroman. Il n'y a rien, il n'y a pas de couleur.

  • Speaker #1

    Pour toi, il y a Notion. Ils ont inventé Notion. Maintenant, tu dois leur dire merci, non ?

  • Speaker #0

    Pour faire des checklists tout simples. Je ne suis pas spécialement non plus. Donc, il y a le truc un peu. Moi, je fous un souligné en dessous du titre et c'est fini. Donc, j'ai quand même payé deux, trois personnes. Et du coup, j'ai commencé à faire payer le e-book. et c'est comme ça que j'ai fait mes premiers 1000 euros.

  • Speaker #1

    Il coûtait combien ton e-book à l'époque ?

  • Speaker #0

    17 euros.

  • Speaker #1

    Ok, bien joué. C'est les débuts de l'infoprenariat en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super intéressant, donc la bascule de médias gratuits vers infopreneurs, c'était un peu aussi ma bascule. Pauline, comment tu as gagné tes premiers 1000 euros en side ?

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros, je les ai faits en faisant un site internet. C'était le site internet que j'ai fait pour le beau-frère de mon ancien patron d'un stage où j'avais fait auparavant. Et en fait, ce qui est assez marrant d'ailleurs pour la petite histoire, c'est que quand il a fallu chiffrer Moi, c'était le tout premier site Internet que je faisais à l'époque. Donc, j'allais faire un prix très bas. J'allais faire, en l'occurrence, aujourd'hui, ça peut paraître beaucoup, etc. Mais tout dépend de la complexité du site. Mais j'allais lui dire 800 euros. Pour la petite histoire, il m'a dit, bon, combien tu prends ? Moi, là, j'ai eu deux devis. J'en ai eu un 1 000 euros. C'est vraiment pas cher. Et un à 5 000, là, je trouve que c'est un peu élevé. Bon, bah, techniquement, si je lui disais 800, il n'allait jamais me prendre. je lui ai dit 2400 et voilà il était très content

  • Speaker #1

    Bien joué ça d'avoir tout de suite changé ton fusil d'épaule. Non bravo.

  • Speaker #0

    Et technique number one de la négociation, tu laisses l'autre te dire son budget.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais écoute moi j'ai fait comme toi en fait, j'ai fait du freelancing au début. C'est pas l'infoprenariat qui m'a fait gagner mes premiers euros parce que souvent je reçois des questions, comment je peux lancer ma formation en ligne, je suis salariée. Moi je savais même pas sur quel domaine en fait faire une formation en ligne. Donc en fait je trouve que c'est un peu un truc de maturité la formation en ligne. Ça n'arrive pas tout de suite quoi. Et moi, j'ai fait tout simplement, je me suis mise sur Malte. Pendant le Covid, j'étais en activité partielle. Donc j'avais le droit techniquement de faire un autre boulot que le mien. Je me suis sentie en sécurité juridique pour le faire. Je me suis mise directrice commerciale et à 800 euros par jour. Et j'ai eu mes premières missions. Et donc là, ça a chiffré vite et c'est comme ça que j'ai fait 100 000 euros ma première année. Alors on sait tous comment se lancer, comment gagner ses premiers euros. Mais il faut quand même choisir aussi un side business qui soit assez discret, non ? pour pouvoir l'exercer par rapport à son métier principal. Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Quels sont d'après vous les business les plus discrets, les plus safe pour celles et ceux qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas le dire aussi dans leur métier actuel ? Moi, je vais commencer, tiens, parce que ça, c'est la question qu'on me pose tout le temps aussi. Et moi, je pense que ce n'est pas une question forcément de discrétion, mais c'est plus une question de bonne complémentarité avec ton job du moment. Et moi, c'est pour ça que, par exemple, j'ai pris le business model média. Parce que lancer un podcast, à l'époque c'était le board, c'était un podcast pour les dirigeants. Moi j'étais dirigeante, je lance un podcast sur les dirigeants, c'était carrément acceptable socialement. Tu vois ce que je veux dire ? C'était pas du tout « oh là là la honte » ou alors « c'est mesquin de faire ça » . Donc ça complétait mon employabilité de directrice commerciale, ça la renforçait. Et du coup ça m'a même aidée aussi, après il y a un deuxième exemple que je voulais donner, c'est que moi j'ai donné des cours de vente dans des écoles spécialisées en vente. Au début, c'était pas rémunéré. Après, c'était rémunéré. Et ça, pareil. Personne m'aurait jamais engueulé de donner des cours. Quand t'es un expert, quand t'es un manager et tout, souvent, tu donnes des conférences ou des cours. Donc voilà. Moi, j'ai pas joué forcément la carte de la discrétion, mais plutôt du fait que c'était acceptable, en fait, socialement, vu mon métier, de faire ce genre de trucs. Là où, par contre, si j'avais dit, je fais du freelance, directrice commerciale, en soum-soum, je pense que ça, ça serait pas passé. il y aurait eu un risque aussi que ça soit un peu concurrent et tout.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, je pense que la discrétion aussi, elle est hyper subjective. Je prends un exemple. Moi, quand j'étais... Donc, j'étais consultante en data. Et à l'époque, je travaillais pour différents clients. J'avais mon employeur qui m'envoyait en mission chez les clients. Et parfois, on me disait, Pauline, il ne faut pas que tu parles de ce que tu fais à côté, par rapport au client. Et parfois, on me disait, au contraire, pour cette mission, ah, c'est bien ce que tu fais à côté, parle-en. Le discours un peu contraire. Et par contre, là, c'est un choix de ma part. Pour le coup, on ne m'a jamais donné de directive là-dessus. Mais je me suis dit, mes clients, ils sont tous sur LinkedIn. Donc LinkedIn, je le laisse très corpo. Je ne poste rien, à part si je suis en salon avec l'employeur.

  • Speaker #0

    Le fameux « Retrouvez-nous » à l'emplacement A218.

  • Speaker #1

    La photo crispée,

  • Speaker #2

    quoi. Non, voilà. Et en fait, je réservais vraiment LinkedIn pour le côté corpo. Et par contre, à côté, je racontais toute l'aventure sur X en mode vraiment entrepreneurial, parce que je savais que mes clients n'hésitaient pas dessus, parce qu'aussi j'avais cette casquette entrepreneuriale très en anglais.

  • Speaker #1

    Vous êtes en alias aussi ? Parce que toutes les deux, vous avez un alias en fait, c'est votre nom de scène un peu.

  • Speaker #0

    Oui et non, tu vois, moi ça ne m'était même pas venu à l'esprit que potentiellement je pouvais avoir un autre nom que le mien, donc dès le début, c'était quand même Sarazitouni. En vrai, tu me googles, tu me trouves. Mais le truc peut-être qui est un peu aidant pour la discrétion de mon côté, c'est que habitant en Suède, mes collègues... sont anglophones, suédophones. Je communique en français. Tu vois, t'as un truc un peu...

  • Speaker #1

    T'as un truc en safe space quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se sépare un peu comme Pauline, tu vois, faisait de la séparation de réseau. Moi, ça fait de la séparation linguistique, quoi.

  • Speaker #1

    OK. Donc intéressant. En fait, c'était OK aux yeux de tes employeurs, mais t'as quand même jugé bon d'ouvrir un deuxième réseau social pour t'épanouir complètement et du coup, pas être un peu engoncée comme ça dans des codes un peu gênées aux entournures, quoi, de parler de ton projet.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. C'était vraiment pour moi, je trouvais ça plus ferme de séparer vraiment les deux.

  • Speaker #1

    Moi, au début, j'avais aussi ouvert mon compte Instagram pour ça, pour pas que ça soit sous mon nom propre, mon podcast. Comme si, je sais pas, j'avais un peu honte, parce que pareil, mes premiers posts sur LinkedIn, c'était on recrute, je recrute dans mon équipe. Pour moi, c'était juste un outil de recrutement. Et c'est que plus tard que je me suis dit, c'est quand même con. J'avais 3-4 000 abonnés, je crois, sur LinkedIn à l'époque. Et je parlais jamais de mon podcast, alors que j'avais peut-être 100 abonnés sur Insta. Et là, je parlais de mon podcast à fond. Et après, j'avais osé en parler une fois par semaine. Je me suis dit, bon, ça passe. Personne ne m'a rien dit. Donc après, j'ai continué.

  • Speaker #2

    Et augmenté la fréquence.

  • Speaker #1

    La théorie de s'engouffrer. Exactement. Du coup, Kevin, qu'est-ce que tu penses comme modèle de discrétion en termes de side business ? À quoi tu penserais ?

  • Speaker #3

    Moi, je vais être biaisé, mais un site Internet, c'est hyper discret. Alors aujourd'hui, quand même, il faut rappeler que c'est bien de mettre des mentions légales. Je me mets du côté. Mais à l'époque où j'ai démarré mes sites Internet, C'est... toute la partie RGPD, la partie mettre des mentions légales et donc dire qui est derrière le site Internet, ce n'était quand même pas un truc qu'on faisait par défaut. Et lié à ça, moi, je connais plein de gens qui ont démarré des petites boutiques ou des blogs sur des sujets passion. Donc, tu vois, si je démarre à notre époque, enfin, notre époque, l'époque où on a démarré sur Internet. C'est des gens qui ont créé des boutiques sur Harry Potter, un blog sur les chiens. J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ? Donc tu vois, tous les blogs et les sujets un peu passion sur lesquels tu peux créer du contenu ou vendre des accessoires sans pour autant sortir de ta zone de confort et de ta zone de kiff, ça peut être quand même assez discret à gérer.

  • Speaker #1

    On avait parlé dans une autre émission des chaînes YouTube faceless, parce que si dans ces business-là, il n'y a pas forcément besoin de montrer sa tête, notamment e-commerce et tout. Mais est-ce que tu ne trouves pas qu'aujourd'hui, il y a un peu la limite qu'un business qui n'est pas incarné, est-ce que... Enfin là, je vais peut-être me tourner vers toi aussi, Sarah, mais est-ce qu'on n'atteint pas un espèce de plafond quand on est en scred versus quelqu'un qui pourrait incarner sa marque comme Sarah, l'assumer à fond, montrer qu'elle est salariée diversifiée et que ça fait partie de son empowerment ?

  • Speaker #0

    Moi je crois, alors c'est aussi ce que je pratique, mais je crois qu'en effet il y a des exemples et des niches. Je trouve que l'éducation canine c'est un super exemple parce qu'en fait tu mets le chien puis c'est super mignon, puis au pire il n'y a que tes mains. Je pensais aussi aux nanas qui font de l'ASMR mais on ne voit jamais leur visage, on ne voit que leur bouche. Ça je peux comprendre le côté faceless etc. Mais justement, j'ai l'impression qu'il y a un peu un rêve autour de ce truc-là, où ça essaye maintenant de te vendre des formations intières sur faire du faceless Instagram et exploser et tout. Et j'ai l'impression que les gens, ils ont besoin d'authentique. Ils ont besoin de voir ton visage, ils ont besoin de te voir réagir, ils ont besoin de se sentir. Et j'ai un peu peur qu'à part dans des niches particulières, ton business, si tu ne peux pas du tout donner ta personne, alors forcément avec des limites. mais qu'il y a un problème d'incarnation. D'un moment, on ne sait pas qui est derrière. C'est un peu ce que disait Kevin tout à l'heure. Quand on ne sait pas ce qu'il y a derrière, des fois, on se dit que c'est un peu un scam. Et que ce n'est pas vraiment vrai.

  • Speaker #1

    Surtout, je pense, avec l'explosion des IA. Parce qu'en fait, là, on est en train de le voir. Moi, j'ai des gens qui me disent, mais non, mais ton podcast, tu pourrais le faire complètement par une IA. Mais déjà, je les regarde en me disant, mais tu n'as rien compris au truc. Je n'ai pas envie. Déjà, un, je n'ai pas envie. et puis deux, qui va se coltiner une heure d'émission faite par Unia toutes les semaines, etc. Donc... Et je trouve que dans un univers où on va être submergé de postes IA, là j'ai vu sur LinkedIn, je crois que c'est 61% des postes qui sont générés par des IA, écrits aujourd'hui, suspectés par des enquêtes qui ont eu lieu, là, justement, incarné avec toute la vulnérabilité et toute l'humanité dont tu es capable, je pense que ça fera la diff, peut-être par rapport à justement des gens qui vont se réfugier derrière des avatars pour faire des trucs multilingues, faceless et compagnie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as vu, mais au contraire, sur YouTube, tu commences à avoir un essor de ce qui s'appelle les vidéos moches. C'est-à-dire des gens qui se filment, mais du coup, l'éclairage est dégueu, le truc n'est pas ouf, c'est un peu flou et tout. Mais en fait, les gens, ils aiment bien. Ou des vlogs, mais qui ne sont pas spécialement cotés montés. Ce n'est pas KCN Stats, c'est vraiment un vlog un peu... Et en fait, les gens, ils aiment bien parce qu'ils ont l'impression que c'est une copine ou un copain qui leur parle. Donc c'est pour ça que je pense qu'à un moment, Si tu ne fais pas confiance dans les gens en révélant ton identité... C'est chaud pour les gens de te faire confiance à toi en retour. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement.

  • Speaker #3

    Ça dépend du modèle économique, je pense. Effectivement, si tu veux faire des millions de vues avec de l'ASMR et puis de la publicité, tu n'as pas besoin de montrer ton visage. Si tu veux vendre des produits numériques ou t'incarnes une spécialité ou une expertise, là, ça commence à devenir difficile si tu ne racontes pas un peu qui tu es et si possible, si tu peux l'incarner. Et le blog pour les chiens, au final, tu vois même... Alors là, je vais parler peut-être un petit peu plus technique, mais Google a fait des... des grosses modifications en 2018. Ça ne fonctionne pas hyper bien, mais dans l'idée, c'était très intelligent de vouloir récompenser le fait de pouvoir reconnaître l'expertise et l'autorité des gens qui créent du contenu, notamment dans les thématiques Your Money or Your Life, donc finance, santé, même éducation canine. Moi, par exemple, sur mon blog d'éducation canine, j'ai fini par aller passer mon diplôme d'éducateur canin, mettre ma photo et essayer d'incarner le truc. Ça n'a pas forcément tout changé parce que ça ne change pas le fait d'être un professionnel du secteur. Mais en tout cas, il y avait effectivement ce besoin au bout d'un moment, soit par respect de l'algorithme, soit par volonté de mieux connecter avec les clients et de ce qu'est le business, d'être capable d'incarner le truc et juste de montrer qui t'es.

  • Speaker #1

    De toute façon, on a fait une émission aussi sur le building public et tous les entrepreneurs, toutes niches confondues, solopreneurs et tout, même ceux qui ont des sasses, etc. Ils embrassent à fond cette tendance de se montrer. le personal branding, l'humanité, faire des vidéos pour leurs pubs où ils interviewent des clients, etc. Donc, je pense que quand même, ça va plutôt dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tu as un truc tout bête, c'est qu'on sait tous que l'algo LinkedIn, il marche vachement mieux aussi quand tu mets ton visage. Et c'est en plus à double tranchant, c'est-à-dire que tu as à la fois l'algo qui a été signalé pour plutôt favoriser des postes où il y a le visage. Mais tu as aussi que les gens, en fait, quand ils voient ton visage, ils posent un peu plus. Et comme l'algo se nourrit du fait que les gens passent du temps sur ton poste, donc tu as un peu le truc. Il y a plein de nanas qui me disent, je ne veux pas mettre une photo de ma binette à tous les postes. Oui, mais si ça marche comme ça, en fait, c'est peut-être pas mal de mettre une photo de ta binette à tous les postes.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des différences de view aussi entre la page entreprise sur LinkedIn ou la page perso, par exemple, qui sont genre... dingo.

  • Speaker #2

    T'as un facteur x10 au moins.

  • Speaker #1

    Ah mais au moins. Là j'ai regardé, j'avais fait genre 6000 vues en un mois sur ma page Le Bord, alors que 6000 vues c'est ce que je fais en un jour, tu vois, en un poste.

  • Speaker #2

    Ouais parce que les gens s'en fichent de suivre en fait des pages d'entreprise maintenant, c'est plus du tout la tendance.

  • Speaker #1

    Alors là on parlait des trucs pour faire des side business en cachette, mais je me tourne vers toi Sarah parce que t'es assez dingo pour avoir décidé d'assumer complètement à la face du monde et de ton employeur ton side business. Alors est-ce que tu peux nous expliquer comment t'as fait pour négocier ? Parce que c'est quand même la conversation que tout le monde redoute. C'est je sors du placard et j'annonce mon envie d'entreprendre. On sait que ça peut être mal pris aussi par les managers.

  • Speaker #0

    Alors déjà, quand ça a commencé comme un média, comme tu le disais toi-même, en fait, c'était un hobby. C'est un peu aussi ce que Kevin disait. Et du coup, je ne suis pas allée les voir pour leur demander si j'avais le droit de faire du MMA, même si je revenais avec, tu vois, dégage sur la tronche. Et que du coup, mon PDG était en mode, ah mon Dieu, mais pourquoi ? En plus, elle est commerciale. Donc si tu veux tes hobbies, tu fais bien ce que tu veux avec. Mais à côté de ça, c'est vrai que quand j'ai créé une société, Et que j'ai commencé à monétiser des produits, comme je le disais, moi je ne voulais pas tomber dans la situation cheap, je ne veux pas que le truc soit chelou, etc. Ce qui m'a aidée, c'est que les opinions que je partage sur Power Ta Carrière, ma conviction du monde et les valeurs qui sont reflétées, c'est un peu celle avec laquelle je casse les pieds à mon employeur, déjà de base, j'ai un manager, à chaque fois qu'il recrute quelqu'un, je lui dis, bon, fais un effort Mathias. Diversité, c'est une femme, non ? Est-ce que c'est quelqu'un qui n'est pas tuède, non ? Pas de Suède de l'Ouest qui a fait Volvo Cars avant ! Donc tu vois, on essaye de discuter de ces questions-là par ailleurs. Mais ce que j'ai vraiment dû négocier, c'est mon temps partiel en fait. Parce que moi je suis à 80%. Et du coup je suis directrice de la stratégie à 80%. Alors régulièrement, ma boîte ils font des « Ouais mais nous on n'a pas vraiment de poste à 80% etc. » Mais en fait j'ai fait la technique du pied à la porte, un peu comme tu racontais avant. J'avais un contrat d'édition, c'était pour mon deuxième livre. Du coup, je suis allée voir mon chef en lui disant « Hé, j'ai un contrat d'édition, je vais écrire un livre, c'est mon deuxième. » Mon chef, trop épaté, tu vois, un livre, ça n'épate toujours bien la galerie. Et je lui dis « Par contre, le truc qui serait vraiment bien, c'est que je puisse avoir du temps pour le faire. » Et donc, idéalement, ça serait vraiment super que je puisse être à 80%. Là, tu vas pied dans la porte et, truc bonus, c'est que tu te sers d'un truc déjà existant pour t'insérer dedans. Tu lui dis « Je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi. » pour s'occuper de leurs enfants. Parce qu'en Suède, c'est hyper commun le congé parental. Papa, les mamans, tout le monde est en congé parental. Donc j'ai dit, je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi pour s'occuper de leurs enfants. Est-ce qu'on peut partir du principe que ce nouveau livre, c'est mon bébé ? J'ai besoin d'un congé parental bébé pour le livre. Tu me lâches six mois et dans six mois, on fait le point. Évidemment, une fois que le mec te lâche six mois, au bout de six mois, tu reviens et tu dis « Ouais, le livre, il est écrit, il se vend bien, mais là, on fait la promo. » donc du coup ça serait vraiment bien qu'on puisse continuer comme ça et en même temps tu lui montres tu m'as toi même dit que mes performances elles étaient super, tu m'as pas enlevé de tâches alors ce qui s'est passé pour le coup de pas se faire réduire ses tâches et du coup qu'il ait eu l'impression que c'était à temps constant c'est parce qu'en fait moi j'ai juste dégagé de mon emploi du temps tous les trucs qui servaient à rien les mails en CC, les réunions où tu vas je sais pas pourquoi j'avais l'excuse de l'année pour le faire en disant tu comprends je suis à 80% Il faut que je sois hyper précautionneuse sur mon temps, parce que sinon, le chef, il va pas être content. Et du coup, là, à la réunion, est-ce que tu penses que je peux t'apporter quelque chose en venant ? Si le mec peut pas te dire clairement ce que tu vas lui apporter, t'y fous pas les pieds, tu vois. Et du coup, ça fait qu'en fait, j'ai viré 20% de bullshit, j'ai continué à garder mes tâches principales, mes performances, elles sont restées pareilles, voire elles ont augmenté, et en plus, j'autorise mes collègues, en gros, à se la raconter avec ce que je fais.

  • Speaker #1

    Très intéressant de décoder ça sous l'angle un peu sociologique, c'est qu'en fait, les gens redoutent d'annoncer leur side business, alors que souvent, quand tu as un side business, tu gagnes en crédit dans l'entreprise. C'est ce que tu disais aussi avec tes clients. En tant que consultant, ils parlaient de toi comme si tu étais la cuisse de Jupiter. Intéressant. J'espère que ça vous donnera envie de ne pas redouter d'avoir cette conversation ou en tout cas de lancer votre activité parallèle, parce que clairement, moi, j'ai vu, dès que je m'étais lancée en podcast, déjà un pic de demande des recruteurs. C'était la folie dans mes DM LinkedIn, parce que je pense que je vais être une des rares exécutives, pareil, à ne serait-ce que prendre la parole sur LinkedIn sans dire « on recrute » . Donc voilà. Comment gagner de l'argent ? Check. Comment ne pas se faire griller ? Check. Maintenant, il nous reste quand même un gros sujet, les gars, les filles. Comment trouver le temps de faire son side business entre son CDI, les bébés, les vacances, la vie sociale aussi, on va en parler. D'après vous, quels sont les side business qui prendraient le moins de temps aussi pour les salariés qui nous regardent ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour maximiser son rapport comme ça, efforts et résultats ? Pauline, je me tourne vers toi. Toi, c'est vrai que tu es dans des trucs un peu tech, donc il y a un gros effet de levier. On développe des logiciels et ça, on espère aussi justement un reward futur. est-ce que tu peux... peux nous raconter un peu la vérité des prix ? Est-ce que c'est vraiment si scalable que ça ? Est-ce que ça prend vraiment si peu de temps que ça de développer, notamment grâce au NoCode et grâce à l'IA ? Raconte-nous un petit peu ton aventure là-dessus.

  • Speaker #2

    Tu gères ton temps comme tu veux. Moi, je faisais au début des sites Internet. Le week-end, tu passes tout ton week-end, c'est toi qui gères ton temps et il n'y a aucun conflit avec ton travail. Construire des SaaS, c'est pareil. Tu fais à ton rythme et en fait, au début, quand tu construis, tu n'as pas de client de toute façon. Ça ne pose pas de problème. Là où ça devient... difficile, c'est si, pour ton business, tu as besoin d'être réactif par rapport à tes clients notamment. Et moi, typiquement, au début, je devais, pour un des SaaS, donc c'est IA Crea, mon SaaS principal, il est tourné vers les agents immobiliers, je vends de l'IA entre guillemets pour eux, mais je mets à fond le côté humain, en réalité, en avant. Et donc, il me fallait cette présence humaine à des événements, à des salons et ça, aller rencontrer vraiment les agents immobiliers. Et là, c'est délicat parce que c'est en journée. Donc à chaque fois, il fallait que je prenne des jours. Et ça, c'est un peu... Du coup, la balance pro-perso, pour le coup, est assez délicate de ce fait. Même si elle l'était déjà de base, parce que quand on construit, généralement, on a des journées assez à rallonge. Quand il faut être réactif, voilà. Pour moi, c'est ça. Si t'as un business qui va être où tu peux gérer ton temps comme tu le veux, à ce moment-là, la charge, le temps, justement, il est en fonction de chacun. Tu l'évoquais, si t'es maman, bah t'as peut-être moins de temps. Moi, en l'occurrence, j'ai pas d'enfant. Clairement, je bosse à fond. J'ai des grosses journées. Et pour beaucoup, en tout cas en salariat, jamais j'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui. Je bosse énormément, le soir, les week-ends. Mais c'est pour moi, donc c'est pas un souci.

  • Speaker #1

    Mais ça te passionne aussi, parce que c'est ça que je voulais dire aussi. Parce que des fois, les gens, ils me disent, ouais, mais le temps que ça te prend, t'es pas fatiguée. Et moi, j'avais trouvé un regain de vitalité. C'est-à-dire qu'au contraire, ça me passionnait tellement. de faire mes podcasts, mes trucs et tout, que j'ai retrouvé de la motivation. En fait, c'est comme si ça me rééquilibrait positivement, tu vois, ma vie pro. Je trouve qu'il y a un peu ce petit côté, oui, tu passes du temps, mais toi, t'es passionnée, Pauline, par ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis après, il y avait aussi un aspect commun entre mon site business, justement, qui était l'IA. Je faisais de l'IA. Et donc, en fait, au boulot, j'apprenais avec ce que je faisais pour mes clients, des nouvelles choses et que moi, je pouvais après me servir de ces compétences. Donc là, c'était génial.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, en plus, les vases communiquants entre les deux, L'intersection entre ton side et ton métier. Est-ce que ça prend du temps, Kevin, notamment de s'occuper d'un site ?

  • Speaker #3

    Si tu achètes le bon site ou que tu le développes avec le bon système, tu peux arriver plutôt à décorréler peut-être le temps de travail de la réussite financière. Moi, c'est plutôt ça que je trouve intéressant. Le temps de travail, tu l'auras toujours, mais peut-être qu'au début, quand tu lances le site ou que tu le prends en main, parce que ça, c'est souvent un mythe, c'est que si un vendeur te dit ... Moi, je gère mon site en 5 heures par semaine. Il y a peu de chances que toi, tu le gères en 5 heures. D'une, parce que tu ne connais pas encore les process de gestion. Deux, parce que tu vas peut-être chercher à les optimiser. Donc, tu vas passer du temps. Mais imaginons qu'au bout de 2, 3, 4 mois, tu es vraiment tout bien au carré, tu as mis ta stratégie en place, etc. Et tu retombes aussi à 5 heures. Globalement, tu reviens sur plutôt un revenu résiduel, je dirais. Un revenu qui est décorrélé de ton temps de travail parce que tu as beaucoup bossé au début et puis au bout d'un moment en fait le temps baisse et le revenu augmente ou bien se stabilise. Mais au début il y a eu beaucoup de taf.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme l'investissement pour acheter son distributeur de pizza quoi. Soit tu payes en cash, soit tu payes en temps. J'ai l'impression avec les sales business. Ok et après une question pour toi. Moi je ne suis pas méga spécialisée, je connais plutôt les business en ligne mais pas trop les e-commerce. E-commerce, il y a du temps aussi, non ? Je ne sais pas, envoyer des trucs dans les cartons et tout. Moi, des fois, je vois des trucs sur Insta où je me dis, oh là là, les gens qui se lancent dans ce business-là, le conditionnement et tout, comment ça se gère ? Ça peut être délégué ou c'est la personne qui va le faire ?

  • Speaker #3

    Oui, ça peut être délégué à partir du moment où tu gagnes assez pour pouvoir le déléguer. Parce que si tu veux le déléguer trop tôt, tu vas gratter ta marge. Mais effectivement, si ton business dépasse une certaine taille, tu peux commencer à l'outsourcer. Il y a plein de solutions de logistique aujourd'hui qui existent et qui sont ravis de... de gérer tout ça pour toi en prenant un petit pourcentage sur les ventes.

  • Speaker #1

    Ça prend quel pourcentage un peu, t'as une idée ?

  • Speaker #3

    Non, comme ça je saurais pas te dire. Ça va dépendre du volume de vente que tu génères. Tu peux être sur un tarif fixe si t'as très peu de ventes et qu'il faut absolument que ce soit rentable pour eux. Et après, plus c'est gros et plus le pourcentage va diminuer. Mais globalement... Pour un petit site, c'est là où il y a le plus de travail. Proportionnellement, ce n'est pas la taille du site qui fait le volume de travail. Parce que plus le site est gros, plus tu peux outsourcer et trouver des solutions pour te libérer du temps. Plus le site est petit, plus tu es obligé de le faire toi-même si tu veux garder de la rentable.

  • Speaker #1

    Donc ce n'est pas la panacée, ce n'est pas parce que c'est un site que ça va vous prendre zéro temps de travail. Non, clairement pas. Intéressant. Toi, Sarah, tu as eu une autre approche aussi, parce que tu as délégué des choses. Oui. Est-ce que tu peux nous en parler ? Ça, c'est pareil. J'ai l'impression que c'est un truc que les gens n'envisagent pas.

  • Speaker #0

    Mais en fait, moi j'entends souvent cette question du temps, mais en fait je trouve que derrière cette question du temps se cache la question de l'impatience. Parce que franchement, guilty, moi je suis impatiente de ouf, mais ce que je veux dire c'est que quand t'es salarié diversifié en fait, sur le principe tu t'en fous un peu si ça te prend deux ans à construire ta boîte, ok t'es un peu triste parce que tu voulais crâner au bout de quatre mois, mais en fait que ça prenne deux ans parce que tu peux y accorder que cinq heures par semaine, c'est pas très grave, t'as ton salaire, ça déroule. si, comme tu disais, c'est 5 heures qui t'apportent de l'épanouissement, de la joie, t'es content de faire ça, c'est quelque chose qui est important pour toi, c'est pas grave si ça prend du temps parce que t'as ce luxe, tu vois, où t'es pas obligé de te générer des revenus directs. Et donc, tu peux au début, tu vois, prendre ton temps pour construire, ensuite générer des revenus, et à un moment, arriver à ce point-là où c'est le temps qui devient le truc bloquant pour aller plus loin, mais en fait, t'as stack les revenus dans ta boîte parce que t'avais pas spécialement besoin de les prendre ou tu vois tu... Tu t'es fait un complément de salaire, mais tu n'as pas pris tous les sous. Et là, tu veux commencer à dire, tiens, je vais déléguer, je vais pouvoir avoir dans mon équipe des gens qui font des choses mieux que moi, des gens qui font les trucs que je n'aime pas, ou des gens qui ne sont pas moi et qui, du coup, me complètent très favorablement. En l'occurrence, tu vois, moi, un des premiers postes que j'ai pris, une des premières freelance qui travaille avec moi sur Power Ta Carrière, c'est Clémence, qui en fait est ma bras droit opérationnel et qui est tout ce que je ne suis pas. c'est une ancienne gérante d'hôtel donc tu vois c'est quelqu'un de très organisé de très carré avec des process hyper propres donc moi je peux encore plus juste vider mon cerveau et espérer que derrière ça roule et ça roule tu vois mais en fait c'est l'avantage d'être salarié diversifié c'est que ta limite c'est le temps mais pas le pognon donc autant générer de l'argent et ensuite sur un temps que tu peux accorder et ensuite récycler cet argent dans l'entreprise pour pouvoir déléguer et ensuite tu vois qu'en fait ça grossit et à un moment ouais il n'y a plus aucun souci à se prendre des revenus quoi

  • Speaker #1

    T'avais fait ça à partir de combien de chiffres d'affaires, tu te rappelles, le pari de déléguée ?

  • Speaker #0

    Oui, à 33 000 euros, j'ai commencé à déléguer. Et en gros, c'était assez facile à calculer parce que je me suis dit, OK, donc à l'heure actuelle, ce que j'ai, c'est ce qu'il pourrait payer en gros Clément sur un peu plus d'une dizaine de mois. Et donc je me suis dit, elle a 10 mois pour justifier son salaire.

  • Speaker #1

    OK, trop intéressant, mais c'est bien de savoir les vrais chiffres aussi, parce que sur le papier, tout le monde dit, ouais, il faut déléguer, il faut déléguer, mais enfin, c'est pas simple. Quand tu gagnes 1000 balles, 2000 balles, est-ce que tu as envie de prendre ce risque de déléguer ?

  • Speaker #0

    Et surtout, moi j'avais absolument pas... C'est parce que c'est aussi le sujet de Power Ta Carrière, c'est que je veux travailler qu'avec des femmes, et je voulais absolument pas les sous-payer. Ou négocier les trucs au rabais et tout, en essayant... Ou tu vois, il y avait même des personnes de ma communauté qui me proposaient des fois des services gratuitement, en me disant... Nous, on a vraiment envie de contribuer au projet. On serait d'accord pour faire ça et ça pour toi, gratos, juste parce qu'on t'aime bien. Et moi, j'étais en mode, non, non, non, c'est pas éthique. Je veux pas de choses comme ça, en fait. Je veux bien soutenir vos boîtes en vous payant le jour où j'ai les sous de vous recruter et de vous payer. Enfin, recruter, tu m'as compris. Et donc, tu vois, en fait, Clémence, l'année où elle était avec moi, c'est pas qu'elle a justifié son salaire, c'est qu'on a fait x3. Donc, si tu veux, ça devenait instantanément intelligent d'avoir délégué.

  • Speaker #1

    Comment combattre son impatience avec de l'aide ? Ok, alors là je pense que c'est le moment de faire un nouveau petit jeu avec les drapeaux, parce qu'il manque un truc je pense dans notre gestion du temps, c'est la vie perso. Parce que j'ai l'impression qu'avec les side business, la grande absence comme par hasard de ce débat, elle n'existe pas n'est-ce pas la vie perso quand on est solopreneur.

  • Speaker #0

    Arrête, je t'ai parlé de mon MMA.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'elle passe un peu sous silence parfois, et d'ailleurs ça peut être un moment de crispation avec vos proches. Toute ressemblance avec une situation réelle, bien sûr, mais c'est que fortuite. Allez, je vous fais un petit flash quiz comme ça sur votre vie perso. Alors, qu'est-ce qui a pris cher depuis que vous avez lancé votre side business ? Votre vie de couple. Alors, noir, ça veut dire en gros, j'ai vraiment pas trop le temps pour ma vie de couple. Et violet, j'ai du temps. Ah, on a un plateau équilibré. Alors, ceux qui ont du temps, comment vous faites pour garder ça ?

  • Speaker #0

    Date toutes les semaines avec mon mec. Et quand j'ai commencé Power, on ne vivait même pas dans le même pays. Et on ne vivait même pas systématiquement à la même adresse. Donc, de toute façon, on se retrouvait en Grèce, au Portugal, en France. en Chine, en Suède. Donc, au contraire, les dernières années ont été vraiment plus cool.

  • Speaker #1

    Ouais, alors que moi, du coup, je me rappelle que c'était un point de crispation parce que c'était tu bosses tout le temps, le week-end, le soir, etc. Et moi, je ne m'en rendais pas compte en plus parce que j'étais passionnée par mes trucs. Donc, voilà. Attention, ayez cette conversation avec votre cher et tendre là-dessus. Du temps pour faire du sport.

  • Speaker #0

    On a des entrepreneurs à utiliser sur cette table.

  • Speaker #1

    Bien honnête, Apolline.

  • Speaker #0

    Céline, comment tu fais pour gérer ta boîte en plein bout, mais tout ça, et quand même garder le temps ?

  • Speaker #2

    J'aurais pu mettre un mix Z2, parce qu'il y a des périodes où c'est hyper bien structuré, et des périodes où c'est beaucoup plus dur. Mais globalement, vu que j'aime bien ça, c'est pas un effort de faire du sport. Je pense que c'est un peu ça la clé, c'est que ça soit pas un effort.

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai fait un peu un side business. Un side business du board. J'ai créé des séjours... TAF, WAX, RELAX, donc des séjours de surf entre freelance et solopreneur. Du coup, comme ça, je vais surfer au moins deux ou trois fois par an. C'est trop bien. Et on se fait trop kiffer. Je vous tiendrai au courant des prochaines dates. Je ne les ai pas encore fixées. Mais comment transformer son sport en side business pour être sûre de le faire ?

  • Speaker #3

    Et il y a un autre truc aussi.

  • Speaker #2

    C'était un des meilleurs mois que j'ai passé de cette année.

  • Speaker #0

    Allez, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a une autre solution aussi. Moi, je sais que je vais de temps en temps à l'escalade. Et en fait, tu peux amener ton ordi. Tu as des espaces de coworking. Et donc, tu bosses. Quand tu dois réfléchir à un truc, tu vas grimper.

  • Speaker #1

    Pas mal !

  • Speaker #0

    Les vacances. Là, c'est plus partagé. Il n'y a que Sarah qui prend des vacances, pour ceux qui nous écoutent en podcast. Moi, je fais des tracances. Des mix entre travail et vacances. J'avoue que je ne fais pas que ça. J'essaie de prendre des vacances aussi. Tu prends des vacances, toi, Pauline ?

  • Speaker #3

    J'en prends, j'en reviens, là. Maintenant, ça va un peu mieux. J'arrive à m'embosser, mais quand même, tous les jours, c'est impossible que je sois complètement...

  • Speaker #0

    Complètement déconnectée. Bon là dessus, il faut qu'on fasse notre thérapie dans la Solonation parce que j'ai l'impression qu'on est un peu tous trop au taquet sur notre bise. Les copains ? Ah là c'est... On voit pas trop les copains, alors pourquoi les copains ? Kevin, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ils sont loin. Ils sont loin, ok.

  • Speaker #1

    La même.

  • Speaker #0

    T'as une excuse ? Ah vous avez deux excuses géographiques.

  • Speaker #1

    Et ils ont des enfants en bas âge, donc deux calendriers techniques à caler, tu vois. Donc calendrier de double business et le calendrier des gens qui... ou deux enfants.

  • Speaker #2

    Merci WhatsApp. Ouais, grave.

  • Speaker #0

    Moi, j'allais dire, ils sont salariés. Non, mais mine de rien, au début, ça m'a un peu éloignée d'eux. Tu vois, parce que j'étais tellement à fond dans mes trucs de freelance, de business, de machin, que ça me rendait triste de ne pas en parler. Et maintenant, ça y est, on a renoué, entre guillemets. Enfin, j'ai jamais été distendue complètement, mais ça me fait du bien même de les voir, tu vois, pour refaire un peu plus des pauses parce que je crois que c'est un peu malsain quand même ces phases où tu tapes pendant un an, deux ans. Tellement à fond dans ton side business que tu ne parles que de ça. Et le sommeil, tiens ! On a une majorité de Noirs là quand même. Tu prends sur ton temps de sommeil, Pauline, pour faire ton side business ?

  • Speaker #3

    Pas forcément prendre du temps, mais parfois ça va me travailler, je vais avoir du stress. Notamment avant, un de mes tout premiers sas, c'était sur la crypto. Là, j'avais automatisé le trading. Parfois, le moindre bug dans le code fait que ça achète ou ça vend, pas au moment. Et donc souvent, j'avais l'angoisse le matin aussi de me réveiller et de regarder qu'est-ce qui s'est passé cette nuit-là.

  • Speaker #0

    Et l'anti-notification Stripe de vente de formation, c'était le trou de crypto qui te faisait un gros déficit, le stress.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour ça, je me rappelle, j'avais lu le bouquin Miracle Morning. Et putain, ça ne va pas plaire ce que je vais dire. mais j'en parlais avec ma meilleure pote qui est la seule entrepreneur de mon milieu, on était potes avant mais du coup tu vois elle est entrepreneuse dans l'hydraulique, elle a une start-up dans l'hydraulique et un jour on parlait du Miracle Morning et je lui dis ouais je suis pas trop sûre de ce truc et ça marche ça a l'air assez rigide machin et tout elle m'a dit non non mais attends, il t'explique que ça marche sur les entrepreneurs mais moi je vais te dire, et à l'époque j'avais pas pas voir, elle me dit je vais te dire la vérité sur les entrepreneurs et le Miracle Morning, on se lave à 5h parce qu'en fait on n'arrive pas à dormir parce qu'on est stressé as fuck tout. En fait, le miracle morning, il est spontané chez certains entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Hyper impatient.

  • Speaker #2

    Le miracle morning, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il va pas très bien. Tu m'étonnes.

  • Speaker #3

    Ou hyper impatient. Moi, ça m'est arrivé de me lever hyper tôt parce que j'avais trop envie de coder un truc ou de faire tester quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, mais pareil. Et moi, du coup, je fais sauter toutes les siestes et tout ça. Moi, je bossais pendant la sieste de mes enfants. Sauf que c'est très mauvais parce qu'en fait, déjà, tu dors pas beaucoup quand t'es parent. Tu dors 3-4 heures par nuit. Tu fais sauter les siestes. Et je voyais qu'après, ça grignotait petit à petit ma lucidité. Donc voilà, après moi, je suis une grosse dormeuse aussi, donc je n'ai pas mon quota, je pense. C'est juste parents, entrepreneurs, solopreneurs, je n'en ai pas assez. Bon bref, ça me rassure, vous êtes quand même équilibré, vous avez quand même une vie. C'est sûr qu'il y a des hauts et des bas et quand on lance son side business, ce n'est peut-être pas le moment où on a la vie sociale la plus intense. Mais bon, voilà. Il y a une petite astuce aussi dont tu nous parlais, Kévin, en préparation de cet épisode, c'est... Pourquoi se faire chier à créer de toute pièce son side business ? Donc on voit le temps que ça prend pour certains, un an, deux ans, trois ans et tout. Est-ce qu'on ne pourrait pas directement le racheter ? Alors là, j'ai des questions pour toi. Parce que racheter un site sur le papier, je trouve ça cool. Mais qu'est-ce qu'on peut racheter comme genre de site ? Combien ça coûte ? C'est quoi les prix aussi ? Parce que du coup, il y a un peu cette notion d'investissement. Surtout quand on est en side, c'est notre premier. Est-ce qu'on n'a pas peur un peu de se faire arnaquer en achetant un truc qu'on ne sera pas capable après de gérer ? Est-ce que tu peux nous faire un petit topo sur le marché des sites ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que racheter, ça fait toujours un petit peu peur. J'ai souvent des gens qui viennent acheter, qui ont investi dans l'immobilier et qui ont une vision très palpable, tu sais, de je vais dans un appart, je peux voir ce qui va ou ce qui va pas, finalement il n'y a pas trop d'éléments qui sont cachés. T'achètes un truc sur le bon coin, t'as des photos, tu vois à peu près ce qui se passe et tu peux prendre des décisions. Le problème quand tu rachètes un site internet, parce que là on parle principalement de racheter des sites internet, en tout cas c'est mon expertise, je vais pas m'exprimer sur le reste, c'est que tu vois pas grand chose. À part la tête du site... Tu ne vois pas les statistiques, tu ne vois pas si les produits sont de qualité, tu ne vois pas s'il y a des visites sur le site, tu ne vois pas s'il y a du chiffre d'affaires, tu ne vois pas s'il y a du profit. Donc la problématique du rachat, mais c'est ça qu'on a essayé de résoudre évidemment avec DotMarket en mettant toute une panoplie de process en place, de vérification et ainsi de suite, c'est de se dire, tiens, si tu as besoin de générer du chiffre en plus ou que tu as envie d'acheter un side business, on va faire le travail pour toi d'aller sourcer des business. En l'occurrence, ils viennent à nous, on a un petit peu de chance. On va les analyser, on va les valoriser, on va faire le tri. Aujourd'hui, on garde à peu près 9% des annonces qui se présentent à DotMarket et on va te les proposer sur une marketplace avec tout l'accompagnement dont tu as besoin. les contrats, le séquestre, les recommandations de partenaires et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Trop bien, parce qu'on se disait en off que, entre ce que les gens annoncent sur Instagram ou TikTok, sur leurs visites, leurs ventes et tout, et la vérité du marché, on a peut-être besoin d'un tiers de confiance, effectivement, pour faire le ménage, parce que tous les buildings publics ne sont pas 100% transparents ou réels.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas ce qu'on voit sur LinkedIn qui disent que tu es vraiment sur ton compte en banque.

  • Speaker #0

    Et encore moins sur tes visites de ton site et tout, ça doit être assez impitoyable. Combien ça coûte si je veux racheter un site ? Parce qu'en gros, pour vous raconter la petite histoire, je m'étais tombée sur un site qui parlait de side business et quand j'avais lancé Salariés Diversifiés, mon programme et mon livre. Donc je m'étais dit, ah purée, je pourrais le racheter. Mais alors là, énorme inconnu, aucune idée de combien ça coûte par rapport au nombre de vues. Est-ce que ça me rapporterait si je mettais une pub ensuite vers Salariés Diversifiés ? Comment savoir si ça aurait un ROI ? Donc c'est quoi un peu les métriques qu'on doit avoir en tête ?

  • Speaker #2

    Tu as deux approches qui sont assez reconnues pour calculer le prix d'un site internet. Tu en as une, c'est un peu comme l'Argus pour le prix d'une voiture ou le mètre carré par ville ou par type d'immeuble. Ça, c'est la meilleure méthode. C'est la méthode de l'Argus où du prix au mètre carré, c'est que tu prends un site internet et selon son type, son ancienneté, la thématique dans laquelle il est, combien il génère de chiffres, alors il a un prix au mètre carré.

  • Speaker #0

    Vous avez des classifications.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ça, c'est assez reconnu sur le secteur. Et du coup, tu travailles en termes de multiples, c'est-à-dire que tu prends la base de profit et tu lui appliques un multiplicateur qui va de 1,5 année de profit sur les plus petits sites et sur les SaaS qui peut aller à plusieurs années, 5, 6, 7, 10 s'il y a de l'hypercroissance. Les SaaS, c'est là où il y a la meilleure valorisation et la plus grosse...

  • Speaker #0

    Elle écoute la Pauline, elle a des dollars dans les yeux parce qu'elle est en train de calculer la valo de son SaaS pour voir si elle le revend après ou pas.

  • Speaker #3

    Je connais déjà, je m'étais un peu renseignée et j'en avais vendu un. par le passé. On aura l'occasion d'en reparler.

  • Speaker #0

    Allez, super !

  • Speaker #2

    Et après, ça c'est la méthode la plus simple, parce que tu prends de l'existant et puis tu as juste entre guillemets à appliquer un multiple. Là où c'est un petit peu plus compliqué, c'est si tu rachètes de l'audience. Aujourd'hui, tu peux tout racheter, tu me posais la question tout à l'heure. Nous, on est spécialisés sur la vente de sites de contenu, sites de dropshipping, sites e-commerce et SaaS, en l'occurrence. Mais on travaille aussi des fois sur des marketplaces, sur des listings, sur Amazon FBA, sur Etsy, des newsletters, des applications Shopify. Et peut-être qu'un jour, on vendra même des podcasts.

  • Speaker #0

    Des communautés aussi. Je me disais que les communautés, ça aura de plus en plus de valeur.

  • Speaker #2

    Des comptes Instagram, des chaînes YouTube, etc.

  • Speaker #3

    Moi je connaissais quelqu'un qui avait monté un blog complètement sur son image et il a galéré pour le revendre. Je suis passée là aussi au final parce que sans lui il n'y avait plus la valeur.

  • Speaker #2

    Quasiment invendable. Gros sujet pour les infopreneurs, revendre leur activité c'est hyper compliqué. pour enlever toute la partie les gens achètent parce que justement ils s'identifient à quelqu'un et ça c'est difficile à revendre mais du coup si tu rachètes une audience alors t'as deux options, soit tu fais un coût de remplacement, c'est ce qu'on appelle c'est à dire t'essayes de calculer combien ça pourrait te coûter de créer la même chose autant dire que c'est beaucoup du doigt levé et de la perception, ou alors t'essayes de faire de la projection Et donc du calcul de si j'avais cette audience et que je mettais tel mode de monétisation en place, combien ça pourrait rapporter ? Je pondère le tout parce que quand même tout ça, ça demande des efforts et c'est quand même un pari. Et on essaye de s'entendre à peu près sur le prix. Si ça matche avec les attentes de la personne qui vend, alors on peut éventuellement faire un deal.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est hyper intéressant. Dites-nous en commentaire si vous êtes dans ce genre de projet parce que moi, ça me donne des idées aussi. Je me disais peut-être pour diversifier le board, pour m'amuser un petit peu à acheter un site. C'est quoi le ticket moyen quand même qu'il faut prévoir à peu près ?

  • Speaker #2

    Nous on a fait un choix sur DotMarket de lister des sites qui vont de quelques milliers d'euros à 5 millions d'euros.

  • Speaker #0

    Ah ouais quand même, raton !

  • Speaker #2

    Littéralement t'as deux, tout, t'as deux tout. Parce qu'en fait on l'a catégorisé en side business, alors si on parle de side business plus précisément, le ticket moyen c'est souvent en dessous de 50 000 euros. Et c'est un ticket moyen assez psychologique parce qu'en réalité on a déjà vendu des business à plusieurs centaines de milliers d'euros qui ne prenaient pas plus de temps que le side business qui valait 50 000 euros. En termes de logistique, un SaaS peut prendre moins de temps potentiellement. qu'une boutique e-commerce qui génère 1000 euros de profit et où tu fais tous tes colis et l'artisanat. Donc le side business, à mon sens, c'est plus une question de temps que de ce que tu génères avec. Mais dans l'esprit des gens, c'est souvent un petit revenu. corrélée avec un petit peu de temps. Et donc, ça fait un petit prix à l'achat.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu serais prête à revendre Power, ta carrière ? Non.

  • Speaker #1

    C'est à ma moi. Mais tu vois, c'est un truc important. À terme,

  • Speaker #0

    tu vois, dans 10 ans, dans 20 ans peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Peut-être un jour, tu vois, si tu passes à autre chose ou le fait que perso, j'ai un peu tendance à avoir plein d'idées à la fois. Donc peut-être qu'à un moment, ça va finir. Tu vois, là, on faisait le petit jeu des drapeaux. Pour l'instant, je suis pas mal dans le violet. ça va peut-être finir dans le noir et t'auras intérêt à... choisir dans les idées que tu as et dans ce que tu veux monter, si tu as plusieurs business, etc. Mais ce que je trouve intéressant en particulier, c'est que ce n'est pas hyper différent des valorisations des startups. C'est dans mon boulot à côté à la stratégie, donc dans l'automobile, on regarde des startups des fois pour soit les racheter, soit prendre une participation dedans. Et c'est ça quoi, post-revenu, tu fais des valorisations sur des multiplicateurs, pré-revenu, tu fais des calculs, boule de cristal un peu. Il y a des méthodes, mais... Tu remets un petit... Il y a des méthodes, mais tu remets un peu de risque par-dessus quand même.

  • Speaker #0

    Et tu vois, moi, j'étais dubitative sur le côté... Je ne connaissais rien au business quand j'étais salariée de assez business en ligne. Donc, je n'aurais pas racheté un site. Mais en fait, il y a plein de gens dont c'est le métier. Si vous êtes CRO, si vous êtes, tu vois, SEO, Traffic Manager et tout ça, c'est des métiers aussi qui peuvent être cool pour racheter un site. Donc, tu utilises directement tes compétences de salarié. Boum ! Dans ton site business. Donc pour eux, ça vaut peut-être plus le coup d'en racheter un et de l'optimiser que d'en créer un de toute pièce.

  • Speaker #2

    C'est les meilleurs acheteurs. C'est les meilleurs acheteurs parce qu'ils arrivent avec des compétences assez précises. Et d'ailleurs, en général, ces personnes-là, elles n'achètent pas un side business. Elles font plutôt ce qu'on appelle du reprenariat. Donc, elles cherchent un projet beaucoup plus développé. Pas forcément gigantesque, mais assez développé, assez mature pour en faire une activité principale. Et parfois, elles ont démarré avec un side business. Et en fait, quand elles viennent racheter, c'est souvent parce qu'elles sont prêtes à passer à quelque chose d'autre. Et que parce qu'elles ont 10, 15, 20 ans de boîte, elles ont perdu l'envie de redémarrer de zéro, que nous on avait parce qu'on a démarré de zéro. Mais c'est vrai que si tu démarres ton site business à 40 ans, 50 ans ou 55, peut-être que tu n'as pas envie de tout démarrer de zéro et que tu es prêt à...

  • Speaker #0

    Hyper pertinent. Alors dans la rubrique « Qui veut du CA ? » , je vais vous poser la question de... des meilleurs side business à lancer pour gagner de l'argent rapidement et pas mettre 7 ans avant de gagner ses premiers euros diversifiés. Pauline, qu'est-ce que tu ferais comme side business pour gagner un max de thunes si tu étais à nouveau salariée ?

  • Speaker #3

    Si j'étais à nouveau salariée ? En fait, moi, je pense qu'on a une chance quand on est salarié souvent d'être dans une niche. En fait, on est dans un domaine donné. Moi, j'étais consultante typiquement. Et je pense que quand on est dans un domaine de niche, qui n'est pas grand public, on a la chance de voir les différents aspects, les problématiques qu'ont ces personnes-là. Et donc, qu'est-ce que je ferais ? Je ferais un business à côté qui est lié à cette problématique. Typiquement, je travaille dans un cabinet d'avocats. Moi, aujourd'hui, pour n'avoir jamais travaillé dans le domaine, je n'ai aucune idée, si je dois faire un business là-dedans, de quelles sont leurs vraies problématiques. Et donc là, peut-être qu'en travaillant dans ce cabinet, je dirais que c'est hyper dur pour... L'avocat de trier tous les documents et donc peut-être qu'il faudrait faire une IA pour un charge de chat GPT pour les avocats spécialisés. Donc voilà, de trouver vraiment l'idée de niche comme ça.

  • Speaker #0

    Ça c'est hyper efficace et souvent les gens me disent mais je peux pas, c'est concurrentiel. Non, on n'a pas dit concurrentiel, on a dit dans votre domaine de niche, mais évidemment pas concurrent de votre employeur principal.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que si dans le cabinet d'avocat, je sais pas, tu es RH, je pense que ça pose pas de problème de faire à côté, c'est pas concurrentiel. Au contraire, tu vas les aider.

  • Speaker #0

    Trop bonne idée. Et ça, je vois trop de gens qui font aussi complètement autre chose. Peut-être parce qu'ils en ont marre de leur taf actuel et du coup, ils n'approfondissent pas dans leur niche. Kevin, une idée de side business qui rapporterait de l'argent là maintenant, tout de suite ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne ferais que ce que je sais faire. Je retournerais à mes compétences les plus basiques de chez Basique, qui en l'occurrence sont le référencement et la monétisation de sites internet, parce que c'est comme ça que j'ai commencé. Et je ferais un truc dont on n'entend pas trop parler en France. qui aux Etats-Unis s'appelle le website flipping Ça consiste à racheter un site, le retaper, le revendre. C'est comme en immobilier. Trouver un appart un peu dans son jus, mais tu prends l'appart qui est dans son jus avec les compétences que tu as. Tu ne reprends pas celui où il faut refaire l'électricité si tu es plombier. Tu reprends celui où il faut refaire l'électricité parce que tu es électricien et du coup, tu vas pouvoir faire ça nickel avec pas trop de frais et ensuite, tu le revends. Moi, je fais ça avec les sites internet en side project pour le coup et ça fonctionne très bien dès lors que tu le fais avec les compétences. précises qu'il faut mettre sur le site.

  • Speaker #0

    Hyper, hyper intéressant. Merci beaucoup pour ce tips. Du coup, Sarah, qu'est-ce que tu ferais, toi, comme side business, là, maintenant, tout de suite, pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, d'abord, je tiens à dire que je suis très, très faithful à Power, donc ça a été difficile pour moi d'imaginer quoi que ce soit d'autre que mon cher Power Tech Arière, puisque je suis encore salariée diversifiée. Moi, c'est mon side business, c'est mon choix que ce soit mon side business. Mais pour proposer une autre idée, je pense qu'en particulier dans la thématique de ceux qui veulent se lancer un peu en soum-soum, T'as intérêt à faire un truc qui se fait sur Excel, ou qui se fait sur PowerPoint. Parce que si vous êtes comme moi, ingénieur Excel et PowerPoint, col blanc typique dans un bureau, tant que t'as Excel ouvert, ton chef il se pose pas de questions. Et pour te dire, t'as un type qui est tacticien pour gamers, qui s'appelle Skyheart, qui maintenant fait des streams et a bossé pour des grosses équipes de e-sport. Et en fait ce mec-là, au départ, il était à la production audiovisuelle, et ce qu'il faisait, c'est qu'il se faisait chier. Et donc, il a décidé d'ouvrir Excel. Et dedans, il arrivait à reconstruire les matrices dans les jeux, tu sais, de la zone de dégâts d'un certain sort, le temps d'utilisation, tout ça et tout, pour pouvoir retravailler les tactiques à la base de cette donnée brute. Et le mec s'est fait engager par d'autres équipes, tu vois. Donc, si tu as Excel ou PowerPoint ouvert, un peu, le monde est à la limite, quoi.

  • Speaker #3

    Est-ce que Dimby a commencé comme ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, on va lui poser la question. Mais c'est vrai que Dimby, qui est dans notre team de co-animateurs de Solonation, il fait 700 000 euros par an avec ses formations Excel. Donc voilà, il a réussi à monétiser, lui, ses compétences. Moi, je pense que ce que je ferais, un peu dans la même idée de faire les trucs en cachette, je ferais un truc assez simple, je ferais du ghostwriting. Je sais que c'est pas mal la cote, pour plein de raisons. Parce qu'en fait, t'es jamais crédité par tes clients, parce qu'ils veulent pas dire. que tu écris à leur place. Donc, tu as la garantie de la discrétion.

  • Speaker #1

    Il n'y a que moi qui nomme ma ghostwriter, je crois. Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, tu peux. T'es payé en coulisses. C'est asynchrone. Donc, en fait, quand tu as, comme moi, un job avec beaucoup de réunions, etc., tu peux le faire la nuit, le week-end et tout ça. Éventuellement, coach IA. On en a parlé tout à l'heure. Ça peut, à mon avis, être pas mal aussi. Bon, alors, c'est cool. On a des idées de side business à lancer. Je vous propose qu'on passe à la dernière séquence de l'émission, c'est le SAV des solos. Vous pouvez commenter SAV en commentaire sur cette vidéo. On vous tire au sort et on répond avec mes co-animatrices et co-animateurs sur ce plateau à votre problématique du moment. Alors c'est parti pour la question du jour. Alors la question du jour, elle nous vient de Clément, Clément Judé de Lacombe. Donc Clément, c'est un solopreneur et il demande « Comment on fait pour assumer son envie de lancer un side business ou d'être solopreneur quand tout le monde est matrixé par le salariat ? » Ou qu'on a la pression et les injonctions de ses proches et de sa famille.

  • Speaker #1

    Moi, je veux bien prendre la partie matrixage. On décide de définitivement s'asseoir sur le débat pourri salarié-entrepreneur. Salariés, ils vendent leur temps, du coup, c'est des couillons. Les entrepreneurs, c'est tous des abrutis. Et on essaye juste de trouver son chemin, en fait. Et vraiment, je trouve que c'est un peu le... Le débat de base, pas malin du tout. Moi, j'ai beaucoup eu le droit et j'ai encore le droit parce que les gens ne peuvent pas s'empêcher de me demander quand est-ce que j'arrête mon faux taf pour être entrepreneur à plein temps. J'avais même une agence d'influence qui ne voulait pas me représenter à l'époque en me disant, si tu n'as pas arrêté ton travail, c'est que tu ne te fais pas confiance. Comment nous, on pourrait te faire confiance ? On arrête de parler avec ces gens-là et on comprend qu'en fait, il n'y a plus d'une voix et que le futur du travail, c'est du travail qui est vraiment morcelé, dispersé entre plusieurs activités. et voilà quoi les matrixés ils peuvent rester matrixés s'ils veulent quoi

  • Speaker #3

    Allez, Et puis, je me suis mis petit à petit à aller à des meet-ups d'entrepreneurs. Puis, j'ai finalement organisé ces meet-ups. Et en fait, là, on se retrouve, on est plein. Et c'est justement dans l'entourage, les potes, eux, ils aiment. On ne peut pas parler d'entrepreneuriat tout le temps avec eux. Ils ne comprennent pas. Souvent, ils sont dans le salariat. Ils ne connaissent pas les mêmes problématiques. Et donc, ça fait du bien d'échanger avec des personnes qui ressentent les mêmes choses que nous.

  • Speaker #0

    Et hyper bon conseil aussi, ça fait du bien. Choisir aussi son entourage pour s'accompagner dans ses nouvelles aventures. Kevin, un conseil ?

  • Speaker #2

    Je ne peux qu'approuver ça parce que c'est ce que j'ai fait aussi. Tu démarres, tu n'as pas forcément les potes là-dedans. Aujourd'hui, avec Internet, tu peux tout faire. Tu peux rejoindre des communautés, tu peux interagir avec des gens sur Twitter. Ça fonctionne aussi. Je me suis fait des potes juste en lançant un appel à l'aide, en arrivant à Paris et en disant qui est entrepreneur, veut aller déjeuner et OK d'écouter.

  • Speaker #0

    Comme moi, quand je suis arrivée à Nantes, je ne connaissais personne. Et du coup, c'est comme ça que je suis arrivée à un peu de freelance. Trop bien. Je vais répondre à la partie injonction familiale, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de ma maman dans cette émission. C'est un peu ma running joke. Mes deux parents étaient fonctionnaires. Et en fait, je dirais qu'il faut casser leurs attentes pour être à l'aise après. Et moi, je me rappelle, à l'époque, ma mère, elle avait pleuré quand j'avais démissionné de la poste, parce que c'était soi-disant un emploi à vie. Et du coup, c'était trop mignon. et je lui avais dit mais non mais ça n'existe plus des emplois à vie etc donc là autant te dire que maintenant je suis passée par ma phase web 3 freelance podcasteur ils comprennent plus rien mais c'est bon ils me posent plus de questions ils me disent ça va elle a l'air heureuse et tout donc voilà peut-être ouais casser un peu ce truc qu'on attend de toi au moins une fois comme ça après les gens ils te laissent tranquille aussi Clément j'espère que ça t'aidera dans ta construction d'identité au milieu de toutes ces personnes matrixées et en tout cas merci beaucoup pour ta question commente SAV si tu veux qu'on pose ta prochaine question sur un de nos prochains plateaux toutes tes problématiques de solopreneur, freelance indépendant, entrepreneur, business en ligne sont bonnes pour nous et nous donnent du fil à retordre et après on te fait un petit coaching comme ça en live bon bah voilà cette émission sur les side business est terminée, j'espère que ça vous a plu, alors en cachette, pas en cachette on espère qu'on vous a fait gagner beaucoup d'euros et que vous nous raconterez alors si cette émission vous a plu, les amis vous savez ce qu'il vous reste à faire Nous, on ne prend pas d'euros sur Solonation, on prend des likes, des étoiles et des commentaires. On est en podcast, donc Spotify, vous pouvez aussi poser vos questions, envoyer vos étoiles, Apple Podcasts et bien sûr YouTube, c'est le lancement de l'émission, donc n'hésitez pas à aller mettre des likes et surtout faire passer à vos potes solopreneurs, parce que comme on se le disait en créant cette émission, quand on entreprend en business en ligne, en indépendant tout seul derrière son ordi, on peut se sentir très très seul, mais vous n'êtes pas seul. Nous sommes des millions, nous sommes une nation, c'est pour ça qu'on a créé l'émission Solo Nation. Merci beaucoup d'avoir suivi Solo Nation et à bientôt les solos ! Salut tout le monde !

Chapters

  • Faut-il dire à son patron qu'on lance un side business ?

    00:00

  • Ces side business peuvent rapporter gros... VRAI ou FAKE ?

    07:27

  • Comment gagner ses premiers 1000€ en side business

    24:16

  • Les business les plus discrets à lancer

    29:59

  • Comment Sarah a négocié son 80% avec son employeur

    40:16

  • Trouver le temps : la réalité derrière les 100K€

    44:23

  • Le test honnête : est-ce qu'on a encore une perso quand on a un side business?

    53:16

  • Racheter ou créer un business : Kevin révèle les vrais prix

    59:20

  • Nos meilleures idées pour gagner de l'argent rapidement en side

    01:08:16

  • Répondre aux proches qui ne comprennent pas votre choix

    01:13:13

Description

Tu rêves de lancer un business à côté de ton job, mais tu ne sais pas si tu dois en parler à ton boss ou tout faire en douce ?


Tu ne veux pas te griller, et tu aimerais savoir combien tu pourrais vraiment gagner ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois 3 entrepreneurs qui se sont tous lancés en salariés diversifiés :

✔️ Sarah Zitouni qui a tout dit à son boss et a négocié un 80% pour développer PowHER ta carrière en side

✔️ Pauline Clavelloux, qui a joué la carte de la sécurité avec une lettre officielle avant de se lancer dans la création de logiciels Saas

✔️ Kevin Jourdan, qui a commencé en scred total !


👉 Récupère nos idées de side business à faire en cachette ici : https://leboard.fr/solonation


Au programme de cette émission :

📌 Faut-il prévenir son patron ou lancer son business en cachette ?
📌 Comment gagner ses 1 000 premiers euros en parallèle de son CDI ?
📌 Quels sont les side business les plus rentables (et les plus discrets) ?
📌 Comment trouver le temps de bosser sur ton projet perso ?
📌 Est-ce que vendre des goodies, écrire un livre ou créer un blog peut vraiment rapporter ?
📌 Faut-il forcément montrer sa tête pour réussir ?
📌 Quelles sont les meilleures techniques pour négocier un temps partiel ?


Merci à Dotmarket.eu de sponsoriser cette émission, tu peux estimer le prix de ton business en ligne ici : https://www.dotmarket.eu/estimation


🎢 Envie de devenir salarié diversifié et d'apprendre à freelancer ? Rejoins l'Incubateur Solopreneur comme +300 freelances = https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.

💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que tu as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Mais si tu n'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que tu as, c'est une situation ship.

  • Speaker #2

    Moi, je suis team prudence. En tout cas, en salarié, jamais je n'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Comment vous avez gagné vos 1000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres, c'est beau pour la reconnaissance, mais franchement jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça.

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros je les ai faits en faisant un site internet.

  • Speaker #3

    Qui t'envoie de l'argent sur Paypal.

  • Speaker #2

    Moi je pense que la discrétion aussi elle est hyper subjective.

  • Speaker #3

    J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ?

  • Speaker #1

    Ça va pas plaire ce que je vais dire.

  • Speaker #2

    Faut aussi pas oublier peut-être la minute, je sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance tu veux dire ?

  • Speaker #3

    Le problème quand tu rachètes un site internet, c'est que tu vois pas grand chose.

  • Speaker #1

    Quand on sait pas ce qu'il y a derrière, des fois on se dit que c'est un peu un scam quoi.

  • Speaker #0

    Pourquoi démissionner et prendre des risques énormes pour créer ton entreprise, alors qu'aujourd'hui tu pourrais très facilement lancer un side business et doubler ton salaire, voire même plus, en travaillant seulement quelques heures par semaine à côté de ton CDI ? Alors oui, je sais ce que tu vas me dire. Comment tu veux que je trouve le temps de lancer un side business alors que j'ai déjà une carrière assez palpitante ? Et surtout, pourquoi je ferais ça pour gagner des clopinettes à côté de mon CDI ? Alors figure-toi que les side business peuvent te rapporter bien plus gros que ce que tu imagines. Et d'ailleurs, mes invités du jour ont généré plusieurs centaines de milliers d'euros grâce à leur side business et en toute discrétion. D'ailleurs, moi aussi, c'est comme ça que j'ai commencé et c'est ce qui m'a permis d'avoir aujourd'hui un solo business qui me permet de réaliser plus de 500 000 euros par an de chiffre d'affaires. Alors dans cette émission, on va te raconter la vérité sans filtre sur les side business, pourquoi certains d'entre nous ont décidé de raconter leur side business à leur patron alors que d'autres l'ont fait en cachette, quels sont les meilleurs side business pour gagner de l'argent, mais aussi quels sont les plus discrets pour pas te faire griller. Et surtout, on va te donner plein d'idées improbables pour doubler ton salaire en quelques heures de travail par semaine. C'est parti, bienvenue dans Solonation. Merci à DotMarket de soutenir cette émission. Alors, DotMarket, c'est la première plateforme française d'achat-revente de sites Internet, de side business et de business en ligne. Alors, si tu veux revendre ton business en ligne ou en acheter un pour te lancer, eh bien, regarde la ressource qu'on t'a préparée avec DotMarket. C'est dans les commentaires de cette émission et c'est gratuit. Allez, c'est parti pour l'émission. Eh bien bienvenue les amis, bienvenue dans cette nouvelle émission de Solonation. Je suis ravie de vous avoir à mes côtés. Alors je vais prendre votre réact à chaud comme ça un petit peu sur cette histoire de side business en cachette. Est-ce que vous pensez que lancer un side business quand on est salarié, il vaut mieux le dire à son patron ou il vaut mieux le lancer en cachette ? Alors je vais me tourner vers toi, tiens, Sarah. Sarah Zitouni, AK Power, ta carrière. Donc toi, tu as un side business à six chiffres en parallèle de ton CDI. Qu'est-ce que t'en penses ? On y va, on la joue faire avec son patron, on en parle ou on le fait en cachette ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que t'as tout intérêt à commencer peut-être un tout petit peu en loose day, un peu comme si c'était un date. Ok, tu peux aller au premier date, mais si t'oses pas du tout en parler à ton patron, à un moment donné, ce que t'as, c'est une situationship et ça peut pas évoluer de façon transparente, ça peut pas grandir. Il faut que ça devienne une relation officielle, donc t'es obligée d'en parler. Ok,

  • Speaker #0

    donc plus en mode potentiel de croissance, toi tu verrais. C'est à partir de quel moment qu'on passe de... situationship à bon ok j'ai un vrai projet à partir du moment où c'est plus un hobby et où tu peux plus t'en passer donc notamment quand tu commences à générer des revenus ou avoir pas mal de visibilité ok ben on va en parler tu vas nous raconter aussi comment tu as fait toi de ton côté et comment tu as négocié aussi avec ton boss alors pauline pauline clavelou aka pauline sas builder donc toi tu construis des sas logiciels jusqu'à atteindre 500 mille euros de revenus récurrents annuels on la joue en cachette quand on construit des sas comme ça où on le dit à son patron comment ça se passe

  • Speaker #2

    Alors moi je suis team prudence et donc quand j'ai commencé j'ai dit directement à mon employeur je voulais pas qu'il y ait de problème après que ce soit légal, de propriété etc. Je l'ai joué en toute transparence pour avoir ma fameuse lettre officielle et être tranquille d'esprit.

  • Speaker #0

    Ah oui parce que tu veux dire que tu avais peur que ce que tu développes avec tes compétences de développeuse et tout ça, ça soit la propriété intellectuelle de ton entreprise c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors il y a des entreprises dans lesquelles c'est le cas oui, moi c'était pas le cas dans mon contrat mais bon. Encore une fois, on n'est jamais trop prudent et il vaut mieux s'assurer de tout ça. Il y avait la propriété actuelle et puis aussi le fait que l'employeur pourrait se retourner contre soi. Donc moi, je voulais éviter ça.

  • Speaker #0

    On voit déjà un peu la différence de formatage de nos différents cerveaux autour de cette table. Mais je ne veux pas spoiler après sur ce qu'on en pense. Alors, Kevin Jourdan, toi, tu as créé DotMarket. Un site de revente de sites et notamment de side business, qu'est-ce que tu en penses ? Et d'ailleurs peut-être que font tes clients ? Ils en parlent sur la place publique ou ils rachètent un petit site en scred comme ça justement pour se faire des compléments de revenus en toute discrétion ?

  • Speaker #3

    Il y a de tout. Il y en a qui jouent la carte directement, honnêteté, on ne prend pas de risque. Il y en a d'autres qui préfèrent largement le premier date en cachette et puis ensuite on voit si ça mène quelque part. Moi personnellement j'ai opté pour le date en cachette sur mes premiers business. C'est devenu une situation cheap. et j'ai dû mettre un terme à un des deux projets. Ça a été le job, en l'occurrence, à l'époque.

  • Speaker #0

    C'est souvent ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #3

    Mais ça, c'est le bon scénario. Du coup, ça veut dire que le side business a pris assez d'ampleur et que tu peux faire un choix. Changer de relation, finalement, c'est un petit peu ça. Moi, je connais beaucoup de gens qui l'ont fait sur le côté d'on-moi parce que ça fait peur d'échouer aussi. Et donc, le faire en toute discrétion, c'est un peu enlever la pression de la réussite. Et moi, j'ai mis longtemps, finalement, à me dire « Allez, j'en fais un truc officiel, j'assume, j'en parle à mes proches. » Et donc le premier set business, c'était pause déjeuner, après le boulot, des fois même pendant les heures de travail si c'était un petit peu calme, mais toujours en cachette.

  • Speaker #0

    C'est bon, on est sur Solo Nation ici, tu peux tout nous dire. On n'est pas là pour raconter du politiquement correct, mais pour raconter un peu ce qu'on fait dans la vraie vie quand on devient indépendant et parfois ça se chevauche un petit peu. Moi, j'ai fait complètement en cachette, mais je pense qu'aussi, je ne savais pas trop ce que je faisais à l'époque, on va être honnête. J'avais lancé mon podcast en parallèle et j'étais à l'époque directrice commerciale France. Chez Sixte, c'était aussi un poste à enjeu avec une certaine situation. Je ne me serais pas vue de dire je vais lancer un business à côté, je pense que ça m'aurait été refusé. Et du coup, par peur de ça, j'ai joué la carte sans permission. En gros, j'ai mis les gens devant le fait accompli sur le fait que je lançais un podcast, qui était à l'époque un hobby, qui ne me rapportait pas d'argent. Donc je veux dire, je peux faire ce que je veux de mes loisirs. Et voilà, je me rappelle un moment dans l'open space, un jour, le DRH, il me dit « Alors Flavie, sympa ton podcast ? » Et je lui dis « Non, mais tu vois, c'était cordial. J'ai attendu un peu pour voir s'il y avait une petite pique cachée derrière et tout, mais on s'entendait bien. » Et en fait, rien. Tu vois, il ne s'est rien passé non plus. Donc voilà, moi, c'est comme ça que j'ai lancé le board, d'abord le podcast, qui est devenu plus tard l'incubateur de Solopreneur. Bref, racontez-nous aussi en commentaire, vous, est-ce que vous avez un side business ? Est-ce que vous le faites en cachette aussi ? Quel est votre dilemme là-dessus ? On veut tout savoir dans les commentaires et vous allez voir, on va aussi pouvoir vous aider. Vous pouvez aussi poser toutes vos questions sur les side business pour qu'avec mes invités et co-animateurs, co-animatrices, on vous réponde et on vous aide. Alors, je vais vous présenter les side business et vous allez me dire premièrement si c'est des side business réels. Donc, si d'après vous, vous pensez qu'ils existent vraiment. Et deuxièmement, si vous pensez qu'on peut gagner de l'argent avec. D'accord ? En tant que salarié. Donc, side business réel, on va lever le petit drapeau violet. Et est-ce qu'on peut gagner de l'argent ? On va lever le petit drapeau or, comme mine d'or. OK ? C'est parti ? Premier side business, vendre des goodies avec les citations de vos managers toxiques. Alors, Kevin ne se prononce pas ? Si, tu en es OK, les deux, les deux. Alors, figurez-vous que ça existe. Et je voulais vous montrer un exemple à l'écran, c'est incroyable. C'est la boutique CDLT, donc la newsletter CDLT, qui est une newsletter qui décrypte la toxicité du monde du travail, etc. Et ils vendent des magnifiques tasses sur Etsy, « Quiet quitting » ou encore « Tu prends ton après-midi » ou encore « Sauf erreur de ma part » . que je trouve ultra passive agressive.

  • Speaker #1

    Putain, ils m'ont piqué l'idée.

  • Speaker #0

    Ah, tu vas pouvoir en faire avec Power ta carrière, donc voilà.

  • Speaker #3

    C'est sponsorisé par Glassdoor.

  • Speaker #0

    Exactement, je pense que ça pourrait se sponsoriser. Vous en pensez quoi ? Est-ce qu'on peut... Alors, on voit que ça existe, bon là c'est plus pour un peu le fun. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on peut gagner vraiment de l'argent avec ce qu'on appellerait un side business physique ? Vendre des produits, vendre des goodies.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux en gagner, en fait, s'il joue sur le côté fun, le marketing. Ça devient fun. En fait, c'est horrible les citations que tu dis. Clairement, personne n'a envie de les vivre. Et en l'occurrence, on est beaucoup, je pense, à les avoir tous vécues. Donc en fait, après, tu n'as pas le choix que d'en rire et après de le montrer. Mais ça ne devrait pas être comme ça. Mais je pense qu'effectivement, il joue là-dessus.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en fait, ce qui fait peur aux gens avec le produit physique, c'est que tu vas avoir besoin de plus d'investissement initial pour lancer ton entreprise. parce que t'as forcément des histoires de stock. Enfin, souvent, en tout cas, t'as des histoires de stock ou de...

  • Speaker #0

    sourcing de fournisseurs et c'est ça qui fait plus peur aux gens mais je vois pas pourquoi ce serait pas rentable enfin je veux dire on achète tous beaucoup beaucoup de trucs depuis chez nous sur internet je vois pas pourquoi quelqu'un créerait quelque chose qui serait un produit physique à côté de son taf et que ça aurait pas en tout cas ça peut permettre de se lancer et tout alors c'est vrai que l'autre question qui fait peur c'est le volume aussi parce que si un produit physique c'est genre 8 euros 10 euros etc tu es obligé de faire beaucoup moi j'ai testé print full aussi donc des trucs tu sais pour d'impression à la demande pour les goodies du board et tout Avec Shopify, ça a quand même simplifié énormément aussi tout ce qui va être business physique. Donc moi, je dis, ça se tente, mais effectivement, il va falloir derrière, je pense, générer un gros trafic. Tu en as des sites de e-commerce à vendre sur votre market ? On en a plein. OK.

  • Speaker #3

    Et en l'occurrence, on en a eu plein. Alors pas avec ce concept-là. Si vous avez un site à vendre comme ça, je suis preneur. À mon avis, il partirait hyper vite. OK. Mais en l'occurrence, on a déjà eu du print on demand sur plein de choses. Et effectivement, aujourd'hui, avec les solutions d'impression uniquement quand il y a la commande qui est faite, Ça règle pas mal de problématiques de logistique et on a déjà vu du print on demand sur des pots de fleurs à décorer, sur des t-shirts, sur des goodies, sur plein de choses. Donc il ne reste plus qu'à appliquer l'idée de la petite phrase toxique, moi je trouve ça assez drôle.

  • Speaker #1

    Et quand tu penses à tous les tintins qui faisaient du dropshipping en get rich quick scheme, tu vois bien qu'en fait il y a des gens qui ont testé déjà le side business, alors éthique zéro. Mais je veux dire, il y en a qui ont testé et qui ont fait de l'argent sur du side business produit avec le dropshipping.

  • Speaker #0

    Effectivement. Bon, intéressant, ça, c'était le premier. Alors le deuxième, gérer la boîte mail des salariés à leur place, des salariés qui veulent se libérer du temps pour lancer leur side business. Est-ce que ça existe et est-ce que ça permet de gagner de l'argent ? Ça permet de gagner de l'argent, oui.

  • Speaker #1

    Je ne crois pas que ça existe.

  • Speaker #2

    Ça ne me parle pas en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça existe, figurez-vous. Là, j'ai extrapolé, j'ai pris vraiment un cas, on va dire marketing. Une bonne façon de présenter vos offres, d'ailleurs, si vous êtes freelance, de présenter comme ça. En fait, ça existe déjà, ce sont les assistants virtuels. Donc, c'est un super gros métier en freelance, ça cartonne. Je ne sais pas si vous travaillez avec un assistant virtuel ou une. Moi, je travaille avec une assistante virtuelle qui m'aide aussi, parce qu'en tant que solopreneur, on a besoin aussi d'aide. aussi dead. Ça price à peu près 40 à 50 euros hors taxes de l'heure. Évidemment, ce n'est pas super scalable parce que c'est de la vente de temps. Mais du coup, ça marche très bien si vous avez du temps en parallèle de votre taf pour proposer vos services d'assistanat. Et effectivement, un des premiers business case, c'est, vous vous rappelez, dans la semaine de 4 heures, Tim Ferriss disait qu'il faut externaliser à moins cher que vous en taux horaire vos tâches subalternes. Et on en a parlé dans l'épisode « Les pires salariés font les meilleurs entrepreneurs » puisque c'est une tendance de la workplace en ce moment, ça s'appelle le « shadow outsourcing » . Donc ça veut dire qu'en gros, tu fais bosser d'autres personnes que toi sur ton taf pour avoir peut-être le temps, toi, de racheter un site internet ou de faire du pognon à côté avec un side business. C'est un peu méta, mais si vous continuez à nous suivre, franchement, c'est assez malin.

  • Speaker #1

    Et pour le coup, les assistants virtuels, tu disais à raison que c'est pas scalable parce que tu as des histoires de limite de temps. Mais moi, ce que j'ai vu certaines assistantes virtuelles faire, c'est qu'elles ont pris des personnes qu'elles ont formées à leur méthode. Et ensuite, elles sont devenues chefs d'une agence d'assistantes virtuelles. Et là, d'un coup, tu retombes sur une solution où tu peux avoir du scalable.

  • Speaker #0

    Et puis avec les IA et tout, je pense que tu peux aussi peut-être processer et systématiser une bonne partie des tâches que les clients ne savent pas faire.

  • Speaker #2

    carrément moi ça me fait penser à Dans une entreprise, il y avait un des salariés qui avait sous-traité son daily job, il était développeur, à quelqu'un dans un autre pays bien moins cher. Après, il a fini par se faire attraper.

  • Speaker #0

    Alors ne faites pas ça chez vous, là on vous raconte des trucs, mais bon après, on n'a aucune responsabilité juridique si vous ne faites que par votre patron. Troisième idée, alors écrire un livre pour expliquer aux salariés comment lancer leur side business. Alors on a, ok, donc ça existe, mais ça ne permet pas de gagner trop d'argent. Ton point, Sarah ?

  • Speaker #1

    J'ai sorti deux livres. On fera peut-être un épisode sur les livres. C'est beau pour la reconnaissance, mais franchement, jamais de la vie tu gagnes de la thune avec ça. Donc voilà. À moins que tu sois Marc Lévy, où tu t'es trouvé la tournure pile poil. Mais il faut savoir que les auteurs, ils gagnent en moyenne un euro par livre. Donc je te laisse deviner combien de temps il faut que tu bosses, enfin combien de livres il faut que tu vendes pour que ça commence à ramasser.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon alors ça, c'était un peu un piège, parce que regardez. du coup tu confirmes la vie alors je vous confirme je vais vous montrer les chiffres de combien j'ai gagné avec ce livre ça fait un mois ou deux mois qu'il est sorti donc moi je l'ai auto-édité et ça c'est un site business possible aussi transformer son savoir-faire en une méthode en auto-édition et en auto-édition c'est un peu plus juteux c'est vrai enfin c'est pas foufou non plus je vous mets le screenshot j'ai gagné en redevance 564 euros et du coup je sais pas combien de livres j'ai vendu donc voilà on le voit à l'image après je sais pas que vous en pensez mais moi à l'époque quand je me suis lancé 500 balles par mois en side business, j'achète quoi. On prend,

  • Speaker #2

    c'est un revenu complémentaire.

  • Speaker #3

    Exactement. Surtout pour écrire sur un sujet que t'aimes bien, 500 euros. La difficulté, c'est peut-être de le garder dans le temps, mais en soi, tu peux faire une série de bouquins sur le sujet et 500 euros par mois, c'est un bon side business.

  • Speaker #1

    Et du coup, le conseil dans le conseil, tu vois, c'est l'auto-édition. Parce que si tu veux gagner en visibilité, tu as intérêt à te faire éditer par une grande maison parce que là, pour le coup, tu vas faire les plates au télé, tu vas faire tous les trucs qui vont avec la visibilité. Mais c'est ce que je te disais, tu gagnes un euro par bouquin et puis tu n'as rien avancé comme frais, c'est aussi l'avantage. Mais tu vois, si tu veux en faire un side business, tu as peut-être plutôt intérêt à faire de l'auto-édition.

  • Speaker #0

    Voilà, puis très facile, je pense qu'on en reparlera une autre fois, l'auto-édition, machin et tout, hyper ligne, hyper pratique à faire. Alors, je continue, j'arrête les pièges maintenant, promis. Créer des agents IA pour faire le taf des salariés à leur place. Ah, là on a un banger là ! Et ouh, ça rapporte de l'argent ! Pourquoi tu dis ça, Kevin ? T'agites ton drapeau à fond.

  • Speaker #3

    Parce que je suis persuadé que ça va cartonner. J'ai beaucoup moins de spécialités que toi pour en parler, mais je suis persuadé que non seulement ça va cartonner, mais qu'en plus, d'ici quelques années, on revendra peut-être moins de sites internet et on revendra carrément des agents IA qui viendront travailler d'une entreprise à l'autre. Alors je sais pas s'il y aura un mercato des agents IA.

  • Speaker #0

    Ils auront un CV ou pas ?

  • Speaker #3

    Écoute, peut-être. Des listes d'actions ou des listes de rentabilité réalisées ou de choses faites, mais j'en suis assez persuadé.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors moi, je pense que ça va être une méga niche pour les freelances. Si vous êtes freelance et que vous ne savez pas quoi faire comme spécialité, vous pouvez aller sur ce marché. J'en cherche, moi je n'en trouve pas assez. Donc des coachs en IA, des coachs en création d'agents, des adaptateurs de plateformes ou de SaaS qui font ça, mais pour les pluguer sur l'organisation. Tu en as des SaaS Builders qui font des trucs comme ça, des trucs d'IA ?

  • Speaker #2

    Ah bah là, c'est la tendance de fou. En tout cas, moi, sur mon feed, j'ai que ça. Des agents IA qui se créent justement pour tous les domaines. Parce que, comme tu disais, par exemple, la création de contenu au support client, tout ça, c'est des tâches qu'on doit aller faire tout le temps. Et ça prend du temps. Et en fait, ce n'est pas forcément des tâches aussi qu'on aime bien. Alors après, tout dépend des domaines, bien sûr. Mais les tâches qu'on n'aime pas, autant les donner justement à des IA. sans pour autant se dire, en fait, c'est l'IA qui fait ça et je prends tel quel. Bien sûr, après, nous, on est là en tant qu'humains pour les vérifier, les transformer à notre sauce, etc. Mais ça fait gagner un temps de fou.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'ai déjà des agents IA dans mon quotidien de solopreneur. Donc, j'ai mon YouTube producer, par exemple, qui m'aide à analyser mes résultats, à me préparer mes émissions et tout. Et je me dis, mais si j'avais été salariée qui avait eu l'IA, je me serais fait une armée. d'agent IA pour faire tout mon taf. J'aurais eu beaucoup plus de temps pour mon side business. Et après, j'aurais potentiellement revendu cette compétence à d'autres salariés. Bref, j'espère que ça vous donnera des idées. Dites-nous en commentaire.

  • Speaker #2

    Après, avec une nuance fraîche, dans beaucoup d'entreprises aussi, tu es bridée.

  • Speaker #1

    Exact. J'étais en train de penser à ça.

  • Speaker #2

    Par exemple, ChatGPT, au début, c'était arrivé. Mais en fait, dans plein de boîtes, tu pouvais taper ChatGPT, tu n'arrivais sur rien parce que c'était bloqué par les entreprises. Parce qu'il faut aussi... pas oublier peut-être la minute... Je ne sais pas comment dire, mais...

  • Speaker #0

    La minute cassage d'ambiance, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    La minute cassage d'ambiance, c'est que dans les entreprises, tu as des règles. Quand tu es solo, tu as beaucoup plus de liberté, mais en fait, dans les entreprises, à chaque fois que tu vas parler à une IA, en fait, tu donnes la propriété...

  • Speaker #0

    Non, mais il faut se créer sa petite armée en prenant une entreprise fictive, qui ressemble à la tienne, mais qui n'est pas la tienne.

  • Speaker #1

    Et à côté de ça, le truc qui existe et qui va dans ton sens, et qui va dans ton sens aussi Pauline, c'est par contre que toutes les boîtes sont en train de générer leur propre version de chat GPT qui enregistre pas les infos, que machin truc et tout. Tu vois, moi je bosse dans l'automobile, c'est très vite tombé le coup de... En fait nous, c'était le Far West, on faisait chat GPT, pas de problème. Et c'est vite tombé le coup qu'il y a quelqu'un chez nous à la sécurité qui a fait... Stop ! Et du coup maintenant on a notre version interne qu'on peut utiliser, machin truc et tout. Mais... Ça va avec ce que tu disais. En fait, ces gens-là, ils pourront vendre à des particuliers, mais ils pourront peut-être aussi vendre à des grands groupes.

  • Speaker #0

    Exactement. Avant-dernière idée de side business, acheter un distributeur automatique de pizza ou une laverie automatique à côté de son bureau. Vous allez au bureau, là, parce qu'on vous a forcé à revenir au bureau, vous tombez sur ça. Alors, à potentiel ou pas ? Ah oui, fort potentiel. Pourquoi tu dis oui, oui, Kevin, là, sur le potentiel ? Ça, c'est pourtant, c'est brick and mortar, c'est un truc physique, c'est pas un truc digital.

  • Speaker #3

    C'est brick and mortar, c'est du boring business à souhait. Et ça fonctionnera toujours. dont tout le monde a besoin et qui fonctionneront toujours en fait, tout simplement. Que ce soit les laveries, que ce soit les distributeurs de pizzas ou de produits healthy d'ailleurs, parce que ça cartonne aussi. Que ce soit les... Je disais cette semaine que ça cartonnait la vente des espaces muraux pour placer des armoires de livraison de colis amazoniens dans les gares et dans les espaces. C'était un nouveau moyen de monétiser les murs. Pourquoi ? Parce que c'est boring et que tout le monde a envie de pouvoir récupérer un truc près de chez soi. Donc tout ça, ça fonctionnera toujours. pour moi.

  • Speaker #0

    Après, attention, ça demande un investissement. Généralement, 30, 40, 50 000, 60 000 euros voire même plus. Et donc, il faut penser aussi que votre bénéfice, enfin, il faut prendre en compte l'amortissement. Donc, il y a un temps d'amortissement, mettons, un an et demi, deux ans. Là, j'avais demandé à ChatGPT à peu près pour 60 000 euros pour acheter un distributeur de pizza qui rapporte 3 000 par mois, ce qui veut dire que tu amortis en gros ton investissement dans un an et demi, deux ans.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, quand les gens s'acharnent à se dire je vais absolument faire l'investissement locatif de courte durée, Airbnb pour ne pas les nommer. En fait tu dis est-ce que vraiment ils y gagneraient plus et surtout est-ce qu'ils se feraient moins chier ? C'est bon les gros mots c'est autorisé ? Ouais c'est complètement autorisé.

  • Speaker #0

    Si ça va trop loin j'ai mon petit drapeau là.

  • Speaker #1

    Ah ok pour la part, je fais gaffe à la part. Mais du coup tu vois ils se feraient moins chier avec une laverie. En fait à mon avis tu casses moins de trucs, ça tombe moins souvent en panne, t'as moins des problèmes de locataire pas parti ou qui ont peut-être piqué des trucs dans l'appart.

  • Speaker #3

    Ouais c'est rare le locataire qui part pas avec la laverie t'as raison.

  • Speaker #1

    Le mec il revient chercher son linge J'en ai d'accord Moi je viens de Suède et en Suède il n'y a pas de laverie Parce qu'en fait on a ce système que dans tous les immeubles T'as la laverie de l'immeuble en fait Donc soit t'as une machine chez toi soit t'as la laverie de l'immeuble Et on a à un moment donné Accueilli un champion de Jiu Jitsu Quand je faisais encore du MMA Et le mec il restait avec nous pendant 6 mois Et en fait on lui faisait sa lessive parce qu'on l'a mis dans un appart hôtel mais en fait il n'y avait pas de laverie dans l'appart hôtel et lui au début il s'était dit que c'était ok qu'il trouverait de laverie dans la rue parce qu'il était américain il n'y a pas de laverie chez nous, le business n'existe pas en Suède ou à l'opposé, il n'y en a pas parce qu'il n'y a pas le besoin pour dire que les laveries ça marche l'immobilier aussi,

  • Speaker #0

    ou les investissements comme ça mi-immobilier, mi-commerciaux peuvent être aussi une opportunité, donc il y a certains qui ont de l'argent aussi en épargne, tu vois tu gagnes bien de ta vie en salarié, tu as un peu d'épargne de côté, tu peux faire ça. Et alors le dernier, créer un blog ou une newsletter pour beacher sur sa vie de bureau. Ah oui, c'est sûr que ça existe. Il y en a qui beachent plus ou moins discrètement d'ailleurs. Attention à eux. Alors les filles, vous pensez qu'on ne peut pas trop gagner d'argent avec ça ?

  • Speaker #1

    Tu te fais cramer ta gueule avec ton boss avant de ramasser la caillasse à mon avis. Ou alors tu as intérêt à le faire façon, attention rêve de vie en approche, mais à l'époque où il y avait cette call girl, c'était une nana qui en fait avait un boulot corporate et dont on ne connaissait pas la nature et qui avait à côté... Inside Business de Call Girl et qui racontait ses aventures de Call Girl sur un blog qui s'était, il y a plus de 10 ans. C'était le début des blogs un peu sur Internet. Elle racontait ses aventures de Call Girl. Au bout de plusieurs années de ça, elle a fini par come out et dire qui elle était et quel job elle faisait, etc. Mais tu vois, en fait, elle anonymisait le truc de ouf. Et elle avait déjà eu une deuxième vie tellement compliquée. C'était pas le blog le plus carnage. Il avait plus de chance que son chef, il appelle le mauvais numéro de téléphone que le fait qu'il tombe sur le blog.

  • Speaker #0

    Il fallait bien choisir sa voix en répondant au téléphone. Alors, hyper intéressant. Ça, évidemment, c'est le business model. Création de contenu, voire même affiliation. Bon, là, j'ai fait, pour amuser la galerie, bicher sur son boss. Je pense que c'est pas une bonne idée, évidemment, même anonymiser. Mais il y a plein de créateurs comme ça qui se lancent en parallèle de leur salariat et qui gagnent de l'argent. Et là, on peut gagner pas mal. on peut gagner, on peut sponsoriser. Vous l'avez dit tout à l'heure en disant sponsoriser par glace d'or les tasses passives agressives. Si et seulement si vous choisissez la niche où il y a des sponsors qui ont de l'argent pour payer soit des bonnes commissions d'affiliation. Du coup, moi, ce que je déconseillerais, c'est un peu le classique blog, Elsie ou Maman ou Vite Famille ou Voyage en Vanne et tout ça, tout le monde a fait ça. Et le problème, c'est que c'est un sponsoring très grand public. Par contre, si... Vous racontez des trucs sur un domaine particulier, sur un domaine précis, je pense que là tu peux plus vite gagner de l'argent.

  • Speaker #1

    J'avais vu un truc qui aidait à trouver ce genre de truc de niche, et c'était de dire il faut que ton sujet soit à l'intersection de au moins trois grands concepts. Parce que deux, ça fait une intersection trop grande où il y a trop de gens. Et donc tu disais blog de maman, je raconte ma vie de maman, et tu vois en fait je pense que tu as peut-être plus d'avenir avec blog de maman qui a huit enfants. Ou blog de maman qui a un enfant handicapé. Parce que là, tu commences à retomber sur un truc qui est spécifique, avec des gens qui ne vont peut-être pas trouver l'info. Ce n'est pas le truc vaste, comme tu dis, c'est surexploité.

  • Speaker #0

    Et au final, ce que je voulais dire, c'est que toi, tu ne bitches pas sur ta vie de bureau, mais avec Power ta carrière, tu as quand même une forme de prise de position assez forte sur comment se faire respecter en tant que femme au travail. Donc on pourrait se dire, oula, c'est à double tranchant. elle ne va pas gagner d'argent avec ça. Et au final, c'est quand même ton corps business aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Et comme je fais la même chose au bureau, personne ne tombe de sa chaise. Tu vois ? Il n'y a pas un côté bitchage en secret.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu nous en parleras tout à l'heure sur comment tu as réussi à négocier ça et comment tu as réussi à l'amener aussi. Parce que ce n'est pas facile de come out aussi avec son side business. Je me disais, en regardant cette tablée... qu'on avait tous commencé en side business, en fait, notre aventure entrepreneuriale. Alors, est-ce que c'est la marque des meilleurs entrepreneurs que de commencer avec un side business ? En tout cas, j'ai l'impression qu'un peu tout le monde fait comme ça. Quand j'ai gratté un peu en écrivant mon livre, j'ai trouvé un nombre de témoignages. En gros, on croit que les gens, c'est du overnight success et en fait, ils ont tous commencé comme ça. Est-ce que je peux vous demander comment vous avez gagné vos 1 000 premiers euros en side business ?

  • Speaker #3

    Mes premiers 1 000 euros, ils ont mis un paquet de mois à arriver. Je crois qu'ils sont arrivés à coût de 40 euros par mois. c'était avec un site internet que j'avais monté que j'ai un peu oublié parce que je l'avais monté dans une période où ça se passait bien dans mon job j'ai lancé puis après je me suis reconcentré sur le job en me disant bon allez j'ai testé un truc mais quand même j'y crois pas des masses et ce qui m'a fait en fait revenir au side business à fond c'est que après des mois et des mois à recevoir tous les mois un email de Paypal qui me disait que quelqu'un essayait de m'envoyer de l'argent et moi je le supprimais en me disant c'est du spam si t'envoies de l'argent sur Paypal Merci. On parle de ça il y a 15 ans quand même. Il y a 15 ans, tu reçois un email de PayPal qui te dit quelqu'un veut t'envoyer de l'argent. Même encore aujourd'hui, en général, tu ne l'ouvres pas. Et un jour, je décide de quand même m'y connecter parce que peut-être que je devais me dire « Allez, s'il y a de l'argent qui tombe, je l'ouvre » . Et en fait, c'était la plateforme d'affiliation qui, depuis des mois, essayait de me virer l'argent qu'il me devait. Mais vu que j'avais ouvert le compte PayPal, ouvert le compte d'affiliation et rien validé, pas de pièce d'identité etc ça bloquait Et en fait, quand je me suis rendu compte que j'avais quasiment 1000 euros qui étaient en attente de paiement de cette plateforme, je me suis dit, en fait, il y a vraiment un truc. Et de là, j'ai commencé à vraiment bosser sérieusement sur le site Internet.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi le genre de site que tu avais lancé ?

  • Speaker #3

    C'était un blog pour arrêter de fumer.

  • Speaker #0

    Ah ça va, ça aurait pu être pire parce qu'il y a des niches un peu plus olé-olé parfois dans les trucs d'affiliation.

  • Speaker #3

    Ouais, je suis passé par la suite.

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que dans l'affiliation, j'ai eu le côté inverse où moi je devais payer un affilié. Il ne me répondait pas depuis des mois, il n'a pas toujours pas répondu et je lui ai envoyé plusieurs mails.

  • Speaker #1

    C'était Kevin en fait ! C'est toi !

  • Speaker #2

    Bon bah je peux faire un petit choc après.

  • Speaker #0

    Bon bah c'est bon plan, on peut faire travail gratos des affiliés alors.

  • Speaker #3

    Surtout quand ils ne savent pas qu'ils doivent être payés. Je ne crois pas en fait, moi je pense que je ne croyais pas au fait que ça pouvait vraiment fonctionner tel quel. Il m'a fallu longtemps finalement pour me rendre compte que c'était possible. Par contre une fois que j'avais compris que c'était possible... Plus de limites.

  • Speaker #0

    T'as créé plein de sites et tout. Trop bien. Sarah, toi, comment t'as fait tes premiers 1000 euros ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, Power Ta Carrière, c'est pas mal commencé comme un genre de média aussi, sur Instagram, avec l'idée de, OK, moi, j'ai pris des murs, j'ai galéré avec ma carrière. Il y a plein de trucs que je me suis rendu compte qu'on ne nous apprenait pas, que je ne savais pas parce que je défilais d'ouvriers, etc. et que cadre, c'est nouveau dans la famille, tu vois. Et du coup, je voulais transmettre ce savoir. Moi, j'ai vraiment, dès le début, voulu être la grande soeur à tout le monde. Et encore aujourd'hui, je réponds à 100% de mes DM. Ça peut prendre un peu de temps, mais je le fais. Le truc, c'est qu'au bout d'un moment, je répondais un peu systématiquement aux mêmes questions sur les DM. Il y avait des meufs en galère, qu'il n'y avait personne à qui parler, qui m'envoyaient des DM pour me dire ce qui m'arrive. Et en fait, les situations se recoupaient beaucoup. Et du coup, par souci d'efficacité, peut-être le côté ingénieur en moi, Je me suis dit, en fait, là, j'ai... je commence à galérer à répondre au DM, je donne pas toute l'attention des fois à une personne qui a vraiment besoin de moi, et c'est le même truc qu'il y a deux jours pour moi, mais elle, pour elle, c'est son truc, et c'est pas le même qu'une autre. Ça serait peut-être pas mal que je compile les réponses un peu typiques dans un e-book.

  • Speaker #0

    Et pour pouvoir payer l'hébergement du site et la graphiste qui a rendu ça joli, parce que moi, je suis ingénieure. Si je te fais un PDF, c'est en douce, Time Neuroman. Il n'y a rien, il n'y a pas de couleur.

  • Speaker #1

    Pour toi, il y a Notion. Ils ont inventé Notion. Maintenant, tu dois leur dire merci, non ?

  • Speaker #0

    Pour faire des checklists tout simples. Je ne suis pas spécialement non plus. Donc, il y a le truc un peu. Moi, je fous un souligné en dessous du titre et c'est fini. Donc, j'ai quand même payé deux, trois personnes. Et du coup, j'ai commencé à faire payer le e-book. et c'est comme ça que j'ai fait mes premiers 1000 euros.

  • Speaker #1

    Il coûtait combien ton e-book à l'époque ?

  • Speaker #0

    17 euros.

  • Speaker #1

    Ok, bien joué. C'est les débuts de l'infoprenariat en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super intéressant, donc la bascule de médias gratuits vers infopreneurs, c'était un peu aussi ma bascule. Pauline, comment tu as gagné tes premiers 1000 euros en side ?

  • Speaker #2

    Mes premiers 1000 euros, je les ai faits en faisant un site internet. C'était le site internet que j'ai fait pour le beau-frère de mon ancien patron d'un stage où j'avais fait auparavant. Et en fait, ce qui est assez marrant d'ailleurs pour la petite histoire, c'est que quand il a fallu chiffrer Moi, c'était le tout premier site Internet que je faisais à l'époque. Donc, j'allais faire un prix très bas. J'allais faire, en l'occurrence, aujourd'hui, ça peut paraître beaucoup, etc. Mais tout dépend de la complexité du site. Mais j'allais lui dire 800 euros. Pour la petite histoire, il m'a dit, bon, combien tu prends ? Moi, là, j'ai eu deux devis. J'en ai eu un 1 000 euros. C'est vraiment pas cher. Et un à 5 000, là, je trouve que c'est un peu élevé. Bon, bah, techniquement, si je lui disais 800, il n'allait jamais me prendre. je lui ai dit 2400 et voilà il était très content

  • Speaker #1

    Bien joué ça d'avoir tout de suite changé ton fusil d'épaule. Non bravo.

  • Speaker #0

    Et technique number one de la négociation, tu laisses l'autre te dire son budget.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais écoute moi j'ai fait comme toi en fait, j'ai fait du freelancing au début. C'est pas l'infoprenariat qui m'a fait gagner mes premiers euros parce que souvent je reçois des questions, comment je peux lancer ma formation en ligne, je suis salariée. Moi je savais même pas sur quel domaine en fait faire une formation en ligne. Donc en fait je trouve que c'est un peu un truc de maturité la formation en ligne. Ça n'arrive pas tout de suite quoi. Et moi, j'ai fait tout simplement, je me suis mise sur Malte. Pendant le Covid, j'étais en activité partielle. Donc j'avais le droit techniquement de faire un autre boulot que le mien. Je me suis sentie en sécurité juridique pour le faire. Je me suis mise directrice commerciale et à 800 euros par jour. Et j'ai eu mes premières missions. Et donc là, ça a chiffré vite et c'est comme ça que j'ai fait 100 000 euros ma première année. Alors on sait tous comment se lancer, comment gagner ses premiers euros. Mais il faut quand même choisir aussi un side business qui soit assez discret, non ? pour pouvoir l'exercer par rapport à son métier principal. Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Quels sont d'après vous les business les plus discrets, les plus safe pour celles et ceux qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas le dire aussi dans leur métier actuel ? Moi, je vais commencer, tiens, parce que ça, c'est la question qu'on me pose tout le temps aussi. Et moi, je pense que ce n'est pas une question forcément de discrétion, mais c'est plus une question de bonne complémentarité avec ton job du moment. Et moi, c'est pour ça que, par exemple, j'ai pris le business model média. Parce que lancer un podcast, à l'époque c'était le board, c'était un podcast pour les dirigeants. Moi j'étais dirigeante, je lance un podcast sur les dirigeants, c'était carrément acceptable socialement. Tu vois ce que je veux dire ? C'était pas du tout « oh là là la honte » ou alors « c'est mesquin de faire ça » . Donc ça complétait mon employabilité de directrice commerciale, ça la renforçait. Et du coup ça m'a même aidée aussi, après il y a un deuxième exemple que je voulais donner, c'est que moi j'ai donné des cours de vente dans des écoles spécialisées en vente. Au début, c'était pas rémunéré. Après, c'était rémunéré. Et ça, pareil. Personne m'aurait jamais engueulé de donner des cours. Quand t'es un expert, quand t'es un manager et tout, souvent, tu donnes des conférences ou des cours. Donc voilà. Moi, j'ai pas joué forcément la carte de la discrétion, mais plutôt du fait que c'était acceptable, en fait, socialement, vu mon métier, de faire ce genre de trucs. Là où, par contre, si j'avais dit, je fais du freelance, directrice commerciale, en soum-soum, je pense que ça, ça serait pas passé. il y aurait eu un risque aussi que ça soit un peu concurrent et tout.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, je pense que la discrétion aussi, elle est hyper subjective. Je prends un exemple. Moi, quand j'étais... Donc, j'étais consultante en data. Et à l'époque, je travaillais pour différents clients. J'avais mon employeur qui m'envoyait en mission chez les clients. Et parfois, on me disait, Pauline, il ne faut pas que tu parles de ce que tu fais à côté, par rapport au client. Et parfois, on me disait, au contraire, pour cette mission, ah, c'est bien ce que tu fais à côté, parle-en. Le discours un peu contraire. Et par contre, là, c'est un choix de ma part. Pour le coup, on ne m'a jamais donné de directive là-dessus. Mais je me suis dit, mes clients, ils sont tous sur LinkedIn. Donc LinkedIn, je le laisse très corpo. Je ne poste rien, à part si je suis en salon avec l'employeur.

  • Speaker #0

    Le fameux « Retrouvez-nous » à l'emplacement A218.

  • Speaker #1

    La photo crispée,

  • Speaker #2

    quoi. Non, voilà. Et en fait, je réservais vraiment LinkedIn pour le côté corpo. Et par contre, à côté, je racontais toute l'aventure sur X en mode vraiment entrepreneurial, parce que je savais que mes clients n'hésitaient pas dessus, parce qu'aussi j'avais cette casquette entrepreneuriale très en anglais.

  • Speaker #1

    Vous êtes en alias aussi ? Parce que toutes les deux, vous avez un alias en fait, c'est votre nom de scène un peu.

  • Speaker #0

    Oui et non, tu vois, moi ça ne m'était même pas venu à l'esprit que potentiellement je pouvais avoir un autre nom que le mien, donc dès le début, c'était quand même Sarazitouni. En vrai, tu me googles, tu me trouves. Mais le truc peut-être qui est un peu aidant pour la discrétion de mon côté, c'est que habitant en Suède, mes collègues... sont anglophones, suédophones. Je communique en français. Tu vois, t'as un truc un peu...

  • Speaker #1

    T'as un truc en safe space quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se sépare un peu comme Pauline, tu vois, faisait de la séparation de réseau. Moi, ça fait de la séparation linguistique, quoi.

  • Speaker #1

    OK. Donc intéressant. En fait, c'était OK aux yeux de tes employeurs, mais t'as quand même jugé bon d'ouvrir un deuxième réseau social pour t'épanouir complètement et du coup, pas être un peu engoncée comme ça dans des codes un peu gênées aux entournures, quoi, de parler de ton projet.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. C'était vraiment pour moi, je trouvais ça plus ferme de séparer vraiment les deux.

  • Speaker #1

    Moi, au début, j'avais aussi ouvert mon compte Instagram pour ça, pour pas que ça soit sous mon nom propre, mon podcast. Comme si, je sais pas, j'avais un peu honte, parce que pareil, mes premiers posts sur LinkedIn, c'était on recrute, je recrute dans mon équipe. Pour moi, c'était juste un outil de recrutement. Et c'est que plus tard que je me suis dit, c'est quand même con. J'avais 3-4 000 abonnés, je crois, sur LinkedIn à l'époque. Et je parlais jamais de mon podcast, alors que j'avais peut-être 100 abonnés sur Insta. Et là, je parlais de mon podcast à fond. Et après, j'avais osé en parler une fois par semaine. Je me suis dit, bon, ça passe. Personne ne m'a rien dit. Donc après, j'ai continué.

  • Speaker #2

    Et augmenté la fréquence.

  • Speaker #1

    La théorie de s'engouffrer. Exactement. Du coup, Kevin, qu'est-ce que tu penses comme modèle de discrétion en termes de side business ? À quoi tu penserais ?

  • Speaker #3

    Moi, je vais être biaisé, mais un site Internet, c'est hyper discret. Alors aujourd'hui, quand même, il faut rappeler que c'est bien de mettre des mentions légales. Je me mets du côté. Mais à l'époque où j'ai démarré mes sites Internet, C'est... toute la partie RGPD, la partie mettre des mentions légales et donc dire qui est derrière le site Internet, ce n'était quand même pas un truc qu'on faisait par défaut. Et lié à ça, moi, je connais plein de gens qui ont démarré des petites boutiques ou des blogs sur des sujets passion. Donc, tu vois, si je démarre à notre époque, enfin, notre époque, l'époque où on a démarré sur Internet. C'est des gens qui ont créé des boutiques sur Harry Potter, un blog sur les chiens. J'ai un chien qui s'appelle Pouffy, j'aurais pu faire un blog sur comment éduquer Pouffy. Et en soi, à part les gens qui connaissent mon chien, qui va deviner que c'est Kevin qui parle de ça ? Donc tu vois, tous les blogs et les sujets un peu passion sur lesquels tu peux créer du contenu ou vendre des accessoires sans pour autant sortir de ta zone de confort et de ta zone de kiff, ça peut être quand même assez discret à gérer.

  • Speaker #1

    On avait parlé dans une autre émission des chaînes YouTube faceless, parce que si dans ces business-là, il n'y a pas forcément besoin de montrer sa tête, notamment e-commerce et tout. Mais est-ce que tu ne trouves pas qu'aujourd'hui, il y a un peu la limite qu'un business qui n'est pas incarné, est-ce que... Enfin là, je vais peut-être me tourner vers toi aussi, Sarah, mais est-ce qu'on n'atteint pas un espèce de plafond quand on est en scred versus quelqu'un qui pourrait incarner sa marque comme Sarah, l'assumer à fond, montrer qu'elle est salariée diversifiée et que ça fait partie de son empowerment ?

  • Speaker #0

    Moi je crois, alors c'est aussi ce que je pratique, mais je crois qu'en effet il y a des exemples et des niches. Je trouve que l'éducation canine c'est un super exemple parce qu'en fait tu mets le chien puis c'est super mignon, puis au pire il n'y a que tes mains. Je pensais aussi aux nanas qui font de l'ASMR mais on ne voit jamais leur visage, on ne voit que leur bouche. Ça je peux comprendre le côté faceless etc. Mais justement, j'ai l'impression qu'il y a un peu un rêve autour de ce truc-là, où ça essaye maintenant de te vendre des formations intières sur faire du faceless Instagram et exploser et tout. Et j'ai l'impression que les gens, ils ont besoin d'authentique. Ils ont besoin de voir ton visage, ils ont besoin de te voir réagir, ils ont besoin de se sentir. Et j'ai un peu peur qu'à part dans des niches particulières, ton business, si tu ne peux pas du tout donner ta personne, alors forcément avec des limites. mais qu'il y a un problème d'incarnation. D'un moment, on ne sait pas qui est derrière. C'est un peu ce que disait Kevin tout à l'heure. Quand on ne sait pas ce qu'il y a derrière, des fois, on se dit que c'est un peu un scam. Et que ce n'est pas vraiment vrai.

  • Speaker #1

    Surtout, je pense, avec l'explosion des IA. Parce qu'en fait, là, on est en train de le voir. Moi, j'ai des gens qui me disent, mais non, mais ton podcast, tu pourrais le faire complètement par une IA. Mais déjà, je les regarde en me disant, mais tu n'as rien compris au truc. Je n'ai pas envie. Déjà, un, je n'ai pas envie. et puis deux, qui va se coltiner une heure d'émission faite par Unia toutes les semaines, etc. Donc... Et je trouve que dans un univers où on va être submergé de postes IA, là j'ai vu sur LinkedIn, je crois que c'est 61% des postes qui sont générés par des IA, écrits aujourd'hui, suspectés par des enquêtes qui ont eu lieu, là, justement, incarné avec toute la vulnérabilité et toute l'humanité dont tu es capable, je pense que ça fera la diff, peut-être par rapport à justement des gens qui vont se réfugier derrière des avatars pour faire des trucs multilingues, faceless et compagnie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as vu, mais au contraire, sur YouTube, tu commences à avoir un essor de ce qui s'appelle les vidéos moches. C'est-à-dire des gens qui se filment, mais du coup, l'éclairage est dégueu, le truc n'est pas ouf, c'est un peu flou et tout. Mais en fait, les gens, ils aiment bien. Ou des vlogs, mais qui ne sont pas spécialement cotés montés. Ce n'est pas KCN Stats, c'est vraiment un vlog un peu... Et en fait, les gens, ils aiment bien parce qu'ils ont l'impression que c'est une copine ou un copain qui leur parle. Donc c'est pour ça que je pense qu'à un moment, Si tu ne fais pas confiance dans les gens en révélant ton identité... C'est chaud pour les gens de te faire confiance à toi en retour. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement.

  • Speaker #3

    Ça dépend du modèle économique, je pense. Effectivement, si tu veux faire des millions de vues avec de l'ASMR et puis de la publicité, tu n'as pas besoin de montrer ton visage. Si tu veux vendre des produits numériques ou t'incarnes une spécialité ou une expertise, là, ça commence à devenir difficile si tu ne racontes pas un peu qui tu es et si possible, si tu peux l'incarner. Et le blog pour les chiens, au final, tu vois même... Alors là, je vais parler peut-être un petit peu plus technique, mais Google a fait des... des grosses modifications en 2018. Ça ne fonctionne pas hyper bien, mais dans l'idée, c'était très intelligent de vouloir récompenser le fait de pouvoir reconnaître l'expertise et l'autorité des gens qui créent du contenu, notamment dans les thématiques Your Money or Your Life, donc finance, santé, même éducation canine. Moi, par exemple, sur mon blog d'éducation canine, j'ai fini par aller passer mon diplôme d'éducateur canin, mettre ma photo et essayer d'incarner le truc. Ça n'a pas forcément tout changé parce que ça ne change pas le fait d'être un professionnel du secteur. Mais en tout cas, il y avait effectivement ce besoin au bout d'un moment, soit par respect de l'algorithme, soit par volonté de mieux connecter avec les clients et de ce qu'est le business, d'être capable d'incarner le truc et juste de montrer qui t'es.

  • Speaker #1

    De toute façon, on a fait une émission aussi sur le building public et tous les entrepreneurs, toutes niches confondues, solopreneurs et tout, même ceux qui ont des sasses, etc. Ils embrassent à fond cette tendance de se montrer. le personal branding, l'humanité, faire des vidéos pour leurs pubs où ils interviewent des clients, etc. Donc, je pense que quand même, ça va plutôt dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tu as un truc tout bête, c'est qu'on sait tous que l'algo LinkedIn, il marche vachement mieux aussi quand tu mets ton visage. Et c'est en plus à double tranchant, c'est-à-dire que tu as à la fois l'algo qui a été signalé pour plutôt favoriser des postes où il y a le visage. Mais tu as aussi que les gens, en fait, quand ils voient ton visage, ils posent un peu plus. Et comme l'algo se nourrit du fait que les gens passent du temps sur ton poste, donc tu as un peu le truc. Il y a plein de nanas qui me disent, je ne veux pas mettre une photo de ma binette à tous les postes. Oui, mais si ça marche comme ça, en fait, c'est peut-être pas mal de mettre une photo de ta binette à tous les postes.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des différences de view aussi entre la page entreprise sur LinkedIn ou la page perso, par exemple, qui sont genre... dingo.

  • Speaker #2

    T'as un facteur x10 au moins.

  • Speaker #1

    Ah mais au moins. Là j'ai regardé, j'avais fait genre 6000 vues en un mois sur ma page Le Bord, alors que 6000 vues c'est ce que je fais en un jour, tu vois, en un poste.

  • Speaker #2

    Ouais parce que les gens s'en fichent de suivre en fait des pages d'entreprise maintenant, c'est plus du tout la tendance.

  • Speaker #1

    Alors là on parlait des trucs pour faire des side business en cachette, mais je me tourne vers toi Sarah parce que t'es assez dingo pour avoir décidé d'assumer complètement à la face du monde et de ton employeur ton side business. Alors est-ce que tu peux nous expliquer comment t'as fait pour négocier ? Parce que c'est quand même la conversation que tout le monde redoute. C'est je sors du placard et j'annonce mon envie d'entreprendre. On sait que ça peut être mal pris aussi par les managers.

  • Speaker #0

    Alors déjà, quand ça a commencé comme un média, comme tu le disais toi-même, en fait, c'était un hobby. C'est un peu aussi ce que Kevin disait. Et du coup, je ne suis pas allée les voir pour leur demander si j'avais le droit de faire du MMA, même si je revenais avec, tu vois, dégage sur la tronche. Et que du coup, mon PDG était en mode, ah mon Dieu, mais pourquoi ? En plus, elle est commerciale. Donc si tu veux tes hobbies, tu fais bien ce que tu veux avec. Mais à côté de ça, c'est vrai que quand j'ai créé une société, Et que j'ai commencé à monétiser des produits, comme je le disais, moi je ne voulais pas tomber dans la situation cheap, je ne veux pas que le truc soit chelou, etc. Ce qui m'a aidée, c'est que les opinions que je partage sur Power Ta Carrière, ma conviction du monde et les valeurs qui sont reflétées, c'est un peu celle avec laquelle je casse les pieds à mon employeur, déjà de base, j'ai un manager, à chaque fois qu'il recrute quelqu'un, je lui dis, bon, fais un effort Mathias. Diversité, c'est une femme, non ? Est-ce que c'est quelqu'un qui n'est pas tuède, non ? Pas de Suède de l'Ouest qui a fait Volvo Cars avant ! Donc tu vois, on essaye de discuter de ces questions-là par ailleurs. Mais ce que j'ai vraiment dû négocier, c'est mon temps partiel en fait. Parce que moi je suis à 80%. Et du coup je suis directrice de la stratégie à 80%. Alors régulièrement, ma boîte ils font des « Ouais mais nous on n'a pas vraiment de poste à 80% etc. » Mais en fait j'ai fait la technique du pied à la porte, un peu comme tu racontais avant. J'avais un contrat d'édition, c'était pour mon deuxième livre. Du coup, je suis allée voir mon chef en lui disant « Hé, j'ai un contrat d'édition, je vais écrire un livre, c'est mon deuxième. » Mon chef, trop épaté, tu vois, un livre, ça n'épate toujours bien la galerie. Et je lui dis « Par contre, le truc qui serait vraiment bien, c'est que je puisse avoir du temps pour le faire. » Et donc, idéalement, ça serait vraiment super que je puisse être à 80%. Là, tu vas pied dans la porte et, truc bonus, c'est que tu te sers d'un truc déjà existant pour t'insérer dedans. Tu lui dis « Je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi. » pour s'occuper de leurs enfants. Parce qu'en Suède, c'est hyper commun le congé parental. Papa, les mamans, tout le monde est en congé parental. Donc j'ai dit, je sais qu'il y en a plein qui prennent le vendredi pour s'occuper de leurs enfants. Est-ce qu'on peut partir du principe que ce nouveau livre, c'est mon bébé ? J'ai besoin d'un congé parental bébé pour le livre. Tu me lâches six mois et dans six mois, on fait le point. Évidemment, une fois que le mec te lâche six mois, au bout de six mois, tu reviens et tu dis « Ouais, le livre, il est écrit, il se vend bien, mais là, on fait la promo. » donc du coup ça serait vraiment bien qu'on puisse continuer comme ça et en même temps tu lui montres tu m'as toi même dit que mes performances elles étaient super, tu m'as pas enlevé de tâches alors ce qui s'est passé pour le coup de pas se faire réduire ses tâches et du coup qu'il ait eu l'impression que c'était à temps constant c'est parce qu'en fait moi j'ai juste dégagé de mon emploi du temps tous les trucs qui servaient à rien les mails en CC, les réunions où tu vas je sais pas pourquoi j'avais l'excuse de l'année pour le faire en disant tu comprends je suis à 80% Il faut que je sois hyper précautionneuse sur mon temps, parce que sinon, le chef, il va pas être content. Et du coup, là, à la réunion, est-ce que tu penses que je peux t'apporter quelque chose en venant ? Si le mec peut pas te dire clairement ce que tu vas lui apporter, t'y fous pas les pieds, tu vois. Et du coup, ça fait qu'en fait, j'ai viré 20% de bullshit, j'ai continué à garder mes tâches principales, mes performances, elles sont restées pareilles, voire elles ont augmenté, et en plus, j'autorise mes collègues, en gros, à se la raconter avec ce que je fais.

  • Speaker #1

    Très intéressant de décoder ça sous l'angle un peu sociologique, c'est qu'en fait, les gens redoutent d'annoncer leur side business, alors que souvent, quand tu as un side business, tu gagnes en crédit dans l'entreprise. C'est ce que tu disais aussi avec tes clients. En tant que consultant, ils parlaient de toi comme si tu étais la cuisse de Jupiter. Intéressant. J'espère que ça vous donnera envie de ne pas redouter d'avoir cette conversation ou en tout cas de lancer votre activité parallèle, parce que clairement, moi, j'ai vu, dès que je m'étais lancée en podcast, déjà un pic de demande des recruteurs. C'était la folie dans mes DM LinkedIn, parce que je pense que je vais être une des rares exécutives, pareil, à ne serait-ce que prendre la parole sur LinkedIn sans dire « on recrute » . Donc voilà. Comment gagner de l'argent ? Check. Comment ne pas se faire griller ? Check. Maintenant, il nous reste quand même un gros sujet, les gars, les filles. Comment trouver le temps de faire son side business entre son CDI, les bébés, les vacances, la vie sociale aussi, on va en parler. D'après vous, quels sont les side business qui prendraient le moins de temps aussi pour les salariés qui nous regardent ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour maximiser son rapport comme ça, efforts et résultats ? Pauline, je me tourne vers toi. Toi, c'est vrai que tu es dans des trucs un peu tech, donc il y a un gros effet de levier. On développe des logiciels et ça, on espère aussi justement un reward futur. est-ce que tu peux... peux nous raconter un peu la vérité des prix ? Est-ce que c'est vraiment si scalable que ça ? Est-ce que ça prend vraiment si peu de temps que ça de développer, notamment grâce au NoCode et grâce à l'IA ? Raconte-nous un petit peu ton aventure là-dessus.

  • Speaker #2

    Tu gères ton temps comme tu veux. Moi, je faisais au début des sites Internet. Le week-end, tu passes tout ton week-end, c'est toi qui gères ton temps et il n'y a aucun conflit avec ton travail. Construire des SaaS, c'est pareil. Tu fais à ton rythme et en fait, au début, quand tu construis, tu n'as pas de client de toute façon. Ça ne pose pas de problème. Là où ça devient... difficile, c'est si, pour ton business, tu as besoin d'être réactif par rapport à tes clients notamment. Et moi, typiquement, au début, je devais, pour un des SaaS, donc c'est IA Crea, mon SaaS principal, il est tourné vers les agents immobiliers, je vends de l'IA entre guillemets pour eux, mais je mets à fond le côté humain, en réalité, en avant. Et donc, il me fallait cette présence humaine à des événements, à des salons et ça, aller rencontrer vraiment les agents immobiliers. Et là, c'est délicat parce que c'est en journée. Donc à chaque fois, il fallait que je prenne des jours. Et ça, c'est un peu... Du coup, la balance pro-perso, pour le coup, est assez délicate de ce fait. Même si elle l'était déjà de base, parce que quand on construit, généralement, on a des journées assez à rallonge. Quand il faut être réactif, voilà. Pour moi, c'est ça. Si t'as un business qui va être où tu peux gérer ton temps comme tu le veux, à ce moment-là, la charge, le temps, justement, il est en fonction de chacun. Tu l'évoquais, si t'es maman, bah t'as peut-être moins de temps. Moi, en l'occurrence, j'ai pas d'enfant. Clairement, je bosse à fond. J'ai des grosses journées. Et pour beaucoup, en tout cas en salariat, jamais j'accepterais la situation que j'ai aujourd'hui. Je bosse énormément, le soir, les week-ends. Mais c'est pour moi, donc c'est pas un souci.

  • Speaker #1

    Mais ça te passionne aussi, parce que c'est ça que je voulais dire aussi. Parce que des fois, les gens, ils me disent, ouais, mais le temps que ça te prend, t'es pas fatiguée. Et moi, j'avais trouvé un regain de vitalité. C'est-à-dire qu'au contraire, ça me passionnait tellement. de faire mes podcasts, mes trucs et tout, que j'ai retrouvé de la motivation. En fait, c'est comme si ça me rééquilibrait positivement, tu vois, ma vie pro. Je trouve qu'il y a un peu ce petit côté, oui, tu passes du temps, mais toi, t'es passionnée, Pauline, par ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis après, il y avait aussi un aspect commun entre mon site business, justement, qui était l'IA. Je faisais de l'IA. Et donc, en fait, au boulot, j'apprenais avec ce que je faisais pour mes clients, des nouvelles choses et que moi, je pouvais après me servir de ces compétences. Donc là, c'était génial.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, en plus, les vases communiquants entre les deux, L'intersection entre ton side et ton métier. Est-ce que ça prend du temps, Kevin, notamment de s'occuper d'un site ?

  • Speaker #3

    Si tu achètes le bon site ou que tu le développes avec le bon système, tu peux arriver plutôt à décorréler peut-être le temps de travail de la réussite financière. Moi, c'est plutôt ça que je trouve intéressant. Le temps de travail, tu l'auras toujours, mais peut-être qu'au début, quand tu lances le site ou que tu le prends en main, parce que ça, c'est souvent un mythe, c'est que si un vendeur te dit ... Moi, je gère mon site en 5 heures par semaine. Il y a peu de chances que toi, tu le gères en 5 heures. D'une, parce que tu ne connais pas encore les process de gestion. Deux, parce que tu vas peut-être chercher à les optimiser. Donc, tu vas passer du temps. Mais imaginons qu'au bout de 2, 3, 4 mois, tu es vraiment tout bien au carré, tu as mis ta stratégie en place, etc. Et tu retombes aussi à 5 heures. Globalement, tu reviens sur plutôt un revenu résiduel, je dirais. Un revenu qui est décorrélé de ton temps de travail parce que tu as beaucoup bossé au début et puis au bout d'un moment en fait le temps baisse et le revenu augmente ou bien se stabilise. Mais au début il y a eu beaucoup de taf.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme l'investissement pour acheter son distributeur de pizza quoi. Soit tu payes en cash, soit tu payes en temps. J'ai l'impression avec les sales business. Ok et après une question pour toi. Moi je ne suis pas méga spécialisée, je connais plutôt les business en ligne mais pas trop les e-commerce. E-commerce, il y a du temps aussi, non ? Je ne sais pas, envoyer des trucs dans les cartons et tout. Moi, des fois, je vois des trucs sur Insta où je me dis, oh là là, les gens qui se lancent dans ce business-là, le conditionnement et tout, comment ça se gère ? Ça peut être délégué ou c'est la personne qui va le faire ?

  • Speaker #3

    Oui, ça peut être délégué à partir du moment où tu gagnes assez pour pouvoir le déléguer. Parce que si tu veux le déléguer trop tôt, tu vas gratter ta marge. Mais effectivement, si ton business dépasse une certaine taille, tu peux commencer à l'outsourcer. Il y a plein de solutions de logistique aujourd'hui qui existent et qui sont ravis de... de gérer tout ça pour toi en prenant un petit pourcentage sur les ventes.

  • Speaker #1

    Ça prend quel pourcentage un peu, t'as une idée ?

  • Speaker #3

    Non, comme ça je saurais pas te dire. Ça va dépendre du volume de vente que tu génères. Tu peux être sur un tarif fixe si t'as très peu de ventes et qu'il faut absolument que ce soit rentable pour eux. Et après, plus c'est gros et plus le pourcentage va diminuer. Mais globalement... Pour un petit site, c'est là où il y a le plus de travail. Proportionnellement, ce n'est pas la taille du site qui fait le volume de travail. Parce que plus le site est gros, plus tu peux outsourcer et trouver des solutions pour te libérer du temps. Plus le site est petit, plus tu es obligé de le faire toi-même si tu veux garder de la rentable.

  • Speaker #1

    Donc ce n'est pas la panacée, ce n'est pas parce que c'est un site que ça va vous prendre zéro temps de travail. Non, clairement pas. Intéressant. Toi, Sarah, tu as eu une autre approche aussi, parce que tu as délégué des choses. Oui. Est-ce que tu peux nous en parler ? Ça, c'est pareil. J'ai l'impression que c'est un truc que les gens n'envisagent pas.

  • Speaker #0

    Mais en fait, moi j'entends souvent cette question du temps, mais en fait je trouve que derrière cette question du temps se cache la question de l'impatience. Parce que franchement, guilty, moi je suis impatiente de ouf, mais ce que je veux dire c'est que quand t'es salarié diversifié en fait, sur le principe tu t'en fous un peu si ça te prend deux ans à construire ta boîte, ok t'es un peu triste parce que tu voulais crâner au bout de quatre mois, mais en fait que ça prenne deux ans parce que tu peux y accorder que cinq heures par semaine, c'est pas très grave, t'as ton salaire, ça déroule. si, comme tu disais, c'est 5 heures qui t'apportent de l'épanouissement, de la joie, t'es content de faire ça, c'est quelque chose qui est important pour toi, c'est pas grave si ça prend du temps parce que t'as ce luxe, tu vois, où t'es pas obligé de te générer des revenus directs. Et donc, tu peux au début, tu vois, prendre ton temps pour construire, ensuite générer des revenus, et à un moment, arriver à ce point-là où c'est le temps qui devient le truc bloquant pour aller plus loin, mais en fait, t'as stack les revenus dans ta boîte parce que t'avais pas spécialement besoin de les prendre ou tu vois tu... Tu t'es fait un complément de salaire, mais tu n'as pas pris tous les sous. Et là, tu veux commencer à dire, tiens, je vais déléguer, je vais pouvoir avoir dans mon équipe des gens qui font des choses mieux que moi, des gens qui font les trucs que je n'aime pas, ou des gens qui ne sont pas moi et qui, du coup, me complètent très favorablement. En l'occurrence, tu vois, moi, un des premiers postes que j'ai pris, une des premières freelance qui travaille avec moi sur Power Ta Carrière, c'est Clémence, qui en fait est ma bras droit opérationnel et qui est tout ce que je ne suis pas. c'est une ancienne gérante d'hôtel donc tu vois c'est quelqu'un de très organisé de très carré avec des process hyper propres donc moi je peux encore plus juste vider mon cerveau et espérer que derrière ça roule et ça roule tu vois mais en fait c'est l'avantage d'être salarié diversifié c'est que ta limite c'est le temps mais pas le pognon donc autant générer de l'argent et ensuite sur un temps que tu peux accorder et ensuite récycler cet argent dans l'entreprise pour pouvoir déléguer et ensuite tu vois qu'en fait ça grossit et à un moment ouais il n'y a plus aucun souci à se prendre des revenus quoi

  • Speaker #1

    T'avais fait ça à partir de combien de chiffres d'affaires, tu te rappelles, le pari de déléguée ?

  • Speaker #0

    Oui, à 33 000 euros, j'ai commencé à déléguer. Et en gros, c'était assez facile à calculer parce que je me suis dit, OK, donc à l'heure actuelle, ce que j'ai, c'est ce qu'il pourrait payer en gros Clément sur un peu plus d'une dizaine de mois. Et donc je me suis dit, elle a 10 mois pour justifier son salaire.

  • Speaker #1

    OK, trop intéressant, mais c'est bien de savoir les vrais chiffres aussi, parce que sur le papier, tout le monde dit, ouais, il faut déléguer, il faut déléguer, mais enfin, c'est pas simple. Quand tu gagnes 1000 balles, 2000 balles, est-ce que tu as envie de prendre ce risque de déléguer ?

  • Speaker #0

    Et surtout, moi j'avais absolument pas... C'est parce que c'est aussi le sujet de Power Ta Carrière, c'est que je veux travailler qu'avec des femmes, et je voulais absolument pas les sous-payer. Ou négocier les trucs au rabais et tout, en essayant... Ou tu vois, il y avait même des personnes de ma communauté qui me proposaient des fois des services gratuitement, en me disant... Nous, on a vraiment envie de contribuer au projet. On serait d'accord pour faire ça et ça pour toi, gratos, juste parce qu'on t'aime bien. Et moi, j'étais en mode, non, non, non, c'est pas éthique. Je veux pas de choses comme ça, en fait. Je veux bien soutenir vos boîtes en vous payant le jour où j'ai les sous de vous recruter et de vous payer. Enfin, recruter, tu m'as compris. Et donc, tu vois, en fait, Clémence, l'année où elle était avec moi, c'est pas qu'elle a justifié son salaire, c'est qu'on a fait x3. Donc, si tu veux, ça devenait instantanément intelligent d'avoir délégué.

  • Speaker #1

    Comment combattre son impatience avec de l'aide ? Ok, alors là je pense que c'est le moment de faire un nouveau petit jeu avec les drapeaux, parce qu'il manque un truc je pense dans notre gestion du temps, c'est la vie perso. Parce que j'ai l'impression qu'avec les side business, la grande absence comme par hasard de ce débat, elle n'existe pas n'est-ce pas la vie perso quand on est solopreneur.

  • Speaker #0

    Arrête, je t'ai parlé de mon MMA.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'elle passe un peu sous silence parfois, et d'ailleurs ça peut être un moment de crispation avec vos proches. Toute ressemblance avec une situation réelle, bien sûr, mais c'est que fortuite. Allez, je vous fais un petit flash quiz comme ça sur votre vie perso. Alors, qu'est-ce qui a pris cher depuis que vous avez lancé votre side business ? Votre vie de couple. Alors, noir, ça veut dire en gros, j'ai vraiment pas trop le temps pour ma vie de couple. Et violet, j'ai du temps. Ah, on a un plateau équilibré. Alors, ceux qui ont du temps, comment vous faites pour garder ça ?

  • Speaker #0

    Date toutes les semaines avec mon mec. Et quand j'ai commencé Power, on ne vivait même pas dans le même pays. Et on ne vivait même pas systématiquement à la même adresse. Donc, de toute façon, on se retrouvait en Grèce, au Portugal, en France. en Chine, en Suède. Donc, au contraire, les dernières années ont été vraiment plus cool.

  • Speaker #1

    Ouais, alors que moi, du coup, je me rappelle que c'était un point de crispation parce que c'était tu bosses tout le temps, le week-end, le soir, etc. Et moi, je ne m'en rendais pas compte en plus parce que j'étais passionnée par mes trucs. Donc, voilà. Attention, ayez cette conversation avec votre cher et tendre là-dessus. Du temps pour faire du sport.

  • Speaker #0

    On a des entrepreneurs à utiliser sur cette table.

  • Speaker #1

    Bien honnête, Apolline.

  • Speaker #0

    Céline, comment tu fais pour gérer ta boîte en plein bout, mais tout ça, et quand même garder le temps ?

  • Speaker #2

    J'aurais pu mettre un mix Z2, parce qu'il y a des périodes où c'est hyper bien structuré, et des périodes où c'est beaucoup plus dur. Mais globalement, vu que j'aime bien ça, c'est pas un effort de faire du sport. Je pense que c'est un peu ça la clé, c'est que ça soit pas un effort.

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai fait un peu un side business. Un side business du board. J'ai créé des séjours... TAF, WAX, RELAX, donc des séjours de surf entre freelance et solopreneur. Du coup, comme ça, je vais surfer au moins deux ou trois fois par an. C'est trop bien. Et on se fait trop kiffer. Je vous tiendrai au courant des prochaines dates. Je ne les ai pas encore fixées. Mais comment transformer son sport en side business pour être sûre de le faire ?

  • Speaker #3

    Et il y a un autre truc aussi.

  • Speaker #2

    C'était un des meilleurs mois que j'ai passé de cette année.

  • Speaker #0

    Allez, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a une autre solution aussi. Moi, je sais que je vais de temps en temps à l'escalade. Et en fait, tu peux amener ton ordi. Tu as des espaces de coworking. Et donc, tu bosses. Quand tu dois réfléchir à un truc, tu vas grimper.

  • Speaker #1

    Pas mal !

  • Speaker #0

    Les vacances. Là, c'est plus partagé. Il n'y a que Sarah qui prend des vacances, pour ceux qui nous écoutent en podcast. Moi, je fais des tracances. Des mix entre travail et vacances. J'avoue que je ne fais pas que ça. J'essaie de prendre des vacances aussi. Tu prends des vacances, toi, Pauline ?

  • Speaker #3

    J'en prends, j'en reviens, là. Maintenant, ça va un peu mieux. J'arrive à m'embosser, mais quand même, tous les jours, c'est impossible que je sois complètement...

  • Speaker #0

    Complètement déconnectée. Bon là dessus, il faut qu'on fasse notre thérapie dans la Solonation parce que j'ai l'impression qu'on est un peu tous trop au taquet sur notre bise. Les copains ? Ah là c'est... On voit pas trop les copains, alors pourquoi les copains ? Kevin, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ils sont loin. Ils sont loin, ok.

  • Speaker #1

    La même.

  • Speaker #0

    T'as une excuse ? Ah vous avez deux excuses géographiques.

  • Speaker #1

    Et ils ont des enfants en bas âge, donc deux calendriers techniques à caler, tu vois. Donc calendrier de double business et le calendrier des gens qui... ou deux enfants.

  • Speaker #2

    Merci WhatsApp. Ouais, grave.

  • Speaker #0

    Moi, j'allais dire, ils sont salariés. Non, mais mine de rien, au début, ça m'a un peu éloignée d'eux. Tu vois, parce que j'étais tellement à fond dans mes trucs de freelance, de business, de machin, que ça me rendait triste de ne pas en parler. Et maintenant, ça y est, on a renoué, entre guillemets. Enfin, j'ai jamais été distendue complètement, mais ça me fait du bien même de les voir, tu vois, pour refaire un peu plus des pauses parce que je crois que c'est un peu malsain quand même ces phases où tu tapes pendant un an, deux ans. Tellement à fond dans ton side business que tu ne parles que de ça. Et le sommeil, tiens ! On a une majorité de Noirs là quand même. Tu prends sur ton temps de sommeil, Pauline, pour faire ton side business ?

  • Speaker #3

    Pas forcément prendre du temps, mais parfois ça va me travailler, je vais avoir du stress. Notamment avant, un de mes tout premiers sas, c'était sur la crypto. Là, j'avais automatisé le trading. Parfois, le moindre bug dans le code fait que ça achète ou ça vend, pas au moment. Et donc souvent, j'avais l'angoisse le matin aussi de me réveiller et de regarder qu'est-ce qui s'est passé cette nuit-là.

  • Speaker #0

    Et l'anti-notification Stripe de vente de formation, c'était le trou de crypto qui te faisait un gros déficit, le stress.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour ça, je me rappelle, j'avais lu le bouquin Miracle Morning. Et putain, ça ne va pas plaire ce que je vais dire. mais j'en parlais avec ma meilleure pote qui est la seule entrepreneur de mon milieu, on était potes avant mais du coup tu vois elle est entrepreneuse dans l'hydraulique, elle a une start-up dans l'hydraulique et un jour on parlait du Miracle Morning et je lui dis ouais je suis pas trop sûre de ce truc et ça marche ça a l'air assez rigide machin et tout elle m'a dit non non mais attends, il t'explique que ça marche sur les entrepreneurs mais moi je vais te dire, et à l'époque j'avais pas pas voir, elle me dit je vais te dire la vérité sur les entrepreneurs et le Miracle Morning, on se lave à 5h parce qu'en fait on n'arrive pas à dormir parce qu'on est stressé as fuck tout. En fait, le miracle morning, il est spontané chez certains entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Hyper impatient.

  • Speaker #2

    Le miracle morning, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il va pas très bien. Tu m'étonnes.

  • Speaker #3

    Ou hyper impatient. Moi, ça m'est arrivé de me lever hyper tôt parce que j'avais trop envie de coder un truc ou de faire tester quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, mais pareil. Et moi, du coup, je fais sauter toutes les siestes et tout ça. Moi, je bossais pendant la sieste de mes enfants. Sauf que c'est très mauvais parce qu'en fait, déjà, tu dors pas beaucoup quand t'es parent. Tu dors 3-4 heures par nuit. Tu fais sauter les siestes. Et je voyais qu'après, ça grignotait petit à petit ma lucidité. Donc voilà, après moi, je suis une grosse dormeuse aussi, donc je n'ai pas mon quota, je pense. C'est juste parents, entrepreneurs, solopreneurs, je n'en ai pas assez. Bon bref, ça me rassure, vous êtes quand même équilibré, vous avez quand même une vie. C'est sûr qu'il y a des hauts et des bas et quand on lance son side business, ce n'est peut-être pas le moment où on a la vie sociale la plus intense. Mais bon, voilà. Il y a une petite astuce aussi dont tu nous parlais, Kévin, en préparation de cet épisode, c'est... Pourquoi se faire chier à créer de toute pièce son side business ? Donc on voit le temps que ça prend pour certains, un an, deux ans, trois ans et tout. Est-ce qu'on ne pourrait pas directement le racheter ? Alors là, j'ai des questions pour toi. Parce que racheter un site sur le papier, je trouve ça cool. Mais qu'est-ce qu'on peut racheter comme genre de site ? Combien ça coûte ? C'est quoi les prix aussi ? Parce que du coup, il y a un peu cette notion d'investissement. Surtout quand on est en side, c'est notre premier. Est-ce qu'on n'a pas peur un peu de se faire arnaquer en achetant un truc qu'on ne sera pas capable après de gérer ? Est-ce que tu peux nous faire un petit topo sur le marché des sites ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que racheter, ça fait toujours un petit peu peur. J'ai souvent des gens qui viennent acheter, qui ont investi dans l'immobilier et qui ont une vision très palpable, tu sais, de je vais dans un appart, je peux voir ce qui va ou ce qui va pas, finalement il n'y a pas trop d'éléments qui sont cachés. T'achètes un truc sur le bon coin, t'as des photos, tu vois à peu près ce qui se passe et tu peux prendre des décisions. Le problème quand tu rachètes un site internet, parce que là on parle principalement de racheter des sites internet, en tout cas c'est mon expertise, je vais pas m'exprimer sur le reste, c'est que tu vois pas grand chose. À part la tête du site... Tu ne vois pas les statistiques, tu ne vois pas si les produits sont de qualité, tu ne vois pas s'il y a des visites sur le site, tu ne vois pas s'il y a du chiffre d'affaires, tu ne vois pas s'il y a du profit. Donc la problématique du rachat, mais c'est ça qu'on a essayé de résoudre évidemment avec DotMarket en mettant toute une panoplie de process en place, de vérification et ainsi de suite, c'est de se dire, tiens, si tu as besoin de générer du chiffre en plus ou que tu as envie d'acheter un side business, on va faire le travail pour toi d'aller sourcer des business. En l'occurrence, ils viennent à nous, on a un petit peu de chance. On va les analyser, on va les valoriser, on va faire le tri. Aujourd'hui, on garde à peu près 9% des annonces qui se présentent à DotMarket et on va te les proposer sur une marketplace avec tout l'accompagnement dont tu as besoin. les contrats, le séquestre, les recommandations de partenaires et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Trop bien, parce qu'on se disait en off que, entre ce que les gens annoncent sur Instagram ou TikTok, sur leurs visites, leurs ventes et tout, et la vérité du marché, on a peut-être besoin d'un tiers de confiance, effectivement, pour faire le ménage, parce que tous les buildings publics ne sont pas 100% transparents ou réels.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas ce qu'on voit sur LinkedIn qui disent que tu es vraiment sur ton compte en banque.

  • Speaker #0

    Et encore moins sur tes visites de ton site et tout, ça doit être assez impitoyable. Combien ça coûte si je veux racheter un site ? Parce qu'en gros, pour vous raconter la petite histoire, je m'étais tombée sur un site qui parlait de side business et quand j'avais lancé Salariés Diversifiés, mon programme et mon livre. Donc je m'étais dit, ah purée, je pourrais le racheter. Mais alors là, énorme inconnu, aucune idée de combien ça coûte par rapport au nombre de vues. Est-ce que ça me rapporterait si je mettais une pub ensuite vers Salariés Diversifiés ? Comment savoir si ça aurait un ROI ? Donc c'est quoi un peu les métriques qu'on doit avoir en tête ?

  • Speaker #2

    Tu as deux approches qui sont assez reconnues pour calculer le prix d'un site internet. Tu en as une, c'est un peu comme l'Argus pour le prix d'une voiture ou le mètre carré par ville ou par type d'immeuble. Ça, c'est la meilleure méthode. C'est la méthode de l'Argus où du prix au mètre carré, c'est que tu prends un site internet et selon son type, son ancienneté, la thématique dans laquelle il est, combien il génère de chiffres, alors il a un prix au mètre carré.

  • Speaker #0

    Vous avez des classifications.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ça, c'est assez reconnu sur le secteur. Et du coup, tu travailles en termes de multiples, c'est-à-dire que tu prends la base de profit et tu lui appliques un multiplicateur qui va de 1,5 année de profit sur les plus petits sites et sur les SaaS qui peut aller à plusieurs années, 5, 6, 7, 10 s'il y a de l'hypercroissance. Les SaaS, c'est là où il y a la meilleure valorisation et la plus grosse...

  • Speaker #0

    Elle écoute la Pauline, elle a des dollars dans les yeux parce qu'elle est en train de calculer la valo de son SaaS pour voir si elle le revend après ou pas.

  • Speaker #3

    Je connais déjà, je m'étais un peu renseignée et j'en avais vendu un. par le passé. On aura l'occasion d'en reparler.

  • Speaker #0

    Allez, super !

  • Speaker #2

    Et après, ça c'est la méthode la plus simple, parce que tu prends de l'existant et puis tu as juste entre guillemets à appliquer un multiple. Là où c'est un petit peu plus compliqué, c'est si tu rachètes de l'audience. Aujourd'hui, tu peux tout racheter, tu me posais la question tout à l'heure. Nous, on est spécialisés sur la vente de sites de contenu, sites de dropshipping, sites e-commerce et SaaS, en l'occurrence. Mais on travaille aussi des fois sur des marketplaces, sur des listings, sur Amazon FBA, sur Etsy, des newsletters, des applications Shopify. Et peut-être qu'un jour, on vendra même des podcasts.

  • Speaker #0

    Des communautés aussi. Je me disais que les communautés, ça aura de plus en plus de valeur.

  • Speaker #2

    Des comptes Instagram, des chaînes YouTube, etc.

  • Speaker #3

    Moi je connaissais quelqu'un qui avait monté un blog complètement sur son image et il a galéré pour le revendre. Je suis passée là aussi au final parce que sans lui il n'y avait plus la valeur.

  • Speaker #2

    Quasiment invendable. Gros sujet pour les infopreneurs, revendre leur activité c'est hyper compliqué. pour enlever toute la partie les gens achètent parce que justement ils s'identifient à quelqu'un et ça c'est difficile à revendre mais du coup si tu rachètes une audience alors t'as deux options, soit tu fais un coût de remplacement, c'est ce qu'on appelle c'est à dire t'essayes de calculer combien ça pourrait te coûter de créer la même chose autant dire que c'est beaucoup du doigt levé et de la perception, ou alors t'essayes de faire de la projection Et donc du calcul de si j'avais cette audience et que je mettais tel mode de monétisation en place, combien ça pourrait rapporter ? Je pondère le tout parce que quand même tout ça, ça demande des efforts et c'est quand même un pari. Et on essaye de s'entendre à peu près sur le prix. Si ça matche avec les attentes de la personne qui vend, alors on peut éventuellement faire un deal.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est hyper intéressant. Dites-nous en commentaire si vous êtes dans ce genre de projet parce que moi, ça me donne des idées aussi. Je me disais peut-être pour diversifier le board, pour m'amuser un petit peu à acheter un site. C'est quoi le ticket moyen quand même qu'il faut prévoir à peu près ?

  • Speaker #2

    Nous on a fait un choix sur DotMarket de lister des sites qui vont de quelques milliers d'euros à 5 millions d'euros.

  • Speaker #0

    Ah ouais quand même, raton !

  • Speaker #2

    Littéralement t'as deux, tout, t'as deux tout. Parce qu'en fait on l'a catégorisé en side business, alors si on parle de side business plus précisément, le ticket moyen c'est souvent en dessous de 50 000 euros. Et c'est un ticket moyen assez psychologique parce qu'en réalité on a déjà vendu des business à plusieurs centaines de milliers d'euros qui ne prenaient pas plus de temps que le side business qui valait 50 000 euros. En termes de logistique, un SaaS peut prendre moins de temps potentiellement. qu'une boutique e-commerce qui génère 1000 euros de profit et où tu fais tous tes colis et l'artisanat. Donc le side business, à mon sens, c'est plus une question de temps que de ce que tu génères avec. Mais dans l'esprit des gens, c'est souvent un petit revenu. corrélée avec un petit peu de temps. Et donc, ça fait un petit prix à l'achat.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu serais prête à revendre Power, ta carrière ? Non.

  • Speaker #1

    C'est à ma moi. Mais tu vois, c'est un truc important. À terme,

  • Speaker #0

    tu vois, dans 10 ans, dans 20 ans peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Peut-être un jour, tu vois, si tu passes à autre chose ou le fait que perso, j'ai un peu tendance à avoir plein d'idées à la fois. Donc peut-être qu'à un moment, ça va finir. Tu vois, là, on faisait le petit jeu des drapeaux. Pour l'instant, je suis pas mal dans le violet. ça va peut-être finir dans le noir et t'auras intérêt à... choisir dans les idées que tu as et dans ce que tu veux monter, si tu as plusieurs business, etc. Mais ce que je trouve intéressant en particulier, c'est que ce n'est pas hyper différent des valorisations des startups. C'est dans mon boulot à côté à la stratégie, donc dans l'automobile, on regarde des startups des fois pour soit les racheter, soit prendre une participation dedans. Et c'est ça quoi, post-revenu, tu fais des valorisations sur des multiplicateurs, pré-revenu, tu fais des calculs, boule de cristal un peu. Il y a des méthodes, mais... Tu remets un petit... Il y a des méthodes, mais tu remets un peu de risque par-dessus quand même.

  • Speaker #0

    Et tu vois, moi, j'étais dubitative sur le côté... Je ne connaissais rien au business quand j'étais salariée de assez business en ligne. Donc, je n'aurais pas racheté un site. Mais en fait, il y a plein de gens dont c'est le métier. Si vous êtes CRO, si vous êtes, tu vois, SEO, Traffic Manager et tout ça, c'est des métiers aussi qui peuvent être cool pour racheter un site. Donc, tu utilises directement tes compétences de salarié. Boum ! Dans ton site business. Donc pour eux, ça vaut peut-être plus le coup d'en racheter un et de l'optimiser que d'en créer un de toute pièce.

  • Speaker #2

    C'est les meilleurs acheteurs. C'est les meilleurs acheteurs parce qu'ils arrivent avec des compétences assez précises. Et d'ailleurs, en général, ces personnes-là, elles n'achètent pas un side business. Elles font plutôt ce qu'on appelle du reprenariat. Donc, elles cherchent un projet beaucoup plus développé. Pas forcément gigantesque, mais assez développé, assez mature pour en faire une activité principale. Et parfois, elles ont démarré avec un side business. Et en fait, quand elles viennent racheter, c'est souvent parce qu'elles sont prêtes à passer à quelque chose d'autre. Et que parce qu'elles ont 10, 15, 20 ans de boîte, elles ont perdu l'envie de redémarrer de zéro, que nous on avait parce qu'on a démarré de zéro. Mais c'est vrai que si tu démarres ton site business à 40 ans, 50 ans ou 55, peut-être que tu n'as pas envie de tout démarrer de zéro et que tu es prêt à...

  • Speaker #0

    Hyper pertinent. Alors dans la rubrique « Qui veut du CA ? » , je vais vous poser la question de... des meilleurs side business à lancer pour gagner de l'argent rapidement et pas mettre 7 ans avant de gagner ses premiers euros diversifiés. Pauline, qu'est-ce que tu ferais comme side business pour gagner un max de thunes si tu étais à nouveau salariée ?

  • Speaker #3

    Si j'étais à nouveau salariée ? En fait, moi, je pense qu'on a une chance quand on est salarié souvent d'être dans une niche. En fait, on est dans un domaine donné. Moi, j'étais consultante typiquement. Et je pense que quand on est dans un domaine de niche, qui n'est pas grand public, on a la chance de voir les différents aspects, les problématiques qu'ont ces personnes-là. Et donc, qu'est-ce que je ferais ? Je ferais un business à côté qui est lié à cette problématique. Typiquement, je travaille dans un cabinet d'avocats. Moi, aujourd'hui, pour n'avoir jamais travaillé dans le domaine, je n'ai aucune idée, si je dois faire un business là-dedans, de quelles sont leurs vraies problématiques. Et donc là, peut-être qu'en travaillant dans ce cabinet, je dirais que c'est hyper dur pour... L'avocat de trier tous les documents et donc peut-être qu'il faudrait faire une IA pour un charge de chat GPT pour les avocats spécialisés. Donc voilà, de trouver vraiment l'idée de niche comme ça.

  • Speaker #0

    Ça c'est hyper efficace et souvent les gens me disent mais je peux pas, c'est concurrentiel. Non, on n'a pas dit concurrentiel, on a dit dans votre domaine de niche, mais évidemment pas concurrent de votre employeur principal.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que si dans le cabinet d'avocat, je sais pas, tu es RH, je pense que ça pose pas de problème de faire à côté, c'est pas concurrentiel. Au contraire, tu vas les aider.

  • Speaker #0

    Trop bonne idée. Et ça, je vois trop de gens qui font aussi complètement autre chose. Peut-être parce qu'ils en ont marre de leur taf actuel et du coup, ils n'approfondissent pas dans leur niche. Kevin, une idée de side business qui rapporterait de l'argent là maintenant, tout de suite ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne ferais que ce que je sais faire. Je retournerais à mes compétences les plus basiques de chez Basique, qui en l'occurrence sont le référencement et la monétisation de sites internet, parce que c'est comme ça que j'ai commencé. Et je ferais un truc dont on n'entend pas trop parler en France. qui aux Etats-Unis s'appelle le website flipping Ça consiste à racheter un site, le retaper, le revendre. C'est comme en immobilier. Trouver un appart un peu dans son jus, mais tu prends l'appart qui est dans son jus avec les compétences que tu as. Tu ne reprends pas celui où il faut refaire l'électricité si tu es plombier. Tu reprends celui où il faut refaire l'électricité parce que tu es électricien et du coup, tu vas pouvoir faire ça nickel avec pas trop de frais et ensuite, tu le revends. Moi, je fais ça avec les sites internet en side project pour le coup et ça fonctionne très bien dès lors que tu le fais avec les compétences. précises qu'il faut mettre sur le site.

  • Speaker #0

    Hyper, hyper intéressant. Merci beaucoup pour ce tips. Du coup, Sarah, qu'est-ce que tu ferais, toi, comme side business, là, maintenant, tout de suite, pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, d'abord, je tiens à dire que je suis très, très faithful à Power, donc ça a été difficile pour moi d'imaginer quoi que ce soit d'autre que mon cher Power Tech Arière, puisque je suis encore salariée diversifiée. Moi, c'est mon side business, c'est mon choix que ce soit mon side business. Mais pour proposer une autre idée, je pense qu'en particulier dans la thématique de ceux qui veulent se lancer un peu en soum-soum, T'as intérêt à faire un truc qui se fait sur Excel, ou qui se fait sur PowerPoint. Parce que si vous êtes comme moi, ingénieur Excel et PowerPoint, col blanc typique dans un bureau, tant que t'as Excel ouvert, ton chef il se pose pas de questions. Et pour te dire, t'as un type qui est tacticien pour gamers, qui s'appelle Skyheart, qui maintenant fait des streams et a bossé pour des grosses équipes de e-sport. Et en fait ce mec-là, au départ, il était à la production audiovisuelle, et ce qu'il faisait, c'est qu'il se faisait chier. Et donc, il a décidé d'ouvrir Excel. Et dedans, il arrivait à reconstruire les matrices dans les jeux, tu sais, de la zone de dégâts d'un certain sort, le temps d'utilisation, tout ça et tout, pour pouvoir retravailler les tactiques à la base de cette donnée brute. Et le mec s'est fait engager par d'autres équipes, tu vois. Donc, si tu as Excel ou PowerPoint ouvert, un peu, le monde est à la limite, quoi.

  • Speaker #3

    Est-ce que Dimby a commencé comme ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, on va lui poser la question. Mais c'est vrai que Dimby, qui est dans notre team de co-animateurs de Solonation, il fait 700 000 euros par an avec ses formations Excel. Donc voilà, il a réussi à monétiser, lui, ses compétences. Moi, je pense que ce que je ferais, un peu dans la même idée de faire les trucs en cachette, je ferais un truc assez simple, je ferais du ghostwriting. Je sais que c'est pas mal la cote, pour plein de raisons. Parce qu'en fait, t'es jamais crédité par tes clients, parce qu'ils veulent pas dire. que tu écris à leur place. Donc, tu as la garantie de la discrétion.

  • Speaker #1

    Il n'y a que moi qui nomme ma ghostwriter, je crois. Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, tu peux. T'es payé en coulisses. C'est asynchrone. Donc, en fait, quand tu as, comme moi, un job avec beaucoup de réunions, etc., tu peux le faire la nuit, le week-end et tout ça. Éventuellement, coach IA. On en a parlé tout à l'heure. Ça peut, à mon avis, être pas mal aussi. Bon, alors, c'est cool. On a des idées de side business à lancer. Je vous propose qu'on passe à la dernière séquence de l'émission, c'est le SAV des solos. Vous pouvez commenter SAV en commentaire sur cette vidéo. On vous tire au sort et on répond avec mes co-animatrices et co-animateurs sur ce plateau à votre problématique du moment. Alors c'est parti pour la question du jour. Alors la question du jour, elle nous vient de Clément, Clément Judé de Lacombe. Donc Clément, c'est un solopreneur et il demande « Comment on fait pour assumer son envie de lancer un side business ou d'être solopreneur quand tout le monde est matrixé par le salariat ? » Ou qu'on a la pression et les injonctions de ses proches et de sa famille.

  • Speaker #1

    Moi, je veux bien prendre la partie matrixage. On décide de définitivement s'asseoir sur le débat pourri salarié-entrepreneur. Salariés, ils vendent leur temps, du coup, c'est des couillons. Les entrepreneurs, c'est tous des abrutis. Et on essaye juste de trouver son chemin, en fait. Et vraiment, je trouve que c'est un peu le... Le débat de base, pas malin du tout. Moi, j'ai beaucoup eu le droit et j'ai encore le droit parce que les gens ne peuvent pas s'empêcher de me demander quand est-ce que j'arrête mon faux taf pour être entrepreneur à plein temps. J'avais même une agence d'influence qui ne voulait pas me représenter à l'époque en me disant, si tu n'as pas arrêté ton travail, c'est que tu ne te fais pas confiance. Comment nous, on pourrait te faire confiance ? On arrête de parler avec ces gens-là et on comprend qu'en fait, il n'y a plus d'une voix et que le futur du travail, c'est du travail qui est vraiment morcelé, dispersé entre plusieurs activités. et voilà quoi les matrixés ils peuvent rester matrixés s'ils veulent quoi

  • Speaker #3

    Allez, Et puis, je me suis mis petit à petit à aller à des meet-ups d'entrepreneurs. Puis, j'ai finalement organisé ces meet-ups. Et en fait, là, on se retrouve, on est plein. Et c'est justement dans l'entourage, les potes, eux, ils aiment. On ne peut pas parler d'entrepreneuriat tout le temps avec eux. Ils ne comprennent pas. Souvent, ils sont dans le salariat. Ils ne connaissent pas les mêmes problématiques. Et donc, ça fait du bien d'échanger avec des personnes qui ressentent les mêmes choses que nous.

  • Speaker #0

    Et hyper bon conseil aussi, ça fait du bien. Choisir aussi son entourage pour s'accompagner dans ses nouvelles aventures. Kevin, un conseil ?

  • Speaker #2

    Je ne peux qu'approuver ça parce que c'est ce que j'ai fait aussi. Tu démarres, tu n'as pas forcément les potes là-dedans. Aujourd'hui, avec Internet, tu peux tout faire. Tu peux rejoindre des communautés, tu peux interagir avec des gens sur Twitter. Ça fonctionne aussi. Je me suis fait des potes juste en lançant un appel à l'aide, en arrivant à Paris et en disant qui est entrepreneur, veut aller déjeuner et OK d'écouter.

  • Speaker #0

    Comme moi, quand je suis arrivée à Nantes, je ne connaissais personne. Et du coup, c'est comme ça que je suis arrivée à un peu de freelance. Trop bien. Je vais répondre à la partie injonction familiale, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de ma maman dans cette émission. C'est un peu ma running joke. Mes deux parents étaient fonctionnaires. Et en fait, je dirais qu'il faut casser leurs attentes pour être à l'aise après. Et moi, je me rappelle, à l'époque, ma mère, elle avait pleuré quand j'avais démissionné de la poste, parce que c'était soi-disant un emploi à vie. Et du coup, c'était trop mignon. et je lui avais dit mais non mais ça n'existe plus des emplois à vie etc donc là autant te dire que maintenant je suis passée par ma phase web 3 freelance podcasteur ils comprennent plus rien mais c'est bon ils me posent plus de questions ils me disent ça va elle a l'air heureuse et tout donc voilà peut-être ouais casser un peu ce truc qu'on attend de toi au moins une fois comme ça après les gens ils te laissent tranquille aussi Clément j'espère que ça t'aidera dans ta construction d'identité au milieu de toutes ces personnes matrixées et en tout cas merci beaucoup pour ta question commente SAV si tu veux qu'on pose ta prochaine question sur un de nos prochains plateaux toutes tes problématiques de solopreneur, freelance indépendant, entrepreneur, business en ligne sont bonnes pour nous et nous donnent du fil à retordre et après on te fait un petit coaching comme ça en live bon bah voilà cette émission sur les side business est terminée, j'espère que ça vous a plu, alors en cachette, pas en cachette on espère qu'on vous a fait gagner beaucoup d'euros et que vous nous raconterez alors si cette émission vous a plu, les amis vous savez ce qu'il vous reste à faire Nous, on ne prend pas d'euros sur Solonation, on prend des likes, des étoiles et des commentaires. On est en podcast, donc Spotify, vous pouvez aussi poser vos questions, envoyer vos étoiles, Apple Podcasts et bien sûr YouTube, c'est le lancement de l'émission, donc n'hésitez pas à aller mettre des likes et surtout faire passer à vos potes solopreneurs, parce que comme on se le disait en créant cette émission, quand on entreprend en business en ligne, en indépendant tout seul derrière son ordi, on peut se sentir très très seul, mais vous n'êtes pas seul. Nous sommes des millions, nous sommes une nation, c'est pour ça qu'on a créé l'émission Solo Nation. Merci beaucoup d'avoir suivi Solo Nation et à bientôt les solos ! Salut tout le monde !

Chapters

  • Faut-il dire à son patron qu'on lance un side business ?

    00:00

  • Ces side business peuvent rapporter gros... VRAI ou FAKE ?

    07:27

  • Comment gagner ses premiers 1000€ en side business

    24:16

  • Les business les plus discrets à lancer

    29:59

  • Comment Sarah a négocié son 80% avec son employeur

    40:16

  • Trouver le temps : la réalité derrière les 100K€

    44:23

  • Le test honnête : est-ce qu'on a encore une perso quand on a un side business?

    53:16

  • Racheter ou créer un business : Kevin révèle les vrais prix

    59:20

  • Nos meilleures idées pour gagner de l'argent rapidement en side

    01:08:16

  • Répondre aux proches qui ne comprennent pas votre choix

    01:13:13

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