- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement, à mon micro, pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors Mathieu, en route vers la bonne réputation en freelance ou solopreneur sur internet. Là normalement on a choisi du coup notre plateforme de découvrabilité pour commencer à faire parler de nous. Et là c'est le drame quoi, parce qu'en fait... Je ne sais pas ce que tu en penses, mais le plus dur, ce n'est pas de choisir une plateforme, c'est de se dire « qu'est-ce que je vais raconter ? » Surtout quand on est freelance, il y a beaucoup d'objections du style « je ne peux pas trop parler de mes missions clients, c'est souvent un peu confidentiel » ou alors « c'est chiant, les gens vont penser que c'est chiant, je fais du référencement SEO » . Alors, comment tu nous conseilles d'aborder ce côté stratégie, positionnement, qu'est-ce qu'on va raconter en ligne ?
- Speaker #1
Oui. C'est une très bonne question et ça fait peur à beaucoup de monde. Et je te propose de voir la partie positionnement sur ce deuxième point. C'est, je pense, l'élément le plus difficile et qui ne peut pas trop être remplacé par l'IA. L'IA commence à très bien écrire des posts, des contenus, etc. Mais se positionner, ça fait appel à des questionnements profonds, une introspection. Et donc, ça, c'est quelque chose, il n'y a pas de raccourci. Il faut vraiment un peu se poser sur ce qu'on aime faire, ce qu'on veut faire. C'est un peu l'ikigai. ce qu'on aime faire, ce qu'on veut faire, ce qui est utile aux gens et ce pour quoi on peut être payé. Et donc, ça va se concrétiser comment ? Je vais le donner de manière très concrète dans un contexte business. Il faut arriver à matérialiser, à dire très clairement ce que tu proposes d'atteindre. Un positionnement, ça doit dire que tu fais passer d'un point A à un point B, quelqu'un qui a un problème. Et donc, si on le découpe, ça se découpe en pour qui, Quoi ? Comment ? Et c'est bien d'avoir des éléments de preuve sociale ou de réassurance. Je vais donner un exemple hyper concret. Moi, mon positionnement qui se retrouve du coup, si on prend LinkedIn, pour les indépendants qui sont sur LinkedIn, sur notamment le titre du profil, donc vraiment l'élément du titre et l'élément bannière. Donc moi, mon exemple concret, c'est personal branding pour CEO en une heure par semaine. Et j'ai plus de 110 CEOs accompagnés. Donc le pour qui ? Quoi ? Comment ? Avec de la preuve sociale. Moi, j'aime bien au début conseiller de plutôt le marquer comme ça, de manière très concrète, littérale. On sacrifie toute la beauté sur l'autel de la clarté. Il vaut mieux être clair et parler le langage de la cible. Donc moi, je sais que ma cible comprend Personal Branding. Elle va se reconnaître en CEO, même si son dirigeant ou fondateur. Et ils ont besoin d'être assurés. Ensuite, sur la bannière, par exemple, là, je vais mettre passer d'inconnu au bataillon à leader d'opinion. Là, je vais expliquer que je fais passer du point A au point B. Je vais essayer de l'imager, ne laisser plus les autres parler à votre place. Mais ça, ça vient compléter le positionnement. Mais j'ai vraiment besoin de l'élément concret. Et donc, c'est comme ça que je conseille de le faire.
- Speaker #0
Et alors, je suis vraiment team clarté, ça, c'est sûr. En plus, dans le titre, il y a un peu une logique de SEO. Parce que l'autre fois, je ne sais plus ce que je cherchais. Genre, GSO, un truc comme ça. Generated Search Optimization, un truc comme ça. Si tu fais du SEO et que tu n'as pas ça dans ton titre en ce moment, je ne vais pas te trouver en freelance. Tu vois, en fait, vraiment, ça compte. Et on évite comme ça les titres qui ne veulent rien dire. J'ai trop rigolé l'autre fois, j'ai fait une vidéo, je vous la mets en lien, sur un petit peu comment trouver des clients en freelance sur LinkedIn. Donc, j'ai analysé plein de titres de freelance. Je suis vraiment tombée des nues, parce que c'est incompréhensible en fait. Soit c'est hyper générique, soit c'est... La fée du positionnement 360 machin, on ne comprend rien. Je suis d'accord avec toi. Avant qu'on trouve le truc parfait, il vaut mieux un truc assez littéral, assez facile à comprendre.
- Speaker #1
C'est la porte d'entrée. En fait, dites-vous, souvent j'ai plein de gens qui font plein de choses qui sont super fortes. Par exemple, j'ai accompagné une naturopathe, mais ça fait 30 ans qu'elle est dans le domaine. Et donc, elle est thérapeute, elle est hypnothérapeute. En fait, elle fait plein de choses. Elle est même un peu chamane. Mais en fait, elle voulait tout mettre. C'est pas possible, je lui ai dit, il faut que tu trouves une porte d'entrée claire pour que les gens entrent dans ton monde et ensuite tu peux expliquer tout ce que tu fais. Et donc quand on fait plein de choses comme ça, ça peut être assez difficile, mais il faut faire un choix de quelle est la porte d'entrée la plus simple, qui va toucher le plus de monde, qui va me rémunérer, et ensuite je peux expliquer que je les aide à faire ça. Elle, dans son cas, il se trouve que... vous vous souvenez, j'ai dit pour qui, quoi, comment, il se trouve qu'elle s'est spécialisée en 30 ans sur les hypersensibles. Donc en fait, la porte d'entrée qu'on a dessinée, c'est, je ne me souviens plus exactement du mot, mais naturopathe, j'aide les hypersensibles à faire de leur hypersensibilité une force. Je le dis mal, mais c'est à peu près ça. On a vraiment ciblé sur le qui, les hypersensibles, elle a dit 30 ans de naturopathie, 2500 personnes hypersensibles accompagnées. Et donc, c'est une porte d'entrée et après, elle peut raconter tout ce qu'elle a appris et tout ce qu'elle fait comme type de thérapie pour les aider. Mais voilà, ça doit être hyper clair.
- Speaker #2
Et je pense que c'est pour ça aussi que les freelances luttent.
- Speaker #0
Parce que souvent, ils n'ont pas leur offre. Donc, tu vois ce que tu décris ? Tu appelles ça positionnement. Moi, que je trouve un mot un peu… Je n'ai jamais trop compris en marketing si on parlait de positionnement premium. Moi, je dirais presque que c'est l'offre en fait. Parce que c'est l'offre au sens large ou en tout cas le problème que tu résous en freelance. Et tu vois, dans l'incubateur solopreneur, j'ai ma méthode de freelance à solopreneur où il y a le premier pilier, c'est l'expertise. On commence par ça. Et souvent, les gens ne savent pas ce qu'ils font. ils ont plutôt un intitulé dans un organigramme, par exemple. Chief Marketing Officer Externalized. Mais quand je leur dis quel problème tu résous concrètement, ils ont du mal. Donc, peut-être que ça pourrait être une bonne combinatoire de travailler votre offre. Et puis, souvent, je conseille aux gens de mettre leur offre sur leur titre LinkedIn parce que c'est plus facile. Mais peut-être faire un mix des deux pour avoir à la fois l'autorité que tu décris et quand même préciser le problème que tu sers. Et pour ne pas te retrouver dans l'océan rouge des directeurs marketing 360 à temps partagé où il y en a des pelletés sur LinkedIn.
- Speaker #1
Ouais, c'est clair. Là, il manque le qui, en fait, dans Directeur Marketing. En fait, c'est toujours dans le positionnement. Il faut se dire que le seul truc, c'est je me positionne face à qui, quoi. Pour l'imager, c'est comme ça. Je pourrais faire plein de trucs, mais à qui je parle, c'est le truc le plus important. Si on a fait son offre, c'est génial. Mais il faut vraiment se dire à qui je parle en priorité, en tout cas.
- Speaker #0
ok bon on a notre canal est-ce qu'on a notre positionnement ou est-ce qu'il reste des trucs à on va voir D'ailleurs, on parle de LinkedIn, mais ça peut être votre bio sur Instagram, parce que c'est pareil, ça peut être un peu vaporeux. Est-ce qu'il nous reste des choses ou est-ce que tu es prêt à nous donner le petit défi positionnement ?
- Speaker #1
Oui, je pense que c'est déjà bien pour le positionnement. Et donc, tu as eu raison de parler de l'offre. Là, je présuppose qu'on parle juste de personal branding aujourd'hui et de réputation, qu'on a quand même travaillé son offre. Positionnement pour qui, quoi, comment, avec des éléments de preuve sociale. Arriver à prioriser et répondre à ces questions, c'est déjà super. Maintenant le défi. que je peux donner, c'est un défi de sémantique. En fait, depuis tout à l'heure, on parle de branding. Une marque, ça c'est le point commun entre une marque de produit et une marque personnelle. Une marque, elle n'est vraie que dans la mémoire des gens. Et donc, on parle de champs sémantiques. Et par exemple, Coca, ils ont fait, au-delà du produit critiquable, ils ont fait un travail de marque qui fait qu'aujourd'hui, quand on pense à Coca, on pense à happiness. et en fait c'est pareil pour les gens il faut se dire quand on pense à moi on doit penser à certaines choses moi on doit penser à personal branding on doit penser à expertise et en fait l'exercice que je propose c'est d'aller demander à 5 personnes 5 personnes de confiance mais qui ne se connaissent pas forcément dans l'entourage perso, dans l'entourage pro 5 personnes de confiance quels sont les 3 mots allez les 5 mots qui te viennent en premier quand tu penses à moi et en fait ça te donne un aperçu de où en est ta marque d'un point de vue sémantique dans la tête des gens qu'est-ce que tu renvoies aux gens et là ça permet de mesurer l'écart de ah oui d'accord j'en suis là, déjà on va peut-être apprendre des choses et se dire ok,
- Speaker #0
faites moi c'est vers là que je veux aller je rigole parce que en fait j'étais en soirée avec des parents d'élèves tu vois rien à voir il y en a un qui dit je crois que j'ai rencontré Une fille qui a suivi ta formation, parce que quand elle s'est présentée dans le groupe, elle a dit, moi, je suis solopreneur.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et j'étais en train de dire, parce que voilà, c'est sûr, ça fait partie des mots attachés. Et moi, tu vois, je l'ai mis dans ma bannière. J'ai mis un conseil par jour pour devenir solopreneur.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et après, il y a peut-être Scalable, ou ça, j'ai dû le mettre dans mon machin. Mais voilà, ce mot, je ne suis pas la seule à l'utiliser, mais clairement, c'était pour devenir aussi une des références, si ce n'est la référence, sur le sujet en France. du coup évangéliser, décortiquer, aider les gens à être solopreneurs.
- Speaker #1
Oui, ce n'est pas grave si tu n'es pas la seule. Ça ne doit pas être des mots forcément originaux. C'est les mots que les gens disent. Oui,
- Speaker #0
comme ça, si tu cherches, au moins tu me trouves. Bon, cool. Écoute, Mathieu, j'aime bien. On avance, on avance comme dans un petit jeu de piste. Là, je pense que déjà, on va avoir pas mal de personnes qui ont eu des petits moments où ils se disent « Allez, c'est bon, je l'ai » . Si d'ailleurs, vous voulez commenter, n'hésitez pas. Sur YouTube, on peut regarder un petit peu votre positionnement. Sur Spotify aussi, on peut faire des commentaires. N'hésitez pas à venir nous passer une petite tête et à nous parler avec Mathieu. Mathieu, je te propose que justement, on rentre dans le dur maintenant qu'on a notre canal. Et ce qu'on fait et pour qui ? Ça y est, il va falloir prendre la parole, peut-être écrire des posts, créer des vidéos. Ça va être la stratégie de contenu. C'est parti !