- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement, à mon micro, pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, et je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez,
- Speaker #1
c'est parti pour le premier épisode de la série.
- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Borde. Alors aujourd'hui, on va aborder un thème super important si vous êtes freelance ou solopreneur, surtout à l'heure des réseaux sociaux et où tout notre business se trouve, ce signe en ligne. Comment avoir une bonne réputation sur les internets ? La meuf commence par une énorme phrase de boomer, mais c'est volontaire. En fait, quelque part, on est submergé de stratégies sur comment poster sur Instagram, sur LinkedIn, sur machin, etc. Au point que parfois, je trouve que ça vide un peu les conseils de leur substance et on oublie les choses essentielles que nous, on doit faire en freelance et en solopreneur. Et on n'est pas des influenceurs. Et donc voilà, pour vous parler des cinq choses à faire absolument pour avoir une super top réputation et donc derrière, augmenter vos prix bien sûr de freelance et de solopreneur, être hyper désirable, ne pas avoir besoin de prospecter, j'appelle l'expert de la bonne réputation sur Internet puisqu'il a un podcast du même nom. J'appelle Mathieu Bernard. Salut Mathieu, bienvenue au board.
- Speaker #1
Salut Flavie, merci beaucoup de me recevoir sur le board.
- Speaker #0
Écoute, très très honoré parce que j'ai vu que ton podcast Bonne Réputation a dépassé les 100 épisodes. Donc bravo, tu fais une petite fête pour l'occasion, une petite surprise.
- Speaker #1
Merci, merci. Non, tu vois, c'est allé tellement vite que je ne m'en suis même pas trop rendu compte, mais c'est une très bonne idée. Je devrais rassembler tous les invités et faire un truc en physique. Ce serait super, c'est une super idée.
- Speaker #0
Bon, écoute, on en reparlera à la fin. Dites-nous si vous voulez qu'on parle de ce sujet, qu'on se fasse une petite fête. Je dis ça, mais moi, c'est les cinq ans du board. Donc, il faudrait que je réfléchisse à organiser un event. Bravo,
- Speaker #1
parce que c'est énormément de travail. Mettez cinq étoiles à Flavie, parce que cinq ans dans le podcast, je sais de quoi je parle. Ça fait deux ans que j'y suis. C'est vraiment, vraiment difficile d'y rester.
- Speaker #0
C'est clair. Alors, du coup, j'ai une question peut-être un peu poil à gratter pour toi avant que tu nous donnes les cinq trucs à faire pour avoir une bonne réputation. Parce que quand je te lis sur LinkedIn ou quand j'écoute le podcast, tu parles souvent de personal branding.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et je me… Enfin, voilà, peut-être que j'ai des croyances limitantes, entre guillemets, mais je me dis vraiment, le personal branding, quand on est freelance, est-ce que ce n'est pas un peu un truc pour se toucher ? Est-ce que vraiment, on a besoin de faire son personal branding ? Tu vois ce que je veux dire ? Je comprends qu'un dirigeant d'entreprise du CAC 40, pour éviter les vicissitudes, les bad buzz, nan, nan, nan, il travaille son truc et il a des équipes pour faire ça, mais nous… est-ce que c'est accessible pour nous ou pas ?
- Speaker #1
Oui, en fait, tu as raison. Démarrons là-dessus juste pour poser les choses. Personal branding, c'est un peu un gros mot. Déjà, c'est un anglicisme. Dedans, on voit personal branding, on se dit c'est bon, c'est un truc d'influenceur. Pas du tout. Donc, c'est un peu réducteur. En gros, moi, je m'en sers pour me positionner parce que c'est un mot qui est bien compris par les gens et par ma cible. Donc, j'ai compris que c'était compris et donc je l'utilise. Mais on se comprend, on va dire. Mais c'est un mot qui est très réducteur. pour dire que moi j'aide les gens dans un contexte professionnel, donc ça peut être des freelances ou des dirigeants, à se positionner, à travailler leur message, à prendre leur parole en leur nom selon des objectifs business. Et le personal branding en français ça s'appelle marque personnelle et je préfère le dire en français. Marque personnelle je l'entends plutôt comme quelle est la marque que tu veux laisser chez les gens avec qui tu interagis. Et ça démarre dans la vie réelle et c'est juste que personal branding on digitalise un peu cette marque personnelle. Il faut toujours réfléchir à quelle est la marque. que je veux laisser chez les autres, que ce soit une personne ou des milliers par un post LinkedIn. Et donc, le truc le plus important, c'est la réputation. C'est la digitalisation de la réputation. C'est le mot le plus important. Mais ce qui est vraiment en tant d'explication,
- Speaker #0
c'est que c'est aussi à des fins professionnelles. Donc, c'était envie de marquer les esprits pour vendre, vendre quand même son service ou son produit. Et en fait, je trouve que c'est bien que tu le redises dans ta définition parce que parfois, on a un peu l'impression de voir, je ne sais pas, des discours larmoyants, des photos en bikini, des trucs de vacances, t'as envie de dire, mais... Je ne comprends pas en quoi ça sert le business de telle ou telle personne, tu vois, de se montrer dans ce contexte. Donc voilà, je sais que pour certains freelancers…
- Speaker #1
On verra que ça peut servir. …
- Speaker #0
dans cet épisode, ils sont titillés, mais ils n'ont pas envie non plus de trop dévoiler. Donc tu nous aideras peut-être aussi à avoir le bon mix aussi entre qu'est-ce qu'on montre de notre vie perso et qu'est-ce qu'on montre de notre activité pour ne pas être trop chiant, mais pour pas être non plus trop putaclic on va dire.
- Speaker #1
Ouais, exactement. On va voir le mix. Et juste, voilà, avant de... Je le redis, l'objectif dans un contexte professionnel du personal branding, c'est l'autorité. C'est pas devenir un influenceur. Et donc, on va tout décliner en fonction de ça. L'objectif, c'est de définir son autorité sur son expertise. Parce qu'un personal branding, ça vend pas. C'est l'autorité qui vend derrière. Donc voilà. Je pose ça là avant de parler de tout ce dont on va parler.
- Speaker #0
Moi, je vais poser une petite chose là aussi. Abonnez-vous à la newsletter du board parce que je vous mets du lourd. Mathieu est venu et il vous a préparé un template Notion sur lequel vous allez pouvoir créer du coup votre minimum viable personal branding de freelance et de solopreneur pour celles et ceux qui n'ont pas fait l'exercice et même pour ceux qui l'ont fait il y a un petit moment. Je vous conseille, c'est un super exercice justement pour comprendre comment construire votre autorité et mettre en place les cinq éléments dont on va parler pour... vendre plus et avoir une meilleure réputation sur Internet. Alors, c'est hyper dense comme sujet. Je pense qu'on pourrait faire plein de mini-séries. Mathieu, tu commencerais par quoi ? C'est quoi ton conseil numéro un pour, du coup, soigner sa réputation en ligne ?
- Speaker #1
Oui, conseil numéro un ou même étape numéro un. Allez, on y va dans le très concret. C'est choisir son canal. Donc, selon votre business, il va, par exemple, y avoir des business où votre cible va être plus sur Instagram, où votre cible est plus sur LinkedIn. Donc, c'est ça dont je parle quand je parle de canal. C'est un canal de création de contenu, mais aussi de diffusion. Et donc, il y a trois étapes, je dirais, juste dans le choix des canaux. C'est très important d'en choisir un seul au début, de choisir un canal de visibilité à court terme. Au début, il n'y a pas le choix, il faut être visible pour avoir des opportunités. Et donc, à très court terme, il faut choisir un seul canal, bourriner dessus, et il doit apporter de la visibilité. À moyen terme, c'est bien d'avoir un canal de rétention. Là, je pense à une newsletter ou un podcast. C'est des canaux qui permettent d'être plus proche de son audience et surtout d'être propriétaire de son audience et pas locataire, comme sur les réseaux. Il y a deux dimensions. Mais du coup, pour choisir son premier canal, et là, je dis bourriner sur un canal, parce que sinon, on dilue l'effort et c'est très compliqué d'être bon sur plusieurs canaux en même temps. Il y a cinq questions à se poser. La première, c'est la plus importante, c'est est-ce que mes prospects ou ma cible sont accessibles sur cette source de trafic, sur ce canal ? Par exemple, LinkedIn, est-ce qu'ils sont là ? OK. Qui est ? où en est le niveau de concurrence sur ce canal aussi. Peut-être que c'est vachement pris déjà, qu'il y a déjà beaucoup de monde et ça va être plus compliqué. Ça, c'est la deuxième question. Troisième question, c'est est-ce que moi, je suis équipé pour percer ? Est-ce que je suis à minima fait par ma personnalité pour faire 30% mieux que la moyenne ? Sur LinkedIn, c'est plutôt de l'écrit. Sur Insta ou TikTok, c'est plutôt se mettre en vidéo à l'oral, selon la personnalité et les compétences. Il peut y avoir aussi ce truc-là qui joue. La quatrième question, c'est Merci. c'est combien de temps je suis prêt à attendre avant que ma stratégie donne des résultats. C'est très important pour le premier canal parce que sur LinkedIn, on sait qu'en un post, on peut avoir un million de vues si on a de la chance, mais c'est vraiment possible. Et donc, on peut avoir rapidement de la visibilité. Sur YouTube, par exemple, qui est un canal très mature, avant d'avoir beaucoup d'abonnés, etc., en gros, ça va prendre beaucoup plus de temps sur certains canaux d'avoir des résultats. YouTube, Insta, c'est des canaux très matures et donc, c'est beaucoup plus dur, à moins de mettre de la pub, d'émerger. Voilà, donc... combien de temps je suis prêt à attendre et ensuite quel est le volume de trafic que je peux capter avec cette stratégie et là encore une fois c'est très important dans le choix du premier canal, c'est les 5 questions pour choisir son canal parce que c'est clair, j'essaie d'être rapide
- Speaker #0
J'adore ce que tu décris. Alors, on a fait un épisode ensemble aussi sur Bonne Réputation. Donc, si ça vous intéresse de savoir comment moi, j'ai choisi ces canaux et tout, allez voir un peu, c'est les backstage. Mais voilà, petit aparté, moi, j'étais partie sur Insta. Je pense, je ne sais pas, parce que j'avais honte. Peut-être que j'avais peur de parler sur LinkedIn parce que j'étais encore salariée. Donc, je suis allée me créer un compte sur Insta et tout. Je me suis un peu cachée. Et après, très rapidement, je me suis rendue compte que ma cible, évidemment, elle est... En extrême majorité sur LinkedIn, parce que c'est là que les freelances vont chercher des clients. C'est là qu'ils échangent avec leurs clients B2B, qui sont quand même... Majoritairement, les freelances sont B2B. Donc, tu vois, je comprends exactement ce que tu veux dire. Je me suis posé la question, est-ce que je me diversifie ? Mais à chaque fois que je me regardais me diversifier, je me voyais me diluer et avoir beaucoup moins de résultats, alors que si je postais limite deux fois plus sur LinkedIn, j'avais genre dix fois plus de résultats. Donc, c'est quand même flagrant. mais c'est Et c'est bien pour résister à la FOMO aussi, de ne pas être partout.
- Speaker #1
C'est important que tu le dises et qu'on le dise. Toi comme moi, on a Aminima, LinkedIn, une newsletter, un podcast. Je crois que tu as beaucoup plus même de canaux que moi. Très important quand on se lance de ne surtout pas se comparer. de faire pareil que des gens qui sont moi ça fait 3 ans que je suis à fond, toi ça fait 5 ans qui sont là depuis longtemps parce qu'ils ont eu le temps de construire un par un les canaux mais si on déconstruit les choses, je suis sûr que tu les as bossés un par un et que tu as eu à chaque fois une priorité alors que se lancer sur tout en même temps c'est une grave erreur, donc voilà,
- Speaker #0
ne pas se comparer et démarrer par un canal si possible un canal qui apporte de la visibilité et moi j'ai quand même pas mal coaché de personnes dans l'incubateur par exemple qui ciblent même du B2C et qui hésitent à aller sur LinkedIn et tu vois Merci. pour ton point numéro 2 ou 3, je ne me rappelle plus, la concurrence. Moi, je leur ai dit, attends, mais va sur LinkedIn parce que, par exemple, tu vises des coiffeurs, mais des fonctions pas trop digitalisées. Déjà, il y en a plein. L'autre fois, j'avais fait une petite recherche dans Sales Navigator. Il y avait genre 15 000 coiffeurs. Donc, j'ai dit, tu vois, avant de prendre ton téléphone, alors oui, tu n'as peut-être pas les 50 000 en France, mais tu en as déjà 15 000 qui sont là. Si sur les 15 000, il y en a 2-3 000 qui sont méga actifs, ça ira beaucoup plus vite de chanter que... que sur Insta peut-être, où tu vas être noyé dans la foule.
- Speaker #1
Oui, c'est très bon. En fait, parfois, il faut se dire que tout le monde est sur LinkedIn. Je crois qu'en France, c'est presque 30 millions. Je crois que c'est 90% de la population active. Donc, il y a plein de gens qui sont passifs, qui ne sont pas actifs. Donc, on ne les voit pas, mais eux, ils nous voient. Et il y a aussi un truc, c'est que faire le petit pas de côté. J'ai conseillé à une nana qui est experte TikTok, qui fait du TikTok pour les entreprises, de se lancer sur LinkedIn. Mais en fait, elle a tous ses leads pour faire de l'expertise TikTok via LinkedIn. Et elle est indépendante. Et en deux mois, elle est full. Parce qu'en fait, les gens de TikTok qui sont très forts sur TikTok, ils ne pensent pas que des posts LinkedIn, ça va leur... Ils ne pensent pas que les gens qui veulent faire du TikTok sont sur LinkedIn. Moi,
- Speaker #0
si tu es nul sur TikTok, typiquement, je n'ai même pas TikTok. Tu vois ce que je veux dire ? Je n'ai même pas l'app. Donc forcément, si elle, elle me prospecte, tu lui diras. Tu ne me prospectes pas mis sur LinkedIn.
- Speaker #1
On dira à Anna de te contacter.
- Speaker #0
Ok. Alors, est-ce que tu as peut-être un petit défi à nous lancer sur cette partie ?
- Speaker #1
choisir le bon canal en freelance ou solopreneur choisir le bon canal en freelance et solopreneur alors il y a à se poser ces 5 questions mais sinon il faut tester moi je peux vous donner un défi qui va être dans le lien que tu vas mettre dans l'épisode dans le minimum viable personal brand qui est un template Notion où j'ai un template un modèle de poste pour se lancer sur LinkedIn ça prend vraiment une heure en tout et pour tout c'est un template je me lance sur LinkedIn et j'ai Merci. à la fois la structure du poste, des exemples, et c'est vraiment très templaté, très charté avec une photo de soi, etc. Je le fais pour pas mal de clients qui se lancent, c'est le seul où j'ai vraiment un template parce que ça ne vaudrait pas le coup de s'en priver. Donc ça, je vous recommande d'aller voir et de tester puisqu'on a beaucoup parlé de LinkedIn, de vous lancer sur LinkedIn en vous disant que de toute manière, B2C ou B2B, c'est à peu près le seul réseau en France où il y a à peu près toute la population active. Donc ce n'est pas perdu. Lancez-vous sur LinkedIn.
- Speaker #0
Faites le test sur un poste. ton template et en plus j'allais dire c'est quand même pas très coûteux coûteux. Enfin, tu vois, ni en temps ni en argent parce que, je veux dire, se lancer sur YouTube, c'est quand même autre chose. Il faut un concept, il faut tourner des vidéos, les monter. Enfin, voilà, c'est quand même carrément différent de prendre une heure pour écrire un post sur LinkedIn. Trop bien. Merci beaucoup, Mathieu, pour tout ce que tu mets à notre service comme outil. Et puis, ce que je te propose, c'est qu'on passe à la deuxième étape pour avoir une excellente réputation en freelance et solopreneur sur Internet. C'est parti.