undefined cover
undefined cover
Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier cover
Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier cover
LE BOARD - podcast freelance & solopreneur : génère des revenus réguliers et augmente ta liberté d'indépendant (par Flavie Prévot)

Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier

Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier

53min |13/10/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier cover
Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier cover
LE BOARD - podcast freelance & solopreneur : génère des revenus réguliers et augmente ta liberté d'indépendant (par Flavie Prévot)

Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier

Scaler sans salarié : une agence 100% freelances avec Déborah Donnier

53min |13/10/2025
Play

Description

Tu crois qu’il faut bosser seul.e, galérer des années et attendre le coup de chance pour scaler ? Faux.


Cet épisode ouvre le bal d'un nouveau format que tu vas retrouver sur Le Board : "Les coulisses des solopreneur·ses à succès" !


Et pour ce premier épisode, je reçois Déborah Donnier, multi-entrepreneuse, YouTubeuse (52 000 abonnés, 7M de vues) et Fondatrice de l'agence DDESIGN & du Studio PodPreneurs.


Elle nous ouvre les coulisses de son parcours :

👉 Ses débuts en freelance à 100€/jour

👉 Son choix audacieux de monter une agence de freelances plutôt qu’une équipe salariée

👉 Comment sa chaîne YouTube (52 000 abonnés, 7M de vues) est devenue un vrai canal d’acquisition

👉 Ses erreurs, ses doutes et ses conseils pour passer du TGM aux revenus récurrents.

On parle aussi de sponsoring, de gestion d’équipe, et de ce que ça change vraiment au quotidien de passer de freelance à solopreneur-agence.


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3000 euros. J'étais un peu la salariée de ma propre boîte et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. Et là en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie,

  • Speaker #1

    tu vois. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ?

  • Speaker #0

    Faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on va pas faire x10 en un mois. J'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Sur le podcast, je l'ai jamais lâché. Sur YouTube, aujourd'hui, c'est 52 000 abonnés. Au total, c'est 7 millions. Donc, ce n'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. Ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce studio pour un nouveau format d'épisode de podcast Le Borde. Alors aujourd'hui, je vais vous emmener avec moi dans les coulisses d'une solopreneur à succès qui va nous raconter en fait sa transition de freelance jusqu'à solopreneur. Et on va décortiquer ensemble tout ce qu'elle a fait pour passer de la vente de temps à... des produits scalables, etc. Du coup, je suis avec Déborah Donnier, ici présente. Salut Déborah, bienvenue au Borde.

  • Speaker #0

    Merci pour ton invitation, je suis ravie.

  • Speaker #1

    Merci. Tu vois, on est dans un vrai bureau et tout, en mode le Borde, ça se premiumise un petit peu. Tu as mis une veste en plus et tout ça, parce que c'est ça aussi le niveau d'upgrade qu'on a quand on devient solopreneur. C'est hyper intéressant. Donc, on va voyager avec toi dans ton parcours et tu vas nous raconter, tu vas nous partager tes chiffres, ton building public. Ça va être hyper intéressant. Et puis, pour vous qui nous suivez, si vous voulez faire pareil que Déborah, vous pouvez commencer par lire mon livre de freelance à solopreneur. Je vous partage la méthode des 4 piliers de la scalabilité qu'on va utiliser pour décortiquer un petit peu le business model de Déborah. Alors Déborah, est-ce que tu peux déjà en premier lieu me raconter c'est quoi ton business model et en gros comment tu gagnes de l'argent en tant qu'indépendante ?

  • Speaker #0

    J'essaye de le faire rapidement. Je me suis lancée au début des autres entreprises. Donc freelance aujourd'hui, 2009. pour ceux qui n'avaient pas la référence. C'était comme une évidence. Mes parents étaient entrepreneurs, donc j'avais un peu cette soif d'aller changer de client chaque jour et changer un peu de projet, parce que finalement, on fait plein de choses. À l'époque, le web démarrait. C'était vraiment le début. On développait des sites avec, pas WordPress, mais Dreamweaver. On faisait du HTML et PHP. Et puis, être visible sur le web, parce que c'est un peu ça pour aujourd'hui la stratégie web, c'était une page d'accueil qu'on développait. Et c'était les cartes de visite, c'était les flyers, il faut le dire. Et ce que j'aime beaucoup dire, c'est qu'à l'époque, en fait, le seul vraiment concurrent qu'il y avait face à moi, c'était les pages jaunes. C'était un géant, mais les freelancers, c'était un peu les parias. Encore plus une femme chef d'entreprise, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est clair, on en parlait en off, moi je me disais 2009-2009, alors je pense que je sortais d'école de commerce.

  • Speaker #0

    Où es-tu, 2009 ?

  • Speaker #1

    Le freelance, pour moi, n'existait pas dans mon paysage. Fallait aller dans un cabinet d'audit ou faire je ne sais quoi dans un grand groupe. À l'époque, mes copines et copains, ils allaient chez Procter & Gamble, c'était trop la classe. Du coup, tu es un peu une OJ du freelancing. C'est ça. Ça me fait très plaisir parce qu'aussi, il y a du monde qui va activer un an le freelancing. Il y a un peu des étoiles filantes, il ne reste pas trop longtemps dans l'univers. donc toi vraiment t'as tout testé j'imagine donc c'est Aujourd'hui, c'est quoi ton niveau de chiffre d'affaires, à peu près ? Si tu es à l'aise pour partager.

  • Speaker #0

    Avant de parler chiffres, je vais juste expliquer. Aujourd'hui, j'ai deux structures. L'agence web spécialisée WordPress, on fait de la stratégie web, on fait du site web, du référencement naturel payant avec des partenaires. C'est une agence de freelance, justement. J'ai choisi de bifurquer en agence de freelance très rapidement parce que tout seul, je n'arrivais pas à faire tout. C'est là que rapidement, en 2015, je me suis dit qu'il faut que j'évolue. Et j'ai envie de faire autre chose, en fait, de me retirer un peu de la production pour justement gérer plus ma partie chef de projet, un peu plus comme tu fais toi. Donc, ça a évolué dans ce sens-là. Et en parallèle, je développais ma chaîne YouTube. Donc, j'avais aussi une sorte de monétisation, même si au début, il n'y avait pas beaucoup d'abonnés. Donc, j'avais cette double casquette, à la fois chef d'entreprise dans le web et à la fois aussi un peu l'intervieweuse, puisque je viens quand même d'un parcours radio, qui faisait que j'allais mettre en avant mes clients. Donc, je leur packageais une visibilité. Et il passait soit par l'agence, soit par le côté podcast vidéo. Classe.

  • Speaker #1

    Et précurseur, quoi. Parce qu'autant aujourd'hui, maintenant, tout le monde fait des vidéos short pour présenter son activité. Mais à l'époque, c'était peut-être plus rare.

  • Speaker #0

    C'était que YouTube. C'était vraiment que YouTube. Il n'y avait pas vraiment les réseaux sociaux. Tu devais héberger ta vidéo. Donc, il y avait Dailymotion aussi à côté, un peu Vimeo. Donc, c'était un peu cette différenciation sans vraiment le vouloir. Parce que moi, c'est vraiment mes deux passions. J'aurais voulu être journaliste. Donc je m'étais dit, vu que je ne peux pas accéder parce que j'avais le FOMO de... de faire des études longues, de ne pas avoir des parents qui soient là-dedans. Je m'étais dit, tiens, il y a une sorte de télé pour les geeks. Je vais me mettre sur YouTube, on verra bien. Et donc déjà là, ça m'a attiré deux niveaux. J'ai un peu hacké le système sans le savoir, tu vois, à ma manière, de dire, ben voilà, j'ai deux rentrées d'argent et je vais pouvoir drainer deux choses.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles quand t'as commencé, quel chiffre d'affaires tu faisais, mettons ta première année en freelance versus maintenant ?

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3 000 euros. Ok. Donc je ne gagnais pas très bien. Ah ouais,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    c'était très compliqué. Je pense que j'avais pas la notion de produit, de pack, tu vois, je vendais vraiment du service pour du service, on en parlait en off justement. C'est que j'étais un peu la salariée de ma propre boîte, enfin toute seule d'ailleurs, j'étais ma salariée toute seule. Et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. C'est une catastrophe, j'avais aucun code. J'avais rien. Il y avait,

  • Speaker #1

    en plus, tu dis, c'était le début du freelancing. Donc, personne ne te donnait des conseils sur le TGM ou compagnie.

  • Speaker #0

    Le seul réseau que j'avais, c'était la CCI. Et je les remercie quand même, même si ça ne m'a pas beaucoup aidée. Mais je les remercie quand même parce qu'ils étaient là. Heureusement qu'ils étaient là. Mais c'était les cinquantenaires.

  • Speaker #1

    Le freelancrois, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    C'était les cinquantenaires en costume, cravate et qui me disaient mais tu ne veux pas être entreprise dans le web. En plus, le web, c'était l'élite du code. mais tu développes une application donc j'avais pas de réseau j'ai connu tout au long de ma... parcours des beaux réseaux, notamment Bouge ta boîte avec Marie-Éloi, et j'aurais aimé, je le dis à chaque fois, j'aurais aimé avoir un réseau physique ou digital qui me soutienne. Maintenant, les freelances ont une chance énorme.

  • Speaker #1

    C'est un truc de ouf. Aujourd'hui, je pense que tu trouves communauté à ton pied aussi précise soit-elle. Si t'es freelance dans la tech, c'est vraiment hyper intéressant de voir que maintenant, il y a plein de centaines de communautés où tu peux aller pour te faire... Pour t'entraider.

  • Speaker #0

    Et heureusement. Donc pour revenir aux chiffres, comme je te disais, ça a mis bien trois ans la première année. Peut-être que je n'avais pas la bonne méthode. Après, j'ai décidé plutôt de scaler à niveau agence, comme je te disais, 2015 et de m'entourer de freelance. Donc le but était d'en avoir une ou deux, un ou deux, pour aller toucher des projets web de cinq chiffres. Donc au-delà de 10 000. Au début, j'ai eu peur. Je me suis dit, mais on n'aura peut-être pas assez l'ambition. Puis je ne veux pas non plus une agence de 50 salariés. versus 50 freelance et rapidement, en fait, les projets sont arrivés. Donc, tu sais, c'est un peu cette intention quand tu dis on demande à l'univers et les projets arrivent. Finalement, ça s'est avéré vrai même si je n'y croyais pas trop. Je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils vont venir voir ? En plus, je suis une nana. En plus, la freelance, c'était une nana.

  • Speaker #1

    C'est peut-être un peu le petit côté fake it until you make it qu'on ne comprend pas bien en freelance versus les startups mais qui fait que quand tu te mets dans les dispositions de te dire, par exemple, moi, je l'ai beaucoup ça avec le bon bah je lance Solonation je vais essayer de monétiser un nouveau format beaucoup plus cher donc c'est l'œuf ou la poule Est-ce qu'il faut que j'attende d'avoir des demandes de sponsors ? Ou est-ce qu'il faut d'abord que je lance un format qui cartonne et qui soit beau pour que les gens viennent ? Et moi, je pense que c'est plutôt la deuxième option. Il faut prendre ton risque de ton côté parce que tu peux toujours attendre. Sinon, tu attendrais, tu ferais peut-être encore 3-5 000 euros de chiffre d'affaires. Enfin, tu pouvais toujours attendre.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et en plus, le côté média interview YouTube, à la manière où moi, je voulais le faire et je le fais toujours de manière très introspective. Donc, j'allais comprendre l'histoire de mes clients. Donc, je leur faisais une vidéo très... Je raconte comment vous êtes arrivés à votre métier type l'artisan du BTP parce que c'est une sorte de famille, le boulanger c'est une sorte de famille, ça va être les praticiens de santé de l'époque parce qu'ils avaient une prise de conscience parce qu'ils ont été malades. En fait je les mettais en avant et ça ils m'ont dit rapidement bah tiens il y a un point de différenciation. Je me suis dit tiens ça peut être cool donc je suis allée sur d'autres types de projets où des freelances ou des collègues ou des agences n'y allaient pas. Par la thématique, par le fait qu'il fallait être un peu multi casquette donc rapidement ça a augmenté, ça allait tout doucement. Je ne suis pas un modèle de réussite où j'ai fait un million au bout de la cinquième année. C'est allé un peu comme ma chaîne YouTube. Et ma communauté, on a vraiment grandi tout doucement. Mais en fait, on est tous là, toujours là aujourd'hui. En 2016, je suis passée du statut de micro à SRL. Donc ça a été un peu aussi cette peur-là que ta communauté peut avoir en disant « Attends, là, j'ai déjà la TVA. Si je dépasse à l'époque, c'était 69. Donc il fallait se dire « Bon, il faut que je rentre de l'argent. Et en plus, je suis plus taxée. »

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est sûr, je mesure la chance que j'ai eue finalement, moi je me suis lancée quasiment direct en SASU, parce que je combinais avec le chômage. Et en fait du coup j'ai pas eu ce petit blocage de est-ce que je fais une année sur deux, est-ce que tu vois ? Et c'est vrai que c'est pernicieux en fait, parce que du coup ça en retient plein. de ne pas se lancer complètement dans l'entreprise. Alors que pour moi, c'était un acquis, qu'il fallait payer un comptable, et puis voilà, c'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et du coup, on a fait deux ans avec des beaux projets de développement sur mesure, avec vraiment un accompagnement 360 sur la communication. Les réseaux sociaux commençaient un petit peu à apparaître, à pointer leur nez. Et là, en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie. Je m'étais dit, c'est bien, je le répète, 100 000 qu'on encaisse. Nous, à SRL, c'est 49%, on va dire 50% qui partent. Oui, je le dis parce que Très souvent, j'entends justement des solopreneurs le dire, des youtubeurs très connus, et je trouve que ça donne un effet pour les débutants ou pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, se dire « Ah ouais, mais en fait, ils sont super riches » .

  • Speaker #1

    Oui, l'effet casino où tu as l'impression que « Waouh, ça y est, tu as réussi ta vie parce que tu as tes six chiffres, mais ça reste du chiffre d'affaires » .

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Moi, je suis hyper transparente. Le Covid nous a fait un effet presque x2 sur le chiffre, donc on a dépassé les 200 grâce au Covid. Donc c'est dur à dire, mais c'est un peu ça, parce que tout le monde voulait faire du web. Tout le monde voulait être dans le web. J'ai fait des formations Zoom. J'ai appris à construire des e-commerce, des LMS, des learning systems pour faire des formations en ligne. Il y a eu une demande énorme. Par contre, le contre-coup, c'est que 2023, on a divisé par deux nos chiffres. Ok, là, ça a été dur. Parce qu'on s'est dit, tiens, en fait, la vague, elle est venue en boomerang. Parce que les caisses, quand il n'y avait plus d'argent, c'est ok. Parce que ça touchait les producteurs, etc., les agriculteurs, tout ça. Mais nous, on est arrivé en vague derrière. Donc là, on s'est dit, notamment une partie de l'équipe, donc Sarah, qui a intégré l'équipe en 2020, qui, pareil, est venue d'une reconversion, prise de conscience freelance. On s'est dit, en fait, on va aller notre expertise et surtout, on va analyser le web. Qu'est-ce qu'ils veulent les gens ? C'était un peu l'effervescence du début des sujets de podcast et on s'est dit, moi je fais ça depuis tout le temps. En fait, mon studio de podcast est un peu de partout. Finalement, je n'ai pas besoin d'un lieu fixe et mes clients ont toujours eu besoin d'une communication 360. Donc on s'est dit, on va proposer tout simplement, je me suis dit pourquoi je n'ai pas pensé avant, à nos clients, soit les accompagner à faire leur podcast, c'est-à-dire leur communication orale ou vidéo, ou les aider à prendre la parole sur les réseaux sociaux avec de la vidéo courte. Mais en fait, c'était déjà une évidence. Puis la vidéo courte, en fait, avant le Covid, il n'y en avait pas.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ça c'est intéressant. Déjà, on est sur le premier pilier, on va dire expertise, comment tu gagnes de l'argent. Il y a déjà cette dichotomie entre, d'un côté, la notoriété sur le web et de l'autre, les studios de podcast. Aujourd'hui, qu'est-ce qui te rapporte le plus ? Comment se décompose éventuellement le pourcentage de ton chiffre d'affaires entre les deux activités ?

  • Speaker #0

    Les deux tiers, c'est la stratégie web. C'est-à-dire que nos clients viennent pour savoir, ils ont un site, ils ont un podcast, ils ont plein de choses. Mais ils ne savent pas du tout comment l'utiliser, comment le rentabiliser sur le long terme. Donc le référencement naturel, le positionnement, etc. C'est vraiment cette visibilité. Ça, c'est les deux tiers. Le un tiers, c'est vraiment des personnes qui ne savent pas du tout ce qu'il faut faire sur Internet. Et ce n'est pas forcément des personnes de plus de 50 ans. C'est vraiment des jeunes qui sont perdus parce qu'ils entendent tellement de l'information, qu'ils sont vraiment perdus. C'est très souvent des créateurs de contenu qui ne savent pas s'il faut faire justement de la vidéo, du podcast, ou s'il faut avoir un super site sur Wix, sur WordPress, sur Webflow. C'est vraiment ce créneau-là, mais si je devais séparer vraiment les deux activités, tu vas me dire web, WordPress et vidéo, c'est deux tiers, un tiers.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors on dit souvent, enfin moi je le dis en tout cas, je tanne un peu mes alumnis avec ça, qu'il faut vraiment avoir une niche fertile pour réussir en freelance. Tu as déjà donné quelques composantes de la niche fertile, un marché en très forte croissance, comme par exemple le fait que tout le monde maintenant doit avoir un site internet. Comment tu as trouvé ta niche toi, justement, pour justement augmenter ton chiffre d'affaires en freelance ? et te constituer en agence aussi. Et du coup, aller chercher des 5 chiffres en tickets moyens de clientèle.

  • Speaker #0

    Pour me constituer en freelance, c'était une personne de ma communauté WordPress. Donc, il y a une très grosse communauté dans WordPress dans le monde. Donc, il y a des événements qui sont récurrents en France, mais dans le monde entier. Ça s'appelle des WordCamp. Et en fait, moi, j'avais besoin d'un profil qui soit l'opposé du mien, quelqu'un qui n'aime pas forcément prendre la parole vraiment face caméra, quelqu'un qui soit plus vraiment dans le développement. Quelqu'un qui m'apporte aussi ce deuxième cerveau qui me manquait parce que je n'avais pas le temps ou je n'avais pas forcément l'envie. Donc je l'ai trouvé un événement et dans cette communauté. Et pour revenir à la communauté, comment elle s'est créée, c'est que comme je faisais déjà beaucoup de radio, j'avais deux, trois émissions qui tournaient. Plus après, je suis passée sur YouTube. C'est des personnes qui me rencontraient soit avec mes interviews ou soit dans des événements parce que j'allais très souvent faire des réseaux physiques ou des événements physiques plutôt que digitaux. D'ailleurs, c'est un peu à l'opposé de mon secteur parce que je suis dans le digital chez une prestation.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, ça n'empêche pas. On va en parler aussi dans le côté communauté. Moi, j'utilise beaucoup le physique aussi parce que quand je vais faire un meet-up où il y a 200 freelances dans la salle et que je fais une conférence, en fait, ça se trouve, ça me rapporte plus d'auditeurs du board que si je passe sur un petit podcast où il n'y a pas beaucoup d'écoute.

  • Speaker #0

    Les communautés, c'est en tout cas ma clientèle, on va dire, si on pouvait dire un terme plus scientifique, c'est constitué comme ça. C'était vraiment ça. Parce qu'il n'y avait personne dans le secteur à l'époque.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est comment tu as trouvé ton binôme au début pour commencer ton agence. Comment tu as trouvé ta niche ? Donc tu m'as dit le podcast, donc la visibilité en vidéo, YouTube, qui était une plateforme naissante, plus les sites web. Et le troisième truc dont tu as parlé, c'est quoi ? C'est des artisans ? Comment tu as choisi ton persona ? Alors,

  • Speaker #0

    j'ai choisi parce que j'avais une sensibilité sur tout ce qui était expertif, def perso, santé mentale, santé naturelle, de par mon histoire de vie, où je me suis très longtemps intéressée. Et j'ai cherché des réponses aussi de par mon histoire de famille, et ce qui a fait que, très rapidement, ce secteur m'en fait confiance. Et donc, comme je parlais la même langue qu'eux, et qu'en plus je viens d'une famille de grand-mères qui aimait bien, on va dire, les plantes, la phytothérapie, moi je m'y intéressais, je leur disais, je leur racontais, je leur disais, tiens, je m'intéresse à ça. « Ah oui, effectivement, je me questionne là-dessus. » Et en fait, rapidement, ils se sont dit « Bon, vu qu'elle s'intéresse, en plus c'est une femme, donc elle est peut-être un peu plus créative, tu vois, il y a aussi cette image-là. » Et bien, j'ai développé ce secteur-là qui fait partie encore aujourd'hui de 50% de ma clientèle.

  • Speaker #1

    Énorme. Ok. Hyper intéressant. Et ça, j'aime bien poser cette question parce qu'en fait, ça dépend aussi des compétences perso et des appétences. aussi de comment on trouve sa cible. Juste pour finir sur la partie expertise, à quel moment tu t'es dit le business model agence, c'est celui qu'il me faut ? Parce que tu es d'accord qu'une expertise de freelance, après on peut la transformer en d'autres produits. Toi, tu as choisi comme produit finalement l'agence. Tu n'as pas fait de formation en ligne ou de choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Je l'ai fait tardivement, en 2020, pendant notre crise sanitaire, sur une formation en ligne avec Sarah qui est maintenant mon associée sur la partie vidéo. On l'a faite parce qu'on s'est dit Est-ce que nos clients, finalement, ne veulent pas apprendre à faire leur site internet ou en tout cas gérer leur visibilité en ligne ? Donc, on s'est dit qu'il existait déjà des très bonnes formations. Mais est-ce que notre secteur à nous, notre niche, ne serait pas intéressée ? Donc, on l'a fait. Pourquoi je ne l'ai pas fait avant ? Je pense que je n'avais simplement pas les bons codes. J'ai vu un peu naître les créateurs comme Antoine BM, qui est un très bon créateur en ligne. Et Margot Klein aussi, pour citer, même si on peut aimer ou pas aimer. Mais en tout cas, moi, je trouve que c'est des très bons créateurs. Ils ont scalé très rapidement. Incroyable. et donc du coup je pense que j'ai eu peut-être était un peu trop tôt dans ma génération et je n'avais pas ces codes-là. Mais je pense que j'aurais rapidement fait un produit ou une formation en ligne ou plusieurs formations en ligne. Ça, c'est les choses que j'aurais un peu changé dans mon parcours.

  • Speaker #1

    Après, généralement, ce que je remarque, c'est qu'on ne peut pas empiler les business models. Donc finalement, toi, tu as choisi l'agence, ce qui est une très bonne façon de scaler quand on est freelance. C'est peut-être une des premières auxquelles les gens pensent. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ? Il ne faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on ne va pas faire x10 en un mois. Ça, ce n'est pas vraiment la réalité. Ou alors, il faut vraiment que tu aies un produit inédit, que ton agence va mettre une offre spécifique où personne n'est sur le marché. On pourrait parler de l'IA par rapport à des agents. Peut-être que c'est intégrer une expertise spécifique dans l'agence pour aller rapidement. Je pense que, en tout cas dans mon expertise, on ne peut pas aller très rapidement. Voilà, de mon avis. ce qu'il ne faut pas faire, peut-être trop s'éparpiller je dirais, rester focus sur une expertise pour se dire, on est les meilleurs là-dedans, il y en a plein qui gravitent mais si on reste meilleur avec notre point de différenciation donc nous on n'était que des femmes donc forcément on avait des clients qui venaient aussi pour notre créativité, on a des clients qui ne venaient pas parce que soi-disant on n'était pas assez éco parce qu'on n'était pas des hommes je l'ai entendu longtemps de 2013 à 2018 cette injonction,

  • Speaker #1

    et toi finalement t'as un peu fait ça tu t'es... tu t'es diversifiée avec d'un côté la vidéo et le web, et tu as créé ton agence en pensant que tu pourrais du coup servir deux produits, en tout cas deux offres. Est-ce que tu es du coup à la réflexion, comment tu as fait ? Tu n'as pas continué dans cette voie ? Tu as combiné les deux ou tu as continué à avoir deux offres ? Parce que finalement, tu décrivais ça un peu comme une « erreur » , comment tu as fait pour justement corriger le tir ?

  • Speaker #0

    Je le croyais comme une erreur, que maintenant je pense que c'est finalement une chance où en fait dans mon parcours, tu vois, tu me fais analyser des choses. à ta manière aussi, c'est que j'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Tu vois l'entrepreneuriat, alors que beaucoup m'ont dit mais arrête, c'est pas bien.

  • Speaker #1

    Le freelancing en 2009.

  • Speaker #0

    On était des parias à la société. Je veux dire à chaque fois ça choque mais c'était un peu les geeks dans leur coin qui n'avaient pas envie de bosser, qui disaient non mais ils glandent. C'était vraiment ça. Il n'y avait même pas que les travails à l'époque. Bah non. Donc la folie quoi.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui c'est presque un peu une hype d'être freelance ou solopreneur.

  • Speaker #0

    C'est génial. c'est génial, t'es à Dubaï, t'es à Bali t'es où tu veux d'ailleurs, tu peux être à Paris, peu importe à Nantes, à Grenoble aussi non je pense que j'étais un peu précurseur sur des idées tu vois sur le podcast, j'ai jamais lâché ça c'est un peu partie des conseils mais on en parlera plus tard, j'ai toujours eu cette passion et cette conviction en disant non je veux pas le lâcher parce que peut-être que ça va prendre peut-être que c'est un défaut et je me dis finalement j'ai peut-être perdu du temps et de l'argent avec le temps et tu vois dans les conseils pour ce qu'il est, ça c'est ce qui me vient ... C'est trouver des personnes qui nous ressemblent aussi, avec une méthodologie qui soit aussi dans la même mouvance que toi. Si c'est quelqu'un qui va être très « je surveille, j'ai pas confiance en toi » , etc. Moi, tu vois, mes freelancers sont payés avant la fin de la prestation, parce que j'estime que c'est pas à eux d'être responsables si les clients me payent à 90 jours. Et c'est tout des choses comme ça où, maintenant, avec mon équipe, ils ont accès à presque tous mes codes, sauf le code bancaire. Mais en fait, ils savent tout. Quand un projet arrive, je leur dis « voilà, il y a un projet à 30K qui arrive » . Qui veut prendre quoi ? Parce que selon sa spécialité et son envie du moment, mais c'est transparent. Et en fait, tout est clairement dit. Et je pense que c'est un des conseils. Alors, c'est dur. Ça demande du travail sur soi. Ça demande de faire confiance à l'autre. Et ça, ce n'est pas facile. Mais ça, c'est un point important aussi.

  • Speaker #1

    C'est presque un peu du management. Alors, j'aimerais bien qu'on parle de ton média, justement. Parce que là, tu as fait un pari que très peu de freelancers purs font et qui t'a classé direct dans la catégorie presque solopreneur diversifié. C'est le pari de créer un média. ton solo média et qui plus est Youtube donc à l'époque ça venait d'arriver aujourd'hui est-ce que tu peux me présenter tes chiffres sur Youtube où t'en es, combien t'as d'abonnés qu'est-ce que ça te rapporte aussi et après on va rétro-pédaler pour voir comment t'as obtenu Parce que ton parcours sur YouTube est vraiment hyper impressionnant, Déborah. Donc voilà, je pense que ton pari au final, il a été gagnant, mais pas forcément sur ce que tu croyais, peut-être pas forcément en offre B2B, mais peut-être sur ta partie BricMedia.

  • Speaker #0

    Sur YouTube, aujourd'hui, on a à peu près, je dis on parce que c'est aussi un travail d'équipe, et j'aime bien dire parce que je ne suis pas toute seule pour le coup. Il y a énormément de personnes qui m'ont accompagnée, que ce soit mes invités qui ont joué le jeu, que ce soit la communauté ou d'autres personnes autour qui ont contribué. C'est 52 000 abonnés, je n'ai jamais acheté d'abonnés, je le précise. Moi non plus,

  • Speaker #1

    non je rigole, j'en ai que 2000, c'est pour ça, je fais une blague.

  • Speaker #0

    Non mais c'est important et j'ai mis du temps et c'est vrai que dernièrement une personne m'a dit t'as que 52 en 15 ans mais en fait c'est pas grand chose.

  • Speaker #1

    Alors déjà cette personne va en enfer directement.

  • Speaker #0

    Non mais je suis toujours bienveillante avec les personnes, c'est peut-être un peu de mon défaut mais... Je dis toujours, effectivement, j'aurais pu avoir plus, mais si j'avais eu plus, mais dans quelles conditions, est-ce que ce serait une vraie communauté ? Donc 52 000, au total c'est 7 millions, donc c'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. J'ai eu des vidéos qui ont dépassé le million sur des thématiques très spécifiques, ça va être en lien avec mes clients qui sont dans la santé naturelle, dans le dev perso. Ça va être aussi des coachs dans le développement personnel, ça peut être aussi en lien avec des techniques un peu spécifiques, ça peut être du WordPress. C'est vraiment très varié puisque c'est l'entrepreneuriat. Au début, je n'avais pas vraiment une idée fixe de mes interviews, à part le tronc commun d'où tu viens, où tu vas, par quoi tu passes, parce que j'ai toujours aimé ce côté très investigation journalistique.

  • Speaker #1

    Tu voulais être journaliste, donc tu t'es fait ton petit kiff.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait ma télé. Parce que mon père a compris il n'y a pas très longtemps en disant, tiens, tu passes à la télé. Ok, j'ai compris puisque je lui ai mis une marque qui s'appelle Samsung. Et en fait, maintenant, avec les applications, on peut voir YouTube. Sinon, ne comprenez pas que je passe à la télé. En tout cas, c'est la télé. Voilà, c'était pour la petite anecdote. Donc voilà pour les chiffres.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu monétises YouTube aujourd'hui ? Est-ce que tu gagnes de l'argent grâce à YouTube ? Oui,

  • Speaker #0

    mais ça m'apporte à peine un salaire. Soyons clairs. Par mois, je parle.

  • Speaker #1

    C'est grâce à quoi ? C'est les adsense, enfin les pubs, ou c'est grâce à du brand content, du sponsoring ? Raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors, il y a les adsense qui tournent. Donc, c'est les publicités que vous voyez chez tous les créateurs en général. C'est pas ça qui rapporte le plus puisque si je me trompe pas et peut-être des personnes me corrigeront c'est 1000 vues pour 1 euro je crois dans l'équivalent donc c'est pas ça qui fait que tu gagnes beaucoup ta vie. Il y a eu ça, il y a aussi des personnes que j'ai interviewées pas de manière sponsorisée mais en tout cas qui voulaient contribuer dans leur visibilité de stratégie web donc je les ai interviewées. J'ai toujours essayé de mettre en avant des personnes qui ont une éthique derrière, qui n'ont pas de controverses ou en tout cas j'essayais de leur dire est-ce que vous êtes payé par... tel ou tel parce que c'est important de ne pas donner des conseils à une communauté, les gens vont te croire, vont te faire confiance. Ça c'est extrêmement intéressant parce que j'ai aussi beaucoup de jeunes créateurs qui veulent faire du buzz, interviewer des gens dans des secteurs et en fait, sauf que derrière donner la parole c'est aussi valider un propos.

  • Speaker #1

    C'est une responsabilité.

  • Speaker #0

    Donc j'ai toujours été de contrebalancer avec un invité dans tel secteur, l'autre opposé, etc. Donc ça a été un peu ma rigueur journalistique comme tu le disais. Donc les ads, on va dire les sponsoring mais plus les prestations et Merci. Les abonnés qui venaient repartager ou diffuser dans leur propre communauté, qui faisaient grandir les abonnés, donc les vues, etc.

  • Speaker #1

    Donc ils contribuaient à la croissance AdSense, des pubs.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et combien on peut monétiser YouTube aujourd'hui ? C'est quoi les prix ? J'ai aucune idée. Moi, je vois un peu les prix des sponsorings de podcast, en tout cas dans ma niche. Est-ce que tu as un peu des fourchettes ?

  • Speaker #0

    Je suis en pleine recherche de sponsoring. parce que justement on grandit, j'ai quelques idées et ça demande beaucoup. Donc en fait il y a des grandes marques que j'ai un petit peu dans l'idée, dans le viseur pour grandir. J'ai tout entendu en faisant mes recherches, j'ai entendu de 500 euros à 50 000 euros. Ça dépend de ton sujet, ça dépend de ta position. Quoi,

  • Speaker #1

    la vidéo ?

  • Speaker #0

    L'interview en fait en elle-même. D'accord. Comment tu te positionnes, comment ton média ou tes interviews se positionnent, si c'est des sujets très clivants. Donc forcément ça va être très vu ou ça va être pris en conscience. Ça peut être le RH, ça peut être les différenciations, ça va être les difficultés au travail, ça peut être la santé de manière générale, etc. La seule chose, c'est pourquoi je suis jamais allée trop dans le sponsoring, c'est que c'est un peu comme les associés dans une boîte, c'est que tu t'associes avec quelqu'un, donc tu dois valider aussi ce que l'autre va décider. et comme j'essaye d'apporter toujours de la rigueur et de l'éthique dans mon travail je veux pas que les personnes qui m'ont fait confiance depuis 15 ans se disent bah non elle est vendue et en fait je veux pas citer de nom mais il y a plein de grosses émissions plein de gros... podcast qui font du sensationnel pour, mais derrière il y a de l'acheté. Ah oui,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Ça, c'est peut-être plus une critique sur les guests payants.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et je suis assez d'accord avec toi. Et là, il y a vraiment deux visions qui s'opposent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense à Legend. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce n'est pas moi qui cite.

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne dis rien. De toute façon, il ne me connaît pas. Je veux dire, voilà. Mais oui, c'est carrément des guests payants sensationnalistes. Et je pensais à Mathieu Stéphane. Fanny que j'avais vue en conférence qui disait, moi je fais pas de guest payant. Pour lui c'était sa ligne rouge pour dire, en gros ma ligne c'est ma ligne et personne va me faire ma ligne éditoriale. T'as déjà fait du brand content ?

  • Speaker #0

    Jamais justement, j'ai des clients qui ont fait appel, pareil des grands groupes, des grands médias, on le voit de passer. Moi je suis pas contre, j'ai jamais eu à faire, c'est juste que je pense que, un peu comme on se le disait en off, c'est peut-être mon éthique, c'est peut-être que je suis d'une vieille génération et du coup je me dis mais tiens c'est bien ou c'est pas bien. La seule chose qui me dérange dans le brand content, parce que j'en parlais avec une RP qu'on connaît en commun, c'est que c'est pas dit clairement. En fait, tu devrais dire aux gens, non pas j'ai eu l'honneur d'être interviewée dans tel média, mais en disant, ils m'ont aidée parce que, pas j'ai acheté une prestation, mais ils m'ont aidée à grandir ma visibilité et ça c'est ok. C'est très bien, on peut acheter, c'est pas un problème, il y a des gens qui achètent des abonnés Instagram, enfin ok. Mais en fait c'est la manière dont tu le dis parce que nous on est dedans. Et les personnes ne savent pas creuser l'information.

  • Speaker #1

    Alors, quand je dis brand content, moi je pense à, par exemple, moi j'ai déjà fait ça avec des partenaires, c'est tu vas créer un podcast ou une vidéo pour eux, avec eux, dans ta ligne édito. Donc ils ne sont pas forcément invités. Par exemple, moi j'avais fait une vidéo avec Fiverr sur, ils m'avaient filé un petit budget sur Fiverr et j'avais recruté des gens, j'avais raconté, c'était mon défi de délégation. Donc ça, moi, je trouve ça plutôt cool. Et ce n'est pas tout à fait pareil que l'échange de bons procédés ou le cas client où tu as un mec qui passe pour raconter que ton truc est extraordinaire. Oui,

  • Speaker #0

    on est d'accord.

  • Speaker #1

    Mais OK, intéressant. Il faudra creuser. Enfin, si tu me permets un petit feedback. Je pense que tu peux explorer la piste quand même du sponsoring parce que pour le coup, après, dites-moi ce que vous en pensez en commentaire. Mais moi, je le fais. C'est une grosse partie de mes revenus. C'est une partie diversifiée. C'est à peu près 20% de mes revenus. Et je ne trouve pas que ça soit fait salement. Tu vois, c'est-à-dire qu'en gros, mes partenaires, après avec eux, je fais des conférences. Genre souvent c'est des potes parce que dans l'univers du freelancing aussi c'est des boîtes que je respecte et que j'aime bien. On a fait du brand content principalement. Parfois un peu de pré-roll aussi sur le podcast. Et ça me donne des idées de contenu aussi. Tu vois ce que je veux dire en fait. Moi j'aime bien pour mon côté créatif et je trouve que ça me bride pas. Et je le dis par contre bien sûr. Tu le mets sur YouTube et tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà en fait c'est ça et c'est en lien avec ton secteur. Quand c'est complètement opposé, que tu revois un artisan sur un média qui fait de l'innovation, tu dis c'est un peu bizarre tu vois. Ok je vois. Je pense que c'est plus ça. Et il y a des créateurs qui sont... hyper fort dans le placement de produits et je trouve, ça ça me dérange pas je trouve ça génialissime, il y a Léo Duff par exemple qui place des produits et c'est tellement bien fait que t'as même pas l'impression que c'est de la pub ça faudrait que je l'explore parce qu'il paraît que ça se fait aussi de plus en plus dans le podcast,

  • Speaker #1

    c'est incroyable et dans Youtube, donc je vais aller spotter ces vidéos,

  • Speaker #0

    c'est des idées à aborder et en fait c'est toujours pareil, quelle est ton éthique tes valeurs, comment tu prends tes abonnés pour des idiots ou pas du tout au contraire, tu les nourris bien tu leur dis Ok, on est dans le même bateau et c'est clairement affiché. En fait, tout est entendable.

  • Speaker #1

    Et du coup, est-ce que ça te rapporte des clients pour ton activité d'agence ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, moi, YouTube, c'est surtout ma vitrine.

  • Speaker #1

    C'est ton canal d'acquisition ?

  • Speaker #0

    Un des canals d'acquisition, puisque j'ai un client qui a signé dernièrement parce qu'il a vu une vidéo YouTube. Une de mes vidéos où j'analysais un cas. Et donc, il est venu, il s'est dit, un, j'aime bien comment vous parlez, parce qu'en fait, la pouvoir de la vidéo, c'est confiance ou pas du tout. Et au final, ça trie très facilement. Non mais c'est vrai. Et il est venu par ça, évidemment après on a fait un audit, on a argumenté, il a vu qu'il y avait une expertise derrière, c'était pas que vraiment la visibilité, mais c'est premier canal d'acquisition qui vient compléter le référencement naturel, donc cette visibilité depuis 15 ans.

  • Speaker #1

    Que tu te crées sur le web avec tes compétences de freelance du coup.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce qu'il faut toujours être le cordonnier bien chaussé, donc c'est vrai qu'utiliser ses propres compétences, c'est intéressant. Ok, Déborah, quel est ton objectif sur la BricMédia ? T'as d'autres projets ? Monétiser plus ? En faire un vecteur pour plus de clients, comment tu vois l'avenir sur ça ?

  • Speaker #0

    Me déléguer du temps pour en faire plus des analyses, c'est ce qu'on me demande, des retours d'expérience, des vlogs, quand on va aller chez les clients, préparer des audits, analyser ce qu'on manque de temps et d'argent, de budget forcément pour ça. Donc ça c'est vraiment des retours un peu le off de nos activités, ça c'est ce qui est demandé. Plus d'épisodes de podcast, parce que pour l'instant c'est un par mois, donc ce qui dit plus dit effectivement il faut des soutiens, donc ça c'est important. Tout en gardant justement cette passion et cette éthique que j'ai depuis le début de dire que ce n'est pas que du sponsoring, ce n'est pas que de la pub, il y a d'autres choses. Et pour garder, de ne pas dépasser cette limite qu'on se donne dans le travail versus cette partie-là.

  • Speaker #1

    Après, moi, ce que je dis aussi, c'est que dans mes quatre piliers, c'est OK de ne pas monétiser tous tes piliers. C'est-à-dire qu'en gros, si YouTube, c'est ton canal d'acquisition, Peut-être que tu peux faire un peu de sponso pour que ça te paye tes studios, tes frais de montage. Et c'est déjà pas mal parce que ça coûte cher. Les gens ne se rendent pas compte aussi de ça ou ton temps. Mais si tu gagnes bien ta vie déjà sur ton agence, tu vois, après, ça peut être aussi les vases communicants. Donc, hyper, hyper intéressant. Mais d'ailleurs, merci parce que tu m'avais invité dans ton podcast. Et donc, je vous mettrai le lien de la vidéo aussi pour la regarder parce que c'est hyper cool. Et on voit que tu as aussi développé énormément de compétences, soft skills qui doivent être utiles. dans ton métier aujourd'hui de solopreneur, grâce à la brique média. En tout cas, moi je suis vraiment bullish pour que tous les freelances créent un média qui leur convient, et toi on voit que c'est YouTube, moi c'était plus le podcast audio. T'as une newsletter et des réseaux sociaux associés ou pas ? Parce qu'on dit souvent qu'il faut une plateforme de découvrabilité, enfin un média de découvrabilité, et puis peut-être un média plus propriétaire.

  • Speaker #0

    J'avais développé la newsletter, par manque de temps je l'ai plus nourrie, donc par contre ça c'est une chose que je voudrais redévelopper, parce que si demain les réseaux sociaux n'existent plus... En fait, votre site internet ou votre newsletter, elle reste. Votre communauté continue. Ça peut être aussi des messageries avec justement des Ausha internes. Moi, j'aime bien ce côté multicanaux en disant, s'il y en a un qui tombe, il y a les autres qui sont là.

  • Speaker #1

    Alors voilà, c'est ce que tu disais sur la diversification. Moi, je suis team diversifié et multicanal. Maintenant, c'est vrai que c'est fatigant. Parfois, c'est déroutant. Parfois, on me dit, mais t'es partout, du coup, t'es nulle part. Oui, mais sauf que moi, je joue la carte de la sécurité avec ma diversification. Alors, on a parlé de ton expertise, donc de ton mode agence, on a parlé de ton média. Parle-moi des produits, des produits scalables. Qu'est-ce que, donc, tu t'es constituée en agence, est-ce que tu as tenté d'autres choses ? On a vu formation en ligne, tout ça. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton expérience des produits scalables ? Peut-être aussi les conseils que tu donnerais à des gens qui veulent sortir du TGM et commencer à générer des revenus asynchrones ?

  • Speaker #0

    Quand un projet arrive, je ne le vois pas comme justement un TGM, comme tu dis, je le vois comme un projet où, une fois qu'il est rentré dans l'équipe, Chacun est vraiment organisé à des pôles spécifiques, mais je penche déjà à l'après. C'est-à-dire que je délègue énormément et surtout je mets du temps, soit de production, soit de commercial, j'ai envie de dire, enfin de réseautage, soit du temps pour moi, pour la créativité, etc. Donc ça, c'est vraiment important. Dans les offres, dans le web, qui sont assez facilement scalables, comme tu dis, c'est de la maintenance préventive. Toute la gestion des sites internet, qui peuvent aller de la maintenance à 100 euros jusqu'à 1000 euros par mois ou par an, ça peut aller très très vite. Merci. Bien sûr, il faut gérer derrière parce que si demain... Oui,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire parce qu'on nous le vend d'après l'imaginaire solopreneur américain, American Dream, genre la maintenance, c'est cadeau, c'est direct dans ta poche, c'est que de la marge. Sur 100 euros de maintenance ou 1000 euros, mettons,

  • Speaker #0

    est-ce que... Tu gardes un tiers, mais tu ne gagnes pas 70%.

  • Speaker #1

    Un tiers de marge, voilà. Intéressant à savoir.

  • Speaker #0

    Il y a l'IA qui commence un peu à révolutionner. Tu vois, les rapports qu'on fait à nos clients, on peut les envoyer de manière automatique. On peut avoir une IA, ça c'est ce que j'identifie un petit peu dans le secteur. qui vont aller détecter un peu les bugs, donc nous anticiper les potentiels bugs. Mais pour l'instant, on ne fait pas une marge à 200%. Mais ça permet de grandir plus en plus parce que plus tu en prends, par exemple tu as un serveur où tu gères ou tu sous-traites cette partie-là, où tu en prends plus, une fois que tes sites que tu as faits sont toujours avec les mêmes composants, tu sais qu'un bug dans un, tu vas le répercuter sur les autres, ça va aller plus vite.

  • Speaker #1

    Tu as vraiment cet effet de levier d'avoir le même type de client, les mêmes types de maintenance. Donc c'est intéressant. En fait, toi, presque, ton nouveau client, ton new customer qui arrive, c'est presque, déjà, tu penses à l'après, l'upsell, la maintenance et tout. Donc, tu vas venir le farmer, en fait. Ce n'est pas juste un client one-shot.

  • Speaker #0

    Non, en fait, d'un point de vue éthique, je n'aime pas le client one-shot, clairement. Ce n'est pas ce qui nous intéresse. J'ai des clients historiques. Tu vois, je vais dans ma 16e année. Le plus vieux client, je crois que ça fait 11 ans qu'on est ensemble. Certains ont arrêté parce que la crise Covid n'a pas fait beaucoup de bien quand même dans ce secteur. Mais le but, c'est le long terme. Et surtout, ce que j'aime, c'est qu'on a démarré de zéro. Le projet idéal, c'est ça. C'est démarrer de zéro. Il n'y a rien, il n'y a aucune visibilité, on crée tout. Et le client nous fait confiance et nous appelle dans l'équipe en disant, tiens, j'ai une idée. Est-ce que je fais évoluer ? Est-ce que je développe une newsletter ? Est-ce que je fais un podcast ? Est-ce que finalement, je ne devrais pas aller rajouter une partie commerce à mon site ? Est-ce que finalement, je ne vais peut-être pas prendre des employés ? Il y en a un qui va gérer ce pôle-là. En fait, c'est ça qui est intéressant, et aussi bien pour le client que pour nous. parce que je dis toujours qu'on fait équipe un peu comme un couple. On vient ensemble co-créer ce projet. Et ça, c'est vraiment le projet phare. Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'effet Ikea. Ça marche bien aussi. C'est le fait de co-construire avec ton client pour qu'il trouve le travail final meilleur que si c'était toi toute seule qui l'avais fait en chambre. Alors, pour rentrer un peu dans les normes de rentabilité d'une agence, parce qu'on peut se poser la question à partir de quand on fait une agence, quel niveau de chiffre d'affaires ? Et là, tu dis 1, 1, 1. Vous êtes combien ?

  • Speaker #0

    Si ton objectif, c'est 1 million, mais qu'on n'est que 3, forcément, on n'a pas le même ratio qu'il y a des autres grandes agences dans le secteur de WordPress qui sont juste incroyables. qui font, je ne sais pas exactement leurs chiffres, mais 1, 2, 3, 4, 5, mais 640, sur le ratio, tu vois, en fait, c'est ça. Je pense qu'il faut vraiment dire à ta communauté que parce qu'on a le chiffre final, typiquement le 5 millions, il faut vraiment décortiquer. Alors après, on peut dire que c'est un salaire moyen de 2 000 euros. On met des hypothèses, bien sûr. C'est toujours un peu ça.

  • Speaker #1

    Et alors toi, redis-moi, parce que tu fais quel chiffre d'affaires à peu près pour combien de packs ?

  • Speaker #0

    On est aux alentours de 200 000, ce qui n'est pas non plus extraordinaire par rapport à des agences concurrentielles. Mais on est trois à tourner en tant que freelance. Et on a des projets qui vont entre 5 et 20

  • Speaker #1

    000. Ok, c'est déjà bien par rapport à ça. Parce que tu décrivais en fait toute seule, ça t'apporte énormément de sécurité aussi, le fait de répartir et de stabilité grâce au nombre de clients que vous pouvez faire x3 et donc notamment la maintenance, je pense que du coup ça te fait augmenter cette partie-là de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis la récurrence aussi, ça va être de la formation, du créditant, de l'accompagnement. Sachant que même si Sarah et Lucie de mon équipe sont là pour me suppléer, moi pour le client, je suis toujours là. Et ça, j'y tiens. Donc c'est ce qui m'empêcherait, je pense aujourd'hui, de scaler vraiment très fort. parce qu'en fait en gros on peut pas être de partout mais c'est comme je te disais cette frontière entre l'éthique et la scalabilité quoi.

  • Speaker #1

    Ouais après je pense que tu peux scaler avec éthique si tu te crées des process et tout ça et j'imagine que c'est ça aussi le travail que tu fais non quand t'es une agence. En fait à quoi t'occupes ton temps, ta semaine ? C'est quoi ta semaine type un peu entre toutes tes activités qu'on comprenne aussi ? Qu'est-ce que ça fait shifter dans le quotidien d'un freelance de passer en mode agence ?

  • Speaker #0

    Déjà même si ce sont des freelances qui sont indépendants et qui sont autonomes, tu as quand même cette position de je suis responsable de.

  • Speaker #1

    Ce côté chef de projet là de ton client.

  • Speaker #0

    Exactement. En plus, c'est vraiment cette casquette que j'aime bien. J'ai été formée pour ça. Donc plus que codeuse ou développeuse. Donc ça, j'aime bien. Nous, en général, on fait nos réunions le lundi ou le mardi. Ça va dépendre un peu des semaines. Vraiment en mode team. Donc comme une agence de salariés, on va dire voilà un peu les projets de la semaine. Voilà typiquement cette semaine là où on tourne. Moi, je suis en déplacement. Donc je vais réarticuler ma semaine en fonction d'eux. pour que les clients aient quand même des réponses, que je sois là pour eux, qu'il y ait une partie de l'équipe qui puisse répondre, etc. Et tout le monde est présenté au début d'un projet en disant, non, il n'y a que nous, vous aurez à faire appel à nous, mais pas forcément quelqu'un à l'étranger que vous ne connaissez pas. Ok.

  • Speaker #1

    Et quelle est ta partie de delivery ? Est-ce que tu fais encore des missions toi-même ou est-ce que tu es 100% en supervision, gestion de projet ?

  • Speaker #0

    Pas 100%. Il y a une partie où je vais aller, quand je dis récupérer ou rattraper des choses, ou alors compléter justement les collaboratrices. Dans l'opérationnel, j'y suis, on va dire, avec 30%. Ok. Voilà. Donc, j'ai réduit énormément.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que tu vois, en fait, il y a des freelances qui rêvent de créer une agence. Et puis après, quand ils sont qu'à 30% d'opérationnel, ils s'ennuient. Je sais. Ça ne te manque pas, toi, ça ?

  • Speaker #0

    En fait, trouver des bugs, ça ne m'intéresse pas. Développer des choses techniques, ça ne m'intéresse pas. Par contre, avoir la stratégie pour mon client, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es bien à ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. ça j'adore par contre voilà Lucie qui est notre técos elle l'adore elle adore aller trouver le petit truc qui marche pas ou la solution qu'on va pluguer dans WordPress pour aller trouver la solution et moi j'aime pas ça et on dit aussi qu'avoir une agence finalement le truc auquel on s'attend pas c'est que ça fait de toi un vendeur donc est-ce que du coup t'as plus de parties prospection,

  • Speaker #1

    vente closing et tout qu'avant qui est pas forcément le truc préféré des freelances non plus c'est vrai que ça je m'y attendais pas tu soulèves un point,

  • Speaker #0

    je le faisais déjà parce que quand j'étais toute seule j'étais toute seule mais oui tu as plus cette casquette là certains font appel à des closers, comme tu le disais. Moi, je n'ai pas franchi le cap, encore une fois, d'un point de vue éthique, parce que qui m'aime que moi, c'est mieux mon produit, entre guillemets. Et puis, en fait, comme je suis très souvent à travers mes podcasts, mes interviews, etc., en devant de la scène, les gens seraient un peu étonnés de parler de soi.

  • Speaker #1

    Tu as l'approche inbound, en fait, ou en tout cas confiance et autorité. Je pense qu'il y a une très bonne approche. Ce délire sur les closers, là, moi, je n'ai pas compris. En fait, moi, je suis une ancienne directrice commerciale, donc ça me sidère. Que tu aies besoin de prendre des closeurs alors que tu es un ou deux ou trois, tu vois, tu peux, tu as ton agence, tu closes tes propres clients de ton agence. Je pense que les closeurs, c'est plus en mode vraiment machine de guerre quand tu as 1000 clients qui arrivent d'une masterclass et là, tu as besoin effectivement de te démultiplier par 1000 en une semaine, ce qui n'est pas possible. Donc, je pense que je vois bien le côté closeur pour l'info produit. Le côté closer pour le B2B, le freelance B2B ou l'agence B2B, je comprends moins.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y arriverai pas non plus. Je ne peux pas te dire. Je n'ai jamais entendu d'agence, en tout cas dans mon secteur, ou en tout cas de ce que j'ai entendu, qui disait qu'on a des closers, ils ont des commerciaux, notamment pour les appels d'offres. Oui,

  • Speaker #1

    à terme, tu pourrais prendre un commercial aussi dans ton agence.

  • Speaker #0

    Après, mon but, peut-être que c'est une des questions, ce n'est pas obtenir 500 cas. Si on fait 500 cas, c'est très bien. et dans ce cas-là, l'équipe... mangera bien et c'est cool. Mais ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime, d'aider un client, de voir qu'il a le smile, qu'il est content de son résultat, qu'il développe son activité avec des vraies valeurs. Finalement, ça tisse l'histoire avec mon podcast.

  • Speaker #1

    Et puis après, ce qu'elle est, c'est pas que gagner plus. Ça peut être récupérer du temps pour soi, ça peut être faire un truc que t'aimes, comme par exemple avoir les moyens de faire ton super podcast ou ça peut être le fait Merci. de bosser avec une super équipe et de faire des trucs intéressants, comme par exemple la stratégie, au lieu d'aller faire de la recherche de bugs. Et ça, je pense que les gens n'ont pas compris.

  • Speaker #0

    Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Ils viennent me voir pour l'argent, mais ce n'est pas ça leur motivation première. Oui. En fait, c'est souvent autre chose. Ok. Quels sont les KPIs que tu regardes aujourd'hui, maintenant que tu es solopreneur et que tu manages une agence, versus quand tu étais freelance ?

  • Speaker #0

    L'avantage, c'est que maintenant, je sais qu'un projet site Internet, vitrine, site e-commerce, maintenance, quota temps, etc. Je sais à quel niveau, pour un site e-commerce, il va falloir de temps, donc de jours dans le projet, pour ne pas déborder. Donc,

  • Speaker #1

    tu as ton seuil de rentabilité. Mais ça, tu sais que les freelances, des fois, de base, n'ont pas ça. Je ne le sais pas. Et parce que comme on ne compte pas notre temps, il y a là, tu vois, on y va comme ça. Et donc ça, c'est intéressant d'avoir ce chiffrage-là.

  • Speaker #0

    J'ai vraiment en tête, j'ai des modèles type de propositions commerciales. qu'on va réadapter. Mais à chaque fois, je dis aux clients, c'est toujours le maximum. Alors des fois, ils me disent, oui, mais j'ai un concurrent qui a... Enfin concurrent, pour moi, il n'y a pas de concurrent, mais un autre prospect qui m'a dit qu'il proposait telle fourchette, etc. Moi, je leur dis, je vais toujours au plus large pour pas qu'il y ait l'effet de, ah, finalement, il faut rajouter 4 jours. Et ça, très souvent, il y a des clients qui viennent en me disant, l'ancienne agence, l'ancienne freelance, il m'a fait des... 2, 3, 4 factures parce qu'il fallait rajouter. Et nous, ce qu'on aime bien faire au début, c'est faire limite vendre l'analyse du projet, faire cet audit, qu'on déduira de la facture finale pour être sûr que le projet est viable. Parce que sur des gros projets, un petit projet, on va dire une page d'accueil, une fois que tu as ton process, ça peut aller vite et tu sais ton prix. Mais nous, le but, c'est vu qu'on a plus de puissance. Force de frappe, ça va être plus large.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'inconvénient d'ailleurs de l'agence, c'est que tu vas aller sur les plus gros projets, donc le chiffrage est moins facile et souvent on pose cette question, Flavie, comment tu fais tes livrables ? Parce que si tu dépasses, tu te mets dans la merde un peu financièrement. Oui, ok. Bon, hyper intéressant. Est-ce qu'il y a d'autres KPIs que tu regardes ? Ou finalement non, c'est assez classique comme nous ?

  • Speaker #0

    Non, c'est assez classique. J'essaye toujours que chaque personne de mon équipe... soit au juste prix pour lui, en tout cas pour elle, parce qu'on n'est que des filles, parce qu'il va falloir un peu plus, je prends toujours un peu de marge. Si je sais qu'on est sur un développement en ce moment d'une grosse plateforme de e-commerce avec un système de paiement un peu spécifique, je vais prévoir plus, mais pas pour moi. Je le prévois pour justement une personne de l'équipe, parce que je sais que potentiellement, elle va avoir plus. Et si on ne l'utilise pas, on dit au client, soit on le transforme en créditant, en formation, en accompagnement, réseaux sociaux, etc. ou sont le déduit de la facture mais je suis hyper transparente Pour ça aussi, que des clients viennent pour ce côté transparence, de part aussi la visibilité qu'on fait. Parce qu'on ne dit pas tout, mais presque tout ce qui se passe au sein de notre agence. Alors,

  • Speaker #1

    j'allais dire, oui ou non, tu ne sauras pas. Alors ça, c'est une question pour toi. Est-ce qu'il y a besoin de dire dans le détail, heure par heure, crédit par crédit, ce que tu fais à ton client ? Ou est-ce qu'au final, il achète un site e-commerce, il achète un site e-commerce ? En gros, est-ce que tu ne laisses pas de l'argent sur la table aussi en faisant ça ? Oui. Pas ? Pas vis-à-vis de ta collaboratrice, on est d'accord, mais plus vis-à-vis du client, histoire de rembourser ou de créditer pour l'interrogation.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'ai perdu de l'argent, mais j'ai toujours été hyper transparente. Sur le quota temps, tu vois, j'ai une cliente qui est venue dernièrement me disant, il me reste 25 minutes sur le créditant. Alors je lui ai dit, en 25 minutes, on n'aura pas le temps de faire beaucoup de choses, mais c'est OK, il reste 25 minutes. Tu vois, donc c'est compliqué parce que j'ai tout type de génération. Certains ne vont rien dire, ils vont dire l'heure consommée est consommée.

  • Speaker #1

    Parce que tu vends du temps en fait encore.

  • Speaker #0

    Là, il y a une partie temps.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est juste pour ça, je pense. Parce qu'effectivement, moi, tu me vends du temps. Tu me dis, tu as 20 heures, je vais être là. Moi, je les veux mes heures. Parce que pour moi, le temps, c'est de l'argent. Après, si tu me vends un résultat, voilà. Et peut-être la question que j'avais pour toi, j'avais enregistré avec Loris un épisode sur l'offre illimitée ou l'abonnement. Est-ce que tu as un système comme ça ? Alors, tu as l'abonnement maintenance, tu n'as pas d'abonnement...

  • Speaker #0

    Illimité, ce n'est pas possible. ok L'illimité, quand j'entends, je suis admirative des freelances ou des agences qui vendent de l'imité parce que dans notre métier aujourd'hui, que ce soit le design, que ce soit le web, que ce soit la vidéo, les allers-retours illimités, ça me paraît juste impossible.

  • Speaker #1

    Alors attends, c'est illimité mais c'est cadré. Moi je suis cliente du coup de son offre.

  • Speaker #0

    C'est illimité mais c'est cadré, elle est bien celle-là.

  • Speaker #1

    Mais ouais, mais en fait ça convient bien. Je t'explique comment. C'est illimité potentiellement mais t'as le droit de faire une demande à la fois. Et chaque demande est traitée sous 24h ou 48h. Donc ça, c'est son offre de copywriting. Moi, je suis aussi cliente d'une designeuse en offre illimitée. Et en fait, ce que j'ai remarqué, c'est qu'au début, j'ai pas mal pompé. J'ai envoyé un truc par jour ou un truc tous les deux jours. Maintenant, moins, mais je le garde quand même parce que je me dis, en fait, 800 euros, c'est pas cher, je le garde. Donc en fait, je paye maintenant à fond perdu. Donc tu vois, la rentabilité, elle se fait plus tard. Mais voilà, tout ça pour dire, écoutez l'épisode d'ailleurs, si ça vous plaît, je vous mets le lien vers la vidéo.

  • Speaker #0

    J'irai voir.

  • Speaker #1

    Parce que franchement, c'était super intéressant. Un peu aussi couillu de lancer cette offre. Mais je pense qu'au final, à la fin, tu rattrapes plus de rentabilité que ce que tu en as perdu au début. Mais j'avoue, je pense qu'il y a un petit moment à traverser du désert où au début, le client, dans l'euphorie, dans la lune de miel du client, il utilise pas mal ton offre illimitée. Super. Le dernier pilier des quatre piliers, c'est la partie communauté, c'est-à-dire ton système de soutien. qui fait que même si t'es solo, t'arrives à survivre, t'arrives à t'organiser et tout, donc toi t'as tes deux freelances. qui bossent avec toi dans ton agence, est-ce que tu as d'autres personnes, genre assistants virtuels ou freelance à qui tu délègues des choses, ou est-ce que vous faites tout en interne dans l'agence ?

  • Speaker #0

    Comme c'est des freelance, à côté de ça, sur la partie justement gestion réseau sociaux, tâches administratives, on va dire, vraiment, qu'elle fait un peu des tâches, ça va être de la création de Canva, ça va être m'aider à justement aller retravailler des descriptions YouTube, tu vois, des tâches un peu vraiment... multi casquettes sur le freelancing donc c'est vraiment cette partie là qui me vient comme ça.

  • Speaker #1

    En back office, qu'est-ce que tu délègues pas et que tu devrais déléguer ?

  • Speaker #0

    Je pense encore une partie d'opérationnel que je fais encore tu vois typiquement, j'ai délégué il y a quelques années le montage de mes podcasts mais je regarde toujours tout pour voir si c'est bien mis en avant l'invité etc. J'ai un peu ce côté perfectionniste parce que c'est un peu un bébé c'est un peu ma passion tu vois, c'est ça qui m'anime. Donc là je pourrais très bien, de toute façon avec le temps tu es obligé de déléguer une partie que... Tu lâches prise sur cette perfection et peut-être aussi sur des suivis de mail. Des fois, très souvent, je réponds au client et je dis « Attendez, une personne de mon équipe va vous répondre. » Et ça, typiquement, c'est cinq minutes. Mais sur une semaine, peut-être que je perds une journée.

  • Speaker #1

    Ok, ça, assistant virtuel, peut-être qu'il pourrait gérer ta boîte mail. Effectivement, ça fait un peu peur, mais après, une fois qu'on le fait, c'est cool. Oui, c'est ça. Moi, j'ai ça et du coup, j'ai mon petit dossier. Ambre, elle me prépare mon petit dossier. Flavie a traité. C'est génial. Ça n'empêche pas d'être à la bourre quand même, vous n'enflammez pas, parce que moi je ne suis pas très male. Mais voilà, ça m'avance en fait, c'est des petits steps. Et sur YouTube, j'ai entendu parler du rôle de producer. Donc c'est vraiment au-dessus du monteur, si j'ai compris. En gros, c'est le contrôle qualité. C'est lui qui va dire, attends, ça manque de dynamisme et tout. Je pense que ça peut être un step qui est bien aussi, si tu as une chaîne YouTube aussi grosse que la tienne, peut-être intéressant. Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu fais de l'apport d'affaires, de l'affiliation ? En gros, est-ce que tu fais bosser tes clients pour qu'ils te ramènent des clients ? Cet aspect aussi collatéral, c'est-à-dire nous, On est la solo nation, on peut faire bosser les autres pour nous, positivement.

  • Speaker #0

    L'apport d'affaires, ça se fait beaucoup entre agence ou freelance. Typiquement, ça va être soit le designer, ça va être aussi l'expert SEO, ça va être la personne qui va gérer une maintenance derrière, etc. J'ai tout vu et moi je suis assez souple parce que je trouve que c'est... Il y a des personnes qui me disent, moi je veux juste que j'apporte un client, mais derrière tu m'aides à gérer mon site, tu m'aides à faire la vidéo. Ça j'aime bien.

  • Speaker #1

    le troc de compétences moi c'est ce que j'aime le plus c'est ce que je propose quand les compétences vont bien parce qu'après c'est exactement ça je sais pas quelqu'un va me dire ok Flavie je t'envoie un client mais dans ce cas moi par exemple tu m'aides à faire ça si moi j'ai pas les compétences pour l'aider ou j'ai pas le temps c'est ça ça peut être un peu le goulot d'étranglement c'est exactement ça après moi j'aime bien tout noter un peu l'autre

  • Speaker #0

    le collaborateur ne sait pas ta valeur ou le coût de ta prestation donc des fois je dis « Tu vois, ma prestation, c'est 200 euros. Toi, c'est 2 000. » Ok, on va essayer d'équilibrer. Et c'est ok. Ça, c'est le nom parfait.

  • Speaker #1

    Alors attends, pardon, je rebondis là-dessus parce que tu es encore sur une espèce d'intransigeance dans la transaction. Mais moi, figure-toi que j'avais été... Ma charte graphique de podcast, au départ, la cover du board, je l'affiche, trop belle et tout. C'est Max que j'avais rencontré dans mon collectif Web3 qui me l'avait faite en contrepartie que moi, je l'aide à poster des trucs sur LinkedIn pour oser trouver des clients pour son activité de designer, de DA.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi, je trouvais ça unfair parce que pour moi, son talent est exceptionnel par rapport à moi. Et en fait, elle trouvait ça fair parce qu'elle trouvait ça impossible d'envoyer des messages de prospection sur LinkedIn. Pour moi, c'était ultra facile. Donc aussi, c'est peut-être pas que le taux horaire, c'est quel problème tu résous pour moi. Et moi, mon problème de design était là, mais elle aussi, son problème de prospection était là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis en fait, on pourrait faire un parallèle sur l'offre, c'est-à-dire que tu peux vendre une offre très chère parce que la douleur, elle est forte. Oui, voilà, personne. Et ça, en marketing, des fois, alors oui, il y a des gens qui mentent derrière et qui te vendent une page exceptionnelle ou un design exceptionnel ou un site exceptionnel et c'est faux. Et des fois, c'est l'inverse. Mais je suis d'accord. Mais en tout cas, sinon, sur l'apport d'affaires, j'ai des clientes de plus en plus qui me demandent ou des collaboratrices, je veux dire, qui me disent, voilà, je veux de l'apport d'affaires parce que c'est important et moi, je suis OK. Il n'y a aucun problème. Moi, je ne vais pas le demander. Je crois que ça m'est arrivé une fois ou deux fois en 15 ans de moi demander une facture de commission parce que c'est assez rare. J'aime mieux faire ce système de troc. Mais si les autres demandent, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Ok. Écoute, ma dernière question pour toi, Déborah. Déjà, merci d'avoir partagé en public tout ton cheminement, tous tes piliers, etc. Ma dernière question pour toi, c'est quoi ton problème de solopreneur du moment ? Et on va voir si avec nos auditeurs, la communauté, on peut t'aider ou peut-être moi aussi.

  • Speaker #0

    Peut-être on en a parlé, le sponsoring. Le juste milieu entre donner la parole à travers YouTube, donc dans les interviews, entre j'ai de l'éthique et je gagne ma vie avec, tu vois. Ça, ça pourrait être un super... Je veux bien avoir les réponses de ta communauté qui, je suis sûre, est hyper bienveillante en disant, bah non, moi, c'est OK. En fait, si c'est écrit sponsor... OK. c'est ok pour moi. Je pense que c'est un peu cette problématique là.

  • Speaker #1

    Franchement, vous me donnez limite une idée de produit ou d'atelier, parce que tu vas trop rire, mais avec tous les méga stars de Solonation, ils avaient tous des questions sur le sponsoring.

  • Speaker #0

    Mais ça m'étonne pas. C'est un vrai sujet. Et peu de personnes en parlent en fait. Ok, on dirait que c'est un peu le côté un peu dark d'Arvador, tu vois. Il ne faut pas trop en parler parce qu'en fait, on fait du business avec. C'est un peu comme le marketing de l'époque. Tout le monde s'engraissa avec le marketing et personne n'en parlait. Sauf que certains ont dit ouvertement qu'il y avait des solutions très faciles pour faire du business en ligne. Et ils ont dit, ah oui, mais en fait, on nous a arnaqué derrière.

  • Speaker #1

    Bah écoute, si nos auditeurs, auditrices nous rejoignent aussi dans l'incubateur solopreneur, moi j'ai construit un petit bot, un petit GPT custom, avec toute mon expérience de sponsoring, toutes mes techniques, notamment mes templates de messages, de prospection et tout ça. Donc tu rentres là-dedans, je te le passerai.

  • Speaker #0

    Bah grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et tu dis, bah voilà mon média, comment tu le sponsoriserais ? Et il te dit quoi faire. tel le sponsor, je vais lui écrire, écris-moi un message et il te fait les emails et tout ça. C'est trop trop bien. Ça m'a pris des années à apprendre et après vous, ça vous prendra 30 secondes à avoir la réponse sur le GPT. Donc voilà. Merci beaucoup en tout cas pour ton problème et je pense que tu n'es pas la seule à l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est un petit problème par rapport à toutes les années en retard et certains diront, c'est que pour aller plus, plus.

  • Speaker #1

    Ouais, écoute, un petit problème à 50 000 euros. parce que moi c'est ce que ça m'a ramené l'année dernière le sponsoring, donc ma foi et moi j'ai beaucoup moins de followers que toi sur Youtube donc moi forcément j'ai des dollars dans les yeux quand je vois vos problèmes parce que c'est mon job de vous aider à trouver des bons business models donc hyper intéressant,

  • Speaker #0

    je vais mettre le lien en commentaire en tout cas Mais en tout cas si des solopreneurs enfin des freelances ont des questions n'hésitez pas, moi j'aime beaucoup c'est aussi travailler moins et avoir plus de temps pour donner ce que moi je n'ai pas reçu en fait quand j'ai démarré Ton manque de communauté du début Vraiment. Vraiment, j'hésite pas il y a souvent des étudiants qui me demandent comment passer je prends toujours du temps et j'ai des collègues qui me disent mais qu'est-ce que tu perds du temps regarde tu pourrais faire de la prod, tu pourrais vendre etc, oui mais c'est important en fait c'est un peu, je veux transmettre tu vois à 40 ans comme toi, on a envie d'autre chose on a plus envie comme à 20 ans

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle la freelancité aussi, moi je suis trop contente d'avoir été accueillie dans cette grande famille, à Nantes notamment dans une ville où je connaissais personne et moi j'ai envie de rendre aussi donc je trouve ça trop cool, à travers le podcast à travers la communauté, voilà ... Déborah, où est-ce qu'on peut te suivre si on a des questions pour créer une agence, scaler grâce à une agence ou plein d'autres questions sur le freelancing ou sur ton travail ?

  • Speaker #0

    Tous les réseaux sociaux. Je suis assez accessible. C'est que moi qui gère mes réseaux. Il y en a qui me disent pareil, faire un bot, quelqu'un ou mettre un agent, je ne sais pas. En tout cas, pour l'instant, j'arrive à les gérer. Je n'ai pas non plus des tonnes d'abonnés. J'en ai un petit peu, mais j'arrive à les gérer. sinon directement mon site internet et sur Youtube aussi, faut pas hésiter à venir mettre des commentaires parce que Mon recul de 15 ans, c'est que les gens ne mettent pas assez de commentaires. Tu vois, c'est un peu dur. Ça reste un peu, alors que sur les réseaux, on le fait un peu plus. Mais sur YouTube, un peu moins. Et donnez-moi des idées. Faites-moi des retours. Parce que moi, je trouve qu'une bonne remarque n'est pas une critique négative. Au contraire de dire, tiens, j'aurais plus vu ça. Est-ce que tu vois une telle personne, etc. Moi, je suis toujours friante. Et je pars toujours du principe qu'on a des bonnes idées. On apprend même des débutants parce qu'ils sont plus frais. dans leur tête, tu vois. Donc, il ne faut pas hésiter à me le donner, mais voilà, sur les réseaux et sur mon site. Eh bien,

  • Speaker #1

    parfait. Commentez aussi sur YouTube ou sur Spotify si vous nous écoutez parce que vous me donnerez aussi vos prochaines idées. Vous pouvez aussi vous proposer, si vous voulez, nous raconter votre parcours de solopreneur dans les coulisses des solopreneurs à succès pour vous aider à skyler. Et si vous avez envie de rejoindre un collectif de solopreneurs qui sont comme nous en train de skyler, vous pouvez rejoindre l'incubateur solopreneur. Je vous mets aussi le lien en commentaire épinglé pour suivre le même parcours. cours que Déborah ou mes autres amis. Merci à toutes et à tous. Merci Déborah. Et à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci Flavie. Salut.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Elle facturait 3000€/an... Aujourd'hui 200K

    03:09

  • Pourquoi elle cible les thérapeutes (aka sa niche fertile)

    12:01

  • Ce qu'elle REGRETTE de ne pas avoir fait plus tôt

    15:02

  • 2009 : Le pari insensé qui l'a propulsée

    19:34

  • Le canal qui lui apporte la majorité de ses clients

    26:31

  • Comment elle a créé des revenus PRÉVISIBLES

    29:39

  • Dans les coulisses de sa vraie semaine de solopreneure

    33:50

  • Comment elle price ses projets pour ne pas perdre d'argent

    37:58

  • Comment elle MANAGE sans être présente 24h/24

    42:51

  • Son gros problème du moment

    47:29

Description

Tu crois qu’il faut bosser seul.e, galérer des années et attendre le coup de chance pour scaler ? Faux.


Cet épisode ouvre le bal d'un nouveau format que tu vas retrouver sur Le Board : "Les coulisses des solopreneur·ses à succès" !


Et pour ce premier épisode, je reçois Déborah Donnier, multi-entrepreneuse, YouTubeuse (52 000 abonnés, 7M de vues) et Fondatrice de l'agence DDESIGN & du Studio PodPreneurs.


Elle nous ouvre les coulisses de son parcours :

👉 Ses débuts en freelance à 100€/jour

👉 Son choix audacieux de monter une agence de freelances plutôt qu’une équipe salariée

👉 Comment sa chaîne YouTube (52 000 abonnés, 7M de vues) est devenue un vrai canal d’acquisition

👉 Ses erreurs, ses doutes et ses conseils pour passer du TGM aux revenus récurrents.

On parle aussi de sponsoring, de gestion d’équipe, et de ce que ça change vraiment au quotidien de passer de freelance à solopreneur-agence.


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3000 euros. J'étais un peu la salariée de ma propre boîte et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. Et là en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie,

  • Speaker #1

    tu vois. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ?

  • Speaker #0

    Faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on va pas faire x10 en un mois. J'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Sur le podcast, je l'ai jamais lâché. Sur YouTube, aujourd'hui, c'est 52 000 abonnés. Au total, c'est 7 millions. Donc, ce n'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. Ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce studio pour un nouveau format d'épisode de podcast Le Borde. Alors aujourd'hui, je vais vous emmener avec moi dans les coulisses d'une solopreneur à succès qui va nous raconter en fait sa transition de freelance jusqu'à solopreneur. Et on va décortiquer ensemble tout ce qu'elle a fait pour passer de la vente de temps à... des produits scalables, etc. Du coup, je suis avec Déborah Donnier, ici présente. Salut Déborah, bienvenue au Borde.

  • Speaker #0

    Merci pour ton invitation, je suis ravie.

  • Speaker #1

    Merci. Tu vois, on est dans un vrai bureau et tout, en mode le Borde, ça se premiumise un petit peu. Tu as mis une veste en plus et tout ça, parce que c'est ça aussi le niveau d'upgrade qu'on a quand on devient solopreneur. C'est hyper intéressant. Donc, on va voyager avec toi dans ton parcours et tu vas nous raconter, tu vas nous partager tes chiffres, ton building public. Ça va être hyper intéressant. Et puis, pour vous qui nous suivez, si vous voulez faire pareil que Déborah, vous pouvez commencer par lire mon livre de freelance à solopreneur. Je vous partage la méthode des 4 piliers de la scalabilité qu'on va utiliser pour décortiquer un petit peu le business model de Déborah. Alors Déborah, est-ce que tu peux déjà en premier lieu me raconter c'est quoi ton business model et en gros comment tu gagnes de l'argent en tant qu'indépendante ?

  • Speaker #0

    J'essaye de le faire rapidement. Je me suis lancée au début des autres entreprises. Donc freelance aujourd'hui, 2009. pour ceux qui n'avaient pas la référence. C'était comme une évidence. Mes parents étaient entrepreneurs, donc j'avais un peu cette soif d'aller changer de client chaque jour et changer un peu de projet, parce que finalement, on fait plein de choses. À l'époque, le web démarrait. C'était vraiment le début. On développait des sites avec, pas WordPress, mais Dreamweaver. On faisait du HTML et PHP. Et puis, être visible sur le web, parce que c'est un peu ça pour aujourd'hui la stratégie web, c'était une page d'accueil qu'on développait. Et c'était les cartes de visite, c'était les flyers, il faut le dire. Et ce que j'aime beaucoup dire, c'est qu'à l'époque, en fait, le seul vraiment concurrent qu'il y avait face à moi, c'était les pages jaunes. C'était un géant, mais les freelancers, c'était un peu les parias. Encore plus une femme chef d'entreprise, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est clair, on en parlait en off, moi je me disais 2009-2009, alors je pense que je sortais d'école de commerce.

  • Speaker #0

    Où es-tu, 2009 ?

  • Speaker #1

    Le freelance, pour moi, n'existait pas dans mon paysage. Fallait aller dans un cabinet d'audit ou faire je ne sais quoi dans un grand groupe. À l'époque, mes copines et copains, ils allaient chez Procter & Gamble, c'était trop la classe. Du coup, tu es un peu une OJ du freelancing. C'est ça. Ça me fait très plaisir parce qu'aussi, il y a du monde qui va activer un an le freelancing. Il y a un peu des étoiles filantes, il ne reste pas trop longtemps dans l'univers. donc toi vraiment t'as tout testé j'imagine donc c'est Aujourd'hui, c'est quoi ton niveau de chiffre d'affaires, à peu près ? Si tu es à l'aise pour partager.

  • Speaker #0

    Avant de parler chiffres, je vais juste expliquer. Aujourd'hui, j'ai deux structures. L'agence web spécialisée WordPress, on fait de la stratégie web, on fait du site web, du référencement naturel payant avec des partenaires. C'est une agence de freelance, justement. J'ai choisi de bifurquer en agence de freelance très rapidement parce que tout seul, je n'arrivais pas à faire tout. C'est là que rapidement, en 2015, je me suis dit qu'il faut que j'évolue. Et j'ai envie de faire autre chose, en fait, de me retirer un peu de la production pour justement gérer plus ma partie chef de projet, un peu plus comme tu fais toi. Donc, ça a évolué dans ce sens-là. Et en parallèle, je développais ma chaîne YouTube. Donc, j'avais aussi une sorte de monétisation, même si au début, il n'y avait pas beaucoup d'abonnés. Donc, j'avais cette double casquette, à la fois chef d'entreprise dans le web et à la fois aussi un peu l'intervieweuse, puisque je viens quand même d'un parcours radio, qui faisait que j'allais mettre en avant mes clients. Donc, je leur packageais une visibilité. Et il passait soit par l'agence, soit par le côté podcast vidéo. Classe.

  • Speaker #1

    Et précurseur, quoi. Parce qu'autant aujourd'hui, maintenant, tout le monde fait des vidéos short pour présenter son activité. Mais à l'époque, c'était peut-être plus rare.

  • Speaker #0

    C'était que YouTube. C'était vraiment que YouTube. Il n'y avait pas vraiment les réseaux sociaux. Tu devais héberger ta vidéo. Donc, il y avait Dailymotion aussi à côté, un peu Vimeo. Donc, c'était un peu cette différenciation sans vraiment le vouloir. Parce que moi, c'est vraiment mes deux passions. J'aurais voulu être journaliste. Donc je m'étais dit, vu que je ne peux pas accéder parce que j'avais le FOMO de... de faire des études longues, de ne pas avoir des parents qui soient là-dedans. Je m'étais dit, tiens, il y a une sorte de télé pour les geeks. Je vais me mettre sur YouTube, on verra bien. Et donc déjà là, ça m'a attiré deux niveaux. J'ai un peu hacké le système sans le savoir, tu vois, à ma manière, de dire, ben voilà, j'ai deux rentrées d'argent et je vais pouvoir drainer deux choses.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles quand t'as commencé, quel chiffre d'affaires tu faisais, mettons ta première année en freelance versus maintenant ?

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3 000 euros. Ok. Donc je ne gagnais pas très bien. Ah ouais,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    c'était très compliqué. Je pense que j'avais pas la notion de produit, de pack, tu vois, je vendais vraiment du service pour du service, on en parlait en off justement. C'est que j'étais un peu la salariée de ma propre boîte, enfin toute seule d'ailleurs, j'étais ma salariée toute seule. Et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. C'est une catastrophe, j'avais aucun code. J'avais rien. Il y avait,

  • Speaker #1

    en plus, tu dis, c'était le début du freelancing. Donc, personne ne te donnait des conseils sur le TGM ou compagnie.

  • Speaker #0

    Le seul réseau que j'avais, c'était la CCI. Et je les remercie quand même, même si ça ne m'a pas beaucoup aidée. Mais je les remercie quand même parce qu'ils étaient là. Heureusement qu'ils étaient là. Mais c'était les cinquantenaires.

  • Speaker #1

    Le freelancrois, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    C'était les cinquantenaires en costume, cravate et qui me disaient mais tu ne veux pas être entreprise dans le web. En plus, le web, c'était l'élite du code. mais tu développes une application donc j'avais pas de réseau j'ai connu tout au long de ma... parcours des beaux réseaux, notamment Bouge ta boîte avec Marie-Éloi, et j'aurais aimé, je le dis à chaque fois, j'aurais aimé avoir un réseau physique ou digital qui me soutienne. Maintenant, les freelances ont une chance énorme.

  • Speaker #1

    C'est un truc de ouf. Aujourd'hui, je pense que tu trouves communauté à ton pied aussi précise soit-elle. Si t'es freelance dans la tech, c'est vraiment hyper intéressant de voir que maintenant, il y a plein de centaines de communautés où tu peux aller pour te faire... Pour t'entraider.

  • Speaker #0

    Et heureusement. Donc pour revenir aux chiffres, comme je te disais, ça a mis bien trois ans la première année. Peut-être que je n'avais pas la bonne méthode. Après, j'ai décidé plutôt de scaler à niveau agence, comme je te disais, 2015 et de m'entourer de freelance. Donc le but était d'en avoir une ou deux, un ou deux, pour aller toucher des projets web de cinq chiffres. Donc au-delà de 10 000. Au début, j'ai eu peur. Je me suis dit, mais on n'aura peut-être pas assez l'ambition. Puis je ne veux pas non plus une agence de 50 salariés. versus 50 freelance et rapidement, en fait, les projets sont arrivés. Donc, tu sais, c'est un peu cette intention quand tu dis on demande à l'univers et les projets arrivent. Finalement, ça s'est avéré vrai même si je n'y croyais pas trop. Je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils vont venir voir ? En plus, je suis une nana. En plus, la freelance, c'était une nana.

  • Speaker #1

    C'est peut-être un peu le petit côté fake it until you make it qu'on ne comprend pas bien en freelance versus les startups mais qui fait que quand tu te mets dans les dispositions de te dire, par exemple, moi, je l'ai beaucoup ça avec le bon bah je lance Solonation je vais essayer de monétiser un nouveau format beaucoup plus cher donc c'est l'œuf ou la poule Est-ce qu'il faut que j'attende d'avoir des demandes de sponsors ? Ou est-ce qu'il faut d'abord que je lance un format qui cartonne et qui soit beau pour que les gens viennent ? Et moi, je pense que c'est plutôt la deuxième option. Il faut prendre ton risque de ton côté parce que tu peux toujours attendre. Sinon, tu attendrais, tu ferais peut-être encore 3-5 000 euros de chiffre d'affaires. Enfin, tu pouvais toujours attendre.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et en plus, le côté média interview YouTube, à la manière où moi, je voulais le faire et je le fais toujours de manière très introspective. Donc, j'allais comprendre l'histoire de mes clients. Donc, je leur faisais une vidéo très... Je raconte comment vous êtes arrivés à votre métier type l'artisan du BTP parce que c'est une sorte de famille, le boulanger c'est une sorte de famille, ça va être les praticiens de santé de l'époque parce qu'ils avaient une prise de conscience parce qu'ils ont été malades. En fait je les mettais en avant et ça ils m'ont dit rapidement bah tiens il y a un point de différenciation. Je me suis dit tiens ça peut être cool donc je suis allée sur d'autres types de projets où des freelances ou des collègues ou des agences n'y allaient pas. Par la thématique, par le fait qu'il fallait être un peu multi casquette donc rapidement ça a augmenté, ça allait tout doucement. Je ne suis pas un modèle de réussite où j'ai fait un million au bout de la cinquième année. C'est allé un peu comme ma chaîne YouTube. Et ma communauté, on a vraiment grandi tout doucement. Mais en fait, on est tous là, toujours là aujourd'hui. En 2016, je suis passée du statut de micro à SRL. Donc ça a été un peu aussi cette peur-là que ta communauté peut avoir en disant « Attends, là, j'ai déjà la TVA. Si je dépasse à l'époque, c'était 69. Donc il fallait se dire « Bon, il faut que je rentre de l'argent. Et en plus, je suis plus taxée. »

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est sûr, je mesure la chance que j'ai eue finalement, moi je me suis lancée quasiment direct en SASU, parce que je combinais avec le chômage. Et en fait du coup j'ai pas eu ce petit blocage de est-ce que je fais une année sur deux, est-ce que tu vois ? Et c'est vrai que c'est pernicieux en fait, parce que du coup ça en retient plein. de ne pas se lancer complètement dans l'entreprise. Alors que pour moi, c'était un acquis, qu'il fallait payer un comptable, et puis voilà, c'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et du coup, on a fait deux ans avec des beaux projets de développement sur mesure, avec vraiment un accompagnement 360 sur la communication. Les réseaux sociaux commençaient un petit peu à apparaître, à pointer leur nez. Et là, en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie. Je m'étais dit, c'est bien, je le répète, 100 000 qu'on encaisse. Nous, à SRL, c'est 49%, on va dire 50% qui partent. Oui, je le dis parce que Très souvent, j'entends justement des solopreneurs le dire, des youtubeurs très connus, et je trouve que ça donne un effet pour les débutants ou pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, se dire « Ah ouais, mais en fait, ils sont super riches » .

  • Speaker #1

    Oui, l'effet casino où tu as l'impression que « Waouh, ça y est, tu as réussi ta vie parce que tu as tes six chiffres, mais ça reste du chiffre d'affaires » .

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Moi, je suis hyper transparente. Le Covid nous a fait un effet presque x2 sur le chiffre, donc on a dépassé les 200 grâce au Covid. Donc c'est dur à dire, mais c'est un peu ça, parce que tout le monde voulait faire du web. Tout le monde voulait être dans le web. J'ai fait des formations Zoom. J'ai appris à construire des e-commerce, des LMS, des learning systems pour faire des formations en ligne. Il y a eu une demande énorme. Par contre, le contre-coup, c'est que 2023, on a divisé par deux nos chiffres. Ok, là, ça a été dur. Parce qu'on s'est dit, tiens, en fait, la vague, elle est venue en boomerang. Parce que les caisses, quand il n'y avait plus d'argent, c'est ok. Parce que ça touchait les producteurs, etc., les agriculteurs, tout ça. Mais nous, on est arrivé en vague derrière. Donc là, on s'est dit, notamment une partie de l'équipe, donc Sarah, qui a intégré l'équipe en 2020, qui, pareil, est venue d'une reconversion, prise de conscience freelance. On s'est dit, en fait, on va aller notre expertise et surtout, on va analyser le web. Qu'est-ce qu'ils veulent les gens ? C'était un peu l'effervescence du début des sujets de podcast et on s'est dit, moi je fais ça depuis tout le temps. En fait, mon studio de podcast est un peu de partout. Finalement, je n'ai pas besoin d'un lieu fixe et mes clients ont toujours eu besoin d'une communication 360. Donc on s'est dit, on va proposer tout simplement, je me suis dit pourquoi je n'ai pas pensé avant, à nos clients, soit les accompagner à faire leur podcast, c'est-à-dire leur communication orale ou vidéo, ou les aider à prendre la parole sur les réseaux sociaux avec de la vidéo courte. Mais en fait, c'était déjà une évidence. Puis la vidéo courte, en fait, avant le Covid, il n'y en avait pas.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ça c'est intéressant. Déjà, on est sur le premier pilier, on va dire expertise, comment tu gagnes de l'argent. Il y a déjà cette dichotomie entre, d'un côté, la notoriété sur le web et de l'autre, les studios de podcast. Aujourd'hui, qu'est-ce qui te rapporte le plus ? Comment se décompose éventuellement le pourcentage de ton chiffre d'affaires entre les deux activités ?

  • Speaker #0

    Les deux tiers, c'est la stratégie web. C'est-à-dire que nos clients viennent pour savoir, ils ont un site, ils ont un podcast, ils ont plein de choses. Mais ils ne savent pas du tout comment l'utiliser, comment le rentabiliser sur le long terme. Donc le référencement naturel, le positionnement, etc. C'est vraiment cette visibilité. Ça, c'est les deux tiers. Le un tiers, c'est vraiment des personnes qui ne savent pas du tout ce qu'il faut faire sur Internet. Et ce n'est pas forcément des personnes de plus de 50 ans. C'est vraiment des jeunes qui sont perdus parce qu'ils entendent tellement de l'information, qu'ils sont vraiment perdus. C'est très souvent des créateurs de contenu qui ne savent pas s'il faut faire justement de la vidéo, du podcast, ou s'il faut avoir un super site sur Wix, sur WordPress, sur Webflow. C'est vraiment ce créneau-là, mais si je devais séparer vraiment les deux activités, tu vas me dire web, WordPress et vidéo, c'est deux tiers, un tiers.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors on dit souvent, enfin moi je le dis en tout cas, je tanne un peu mes alumnis avec ça, qu'il faut vraiment avoir une niche fertile pour réussir en freelance. Tu as déjà donné quelques composantes de la niche fertile, un marché en très forte croissance, comme par exemple le fait que tout le monde maintenant doit avoir un site internet. Comment tu as trouvé ta niche toi, justement, pour justement augmenter ton chiffre d'affaires en freelance ? et te constituer en agence aussi. Et du coup, aller chercher des 5 chiffres en tickets moyens de clientèle.

  • Speaker #0

    Pour me constituer en freelance, c'était une personne de ma communauté WordPress. Donc, il y a une très grosse communauté dans WordPress dans le monde. Donc, il y a des événements qui sont récurrents en France, mais dans le monde entier. Ça s'appelle des WordCamp. Et en fait, moi, j'avais besoin d'un profil qui soit l'opposé du mien, quelqu'un qui n'aime pas forcément prendre la parole vraiment face caméra, quelqu'un qui soit plus vraiment dans le développement. Quelqu'un qui m'apporte aussi ce deuxième cerveau qui me manquait parce que je n'avais pas le temps ou je n'avais pas forcément l'envie. Donc je l'ai trouvé un événement et dans cette communauté. Et pour revenir à la communauté, comment elle s'est créée, c'est que comme je faisais déjà beaucoup de radio, j'avais deux, trois émissions qui tournaient. Plus après, je suis passée sur YouTube. C'est des personnes qui me rencontraient soit avec mes interviews ou soit dans des événements parce que j'allais très souvent faire des réseaux physiques ou des événements physiques plutôt que digitaux. D'ailleurs, c'est un peu à l'opposé de mon secteur parce que je suis dans le digital chez une prestation.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, ça n'empêche pas. On va en parler aussi dans le côté communauté. Moi, j'utilise beaucoup le physique aussi parce que quand je vais faire un meet-up où il y a 200 freelances dans la salle et que je fais une conférence, en fait, ça se trouve, ça me rapporte plus d'auditeurs du board que si je passe sur un petit podcast où il n'y a pas beaucoup d'écoute.

  • Speaker #0

    Les communautés, c'est en tout cas ma clientèle, on va dire, si on pouvait dire un terme plus scientifique, c'est constitué comme ça. C'était vraiment ça. Parce qu'il n'y avait personne dans le secteur à l'époque.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est comment tu as trouvé ton binôme au début pour commencer ton agence. Comment tu as trouvé ta niche ? Donc tu m'as dit le podcast, donc la visibilité en vidéo, YouTube, qui était une plateforme naissante, plus les sites web. Et le troisième truc dont tu as parlé, c'est quoi ? C'est des artisans ? Comment tu as choisi ton persona ? Alors,

  • Speaker #0

    j'ai choisi parce que j'avais une sensibilité sur tout ce qui était expertif, def perso, santé mentale, santé naturelle, de par mon histoire de vie, où je me suis très longtemps intéressée. Et j'ai cherché des réponses aussi de par mon histoire de famille, et ce qui a fait que, très rapidement, ce secteur m'en fait confiance. Et donc, comme je parlais la même langue qu'eux, et qu'en plus je viens d'une famille de grand-mères qui aimait bien, on va dire, les plantes, la phytothérapie, moi je m'y intéressais, je leur disais, je leur racontais, je leur disais, tiens, je m'intéresse à ça. « Ah oui, effectivement, je me questionne là-dessus. » Et en fait, rapidement, ils se sont dit « Bon, vu qu'elle s'intéresse, en plus c'est une femme, donc elle est peut-être un peu plus créative, tu vois, il y a aussi cette image-là. » Et bien, j'ai développé ce secteur-là qui fait partie encore aujourd'hui de 50% de ma clientèle.

  • Speaker #1

    Énorme. Ok. Hyper intéressant. Et ça, j'aime bien poser cette question parce qu'en fait, ça dépend aussi des compétences perso et des appétences. aussi de comment on trouve sa cible. Juste pour finir sur la partie expertise, à quel moment tu t'es dit le business model agence, c'est celui qu'il me faut ? Parce que tu es d'accord qu'une expertise de freelance, après on peut la transformer en d'autres produits. Toi, tu as choisi comme produit finalement l'agence. Tu n'as pas fait de formation en ligne ou de choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Je l'ai fait tardivement, en 2020, pendant notre crise sanitaire, sur une formation en ligne avec Sarah qui est maintenant mon associée sur la partie vidéo. On l'a faite parce qu'on s'est dit Est-ce que nos clients, finalement, ne veulent pas apprendre à faire leur site internet ou en tout cas gérer leur visibilité en ligne ? Donc, on s'est dit qu'il existait déjà des très bonnes formations. Mais est-ce que notre secteur à nous, notre niche, ne serait pas intéressée ? Donc, on l'a fait. Pourquoi je ne l'ai pas fait avant ? Je pense que je n'avais simplement pas les bons codes. J'ai vu un peu naître les créateurs comme Antoine BM, qui est un très bon créateur en ligne. Et Margot Klein aussi, pour citer, même si on peut aimer ou pas aimer. Mais en tout cas, moi, je trouve que c'est des très bons créateurs. Ils ont scalé très rapidement. Incroyable. et donc du coup je pense que j'ai eu peut-être était un peu trop tôt dans ma génération et je n'avais pas ces codes-là. Mais je pense que j'aurais rapidement fait un produit ou une formation en ligne ou plusieurs formations en ligne. Ça, c'est les choses que j'aurais un peu changé dans mon parcours.

  • Speaker #1

    Après, généralement, ce que je remarque, c'est qu'on ne peut pas empiler les business models. Donc finalement, toi, tu as choisi l'agence, ce qui est une très bonne façon de scaler quand on est freelance. C'est peut-être une des premières auxquelles les gens pensent. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ? Il ne faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on ne va pas faire x10 en un mois. Ça, ce n'est pas vraiment la réalité. Ou alors, il faut vraiment que tu aies un produit inédit, que ton agence va mettre une offre spécifique où personne n'est sur le marché. On pourrait parler de l'IA par rapport à des agents. Peut-être que c'est intégrer une expertise spécifique dans l'agence pour aller rapidement. Je pense que, en tout cas dans mon expertise, on ne peut pas aller très rapidement. Voilà, de mon avis. ce qu'il ne faut pas faire, peut-être trop s'éparpiller je dirais, rester focus sur une expertise pour se dire, on est les meilleurs là-dedans, il y en a plein qui gravitent mais si on reste meilleur avec notre point de différenciation donc nous on n'était que des femmes donc forcément on avait des clients qui venaient aussi pour notre créativité, on a des clients qui ne venaient pas parce que soi-disant on n'était pas assez éco parce qu'on n'était pas des hommes je l'ai entendu longtemps de 2013 à 2018 cette injonction,

  • Speaker #1

    et toi finalement t'as un peu fait ça tu t'es... tu t'es diversifiée avec d'un côté la vidéo et le web, et tu as créé ton agence en pensant que tu pourrais du coup servir deux produits, en tout cas deux offres. Est-ce que tu es du coup à la réflexion, comment tu as fait ? Tu n'as pas continué dans cette voie ? Tu as combiné les deux ou tu as continué à avoir deux offres ? Parce que finalement, tu décrivais ça un peu comme une « erreur » , comment tu as fait pour justement corriger le tir ?

  • Speaker #0

    Je le croyais comme une erreur, que maintenant je pense que c'est finalement une chance où en fait dans mon parcours, tu vois, tu me fais analyser des choses. à ta manière aussi, c'est que j'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Tu vois l'entrepreneuriat, alors que beaucoup m'ont dit mais arrête, c'est pas bien.

  • Speaker #1

    Le freelancing en 2009.

  • Speaker #0

    On était des parias à la société. Je veux dire à chaque fois ça choque mais c'était un peu les geeks dans leur coin qui n'avaient pas envie de bosser, qui disaient non mais ils glandent. C'était vraiment ça. Il n'y avait même pas que les travails à l'époque. Bah non. Donc la folie quoi.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui c'est presque un peu une hype d'être freelance ou solopreneur.

  • Speaker #0

    C'est génial. c'est génial, t'es à Dubaï, t'es à Bali t'es où tu veux d'ailleurs, tu peux être à Paris, peu importe à Nantes, à Grenoble aussi non je pense que j'étais un peu précurseur sur des idées tu vois sur le podcast, j'ai jamais lâché ça c'est un peu partie des conseils mais on en parlera plus tard, j'ai toujours eu cette passion et cette conviction en disant non je veux pas le lâcher parce que peut-être que ça va prendre peut-être que c'est un défaut et je me dis finalement j'ai peut-être perdu du temps et de l'argent avec le temps et tu vois dans les conseils pour ce qu'il est, ça c'est ce qui me vient ... C'est trouver des personnes qui nous ressemblent aussi, avec une méthodologie qui soit aussi dans la même mouvance que toi. Si c'est quelqu'un qui va être très « je surveille, j'ai pas confiance en toi » , etc. Moi, tu vois, mes freelancers sont payés avant la fin de la prestation, parce que j'estime que c'est pas à eux d'être responsables si les clients me payent à 90 jours. Et c'est tout des choses comme ça où, maintenant, avec mon équipe, ils ont accès à presque tous mes codes, sauf le code bancaire. Mais en fait, ils savent tout. Quand un projet arrive, je leur dis « voilà, il y a un projet à 30K qui arrive » . Qui veut prendre quoi ? Parce que selon sa spécialité et son envie du moment, mais c'est transparent. Et en fait, tout est clairement dit. Et je pense que c'est un des conseils. Alors, c'est dur. Ça demande du travail sur soi. Ça demande de faire confiance à l'autre. Et ça, ce n'est pas facile. Mais ça, c'est un point important aussi.

  • Speaker #1

    C'est presque un peu du management. Alors, j'aimerais bien qu'on parle de ton média, justement. Parce que là, tu as fait un pari que très peu de freelancers purs font et qui t'a classé direct dans la catégorie presque solopreneur diversifié. C'est le pari de créer un média. ton solo média et qui plus est Youtube donc à l'époque ça venait d'arriver aujourd'hui est-ce que tu peux me présenter tes chiffres sur Youtube où t'en es, combien t'as d'abonnés qu'est-ce que ça te rapporte aussi et après on va rétro-pédaler pour voir comment t'as obtenu Parce que ton parcours sur YouTube est vraiment hyper impressionnant, Déborah. Donc voilà, je pense que ton pari au final, il a été gagnant, mais pas forcément sur ce que tu croyais, peut-être pas forcément en offre B2B, mais peut-être sur ta partie BricMedia.

  • Speaker #0

    Sur YouTube, aujourd'hui, on a à peu près, je dis on parce que c'est aussi un travail d'équipe, et j'aime bien dire parce que je ne suis pas toute seule pour le coup. Il y a énormément de personnes qui m'ont accompagnée, que ce soit mes invités qui ont joué le jeu, que ce soit la communauté ou d'autres personnes autour qui ont contribué. C'est 52 000 abonnés, je n'ai jamais acheté d'abonnés, je le précise. Moi non plus,

  • Speaker #1

    non je rigole, j'en ai que 2000, c'est pour ça, je fais une blague.

  • Speaker #0

    Non mais c'est important et j'ai mis du temps et c'est vrai que dernièrement une personne m'a dit t'as que 52 en 15 ans mais en fait c'est pas grand chose.

  • Speaker #1

    Alors déjà cette personne va en enfer directement.

  • Speaker #0

    Non mais je suis toujours bienveillante avec les personnes, c'est peut-être un peu de mon défaut mais... Je dis toujours, effectivement, j'aurais pu avoir plus, mais si j'avais eu plus, mais dans quelles conditions, est-ce que ce serait une vraie communauté ? Donc 52 000, au total c'est 7 millions, donc c'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. J'ai eu des vidéos qui ont dépassé le million sur des thématiques très spécifiques, ça va être en lien avec mes clients qui sont dans la santé naturelle, dans le dev perso. Ça va être aussi des coachs dans le développement personnel, ça peut être aussi en lien avec des techniques un peu spécifiques, ça peut être du WordPress. C'est vraiment très varié puisque c'est l'entrepreneuriat. Au début, je n'avais pas vraiment une idée fixe de mes interviews, à part le tronc commun d'où tu viens, où tu vas, par quoi tu passes, parce que j'ai toujours aimé ce côté très investigation journalistique.

  • Speaker #1

    Tu voulais être journaliste, donc tu t'es fait ton petit kiff.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait ma télé. Parce que mon père a compris il n'y a pas très longtemps en disant, tiens, tu passes à la télé. Ok, j'ai compris puisque je lui ai mis une marque qui s'appelle Samsung. Et en fait, maintenant, avec les applications, on peut voir YouTube. Sinon, ne comprenez pas que je passe à la télé. En tout cas, c'est la télé. Voilà, c'était pour la petite anecdote. Donc voilà pour les chiffres.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu monétises YouTube aujourd'hui ? Est-ce que tu gagnes de l'argent grâce à YouTube ? Oui,

  • Speaker #0

    mais ça m'apporte à peine un salaire. Soyons clairs. Par mois, je parle.

  • Speaker #1

    C'est grâce à quoi ? C'est les adsense, enfin les pubs, ou c'est grâce à du brand content, du sponsoring ? Raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors, il y a les adsense qui tournent. Donc, c'est les publicités que vous voyez chez tous les créateurs en général. C'est pas ça qui rapporte le plus puisque si je me trompe pas et peut-être des personnes me corrigeront c'est 1000 vues pour 1 euro je crois dans l'équivalent donc c'est pas ça qui fait que tu gagnes beaucoup ta vie. Il y a eu ça, il y a aussi des personnes que j'ai interviewées pas de manière sponsorisée mais en tout cas qui voulaient contribuer dans leur visibilité de stratégie web donc je les ai interviewées. J'ai toujours essayé de mettre en avant des personnes qui ont une éthique derrière, qui n'ont pas de controverses ou en tout cas j'essayais de leur dire est-ce que vous êtes payé par... tel ou tel parce que c'est important de ne pas donner des conseils à une communauté, les gens vont te croire, vont te faire confiance. Ça c'est extrêmement intéressant parce que j'ai aussi beaucoup de jeunes créateurs qui veulent faire du buzz, interviewer des gens dans des secteurs et en fait, sauf que derrière donner la parole c'est aussi valider un propos.

  • Speaker #1

    C'est une responsabilité.

  • Speaker #0

    Donc j'ai toujours été de contrebalancer avec un invité dans tel secteur, l'autre opposé, etc. Donc ça a été un peu ma rigueur journalistique comme tu le disais. Donc les ads, on va dire les sponsoring mais plus les prestations et Merci. Les abonnés qui venaient repartager ou diffuser dans leur propre communauté, qui faisaient grandir les abonnés, donc les vues, etc.

  • Speaker #1

    Donc ils contribuaient à la croissance AdSense, des pubs.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et combien on peut monétiser YouTube aujourd'hui ? C'est quoi les prix ? J'ai aucune idée. Moi, je vois un peu les prix des sponsorings de podcast, en tout cas dans ma niche. Est-ce que tu as un peu des fourchettes ?

  • Speaker #0

    Je suis en pleine recherche de sponsoring. parce que justement on grandit, j'ai quelques idées et ça demande beaucoup. Donc en fait il y a des grandes marques que j'ai un petit peu dans l'idée, dans le viseur pour grandir. J'ai tout entendu en faisant mes recherches, j'ai entendu de 500 euros à 50 000 euros. Ça dépend de ton sujet, ça dépend de ta position. Quoi,

  • Speaker #1

    la vidéo ?

  • Speaker #0

    L'interview en fait en elle-même. D'accord. Comment tu te positionnes, comment ton média ou tes interviews se positionnent, si c'est des sujets très clivants. Donc forcément ça va être très vu ou ça va être pris en conscience. Ça peut être le RH, ça peut être les différenciations, ça va être les difficultés au travail, ça peut être la santé de manière générale, etc. La seule chose, c'est pourquoi je suis jamais allée trop dans le sponsoring, c'est que c'est un peu comme les associés dans une boîte, c'est que tu t'associes avec quelqu'un, donc tu dois valider aussi ce que l'autre va décider. et comme j'essaye d'apporter toujours de la rigueur et de l'éthique dans mon travail je veux pas que les personnes qui m'ont fait confiance depuis 15 ans se disent bah non elle est vendue et en fait je veux pas citer de nom mais il y a plein de grosses émissions plein de gros... podcast qui font du sensationnel pour, mais derrière il y a de l'acheté. Ah oui,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Ça, c'est peut-être plus une critique sur les guests payants.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et je suis assez d'accord avec toi. Et là, il y a vraiment deux visions qui s'opposent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense à Legend. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce n'est pas moi qui cite.

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne dis rien. De toute façon, il ne me connaît pas. Je veux dire, voilà. Mais oui, c'est carrément des guests payants sensationnalistes. Et je pensais à Mathieu Stéphane. Fanny que j'avais vue en conférence qui disait, moi je fais pas de guest payant. Pour lui c'était sa ligne rouge pour dire, en gros ma ligne c'est ma ligne et personne va me faire ma ligne éditoriale. T'as déjà fait du brand content ?

  • Speaker #0

    Jamais justement, j'ai des clients qui ont fait appel, pareil des grands groupes, des grands médias, on le voit de passer. Moi je suis pas contre, j'ai jamais eu à faire, c'est juste que je pense que, un peu comme on se le disait en off, c'est peut-être mon éthique, c'est peut-être que je suis d'une vieille génération et du coup je me dis mais tiens c'est bien ou c'est pas bien. La seule chose qui me dérange dans le brand content, parce que j'en parlais avec une RP qu'on connaît en commun, c'est que c'est pas dit clairement. En fait, tu devrais dire aux gens, non pas j'ai eu l'honneur d'être interviewée dans tel média, mais en disant, ils m'ont aidée parce que, pas j'ai acheté une prestation, mais ils m'ont aidée à grandir ma visibilité et ça c'est ok. C'est très bien, on peut acheter, c'est pas un problème, il y a des gens qui achètent des abonnés Instagram, enfin ok. Mais en fait c'est la manière dont tu le dis parce que nous on est dedans. Et les personnes ne savent pas creuser l'information.

  • Speaker #1

    Alors, quand je dis brand content, moi je pense à, par exemple, moi j'ai déjà fait ça avec des partenaires, c'est tu vas créer un podcast ou une vidéo pour eux, avec eux, dans ta ligne édito. Donc ils ne sont pas forcément invités. Par exemple, moi j'avais fait une vidéo avec Fiverr sur, ils m'avaient filé un petit budget sur Fiverr et j'avais recruté des gens, j'avais raconté, c'était mon défi de délégation. Donc ça, moi, je trouve ça plutôt cool. Et ce n'est pas tout à fait pareil que l'échange de bons procédés ou le cas client où tu as un mec qui passe pour raconter que ton truc est extraordinaire. Oui,

  • Speaker #0

    on est d'accord.

  • Speaker #1

    Mais OK, intéressant. Il faudra creuser. Enfin, si tu me permets un petit feedback. Je pense que tu peux explorer la piste quand même du sponsoring parce que pour le coup, après, dites-moi ce que vous en pensez en commentaire. Mais moi, je le fais. C'est une grosse partie de mes revenus. C'est une partie diversifiée. C'est à peu près 20% de mes revenus. Et je ne trouve pas que ça soit fait salement. Tu vois, c'est-à-dire qu'en gros, mes partenaires, après avec eux, je fais des conférences. Genre souvent c'est des potes parce que dans l'univers du freelancing aussi c'est des boîtes que je respecte et que j'aime bien. On a fait du brand content principalement. Parfois un peu de pré-roll aussi sur le podcast. Et ça me donne des idées de contenu aussi. Tu vois ce que je veux dire en fait. Moi j'aime bien pour mon côté créatif et je trouve que ça me bride pas. Et je le dis par contre bien sûr. Tu le mets sur YouTube et tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà en fait c'est ça et c'est en lien avec ton secteur. Quand c'est complètement opposé, que tu revois un artisan sur un média qui fait de l'innovation, tu dis c'est un peu bizarre tu vois. Ok je vois. Je pense que c'est plus ça. Et il y a des créateurs qui sont... hyper fort dans le placement de produits et je trouve, ça ça me dérange pas je trouve ça génialissime, il y a Léo Duff par exemple qui place des produits et c'est tellement bien fait que t'as même pas l'impression que c'est de la pub ça faudrait que je l'explore parce qu'il paraît que ça se fait aussi de plus en plus dans le podcast,

  • Speaker #1

    c'est incroyable et dans Youtube, donc je vais aller spotter ces vidéos,

  • Speaker #0

    c'est des idées à aborder et en fait c'est toujours pareil, quelle est ton éthique tes valeurs, comment tu prends tes abonnés pour des idiots ou pas du tout au contraire, tu les nourris bien tu leur dis Ok, on est dans le même bateau et c'est clairement affiché. En fait, tout est entendable.

  • Speaker #1

    Et du coup, est-ce que ça te rapporte des clients pour ton activité d'agence ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, moi, YouTube, c'est surtout ma vitrine.

  • Speaker #1

    C'est ton canal d'acquisition ?

  • Speaker #0

    Un des canals d'acquisition, puisque j'ai un client qui a signé dernièrement parce qu'il a vu une vidéo YouTube. Une de mes vidéos où j'analysais un cas. Et donc, il est venu, il s'est dit, un, j'aime bien comment vous parlez, parce qu'en fait, la pouvoir de la vidéo, c'est confiance ou pas du tout. Et au final, ça trie très facilement. Non mais c'est vrai. Et il est venu par ça, évidemment après on a fait un audit, on a argumenté, il a vu qu'il y avait une expertise derrière, c'était pas que vraiment la visibilité, mais c'est premier canal d'acquisition qui vient compléter le référencement naturel, donc cette visibilité depuis 15 ans.

  • Speaker #1

    Que tu te crées sur le web avec tes compétences de freelance du coup.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce qu'il faut toujours être le cordonnier bien chaussé, donc c'est vrai qu'utiliser ses propres compétences, c'est intéressant. Ok, Déborah, quel est ton objectif sur la BricMédia ? T'as d'autres projets ? Monétiser plus ? En faire un vecteur pour plus de clients, comment tu vois l'avenir sur ça ?

  • Speaker #0

    Me déléguer du temps pour en faire plus des analyses, c'est ce qu'on me demande, des retours d'expérience, des vlogs, quand on va aller chez les clients, préparer des audits, analyser ce qu'on manque de temps et d'argent, de budget forcément pour ça. Donc ça c'est vraiment des retours un peu le off de nos activités, ça c'est ce qui est demandé. Plus d'épisodes de podcast, parce que pour l'instant c'est un par mois, donc ce qui dit plus dit effectivement il faut des soutiens, donc ça c'est important. Tout en gardant justement cette passion et cette éthique que j'ai depuis le début de dire que ce n'est pas que du sponsoring, ce n'est pas que de la pub, il y a d'autres choses. Et pour garder, de ne pas dépasser cette limite qu'on se donne dans le travail versus cette partie-là.

  • Speaker #1

    Après, moi, ce que je dis aussi, c'est que dans mes quatre piliers, c'est OK de ne pas monétiser tous tes piliers. C'est-à-dire qu'en gros, si YouTube, c'est ton canal d'acquisition, Peut-être que tu peux faire un peu de sponso pour que ça te paye tes studios, tes frais de montage. Et c'est déjà pas mal parce que ça coûte cher. Les gens ne se rendent pas compte aussi de ça ou ton temps. Mais si tu gagnes bien ta vie déjà sur ton agence, tu vois, après, ça peut être aussi les vases communicants. Donc, hyper, hyper intéressant. Mais d'ailleurs, merci parce que tu m'avais invité dans ton podcast. Et donc, je vous mettrai le lien de la vidéo aussi pour la regarder parce que c'est hyper cool. Et on voit que tu as aussi développé énormément de compétences, soft skills qui doivent être utiles. dans ton métier aujourd'hui de solopreneur, grâce à la brique média. En tout cas, moi je suis vraiment bullish pour que tous les freelances créent un média qui leur convient, et toi on voit que c'est YouTube, moi c'était plus le podcast audio. T'as une newsletter et des réseaux sociaux associés ou pas ? Parce qu'on dit souvent qu'il faut une plateforme de découvrabilité, enfin un média de découvrabilité, et puis peut-être un média plus propriétaire.

  • Speaker #0

    J'avais développé la newsletter, par manque de temps je l'ai plus nourrie, donc par contre ça c'est une chose que je voudrais redévelopper, parce que si demain les réseaux sociaux n'existent plus... En fait, votre site internet ou votre newsletter, elle reste. Votre communauté continue. Ça peut être aussi des messageries avec justement des Ausha internes. Moi, j'aime bien ce côté multicanaux en disant, s'il y en a un qui tombe, il y a les autres qui sont là.

  • Speaker #1

    Alors voilà, c'est ce que tu disais sur la diversification. Moi, je suis team diversifié et multicanal. Maintenant, c'est vrai que c'est fatigant. Parfois, c'est déroutant. Parfois, on me dit, mais t'es partout, du coup, t'es nulle part. Oui, mais sauf que moi, je joue la carte de la sécurité avec ma diversification. Alors, on a parlé de ton expertise, donc de ton mode agence, on a parlé de ton média. Parle-moi des produits, des produits scalables. Qu'est-ce que, donc, tu t'es constituée en agence, est-ce que tu as tenté d'autres choses ? On a vu formation en ligne, tout ça. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton expérience des produits scalables ? Peut-être aussi les conseils que tu donnerais à des gens qui veulent sortir du TGM et commencer à générer des revenus asynchrones ?

  • Speaker #0

    Quand un projet arrive, je ne le vois pas comme justement un TGM, comme tu dis, je le vois comme un projet où, une fois qu'il est rentré dans l'équipe, Chacun est vraiment organisé à des pôles spécifiques, mais je penche déjà à l'après. C'est-à-dire que je délègue énormément et surtout je mets du temps, soit de production, soit de commercial, j'ai envie de dire, enfin de réseautage, soit du temps pour moi, pour la créativité, etc. Donc ça, c'est vraiment important. Dans les offres, dans le web, qui sont assez facilement scalables, comme tu dis, c'est de la maintenance préventive. Toute la gestion des sites internet, qui peuvent aller de la maintenance à 100 euros jusqu'à 1000 euros par mois ou par an, ça peut aller très très vite. Merci. Bien sûr, il faut gérer derrière parce que si demain... Oui,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire parce qu'on nous le vend d'après l'imaginaire solopreneur américain, American Dream, genre la maintenance, c'est cadeau, c'est direct dans ta poche, c'est que de la marge. Sur 100 euros de maintenance ou 1000 euros, mettons,

  • Speaker #0

    est-ce que... Tu gardes un tiers, mais tu ne gagnes pas 70%.

  • Speaker #1

    Un tiers de marge, voilà. Intéressant à savoir.

  • Speaker #0

    Il y a l'IA qui commence un peu à révolutionner. Tu vois, les rapports qu'on fait à nos clients, on peut les envoyer de manière automatique. On peut avoir une IA, ça c'est ce que j'identifie un petit peu dans le secteur. qui vont aller détecter un peu les bugs, donc nous anticiper les potentiels bugs. Mais pour l'instant, on ne fait pas une marge à 200%. Mais ça permet de grandir plus en plus parce que plus tu en prends, par exemple tu as un serveur où tu gères ou tu sous-traites cette partie-là, où tu en prends plus, une fois que tes sites que tu as faits sont toujours avec les mêmes composants, tu sais qu'un bug dans un, tu vas le répercuter sur les autres, ça va aller plus vite.

  • Speaker #1

    Tu as vraiment cet effet de levier d'avoir le même type de client, les mêmes types de maintenance. Donc c'est intéressant. En fait, toi, presque, ton nouveau client, ton new customer qui arrive, c'est presque, déjà, tu penses à l'après, l'upsell, la maintenance et tout. Donc, tu vas venir le farmer, en fait. Ce n'est pas juste un client one-shot.

  • Speaker #0

    Non, en fait, d'un point de vue éthique, je n'aime pas le client one-shot, clairement. Ce n'est pas ce qui nous intéresse. J'ai des clients historiques. Tu vois, je vais dans ma 16e année. Le plus vieux client, je crois que ça fait 11 ans qu'on est ensemble. Certains ont arrêté parce que la crise Covid n'a pas fait beaucoup de bien quand même dans ce secteur. Mais le but, c'est le long terme. Et surtout, ce que j'aime, c'est qu'on a démarré de zéro. Le projet idéal, c'est ça. C'est démarrer de zéro. Il n'y a rien, il n'y a aucune visibilité, on crée tout. Et le client nous fait confiance et nous appelle dans l'équipe en disant, tiens, j'ai une idée. Est-ce que je fais évoluer ? Est-ce que je développe une newsletter ? Est-ce que je fais un podcast ? Est-ce que finalement, je ne devrais pas aller rajouter une partie commerce à mon site ? Est-ce que finalement, je ne vais peut-être pas prendre des employés ? Il y en a un qui va gérer ce pôle-là. En fait, c'est ça qui est intéressant, et aussi bien pour le client que pour nous. parce que je dis toujours qu'on fait équipe un peu comme un couple. On vient ensemble co-créer ce projet. Et ça, c'est vraiment le projet phare. Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'effet Ikea. Ça marche bien aussi. C'est le fait de co-construire avec ton client pour qu'il trouve le travail final meilleur que si c'était toi toute seule qui l'avais fait en chambre. Alors, pour rentrer un peu dans les normes de rentabilité d'une agence, parce qu'on peut se poser la question à partir de quand on fait une agence, quel niveau de chiffre d'affaires ? Et là, tu dis 1, 1, 1. Vous êtes combien ?

  • Speaker #0

    Si ton objectif, c'est 1 million, mais qu'on n'est que 3, forcément, on n'a pas le même ratio qu'il y a des autres grandes agences dans le secteur de WordPress qui sont juste incroyables. qui font, je ne sais pas exactement leurs chiffres, mais 1, 2, 3, 4, 5, mais 640, sur le ratio, tu vois, en fait, c'est ça. Je pense qu'il faut vraiment dire à ta communauté que parce qu'on a le chiffre final, typiquement le 5 millions, il faut vraiment décortiquer. Alors après, on peut dire que c'est un salaire moyen de 2 000 euros. On met des hypothèses, bien sûr. C'est toujours un peu ça.

  • Speaker #1

    Et alors toi, redis-moi, parce que tu fais quel chiffre d'affaires à peu près pour combien de packs ?

  • Speaker #0

    On est aux alentours de 200 000, ce qui n'est pas non plus extraordinaire par rapport à des agences concurrentielles. Mais on est trois à tourner en tant que freelance. Et on a des projets qui vont entre 5 et 20

  • Speaker #1

    000. Ok, c'est déjà bien par rapport à ça. Parce que tu décrivais en fait toute seule, ça t'apporte énormément de sécurité aussi, le fait de répartir et de stabilité grâce au nombre de clients que vous pouvez faire x3 et donc notamment la maintenance, je pense que du coup ça te fait augmenter cette partie-là de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis la récurrence aussi, ça va être de la formation, du créditant, de l'accompagnement. Sachant que même si Sarah et Lucie de mon équipe sont là pour me suppléer, moi pour le client, je suis toujours là. Et ça, j'y tiens. Donc c'est ce qui m'empêcherait, je pense aujourd'hui, de scaler vraiment très fort. parce qu'en fait en gros on peut pas être de partout mais c'est comme je te disais cette frontière entre l'éthique et la scalabilité quoi.

  • Speaker #1

    Ouais après je pense que tu peux scaler avec éthique si tu te crées des process et tout ça et j'imagine que c'est ça aussi le travail que tu fais non quand t'es une agence. En fait à quoi t'occupes ton temps, ta semaine ? C'est quoi ta semaine type un peu entre toutes tes activités qu'on comprenne aussi ? Qu'est-ce que ça fait shifter dans le quotidien d'un freelance de passer en mode agence ?

  • Speaker #0

    Déjà même si ce sont des freelances qui sont indépendants et qui sont autonomes, tu as quand même cette position de je suis responsable de.

  • Speaker #1

    Ce côté chef de projet là de ton client.

  • Speaker #0

    Exactement. En plus, c'est vraiment cette casquette que j'aime bien. J'ai été formée pour ça. Donc plus que codeuse ou développeuse. Donc ça, j'aime bien. Nous, en général, on fait nos réunions le lundi ou le mardi. Ça va dépendre un peu des semaines. Vraiment en mode team. Donc comme une agence de salariés, on va dire voilà un peu les projets de la semaine. Voilà typiquement cette semaine là où on tourne. Moi, je suis en déplacement. Donc je vais réarticuler ma semaine en fonction d'eux. pour que les clients aient quand même des réponses, que je sois là pour eux, qu'il y ait une partie de l'équipe qui puisse répondre, etc. Et tout le monde est présenté au début d'un projet en disant, non, il n'y a que nous, vous aurez à faire appel à nous, mais pas forcément quelqu'un à l'étranger que vous ne connaissez pas. Ok.

  • Speaker #1

    Et quelle est ta partie de delivery ? Est-ce que tu fais encore des missions toi-même ou est-ce que tu es 100% en supervision, gestion de projet ?

  • Speaker #0

    Pas 100%. Il y a une partie où je vais aller, quand je dis récupérer ou rattraper des choses, ou alors compléter justement les collaboratrices. Dans l'opérationnel, j'y suis, on va dire, avec 30%. Ok. Voilà. Donc, j'ai réduit énormément.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que tu vois, en fait, il y a des freelances qui rêvent de créer une agence. Et puis après, quand ils sont qu'à 30% d'opérationnel, ils s'ennuient. Je sais. Ça ne te manque pas, toi, ça ?

  • Speaker #0

    En fait, trouver des bugs, ça ne m'intéresse pas. Développer des choses techniques, ça ne m'intéresse pas. Par contre, avoir la stratégie pour mon client, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es bien à ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. ça j'adore par contre voilà Lucie qui est notre técos elle l'adore elle adore aller trouver le petit truc qui marche pas ou la solution qu'on va pluguer dans WordPress pour aller trouver la solution et moi j'aime pas ça et on dit aussi qu'avoir une agence finalement le truc auquel on s'attend pas c'est que ça fait de toi un vendeur donc est-ce que du coup t'as plus de parties prospection,

  • Speaker #1

    vente closing et tout qu'avant qui est pas forcément le truc préféré des freelances non plus c'est vrai que ça je m'y attendais pas tu soulèves un point,

  • Speaker #0

    je le faisais déjà parce que quand j'étais toute seule j'étais toute seule mais oui tu as plus cette casquette là certains font appel à des closers, comme tu le disais. Moi, je n'ai pas franchi le cap, encore une fois, d'un point de vue éthique, parce que qui m'aime que moi, c'est mieux mon produit, entre guillemets. Et puis, en fait, comme je suis très souvent à travers mes podcasts, mes interviews, etc., en devant de la scène, les gens seraient un peu étonnés de parler de soi.

  • Speaker #1

    Tu as l'approche inbound, en fait, ou en tout cas confiance et autorité. Je pense qu'il y a une très bonne approche. Ce délire sur les closers, là, moi, je n'ai pas compris. En fait, moi, je suis une ancienne directrice commerciale, donc ça me sidère. Que tu aies besoin de prendre des closeurs alors que tu es un ou deux ou trois, tu vois, tu peux, tu as ton agence, tu closes tes propres clients de ton agence. Je pense que les closeurs, c'est plus en mode vraiment machine de guerre quand tu as 1000 clients qui arrivent d'une masterclass et là, tu as besoin effectivement de te démultiplier par 1000 en une semaine, ce qui n'est pas possible. Donc, je pense que je vois bien le côté closeur pour l'info produit. Le côté closer pour le B2B, le freelance B2B ou l'agence B2B, je comprends moins.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y arriverai pas non plus. Je ne peux pas te dire. Je n'ai jamais entendu d'agence, en tout cas dans mon secteur, ou en tout cas de ce que j'ai entendu, qui disait qu'on a des closers, ils ont des commerciaux, notamment pour les appels d'offres. Oui,

  • Speaker #1

    à terme, tu pourrais prendre un commercial aussi dans ton agence.

  • Speaker #0

    Après, mon but, peut-être que c'est une des questions, ce n'est pas obtenir 500 cas. Si on fait 500 cas, c'est très bien. et dans ce cas-là, l'équipe... mangera bien et c'est cool. Mais ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime, d'aider un client, de voir qu'il a le smile, qu'il est content de son résultat, qu'il développe son activité avec des vraies valeurs. Finalement, ça tisse l'histoire avec mon podcast.

  • Speaker #1

    Et puis après, ce qu'elle est, c'est pas que gagner plus. Ça peut être récupérer du temps pour soi, ça peut être faire un truc que t'aimes, comme par exemple avoir les moyens de faire ton super podcast ou ça peut être le fait Merci. de bosser avec une super équipe et de faire des trucs intéressants, comme par exemple la stratégie, au lieu d'aller faire de la recherche de bugs. Et ça, je pense que les gens n'ont pas compris.

  • Speaker #0

    Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Ils viennent me voir pour l'argent, mais ce n'est pas ça leur motivation première. Oui. En fait, c'est souvent autre chose. Ok. Quels sont les KPIs que tu regardes aujourd'hui, maintenant que tu es solopreneur et que tu manages une agence, versus quand tu étais freelance ?

  • Speaker #0

    L'avantage, c'est que maintenant, je sais qu'un projet site Internet, vitrine, site e-commerce, maintenance, quota temps, etc. Je sais à quel niveau, pour un site e-commerce, il va falloir de temps, donc de jours dans le projet, pour ne pas déborder. Donc,

  • Speaker #1

    tu as ton seuil de rentabilité. Mais ça, tu sais que les freelances, des fois, de base, n'ont pas ça. Je ne le sais pas. Et parce que comme on ne compte pas notre temps, il y a là, tu vois, on y va comme ça. Et donc ça, c'est intéressant d'avoir ce chiffrage-là.

  • Speaker #0

    J'ai vraiment en tête, j'ai des modèles type de propositions commerciales. qu'on va réadapter. Mais à chaque fois, je dis aux clients, c'est toujours le maximum. Alors des fois, ils me disent, oui, mais j'ai un concurrent qui a... Enfin concurrent, pour moi, il n'y a pas de concurrent, mais un autre prospect qui m'a dit qu'il proposait telle fourchette, etc. Moi, je leur dis, je vais toujours au plus large pour pas qu'il y ait l'effet de, ah, finalement, il faut rajouter 4 jours. Et ça, très souvent, il y a des clients qui viennent en me disant, l'ancienne agence, l'ancienne freelance, il m'a fait des... 2, 3, 4 factures parce qu'il fallait rajouter. Et nous, ce qu'on aime bien faire au début, c'est faire limite vendre l'analyse du projet, faire cet audit, qu'on déduira de la facture finale pour être sûr que le projet est viable. Parce que sur des gros projets, un petit projet, on va dire une page d'accueil, une fois que tu as ton process, ça peut aller vite et tu sais ton prix. Mais nous, le but, c'est vu qu'on a plus de puissance. Force de frappe, ça va être plus large.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'inconvénient d'ailleurs de l'agence, c'est que tu vas aller sur les plus gros projets, donc le chiffrage est moins facile et souvent on pose cette question, Flavie, comment tu fais tes livrables ? Parce que si tu dépasses, tu te mets dans la merde un peu financièrement. Oui, ok. Bon, hyper intéressant. Est-ce qu'il y a d'autres KPIs que tu regardes ? Ou finalement non, c'est assez classique comme nous ?

  • Speaker #0

    Non, c'est assez classique. J'essaye toujours que chaque personne de mon équipe... soit au juste prix pour lui, en tout cas pour elle, parce qu'on n'est que des filles, parce qu'il va falloir un peu plus, je prends toujours un peu de marge. Si je sais qu'on est sur un développement en ce moment d'une grosse plateforme de e-commerce avec un système de paiement un peu spécifique, je vais prévoir plus, mais pas pour moi. Je le prévois pour justement une personne de l'équipe, parce que je sais que potentiellement, elle va avoir plus. Et si on ne l'utilise pas, on dit au client, soit on le transforme en créditant, en formation, en accompagnement, réseaux sociaux, etc. ou sont le déduit de la facture mais je suis hyper transparente Pour ça aussi, que des clients viennent pour ce côté transparence, de part aussi la visibilité qu'on fait. Parce qu'on ne dit pas tout, mais presque tout ce qui se passe au sein de notre agence. Alors,

  • Speaker #1

    j'allais dire, oui ou non, tu ne sauras pas. Alors ça, c'est une question pour toi. Est-ce qu'il y a besoin de dire dans le détail, heure par heure, crédit par crédit, ce que tu fais à ton client ? Ou est-ce qu'au final, il achète un site e-commerce, il achète un site e-commerce ? En gros, est-ce que tu ne laisses pas de l'argent sur la table aussi en faisant ça ? Oui. Pas ? Pas vis-à-vis de ta collaboratrice, on est d'accord, mais plus vis-à-vis du client, histoire de rembourser ou de créditer pour l'interrogation.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'ai perdu de l'argent, mais j'ai toujours été hyper transparente. Sur le quota temps, tu vois, j'ai une cliente qui est venue dernièrement me disant, il me reste 25 minutes sur le créditant. Alors je lui ai dit, en 25 minutes, on n'aura pas le temps de faire beaucoup de choses, mais c'est OK, il reste 25 minutes. Tu vois, donc c'est compliqué parce que j'ai tout type de génération. Certains ne vont rien dire, ils vont dire l'heure consommée est consommée.

  • Speaker #1

    Parce que tu vends du temps en fait encore.

  • Speaker #0

    Là, il y a une partie temps.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est juste pour ça, je pense. Parce qu'effectivement, moi, tu me vends du temps. Tu me dis, tu as 20 heures, je vais être là. Moi, je les veux mes heures. Parce que pour moi, le temps, c'est de l'argent. Après, si tu me vends un résultat, voilà. Et peut-être la question que j'avais pour toi, j'avais enregistré avec Loris un épisode sur l'offre illimitée ou l'abonnement. Est-ce que tu as un système comme ça ? Alors, tu as l'abonnement maintenance, tu n'as pas d'abonnement...

  • Speaker #0

    Illimité, ce n'est pas possible. ok L'illimité, quand j'entends, je suis admirative des freelances ou des agences qui vendent de l'imité parce que dans notre métier aujourd'hui, que ce soit le design, que ce soit le web, que ce soit la vidéo, les allers-retours illimités, ça me paraît juste impossible.

  • Speaker #1

    Alors attends, c'est illimité mais c'est cadré. Moi je suis cliente du coup de son offre.

  • Speaker #0

    C'est illimité mais c'est cadré, elle est bien celle-là.

  • Speaker #1

    Mais ouais, mais en fait ça convient bien. Je t'explique comment. C'est illimité potentiellement mais t'as le droit de faire une demande à la fois. Et chaque demande est traitée sous 24h ou 48h. Donc ça, c'est son offre de copywriting. Moi, je suis aussi cliente d'une designeuse en offre illimitée. Et en fait, ce que j'ai remarqué, c'est qu'au début, j'ai pas mal pompé. J'ai envoyé un truc par jour ou un truc tous les deux jours. Maintenant, moins, mais je le garde quand même parce que je me dis, en fait, 800 euros, c'est pas cher, je le garde. Donc en fait, je paye maintenant à fond perdu. Donc tu vois, la rentabilité, elle se fait plus tard. Mais voilà, tout ça pour dire, écoutez l'épisode d'ailleurs, si ça vous plaît, je vous mets le lien vers la vidéo.

  • Speaker #0

    J'irai voir.

  • Speaker #1

    Parce que franchement, c'était super intéressant. Un peu aussi couillu de lancer cette offre. Mais je pense qu'au final, à la fin, tu rattrapes plus de rentabilité que ce que tu en as perdu au début. Mais j'avoue, je pense qu'il y a un petit moment à traverser du désert où au début, le client, dans l'euphorie, dans la lune de miel du client, il utilise pas mal ton offre illimitée. Super. Le dernier pilier des quatre piliers, c'est la partie communauté, c'est-à-dire ton système de soutien. qui fait que même si t'es solo, t'arrives à survivre, t'arrives à t'organiser et tout, donc toi t'as tes deux freelances. qui bossent avec toi dans ton agence, est-ce que tu as d'autres personnes, genre assistants virtuels ou freelance à qui tu délègues des choses, ou est-ce que vous faites tout en interne dans l'agence ?

  • Speaker #0

    Comme c'est des freelance, à côté de ça, sur la partie justement gestion réseau sociaux, tâches administratives, on va dire, vraiment, qu'elle fait un peu des tâches, ça va être de la création de Canva, ça va être m'aider à justement aller retravailler des descriptions YouTube, tu vois, des tâches un peu vraiment... multi casquettes sur le freelancing donc c'est vraiment cette partie là qui me vient comme ça.

  • Speaker #1

    En back office, qu'est-ce que tu délègues pas et que tu devrais déléguer ?

  • Speaker #0

    Je pense encore une partie d'opérationnel que je fais encore tu vois typiquement, j'ai délégué il y a quelques années le montage de mes podcasts mais je regarde toujours tout pour voir si c'est bien mis en avant l'invité etc. J'ai un peu ce côté perfectionniste parce que c'est un peu un bébé c'est un peu ma passion tu vois, c'est ça qui m'anime. Donc là je pourrais très bien, de toute façon avec le temps tu es obligé de déléguer une partie que... Tu lâches prise sur cette perfection et peut-être aussi sur des suivis de mail. Des fois, très souvent, je réponds au client et je dis « Attendez, une personne de mon équipe va vous répondre. » Et ça, typiquement, c'est cinq minutes. Mais sur une semaine, peut-être que je perds une journée.

  • Speaker #1

    Ok, ça, assistant virtuel, peut-être qu'il pourrait gérer ta boîte mail. Effectivement, ça fait un peu peur, mais après, une fois qu'on le fait, c'est cool. Oui, c'est ça. Moi, j'ai ça et du coup, j'ai mon petit dossier. Ambre, elle me prépare mon petit dossier. Flavie a traité. C'est génial. Ça n'empêche pas d'être à la bourre quand même, vous n'enflammez pas, parce que moi je ne suis pas très male. Mais voilà, ça m'avance en fait, c'est des petits steps. Et sur YouTube, j'ai entendu parler du rôle de producer. Donc c'est vraiment au-dessus du monteur, si j'ai compris. En gros, c'est le contrôle qualité. C'est lui qui va dire, attends, ça manque de dynamisme et tout. Je pense que ça peut être un step qui est bien aussi, si tu as une chaîne YouTube aussi grosse que la tienne, peut-être intéressant. Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu fais de l'apport d'affaires, de l'affiliation ? En gros, est-ce que tu fais bosser tes clients pour qu'ils te ramènent des clients ? Cet aspect aussi collatéral, c'est-à-dire nous, On est la solo nation, on peut faire bosser les autres pour nous, positivement.

  • Speaker #0

    L'apport d'affaires, ça se fait beaucoup entre agence ou freelance. Typiquement, ça va être soit le designer, ça va être aussi l'expert SEO, ça va être la personne qui va gérer une maintenance derrière, etc. J'ai tout vu et moi je suis assez souple parce que je trouve que c'est... Il y a des personnes qui me disent, moi je veux juste que j'apporte un client, mais derrière tu m'aides à gérer mon site, tu m'aides à faire la vidéo. Ça j'aime bien.

  • Speaker #1

    le troc de compétences moi c'est ce que j'aime le plus c'est ce que je propose quand les compétences vont bien parce qu'après c'est exactement ça je sais pas quelqu'un va me dire ok Flavie je t'envoie un client mais dans ce cas moi par exemple tu m'aides à faire ça si moi j'ai pas les compétences pour l'aider ou j'ai pas le temps c'est ça ça peut être un peu le goulot d'étranglement c'est exactement ça après moi j'aime bien tout noter un peu l'autre

  • Speaker #0

    le collaborateur ne sait pas ta valeur ou le coût de ta prestation donc des fois je dis « Tu vois, ma prestation, c'est 200 euros. Toi, c'est 2 000. » Ok, on va essayer d'équilibrer. Et c'est ok. Ça, c'est le nom parfait.

  • Speaker #1

    Alors attends, pardon, je rebondis là-dessus parce que tu es encore sur une espèce d'intransigeance dans la transaction. Mais moi, figure-toi que j'avais été... Ma charte graphique de podcast, au départ, la cover du board, je l'affiche, trop belle et tout. C'est Max que j'avais rencontré dans mon collectif Web3 qui me l'avait faite en contrepartie que moi, je l'aide à poster des trucs sur LinkedIn pour oser trouver des clients pour son activité de designer, de DA.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi, je trouvais ça unfair parce que pour moi, son talent est exceptionnel par rapport à moi. Et en fait, elle trouvait ça fair parce qu'elle trouvait ça impossible d'envoyer des messages de prospection sur LinkedIn. Pour moi, c'était ultra facile. Donc aussi, c'est peut-être pas que le taux horaire, c'est quel problème tu résous pour moi. Et moi, mon problème de design était là, mais elle aussi, son problème de prospection était là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis en fait, on pourrait faire un parallèle sur l'offre, c'est-à-dire que tu peux vendre une offre très chère parce que la douleur, elle est forte. Oui, voilà, personne. Et ça, en marketing, des fois, alors oui, il y a des gens qui mentent derrière et qui te vendent une page exceptionnelle ou un design exceptionnel ou un site exceptionnel et c'est faux. Et des fois, c'est l'inverse. Mais je suis d'accord. Mais en tout cas, sinon, sur l'apport d'affaires, j'ai des clientes de plus en plus qui me demandent ou des collaboratrices, je veux dire, qui me disent, voilà, je veux de l'apport d'affaires parce que c'est important et moi, je suis OK. Il n'y a aucun problème. Moi, je ne vais pas le demander. Je crois que ça m'est arrivé une fois ou deux fois en 15 ans de moi demander une facture de commission parce que c'est assez rare. J'aime mieux faire ce système de troc. Mais si les autres demandent, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Ok. Écoute, ma dernière question pour toi, Déborah. Déjà, merci d'avoir partagé en public tout ton cheminement, tous tes piliers, etc. Ma dernière question pour toi, c'est quoi ton problème de solopreneur du moment ? Et on va voir si avec nos auditeurs, la communauté, on peut t'aider ou peut-être moi aussi.

  • Speaker #0

    Peut-être on en a parlé, le sponsoring. Le juste milieu entre donner la parole à travers YouTube, donc dans les interviews, entre j'ai de l'éthique et je gagne ma vie avec, tu vois. Ça, ça pourrait être un super... Je veux bien avoir les réponses de ta communauté qui, je suis sûre, est hyper bienveillante en disant, bah non, moi, c'est OK. En fait, si c'est écrit sponsor... OK. c'est ok pour moi. Je pense que c'est un peu cette problématique là.

  • Speaker #1

    Franchement, vous me donnez limite une idée de produit ou d'atelier, parce que tu vas trop rire, mais avec tous les méga stars de Solonation, ils avaient tous des questions sur le sponsoring.

  • Speaker #0

    Mais ça m'étonne pas. C'est un vrai sujet. Et peu de personnes en parlent en fait. Ok, on dirait que c'est un peu le côté un peu dark d'Arvador, tu vois. Il ne faut pas trop en parler parce qu'en fait, on fait du business avec. C'est un peu comme le marketing de l'époque. Tout le monde s'engraissa avec le marketing et personne n'en parlait. Sauf que certains ont dit ouvertement qu'il y avait des solutions très faciles pour faire du business en ligne. Et ils ont dit, ah oui, mais en fait, on nous a arnaqué derrière.

  • Speaker #1

    Bah écoute, si nos auditeurs, auditrices nous rejoignent aussi dans l'incubateur solopreneur, moi j'ai construit un petit bot, un petit GPT custom, avec toute mon expérience de sponsoring, toutes mes techniques, notamment mes templates de messages, de prospection et tout ça. Donc tu rentres là-dedans, je te le passerai.

  • Speaker #0

    Bah grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et tu dis, bah voilà mon média, comment tu le sponsoriserais ? Et il te dit quoi faire. tel le sponsor, je vais lui écrire, écris-moi un message et il te fait les emails et tout ça. C'est trop trop bien. Ça m'a pris des années à apprendre et après vous, ça vous prendra 30 secondes à avoir la réponse sur le GPT. Donc voilà. Merci beaucoup en tout cas pour ton problème et je pense que tu n'es pas la seule à l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est un petit problème par rapport à toutes les années en retard et certains diront, c'est que pour aller plus, plus.

  • Speaker #1

    Ouais, écoute, un petit problème à 50 000 euros. parce que moi c'est ce que ça m'a ramené l'année dernière le sponsoring, donc ma foi et moi j'ai beaucoup moins de followers que toi sur Youtube donc moi forcément j'ai des dollars dans les yeux quand je vois vos problèmes parce que c'est mon job de vous aider à trouver des bons business models donc hyper intéressant,

  • Speaker #0

    je vais mettre le lien en commentaire en tout cas Mais en tout cas si des solopreneurs enfin des freelances ont des questions n'hésitez pas, moi j'aime beaucoup c'est aussi travailler moins et avoir plus de temps pour donner ce que moi je n'ai pas reçu en fait quand j'ai démarré Ton manque de communauté du début Vraiment. Vraiment, j'hésite pas il y a souvent des étudiants qui me demandent comment passer je prends toujours du temps et j'ai des collègues qui me disent mais qu'est-ce que tu perds du temps regarde tu pourrais faire de la prod, tu pourrais vendre etc, oui mais c'est important en fait c'est un peu, je veux transmettre tu vois à 40 ans comme toi, on a envie d'autre chose on a plus envie comme à 20 ans

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle la freelancité aussi, moi je suis trop contente d'avoir été accueillie dans cette grande famille, à Nantes notamment dans une ville où je connaissais personne et moi j'ai envie de rendre aussi donc je trouve ça trop cool, à travers le podcast à travers la communauté, voilà ... Déborah, où est-ce qu'on peut te suivre si on a des questions pour créer une agence, scaler grâce à une agence ou plein d'autres questions sur le freelancing ou sur ton travail ?

  • Speaker #0

    Tous les réseaux sociaux. Je suis assez accessible. C'est que moi qui gère mes réseaux. Il y en a qui me disent pareil, faire un bot, quelqu'un ou mettre un agent, je ne sais pas. En tout cas, pour l'instant, j'arrive à les gérer. Je n'ai pas non plus des tonnes d'abonnés. J'en ai un petit peu, mais j'arrive à les gérer. sinon directement mon site internet et sur Youtube aussi, faut pas hésiter à venir mettre des commentaires parce que Mon recul de 15 ans, c'est que les gens ne mettent pas assez de commentaires. Tu vois, c'est un peu dur. Ça reste un peu, alors que sur les réseaux, on le fait un peu plus. Mais sur YouTube, un peu moins. Et donnez-moi des idées. Faites-moi des retours. Parce que moi, je trouve qu'une bonne remarque n'est pas une critique négative. Au contraire de dire, tiens, j'aurais plus vu ça. Est-ce que tu vois une telle personne, etc. Moi, je suis toujours friante. Et je pars toujours du principe qu'on a des bonnes idées. On apprend même des débutants parce qu'ils sont plus frais. dans leur tête, tu vois. Donc, il ne faut pas hésiter à me le donner, mais voilà, sur les réseaux et sur mon site. Eh bien,

  • Speaker #1

    parfait. Commentez aussi sur YouTube ou sur Spotify si vous nous écoutez parce que vous me donnerez aussi vos prochaines idées. Vous pouvez aussi vous proposer, si vous voulez, nous raconter votre parcours de solopreneur dans les coulisses des solopreneurs à succès pour vous aider à skyler. Et si vous avez envie de rejoindre un collectif de solopreneurs qui sont comme nous en train de skyler, vous pouvez rejoindre l'incubateur solopreneur. Je vous mets aussi le lien en commentaire épinglé pour suivre le même parcours. cours que Déborah ou mes autres amis. Merci à toutes et à tous. Merci Déborah. Et à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci Flavie. Salut.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Elle facturait 3000€/an... Aujourd'hui 200K

    03:09

  • Pourquoi elle cible les thérapeutes (aka sa niche fertile)

    12:01

  • Ce qu'elle REGRETTE de ne pas avoir fait plus tôt

    15:02

  • 2009 : Le pari insensé qui l'a propulsée

    19:34

  • Le canal qui lui apporte la majorité de ses clients

    26:31

  • Comment elle a créé des revenus PRÉVISIBLES

    29:39

  • Dans les coulisses de sa vraie semaine de solopreneure

    33:50

  • Comment elle price ses projets pour ne pas perdre d'argent

    37:58

  • Comment elle MANAGE sans être présente 24h/24

    42:51

  • Son gros problème du moment

    47:29

Share

Embed

You may also like

Description

Tu crois qu’il faut bosser seul.e, galérer des années et attendre le coup de chance pour scaler ? Faux.


Cet épisode ouvre le bal d'un nouveau format que tu vas retrouver sur Le Board : "Les coulisses des solopreneur·ses à succès" !


Et pour ce premier épisode, je reçois Déborah Donnier, multi-entrepreneuse, YouTubeuse (52 000 abonnés, 7M de vues) et Fondatrice de l'agence DDESIGN & du Studio PodPreneurs.


Elle nous ouvre les coulisses de son parcours :

👉 Ses débuts en freelance à 100€/jour

👉 Son choix audacieux de monter une agence de freelances plutôt qu’une équipe salariée

👉 Comment sa chaîne YouTube (52 000 abonnés, 7M de vues) est devenue un vrai canal d’acquisition

👉 Ses erreurs, ses doutes et ses conseils pour passer du TGM aux revenus récurrents.

On parle aussi de sponsoring, de gestion d’équipe, et de ce que ça change vraiment au quotidien de passer de freelance à solopreneur-agence.


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3000 euros. J'étais un peu la salariée de ma propre boîte et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. Et là en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie,

  • Speaker #1

    tu vois. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ?

  • Speaker #0

    Faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on va pas faire x10 en un mois. J'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Sur le podcast, je l'ai jamais lâché. Sur YouTube, aujourd'hui, c'est 52 000 abonnés. Au total, c'est 7 millions. Donc, ce n'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. Ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce studio pour un nouveau format d'épisode de podcast Le Borde. Alors aujourd'hui, je vais vous emmener avec moi dans les coulisses d'une solopreneur à succès qui va nous raconter en fait sa transition de freelance jusqu'à solopreneur. Et on va décortiquer ensemble tout ce qu'elle a fait pour passer de la vente de temps à... des produits scalables, etc. Du coup, je suis avec Déborah Donnier, ici présente. Salut Déborah, bienvenue au Borde.

  • Speaker #0

    Merci pour ton invitation, je suis ravie.

  • Speaker #1

    Merci. Tu vois, on est dans un vrai bureau et tout, en mode le Borde, ça se premiumise un petit peu. Tu as mis une veste en plus et tout ça, parce que c'est ça aussi le niveau d'upgrade qu'on a quand on devient solopreneur. C'est hyper intéressant. Donc, on va voyager avec toi dans ton parcours et tu vas nous raconter, tu vas nous partager tes chiffres, ton building public. Ça va être hyper intéressant. Et puis, pour vous qui nous suivez, si vous voulez faire pareil que Déborah, vous pouvez commencer par lire mon livre de freelance à solopreneur. Je vous partage la méthode des 4 piliers de la scalabilité qu'on va utiliser pour décortiquer un petit peu le business model de Déborah. Alors Déborah, est-ce que tu peux déjà en premier lieu me raconter c'est quoi ton business model et en gros comment tu gagnes de l'argent en tant qu'indépendante ?

  • Speaker #0

    J'essaye de le faire rapidement. Je me suis lancée au début des autres entreprises. Donc freelance aujourd'hui, 2009. pour ceux qui n'avaient pas la référence. C'était comme une évidence. Mes parents étaient entrepreneurs, donc j'avais un peu cette soif d'aller changer de client chaque jour et changer un peu de projet, parce que finalement, on fait plein de choses. À l'époque, le web démarrait. C'était vraiment le début. On développait des sites avec, pas WordPress, mais Dreamweaver. On faisait du HTML et PHP. Et puis, être visible sur le web, parce que c'est un peu ça pour aujourd'hui la stratégie web, c'était une page d'accueil qu'on développait. Et c'était les cartes de visite, c'était les flyers, il faut le dire. Et ce que j'aime beaucoup dire, c'est qu'à l'époque, en fait, le seul vraiment concurrent qu'il y avait face à moi, c'était les pages jaunes. C'était un géant, mais les freelancers, c'était un peu les parias. Encore plus une femme chef d'entreprise, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est clair, on en parlait en off, moi je me disais 2009-2009, alors je pense que je sortais d'école de commerce.

  • Speaker #0

    Où es-tu, 2009 ?

  • Speaker #1

    Le freelance, pour moi, n'existait pas dans mon paysage. Fallait aller dans un cabinet d'audit ou faire je ne sais quoi dans un grand groupe. À l'époque, mes copines et copains, ils allaient chez Procter & Gamble, c'était trop la classe. Du coup, tu es un peu une OJ du freelancing. C'est ça. Ça me fait très plaisir parce qu'aussi, il y a du monde qui va activer un an le freelancing. Il y a un peu des étoiles filantes, il ne reste pas trop longtemps dans l'univers. donc toi vraiment t'as tout testé j'imagine donc c'est Aujourd'hui, c'est quoi ton niveau de chiffre d'affaires, à peu près ? Si tu es à l'aise pour partager.

  • Speaker #0

    Avant de parler chiffres, je vais juste expliquer. Aujourd'hui, j'ai deux structures. L'agence web spécialisée WordPress, on fait de la stratégie web, on fait du site web, du référencement naturel payant avec des partenaires. C'est une agence de freelance, justement. J'ai choisi de bifurquer en agence de freelance très rapidement parce que tout seul, je n'arrivais pas à faire tout. C'est là que rapidement, en 2015, je me suis dit qu'il faut que j'évolue. Et j'ai envie de faire autre chose, en fait, de me retirer un peu de la production pour justement gérer plus ma partie chef de projet, un peu plus comme tu fais toi. Donc, ça a évolué dans ce sens-là. Et en parallèle, je développais ma chaîne YouTube. Donc, j'avais aussi une sorte de monétisation, même si au début, il n'y avait pas beaucoup d'abonnés. Donc, j'avais cette double casquette, à la fois chef d'entreprise dans le web et à la fois aussi un peu l'intervieweuse, puisque je viens quand même d'un parcours radio, qui faisait que j'allais mettre en avant mes clients. Donc, je leur packageais une visibilité. Et il passait soit par l'agence, soit par le côté podcast vidéo. Classe.

  • Speaker #1

    Et précurseur, quoi. Parce qu'autant aujourd'hui, maintenant, tout le monde fait des vidéos short pour présenter son activité. Mais à l'époque, c'était peut-être plus rare.

  • Speaker #0

    C'était que YouTube. C'était vraiment que YouTube. Il n'y avait pas vraiment les réseaux sociaux. Tu devais héberger ta vidéo. Donc, il y avait Dailymotion aussi à côté, un peu Vimeo. Donc, c'était un peu cette différenciation sans vraiment le vouloir. Parce que moi, c'est vraiment mes deux passions. J'aurais voulu être journaliste. Donc je m'étais dit, vu que je ne peux pas accéder parce que j'avais le FOMO de... de faire des études longues, de ne pas avoir des parents qui soient là-dedans. Je m'étais dit, tiens, il y a une sorte de télé pour les geeks. Je vais me mettre sur YouTube, on verra bien. Et donc déjà là, ça m'a attiré deux niveaux. J'ai un peu hacké le système sans le savoir, tu vois, à ma manière, de dire, ben voilà, j'ai deux rentrées d'argent et je vais pouvoir drainer deux choses.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles quand t'as commencé, quel chiffre d'affaires tu faisais, mettons ta première année en freelance versus maintenant ?

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3 000 euros. Ok. Donc je ne gagnais pas très bien. Ah ouais,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    c'était très compliqué. Je pense que j'avais pas la notion de produit, de pack, tu vois, je vendais vraiment du service pour du service, on en parlait en off justement. C'est que j'étais un peu la salariée de ma propre boîte, enfin toute seule d'ailleurs, j'étais ma salariée toute seule. Et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. C'est une catastrophe, j'avais aucun code. J'avais rien. Il y avait,

  • Speaker #1

    en plus, tu dis, c'était le début du freelancing. Donc, personne ne te donnait des conseils sur le TGM ou compagnie.

  • Speaker #0

    Le seul réseau que j'avais, c'était la CCI. Et je les remercie quand même, même si ça ne m'a pas beaucoup aidée. Mais je les remercie quand même parce qu'ils étaient là. Heureusement qu'ils étaient là. Mais c'était les cinquantenaires.

  • Speaker #1

    Le freelancrois, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    C'était les cinquantenaires en costume, cravate et qui me disaient mais tu ne veux pas être entreprise dans le web. En plus, le web, c'était l'élite du code. mais tu développes une application donc j'avais pas de réseau j'ai connu tout au long de ma... parcours des beaux réseaux, notamment Bouge ta boîte avec Marie-Éloi, et j'aurais aimé, je le dis à chaque fois, j'aurais aimé avoir un réseau physique ou digital qui me soutienne. Maintenant, les freelances ont une chance énorme.

  • Speaker #1

    C'est un truc de ouf. Aujourd'hui, je pense que tu trouves communauté à ton pied aussi précise soit-elle. Si t'es freelance dans la tech, c'est vraiment hyper intéressant de voir que maintenant, il y a plein de centaines de communautés où tu peux aller pour te faire... Pour t'entraider.

  • Speaker #0

    Et heureusement. Donc pour revenir aux chiffres, comme je te disais, ça a mis bien trois ans la première année. Peut-être que je n'avais pas la bonne méthode. Après, j'ai décidé plutôt de scaler à niveau agence, comme je te disais, 2015 et de m'entourer de freelance. Donc le but était d'en avoir une ou deux, un ou deux, pour aller toucher des projets web de cinq chiffres. Donc au-delà de 10 000. Au début, j'ai eu peur. Je me suis dit, mais on n'aura peut-être pas assez l'ambition. Puis je ne veux pas non plus une agence de 50 salariés. versus 50 freelance et rapidement, en fait, les projets sont arrivés. Donc, tu sais, c'est un peu cette intention quand tu dis on demande à l'univers et les projets arrivent. Finalement, ça s'est avéré vrai même si je n'y croyais pas trop. Je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils vont venir voir ? En plus, je suis une nana. En plus, la freelance, c'était une nana.

  • Speaker #1

    C'est peut-être un peu le petit côté fake it until you make it qu'on ne comprend pas bien en freelance versus les startups mais qui fait que quand tu te mets dans les dispositions de te dire, par exemple, moi, je l'ai beaucoup ça avec le bon bah je lance Solonation je vais essayer de monétiser un nouveau format beaucoup plus cher donc c'est l'œuf ou la poule Est-ce qu'il faut que j'attende d'avoir des demandes de sponsors ? Ou est-ce qu'il faut d'abord que je lance un format qui cartonne et qui soit beau pour que les gens viennent ? Et moi, je pense que c'est plutôt la deuxième option. Il faut prendre ton risque de ton côté parce que tu peux toujours attendre. Sinon, tu attendrais, tu ferais peut-être encore 3-5 000 euros de chiffre d'affaires. Enfin, tu pouvais toujours attendre.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et en plus, le côté média interview YouTube, à la manière où moi, je voulais le faire et je le fais toujours de manière très introspective. Donc, j'allais comprendre l'histoire de mes clients. Donc, je leur faisais une vidéo très... Je raconte comment vous êtes arrivés à votre métier type l'artisan du BTP parce que c'est une sorte de famille, le boulanger c'est une sorte de famille, ça va être les praticiens de santé de l'époque parce qu'ils avaient une prise de conscience parce qu'ils ont été malades. En fait je les mettais en avant et ça ils m'ont dit rapidement bah tiens il y a un point de différenciation. Je me suis dit tiens ça peut être cool donc je suis allée sur d'autres types de projets où des freelances ou des collègues ou des agences n'y allaient pas. Par la thématique, par le fait qu'il fallait être un peu multi casquette donc rapidement ça a augmenté, ça allait tout doucement. Je ne suis pas un modèle de réussite où j'ai fait un million au bout de la cinquième année. C'est allé un peu comme ma chaîne YouTube. Et ma communauté, on a vraiment grandi tout doucement. Mais en fait, on est tous là, toujours là aujourd'hui. En 2016, je suis passée du statut de micro à SRL. Donc ça a été un peu aussi cette peur-là que ta communauté peut avoir en disant « Attends, là, j'ai déjà la TVA. Si je dépasse à l'époque, c'était 69. Donc il fallait se dire « Bon, il faut que je rentre de l'argent. Et en plus, je suis plus taxée. »

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est sûr, je mesure la chance que j'ai eue finalement, moi je me suis lancée quasiment direct en SASU, parce que je combinais avec le chômage. Et en fait du coup j'ai pas eu ce petit blocage de est-ce que je fais une année sur deux, est-ce que tu vois ? Et c'est vrai que c'est pernicieux en fait, parce que du coup ça en retient plein. de ne pas se lancer complètement dans l'entreprise. Alors que pour moi, c'était un acquis, qu'il fallait payer un comptable, et puis voilà, c'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et du coup, on a fait deux ans avec des beaux projets de développement sur mesure, avec vraiment un accompagnement 360 sur la communication. Les réseaux sociaux commençaient un petit peu à apparaître, à pointer leur nez. Et là, en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie. Je m'étais dit, c'est bien, je le répète, 100 000 qu'on encaisse. Nous, à SRL, c'est 49%, on va dire 50% qui partent. Oui, je le dis parce que Très souvent, j'entends justement des solopreneurs le dire, des youtubeurs très connus, et je trouve que ça donne un effet pour les débutants ou pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, se dire « Ah ouais, mais en fait, ils sont super riches » .

  • Speaker #1

    Oui, l'effet casino où tu as l'impression que « Waouh, ça y est, tu as réussi ta vie parce que tu as tes six chiffres, mais ça reste du chiffre d'affaires » .

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Moi, je suis hyper transparente. Le Covid nous a fait un effet presque x2 sur le chiffre, donc on a dépassé les 200 grâce au Covid. Donc c'est dur à dire, mais c'est un peu ça, parce que tout le monde voulait faire du web. Tout le monde voulait être dans le web. J'ai fait des formations Zoom. J'ai appris à construire des e-commerce, des LMS, des learning systems pour faire des formations en ligne. Il y a eu une demande énorme. Par contre, le contre-coup, c'est que 2023, on a divisé par deux nos chiffres. Ok, là, ça a été dur. Parce qu'on s'est dit, tiens, en fait, la vague, elle est venue en boomerang. Parce que les caisses, quand il n'y avait plus d'argent, c'est ok. Parce que ça touchait les producteurs, etc., les agriculteurs, tout ça. Mais nous, on est arrivé en vague derrière. Donc là, on s'est dit, notamment une partie de l'équipe, donc Sarah, qui a intégré l'équipe en 2020, qui, pareil, est venue d'une reconversion, prise de conscience freelance. On s'est dit, en fait, on va aller notre expertise et surtout, on va analyser le web. Qu'est-ce qu'ils veulent les gens ? C'était un peu l'effervescence du début des sujets de podcast et on s'est dit, moi je fais ça depuis tout le temps. En fait, mon studio de podcast est un peu de partout. Finalement, je n'ai pas besoin d'un lieu fixe et mes clients ont toujours eu besoin d'une communication 360. Donc on s'est dit, on va proposer tout simplement, je me suis dit pourquoi je n'ai pas pensé avant, à nos clients, soit les accompagner à faire leur podcast, c'est-à-dire leur communication orale ou vidéo, ou les aider à prendre la parole sur les réseaux sociaux avec de la vidéo courte. Mais en fait, c'était déjà une évidence. Puis la vidéo courte, en fait, avant le Covid, il n'y en avait pas.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ça c'est intéressant. Déjà, on est sur le premier pilier, on va dire expertise, comment tu gagnes de l'argent. Il y a déjà cette dichotomie entre, d'un côté, la notoriété sur le web et de l'autre, les studios de podcast. Aujourd'hui, qu'est-ce qui te rapporte le plus ? Comment se décompose éventuellement le pourcentage de ton chiffre d'affaires entre les deux activités ?

  • Speaker #0

    Les deux tiers, c'est la stratégie web. C'est-à-dire que nos clients viennent pour savoir, ils ont un site, ils ont un podcast, ils ont plein de choses. Mais ils ne savent pas du tout comment l'utiliser, comment le rentabiliser sur le long terme. Donc le référencement naturel, le positionnement, etc. C'est vraiment cette visibilité. Ça, c'est les deux tiers. Le un tiers, c'est vraiment des personnes qui ne savent pas du tout ce qu'il faut faire sur Internet. Et ce n'est pas forcément des personnes de plus de 50 ans. C'est vraiment des jeunes qui sont perdus parce qu'ils entendent tellement de l'information, qu'ils sont vraiment perdus. C'est très souvent des créateurs de contenu qui ne savent pas s'il faut faire justement de la vidéo, du podcast, ou s'il faut avoir un super site sur Wix, sur WordPress, sur Webflow. C'est vraiment ce créneau-là, mais si je devais séparer vraiment les deux activités, tu vas me dire web, WordPress et vidéo, c'est deux tiers, un tiers.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors on dit souvent, enfin moi je le dis en tout cas, je tanne un peu mes alumnis avec ça, qu'il faut vraiment avoir une niche fertile pour réussir en freelance. Tu as déjà donné quelques composantes de la niche fertile, un marché en très forte croissance, comme par exemple le fait que tout le monde maintenant doit avoir un site internet. Comment tu as trouvé ta niche toi, justement, pour justement augmenter ton chiffre d'affaires en freelance ? et te constituer en agence aussi. Et du coup, aller chercher des 5 chiffres en tickets moyens de clientèle.

  • Speaker #0

    Pour me constituer en freelance, c'était une personne de ma communauté WordPress. Donc, il y a une très grosse communauté dans WordPress dans le monde. Donc, il y a des événements qui sont récurrents en France, mais dans le monde entier. Ça s'appelle des WordCamp. Et en fait, moi, j'avais besoin d'un profil qui soit l'opposé du mien, quelqu'un qui n'aime pas forcément prendre la parole vraiment face caméra, quelqu'un qui soit plus vraiment dans le développement. Quelqu'un qui m'apporte aussi ce deuxième cerveau qui me manquait parce que je n'avais pas le temps ou je n'avais pas forcément l'envie. Donc je l'ai trouvé un événement et dans cette communauté. Et pour revenir à la communauté, comment elle s'est créée, c'est que comme je faisais déjà beaucoup de radio, j'avais deux, trois émissions qui tournaient. Plus après, je suis passée sur YouTube. C'est des personnes qui me rencontraient soit avec mes interviews ou soit dans des événements parce que j'allais très souvent faire des réseaux physiques ou des événements physiques plutôt que digitaux. D'ailleurs, c'est un peu à l'opposé de mon secteur parce que je suis dans le digital chez une prestation.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, ça n'empêche pas. On va en parler aussi dans le côté communauté. Moi, j'utilise beaucoup le physique aussi parce que quand je vais faire un meet-up où il y a 200 freelances dans la salle et que je fais une conférence, en fait, ça se trouve, ça me rapporte plus d'auditeurs du board que si je passe sur un petit podcast où il n'y a pas beaucoup d'écoute.

  • Speaker #0

    Les communautés, c'est en tout cas ma clientèle, on va dire, si on pouvait dire un terme plus scientifique, c'est constitué comme ça. C'était vraiment ça. Parce qu'il n'y avait personne dans le secteur à l'époque.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est comment tu as trouvé ton binôme au début pour commencer ton agence. Comment tu as trouvé ta niche ? Donc tu m'as dit le podcast, donc la visibilité en vidéo, YouTube, qui était une plateforme naissante, plus les sites web. Et le troisième truc dont tu as parlé, c'est quoi ? C'est des artisans ? Comment tu as choisi ton persona ? Alors,

  • Speaker #0

    j'ai choisi parce que j'avais une sensibilité sur tout ce qui était expertif, def perso, santé mentale, santé naturelle, de par mon histoire de vie, où je me suis très longtemps intéressée. Et j'ai cherché des réponses aussi de par mon histoire de famille, et ce qui a fait que, très rapidement, ce secteur m'en fait confiance. Et donc, comme je parlais la même langue qu'eux, et qu'en plus je viens d'une famille de grand-mères qui aimait bien, on va dire, les plantes, la phytothérapie, moi je m'y intéressais, je leur disais, je leur racontais, je leur disais, tiens, je m'intéresse à ça. « Ah oui, effectivement, je me questionne là-dessus. » Et en fait, rapidement, ils se sont dit « Bon, vu qu'elle s'intéresse, en plus c'est une femme, donc elle est peut-être un peu plus créative, tu vois, il y a aussi cette image-là. » Et bien, j'ai développé ce secteur-là qui fait partie encore aujourd'hui de 50% de ma clientèle.

  • Speaker #1

    Énorme. Ok. Hyper intéressant. Et ça, j'aime bien poser cette question parce qu'en fait, ça dépend aussi des compétences perso et des appétences. aussi de comment on trouve sa cible. Juste pour finir sur la partie expertise, à quel moment tu t'es dit le business model agence, c'est celui qu'il me faut ? Parce que tu es d'accord qu'une expertise de freelance, après on peut la transformer en d'autres produits. Toi, tu as choisi comme produit finalement l'agence. Tu n'as pas fait de formation en ligne ou de choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Je l'ai fait tardivement, en 2020, pendant notre crise sanitaire, sur une formation en ligne avec Sarah qui est maintenant mon associée sur la partie vidéo. On l'a faite parce qu'on s'est dit Est-ce que nos clients, finalement, ne veulent pas apprendre à faire leur site internet ou en tout cas gérer leur visibilité en ligne ? Donc, on s'est dit qu'il existait déjà des très bonnes formations. Mais est-ce que notre secteur à nous, notre niche, ne serait pas intéressée ? Donc, on l'a fait. Pourquoi je ne l'ai pas fait avant ? Je pense que je n'avais simplement pas les bons codes. J'ai vu un peu naître les créateurs comme Antoine BM, qui est un très bon créateur en ligne. Et Margot Klein aussi, pour citer, même si on peut aimer ou pas aimer. Mais en tout cas, moi, je trouve que c'est des très bons créateurs. Ils ont scalé très rapidement. Incroyable. et donc du coup je pense que j'ai eu peut-être était un peu trop tôt dans ma génération et je n'avais pas ces codes-là. Mais je pense que j'aurais rapidement fait un produit ou une formation en ligne ou plusieurs formations en ligne. Ça, c'est les choses que j'aurais un peu changé dans mon parcours.

  • Speaker #1

    Après, généralement, ce que je remarque, c'est qu'on ne peut pas empiler les business models. Donc finalement, toi, tu as choisi l'agence, ce qui est une très bonne façon de scaler quand on est freelance. C'est peut-être une des premières auxquelles les gens pensent. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ? Il ne faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on ne va pas faire x10 en un mois. Ça, ce n'est pas vraiment la réalité. Ou alors, il faut vraiment que tu aies un produit inédit, que ton agence va mettre une offre spécifique où personne n'est sur le marché. On pourrait parler de l'IA par rapport à des agents. Peut-être que c'est intégrer une expertise spécifique dans l'agence pour aller rapidement. Je pense que, en tout cas dans mon expertise, on ne peut pas aller très rapidement. Voilà, de mon avis. ce qu'il ne faut pas faire, peut-être trop s'éparpiller je dirais, rester focus sur une expertise pour se dire, on est les meilleurs là-dedans, il y en a plein qui gravitent mais si on reste meilleur avec notre point de différenciation donc nous on n'était que des femmes donc forcément on avait des clients qui venaient aussi pour notre créativité, on a des clients qui ne venaient pas parce que soi-disant on n'était pas assez éco parce qu'on n'était pas des hommes je l'ai entendu longtemps de 2013 à 2018 cette injonction,

  • Speaker #1

    et toi finalement t'as un peu fait ça tu t'es... tu t'es diversifiée avec d'un côté la vidéo et le web, et tu as créé ton agence en pensant que tu pourrais du coup servir deux produits, en tout cas deux offres. Est-ce que tu es du coup à la réflexion, comment tu as fait ? Tu n'as pas continué dans cette voie ? Tu as combiné les deux ou tu as continué à avoir deux offres ? Parce que finalement, tu décrivais ça un peu comme une « erreur » , comment tu as fait pour justement corriger le tir ?

  • Speaker #0

    Je le croyais comme une erreur, que maintenant je pense que c'est finalement une chance où en fait dans mon parcours, tu vois, tu me fais analyser des choses. à ta manière aussi, c'est que j'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Tu vois l'entrepreneuriat, alors que beaucoup m'ont dit mais arrête, c'est pas bien.

  • Speaker #1

    Le freelancing en 2009.

  • Speaker #0

    On était des parias à la société. Je veux dire à chaque fois ça choque mais c'était un peu les geeks dans leur coin qui n'avaient pas envie de bosser, qui disaient non mais ils glandent. C'était vraiment ça. Il n'y avait même pas que les travails à l'époque. Bah non. Donc la folie quoi.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui c'est presque un peu une hype d'être freelance ou solopreneur.

  • Speaker #0

    C'est génial. c'est génial, t'es à Dubaï, t'es à Bali t'es où tu veux d'ailleurs, tu peux être à Paris, peu importe à Nantes, à Grenoble aussi non je pense que j'étais un peu précurseur sur des idées tu vois sur le podcast, j'ai jamais lâché ça c'est un peu partie des conseils mais on en parlera plus tard, j'ai toujours eu cette passion et cette conviction en disant non je veux pas le lâcher parce que peut-être que ça va prendre peut-être que c'est un défaut et je me dis finalement j'ai peut-être perdu du temps et de l'argent avec le temps et tu vois dans les conseils pour ce qu'il est, ça c'est ce qui me vient ... C'est trouver des personnes qui nous ressemblent aussi, avec une méthodologie qui soit aussi dans la même mouvance que toi. Si c'est quelqu'un qui va être très « je surveille, j'ai pas confiance en toi » , etc. Moi, tu vois, mes freelancers sont payés avant la fin de la prestation, parce que j'estime que c'est pas à eux d'être responsables si les clients me payent à 90 jours. Et c'est tout des choses comme ça où, maintenant, avec mon équipe, ils ont accès à presque tous mes codes, sauf le code bancaire. Mais en fait, ils savent tout. Quand un projet arrive, je leur dis « voilà, il y a un projet à 30K qui arrive » . Qui veut prendre quoi ? Parce que selon sa spécialité et son envie du moment, mais c'est transparent. Et en fait, tout est clairement dit. Et je pense que c'est un des conseils. Alors, c'est dur. Ça demande du travail sur soi. Ça demande de faire confiance à l'autre. Et ça, ce n'est pas facile. Mais ça, c'est un point important aussi.

  • Speaker #1

    C'est presque un peu du management. Alors, j'aimerais bien qu'on parle de ton média, justement. Parce que là, tu as fait un pari que très peu de freelancers purs font et qui t'a classé direct dans la catégorie presque solopreneur diversifié. C'est le pari de créer un média. ton solo média et qui plus est Youtube donc à l'époque ça venait d'arriver aujourd'hui est-ce que tu peux me présenter tes chiffres sur Youtube où t'en es, combien t'as d'abonnés qu'est-ce que ça te rapporte aussi et après on va rétro-pédaler pour voir comment t'as obtenu Parce que ton parcours sur YouTube est vraiment hyper impressionnant, Déborah. Donc voilà, je pense que ton pari au final, il a été gagnant, mais pas forcément sur ce que tu croyais, peut-être pas forcément en offre B2B, mais peut-être sur ta partie BricMedia.

  • Speaker #0

    Sur YouTube, aujourd'hui, on a à peu près, je dis on parce que c'est aussi un travail d'équipe, et j'aime bien dire parce que je ne suis pas toute seule pour le coup. Il y a énormément de personnes qui m'ont accompagnée, que ce soit mes invités qui ont joué le jeu, que ce soit la communauté ou d'autres personnes autour qui ont contribué. C'est 52 000 abonnés, je n'ai jamais acheté d'abonnés, je le précise. Moi non plus,

  • Speaker #1

    non je rigole, j'en ai que 2000, c'est pour ça, je fais une blague.

  • Speaker #0

    Non mais c'est important et j'ai mis du temps et c'est vrai que dernièrement une personne m'a dit t'as que 52 en 15 ans mais en fait c'est pas grand chose.

  • Speaker #1

    Alors déjà cette personne va en enfer directement.

  • Speaker #0

    Non mais je suis toujours bienveillante avec les personnes, c'est peut-être un peu de mon défaut mais... Je dis toujours, effectivement, j'aurais pu avoir plus, mais si j'avais eu plus, mais dans quelles conditions, est-ce que ce serait une vraie communauté ? Donc 52 000, au total c'est 7 millions, donc c'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. J'ai eu des vidéos qui ont dépassé le million sur des thématiques très spécifiques, ça va être en lien avec mes clients qui sont dans la santé naturelle, dans le dev perso. Ça va être aussi des coachs dans le développement personnel, ça peut être aussi en lien avec des techniques un peu spécifiques, ça peut être du WordPress. C'est vraiment très varié puisque c'est l'entrepreneuriat. Au début, je n'avais pas vraiment une idée fixe de mes interviews, à part le tronc commun d'où tu viens, où tu vas, par quoi tu passes, parce que j'ai toujours aimé ce côté très investigation journalistique.

  • Speaker #1

    Tu voulais être journaliste, donc tu t'es fait ton petit kiff.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait ma télé. Parce que mon père a compris il n'y a pas très longtemps en disant, tiens, tu passes à la télé. Ok, j'ai compris puisque je lui ai mis une marque qui s'appelle Samsung. Et en fait, maintenant, avec les applications, on peut voir YouTube. Sinon, ne comprenez pas que je passe à la télé. En tout cas, c'est la télé. Voilà, c'était pour la petite anecdote. Donc voilà pour les chiffres.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu monétises YouTube aujourd'hui ? Est-ce que tu gagnes de l'argent grâce à YouTube ? Oui,

  • Speaker #0

    mais ça m'apporte à peine un salaire. Soyons clairs. Par mois, je parle.

  • Speaker #1

    C'est grâce à quoi ? C'est les adsense, enfin les pubs, ou c'est grâce à du brand content, du sponsoring ? Raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors, il y a les adsense qui tournent. Donc, c'est les publicités que vous voyez chez tous les créateurs en général. C'est pas ça qui rapporte le plus puisque si je me trompe pas et peut-être des personnes me corrigeront c'est 1000 vues pour 1 euro je crois dans l'équivalent donc c'est pas ça qui fait que tu gagnes beaucoup ta vie. Il y a eu ça, il y a aussi des personnes que j'ai interviewées pas de manière sponsorisée mais en tout cas qui voulaient contribuer dans leur visibilité de stratégie web donc je les ai interviewées. J'ai toujours essayé de mettre en avant des personnes qui ont une éthique derrière, qui n'ont pas de controverses ou en tout cas j'essayais de leur dire est-ce que vous êtes payé par... tel ou tel parce que c'est important de ne pas donner des conseils à une communauté, les gens vont te croire, vont te faire confiance. Ça c'est extrêmement intéressant parce que j'ai aussi beaucoup de jeunes créateurs qui veulent faire du buzz, interviewer des gens dans des secteurs et en fait, sauf que derrière donner la parole c'est aussi valider un propos.

  • Speaker #1

    C'est une responsabilité.

  • Speaker #0

    Donc j'ai toujours été de contrebalancer avec un invité dans tel secteur, l'autre opposé, etc. Donc ça a été un peu ma rigueur journalistique comme tu le disais. Donc les ads, on va dire les sponsoring mais plus les prestations et Merci. Les abonnés qui venaient repartager ou diffuser dans leur propre communauté, qui faisaient grandir les abonnés, donc les vues, etc.

  • Speaker #1

    Donc ils contribuaient à la croissance AdSense, des pubs.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et combien on peut monétiser YouTube aujourd'hui ? C'est quoi les prix ? J'ai aucune idée. Moi, je vois un peu les prix des sponsorings de podcast, en tout cas dans ma niche. Est-ce que tu as un peu des fourchettes ?

  • Speaker #0

    Je suis en pleine recherche de sponsoring. parce que justement on grandit, j'ai quelques idées et ça demande beaucoup. Donc en fait il y a des grandes marques que j'ai un petit peu dans l'idée, dans le viseur pour grandir. J'ai tout entendu en faisant mes recherches, j'ai entendu de 500 euros à 50 000 euros. Ça dépend de ton sujet, ça dépend de ta position. Quoi,

  • Speaker #1

    la vidéo ?

  • Speaker #0

    L'interview en fait en elle-même. D'accord. Comment tu te positionnes, comment ton média ou tes interviews se positionnent, si c'est des sujets très clivants. Donc forcément ça va être très vu ou ça va être pris en conscience. Ça peut être le RH, ça peut être les différenciations, ça va être les difficultés au travail, ça peut être la santé de manière générale, etc. La seule chose, c'est pourquoi je suis jamais allée trop dans le sponsoring, c'est que c'est un peu comme les associés dans une boîte, c'est que tu t'associes avec quelqu'un, donc tu dois valider aussi ce que l'autre va décider. et comme j'essaye d'apporter toujours de la rigueur et de l'éthique dans mon travail je veux pas que les personnes qui m'ont fait confiance depuis 15 ans se disent bah non elle est vendue et en fait je veux pas citer de nom mais il y a plein de grosses émissions plein de gros... podcast qui font du sensationnel pour, mais derrière il y a de l'acheté. Ah oui,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Ça, c'est peut-être plus une critique sur les guests payants.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et je suis assez d'accord avec toi. Et là, il y a vraiment deux visions qui s'opposent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense à Legend. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce n'est pas moi qui cite.

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne dis rien. De toute façon, il ne me connaît pas. Je veux dire, voilà. Mais oui, c'est carrément des guests payants sensationnalistes. Et je pensais à Mathieu Stéphane. Fanny que j'avais vue en conférence qui disait, moi je fais pas de guest payant. Pour lui c'était sa ligne rouge pour dire, en gros ma ligne c'est ma ligne et personne va me faire ma ligne éditoriale. T'as déjà fait du brand content ?

  • Speaker #0

    Jamais justement, j'ai des clients qui ont fait appel, pareil des grands groupes, des grands médias, on le voit de passer. Moi je suis pas contre, j'ai jamais eu à faire, c'est juste que je pense que, un peu comme on se le disait en off, c'est peut-être mon éthique, c'est peut-être que je suis d'une vieille génération et du coup je me dis mais tiens c'est bien ou c'est pas bien. La seule chose qui me dérange dans le brand content, parce que j'en parlais avec une RP qu'on connaît en commun, c'est que c'est pas dit clairement. En fait, tu devrais dire aux gens, non pas j'ai eu l'honneur d'être interviewée dans tel média, mais en disant, ils m'ont aidée parce que, pas j'ai acheté une prestation, mais ils m'ont aidée à grandir ma visibilité et ça c'est ok. C'est très bien, on peut acheter, c'est pas un problème, il y a des gens qui achètent des abonnés Instagram, enfin ok. Mais en fait c'est la manière dont tu le dis parce que nous on est dedans. Et les personnes ne savent pas creuser l'information.

  • Speaker #1

    Alors, quand je dis brand content, moi je pense à, par exemple, moi j'ai déjà fait ça avec des partenaires, c'est tu vas créer un podcast ou une vidéo pour eux, avec eux, dans ta ligne édito. Donc ils ne sont pas forcément invités. Par exemple, moi j'avais fait une vidéo avec Fiverr sur, ils m'avaient filé un petit budget sur Fiverr et j'avais recruté des gens, j'avais raconté, c'était mon défi de délégation. Donc ça, moi, je trouve ça plutôt cool. Et ce n'est pas tout à fait pareil que l'échange de bons procédés ou le cas client où tu as un mec qui passe pour raconter que ton truc est extraordinaire. Oui,

  • Speaker #0

    on est d'accord.

  • Speaker #1

    Mais OK, intéressant. Il faudra creuser. Enfin, si tu me permets un petit feedback. Je pense que tu peux explorer la piste quand même du sponsoring parce que pour le coup, après, dites-moi ce que vous en pensez en commentaire. Mais moi, je le fais. C'est une grosse partie de mes revenus. C'est une partie diversifiée. C'est à peu près 20% de mes revenus. Et je ne trouve pas que ça soit fait salement. Tu vois, c'est-à-dire qu'en gros, mes partenaires, après avec eux, je fais des conférences. Genre souvent c'est des potes parce que dans l'univers du freelancing aussi c'est des boîtes que je respecte et que j'aime bien. On a fait du brand content principalement. Parfois un peu de pré-roll aussi sur le podcast. Et ça me donne des idées de contenu aussi. Tu vois ce que je veux dire en fait. Moi j'aime bien pour mon côté créatif et je trouve que ça me bride pas. Et je le dis par contre bien sûr. Tu le mets sur YouTube et tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà en fait c'est ça et c'est en lien avec ton secteur. Quand c'est complètement opposé, que tu revois un artisan sur un média qui fait de l'innovation, tu dis c'est un peu bizarre tu vois. Ok je vois. Je pense que c'est plus ça. Et il y a des créateurs qui sont... hyper fort dans le placement de produits et je trouve, ça ça me dérange pas je trouve ça génialissime, il y a Léo Duff par exemple qui place des produits et c'est tellement bien fait que t'as même pas l'impression que c'est de la pub ça faudrait que je l'explore parce qu'il paraît que ça se fait aussi de plus en plus dans le podcast,

  • Speaker #1

    c'est incroyable et dans Youtube, donc je vais aller spotter ces vidéos,

  • Speaker #0

    c'est des idées à aborder et en fait c'est toujours pareil, quelle est ton éthique tes valeurs, comment tu prends tes abonnés pour des idiots ou pas du tout au contraire, tu les nourris bien tu leur dis Ok, on est dans le même bateau et c'est clairement affiché. En fait, tout est entendable.

  • Speaker #1

    Et du coup, est-ce que ça te rapporte des clients pour ton activité d'agence ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, moi, YouTube, c'est surtout ma vitrine.

  • Speaker #1

    C'est ton canal d'acquisition ?

  • Speaker #0

    Un des canals d'acquisition, puisque j'ai un client qui a signé dernièrement parce qu'il a vu une vidéo YouTube. Une de mes vidéos où j'analysais un cas. Et donc, il est venu, il s'est dit, un, j'aime bien comment vous parlez, parce qu'en fait, la pouvoir de la vidéo, c'est confiance ou pas du tout. Et au final, ça trie très facilement. Non mais c'est vrai. Et il est venu par ça, évidemment après on a fait un audit, on a argumenté, il a vu qu'il y avait une expertise derrière, c'était pas que vraiment la visibilité, mais c'est premier canal d'acquisition qui vient compléter le référencement naturel, donc cette visibilité depuis 15 ans.

  • Speaker #1

    Que tu te crées sur le web avec tes compétences de freelance du coup.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce qu'il faut toujours être le cordonnier bien chaussé, donc c'est vrai qu'utiliser ses propres compétences, c'est intéressant. Ok, Déborah, quel est ton objectif sur la BricMédia ? T'as d'autres projets ? Monétiser plus ? En faire un vecteur pour plus de clients, comment tu vois l'avenir sur ça ?

  • Speaker #0

    Me déléguer du temps pour en faire plus des analyses, c'est ce qu'on me demande, des retours d'expérience, des vlogs, quand on va aller chez les clients, préparer des audits, analyser ce qu'on manque de temps et d'argent, de budget forcément pour ça. Donc ça c'est vraiment des retours un peu le off de nos activités, ça c'est ce qui est demandé. Plus d'épisodes de podcast, parce que pour l'instant c'est un par mois, donc ce qui dit plus dit effectivement il faut des soutiens, donc ça c'est important. Tout en gardant justement cette passion et cette éthique que j'ai depuis le début de dire que ce n'est pas que du sponsoring, ce n'est pas que de la pub, il y a d'autres choses. Et pour garder, de ne pas dépasser cette limite qu'on se donne dans le travail versus cette partie-là.

  • Speaker #1

    Après, moi, ce que je dis aussi, c'est que dans mes quatre piliers, c'est OK de ne pas monétiser tous tes piliers. C'est-à-dire qu'en gros, si YouTube, c'est ton canal d'acquisition, Peut-être que tu peux faire un peu de sponso pour que ça te paye tes studios, tes frais de montage. Et c'est déjà pas mal parce que ça coûte cher. Les gens ne se rendent pas compte aussi de ça ou ton temps. Mais si tu gagnes bien ta vie déjà sur ton agence, tu vois, après, ça peut être aussi les vases communicants. Donc, hyper, hyper intéressant. Mais d'ailleurs, merci parce que tu m'avais invité dans ton podcast. Et donc, je vous mettrai le lien de la vidéo aussi pour la regarder parce que c'est hyper cool. Et on voit que tu as aussi développé énormément de compétences, soft skills qui doivent être utiles. dans ton métier aujourd'hui de solopreneur, grâce à la brique média. En tout cas, moi je suis vraiment bullish pour que tous les freelances créent un média qui leur convient, et toi on voit que c'est YouTube, moi c'était plus le podcast audio. T'as une newsletter et des réseaux sociaux associés ou pas ? Parce qu'on dit souvent qu'il faut une plateforme de découvrabilité, enfin un média de découvrabilité, et puis peut-être un média plus propriétaire.

  • Speaker #0

    J'avais développé la newsletter, par manque de temps je l'ai plus nourrie, donc par contre ça c'est une chose que je voudrais redévelopper, parce que si demain les réseaux sociaux n'existent plus... En fait, votre site internet ou votre newsletter, elle reste. Votre communauté continue. Ça peut être aussi des messageries avec justement des Ausha internes. Moi, j'aime bien ce côté multicanaux en disant, s'il y en a un qui tombe, il y a les autres qui sont là.

  • Speaker #1

    Alors voilà, c'est ce que tu disais sur la diversification. Moi, je suis team diversifié et multicanal. Maintenant, c'est vrai que c'est fatigant. Parfois, c'est déroutant. Parfois, on me dit, mais t'es partout, du coup, t'es nulle part. Oui, mais sauf que moi, je joue la carte de la sécurité avec ma diversification. Alors, on a parlé de ton expertise, donc de ton mode agence, on a parlé de ton média. Parle-moi des produits, des produits scalables. Qu'est-ce que, donc, tu t'es constituée en agence, est-ce que tu as tenté d'autres choses ? On a vu formation en ligne, tout ça. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton expérience des produits scalables ? Peut-être aussi les conseils que tu donnerais à des gens qui veulent sortir du TGM et commencer à générer des revenus asynchrones ?

  • Speaker #0

    Quand un projet arrive, je ne le vois pas comme justement un TGM, comme tu dis, je le vois comme un projet où, une fois qu'il est rentré dans l'équipe, Chacun est vraiment organisé à des pôles spécifiques, mais je penche déjà à l'après. C'est-à-dire que je délègue énormément et surtout je mets du temps, soit de production, soit de commercial, j'ai envie de dire, enfin de réseautage, soit du temps pour moi, pour la créativité, etc. Donc ça, c'est vraiment important. Dans les offres, dans le web, qui sont assez facilement scalables, comme tu dis, c'est de la maintenance préventive. Toute la gestion des sites internet, qui peuvent aller de la maintenance à 100 euros jusqu'à 1000 euros par mois ou par an, ça peut aller très très vite. Merci. Bien sûr, il faut gérer derrière parce que si demain... Oui,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire parce qu'on nous le vend d'après l'imaginaire solopreneur américain, American Dream, genre la maintenance, c'est cadeau, c'est direct dans ta poche, c'est que de la marge. Sur 100 euros de maintenance ou 1000 euros, mettons,

  • Speaker #0

    est-ce que... Tu gardes un tiers, mais tu ne gagnes pas 70%.

  • Speaker #1

    Un tiers de marge, voilà. Intéressant à savoir.

  • Speaker #0

    Il y a l'IA qui commence un peu à révolutionner. Tu vois, les rapports qu'on fait à nos clients, on peut les envoyer de manière automatique. On peut avoir une IA, ça c'est ce que j'identifie un petit peu dans le secteur. qui vont aller détecter un peu les bugs, donc nous anticiper les potentiels bugs. Mais pour l'instant, on ne fait pas une marge à 200%. Mais ça permet de grandir plus en plus parce que plus tu en prends, par exemple tu as un serveur où tu gères ou tu sous-traites cette partie-là, où tu en prends plus, une fois que tes sites que tu as faits sont toujours avec les mêmes composants, tu sais qu'un bug dans un, tu vas le répercuter sur les autres, ça va aller plus vite.

  • Speaker #1

    Tu as vraiment cet effet de levier d'avoir le même type de client, les mêmes types de maintenance. Donc c'est intéressant. En fait, toi, presque, ton nouveau client, ton new customer qui arrive, c'est presque, déjà, tu penses à l'après, l'upsell, la maintenance et tout. Donc, tu vas venir le farmer, en fait. Ce n'est pas juste un client one-shot.

  • Speaker #0

    Non, en fait, d'un point de vue éthique, je n'aime pas le client one-shot, clairement. Ce n'est pas ce qui nous intéresse. J'ai des clients historiques. Tu vois, je vais dans ma 16e année. Le plus vieux client, je crois que ça fait 11 ans qu'on est ensemble. Certains ont arrêté parce que la crise Covid n'a pas fait beaucoup de bien quand même dans ce secteur. Mais le but, c'est le long terme. Et surtout, ce que j'aime, c'est qu'on a démarré de zéro. Le projet idéal, c'est ça. C'est démarrer de zéro. Il n'y a rien, il n'y a aucune visibilité, on crée tout. Et le client nous fait confiance et nous appelle dans l'équipe en disant, tiens, j'ai une idée. Est-ce que je fais évoluer ? Est-ce que je développe une newsletter ? Est-ce que je fais un podcast ? Est-ce que finalement, je ne devrais pas aller rajouter une partie commerce à mon site ? Est-ce que finalement, je ne vais peut-être pas prendre des employés ? Il y en a un qui va gérer ce pôle-là. En fait, c'est ça qui est intéressant, et aussi bien pour le client que pour nous. parce que je dis toujours qu'on fait équipe un peu comme un couple. On vient ensemble co-créer ce projet. Et ça, c'est vraiment le projet phare. Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'effet Ikea. Ça marche bien aussi. C'est le fait de co-construire avec ton client pour qu'il trouve le travail final meilleur que si c'était toi toute seule qui l'avais fait en chambre. Alors, pour rentrer un peu dans les normes de rentabilité d'une agence, parce qu'on peut se poser la question à partir de quand on fait une agence, quel niveau de chiffre d'affaires ? Et là, tu dis 1, 1, 1. Vous êtes combien ?

  • Speaker #0

    Si ton objectif, c'est 1 million, mais qu'on n'est que 3, forcément, on n'a pas le même ratio qu'il y a des autres grandes agences dans le secteur de WordPress qui sont juste incroyables. qui font, je ne sais pas exactement leurs chiffres, mais 1, 2, 3, 4, 5, mais 640, sur le ratio, tu vois, en fait, c'est ça. Je pense qu'il faut vraiment dire à ta communauté que parce qu'on a le chiffre final, typiquement le 5 millions, il faut vraiment décortiquer. Alors après, on peut dire que c'est un salaire moyen de 2 000 euros. On met des hypothèses, bien sûr. C'est toujours un peu ça.

  • Speaker #1

    Et alors toi, redis-moi, parce que tu fais quel chiffre d'affaires à peu près pour combien de packs ?

  • Speaker #0

    On est aux alentours de 200 000, ce qui n'est pas non plus extraordinaire par rapport à des agences concurrentielles. Mais on est trois à tourner en tant que freelance. Et on a des projets qui vont entre 5 et 20

  • Speaker #1

    000. Ok, c'est déjà bien par rapport à ça. Parce que tu décrivais en fait toute seule, ça t'apporte énormément de sécurité aussi, le fait de répartir et de stabilité grâce au nombre de clients que vous pouvez faire x3 et donc notamment la maintenance, je pense que du coup ça te fait augmenter cette partie-là de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis la récurrence aussi, ça va être de la formation, du créditant, de l'accompagnement. Sachant que même si Sarah et Lucie de mon équipe sont là pour me suppléer, moi pour le client, je suis toujours là. Et ça, j'y tiens. Donc c'est ce qui m'empêcherait, je pense aujourd'hui, de scaler vraiment très fort. parce qu'en fait en gros on peut pas être de partout mais c'est comme je te disais cette frontière entre l'éthique et la scalabilité quoi.

  • Speaker #1

    Ouais après je pense que tu peux scaler avec éthique si tu te crées des process et tout ça et j'imagine que c'est ça aussi le travail que tu fais non quand t'es une agence. En fait à quoi t'occupes ton temps, ta semaine ? C'est quoi ta semaine type un peu entre toutes tes activités qu'on comprenne aussi ? Qu'est-ce que ça fait shifter dans le quotidien d'un freelance de passer en mode agence ?

  • Speaker #0

    Déjà même si ce sont des freelances qui sont indépendants et qui sont autonomes, tu as quand même cette position de je suis responsable de.

  • Speaker #1

    Ce côté chef de projet là de ton client.

  • Speaker #0

    Exactement. En plus, c'est vraiment cette casquette que j'aime bien. J'ai été formée pour ça. Donc plus que codeuse ou développeuse. Donc ça, j'aime bien. Nous, en général, on fait nos réunions le lundi ou le mardi. Ça va dépendre un peu des semaines. Vraiment en mode team. Donc comme une agence de salariés, on va dire voilà un peu les projets de la semaine. Voilà typiquement cette semaine là où on tourne. Moi, je suis en déplacement. Donc je vais réarticuler ma semaine en fonction d'eux. pour que les clients aient quand même des réponses, que je sois là pour eux, qu'il y ait une partie de l'équipe qui puisse répondre, etc. Et tout le monde est présenté au début d'un projet en disant, non, il n'y a que nous, vous aurez à faire appel à nous, mais pas forcément quelqu'un à l'étranger que vous ne connaissez pas. Ok.

  • Speaker #1

    Et quelle est ta partie de delivery ? Est-ce que tu fais encore des missions toi-même ou est-ce que tu es 100% en supervision, gestion de projet ?

  • Speaker #0

    Pas 100%. Il y a une partie où je vais aller, quand je dis récupérer ou rattraper des choses, ou alors compléter justement les collaboratrices. Dans l'opérationnel, j'y suis, on va dire, avec 30%. Ok. Voilà. Donc, j'ai réduit énormément.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que tu vois, en fait, il y a des freelances qui rêvent de créer une agence. Et puis après, quand ils sont qu'à 30% d'opérationnel, ils s'ennuient. Je sais. Ça ne te manque pas, toi, ça ?

  • Speaker #0

    En fait, trouver des bugs, ça ne m'intéresse pas. Développer des choses techniques, ça ne m'intéresse pas. Par contre, avoir la stratégie pour mon client, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es bien à ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. ça j'adore par contre voilà Lucie qui est notre técos elle l'adore elle adore aller trouver le petit truc qui marche pas ou la solution qu'on va pluguer dans WordPress pour aller trouver la solution et moi j'aime pas ça et on dit aussi qu'avoir une agence finalement le truc auquel on s'attend pas c'est que ça fait de toi un vendeur donc est-ce que du coup t'as plus de parties prospection,

  • Speaker #1

    vente closing et tout qu'avant qui est pas forcément le truc préféré des freelances non plus c'est vrai que ça je m'y attendais pas tu soulèves un point,

  • Speaker #0

    je le faisais déjà parce que quand j'étais toute seule j'étais toute seule mais oui tu as plus cette casquette là certains font appel à des closers, comme tu le disais. Moi, je n'ai pas franchi le cap, encore une fois, d'un point de vue éthique, parce que qui m'aime que moi, c'est mieux mon produit, entre guillemets. Et puis, en fait, comme je suis très souvent à travers mes podcasts, mes interviews, etc., en devant de la scène, les gens seraient un peu étonnés de parler de soi.

  • Speaker #1

    Tu as l'approche inbound, en fait, ou en tout cas confiance et autorité. Je pense qu'il y a une très bonne approche. Ce délire sur les closers, là, moi, je n'ai pas compris. En fait, moi, je suis une ancienne directrice commerciale, donc ça me sidère. Que tu aies besoin de prendre des closeurs alors que tu es un ou deux ou trois, tu vois, tu peux, tu as ton agence, tu closes tes propres clients de ton agence. Je pense que les closeurs, c'est plus en mode vraiment machine de guerre quand tu as 1000 clients qui arrivent d'une masterclass et là, tu as besoin effectivement de te démultiplier par 1000 en une semaine, ce qui n'est pas possible. Donc, je pense que je vois bien le côté closeur pour l'info produit. Le côté closer pour le B2B, le freelance B2B ou l'agence B2B, je comprends moins.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y arriverai pas non plus. Je ne peux pas te dire. Je n'ai jamais entendu d'agence, en tout cas dans mon secteur, ou en tout cas de ce que j'ai entendu, qui disait qu'on a des closers, ils ont des commerciaux, notamment pour les appels d'offres. Oui,

  • Speaker #1

    à terme, tu pourrais prendre un commercial aussi dans ton agence.

  • Speaker #0

    Après, mon but, peut-être que c'est une des questions, ce n'est pas obtenir 500 cas. Si on fait 500 cas, c'est très bien. et dans ce cas-là, l'équipe... mangera bien et c'est cool. Mais ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime, d'aider un client, de voir qu'il a le smile, qu'il est content de son résultat, qu'il développe son activité avec des vraies valeurs. Finalement, ça tisse l'histoire avec mon podcast.

  • Speaker #1

    Et puis après, ce qu'elle est, c'est pas que gagner plus. Ça peut être récupérer du temps pour soi, ça peut être faire un truc que t'aimes, comme par exemple avoir les moyens de faire ton super podcast ou ça peut être le fait Merci. de bosser avec une super équipe et de faire des trucs intéressants, comme par exemple la stratégie, au lieu d'aller faire de la recherche de bugs. Et ça, je pense que les gens n'ont pas compris.

  • Speaker #0

    Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Ils viennent me voir pour l'argent, mais ce n'est pas ça leur motivation première. Oui. En fait, c'est souvent autre chose. Ok. Quels sont les KPIs que tu regardes aujourd'hui, maintenant que tu es solopreneur et que tu manages une agence, versus quand tu étais freelance ?

  • Speaker #0

    L'avantage, c'est que maintenant, je sais qu'un projet site Internet, vitrine, site e-commerce, maintenance, quota temps, etc. Je sais à quel niveau, pour un site e-commerce, il va falloir de temps, donc de jours dans le projet, pour ne pas déborder. Donc,

  • Speaker #1

    tu as ton seuil de rentabilité. Mais ça, tu sais que les freelances, des fois, de base, n'ont pas ça. Je ne le sais pas. Et parce que comme on ne compte pas notre temps, il y a là, tu vois, on y va comme ça. Et donc ça, c'est intéressant d'avoir ce chiffrage-là.

  • Speaker #0

    J'ai vraiment en tête, j'ai des modèles type de propositions commerciales. qu'on va réadapter. Mais à chaque fois, je dis aux clients, c'est toujours le maximum. Alors des fois, ils me disent, oui, mais j'ai un concurrent qui a... Enfin concurrent, pour moi, il n'y a pas de concurrent, mais un autre prospect qui m'a dit qu'il proposait telle fourchette, etc. Moi, je leur dis, je vais toujours au plus large pour pas qu'il y ait l'effet de, ah, finalement, il faut rajouter 4 jours. Et ça, très souvent, il y a des clients qui viennent en me disant, l'ancienne agence, l'ancienne freelance, il m'a fait des... 2, 3, 4 factures parce qu'il fallait rajouter. Et nous, ce qu'on aime bien faire au début, c'est faire limite vendre l'analyse du projet, faire cet audit, qu'on déduira de la facture finale pour être sûr que le projet est viable. Parce que sur des gros projets, un petit projet, on va dire une page d'accueil, une fois que tu as ton process, ça peut aller vite et tu sais ton prix. Mais nous, le but, c'est vu qu'on a plus de puissance. Force de frappe, ça va être plus large.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'inconvénient d'ailleurs de l'agence, c'est que tu vas aller sur les plus gros projets, donc le chiffrage est moins facile et souvent on pose cette question, Flavie, comment tu fais tes livrables ? Parce que si tu dépasses, tu te mets dans la merde un peu financièrement. Oui, ok. Bon, hyper intéressant. Est-ce qu'il y a d'autres KPIs que tu regardes ? Ou finalement non, c'est assez classique comme nous ?

  • Speaker #0

    Non, c'est assez classique. J'essaye toujours que chaque personne de mon équipe... soit au juste prix pour lui, en tout cas pour elle, parce qu'on n'est que des filles, parce qu'il va falloir un peu plus, je prends toujours un peu de marge. Si je sais qu'on est sur un développement en ce moment d'une grosse plateforme de e-commerce avec un système de paiement un peu spécifique, je vais prévoir plus, mais pas pour moi. Je le prévois pour justement une personne de l'équipe, parce que je sais que potentiellement, elle va avoir plus. Et si on ne l'utilise pas, on dit au client, soit on le transforme en créditant, en formation, en accompagnement, réseaux sociaux, etc. ou sont le déduit de la facture mais je suis hyper transparente Pour ça aussi, que des clients viennent pour ce côté transparence, de part aussi la visibilité qu'on fait. Parce qu'on ne dit pas tout, mais presque tout ce qui se passe au sein de notre agence. Alors,

  • Speaker #1

    j'allais dire, oui ou non, tu ne sauras pas. Alors ça, c'est une question pour toi. Est-ce qu'il y a besoin de dire dans le détail, heure par heure, crédit par crédit, ce que tu fais à ton client ? Ou est-ce qu'au final, il achète un site e-commerce, il achète un site e-commerce ? En gros, est-ce que tu ne laisses pas de l'argent sur la table aussi en faisant ça ? Oui. Pas ? Pas vis-à-vis de ta collaboratrice, on est d'accord, mais plus vis-à-vis du client, histoire de rembourser ou de créditer pour l'interrogation.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'ai perdu de l'argent, mais j'ai toujours été hyper transparente. Sur le quota temps, tu vois, j'ai une cliente qui est venue dernièrement me disant, il me reste 25 minutes sur le créditant. Alors je lui ai dit, en 25 minutes, on n'aura pas le temps de faire beaucoup de choses, mais c'est OK, il reste 25 minutes. Tu vois, donc c'est compliqué parce que j'ai tout type de génération. Certains ne vont rien dire, ils vont dire l'heure consommée est consommée.

  • Speaker #1

    Parce que tu vends du temps en fait encore.

  • Speaker #0

    Là, il y a une partie temps.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est juste pour ça, je pense. Parce qu'effectivement, moi, tu me vends du temps. Tu me dis, tu as 20 heures, je vais être là. Moi, je les veux mes heures. Parce que pour moi, le temps, c'est de l'argent. Après, si tu me vends un résultat, voilà. Et peut-être la question que j'avais pour toi, j'avais enregistré avec Loris un épisode sur l'offre illimitée ou l'abonnement. Est-ce que tu as un système comme ça ? Alors, tu as l'abonnement maintenance, tu n'as pas d'abonnement...

  • Speaker #0

    Illimité, ce n'est pas possible. ok L'illimité, quand j'entends, je suis admirative des freelances ou des agences qui vendent de l'imité parce que dans notre métier aujourd'hui, que ce soit le design, que ce soit le web, que ce soit la vidéo, les allers-retours illimités, ça me paraît juste impossible.

  • Speaker #1

    Alors attends, c'est illimité mais c'est cadré. Moi je suis cliente du coup de son offre.

  • Speaker #0

    C'est illimité mais c'est cadré, elle est bien celle-là.

  • Speaker #1

    Mais ouais, mais en fait ça convient bien. Je t'explique comment. C'est illimité potentiellement mais t'as le droit de faire une demande à la fois. Et chaque demande est traitée sous 24h ou 48h. Donc ça, c'est son offre de copywriting. Moi, je suis aussi cliente d'une designeuse en offre illimitée. Et en fait, ce que j'ai remarqué, c'est qu'au début, j'ai pas mal pompé. J'ai envoyé un truc par jour ou un truc tous les deux jours. Maintenant, moins, mais je le garde quand même parce que je me dis, en fait, 800 euros, c'est pas cher, je le garde. Donc en fait, je paye maintenant à fond perdu. Donc tu vois, la rentabilité, elle se fait plus tard. Mais voilà, tout ça pour dire, écoutez l'épisode d'ailleurs, si ça vous plaît, je vous mets le lien vers la vidéo.

  • Speaker #0

    J'irai voir.

  • Speaker #1

    Parce que franchement, c'était super intéressant. Un peu aussi couillu de lancer cette offre. Mais je pense qu'au final, à la fin, tu rattrapes plus de rentabilité que ce que tu en as perdu au début. Mais j'avoue, je pense qu'il y a un petit moment à traverser du désert où au début, le client, dans l'euphorie, dans la lune de miel du client, il utilise pas mal ton offre illimitée. Super. Le dernier pilier des quatre piliers, c'est la partie communauté, c'est-à-dire ton système de soutien. qui fait que même si t'es solo, t'arrives à survivre, t'arrives à t'organiser et tout, donc toi t'as tes deux freelances. qui bossent avec toi dans ton agence, est-ce que tu as d'autres personnes, genre assistants virtuels ou freelance à qui tu délègues des choses, ou est-ce que vous faites tout en interne dans l'agence ?

  • Speaker #0

    Comme c'est des freelance, à côté de ça, sur la partie justement gestion réseau sociaux, tâches administratives, on va dire, vraiment, qu'elle fait un peu des tâches, ça va être de la création de Canva, ça va être m'aider à justement aller retravailler des descriptions YouTube, tu vois, des tâches un peu vraiment... multi casquettes sur le freelancing donc c'est vraiment cette partie là qui me vient comme ça.

  • Speaker #1

    En back office, qu'est-ce que tu délègues pas et que tu devrais déléguer ?

  • Speaker #0

    Je pense encore une partie d'opérationnel que je fais encore tu vois typiquement, j'ai délégué il y a quelques années le montage de mes podcasts mais je regarde toujours tout pour voir si c'est bien mis en avant l'invité etc. J'ai un peu ce côté perfectionniste parce que c'est un peu un bébé c'est un peu ma passion tu vois, c'est ça qui m'anime. Donc là je pourrais très bien, de toute façon avec le temps tu es obligé de déléguer une partie que... Tu lâches prise sur cette perfection et peut-être aussi sur des suivis de mail. Des fois, très souvent, je réponds au client et je dis « Attendez, une personne de mon équipe va vous répondre. » Et ça, typiquement, c'est cinq minutes. Mais sur une semaine, peut-être que je perds une journée.

  • Speaker #1

    Ok, ça, assistant virtuel, peut-être qu'il pourrait gérer ta boîte mail. Effectivement, ça fait un peu peur, mais après, une fois qu'on le fait, c'est cool. Oui, c'est ça. Moi, j'ai ça et du coup, j'ai mon petit dossier. Ambre, elle me prépare mon petit dossier. Flavie a traité. C'est génial. Ça n'empêche pas d'être à la bourre quand même, vous n'enflammez pas, parce que moi je ne suis pas très male. Mais voilà, ça m'avance en fait, c'est des petits steps. Et sur YouTube, j'ai entendu parler du rôle de producer. Donc c'est vraiment au-dessus du monteur, si j'ai compris. En gros, c'est le contrôle qualité. C'est lui qui va dire, attends, ça manque de dynamisme et tout. Je pense que ça peut être un step qui est bien aussi, si tu as une chaîne YouTube aussi grosse que la tienne, peut-être intéressant. Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu fais de l'apport d'affaires, de l'affiliation ? En gros, est-ce que tu fais bosser tes clients pour qu'ils te ramènent des clients ? Cet aspect aussi collatéral, c'est-à-dire nous, On est la solo nation, on peut faire bosser les autres pour nous, positivement.

  • Speaker #0

    L'apport d'affaires, ça se fait beaucoup entre agence ou freelance. Typiquement, ça va être soit le designer, ça va être aussi l'expert SEO, ça va être la personne qui va gérer une maintenance derrière, etc. J'ai tout vu et moi je suis assez souple parce que je trouve que c'est... Il y a des personnes qui me disent, moi je veux juste que j'apporte un client, mais derrière tu m'aides à gérer mon site, tu m'aides à faire la vidéo. Ça j'aime bien.

  • Speaker #1

    le troc de compétences moi c'est ce que j'aime le plus c'est ce que je propose quand les compétences vont bien parce qu'après c'est exactement ça je sais pas quelqu'un va me dire ok Flavie je t'envoie un client mais dans ce cas moi par exemple tu m'aides à faire ça si moi j'ai pas les compétences pour l'aider ou j'ai pas le temps c'est ça ça peut être un peu le goulot d'étranglement c'est exactement ça après moi j'aime bien tout noter un peu l'autre

  • Speaker #0

    le collaborateur ne sait pas ta valeur ou le coût de ta prestation donc des fois je dis « Tu vois, ma prestation, c'est 200 euros. Toi, c'est 2 000. » Ok, on va essayer d'équilibrer. Et c'est ok. Ça, c'est le nom parfait.

  • Speaker #1

    Alors attends, pardon, je rebondis là-dessus parce que tu es encore sur une espèce d'intransigeance dans la transaction. Mais moi, figure-toi que j'avais été... Ma charte graphique de podcast, au départ, la cover du board, je l'affiche, trop belle et tout. C'est Max que j'avais rencontré dans mon collectif Web3 qui me l'avait faite en contrepartie que moi, je l'aide à poster des trucs sur LinkedIn pour oser trouver des clients pour son activité de designer, de DA.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi, je trouvais ça unfair parce que pour moi, son talent est exceptionnel par rapport à moi. Et en fait, elle trouvait ça fair parce qu'elle trouvait ça impossible d'envoyer des messages de prospection sur LinkedIn. Pour moi, c'était ultra facile. Donc aussi, c'est peut-être pas que le taux horaire, c'est quel problème tu résous pour moi. Et moi, mon problème de design était là, mais elle aussi, son problème de prospection était là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis en fait, on pourrait faire un parallèle sur l'offre, c'est-à-dire que tu peux vendre une offre très chère parce que la douleur, elle est forte. Oui, voilà, personne. Et ça, en marketing, des fois, alors oui, il y a des gens qui mentent derrière et qui te vendent une page exceptionnelle ou un design exceptionnel ou un site exceptionnel et c'est faux. Et des fois, c'est l'inverse. Mais je suis d'accord. Mais en tout cas, sinon, sur l'apport d'affaires, j'ai des clientes de plus en plus qui me demandent ou des collaboratrices, je veux dire, qui me disent, voilà, je veux de l'apport d'affaires parce que c'est important et moi, je suis OK. Il n'y a aucun problème. Moi, je ne vais pas le demander. Je crois que ça m'est arrivé une fois ou deux fois en 15 ans de moi demander une facture de commission parce que c'est assez rare. J'aime mieux faire ce système de troc. Mais si les autres demandent, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Ok. Écoute, ma dernière question pour toi, Déborah. Déjà, merci d'avoir partagé en public tout ton cheminement, tous tes piliers, etc. Ma dernière question pour toi, c'est quoi ton problème de solopreneur du moment ? Et on va voir si avec nos auditeurs, la communauté, on peut t'aider ou peut-être moi aussi.

  • Speaker #0

    Peut-être on en a parlé, le sponsoring. Le juste milieu entre donner la parole à travers YouTube, donc dans les interviews, entre j'ai de l'éthique et je gagne ma vie avec, tu vois. Ça, ça pourrait être un super... Je veux bien avoir les réponses de ta communauté qui, je suis sûre, est hyper bienveillante en disant, bah non, moi, c'est OK. En fait, si c'est écrit sponsor... OK. c'est ok pour moi. Je pense que c'est un peu cette problématique là.

  • Speaker #1

    Franchement, vous me donnez limite une idée de produit ou d'atelier, parce que tu vas trop rire, mais avec tous les méga stars de Solonation, ils avaient tous des questions sur le sponsoring.

  • Speaker #0

    Mais ça m'étonne pas. C'est un vrai sujet. Et peu de personnes en parlent en fait. Ok, on dirait que c'est un peu le côté un peu dark d'Arvador, tu vois. Il ne faut pas trop en parler parce qu'en fait, on fait du business avec. C'est un peu comme le marketing de l'époque. Tout le monde s'engraissa avec le marketing et personne n'en parlait. Sauf que certains ont dit ouvertement qu'il y avait des solutions très faciles pour faire du business en ligne. Et ils ont dit, ah oui, mais en fait, on nous a arnaqué derrière.

  • Speaker #1

    Bah écoute, si nos auditeurs, auditrices nous rejoignent aussi dans l'incubateur solopreneur, moi j'ai construit un petit bot, un petit GPT custom, avec toute mon expérience de sponsoring, toutes mes techniques, notamment mes templates de messages, de prospection et tout ça. Donc tu rentres là-dedans, je te le passerai.

  • Speaker #0

    Bah grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et tu dis, bah voilà mon média, comment tu le sponsoriserais ? Et il te dit quoi faire. tel le sponsor, je vais lui écrire, écris-moi un message et il te fait les emails et tout ça. C'est trop trop bien. Ça m'a pris des années à apprendre et après vous, ça vous prendra 30 secondes à avoir la réponse sur le GPT. Donc voilà. Merci beaucoup en tout cas pour ton problème et je pense que tu n'es pas la seule à l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est un petit problème par rapport à toutes les années en retard et certains diront, c'est que pour aller plus, plus.

  • Speaker #1

    Ouais, écoute, un petit problème à 50 000 euros. parce que moi c'est ce que ça m'a ramené l'année dernière le sponsoring, donc ma foi et moi j'ai beaucoup moins de followers que toi sur Youtube donc moi forcément j'ai des dollars dans les yeux quand je vois vos problèmes parce que c'est mon job de vous aider à trouver des bons business models donc hyper intéressant,

  • Speaker #0

    je vais mettre le lien en commentaire en tout cas Mais en tout cas si des solopreneurs enfin des freelances ont des questions n'hésitez pas, moi j'aime beaucoup c'est aussi travailler moins et avoir plus de temps pour donner ce que moi je n'ai pas reçu en fait quand j'ai démarré Ton manque de communauté du début Vraiment. Vraiment, j'hésite pas il y a souvent des étudiants qui me demandent comment passer je prends toujours du temps et j'ai des collègues qui me disent mais qu'est-ce que tu perds du temps regarde tu pourrais faire de la prod, tu pourrais vendre etc, oui mais c'est important en fait c'est un peu, je veux transmettre tu vois à 40 ans comme toi, on a envie d'autre chose on a plus envie comme à 20 ans

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle la freelancité aussi, moi je suis trop contente d'avoir été accueillie dans cette grande famille, à Nantes notamment dans une ville où je connaissais personne et moi j'ai envie de rendre aussi donc je trouve ça trop cool, à travers le podcast à travers la communauté, voilà ... Déborah, où est-ce qu'on peut te suivre si on a des questions pour créer une agence, scaler grâce à une agence ou plein d'autres questions sur le freelancing ou sur ton travail ?

  • Speaker #0

    Tous les réseaux sociaux. Je suis assez accessible. C'est que moi qui gère mes réseaux. Il y en a qui me disent pareil, faire un bot, quelqu'un ou mettre un agent, je ne sais pas. En tout cas, pour l'instant, j'arrive à les gérer. Je n'ai pas non plus des tonnes d'abonnés. J'en ai un petit peu, mais j'arrive à les gérer. sinon directement mon site internet et sur Youtube aussi, faut pas hésiter à venir mettre des commentaires parce que Mon recul de 15 ans, c'est que les gens ne mettent pas assez de commentaires. Tu vois, c'est un peu dur. Ça reste un peu, alors que sur les réseaux, on le fait un peu plus. Mais sur YouTube, un peu moins. Et donnez-moi des idées. Faites-moi des retours. Parce que moi, je trouve qu'une bonne remarque n'est pas une critique négative. Au contraire de dire, tiens, j'aurais plus vu ça. Est-ce que tu vois une telle personne, etc. Moi, je suis toujours friante. Et je pars toujours du principe qu'on a des bonnes idées. On apprend même des débutants parce qu'ils sont plus frais. dans leur tête, tu vois. Donc, il ne faut pas hésiter à me le donner, mais voilà, sur les réseaux et sur mon site. Eh bien,

  • Speaker #1

    parfait. Commentez aussi sur YouTube ou sur Spotify si vous nous écoutez parce que vous me donnerez aussi vos prochaines idées. Vous pouvez aussi vous proposer, si vous voulez, nous raconter votre parcours de solopreneur dans les coulisses des solopreneurs à succès pour vous aider à skyler. Et si vous avez envie de rejoindre un collectif de solopreneurs qui sont comme nous en train de skyler, vous pouvez rejoindre l'incubateur solopreneur. Je vous mets aussi le lien en commentaire épinglé pour suivre le même parcours. cours que Déborah ou mes autres amis. Merci à toutes et à tous. Merci Déborah. Et à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci Flavie. Salut.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Elle facturait 3000€/an... Aujourd'hui 200K

    03:09

  • Pourquoi elle cible les thérapeutes (aka sa niche fertile)

    12:01

  • Ce qu'elle REGRETTE de ne pas avoir fait plus tôt

    15:02

  • 2009 : Le pari insensé qui l'a propulsée

    19:34

  • Le canal qui lui apporte la majorité de ses clients

    26:31

  • Comment elle a créé des revenus PRÉVISIBLES

    29:39

  • Dans les coulisses de sa vraie semaine de solopreneure

    33:50

  • Comment elle price ses projets pour ne pas perdre d'argent

    37:58

  • Comment elle MANAGE sans être présente 24h/24

    42:51

  • Son gros problème du moment

    47:29

Description

Tu crois qu’il faut bosser seul.e, galérer des années et attendre le coup de chance pour scaler ? Faux.


Cet épisode ouvre le bal d'un nouveau format que tu vas retrouver sur Le Board : "Les coulisses des solopreneur·ses à succès" !


Et pour ce premier épisode, je reçois Déborah Donnier, multi-entrepreneuse, YouTubeuse (52 000 abonnés, 7M de vues) et Fondatrice de l'agence DDESIGN & du Studio PodPreneurs.


Elle nous ouvre les coulisses de son parcours :

👉 Ses débuts en freelance à 100€/jour

👉 Son choix audacieux de monter une agence de freelances plutôt qu’une équipe salariée

👉 Comment sa chaîne YouTube (52 000 abonnés, 7M de vues) est devenue un vrai canal d’acquisition

👉 Ses erreurs, ses doutes et ses conseils pour passer du TGM aux revenus récurrents.

On parle aussi de sponsoring, de gestion d’équipe, et de ce que ça change vraiment au quotidien de passer de freelance à solopreneur-agence.


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3000 euros. J'étais un peu la salariée de ma propre boîte et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. Et là en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie,

  • Speaker #1

    tu vois. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ?

  • Speaker #0

    Faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on va pas faire x10 en un mois. J'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Sur le podcast, je l'ai jamais lâché. Sur YouTube, aujourd'hui, c'est 52 000 abonnés. Au total, c'est 7 millions. Donc, ce n'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. Ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce studio pour un nouveau format d'épisode de podcast Le Borde. Alors aujourd'hui, je vais vous emmener avec moi dans les coulisses d'une solopreneur à succès qui va nous raconter en fait sa transition de freelance jusqu'à solopreneur. Et on va décortiquer ensemble tout ce qu'elle a fait pour passer de la vente de temps à... des produits scalables, etc. Du coup, je suis avec Déborah Donnier, ici présente. Salut Déborah, bienvenue au Borde.

  • Speaker #0

    Merci pour ton invitation, je suis ravie.

  • Speaker #1

    Merci. Tu vois, on est dans un vrai bureau et tout, en mode le Borde, ça se premiumise un petit peu. Tu as mis une veste en plus et tout ça, parce que c'est ça aussi le niveau d'upgrade qu'on a quand on devient solopreneur. C'est hyper intéressant. Donc, on va voyager avec toi dans ton parcours et tu vas nous raconter, tu vas nous partager tes chiffres, ton building public. Ça va être hyper intéressant. Et puis, pour vous qui nous suivez, si vous voulez faire pareil que Déborah, vous pouvez commencer par lire mon livre de freelance à solopreneur. Je vous partage la méthode des 4 piliers de la scalabilité qu'on va utiliser pour décortiquer un petit peu le business model de Déborah. Alors Déborah, est-ce que tu peux déjà en premier lieu me raconter c'est quoi ton business model et en gros comment tu gagnes de l'argent en tant qu'indépendante ?

  • Speaker #0

    J'essaye de le faire rapidement. Je me suis lancée au début des autres entreprises. Donc freelance aujourd'hui, 2009. pour ceux qui n'avaient pas la référence. C'était comme une évidence. Mes parents étaient entrepreneurs, donc j'avais un peu cette soif d'aller changer de client chaque jour et changer un peu de projet, parce que finalement, on fait plein de choses. À l'époque, le web démarrait. C'était vraiment le début. On développait des sites avec, pas WordPress, mais Dreamweaver. On faisait du HTML et PHP. Et puis, être visible sur le web, parce que c'est un peu ça pour aujourd'hui la stratégie web, c'était une page d'accueil qu'on développait. Et c'était les cartes de visite, c'était les flyers, il faut le dire. Et ce que j'aime beaucoup dire, c'est qu'à l'époque, en fait, le seul vraiment concurrent qu'il y avait face à moi, c'était les pages jaunes. C'était un géant, mais les freelancers, c'était un peu les parias. Encore plus une femme chef d'entreprise, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est clair, on en parlait en off, moi je me disais 2009-2009, alors je pense que je sortais d'école de commerce.

  • Speaker #0

    Où es-tu, 2009 ?

  • Speaker #1

    Le freelance, pour moi, n'existait pas dans mon paysage. Fallait aller dans un cabinet d'audit ou faire je ne sais quoi dans un grand groupe. À l'époque, mes copines et copains, ils allaient chez Procter & Gamble, c'était trop la classe. Du coup, tu es un peu une OJ du freelancing. C'est ça. Ça me fait très plaisir parce qu'aussi, il y a du monde qui va activer un an le freelancing. Il y a un peu des étoiles filantes, il ne reste pas trop longtemps dans l'univers. donc toi vraiment t'as tout testé j'imagine donc c'est Aujourd'hui, c'est quoi ton niveau de chiffre d'affaires, à peu près ? Si tu es à l'aise pour partager.

  • Speaker #0

    Avant de parler chiffres, je vais juste expliquer. Aujourd'hui, j'ai deux structures. L'agence web spécialisée WordPress, on fait de la stratégie web, on fait du site web, du référencement naturel payant avec des partenaires. C'est une agence de freelance, justement. J'ai choisi de bifurquer en agence de freelance très rapidement parce que tout seul, je n'arrivais pas à faire tout. C'est là que rapidement, en 2015, je me suis dit qu'il faut que j'évolue. Et j'ai envie de faire autre chose, en fait, de me retirer un peu de la production pour justement gérer plus ma partie chef de projet, un peu plus comme tu fais toi. Donc, ça a évolué dans ce sens-là. Et en parallèle, je développais ma chaîne YouTube. Donc, j'avais aussi une sorte de monétisation, même si au début, il n'y avait pas beaucoup d'abonnés. Donc, j'avais cette double casquette, à la fois chef d'entreprise dans le web et à la fois aussi un peu l'intervieweuse, puisque je viens quand même d'un parcours radio, qui faisait que j'allais mettre en avant mes clients. Donc, je leur packageais une visibilité. Et il passait soit par l'agence, soit par le côté podcast vidéo. Classe.

  • Speaker #1

    Et précurseur, quoi. Parce qu'autant aujourd'hui, maintenant, tout le monde fait des vidéos short pour présenter son activité. Mais à l'époque, c'était peut-être plus rare.

  • Speaker #0

    C'était que YouTube. C'était vraiment que YouTube. Il n'y avait pas vraiment les réseaux sociaux. Tu devais héberger ta vidéo. Donc, il y avait Dailymotion aussi à côté, un peu Vimeo. Donc, c'était un peu cette différenciation sans vraiment le vouloir. Parce que moi, c'est vraiment mes deux passions. J'aurais voulu être journaliste. Donc je m'étais dit, vu que je ne peux pas accéder parce que j'avais le FOMO de... de faire des études longues, de ne pas avoir des parents qui soient là-dedans. Je m'étais dit, tiens, il y a une sorte de télé pour les geeks. Je vais me mettre sur YouTube, on verra bien. Et donc déjà là, ça m'a attiré deux niveaux. J'ai un peu hacké le système sans le savoir, tu vois, à ma manière, de dire, ben voilà, j'ai deux rentrées d'argent et je vais pouvoir drainer deux choses.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles quand t'as commencé, quel chiffre d'affaires tu faisais, mettons ta première année en freelance versus maintenant ?

  • Speaker #0

    Les trois premières années, j'ai facturé à l'année 3 000 euros. Ok. Donc je ne gagnais pas très bien. Ah ouais,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    c'était très compliqué. Je pense que j'avais pas la notion de produit, de pack, tu vois, je vendais vraiment du service pour du service, on en parlait en off justement. C'est que j'étais un peu la salariée de ma propre boîte, enfin toute seule d'ailleurs, j'étais ma salariée toute seule. Et donc du coup, je me vendais à 100 euros la journée. C'est une catastrophe, j'avais aucun code. J'avais rien. Il y avait,

  • Speaker #1

    en plus, tu dis, c'était le début du freelancing. Donc, personne ne te donnait des conseils sur le TGM ou compagnie.

  • Speaker #0

    Le seul réseau que j'avais, c'était la CCI. Et je les remercie quand même, même si ça ne m'a pas beaucoup aidée. Mais je les remercie quand même parce qu'ils étaient là. Heureusement qu'ils étaient là. Mais c'était les cinquantenaires.

  • Speaker #1

    Le freelancrois, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    C'était les cinquantenaires en costume, cravate et qui me disaient mais tu ne veux pas être entreprise dans le web. En plus, le web, c'était l'élite du code. mais tu développes une application donc j'avais pas de réseau j'ai connu tout au long de ma... parcours des beaux réseaux, notamment Bouge ta boîte avec Marie-Éloi, et j'aurais aimé, je le dis à chaque fois, j'aurais aimé avoir un réseau physique ou digital qui me soutienne. Maintenant, les freelances ont une chance énorme.

  • Speaker #1

    C'est un truc de ouf. Aujourd'hui, je pense que tu trouves communauté à ton pied aussi précise soit-elle. Si t'es freelance dans la tech, c'est vraiment hyper intéressant de voir que maintenant, il y a plein de centaines de communautés où tu peux aller pour te faire... Pour t'entraider.

  • Speaker #0

    Et heureusement. Donc pour revenir aux chiffres, comme je te disais, ça a mis bien trois ans la première année. Peut-être que je n'avais pas la bonne méthode. Après, j'ai décidé plutôt de scaler à niveau agence, comme je te disais, 2015 et de m'entourer de freelance. Donc le but était d'en avoir une ou deux, un ou deux, pour aller toucher des projets web de cinq chiffres. Donc au-delà de 10 000. Au début, j'ai eu peur. Je me suis dit, mais on n'aura peut-être pas assez l'ambition. Puis je ne veux pas non plus une agence de 50 salariés. versus 50 freelance et rapidement, en fait, les projets sont arrivés. Donc, tu sais, c'est un peu cette intention quand tu dis on demande à l'univers et les projets arrivent. Finalement, ça s'est avéré vrai même si je n'y croyais pas trop. Je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils vont venir voir ? En plus, je suis une nana. En plus, la freelance, c'était une nana.

  • Speaker #1

    C'est peut-être un peu le petit côté fake it until you make it qu'on ne comprend pas bien en freelance versus les startups mais qui fait que quand tu te mets dans les dispositions de te dire, par exemple, moi, je l'ai beaucoup ça avec le bon bah je lance Solonation je vais essayer de monétiser un nouveau format beaucoup plus cher donc c'est l'œuf ou la poule Est-ce qu'il faut que j'attende d'avoir des demandes de sponsors ? Ou est-ce qu'il faut d'abord que je lance un format qui cartonne et qui soit beau pour que les gens viennent ? Et moi, je pense que c'est plutôt la deuxième option. Il faut prendre ton risque de ton côté parce que tu peux toujours attendre. Sinon, tu attendrais, tu ferais peut-être encore 3-5 000 euros de chiffre d'affaires. Enfin, tu pouvais toujours attendre.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et en plus, le côté média interview YouTube, à la manière où moi, je voulais le faire et je le fais toujours de manière très introspective. Donc, j'allais comprendre l'histoire de mes clients. Donc, je leur faisais une vidéo très... Je raconte comment vous êtes arrivés à votre métier type l'artisan du BTP parce que c'est une sorte de famille, le boulanger c'est une sorte de famille, ça va être les praticiens de santé de l'époque parce qu'ils avaient une prise de conscience parce qu'ils ont été malades. En fait je les mettais en avant et ça ils m'ont dit rapidement bah tiens il y a un point de différenciation. Je me suis dit tiens ça peut être cool donc je suis allée sur d'autres types de projets où des freelances ou des collègues ou des agences n'y allaient pas. Par la thématique, par le fait qu'il fallait être un peu multi casquette donc rapidement ça a augmenté, ça allait tout doucement. Je ne suis pas un modèle de réussite où j'ai fait un million au bout de la cinquième année. C'est allé un peu comme ma chaîne YouTube. Et ma communauté, on a vraiment grandi tout doucement. Mais en fait, on est tous là, toujours là aujourd'hui. En 2016, je suis passée du statut de micro à SRL. Donc ça a été un peu aussi cette peur-là que ta communauté peut avoir en disant « Attends, là, j'ai déjà la TVA. Si je dépasse à l'époque, c'était 69. Donc il fallait se dire « Bon, il faut que je rentre de l'argent. Et en plus, je suis plus taxée. »

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est sûr, je mesure la chance que j'ai eue finalement, moi je me suis lancée quasiment direct en SASU, parce que je combinais avec le chômage. Et en fait du coup j'ai pas eu ce petit blocage de est-ce que je fais une année sur deux, est-ce que tu vois ? Et c'est vrai que c'est pernicieux en fait, parce que du coup ça en retient plein. de ne pas se lancer complètement dans l'entreprise. Alors que pour moi, c'était un acquis, qu'il fallait payer un comptable, et puis voilà, c'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et du coup, on a fait deux ans avec des beaux projets de développement sur mesure, avec vraiment un accompagnement 360 sur la communication. Les réseaux sociaux commençaient un petit peu à apparaître, à pointer leur nez. Et là, en 2017, je dépasse les 100 000. Donc pour moi, c'était l'objectif depuis toute une vie. Je m'étais dit, c'est bien, je le répète, 100 000 qu'on encaisse. Nous, à SRL, c'est 49%, on va dire 50% qui partent. Oui, je le dis parce que Très souvent, j'entends justement des solopreneurs le dire, des youtubeurs très connus, et je trouve que ça donne un effet pour les débutants ou pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, se dire « Ah ouais, mais en fait, ils sont super riches » .

  • Speaker #1

    Oui, l'effet casino où tu as l'impression que « Waouh, ça y est, tu as réussi ta vie parce que tu as tes six chiffres, mais ça reste du chiffre d'affaires » .

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Moi, je suis hyper transparente. Le Covid nous a fait un effet presque x2 sur le chiffre, donc on a dépassé les 200 grâce au Covid. Donc c'est dur à dire, mais c'est un peu ça, parce que tout le monde voulait faire du web. Tout le monde voulait être dans le web. J'ai fait des formations Zoom. J'ai appris à construire des e-commerce, des LMS, des learning systems pour faire des formations en ligne. Il y a eu une demande énorme. Par contre, le contre-coup, c'est que 2023, on a divisé par deux nos chiffres. Ok, là, ça a été dur. Parce qu'on s'est dit, tiens, en fait, la vague, elle est venue en boomerang. Parce que les caisses, quand il n'y avait plus d'argent, c'est ok. Parce que ça touchait les producteurs, etc., les agriculteurs, tout ça. Mais nous, on est arrivé en vague derrière. Donc là, on s'est dit, notamment une partie de l'équipe, donc Sarah, qui a intégré l'équipe en 2020, qui, pareil, est venue d'une reconversion, prise de conscience freelance. On s'est dit, en fait, on va aller notre expertise et surtout, on va analyser le web. Qu'est-ce qu'ils veulent les gens ? C'était un peu l'effervescence du début des sujets de podcast et on s'est dit, moi je fais ça depuis tout le temps. En fait, mon studio de podcast est un peu de partout. Finalement, je n'ai pas besoin d'un lieu fixe et mes clients ont toujours eu besoin d'une communication 360. Donc on s'est dit, on va proposer tout simplement, je me suis dit pourquoi je n'ai pas pensé avant, à nos clients, soit les accompagner à faire leur podcast, c'est-à-dire leur communication orale ou vidéo, ou les aider à prendre la parole sur les réseaux sociaux avec de la vidéo courte. Mais en fait, c'était déjà une évidence. Puis la vidéo courte, en fait, avant le Covid, il n'y en avait pas.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ça c'est intéressant. Déjà, on est sur le premier pilier, on va dire expertise, comment tu gagnes de l'argent. Il y a déjà cette dichotomie entre, d'un côté, la notoriété sur le web et de l'autre, les studios de podcast. Aujourd'hui, qu'est-ce qui te rapporte le plus ? Comment se décompose éventuellement le pourcentage de ton chiffre d'affaires entre les deux activités ?

  • Speaker #0

    Les deux tiers, c'est la stratégie web. C'est-à-dire que nos clients viennent pour savoir, ils ont un site, ils ont un podcast, ils ont plein de choses. Mais ils ne savent pas du tout comment l'utiliser, comment le rentabiliser sur le long terme. Donc le référencement naturel, le positionnement, etc. C'est vraiment cette visibilité. Ça, c'est les deux tiers. Le un tiers, c'est vraiment des personnes qui ne savent pas du tout ce qu'il faut faire sur Internet. Et ce n'est pas forcément des personnes de plus de 50 ans. C'est vraiment des jeunes qui sont perdus parce qu'ils entendent tellement de l'information, qu'ils sont vraiment perdus. C'est très souvent des créateurs de contenu qui ne savent pas s'il faut faire justement de la vidéo, du podcast, ou s'il faut avoir un super site sur Wix, sur WordPress, sur Webflow. C'est vraiment ce créneau-là, mais si je devais séparer vraiment les deux activités, tu vas me dire web, WordPress et vidéo, c'est deux tiers, un tiers.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors on dit souvent, enfin moi je le dis en tout cas, je tanne un peu mes alumnis avec ça, qu'il faut vraiment avoir une niche fertile pour réussir en freelance. Tu as déjà donné quelques composantes de la niche fertile, un marché en très forte croissance, comme par exemple le fait que tout le monde maintenant doit avoir un site internet. Comment tu as trouvé ta niche toi, justement, pour justement augmenter ton chiffre d'affaires en freelance ? et te constituer en agence aussi. Et du coup, aller chercher des 5 chiffres en tickets moyens de clientèle.

  • Speaker #0

    Pour me constituer en freelance, c'était une personne de ma communauté WordPress. Donc, il y a une très grosse communauté dans WordPress dans le monde. Donc, il y a des événements qui sont récurrents en France, mais dans le monde entier. Ça s'appelle des WordCamp. Et en fait, moi, j'avais besoin d'un profil qui soit l'opposé du mien, quelqu'un qui n'aime pas forcément prendre la parole vraiment face caméra, quelqu'un qui soit plus vraiment dans le développement. Quelqu'un qui m'apporte aussi ce deuxième cerveau qui me manquait parce que je n'avais pas le temps ou je n'avais pas forcément l'envie. Donc je l'ai trouvé un événement et dans cette communauté. Et pour revenir à la communauté, comment elle s'est créée, c'est que comme je faisais déjà beaucoup de radio, j'avais deux, trois émissions qui tournaient. Plus après, je suis passée sur YouTube. C'est des personnes qui me rencontraient soit avec mes interviews ou soit dans des événements parce que j'allais très souvent faire des réseaux physiques ou des événements physiques plutôt que digitaux. D'ailleurs, c'est un peu à l'opposé de mon secteur parce que je suis dans le digital chez une prestation.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, ça n'empêche pas. On va en parler aussi dans le côté communauté. Moi, j'utilise beaucoup le physique aussi parce que quand je vais faire un meet-up où il y a 200 freelances dans la salle et que je fais une conférence, en fait, ça se trouve, ça me rapporte plus d'auditeurs du board que si je passe sur un petit podcast où il n'y a pas beaucoup d'écoute.

  • Speaker #0

    Les communautés, c'est en tout cas ma clientèle, on va dire, si on pouvait dire un terme plus scientifique, c'est constitué comme ça. C'était vraiment ça. Parce qu'il n'y avait personne dans le secteur à l'époque.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est comment tu as trouvé ton binôme au début pour commencer ton agence. Comment tu as trouvé ta niche ? Donc tu m'as dit le podcast, donc la visibilité en vidéo, YouTube, qui était une plateforme naissante, plus les sites web. Et le troisième truc dont tu as parlé, c'est quoi ? C'est des artisans ? Comment tu as choisi ton persona ? Alors,

  • Speaker #0

    j'ai choisi parce que j'avais une sensibilité sur tout ce qui était expertif, def perso, santé mentale, santé naturelle, de par mon histoire de vie, où je me suis très longtemps intéressée. Et j'ai cherché des réponses aussi de par mon histoire de famille, et ce qui a fait que, très rapidement, ce secteur m'en fait confiance. Et donc, comme je parlais la même langue qu'eux, et qu'en plus je viens d'une famille de grand-mères qui aimait bien, on va dire, les plantes, la phytothérapie, moi je m'y intéressais, je leur disais, je leur racontais, je leur disais, tiens, je m'intéresse à ça. « Ah oui, effectivement, je me questionne là-dessus. » Et en fait, rapidement, ils se sont dit « Bon, vu qu'elle s'intéresse, en plus c'est une femme, donc elle est peut-être un peu plus créative, tu vois, il y a aussi cette image-là. » Et bien, j'ai développé ce secteur-là qui fait partie encore aujourd'hui de 50% de ma clientèle.

  • Speaker #1

    Énorme. Ok. Hyper intéressant. Et ça, j'aime bien poser cette question parce qu'en fait, ça dépend aussi des compétences perso et des appétences. aussi de comment on trouve sa cible. Juste pour finir sur la partie expertise, à quel moment tu t'es dit le business model agence, c'est celui qu'il me faut ? Parce que tu es d'accord qu'une expertise de freelance, après on peut la transformer en d'autres produits. Toi, tu as choisi comme produit finalement l'agence. Tu n'as pas fait de formation en ligne ou de choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Je l'ai fait tardivement, en 2020, pendant notre crise sanitaire, sur une formation en ligne avec Sarah qui est maintenant mon associée sur la partie vidéo. On l'a faite parce qu'on s'est dit Est-ce que nos clients, finalement, ne veulent pas apprendre à faire leur site internet ou en tout cas gérer leur visibilité en ligne ? Donc, on s'est dit qu'il existait déjà des très bonnes formations. Mais est-ce que notre secteur à nous, notre niche, ne serait pas intéressée ? Donc, on l'a fait. Pourquoi je ne l'ai pas fait avant ? Je pense que je n'avais simplement pas les bons codes. J'ai vu un peu naître les créateurs comme Antoine BM, qui est un très bon créateur en ligne. Et Margot Klein aussi, pour citer, même si on peut aimer ou pas aimer. Mais en tout cas, moi, je trouve que c'est des très bons créateurs. Ils ont scalé très rapidement. Incroyable. et donc du coup je pense que j'ai eu peut-être était un peu trop tôt dans ma génération et je n'avais pas ces codes-là. Mais je pense que j'aurais rapidement fait un produit ou une formation en ligne ou plusieurs formations en ligne. Ça, c'est les choses que j'aurais un peu changé dans mon parcours.

  • Speaker #1

    Après, généralement, ce que je remarque, c'est qu'on ne peut pas empiler les business models. Donc finalement, toi, tu as choisi l'agence, ce qui est une très bonne façon de scaler quand on est freelance. C'est peut-être une des premières auxquelles les gens pensent. À quoi faut penser quand on scale de freelance à agence ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ? Il ne faut pas croire qu'on va gagner de l'argent, on ne va pas faire x10 en un mois. Ça, ce n'est pas vraiment la réalité. Ou alors, il faut vraiment que tu aies un produit inédit, que ton agence va mettre une offre spécifique où personne n'est sur le marché. On pourrait parler de l'IA par rapport à des agents. Peut-être que c'est intégrer une expertise spécifique dans l'agence pour aller rapidement. Je pense que, en tout cas dans mon expertise, on ne peut pas aller très rapidement. Voilà, de mon avis. ce qu'il ne faut pas faire, peut-être trop s'éparpiller je dirais, rester focus sur une expertise pour se dire, on est les meilleurs là-dedans, il y en a plein qui gravitent mais si on reste meilleur avec notre point de différenciation donc nous on n'était que des femmes donc forcément on avait des clients qui venaient aussi pour notre créativité, on a des clients qui ne venaient pas parce que soi-disant on n'était pas assez éco parce qu'on n'était pas des hommes je l'ai entendu longtemps de 2013 à 2018 cette injonction,

  • Speaker #1

    et toi finalement t'as un peu fait ça tu t'es... tu t'es diversifiée avec d'un côté la vidéo et le web, et tu as créé ton agence en pensant que tu pourrais du coup servir deux produits, en tout cas deux offres. Est-ce que tu es du coup à la réflexion, comment tu as fait ? Tu n'as pas continué dans cette voie ? Tu as combiné les deux ou tu as continué à avoir deux offres ? Parce que finalement, tu décrivais ça un peu comme une « erreur » , comment tu as fait pour justement corriger le tir ?

  • Speaker #0

    Je le croyais comme une erreur, que maintenant je pense que c'est finalement une chance où en fait dans mon parcours, tu vois, tu me fais analyser des choses. à ta manière aussi, c'est que j'ai toujours été un peu trop en avance sur des choses. Tu vois l'entrepreneuriat, alors que beaucoup m'ont dit mais arrête, c'est pas bien.

  • Speaker #1

    Le freelancing en 2009.

  • Speaker #0

    On était des parias à la société. Je veux dire à chaque fois ça choque mais c'était un peu les geeks dans leur coin qui n'avaient pas envie de bosser, qui disaient non mais ils glandent. C'était vraiment ça. Il n'y avait même pas que les travails à l'époque. Bah non. Donc la folie quoi.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui c'est presque un peu une hype d'être freelance ou solopreneur.

  • Speaker #0

    C'est génial. c'est génial, t'es à Dubaï, t'es à Bali t'es où tu veux d'ailleurs, tu peux être à Paris, peu importe à Nantes, à Grenoble aussi non je pense que j'étais un peu précurseur sur des idées tu vois sur le podcast, j'ai jamais lâché ça c'est un peu partie des conseils mais on en parlera plus tard, j'ai toujours eu cette passion et cette conviction en disant non je veux pas le lâcher parce que peut-être que ça va prendre peut-être que c'est un défaut et je me dis finalement j'ai peut-être perdu du temps et de l'argent avec le temps et tu vois dans les conseils pour ce qu'il est, ça c'est ce qui me vient ... C'est trouver des personnes qui nous ressemblent aussi, avec une méthodologie qui soit aussi dans la même mouvance que toi. Si c'est quelqu'un qui va être très « je surveille, j'ai pas confiance en toi » , etc. Moi, tu vois, mes freelancers sont payés avant la fin de la prestation, parce que j'estime que c'est pas à eux d'être responsables si les clients me payent à 90 jours. Et c'est tout des choses comme ça où, maintenant, avec mon équipe, ils ont accès à presque tous mes codes, sauf le code bancaire. Mais en fait, ils savent tout. Quand un projet arrive, je leur dis « voilà, il y a un projet à 30K qui arrive » . Qui veut prendre quoi ? Parce que selon sa spécialité et son envie du moment, mais c'est transparent. Et en fait, tout est clairement dit. Et je pense que c'est un des conseils. Alors, c'est dur. Ça demande du travail sur soi. Ça demande de faire confiance à l'autre. Et ça, ce n'est pas facile. Mais ça, c'est un point important aussi.

  • Speaker #1

    C'est presque un peu du management. Alors, j'aimerais bien qu'on parle de ton média, justement. Parce que là, tu as fait un pari que très peu de freelancers purs font et qui t'a classé direct dans la catégorie presque solopreneur diversifié. C'est le pari de créer un média. ton solo média et qui plus est Youtube donc à l'époque ça venait d'arriver aujourd'hui est-ce que tu peux me présenter tes chiffres sur Youtube où t'en es, combien t'as d'abonnés qu'est-ce que ça te rapporte aussi et après on va rétro-pédaler pour voir comment t'as obtenu Parce que ton parcours sur YouTube est vraiment hyper impressionnant, Déborah. Donc voilà, je pense que ton pari au final, il a été gagnant, mais pas forcément sur ce que tu croyais, peut-être pas forcément en offre B2B, mais peut-être sur ta partie BricMedia.

  • Speaker #0

    Sur YouTube, aujourd'hui, on a à peu près, je dis on parce que c'est aussi un travail d'équipe, et j'aime bien dire parce que je ne suis pas toute seule pour le coup. Il y a énormément de personnes qui m'ont accompagnée, que ce soit mes invités qui ont joué le jeu, que ce soit la communauté ou d'autres personnes autour qui ont contribué. C'est 52 000 abonnés, je n'ai jamais acheté d'abonnés, je le précise. Moi non plus,

  • Speaker #1

    non je rigole, j'en ai que 2000, c'est pour ça, je fais une blague.

  • Speaker #0

    Non mais c'est important et j'ai mis du temps et c'est vrai que dernièrement une personne m'a dit t'as que 52 en 15 ans mais en fait c'est pas grand chose.

  • Speaker #1

    Alors déjà cette personne va en enfer directement.

  • Speaker #0

    Non mais je suis toujours bienveillante avec les personnes, c'est peut-être un peu de mon défaut mais... Je dis toujours, effectivement, j'aurais pu avoir plus, mais si j'avais eu plus, mais dans quelles conditions, est-ce que ce serait une vraie communauté ? Donc 52 000, au total c'est 7 millions, donc c'est pas autant que certains, mais c'est beaucoup. J'ai eu des vidéos qui ont dépassé le million sur des thématiques très spécifiques, ça va être en lien avec mes clients qui sont dans la santé naturelle, dans le dev perso. Ça va être aussi des coachs dans le développement personnel, ça peut être aussi en lien avec des techniques un peu spécifiques, ça peut être du WordPress. C'est vraiment très varié puisque c'est l'entrepreneuriat. Au début, je n'avais pas vraiment une idée fixe de mes interviews, à part le tronc commun d'où tu viens, où tu vas, par quoi tu passes, parce que j'ai toujours aimé ce côté très investigation journalistique.

  • Speaker #1

    Tu voulais être journaliste, donc tu t'es fait ton petit kiff.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait ma télé. Parce que mon père a compris il n'y a pas très longtemps en disant, tiens, tu passes à la télé. Ok, j'ai compris puisque je lui ai mis une marque qui s'appelle Samsung. Et en fait, maintenant, avec les applications, on peut voir YouTube. Sinon, ne comprenez pas que je passe à la télé. En tout cas, c'est la télé. Voilà, c'était pour la petite anecdote. Donc voilà pour les chiffres.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu monétises YouTube aujourd'hui ? Est-ce que tu gagnes de l'argent grâce à YouTube ? Oui,

  • Speaker #0

    mais ça m'apporte à peine un salaire. Soyons clairs. Par mois, je parle.

  • Speaker #1

    C'est grâce à quoi ? C'est les adsense, enfin les pubs, ou c'est grâce à du brand content, du sponsoring ? Raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors, il y a les adsense qui tournent. Donc, c'est les publicités que vous voyez chez tous les créateurs en général. C'est pas ça qui rapporte le plus puisque si je me trompe pas et peut-être des personnes me corrigeront c'est 1000 vues pour 1 euro je crois dans l'équivalent donc c'est pas ça qui fait que tu gagnes beaucoup ta vie. Il y a eu ça, il y a aussi des personnes que j'ai interviewées pas de manière sponsorisée mais en tout cas qui voulaient contribuer dans leur visibilité de stratégie web donc je les ai interviewées. J'ai toujours essayé de mettre en avant des personnes qui ont une éthique derrière, qui n'ont pas de controverses ou en tout cas j'essayais de leur dire est-ce que vous êtes payé par... tel ou tel parce que c'est important de ne pas donner des conseils à une communauté, les gens vont te croire, vont te faire confiance. Ça c'est extrêmement intéressant parce que j'ai aussi beaucoup de jeunes créateurs qui veulent faire du buzz, interviewer des gens dans des secteurs et en fait, sauf que derrière donner la parole c'est aussi valider un propos.

  • Speaker #1

    C'est une responsabilité.

  • Speaker #0

    Donc j'ai toujours été de contrebalancer avec un invité dans tel secteur, l'autre opposé, etc. Donc ça a été un peu ma rigueur journalistique comme tu le disais. Donc les ads, on va dire les sponsoring mais plus les prestations et Merci. Les abonnés qui venaient repartager ou diffuser dans leur propre communauté, qui faisaient grandir les abonnés, donc les vues, etc.

  • Speaker #1

    Donc ils contribuaient à la croissance AdSense, des pubs.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et combien on peut monétiser YouTube aujourd'hui ? C'est quoi les prix ? J'ai aucune idée. Moi, je vois un peu les prix des sponsorings de podcast, en tout cas dans ma niche. Est-ce que tu as un peu des fourchettes ?

  • Speaker #0

    Je suis en pleine recherche de sponsoring. parce que justement on grandit, j'ai quelques idées et ça demande beaucoup. Donc en fait il y a des grandes marques que j'ai un petit peu dans l'idée, dans le viseur pour grandir. J'ai tout entendu en faisant mes recherches, j'ai entendu de 500 euros à 50 000 euros. Ça dépend de ton sujet, ça dépend de ta position. Quoi,

  • Speaker #1

    la vidéo ?

  • Speaker #0

    L'interview en fait en elle-même. D'accord. Comment tu te positionnes, comment ton média ou tes interviews se positionnent, si c'est des sujets très clivants. Donc forcément ça va être très vu ou ça va être pris en conscience. Ça peut être le RH, ça peut être les différenciations, ça va être les difficultés au travail, ça peut être la santé de manière générale, etc. La seule chose, c'est pourquoi je suis jamais allée trop dans le sponsoring, c'est que c'est un peu comme les associés dans une boîte, c'est que tu t'associes avec quelqu'un, donc tu dois valider aussi ce que l'autre va décider. et comme j'essaye d'apporter toujours de la rigueur et de l'éthique dans mon travail je veux pas que les personnes qui m'ont fait confiance depuis 15 ans se disent bah non elle est vendue et en fait je veux pas citer de nom mais il y a plein de grosses émissions plein de gros... podcast qui font du sensationnel pour, mais derrière il y a de l'acheté. Ah oui,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Ça, c'est peut-être plus une critique sur les guests payants.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et je suis assez d'accord avec toi. Et là, il y a vraiment deux visions qui s'opposent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense à Legend. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce n'est pas moi qui cite.

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne dis rien. De toute façon, il ne me connaît pas. Je veux dire, voilà. Mais oui, c'est carrément des guests payants sensationnalistes. Et je pensais à Mathieu Stéphane. Fanny que j'avais vue en conférence qui disait, moi je fais pas de guest payant. Pour lui c'était sa ligne rouge pour dire, en gros ma ligne c'est ma ligne et personne va me faire ma ligne éditoriale. T'as déjà fait du brand content ?

  • Speaker #0

    Jamais justement, j'ai des clients qui ont fait appel, pareil des grands groupes, des grands médias, on le voit de passer. Moi je suis pas contre, j'ai jamais eu à faire, c'est juste que je pense que, un peu comme on se le disait en off, c'est peut-être mon éthique, c'est peut-être que je suis d'une vieille génération et du coup je me dis mais tiens c'est bien ou c'est pas bien. La seule chose qui me dérange dans le brand content, parce que j'en parlais avec une RP qu'on connaît en commun, c'est que c'est pas dit clairement. En fait, tu devrais dire aux gens, non pas j'ai eu l'honneur d'être interviewée dans tel média, mais en disant, ils m'ont aidée parce que, pas j'ai acheté une prestation, mais ils m'ont aidée à grandir ma visibilité et ça c'est ok. C'est très bien, on peut acheter, c'est pas un problème, il y a des gens qui achètent des abonnés Instagram, enfin ok. Mais en fait c'est la manière dont tu le dis parce que nous on est dedans. Et les personnes ne savent pas creuser l'information.

  • Speaker #1

    Alors, quand je dis brand content, moi je pense à, par exemple, moi j'ai déjà fait ça avec des partenaires, c'est tu vas créer un podcast ou une vidéo pour eux, avec eux, dans ta ligne édito. Donc ils ne sont pas forcément invités. Par exemple, moi j'avais fait une vidéo avec Fiverr sur, ils m'avaient filé un petit budget sur Fiverr et j'avais recruté des gens, j'avais raconté, c'était mon défi de délégation. Donc ça, moi, je trouve ça plutôt cool. Et ce n'est pas tout à fait pareil que l'échange de bons procédés ou le cas client où tu as un mec qui passe pour raconter que ton truc est extraordinaire. Oui,

  • Speaker #0

    on est d'accord.

  • Speaker #1

    Mais OK, intéressant. Il faudra creuser. Enfin, si tu me permets un petit feedback. Je pense que tu peux explorer la piste quand même du sponsoring parce que pour le coup, après, dites-moi ce que vous en pensez en commentaire. Mais moi, je le fais. C'est une grosse partie de mes revenus. C'est une partie diversifiée. C'est à peu près 20% de mes revenus. Et je ne trouve pas que ça soit fait salement. Tu vois, c'est-à-dire qu'en gros, mes partenaires, après avec eux, je fais des conférences. Genre souvent c'est des potes parce que dans l'univers du freelancing aussi c'est des boîtes que je respecte et que j'aime bien. On a fait du brand content principalement. Parfois un peu de pré-roll aussi sur le podcast. Et ça me donne des idées de contenu aussi. Tu vois ce que je veux dire en fait. Moi j'aime bien pour mon côté créatif et je trouve que ça me bride pas. Et je le dis par contre bien sûr. Tu le mets sur YouTube et tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà en fait c'est ça et c'est en lien avec ton secteur. Quand c'est complètement opposé, que tu revois un artisan sur un média qui fait de l'innovation, tu dis c'est un peu bizarre tu vois. Ok je vois. Je pense que c'est plus ça. Et il y a des créateurs qui sont... hyper fort dans le placement de produits et je trouve, ça ça me dérange pas je trouve ça génialissime, il y a Léo Duff par exemple qui place des produits et c'est tellement bien fait que t'as même pas l'impression que c'est de la pub ça faudrait que je l'explore parce qu'il paraît que ça se fait aussi de plus en plus dans le podcast,

  • Speaker #1

    c'est incroyable et dans Youtube, donc je vais aller spotter ces vidéos,

  • Speaker #0

    c'est des idées à aborder et en fait c'est toujours pareil, quelle est ton éthique tes valeurs, comment tu prends tes abonnés pour des idiots ou pas du tout au contraire, tu les nourris bien tu leur dis Ok, on est dans le même bateau et c'est clairement affiché. En fait, tout est entendable.

  • Speaker #1

    Et du coup, est-ce que ça te rapporte des clients pour ton activité d'agence ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, moi, YouTube, c'est surtout ma vitrine.

  • Speaker #1

    C'est ton canal d'acquisition ?

  • Speaker #0

    Un des canals d'acquisition, puisque j'ai un client qui a signé dernièrement parce qu'il a vu une vidéo YouTube. Une de mes vidéos où j'analysais un cas. Et donc, il est venu, il s'est dit, un, j'aime bien comment vous parlez, parce qu'en fait, la pouvoir de la vidéo, c'est confiance ou pas du tout. Et au final, ça trie très facilement. Non mais c'est vrai. Et il est venu par ça, évidemment après on a fait un audit, on a argumenté, il a vu qu'il y avait une expertise derrière, c'était pas que vraiment la visibilité, mais c'est premier canal d'acquisition qui vient compléter le référencement naturel, donc cette visibilité depuis 15 ans.

  • Speaker #1

    Que tu te crées sur le web avec tes compétences de freelance du coup.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce qu'il faut toujours être le cordonnier bien chaussé, donc c'est vrai qu'utiliser ses propres compétences, c'est intéressant. Ok, Déborah, quel est ton objectif sur la BricMédia ? T'as d'autres projets ? Monétiser plus ? En faire un vecteur pour plus de clients, comment tu vois l'avenir sur ça ?

  • Speaker #0

    Me déléguer du temps pour en faire plus des analyses, c'est ce qu'on me demande, des retours d'expérience, des vlogs, quand on va aller chez les clients, préparer des audits, analyser ce qu'on manque de temps et d'argent, de budget forcément pour ça. Donc ça c'est vraiment des retours un peu le off de nos activités, ça c'est ce qui est demandé. Plus d'épisodes de podcast, parce que pour l'instant c'est un par mois, donc ce qui dit plus dit effectivement il faut des soutiens, donc ça c'est important. Tout en gardant justement cette passion et cette éthique que j'ai depuis le début de dire que ce n'est pas que du sponsoring, ce n'est pas que de la pub, il y a d'autres choses. Et pour garder, de ne pas dépasser cette limite qu'on se donne dans le travail versus cette partie-là.

  • Speaker #1

    Après, moi, ce que je dis aussi, c'est que dans mes quatre piliers, c'est OK de ne pas monétiser tous tes piliers. C'est-à-dire qu'en gros, si YouTube, c'est ton canal d'acquisition, Peut-être que tu peux faire un peu de sponso pour que ça te paye tes studios, tes frais de montage. Et c'est déjà pas mal parce que ça coûte cher. Les gens ne se rendent pas compte aussi de ça ou ton temps. Mais si tu gagnes bien ta vie déjà sur ton agence, tu vois, après, ça peut être aussi les vases communicants. Donc, hyper, hyper intéressant. Mais d'ailleurs, merci parce que tu m'avais invité dans ton podcast. Et donc, je vous mettrai le lien de la vidéo aussi pour la regarder parce que c'est hyper cool. Et on voit que tu as aussi développé énormément de compétences, soft skills qui doivent être utiles. dans ton métier aujourd'hui de solopreneur, grâce à la brique média. En tout cas, moi je suis vraiment bullish pour que tous les freelances créent un média qui leur convient, et toi on voit que c'est YouTube, moi c'était plus le podcast audio. T'as une newsletter et des réseaux sociaux associés ou pas ? Parce qu'on dit souvent qu'il faut une plateforme de découvrabilité, enfin un média de découvrabilité, et puis peut-être un média plus propriétaire.

  • Speaker #0

    J'avais développé la newsletter, par manque de temps je l'ai plus nourrie, donc par contre ça c'est une chose que je voudrais redévelopper, parce que si demain les réseaux sociaux n'existent plus... En fait, votre site internet ou votre newsletter, elle reste. Votre communauté continue. Ça peut être aussi des messageries avec justement des Ausha internes. Moi, j'aime bien ce côté multicanaux en disant, s'il y en a un qui tombe, il y a les autres qui sont là.

  • Speaker #1

    Alors voilà, c'est ce que tu disais sur la diversification. Moi, je suis team diversifié et multicanal. Maintenant, c'est vrai que c'est fatigant. Parfois, c'est déroutant. Parfois, on me dit, mais t'es partout, du coup, t'es nulle part. Oui, mais sauf que moi, je joue la carte de la sécurité avec ma diversification. Alors, on a parlé de ton expertise, donc de ton mode agence, on a parlé de ton média. Parle-moi des produits, des produits scalables. Qu'est-ce que, donc, tu t'es constituée en agence, est-ce que tu as tenté d'autres choses ? On a vu formation en ligne, tout ça. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton expérience des produits scalables ? Peut-être aussi les conseils que tu donnerais à des gens qui veulent sortir du TGM et commencer à générer des revenus asynchrones ?

  • Speaker #0

    Quand un projet arrive, je ne le vois pas comme justement un TGM, comme tu dis, je le vois comme un projet où, une fois qu'il est rentré dans l'équipe, Chacun est vraiment organisé à des pôles spécifiques, mais je penche déjà à l'après. C'est-à-dire que je délègue énormément et surtout je mets du temps, soit de production, soit de commercial, j'ai envie de dire, enfin de réseautage, soit du temps pour moi, pour la créativité, etc. Donc ça, c'est vraiment important. Dans les offres, dans le web, qui sont assez facilement scalables, comme tu dis, c'est de la maintenance préventive. Toute la gestion des sites internet, qui peuvent aller de la maintenance à 100 euros jusqu'à 1000 euros par mois ou par an, ça peut aller très très vite. Merci. Bien sûr, il faut gérer derrière parce que si demain... Oui,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire parce qu'on nous le vend d'après l'imaginaire solopreneur américain, American Dream, genre la maintenance, c'est cadeau, c'est direct dans ta poche, c'est que de la marge. Sur 100 euros de maintenance ou 1000 euros, mettons,

  • Speaker #0

    est-ce que... Tu gardes un tiers, mais tu ne gagnes pas 70%.

  • Speaker #1

    Un tiers de marge, voilà. Intéressant à savoir.

  • Speaker #0

    Il y a l'IA qui commence un peu à révolutionner. Tu vois, les rapports qu'on fait à nos clients, on peut les envoyer de manière automatique. On peut avoir une IA, ça c'est ce que j'identifie un petit peu dans le secteur. qui vont aller détecter un peu les bugs, donc nous anticiper les potentiels bugs. Mais pour l'instant, on ne fait pas une marge à 200%. Mais ça permet de grandir plus en plus parce que plus tu en prends, par exemple tu as un serveur où tu gères ou tu sous-traites cette partie-là, où tu en prends plus, une fois que tes sites que tu as faits sont toujours avec les mêmes composants, tu sais qu'un bug dans un, tu vas le répercuter sur les autres, ça va aller plus vite.

  • Speaker #1

    Tu as vraiment cet effet de levier d'avoir le même type de client, les mêmes types de maintenance. Donc c'est intéressant. En fait, toi, presque, ton nouveau client, ton new customer qui arrive, c'est presque, déjà, tu penses à l'après, l'upsell, la maintenance et tout. Donc, tu vas venir le farmer, en fait. Ce n'est pas juste un client one-shot.

  • Speaker #0

    Non, en fait, d'un point de vue éthique, je n'aime pas le client one-shot, clairement. Ce n'est pas ce qui nous intéresse. J'ai des clients historiques. Tu vois, je vais dans ma 16e année. Le plus vieux client, je crois que ça fait 11 ans qu'on est ensemble. Certains ont arrêté parce que la crise Covid n'a pas fait beaucoup de bien quand même dans ce secteur. Mais le but, c'est le long terme. Et surtout, ce que j'aime, c'est qu'on a démarré de zéro. Le projet idéal, c'est ça. C'est démarrer de zéro. Il n'y a rien, il n'y a aucune visibilité, on crée tout. Et le client nous fait confiance et nous appelle dans l'équipe en disant, tiens, j'ai une idée. Est-ce que je fais évoluer ? Est-ce que je développe une newsletter ? Est-ce que je fais un podcast ? Est-ce que finalement, je ne devrais pas aller rajouter une partie commerce à mon site ? Est-ce que finalement, je ne vais peut-être pas prendre des employés ? Il y en a un qui va gérer ce pôle-là. En fait, c'est ça qui est intéressant, et aussi bien pour le client que pour nous. parce que je dis toujours qu'on fait équipe un peu comme un couple. On vient ensemble co-créer ce projet. Et ça, c'est vraiment le projet phare. Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'effet Ikea. Ça marche bien aussi. C'est le fait de co-construire avec ton client pour qu'il trouve le travail final meilleur que si c'était toi toute seule qui l'avais fait en chambre. Alors, pour rentrer un peu dans les normes de rentabilité d'une agence, parce qu'on peut se poser la question à partir de quand on fait une agence, quel niveau de chiffre d'affaires ? Et là, tu dis 1, 1, 1. Vous êtes combien ?

  • Speaker #0

    Si ton objectif, c'est 1 million, mais qu'on n'est que 3, forcément, on n'a pas le même ratio qu'il y a des autres grandes agences dans le secteur de WordPress qui sont juste incroyables. qui font, je ne sais pas exactement leurs chiffres, mais 1, 2, 3, 4, 5, mais 640, sur le ratio, tu vois, en fait, c'est ça. Je pense qu'il faut vraiment dire à ta communauté que parce qu'on a le chiffre final, typiquement le 5 millions, il faut vraiment décortiquer. Alors après, on peut dire que c'est un salaire moyen de 2 000 euros. On met des hypothèses, bien sûr. C'est toujours un peu ça.

  • Speaker #1

    Et alors toi, redis-moi, parce que tu fais quel chiffre d'affaires à peu près pour combien de packs ?

  • Speaker #0

    On est aux alentours de 200 000, ce qui n'est pas non plus extraordinaire par rapport à des agences concurrentielles. Mais on est trois à tourner en tant que freelance. Et on a des projets qui vont entre 5 et 20

  • Speaker #1

    000. Ok, c'est déjà bien par rapport à ça. Parce que tu décrivais en fait toute seule, ça t'apporte énormément de sécurité aussi, le fait de répartir et de stabilité grâce au nombre de clients que vous pouvez faire x3 et donc notamment la maintenance, je pense que du coup ça te fait augmenter cette partie-là de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis la récurrence aussi, ça va être de la formation, du créditant, de l'accompagnement. Sachant que même si Sarah et Lucie de mon équipe sont là pour me suppléer, moi pour le client, je suis toujours là. Et ça, j'y tiens. Donc c'est ce qui m'empêcherait, je pense aujourd'hui, de scaler vraiment très fort. parce qu'en fait en gros on peut pas être de partout mais c'est comme je te disais cette frontière entre l'éthique et la scalabilité quoi.

  • Speaker #1

    Ouais après je pense que tu peux scaler avec éthique si tu te crées des process et tout ça et j'imagine que c'est ça aussi le travail que tu fais non quand t'es une agence. En fait à quoi t'occupes ton temps, ta semaine ? C'est quoi ta semaine type un peu entre toutes tes activités qu'on comprenne aussi ? Qu'est-ce que ça fait shifter dans le quotidien d'un freelance de passer en mode agence ?

  • Speaker #0

    Déjà même si ce sont des freelances qui sont indépendants et qui sont autonomes, tu as quand même cette position de je suis responsable de.

  • Speaker #1

    Ce côté chef de projet là de ton client.

  • Speaker #0

    Exactement. En plus, c'est vraiment cette casquette que j'aime bien. J'ai été formée pour ça. Donc plus que codeuse ou développeuse. Donc ça, j'aime bien. Nous, en général, on fait nos réunions le lundi ou le mardi. Ça va dépendre un peu des semaines. Vraiment en mode team. Donc comme une agence de salariés, on va dire voilà un peu les projets de la semaine. Voilà typiquement cette semaine là où on tourne. Moi, je suis en déplacement. Donc je vais réarticuler ma semaine en fonction d'eux. pour que les clients aient quand même des réponses, que je sois là pour eux, qu'il y ait une partie de l'équipe qui puisse répondre, etc. Et tout le monde est présenté au début d'un projet en disant, non, il n'y a que nous, vous aurez à faire appel à nous, mais pas forcément quelqu'un à l'étranger que vous ne connaissez pas. Ok.

  • Speaker #1

    Et quelle est ta partie de delivery ? Est-ce que tu fais encore des missions toi-même ou est-ce que tu es 100% en supervision, gestion de projet ?

  • Speaker #0

    Pas 100%. Il y a une partie où je vais aller, quand je dis récupérer ou rattraper des choses, ou alors compléter justement les collaboratrices. Dans l'opérationnel, j'y suis, on va dire, avec 30%. Ok. Voilà. Donc, j'ai réduit énormément.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que tu vois, en fait, il y a des freelances qui rêvent de créer une agence. Et puis après, quand ils sont qu'à 30% d'opérationnel, ils s'ennuient. Je sais. Ça ne te manque pas, toi, ça ?

  • Speaker #0

    En fait, trouver des bugs, ça ne m'intéresse pas. Développer des choses techniques, ça ne m'intéresse pas. Par contre, avoir la stratégie pour mon client, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es bien à ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. ça j'adore par contre voilà Lucie qui est notre técos elle l'adore elle adore aller trouver le petit truc qui marche pas ou la solution qu'on va pluguer dans WordPress pour aller trouver la solution et moi j'aime pas ça et on dit aussi qu'avoir une agence finalement le truc auquel on s'attend pas c'est que ça fait de toi un vendeur donc est-ce que du coup t'as plus de parties prospection,

  • Speaker #1

    vente closing et tout qu'avant qui est pas forcément le truc préféré des freelances non plus c'est vrai que ça je m'y attendais pas tu soulèves un point,

  • Speaker #0

    je le faisais déjà parce que quand j'étais toute seule j'étais toute seule mais oui tu as plus cette casquette là certains font appel à des closers, comme tu le disais. Moi, je n'ai pas franchi le cap, encore une fois, d'un point de vue éthique, parce que qui m'aime que moi, c'est mieux mon produit, entre guillemets. Et puis, en fait, comme je suis très souvent à travers mes podcasts, mes interviews, etc., en devant de la scène, les gens seraient un peu étonnés de parler de soi.

  • Speaker #1

    Tu as l'approche inbound, en fait, ou en tout cas confiance et autorité. Je pense qu'il y a une très bonne approche. Ce délire sur les closers, là, moi, je n'ai pas compris. En fait, moi, je suis une ancienne directrice commerciale, donc ça me sidère. Que tu aies besoin de prendre des closeurs alors que tu es un ou deux ou trois, tu vois, tu peux, tu as ton agence, tu closes tes propres clients de ton agence. Je pense que les closeurs, c'est plus en mode vraiment machine de guerre quand tu as 1000 clients qui arrivent d'une masterclass et là, tu as besoin effectivement de te démultiplier par 1000 en une semaine, ce qui n'est pas possible. Donc, je pense que je vois bien le côté closeur pour l'info produit. Le côté closer pour le B2B, le freelance B2B ou l'agence B2B, je comprends moins.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y arriverai pas non plus. Je ne peux pas te dire. Je n'ai jamais entendu d'agence, en tout cas dans mon secteur, ou en tout cas de ce que j'ai entendu, qui disait qu'on a des closers, ils ont des commerciaux, notamment pour les appels d'offres. Oui,

  • Speaker #1

    à terme, tu pourrais prendre un commercial aussi dans ton agence.

  • Speaker #0

    Après, mon but, peut-être que c'est une des questions, ce n'est pas obtenir 500 cas. Si on fait 500 cas, c'est très bien. et dans ce cas-là, l'équipe... mangera bien et c'est cool. Mais ma motivation n'a jamais été l'argent, c'est de faire un projet qui m'anime, d'aider un client, de voir qu'il a le smile, qu'il est content de son résultat, qu'il développe son activité avec des vraies valeurs. Finalement, ça tisse l'histoire avec mon podcast.

  • Speaker #1

    Et puis après, ce qu'elle est, c'est pas que gagner plus. Ça peut être récupérer du temps pour soi, ça peut être faire un truc que t'aimes, comme par exemple avoir les moyens de faire ton super podcast ou ça peut être le fait Merci. de bosser avec une super équipe et de faire des trucs intéressants, comme par exemple la stratégie, au lieu d'aller faire de la recherche de bugs. Et ça, je pense que les gens n'ont pas compris.

  • Speaker #0

    Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Ils viennent me voir pour l'argent, mais ce n'est pas ça leur motivation première. Oui. En fait, c'est souvent autre chose. Ok. Quels sont les KPIs que tu regardes aujourd'hui, maintenant que tu es solopreneur et que tu manages une agence, versus quand tu étais freelance ?

  • Speaker #0

    L'avantage, c'est que maintenant, je sais qu'un projet site Internet, vitrine, site e-commerce, maintenance, quota temps, etc. Je sais à quel niveau, pour un site e-commerce, il va falloir de temps, donc de jours dans le projet, pour ne pas déborder. Donc,

  • Speaker #1

    tu as ton seuil de rentabilité. Mais ça, tu sais que les freelances, des fois, de base, n'ont pas ça. Je ne le sais pas. Et parce que comme on ne compte pas notre temps, il y a là, tu vois, on y va comme ça. Et donc ça, c'est intéressant d'avoir ce chiffrage-là.

  • Speaker #0

    J'ai vraiment en tête, j'ai des modèles type de propositions commerciales. qu'on va réadapter. Mais à chaque fois, je dis aux clients, c'est toujours le maximum. Alors des fois, ils me disent, oui, mais j'ai un concurrent qui a... Enfin concurrent, pour moi, il n'y a pas de concurrent, mais un autre prospect qui m'a dit qu'il proposait telle fourchette, etc. Moi, je leur dis, je vais toujours au plus large pour pas qu'il y ait l'effet de, ah, finalement, il faut rajouter 4 jours. Et ça, très souvent, il y a des clients qui viennent en me disant, l'ancienne agence, l'ancienne freelance, il m'a fait des... 2, 3, 4 factures parce qu'il fallait rajouter. Et nous, ce qu'on aime bien faire au début, c'est faire limite vendre l'analyse du projet, faire cet audit, qu'on déduira de la facture finale pour être sûr que le projet est viable. Parce que sur des gros projets, un petit projet, on va dire une page d'accueil, une fois que tu as ton process, ça peut aller vite et tu sais ton prix. Mais nous, le but, c'est vu qu'on a plus de puissance. Force de frappe, ça va être plus large.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'inconvénient d'ailleurs de l'agence, c'est que tu vas aller sur les plus gros projets, donc le chiffrage est moins facile et souvent on pose cette question, Flavie, comment tu fais tes livrables ? Parce que si tu dépasses, tu te mets dans la merde un peu financièrement. Oui, ok. Bon, hyper intéressant. Est-ce qu'il y a d'autres KPIs que tu regardes ? Ou finalement non, c'est assez classique comme nous ?

  • Speaker #0

    Non, c'est assez classique. J'essaye toujours que chaque personne de mon équipe... soit au juste prix pour lui, en tout cas pour elle, parce qu'on n'est que des filles, parce qu'il va falloir un peu plus, je prends toujours un peu de marge. Si je sais qu'on est sur un développement en ce moment d'une grosse plateforme de e-commerce avec un système de paiement un peu spécifique, je vais prévoir plus, mais pas pour moi. Je le prévois pour justement une personne de l'équipe, parce que je sais que potentiellement, elle va avoir plus. Et si on ne l'utilise pas, on dit au client, soit on le transforme en créditant, en formation, en accompagnement, réseaux sociaux, etc. ou sont le déduit de la facture mais je suis hyper transparente Pour ça aussi, que des clients viennent pour ce côté transparence, de part aussi la visibilité qu'on fait. Parce qu'on ne dit pas tout, mais presque tout ce qui se passe au sein de notre agence. Alors,

  • Speaker #1

    j'allais dire, oui ou non, tu ne sauras pas. Alors ça, c'est une question pour toi. Est-ce qu'il y a besoin de dire dans le détail, heure par heure, crédit par crédit, ce que tu fais à ton client ? Ou est-ce qu'au final, il achète un site e-commerce, il achète un site e-commerce ? En gros, est-ce que tu ne laisses pas de l'argent sur la table aussi en faisant ça ? Oui. Pas ? Pas vis-à-vis de ta collaboratrice, on est d'accord, mais plus vis-à-vis du client, histoire de rembourser ou de créditer pour l'interrogation.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'ai perdu de l'argent, mais j'ai toujours été hyper transparente. Sur le quota temps, tu vois, j'ai une cliente qui est venue dernièrement me disant, il me reste 25 minutes sur le créditant. Alors je lui ai dit, en 25 minutes, on n'aura pas le temps de faire beaucoup de choses, mais c'est OK, il reste 25 minutes. Tu vois, donc c'est compliqué parce que j'ai tout type de génération. Certains ne vont rien dire, ils vont dire l'heure consommée est consommée.

  • Speaker #1

    Parce que tu vends du temps en fait encore.

  • Speaker #0

    Là, il y a une partie temps.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est juste pour ça, je pense. Parce qu'effectivement, moi, tu me vends du temps. Tu me dis, tu as 20 heures, je vais être là. Moi, je les veux mes heures. Parce que pour moi, le temps, c'est de l'argent. Après, si tu me vends un résultat, voilà. Et peut-être la question que j'avais pour toi, j'avais enregistré avec Loris un épisode sur l'offre illimitée ou l'abonnement. Est-ce que tu as un système comme ça ? Alors, tu as l'abonnement maintenance, tu n'as pas d'abonnement...

  • Speaker #0

    Illimité, ce n'est pas possible. ok L'illimité, quand j'entends, je suis admirative des freelances ou des agences qui vendent de l'imité parce que dans notre métier aujourd'hui, que ce soit le design, que ce soit le web, que ce soit la vidéo, les allers-retours illimités, ça me paraît juste impossible.

  • Speaker #1

    Alors attends, c'est illimité mais c'est cadré. Moi je suis cliente du coup de son offre.

  • Speaker #0

    C'est illimité mais c'est cadré, elle est bien celle-là.

  • Speaker #1

    Mais ouais, mais en fait ça convient bien. Je t'explique comment. C'est illimité potentiellement mais t'as le droit de faire une demande à la fois. Et chaque demande est traitée sous 24h ou 48h. Donc ça, c'est son offre de copywriting. Moi, je suis aussi cliente d'une designeuse en offre illimitée. Et en fait, ce que j'ai remarqué, c'est qu'au début, j'ai pas mal pompé. J'ai envoyé un truc par jour ou un truc tous les deux jours. Maintenant, moins, mais je le garde quand même parce que je me dis, en fait, 800 euros, c'est pas cher, je le garde. Donc en fait, je paye maintenant à fond perdu. Donc tu vois, la rentabilité, elle se fait plus tard. Mais voilà, tout ça pour dire, écoutez l'épisode d'ailleurs, si ça vous plaît, je vous mets le lien vers la vidéo.

  • Speaker #0

    J'irai voir.

  • Speaker #1

    Parce que franchement, c'était super intéressant. Un peu aussi couillu de lancer cette offre. Mais je pense qu'au final, à la fin, tu rattrapes plus de rentabilité que ce que tu en as perdu au début. Mais j'avoue, je pense qu'il y a un petit moment à traverser du désert où au début, le client, dans l'euphorie, dans la lune de miel du client, il utilise pas mal ton offre illimitée. Super. Le dernier pilier des quatre piliers, c'est la partie communauté, c'est-à-dire ton système de soutien. qui fait que même si t'es solo, t'arrives à survivre, t'arrives à t'organiser et tout, donc toi t'as tes deux freelances. qui bossent avec toi dans ton agence, est-ce que tu as d'autres personnes, genre assistants virtuels ou freelance à qui tu délègues des choses, ou est-ce que vous faites tout en interne dans l'agence ?

  • Speaker #0

    Comme c'est des freelance, à côté de ça, sur la partie justement gestion réseau sociaux, tâches administratives, on va dire, vraiment, qu'elle fait un peu des tâches, ça va être de la création de Canva, ça va être m'aider à justement aller retravailler des descriptions YouTube, tu vois, des tâches un peu vraiment... multi casquettes sur le freelancing donc c'est vraiment cette partie là qui me vient comme ça.

  • Speaker #1

    En back office, qu'est-ce que tu délègues pas et que tu devrais déléguer ?

  • Speaker #0

    Je pense encore une partie d'opérationnel que je fais encore tu vois typiquement, j'ai délégué il y a quelques années le montage de mes podcasts mais je regarde toujours tout pour voir si c'est bien mis en avant l'invité etc. J'ai un peu ce côté perfectionniste parce que c'est un peu un bébé c'est un peu ma passion tu vois, c'est ça qui m'anime. Donc là je pourrais très bien, de toute façon avec le temps tu es obligé de déléguer une partie que... Tu lâches prise sur cette perfection et peut-être aussi sur des suivis de mail. Des fois, très souvent, je réponds au client et je dis « Attendez, une personne de mon équipe va vous répondre. » Et ça, typiquement, c'est cinq minutes. Mais sur une semaine, peut-être que je perds une journée.

  • Speaker #1

    Ok, ça, assistant virtuel, peut-être qu'il pourrait gérer ta boîte mail. Effectivement, ça fait un peu peur, mais après, une fois qu'on le fait, c'est cool. Oui, c'est ça. Moi, j'ai ça et du coup, j'ai mon petit dossier. Ambre, elle me prépare mon petit dossier. Flavie a traité. C'est génial. Ça n'empêche pas d'être à la bourre quand même, vous n'enflammez pas, parce que moi je ne suis pas très male. Mais voilà, ça m'avance en fait, c'est des petits steps. Et sur YouTube, j'ai entendu parler du rôle de producer. Donc c'est vraiment au-dessus du monteur, si j'ai compris. En gros, c'est le contrôle qualité. C'est lui qui va dire, attends, ça manque de dynamisme et tout. Je pense que ça peut être un step qui est bien aussi, si tu as une chaîne YouTube aussi grosse que la tienne, peut-être intéressant. Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu fais de l'apport d'affaires, de l'affiliation ? En gros, est-ce que tu fais bosser tes clients pour qu'ils te ramènent des clients ? Cet aspect aussi collatéral, c'est-à-dire nous, On est la solo nation, on peut faire bosser les autres pour nous, positivement.

  • Speaker #0

    L'apport d'affaires, ça se fait beaucoup entre agence ou freelance. Typiquement, ça va être soit le designer, ça va être aussi l'expert SEO, ça va être la personne qui va gérer une maintenance derrière, etc. J'ai tout vu et moi je suis assez souple parce que je trouve que c'est... Il y a des personnes qui me disent, moi je veux juste que j'apporte un client, mais derrière tu m'aides à gérer mon site, tu m'aides à faire la vidéo. Ça j'aime bien.

  • Speaker #1

    le troc de compétences moi c'est ce que j'aime le plus c'est ce que je propose quand les compétences vont bien parce qu'après c'est exactement ça je sais pas quelqu'un va me dire ok Flavie je t'envoie un client mais dans ce cas moi par exemple tu m'aides à faire ça si moi j'ai pas les compétences pour l'aider ou j'ai pas le temps c'est ça ça peut être un peu le goulot d'étranglement c'est exactement ça après moi j'aime bien tout noter un peu l'autre

  • Speaker #0

    le collaborateur ne sait pas ta valeur ou le coût de ta prestation donc des fois je dis « Tu vois, ma prestation, c'est 200 euros. Toi, c'est 2 000. » Ok, on va essayer d'équilibrer. Et c'est ok. Ça, c'est le nom parfait.

  • Speaker #1

    Alors attends, pardon, je rebondis là-dessus parce que tu es encore sur une espèce d'intransigeance dans la transaction. Mais moi, figure-toi que j'avais été... Ma charte graphique de podcast, au départ, la cover du board, je l'affiche, trop belle et tout. C'est Max que j'avais rencontré dans mon collectif Web3 qui me l'avait faite en contrepartie que moi, je l'aide à poster des trucs sur LinkedIn pour oser trouver des clients pour son activité de designer, de DA.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi, je trouvais ça unfair parce que pour moi, son talent est exceptionnel par rapport à moi. Et en fait, elle trouvait ça fair parce qu'elle trouvait ça impossible d'envoyer des messages de prospection sur LinkedIn. Pour moi, c'était ultra facile. Donc aussi, c'est peut-être pas que le taux horaire, c'est quel problème tu résous pour moi. Et moi, mon problème de design était là, mais elle aussi, son problème de prospection était là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis en fait, on pourrait faire un parallèle sur l'offre, c'est-à-dire que tu peux vendre une offre très chère parce que la douleur, elle est forte. Oui, voilà, personne. Et ça, en marketing, des fois, alors oui, il y a des gens qui mentent derrière et qui te vendent une page exceptionnelle ou un design exceptionnel ou un site exceptionnel et c'est faux. Et des fois, c'est l'inverse. Mais je suis d'accord. Mais en tout cas, sinon, sur l'apport d'affaires, j'ai des clientes de plus en plus qui me demandent ou des collaboratrices, je veux dire, qui me disent, voilà, je veux de l'apport d'affaires parce que c'est important et moi, je suis OK. Il n'y a aucun problème. Moi, je ne vais pas le demander. Je crois que ça m'est arrivé une fois ou deux fois en 15 ans de moi demander une facture de commission parce que c'est assez rare. J'aime mieux faire ce système de troc. Mais si les autres demandent, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Ok. Écoute, ma dernière question pour toi, Déborah. Déjà, merci d'avoir partagé en public tout ton cheminement, tous tes piliers, etc. Ma dernière question pour toi, c'est quoi ton problème de solopreneur du moment ? Et on va voir si avec nos auditeurs, la communauté, on peut t'aider ou peut-être moi aussi.

  • Speaker #0

    Peut-être on en a parlé, le sponsoring. Le juste milieu entre donner la parole à travers YouTube, donc dans les interviews, entre j'ai de l'éthique et je gagne ma vie avec, tu vois. Ça, ça pourrait être un super... Je veux bien avoir les réponses de ta communauté qui, je suis sûre, est hyper bienveillante en disant, bah non, moi, c'est OK. En fait, si c'est écrit sponsor... OK. c'est ok pour moi. Je pense que c'est un peu cette problématique là.

  • Speaker #1

    Franchement, vous me donnez limite une idée de produit ou d'atelier, parce que tu vas trop rire, mais avec tous les méga stars de Solonation, ils avaient tous des questions sur le sponsoring.

  • Speaker #0

    Mais ça m'étonne pas. C'est un vrai sujet. Et peu de personnes en parlent en fait. Ok, on dirait que c'est un peu le côté un peu dark d'Arvador, tu vois. Il ne faut pas trop en parler parce qu'en fait, on fait du business avec. C'est un peu comme le marketing de l'époque. Tout le monde s'engraissa avec le marketing et personne n'en parlait. Sauf que certains ont dit ouvertement qu'il y avait des solutions très faciles pour faire du business en ligne. Et ils ont dit, ah oui, mais en fait, on nous a arnaqué derrière.

  • Speaker #1

    Bah écoute, si nos auditeurs, auditrices nous rejoignent aussi dans l'incubateur solopreneur, moi j'ai construit un petit bot, un petit GPT custom, avec toute mon expérience de sponsoring, toutes mes techniques, notamment mes templates de messages, de prospection et tout ça. Donc tu rentres là-dedans, je te le passerai.

  • Speaker #0

    Bah grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et tu dis, bah voilà mon média, comment tu le sponsoriserais ? Et il te dit quoi faire. tel le sponsor, je vais lui écrire, écris-moi un message et il te fait les emails et tout ça. C'est trop trop bien. Ça m'a pris des années à apprendre et après vous, ça vous prendra 30 secondes à avoir la réponse sur le GPT. Donc voilà. Merci beaucoup en tout cas pour ton problème et je pense que tu n'es pas la seule à l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est un petit problème par rapport à toutes les années en retard et certains diront, c'est que pour aller plus, plus.

  • Speaker #1

    Ouais, écoute, un petit problème à 50 000 euros. parce que moi c'est ce que ça m'a ramené l'année dernière le sponsoring, donc ma foi et moi j'ai beaucoup moins de followers que toi sur Youtube donc moi forcément j'ai des dollars dans les yeux quand je vois vos problèmes parce que c'est mon job de vous aider à trouver des bons business models donc hyper intéressant,

  • Speaker #0

    je vais mettre le lien en commentaire en tout cas Mais en tout cas si des solopreneurs enfin des freelances ont des questions n'hésitez pas, moi j'aime beaucoup c'est aussi travailler moins et avoir plus de temps pour donner ce que moi je n'ai pas reçu en fait quand j'ai démarré Ton manque de communauté du début Vraiment. Vraiment, j'hésite pas il y a souvent des étudiants qui me demandent comment passer je prends toujours du temps et j'ai des collègues qui me disent mais qu'est-ce que tu perds du temps regarde tu pourrais faire de la prod, tu pourrais vendre etc, oui mais c'est important en fait c'est un peu, je veux transmettre tu vois à 40 ans comme toi, on a envie d'autre chose on a plus envie comme à 20 ans

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle la freelancité aussi, moi je suis trop contente d'avoir été accueillie dans cette grande famille, à Nantes notamment dans une ville où je connaissais personne et moi j'ai envie de rendre aussi donc je trouve ça trop cool, à travers le podcast à travers la communauté, voilà ... Déborah, où est-ce qu'on peut te suivre si on a des questions pour créer une agence, scaler grâce à une agence ou plein d'autres questions sur le freelancing ou sur ton travail ?

  • Speaker #0

    Tous les réseaux sociaux. Je suis assez accessible. C'est que moi qui gère mes réseaux. Il y en a qui me disent pareil, faire un bot, quelqu'un ou mettre un agent, je ne sais pas. En tout cas, pour l'instant, j'arrive à les gérer. Je n'ai pas non plus des tonnes d'abonnés. J'en ai un petit peu, mais j'arrive à les gérer. sinon directement mon site internet et sur Youtube aussi, faut pas hésiter à venir mettre des commentaires parce que Mon recul de 15 ans, c'est que les gens ne mettent pas assez de commentaires. Tu vois, c'est un peu dur. Ça reste un peu, alors que sur les réseaux, on le fait un peu plus. Mais sur YouTube, un peu moins. Et donnez-moi des idées. Faites-moi des retours. Parce que moi, je trouve qu'une bonne remarque n'est pas une critique négative. Au contraire de dire, tiens, j'aurais plus vu ça. Est-ce que tu vois une telle personne, etc. Moi, je suis toujours friante. Et je pars toujours du principe qu'on a des bonnes idées. On apprend même des débutants parce qu'ils sont plus frais. dans leur tête, tu vois. Donc, il ne faut pas hésiter à me le donner, mais voilà, sur les réseaux et sur mon site. Eh bien,

  • Speaker #1

    parfait. Commentez aussi sur YouTube ou sur Spotify si vous nous écoutez parce que vous me donnerez aussi vos prochaines idées. Vous pouvez aussi vous proposer, si vous voulez, nous raconter votre parcours de solopreneur dans les coulisses des solopreneurs à succès pour vous aider à skyler. Et si vous avez envie de rejoindre un collectif de solopreneurs qui sont comme nous en train de skyler, vous pouvez rejoindre l'incubateur solopreneur. Je vous mets aussi le lien en commentaire épinglé pour suivre le même parcours. cours que Déborah ou mes autres amis. Merci à toutes et à tous. Merci Déborah. Et à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci Flavie. Salut.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Elle facturait 3000€/an... Aujourd'hui 200K

    03:09

  • Pourquoi elle cible les thérapeutes (aka sa niche fertile)

    12:01

  • Ce qu'elle REGRETTE de ne pas avoir fait plus tôt

    15:02

  • 2009 : Le pari insensé qui l'a propulsée

    19:34

  • Le canal qui lui apporte la majorité de ses clients

    26:31

  • Comment elle a créé des revenus PRÉVISIBLES

    29:39

  • Dans les coulisses de sa vraie semaine de solopreneure

    33:50

  • Comment elle price ses projets pour ne pas perdre d'argent

    37:58

  • Comment elle MANAGE sans être présente 24h/24

    42:51

  • Son gros problème du moment

    47:29

Share

Embed

You may also like