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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

Faut-il quitter la France pour booster son business ? - Solo Nation #12

Faut-il quitter la France pour booster son business ? - Solo Nation #12

1h16 |15/09/2025
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Faut-il quitter la France pour booster son business ? - Solo Nation #12

Faut-il quitter la France pour booster son business ? - Solo Nation #12

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Description

Tu bosses en freelance, t’es libre... mais t’as pas bougé de ton appart depuis 3 mois ? Tu rêves de soleil, d’ailleurs, de tester la vie de digital nomad... mais tu restes coincé par ton business model, ta fiscalité ou ton entourage ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois trois solopreneures expatriées qui partagent comment leur vie (et leur business) ont changé depuis qu’elles ont quitté la France :


✔️ Océane Sorel : The French Virologist, créatrice de contenu santé et installée aux États-Unis.

✔️ Sarah Zitouni : Fondatrice de PowHER ta carrière et salariée dans l’automobile… depuis la Suède

✔️ N’Geur Sarr : Entrepreneure multi-pays et co-fondatrice de TheDots Agency


Des US à la Suède en passant par l’Afrique, ils racontent comment l’expatriation a bousculé leur solobusiness : hustle culture américaine, double vie salarié diversifié, coût de la vie, paperasse… on dit tout.


→ Envie d’atteindre la liberté géographique et financière ? Rejoins l’Incubateur des solopreneurs et construis un business qui tourne pendant que tu surfes. https://leboard.systeme.io/incubateur


Au programme de cet émission :

📌 Est-ce que l’expatriation change ta façon d’entreprendre ?

📌 Quels pays boostent vraiment ton mindset de freelance ?

📌 Faut-il partir pour s’éloigner de la hustle culture ?

📌 Est-ce que l’on gagne plus à l’étranger ou est-ce un fantasme ?

📌Comment créer un business model compatible avec une vie nomade ?

📌 Et surtout… est-ce que ça vaut vraiment le coup de partir ?


On te livre les vrais bons plans et les galères à éviter pour devenir freelance ou solopreneur sans frontières.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture.

  • Speaker #2

    Moi c'est la version rien foutre en comparaison. Il y a des jours où je me dis,

  • Speaker #0

    pourquoi Antel il est déjà là et pas moi ?

  • Speaker #3

    Au Rwanda on parle de l'article 15, c'est pour dire débrouille-toi.

  • Speaker #0

    En gros tu gagnes plus qu'avant parce que t'es aux Etats-Unis ou t'as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #1

    Si j'avais voulu déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller de toute façon.

  • Speaker #0

    C'est pas tout rose en fait, lancer son business, de l'entretenir. Et en même temps dans une autre culture.

  • Speaker #2

    Des fois t'as des gens, c'est vraiment des clusters de français quoi. Et en fait du coup c'est un peu dommage parce que t'as juste déplacé ton mode de vie et donc t'as pas l'occasion de faire ce qu'on se disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir.

  • Speaker #3

    Et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode, à nous on est les meilleurs quoi.

  • Speaker #1

    Je sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année.

  • Speaker #0

    Pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi ? Et si c'était ton pays ou ton lieu de vie qui freinait ton business ? Alors aujourd'hui dans Solonation, on va se poser une vraie question. Et si quitter ton pays ou ton train-train quotidien t'aidait à devenir un meilleur entrepreneur ? Et puis pourquoi tu ne profiterais pas aussi de ta liberté de freelance et de solopreneur pour parcourir le monde et vivre sans frontières ? Mes invitées aujourd'hui, elles ont tout plaqué pour vivre leur best life à l'étranger. Alors est-ce qu'elles vivent leur meilleure vie ? Qu'est-ce qui a changé dans leur façon d'entreprendre ? Quels sont les meilleurs pays pour être solopreneur mais aussi les pires ? On va vous révéler tout ça dans Solo Nation et ça commence maintenant ! Allez, c'est parti pour ce plateau spécial expatriation, voyage, nomadisme dans le business des solopreneurs et des freelances. Alors aujourd'hui, un plateau exceptionnel avec que des entrepreneurs qui sont partis vivre sans frontières et entreprendre sans frontières. Enger, je me tourne vers toi, tu es la petite nouvelle sur ce plateau, alors raconte-moi.

  • Speaker #3

    Alors moi, je suis entrepreneur à Paris et c'est vrai que je ne pensais pas du tout entreprendre dans ce pays. Ah donc t'es l'anomalie en fait de ce plateau J'ai l'anomalie parce que j'ai toujours voulu aller à l'étranger Et c'est ce que j'ai fait au départ Et j'ai entrepris par défaut à Paris Et donc là je suis en train d'entreprendre à l'étranger une nouvelle fois Ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas nous raconter, t'as fait plein de pays T'as bourlingué de partout, vie d'expat Mais maintenant tu développes aussi ton agence sur le continent africain Exactement Donc là on va parler de tout ça, c'est hyper intéressant ta vie entre plusieurs continents Océane ! Cross Atlantic, tu nous viens de Miami, ou presque. Tu as traversé tout l'océan pour nous, pour venir sur Solonation. Alors raconte-moi un petit peu, qu'est-ce que ça a changé à ta façon d'entreprendre, d'être partie ?

  • Speaker #1

    Alors ouais, moi je suis solopreneur aux Etats-Unis, et c'est vrai que les Etats-Unis c'est un peu le pays, bon c'est le pays de l'American Dream, même si c'est un peu plus compliqué maintenant. Mais c'est un peu le pays où tout est possible, mais c'est aussi le pays où on peut bien se vautrer. Il faut faire attention, il n'y a pas de sécurité sociale, tout ça, donc il faut... Il faut générer de l'argent assez rapidement parce que sinon, ça devient très compliqué de vivre et juste de payer son loyer et tout ça. Tout est très, très, très cher. Donc, il faut vraiment que ça avance assez rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, ça va être passionnant, évidemment, qu'on kiffe ça. Freelance ou solopreneur, l'American way of life, on va tout vouloir savoir de ce mindset, comment ça a forgé ton business. Quand tu dis très cher, tu peux nous donner juste un petit benchmark pour qu'on comprenne ?

  • Speaker #1

    Oui, les loyers. Après, moi, je ne suis pas à Miami, donc c'est encore plus cher à Miami, mais les loyers, il faut compter au moins... Dans les 2000, allez, 3000, peut-être 3000 dollars par mois, facilement. Et avant, j'étais en Californie, c'était encore plus cher. Non, non, c'est très, très cher.

  • Speaker #0

    C'est bien, vous allez faire un petit benchmark aussi des destinations en fonction de votre chiffre d'affaires, où vous pouvez partir autour du monde.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas de l'assurance maladie. Quand tu n'es pas salarié, là, c'est encore... Pour compter facile, 15 000 dollars par an pour une famille.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. D'accord. Bon, ça s'anticipe dans le business plan, tout à fait. Alors Sarah, je me tourne vers toi. Dans quel pays tu as posé tes valises d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis en Suède. Je suis à Göteborg sur la côte ouest, côté Norvège. Et concrètement, ce que ça a changé pour moi, c'est que je suis salariée diversifiée. Donc j'ai un boulot et je suis entrepreneur en même temps. Et je ne suis pas très sûre d'à quel point ça aurait pu être compatible avec ma vie et mon travail en France. Surtout qu'en fait, je suis exécutive dans l'industrie automobile. Donc je ne sais pas s'il y a beaucoup d'execs dans l'automobile en France qui ont un business à côté. Je pense que ça, c'est une spécificité un peu suédoise.

  • Speaker #0

    Et tu disais aussi que ça t'a donné finalement cette liberté de te lancer parce que t'as un public français alors que t'habites en Suède. Et ça a donc peut-être fait un peu la muraille de Chine entre tes deux activités.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que d'une certaine manière, ça a aidé. Si je n'étais pas obligée tout de suite de confronter le fait que j'avais une double vie, je pouvais avoir un peu le côté Batman, tu vois, pour Swain la journée, Batman la nuit, pour des publics différents.

  • Speaker #0

    Avec tes collections. Les Suédois qui parlent suédois, qui ne comprennent pas ce que tu racontes sur le patriarcat sur Instagram.

  • Speaker #2

    Bon après je leur dis en suédois aussi, donc du coup la couverture était grillée assez vite. Mais c'est vrai qu'il y a aussi, il y a liberté avec la distanciation géographique et il y a la liberté de temps avec le fait que j'ai un calendrier maîtrisé en tant que salarié.

  • Speaker #0

    Ouais, puis tu nous en parleras peut-être des modes de vie des pays nordiques parce qu'on les admire beaucoup en Europe sur aussi leur équilibre de vie, etc. Et je pense que ça... Ça a impacté ta façon d'entreprendre dans nos conversations, t'es vraiment... On parlera, il y aura peut-être un choc entre la hustle culture des Etats-Unis et puis le mode de vie nordique qui est un peu à l'opposé. Bon bah écoutez, moi je suis l'autre intrus de ce plateau puisque moi je suis partie de Paris à Nantes. Alors je représente la province, salut la province ! Et je représente les gens qui osent quitter la capitale, quitter le centre névralgique de la Startup Nation. Pour être dans la Solo Nation, en fait, on s'en fout de où on habite. On peut habiter même à la campagne, à la plage ou ce que vous voulez. Et moi, j'ai décidé aussi d'avoir une vie plus cool que mon ex mode de vie parisien à fond les ballons, toujours en événements pro, en voyage, en machin. Donc voilà, on va parler de ça. Et après, je fais du surf. Donc, il m'arrive de devoir partir dans des contrées lointaines pour aller sur des spots de surf. Et je vous raconterai aussi ce que ça a impacté dans... Dans mon business model, parce que ça m'a fait changer des trucs, parce que c'est impossible de partir surfer plusieurs semaines par an en vendant juste son temps. Donc voilà, moi ça a été assez fondateur en fait dans mon business model. Bon, racontez-nous là derrière la caméra, où est-ce que vous habitez ? Est-ce que vous êtes digital nomade ? Dans quel pays vous avez envie de poser vos valises aussi ? C'est parti, on va aller dans les commentaires, on vous aidera si on peut vous raconter un petit peu les expériences qu'on a eues. Peut-être que vous rencontrerez aussi d'autres potes solopreneurs ou freelances dans votre pays, donc ça va être le hub international dans les commentaires. Allez-y, let's go ! Et puis ce que je vous propose mesdames, c'est qu'on rentre dans l'émission avec un petit jeu d'ouverture. Ça va être le tour du monde des solopreneurs. Restez avec nous, on va jouer tous ensemble juste après ça. Allez, c'est parti pour le tour du monde des solopreneurs. Donc là, ce que je vais faire, c'est que je vais vous montrer des images à l'écran. Et puis, ce sont des solopreneurs connus et vous allez devoir deviner le pays dans lequel ils ou elles vivent. Vous êtes prêtes ?

  • Speaker #3

    Moi, je ne connais personne.

  • Speaker #2

    C'est pas grave. C'est pas grave. De base.

  • Speaker #0

    Alors, le premier solopreneur. Et alors, il est pieds nus avec un sac à dos.

  • Speaker #2

    J'allais te le dire. Je le connais pas.

  • Speaker #3

    Mais je dirais UK.

  • Speaker #0

    C'est un néerlandais. À la base.

  • Speaker #2

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Il ne vit plus là-bas.

  • Speaker #2

    Le mètre 90 accroupi aurait dû nous donner un indice. Du coup, être un néerlandais indonésie, non ?

  • Speaker #3

    Non...

  • Speaker #0

    Exactement, alors, enfin, pas loin. C'est Peter Levels, donc il est très connu dans l'univers des indie hackers. Donc c'est un solopreneur qui code tout seul des apps et tout ça, qui les a revendues, qui est devenu millionnaire, etc. Et il est nomade, souvent à Amsterdam, Lisbonne ou Bali. Donc plutôt Bali, plutôt Indonésie. Développeur solo, créateur de nomadlist, de remote, et donc business 100% automatisé. C'est à 7 chiffres, avec très peu de frais. Le digital nomade par excellence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    La photo est parfaite pour le digital nomade.

  • Speaker #2

    Non, mais c'était ça,

  • Speaker #0

    quoi. C'est ça. On va voir qu'il y a différents styles de nomades. On n'est pas tous dans cet archétype, d'ailleurs. Allez, le solopreneur suivant.

  • Speaker #2

    Ah oui. En Suisse. Moi, je l'ai.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, j'ai eu ma Suisse. Toi, tu l'avais aussi.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai le nom de la dame, par contre. Alors,

  • Speaker #0

    Talman, allez, on va dire.

  • Speaker #2

    Pauline Legnot, non ?

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que ce n'est pas une solopreneur stricto sensu, parce qu'elle a créé Gemio, donc c'est une marque de joaillerie. Pourquoi je l'ai mise quand même dans le tas ? Toi qui la connais aussi, Inger ? Oui, je la connais. Tu la connais comment ?

  • Speaker #3

    Je la connais depuis qu'elle crée du contenu.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une podcasteuse aussi, Pauline Méniot. Et donc, en fait, elle, elle est expatriée en Suisse.

  • Speaker #3

    Et surtout, elle a aussi un business en ligne de formation en ligne.

  • Speaker #0

    exactement elle a son business je sais plus comment ça s'appelle Demiand Demiand elle vit sa best life avec sa maison vue sur le lac je ne sais quoi au bord de ça a l'air assez stylé assez incroyable très business lifestyle parce qu'elle montre aussi son lifestyle voilà donc voilà on n'est pas obligé de partir très loin pour avoir la vie très douce c'est ça exactement donc voilà pour nos amis francophones et nos amis qui sont en Suisse ça leur parlera allez prochain créateur plutôt

  • Speaker #2

    Moi, je connais le mec, mais pour moi, il était aux Etats-Unis. Donc là, on a un problème. C'est Ali Abidal qui fait en gros des... Enfin, moi, je le connais pour YouTube, donc je ne sais pas ce qu'il fait en termes de business. Mais sur YouTube, il fait des vidéos de... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Productivité.

  • Speaker #2

    Productivité, éviter la procrastination. En fait, c'est un mec qui était... Je crois qu'il était médecin. Il a fait les plus grandes facs américaines. Donc en gros, il dit, vu que j'ai survécu à Harvard, je vais t'expliquer comment tu t'en sors.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc lui, je pense qu'il est du UK, il me semble, à la base. Mais maintenant, il vit à Hong Kong.

  • Speaker #2

    Ah putain d'accord, tu vois en plus c'est un truc qui sera peut-être, quand on parlera peut-être plus dans l'émission, mais en plus c'est pas systématiquement évident pour ton public que t'es pas là où ils sont. Parce qu'en l'occurrence moi je regarde ses vidéos et vu le fond, c'est un fond chez lui, il parle un anglais impeccable machin truc et tout, pour moi c'est évident qu'il était aux Etats-Unis alors qu'en fait rien à voir quoi.

  • Speaker #0

    Et je crois qu'il était en Europe si je me trompe pas, genre en Espagne et tout ça pour explorer l'Europe et tout, et que maintenant il est à Hong Kong pour explorer l'Asie et tout. Tu vois, donc aussi, c'est vraiment des gens qui vont sciemment choisir un épicentre pour ensuite pouvoir voyager dans de nouveaux endroits.

  • Speaker #3

    Et puis en réalité, quand on ne parle pas, ce n'est pas la peine. Oui,

  • Speaker #2

    je pense que lui, si tu le suis sur Insta, tu dois être au courant parce qu'il doit montrer ce qu'il fait.

  • Speaker #0

    Il a mis un petit riz pour expliquer pourquoi Hong Kong. Parce qu'en plus, je ne sais pas trop, je me dis entre les États-Unis et la Chine et Hong Kong, j'en sais rien. Tu vois, il doit faire son audience et il doit... Tu sais, les gens, ils ont un mot à dire sur tout maintenant. imagine t'es solopreneur tu pars à Dubaï tu vas devoir te justifier que tu pars à Dubaï donc il y a un petit peu ce petit côté d'ailleurs on le voit j'ai pas mal de solopreneurs je les ai pas forcément mis là mais il y a des destinations qui sont pas neutres selon ton public oui exactement exactement et puis c'est on en parlera de tout à l'heure Dubaï, Bali alors lui très connu aussi de l'univers putain je sais pas qui c'est je suis nulle en culture tu connais que les américains toi maintenant c'est un français c'est Stan Leloup marketing mania c'est trop marrant parce que je connais le nom mais pas la tête et ben lui c'est quand même un des précurseurs je crois qu'il avait écrit son livre je sais pas s'il y est toujours mais c'était vraiment Bali,

  • Speaker #3

    Indonésie donc on était vraiment sur le mythe digital nomade ton MacBook Pro ta noix de coco et Let's Go je pense que ça a un peu changé depuis non j'y étais l'année dernière et moi j'étais en Indonésie pendant un mois mais j'ai préféré Lombok c'est l'autre île J'ai adoré. En revanche, et c'est...

  • Speaker #2

    mais c'est des modes un peu j'ai l'impression aussi c'est-à-dire que là Bali ça y est comme c'est devenu mainstream je crois qu'il y en a qui sont en train de chercher le truc d'après qui va être tu vois pour être classe pour pas faire le mainstream donc ils vont trouver une île à côté alors les spots j'avais cherché les spots les

  • Speaker #0

    plus connus bon bah il y a Bali pour les francophones aussi Il y a Lisbonne. Oui, donc énormément aussi d'exprès. Il y avait aussi tous les crypto-bros qui étaient partis à Lisbonne, parce qu'il y avait une fiscalité avantageuse sur les cryptos. Il y avait aussi des pays d'Europe de l'Est, comme par exemple Sofia, des villes comme ça, où en fait, le pouvoir d'achat est très, très abordable. La vibe très entrepreneuriale, très sympa. Donc voilà, et il y avait aussi le Mexique qui était cité, genre Planel Carmen et tous ces trucs-là pour avoir... La douce vie de freelance. Après, décalage horaire quand même. C'est ça.

  • Speaker #3

    Et je pense que la next step, ça peut être du coup Maurice. À Maurice,

  • Speaker #2

    ça prend bien en ce moment.

  • Speaker #3

    Ça peut être la next step.

  • Speaker #0

    Donc ouais, on a pas mal d'ailleurs d'amis de la Solo Nation qui sont dans ces sphères. Donc on a Hugues Trigas qui va s'installer à Maurice. Donc peut-être qu'il nous racontera quand il sera parti là-bas. Racontez-nous vous aussi quel pays vous avez testé, quel pays vous avez aimé ou pas d'ailleurs dans votre expérience de digital nomade ou d'expatriation. Et puis je vous propose qu'on rentre dans le cœur du débat. Est-ce que quitter notre pays, est-ce que quitter notre lieu de vie va changer notre mindset d'entrepreneur ? Pour le meilleur ou pour le pire d'ailleurs, c'est parti pour le débat ! Alors première question que j'ai pour vous. Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ? Moi, je suis très curieuse parce que du coup, je suis un peu jalouse. J'entreprends en France. Je suis là, j'écoute que des podcasts d'Américains, mais c'est que je vis l'American Dream, mais en audio, tu vois. Donc, j'aimerais bien des fois me confronter à partir dans un nouveau pays. Qu'est-ce que ça décoince ? Et tout ça. Moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ça n'a pas vraiment débloqué quelque chose que j'ai travaillé en tant que salariée aussi aux Etats-Unis, mais je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture, donc un peu le... La façon de travailler qui est de tabasser, clairement les américains ils vivent pour travailler, ils ne travaillent pas pour vivre. D'ailleurs c'est ce que j'aimerais bien un peu changer parce que j'ai un peu trop absorbé cet aspect de il faut que je travaille tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et maintenant j'aimerais bien revenir plutôt à un truc où je lève le pied. où je profite un peu plus de la vie.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant que tu l'as capturé comme dans un petit Pac-Man. Mais du coup, quand tu reviens en France, tu trouves que les Français,

  • Speaker #1

    ils sont finis. Je t'avoue que je... Non, c'est pas ça. Je trouve que... Ah ouais, mais c'est vrai qu'on peut avoir une vie à côté. Les gens sont au café en train de boire un verre ou font une pause de midi. Parce que ça, la pause de midi aux Etats-Unis, ça... Tu manges à ton bureau. Ou alors, t'as 10 minutes pour manger en général parce qu'il faut que la... Et Chène,

  • Speaker #0

    combien de temps tu travailles par semaine, en heures ? Est-ce que tu veux le disclose ?

  • Speaker #1

    Bah j'ai jamais compté, mais j'ose pas, j'ai trop peur. Ce qui n'est pas simple, c'est que mes enfants partent à 7h30 du matin en bus, mais ils rentrent à 15h30. Donc déjà, parce que 15h30 ils sont là, j'essaie en général de bosser un peu, mais c'est chaud. Et après, quand ils vont se coucher, je retravaille jusqu'à minuit, une heure. Donc je bosse beaucoup quand même. Et j'essaie de ne pas travailler le week-end dans la journée, mais je travaille tous les soirs. 7 jours sur 7. Et 5 jours sur 7 dans la journée. Donc, ça fait beaucoup d'heures.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, écoute, ça permet. On a dit que c'était sans filtre, Solonation. On n'est pas là pour faire croire qu'on peut devenir un multi-business à 6 chiffres sans rien foutre depuis la Floride. Sarah, qu'est-ce que ça a changé dans ton mindset ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est la version rien foutre en comparaison. En fait, en Suède, on a ce concept qui est le concept du logum. Et le concept du logum, apparemment, ça date des Vikings et le mot voudrait dire... Tu bois assez pour que ça fasse le tour de l'équipe. Nous était tu bois dans une shop mais faut boire un peu. pour que les autres y puissent boire aussi. Et donc, c'est le concept de dire, il ne faut faire ni trop peu, ni trop quoi.

  • Speaker #0

    C'est la solidarité un peu ?

  • Speaker #2

    Oui, mais aussi, au regard de toi-même, il faut que tu sois bienveillant. Tu livres, tu respectes les gens à qui tu as promis quelque chose, mais tu ne t'abasses pas.

  • Speaker #0

    Tu ne t'oublies pas.

  • Speaker #2

    C'est un peu le côté aussi protestant. C'est le côté de dire, travailler, c'est bien, parce qu'en quelque sorte, tu honores Dieu dans le côté protestant. mais tu ne peux pas te faire du mal parce que tu es quand même une créature de Dieu. Donc du coup, comme tu as cette espèce de truc, c'est ce qui donne aussi notre équilibre vie pro, vie perso, où en fait, on sort du taf quand on a fait nos heures. Du travail, il y en aura... Moi, j'avais un chef au tout début, quand j'étais salariée, qui m'a dit « Sarah, il faut y aller, du travail, il y en aura encore demain. »

  • Speaker #0

    J'adore. Le truc que tu n'entendras jamais en France. Mais du coup, est-ce qu'en tant qu'entrepreneur, tu as gardé ça ou pas ? Parce que moi, quand j'étais salariée, j'avoue, j'étais déjà travaille-man en salarié, ça n'a pas changé. Mais je me dis que si j'étais... Imagine, je respectais mes horaires en salarié. Je pense qu'en tant qu'entrepreneur, j'ai envie de les exploser. J'ai envie de travailler tout le temps parce que c'est mon business. J'ai envie que ça avance. Qu'est-ce que tu fais pour garder cette...

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que déjà, vu que j'ai les deux en même temps, t'as vachement cette dimension. Je suis à 80% en tant que salarié. Ça aussi, je suis pas sûre que j'aurais pu le gratter facile en France. Mais voilà, je suis à 80% en tant que salarié. Donc, je sais que j'ai un temps dédié pour mon travail. Et en fait, pour moi, c'est un peu une boîte. j'ai un temps dédié c'est à dire à côté j'ai quand même des cours de tennis ils sont déjà bookés j'ai prévu d'aller en date avec mon mec ça bougera pas dans le calendrier Tu vois, des trucs comme ça. Donc, le temps autour, il n'est pas vide. Il y a des trucs qui l'occupent déjà. Et du coup, ce que ça présuppose, c'est que ma croissance, elle est probablement plus lente que d'autres personnes. Mais j'arrive aussi... Alors, il y a des jours où je me dis « Pourquoi Antel,

  • Speaker #0

    il est déjà là et pas moi ? »

  • Speaker #2

    Mais il y a des jours aussi où j'arrive à rationaliser en me disant « En fait, on a des fois des attentes qui sont un peu éclatées. » C'est-à-dire, je fais une croissance de 100% chaque année. C'est bien ! Tu vois, on a des attentes éclatées parce qu'il y a des gens, tu comprends, ils sont passés de 100 000 à 500 000. Alors du coup, nous,

  • Speaker #0

    on est nuls à côté. Moi, je trouve ça déjà admirable tout ce que tu fais dans ce temps contraint. Et c'est cool de voir aussi que déjà Hustle Culture ou Logom, c'est comme ça que tu dis, peuvent coexister avec un statut d'entrepreneur. Enger, quel est le concept entrepreneurial ou le mindset que tu as adopté justement en travaillant dans plusieurs pays ?

  • Speaker #3

    Moi aussi. Pour contextualiser, parce que je ne l'ai pas dit, moi, j'ai quitté la France en tant que salariée. Du coup, j'ai travaillé pendant sept ans dans plusieurs pays d'Afrique, donc dix pays. Et pendant sept ans, il y avait ce mindset-là de lancer des business pour un média français. Donc vraiment, ce côté entrepreneurial qui a vachement forgé mon côté, je veux dire, débrouillardiste. S'il y a un mot, en tout cas, là-bas, je me souviens, au Rwanda, on parle de l'article 15. C'est pour dire débrouille-toi. Il y a un truc. Là, on sort l'article 15. L'article 15, c'est tu te débrouilles. Et en fait, c'est ce sujet de se dire à chaque problème, il y a une solution. Il n'y a pas de je ne sais pas, on ne va pas y arriver. Ça n'existe pas. Donc, no is not an answer. Il n'y a pas de ça. Et ça, je pense, ça m'a vachement aidée, moi, quand je suis rentrée en France pour me lancer en tant qu'entrepreneur. Je ne suis pas rentrée pour me lancer. Je me suis lancée par survie, on va dire, parce que pour la vie que je voulais mener, je ne pouvais pas la faire en tant que salarié ma vie justement de voyage, de slow life surtout d'allier toutes mes passions je pouvais pas la faire en étant salariée quand j'étais salariée j'avais toujours un side business à côté,

  • Speaker #0

    enfin un side quelque chose pas forcément monétisable et toujours quelque chose en plus et là je me suis dit si je suis entrepreneur autant faire plusieurs choses que j'aime et pouvoir les monétiser et quand tu parles de la vie que j'aime voyager slow life ton idéal c'est voyager et compliquer Combien de fois par an ou combien de temps ? Je ne sais pas comment tu mesures ça.

  • Speaker #3

    Ouais, en fait, en gros, moi, dans l'année, j'ai à minima un mois solo.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Solo et solo, solo, sans rien faire. Sans ordi, sans rien. Voilà.

  • Speaker #0

    Océane et moi.

  • Speaker #3

    Ça, c'est vraiment un truc qui est indispensable. Et ensuite, moi, je me fais beaucoup de week-ends. Tu vois, là, depuis le début de l'année, je crois que je suis partie 6-7 fois.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Tu vois ? Et ça me permet juste de couper, de voir mes potes, de kiffer, de... Voilà. Ça me permet de me régénérer, en fait. OK,

  • Speaker #0

    donc rester à Paris, mais avoir plusieurs mois de vacances ou de voyages dans l'année.

  • Speaker #3

    Et bientôt, c'est partir complètement de Paris.

  • Speaker #0

    Trop bien. Bon, parfait. Alors moi, j'essaye de mettre ma petite pierre à l'édifice, mais c'est vrai que même moi, partir de Paris, ça m'a changé d'état d'esprit, en fait. Tu vois, déjà, je pense qu'en fait, en partant, j'ai vraiment abandonné le rêve de la Startup Nation, à laquelle j'étais quand même un petit peu attachée, parce que moi, j'étais coach dans un incubateur. J'avais essayé de lancer une startup. Je connais plein de potes entrepreneurs dans la tech. Et je pense que j'avais un peu le cul entre deux chaises. En fait, je voulais déjà être solopreneur. J'étais podcasteuse, mais peut-être que j'avais quand même envie d'appartenir à ce monde. Et en fait, de partir à Nantes, ça te coupe. Les invitations, les médias, les machins, t'es plus dispo. On en parlait hier. Tu sais, les médias, ils t'appellent la veille à 18h. Déjà, je réponds pas au téléphone, mais je veux dire, pour passer le matin à 6h dans leurs médias. Donc, c'est mort. Et du coup, moins de sollicitations, moins d'événements, etc. ça m'a fait accélérer ma mue vers le soloprenariat Et finalement, je dis merci à ça, parce que sinon, je serais restée un peu engluée dans ce côté réseautage entre entrepreneurs. Moi, le réseautage entre entrepreneurs, ça ne me sert à rien. Moi, ce que je kiffe, c'est les freelances, les solopreneurs. Quand nous, on parle entre nous, on a un business model complètement particulier. Donc voilà. Et du coup, je me suis beaucoup plus assumée et je me suis dit, en fait, t'es là, t'es solo à Nantes, tu peux faire ce que tu veux. Du coup, t'écoutes les Américains avec ton petit Mac, tu fais ce que tu veux. Et j'ai construit un business qui est du coup maintenant national, voire même international, en tout cas avec la francophonie. Parce que d'ailleurs, mes alumnis de l'incubateur ou de bootcamp, il y en a de plus en plus qui sont nomades, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. et tu vois ça fait partie du kiff aussi d'avoir cette liberté Et le deuxième truc, c'est pour faire du surf, j'ai un concept aussi, c'est le forecast, donc c'est les conditions. Parce que le surf, c'est trop relou comme sport, c'est pas genre tu vas au golf, tu prends tes clubs et voilà,

  • Speaker #1

    tu finis.

  • Speaker #0

    Bah non, là, il faut qu'il y ait les vagues, le vent, la houle et un certain spot. Et donc, en fait, les moments dans l'année où c'est comme ça, c'est très limité. Et en fait, moi, j'étais freelance, j'avais l'impression de vivre ma meilleure vie, sauf que j'avais toujours des rendez-vous clients. et quand il y avait des bonnes vagues en Vendée pour partir depuis Nantes, Donc, c'est ça qui m'a fait switcher aussi de vendre mon temps au TGM au revenu asynchrone. Mais on en parlera tout à l'heure de vos business models. Voilà, donc écoutez, c'est cool déjà d'avoir un petit aperçu de votre pays. Et puis, justement, je voudrais savoir un peu ce que ça a changé aussi dans votre façon de construire votre business. Comment vous gagnez de l'argent ? Qu'est-ce que ça a fait évoluer justement pour pouvoir partir ou dans votre pays d'élection ? On va en parler tout de suite. C'est la partie business model. Concrètement, est-ce que vous pouvez me raconter un petit peu ce que votre expatriation a changé, peut-être déjà niveau argent ? C'est un sujet dont on parle beaucoup, on a l'impression que les solopreneurs s'expatrient juste par fiscalité. Est-ce que c'est votre cas ? Ça pourrait d'ailleurs, parce qu'en vrai, tu vois, c'est pas une honte. Je veux dire, il y a aussi des gens qui le font pour ça, et ils ont le droit, s'ils veulent créer une structure dans un autre pays et tout. Qu'est-ce qui a changé, vous, niveau argent, fiscalité ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien dû comprendre au truc où il fallait partir dans un endroit où la fiscalité était plus basse. Moi, j'ai une TVA à 25% au lieu de... Ça,

  • Speaker #0

    c'est l'inverse !

  • Speaker #1

    Je fais du B2C, la TVA, c'est 25% au lieu de 20, je crois, ou 21, je suis en France. Donc bon, déjà, j'ai rien compris au truc de la fiscalité. Non, moi, je suis partie en Suède. Alors déjà, pour mon travail salarié, ça a épanoui ma carrière, mais ça a épanoui ma vie aussi. En fait, j'ai trop kiffé quand j'étais... Je suis un baby Erasmus, en fait. J'ai trop kiffé quand j'étais en Erasmus en Suède. Et du coup, j'aimais vraiment ce style de vie plus lent et plus proche de la nature et plus calme et tempéré en mode on a le temps, on a le temps pour tout.

  • Speaker #0

    Tempéré en niveau temps, peut-être pas météo. Ouais,

  • Speaker #1

    alors après,

  • Speaker #0

    j'habite... T'as pas choisi la destination de maillot de bain. Ouais,

  • Speaker #1

    non plus, tu vois, j'ai rien compris. Après, j'habite au bord de la mer quand même. Mais non, faut penser climat Bretagne, là où j'habite, en gros. Il pleut plus qu'il neige quand même, beaucoup plus. Mais du coup, tu vois, j'ai choisi en fait un pays dans lequel ça me plaisait de vivre. Ça a eu des influences sur mon business, évidemment.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, les gens se posent beaucoup la question. Toi, tu es soumise aux taxes et tout ça en Suède.

  • Speaker #1

    Je suis résidente fiscale suédoise. En plus, comme j'ai deux revenus, pour moi, c'est carrément plus simple de faire comme ça. Si j'avais une résidence fiscale à moitié en France et à moitié en Suède. J'aurais eu des galères de transfert.

  • Speaker #0

    Tu vends à une communauté plutôt française, francophone, mais majoritairement française, sans doute, mais depuis la Suède, avec ta fiscalité suédoise.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un des trucs qui est cool avec l'entrepreneuriat, le soloprenariat, c'est qu'en fait, tu peux facilement monter un business où ton public, il n'est pas là où tu vis. C'est tous les exemples que tu as donnés. Ça ne pose pas un souci fondamental. Les gens savent que je suis en Suède, mais ça ne transforme pas mon message particulièrement. Peut-être que même ça l'enrichit, parce que j'ai une perspective extérieure sur le monde du travail français.

  • Speaker #0

    Vu ce que tu fais, j'avoue que c'est plus simple que tu es en Suède qu'en Arabie Saoudite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Rapport à l'empowerment des femmes et tout. Non, mais tu vois, c'est con. Mais tu vois, en fait, ce qu'on critique aussi parfois chez certains influenceurs et tout, c'est ça. Ça va être la dichotomie. L'hypocrisie. C'est encore plus drôle. Entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font, quoi.

  • Speaker #1

    En l'occurrence, la culture suédoise, elle nourrit justement ma démarche aussi d'empowerment féminin parce que je suis arrivée dans une culture qui était plus égalitaire. donc ça m'a donné du recul sur ma culture d'origine aussi

  • Speaker #0

    Et du coup, je fais juste une petite pièce là-dessus, parce que pareil, moi, je pensais que... Moi, j'aime bien la plage, le soleil et tout. Et en fait, je suis partie en Finlande, en Laponie finlandaise, pour mon anniversaire en janvier. C'était trop, trop bien. J'étais là, dans mon petit chalet de désert, et je me suis trop vue partir un mois en solo, rester dans mon chalet, écrire un livre, faire du ski de fond toute la journée, faire mon petit sauna tous les soirs. Et je me suis dit, putain, en fait, ce genre de pays, peut-être pas toute l'année, parce que peut-être après sociabilisation, ça me manquerait. Mais tu sais, se faire une retraite solo monacale...

  • Speaker #1

    On a des villes aussi.

  • Speaker #0

    Je sais. Là, je te parle évidemment de l'extrême nord.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est un peu le secret. Souvent, je dis que j'habite un peu au bout de la terre connue. Du coup, c'est un peu le secret le mieux gardé. C'est sympa, mais personne n'est pour un.

  • Speaker #0

    N'allez pas en Suède, surtout. Il paraît que c'est trop bien. Niveau argent, je me retourne vers toi. En gros, tu gagnes plus qu'avant parce que tu es aux Etats-Unis ou tu as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #2

    Si j'avais voulu... Déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller. De toute façon, non, tout coûte plus cher. De toute façon, il valait mieux choisir une autre, genre Bali.

  • Speaker #0

    Mais t'as moins d'impôts quand même ou pas ?

  • Speaker #2

    J'en sais rien, j'ai jamais trahi en France. Je sais même pas te dire, mais si, on est quand même taxés. En plus, en tant qu'entrepreneur, on a une taxe en plus sur... Après, c'est tout mon comptable qui gère. Ouais, voilà. Mais on est taxés quand même. Après, moi, j'ai des enfants, donc j'arrive à retirer un petit peu de taxes là-dessus. Mais non, ça coûte très cher. Et puis le coût de la vie est extrêmement cher. Après, moi je suis partie, j'étais post-doc, où là je ne gagnais pas du tout bien ma vie. Donc j'étais chercheure dans une université. Et là, effectivement, on n'est pas payé correctement. Par rapport au salaire français, on est mieux payé en termes de chiffres. Mais par contre, par rapport au coût de la vie, Ausha. Parce que quand tu vis à Los Angeles, où c'est très très cher, c'est compliqué. Et après, je suis partie dans une biotech américaine, où là j'étais salariée, j'étais manager. Donc je gagnais bien ma vie, je gagnais très bien ma vie. et après j'ai démissionné l'année dernière et là maintenant je suis à temps plein Et je matche enfin mon salaire américain, mais pour matcher un salaire américain, il faut plus qu'un salaire français. Il faut quand même générer plus de chiffres d'affaires qu'un salaire français. En fait, on ne peut pas comparer en termes de chiffres absolus un salaire français et un salaire américain parce qu'on dépense tellement aux États-Unis pour la santé, pour tout. Toutes les activités d'enfants, ça coûte une blinde. Moi, mes enfants ont été ancrés jusqu'à 5 ans. Jusqu'à 5 ans, c'est payant. C'est 1 000 balles par mois.

  • Speaker #0

    Par enfant. Donc, ça va parler 40,

  • Speaker #2

    j'en ai 3. 3 fois 5 ans.

  • Speaker #0

    3 000 par mois pendant 5 ans.

  • Speaker #2

    Ouais, mais après, j'ai pas eu tout sur mon temps, c'est pas des triplés, mais j'en ai toujours, j'en ai parfois 2 en même temps.

  • Speaker #0

    Aïe, aïe. Là, c'est chaud. Là, ça charbonne, là.

  • Speaker #2

    Là, tu fais des chèques,

  • Speaker #0

    là.

  • Speaker #2

    Là, ça sort plus que ça rentre. Mais bon, après, on vit aux Etats-Unis depuis 2016, enfin, moi, j'y vais depuis 2016, je suis franco-américaine maintenant, donc c'est vrai que si je devais... déménager, je sais pas où j'irais comme je te disais j'ai jamais travaillé en France j'ai vivi en Belgique avant, j'ai travaillé 10 ans en Belgique t'étais déjà internationale,

  • Speaker #0

    mais du coup par rapport à l'argent est-ce que ça t'a mis un mindset aussi sur l'argent où genre tout est possible sky is the limit et tout ça parce que j'ai l'impression qu'en France peut-être on a peut-être plus ce plafond de verre où on se contente on se dit bah, est-ce que t'aurais fait un tel chiffre d'affaires sur ta newsletter si t'étais restée en France, c'est pas sûr ...

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France, parce que c'est vrai que je suis beaucoup influencée, j'écoute beaucoup de podcasts américains, je suis beaucoup de créateurs américains, beaucoup plus que des créateurs français, en fait, francophones. Donc je suis très influencée, je pense, par le monde de l'entrepreneuriat français et de la création de contenu en américain, plutôt. Et du coup, j'ai l'impression qu'ils sont quand même un step au-dessus, voire trois steps au-dessus. Et donc je ne pense pas que j'aurais même osé me lancer, parce que c'est vrai que la sécurité de l'emploi en France est quand même assez confortable, je pense. Et aux États-Unis, quand tu es salarié, on peut te virer du jour au lendemain. C'est un truc qui est... Donc, il n'y a pas de sécurité de l'emploi. Donc, en fait, le risque que je prenais de démissionner pour me lancer à temps plein, ce n'était pas un vrai risque. Parce que moi, j'avais déjà survécu à trois vagues de lay-off dans ma boîte. Parce que c'était à l'époque où, après post-Covid, ils se sont dit « Ah bah, il n'y a plus d'argent qui rentre, ok, on vous dégage tous. » Et donc, je me suis dit « En fait, tu es sur la salette en permanence. » Dès que tu vois les meetings qui pop-up à 9h du mat pour le 11h, avec les RH, tu te dis, « Ouh là là, il y en a qui vont se faire virer aujourd'hui. » et c'est comme ça donc en fait il n'y a pas de sécurité de l'emploi le seul truc qui m'a freiné honnêtement et c'est pour ça que j'ai mis du temps à démissionner c'était l'assurance maladie moi c'était le mon j'avais peur j'avais peur je me suis dit si je perds mon job parce que mon mari était entrepreneur donc si je quand je quittais mon job on n'avait plus l'assurance maladie donc là c'était rouli total et puis alors les factures bon intéressant donc du coup ça t'a quand même bougé aussi à lancer ta newsletter et puis à lancer ta newsletter

  • Speaker #0

    payante aussi, je pense. Parce que ça, c'est encore un autre step quand on est chercheur scientifique. C'est pas facile de demander de l'argent pour son travail.

  • Speaker #2

    J'ai dû faire un petit switch dans ma tête. Non, ça a été dur. En plus, quand tu travailles dans la santé, c'est vrai qu'en France, la santé est « gratuite » , même si c'est pas tout à fait vrai. De devoir dire, de toute façon, j'ai pas trop le choix. Parce qu'en plus, moi, j'accepte très peu de sponsoring sur mon compte Instagram, donc je pouvais pas vivre que de la sponsorship. Donc je me suis dit, il faut que je trouve un autre modèle. qui me rémunère, que je puisse payer mes factures quand même. Et donc, j'ai trouvé cette idée de newsletter payante. Les gens sont hyper contents et j'ai l'impression que je donne... En tout cas, j'essaie de donner plus de valeur que ce que ça vaut, parce qu'il faut absolument que je délivre à fond. Et c'est pour ça que j'en passe autant de temps dessus et que vraiment, je le mets à cœur pour... Que les gens soient heureux de la recevoir et contents et satisfaits.

  • Speaker #0

    Elle est trop bien, abonnez-vous. Et d'ailleurs, on a fait un épisode avec toi entier sur le business model des newsletters. Comment gagner de l'argent avec différents modèles. Donc là, si vous n'avez pas de newsletter et que vous êtes solopreneur en 2025, il faut écouter cet épisode. Donc, Enger, je me retourne vers toi. Oui. Est-ce que c'est plus l'argent que ça a changé chez toi ou plus le mindset ou la qualité de vie ?

  • Speaker #3

    Alors moi, du coup, pour créer mon business, je suis reparti de moi. Pour le coup, j'étais très égoïste. Je me suis dit, quelle vie je veux ? Mais concrètement, quelle vie je veux ? Sachant que c'était dans une période aussi d'introspection à fond, parce que moi, je suis rentrée, j'ai quitté le salariat à cause d'un burn-out, etc. Donc, je me suis vraiment posée pour me dire, OK, quelle est la vie que je veux ? Et surtout, quel est le business que je veux créer pour pouvoir repartir ? Parce que je suis à Paris, mais j'ai toujours su que je n'allais pas rester à Paris, parce que de base, j'ai fini mes études, mais je me suis dit, bon, je ne reste pas à Paris. Non pas parce que je n'aime pas Paris, mais parce que j'aime mieux l'étranger. c'est pas que je fuis pas Paris parce que je déteste juste que je trouve qu'il y a plein de choses à explorer dans la vie la vie est courte, autant profiter et donc en me posant le sujet c'est de me dire qu'est-ce que je peux faire comme business qui à la fois me permet de gagner de l'argent à la fois me permet de voyager et aussi d'allier mes différentes passions parce que moi j'aime faire des confs j'aime beaucoup le business

  • Speaker #0

    corporate. Vraiment, moi, j'aime bien le corpo. J'aime vraiment bien le corpo. J'ai aussi des compétences pour, par exemple, le réseau, etc. Mais je ne savais pas vraiment comment le monétiser au départ. Et en fait, petit à petit, j'ai commencé par le podcast d'abord. Puis ensuite, le podcast, je ne l'ai pas su le monétiser dès le départ. Mais j'ai pu avoir des contrats par des invités, etc. Donc, commencer par faire du B2B, ce que j'ai commencé à faire. Et ensuite, pour le B2C comme toi, j'ai eu beaucoup de mal au début à monétiser. Parce que quand j'ai lancé le podcast, c'était un peu pour moi déjà. Et quand tu lances un truc gratuit au début, tu dis, quand je demande de l'argent, c'est comme si je trahissais l'audience. Moi, c'est un peu comme ça que je l'ai vu, je l'ai vécu. Mais j'ai travaillé, bien sûr, sur le mindset, etc. Et facilement, du coup, j'ai commencé à le faire payer aux personnes des formations, bootcamps, etc. Et maintenant, ça me permet d'avoir ce... Ce que je recherchais, c'est-à-dire la liberté, les voyages et surtout de créer des produits qui me permettent de gagner plus de temps et de ne pas vendre que mon temps. Même dans mon agence, c'est ce qu'on essaie de faire. C'est ce que je disais tout à l'heure, on est une agence duo, c'est un duo qu'on a, mais on est des duos solopreneurs.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tu es avec une autre solopreneur.

  • Speaker #1

    Comme on parle de business model, est-ce que tu peux nous présenter un peu comment se décomposent tes revenus entre ton agence et tes produits solo ? Parce que ça, c'est cool aussi de savoir un peu les arcanes. pour voir de combien on a besoin pour voyager.

  • Speaker #0

    Du coup, même dans l'agence déjà, avec mon associé, pour pouvoir se fixer notre objectif, on s'est dit combien on veut par mois, chacune. Sachant qu'on a des situations très différentes. Elle a deux enfants, elle est casée, moi je suis solo, je voyage quand je veux, etc. Du coup, on avait des objectifs différents, en tout cas des contextes différents, qui ont décliné sur des objectifs financiers différents. De ça, on est parti, on s'est dit, ok pour avoir cet objectif-là de chiffre de salaire dans notre poche, sachant l'URSSAF en France, qui est assez conséquent. Qu'est-ce qu'il nous faut comme CA ? Et du coup, c'est comme ça qu'on s'est fixé. On se fixe chaque année un CA assez conséquent. Tu vois, par exemple, l'année dernière, on était à 350. Là, on vise 500.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    C'est quand même ambitieux. Cool. Et après, en solo, moi, avant de lancer l'agence, j'étais en solo. Ma première année, j'ai pu faire un CA à six chiffres. Ce qui était assez cool. au début. Je me suis dit, waouh, trop bien. En revanche, quand j'ai commencé à faire l'agence, du coup, les deux en même temps, cette transition, elle est fatale parce que c'est en même temps là où moi, j'écrivais mon livre aussi. Donc, je me suis dit, j'écris toujours plus. Toujours plus. La vie des solos. Et en fait, ça fait une déclinaison assez forte de mon business solo que je suis en train maintenant de reprendre la pente tranquillement et j'espère, ouais,

  • Speaker #1

    Ok, donc six chiffres d'un côté, six chiffres de l'autre, t'es bien quoi. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    Un équilibre entre... Et en plus, je trouve que ce qui est très malin dans ton modèle, c'est que toi, tu as un business corporate d'un côté et de l'autre bit aussi. Donc, on sent que ça va s'équilibrer aussi, peut-être dans certains cycles de décisions longs. Là, en ce moment, peut-être le corpo, c'est un peu plus chaud pour tout ce qui se passe. Ça peut en prendre deux, trois mois de plus pour se décider dans le cycle de vente.

  • Speaker #0

    Oui, les cycles de vente sont hyper longs. Toi,

  • Speaker #1

    tu lances ton bootcamp en parallèle, ça te fait une cohorte. Hyper malin,

  • Speaker #0

    trop bien. Mais en tout cas je le fais au feeling

  • Speaker #1

    c'est pas et c'est ma dernière question c'est pour ton activité d'agence parce que agence moi je pense aller dans les entreprises avec ta petite chemise et ta petite veste et passer du temps vendre ton temps est-ce que tu as trouvé un moyen qui est compatible avec tes voyages où tu vends ton temps ?

  • Speaker #0

    bah en fait justement l'agence en la créant on s'est avant de se lancer avec mon associé on s'est enfin ce que ça veut dire c'est que mon associé on est amis depuis 15 ans ok plus de 15 ans du coup on se connait très bien et avant de se lancer on s'est dit Vraiment, c'est vraiment ces questions-là qu'on s'est posées. Et on s'est dit qu'on ne voulait pas vendre notre temps. C'était vraiment, c'est écrit, on l'a écrit. Vraiment, on a un notion fat comme ça. On a écrit tout ce qu'on veut. Et on ne veut pas vendre notre temps. Et donc, nous, tout ce qu'on fait, on essaie de productifier au maximum ce qu'on fait. Et donc là, notre produit phare, c'est un diagnostic qu'on vend aux entreprises. Et c'est déjà préfait. C'est des analyses qu'on envoie. Le seul truc physique qu'on a, c'est la restitution. donc on peut la faire en visio on peut la faire en physique Mais c'est vraiment le cœur truc. Après, on a des workshops, etc. Mais c'est à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Mais écoute, félicitations d'avoir réussi à productiser comme ça un truc d'agence. C'est quand même assez rare dans le business du service. Et ça te donne la liberté de...

  • Speaker #0

    On essaye,

  • Speaker #2

    en tout cas.

  • Speaker #1

    Du coup, dernière chose, tu vas prospecter aussi des clients sur le continent africain aussi, c'est ça ? Ton produit, il est valable pour les deux. Pour les deux. Oui,

  • Speaker #0

    multi-continents. Enfin, multi-continents, on a des clients aux États-Unis, on a des clients en France, en Afrique.

  • Speaker #1

    Classe.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on essaye.

  • Speaker #1

    International, en plus.

  • Speaker #2

    La gensse,

  • Speaker #1

    The Dots. Magnifique. C'est un gros big up à vous, les filles, parce que c'est un travail énorme. Trop bien. Sarah, ton business model, c'est quoi pour l'adapter au logo, justement, et pas être dans la hustle culture ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai commencé par faire du coaching et ça me permettait aussi, en quelque sorte, de faire des appels découvertes et de comprendre mieux mon public pour la partie produit, mais en amont. Moi, je n'ai pas eu le souci de me dire, merde, je ne devrais pas faire payer les gens et tout, parce que ça fait partie des démarches et des points de Power Ta Carrière, de dire les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur. Je considère que je dois incarner ce modèle. Si les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur, ça veut dire que moi aussi. Sinon, c'est un peu le coup de tes parents qui disent « Bouffe pas du chocolat en ayant la main dans la boîte de Kinder. » C'est chelou, tu vois.

  • Speaker #1

    Après, les cordonniers les plus mal chaussés, tu connais.

  • Speaker #3

    Je comprends, mais moi, j'ai ce côté « teach by example » . Tu ne peux pas dire aux gosses « ne mange pas les Kinder » et tu es là en train de te goûter une frêleuf. Ça ne va pas. Du coup, c'est pour ça que dès le début, je faisais payer. Donc, j'ai fait des coachings. Mais le truc qui m'a permis vraiment, pour le coup, de développer mon entreprise à côté de mon salariat et... auprès d'un public français alors que j'habite en Suède, voire que j'ai des voyages d'affaires des fois, je veux dire, je suis à la Détroit pour une conférence pour le futur de l'automobile, etc. Eh bien, c'est d'avoir des produits asynchrones. Donc le fait d'avoir des petites formations qui, en fait, peuvent être suivies par mes clientes à n'importe quel moment quand elles le souhaitent. En fait, une fois qu'elles ont acheté le produit, elles ont toute la formation qui est disponible. Elles peuvent regarder les vidéos à leur rythme. Elles peuvent y avoir accès à nouveau, etc. Ça fait que j'ai plus que le customer service à gérer, tu vois. Il y a des questions... Des gens qui ont des suggestions pour des futurs produits, les avis qui arrivent, c'est ce genre de choses que je gère. Et le marketing de mes futures campagnes, bien sûr. Mais ça devient quelque chose que je peux faire à mon temps, à ma main. C'est plus le truc de, en fait, j'ai un rendez-vous à telle heure et avec le décalage horaire, ça peut... Enfin, il n'y en a pas entre la Suède et la France, mais quand je suis à Détroit pour présenter le futur de l'automobile, il y en a, tu vois. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai pas de premier point avec ça. Parce qu'en fait, tu t'es fait un truc qui marchait pour toi, mais qui marche aussi pour tes clientes cibles parce qu'elles sont salariées. Ouais. Donc moi, je suis désolée. Le bout de camp tous les jours à 10h pour un salarié, ça ne marche pas. En fait, les gens disent, ouais, les formations en ligne, en vidéo, ça ne marche pas. Ben si, ça marche.

  • Speaker #3

    Ça marche.

  • Speaker #1

    Quand tu es salarié, tu fais ça. Tu le regardes le soir ou le week-end.

  • Speaker #3

    Moi-même, je suis cliente de ce produit-là, en fait. Je préfère acheter chez quelqu'un qui me dit, je te livre tout le contenu du cours et tu suis à ton rythme. Parce qu'en plus, moi, j'aime bien, tu vas sauter. Des fois, je me dis, cette partie-là, ça m'intéresse plus. Donc je vais direct au truc qui me plaît et tout. et je sais que mes clientes elles peuvent faire la même chose elles peuvent se dire moi je galère avec Cette partie-là, en particulier de l'entretien d'embauche, je vais aller voir ce bloc-là de sa formation. Il y en a qui poncent la formation sur un week-end et qui partent à l'entretien le lundi.

  • Speaker #1

    Juste avant l'entretien de négociation.

  • Speaker #3

    Et je sais qu'à l'opposé, il y en a qui regardent 15 minutes par jour dans le métro.

  • Speaker #1

    Et tu vois, on a fait ensemble un épisode spécial formation en ligne. Donc, si vous voulez créer aussi votre produit asynchrone, là, je vous invite à l'écouter. Je pense que ça dure une heure et demie, notre épisode. On n'a pas réussi à s'arrêter de parler. Parce qu'on est quatre et on déballe tous nos business models pour faire des formations en ligne. Donc, allez-y. Trop bien. Donc, asynchrone, vente de formation en ligne, communication, Instagram et email. Oui,

  • Speaker #3

    exactement. Moi, je suis sur Insta, email.

  • Speaker #1

    C'est pas trop masterclass ou ce genre de truc ?

  • Speaker #3

    Non, tu vois, c'est les trucs où c'est genre... Et puis, on retombe sur le concept du logum. C'est nice to have. Je le vois là dans l'horizon. Genre, ça serait cool à un moment que je passe à faire des VSL ou des masterclass. Peut-être que je convertirais plus. Peut-être que le business, il grandirait.

  • Speaker #1

    Mais pas maintenant.

  • Speaker #3

    Là, tout de suite, vu que ce que je fais, ça remplit déjà mon emploi du temps. Quand ce sera un peu plus automatisé, j'aurai à nouveau de la place. Ces trucs-là qui sont à la queue, ils rentrent, c'est un peu... C'est la file, ça remonte. Et entre-temps, il y a tennis.

  • Speaker #0

    Après, je trouve aussi qu'il y a un sujet de qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité.

  • Speaker #1

    Ah, mais complètement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez. On parle beaucoup de méthode, mais qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité ?

  • Speaker #1

    Et j'adore quand tu as dit ça. On a choisi la vie qu'on voulait et après on a choisi, et moi j'ai aussi fait une autre euh... une autre émission, enfin pas une émission, mais un épisode solo sur ça, genre choisissez ce que vous aimez et du coup, choisissez le business model qui vous convient bien. Typiquement, toi, Océane, t'as pris le business model newsletter payante. C'est quand même un délire particulier. Mais toi, t'es aussi un peu un rat de bibliothèque et compagnie. En fait, t'es chercheuse,

  • Speaker #2

    donc ça te va parfaitement. Mon ancien job, c'était manager des publications scientifiques. J'écrivais toute la journée. C'était lire des publics, c'est mon truc. Et c'est vrai qu'au début, j'écrivais mon compte Instagram, je faisais beaucoup d'infographies, beaucoup de... de post-écrit. Après, j'ai commencé à faire des vidéos. C'est parti en cacahuète. J'ai commencé à mettre des perruques et tout. Mais je suis ravie de revenir à l'écrit, de revenir aux infographies parce que moi, c'est comme ça que je pense. C'est comme ma carte mentale d'apprentissage. Elle est avec des flèches dans tous les sens. Et c'est comme ça que toutes mes études, j'ai travaillé. Et je suis ravie maintenant de pouvoir mettre cette expertise et ces soft skills que j'ai acquis. The, j'ai acquis. Par contre, tu vois, par exemple, le modèle des conférences, moi, me conviendrait pas du tout. moi je serais en sueur en permanence parce que je suis je suis pas... À l'oral, je suis pas aussi à l'aise qu'à l'écrit, alors que l'écrit, c'est vraiment mon... J'adore me poser, je relis 15 000 fois, je remodifie, mais il faut qu'à la fin, c'est ce que je dis tout le temps, il faut que ce soit un no-brainer. Quand on lise le truc, il y a pas 15 000 questions. Ah, mais j'ai tout compris. En fait, c'est beaucoup... Pourquoi c'est pas aussi simple qu'on l'explique de manière générale.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour l'histoire des conférences, parce qu'il y a beaucoup de gens qui se lancent. là-dedans. Et en fait, moi, pareil, je m'étais un peu lancée, j'avais pris un coaching. En fait, c'était chiant. Je suis pas à l'aise, moi. Faudrait que tu prennes l'avion tous les quatre matins, que tu laisses tes enfants.

  • Speaker #2

    Mais on me demande régulièrement même de faire en zoom, tu vois. Et en fait, déjà, ça me fait pas délirer. C'est pas un truc qui me fait kiffer. Donc, du coup, je le fais pas. Et bon, souvent, on me demande de faire des trucs gratos. Et j'ai pas le temps, les gars. Désolée, mais... T'excuses pas. Autre épisode à regarder,

  • Speaker #1

    rapport à l'argent.

  • Speaker #2

    Et puis, en zoom, alors déjà en présentiel c'est sympa parce que tu rencontres des gens au moins c'est un peu plus cool mais alors en zoom tu fais ton truc et en plus tu rencontres personne ça dépend,

  • Speaker #0

    moi pour le coup j'aime bien c'est vraiment la personnalité il faut tout pour faire un monde pour revenir sur ce que disait Sarah aussi par rapport à l'audience quand tu dis des formations en asynchrone c'est marrant parce que moi ça n'a pas marché avec mon audience mon audience n'a pas marché parce que elle voulait, après c'est un sujet spécifique je travaille moi sur comment se créer un network un réseau efficace et qui te permet de créer des opportunités. Et bien sur ça, la formation asynchrone n'a pas marché.

  • Speaker #3

    J'ai dû transformer ça en bootcamp. Alors que moi, j'en ai une qui marche bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais pas au même prix.

  • Speaker #3

    Pas au même prix, mais tu vois, ce qui est marrant et intéressant dans cette histoire, c'est que c'est ce que tu dis, c'est-à-dire que des fois, en plus, on te parle toujours de ton client idéal et tout, et tu peux faire une typologie de client, et en fait, il est juste un peu différent entre les gens qui... qui se sentent attirés par ce que tu racontes et les gens qui se sentent attirés par ce que je raconte et du coup, on n'a pas exactement les mêmes.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je vais mettre une petite pièce en plus entre vous deux, les filles, pour vous dire que c'est possible d'avoir les deux parce que typiquement, moi, quand j'ai voulu sortir du freelancing pour aller surfer de temps en temps, ce n'est pas glorieux, mais bon, ça a été ma motivation. Moi, je suis contente que ça m'ait permis d'atteindre ça.

  • Speaker #3

    Mais tu n'excuses pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, moi, je combine deux business models. J'ai les bootcamps, donc les cohortes, et l'asynchrone quasi totale avec mon membership qui est l'incubateur solopreneur. Et j'aime bien les deux, en fait, parce que... Mais c'est juste que c'est circonscrit. C'est-à-dire que les gens ne peuvent pas me déranger n'importe quand, tout le temps. J'ai des journées dédiées. Et typiquement, le vendredi, c'est mes journées incubateurs, où tous les vendredis à 14h, il y a un live que j'anime. Je suis contente, j'anime la communauté. Tous les jours où j'y vais un peu, j'anime la communauté ou je coache les gens. Et mon bootcamp, pareil, j'ai des journées dédiées qui vont être le mardi ou le jeudi. Et après, ils ont un calendrier où ils peuvent prendre rendez-vous. si je veux, tu vois, et j'ai aussi mon mercredi dispo pour m'occuper de mes enfants. Et du coup, j'ai quasiment 50% de ma semaine qui est free et le reste un petit peu des rendez-vous quand même. Mais j'aime bien aussi, ça m'énergise. Moi, je suis quelqu'un de podcasteuse. Ce qu'on fait là aujourd'hui, ça m'énergise. Faire des lives, j'adore. Faire des masterclass, j'adore. Et coacher mes solopreneurs individuellement sur leur business model, j'adore aussi. Donc tu vois, je pense qu'il y a aussi le piège de la synchronicité, le revenu passif. c'est super si t'adores Mais réfléchir aussi aux activités qui vous énergisent. Mais par contre, si je devais partir en Californie pour être surfeuse professionnelle, je sais que mon modèle serait prêt. Je n'aurai plus qu'à scale-up l'incubateur, à abandonner le bootcamp. Et donc, je suis prête à toutes les opportunités. Je n'ai plus que mon mec à convaincre.

  • Speaker #3

    Mais ça, tu vois, c'est marrant que tu parles de déménager slash la famille et tout ça. C'est parce que je trouve que c'est aussi ton environnement en général qui impacte ton business, forcément. Oui. Donc là, on parle aujourd'hui de ton environnement géographique et culturel. Mais je pense que ton environnement personnel, familial, impact... Parce que tu vois, moi, mon mec n'est pas entrepreneur, il est salarié. Et en fait, j'ai envie de passer du temps avec lui. Et du coup, ça ne peut pas être le truc de... Ah, viens, on va faire, je ne sais pas, quelle activité mardi après. Tu vois, parce que j'ai le temps de dispo. Oui,

  • Speaker #0

    parce que oui, tu ne peux pas.

  • Speaker #3

    Parce qu'en fait, lui, mardi après, il est au bureau.

  • Speaker #1

    En Suède, ça ne passe pas ? Arrête,

  • Speaker #3

    à 14h à 15h il fait nuit c'est chiant les gros clichés en ce moment du coup il fait jour tout le temps mais du coup tu vois t'as ce truc et en fait le fait que j'ai un environnement personnel comme ça, ça fait que ma journée elle a entre guillemets de travail, elle est un peu cadrée dans une journée salariée normale et donc Si je veux continuer à avoir une vie avec lui, je ne peux pas juste...

  • Speaker #2

    Il y a un autre truc dont on n'a pas parlé. Moi, je suis de l'autre côté de l'Atlantique, donc j'ai 6 heures de décalage avec la France. Avant, j'étais en Californie. Ce que je disais tout à l'heure, c'est que mes enfants partent à 7h30 à l'école et ils rentrent à 15h30. Ça veut dire que si je dois prendre des conférences, c'est le matin. Mais ça veut dire qu'il ne me reste plus du tout de temps pour travailler sur mon éditeur, pour écrire. Une fois qu'ils sont là, je ne peux plus me concentrer. Donc,

  • Speaker #1

    tu as priorisé.

  • Speaker #2

    Donc en fait, niveau priorité, Moi, j'ai deux heures... par semaine où je peux caler des zooms ou des podcasts c'est tout c'est mes seuls créneaux souvent les journalistes me contactent pour des rendez-vous et tout ça presse, je leur dis laissez-moi un message whatsapp et je vous fais des audios comme ça je les fais le soir à 21h quand il est 3h du matin en France les journalistes en PLS quoi en vrai ça les arrange moi aussi je les fais parce que la conversation au téléphone c'est trop long et puis moi comme ça je peux faire le soir quand les enfants sont couchés Les derniers trucs que j'ai à faire et voilà quoi.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le voyage, le lifestyle de rêve, une coconut à la main, son mac de l'autre, ça a l'air trop génial depuis Bali, Miami, l'Éthiopie ou Göteborg en été où le soleil brille la nuit. Et pourtant, il y a quand même pas mal de galères. On a pas mal d'amis freelance, solopreneurs, digital nomades ou qui partent comme ça voyager pour quelques courts séjours. C'est pas tout rose, en fait, de lancer son business, de l'entretenir, et en même temps, d'être dans une autre culture. Donc, je vais me tourner vers vous pour voir un peu tout savoir. Choc culturel, grosses galères, qu'est-ce qui vous est arrivé ? À quoi on doit faire attention aussi, peut-être pour ceux qui se préparent à partir ? Sarah, est-ce que tu veux commencer ?

  • Speaker #3

    Ouais, alors en fait, tu disais tout à l'heure, c'était aussi dans les points positifs, mais ça peut être un point négatif. C'est un peu le côté, comme t'es pas là, tu peux pas assister aux événements, donc t'es sûre que tu focuses sur ton business et que du coup, tu génères plus de pognon. mais t'as un petit côté, tu rates plein de trucs cools. Parce que, moi j'ai eu le même truc, il y a une journaliste de France Inter qui m'a appelée pour faire la matinale, tu dis c'est super, putain j'ai grave envie de faire la matinale de France Inter, mais elle m'appelle la veille à 18h, et j'ai pas de jet privé à mon père, et il faut être à 5h, elle me dit vous inquiétez pas, je vous envoie le taxi, parce que dans sa tête je suis à Paris, je vous envoie le taxi pour venir vous chercher à 5h du matin, bah ouais mais ton taxi va avoir du trajet, donc ça c'est les trucs où tu rates plein d'opportunités, il y a pas longtemps, tu vois il y a une organisation super sympa qui voulait remettre des prix à des femmes berbères. Et du coup, ils m'ont contactée en me disant on veut vous remettre un prix. C'est chiant de refuser un prix, tu vois. Mais en fait, je leur ai dit, les gars, vous me prévenez deux semaines avant et en fait, je suis déjà sur autre chose. C'est compliqué pour moi de venir maintenant avec, tu vois, genre pile deux semaines avant. Des fois, ça peut très mal tomber. Et du coup, après, évidemment, j'ai vu les photos de la soirée. Je me suis dit, putain, c'était une purée. Il y avait des meufs que je connaissais super cool et t'es sous les paillettes

  • Speaker #1

    Mais toi, ça doit te faire ça aussi, parce que finalement, en fait, t'es aux US, c'est la terre promise de l'entrepreneuriat. Donc nous, on est trop vénères parce qu'on a le faux mot de ne pas être aux US. Mais toi, t'as le faux mot de ne pas être en France, parce que c'est toute ta sphère de chercheur et compagnie. Tu disais que tu bosses avec l'Institut Pasteur et tout ça.

  • Speaker #2

    Oui, et puis, régulièrement, je suis invitée, pareil, mais trois jours avant, au ministère de la Santé. On fait une table ronde avec les femmes scientifiques, ça te dit. C'est samedi. Je suis aux US, les gars. Ah, ça va pas être possible. Et après, tu vois les... Ou alors, j'ai même eu des chaînes de télé. M6 m'avait contactée pour faire des éventuellement chroniqueuses dans une de leurs émissions. Je ne sais même pas laquelle c'était. Et j'ai dit, oui, mais je suis aux US. Ah, on ne savait pas. Mais bon, le faux mot. Mais bon, après, quelque part, c'est le jeu. Et puis bon, d'un autre côté, je suis tranquille. Je suis dans mon coin. Je fais mon truc. Je ne suis pas trop... Du coup, je n'ai pas à me disperser. Je pense que ça, c'est le point positif. C'est que du coup, je n'ai pas trop de... Voilà, je n'ai pas besoin d'aller aux événements, je ne me sens pas obligée d'y aller. Je suis focus sur mon truc et ça avance assez vite. La contrepartie, c'est que je passe beaucoup de temps à travailler et du coup, je n'ai pas trop de vie sociale.

  • Speaker #1

    Et galères particulières qui te sont arrivées aux US ? Je ne sais pas, on a la mentalité, je ne sais pas, il y a des chocs un peu comme ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que le point numéro un, il faut faire très attention, c'est l'immigration. Ça, c'est un truc, si vous voulez travailler à l'étranger, renseignez-vous bien. On n'en a pas parlé, mais c'est vrai que c'est chaud ça. Par exemple, aux États-Unis, on ne peut pas travailler si on n'a pas de... Si tu veux être indépendant, c'est soit un visa entrepreneur, c'est eux deux. Mais dans ces cas-là, en général, il faut un business américain et investir de l'argent. Ou alors avoir une carte verte. Donc moi, quand je suis arrivée, j'avais un visa J1 de chercheur, donc un visa vraiment relié à l'université. Donc je n'aurais pas pu lancer un side business à ce moment-là. J'ai dû attendre d'avoir ma green card, que j'ai faite toute seule avec un avocat, etc. pour pouvoir monétiser des trucs à côté. Parce qu'en fait, si tu te fais attraper, surtout en ce moment, Tu ne veux pas avec ça les gars, c'est pas le moment. C'est déportation, quant à l'amour et compagnie.

  • Speaker #1

    Tu dois être sur une petite liste, non ?

  • Speaker #2

    Je m'en fous, maintenant je suis américaine, donc venez me chercher, c'est pas grave. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année. Je l'ai eu au moins en février. Ça me démangeait, ça faisait un mois, mais j'ai attendu d'avoir mon passeport pour dire ok, maintenant je peux ouvrir ma bouche. Parce qu'effectivement, c'est des choses qui surveillent maintenant. Mais même n'importe quel pays, je pense que c'est valable pour n'importe quel pays, Renseignez-vous bien sur les lois. Parce que je vois beaucoup sur Internet des influenceurs qui viennent aux Etats-Unis, qui restent un mois, deux mois, et qui font quand même des collabs sur place, machin. Attention ça, parce que je crois que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Ok.

  • Speaker #2

    Méfiez-vous.

  • Speaker #3

    T'as pas de permis de travail, t'as pas de permis de travail. Il y a plein de gens qui ont l'air de... Parce qu'on a l'habitude avec l'Union Européenne, tu vas dans n'importe quel pays européen, c'est bon, mais...

  • Speaker #2

    Attention. Et inversement, un autre problème que je voulais, que j'avais, c'est qu'éventuellement je me suis dit, je pourrais peut-être prendre une stagiaire pour travailler avec moi. Mais en fait, je ne peux pas. Parce que comme mon entreprise est américaine, il faudrait qu'elle ait un visa pour travailler.

  • Speaker #0

    Ah oui, même à distance ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Tu peux pas récupérer quelqu'un qui bosse pour toi ?

  • Speaker #2

    Ah bah non, tu peux pas. Donc en fait, j'embauche des freelances, donc je suis obligée de trouver des freelances. Des freelances, tu peux ? Bah oui, parce que je peux les payer. Ils travaillent à leur compte dans... En France, j'ai des freelancers aux Etats-Unis, des Français aussi, mais j'ai aussi beaucoup de Français en France. Mais par contre, des stagiaires, je ne peux pas. Clairement,

  • Speaker #1

    je ne peux pas. Bon, intéressant. Enger, toi qui fais des séjours comme ça, des espèces de pauses un peu slow, ou alors tu es allée à Abidjan pour démarcher des clients pour ton agence. Est-ce que tu as eu des galères ? Est-ce que c'est si simple que ça de mener ta best life ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant. Ce que vous avez dit, moi, je les rate, mais sur le côté, du coup, dans des pays africains. En fait, on m'appelle, on me dit « Ah, il y a un TEDx demain. » « Sorry, je ne veux pas prendre l'avion là pour venir à Vidian, si c'est possible. » Donc ça, c'est un sujet. Et c'est ce qui me pousse d'ailleurs à vouloir m'installer, incessamment sous peu, dans un des pays. Donc c'est quand même hyper dur de trouver le bon équilibre, à savoir un pays où personnellement tu kiffes, où il y a du business, où ce n'est pas que ce soit un hub qui te permet de voyager facilement, soit bien relié, parce que malheureusement en Afrique, voyager entre pays africains, c'est hyper cher. C'est plus cher de faire un Paris-Dakar à Bidjan qu'un Dakar-Paris.

  • Speaker #1

    Ok, ah ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, voilà, trouver le bon lieu qui fait du business aussi et qui te permet aussi de rentrer rapidement à Paris.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, t'es en partance en fait. Je suis en partance. Tu vas peut-être partir pour de bon.

  • Speaker #0

    Ouais, dans quelques mois, je pars. J'hésite entre quelques pays, mais ça va se décompter très vite.

  • Speaker #1

    Bon, bah écoute, quand tu sais, tu viendras nous voir en commentaire. Faites vos paris là. Où va partir Inger ? Quel hub international elle a trouvé.

  • Speaker #0

    En Afrique, ça va être cool.

  • Speaker #1

    Moi, je parle souvent avec des digital nomades. Vous en connaissez ? Parce qu'en fait, en vrai, la vie de digital nomade, c'est dur. Je pense que c'est réservé à une élite qui arrive à extrêmement bien s'organiser. Tu vois, par exemple, ils vont faire du surf. Moi, j'en connais qui vont faire du surf. Mais moi, quand je suis partie dans mon stage au Maroc, rien que ça, une semaine. Alors certes, j'ai un business asynchrone, mais tu as toujours des trucs à faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et du coup, le Wi-Fi, c'était la galère. La classique, j'avais un live animé, ce n'était pas ouf. Tu as un peu cette charge mentale. Moi, le surf, le problème, c'est que je fais deux surfs le matin et l'après-midi. Je suis épuisée. À la fin de la journée, en fait, je n'avais plus de jus. Je n'arrivais plus à travailler, même du cerveau. Donc, je dormais, en fait. Donc, je ne sais pas si vous avez déjà fait des séjours un peu comme ça, nomades ou...

  • Speaker #0

    Ou galères internet et tout. Oui, tout le temps. Enfin, moi, ça m'arrive toujours. Enfin, même quand j'étais en Indonésie, j'étais en vacances, mais on avait une propale client hyper importante. Il fallait à un moment se connecter. Donc il était 20h. Il faisait sombre, j'avais pris mon téléphone, je l'avais collé là-haut pour avoir de la lumière. Et en fait, Internet n'allait pas. Et en fait, c'est galère, mais il faut que tu sois là. Il fallait qu'on défende le case. Et ça allait, c'est passé. Mais quand même, oui, c'est des choses un peu galères. Et après, moi, avant, quand j'étais en Éthiopie et tout, il y avait des coupures souvent d'électricité. Enfin, pas d'électricité, mais d'Internet. Ça, c'était chaud aussi.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai eu le coup de devoir terminer un devis absolument parce qu'en fait, tu sais, clôture des budgets pour un client. Et la seule source de lumière que j'avais, l'endroit où le Wi-Fi était le mieux, c'était à côté du feu de camp. Donc, tu es là avec ton ordi à côté du feu de camp. Il y a des mecs avec une guitare. L'ambiance, elle n'est pas tout à fait pareille. Mais je trouve que le truc un peu typique, c'est ça. Il faut que tu aies Internet et il faut que tu aies un lieu. Et on se dit, c'est bon, Internet et un lieu. critères de base de base mais en fait tu peux te retrouver à plein d'endroits où internet est pas super bon ou alors très très cher et où pas facile d'accès et tu peux te retrouver dans des endroits aussi moi j'ai trouvé des fois que c'est compliqué d'avoir un lieu de travail T'es dans un... Ouais c'est ça, t'es bon, je peux bosser de partout. Pareil,

  • Speaker #1

    avec mes surfcamps, là je me suis retrouvée dans des surfcamps de vingtaine de naires trop cheap. J'avais pas de truc à moi pour bosser, j'étais là mais pourquoi tu t'es foutue d'ensemble ?

  • Speaker #3

    C'est là que tu vois si t'as un bruit pas possible autour, que c'est compliqué, où tu te retrouves à aller te taper 45 minutes à pied pour aller au café le plus proche, mais en fait où c'est blindé, rabord de... De digital nomade ! De digital nomade, de mec qui essaye de faire la même chose que toi. Je pense que depuis l'époque de Tim Ferriss, ça a un peu bougé, il faut faire gaffe.

  • Speaker #2

    Moi je le fais tous les ans en digital nomade parce que je rentre deux mois en France juin-juillet.

  • Speaker #1

    T'as digital nomade en France,

  • Speaker #2

    c'est trop marrant. Mon gros problème c'est que j'ai les enfants dans les pattes qui sont en vacances et je crois que mon gros souci c'est de trouver du temps pour travailler au calme parce qu'en général, va écrire une newsletter où tu dois rester concentré avec trois enfants qui sont autour de toi en train de retourner la baraque parce qu'en général c'est ce qui se passe. C'est un peu dur. Mais du coup, la parade qu'on avait trouvée, parce que mon mari est pareil, il a son entreprise, c'est qu'on travaille de 9h du soir à 3h du matin. C'est pas sain, on est d'accord. Du coup, le matin, j'ai rien gardé des animés, nous on dort. On gardait le rythme S en fait. Oui, on bouge pas.

  • Speaker #1

    Vous avez pas de jet lag.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai que c'est deux mois où c'est chaud. Mais d'un autre côté, eux, ils peuvent rentrer en France, voir leur famille, les cousins, les machins. Et alors, une galère que je peux raconter, c'est qu'on a une... Une fois, on était en Corse, dans la maison de mon père. Il a une maison en Corse. Il n'y avait plus Internet. Ça fait deux heures. Ça ne revient pas. On reprend la voiture. Et en fait, il y avait un poteau électrique qui était sur la route. il est resté spoiler alert 5 jours sur la chaîne La route, personne n'a vu le réparer, donc on a dû aller dans une pizzeria avec nos ordis, on mangeait des pizzas avec les enfants là, moi je fallait absolument que j'envoie les dernières corrections de mon livre qui devaient paraître juste après, j'étais appuyée sur scène. Vous avez le code du wifi s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Ah le corse,

  • Speaker #2

    t'as dû prendre des petites remarques. Ils n'ont pas réparé le poteau en 5 jours, moi j'ai halluciné, c'était marrant. Le poteau était en travers de la route.

  • Speaker #1

    Alors, après la France, la Corse, c'est pas la hustle culture. Ah non,

  • Speaker #2

    c'est pas la hustle culture.

  • Speaker #1

    Du coup, trop cool d'avoir vos galères. Moi, je voulais juste faire un point, parce que j'en ai parlé en intro. C'est le point province. Parce qu'en fait, il y a plein de solopreneurs qui vont décider de partir de la capitale pour aller se mettre... Et un point que j'avais remarqué avec les freelances notamment, c'est que les prix sont plus bas. Donc, il faut faire gaffe aussi si vous vendez au TJM. Moi, ça a été ma première galère. C'est que je suis arrivée de Paris avec mes prix parisiens. Et à Nantes, ils m'ont dit, attends, les prix de Nantes, c'est ça. C'était genre 300 balles de moins par jour. Donc moi, j'ai gardé mes clients parisiens. Mais c'est dire aussi comment il faut que tu adaptes ton modèle, voire même tes clients, et que tu ne te dises pas, je suis à Limoges, mettons, comme mon pote Carlos Diaz, qui était venu, lui vient de Limoges, je me fais des prix de Limoges. Parce que si tu pars pour l'inquiétude, et que du coup, tu dois baisser tous tes prix, et t'adapter aux clients locaux, c'est un petit trade-off à faire. Il faut faire quand même un peu gaffe.

  • Speaker #0

    Et à ça, moi, j'ajouterais aussi le sujet de s'adapter. aussi culturellement, même aux gens localement. Tu as dû le voir aux États-Unis, même toi, dans la Suède. Et ce sujet-là, parfois, et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode « Nous, on est les meilleurs. » Et ce truc arrogant, c'est ce qu'on déteste toutes, je pense, c'est parce qu'il n'y a pas cette humilité de se dire « Juste, je viens pour apprendre, je viens m'adapter et je suis au même niveau que les autres, même voire plus bas au début pour apprendre. »

  • Speaker #3

    Je pense qu'au-delà de l'humilité, tu as aussi la curiosité. Oui. Dans le sens qu'aller s'installer dans un autre pays, même temporairement, pour les digital nomades, sans en fait être intéressé par le truc local et où en fait, à la fin, tu es dans ton truc de digital nomade avec d'autres digitaux nomades. Je ne sais pas comment ça se dit. En gros, finalement, tu vois, moi, je le vois en Suède, dans une certaine mesure. Des fois, tu as des gens, c'est vraiment des clusters de Français. Et en fait, du coup, c'est un peu dommage parce que tu as juste déplacé ton mode de vie d'un endroit à un autre. Et donc, tu n'as pas l'occasion de faire ce qu'on disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir, de découvrir des nouveaux trucs.

  • Speaker #1

    Mais après, tu peux avoir la vie plus cool quand même. Moi, je pense à mon cluster de Parisiens installés à Nantes. Je suis avec des Parisiens plus cool, en fait, en gros. Ceux qui sont partis à Nantes.

  • Speaker #0

    Les expats, ce n'est pas trop le cas.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    les expats, ils ne sont pas trop cool. En tout cas, personnellement, les expats que j'ai vus, que ce soit en Afrique ou ailleurs, ce n'est pas forcément les plus connus.

  • Speaker #3

    Je me suis fait plein de pâtes nantées en plus. Et puis déjà, tu vois, t'as la distinction, on n'en a pas parlé du tout et c'est pas le sujet, mais entre expats, t'es immigré. Et en fait, je trouve que t'as déjà pas tout à fait la même vibe aussi si t'es immigré qu'en fait, t'as choisi que tu prends la nationalité, tu t'installes dans le pays, tes enfants, ils ont cette culture-là, ça mixe un peu. Et du coup, c'est ça qui t'apporte vraiment l'enrichissement. C'est pas magique juste parce que tu t'es dépoté de là où t'étais pour te rempoter dans une autre culture. Si tu... Travaille pas ton terreau autour de toi.

  • Speaker #1

    Ça pourrait être... On pourrait faire 10 épisodes là-dessus. Donc ça ouvre plein de débats, l'expatriation. C'est pas que... Qu'est-ce qu'on peut en faire dans le business ?

  • Speaker #2

    Ça, il faut le dire aussi. Oui, c'est dur. Ça demande... Enfin, il y a toutes les démarches administratives à faire. Ça peut être très, très lourd. Il faut pas s'attendre... Ils nous attendent pas. Et surtout,

  • Speaker #0

    le marché... Enfin, tout à l'heure, j'en ai pas parlé, mais quand on parle de fiscalité... Moi, par exemple, mon audience, elle est partout dans le monde, pour le coup. Et par exemple, là, je sais que pour mon bootcamp, Je dois facturer la TVA française à partir d'un certain seuil de chiffre d'affaires. Ensuite, ça change dans les... Pour la TVA des pays locaux. Et ça, c'est méga chiant, en fait, en termes de fiscalité. Tu te dis, OK, t'es en Éthiopie, c'est cette TVA. T'es aux États-Unis, c'est cette TVA. T'es en Suisse, c'est cette TVA.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai un... C'est pour ça que moi, c'est système automatique de paiement. Et les gens choisissent leur pays et ça applique automatiquement la TVA. Je fais pas de facture manuelle. c'est à s'arracher les cheveux mais ouais c'est clair il y a certaines zones c'est un peu compliqué Bon, c'était trop cool de savoir tout sur vos coulisses d'expatriés solopreneurs. Un petit jeu final avant qu'on passe à la question, pour qu'on fasse gagner de l'argent aux gens avec des idées de business model. Pour clôturer, si je vous fais rapide comme ça, pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous n'êtes pas là ni aux Etats-Unis, ni en Suède, ni machin, là comme ça. Demain, je vous donne un pays de rêve où vous partez, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi pour tout recommencer ?

  • Speaker #0

    Moi, ça serait le Costa Rica.

  • Speaker #1

    Costa Rica ? Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'Américains au Costa Rica. On avait regardé, notamment quand Trump est arrivé au pouvoir, où est-ce qu'on pourrait aller si jamais ça part en cacahuète. Et Costa Rica, gros pool de digital nomades aussi. Assez safe comme pays, très quand même dépaysant. Toujours sur le même continent. Enfin, c'est le continent sud-américain, mais c'est le même climat qu'en Floride, parce que moi, je suis en Floride. Donc, nous, il nous faut un truc chaud. Le froid... Ça va pas être compliqué.

  • Speaker #1

    Les gens du Nord qui s'installent dans les pays du Sud-Est. Ok, trop cool.

  • Speaker #2

    Moi, ça serait, je pense, en Asie. Pour le coup, j'ai adoré l'Indonésie, mais l'Hambok.

  • Speaker #1

    Pas Bali.

  • Speaker #2

    C'est différent, c'est beaucoup plus calme, il n'y a personne. Tu surfes, tu fais des trucs.

  • Speaker #1

    Ça a l'air trop, trop bien. J'adore. Sarah ?

  • Speaker #3

    Je suis très européenne, donc je resterais bien en Espagne, plutôt. Je serais allée vers le Sud au lieu d'aller vers le Nord. beaucoup de solopreneurs en Espagne aussi ça m'enlèverait l'inconvénient d'être un peu loin de la France, c'est plus compliqué pour rentrer voir la famille et tout ça là en étant en Espagne je pourrais prendre le train pour rentrer voir ma famille et puis en même temps climatiquement j'avoue c'est sympa la bouffe est cool, on parle espagnol tous les deux donc ça pourrait être cool trop bien,

  • Speaker #1

    moi j'avais pensé la Californie parce que ça serait quand même le pays un peu du surf et en même temps idéologiquement que j'aime bien et puis Les États-Unis, c'est quand même la terre promise des solopreneurs. Donc, moi, je ziote ça. Même si les solopreneurs, en vrai, ils ne sont pas en Californie. Ils sont à droite, à gauche, des fois dans des villes à Pétahouchenoc. Parce qu'en fait, ils sont comme nous. Ils ont leurs petites barraques, leurs machins. Il faut leurs activités sur Internet. C'est beaucoup moins cher. Et sinon, plan B, le Portugal. Parce que du coup, c'est proche. Moi, j'ai mes parents qui sont un peu vieux et tout. Je n'ai pas envie de partir non plus à l'autre bout du monde. Et ça surfe. Il y a plein de nomades aussi. donc ça peut être très cool à plein d'événements j'ai trouvé très très bonne vibe je pense que les Là-bas, tu peux aussi vraiment t'intégrer. Tu peux mettre aussi tes enfants. J'ai une copine freelance qui a mis ses enfants dans le système scolaire portugais. Tu n'es pas obligée d'avoir des castes, comme tu décrivais.

  • Speaker #3

    Tu peux apprendre la langue déjà aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    C'est plus joie.

  • Speaker #2

    Ça aide aussi. Après, moi, je dis l'emboque, mais je n'irai jamais, parce que c'est trop long. Non, mais en vrai, c'est... On a dit, pas de rêve.

  • Speaker #1

    De rêve. un blanc tache de rousseur, il est relou sur le soleil c'est trop chaud, il y a trop de soleil je vais finir à Göteborg moi je te le dis un truc où ça se surfe en Norvège ou du coup comme ça du côté de chez moi dans le

  • Speaker #3

    Valberg de Göteborg la côte s'appelle le Halland et ils appellent ça le Halifonia nouveau spot,

  • Speaker #1

    allô chérie fêtez Valise j'ai trouvé un spot pour nous bref racontez nous vous dans quel pays de rêve vous aimeriez partir, liberté financière liberté géographique c'est ça aussi le kiff de la Solonation ... Et puis, on ne va pas vous laisser repartir les mains vides, parce que maintenant, on va vous donner nos quatre idées de business où vous allez pouvoir générer de l'argent depuis l'international ou même depuis où vous voulez en fait en remote. Donc c'est parti pour Qui veut du CA ? Alors, Qui veut du CA ? C'est notre rubrique où nos quatre cerveaux sont en symbiose pour trouver des idées de business en ligne, rapides, pratiques, à faire, où on peut générer du chiffre d'affaires. Là, aujourd'hui, la contrainte du jour, mesdames, c'est bien sûr un business qu'on peut lancer. depuis l'étranger ou à l'étranger ou gérée depuis l'étranger ? Océane ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je serais sur le modèle de la newsletter. Je pensais à une newsletter... C'est un truc que j'aurais bien aimé faire. C'est une newsletter pour les francophiles du monde entier. Une newsletter en anglais, mais plus sur la culture française, etc. Avec éventuellement un petit côté insider, parce que quand t'es français, tu peux leur donner des petits... Voilà, des petits insights sur la culture, sur la gastronomie, etc. Je pense qu'il y a un moyen, il faut creuser un peu le sujet, c'est très niche, mais il y a beaucoup de francophiles. Enfin, je le vois déjà aux Etats-Unis, il y a beaucoup de francophiles, et beaucoup d'alliances françaises, etc., dans tous les pays. Donc je pense que ça pourrait bien marcher, peut-être avec du sponsoring aussi.

  • Speaker #1

    Très bon, c'est ce que j'allais dire. Toi, comme tu ne peux pas trop sponsoriser, tu as pensé à un truc où là, on peut sponsoriser à fond avec LZMH et compagnie.

  • Speaker #0

    Si le modèle payant ne fonctionne pas, ou ça peut être un modèle hybride un peu mixte, mais ça pourrait bien marcher.

  • Speaker #1

    Il paraît qu'au Japon, ils s'en foutent.

  • Speaker #3

    En Suède aussi.

  • Speaker #1

    En France.

  • Speaker #3

    Tu l'avérais, la sponso Pernod Ricard, 20 petits ans, c'est sûr que ça marcherait.

  • Speaker #1

    Ok, allez, let's go. Ceux qui kiffent le business model newsletter sponsor, let's go.

  • Speaker #0

    La faire en anglais, comme ça, c'est universel. Trop bien.

  • Speaker #1

    Sarah ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une copine qui, pour le coup, elle a vraiment un business et a vraiment fait ça. Elle est partie s'installer à Bali, mais là aussi, c'est comme ça que je l'ai rencontrée, vécue en Suède pendant plusieurs années. Et puis, en fait, elle a vécu à plein d'endroits différents. Et elle est graphiste, parce que les métiers comme ça, et t'es pas obligée de vendre ton temps quand t'es graphiste, en fait. Elle vend une prestation, elle vend un livrable. Elle te dit, tu veux un logo ? Pas de souci, c'est temps. Et elle te vend le logo. Tu veux refaire ton site Internet ? C'est temps. et elle s'en occupe aussi. Et du coup, ça lui permet d'aller vivre à différents endroits et de trimballer son business avec elle un peu partout.

  • Speaker #1

    Trop bien. C'est vrai que le business light comme ça, lifestyle aussi, on en avait parlé avec Geneviève, c'est trop cool.

  • Speaker #2

    Edgar ? Moi, je dirais un truc autour des voyages. Tu vois, typiquement, ce que tu dis, les guides français, tu peux le décliner dans plein de différents pays selon les appétences. Encore une fois, moi, je suis très, très sur le côté entreprendre par rapport à tes passions. Oui. Et vraiment essayer de trouver ce qui te fait vraiment kiffer et te dire comment je peux le transformer. Ça peut être une formation en ligne, ça peut être un bout de camp, ça peut être...

  • Speaker #1

    Il y en a...

  • Speaker #2

    Il y a vraiment de transformer ça de manière assez...

  • Speaker #1

    Il y avait celle qui fait des millions, la Trade & Travel, qui avait une Américaine qui avait créé une formation sur comment voyager grâce à tes revenus issus de tes actions ou je ne sais pas quoi. Donc oui, mais je suis d'accord avec toi, mais moi je dirais un business qui sert à quelque chose, qui n'est pas juste un guide de voyage, parce que tout le monde veut voyager et poster des photos de ses pieds sur des plages. Mais ça n'a pas de valeur, ça, sur le marché. En fait, il y a trop de gens qui veulent voyager, il y a trop de gens qui veulent faire des blogs de voyage.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est surtout sur le sujet du voyage, c'est comment faire en sorte... J'ai vu récemment une fille qui aidait les solos. de traveleurs à organiser leur voyage. C'est bête, mais ça marche hyper bien parce qu'il y a plein de gens qui veulent bouger mais qui ont peur.

  • Speaker #3

    Tu as la sous-niche de comment tu voyages de façon sûre en tant que femme.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #3

    Tu as cette niche-là, il y a déjà des gens qui travaillent là-dedans aussi.

  • Speaker #1

    Vanlife aussi, comment travailler en vanlife et tout, super bien.

  • Speaker #2

    Donc, toi, autour du voyage, je pense qu'il y a plein de petits trucs à faire mais nichés. Et ouais, sur les solo-traveleurs, il y en a plein.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai choisi l'inverse et t'es en France ou t'es dans ton pays et y'en a qui t'écoutent de Belgique ou... où ils veulent, du Québec et tout, et internationaliser, parce qu'on n'y pense pas assez. Et donc moi, je connais des potes freelance qui sont freelance internationaux, donc ils bossent avec des très grands groupes internationaux, donc ils pricent plus cher, ils ont des missions moins reloues, et ils sont plus en remote, parce que souvent, c'est des groupes américains, et donc voilà, c'est des grosses prestations, et c'est des tickets à six chiffres. Ou pour nous, podcasteurs, typiquement, créer un podcast le même, mais dans un autre pays, maintenant, avec les trucs d'IA. ou créer un infoproduit, traduire ton infoproduit, par exemple, ou ton podcast Gaté Méry en une autre langue, et le lancer ailleurs, dans d'autres pays. Moi, je pense que ça marcherait très bien s'il y a quelqu'un qui veut m'aider à faire ça avec le board. Tu vois, genre, Solopreneur School, ou Incubator Solopreneur dans d'autres pays. J'ai tout le contenu, donc voilà, j'ai plus que quelqu'un qui a besoin de m'aider avec de l'IA à tout traduire, donc voilà. Bon, racontez-nous si vous avez envie de tester, si vous faites des business models qui sont peut-être... Compatible avec l'international et qu'on n'a pas cité, Dubaï et compagnie, paradis fiscaux, on ne l'a pas trop fait. Peut-être que si ça vous intéresse, racontez-nous, on pourra faire aussi cette partie-là, parce qu'on connaît évidemment plein de monde dans l'univers solo business qui est parti dans ces sphères, créateur de contenu et compagnie. Bon bref, on l'a vu, changer de pays, c'est step up son mindset d'entrepreneur, mais c'est aussi parfois pas mal de solitude. On se retrouve un peu seul face à ses doutes, à ses galères. À ces questions, c'est pour ça que nous, on a créé aussi cette séquence, le SAV des solos dans l'émission, où on prend les questions du public, vous venez commenter dans les commentaires SAV, vous posez votre problématique et votre question, et on vous répond en live avec mes co-animateurs, co-animatrices à chaque émission. Allez, c'est parti pour le SAV des solos. Alors, la question du jour, c'est une question relative à l'expatriation, vous vous en doutez. C'est, est-ce qu'il faut créer une entreprise locale ? ou garder son statut français. On en a un petit peu parlé tout à l'heure dans différentes activités. Moi, j'y connais rien. Enfin, j'y connais rien. Je me suis juste dit, en déménageant à Nantes et en créant ma boîte à Nantes, que c'était un peu con parce que la CFE, elle est moins chère à Paris. C'est juste la petite astuce. Ouais, ouais. C'est tout les comptables qui le disent. Donc voilà, aussi, c'est plus quel est le siège social que tu choisis. Même en France, ça peut être une question. Et peut-être aussi se domicilier, prendre une boîte pour te domicilier pour pas avoir le truc chez toi. Parce qu'on n'en avait pas parlé dans un autre épisode de Bilding Public, où en gros, les gens, ils ont ton adresse et après, ça devient un peu bizarre.

  • Speaker #2

    Mais tu peux les nourrir aussi en pleine charge dessus. Voilà. Si c'est toi, ça...

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc bon, bref, moi, j'ai que ça à dire. Et sinon, vous, les filles, vous avez une structure locale. Comment ça s'est passé ? Moi,

  • Speaker #2

    je réfléchis. Moi, pour l'instant, je suis en France. Mais comme je vais m'installer dans un pays africain, je réfléchis à créer une autre structure ou pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Et tu peux garder les deux, ces points d'interrogation ?

  • Speaker #2

    Tu peux garder les... En fait, en gros... pour The Dots, on la garderait à Paris.

  • Speaker #1

    Oui. Parce que ton associée, elle, elle est à Paris. Elle est à Paris.

  • Speaker #2

    Sur Gaté-Méry, à voir si je le kill pas et je le transfère et je fais un autre truc ailleurs. Je sais pas encore. Je sais pas ce qui est le plus avantageux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #3

    Moi, je suis résidente fiscale suédoise, comme je le disais tout à l'heure. Et du coup, pour moi, c'était une évidence qu'il fallait que je crée ma boîte en Suède pour des raisons, justement, d'éviter des potentiels doubles impositions. Quand tu crées une boîte en local, si tu crées une boîte dans un autre pays que celui dans lequel tu vis et que tu as d'autres sources de revenus dans celui dans lequel tu vis, par exemple, tu peux vite avoir des problèmes. Ou alors, il te faut un bon avocat fiscaliste, mais rien que ça, ça va coûter une blinde aussi.

  • Speaker #2

    Moi, je suis en plein dedans.

  • Speaker #1

    Bon courage, parce que c'est hyper galère. J'en parlais avec Laetitia Vito, qui a bossé en Allemagne aussi, qui a fait UK, Allemagne. Ça a l'air d'être des pays, entre guillemets, proches. Mais attention aussi à la fiscalité, à la place. pas Pras et il paraît que l'Allemagne, c'est assez papier et compagnie, c'est pas très digitalisé, on se plaint de la France, mais vous avez remarqué, on n'a pas fait de French bashing parce qu'au final, c'est assez simple d'entreprendre en France par rapport à plein d'autres pays. Donc voilà, faites gaffe aussi, même si c'est pas l'autre bout du monde, ça peut être technique. Océane, comment t'as géré ces sujets ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai créé une LLC aux Etats-Unis. C'est très simple de créer une entreprise quand on est solo aux Etats-Unis, C'est vraiment hyper, hyper simple.

  • Speaker #1

    Vous payez ou pas ?

  • Speaker #0

    Oui, de petites... de taxes, mais c'est quasi rien. Après, tu peux t'être taxée comme... Comme moi, je suis solo, j'ai pas d'employé, je suis taxée comme si j'étais freelance. Donc je déclare mes taxes en indépendant.

  • Speaker #1

    Tu connais le pourcentage ou pas ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis à 20... Je crois que je... Est-ce qu'en fait, on doit payer les estimated tax tous les quarters ? Et ça, je crois que je les mets à 27%. Mais justement,

  • Speaker #1

    je suis remboursée après. C'est pas énorme, en fait, 27%

  • Speaker #3

    pour un... Moi, c'est pareil. En Suède, impôt sur les sociétés, 21%, que sur mon BNF.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Ah, que sur ton BNF.

  • Speaker #1

    Ah ouais, donc c'est même plus favorable que finalement l'auto-entreprise.

  • Speaker #3

    Oui, qui est... L'auto-entreprise, en Suède, par exemple, c'est la douille, ça n'a aucun intérêt. OK. C'est-à-dire si c'est pour démarrer et pour t'éviter les papiers. Mais en plus... Pour moi,

  • Speaker #0

    c'est comme pour le CRI. J'ai payé mon assurance,

  • Speaker #1

    15 000 dollars par an.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas dans les taxes. Il y a des trucs que tu dois payer après. Tu gagnes sur certains trucs, mais encore, je paye 27% parce que j'ai trois enfants que j'arrive à défiscaliser, que j'ai une maison avec un mortgage, un emprunt. On arrive un petit peu à retirer avec ça. Mais c'est plutôt... En fait, pour tout te dire, t'as les taxes fédérales. T'as les taxes d'État. Les taxes fédérales, c'est l'État américain qui prend. Donc là, c'est 30 %. On compte en général 30 % quand on est en solo, enfin, en entreprise. Moi, je mets 27 % parce que j'arrive à défiscaliser certains trucs avec les enfants. Et après, t'as les taxes d'État. En Floride, il n'y en a pas. Mais en Californie, c'était 10 %. Donc, tu pouvais retirer 40 % de mes revenus à l'époque.

  • Speaker #1

    OK, donc il faut bien choisir son État aussi.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Faites attention, les Californiennes, c'est les plus élevés.

  • Speaker #1

    Et Hawaï, c'est combien ? Je me renseigne pour dans 20 ans.

  • Speaker #0

    Mais la Floride, c'est pour ça qu'on a choisi la Floride, parce qu'on est tous les deux, on a chacun notre entreprise et on gagnait 10% de nos revenus.

  • Speaker #1

    Ah ok, trop marrant. Forcément,

  • Speaker #0

    c'était plus intéressant. Et moi, il y a un autre truc, c'est créer une entreprise en France, sachant que je n'ai jamais travaillé en France, donc il faudrait que je fasse toutes les démarches, ce serait je pense super galère. Et en plus, les Américains, de toute façon, même si je travaille en France, vu que je suis américaine maintenant Je dois déclarer mes revenus français, je devrais déclarer mes revenus français à l'État américain. Je devrais déclarer deux fois mes impôts. Après, ils ne me prendraient pas forcément un impôt, mais je devrais remplir deux déclarations par an. C'est déjà super chiant à faire. Merci, non.

  • Speaker #1

    On est d'accord que vous avez tout un fiscaliste ou taxe advisor ou comptable, non ? J'ai l'impression que c'est indispensable quand tu es entre plusieurs pays. Moi,

  • Speaker #3

    j'ai juste le comptable et c'est justement fait. Et attention de ne pas être... sur plusieurs pays. Quand je suis partie en Suède, j'étais broke, j'avais pas d'argent, donc j'avais pas eu de patrimoine et tout. Mais je vois les mecs qui en fait ont des des locaux, c'est ça, qui ont mis fait de l'investissement locatif en France. Eux, en fait, une partie de ce qu'ils gagnent dans cet investissement locatif, ils rincent leurs fiscalistes avec.

  • Speaker #1

    Ok, bon en tout cas, je pense que c'est cool quand même d'avoir des gens talentueux qui nous aident sur ces aspects-là, donc n'hésitez pas à vous entourer. Et puis en parler aussi, choisissez bien votre pays de domiciliation. Il y a peut-être un autre critère, on en parlait avec Hugues, qui va se lancer dans la construction d'un SAS. Typiquement, en France, il y a aussi des crédits impôts-recherche, des choses comme ça. Donc, si vous partez sur des produits scalables très innovants et que vous n'êtes pas juste dans la création de contenu, création de formation, ça peut valoir le coup aussi de spotter où s'installer, quel pays choisir, aussi pour domicilier sa société.

  • Speaker #3

    Moi, je viens juste de me rendre compte que j'ai grave de chance avec la Suède, là. en m'entendant parler en fait j'avais entendu dire que la Suède c'était un pays qui était vraiment top pour les entrepreneurs et que c'est pour ça qu'il y avait des grosses boîtes qui avaient éclos genre Spotify, Skype etc mais en fait je crois que je viens de comprendre un peu pourquoi parce que je paye pas l'assurance maladie c'est le système français C'est sécu, machin, tout. Mais à côté de ça, 21% sur les bénéfices de la boîte.

  • Speaker #1

    Donc, la nouvelle Californie, elle existe.

  • Speaker #0

    Elle est un peu plus froide. Très bien.

  • Speaker #1

    C'est bien avec le réchauffement climatique.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est ça, la chaleur remonte vers nous.

  • Speaker #1

    Bref, j'espère que cet épisode vous a plu. Changer de ville ou changer de pays, on voulait vous montrer que ce n'est pas juste pour la carte postale, ce n'est pas juste pour changer de décor, ce n'est pas juste pour faire des stories Instagram. C'est parfois la clé pour débloquer un nouveau business model, débloquer un mindset, changer de projet de vie aussi, réaliser enfin ses rêves. Donc voilà, c'est trop cool. Moi, ça m'a trop motivée, cet épisode avec vous. Si cet épisode vous a parlé, vous a plu, vous a fait réfléchir, rêver, si vous avez envie d'aller entreprendre à l'étranger aussi, racontez-nous dans les commentaires et surtout, envoyez l'épisode à un maximum de vos potes de la Solo Nation. qui ont eux aussi envie, ce rêve un peu de bouger, soit de lieu de vie, soit de mentalité. Je pense que c'est cool. Il faut vraiment profiter du fait qu'on soit libre, au moins géographiquement, libre de notre temps et libre aussi financièrement pour avoir une vie trop cool qui nous va bien. Et n'oubliez pas, ce n'est pas votre passeport qui détermine votre liberté. Finalement, c'est votre business model. Allez, salut les solos et à bientôt dans Solo Nation.

Chapters

  • L'expatriation peut-elle faire exploser ton business ?

    00:00

  • Le tour du monde des solopreneurs célèbres

    07:21

  • Ce que l'expatriation débloqué dans ton mindset

    13:55

  • Changer de pays pour changer ton rapport à l'argent

    22:02

  • Les galères cachées dont personne ne parle

    47:05

  • Les pièges légaux à éviter absolument 2

    52:21

  • Les meilleurs pays où vivre en freelance ou solopreneur

    01:01:34

  • 4 idées de business à lancer depuis l'étranger

    01:04:46

Description

Tu bosses en freelance, t’es libre... mais t’as pas bougé de ton appart depuis 3 mois ? Tu rêves de soleil, d’ailleurs, de tester la vie de digital nomad... mais tu restes coincé par ton business model, ta fiscalité ou ton entourage ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois trois solopreneures expatriées qui partagent comment leur vie (et leur business) ont changé depuis qu’elles ont quitté la France :


✔️ Océane Sorel : The French Virologist, créatrice de contenu santé et installée aux États-Unis.

✔️ Sarah Zitouni : Fondatrice de PowHER ta carrière et salariée dans l’automobile… depuis la Suède

✔️ N’Geur Sarr : Entrepreneure multi-pays et co-fondatrice de TheDots Agency


Des US à la Suède en passant par l’Afrique, ils racontent comment l’expatriation a bousculé leur solobusiness : hustle culture américaine, double vie salarié diversifié, coût de la vie, paperasse… on dit tout.


→ Envie d’atteindre la liberté géographique et financière ? Rejoins l’Incubateur des solopreneurs et construis un business qui tourne pendant que tu surfes. https://leboard.systeme.io/incubateur


Au programme de cet émission :

📌 Est-ce que l’expatriation change ta façon d’entreprendre ?

📌 Quels pays boostent vraiment ton mindset de freelance ?

📌 Faut-il partir pour s’éloigner de la hustle culture ?

📌 Est-ce que l’on gagne plus à l’étranger ou est-ce un fantasme ?

📌Comment créer un business model compatible avec une vie nomade ?

📌 Et surtout… est-ce que ça vaut vraiment le coup de partir ?


On te livre les vrais bons plans et les galères à éviter pour devenir freelance ou solopreneur sans frontières.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture.

  • Speaker #2

    Moi c'est la version rien foutre en comparaison. Il y a des jours où je me dis,

  • Speaker #0

    pourquoi Antel il est déjà là et pas moi ?

  • Speaker #3

    Au Rwanda on parle de l'article 15, c'est pour dire débrouille-toi.

  • Speaker #0

    En gros tu gagnes plus qu'avant parce que t'es aux Etats-Unis ou t'as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #1

    Si j'avais voulu déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller de toute façon.

  • Speaker #0

    C'est pas tout rose en fait, lancer son business, de l'entretenir. Et en même temps dans une autre culture.

  • Speaker #2

    Des fois t'as des gens, c'est vraiment des clusters de français quoi. Et en fait du coup c'est un peu dommage parce que t'as juste déplacé ton mode de vie et donc t'as pas l'occasion de faire ce qu'on se disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir.

  • Speaker #3

    Et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode, à nous on est les meilleurs quoi.

  • Speaker #1

    Je sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année.

  • Speaker #0

    Pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi ? Et si c'était ton pays ou ton lieu de vie qui freinait ton business ? Alors aujourd'hui dans Solonation, on va se poser une vraie question. Et si quitter ton pays ou ton train-train quotidien t'aidait à devenir un meilleur entrepreneur ? Et puis pourquoi tu ne profiterais pas aussi de ta liberté de freelance et de solopreneur pour parcourir le monde et vivre sans frontières ? Mes invitées aujourd'hui, elles ont tout plaqué pour vivre leur best life à l'étranger. Alors est-ce qu'elles vivent leur meilleure vie ? Qu'est-ce qui a changé dans leur façon d'entreprendre ? Quels sont les meilleurs pays pour être solopreneur mais aussi les pires ? On va vous révéler tout ça dans Solo Nation et ça commence maintenant ! Allez, c'est parti pour ce plateau spécial expatriation, voyage, nomadisme dans le business des solopreneurs et des freelances. Alors aujourd'hui, un plateau exceptionnel avec que des entrepreneurs qui sont partis vivre sans frontières et entreprendre sans frontières. Enger, je me tourne vers toi, tu es la petite nouvelle sur ce plateau, alors raconte-moi.

  • Speaker #3

    Alors moi, je suis entrepreneur à Paris et c'est vrai que je ne pensais pas du tout entreprendre dans ce pays. Ah donc t'es l'anomalie en fait de ce plateau J'ai l'anomalie parce que j'ai toujours voulu aller à l'étranger Et c'est ce que j'ai fait au départ Et j'ai entrepris par défaut à Paris Et donc là je suis en train d'entreprendre à l'étranger une nouvelle fois Ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas nous raconter, t'as fait plein de pays T'as bourlingué de partout, vie d'expat Mais maintenant tu développes aussi ton agence sur le continent africain Exactement Donc là on va parler de tout ça, c'est hyper intéressant ta vie entre plusieurs continents Océane ! Cross Atlantic, tu nous viens de Miami, ou presque. Tu as traversé tout l'océan pour nous, pour venir sur Solonation. Alors raconte-moi un petit peu, qu'est-ce que ça a changé à ta façon d'entreprendre, d'être partie ?

  • Speaker #1

    Alors ouais, moi je suis solopreneur aux Etats-Unis, et c'est vrai que les Etats-Unis c'est un peu le pays, bon c'est le pays de l'American Dream, même si c'est un peu plus compliqué maintenant. Mais c'est un peu le pays où tout est possible, mais c'est aussi le pays où on peut bien se vautrer. Il faut faire attention, il n'y a pas de sécurité sociale, tout ça, donc il faut... Il faut générer de l'argent assez rapidement parce que sinon, ça devient très compliqué de vivre et juste de payer son loyer et tout ça. Tout est très, très, très cher. Donc, il faut vraiment que ça avance assez rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, ça va être passionnant, évidemment, qu'on kiffe ça. Freelance ou solopreneur, l'American way of life, on va tout vouloir savoir de ce mindset, comment ça a forgé ton business. Quand tu dis très cher, tu peux nous donner juste un petit benchmark pour qu'on comprenne ?

  • Speaker #1

    Oui, les loyers. Après, moi, je ne suis pas à Miami, donc c'est encore plus cher à Miami, mais les loyers, il faut compter au moins... Dans les 2000, allez, 3000, peut-être 3000 dollars par mois, facilement. Et avant, j'étais en Californie, c'était encore plus cher. Non, non, c'est très, très cher.

  • Speaker #0

    C'est bien, vous allez faire un petit benchmark aussi des destinations en fonction de votre chiffre d'affaires, où vous pouvez partir autour du monde.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas de l'assurance maladie. Quand tu n'es pas salarié, là, c'est encore... Pour compter facile, 15 000 dollars par an pour une famille.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. D'accord. Bon, ça s'anticipe dans le business plan, tout à fait. Alors Sarah, je me tourne vers toi. Dans quel pays tu as posé tes valises d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis en Suède. Je suis à Göteborg sur la côte ouest, côté Norvège. Et concrètement, ce que ça a changé pour moi, c'est que je suis salariée diversifiée. Donc j'ai un boulot et je suis entrepreneur en même temps. Et je ne suis pas très sûre d'à quel point ça aurait pu être compatible avec ma vie et mon travail en France. Surtout qu'en fait, je suis exécutive dans l'industrie automobile. Donc je ne sais pas s'il y a beaucoup d'execs dans l'automobile en France qui ont un business à côté. Je pense que ça, c'est une spécificité un peu suédoise.

  • Speaker #0

    Et tu disais aussi que ça t'a donné finalement cette liberté de te lancer parce que t'as un public français alors que t'habites en Suède. Et ça a donc peut-être fait un peu la muraille de Chine entre tes deux activités.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que d'une certaine manière, ça a aidé. Si je n'étais pas obligée tout de suite de confronter le fait que j'avais une double vie, je pouvais avoir un peu le côté Batman, tu vois, pour Swain la journée, Batman la nuit, pour des publics différents.

  • Speaker #0

    Avec tes collections. Les Suédois qui parlent suédois, qui ne comprennent pas ce que tu racontes sur le patriarcat sur Instagram.

  • Speaker #2

    Bon après je leur dis en suédois aussi, donc du coup la couverture était grillée assez vite. Mais c'est vrai qu'il y a aussi, il y a liberté avec la distanciation géographique et il y a la liberté de temps avec le fait que j'ai un calendrier maîtrisé en tant que salarié.

  • Speaker #0

    Ouais, puis tu nous en parleras peut-être des modes de vie des pays nordiques parce qu'on les admire beaucoup en Europe sur aussi leur équilibre de vie, etc. Et je pense que ça... Ça a impacté ta façon d'entreprendre dans nos conversations, t'es vraiment... On parlera, il y aura peut-être un choc entre la hustle culture des Etats-Unis et puis le mode de vie nordique qui est un peu à l'opposé. Bon bah écoutez, moi je suis l'autre intrus de ce plateau puisque moi je suis partie de Paris à Nantes. Alors je représente la province, salut la province ! Et je représente les gens qui osent quitter la capitale, quitter le centre névralgique de la Startup Nation. Pour être dans la Solo Nation, en fait, on s'en fout de où on habite. On peut habiter même à la campagne, à la plage ou ce que vous voulez. Et moi, j'ai décidé aussi d'avoir une vie plus cool que mon ex mode de vie parisien à fond les ballons, toujours en événements pro, en voyage, en machin. Donc voilà, on va parler de ça. Et après, je fais du surf. Donc, il m'arrive de devoir partir dans des contrées lointaines pour aller sur des spots de surf. Et je vous raconterai aussi ce que ça a impacté dans... Dans mon business model, parce que ça m'a fait changer des trucs, parce que c'est impossible de partir surfer plusieurs semaines par an en vendant juste son temps. Donc voilà, moi ça a été assez fondateur en fait dans mon business model. Bon, racontez-nous là derrière la caméra, où est-ce que vous habitez ? Est-ce que vous êtes digital nomade ? Dans quel pays vous avez envie de poser vos valises aussi ? C'est parti, on va aller dans les commentaires, on vous aidera si on peut vous raconter un petit peu les expériences qu'on a eues. Peut-être que vous rencontrerez aussi d'autres potes solopreneurs ou freelances dans votre pays, donc ça va être le hub international dans les commentaires. Allez-y, let's go ! Et puis ce que je vous propose mesdames, c'est qu'on rentre dans l'émission avec un petit jeu d'ouverture. Ça va être le tour du monde des solopreneurs. Restez avec nous, on va jouer tous ensemble juste après ça. Allez, c'est parti pour le tour du monde des solopreneurs. Donc là, ce que je vais faire, c'est que je vais vous montrer des images à l'écran. Et puis, ce sont des solopreneurs connus et vous allez devoir deviner le pays dans lequel ils ou elles vivent. Vous êtes prêtes ?

  • Speaker #3

    Moi, je ne connais personne.

  • Speaker #2

    C'est pas grave. C'est pas grave. De base.

  • Speaker #0

    Alors, le premier solopreneur. Et alors, il est pieds nus avec un sac à dos.

  • Speaker #2

    J'allais te le dire. Je le connais pas.

  • Speaker #3

    Mais je dirais UK.

  • Speaker #0

    C'est un néerlandais. À la base.

  • Speaker #2

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Il ne vit plus là-bas.

  • Speaker #2

    Le mètre 90 accroupi aurait dû nous donner un indice. Du coup, être un néerlandais indonésie, non ?

  • Speaker #3

    Non...

  • Speaker #0

    Exactement, alors, enfin, pas loin. C'est Peter Levels, donc il est très connu dans l'univers des indie hackers. Donc c'est un solopreneur qui code tout seul des apps et tout ça, qui les a revendues, qui est devenu millionnaire, etc. Et il est nomade, souvent à Amsterdam, Lisbonne ou Bali. Donc plutôt Bali, plutôt Indonésie. Développeur solo, créateur de nomadlist, de remote, et donc business 100% automatisé. C'est à 7 chiffres, avec très peu de frais. Le digital nomade par excellence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    La photo est parfaite pour le digital nomade.

  • Speaker #2

    Non, mais c'était ça,

  • Speaker #0

    quoi. C'est ça. On va voir qu'il y a différents styles de nomades. On n'est pas tous dans cet archétype, d'ailleurs. Allez, le solopreneur suivant.

  • Speaker #2

    Ah oui. En Suisse. Moi, je l'ai.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, j'ai eu ma Suisse. Toi, tu l'avais aussi.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai le nom de la dame, par contre. Alors,

  • Speaker #0

    Talman, allez, on va dire.

  • Speaker #2

    Pauline Legnot, non ?

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que ce n'est pas une solopreneur stricto sensu, parce qu'elle a créé Gemio, donc c'est une marque de joaillerie. Pourquoi je l'ai mise quand même dans le tas ? Toi qui la connais aussi, Inger ? Oui, je la connais. Tu la connais comment ?

  • Speaker #3

    Je la connais depuis qu'elle crée du contenu.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une podcasteuse aussi, Pauline Méniot. Et donc, en fait, elle, elle est expatriée en Suisse.

  • Speaker #3

    Et surtout, elle a aussi un business en ligne de formation en ligne.

  • Speaker #0

    exactement elle a son business je sais plus comment ça s'appelle Demiand Demiand elle vit sa best life avec sa maison vue sur le lac je ne sais quoi au bord de ça a l'air assez stylé assez incroyable très business lifestyle parce qu'elle montre aussi son lifestyle voilà donc voilà on n'est pas obligé de partir très loin pour avoir la vie très douce c'est ça exactement donc voilà pour nos amis francophones et nos amis qui sont en Suisse ça leur parlera allez prochain créateur plutôt

  • Speaker #2

    Moi, je connais le mec, mais pour moi, il était aux Etats-Unis. Donc là, on a un problème. C'est Ali Abidal qui fait en gros des... Enfin, moi, je le connais pour YouTube, donc je ne sais pas ce qu'il fait en termes de business. Mais sur YouTube, il fait des vidéos de... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Productivité.

  • Speaker #2

    Productivité, éviter la procrastination. En fait, c'est un mec qui était... Je crois qu'il était médecin. Il a fait les plus grandes facs américaines. Donc en gros, il dit, vu que j'ai survécu à Harvard, je vais t'expliquer comment tu t'en sors.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc lui, je pense qu'il est du UK, il me semble, à la base. Mais maintenant, il vit à Hong Kong.

  • Speaker #2

    Ah putain d'accord, tu vois en plus c'est un truc qui sera peut-être, quand on parlera peut-être plus dans l'émission, mais en plus c'est pas systématiquement évident pour ton public que t'es pas là où ils sont. Parce qu'en l'occurrence moi je regarde ses vidéos et vu le fond, c'est un fond chez lui, il parle un anglais impeccable machin truc et tout, pour moi c'est évident qu'il était aux Etats-Unis alors qu'en fait rien à voir quoi.

  • Speaker #0

    Et je crois qu'il était en Europe si je me trompe pas, genre en Espagne et tout ça pour explorer l'Europe et tout, et que maintenant il est à Hong Kong pour explorer l'Asie et tout. Tu vois, donc aussi, c'est vraiment des gens qui vont sciemment choisir un épicentre pour ensuite pouvoir voyager dans de nouveaux endroits.

  • Speaker #3

    Et puis en réalité, quand on ne parle pas, ce n'est pas la peine. Oui,

  • Speaker #2

    je pense que lui, si tu le suis sur Insta, tu dois être au courant parce qu'il doit montrer ce qu'il fait.

  • Speaker #0

    Il a mis un petit riz pour expliquer pourquoi Hong Kong. Parce qu'en plus, je ne sais pas trop, je me dis entre les États-Unis et la Chine et Hong Kong, j'en sais rien. Tu vois, il doit faire son audience et il doit... Tu sais, les gens, ils ont un mot à dire sur tout maintenant. imagine t'es solopreneur tu pars à Dubaï tu vas devoir te justifier que tu pars à Dubaï donc il y a un petit peu ce petit côté d'ailleurs on le voit j'ai pas mal de solopreneurs je les ai pas forcément mis là mais il y a des destinations qui sont pas neutres selon ton public oui exactement exactement et puis c'est on en parlera de tout à l'heure Dubaï, Bali alors lui très connu aussi de l'univers putain je sais pas qui c'est je suis nulle en culture tu connais que les américains toi maintenant c'est un français c'est Stan Leloup marketing mania c'est trop marrant parce que je connais le nom mais pas la tête et ben lui c'est quand même un des précurseurs je crois qu'il avait écrit son livre je sais pas s'il y est toujours mais c'était vraiment Bali,

  • Speaker #3

    Indonésie donc on était vraiment sur le mythe digital nomade ton MacBook Pro ta noix de coco et Let's Go je pense que ça a un peu changé depuis non j'y étais l'année dernière et moi j'étais en Indonésie pendant un mois mais j'ai préféré Lombok c'est l'autre île J'ai adoré. En revanche, et c'est...

  • Speaker #2

    mais c'est des modes un peu j'ai l'impression aussi c'est-à-dire que là Bali ça y est comme c'est devenu mainstream je crois qu'il y en a qui sont en train de chercher le truc d'après qui va être tu vois pour être classe pour pas faire le mainstream donc ils vont trouver une île à côté alors les spots j'avais cherché les spots les

  • Speaker #0

    plus connus bon bah il y a Bali pour les francophones aussi Il y a Lisbonne. Oui, donc énormément aussi d'exprès. Il y avait aussi tous les crypto-bros qui étaient partis à Lisbonne, parce qu'il y avait une fiscalité avantageuse sur les cryptos. Il y avait aussi des pays d'Europe de l'Est, comme par exemple Sofia, des villes comme ça, où en fait, le pouvoir d'achat est très, très abordable. La vibe très entrepreneuriale, très sympa. Donc voilà, et il y avait aussi le Mexique qui était cité, genre Planel Carmen et tous ces trucs-là pour avoir... La douce vie de freelance. Après, décalage horaire quand même. C'est ça.

  • Speaker #3

    Et je pense que la next step, ça peut être du coup Maurice. À Maurice,

  • Speaker #2

    ça prend bien en ce moment.

  • Speaker #3

    Ça peut être la next step.

  • Speaker #0

    Donc ouais, on a pas mal d'ailleurs d'amis de la Solo Nation qui sont dans ces sphères. Donc on a Hugues Trigas qui va s'installer à Maurice. Donc peut-être qu'il nous racontera quand il sera parti là-bas. Racontez-nous vous aussi quel pays vous avez testé, quel pays vous avez aimé ou pas d'ailleurs dans votre expérience de digital nomade ou d'expatriation. Et puis je vous propose qu'on rentre dans le cœur du débat. Est-ce que quitter notre pays, est-ce que quitter notre lieu de vie va changer notre mindset d'entrepreneur ? Pour le meilleur ou pour le pire d'ailleurs, c'est parti pour le débat ! Alors première question que j'ai pour vous. Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ? Moi, je suis très curieuse parce que du coup, je suis un peu jalouse. J'entreprends en France. Je suis là, j'écoute que des podcasts d'Américains, mais c'est que je vis l'American Dream, mais en audio, tu vois. Donc, j'aimerais bien des fois me confronter à partir dans un nouveau pays. Qu'est-ce que ça décoince ? Et tout ça. Moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ça n'a pas vraiment débloqué quelque chose que j'ai travaillé en tant que salariée aussi aux Etats-Unis, mais je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture, donc un peu le... La façon de travailler qui est de tabasser, clairement les américains ils vivent pour travailler, ils ne travaillent pas pour vivre. D'ailleurs c'est ce que j'aimerais bien un peu changer parce que j'ai un peu trop absorbé cet aspect de il faut que je travaille tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et maintenant j'aimerais bien revenir plutôt à un truc où je lève le pied. où je profite un peu plus de la vie.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant que tu l'as capturé comme dans un petit Pac-Man. Mais du coup, quand tu reviens en France, tu trouves que les Français,

  • Speaker #1

    ils sont finis. Je t'avoue que je... Non, c'est pas ça. Je trouve que... Ah ouais, mais c'est vrai qu'on peut avoir une vie à côté. Les gens sont au café en train de boire un verre ou font une pause de midi. Parce que ça, la pause de midi aux Etats-Unis, ça... Tu manges à ton bureau. Ou alors, t'as 10 minutes pour manger en général parce qu'il faut que la... Et Chène,

  • Speaker #0

    combien de temps tu travailles par semaine, en heures ? Est-ce que tu veux le disclose ?

  • Speaker #1

    Bah j'ai jamais compté, mais j'ose pas, j'ai trop peur. Ce qui n'est pas simple, c'est que mes enfants partent à 7h30 du matin en bus, mais ils rentrent à 15h30. Donc déjà, parce que 15h30 ils sont là, j'essaie en général de bosser un peu, mais c'est chaud. Et après, quand ils vont se coucher, je retravaille jusqu'à minuit, une heure. Donc je bosse beaucoup quand même. Et j'essaie de ne pas travailler le week-end dans la journée, mais je travaille tous les soirs. 7 jours sur 7. Et 5 jours sur 7 dans la journée. Donc, ça fait beaucoup d'heures.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, écoute, ça permet. On a dit que c'était sans filtre, Solonation. On n'est pas là pour faire croire qu'on peut devenir un multi-business à 6 chiffres sans rien foutre depuis la Floride. Sarah, qu'est-ce que ça a changé dans ton mindset ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est la version rien foutre en comparaison. En fait, en Suède, on a ce concept qui est le concept du logum. Et le concept du logum, apparemment, ça date des Vikings et le mot voudrait dire... Tu bois assez pour que ça fasse le tour de l'équipe. Nous était tu bois dans une shop mais faut boire un peu. pour que les autres y puissent boire aussi. Et donc, c'est le concept de dire, il ne faut faire ni trop peu, ni trop quoi.

  • Speaker #0

    C'est la solidarité un peu ?

  • Speaker #2

    Oui, mais aussi, au regard de toi-même, il faut que tu sois bienveillant. Tu livres, tu respectes les gens à qui tu as promis quelque chose, mais tu ne t'abasses pas.

  • Speaker #0

    Tu ne t'oublies pas.

  • Speaker #2

    C'est un peu le côté aussi protestant. C'est le côté de dire, travailler, c'est bien, parce qu'en quelque sorte, tu honores Dieu dans le côté protestant. mais tu ne peux pas te faire du mal parce que tu es quand même une créature de Dieu. Donc du coup, comme tu as cette espèce de truc, c'est ce qui donne aussi notre équilibre vie pro, vie perso, où en fait, on sort du taf quand on a fait nos heures. Du travail, il y en aura... Moi, j'avais un chef au tout début, quand j'étais salariée, qui m'a dit « Sarah, il faut y aller, du travail, il y en aura encore demain. »

  • Speaker #0

    J'adore. Le truc que tu n'entendras jamais en France. Mais du coup, est-ce qu'en tant qu'entrepreneur, tu as gardé ça ou pas ? Parce que moi, quand j'étais salariée, j'avoue, j'étais déjà travaille-man en salarié, ça n'a pas changé. Mais je me dis que si j'étais... Imagine, je respectais mes horaires en salarié. Je pense qu'en tant qu'entrepreneur, j'ai envie de les exploser. J'ai envie de travailler tout le temps parce que c'est mon business. J'ai envie que ça avance. Qu'est-ce que tu fais pour garder cette...

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que déjà, vu que j'ai les deux en même temps, t'as vachement cette dimension. Je suis à 80% en tant que salarié. Ça aussi, je suis pas sûre que j'aurais pu le gratter facile en France. Mais voilà, je suis à 80% en tant que salarié. Donc, je sais que j'ai un temps dédié pour mon travail. Et en fait, pour moi, c'est un peu une boîte. j'ai un temps dédié c'est à dire à côté j'ai quand même des cours de tennis ils sont déjà bookés j'ai prévu d'aller en date avec mon mec ça bougera pas dans le calendrier Tu vois, des trucs comme ça. Donc, le temps autour, il n'est pas vide. Il y a des trucs qui l'occupent déjà. Et du coup, ce que ça présuppose, c'est que ma croissance, elle est probablement plus lente que d'autres personnes. Mais j'arrive aussi... Alors, il y a des jours où je me dis « Pourquoi Antel,

  • Speaker #0

    il est déjà là et pas moi ? »

  • Speaker #2

    Mais il y a des jours aussi où j'arrive à rationaliser en me disant « En fait, on a des fois des attentes qui sont un peu éclatées. » C'est-à-dire, je fais une croissance de 100% chaque année. C'est bien ! Tu vois, on a des attentes éclatées parce qu'il y a des gens, tu comprends, ils sont passés de 100 000 à 500 000. Alors du coup, nous,

  • Speaker #0

    on est nuls à côté. Moi, je trouve ça déjà admirable tout ce que tu fais dans ce temps contraint. Et c'est cool de voir aussi que déjà Hustle Culture ou Logom, c'est comme ça que tu dis, peuvent coexister avec un statut d'entrepreneur. Enger, quel est le concept entrepreneurial ou le mindset que tu as adopté justement en travaillant dans plusieurs pays ?

  • Speaker #3

    Moi aussi. Pour contextualiser, parce que je ne l'ai pas dit, moi, j'ai quitté la France en tant que salariée. Du coup, j'ai travaillé pendant sept ans dans plusieurs pays d'Afrique, donc dix pays. Et pendant sept ans, il y avait ce mindset-là de lancer des business pour un média français. Donc vraiment, ce côté entrepreneurial qui a vachement forgé mon côté, je veux dire, débrouillardiste. S'il y a un mot, en tout cas, là-bas, je me souviens, au Rwanda, on parle de l'article 15. C'est pour dire débrouille-toi. Il y a un truc. Là, on sort l'article 15. L'article 15, c'est tu te débrouilles. Et en fait, c'est ce sujet de se dire à chaque problème, il y a une solution. Il n'y a pas de je ne sais pas, on ne va pas y arriver. Ça n'existe pas. Donc, no is not an answer. Il n'y a pas de ça. Et ça, je pense, ça m'a vachement aidée, moi, quand je suis rentrée en France pour me lancer en tant qu'entrepreneur. Je ne suis pas rentrée pour me lancer. Je me suis lancée par survie, on va dire, parce que pour la vie que je voulais mener, je ne pouvais pas la faire en tant que salarié ma vie justement de voyage, de slow life surtout d'allier toutes mes passions je pouvais pas la faire en étant salariée quand j'étais salariée j'avais toujours un side business à côté,

  • Speaker #0

    enfin un side quelque chose pas forcément monétisable et toujours quelque chose en plus et là je me suis dit si je suis entrepreneur autant faire plusieurs choses que j'aime et pouvoir les monétiser et quand tu parles de la vie que j'aime voyager slow life ton idéal c'est voyager et compliquer Combien de fois par an ou combien de temps ? Je ne sais pas comment tu mesures ça.

  • Speaker #3

    Ouais, en fait, en gros, moi, dans l'année, j'ai à minima un mois solo.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Solo et solo, solo, sans rien faire. Sans ordi, sans rien. Voilà.

  • Speaker #0

    Océane et moi.

  • Speaker #3

    Ça, c'est vraiment un truc qui est indispensable. Et ensuite, moi, je me fais beaucoup de week-ends. Tu vois, là, depuis le début de l'année, je crois que je suis partie 6-7 fois.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Tu vois ? Et ça me permet juste de couper, de voir mes potes, de kiffer, de... Voilà. Ça me permet de me régénérer, en fait. OK,

  • Speaker #0

    donc rester à Paris, mais avoir plusieurs mois de vacances ou de voyages dans l'année.

  • Speaker #3

    Et bientôt, c'est partir complètement de Paris.

  • Speaker #0

    Trop bien. Bon, parfait. Alors moi, j'essaye de mettre ma petite pierre à l'édifice, mais c'est vrai que même moi, partir de Paris, ça m'a changé d'état d'esprit, en fait. Tu vois, déjà, je pense qu'en fait, en partant, j'ai vraiment abandonné le rêve de la Startup Nation, à laquelle j'étais quand même un petit peu attachée, parce que moi, j'étais coach dans un incubateur. J'avais essayé de lancer une startup. Je connais plein de potes entrepreneurs dans la tech. Et je pense que j'avais un peu le cul entre deux chaises. En fait, je voulais déjà être solopreneur. J'étais podcasteuse, mais peut-être que j'avais quand même envie d'appartenir à ce monde. Et en fait, de partir à Nantes, ça te coupe. Les invitations, les médias, les machins, t'es plus dispo. On en parlait hier. Tu sais, les médias, ils t'appellent la veille à 18h. Déjà, je réponds pas au téléphone, mais je veux dire, pour passer le matin à 6h dans leurs médias. Donc, c'est mort. Et du coup, moins de sollicitations, moins d'événements, etc. ça m'a fait accélérer ma mue vers le soloprenariat Et finalement, je dis merci à ça, parce que sinon, je serais restée un peu engluée dans ce côté réseautage entre entrepreneurs. Moi, le réseautage entre entrepreneurs, ça ne me sert à rien. Moi, ce que je kiffe, c'est les freelances, les solopreneurs. Quand nous, on parle entre nous, on a un business model complètement particulier. Donc voilà. Et du coup, je me suis beaucoup plus assumée et je me suis dit, en fait, t'es là, t'es solo à Nantes, tu peux faire ce que tu veux. Du coup, t'écoutes les Américains avec ton petit Mac, tu fais ce que tu veux. Et j'ai construit un business qui est du coup maintenant national, voire même international, en tout cas avec la francophonie. Parce que d'ailleurs, mes alumnis de l'incubateur ou de bootcamp, il y en a de plus en plus qui sont nomades, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. et tu vois ça fait partie du kiff aussi d'avoir cette liberté Et le deuxième truc, c'est pour faire du surf, j'ai un concept aussi, c'est le forecast, donc c'est les conditions. Parce que le surf, c'est trop relou comme sport, c'est pas genre tu vas au golf, tu prends tes clubs et voilà,

  • Speaker #1

    tu finis.

  • Speaker #0

    Bah non, là, il faut qu'il y ait les vagues, le vent, la houle et un certain spot. Et donc, en fait, les moments dans l'année où c'est comme ça, c'est très limité. Et en fait, moi, j'étais freelance, j'avais l'impression de vivre ma meilleure vie, sauf que j'avais toujours des rendez-vous clients. et quand il y avait des bonnes vagues en Vendée pour partir depuis Nantes, Donc, c'est ça qui m'a fait switcher aussi de vendre mon temps au TGM au revenu asynchrone. Mais on en parlera tout à l'heure de vos business models. Voilà, donc écoutez, c'est cool déjà d'avoir un petit aperçu de votre pays. Et puis, justement, je voudrais savoir un peu ce que ça a changé aussi dans votre façon de construire votre business. Comment vous gagnez de l'argent ? Qu'est-ce que ça a fait évoluer justement pour pouvoir partir ou dans votre pays d'élection ? On va en parler tout de suite. C'est la partie business model. Concrètement, est-ce que vous pouvez me raconter un petit peu ce que votre expatriation a changé, peut-être déjà niveau argent ? C'est un sujet dont on parle beaucoup, on a l'impression que les solopreneurs s'expatrient juste par fiscalité. Est-ce que c'est votre cas ? Ça pourrait d'ailleurs, parce qu'en vrai, tu vois, c'est pas une honte. Je veux dire, il y a aussi des gens qui le font pour ça, et ils ont le droit, s'ils veulent créer une structure dans un autre pays et tout. Qu'est-ce qui a changé, vous, niveau argent, fiscalité ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien dû comprendre au truc où il fallait partir dans un endroit où la fiscalité était plus basse. Moi, j'ai une TVA à 25% au lieu de... Ça,

  • Speaker #0

    c'est l'inverse !

  • Speaker #1

    Je fais du B2C, la TVA, c'est 25% au lieu de 20, je crois, ou 21, je suis en France. Donc bon, déjà, j'ai rien compris au truc de la fiscalité. Non, moi, je suis partie en Suède. Alors déjà, pour mon travail salarié, ça a épanoui ma carrière, mais ça a épanoui ma vie aussi. En fait, j'ai trop kiffé quand j'étais... Je suis un baby Erasmus, en fait. J'ai trop kiffé quand j'étais en Erasmus en Suède. Et du coup, j'aimais vraiment ce style de vie plus lent et plus proche de la nature et plus calme et tempéré en mode on a le temps, on a le temps pour tout.

  • Speaker #0

    Tempéré en niveau temps, peut-être pas météo. Ouais,

  • Speaker #1

    alors après,

  • Speaker #0

    j'habite... T'as pas choisi la destination de maillot de bain. Ouais,

  • Speaker #1

    non plus, tu vois, j'ai rien compris. Après, j'habite au bord de la mer quand même. Mais non, faut penser climat Bretagne, là où j'habite, en gros. Il pleut plus qu'il neige quand même, beaucoup plus. Mais du coup, tu vois, j'ai choisi en fait un pays dans lequel ça me plaisait de vivre. Ça a eu des influences sur mon business, évidemment.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, les gens se posent beaucoup la question. Toi, tu es soumise aux taxes et tout ça en Suède.

  • Speaker #1

    Je suis résidente fiscale suédoise. En plus, comme j'ai deux revenus, pour moi, c'est carrément plus simple de faire comme ça. Si j'avais une résidence fiscale à moitié en France et à moitié en Suède. J'aurais eu des galères de transfert.

  • Speaker #0

    Tu vends à une communauté plutôt française, francophone, mais majoritairement française, sans doute, mais depuis la Suède, avec ta fiscalité suédoise.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un des trucs qui est cool avec l'entrepreneuriat, le soloprenariat, c'est qu'en fait, tu peux facilement monter un business où ton public, il n'est pas là où tu vis. C'est tous les exemples que tu as donnés. Ça ne pose pas un souci fondamental. Les gens savent que je suis en Suède, mais ça ne transforme pas mon message particulièrement. Peut-être que même ça l'enrichit, parce que j'ai une perspective extérieure sur le monde du travail français.

  • Speaker #0

    Vu ce que tu fais, j'avoue que c'est plus simple que tu es en Suède qu'en Arabie Saoudite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Rapport à l'empowerment des femmes et tout. Non, mais tu vois, c'est con. Mais tu vois, en fait, ce qu'on critique aussi parfois chez certains influenceurs et tout, c'est ça. Ça va être la dichotomie. L'hypocrisie. C'est encore plus drôle. Entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font, quoi.

  • Speaker #1

    En l'occurrence, la culture suédoise, elle nourrit justement ma démarche aussi d'empowerment féminin parce que je suis arrivée dans une culture qui était plus égalitaire. donc ça m'a donné du recul sur ma culture d'origine aussi

  • Speaker #0

    Et du coup, je fais juste une petite pièce là-dessus, parce que pareil, moi, je pensais que... Moi, j'aime bien la plage, le soleil et tout. Et en fait, je suis partie en Finlande, en Laponie finlandaise, pour mon anniversaire en janvier. C'était trop, trop bien. J'étais là, dans mon petit chalet de désert, et je me suis trop vue partir un mois en solo, rester dans mon chalet, écrire un livre, faire du ski de fond toute la journée, faire mon petit sauna tous les soirs. Et je me suis dit, putain, en fait, ce genre de pays, peut-être pas toute l'année, parce que peut-être après sociabilisation, ça me manquerait. Mais tu sais, se faire une retraite solo monacale...

  • Speaker #1

    On a des villes aussi.

  • Speaker #0

    Je sais. Là, je te parle évidemment de l'extrême nord.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est un peu le secret. Souvent, je dis que j'habite un peu au bout de la terre connue. Du coup, c'est un peu le secret le mieux gardé. C'est sympa, mais personne n'est pour un.

  • Speaker #0

    N'allez pas en Suède, surtout. Il paraît que c'est trop bien. Niveau argent, je me retourne vers toi. En gros, tu gagnes plus qu'avant parce que tu es aux Etats-Unis ou tu as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #2

    Si j'avais voulu... Déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller. De toute façon, non, tout coûte plus cher. De toute façon, il valait mieux choisir une autre, genre Bali.

  • Speaker #0

    Mais t'as moins d'impôts quand même ou pas ?

  • Speaker #2

    J'en sais rien, j'ai jamais trahi en France. Je sais même pas te dire, mais si, on est quand même taxés. En plus, en tant qu'entrepreneur, on a une taxe en plus sur... Après, c'est tout mon comptable qui gère. Ouais, voilà. Mais on est taxés quand même. Après, moi, j'ai des enfants, donc j'arrive à retirer un petit peu de taxes là-dessus. Mais non, ça coûte très cher. Et puis le coût de la vie est extrêmement cher. Après, moi je suis partie, j'étais post-doc, où là je ne gagnais pas du tout bien ma vie. Donc j'étais chercheure dans une université. Et là, effectivement, on n'est pas payé correctement. Par rapport au salaire français, on est mieux payé en termes de chiffres. Mais par contre, par rapport au coût de la vie, Ausha. Parce que quand tu vis à Los Angeles, où c'est très très cher, c'est compliqué. Et après, je suis partie dans une biotech américaine, où là j'étais salariée, j'étais manager. Donc je gagnais bien ma vie, je gagnais très bien ma vie. et après j'ai démissionné l'année dernière et là maintenant je suis à temps plein Et je matche enfin mon salaire américain, mais pour matcher un salaire américain, il faut plus qu'un salaire français. Il faut quand même générer plus de chiffres d'affaires qu'un salaire français. En fait, on ne peut pas comparer en termes de chiffres absolus un salaire français et un salaire américain parce qu'on dépense tellement aux États-Unis pour la santé, pour tout. Toutes les activités d'enfants, ça coûte une blinde. Moi, mes enfants ont été ancrés jusqu'à 5 ans. Jusqu'à 5 ans, c'est payant. C'est 1 000 balles par mois.

  • Speaker #0

    Par enfant. Donc, ça va parler 40,

  • Speaker #2

    j'en ai 3. 3 fois 5 ans.

  • Speaker #0

    3 000 par mois pendant 5 ans.

  • Speaker #2

    Ouais, mais après, j'ai pas eu tout sur mon temps, c'est pas des triplés, mais j'en ai toujours, j'en ai parfois 2 en même temps.

  • Speaker #0

    Aïe, aïe. Là, c'est chaud. Là, ça charbonne, là.

  • Speaker #2

    Là, tu fais des chèques,

  • Speaker #0

    là.

  • Speaker #2

    Là, ça sort plus que ça rentre. Mais bon, après, on vit aux Etats-Unis depuis 2016, enfin, moi, j'y vais depuis 2016, je suis franco-américaine maintenant, donc c'est vrai que si je devais... déménager, je sais pas où j'irais comme je te disais j'ai jamais travaillé en France j'ai vivi en Belgique avant, j'ai travaillé 10 ans en Belgique t'étais déjà internationale,

  • Speaker #0

    mais du coup par rapport à l'argent est-ce que ça t'a mis un mindset aussi sur l'argent où genre tout est possible sky is the limit et tout ça parce que j'ai l'impression qu'en France peut-être on a peut-être plus ce plafond de verre où on se contente on se dit bah, est-ce que t'aurais fait un tel chiffre d'affaires sur ta newsletter si t'étais restée en France, c'est pas sûr ...

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France, parce que c'est vrai que je suis beaucoup influencée, j'écoute beaucoup de podcasts américains, je suis beaucoup de créateurs américains, beaucoup plus que des créateurs français, en fait, francophones. Donc je suis très influencée, je pense, par le monde de l'entrepreneuriat français et de la création de contenu en américain, plutôt. Et du coup, j'ai l'impression qu'ils sont quand même un step au-dessus, voire trois steps au-dessus. Et donc je ne pense pas que j'aurais même osé me lancer, parce que c'est vrai que la sécurité de l'emploi en France est quand même assez confortable, je pense. Et aux États-Unis, quand tu es salarié, on peut te virer du jour au lendemain. C'est un truc qui est... Donc, il n'y a pas de sécurité de l'emploi. Donc, en fait, le risque que je prenais de démissionner pour me lancer à temps plein, ce n'était pas un vrai risque. Parce que moi, j'avais déjà survécu à trois vagues de lay-off dans ma boîte. Parce que c'était à l'époque où, après post-Covid, ils se sont dit « Ah bah, il n'y a plus d'argent qui rentre, ok, on vous dégage tous. » Et donc, je me suis dit « En fait, tu es sur la salette en permanence. » Dès que tu vois les meetings qui pop-up à 9h du mat pour le 11h, avec les RH, tu te dis, « Ouh là là, il y en a qui vont se faire virer aujourd'hui. » et c'est comme ça donc en fait il n'y a pas de sécurité de l'emploi le seul truc qui m'a freiné honnêtement et c'est pour ça que j'ai mis du temps à démissionner c'était l'assurance maladie moi c'était le mon j'avais peur j'avais peur je me suis dit si je perds mon job parce que mon mari était entrepreneur donc si je quand je quittais mon job on n'avait plus l'assurance maladie donc là c'était rouli total et puis alors les factures bon intéressant donc du coup ça t'a quand même bougé aussi à lancer ta newsletter et puis à lancer ta newsletter

  • Speaker #0

    payante aussi, je pense. Parce que ça, c'est encore un autre step quand on est chercheur scientifique. C'est pas facile de demander de l'argent pour son travail.

  • Speaker #2

    J'ai dû faire un petit switch dans ma tête. Non, ça a été dur. En plus, quand tu travailles dans la santé, c'est vrai qu'en France, la santé est « gratuite » , même si c'est pas tout à fait vrai. De devoir dire, de toute façon, j'ai pas trop le choix. Parce qu'en plus, moi, j'accepte très peu de sponsoring sur mon compte Instagram, donc je pouvais pas vivre que de la sponsorship. Donc je me suis dit, il faut que je trouve un autre modèle. qui me rémunère, que je puisse payer mes factures quand même. Et donc, j'ai trouvé cette idée de newsletter payante. Les gens sont hyper contents et j'ai l'impression que je donne... En tout cas, j'essaie de donner plus de valeur que ce que ça vaut, parce qu'il faut absolument que je délivre à fond. Et c'est pour ça que j'en passe autant de temps dessus et que vraiment, je le mets à cœur pour... Que les gens soient heureux de la recevoir et contents et satisfaits.

  • Speaker #0

    Elle est trop bien, abonnez-vous. Et d'ailleurs, on a fait un épisode avec toi entier sur le business model des newsletters. Comment gagner de l'argent avec différents modèles. Donc là, si vous n'avez pas de newsletter et que vous êtes solopreneur en 2025, il faut écouter cet épisode. Donc, Enger, je me retourne vers toi. Oui. Est-ce que c'est plus l'argent que ça a changé chez toi ou plus le mindset ou la qualité de vie ?

  • Speaker #3

    Alors moi, du coup, pour créer mon business, je suis reparti de moi. Pour le coup, j'étais très égoïste. Je me suis dit, quelle vie je veux ? Mais concrètement, quelle vie je veux ? Sachant que c'était dans une période aussi d'introspection à fond, parce que moi, je suis rentrée, j'ai quitté le salariat à cause d'un burn-out, etc. Donc, je me suis vraiment posée pour me dire, OK, quelle est la vie que je veux ? Et surtout, quel est le business que je veux créer pour pouvoir repartir ? Parce que je suis à Paris, mais j'ai toujours su que je n'allais pas rester à Paris, parce que de base, j'ai fini mes études, mais je me suis dit, bon, je ne reste pas à Paris. Non pas parce que je n'aime pas Paris, mais parce que j'aime mieux l'étranger. c'est pas que je fuis pas Paris parce que je déteste juste que je trouve qu'il y a plein de choses à explorer dans la vie la vie est courte, autant profiter et donc en me posant le sujet c'est de me dire qu'est-ce que je peux faire comme business qui à la fois me permet de gagner de l'argent à la fois me permet de voyager et aussi d'allier mes différentes passions parce que moi j'aime faire des confs j'aime beaucoup le business

  • Speaker #0

    corporate. Vraiment, moi, j'aime bien le corpo. J'aime vraiment bien le corpo. J'ai aussi des compétences pour, par exemple, le réseau, etc. Mais je ne savais pas vraiment comment le monétiser au départ. Et en fait, petit à petit, j'ai commencé par le podcast d'abord. Puis ensuite, le podcast, je ne l'ai pas su le monétiser dès le départ. Mais j'ai pu avoir des contrats par des invités, etc. Donc, commencer par faire du B2B, ce que j'ai commencé à faire. Et ensuite, pour le B2C comme toi, j'ai eu beaucoup de mal au début à monétiser. Parce que quand j'ai lancé le podcast, c'était un peu pour moi déjà. Et quand tu lances un truc gratuit au début, tu dis, quand je demande de l'argent, c'est comme si je trahissais l'audience. Moi, c'est un peu comme ça que je l'ai vu, je l'ai vécu. Mais j'ai travaillé, bien sûr, sur le mindset, etc. Et facilement, du coup, j'ai commencé à le faire payer aux personnes des formations, bootcamps, etc. Et maintenant, ça me permet d'avoir ce... Ce que je recherchais, c'est-à-dire la liberté, les voyages et surtout de créer des produits qui me permettent de gagner plus de temps et de ne pas vendre que mon temps. Même dans mon agence, c'est ce qu'on essaie de faire. C'est ce que je disais tout à l'heure, on est une agence duo, c'est un duo qu'on a, mais on est des duos solopreneurs.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tu es avec une autre solopreneur.

  • Speaker #1

    Comme on parle de business model, est-ce que tu peux nous présenter un peu comment se décomposent tes revenus entre ton agence et tes produits solo ? Parce que ça, c'est cool aussi de savoir un peu les arcanes. pour voir de combien on a besoin pour voyager.

  • Speaker #0

    Du coup, même dans l'agence déjà, avec mon associé, pour pouvoir se fixer notre objectif, on s'est dit combien on veut par mois, chacune. Sachant qu'on a des situations très différentes. Elle a deux enfants, elle est casée, moi je suis solo, je voyage quand je veux, etc. Du coup, on avait des objectifs différents, en tout cas des contextes différents, qui ont décliné sur des objectifs financiers différents. De ça, on est parti, on s'est dit, ok pour avoir cet objectif-là de chiffre de salaire dans notre poche, sachant l'URSSAF en France, qui est assez conséquent. Qu'est-ce qu'il nous faut comme CA ? Et du coup, c'est comme ça qu'on s'est fixé. On se fixe chaque année un CA assez conséquent. Tu vois, par exemple, l'année dernière, on était à 350. Là, on vise 500.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    C'est quand même ambitieux. Cool. Et après, en solo, moi, avant de lancer l'agence, j'étais en solo. Ma première année, j'ai pu faire un CA à six chiffres. Ce qui était assez cool. au début. Je me suis dit, waouh, trop bien. En revanche, quand j'ai commencé à faire l'agence, du coup, les deux en même temps, cette transition, elle est fatale parce que c'est en même temps là où moi, j'écrivais mon livre aussi. Donc, je me suis dit, j'écris toujours plus. Toujours plus. La vie des solos. Et en fait, ça fait une déclinaison assez forte de mon business solo que je suis en train maintenant de reprendre la pente tranquillement et j'espère, ouais,

  • Speaker #1

    Ok, donc six chiffres d'un côté, six chiffres de l'autre, t'es bien quoi. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    Un équilibre entre... Et en plus, je trouve que ce qui est très malin dans ton modèle, c'est que toi, tu as un business corporate d'un côté et de l'autre bit aussi. Donc, on sent que ça va s'équilibrer aussi, peut-être dans certains cycles de décisions longs. Là, en ce moment, peut-être le corpo, c'est un peu plus chaud pour tout ce qui se passe. Ça peut en prendre deux, trois mois de plus pour se décider dans le cycle de vente.

  • Speaker #0

    Oui, les cycles de vente sont hyper longs. Toi,

  • Speaker #1

    tu lances ton bootcamp en parallèle, ça te fait une cohorte. Hyper malin,

  • Speaker #0

    trop bien. Mais en tout cas je le fais au feeling

  • Speaker #1

    c'est pas et c'est ma dernière question c'est pour ton activité d'agence parce que agence moi je pense aller dans les entreprises avec ta petite chemise et ta petite veste et passer du temps vendre ton temps est-ce que tu as trouvé un moyen qui est compatible avec tes voyages où tu vends ton temps ?

  • Speaker #0

    bah en fait justement l'agence en la créant on s'est avant de se lancer avec mon associé on s'est enfin ce que ça veut dire c'est que mon associé on est amis depuis 15 ans ok plus de 15 ans du coup on se connait très bien et avant de se lancer on s'est dit Vraiment, c'est vraiment ces questions-là qu'on s'est posées. Et on s'est dit qu'on ne voulait pas vendre notre temps. C'était vraiment, c'est écrit, on l'a écrit. Vraiment, on a un notion fat comme ça. On a écrit tout ce qu'on veut. Et on ne veut pas vendre notre temps. Et donc, nous, tout ce qu'on fait, on essaie de productifier au maximum ce qu'on fait. Et donc là, notre produit phare, c'est un diagnostic qu'on vend aux entreprises. Et c'est déjà préfait. C'est des analyses qu'on envoie. Le seul truc physique qu'on a, c'est la restitution. donc on peut la faire en visio on peut la faire en physique Mais c'est vraiment le cœur truc. Après, on a des workshops, etc. Mais c'est à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Mais écoute, félicitations d'avoir réussi à productiser comme ça un truc d'agence. C'est quand même assez rare dans le business du service. Et ça te donne la liberté de...

  • Speaker #0

    On essaye,

  • Speaker #2

    en tout cas.

  • Speaker #1

    Du coup, dernière chose, tu vas prospecter aussi des clients sur le continent africain aussi, c'est ça ? Ton produit, il est valable pour les deux. Pour les deux. Oui,

  • Speaker #0

    multi-continents. Enfin, multi-continents, on a des clients aux États-Unis, on a des clients en France, en Afrique.

  • Speaker #1

    Classe.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on essaye.

  • Speaker #1

    International, en plus.

  • Speaker #2

    La gensse,

  • Speaker #1

    The Dots. Magnifique. C'est un gros big up à vous, les filles, parce que c'est un travail énorme. Trop bien. Sarah, ton business model, c'est quoi pour l'adapter au logo, justement, et pas être dans la hustle culture ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai commencé par faire du coaching et ça me permettait aussi, en quelque sorte, de faire des appels découvertes et de comprendre mieux mon public pour la partie produit, mais en amont. Moi, je n'ai pas eu le souci de me dire, merde, je ne devrais pas faire payer les gens et tout, parce que ça fait partie des démarches et des points de Power Ta Carrière, de dire les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur. Je considère que je dois incarner ce modèle. Si les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur, ça veut dire que moi aussi. Sinon, c'est un peu le coup de tes parents qui disent « Bouffe pas du chocolat en ayant la main dans la boîte de Kinder. » C'est chelou, tu vois.

  • Speaker #1

    Après, les cordonniers les plus mal chaussés, tu connais.

  • Speaker #3

    Je comprends, mais moi, j'ai ce côté « teach by example » . Tu ne peux pas dire aux gosses « ne mange pas les Kinder » et tu es là en train de te goûter une frêleuf. Ça ne va pas. Du coup, c'est pour ça que dès le début, je faisais payer. Donc, j'ai fait des coachings. Mais le truc qui m'a permis vraiment, pour le coup, de développer mon entreprise à côté de mon salariat et... auprès d'un public français alors que j'habite en Suède, voire que j'ai des voyages d'affaires des fois, je veux dire, je suis à la Détroit pour une conférence pour le futur de l'automobile, etc. Eh bien, c'est d'avoir des produits asynchrones. Donc le fait d'avoir des petites formations qui, en fait, peuvent être suivies par mes clientes à n'importe quel moment quand elles le souhaitent. En fait, une fois qu'elles ont acheté le produit, elles ont toute la formation qui est disponible. Elles peuvent regarder les vidéos à leur rythme. Elles peuvent y avoir accès à nouveau, etc. Ça fait que j'ai plus que le customer service à gérer, tu vois. Il y a des questions... Des gens qui ont des suggestions pour des futurs produits, les avis qui arrivent, c'est ce genre de choses que je gère. Et le marketing de mes futures campagnes, bien sûr. Mais ça devient quelque chose que je peux faire à mon temps, à ma main. C'est plus le truc de, en fait, j'ai un rendez-vous à telle heure et avec le décalage horaire, ça peut... Enfin, il n'y en a pas entre la Suède et la France, mais quand je suis à Détroit pour présenter le futur de l'automobile, il y en a, tu vois. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai pas de premier point avec ça. Parce qu'en fait, tu t'es fait un truc qui marchait pour toi, mais qui marche aussi pour tes clientes cibles parce qu'elles sont salariées. Ouais. Donc moi, je suis désolée. Le bout de camp tous les jours à 10h pour un salarié, ça ne marche pas. En fait, les gens disent, ouais, les formations en ligne, en vidéo, ça ne marche pas. Ben si, ça marche.

  • Speaker #3

    Ça marche.

  • Speaker #1

    Quand tu es salarié, tu fais ça. Tu le regardes le soir ou le week-end.

  • Speaker #3

    Moi-même, je suis cliente de ce produit-là, en fait. Je préfère acheter chez quelqu'un qui me dit, je te livre tout le contenu du cours et tu suis à ton rythme. Parce qu'en plus, moi, j'aime bien, tu vas sauter. Des fois, je me dis, cette partie-là, ça m'intéresse plus. Donc je vais direct au truc qui me plaît et tout. et je sais que mes clientes elles peuvent faire la même chose elles peuvent se dire moi je galère avec Cette partie-là, en particulier de l'entretien d'embauche, je vais aller voir ce bloc-là de sa formation. Il y en a qui poncent la formation sur un week-end et qui partent à l'entretien le lundi.

  • Speaker #1

    Juste avant l'entretien de négociation.

  • Speaker #3

    Et je sais qu'à l'opposé, il y en a qui regardent 15 minutes par jour dans le métro.

  • Speaker #1

    Et tu vois, on a fait ensemble un épisode spécial formation en ligne. Donc, si vous voulez créer aussi votre produit asynchrone, là, je vous invite à l'écouter. Je pense que ça dure une heure et demie, notre épisode. On n'a pas réussi à s'arrêter de parler. Parce qu'on est quatre et on déballe tous nos business models pour faire des formations en ligne. Donc, allez-y. Trop bien. Donc, asynchrone, vente de formation en ligne, communication, Instagram et email. Oui,

  • Speaker #3

    exactement. Moi, je suis sur Insta, email.

  • Speaker #1

    C'est pas trop masterclass ou ce genre de truc ?

  • Speaker #3

    Non, tu vois, c'est les trucs où c'est genre... Et puis, on retombe sur le concept du logum. C'est nice to have. Je le vois là dans l'horizon. Genre, ça serait cool à un moment que je passe à faire des VSL ou des masterclass. Peut-être que je convertirais plus. Peut-être que le business, il grandirait.

  • Speaker #1

    Mais pas maintenant.

  • Speaker #3

    Là, tout de suite, vu que ce que je fais, ça remplit déjà mon emploi du temps. Quand ce sera un peu plus automatisé, j'aurai à nouveau de la place. Ces trucs-là qui sont à la queue, ils rentrent, c'est un peu... C'est la file, ça remonte. Et entre-temps, il y a tennis.

  • Speaker #0

    Après, je trouve aussi qu'il y a un sujet de qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité.

  • Speaker #1

    Ah, mais complètement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez. On parle beaucoup de méthode, mais qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité ?

  • Speaker #1

    Et j'adore quand tu as dit ça. On a choisi la vie qu'on voulait et après on a choisi, et moi j'ai aussi fait une autre euh... une autre émission, enfin pas une émission, mais un épisode solo sur ça, genre choisissez ce que vous aimez et du coup, choisissez le business model qui vous convient bien. Typiquement, toi, Océane, t'as pris le business model newsletter payante. C'est quand même un délire particulier. Mais toi, t'es aussi un peu un rat de bibliothèque et compagnie. En fait, t'es chercheuse,

  • Speaker #2

    donc ça te va parfaitement. Mon ancien job, c'était manager des publications scientifiques. J'écrivais toute la journée. C'était lire des publics, c'est mon truc. Et c'est vrai qu'au début, j'écrivais mon compte Instagram, je faisais beaucoup d'infographies, beaucoup de... de post-écrit. Après, j'ai commencé à faire des vidéos. C'est parti en cacahuète. J'ai commencé à mettre des perruques et tout. Mais je suis ravie de revenir à l'écrit, de revenir aux infographies parce que moi, c'est comme ça que je pense. C'est comme ma carte mentale d'apprentissage. Elle est avec des flèches dans tous les sens. Et c'est comme ça que toutes mes études, j'ai travaillé. Et je suis ravie maintenant de pouvoir mettre cette expertise et ces soft skills que j'ai acquis. The, j'ai acquis. Par contre, tu vois, par exemple, le modèle des conférences, moi, me conviendrait pas du tout. moi je serais en sueur en permanence parce que je suis je suis pas... À l'oral, je suis pas aussi à l'aise qu'à l'écrit, alors que l'écrit, c'est vraiment mon... J'adore me poser, je relis 15 000 fois, je remodifie, mais il faut qu'à la fin, c'est ce que je dis tout le temps, il faut que ce soit un no-brainer. Quand on lise le truc, il y a pas 15 000 questions. Ah, mais j'ai tout compris. En fait, c'est beaucoup... Pourquoi c'est pas aussi simple qu'on l'explique de manière générale.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour l'histoire des conférences, parce qu'il y a beaucoup de gens qui se lancent. là-dedans. Et en fait, moi, pareil, je m'étais un peu lancée, j'avais pris un coaching. En fait, c'était chiant. Je suis pas à l'aise, moi. Faudrait que tu prennes l'avion tous les quatre matins, que tu laisses tes enfants.

  • Speaker #2

    Mais on me demande régulièrement même de faire en zoom, tu vois. Et en fait, déjà, ça me fait pas délirer. C'est pas un truc qui me fait kiffer. Donc, du coup, je le fais pas. Et bon, souvent, on me demande de faire des trucs gratos. Et j'ai pas le temps, les gars. Désolée, mais... T'excuses pas. Autre épisode à regarder,

  • Speaker #1

    rapport à l'argent.

  • Speaker #2

    Et puis, en zoom, alors déjà en présentiel c'est sympa parce que tu rencontres des gens au moins c'est un peu plus cool mais alors en zoom tu fais ton truc et en plus tu rencontres personne ça dépend,

  • Speaker #0

    moi pour le coup j'aime bien c'est vraiment la personnalité il faut tout pour faire un monde pour revenir sur ce que disait Sarah aussi par rapport à l'audience quand tu dis des formations en asynchrone c'est marrant parce que moi ça n'a pas marché avec mon audience mon audience n'a pas marché parce que elle voulait, après c'est un sujet spécifique je travaille moi sur comment se créer un network un réseau efficace et qui te permet de créer des opportunités. Et bien sur ça, la formation asynchrone n'a pas marché.

  • Speaker #3

    J'ai dû transformer ça en bootcamp. Alors que moi, j'en ai une qui marche bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais pas au même prix.

  • Speaker #3

    Pas au même prix, mais tu vois, ce qui est marrant et intéressant dans cette histoire, c'est que c'est ce que tu dis, c'est-à-dire que des fois, en plus, on te parle toujours de ton client idéal et tout, et tu peux faire une typologie de client, et en fait, il est juste un peu différent entre les gens qui... qui se sentent attirés par ce que tu racontes et les gens qui se sentent attirés par ce que je raconte et du coup, on n'a pas exactement les mêmes.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je vais mettre une petite pièce en plus entre vous deux, les filles, pour vous dire que c'est possible d'avoir les deux parce que typiquement, moi, quand j'ai voulu sortir du freelancing pour aller surfer de temps en temps, ce n'est pas glorieux, mais bon, ça a été ma motivation. Moi, je suis contente que ça m'ait permis d'atteindre ça.

  • Speaker #3

    Mais tu n'excuses pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, moi, je combine deux business models. J'ai les bootcamps, donc les cohortes, et l'asynchrone quasi totale avec mon membership qui est l'incubateur solopreneur. Et j'aime bien les deux, en fait, parce que... Mais c'est juste que c'est circonscrit. C'est-à-dire que les gens ne peuvent pas me déranger n'importe quand, tout le temps. J'ai des journées dédiées. Et typiquement, le vendredi, c'est mes journées incubateurs, où tous les vendredis à 14h, il y a un live que j'anime. Je suis contente, j'anime la communauté. Tous les jours où j'y vais un peu, j'anime la communauté ou je coache les gens. Et mon bootcamp, pareil, j'ai des journées dédiées qui vont être le mardi ou le jeudi. Et après, ils ont un calendrier où ils peuvent prendre rendez-vous. si je veux, tu vois, et j'ai aussi mon mercredi dispo pour m'occuper de mes enfants. Et du coup, j'ai quasiment 50% de ma semaine qui est free et le reste un petit peu des rendez-vous quand même. Mais j'aime bien aussi, ça m'énergise. Moi, je suis quelqu'un de podcasteuse. Ce qu'on fait là aujourd'hui, ça m'énergise. Faire des lives, j'adore. Faire des masterclass, j'adore. Et coacher mes solopreneurs individuellement sur leur business model, j'adore aussi. Donc tu vois, je pense qu'il y a aussi le piège de la synchronicité, le revenu passif. c'est super si t'adores Mais réfléchir aussi aux activités qui vous énergisent. Mais par contre, si je devais partir en Californie pour être surfeuse professionnelle, je sais que mon modèle serait prêt. Je n'aurai plus qu'à scale-up l'incubateur, à abandonner le bootcamp. Et donc, je suis prête à toutes les opportunités. Je n'ai plus que mon mec à convaincre.

  • Speaker #3

    Mais ça, tu vois, c'est marrant que tu parles de déménager slash la famille et tout ça. C'est parce que je trouve que c'est aussi ton environnement en général qui impacte ton business, forcément. Oui. Donc là, on parle aujourd'hui de ton environnement géographique et culturel. Mais je pense que ton environnement personnel, familial, impact... Parce que tu vois, moi, mon mec n'est pas entrepreneur, il est salarié. Et en fait, j'ai envie de passer du temps avec lui. Et du coup, ça ne peut pas être le truc de... Ah, viens, on va faire, je ne sais pas, quelle activité mardi après. Tu vois, parce que j'ai le temps de dispo. Oui,

  • Speaker #0

    parce que oui, tu ne peux pas.

  • Speaker #3

    Parce qu'en fait, lui, mardi après, il est au bureau.

  • Speaker #1

    En Suède, ça ne passe pas ? Arrête,

  • Speaker #3

    à 14h à 15h il fait nuit c'est chiant les gros clichés en ce moment du coup il fait jour tout le temps mais du coup tu vois t'as ce truc et en fait le fait que j'ai un environnement personnel comme ça, ça fait que ma journée elle a entre guillemets de travail, elle est un peu cadrée dans une journée salariée normale et donc Si je veux continuer à avoir une vie avec lui, je ne peux pas juste...

  • Speaker #2

    Il y a un autre truc dont on n'a pas parlé. Moi, je suis de l'autre côté de l'Atlantique, donc j'ai 6 heures de décalage avec la France. Avant, j'étais en Californie. Ce que je disais tout à l'heure, c'est que mes enfants partent à 7h30 à l'école et ils rentrent à 15h30. Ça veut dire que si je dois prendre des conférences, c'est le matin. Mais ça veut dire qu'il ne me reste plus du tout de temps pour travailler sur mon éditeur, pour écrire. Une fois qu'ils sont là, je ne peux plus me concentrer. Donc,

  • Speaker #1

    tu as priorisé.

  • Speaker #2

    Donc en fait, niveau priorité, Moi, j'ai deux heures... par semaine où je peux caler des zooms ou des podcasts c'est tout c'est mes seuls créneaux souvent les journalistes me contactent pour des rendez-vous et tout ça presse, je leur dis laissez-moi un message whatsapp et je vous fais des audios comme ça je les fais le soir à 21h quand il est 3h du matin en France les journalistes en PLS quoi en vrai ça les arrange moi aussi je les fais parce que la conversation au téléphone c'est trop long et puis moi comme ça je peux faire le soir quand les enfants sont couchés Les derniers trucs que j'ai à faire et voilà quoi.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le voyage, le lifestyle de rêve, une coconut à la main, son mac de l'autre, ça a l'air trop génial depuis Bali, Miami, l'Éthiopie ou Göteborg en été où le soleil brille la nuit. Et pourtant, il y a quand même pas mal de galères. On a pas mal d'amis freelance, solopreneurs, digital nomades ou qui partent comme ça voyager pour quelques courts séjours. C'est pas tout rose, en fait, de lancer son business, de l'entretenir, et en même temps, d'être dans une autre culture. Donc, je vais me tourner vers vous pour voir un peu tout savoir. Choc culturel, grosses galères, qu'est-ce qui vous est arrivé ? À quoi on doit faire attention aussi, peut-être pour ceux qui se préparent à partir ? Sarah, est-ce que tu veux commencer ?

  • Speaker #3

    Ouais, alors en fait, tu disais tout à l'heure, c'était aussi dans les points positifs, mais ça peut être un point négatif. C'est un peu le côté, comme t'es pas là, tu peux pas assister aux événements, donc t'es sûre que tu focuses sur ton business et que du coup, tu génères plus de pognon. mais t'as un petit côté, tu rates plein de trucs cools. Parce que, moi j'ai eu le même truc, il y a une journaliste de France Inter qui m'a appelée pour faire la matinale, tu dis c'est super, putain j'ai grave envie de faire la matinale de France Inter, mais elle m'appelle la veille à 18h, et j'ai pas de jet privé à mon père, et il faut être à 5h, elle me dit vous inquiétez pas, je vous envoie le taxi, parce que dans sa tête je suis à Paris, je vous envoie le taxi pour venir vous chercher à 5h du matin, bah ouais mais ton taxi va avoir du trajet, donc ça c'est les trucs où tu rates plein d'opportunités, il y a pas longtemps, tu vois il y a une organisation super sympa qui voulait remettre des prix à des femmes berbères. Et du coup, ils m'ont contactée en me disant on veut vous remettre un prix. C'est chiant de refuser un prix, tu vois. Mais en fait, je leur ai dit, les gars, vous me prévenez deux semaines avant et en fait, je suis déjà sur autre chose. C'est compliqué pour moi de venir maintenant avec, tu vois, genre pile deux semaines avant. Des fois, ça peut très mal tomber. Et du coup, après, évidemment, j'ai vu les photos de la soirée. Je me suis dit, putain, c'était une purée. Il y avait des meufs que je connaissais super cool et t'es sous les paillettes

  • Speaker #1

    Mais toi, ça doit te faire ça aussi, parce que finalement, en fait, t'es aux US, c'est la terre promise de l'entrepreneuriat. Donc nous, on est trop vénères parce qu'on a le faux mot de ne pas être aux US. Mais toi, t'as le faux mot de ne pas être en France, parce que c'est toute ta sphère de chercheur et compagnie. Tu disais que tu bosses avec l'Institut Pasteur et tout ça.

  • Speaker #2

    Oui, et puis, régulièrement, je suis invitée, pareil, mais trois jours avant, au ministère de la Santé. On fait une table ronde avec les femmes scientifiques, ça te dit. C'est samedi. Je suis aux US, les gars. Ah, ça va pas être possible. Et après, tu vois les... Ou alors, j'ai même eu des chaînes de télé. M6 m'avait contactée pour faire des éventuellement chroniqueuses dans une de leurs émissions. Je ne sais même pas laquelle c'était. Et j'ai dit, oui, mais je suis aux US. Ah, on ne savait pas. Mais bon, le faux mot. Mais bon, après, quelque part, c'est le jeu. Et puis bon, d'un autre côté, je suis tranquille. Je suis dans mon coin. Je fais mon truc. Je ne suis pas trop... Du coup, je n'ai pas à me disperser. Je pense que ça, c'est le point positif. C'est que du coup, je n'ai pas trop de... Voilà, je n'ai pas besoin d'aller aux événements, je ne me sens pas obligée d'y aller. Je suis focus sur mon truc et ça avance assez vite. La contrepartie, c'est que je passe beaucoup de temps à travailler et du coup, je n'ai pas trop de vie sociale.

  • Speaker #1

    Et galères particulières qui te sont arrivées aux US ? Je ne sais pas, on a la mentalité, je ne sais pas, il y a des chocs un peu comme ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que le point numéro un, il faut faire très attention, c'est l'immigration. Ça, c'est un truc, si vous voulez travailler à l'étranger, renseignez-vous bien. On n'en a pas parlé, mais c'est vrai que c'est chaud ça. Par exemple, aux États-Unis, on ne peut pas travailler si on n'a pas de... Si tu veux être indépendant, c'est soit un visa entrepreneur, c'est eux deux. Mais dans ces cas-là, en général, il faut un business américain et investir de l'argent. Ou alors avoir une carte verte. Donc moi, quand je suis arrivée, j'avais un visa J1 de chercheur, donc un visa vraiment relié à l'université. Donc je n'aurais pas pu lancer un side business à ce moment-là. J'ai dû attendre d'avoir ma green card, que j'ai faite toute seule avec un avocat, etc. pour pouvoir monétiser des trucs à côté. Parce qu'en fait, si tu te fais attraper, surtout en ce moment, Tu ne veux pas avec ça les gars, c'est pas le moment. C'est déportation, quant à l'amour et compagnie.

  • Speaker #1

    Tu dois être sur une petite liste, non ?

  • Speaker #2

    Je m'en fous, maintenant je suis américaine, donc venez me chercher, c'est pas grave. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année. Je l'ai eu au moins en février. Ça me démangeait, ça faisait un mois, mais j'ai attendu d'avoir mon passeport pour dire ok, maintenant je peux ouvrir ma bouche. Parce qu'effectivement, c'est des choses qui surveillent maintenant. Mais même n'importe quel pays, je pense que c'est valable pour n'importe quel pays, Renseignez-vous bien sur les lois. Parce que je vois beaucoup sur Internet des influenceurs qui viennent aux Etats-Unis, qui restent un mois, deux mois, et qui font quand même des collabs sur place, machin. Attention ça, parce que je crois que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Ok.

  • Speaker #2

    Méfiez-vous.

  • Speaker #3

    T'as pas de permis de travail, t'as pas de permis de travail. Il y a plein de gens qui ont l'air de... Parce qu'on a l'habitude avec l'Union Européenne, tu vas dans n'importe quel pays européen, c'est bon, mais...

  • Speaker #2

    Attention. Et inversement, un autre problème que je voulais, que j'avais, c'est qu'éventuellement je me suis dit, je pourrais peut-être prendre une stagiaire pour travailler avec moi. Mais en fait, je ne peux pas. Parce que comme mon entreprise est américaine, il faudrait qu'elle ait un visa pour travailler.

  • Speaker #0

    Ah oui, même à distance ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Tu peux pas récupérer quelqu'un qui bosse pour toi ?

  • Speaker #2

    Ah bah non, tu peux pas. Donc en fait, j'embauche des freelances, donc je suis obligée de trouver des freelances. Des freelances, tu peux ? Bah oui, parce que je peux les payer. Ils travaillent à leur compte dans... En France, j'ai des freelancers aux Etats-Unis, des Français aussi, mais j'ai aussi beaucoup de Français en France. Mais par contre, des stagiaires, je ne peux pas. Clairement,

  • Speaker #1

    je ne peux pas. Bon, intéressant. Enger, toi qui fais des séjours comme ça, des espèces de pauses un peu slow, ou alors tu es allée à Abidjan pour démarcher des clients pour ton agence. Est-ce que tu as eu des galères ? Est-ce que c'est si simple que ça de mener ta best life ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant. Ce que vous avez dit, moi, je les rate, mais sur le côté, du coup, dans des pays africains. En fait, on m'appelle, on me dit « Ah, il y a un TEDx demain. » « Sorry, je ne veux pas prendre l'avion là pour venir à Vidian, si c'est possible. » Donc ça, c'est un sujet. Et c'est ce qui me pousse d'ailleurs à vouloir m'installer, incessamment sous peu, dans un des pays. Donc c'est quand même hyper dur de trouver le bon équilibre, à savoir un pays où personnellement tu kiffes, où il y a du business, où ce n'est pas que ce soit un hub qui te permet de voyager facilement, soit bien relié, parce que malheureusement en Afrique, voyager entre pays africains, c'est hyper cher. C'est plus cher de faire un Paris-Dakar à Bidjan qu'un Dakar-Paris.

  • Speaker #1

    Ok, ah ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, voilà, trouver le bon lieu qui fait du business aussi et qui te permet aussi de rentrer rapidement à Paris.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, t'es en partance en fait. Je suis en partance. Tu vas peut-être partir pour de bon.

  • Speaker #0

    Ouais, dans quelques mois, je pars. J'hésite entre quelques pays, mais ça va se décompter très vite.

  • Speaker #1

    Bon, bah écoute, quand tu sais, tu viendras nous voir en commentaire. Faites vos paris là. Où va partir Inger ? Quel hub international elle a trouvé.

  • Speaker #0

    En Afrique, ça va être cool.

  • Speaker #1

    Moi, je parle souvent avec des digital nomades. Vous en connaissez ? Parce qu'en fait, en vrai, la vie de digital nomade, c'est dur. Je pense que c'est réservé à une élite qui arrive à extrêmement bien s'organiser. Tu vois, par exemple, ils vont faire du surf. Moi, j'en connais qui vont faire du surf. Mais moi, quand je suis partie dans mon stage au Maroc, rien que ça, une semaine. Alors certes, j'ai un business asynchrone, mais tu as toujours des trucs à faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et du coup, le Wi-Fi, c'était la galère. La classique, j'avais un live animé, ce n'était pas ouf. Tu as un peu cette charge mentale. Moi, le surf, le problème, c'est que je fais deux surfs le matin et l'après-midi. Je suis épuisée. À la fin de la journée, en fait, je n'avais plus de jus. Je n'arrivais plus à travailler, même du cerveau. Donc, je dormais, en fait. Donc, je ne sais pas si vous avez déjà fait des séjours un peu comme ça, nomades ou...

  • Speaker #0

    Ou galères internet et tout. Oui, tout le temps. Enfin, moi, ça m'arrive toujours. Enfin, même quand j'étais en Indonésie, j'étais en vacances, mais on avait une propale client hyper importante. Il fallait à un moment se connecter. Donc il était 20h. Il faisait sombre, j'avais pris mon téléphone, je l'avais collé là-haut pour avoir de la lumière. Et en fait, Internet n'allait pas. Et en fait, c'est galère, mais il faut que tu sois là. Il fallait qu'on défende le case. Et ça allait, c'est passé. Mais quand même, oui, c'est des choses un peu galères. Et après, moi, avant, quand j'étais en Éthiopie et tout, il y avait des coupures souvent d'électricité. Enfin, pas d'électricité, mais d'Internet. Ça, c'était chaud aussi.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai eu le coup de devoir terminer un devis absolument parce qu'en fait, tu sais, clôture des budgets pour un client. Et la seule source de lumière que j'avais, l'endroit où le Wi-Fi était le mieux, c'était à côté du feu de camp. Donc, tu es là avec ton ordi à côté du feu de camp. Il y a des mecs avec une guitare. L'ambiance, elle n'est pas tout à fait pareille. Mais je trouve que le truc un peu typique, c'est ça. Il faut que tu aies Internet et il faut que tu aies un lieu. Et on se dit, c'est bon, Internet et un lieu. critères de base de base mais en fait tu peux te retrouver à plein d'endroits où internet est pas super bon ou alors très très cher et où pas facile d'accès et tu peux te retrouver dans des endroits aussi moi j'ai trouvé des fois que c'est compliqué d'avoir un lieu de travail T'es dans un... Ouais c'est ça, t'es bon, je peux bosser de partout. Pareil,

  • Speaker #1

    avec mes surfcamps, là je me suis retrouvée dans des surfcamps de vingtaine de naires trop cheap. J'avais pas de truc à moi pour bosser, j'étais là mais pourquoi tu t'es foutue d'ensemble ?

  • Speaker #3

    C'est là que tu vois si t'as un bruit pas possible autour, que c'est compliqué, où tu te retrouves à aller te taper 45 minutes à pied pour aller au café le plus proche, mais en fait où c'est blindé, rabord de... De digital nomade ! De digital nomade, de mec qui essaye de faire la même chose que toi. Je pense que depuis l'époque de Tim Ferriss, ça a un peu bougé, il faut faire gaffe.

  • Speaker #2

    Moi je le fais tous les ans en digital nomade parce que je rentre deux mois en France juin-juillet.

  • Speaker #1

    T'as digital nomade en France,

  • Speaker #2

    c'est trop marrant. Mon gros problème c'est que j'ai les enfants dans les pattes qui sont en vacances et je crois que mon gros souci c'est de trouver du temps pour travailler au calme parce qu'en général, va écrire une newsletter où tu dois rester concentré avec trois enfants qui sont autour de toi en train de retourner la baraque parce qu'en général c'est ce qui se passe. C'est un peu dur. Mais du coup, la parade qu'on avait trouvée, parce que mon mari est pareil, il a son entreprise, c'est qu'on travaille de 9h du soir à 3h du matin. C'est pas sain, on est d'accord. Du coup, le matin, j'ai rien gardé des animés, nous on dort. On gardait le rythme S en fait. Oui, on bouge pas.

  • Speaker #1

    Vous avez pas de jet lag.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai que c'est deux mois où c'est chaud. Mais d'un autre côté, eux, ils peuvent rentrer en France, voir leur famille, les cousins, les machins. Et alors, une galère que je peux raconter, c'est qu'on a une... Une fois, on était en Corse, dans la maison de mon père. Il a une maison en Corse. Il n'y avait plus Internet. Ça fait deux heures. Ça ne revient pas. On reprend la voiture. Et en fait, il y avait un poteau électrique qui était sur la route. il est resté spoiler alert 5 jours sur la chaîne La route, personne n'a vu le réparer, donc on a dû aller dans une pizzeria avec nos ordis, on mangeait des pizzas avec les enfants là, moi je fallait absolument que j'envoie les dernières corrections de mon livre qui devaient paraître juste après, j'étais appuyée sur scène. Vous avez le code du wifi s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Ah le corse,

  • Speaker #2

    t'as dû prendre des petites remarques. Ils n'ont pas réparé le poteau en 5 jours, moi j'ai halluciné, c'était marrant. Le poteau était en travers de la route.

  • Speaker #1

    Alors, après la France, la Corse, c'est pas la hustle culture. Ah non,

  • Speaker #2

    c'est pas la hustle culture.

  • Speaker #1

    Du coup, trop cool d'avoir vos galères. Moi, je voulais juste faire un point, parce que j'en ai parlé en intro. C'est le point province. Parce qu'en fait, il y a plein de solopreneurs qui vont décider de partir de la capitale pour aller se mettre... Et un point que j'avais remarqué avec les freelances notamment, c'est que les prix sont plus bas. Donc, il faut faire gaffe aussi si vous vendez au TJM. Moi, ça a été ma première galère. C'est que je suis arrivée de Paris avec mes prix parisiens. Et à Nantes, ils m'ont dit, attends, les prix de Nantes, c'est ça. C'était genre 300 balles de moins par jour. Donc moi, j'ai gardé mes clients parisiens. Mais c'est dire aussi comment il faut que tu adaptes ton modèle, voire même tes clients, et que tu ne te dises pas, je suis à Limoges, mettons, comme mon pote Carlos Diaz, qui était venu, lui vient de Limoges, je me fais des prix de Limoges. Parce que si tu pars pour l'inquiétude, et que du coup, tu dois baisser tous tes prix, et t'adapter aux clients locaux, c'est un petit trade-off à faire. Il faut faire quand même un peu gaffe.

  • Speaker #0

    Et à ça, moi, j'ajouterais aussi le sujet de s'adapter. aussi culturellement, même aux gens localement. Tu as dû le voir aux États-Unis, même toi, dans la Suède. Et ce sujet-là, parfois, et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode « Nous, on est les meilleurs. » Et ce truc arrogant, c'est ce qu'on déteste toutes, je pense, c'est parce qu'il n'y a pas cette humilité de se dire « Juste, je viens pour apprendre, je viens m'adapter et je suis au même niveau que les autres, même voire plus bas au début pour apprendre. »

  • Speaker #3

    Je pense qu'au-delà de l'humilité, tu as aussi la curiosité. Oui. Dans le sens qu'aller s'installer dans un autre pays, même temporairement, pour les digital nomades, sans en fait être intéressé par le truc local et où en fait, à la fin, tu es dans ton truc de digital nomade avec d'autres digitaux nomades. Je ne sais pas comment ça se dit. En gros, finalement, tu vois, moi, je le vois en Suède, dans une certaine mesure. Des fois, tu as des gens, c'est vraiment des clusters de Français. Et en fait, du coup, c'est un peu dommage parce que tu as juste déplacé ton mode de vie d'un endroit à un autre. Et donc, tu n'as pas l'occasion de faire ce qu'on disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir, de découvrir des nouveaux trucs.

  • Speaker #1

    Mais après, tu peux avoir la vie plus cool quand même. Moi, je pense à mon cluster de Parisiens installés à Nantes. Je suis avec des Parisiens plus cool, en fait, en gros. Ceux qui sont partis à Nantes.

  • Speaker #0

    Les expats, ce n'est pas trop le cas.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    les expats, ils ne sont pas trop cool. En tout cas, personnellement, les expats que j'ai vus, que ce soit en Afrique ou ailleurs, ce n'est pas forcément les plus connus.

  • Speaker #3

    Je me suis fait plein de pâtes nantées en plus. Et puis déjà, tu vois, t'as la distinction, on n'en a pas parlé du tout et c'est pas le sujet, mais entre expats, t'es immigré. Et en fait, je trouve que t'as déjà pas tout à fait la même vibe aussi si t'es immigré qu'en fait, t'as choisi que tu prends la nationalité, tu t'installes dans le pays, tes enfants, ils ont cette culture-là, ça mixe un peu. Et du coup, c'est ça qui t'apporte vraiment l'enrichissement. C'est pas magique juste parce que tu t'es dépoté de là où t'étais pour te rempoter dans une autre culture. Si tu... Travaille pas ton terreau autour de toi.

  • Speaker #1

    Ça pourrait être... On pourrait faire 10 épisodes là-dessus. Donc ça ouvre plein de débats, l'expatriation. C'est pas que... Qu'est-ce qu'on peut en faire dans le business ?

  • Speaker #2

    Ça, il faut le dire aussi. Oui, c'est dur. Ça demande... Enfin, il y a toutes les démarches administratives à faire. Ça peut être très, très lourd. Il faut pas s'attendre... Ils nous attendent pas. Et surtout,

  • Speaker #0

    le marché... Enfin, tout à l'heure, j'en ai pas parlé, mais quand on parle de fiscalité... Moi, par exemple, mon audience, elle est partout dans le monde, pour le coup. Et par exemple, là, je sais que pour mon bootcamp, Je dois facturer la TVA française à partir d'un certain seuil de chiffre d'affaires. Ensuite, ça change dans les... Pour la TVA des pays locaux. Et ça, c'est méga chiant, en fait, en termes de fiscalité. Tu te dis, OK, t'es en Éthiopie, c'est cette TVA. T'es aux États-Unis, c'est cette TVA. T'es en Suisse, c'est cette TVA.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai un... C'est pour ça que moi, c'est système automatique de paiement. Et les gens choisissent leur pays et ça applique automatiquement la TVA. Je fais pas de facture manuelle. c'est à s'arracher les cheveux mais ouais c'est clair il y a certaines zones c'est un peu compliqué Bon, c'était trop cool de savoir tout sur vos coulisses d'expatriés solopreneurs. Un petit jeu final avant qu'on passe à la question, pour qu'on fasse gagner de l'argent aux gens avec des idées de business model. Pour clôturer, si je vous fais rapide comme ça, pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous n'êtes pas là ni aux Etats-Unis, ni en Suède, ni machin, là comme ça. Demain, je vous donne un pays de rêve où vous partez, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi pour tout recommencer ?

  • Speaker #0

    Moi, ça serait le Costa Rica.

  • Speaker #1

    Costa Rica ? Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'Américains au Costa Rica. On avait regardé, notamment quand Trump est arrivé au pouvoir, où est-ce qu'on pourrait aller si jamais ça part en cacahuète. Et Costa Rica, gros pool de digital nomades aussi. Assez safe comme pays, très quand même dépaysant. Toujours sur le même continent. Enfin, c'est le continent sud-américain, mais c'est le même climat qu'en Floride, parce que moi, je suis en Floride. Donc, nous, il nous faut un truc chaud. Le froid... Ça va pas être compliqué.

  • Speaker #1

    Les gens du Nord qui s'installent dans les pays du Sud-Est. Ok, trop cool.

  • Speaker #2

    Moi, ça serait, je pense, en Asie. Pour le coup, j'ai adoré l'Indonésie, mais l'Hambok.

  • Speaker #1

    Pas Bali.

  • Speaker #2

    C'est différent, c'est beaucoup plus calme, il n'y a personne. Tu surfes, tu fais des trucs.

  • Speaker #1

    Ça a l'air trop, trop bien. J'adore. Sarah ?

  • Speaker #3

    Je suis très européenne, donc je resterais bien en Espagne, plutôt. Je serais allée vers le Sud au lieu d'aller vers le Nord. beaucoup de solopreneurs en Espagne aussi ça m'enlèverait l'inconvénient d'être un peu loin de la France, c'est plus compliqué pour rentrer voir la famille et tout ça là en étant en Espagne je pourrais prendre le train pour rentrer voir ma famille et puis en même temps climatiquement j'avoue c'est sympa la bouffe est cool, on parle espagnol tous les deux donc ça pourrait être cool trop bien,

  • Speaker #1

    moi j'avais pensé la Californie parce que ça serait quand même le pays un peu du surf et en même temps idéologiquement que j'aime bien et puis Les États-Unis, c'est quand même la terre promise des solopreneurs. Donc, moi, je ziote ça. Même si les solopreneurs, en vrai, ils ne sont pas en Californie. Ils sont à droite, à gauche, des fois dans des villes à Pétahouchenoc. Parce qu'en fait, ils sont comme nous. Ils ont leurs petites barraques, leurs machins. Il faut leurs activités sur Internet. C'est beaucoup moins cher. Et sinon, plan B, le Portugal. Parce que du coup, c'est proche. Moi, j'ai mes parents qui sont un peu vieux et tout. Je n'ai pas envie de partir non plus à l'autre bout du monde. Et ça surfe. Il y a plein de nomades aussi. donc ça peut être très cool à plein d'événements j'ai trouvé très très bonne vibe je pense que les Là-bas, tu peux aussi vraiment t'intégrer. Tu peux mettre aussi tes enfants. J'ai une copine freelance qui a mis ses enfants dans le système scolaire portugais. Tu n'es pas obligée d'avoir des castes, comme tu décrivais.

  • Speaker #3

    Tu peux apprendre la langue déjà aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    C'est plus joie.

  • Speaker #2

    Ça aide aussi. Après, moi, je dis l'emboque, mais je n'irai jamais, parce que c'est trop long. Non, mais en vrai, c'est... On a dit, pas de rêve.

  • Speaker #1

    De rêve. un blanc tache de rousseur, il est relou sur le soleil c'est trop chaud, il y a trop de soleil je vais finir à Göteborg moi je te le dis un truc où ça se surfe en Norvège ou du coup comme ça du côté de chez moi dans le

  • Speaker #3

    Valberg de Göteborg la côte s'appelle le Halland et ils appellent ça le Halifonia nouveau spot,

  • Speaker #1

    allô chérie fêtez Valise j'ai trouvé un spot pour nous bref racontez nous vous dans quel pays de rêve vous aimeriez partir, liberté financière liberté géographique c'est ça aussi le kiff de la Solonation ... Et puis, on ne va pas vous laisser repartir les mains vides, parce que maintenant, on va vous donner nos quatre idées de business où vous allez pouvoir générer de l'argent depuis l'international ou même depuis où vous voulez en fait en remote. Donc c'est parti pour Qui veut du CA ? Alors, Qui veut du CA ? C'est notre rubrique où nos quatre cerveaux sont en symbiose pour trouver des idées de business en ligne, rapides, pratiques, à faire, où on peut générer du chiffre d'affaires. Là, aujourd'hui, la contrainte du jour, mesdames, c'est bien sûr un business qu'on peut lancer. depuis l'étranger ou à l'étranger ou gérée depuis l'étranger ? Océane ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je serais sur le modèle de la newsletter. Je pensais à une newsletter... C'est un truc que j'aurais bien aimé faire. C'est une newsletter pour les francophiles du monde entier. Une newsletter en anglais, mais plus sur la culture française, etc. Avec éventuellement un petit côté insider, parce que quand t'es français, tu peux leur donner des petits... Voilà, des petits insights sur la culture, sur la gastronomie, etc. Je pense qu'il y a un moyen, il faut creuser un peu le sujet, c'est très niche, mais il y a beaucoup de francophiles. Enfin, je le vois déjà aux Etats-Unis, il y a beaucoup de francophiles, et beaucoup d'alliances françaises, etc., dans tous les pays. Donc je pense que ça pourrait bien marcher, peut-être avec du sponsoring aussi.

  • Speaker #1

    Très bon, c'est ce que j'allais dire. Toi, comme tu ne peux pas trop sponsoriser, tu as pensé à un truc où là, on peut sponsoriser à fond avec LZMH et compagnie.

  • Speaker #0

    Si le modèle payant ne fonctionne pas, ou ça peut être un modèle hybride un peu mixte, mais ça pourrait bien marcher.

  • Speaker #1

    Il paraît qu'au Japon, ils s'en foutent.

  • Speaker #3

    En Suède aussi.

  • Speaker #1

    En France.

  • Speaker #3

    Tu l'avérais, la sponso Pernod Ricard, 20 petits ans, c'est sûr que ça marcherait.

  • Speaker #1

    Ok, allez, let's go. Ceux qui kiffent le business model newsletter sponsor, let's go.

  • Speaker #0

    La faire en anglais, comme ça, c'est universel. Trop bien.

  • Speaker #1

    Sarah ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une copine qui, pour le coup, elle a vraiment un business et a vraiment fait ça. Elle est partie s'installer à Bali, mais là aussi, c'est comme ça que je l'ai rencontrée, vécue en Suède pendant plusieurs années. Et puis, en fait, elle a vécu à plein d'endroits différents. Et elle est graphiste, parce que les métiers comme ça, et t'es pas obligée de vendre ton temps quand t'es graphiste, en fait. Elle vend une prestation, elle vend un livrable. Elle te dit, tu veux un logo ? Pas de souci, c'est temps. Et elle te vend le logo. Tu veux refaire ton site Internet ? C'est temps. et elle s'en occupe aussi. Et du coup, ça lui permet d'aller vivre à différents endroits et de trimballer son business avec elle un peu partout.

  • Speaker #1

    Trop bien. C'est vrai que le business light comme ça, lifestyle aussi, on en avait parlé avec Geneviève, c'est trop cool.

  • Speaker #2

    Edgar ? Moi, je dirais un truc autour des voyages. Tu vois, typiquement, ce que tu dis, les guides français, tu peux le décliner dans plein de différents pays selon les appétences. Encore une fois, moi, je suis très, très sur le côté entreprendre par rapport à tes passions. Oui. Et vraiment essayer de trouver ce qui te fait vraiment kiffer et te dire comment je peux le transformer. Ça peut être une formation en ligne, ça peut être un bout de camp, ça peut être...

  • Speaker #1

    Il y en a...

  • Speaker #2

    Il y a vraiment de transformer ça de manière assez...

  • Speaker #1

    Il y avait celle qui fait des millions, la Trade & Travel, qui avait une Américaine qui avait créé une formation sur comment voyager grâce à tes revenus issus de tes actions ou je ne sais pas quoi. Donc oui, mais je suis d'accord avec toi, mais moi je dirais un business qui sert à quelque chose, qui n'est pas juste un guide de voyage, parce que tout le monde veut voyager et poster des photos de ses pieds sur des plages. Mais ça n'a pas de valeur, ça, sur le marché. En fait, il y a trop de gens qui veulent voyager, il y a trop de gens qui veulent faire des blogs de voyage.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est surtout sur le sujet du voyage, c'est comment faire en sorte... J'ai vu récemment une fille qui aidait les solos. de traveleurs à organiser leur voyage. C'est bête, mais ça marche hyper bien parce qu'il y a plein de gens qui veulent bouger mais qui ont peur.

  • Speaker #3

    Tu as la sous-niche de comment tu voyages de façon sûre en tant que femme.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #3

    Tu as cette niche-là, il y a déjà des gens qui travaillent là-dedans aussi.

  • Speaker #1

    Vanlife aussi, comment travailler en vanlife et tout, super bien.

  • Speaker #2

    Donc, toi, autour du voyage, je pense qu'il y a plein de petits trucs à faire mais nichés. Et ouais, sur les solo-traveleurs, il y en a plein.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai choisi l'inverse et t'es en France ou t'es dans ton pays et y'en a qui t'écoutent de Belgique ou... où ils veulent, du Québec et tout, et internationaliser, parce qu'on n'y pense pas assez. Et donc moi, je connais des potes freelance qui sont freelance internationaux, donc ils bossent avec des très grands groupes internationaux, donc ils pricent plus cher, ils ont des missions moins reloues, et ils sont plus en remote, parce que souvent, c'est des groupes américains, et donc voilà, c'est des grosses prestations, et c'est des tickets à six chiffres. Ou pour nous, podcasteurs, typiquement, créer un podcast le même, mais dans un autre pays, maintenant, avec les trucs d'IA. ou créer un infoproduit, traduire ton infoproduit, par exemple, ou ton podcast Gaté Méry en une autre langue, et le lancer ailleurs, dans d'autres pays. Moi, je pense que ça marcherait très bien s'il y a quelqu'un qui veut m'aider à faire ça avec le board. Tu vois, genre, Solopreneur School, ou Incubator Solopreneur dans d'autres pays. J'ai tout le contenu, donc voilà, j'ai plus que quelqu'un qui a besoin de m'aider avec de l'IA à tout traduire, donc voilà. Bon, racontez-nous si vous avez envie de tester, si vous faites des business models qui sont peut-être... Compatible avec l'international et qu'on n'a pas cité, Dubaï et compagnie, paradis fiscaux, on ne l'a pas trop fait. Peut-être que si ça vous intéresse, racontez-nous, on pourra faire aussi cette partie-là, parce qu'on connaît évidemment plein de monde dans l'univers solo business qui est parti dans ces sphères, créateur de contenu et compagnie. Bon bref, on l'a vu, changer de pays, c'est step up son mindset d'entrepreneur, mais c'est aussi parfois pas mal de solitude. On se retrouve un peu seul face à ses doutes, à ses galères. À ces questions, c'est pour ça que nous, on a créé aussi cette séquence, le SAV des solos dans l'émission, où on prend les questions du public, vous venez commenter dans les commentaires SAV, vous posez votre problématique et votre question, et on vous répond en live avec mes co-animateurs, co-animatrices à chaque émission. Allez, c'est parti pour le SAV des solos. Alors, la question du jour, c'est une question relative à l'expatriation, vous vous en doutez. C'est, est-ce qu'il faut créer une entreprise locale ? ou garder son statut français. On en a un petit peu parlé tout à l'heure dans différentes activités. Moi, j'y connais rien. Enfin, j'y connais rien. Je me suis juste dit, en déménageant à Nantes et en créant ma boîte à Nantes, que c'était un peu con parce que la CFE, elle est moins chère à Paris. C'est juste la petite astuce. Ouais, ouais. C'est tout les comptables qui le disent. Donc voilà, aussi, c'est plus quel est le siège social que tu choisis. Même en France, ça peut être une question. Et peut-être aussi se domicilier, prendre une boîte pour te domicilier pour pas avoir le truc chez toi. Parce qu'on n'en avait pas parlé dans un autre épisode de Bilding Public, où en gros, les gens, ils ont ton adresse et après, ça devient un peu bizarre.

  • Speaker #2

    Mais tu peux les nourrir aussi en pleine charge dessus. Voilà. Si c'est toi, ça...

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc bon, bref, moi, j'ai que ça à dire. Et sinon, vous, les filles, vous avez une structure locale. Comment ça s'est passé ? Moi,

  • Speaker #2

    je réfléchis. Moi, pour l'instant, je suis en France. Mais comme je vais m'installer dans un pays africain, je réfléchis à créer une autre structure ou pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Et tu peux garder les deux, ces points d'interrogation ?

  • Speaker #2

    Tu peux garder les... En fait, en gros... pour The Dots, on la garderait à Paris.

  • Speaker #1

    Oui. Parce que ton associée, elle, elle est à Paris. Elle est à Paris.

  • Speaker #2

    Sur Gaté-Méry, à voir si je le kill pas et je le transfère et je fais un autre truc ailleurs. Je sais pas encore. Je sais pas ce qui est le plus avantageux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #3

    Moi, je suis résidente fiscale suédoise, comme je le disais tout à l'heure. Et du coup, pour moi, c'était une évidence qu'il fallait que je crée ma boîte en Suède pour des raisons, justement, d'éviter des potentiels doubles impositions. Quand tu crées une boîte en local, si tu crées une boîte dans un autre pays que celui dans lequel tu vis et que tu as d'autres sources de revenus dans celui dans lequel tu vis, par exemple, tu peux vite avoir des problèmes. Ou alors, il te faut un bon avocat fiscaliste, mais rien que ça, ça va coûter une blinde aussi.

  • Speaker #2

    Moi, je suis en plein dedans.

  • Speaker #1

    Bon courage, parce que c'est hyper galère. J'en parlais avec Laetitia Vito, qui a bossé en Allemagne aussi, qui a fait UK, Allemagne. Ça a l'air d'être des pays, entre guillemets, proches. Mais attention aussi à la fiscalité, à la place. pas Pras et il paraît que l'Allemagne, c'est assez papier et compagnie, c'est pas très digitalisé, on se plaint de la France, mais vous avez remarqué, on n'a pas fait de French bashing parce qu'au final, c'est assez simple d'entreprendre en France par rapport à plein d'autres pays. Donc voilà, faites gaffe aussi, même si c'est pas l'autre bout du monde, ça peut être technique. Océane, comment t'as géré ces sujets ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai créé une LLC aux Etats-Unis. C'est très simple de créer une entreprise quand on est solo aux Etats-Unis, C'est vraiment hyper, hyper simple.

  • Speaker #1

    Vous payez ou pas ?

  • Speaker #0

    Oui, de petites... de taxes, mais c'est quasi rien. Après, tu peux t'être taxée comme... Comme moi, je suis solo, j'ai pas d'employé, je suis taxée comme si j'étais freelance. Donc je déclare mes taxes en indépendant.

  • Speaker #1

    Tu connais le pourcentage ou pas ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis à 20... Je crois que je... Est-ce qu'en fait, on doit payer les estimated tax tous les quarters ? Et ça, je crois que je les mets à 27%. Mais justement,

  • Speaker #1

    je suis remboursée après. C'est pas énorme, en fait, 27%

  • Speaker #3

    pour un... Moi, c'est pareil. En Suède, impôt sur les sociétés, 21%, que sur mon BNF.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Ah, que sur ton BNF.

  • Speaker #1

    Ah ouais, donc c'est même plus favorable que finalement l'auto-entreprise.

  • Speaker #3

    Oui, qui est... L'auto-entreprise, en Suède, par exemple, c'est la douille, ça n'a aucun intérêt. OK. C'est-à-dire si c'est pour démarrer et pour t'éviter les papiers. Mais en plus... Pour moi,

  • Speaker #0

    c'est comme pour le CRI. J'ai payé mon assurance,

  • Speaker #1

    15 000 dollars par an.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas dans les taxes. Il y a des trucs que tu dois payer après. Tu gagnes sur certains trucs, mais encore, je paye 27% parce que j'ai trois enfants que j'arrive à défiscaliser, que j'ai une maison avec un mortgage, un emprunt. On arrive un petit peu à retirer avec ça. Mais c'est plutôt... En fait, pour tout te dire, t'as les taxes fédérales. T'as les taxes d'État. Les taxes fédérales, c'est l'État américain qui prend. Donc là, c'est 30 %. On compte en général 30 % quand on est en solo, enfin, en entreprise. Moi, je mets 27 % parce que j'arrive à défiscaliser certains trucs avec les enfants. Et après, t'as les taxes d'État. En Floride, il n'y en a pas. Mais en Californie, c'était 10 %. Donc, tu pouvais retirer 40 % de mes revenus à l'époque.

  • Speaker #1

    OK, donc il faut bien choisir son État aussi.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Faites attention, les Californiennes, c'est les plus élevés.

  • Speaker #1

    Et Hawaï, c'est combien ? Je me renseigne pour dans 20 ans.

  • Speaker #0

    Mais la Floride, c'est pour ça qu'on a choisi la Floride, parce qu'on est tous les deux, on a chacun notre entreprise et on gagnait 10% de nos revenus.

  • Speaker #1

    Ah ok, trop marrant. Forcément,

  • Speaker #0

    c'était plus intéressant. Et moi, il y a un autre truc, c'est créer une entreprise en France, sachant que je n'ai jamais travaillé en France, donc il faudrait que je fasse toutes les démarches, ce serait je pense super galère. Et en plus, les Américains, de toute façon, même si je travaille en France, vu que je suis américaine maintenant Je dois déclarer mes revenus français, je devrais déclarer mes revenus français à l'État américain. Je devrais déclarer deux fois mes impôts. Après, ils ne me prendraient pas forcément un impôt, mais je devrais remplir deux déclarations par an. C'est déjà super chiant à faire. Merci, non.

  • Speaker #1

    On est d'accord que vous avez tout un fiscaliste ou taxe advisor ou comptable, non ? J'ai l'impression que c'est indispensable quand tu es entre plusieurs pays. Moi,

  • Speaker #3

    j'ai juste le comptable et c'est justement fait. Et attention de ne pas être... sur plusieurs pays. Quand je suis partie en Suède, j'étais broke, j'avais pas d'argent, donc j'avais pas eu de patrimoine et tout. Mais je vois les mecs qui en fait ont des des locaux, c'est ça, qui ont mis fait de l'investissement locatif en France. Eux, en fait, une partie de ce qu'ils gagnent dans cet investissement locatif, ils rincent leurs fiscalistes avec.

  • Speaker #1

    Ok, bon en tout cas, je pense que c'est cool quand même d'avoir des gens talentueux qui nous aident sur ces aspects-là, donc n'hésitez pas à vous entourer. Et puis en parler aussi, choisissez bien votre pays de domiciliation. Il y a peut-être un autre critère, on en parlait avec Hugues, qui va se lancer dans la construction d'un SAS. Typiquement, en France, il y a aussi des crédits impôts-recherche, des choses comme ça. Donc, si vous partez sur des produits scalables très innovants et que vous n'êtes pas juste dans la création de contenu, création de formation, ça peut valoir le coup aussi de spotter où s'installer, quel pays choisir, aussi pour domicilier sa société.

  • Speaker #3

    Moi, je viens juste de me rendre compte que j'ai grave de chance avec la Suède, là. en m'entendant parler en fait j'avais entendu dire que la Suède c'était un pays qui était vraiment top pour les entrepreneurs et que c'est pour ça qu'il y avait des grosses boîtes qui avaient éclos genre Spotify, Skype etc mais en fait je crois que je viens de comprendre un peu pourquoi parce que je paye pas l'assurance maladie c'est le système français C'est sécu, machin, tout. Mais à côté de ça, 21% sur les bénéfices de la boîte.

  • Speaker #1

    Donc, la nouvelle Californie, elle existe.

  • Speaker #0

    Elle est un peu plus froide. Très bien.

  • Speaker #1

    C'est bien avec le réchauffement climatique.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est ça, la chaleur remonte vers nous.

  • Speaker #1

    Bref, j'espère que cet épisode vous a plu. Changer de ville ou changer de pays, on voulait vous montrer que ce n'est pas juste pour la carte postale, ce n'est pas juste pour changer de décor, ce n'est pas juste pour faire des stories Instagram. C'est parfois la clé pour débloquer un nouveau business model, débloquer un mindset, changer de projet de vie aussi, réaliser enfin ses rêves. Donc voilà, c'est trop cool. Moi, ça m'a trop motivée, cet épisode avec vous. Si cet épisode vous a parlé, vous a plu, vous a fait réfléchir, rêver, si vous avez envie d'aller entreprendre à l'étranger aussi, racontez-nous dans les commentaires et surtout, envoyez l'épisode à un maximum de vos potes de la Solo Nation. qui ont eux aussi envie, ce rêve un peu de bouger, soit de lieu de vie, soit de mentalité. Je pense que c'est cool. Il faut vraiment profiter du fait qu'on soit libre, au moins géographiquement, libre de notre temps et libre aussi financièrement pour avoir une vie trop cool qui nous va bien. Et n'oubliez pas, ce n'est pas votre passeport qui détermine votre liberté. Finalement, c'est votre business model. Allez, salut les solos et à bientôt dans Solo Nation.

Chapters

  • L'expatriation peut-elle faire exploser ton business ?

    00:00

  • Le tour du monde des solopreneurs célèbres

    07:21

  • Ce que l'expatriation débloqué dans ton mindset

    13:55

  • Changer de pays pour changer ton rapport à l'argent

    22:02

  • Les galères cachées dont personne ne parle

    47:05

  • Les pièges légaux à éviter absolument 2

    52:21

  • Les meilleurs pays où vivre en freelance ou solopreneur

    01:01:34

  • 4 idées de business à lancer depuis l'étranger

    01:04:46

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Description

Tu bosses en freelance, t’es libre... mais t’as pas bougé de ton appart depuis 3 mois ? Tu rêves de soleil, d’ailleurs, de tester la vie de digital nomad... mais tu restes coincé par ton business model, ta fiscalité ou ton entourage ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois trois solopreneures expatriées qui partagent comment leur vie (et leur business) ont changé depuis qu’elles ont quitté la France :


✔️ Océane Sorel : The French Virologist, créatrice de contenu santé et installée aux États-Unis.

✔️ Sarah Zitouni : Fondatrice de PowHER ta carrière et salariée dans l’automobile… depuis la Suède

✔️ N’Geur Sarr : Entrepreneure multi-pays et co-fondatrice de TheDots Agency


Des US à la Suède en passant par l’Afrique, ils racontent comment l’expatriation a bousculé leur solobusiness : hustle culture américaine, double vie salarié diversifié, coût de la vie, paperasse… on dit tout.


→ Envie d’atteindre la liberté géographique et financière ? Rejoins l’Incubateur des solopreneurs et construis un business qui tourne pendant que tu surfes. https://leboard.systeme.io/incubateur


Au programme de cet émission :

📌 Est-ce que l’expatriation change ta façon d’entreprendre ?

📌 Quels pays boostent vraiment ton mindset de freelance ?

📌 Faut-il partir pour s’éloigner de la hustle culture ?

📌 Est-ce que l’on gagne plus à l’étranger ou est-ce un fantasme ?

📌Comment créer un business model compatible avec une vie nomade ?

📌 Et surtout… est-ce que ça vaut vraiment le coup de partir ?


On te livre les vrais bons plans et les galères à éviter pour devenir freelance ou solopreneur sans frontières.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture.

  • Speaker #2

    Moi c'est la version rien foutre en comparaison. Il y a des jours où je me dis,

  • Speaker #0

    pourquoi Antel il est déjà là et pas moi ?

  • Speaker #3

    Au Rwanda on parle de l'article 15, c'est pour dire débrouille-toi.

  • Speaker #0

    En gros tu gagnes plus qu'avant parce que t'es aux Etats-Unis ou t'as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #1

    Si j'avais voulu déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller de toute façon.

  • Speaker #0

    C'est pas tout rose en fait, lancer son business, de l'entretenir. Et en même temps dans une autre culture.

  • Speaker #2

    Des fois t'as des gens, c'est vraiment des clusters de français quoi. Et en fait du coup c'est un peu dommage parce que t'as juste déplacé ton mode de vie et donc t'as pas l'occasion de faire ce qu'on se disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir.

  • Speaker #3

    Et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode, à nous on est les meilleurs quoi.

  • Speaker #1

    Je sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année.

  • Speaker #0

    Pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi ? Et si c'était ton pays ou ton lieu de vie qui freinait ton business ? Alors aujourd'hui dans Solonation, on va se poser une vraie question. Et si quitter ton pays ou ton train-train quotidien t'aidait à devenir un meilleur entrepreneur ? Et puis pourquoi tu ne profiterais pas aussi de ta liberté de freelance et de solopreneur pour parcourir le monde et vivre sans frontières ? Mes invitées aujourd'hui, elles ont tout plaqué pour vivre leur best life à l'étranger. Alors est-ce qu'elles vivent leur meilleure vie ? Qu'est-ce qui a changé dans leur façon d'entreprendre ? Quels sont les meilleurs pays pour être solopreneur mais aussi les pires ? On va vous révéler tout ça dans Solo Nation et ça commence maintenant ! Allez, c'est parti pour ce plateau spécial expatriation, voyage, nomadisme dans le business des solopreneurs et des freelances. Alors aujourd'hui, un plateau exceptionnel avec que des entrepreneurs qui sont partis vivre sans frontières et entreprendre sans frontières. Enger, je me tourne vers toi, tu es la petite nouvelle sur ce plateau, alors raconte-moi.

  • Speaker #3

    Alors moi, je suis entrepreneur à Paris et c'est vrai que je ne pensais pas du tout entreprendre dans ce pays. Ah donc t'es l'anomalie en fait de ce plateau J'ai l'anomalie parce que j'ai toujours voulu aller à l'étranger Et c'est ce que j'ai fait au départ Et j'ai entrepris par défaut à Paris Et donc là je suis en train d'entreprendre à l'étranger une nouvelle fois Ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas nous raconter, t'as fait plein de pays T'as bourlingué de partout, vie d'expat Mais maintenant tu développes aussi ton agence sur le continent africain Exactement Donc là on va parler de tout ça, c'est hyper intéressant ta vie entre plusieurs continents Océane ! Cross Atlantic, tu nous viens de Miami, ou presque. Tu as traversé tout l'océan pour nous, pour venir sur Solonation. Alors raconte-moi un petit peu, qu'est-ce que ça a changé à ta façon d'entreprendre, d'être partie ?

  • Speaker #1

    Alors ouais, moi je suis solopreneur aux Etats-Unis, et c'est vrai que les Etats-Unis c'est un peu le pays, bon c'est le pays de l'American Dream, même si c'est un peu plus compliqué maintenant. Mais c'est un peu le pays où tout est possible, mais c'est aussi le pays où on peut bien se vautrer. Il faut faire attention, il n'y a pas de sécurité sociale, tout ça, donc il faut... Il faut générer de l'argent assez rapidement parce que sinon, ça devient très compliqué de vivre et juste de payer son loyer et tout ça. Tout est très, très, très cher. Donc, il faut vraiment que ça avance assez rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, ça va être passionnant, évidemment, qu'on kiffe ça. Freelance ou solopreneur, l'American way of life, on va tout vouloir savoir de ce mindset, comment ça a forgé ton business. Quand tu dis très cher, tu peux nous donner juste un petit benchmark pour qu'on comprenne ?

  • Speaker #1

    Oui, les loyers. Après, moi, je ne suis pas à Miami, donc c'est encore plus cher à Miami, mais les loyers, il faut compter au moins... Dans les 2000, allez, 3000, peut-être 3000 dollars par mois, facilement. Et avant, j'étais en Californie, c'était encore plus cher. Non, non, c'est très, très cher.

  • Speaker #0

    C'est bien, vous allez faire un petit benchmark aussi des destinations en fonction de votre chiffre d'affaires, où vous pouvez partir autour du monde.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas de l'assurance maladie. Quand tu n'es pas salarié, là, c'est encore... Pour compter facile, 15 000 dollars par an pour une famille.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. D'accord. Bon, ça s'anticipe dans le business plan, tout à fait. Alors Sarah, je me tourne vers toi. Dans quel pays tu as posé tes valises d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis en Suède. Je suis à Göteborg sur la côte ouest, côté Norvège. Et concrètement, ce que ça a changé pour moi, c'est que je suis salariée diversifiée. Donc j'ai un boulot et je suis entrepreneur en même temps. Et je ne suis pas très sûre d'à quel point ça aurait pu être compatible avec ma vie et mon travail en France. Surtout qu'en fait, je suis exécutive dans l'industrie automobile. Donc je ne sais pas s'il y a beaucoup d'execs dans l'automobile en France qui ont un business à côté. Je pense que ça, c'est une spécificité un peu suédoise.

  • Speaker #0

    Et tu disais aussi que ça t'a donné finalement cette liberté de te lancer parce que t'as un public français alors que t'habites en Suède. Et ça a donc peut-être fait un peu la muraille de Chine entre tes deux activités.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que d'une certaine manière, ça a aidé. Si je n'étais pas obligée tout de suite de confronter le fait que j'avais une double vie, je pouvais avoir un peu le côté Batman, tu vois, pour Swain la journée, Batman la nuit, pour des publics différents.

  • Speaker #0

    Avec tes collections. Les Suédois qui parlent suédois, qui ne comprennent pas ce que tu racontes sur le patriarcat sur Instagram.

  • Speaker #2

    Bon après je leur dis en suédois aussi, donc du coup la couverture était grillée assez vite. Mais c'est vrai qu'il y a aussi, il y a liberté avec la distanciation géographique et il y a la liberté de temps avec le fait que j'ai un calendrier maîtrisé en tant que salarié.

  • Speaker #0

    Ouais, puis tu nous en parleras peut-être des modes de vie des pays nordiques parce qu'on les admire beaucoup en Europe sur aussi leur équilibre de vie, etc. Et je pense que ça... Ça a impacté ta façon d'entreprendre dans nos conversations, t'es vraiment... On parlera, il y aura peut-être un choc entre la hustle culture des Etats-Unis et puis le mode de vie nordique qui est un peu à l'opposé. Bon bah écoutez, moi je suis l'autre intrus de ce plateau puisque moi je suis partie de Paris à Nantes. Alors je représente la province, salut la province ! Et je représente les gens qui osent quitter la capitale, quitter le centre névralgique de la Startup Nation. Pour être dans la Solo Nation, en fait, on s'en fout de où on habite. On peut habiter même à la campagne, à la plage ou ce que vous voulez. Et moi, j'ai décidé aussi d'avoir une vie plus cool que mon ex mode de vie parisien à fond les ballons, toujours en événements pro, en voyage, en machin. Donc voilà, on va parler de ça. Et après, je fais du surf. Donc, il m'arrive de devoir partir dans des contrées lointaines pour aller sur des spots de surf. Et je vous raconterai aussi ce que ça a impacté dans... Dans mon business model, parce que ça m'a fait changer des trucs, parce que c'est impossible de partir surfer plusieurs semaines par an en vendant juste son temps. Donc voilà, moi ça a été assez fondateur en fait dans mon business model. Bon, racontez-nous là derrière la caméra, où est-ce que vous habitez ? Est-ce que vous êtes digital nomade ? Dans quel pays vous avez envie de poser vos valises aussi ? C'est parti, on va aller dans les commentaires, on vous aidera si on peut vous raconter un petit peu les expériences qu'on a eues. Peut-être que vous rencontrerez aussi d'autres potes solopreneurs ou freelances dans votre pays, donc ça va être le hub international dans les commentaires. Allez-y, let's go ! Et puis ce que je vous propose mesdames, c'est qu'on rentre dans l'émission avec un petit jeu d'ouverture. Ça va être le tour du monde des solopreneurs. Restez avec nous, on va jouer tous ensemble juste après ça. Allez, c'est parti pour le tour du monde des solopreneurs. Donc là, ce que je vais faire, c'est que je vais vous montrer des images à l'écran. Et puis, ce sont des solopreneurs connus et vous allez devoir deviner le pays dans lequel ils ou elles vivent. Vous êtes prêtes ?

  • Speaker #3

    Moi, je ne connais personne.

  • Speaker #2

    C'est pas grave. C'est pas grave. De base.

  • Speaker #0

    Alors, le premier solopreneur. Et alors, il est pieds nus avec un sac à dos.

  • Speaker #2

    J'allais te le dire. Je le connais pas.

  • Speaker #3

    Mais je dirais UK.

  • Speaker #0

    C'est un néerlandais. À la base.

  • Speaker #2

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Il ne vit plus là-bas.

  • Speaker #2

    Le mètre 90 accroupi aurait dû nous donner un indice. Du coup, être un néerlandais indonésie, non ?

  • Speaker #3

    Non...

  • Speaker #0

    Exactement, alors, enfin, pas loin. C'est Peter Levels, donc il est très connu dans l'univers des indie hackers. Donc c'est un solopreneur qui code tout seul des apps et tout ça, qui les a revendues, qui est devenu millionnaire, etc. Et il est nomade, souvent à Amsterdam, Lisbonne ou Bali. Donc plutôt Bali, plutôt Indonésie. Développeur solo, créateur de nomadlist, de remote, et donc business 100% automatisé. C'est à 7 chiffres, avec très peu de frais. Le digital nomade par excellence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    La photo est parfaite pour le digital nomade.

  • Speaker #2

    Non, mais c'était ça,

  • Speaker #0

    quoi. C'est ça. On va voir qu'il y a différents styles de nomades. On n'est pas tous dans cet archétype, d'ailleurs. Allez, le solopreneur suivant.

  • Speaker #2

    Ah oui. En Suisse. Moi, je l'ai.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, j'ai eu ma Suisse. Toi, tu l'avais aussi.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai le nom de la dame, par contre. Alors,

  • Speaker #0

    Talman, allez, on va dire.

  • Speaker #2

    Pauline Legnot, non ?

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que ce n'est pas une solopreneur stricto sensu, parce qu'elle a créé Gemio, donc c'est une marque de joaillerie. Pourquoi je l'ai mise quand même dans le tas ? Toi qui la connais aussi, Inger ? Oui, je la connais. Tu la connais comment ?

  • Speaker #3

    Je la connais depuis qu'elle crée du contenu.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une podcasteuse aussi, Pauline Méniot. Et donc, en fait, elle, elle est expatriée en Suisse.

  • Speaker #3

    Et surtout, elle a aussi un business en ligne de formation en ligne.

  • Speaker #0

    exactement elle a son business je sais plus comment ça s'appelle Demiand Demiand elle vit sa best life avec sa maison vue sur le lac je ne sais quoi au bord de ça a l'air assez stylé assez incroyable très business lifestyle parce qu'elle montre aussi son lifestyle voilà donc voilà on n'est pas obligé de partir très loin pour avoir la vie très douce c'est ça exactement donc voilà pour nos amis francophones et nos amis qui sont en Suisse ça leur parlera allez prochain créateur plutôt

  • Speaker #2

    Moi, je connais le mec, mais pour moi, il était aux Etats-Unis. Donc là, on a un problème. C'est Ali Abidal qui fait en gros des... Enfin, moi, je le connais pour YouTube, donc je ne sais pas ce qu'il fait en termes de business. Mais sur YouTube, il fait des vidéos de... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Productivité.

  • Speaker #2

    Productivité, éviter la procrastination. En fait, c'est un mec qui était... Je crois qu'il était médecin. Il a fait les plus grandes facs américaines. Donc en gros, il dit, vu que j'ai survécu à Harvard, je vais t'expliquer comment tu t'en sors.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc lui, je pense qu'il est du UK, il me semble, à la base. Mais maintenant, il vit à Hong Kong.

  • Speaker #2

    Ah putain d'accord, tu vois en plus c'est un truc qui sera peut-être, quand on parlera peut-être plus dans l'émission, mais en plus c'est pas systématiquement évident pour ton public que t'es pas là où ils sont. Parce qu'en l'occurrence moi je regarde ses vidéos et vu le fond, c'est un fond chez lui, il parle un anglais impeccable machin truc et tout, pour moi c'est évident qu'il était aux Etats-Unis alors qu'en fait rien à voir quoi.

  • Speaker #0

    Et je crois qu'il était en Europe si je me trompe pas, genre en Espagne et tout ça pour explorer l'Europe et tout, et que maintenant il est à Hong Kong pour explorer l'Asie et tout. Tu vois, donc aussi, c'est vraiment des gens qui vont sciemment choisir un épicentre pour ensuite pouvoir voyager dans de nouveaux endroits.

  • Speaker #3

    Et puis en réalité, quand on ne parle pas, ce n'est pas la peine. Oui,

  • Speaker #2

    je pense que lui, si tu le suis sur Insta, tu dois être au courant parce qu'il doit montrer ce qu'il fait.

  • Speaker #0

    Il a mis un petit riz pour expliquer pourquoi Hong Kong. Parce qu'en plus, je ne sais pas trop, je me dis entre les États-Unis et la Chine et Hong Kong, j'en sais rien. Tu vois, il doit faire son audience et il doit... Tu sais, les gens, ils ont un mot à dire sur tout maintenant. imagine t'es solopreneur tu pars à Dubaï tu vas devoir te justifier que tu pars à Dubaï donc il y a un petit peu ce petit côté d'ailleurs on le voit j'ai pas mal de solopreneurs je les ai pas forcément mis là mais il y a des destinations qui sont pas neutres selon ton public oui exactement exactement et puis c'est on en parlera de tout à l'heure Dubaï, Bali alors lui très connu aussi de l'univers putain je sais pas qui c'est je suis nulle en culture tu connais que les américains toi maintenant c'est un français c'est Stan Leloup marketing mania c'est trop marrant parce que je connais le nom mais pas la tête et ben lui c'est quand même un des précurseurs je crois qu'il avait écrit son livre je sais pas s'il y est toujours mais c'était vraiment Bali,

  • Speaker #3

    Indonésie donc on était vraiment sur le mythe digital nomade ton MacBook Pro ta noix de coco et Let's Go je pense que ça a un peu changé depuis non j'y étais l'année dernière et moi j'étais en Indonésie pendant un mois mais j'ai préféré Lombok c'est l'autre île J'ai adoré. En revanche, et c'est...

  • Speaker #2

    mais c'est des modes un peu j'ai l'impression aussi c'est-à-dire que là Bali ça y est comme c'est devenu mainstream je crois qu'il y en a qui sont en train de chercher le truc d'après qui va être tu vois pour être classe pour pas faire le mainstream donc ils vont trouver une île à côté alors les spots j'avais cherché les spots les

  • Speaker #0

    plus connus bon bah il y a Bali pour les francophones aussi Il y a Lisbonne. Oui, donc énormément aussi d'exprès. Il y avait aussi tous les crypto-bros qui étaient partis à Lisbonne, parce qu'il y avait une fiscalité avantageuse sur les cryptos. Il y avait aussi des pays d'Europe de l'Est, comme par exemple Sofia, des villes comme ça, où en fait, le pouvoir d'achat est très, très abordable. La vibe très entrepreneuriale, très sympa. Donc voilà, et il y avait aussi le Mexique qui était cité, genre Planel Carmen et tous ces trucs-là pour avoir... La douce vie de freelance. Après, décalage horaire quand même. C'est ça.

  • Speaker #3

    Et je pense que la next step, ça peut être du coup Maurice. À Maurice,

  • Speaker #2

    ça prend bien en ce moment.

  • Speaker #3

    Ça peut être la next step.

  • Speaker #0

    Donc ouais, on a pas mal d'ailleurs d'amis de la Solo Nation qui sont dans ces sphères. Donc on a Hugues Trigas qui va s'installer à Maurice. Donc peut-être qu'il nous racontera quand il sera parti là-bas. Racontez-nous vous aussi quel pays vous avez testé, quel pays vous avez aimé ou pas d'ailleurs dans votre expérience de digital nomade ou d'expatriation. Et puis je vous propose qu'on rentre dans le cœur du débat. Est-ce que quitter notre pays, est-ce que quitter notre lieu de vie va changer notre mindset d'entrepreneur ? Pour le meilleur ou pour le pire d'ailleurs, c'est parti pour le débat ! Alors première question que j'ai pour vous. Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ? Moi, je suis très curieuse parce que du coup, je suis un peu jalouse. J'entreprends en France. Je suis là, j'écoute que des podcasts d'Américains, mais c'est que je vis l'American Dream, mais en audio, tu vois. Donc, j'aimerais bien des fois me confronter à partir dans un nouveau pays. Qu'est-ce que ça décoince ? Et tout ça. Moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ça n'a pas vraiment débloqué quelque chose que j'ai travaillé en tant que salariée aussi aux Etats-Unis, mais je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture, donc un peu le... La façon de travailler qui est de tabasser, clairement les américains ils vivent pour travailler, ils ne travaillent pas pour vivre. D'ailleurs c'est ce que j'aimerais bien un peu changer parce que j'ai un peu trop absorbé cet aspect de il faut que je travaille tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et maintenant j'aimerais bien revenir plutôt à un truc où je lève le pied. où je profite un peu plus de la vie.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant que tu l'as capturé comme dans un petit Pac-Man. Mais du coup, quand tu reviens en France, tu trouves que les Français,

  • Speaker #1

    ils sont finis. Je t'avoue que je... Non, c'est pas ça. Je trouve que... Ah ouais, mais c'est vrai qu'on peut avoir une vie à côté. Les gens sont au café en train de boire un verre ou font une pause de midi. Parce que ça, la pause de midi aux Etats-Unis, ça... Tu manges à ton bureau. Ou alors, t'as 10 minutes pour manger en général parce qu'il faut que la... Et Chène,

  • Speaker #0

    combien de temps tu travailles par semaine, en heures ? Est-ce que tu veux le disclose ?

  • Speaker #1

    Bah j'ai jamais compté, mais j'ose pas, j'ai trop peur. Ce qui n'est pas simple, c'est que mes enfants partent à 7h30 du matin en bus, mais ils rentrent à 15h30. Donc déjà, parce que 15h30 ils sont là, j'essaie en général de bosser un peu, mais c'est chaud. Et après, quand ils vont se coucher, je retravaille jusqu'à minuit, une heure. Donc je bosse beaucoup quand même. Et j'essaie de ne pas travailler le week-end dans la journée, mais je travaille tous les soirs. 7 jours sur 7. Et 5 jours sur 7 dans la journée. Donc, ça fait beaucoup d'heures.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, écoute, ça permet. On a dit que c'était sans filtre, Solonation. On n'est pas là pour faire croire qu'on peut devenir un multi-business à 6 chiffres sans rien foutre depuis la Floride. Sarah, qu'est-ce que ça a changé dans ton mindset ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est la version rien foutre en comparaison. En fait, en Suède, on a ce concept qui est le concept du logum. Et le concept du logum, apparemment, ça date des Vikings et le mot voudrait dire... Tu bois assez pour que ça fasse le tour de l'équipe. Nous était tu bois dans une shop mais faut boire un peu. pour que les autres y puissent boire aussi. Et donc, c'est le concept de dire, il ne faut faire ni trop peu, ni trop quoi.

  • Speaker #0

    C'est la solidarité un peu ?

  • Speaker #2

    Oui, mais aussi, au regard de toi-même, il faut que tu sois bienveillant. Tu livres, tu respectes les gens à qui tu as promis quelque chose, mais tu ne t'abasses pas.

  • Speaker #0

    Tu ne t'oublies pas.

  • Speaker #2

    C'est un peu le côté aussi protestant. C'est le côté de dire, travailler, c'est bien, parce qu'en quelque sorte, tu honores Dieu dans le côté protestant. mais tu ne peux pas te faire du mal parce que tu es quand même une créature de Dieu. Donc du coup, comme tu as cette espèce de truc, c'est ce qui donne aussi notre équilibre vie pro, vie perso, où en fait, on sort du taf quand on a fait nos heures. Du travail, il y en aura... Moi, j'avais un chef au tout début, quand j'étais salariée, qui m'a dit « Sarah, il faut y aller, du travail, il y en aura encore demain. »

  • Speaker #0

    J'adore. Le truc que tu n'entendras jamais en France. Mais du coup, est-ce qu'en tant qu'entrepreneur, tu as gardé ça ou pas ? Parce que moi, quand j'étais salariée, j'avoue, j'étais déjà travaille-man en salarié, ça n'a pas changé. Mais je me dis que si j'étais... Imagine, je respectais mes horaires en salarié. Je pense qu'en tant qu'entrepreneur, j'ai envie de les exploser. J'ai envie de travailler tout le temps parce que c'est mon business. J'ai envie que ça avance. Qu'est-ce que tu fais pour garder cette...

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que déjà, vu que j'ai les deux en même temps, t'as vachement cette dimension. Je suis à 80% en tant que salarié. Ça aussi, je suis pas sûre que j'aurais pu le gratter facile en France. Mais voilà, je suis à 80% en tant que salarié. Donc, je sais que j'ai un temps dédié pour mon travail. Et en fait, pour moi, c'est un peu une boîte. j'ai un temps dédié c'est à dire à côté j'ai quand même des cours de tennis ils sont déjà bookés j'ai prévu d'aller en date avec mon mec ça bougera pas dans le calendrier Tu vois, des trucs comme ça. Donc, le temps autour, il n'est pas vide. Il y a des trucs qui l'occupent déjà. Et du coup, ce que ça présuppose, c'est que ma croissance, elle est probablement plus lente que d'autres personnes. Mais j'arrive aussi... Alors, il y a des jours où je me dis « Pourquoi Antel,

  • Speaker #0

    il est déjà là et pas moi ? »

  • Speaker #2

    Mais il y a des jours aussi où j'arrive à rationaliser en me disant « En fait, on a des fois des attentes qui sont un peu éclatées. » C'est-à-dire, je fais une croissance de 100% chaque année. C'est bien ! Tu vois, on a des attentes éclatées parce qu'il y a des gens, tu comprends, ils sont passés de 100 000 à 500 000. Alors du coup, nous,

  • Speaker #0

    on est nuls à côté. Moi, je trouve ça déjà admirable tout ce que tu fais dans ce temps contraint. Et c'est cool de voir aussi que déjà Hustle Culture ou Logom, c'est comme ça que tu dis, peuvent coexister avec un statut d'entrepreneur. Enger, quel est le concept entrepreneurial ou le mindset que tu as adopté justement en travaillant dans plusieurs pays ?

  • Speaker #3

    Moi aussi. Pour contextualiser, parce que je ne l'ai pas dit, moi, j'ai quitté la France en tant que salariée. Du coup, j'ai travaillé pendant sept ans dans plusieurs pays d'Afrique, donc dix pays. Et pendant sept ans, il y avait ce mindset-là de lancer des business pour un média français. Donc vraiment, ce côté entrepreneurial qui a vachement forgé mon côté, je veux dire, débrouillardiste. S'il y a un mot, en tout cas, là-bas, je me souviens, au Rwanda, on parle de l'article 15. C'est pour dire débrouille-toi. Il y a un truc. Là, on sort l'article 15. L'article 15, c'est tu te débrouilles. Et en fait, c'est ce sujet de se dire à chaque problème, il y a une solution. Il n'y a pas de je ne sais pas, on ne va pas y arriver. Ça n'existe pas. Donc, no is not an answer. Il n'y a pas de ça. Et ça, je pense, ça m'a vachement aidée, moi, quand je suis rentrée en France pour me lancer en tant qu'entrepreneur. Je ne suis pas rentrée pour me lancer. Je me suis lancée par survie, on va dire, parce que pour la vie que je voulais mener, je ne pouvais pas la faire en tant que salarié ma vie justement de voyage, de slow life surtout d'allier toutes mes passions je pouvais pas la faire en étant salariée quand j'étais salariée j'avais toujours un side business à côté,

  • Speaker #0

    enfin un side quelque chose pas forcément monétisable et toujours quelque chose en plus et là je me suis dit si je suis entrepreneur autant faire plusieurs choses que j'aime et pouvoir les monétiser et quand tu parles de la vie que j'aime voyager slow life ton idéal c'est voyager et compliquer Combien de fois par an ou combien de temps ? Je ne sais pas comment tu mesures ça.

  • Speaker #3

    Ouais, en fait, en gros, moi, dans l'année, j'ai à minima un mois solo.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Solo et solo, solo, sans rien faire. Sans ordi, sans rien. Voilà.

  • Speaker #0

    Océane et moi.

  • Speaker #3

    Ça, c'est vraiment un truc qui est indispensable. Et ensuite, moi, je me fais beaucoup de week-ends. Tu vois, là, depuis le début de l'année, je crois que je suis partie 6-7 fois.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Tu vois ? Et ça me permet juste de couper, de voir mes potes, de kiffer, de... Voilà. Ça me permet de me régénérer, en fait. OK,

  • Speaker #0

    donc rester à Paris, mais avoir plusieurs mois de vacances ou de voyages dans l'année.

  • Speaker #3

    Et bientôt, c'est partir complètement de Paris.

  • Speaker #0

    Trop bien. Bon, parfait. Alors moi, j'essaye de mettre ma petite pierre à l'édifice, mais c'est vrai que même moi, partir de Paris, ça m'a changé d'état d'esprit, en fait. Tu vois, déjà, je pense qu'en fait, en partant, j'ai vraiment abandonné le rêve de la Startup Nation, à laquelle j'étais quand même un petit peu attachée, parce que moi, j'étais coach dans un incubateur. J'avais essayé de lancer une startup. Je connais plein de potes entrepreneurs dans la tech. Et je pense que j'avais un peu le cul entre deux chaises. En fait, je voulais déjà être solopreneur. J'étais podcasteuse, mais peut-être que j'avais quand même envie d'appartenir à ce monde. Et en fait, de partir à Nantes, ça te coupe. Les invitations, les médias, les machins, t'es plus dispo. On en parlait hier. Tu sais, les médias, ils t'appellent la veille à 18h. Déjà, je réponds pas au téléphone, mais je veux dire, pour passer le matin à 6h dans leurs médias. Donc, c'est mort. Et du coup, moins de sollicitations, moins d'événements, etc. ça m'a fait accélérer ma mue vers le soloprenariat Et finalement, je dis merci à ça, parce que sinon, je serais restée un peu engluée dans ce côté réseautage entre entrepreneurs. Moi, le réseautage entre entrepreneurs, ça ne me sert à rien. Moi, ce que je kiffe, c'est les freelances, les solopreneurs. Quand nous, on parle entre nous, on a un business model complètement particulier. Donc voilà. Et du coup, je me suis beaucoup plus assumée et je me suis dit, en fait, t'es là, t'es solo à Nantes, tu peux faire ce que tu veux. Du coup, t'écoutes les Américains avec ton petit Mac, tu fais ce que tu veux. Et j'ai construit un business qui est du coup maintenant national, voire même international, en tout cas avec la francophonie. Parce que d'ailleurs, mes alumnis de l'incubateur ou de bootcamp, il y en a de plus en plus qui sont nomades, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. et tu vois ça fait partie du kiff aussi d'avoir cette liberté Et le deuxième truc, c'est pour faire du surf, j'ai un concept aussi, c'est le forecast, donc c'est les conditions. Parce que le surf, c'est trop relou comme sport, c'est pas genre tu vas au golf, tu prends tes clubs et voilà,

  • Speaker #1

    tu finis.

  • Speaker #0

    Bah non, là, il faut qu'il y ait les vagues, le vent, la houle et un certain spot. Et donc, en fait, les moments dans l'année où c'est comme ça, c'est très limité. Et en fait, moi, j'étais freelance, j'avais l'impression de vivre ma meilleure vie, sauf que j'avais toujours des rendez-vous clients. et quand il y avait des bonnes vagues en Vendée pour partir depuis Nantes, Donc, c'est ça qui m'a fait switcher aussi de vendre mon temps au TGM au revenu asynchrone. Mais on en parlera tout à l'heure de vos business models. Voilà, donc écoutez, c'est cool déjà d'avoir un petit aperçu de votre pays. Et puis, justement, je voudrais savoir un peu ce que ça a changé aussi dans votre façon de construire votre business. Comment vous gagnez de l'argent ? Qu'est-ce que ça a fait évoluer justement pour pouvoir partir ou dans votre pays d'élection ? On va en parler tout de suite. C'est la partie business model. Concrètement, est-ce que vous pouvez me raconter un petit peu ce que votre expatriation a changé, peut-être déjà niveau argent ? C'est un sujet dont on parle beaucoup, on a l'impression que les solopreneurs s'expatrient juste par fiscalité. Est-ce que c'est votre cas ? Ça pourrait d'ailleurs, parce qu'en vrai, tu vois, c'est pas une honte. Je veux dire, il y a aussi des gens qui le font pour ça, et ils ont le droit, s'ils veulent créer une structure dans un autre pays et tout. Qu'est-ce qui a changé, vous, niveau argent, fiscalité ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien dû comprendre au truc où il fallait partir dans un endroit où la fiscalité était plus basse. Moi, j'ai une TVA à 25% au lieu de... Ça,

  • Speaker #0

    c'est l'inverse !

  • Speaker #1

    Je fais du B2C, la TVA, c'est 25% au lieu de 20, je crois, ou 21, je suis en France. Donc bon, déjà, j'ai rien compris au truc de la fiscalité. Non, moi, je suis partie en Suède. Alors déjà, pour mon travail salarié, ça a épanoui ma carrière, mais ça a épanoui ma vie aussi. En fait, j'ai trop kiffé quand j'étais... Je suis un baby Erasmus, en fait. J'ai trop kiffé quand j'étais en Erasmus en Suède. Et du coup, j'aimais vraiment ce style de vie plus lent et plus proche de la nature et plus calme et tempéré en mode on a le temps, on a le temps pour tout.

  • Speaker #0

    Tempéré en niveau temps, peut-être pas météo. Ouais,

  • Speaker #1

    alors après,

  • Speaker #0

    j'habite... T'as pas choisi la destination de maillot de bain. Ouais,

  • Speaker #1

    non plus, tu vois, j'ai rien compris. Après, j'habite au bord de la mer quand même. Mais non, faut penser climat Bretagne, là où j'habite, en gros. Il pleut plus qu'il neige quand même, beaucoup plus. Mais du coup, tu vois, j'ai choisi en fait un pays dans lequel ça me plaisait de vivre. Ça a eu des influences sur mon business, évidemment.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, les gens se posent beaucoup la question. Toi, tu es soumise aux taxes et tout ça en Suède.

  • Speaker #1

    Je suis résidente fiscale suédoise. En plus, comme j'ai deux revenus, pour moi, c'est carrément plus simple de faire comme ça. Si j'avais une résidence fiscale à moitié en France et à moitié en Suède. J'aurais eu des galères de transfert.

  • Speaker #0

    Tu vends à une communauté plutôt française, francophone, mais majoritairement française, sans doute, mais depuis la Suède, avec ta fiscalité suédoise.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un des trucs qui est cool avec l'entrepreneuriat, le soloprenariat, c'est qu'en fait, tu peux facilement monter un business où ton public, il n'est pas là où tu vis. C'est tous les exemples que tu as donnés. Ça ne pose pas un souci fondamental. Les gens savent que je suis en Suède, mais ça ne transforme pas mon message particulièrement. Peut-être que même ça l'enrichit, parce que j'ai une perspective extérieure sur le monde du travail français.

  • Speaker #0

    Vu ce que tu fais, j'avoue que c'est plus simple que tu es en Suède qu'en Arabie Saoudite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Rapport à l'empowerment des femmes et tout. Non, mais tu vois, c'est con. Mais tu vois, en fait, ce qu'on critique aussi parfois chez certains influenceurs et tout, c'est ça. Ça va être la dichotomie. L'hypocrisie. C'est encore plus drôle. Entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font, quoi.

  • Speaker #1

    En l'occurrence, la culture suédoise, elle nourrit justement ma démarche aussi d'empowerment féminin parce que je suis arrivée dans une culture qui était plus égalitaire. donc ça m'a donné du recul sur ma culture d'origine aussi

  • Speaker #0

    Et du coup, je fais juste une petite pièce là-dessus, parce que pareil, moi, je pensais que... Moi, j'aime bien la plage, le soleil et tout. Et en fait, je suis partie en Finlande, en Laponie finlandaise, pour mon anniversaire en janvier. C'était trop, trop bien. J'étais là, dans mon petit chalet de désert, et je me suis trop vue partir un mois en solo, rester dans mon chalet, écrire un livre, faire du ski de fond toute la journée, faire mon petit sauna tous les soirs. Et je me suis dit, putain, en fait, ce genre de pays, peut-être pas toute l'année, parce que peut-être après sociabilisation, ça me manquerait. Mais tu sais, se faire une retraite solo monacale...

  • Speaker #1

    On a des villes aussi.

  • Speaker #0

    Je sais. Là, je te parle évidemment de l'extrême nord.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est un peu le secret. Souvent, je dis que j'habite un peu au bout de la terre connue. Du coup, c'est un peu le secret le mieux gardé. C'est sympa, mais personne n'est pour un.

  • Speaker #0

    N'allez pas en Suède, surtout. Il paraît que c'est trop bien. Niveau argent, je me retourne vers toi. En gros, tu gagnes plus qu'avant parce que tu es aux Etats-Unis ou tu as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #2

    Si j'avais voulu... Déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller. De toute façon, non, tout coûte plus cher. De toute façon, il valait mieux choisir une autre, genre Bali.

  • Speaker #0

    Mais t'as moins d'impôts quand même ou pas ?

  • Speaker #2

    J'en sais rien, j'ai jamais trahi en France. Je sais même pas te dire, mais si, on est quand même taxés. En plus, en tant qu'entrepreneur, on a une taxe en plus sur... Après, c'est tout mon comptable qui gère. Ouais, voilà. Mais on est taxés quand même. Après, moi, j'ai des enfants, donc j'arrive à retirer un petit peu de taxes là-dessus. Mais non, ça coûte très cher. Et puis le coût de la vie est extrêmement cher. Après, moi je suis partie, j'étais post-doc, où là je ne gagnais pas du tout bien ma vie. Donc j'étais chercheure dans une université. Et là, effectivement, on n'est pas payé correctement. Par rapport au salaire français, on est mieux payé en termes de chiffres. Mais par contre, par rapport au coût de la vie, Ausha. Parce que quand tu vis à Los Angeles, où c'est très très cher, c'est compliqué. Et après, je suis partie dans une biotech américaine, où là j'étais salariée, j'étais manager. Donc je gagnais bien ma vie, je gagnais très bien ma vie. et après j'ai démissionné l'année dernière et là maintenant je suis à temps plein Et je matche enfin mon salaire américain, mais pour matcher un salaire américain, il faut plus qu'un salaire français. Il faut quand même générer plus de chiffres d'affaires qu'un salaire français. En fait, on ne peut pas comparer en termes de chiffres absolus un salaire français et un salaire américain parce qu'on dépense tellement aux États-Unis pour la santé, pour tout. Toutes les activités d'enfants, ça coûte une blinde. Moi, mes enfants ont été ancrés jusqu'à 5 ans. Jusqu'à 5 ans, c'est payant. C'est 1 000 balles par mois.

  • Speaker #0

    Par enfant. Donc, ça va parler 40,

  • Speaker #2

    j'en ai 3. 3 fois 5 ans.

  • Speaker #0

    3 000 par mois pendant 5 ans.

  • Speaker #2

    Ouais, mais après, j'ai pas eu tout sur mon temps, c'est pas des triplés, mais j'en ai toujours, j'en ai parfois 2 en même temps.

  • Speaker #0

    Aïe, aïe. Là, c'est chaud. Là, ça charbonne, là.

  • Speaker #2

    Là, tu fais des chèques,

  • Speaker #0

    là.

  • Speaker #2

    Là, ça sort plus que ça rentre. Mais bon, après, on vit aux Etats-Unis depuis 2016, enfin, moi, j'y vais depuis 2016, je suis franco-américaine maintenant, donc c'est vrai que si je devais... déménager, je sais pas où j'irais comme je te disais j'ai jamais travaillé en France j'ai vivi en Belgique avant, j'ai travaillé 10 ans en Belgique t'étais déjà internationale,

  • Speaker #0

    mais du coup par rapport à l'argent est-ce que ça t'a mis un mindset aussi sur l'argent où genre tout est possible sky is the limit et tout ça parce que j'ai l'impression qu'en France peut-être on a peut-être plus ce plafond de verre où on se contente on se dit bah, est-ce que t'aurais fait un tel chiffre d'affaires sur ta newsletter si t'étais restée en France, c'est pas sûr ...

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France, parce que c'est vrai que je suis beaucoup influencée, j'écoute beaucoup de podcasts américains, je suis beaucoup de créateurs américains, beaucoup plus que des créateurs français, en fait, francophones. Donc je suis très influencée, je pense, par le monde de l'entrepreneuriat français et de la création de contenu en américain, plutôt. Et du coup, j'ai l'impression qu'ils sont quand même un step au-dessus, voire trois steps au-dessus. Et donc je ne pense pas que j'aurais même osé me lancer, parce que c'est vrai que la sécurité de l'emploi en France est quand même assez confortable, je pense. Et aux États-Unis, quand tu es salarié, on peut te virer du jour au lendemain. C'est un truc qui est... Donc, il n'y a pas de sécurité de l'emploi. Donc, en fait, le risque que je prenais de démissionner pour me lancer à temps plein, ce n'était pas un vrai risque. Parce que moi, j'avais déjà survécu à trois vagues de lay-off dans ma boîte. Parce que c'était à l'époque où, après post-Covid, ils se sont dit « Ah bah, il n'y a plus d'argent qui rentre, ok, on vous dégage tous. » Et donc, je me suis dit « En fait, tu es sur la salette en permanence. » Dès que tu vois les meetings qui pop-up à 9h du mat pour le 11h, avec les RH, tu te dis, « Ouh là là, il y en a qui vont se faire virer aujourd'hui. » et c'est comme ça donc en fait il n'y a pas de sécurité de l'emploi le seul truc qui m'a freiné honnêtement et c'est pour ça que j'ai mis du temps à démissionner c'était l'assurance maladie moi c'était le mon j'avais peur j'avais peur je me suis dit si je perds mon job parce que mon mari était entrepreneur donc si je quand je quittais mon job on n'avait plus l'assurance maladie donc là c'était rouli total et puis alors les factures bon intéressant donc du coup ça t'a quand même bougé aussi à lancer ta newsletter et puis à lancer ta newsletter

  • Speaker #0

    payante aussi, je pense. Parce que ça, c'est encore un autre step quand on est chercheur scientifique. C'est pas facile de demander de l'argent pour son travail.

  • Speaker #2

    J'ai dû faire un petit switch dans ma tête. Non, ça a été dur. En plus, quand tu travailles dans la santé, c'est vrai qu'en France, la santé est « gratuite » , même si c'est pas tout à fait vrai. De devoir dire, de toute façon, j'ai pas trop le choix. Parce qu'en plus, moi, j'accepte très peu de sponsoring sur mon compte Instagram, donc je pouvais pas vivre que de la sponsorship. Donc je me suis dit, il faut que je trouve un autre modèle. qui me rémunère, que je puisse payer mes factures quand même. Et donc, j'ai trouvé cette idée de newsletter payante. Les gens sont hyper contents et j'ai l'impression que je donne... En tout cas, j'essaie de donner plus de valeur que ce que ça vaut, parce qu'il faut absolument que je délivre à fond. Et c'est pour ça que j'en passe autant de temps dessus et que vraiment, je le mets à cœur pour... Que les gens soient heureux de la recevoir et contents et satisfaits.

  • Speaker #0

    Elle est trop bien, abonnez-vous. Et d'ailleurs, on a fait un épisode avec toi entier sur le business model des newsletters. Comment gagner de l'argent avec différents modèles. Donc là, si vous n'avez pas de newsletter et que vous êtes solopreneur en 2025, il faut écouter cet épisode. Donc, Enger, je me retourne vers toi. Oui. Est-ce que c'est plus l'argent que ça a changé chez toi ou plus le mindset ou la qualité de vie ?

  • Speaker #3

    Alors moi, du coup, pour créer mon business, je suis reparti de moi. Pour le coup, j'étais très égoïste. Je me suis dit, quelle vie je veux ? Mais concrètement, quelle vie je veux ? Sachant que c'était dans une période aussi d'introspection à fond, parce que moi, je suis rentrée, j'ai quitté le salariat à cause d'un burn-out, etc. Donc, je me suis vraiment posée pour me dire, OK, quelle est la vie que je veux ? Et surtout, quel est le business que je veux créer pour pouvoir repartir ? Parce que je suis à Paris, mais j'ai toujours su que je n'allais pas rester à Paris, parce que de base, j'ai fini mes études, mais je me suis dit, bon, je ne reste pas à Paris. Non pas parce que je n'aime pas Paris, mais parce que j'aime mieux l'étranger. c'est pas que je fuis pas Paris parce que je déteste juste que je trouve qu'il y a plein de choses à explorer dans la vie la vie est courte, autant profiter et donc en me posant le sujet c'est de me dire qu'est-ce que je peux faire comme business qui à la fois me permet de gagner de l'argent à la fois me permet de voyager et aussi d'allier mes différentes passions parce que moi j'aime faire des confs j'aime beaucoup le business

  • Speaker #0

    corporate. Vraiment, moi, j'aime bien le corpo. J'aime vraiment bien le corpo. J'ai aussi des compétences pour, par exemple, le réseau, etc. Mais je ne savais pas vraiment comment le monétiser au départ. Et en fait, petit à petit, j'ai commencé par le podcast d'abord. Puis ensuite, le podcast, je ne l'ai pas su le monétiser dès le départ. Mais j'ai pu avoir des contrats par des invités, etc. Donc, commencer par faire du B2B, ce que j'ai commencé à faire. Et ensuite, pour le B2C comme toi, j'ai eu beaucoup de mal au début à monétiser. Parce que quand j'ai lancé le podcast, c'était un peu pour moi déjà. Et quand tu lances un truc gratuit au début, tu dis, quand je demande de l'argent, c'est comme si je trahissais l'audience. Moi, c'est un peu comme ça que je l'ai vu, je l'ai vécu. Mais j'ai travaillé, bien sûr, sur le mindset, etc. Et facilement, du coup, j'ai commencé à le faire payer aux personnes des formations, bootcamps, etc. Et maintenant, ça me permet d'avoir ce... Ce que je recherchais, c'est-à-dire la liberté, les voyages et surtout de créer des produits qui me permettent de gagner plus de temps et de ne pas vendre que mon temps. Même dans mon agence, c'est ce qu'on essaie de faire. C'est ce que je disais tout à l'heure, on est une agence duo, c'est un duo qu'on a, mais on est des duos solopreneurs.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tu es avec une autre solopreneur.

  • Speaker #1

    Comme on parle de business model, est-ce que tu peux nous présenter un peu comment se décomposent tes revenus entre ton agence et tes produits solo ? Parce que ça, c'est cool aussi de savoir un peu les arcanes. pour voir de combien on a besoin pour voyager.

  • Speaker #0

    Du coup, même dans l'agence déjà, avec mon associé, pour pouvoir se fixer notre objectif, on s'est dit combien on veut par mois, chacune. Sachant qu'on a des situations très différentes. Elle a deux enfants, elle est casée, moi je suis solo, je voyage quand je veux, etc. Du coup, on avait des objectifs différents, en tout cas des contextes différents, qui ont décliné sur des objectifs financiers différents. De ça, on est parti, on s'est dit, ok pour avoir cet objectif-là de chiffre de salaire dans notre poche, sachant l'URSSAF en France, qui est assez conséquent. Qu'est-ce qu'il nous faut comme CA ? Et du coup, c'est comme ça qu'on s'est fixé. On se fixe chaque année un CA assez conséquent. Tu vois, par exemple, l'année dernière, on était à 350. Là, on vise 500.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    C'est quand même ambitieux. Cool. Et après, en solo, moi, avant de lancer l'agence, j'étais en solo. Ma première année, j'ai pu faire un CA à six chiffres. Ce qui était assez cool. au début. Je me suis dit, waouh, trop bien. En revanche, quand j'ai commencé à faire l'agence, du coup, les deux en même temps, cette transition, elle est fatale parce que c'est en même temps là où moi, j'écrivais mon livre aussi. Donc, je me suis dit, j'écris toujours plus. Toujours plus. La vie des solos. Et en fait, ça fait une déclinaison assez forte de mon business solo que je suis en train maintenant de reprendre la pente tranquillement et j'espère, ouais,

  • Speaker #1

    Ok, donc six chiffres d'un côté, six chiffres de l'autre, t'es bien quoi. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    Un équilibre entre... Et en plus, je trouve que ce qui est très malin dans ton modèle, c'est que toi, tu as un business corporate d'un côté et de l'autre bit aussi. Donc, on sent que ça va s'équilibrer aussi, peut-être dans certains cycles de décisions longs. Là, en ce moment, peut-être le corpo, c'est un peu plus chaud pour tout ce qui se passe. Ça peut en prendre deux, trois mois de plus pour se décider dans le cycle de vente.

  • Speaker #0

    Oui, les cycles de vente sont hyper longs. Toi,

  • Speaker #1

    tu lances ton bootcamp en parallèle, ça te fait une cohorte. Hyper malin,

  • Speaker #0

    trop bien. Mais en tout cas je le fais au feeling

  • Speaker #1

    c'est pas et c'est ma dernière question c'est pour ton activité d'agence parce que agence moi je pense aller dans les entreprises avec ta petite chemise et ta petite veste et passer du temps vendre ton temps est-ce que tu as trouvé un moyen qui est compatible avec tes voyages où tu vends ton temps ?

  • Speaker #0

    bah en fait justement l'agence en la créant on s'est avant de se lancer avec mon associé on s'est enfin ce que ça veut dire c'est que mon associé on est amis depuis 15 ans ok plus de 15 ans du coup on se connait très bien et avant de se lancer on s'est dit Vraiment, c'est vraiment ces questions-là qu'on s'est posées. Et on s'est dit qu'on ne voulait pas vendre notre temps. C'était vraiment, c'est écrit, on l'a écrit. Vraiment, on a un notion fat comme ça. On a écrit tout ce qu'on veut. Et on ne veut pas vendre notre temps. Et donc, nous, tout ce qu'on fait, on essaie de productifier au maximum ce qu'on fait. Et donc là, notre produit phare, c'est un diagnostic qu'on vend aux entreprises. Et c'est déjà préfait. C'est des analyses qu'on envoie. Le seul truc physique qu'on a, c'est la restitution. donc on peut la faire en visio on peut la faire en physique Mais c'est vraiment le cœur truc. Après, on a des workshops, etc. Mais c'est à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Mais écoute, félicitations d'avoir réussi à productiser comme ça un truc d'agence. C'est quand même assez rare dans le business du service. Et ça te donne la liberté de...

  • Speaker #0

    On essaye,

  • Speaker #2

    en tout cas.

  • Speaker #1

    Du coup, dernière chose, tu vas prospecter aussi des clients sur le continent africain aussi, c'est ça ? Ton produit, il est valable pour les deux. Pour les deux. Oui,

  • Speaker #0

    multi-continents. Enfin, multi-continents, on a des clients aux États-Unis, on a des clients en France, en Afrique.

  • Speaker #1

    Classe.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on essaye.

  • Speaker #1

    International, en plus.

  • Speaker #2

    La gensse,

  • Speaker #1

    The Dots. Magnifique. C'est un gros big up à vous, les filles, parce que c'est un travail énorme. Trop bien. Sarah, ton business model, c'est quoi pour l'adapter au logo, justement, et pas être dans la hustle culture ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai commencé par faire du coaching et ça me permettait aussi, en quelque sorte, de faire des appels découvertes et de comprendre mieux mon public pour la partie produit, mais en amont. Moi, je n'ai pas eu le souci de me dire, merde, je ne devrais pas faire payer les gens et tout, parce que ça fait partie des démarches et des points de Power Ta Carrière, de dire les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur. Je considère que je dois incarner ce modèle. Si les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur, ça veut dire que moi aussi. Sinon, c'est un peu le coup de tes parents qui disent « Bouffe pas du chocolat en ayant la main dans la boîte de Kinder. » C'est chelou, tu vois.

  • Speaker #1

    Après, les cordonniers les plus mal chaussés, tu connais.

  • Speaker #3

    Je comprends, mais moi, j'ai ce côté « teach by example » . Tu ne peux pas dire aux gosses « ne mange pas les Kinder » et tu es là en train de te goûter une frêleuf. Ça ne va pas. Du coup, c'est pour ça que dès le début, je faisais payer. Donc, j'ai fait des coachings. Mais le truc qui m'a permis vraiment, pour le coup, de développer mon entreprise à côté de mon salariat et... auprès d'un public français alors que j'habite en Suède, voire que j'ai des voyages d'affaires des fois, je veux dire, je suis à la Détroit pour une conférence pour le futur de l'automobile, etc. Eh bien, c'est d'avoir des produits asynchrones. Donc le fait d'avoir des petites formations qui, en fait, peuvent être suivies par mes clientes à n'importe quel moment quand elles le souhaitent. En fait, une fois qu'elles ont acheté le produit, elles ont toute la formation qui est disponible. Elles peuvent regarder les vidéos à leur rythme. Elles peuvent y avoir accès à nouveau, etc. Ça fait que j'ai plus que le customer service à gérer, tu vois. Il y a des questions... Des gens qui ont des suggestions pour des futurs produits, les avis qui arrivent, c'est ce genre de choses que je gère. Et le marketing de mes futures campagnes, bien sûr. Mais ça devient quelque chose que je peux faire à mon temps, à ma main. C'est plus le truc de, en fait, j'ai un rendez-vous à telle heure et avec le décalage horaire, ça peut... Enfin, il n'y en a pas entre la Suède et la France, mais quand je suis à Détroit pour présenter le futur de l'automobile, il y en a, tu vois. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai pas de premier point avec ça. Parce qu'en fait, tu t'es fait un truc qui marchait pour toi, mais qui marche aussi pour tes clientes cibles parce qu'elles sont salariées. Ouais. Donc moi, je suis désolée. Le bout de camp tous les jours à 10h pour un salarié, ça ne marche pas. En fait, les gens disent, ouais, les formations en ligne, en vidéo, ça ne marche pas. Ben si, ça marche.

  • Speaker #3

    Ça marche.

  • Speaker #1

    Quand tu es salarié, tu fais ça. Tu le regardes le soir ou le week-end.

  • Speaker #3

    Moi-même, je suis cliente de ce produit-là, en fait. Je préfère acheter chez quelqu'un qui me dit, je te livre tout le contenu du cours et tu suis à ton rythme. Parce qu'en plus, moi, j'aime bien, tu vas sauter. Des fois, je me dis, cette partie-là, ça m'intéresse plus. Donc je vais direct au truc qui me plaît et tout. et je sais que mes clientes elles peuvent faire la même chose elles peuvent se dire moi je galère avec Cette partie-là, en particulier de l'entretien d'embauche, je vais aller voir ce bloc-là de sa formation. Il y en a qui poncent la formation sur un week-end et qui partent à l'entretien le lundi.

  • Speaker #1

    Juste avant l'entretien de négociation.

  • Speaker #3

    Et je sais qu'à l'opposé, il y en a qui regardent 15 minutes par jour dans le métro.

  • Speaker #1

    Et tu vois, on a fait ensemble un épisode spécial formation en ligne. Donc, si vous voulez créer aussi votre produit asynchrone, là, je vous invite à l'écouter. Je pense que ça dure une heure et demie, notre épisode. On n'a pas réussi à s'arrêter de parler. Parce qu'on est quatre et on déballe tous nos business models pour faire des formations en ligne. Donc, allez-y. Trop bien. Donc, asynchrone, vente de formation en ligne, communication, Instagram et email. Oui,

  • Speaker #3

    exactement. Moi, je suis sur Insta, email.

  • Speaker #1

    C'est pas trop masterclass ou ce genre de truc ?

  • Speaker #3

    Non, tu vois, c'est les trucs où c'est genre... Et puis, on retombe sur le concept du logum. C'est nice to have. Je le vois là dans l'horizon. Genre, ça serait cool à un moment que je passe à faire des VSL ou des masterclass. Peut-être que je convertirais plus. Peut-être que le business, il grandirait.

  • Speaker #1

    Mais pas maintenant.

  • Speaker #3

    Là, tout de suite, vu que ce que je fais, ça remplit déjà mon emploi du temps. Quand ce sera un peu plus automatisé, j'aurai à nouveau de la place. Ces trucs-là qui sont à la queue, ils rentrent, c'est un peu... C'est la file, ça remonte. Et entre-temps, il y a tennis.

  • Speaker #0

    Après, je trouve aussi qu'il y a un sujet de qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité.

  • Speaker #1

    Ah, mais complètement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez. On parle beaucoup de méthode, mais qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité ?

  • Speaker #1

    Et j'adore quand tu as dit ça. On a choisi la vie qu'on voulait et après on a choisi, et moi j'ai aussi fait une autre euh... une autre émission, enfin pas une émission, mais un épisode solo sur ça, genre choisissez ce que vous aimez et du coup, choisissez le business model qui vous convient bien. Typiquement, toi, Océane, t'as pris le business model newsletter payante. C'est quand même un délire particulier. Mais toi, t'es aussi un peu un rat de bibliothèque et compagnie. En fait, t'es chercheuse,

  • Speaker #2

    donc ça te va parfaitement. Mon ancien job, c'était manager des publications scientifiques. J'écrivais toute la journée. C'était lire des publics, c'est mon truc. Et c'est vrai qu'au début, j'écrivais mon compte Instagram, je faisais beaucoup d'infographies, beaucoup de... de post-écrit. Après, j'ai commencé à faire des vidéos. C'est parti en cacahuète. J'ai commencé à mettre des perruques et tout. Mais je suis ravie de revenir à l'écrit, de revenir aux infographies parce que moi, c'est comme ça que je pense. C'est comme ma carte mentale d'apprentissage. Elle est avec des flèches dans tous les sens. Et c'est comme ça que toutes mes études, j'ai travaillé. Et je suis ravie maintenant de pouvoir mettre cette expertise et ces soft skills que j'ai acquis. The, j'ai acquis. Par contre, tu vois, par exemple, le modèle des conférences, moi, me conviendrait pas du tout. moi je serais en sueur en permanence parce que je suis je suis pas... À l'oral, je suis pas aussi à l'aise qu'à l'écrit, alors que l'écrit, c'est vraiment mon... J'adore me poser, je relis 15 000 fois, je remodifie, mais il faut qu'à la fin, c'est ce que je dis tout le temps, il faut que ce soit un no-brainer. Quand on lise le truc, il y a pas 15 000 questions. Ah, mais j'ai tout compris. En fait, c'est beaucoup... Pourquoi c'est pas aussi simple qu'on l'explique de manière générale.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour l'histoire des conférences, parce qu'il y a beaucoup de gens qui se lancent. là-dedans. Et en fait, moi, pareil, je m'étais un peu lancée, j'avais pris un coaching. En fait, c'était chiant. Je suis pas à l'aise, moi. Faudrait que tu prennes l'avion tous les quatre matins, que tu laisses tes enfants.

  • Speaker #2

    Mais on me demande régulièrement même de faire en zoom, tu vois. Et en fait, déjà, ça me fait pas délirer. C'est pas un truc qui me fait kiffer. Donc, du coup, je le fais pas. Et bon, souvent, on me demande de faire des trucs gratos. Et j'ai pas le temps, les gars. Désolée, mais... T'excuses pas. Autre épisode à regarder,

  • Speaker #1

    rapport à l'argent.

  • Speaker #2

    Et puis, en zoom, alors déjà en présentiel c'est sympa parce que tu rencontres des gens au moins c'est un peu plus cool mais alors en zoom tu fais ton truc et en plus tu rencontres personne ça dépend,

  • Speaker #0

    moi pour le coup j'aime bien c'est vraiment la personnalité il faut tout pour faire un monde pour revenir sur ce que disait Sarah aussi par rapport à l'audience quand tu dis des formations en asynchrone c'est marrant parce que moi ça n'a pas marché avec mon audience mon audience n'a pas marché parce que elle voulait, après c'est un sujet spécifique je travaille moi sur comment se créer un network un réseau efficace et qui te permet de créer des opportunités. Et bien sur ça, la formation asynchrone n'a pas marché.

  • Speaker #3

    J'ai dû transformer ça en bootcamp. Alors que moi, j'en ai une qui marche bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais pas au même prix.

  • Speaker #3

    Pas au même prix, mais tu vois, ce qui est marrant et intéressant dans cette histoire, c'est que c'est ce que tu dis, c'est-à-dire que des fois, en plus, on te parle toujours de ton client idéal et tout, et tu peux faire une typologie de client, et en fait, il est juste un peu différent entre les gens qui... qui se sentent attirés par ce que tu racontes et les gens qui se sentent attirés par ce que je raconte et du coup, on n'a pas exactement les mêmes.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je vais mettre une petite pièce en plus entre vous deux, les filles, pour vous dire que c'est possible d'avoir les deux parce que typiquement, moi, quand j'ai voulu sortir du freelancing pour aller surfer de temps en temps, ce n'est pas glorieux, mais bon, ça a été ma motivation. Moi, je suis contente que ça m'ait permis d'atteindre ça.

  • Speaker #3

    Mais tu n'excuses pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, moi, je combine deux business models. J'ai les bootcamps, donc les cohortes, et l'asynchrone quasi totale avec mon membership qui est l'incubateur solopreneur. Et j'aime bien les deux, en fait, parce que... Mais c'est juste que c'est circonscrit. C'est-à-dire que les gens ne peuvent pas me déranger n'importe quand, tout le temps. J'ai des journées dédiées. Et typiquement, le vendredi, c'est mes journées incubateurs, où tous les vendredis à 14h, il y a un live que j'anime. Je suis contente, j'anime la communauté. Tous les jours où j'y vais un peu, j'anime la communauté ou je coache les gens. Et mon bootcamp, pareil, j'ai des journées dédiées qui vont être le mardi ou le jeudi. Et après, ils ont un calendrier où ils peuvent prendre rendez-vous. si je veux, tu vois, et j'ai aussi mon mercredi dispo pour m'occuper de mes enfants. Et du coup, j'ai quasiment 50% de ma semaine qui est free et le reste un petit peu des rendez-vous quand même. Mais j'aime bien aussi, ça m'énergise. Moi, je suis quelqu'un de podcasteuse. Ce qu'on fait là aujourd'hui, ça m'énergise. Faire des lives, j'adore. Faire des masterclass, j'adore. Et coacher mes solopreneurs individuellement sur leur business model, j'adore aussi. Donc tu vois, je pense qu'il y a aussi le piège de la synchronicité, le revenu passif. c'est super si t'adores Mais réfléchir aussi aux activités qui vous énergisent. Mais par contre, si je devais partir en Californie pour être surfeuse professionnelle, je sais que mon modèle serait prêt. Je n'aurai plus qu'à scale-up l'incubateur, à abandonner le bootcamp. Et donc, je suis prête à toutes les opportunités. Je n'ai plus que mon mec à convaincre.

  • Speaker #3

    Mais ça, tu vois, c'est marrant que tu parles de déménager slash la famille et tout ça. C'est parce que je trouve que c'est aussi ton environnement en général qui impacte ton business, forcément. Oui. Donc là, on parle aujourd'hui de ton environnement géographique et culturel. Mais je pense que ton environnement personnel, familial, impact... Parce que tu vois, moi, mon mec n'est pas entrepreneur, il est salarié. Et en fait, j'ai envie de passer du temps avec lui. Et du coup, ça ne peut pas être le truc de... Ah, viens, on va faire, je ne sais pas, quelle activité mardi après. Tu vois, parce que j'ai le temps de dispo. Oui,

  • Speaker #0

    parce que oui, tu ne peux pas.

  • Speaker #3

    Parce qu'en fait, lui, mardi après, il est au bureau.

  • Speaker #1

    En Suède, ça ne passe pas ? Arrête,

  • Speaker #3

    à 14h à 15h il fait nuit c'est chiant les gros clichés en ce moment du coup il fait jour tout le temps mais du coup tu vois t'as ce truc et en fait le fait que j'ai un environnement personnel comme ça, ça fait que ma journée elle a entre guillemets de travail, elle est un peu cadrée dans une journée salariée normale et donc Si je veux continuer à avoir une vie avec lui, je ne peux pas juste...

  • Speaker #2

    Il y a un autre truc dont on n'a pas parlé. Moi, je suis de l'autre côté de l'Atlantique, donc j'ai 6 heures de décalage avec la France. Avant, j'étais en Californie. Ce que je disais tout à l'heure, c'est que mes enfants partent à 7h30 à l'école et ils rentrent à 15h30. Ça veut dire que si je dois prendre des conférences, c'est le matin. Mais ça veut dire qu'il ne me reste plus du tout de temps pour travailler sur mon éditeur, pour écrire. Une fois qu'ils sont là, je ne peux plus me concentrer. Donc,

  • Speaker #1

    tu as priorisé.

  • Speaker #2

    Donc en fait, niveau priorité, Moi, j'ai deux heures... par semaine où je peux caler des zooms ou des podcasts c'est tout c'est mes seuls créneaux souvent les journalistes me contactent pour des rendez-vous et tout ça presse, je leur dis laissez-moi un message whatsapp et je vous fais des audios comme ça je les fais le soir à 21h quand il est 3h du matin en France les journalistes en PLS quoi en vrai ça les arrange moi aussi je les fais parce que la conversation au téléphone c'est trop long et puis moi comme ça je peux faire le soir quand les enfants sont couchés Les derniers trucs que j'ai à faire et voilà quoi.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le voyage, le lifestyle de rêve, une coconut à la main, son mac de l'autre, ça a l'air trop génial depuis Bali, Miami, l'Éthiopie ou Göteborg en été où le soleil brille la nuit. Et pourtant, il y a quand même pas mal de galères. On a pas mal d'amis freelance, solopreneurs, digital nomades ou qui partent comme ça voyager pour quelques courts séjours. C'est pas tout rose, en fait, de lancer son business, de l'entretenir, et en même temps, d'être dans une autre culture. Donc, je vais me tourner vers vous pour voir un peu tout savoir. Choc culturel, grosses galères, qu'est-ce qui vous est arrivé ? À quoi on doit faire attention aussi, peut-être pour ceux qui se préparent à partir ? Sarah, est-ce que tu veux commencer ?

  • Speaker #3

    Ouais, alors en fait, tu disais tout à l'heure, c'était aussi dans les points positifs, mais ça peut être un point négatif. C'est un peu le côté, comme t'es pas là, tu peux pas assister aux événements, donc t'es sûre que tu focuses sur ton business et que du coup, tu génères plus de pognon. mais t'as un petit côté, tu rates plein de trucs cools. Parce que, moi j'ai eu le même truc, il y a une journaliste de France Inter qui m'a appelée pour faire la matinale, tu dis c'est super, putain j'ai grave envie de faire la matinale de France Inter, mais elle m'appelle la veille à 18h, et j'ai pas de jet privé à mon père, et il faut être à 5h, elle me dit vous inquiétez pas, je vous envoie le taxi, parce que dans sa tête je suis à Paris, je vous envoie le taxi pour venir vous chercher à 5h du matin, bah ouais mais ton taxi va avoir du trajet, donc ça c'est les trucs où tu rates plein d'opportunités, il y a pas longtemps, tu vois il y a une organisation super sympa qui voulait remettre des prix à des femmes berbères. Et du coup, ils m'ont contactée en me disant on veut vous remettre un prix. C'est chiant de refuser un prix, tu vois. Mais en fait, je leur ai dit, les gars, vous me prévenez deux semaines avant et en fait, je suis déjà sur autre chose. C'est compliqué pour moi de venir maintenant avec, tu vois, genre pile deux semaines avant. Des fois, ça peut très mal tomber. Et du coup, après, évidemment, j'ai vu les photos de la soirée. Je me suis dit, putain, c'était une purée. Il y avait des meufs que je connaissais super cool et t'es sous les paillettes

  • Speaker #1

    Mais toi, ça doit te faire ça aussi, parce que finalement, en fait, t'es aux US, c'est la terre promise de l'entrepreneuriat. Donc nous, on est trop vénères parce qu'on a le faux mot de ne pas être aux US. Mais toi, t'as le faux mot de ne pas être en France, parce que c'est toute ta sphère de chercheur et compagnie. Tu disais que tu bosses avec l'Institut Pasteur et tout ça.

  • Speaker #2

    Oui, et puis, régulièrement, je suis invitée, pareil, mais trois jours avant, au ministère de la Santé. On fait une table ronde avec les femmes scientifiques, ça te dit. C'est samedi. Je suis aux US, les gars. Ah, ça va pas être possible. Et après, tu vois les... Ou alors, j'ai même eu des chaînes de télé. M6 m'avait contactée pour faire des éventuellement chroniqueuses dans une de leurs émissions. Je ne sais même pas laquelle c'était. Et j'ai dit, oui, mais je suis aux US. Ah, on ne savait pas. Mais bon, le faux mot. Mais bon, après, quelque part, c'est le jeu. Et puis bon, d'un autre côté, je suis tranquille. Je suis dans mon coin. Je fais mon truc. Je ne suis pas trop... Du coup, je n'ai pas à me disperser. Je pense que ça, c'est le point positif. C'est que du coup, je n'ai pas trop de... Voilà, je n'ai pas besoin d'aller aux événements, je ne me sens pas obligée d'y aller. Je suis focus sur mon truc et ça avance assez vite. La contrepartie, c'est que je passe beaucoup de temps à travailler et du coup, je n'ai pas trop de vie sociale.

  • Speaker #1

    Et galères particulières qui te sont arrivées aux US ? Je ne sais pas, on a la mentalité, je ne sais pas, il y a des chocs un peu comme ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que le point numéro un, il faut faire très attention, c'est l'immigration. Ça, c'est un truc, si vous voulez travailler à l'étranger, renseignez-vous bien. On n'en a pas parlé, mais c'est vrai que c'est chaud ça. Par exemple, aux États-Unis, on ne peut pas travailler si on n'a pas de... Si tu veux être indépendant, c'est soit un visa entrepreneur, c'est eux deux. Mais dans ces cas-là, en général, il faut un business américain et investir de l'argent. Ou alors avoir une carte verte. Donc moi, quand je suis arrivée, j'avais un visa J1 de chercheur, donc un visa vraiment relié à l'université. Donc je n'aurais pas pu lancer un side business à ce moment-là. J'ai dû attendre d'avoir ma green card, que j'ai faite toute seule avec un avocat, etc. pour pouvoir monétiser des trucs à côté. Parce qu'en fait, si tu te fais attraper, surtout en ce moment, Tu ne veux pas avec ça les gars, c'est pas le moment. C'est déportation, quant à l'amour et compagnie.

  • Speaker #1

    Tu dois être sur une petite liste, non ?

  • Speaker #2

    Je m'en fous, maintenant je suis américaine, donc venez me chercher, c'est pas grave. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année. Je l'ai eu au moins en février. Ça me démangeait, ça faisait un mois, mais j'ai attendu d'avoir mon passeport pour dire ok, maintenant je peux ouvrir ma bouche. Parce qu'effectivement, c'est des choses qui surveillent maintenant. Mais même n'importe quel pays, je pense que c'est valable pour n'importe quel pays, Renseignez-vous bien sur les lois. Parce que je vois beaucoup sur Internet des influenceurs qui viennent aux Etats-Unis, qui restent un mois, deux mois, et qui font quand même des collabs sur place, machin. Attention ça, parce que je crois que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Ok.

  • Speaker #2

    Méfiez-vous.

  • Speaker #3

    T'as pas de permis de travail, t'as pas de permis de travail. Il y a plein de gens qui ont l'air de... Parce qu'on a l'habitude avec l'Union Européenne, tu vas dans n'importe quel pays européen, c'est bon, mais...

  • Speaker #2

    Attention. Et inversement, un autre problème que je voulais, que j'avais, c'est qu'éventuellement je me suis dit, je pourrais peut-être prendre une stagiaire pour travailler avec moi. Mais en fait, je ne peux pas. Parce que comme mon entreprise est américaine, il faudrait qu'elle ait un visa pour travailler.

  • Speaker #0

    Ah oui, même à distance ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Tu peux pas récupérer quelqu'un qui bosse pour toi ?

  • Speaker #2

    Ah bah non, tu peux pas. Donc en fait, j'embauche des freelances, donc je suis obligée de trouver des freelances. Des freelances, tu peux ? Bah oui, parce que je peux les payer. Ils travaillent à leur compte dans... En France, j'ai des freelancers aux Etats-Unis, des Français aussi, mais j'ai aussi beaucoup de Français en France. Mais par contre, des stagiaires, je ne peux pas. Clairement,

  • Speaker #1

    je ne peux pas. Bon, intéressant. Enger, toi qui fais des séjours comme ça, des espèces de pauses un peu slow, ou alors tu es allée à Abidjan pour démarcher des clients pour ton agence. Est-ce que tu as eu des galères ? Est-ce que c'est si simple que ça de mener ta best life ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant. Ce que vous avez dit, moi, je les rate, mais sur le côté, du coup, dans des pays africains. En fait, on m'appelle, on me dit « Ah, il y a un TEDx demain. » « Sorry, je ne veux pas prendre l'avion là pour venir à Vidian, si c'est possible. » Donc ça, c'est un sujet. Et c'est ce qui me pousse d'ailleurs à vouloir m'installer, incessamment sous peu, dans un des pays. Donc c'est quand même hyper dur de trouver le bon équilibre, à savoir un pays où personnellement tu kiffes, où il y a du business, où ce n'est pas que ce soit un hub qui te permet de voyager facilement, soit bien relié, parce que malheureusement en Afrique, voyager entre pays africains, c'est hyper cher. C'est plus cher de faire un Paris-Dakar à Bidjan qu'un Dakar-Paris.

  • Speaker #1

    Ok, ah ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, voilà, trouver le bon lieu qui fait du business aussi et qui te permet aussi de rentrer rapidement à Paris.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, t'es en partance en fait. Je suis en partance. Tu vas peut-être partir pour de bon.

  • Speaker #0

    Ouais, dans quelques mois, je pars. J'hésite entre quelques pays, mais ça va se décompter très vite.

  • Speaker #1

    Bon, bah écoute, quand tu sais, tu viendras nous voir en commentaire. Faites vos paris là. Où va partir Inger ? Quel hub international elle a trouvé.

  • Speaker #0

    En Afrique, ça va être cool.

  • Speaker #1

    Moi, je parle souvent avec des digital nomades. Vous en connaissez ? Parce qu'en fait, en vrai, la vie de digital nomade, c'est dur. Je pense que c'est réservé à une élite qui arrive à extrêmement bien s'organiser. Tu vois, par exemple, ils vont faire du surf. Moi, j'en connais qui vont faire du surf. Mais moi, quand je suis partie dans mon stage au Maroc, rien que ça, une semaine. Alors certes, j'ai un business asynchrone, mais tu as toujours des trucs à faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et du coup, le Wi-Fi, c'était la galère. La classique, j'avais un live animé, ce n'était pas ouf. Tu as un peu cette charge mentale. Moi, le surf, le problème, c'est que je fais deux surfs le matin et l'après-midi. Je suis épuisée. À la fin de la journée, en fait, je n'avais plus de jus. Je n'arrivais plus à travailler, même du cerveau. Donc, je dormais, en fait. Donc, je ne sais pas si vous avez déjà fait des séjours un peu comme ça, nomades ou...

  • Speaker #0

    Ou galères internet et tout. Oui, tout le temps. Enfin, moi, ça m'arrive toujours. Enfin, même quand j'étais en Indonésie, j'étais en vacances, mais on avait une propale client hyper importante. Il fallait à un moment se connecter. Donc il était 20h. Il faisait sombre, j'avais pris mon téléphone, je l'avais collé là-haut pour avoir de la lumière. Et en fait, Internet n'allait pas. Et en fait, c'est galère, mais il faut que tu sois là. Il fallait qu'on défende le case. Et ça allait, c'est passé. Mais quand même, oui, c'est des choses un peu galères. Et après, moi, avant, quand j'étais en Éthiopie et tout, il y avait des coupures souvent d'électricité. Enfin, pas d'électricité, mais d'Internet. Ça, c'était chaud aussi.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai eu le coup de devoir terminer un devis absolument parce qu'en fait, tu sais, clôture des budgets pour un client. Et la seule source de lumière que j'avais, l'endroit où le Wi-Fi était le mieux, c'était à côté du feu de camp. Donc, tu es là avec ton ordi à côté du feu de camp. Il y a des mecs avec une guitare. L'ambiance, elle n'est pas tout à fait pareille. Mais je trouve que le truc un peu typique, c'est ça. Il faut que tu aies Internet et il faut que tu aies un lieu. Et on se dit, c'est bon, Internet et un lieu. critères de base de base mais en fait tu peux te retrouver à plein d'endroits où internet est pas super bon ou alors très très cher et où pas facile d'accès et tu peux te retrouver dans des endroits aussi moi j'ai trouvé des fois que c'est compliqué d'avoir un lieu de travail T'es dans un... Ouais c'est ça, t'es bon, je peux bosser de partout. Pareil,

  • Speaker #1

    avec mes surfcamps, là je me suis retrouvée dans des surfcamps de vingtaine de naires trop cheap. J'avais pas de truc à moi pour bosser, j'étais là mais pourquoi tu t'es foutue d'ensemble ?

  • Speaker #3

    C'est là que tu vois si t'as un bruit pas possible autour, que c'est compliqué, où tu te retrouves à aller te taper 45 minutes à pied pour aller au café le plus proche, mais en fait où c'est blindé, rabord de... De digital nomade ! De digital nomade, de mec qui essaye de faire la même chose que toi. Je pense que depuis l'époque de Tim Ferriss, ça a un peu bougé, il faut faire gaffe.

  • Speaker #2

    Moi je le fais tous les ans en digital nomade parce que je rentre deux mois en France juin-juillet.

  • Speaker #1

    T'as digital nomade en France,

  • Speaker #2

    c'est trop marrant. Mon gros problème c'est que j'ai les enfants dans les pattes qui sont en vacances et je crois que mon gros souci c'est de trouver du temps pour travailler au calme parce qu'en général, va écrire une newsletter où tu dois rester concentré avec trois enfants qui sont autour de toi en train de retourner la baraque parce qu'en général c'est ce qui se passe. C'est un peu dur. Mais du coup, la parade qu'on avait trouvée, parce que mon mari est pareil, il a son entreprise, c'est qu'on travaille de 9h du soir à 3h du matin. C'est pas sain, on est d'accord. Du coup, le matin, j'ai rien gardé des animés, nous on dort. On gardait le rythme S en fait. Oui, on bouge pas.

  • Speaker #1

    Vous avez pas de jet lag.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai que c'est deux mois où c'est chaud. Mais d'un autre côté, eux, ils peuvent rentrer en France, voir leur famille, les cousins, les machins. Et alors, une galère que je peux raconter, c'est qu'on a une... Une fois, on était en Corse, dans la maison de mon père. Il a une maison en Corse. Il n'y avait plus Internet. Ça fait deux heures. Ça ne revient pas. On reprend la voiture. Et en fait, il y avait un poteau électrique qui était sur la route. il est resté spoiler alert 5 jours sur la chaîne La route, personne n'a vu le réparer, donc on a dû aller dans une pizzeria avec nos ordis, on mangeait des pizzas avec les enfants là, moi je fallait absolument que j'envoie les dernières corrections de mon livre qui devaient paraître juste après, j'étais appuyée sur scène. Vous avez le code du wifi s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Ah le corse,

  • Speaker #2

    t'as dû prendre des petites remarques. Ils n'ont pas réparé le poteau en 5 jours, moi j'ai halluciné, c'était marrant. Le poteau était en travers de la route.

  • Speaker #1

    Alors, après la France, la Corse, c'est pas la hustle culture. Ah non,

  • Speaker #2

    c'est pas la hustle culture.

  • Speaker #1

    Du coup, trop cool d'avoir vos galères. Moi, je voulais juste faire un point, parce que j'en ai parlé en intro. C'est le point province. Parce qu'en fait, il y a plein de solopreneurs qui vont décider de partir de la capitale pour aller se mettre... Et un point que j'avais remarqué avec les freelances notamment, c'est que les prix sont plus bas. Donc, il faut faire gaffe aussi si vous vendez au TJM. Moi, ça a été ma première galère. C'est que je suis arrivée de Paris avec mes prix parisiens. Et à Nantes, ils m'ont dit, attends, les prix de Nantes, c'est ça. C'était genre 300 balles de moins par jour. Donc moi, j'ai gardé mes clients parisiens. Mais c'est dire aussi comment il faut que tu adaptes ton modèle, voire même tes clients, et que tu ne te dises pas, je suis à Limoges, mettons, comme mon pote Carlos Diaz, qui était venu, lui vient de Limoges, je me fais des prix de Limoges. Parce que si tu pars pour l'inquiétude, et que du coup, tu dois baisser tous tes prix, et t'adapter aux clients locaux, c'est un petit trade-off à faire. Il faut faire quand même un peu gaffe.

  • Speaker #0

    Et à ça, moi, j'ajouterais aussi le sujet de s'adapter. aussi culturellement, même aux gens localement. Tu as dû le voir aux États-Unis, même toi, dans la Suède. Et ce sujet-là, parfois, et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode « Nous, on est les meilleurs. » Et ce truc arrogant, c'est ce qu'on déteste toutes, je pense, c'est parce qu'il n'y a pas cette humilité de se dire « Juste, je viens pour apprendre, je viens m'adapter et je suis au même niveau que les autres, même voire plus bas au début pour apprendre. »

  • Speaker #3

    Je pense qu'au-delà de l'humilité, tu as aussi la curiosité. Oui. Dans le sens qu'aller s'installer dans un autre pays, même temporairement, pour les digital nomades, sans en fait être intéressé par le truc local et où en fait, à la fin, tu es dans ton truc de digital nomade avec d'autres digitaux nomades. Je ne sais pas comment ça se dit. En gros, finalement, tu vois, moi, je le vois en Suède, dans une certaine mesure. Des fois, tu as des gens, c'est vraiment des clusters de Français. Et en fait, du coup, c'est un peu dommage parce que tu as juste déplacé ton mode de vie d'un endroit à un autre. Et donc, tu n'as pas l'occasion de faire ce qu'on disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir, de découvrir des nouveaux trucs.

  • Speaker #1

    Mais après, tu peux avoir la vie plus cool quand même. Moi, je pense à mon cluster de Parisiens installés à Nantes. Je suis avec des Parisiens plus cool, en fait, en gros. Ceux qui sont partis à Nantes.

  • Speaker #0

    Les expats, ce n'est pas trop le cas.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    les expats, ils ne sont pas trop cool. En tout cas, personnellement, les expats que j'ai vus, que ce soit en Afrique ou ailleurs, ce n'est pas forcément les plus connus.

  • Speaker #3

    Je me suis fait plein de pâtes nantées en plus. Et puis déjà, tu vois, t'as la distinction, on n'en a pas parlé du tout et c'est pas le sujet, mais entre expats, t'es immigré. Et en fait, je trouve que t'as déjà pas tout à fait la même vibe aussi si t'es immigré qu'en fait, t'as choisi que tu prends la nationalité, tu t'installes dans le pays, tes enfants, ils ont cette culture-là, ça mixe un peu. Et du coup, c'est ça qui t'apporte vraiment l'enrichissement. C'est pas magique juste parce que tu t'es dépoté de là où t'étais pour te rempoter dans une autre culture. Si tu... Travaille pas ton terreau autour de toi.

  • Speaker #1

    Ça pourrait être... On pourrait faire 10 épisodes là-dessus. Donc ça ouvre plein de débats, l'expatriation. C'est pas que... Qu'est-ce qu'on peut en faire dans le business ?

  • Speaker #2

    Ça, il faut le dire aussi. Oui, c'est dur. Ça demande... Enfin, il y a toutes les démarches administratives à faire. Ça peut être très, très lourd. Il faut pas s'attendre... Ils nous attendent pas. Et surtout,

  • Speaker #0

    le marché... Enfin, tout à l'heure, j'en ai pas parlé, mais quand on parle de fiscalité... Moi, par exemple, mon audience, elle est partout dans le monde, pour le coup. Et par exemple, là, je sais que pour mon bootcamp, Je dois facturer la TVA française à partir d'un certain seuil de chiffre d'affaires. Ensuite, ça change dans les... Pour la TVA des pays locaux. Et ça, c'est méga chiant, en fait, en termes de fiscalité. Tu te dis, OK, t'es en Éthiopie, c'est cette TVA. T'es aux États-Unis, c'est cette TVA. T'es en Suisse, c'est cette TVA.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai un... C'est pour ça que moi, c'est système automatique de paiement. Et les gens choisissent leur pays et ça applique automatiquement la TVA. Je fais pas de facture manuelle. c'est à s'arracher les cheveux mais ouais c'est clair il y a certaines zones c'est un peu compliqué Bon, c'était trop cool de savoir tout sur vos coulisses d'expatriés solopreneurs. Un petit jeu final avant qu'on passe à la question, pour qu'on fasse gagner de l'argent aux gens avec des idées de business model. Pour clôturer, si je vous fais rapide comme ça, pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous n'êtes pas là ni aux Etats-Unis, ni en Suède, ni machin, là comme ça. Demain, je vous donne un pays de rêve où vous partez, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi pour tout recommencer ?

  • Speaker #0

    Moi, ça serait le Costa Rica.

  • Speaker #1

    Costa Rica ? Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'Américains au Costa Rica. On avait regardé, notamment quand Trump est arrivé au pouvoir, où est-ce qu'on pourrait aller si jamais ça part en cacahuète. Et Costa Rica, gros pool de digital nomades aussi. Assez safe comme pays, très quand même dépaysant. Toujours sur le même continent. Enfin, c'est le continent sud-américain, mais c'est le même climat qu'en Floride, parce que moi, je suis en Floride. Donc, nous, il nous faut un truc chaud. Le froid... Ça va pas être compliqué.

  • Speaker #1

    Les gens du Nord qui s'installent dans les pays du Sud-Est. Ok, trop cool.

  • Speaker #2

    Moi, ça serait, je pense, en Asie. Pour le coup, j'ai adoré l'Indonésie, mais l'Hambok.

  • Speaker #1

    Pas Bali.

  • Speaker #2

    C'est différent, c'est beaucoup plus calme, il n'y a personne. Tu surfes, tu fais des trucs.

  • Speaker #1

    Ça a l'air trop, trop bien. J'adore. Sarah ?

  • Speaker #3

    Je suis très européenne, donc je resterais bien en Espagne, plutôt. Je serais allée vers le Sud au lieu d'aller vers le Nord. beaucoup de solopreneurs en Espagne aussi ça m'enlèverait l'inconvénient d'être un peu loin de la France, c'est plus compliqué pour rentrer voir la famille et tout ça là en étant en Espagne je pourrais prendre le train pour rentrer voir ma famille et puis en même temps climatiquement j'avoue c'est sympa la bouffe est cool, on parle espagnol tous les deux donc ça pourrait être cool trop bien,

  • Speaker #1

    moi j'avais pensé la Californie parce que ça serait quand même le pays un peu du surf et en même temps idéologiquement que j'aime bien et puis Les États-Unis, c'est quand même la terre promise des solopreneurs. Donc, moi, je ziote ça. Même si les solopreneurs, en vrai, ils ne sont pas en Californie. Ils sont à droite, à gauche, des fois dans des villes à Pétahouchenoc. Parce qu'en fait, ils sont comme nous. Ils ont leurs petites barraques, leurs machins. Il faut leurs activités sur Internet. C'est beaucoup moins cher. Et sinon, plan B, le Portugal. Parce que du coup, c'est proche. Moi, j'ai mes parents qui sont un peu vieux et tout. Je n'ai pas envie de partir non plus à l'autre bout du monde. Et ça surfe. Il y a plein de nomades aussi. donc ça peut être très cool à plein d'événements j'ai trouvé très très bonne vibe je pense que les Là-bas, tu peux aussi vraiment t'intégrer. Tu peux mettre aussi tes enfants. J'ai une copine freelance qui a mis ses enfants dans le système scolaire portugais. Tu n'es pas obligée d'avoir des castes, comme tu décrivais.

  • Speaker #3

    Tu peux apprendre la langue déjà aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    C'est plus joie.

  • Speaker #2

    Ça aide aussi. Après, moi, je dis l'emboque, mais je n'irai jamais, parce que c'est trop long. Non, mais en vrai, c'est... On a dit, pas de rêve.

  • Speaker #1

    De rêve. un blanc tache de rousseur, il est relou sur le soleil c'est trop chaud, il y a trop de soleil je vais finir à Göteborg moi je te le dis un truc où ça se surfe en Norvège ou du coup comme ça du côté de chez moi dans le

  • Speaker #3

    Valberg de Göteborg la côte s'appelle le Halland et ils appellent ça le Halifonia nouveau spot,

  • Speaker #1

    allô chérie fêtez Valise j'ai trouvé un spot pour nous bref racontez nous vous dans quel pays de rêve vous aimeriez partir, liberté financière liberté géographique c'est ça aussi le kiff de la Solonation ... Et puis, on ne va pas vous laisser repartir les mains vides, parce que maintenant, on va vous donner nos quatre idées de business où vous allez pouvoir générer de l'argent depuis l'international ou même depuis où vous voulez en fait en remote. Donc c'est parti pour Qui veut du CA ? Alors, Qui veut du CA ? C'est notre rubrique où nos quatre cerveaux sont en symbiose pour trouver des idées de business en ligne, rapides, pratiques, à faire, où on peut générer du chiffre d'affaires. Là, aujourd'hui, la contrainte du jour, mesdames, c'est bien sûr un business qu'on peut lancer. depuis l'étranger ou à l'étranger ou gérée depuis l'étranger ? Océane ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je serais sur le modèle de la newsletter. Je pensais à une newsletter... C'est un truc que j'aurais bien aimé faire. C'est une newsletter pour les francophiles du monde entier. Une newsletter en anglais, mais plus sur la culture française, etc. Avec éventuellement un petit côté insider, parce que quand t'es français, tu peux leur donner des petits... Voilà, des petits insights sur la culture, sur la gastronomie, etc. Je pense qu'il y a un moyen, il faut creuser un peu le sujet, c'est très niche, mais il y a beaucoup de francophiles. Enfin, je le vois déjà aux Etats-Unis, il y a beaucoup de francophiles, et beaucoup d'alliances françaises, etc., dans tous les pays. Donc je pense que ça pourrait bien marcher, peut-être avec du sponsoring aussi.

  • Speaker #1

    Très bon, c'est ce que j'allais dire. Toi, comme tu ne peux pas trop sponsoriser, tu as pensé à un truc où là, on peut sponsoriser à fond avec LZMH et compagnie.

  • Speaker #0

    Si le modèle payant ne fonctionne pas, ou ça peut être un modèle hybride un peu mixte, mais ça pourrait bien marcher.

  • Speaker #1

    Il paraît qu'au Japon, ils s'en foutent.

  • Speaker #3

    En Suède aussi.

  • Speaker #1

    En France.

  • Speaker #3

    Tu l'avérais, la sponso Pernod Ricard, 20 petits ans, c'est sûr que ça marcherait.

  • Speaker #1

    Ok, allez, let's go. Ceux qui kiffent le business model newsletter sponsor, let's go.

  • Speaker #0

    La faire en anglais, comme ça, c'est universel. Trop bien.

  • Speaker #1

    Sarah ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une copine qui, pour le coup, elle a vraiment un business et a vraiment fait ça. Elle est partie s'installer à Bali, mais là aussi, c'est comme ça que je l'ai rencontrée, vécue en Suède pendant plusieurs années. Et puis, en fait, elle a vécu à plein d'endroits différents. Et elle est graphiste, parce que les métiers comme ça, et t'es pas obligée de vendre ton temps quand t'es graphiste, en fait. Elle vend une prestation, elle vend un livrable. Elle te dit, tu veux un logo ? Pas de souci, c'est temps. Et elle te vend le logo. Tu veux refaire ton site Internet ? C'est temps. et elle s'en occupe aussi. Et du coup, ça lui permet d'aller vivre à différents endroits et de trimballer son business avec elle un peu partout.

  • Speaker #1

    Trop bien. C'est vrai que le business light comme ça, lifestyle aussi, on en avait parlé avec Geneviève, c'est trop cool.

  • Speaker #2

    Edgar ? Moi, je dirais un truc autour des voyages. Tu vois, typiquement, ce que tu dis, les guides français, tu peux le décliner dans plein de différents pays selon les appétences. Encore une fois, moi, je suis très, très sur le côté entreprendre par rapport à tes passions. Oui. Et vraiment essayer de trouver ce qui te fait vraiment kiffer et te dire comment je peux le transformer. Ça peut être une formation en ligne, ça peut être un bout de camp, ça peut être...

  • Speaker #1

    Il y en a...

  • Speaker #2

    Il y a vraiment de transformer ça de manière assez...

  • Speaker #1

    Il y avait celle qui fait des millions, la Trade & Travel, qui avait une Américaine qui avait créé une formation sur comment voyager grâce à tes revenus issus de tes actions ou je ne sais pas quoi. Donc oui, mais je suis d'accord avec toi, mais moi je dirais un business qui sert à quelque chose, qui n'est pas juste un guide de voyage, parce que tout le monde veut voyager et poster des photos de ses pieds sur des plages. Mais ça n'a pas de valeur, ça, sur le marché. En fait, il y a trop de gens qui veulent voyager, il y a trop de gens qui veulent faire des blogs de voyage.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est surtout sur le sujet du voyage, c'est comment faire en sorte... J'ai vu récemment une fille qui aidait les solos. de traveleurs à organiser leur voyage. C'est bête, mais ça marche hyper bien parce qu'il y a plein de gens qui veulent bouger mais qui ont peur.

  • Speaker #3

    Tu as la sous-niche de comment tu voyages de façon sûre en tant que femme.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #3

    Tu as cette niche-là, il y a déjà des gens qui travaillent là-dedans aussi.

  • Speaker #1

    Vanlife aussi, comment travailler en vanlife et tout, super bien.

  • Speaker #2

    Donc, toi, autour du voyage, je pense qu'il y a plein de petits trucs à faire mais nichés. Et ouais, sur les solo-traveleurs, il y en a plein.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai choisi l'inverse et t'es en France ou t'es dans ton pays et y'en a qui t'écoutent de Belgique ou... où ils veulent, du Québec et tout, et internationaliser, parce qu'on n'y pense pas assez. Et donc moi, je connais des potes freelance qui sont freelance internationaux, donc ils bossent avec des très grands groupes internationaux, donc ils pricent plus cher, ils ont des missions moins reloues, et ils sont plus en remote, parce que souvent, c'est des groupes américains, et donc voilà, c'est des grosses prestations, et c'est des tickets à six chiffres. Ou pour nous, podcasteurs, typiquement, créer un podcast le même, mais dans un autre pays, maintenant, avec les trucs d'IA. ou créer un infoproduit, traduire ton infoproduit, par exemple, ou ton podcast Gaté Méry en une autre langue, et le lancer ailleurs, dans d'autres pays. Moi, je pense que ça marcherait très bien s'il y a quelqu'un qui veut m'aider à faire ça avec le board. Tu vois, genre, Solopreneur School, ou Incubator Solopreneur dans d'autres pays. J'ai tout le contenu, donc voilà, j'ai plus que quelqu'un qui a besoin de m'aider avec de l'IA à tout traduire, donc voilà. Bon, racontez-nous si vous avez envie de tester, si vous faites des business models qui sont peut-être... Compatible avec l'international et qu'on n'a pas cité, Dubaï et compagnie, paradis fiscaux, on ne l'a pas trop fait. Peut-être que si ça vous intéresse, racontez-nous, on pourra faire aussi cette partie-là, parce qu'on connaît évidemment plein de monde dans l'univers solo business qui est parti dans ces sphères, créateur de contenu et compagnie. Bon bref, on l'a vu, changer de pays, c'est step up son mindset d'entrepreneur, mais c'est aussi parfois pas mal de solitude. On se retrouve un peu seul face à ses doutes, à ses galères. À ces questions, c'est pour ça que nous, on a créé aussi cette séquence, le SAV des solos dans l'émission, où on prend les questions du public, vous venez commenter dans les commentaires SAV, vous posez votre problématique et votre question, et on vous répond en live avec mes co-animateurs, co-animatrices à chaque émission. Allez, c'est parti pour le SAV des solos. Alors, la question du jour, c'est une question relative à l'expatriation, vous vous en doutez. C'est, est-ce qu'il faut créer une entreprise locale ? ou garder son statut français. On en a un petit peu parlé tout à l'heure dans différentes activités. Moi, j'y connais rien. Enfin, j'y connais rien. Je me suis juste dit, en déménageant à Nantes et en créant ma boîte à Nantes, que c'était un peu con parce que la CFE, elle est moins chère à Paris. C'est juste la petite astuce. Ouais, ouais. C'est tout les comptables qui le disent. Donc voilà, aussi, c'est plus quel est le siège social que tu choisis. Même en France, ça peut être une question. Et peut-être aussi se domicilier, prendre une boîte pour te domicilier pour pas avoir le truc chez toi. Parce qu'on n'en avait pas parlé dans un autre épisode de Bilding Public, où en gros, les gens, ils ont ton adresse et après, ça devient un peu bizarre.

  • Speaker #2

    Mais tu peux les nourrir aussi en pleine charge dessus. Voilà. Si c'est toi, ça...

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc bon, bref, moi, j'ai que ça à dire. Et sinon, vous, les filles, vous avez une structure locale. Comment ça s'est passé ? Moi,

  • Speaker #2

    je réfléchis. Moi, pour l'instant, je suis en France. Mais comme je vais m'installer dans un pays africain, je réfléchis à créer une autre structure ou pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Et tu peux garder les deux, ces points d'interrogation ?

  • Speaker #2

    Tu peux garder les... En fait, en gros... pour The Dots, on la garderait à Paris.

  • Speaker #1

    Oui. Parce que ton associée, elle, elle est à Paris. Elle est à Paris.

  • Speaker #2

    Sur Gaté-Méry, à voir si je le kill pas et je le transfère et je fais un autre truc ailleurs. Je sais pas encore. Je sais pas ce qui est le plus avantageux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #3

    Moi, je suis résidente fiscale suédoise, comme je le disais tout à l'heure. Et du coup, pour moi, c'était une évidence qu'il fallait que je crée ma boîte en Suède pour des raisons, justement, d'éviter des potentiels doubles impositions. Quand tu crées une boîte en local, si tu crées une boîte dans un autre pays que celui dans lequel tu vis et que tu as d'autres sources de revenus dans celui dans lequel tu vis, par exemple, tu peux vite avoir des problèmes. Ou alors, il te faut un bon avocat fiscaliste, mais rien que ça, ça va coûter une blinde aussi.

  • Speaker #2

    Moi, je suis en plein dedans.

  • Speaker #1

    Bon courage, parce que c'est hyper galère. J'en parlais avec Laetitia Vito, qui a bossé en Allemagne aussi, qui a fait UK, Allemagne. Ça a l'air d'être des pays, entre guillemets, proches. Mais attention aussi à la fiscalité, à la place. pas Pras et il paraît que l'Allemagne, c'est assez papier et compagnie, c'est pas très digitalisé, on se plaint de la France, mais vous avez remarqué, on n'a pas fait de French bashing parce qu'au final, c'est assez simple d'entreprendre en France par rapport à plein d'autres pays. Donc voilà, faites gaffe aussi, même si c'est pas l'autre bout du monde, ça peut être technique. Océane, comment t'as géré ces sujets ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai créé une LLC aux Etats-Unis. C'est très simple de créer une entreprise quand on est solo aux Etats-Unis, C'est vraiment hyper, hyper simple.

  • Speaker #1

    Vous payez ou pas ?

  • Speaker #0

    Oui, de petites... de taxes, mais c'est quasi rien. Après, tu peux t'être taxée comme... Comme moi, je suis solo, j'ai pas d'employé, je suis taxée comme si j'étais freelance. Donc je déclare mes taxes en indépendant.

  • Speaker #1

    Tu connais le pourcentage ou pas ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis à 20... Je crois que je... Est-ce qu'en fait, on doit payer les estimated tax tous les quarters ? Et ça, je crois que je les mets à 27%. Mais justement,

  • Speaker #1

    je suis remboursée après. C'est pas énorme, en fait, 27%

  • Speaker #3

    pour un... Moi, c'est pareil. En Suède, impôt sur les sociétés, 21%, que sur mon BNF.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Ah, que sur ton BNF.

  • Speaker #1

    Ah ouais, donc c'est même plus favorable que finalement l'auto-entreprise.

  • Speaker #3

    Oui, qui est... L'auto-entreprise, en Suède, par exemple, c'est la douille, ça n'a aucun intérêt. OK. C'est-à-dire si c'est pour démarrer et pour t'éviter les papiers. Mais en plus... Pour moi,

  • Speaker #0

    c'est comme pour le CRI. J'ai payé mon assurance,

  • Speaker #1

    15 000 dollars par an.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas dans les taxes. Il y a des trucs que tu dois payer après. Tu gagnes sur certains trucs, mais encore, je paye 27% parce que j'ai trois enfants que j'arrive à défiscaliser, que j'ai une maison avec un mortgage, un emprunt. On arrive un petit peu à retirer avec ça. Mais c'est plutôt... En fait, pour tout te dire, t'as les taxes fédérales. T'as les taxes d'État. Les taxes fédérales, c'est l'État américain qui prend. Donc là, c'est 30 %. On compte en général 30 % quand on est en solo, enfin, en entreprise. Moi, je mets 27 % parce que j'arrive à défiscaliser certains trucs avec les enfants. Et après, t'as les taxes d'État. En Floride, il n'y en a pas. Mais en Californie, c'était 10 %. Donc, tu pouvais retirer 40 % de mes revenus à l'époque.

  • Speaker #1

    OK, donc il faut bien choisir son État aussi.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Faites attention, les Californiennes, c'est les plus élevés.

  • Speaker #1

    Et Hawaï, c'est combien ? Je me renseigne pour dans 20 ans.

  • Speaker #0

    Mais la Floride, c'est pour ça qu'on a choisi la Floride, parce qu'on est tous les deux, on a chacun notre entreprise et on gagnait 10% de nos revenus.

  • Speaker #1

    Ah ok, trop marrant. Forcément,

  • Speaker #0

    c'était plus intéressant. Et moi, il y a un autre truc, c'est créer une entreprise en France, sachant que je n'ai jamais travaillé en France, donc il faudrait que je fasse toutes les démarches, ce serait je pense super galère. Et en plus, les Américains, de toute façon, même si je travaille en France, vu que je suis américaine maintenant Je dois déclarer mes revenus français, je devrais déclarer mes revenus français à l'État américain. Je devrais déclarer deux fois mes impôts. Après, ils ne me prendraient pas forcément un impôt, mais je devrais remplir deux déclarations par an. C'est déjà super chiant à faire. Merci, non.

  • Speaker #1

    On est d'accord que vous avez tout un fiscaliste ou taxe advisor ou comptable, non ? J'ai l'impression que c'est indispensable quand tu es entre plusieurs pays. Moi,

  • Speaker #3

    j'ai juste le comptable et c'est justement fait. Et attention de ne pas être... sur plusieurs pays. Quand je suis partie en Suède, j'étais broke, j'avais pas d'argent, donc j'avais pas eu de patrimoine et tout. Mais je vois les mecs qui en fait ont des des locaux, c'est ça, qui ont mis fait de l'investissement locatif en France. Eux, en fait, une partie de ce qu'ils gagnent dans cet investissement locatif, ils rincent leurs fiscalistes avec.

  • Speaker #1

    Ok, bon en tout cas, je pense que c'est cool quand même d'avoir des gens talentueux qui nous aident sur ces aspects-là, donc n'hésitez pas à vous entourer. Et puis en parler aussi, choisissez bien votre pays de domiciliation. Il y a peut-être un autre critère, on en parlait avec Hugues, qui va se lancer dans la construction d'un SAS. Typiquement, en France, il y a aussi des crédits impôts-recherche, des choses comme ça. Donc, si vous partez sur des produits scalables très innovants et que vous n'êtes pas juste dans la création de contenu, création de formation, ça peut valoir le coup aussi de spotter où s'installer, quel pays choisir, aussi pour domicilier sa société.

  • Speaker #3

    Moi, je viens juste de me rendre compte que j'ai grave de chance avec la Suède, là. en m'entendant parler en fait j'avais entendu dire que la Suède c'était un pays qui était vraiment top pour les entrepreneurs et que c'est pour ça qu'il y avait des grosses boîtes qui avaient éclos genre Spotify, Skype etc mais en fait je crois que je viens de comprendre un peu pourquoi parce que je paye pas l'assurance maladie c'est le système français C'est sécu, machin, tout. Mais à côté de ça, 21% sur les bénéfices de la boîte.

  • Speaker #1

    Donc, la nouvelle Californie, elle existe.

  • Speaker #0

    Elle est un peu plus froide. Très bien.

  • Speaker #1

    C'est bien avec le réchauffement climatique.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est ça, la chaleur remonte vers nous.

  • Speaker #1

    Bref, j'espère que cet épisode vous a plu. Changer de ville ou changer de pays, on voulait vous montrer que ce n'est pas juste pour la carte postale, ce n'est pas juste pour changer de décor, ce n'est pas juste pour faire des stories Instagram. C'est parfois la clé pour débloquer un nouveau business model, débloquer un mindset, changer de projet de vie aussi, réaliser enfin ses rêves. Donc voilà, c'est trop cool. Moi, ça m'a trop motivée, cet épisode avec vous. Si cet épisode vous a parlé, vous a plu, vous a fait réfléchir, rêver, si vous avez envie d'aller entreprendre à l'étranger aussi, racontez-nous dans les commentaires et surtout, envoyez l'épisode à un maximum de vos potes de la Solo Nation. qui ont eux aussi envie, ce rêve un peu de bouger, soit de lieu de vie, soit de mentalité. Je pense que c'est cool. Il faut vraiment profiter du fait qu'on soit libre, au moins géographiquement, libre de notre temps et libre aussi financièrement pour avoir une vie trop cool qui nous va bien. Et n'oubliez pas, ce n'est pas votre passeport qui détermine votre liberté. Finalement, c'est votre business model. Allez, salut les solos et à bientôt dans Solo Nation.

Chapters

  • L'expatriation peut-elle faire exploser ton business ?

    00:00

  • Le tour du monde des solopreneurs célèbres

    07:21

  • Ce que l'expatriation débloqué dans ton mindset

    13:55

  • Changer de pays pour changer ton rapport à l'argent

    22:02

  • Les galères cachées dont personne ne parle

    47:05

  • Les pièges légaux à éviter absolument 2

    52:21

  • Les meilleurs pays où vivre en freelance ou solopreneur

    01:01:34

  • 4 idées de business à lancer depuis l'étranger

    01:04:46

Description

Tu bosses en freelance, t’es libre... mais t’as pas bougé de ton appart depuis 3 mois ? Tu rêves de soleil, d’ailleurs, de tester la vie de digital nomad... mais tu restes coincé par ton business model, ta fiscalité ou ton entourage ?


Pour ce nouvel épisode de Solo Nation, je reçois trois solopreneures expatriées qui partagent comment leur vie (et leur business) ont changé depuis qu’elles ont quitté la France :


✔️ Océane Sorel : The French Virologist, créatrice de contenu santé et installée aux États-Unis.

✔️ Sarah Zitouni : Fondatrice de PowHER ta carrière et salariée dans l’automobile… depuis la Suède

✔️ N’Geur Sarr : Entrepreneure multi-pays et co-fondatrice de TheDots Agency


Des US à la Suède en passant par l’Afrique, ils racontent comment l’expatriation a bousculé leur solobusiness : hustle culture américaine, double vie salarié diversifié, coût de la vie, paperasse… on dit tout.


→ Envie d’atteindre la liberté géographique et financière ? Rejoins l’Incubateur des solopreneurs et construis un business qui tourne pendant que tu surfes. https://leboard.systeme.io/incubateur


Au programme de cet émission :

📌 Est-ce que l’expatriation change ta façon d’entreprendre ?

📌 Quels pays boostent vraiment ton mindset de freelance ?

📌 Faut-il partir pour s’éloigner de la hustle culture ?

📌 Est-ce que l’on gagne plus à l’étranger ou est-ce un fantasme ?

📌Comment créer un business model compatible avec une vie nomade ?

📌 Et surtout… est-ce que ça vaut vraiment le coup de partir ?


On te livre les vrais bons plans et les galères à éviter pour devenir freelance ou solopreneur sans frontières.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture.

  • Speaker #2

    Moi c'est la version rien foutre en comparaison. Il y a des jours où je me dis,

  • Speaker #0

    pourquoi Antel il est déjà là et pas moi ?

  • Speaker #3

    Au Rwanda on parle de l'article 15, c'est pour dire débrouille-toi.

  • Speaker #0

    En gros tu gagnes plus qu'avant parce que t'es aux Etats-Unis ou t'as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #1

    Si j'avais voulu déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller de toute façon.

  • Speaker #0

    C'est pas tout rose en fait, lancer son business, de l'entretenir. Et en même temps dans une autre culture.

  • Speaker #2

    Des fois t'as des gens, c'est vraiment des clusters de français quoi. Et en fait du coup c'est un peu dommage parce que t'as juste déplacé ton mode de vie et donc t'as pas l'occasion de faire ce qu'on se disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir.

  • Speaker #3

    Et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode, à nous on est les meilleurs quoi.

  • Speaker #1

    Je sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année.

  • Speaker #0

    Pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi ? Et si c'était ton pays ou ton lieu de vie qui freinait ton business ? Alors aujourd'hui dans Solonation, on va se poser une vraie question. Et si quitter ton pays ou ton train-train quotidien t'aidait à devenir un meilleur entrepreneur ? Et puis pourquoi tu ne profiterais pas aussi de ta liberté de freelance et de solopreneur pour parcourir le monde et vivre sans frontières ? Mes invitées aujourd'hui, elles ont tout plaqué pour vivre leur best life à l'étranger. Alors est-ce qu'elles vivent leur meilleure vie ? Qu'est-ce qui a changé dans leur façon d'entreprendre ? Quels sont les meilleurs pays pour être solopreneur mais aussi les pires ? On va vous révéler tout ça dans Solo Nation et ça commence maintenant ! Allez, c'est parti pour ce plateau spécial expatriation, voyage, nomadisme dans le business des solopreneurs et des freelances. Alors aujourd'hui, un plateau exceptionnel avec que des entrepreneurs qui sont partis vivre sans frontières et entreprendre sans frontières. Enger, je me tourne vers toi, tu es la petite nouvelle sur ce plateau, alors raconte-moi.

  • Speaker #3

    Alors moi, je suis entrepreneur à Paris et c'est vrai que je ne pensais pas du tout entreprendre dans ce pays. Ah donc t'es l'anomalie en fait de ce plateau J'ai l'anomalie parce que j'ai toujours voulu aller à l'étranger Et c'est ce que j'ai fait au départ Et j'ai entrepris par défaut à Paris Et donc là je suis en train d'entreprendre à l'étranger une nouvelle fois Ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas nous raconter, t'as fait plein de pays T'as bourlingué de partout, vie d'expat Mais maintenant tu développes aussi ton agence sur le continent africain Exactement Donc là on va parler de tout ça, c'est hyper intéressant ta vie entre plusieurs continents Océane ! Cross Atlantic, tu nous viens de Miami, ou presque. Tu as traversé tout l'océan pour nous, pour venir sur Solonation. Alors raconte-moi un petit peu, qu'est-ce que ça a changé à ta façon d'entreprendre, d'être partie ?

  • Speaker #1

    Alors ouais, moi je suis solopreneur aux Etats-Unis, et c'est vrai que les Etats-Unis c'est un peu le pays, bon c'est le pays de l'American Dream, même si c'est un peu plus compliqué maintenant. Mais c'est un peu le pays où tout est possible, mais c'est aussi le pays où on peut bien se vautrer. Il faut faire attention, il n'y a pas de sécurité sociale, tout ça, donc il faut... Il faut générer de l'argent assez rapidement parce que sinon, ça devient très compliqué de vivre et juste de payer son loyer et tout ça. Tout est très, très, très cher. Donc, il faut vraiment que ça avance assez rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, ça va être passionnant, évidemment, qu'on kiffe ça. Freelance ou solopreneur, l'American way of life, on va tout vouloir savoir de ce mindset, comment ça a forgé ton business. Quand tu dis très cher, tu peux nous donner juste un petit benchmark pour qu'on comprenne ?

  • Speaker #1

    Oui, les loyers. Après, moi, je ne suis pas à Miami, donc c'est encore plus cher à Miami, mais les loyers, il faut compter au moins... Dans les 2000, allez, 3000, peut-être 3000 dollars par mois, facilement. Et avant, j'étais en Californie, c'était encore plus cher. Non, non, c'est très, très cher.

  • Speaker #0

    C'est bien, vous allez faire un petit benchmark aussi des destinations en fonction de votre chiffre d'affaires, où vous pouvez partir autour du monde.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas de l'assurance maladie. Quand tu n'es pas salarié, là, c'est encore... Pour compter facile, 15 000 dollars par an pour une famille.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. D'accord. Bon, ça s'anticipe dans le business plan, tout à fait. Alors Sarah, je me tourne vers toi. Dans quel pays tu as posé tes valises d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis en Suède. Je suis à Göteborg sur la côte ouest, côté Norvège. Et concrètement, ce que ça a changé pour moi, c'est que je suis salariée diversifiée. Donc j'ai un boulot et je suis entrepreneur en même temps. Et je ne suis pas très sûre d'à quel point ça aurait pu être compatible avec ma vie et mon travail en France. Surtout qu'en fait, je suis exécutive dans l'industrie automobile. Donc je ne sais pas s'il y a beaucoup d'execs dans l'automobile en France qui ont un business à côté. Je pense que ça, c'est une spécificité un peu suédoise.

  • Speaker #0

    Et tu disais aussi que ça t'a donné finalement cette liberté de te lancer parce que t'as un public français alors que t'habites en Suède. Et ça a donc peut-être fait un peu la muraille de Chine entre tes deux activités.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que d'une certaine manière, ça a aidé. Si je n'étais pas obligée tout de suite de confronter le fait que j'avais une double vie, je pouvais avoir un peu le côté Batman, tu vois, pour Swain la journée, Batman la nuit, pour des publics différents.

  • Speaker #0

    Avec tes collections. Les Suédois qui parlent suédois, qui ne comprennent pas ce que tu racontes sur le patriarcat sur Instagram.

  • Speaker #2

    Bon après je leur dis en suédois aussi, donc du coup la couverture était grillée assez vite. Mais c'est vrai qu'il y a aussi, il y a liberté avec la distanciation géographique et il y a la liberté de temps avec le fait que j'ai un calendrier maîtrisé en tant que salarié.

  • Speaker #0

    Ouais, puis tu nous en parleras peut-être des modes de vie des pays nordiques parce qu'on les admire beaucoup en Europe sur aussi leur équilibre de vie, etc. Et je pense que ça... Ça a impacté ta façon d'entreprendre dans nos conversations, t'es vraiment... On parlera, il y aura peut-être un choc entre la hustle culture des Etats-Unis et puis le mode de vie nordique qui est un peu à l'opposé. Bon bah écoutez, moi je suis l'autre intrus de ce plateau puisque moi je suis partie de Paris à Nantes. Alors je représente la province, salut la province ! Et je représente les gens qui osent quitter la capitale, quitter le centre névralgique de la Startup Nation. Pour être dans la Solo Nation, en fait, on s'en fout de où on habite. On peut habiter même à la campagne, à la plage ou ce que vous voulez. Et moi, j'ai décidé aussi d'avoir une vie plus cool que mon ex mode de vie parisien à fond les ballons, toujours en événements pro, en voyage, en machin. Donc voilà, on va parler de ça. Et après, je fais du surf. Donc, il m'arrive de devoir partir dans des contrées lointaines pour aller sur des spots de surf. Et je vous raconterai aussi ce que ça a impacté dans... Dans mon business model, parce que ça m'a fait changer des trucs, parce que c'est impossible de partir surfer plusieurs semaines par an en vendant juste son temps. Donc voilà, moi ça a été assez fondateur en fait dans mon business model. Bon, racontez-nous là derrière la caméra, où est-ce que vous habitez ? Est-ce que vous êtes digital nomade ? Dans quel pays vous avez envie de poser vos valises aussi ? C'est parti, on va aller dans les commentaires, on vous aidera si on peut vous raconter un petit peu les expériences qu'on a eues. Peut-être que vous rencontrerez aussi d'autres potes solopreneurs ou freelances dans votre pays, donc ça va être le hub international dans les commentaires. Allez-y, let's go ! Et puis ce que je vous propose mesdames, c'est qu'on rentre dans l'émission avec un petit jeu d'ouverture. Ça va être le tour du monde des solopreneurs. Restez avec nous, on va jouer tous ensemble juste après ça. Allez, c'est parti pour le tour du monde des solopreneurs. Donc là, ce que je vais faire, c'est que je vais vous montrer des images à l'écran. Et puis, ce sont des solopreneurs connus et vous allez devoir deviner le pays dans lequel ils ou elles vivent. Vous êtes prêtes ?

  • Speaker #3

    Moi, je ne connais personne.

  • Speaker #2

    C'est pas grave. C'est pas grave. De base.

  • Speaker #0

    Alors, le premier solopreneur. Et alors, il est pieds nus avec un sac à dos.

  • Speaker #2

    J'allais te le dire. Je le connais pas.

  • Speaker #3

    Mais je dirais UK.

  • Speaker #0

    C'est un néerlandais. À la base.

  • Speaker #2

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Il ne vit plus là-bas.

  • Speaker #2

    Le mètre 90 accroupi aurait dû nous donner un indice. Du coup, être un néerlandais indonésie, non ?

  • Speaker #3

    Non...

  • Speaker #0

    Exactement, alors, enfin, pas loin. C'est Peter Levels, donc il est très connu dans l'univers des indie hackers. Donc c'est un solopreneur qui code tout seul des apps et tout ça, qui les a revendues, qui est devenu millionnaire, etc. Et il est nomade, souvent à Amsterdam, Lisbonne ou Bali. Donc plutôt Bali, plutôt Indonésie. Développeur solo, créateur de nomadlist, de remote, et donc business 100% automatisé. C'est à 7 chiffres, avec très peu de frais. Le digital nomade par excellence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    La photo est parfaite pour le digital nomade.

  • Speaker #2

    Non, mais c'était ça,

  • Speaker #0

    quoi. C'est ça. On va voir qu'il y a différents styles de nomades. On n'est pas tous dans cet archétype, d'ailleurs. Allez, le solopreneur suivant.

  • Speaker #2

    Ah oui. En Suisse. Moi, je l'ai.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, j'ai eu ma Suisse. Toi, tu l'avais aussi.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai le nom de la dame, par contre. Alors,

  • Speaker #0

    Talman, allez, on va dire.

  • Speaker #2

    Pauline Legnot, non ?

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que ce n'est pas une solopreneur stricto sensu, parce qu'elle a créé Gemio, donc c'est une marque de joaillerie. Pourquoi je l'ai mise quand même dans le tas ? Toi qui la connais aussi, Inger ? Oui, je la connais. Tu la connais comment ?

  • Speaker #3

    Je la connais depuis qu'elle crée du contenu.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une podcasteuse aussi, Pauline Méniot. Et donc, en fait, elle, elle est expatriée en Suisse.

  • Speaker #3

    Et surtout, elle a aussi un business en ligne de formation en ligne.

  • Speaker #0

    exactement elle a son business je sais plus comment ça s'appelle Demiand Demiand elle vit sa best life avec sa maison vue sur le lac je ne sais quoi au bord de ça a l'air assez stylé assez incroyable très business lifestyle parce qu'elle montre aussi son lifestyle voilà donc voilà on n'est pas obligé de partir très loin pour avoir la vie très douce c'est ça exactement donc voilà pour nos amis francophones et nos amis qui sont en Suisse ça leur parlera allez prochain créateur plutôt

  • Speaker #2

    Moi, je connais le mec, mais pour moi, il était aux Etats-Unis. Donc là, on a un problème. C'est Ali Abidal qui fait en gros des... Enfin, moi, je le connais pour YouTube, donc je ne sais pas ce qu'il fait en termes de business. Mais sur YouTube, il fait des vidéos de... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Productivité.

  • Speaker #2

    Productivité, éviter la procrastination. En fait, c'est un mec qui était... Je crois qu'il était médecin. Il a fait les plus grandes facs américaines. Donc en gros, il dit, vu que j'ai survécu à Harvard, je vais t'expliquer comment tu t'en sors.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc lui, je pense qu'il est du UK, il me semble, à la base. Mais maintenant, il vit à Hong Kong.

  • Speaker #2

    Ah putain d'accord, tu vois en plus c'est un truc qui sera peut-être, quand on parlera peut-être plus dans l'émission, mais en plus c'est pas systématiquement évident pour ton public que t'es pas là où ils sont. Parce qu'en l'occurrence moi je regarde ses vidéos et vu le fond, c'est un fond chez lui, il parle un anglais impeccable machin truc et tout, pour moi c'est évident qu'il était aux Etats-Unis alors qu'en fait rien à voir quoi.

  • Speaker #0

    Et je crois qu'il était en Europe si je me trompe pas, genre en Espagne et tout ça pour explorer l'Europe et tout, et que maintenant il est à Hong Kong pour explorer l'Asie et tout. Tu vois, donc aussi, c'est vraiment des gens qui vont sciemment choisir un épicentre pour ensuite pouvoir voyager dans de nouveaux endroits.

  • Speaker #3

    Et puis en réalité, quand on ne parle pas, ce n'est pas la peine. Oui,

  • Speaker #2

    je pense que lui, si tu le suis sur Insta, tu dois être au courant parce qu'il doit montrer ce qu'il fait.

  • Speaker #0

    Il a mis un petit riz pour expliquer pourquoi Hong Kong. Parce qu'en plus, je ne sais pas trop, je me dis entre les États-Unis et la Chine et Hong Kong, j'en sais rien. Tu vois, il doit faire son audience et il doit... Tu sais, les gens, ils ont un mot à dire sur tout maintenant. imagine t'es solopreneur tu pars à Dubaï tu vas devoir te justifier que tu pars à Dubaï donc il y a un petit peu ce petit côté d'ailleurs on le voit j'ai pas mal de solopreneurs je les ai pas forcément mis là mais il y a des destinations qui sont pas neutres selon ton public oui exactement exactement et puis c'est on en parlera de tout à l'heure Dubaï, Bali alors lui très connu aussi de l'univers putain je sais pas qui c'est je suis nulle en culture tu connais que les américains toi maintenant c'est un français c'est Stan Leloup marketing mania c'est trop marrant parce que je connais le nom mais pas la tête et ben lui c'est quand même un des précurseurs je crois qu'il avait écrit son livre je sais pas s'il y est toujours mais c'était vraiment Bali,

  • Speaker #3

    Indonésie donc on était vraiment sur le mythe digital nomade ton MacBook Pro ta noix de coco et Let's Go je pense que ça a un peu changé depuis non j'y étais l'année dernière et moi j'étais en Indonésie pendant un mois mais j'ai préféré Lombok c'est l'autre île J'ai adoré. En revanche, et c'est...

  • Speaker #2

    mais c'est des modes un peu j'ai l'impression aussi c'est-à-dire que là Bali ça y est comme c'est devenu mainstream je crois qu'il y en a qui sont en train de chercher le truc d'après qui va être tu vois pour être classe pour pas faire le mainstream donc ils vont trouver une île à côté alors les spots j'avais cherché les spots les

  • Speaker #0

    plus connus bon bah il y a Bali pour les francophones aussi Il y a Lisbonne. Oui, donc énormément aussi d'exprès. Il y avait aussi tous les crypto-bros qui étaient partis à Lisbonne, parce qu'il y avait une fiscalité avantageuse sur les cryptos. Il y avait aussi des pays d'Europe de l'Est, comme par exemple Sofia, des villes comme ça, où en fait, le pouvoir d'achat est très, très abordable. La vibe très entrepreneuriale, très sympa. Donc voilà, et il y avait aussi le Mexique qui était cité, genre Planel Carmen et tous ces trucs-là pour avoir... La douce vie de freelance. Après, décalage horaire quand même. C'est ça.

  • Speaker #3

    Et je pense que la next step, ça peut être du coup Maurice. À Maurice,

  • Speaker #2

    ça prend bien en ce moment.

  • Speaker #3

    Ça peut être la next step.

  • Speaker #0

    Donc ouais, on a pas mal d'ailleurs d'amis de la Solo Nation qui sont dans ces sphères. Donc on a Hugues Trigas qui va s'installer à Maurice. Donc peut-être qu'il nous racontera quand il sera parti là-bas. Racontez-nous vous aussi quel pays vous avez testé, quel pays vous avez aimé ou pas d'ailleurs dans votre expérience de digital nomade ou d'expatriation. Et puis je vous propose qu'on rentre dans le cœur du débat. Est-ce que quitter notre pays, est-ce que quitter notre lieu de vie va changer notre mindset d'entrepreneur ? Pour le meilleur ou pour le pire d'ailleurs, c'est parti pour le débat ! Alors première question que j'ai pour vous. Qu'est-ce que l'expatriation a débloqué dans votre façon d'entreprendre ? Moi, je suis très curieuse parce que du coup, je suis un peu jalouse. J'entreprends en France. Je suis là, j'écoute que des podcasts d'Américains, mais c'est que je vis l'American Dream, mais en audio, tu vois. Donc, j'aimerais bien des fois me confronter à partir dans un nouveau pays. Qu'est-ce que ça décoince ? Et tout ça. Moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ça n'a pas vraiment débloqué quelque chose que j'ai travaillé en tant que salariée aussi aux Etats-Unis, mais je pense que j'ai un peu absorbé déjà la hustle culture, donc un peu le... La façon de travailler qui est de tabasser, clairement les américains ils vivent pour travailler, ils ne travaillent pas pour vivre. D'ailleurs c'est ce que j'aimerais bien un peu changer parce que j'ai un peu trop absorbé cet aspect de il faut que je travaille tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et maintenant j'aimerais bien revenir plutôt à un truc où je lève le pied. où je profite un peu plus de la vie.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant que tu l'as capturé comme dans un petit Pac-Man. Mais du coup, quand tu reviens en France, tu trouves que les Français,

  • Speaker #1

    ils sont finis. Je t'avoue que je... Non, c'est pas ça. Je trouve que... Ah ouais, mais c'est vrai qu'on peut avoir une vie à côté. Les gens sont au café en train de boire un verre ou font une pause de midi. Parce que ça, la pause de midi aux Etats-Unis, ça... Tu manges à ton bureau. Ou alors, t'as 10 minutes pour manger en général parce qu'il faut que la... Et Chène,

  • Speaker #0

    combien de temps tu travailles par semaine, en heures ? Est-ce que tu veux le disclose ?

  • Speaker #1

    Bah j'ai jamais compté, mais j'ose pas, j'ai trop peur. Ce qui n'est pas simple, c'est que mes enfants partent à 7h30 du matin en bus, mais ils rentrent à 15h30. Donc déjà, parce que 15h30 ils sont là, j'essaie en général de bosser un peu, mais c'est chaud. Et après, quand ils vont se coucher, je retravaille jusqu'à minuit, une heure. Donc je bosse beaucoup quand même. Et j'essaie de ne pas travailler le week-end dans la journée, mais je travaille tous les soirs. 7 jours sur 7. Et 5 jours sur 7 dans la journée. Donc, ça fait beaucoup d'heures.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, écoute, ça permet. On a dit que c'était sans filtre, Solonation. On n'est pas là pour faire croire qu'on peut devenir un multi-business à 6 chiffres sans rien foutre depuis la Floride. Sarah, qu'est-ce que ça a changé dans ton mindset ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est la version rien foutre en comparaison. En fait, en Suède, on a ce concept qui est le concept du logum. Et le concept du logum, apparemment, ça date des Vikings et le mot voudrait dire... Tu bois assez pour que ça fasse le tour de l'équipe. Nous était tu bois dans une shop mais faut boire un peu. pour que les autres y puissent boire aussi. Et donc, c'est le concept de dire, il ne faut faire ni trop peu, ni trop quoi.

  • Speaker #0

    C'est la solidarité un peu ?

  • Speaker #2

    Oui, mais aussi, au regard de toi-même, il faut que tu sois bienveillant. Tu livres, tu respectes les gens à qui tu as promis quelque chose, mais tu ne t'abasses pas.

  • Speaker #0

    Tu ne t'oublies pas.

  • Speaker #2

    C'est un peu le côté aussi protestant. C'est le côté de dire, travailler, c'est bien, parce qu'en quelque sorte, tu honores Dieu dans le côté protestant. mais tu ne peux pas te faire du mal parce que tu es quand même une créature de Dieu. Donc du coup, comme tu as cette espèce de truc, c'est ce qui donne aussi notre équilibre vie pro, vie perso, où en fait, on sort du taf quand on a fait nos heures. Du travail, il y en aura... Moi, j'avais un chef au tout début, quand j'étais salariée, qui m'a dit « Sarah, il faut y aller, du travail, il y en aura encore demain. »

  • Speaker #0

    J'adore. Le truc que tu n'entendras jamais en France. Mais du coup, est-ce qu'en tant qu'entrepreneur, tu as gardé ça ou pas ? Parce que moi, quand j'étais salariée, j'avoue, j'étais déjà travaille-man en salarié, ça n'a pas changé. Mais je me dis que si j'étais... Imagine, je respectais mes horaires en salarié. Je pense qu'en tant qu'entrepreneur, j'ai envie de les exploser. J'ai envie de travailler tout le temps parce que c'est mon business. J'ai envie que ça avance. Qu'est-ce que tu fais pour garder cette...

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que déjà, vu que j'ai les deux en même temps, t'as vachement cette dimension. Je suis à 80% en tant que salarié. Ça aussi, je suis pas sûre que j'aurais pu le gratter facile en France. Mais voilà, je suis à 80% en tant que salarié. Donc, je sais que j'ai un temps dédié pour mon travail. Et en fait, pour moi, c'est un peu une boîte. j'ai un temps dédié c'est à dire à côté j'ai quand même des cours de tennis ils sont déjà bookés j'ai prévu d'aller en date avec mon mec ça bougera pas dans le calendrier Tu vois, des trucs comme ça. Donc, le temps autour, il n'est pas vide. Il y a des trucs qui l'occupent déjà. Et du coup, ce que ça présuppose, c'est que ma croissance, elle est probablement plus lente que d'autres personnes. Mais j'arrive aussi... Alors, il y a des jours où je me dis « Pourquoi Antel,

  • Speaker #0

    il est déjà là et pas moi ? »

  • Speaker #2

    Mais il y a des jours aussi où j'arrive à rationaliser en me disant « En fait, on a des fois des attentes qui sont un peu éclatées. » C'est-à-dire, je fais une croissance de 100% chaque année. C'est bien ! Tu vois, on a des attentes éclatées parce qu'il y a des gens, tu comprends, ils sont passés de 100 000 à 500 000. Alors du coup, nous,

  • Speaker #0

    on est nuls à côté. Moi, je trouve ça déjà admirable tout ce que tu fais dans ce temps contraint. Et c'est cool de voir aussi que déjà Hustle Culture ou Logom, c'est comme ça que tu dis, peuvent coexister avec un statut d'entrepreneur. Enger, quel est le concept entrepreneurial ou le mindset que tu as adopté justement en travaillant dans plusieurs pays ?

  • Speaker #3

    Moi aussi. Pour contextualiser, parce que je ne l'ai pas dit, moi, j'ai quitté la France en tant que salariée. Du coup, j'ai travaillé pendant sept ans dans plusieurs pays d'Afrique, donc dix pays. Et pendant sept ans, il y avait ce mindset-là de lancer des business pour un média français. Donc vraiment, ce côté entrepreneurial qui a vachement forgé mon côté, je veux dire, débrouillardiste. S'il y a un mot, en tout cas, là-bas, je me souviens, au Rwanda, on parle de l'article 15. C'est pour dire débrouille-toi. Il y a un truc. Là, on sort l'article 15. L'article 15, c'est tu te débrouilles. Et en fait, c'est ce sujet de se dire à chaque problème, il y a une solution. Il n'y a pas de je ne sais pas, on ne va pas y arriver. Ça n'existe pas. Donc, no is not an answer. Il n'y a pas de ça. Et ça, je pense, ça m'a vachement aidée, moi, quand je suis rentrée en France pour me lancer en tant qu'entrepreneur. Je ne suis pas rentrée pour me lancer. Je me suis lancée par survie, on va dire, parce que pour la vie que je voulais mener, je ne pouvais pas la faire en tant que salarié ma vie justement de voyage, de slow life surtout d'allier toutes mes passions je pouvais pas la faire en étant salariée quand j'étais salariée j'avais toujours un side business à côté,

  • Speaker #0

    enfin un side quelque chose pas forcément monétisable et toujours quelque chose en plus et là je me suis dit si je suis entrepreneur autant faire plusieurs choses que j'aime et pouvoir les monétiser et quand tu parles de la vie que j'aime voyager slow life ton idéal c'est voyager et compliquer Combien de fois par an ou combien de temps ? Je ne sais pas comment tu mesures ça.

  • Speaker #3

    Ouais, en fait, en gros, moi, dans l'année, j'ai à minima un mois solo.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Solo et solo, solo, sans rien faire. Sans ordi, sans rien. Voilà.

  • Speaker #0

    Océane et moi.

  • Speaker #3

    Ça, c'est vraiment un truc qui est indispensable. Et ensuite, moi, je me fais beaucoup de week-ends. Tu vois, là, depuis le début de l'année, je crois que je suis partie 6-7 fois.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #3

    Tu vois ? Et ça me permet juste de couper, de voir mes potes, de kiffer, de... Voilà. Ça me permet de me régénérer, en fait. OK,

  • Speaker #0

    donc rester à Paris, mais avoir plusieurs mois de vacances ou de voyages dans l'année.

  • Speaker #3

    Et bientôt, c'est partir complètement de Paris.

  • Speaker #0

    Trop bien. Bon, parfait. Alors moi, j'essaye de mettre ma petite pierre à l'édifice, mais c'est vrai que même moi, partir de Paris, ça m'a changé d'état d'esprit, en fait. Tu vois, déjà, je pense qu'en fait, en partant, j'ai vraiment abandonné le rêve de la Startup Nation, à laquelle j'étais quand même un petit peu attachée, parce que moi, j'étais coach dans un incubateur. J'avais essayé de lancer une startup. Je connais plein de potes entrepreneurs dans la tech. Et je pense que j'avais un peu le cul entre deux chaises. En fait, je voulais déjà être solopreneur. J'étais podcasteuse, mais peut-être que j'avais quand même envie d'appartenir à ce monde. Et en fait, de partir à Nantes, ça te coupe. Les invitations, les médias, les machins, t'es plus dispo. On en parlait hier. Tu sais, les médias, ils t'appellent la veille à 18h. Déjà, je réponds pas au téléphone, mais je veux dire, pour passer le matin à 6h dans leurs médias. Donc, c'est mort. Et du coup, moins de sollicitations, moins d'événements, etc. ça m'a fait accélérer ma mue vers le soloprenariat Et finalement, je dis merci à ça, parce que sinon, je serais restée un peu engluée dans ce côté réseautage entre entrepreneurs. Moi, le réseautage entre entrepreneurs, ça ne me sert à rien. Moi, ce que je kiffe, c'est les freelances, les solopreneurs. Quand nous, on parle entre nous, on a un business model complètement particulier. Donc voilà. Et du coup, je me suis beaucoup plus assumée et je me suis dit, en fait, t'es là, t'es solo à Nantes, tu peux faire ce que tu veux. Du coup, t'écoutes les Américains avec ton petit Mac, tu fais ce que tu veux. Et j'ai construit un business qui est du coup maintenant national, voire même international, en tout cas avec la francophonie. Parce que d'ailleurs, mes alumnis de l'incubateur ou de bootcamp, il y en a de plus en plus qui sont nomades, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. et tu vois ça fait partie du kiff aussi d'avoir cette liberté Et le deuxième truc, c'est pour faire du surf, j'ai un concept aussi, c'est le forecast, donc c'est les conditions. Parce que le surf, c'est trop relou comme sport, c'est pas genre tu vas au golf, tu prends tes clubs et voilà,

  • Speaker #1

    tu finis.

  • Speaker #0

    Bah non, là, il faut qu'il y ait les vagues, le vent, la houle et un certain spot. Et donc, en fait, les moments dans l'année où c'est comme ça, c'est très limité. Et en fait, moi, j'étais freelance, j'avais l'impression de vivre ma meilleure vie, sauf que j'avais toujours des rendez-vous clients. et quand il y avait des bonnes vagues en Vendée pour partir depuis Nantes, Donc, c'est ça qui m'a fait switcher aussi de vendre mon temps au TGM au revenu asynchrone. Mais on en parlera tout à l'heure de vos business models. Voilà, donc écoutez, c'est cool déjà d'avoir un petit aperçu de votre pays. Et puis, justement, je voudrais savoir un peu ce que ça a changé aussi dans votre façon de construire votre business. Comment vous gagnez de l'argent ? Qu'est-ce que ça a fait évoluer justement pour pouvoir partir ou dans votre pays d'élection ? On va en parler tout de suite. C'est la partie business model. Concrètement, est-ce que vous pouvez me raconter un petit peu ce que votre expatriation a changé, peut-être déjà niveau argent ? C'est un sujet dont on parle beaucoup, on a l'impression que les solopreneurs s'expatrient juste par fiscalité. Est-ce que c'est votre cas ? Ça pourrait d'ailleurs, parce qu'en vrai, tu vois, c'est pas une honte. Je veux dire, il y a aussi des gens qui le font pour ça, et ils ont le droit, s'ils veulent créer une structure dans un autre pays et tout. Qu'est-ce qui a changé, vous, niveau argent, fiscalité ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien dû comprendre au truc où il fallait partir dans un endroit où la fiscalité était plus basse. Moi, j'ai une TVA à 25% au lieu de... Ça,

  • Speaker #0

    c'est l'inverse !

  • Speaker #1

    Je fais du B2C, la TVA, c'est 25% au lieu de 20, je crois, ou 21, je suis en France. Donc bon, déjà, j'ai rien compris au truc de la fiscalité. Non, moi, je suis partie en Suède. Alors déjà, pour mon travail salarié, ça a épanoui ma carrière, mais ça a épanoui ma vie aussi. En fait, j'ai trop kiffé quand j'étais... Je suis un baby Erasmus, en fait. J'ai trop kiffé quand j'étais en Erasmus en Suède. Et du coup, j'aimais vraiment ce style de vie plus lent et plus proche de la nature et plus calme et tempéré en mode on a le temps, on a le temps pour tout.

  • Speaker #0

    Tempéré en niveau temps, peut-être pas météo. Ouais,

  • Speaker #1

    alors après,

  • Speaker #0

    j'habite... T'as pas choisi la destination de maillot de bain. Ouais,

  • Speaker #1

    non plus, tu vois, j'ai rien compris. Après, j'habite au bord de la mer quand même. Mais non, faut penser climat Bretagne, là où j'habite, en gros. Il pleut plus qu'il neige quand même, beaucoup plus. Mais du coup, tu vois, j'ai choisi en fait un pays dans lequel ça me plaisait de vivre. Ça a eu des influences sur mon business, évidemment.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, les gens se posent beaucoup la question. Toi, tu es soumise aux taxes et tout ça en Suède.

  • Speaker #1

    Je suis résidente fiscale suédoise. En plus, comme j'ai deux revenus, pour moi, c'est carrément plus simple de faire comme ça. Si j'avais une résidence fiscale à moitié en France et à moitié en Suède. J'aurais eu des galères de transfert.

  • Speaker #0

    Tu vends à une communauté plutôt française, francophone, mais majoritairement française, sans doute, mais depuis la Suède, avec ta fiscalité suédoise.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un des trucs qui est cool avec l'entrepreneuriat, le soloprenariat, c'est qu'en fait, tu peux facilement monter un business où ton public, il n'est pas là où tu vis. C'est tous les exemples que tu as donnés. Ça ne pose pas un souci fondamental. Les gens savent que je suis en Suède, mais ça ne transforme pas mon message particulièrement. Peut-être que même ça l'enrichit, parce que j'ai une perspective extérieure sur le monde du travail français.

  • Speaker #0

    Vu ce que tu fais, j'avoue que c'est plus simple que tu es en Suède qu'en Arabie Saoudite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Rapport à l'empowerment des femmes et tout. Non, mais tu vois, c'est con. Mais tu vois, en fait, ce qu'on critique aussi parfois chez certains influenceurs et tout, c'est ça. Ça va être la dichotomie. L'hypocrisie. C'est encore plus drôle. Entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font, quoi.

  • Speaker #1

    En l'occurrence, la culture suédoise, elle nourrit justement ma démarche aussi d'empowerment féminin parce que je suis arrivée dans une culture qui était plus égalitaire. donc ça m'a donné du recul sur ma culture d'origine aussi

  • Speaker #0

    Et du coup, je fais juste une petite pièce là-dessus, parce que pareil, moi, je pensais que... Moi, j'aime bien la plage, le soleil et tout. Et en fait, je suis partie en Finlande, en Laponie finlandaise, pour mon anniversaire en janvier. C'était trop, trop bien. J'étais là, dans mon petit chalet de désert, et je me suis trop vue partir un mois en solo, rester dans mon chalet, écrire un livre, faire du ski de fond toute la journée, faire mon petit sauna tous les soirs. Et je me suis dit, putain, en fait, ce genre de pays, peut-être pas toute l'année, parce que peut-être après sociabilisation, ça me manquerait. Mais tu sais, se faire une retraite solo monacale...

  • Speaker #1

    On a des villes aussi.

  • Speaker #0

    Je sais. Là, je te parle évidemment de l'extrême nord.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est un peu le secret. Souvent, je dis que j'habite un peu au bout de la terre connue. Du coup, c'est un peu le secret le mieux gardé. C'est sympa, mais personne n'est pour un.

  • Speaker #0

    N'allez pas en Suède, surtout. Il paraît que c'est trop bien. Niveau argent, je me retourne vers toi. En gros, tu gagnes plus qu'avant parce que tu es aux Etats-Unis ou tu as moins de pouvoir d'achat qu'avant ?

  • Speaker #2

    Si j'avais voulu... Déménager pour une question de fiscalité, c'était pas aux Etats-Unis qu'il fallait y aller. De toute façon, non, tout coûte plus cher. De toute façon, il valait mieux choisir une autre, genre Bali.

  • Speaker #0

    Mais t'as moins d'impôts quand même ou pas ?

  • Speaker #2

    J'en sais rien, j'ai jamais trahi en France. Je sais même pas te dire, mais si, on est quand même taxés. En plus, en tant qu'entrepreneur, on a une taxe en plus sur... Après, c'est tout mon comptable qui gère. Ouais, voilà. Mais on est taxés quand même. Après, moi, j'ai des enfants, donc j'arrive à retirer un petit peu de taxes là-dessus. Mais non, ça coûte très cher. Et puis le coût de la vie est extrêmement cher. Après, moi je suis partie, j'étais post-doc, où là je ne gagnais pas du tout bien ma vie. Donc j'étais chercheure dans une université. Et là, effectivement, on n'est pas payé correctement. Par rapport au salaire français, on est mieux payé en termes de chiffres. Mais par contre, par rapport au coût de la vie, Ausha. Parce que quand tu vis à Los Angeles, où c'est très très cher, c'est compliqué. Et après, je suis partie dans une biotech américaine, où là j'étais salariée, j'étais manager. Donc je gagnais bien ma vie, je gagnais très bien ma vie. et après j'ai démissionné l'année dernière et là maintenant je suis à temps plein Et je matche enfin mon salaire américain, mais pour matcher un salaire américain, il faut plus qu'un salaire français. Il faut quand même générer plus de chiffres d'affaires qu'un salaire français. En fait, on ne peut pas comparer en termes de chiffres absolus un salaire français et un salaire américain parce qu'on dépense tellement aux États-Unis pour la santé, pour tout. Toutes les activités d'enfants, ça coûte une blinde. Moi, mes enfants ont été ancrés jusqu'à 5 ans. Jusqu'à 5 ans, c'est payant. C'est 1 000 balles par mois.

  • Speaker #0

    Par enfant. Donc, ça va parler 40,

  • Speaker #2

    j'en ai 3. 3 fois 5 ans.

  • Speaker #0

    3 000 par mois pendant 5 ans.

  • Speaker #2

    Ouais, mais après, j'ai pas eu tout sur mon temps, c'est pas des triplés, mais j'en ai toujours, j'en ai parfois 2 en même temps.

  • Speaker #0

    Aïe, aïe. Là, c'est chaud. Là, ça charbonne, là.

  • Speaker #2

    Là, tu fais des chèques,

  • Speaker #0

    là.

  • Speaker #2

    Là, ça sort plus que ça rentre. Mais bon, après, on vit aux Etats-Unis depuis 2016, enfin, moi, j'y vais depuis 2016, je suis franco-américaine maintenant, donc c'est vrai que si je devais... déménager, je sais pas où j'irais comme je te disais j'ai jamais travaillé en France j'ai vivi en Belgique avant, j'ai travaillé 10 ans en Belgique t'étais déjà internationale,

  • Speaker #0

    mais du coup par rapport à l'argent est-ce que ça t'a mis un mindset aussi sur l'argent où genre tout est possible sky is the limit et tout ça parce que j'ai l'impression qu'en France peut-être on a peut-être plus ce plafond de verre où on se contente on se dit bah, est-ce que t'aurais fait un tel chiffre d'affaires sur ta newsletter si t'étais restée en France, c'est pas sûr ...

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas si j'aurais créé cette newsletter si j'étais restée en France, parce que c'est vrai que je suis beaucoup influencée, j'écoute beaucoup de podcasts américains, je suis beaucoup de créateurs américains, beaucoup plus que des créateurs français, en fait, francophones. Donc je suis très influencée, je pense, par le monde de l'entrepreneuriat français et de la création de contenu en américain, plutôt. Et du coup, j'ai l'impression qu'ils sont quand même un step au-dessus, voire trois steps au-dessus. Et donc je ne pense pas que j'aurais même osé me lancer, parce que c'est vrai que la sécurité de l'emploi en France est quand même assez confortable, je pense. Et aux États-Unis, quand tu es salarié, on peut te virer du jour au lendemain. C'est un truc qui est... Donc, il n'y a pas de sécurité de l'emploi. Donc, en fait, le risque que je prenais de démissionner pour me lancer à temps plein, ce n'était pas un vrai risque. Parce que moi, j'avais déjà survécu à trois vagues de lay-off dans ma boîte. Parce que c'était à l'époque où, après post-Covid, ils se sont dit « Ah bah, il n'y a plus d'argent qui rentre, ok, on vous dégage tous. » Et donc, je me suis dit « En fait, tu es sur la salette en permanence. » Dès que tu vois les meetings qui pop-up à 9h du mat pour le 11h, avec les RH, tu te dis, « Ouh là là, il y en a qui vont se faire virer aujourd'hui. » et c'est comme ça donc en fait il n'y a pas de sécurité de l'emploi le seul truc qui m'a freiné honnêtement et c'est pour ça que j'ai mis du temps à démissionner c'était l'assurance maladie moi c'était le mon j'avais peur j'avais peur je me suis dit si je perds mon job parce que mon mari était entrepreneur donc si je quand je quittais mon job on n'avait plus l'assurance maladie donc là c'était rouli total et puis alors les factures bon intéressant donc du coup ça t'a quand même bougé aussi à lancer ta newsletter et puis à lancer ta newsletter

  • Speaker #0

    payante aussi, je pense. Parce que ça, c'est encore un autre step quand on est chercheur scientifique. C'est pas facile de demander de l'argent pour son travail.

  • Speaker #2

    J'ai dû faire un petit switch dans ma tête. Non, ça a été dur. En plus, quand tu travailles dans la santé, c'est vrai qu'en France, la santé est « gratuite » , même si c'est pas tout à fait vrai. De devoir dire, de toute façon, j'ai pas trop le choix. Parce qu'en plus, moi, j'accepte très peu de sponsoring sur mon compte Instagram, donc je pouvais pas vivre que de la sponsorship. Donc je me suis dit, il faut que je trouve un autre modèle. qui me rémunère, que je puisse payer mes factures quand même. Et donc, j'ai trouvé cette idée de newsletter payante. Les gens sont hyper contents et j'ai l'impression que je donne... En tout cas, j'essaie de donner plus de valeur que ce que ça vaut, parce qu'il faut absolument que je délivre à fond. Et c'est pour ça que j'en passe autant de temps dessus et que vraiment, je le mets à cœur pour... Que les gens soient heureux de la recevoir et contents et satisfaits.

  • Speaker #0

    Elle est trop bien, abonnez-vous. Et d'ailleurs, on a fait un épisode avec toi entier sur le business model des newsletters. Comment gagner de l'argent avec différents modèles. Donc là, si vous n'avez pas de newsletter et que vous êtes solopreneur en 2025, il faut écouter cet épisode. Donc, Enger, je me retourne vers toi. Oui. Est-ce que c'est plus l'argent que ça a changé chez toi ou plus le mindset ou la qualité de vie ?

  • Speaker #3

    Alors moi, du coup, pour créer mon business, je suis reparti de moi. Pour le coup, j'étais très égoïste. Je me suis dit, quelle vie je veux ? Mais concrètement, quelle vie je veux ? Sachant que c'était dans une période aussi d'introspection à fond, parce que moi, je suis rentrée, j'ai quitté le salariat à cause d'un burn-out, etc. Donc, je me suis vraiment posée pour me dire, OK, quelle est la vie que je veux ? Et surtout, quel est le business que je veux créer pour pouvoir repartir ? Parce que je suis à Paris, mais j'ai toujours su que je n'allais pas rester à Paris, parce que de base, j'ai fini mes études, mais je me suis dit, bon, je ne reste pas à Paris. Non pas parce que je n'aime pas Paris, mais parce que j'aime mieux l'étranger. c'est pas que je fuis pas Paris parce que je déteste juste que je trouve qu'il y a plein de choses à explorer dans la vie la vie est courte, autant profiter et donc en me posant le sujet c'est de me dire qu'est-ce que je peux faire comme business qui à la fois me permet de gagner de l'argent à la fois me permet de voyager et aussi d'allier mes différentes passions parce que moi j'aime faire des confs j'aime beaucoup le business

  • Speaker #0

    corporate. Vraiment, moi, j'aime bien le corpo. J'aime vraiment bien le corpo. J'ai aussi des compétences pour, par exemple, le réseau, etc. Mais je ne savais pas vraiment comment le monétiser au départ. Et en fait, petit à petit, j'ai commencé par le podcast d'abord. Puis ensuite, le podcast, je ne l'ai pas su le monétiser dès le départ. Mais j'ai pu avoir des contrats par des invités, etc. Donc, commencer par faire du B2B, ce que j'ai commencé à faire. Et ensuite, pour le B2C comme toi, j'ai eu beaucoup de mal au début à monétiser. Parce que quand j'ai lancé le podcast, c'était un peu pour moi déjà. Et quand tu lances un truc gratuit au début, tu dis, quand je demande de l'argent, c'est comme si je trahissais l'audience. Moi, c'est un peu comme ça que je l'ai vu, je l'ai vécu. Mais j'ai travaillé, bien sûr, sur le mindset, etc. Et facilement, du coup, j'ai commencé à le faire payer aux personnes des formations, bootcamps, etc. Et maintenant, ça me permet d'avoir ce... Ce que je recherchais, c'est-à-dire la liberté, les voyages et surtout de créer des produits qui me permettent de gagner plus de temps et de ne pas vendre que mon temps. Même dans mon agence, c'est ce qu'on essaie de faire. C'est ce que je disais tout à l'heure, on est une agence duo, c'est un duo qu'on a, mais on est des duos solopreneurs.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tu es avec une autre solopreneur.

  • Speaker #1

    Comme on parle de business model, est-ce que tu peux nous présenter un peu comment se décomposent tes revenus entre ton agence et tes produits solo ? Parce que ça, c'est cool aussi de savoir un peu les arcanes. pour voir de combien on a besoin pour voyager.

  • Speaker #0

    Du coup, même dans l'agence déjà, avec mon associé, pour pouvoir se fixer notre objectif, on s'est dit combien on veut par mois, chacune. Sachant qu'on a des situations très différentes. Elle a deux enfants, elle est casée, moi je suis solo, je voyage quand je veux, etc. Du coup, on avait des objectifs différents, en tout cas des contextes différents, qui ont décliné sur des objectifs financiers différents. De ça, on est parti, on s'est dit, ok pour avoir cet objectif-là de chiffre de salaire dans notre poche, sachant l'URSSAF en France, qui est assez conséquent. Qu'est-ce qu'il nous faut comme CA ? Et du coup, c'est comme ça qu'on s'est fixé. On se fixe chaque année un CA assez conséquent. Tu vois, par exemple, l'année dernière, on était à 350. Là, on vise 500.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    C'est quand même ambitieux. Cool. Et après, en solo, moi, avant de lancer l'agence, j'étais en solo. Ma première année, j'ai pu faire un CA à six chiffres. Ce qui était assez cool. au début. Je me suis dit, waouh, trop bien. En revanche, quand j'ai commencé à faire l'agence, du coup, les deux en même temps, cette transition, elle est fatale parce que c'est en même temps là où moi, j'écrivais mon livre aussi. Donc, je me suis dit, j'écris toujours plus. Toujours plus. La vie des solos. Et en fait, ça fait une déclinaison assez forte de mon business solo que je suis en train maintenant de reprendre la pente tranquillement et j'espère, ouais,

  • Speaker #1

    Ok, donc six chiffres d'un côté, six chiffres de l'autre, t'es bien quoi. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    Un équilibre entre... Et en plus, je trouve que ce qui est très malin dans ton modèle, c'est que toi, tu as un business corporate d'un côté et de l'autre bit aussi. Donc, on sent que ça va s'équilibrer aussi, peut-être dans certains cycles de décisions longs. Là, en ce moment, peut-être le corpo, c'est un peu plus chaud pour tout ce qui se passe. Ça peut en prendre deux, trois mois de plus pour se décider dans le cycle de vente.

  • Speaker #0

    Oui, les cycles de vente sont hyper longs. Toi,

  • Speaker #1

    tu lances ton bootcamp en parallèle, ça te fait une cohorte. Hyper malin,

  • Speaker #0

    trop bien. Mais en tout cas je le fais au feeling

  • Speaker #1

    c'est pas et c'est ma dernière question c'est pour ton activité d'agence parce que agence moi je pense aller dans les entreprises avec ta petite chemise et ta petite veste et passer du temps vendre ton temps est-ce que tu as trouvé un moyen qui est compatible avec tes voyages où tu vends ton temps ?

  • Speaker #0

    bah en fait justement l'agence en la créant on s'est avant de se lancer avec mon associé on s'est enfin ce que ça veut dire c'est que mon associé on est amis depuis 15 ans ok plus de 15 ans du coup on se connait très bien et avant de se lancer on s'est dit Vraiment, c'est vraiment ces questions-là qu'on s'est posées. Et on s'est dit qu'on ne voulait pas vendre notre temps. C'était vraiment, c'est écrit, on l'a écrit. Vraiment, on a un notion fat comme ça. On a écrit tout ce qu'on veut. Et on ne veut pas vendre notre temps. Et donc, nous, tout ce qu'on fait, on essaie de productifier au maximum ce qu'on fait. Et donc là, notre produit phare, c'est un diagnostic qu'on vend aux entreprises. Et c'est déjà préfait. C'est des analyses qu'on envoie. Le seul truc physique qu'on a, c'est la restitution. donc on peut la faire en visio on peut la faire en physique Mais c'est vraiment le cœur truc. Après, on a des workshops, etc. Mais c'est à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Mais écoute, félicitations d'avoir réussi à productiser comme ça un truc d'agence. C'est quand même assez rare dans le business du service. Et ça te donne la liberté de...

  • Speaker #0

    On essaye,

  • Speaker #2

    en tout cas.

  • Speaker #1

    Du coup, dernière chose, tu vas prospecter aussi des clients sur le continent africain aussi, c'est ça ? Ton produit, il est valable pour les deux. Pour les deux. Oui,

  • Speaker #0

    multi-continents. Enfin, multi-continents, on a des clients aux États-Unis, on a des clients en France, en Afrique.

  • Speaker #1

    Classe.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on essaye.

  • Speaker #1

    International, en plus.

  • Speaker #2

    La gensse,

  • Speaker #1

    The Dots. Magnifique. C'est un gros big up à vous, les filles, parce que c'est un travail énorme. Trop bien. Sarah, ton business model, c'est quoi pour l'adapter au logo, justement, et pas être dans la hustle culture ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai commencé par faire du coaching et ça me permettait aussi, en quelque sorte, de faire des appels découvertes et de comprendre mieux mon public pour la partie produit, mais en amont. Moi, je n'ai pas eu le souci de me dire, merde, je ne devrais pas faire payer les gens et tout, parce que ça fait partie des démarches et des points de Power Ta Carrière, de dire les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur. Je considère que je dois incarner ce modèle. Si les femmes méritent d'être payées à leur juste valeur, ça veut dire que moi aussi. Sinon, c'est un peu le coup de tes parents qui disent « Bouffe pas du chocolat en ayant la main dans la boîte de Kinder. » C'est chelou, tu vois.

  • Speaker #1

    Après, les cordonniers les plus mal chaussés, tu connais.

  • Speaker #3

    Je comprends, mais moi, j'ai ce côté « teach by example » . Tu ne peux pas dire aux gosses « ne mange pas les Kinder » et tu es là en train de te goûter une frêleuf. Ça ne va pas. Du coup, c'est pour ça que dès le début, je faisais payer. Donc, j'ai fait des coachings. Mais le truc qui m'a permis vraiment, pour le coup, de développer mon entreprise à côté de mon salariat et... auprès d'un public français alors que j'habite en Suède, voire que j'ai des voyages d'affaires des fois, je veux dire, je suis à la Détroit pour une conférence pour le futur de l'automobile, etc. Eh bien, c'est d'avoir des produits asynchrones. Donc le fait d'avoir des petites formations qui, en fait, peuvent être suivies par mes clientes à n'importe quel moment quand elles le souhaitent. En fait, une fois qu'elles ont acheté le produit, elles ont toute la formation qui est disponible. Elles peuvent regarder les vidéos à leur rythme. Elles peuvent y avoir accès à nouveau, etc. Ça fait que j'ai plus que le customer service à gérer, tu vois. Il y a des questions... Des gens qui ont des suggestions pour des futurs produits, les avis qui arrivent, c'est ce genre de choses que je gère. Et le marketing de mes futures campagnes, bien sûr. Mais ça devient quelque chose que je peux faire à mon temps, à ma main. C'est plus le truc de, en fait, j'ai un rendez-vous à telle heure et avec le décalage horaire, ça peut... Enfin, il n'y en a pas entre la Suède et la France, mais quand je suis à Détroit pour présenter le futur de l'automobile, il y en a, tu vois. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai pas de premier point avec ça. Parce qu'en fait, tu t'es fait un truc qui marchait pour toi, mais qui marche aussi pour tes clientes cibles parce qu'elles sont salariées. Ouais. Donc moi, je suis désolée. Le bout de camp tous les jours à 10h pour un salarié, ça ne marche pas. En fait, les gens disent, ouais, les formations en ligne, en vidéo, ça ne marche pas. Ben si, ça marche.

  • Speaker #3

    Ça marche.

  • Speaker #1

    Quand tu es salarié, tu fais ça. Tu le regardes le soir ou le week-end.

  • Speaker #3

    Moi-même, je suis cliente de ce produit-là, en fait. Je préfère acheter chez quelqu'un qui me dit, je te livre tout le contenu du cours et tu suis à ton rythme. Parce qu'en plus, moi, j'aime bien, tu vas sauter. Des fois, je me dis, cette partie-là, ça m'intéresse plus. Donc je vais direct au truc qui me plaît et tout. et je sais que mes clientes elles peuvent faire la même chose elles peuvent se dire moi je galère avec Cette partie-là, en particulier de l'entretien d'embauche, je vais aller voir ce bloc-là de sa formation. Il y en a qui poncent la formation sur un week-end et qui partent à l'entretien le lundi.

  • Speaker #1

    Juste avant l'entretien de négociation.

  • Speaker #3

    Et je sais qu'à l'opposé, il y en a qui regardent 15 minutes par jour dans le métro.

  • Speaker #1

    Et tu vois, on a fait ensemble un épisode spécial formation en ligne. Donc, si vous voulez créer aussi votre produit asynchrone, là, je vous invite à l'écouter. Je pense que ça dure une heure et demie, notre épisode. On n'a pas réussi à s'arrêter de parler. Parce qu'on est quatre et on déballe tous nos business models pour faire des formations en ligne. Donc, allez-y. Trop bien. Donc, asynchrone, vente de formation en ligne, communication, Instagram et email. Oui,

  • Speaker #3

    exactement. Moi, je suis sur Insta, email.

  • Speaker #1

    C'est pas trop masterclass ou ce genre de truc ?

  • Speaker #3

    Non, tu vois, c'est les trucs où c'est genre... Et puis, on retombe sur le concept du logum. C'est nice to have. Je le vois là dans l'horizon. Genre, ça serait cool à un moment que je passe à faire des VSL ou des masterclass. Peut-être que je convertirais plus. Peut-être que le business, il grandirait.

  • Speaker #1

    Mais pas maintenant.

  • Speaker #3

    Là, tout de suite, vu que ce que je fais, ça remplit déjà mon emploi du temps. Quand ce sera un peu plus automatisé, j'aurai à nouveau de la place. Ces trucs-là qui sont à la queue, ils rentrent, c'est un peu... C'est la file, ça remonte. Et entre-temps, il y a tennis.

  • Speaker #0

    Après, je trouve aussi qu'il y a un sujet de qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité.

  • Speaker #1

    Ah, mais complètement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez. On parle beaucoup de méthode, mais qu'est-ce qui fit mieux avec ta personnalité ?

  • Speaker #1

    Et j'adore quand tu as dit ça. On a choisi la vie qu'on voulait et après on a choisi, et moi j'ai aussi fait une autre euh... une autre émission, enfin pas une émission, mais un épisode solo sur ça, genre choisissez ce que vous aimez et du coup, choisissez le business model qui vous convient bien. Typiquement, toi, Océane, t'as pris le business model newsletter payante. C'est quand même un délire particulier. Mais toi, t'es aussi un peu un rat de bibliothèque et compagnie. En fait, t'es chercheuse,

  • Speaker #2

    donc ça te va parfaitement. Mon ancien job, c'était manager des publications scientifiques. J'écrivais toute la journée. C'était lire des publics, c'est mon truc. Et c'est vrai qu'au début, j'écrivais mon compte Instagram, je faisais beaucoup d'infographies, beaucoup de... de post-écrit. Après, j'ai commencé à faire des vidéos. C'est parti en cacahuète. J'ai commencé à mettre des perruques et tout. Mais je suis ravie de revenir à l'écrit, de revenir aux infographies parce que moi, c'est comme ça que je pense. C'est comme ma carte mentale d'apprentissage. Elle est avec des flèches dans tous les sens. Et c'est comme ça que toutes mes études, j'ai travaillé. Et je suis ravie maintenant de pouvoir mettre cette expertise et ces soft skills que j'ai acquis. The, j'ai acquis. Par contre, tu vois, par exemple, le modèle des conférences, moi, me conviendrait pas du tout. moi je serais en sueur en permanence parce que je suis je suis pas... À l'oral, je suis pas aussi à l'aise qu'à l'écrit, alors que l'écrit, c'est vraiment mon... J'adore me poser, je relis 15 000 fois, je remodifie, mais il faut qu'à la fin, c'est ce que je dis tout le temps, il faut que ce soit un no-brainer. Quand on lise le truc, il y a pas 15 000 questions. Ah, mais j'ai tout compris. En fait, c'est beaucoup... Pourquoi c'est pas aussi simple qu'on l'explique de manière générale.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour l'histoire des conférences, parce qu'il y a beaucoup de gens qui se lancent. là-dedans. Et en fait, moi, pareil, je m'étais un peu lancée, j'avais pris un coaching. En fait, c'était chiant. Je suis pas à l'aise, moi. Faudrait que tu prennes l'avion tous les quatre matins, que tu laisses tes enfants.

  • Speaker #2

    Mais on me demande régulièrement même de faire en zoom, tu vois. Et en fait, déjà, ça me fait pas délirer. C'est pas un truc qui me fait kiffer. Donc, du coup, je le fais pas. Et bon, souvent, on me demande de faire des trucs gratos. Et j'ai pas le temps, les gars. Désolée, mais... T'excuses pas. Autre épisode à regarder,

  • Speaker #1

    rapport à l'argent.

  • Speaker #2

    Et puis, en zoom, alors déjà en présentiel c'est sympa parce que tu rencontres des gens au moins c'est un peu plus cool mais alors en zoom tu fais ton truc et en plus tu rencontres personne ça dépend,

  • Speaker #0

    moi pour le coup j'aime bien c'est vraiment la personnalité il faut tout pour faire un monde pour revenir sur ce que disait Sarah aussi par rapport à l'audience quand tu dis des formations en asynchrone c'est marrant parce que moi ça n'a pas marché avec mon audience mon audience n'a pas marché parce que elle voulait, après c'est un sujet spécifique je travaille moi sur comment se créer un network un réseau efficace et qui te permet de créer des opportunités. Et bien sur ça, la formation asynchrone n'a pas marché.

  • Speaker #3

    J'ai dû transformer ça en bootcamp. Alors que moi, j'en ai une qui marche bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais pas au même prix.

  • Speaker #3

    Pas au même prix, mais tu vois, ce qui est marrant et intéressant dans cette histoire, c'est que c'est ce que tu dis, c'est-à-dire que des fois, en plus, on te parle toujours de ton client idéal et tout, et tu peux faire une typologie de client, et en fait, il est juste un peu différent entre les gens qui... qui se sentent attirés par ce que tu racontes et les gens qui se sentent attirés par ce que je raconte et du coup, on n'a pas exactement les mêmes.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je vais mettre une petite pièce en plus entre vous deux, les filles, pour vous dire que c'est possible d'avoir les deux parce que typiquement, moi, quand j'ai voulu sortir du freelancing pour aller surfer de temps en temps, ce n'est pas glorieux, mais bon, ça a été ma motivation. Moi, je suis contente que ça m'ait permis d'atteindre ça.

  • Speaker #3

    Mais tu n'excuses pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, moi, je combine deux business models. J'ai les bootcamps, donc les cohortes, et l'asynchrone quasi totale avec mon membership qui est l'incubateur solopreneur. Et j'aime bien les deux, en fait, parce que... Mais c'est juste que c'est circonscrit. C'est-à-dire que les gens ne peuvent pas me déranger n'importe quand, tout le temps. J'ai des journées dédiées. Et typiquement, le vendredi, c'est mes journées incubateurs, où tous les vendredis à 14h, il y a un live que j'anime. Je suis contente, j'anime la communauté. Tous les jours où j'y vais un peu, j'anime la communauté ou je coache les gens. Et mon bootcamp, pareil, j'ai des journées dédiées qui vont être le mardi ou le jeudi. Et après, ils ont un calendrier où ils peuvent prendre rendez-vous. si je veux, tu vois, et j'ai aussi mon mercredi dispo pour m'occuper de mes enfants. Et du coup, j'ai quasiment 50% de ma semaine qui est free et le reste un petit peu des rendez-vous quand même. Mais j'aime bien aussi, ça m'énergise. Moi, je suis quelqu'un de podcasteuse. Ce qu'on fait là aujourd'hui, ça m'énergise. Faire des lives, j'adore. Faire des masterclass, j'adore. Et coacher mes solopreneurs individuellement sur leur business model, j'adore aussi. Donc tu vois, je pense qu'il y a aussi le piège de la synchronicité, le revenu passif. c'est super si t'adores Mais réfléchir aussi aux activités qui vous énergisent. Mais par contre, si je devais partir en Californie pour être surfeuse professionnelle, je sais que mon modèle serait prêt. Je n'aurai plus qu'à scale-up l'incubateur, à abandonner le bootcamp. Et donc, je suis prête à toutes les opportunités. Je n'ai plus que mon mec à convaincre.

  • Speaker #3

    Mais ça, tu vois, c'est marrant que tu parles de déménager slash la famille et tout ça. C'est parce que je trouve que c'est aussi ton environnement en général qui impacte ton business, forcément. Oui. Donc là, on parle aujourd'hui de ton environnement géographique et culturel. Mais je pense que ton environnement personnel, familial, impact... Parce que tu vois, moi, mon mec n'est pas entrepreneur, il est salarié. Et en fait, j'ai envie de passer du temps avec lui. Et du coup, ça ne peut pas être le truc de... Ah, viens, on va faire, je ne sais pas, quelle activité mardi après. Tu vois, parce que j'ai le temps de dispo. Oui,

  • Speaker #0

    parce que oui, tu ne peux pas.

  • Speaker #3

    Parce qu'en fait, lui, mardi après, il est au bureau.

  • Speaker #1

    En Suède, ça ne passe pas ? Arrête,

  • Speaker #3

    à 14h à 15h il fait nuit c'est chiant les gros clichés en ce moment du coup il fait jour tout le temps mais du coup tu vois t'as ce truc et en fait le fait que j'ai un environnement personnel comme ça, ça fait que ma journée elle a entre guillemets de travail, elle est un peu cadrée dans une journée salariée normale et donc Si je veux continuer à avoir une vie avec lui, je ne peux pas juste...

  • Speaker #2

    Il y a un autre truc dont on n'a pas parlé. Moi, je suis de l'autre côté de l'Atlantique, donc j'ai 6 heures de décalage avec la France. Avant, j'étais en Californie. Ce que je disais tout à l'heure, c'est que mes enfants partent à 7h30 à l'école et ils rentrent à 15h30. Ça veut dire que si je dois prendre des conférences, c'est le matin. Mais ça veut dire qu'il ne me reste plus du tout de temps pour travailler sur mon éditeur, pour écrire. Une fois qu'ils sont là, je ne peux plus me concentrer. Donc,

  • Speaker #1

    tu as priorisé.

  • Speaker #2

    Donc en fait, niveau priorité, Moi, j'ai deux heures... par semaine où je peux caler des zooms ou des podcasts c'est tout c'est mes seuls créneaux souvent les journalistes me contactent pour des rendez-vous et tout ça presse, je leur dis laissez-moi un message whatsapp et je vous fais des audios comme ça je les fais le soir à 21h quand il est 3h du matin en France les journalistes en PLS quoi en vrai ça les arrange moi aussi je les fais parce que la conversation au téléphone c'est trop long et puis moi comme ça je peux faire le soir quand les enfants sont couchés Les derniers trucs que j'ai à faire et voilà quoi.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le voyage, le lifestyle de rêve, une coconut à la main, son mac de l'autre, ça a l'air trop génial depuis Bali, Miami, l'Éthiopie ou Göteborg en été où le soleil brille la nuit. Et pourtant, il y a quand même pas mal de galères. On a pas mal d'amis freelance, solopreneurs, digital nomades ou qui partent comme ça voyager pour quelques courts séjours. C'est pas tout rose, en fait, de lancer son business, de l'entretenir, et en même temps, d'être dans une autre culture. Donc, je vais me tourner vers vous pour voir un peu tout savoir. Choc culturel, grosses galères, qu'est-ce qui vous est arrivé ? À quoi on doit faire attention aussi, peut-être pour ceux qui se préparent à partir ? Sarah, est-ce que tu veux commencer ?

  • Speaker #3

    Ouais, alors en fait, tu disais tout à l'heure, c'était aussi dans les points positifs, mais ça peut être un point négatif. C'est un peu le côté, comme t'es pas là, tu peux pas assister aux événements, donc t'es sûre que tu focuses sur ton business et que du coup, tu génères plus de pognon. mais t'as un petit côté, tu rates plein de trucs cools. Parce que, moi j'ai eu le même truc, il y a une journaliste de France Inter qui m'a appelée pour faire la matinale, tu dis c'est super, putain j'ai grave envie de faire la matinale de France Inter, mais elle m'appelle la veille à 18h, et j'ai pas de jet privé à mon père, et il faut être à 5h, elle me dit vous inquiétez pas, je vous envoie le taxi, parce que dans sa tête je suis à Paris, je vous envoie le taxi pour venir vous chercher à 5h du matin, bah ouais mais ton taxi va avoir du trajet, donc ça c'est les trucs où tu rates plein d'opportunités, il y a pas longtemps, tu vois il y a une organisation super sympa qui voulait remettre des prix à des femmes berbères. Et du coup, ils m'ont contactée en me disant on veut vous remettre un prix. C'est chiant de refuser un prix, tu vois. Mais en fait, je leur ai dit, les gars, vous me prévenez deux semaines avant et en fait, je suis déjà sur autre chose. C'est compliqué pour moi de venir maintenant avec, tu vois, genre pile deux semaines avant. Des fois, ça peut très mal tomber. Et du coup, après, évidemment, j'ai vu les photos de la soirée. Je me suis dit, putain, c'était une purée. Il y avait des meufs que je connaissais super cool et t'es sous les paillettes

  • Speaker #1

    Mais toi, ça doit te faire ça aussi, parce que finalement, en fait, t'es aux US, c'est la terre promise de l'entrepreneuriat. Donc nous, on est trop vénères parce qu'on a le faux mot de ne pas être aux US. Mais toi, t'as le faux mot de ne pas être en France, parce que c'est toute ta sphère de chercheur et compagnie. Tu disais que tu bosses avec l'Institut Pasteur et tout ça.

  • Speaker #2

    Oui, et puis, régulièrement, je suis invitée, pareil, mais trois jours avant, au ministère de la Santé. On fait une table ronde avec les femmes scientifiques, ça te dit. C'est samedi. Je suis aux US, les gars. Ah, ça va pas être possible. Et après, tu vois les... Ou alors, j'ai même eu des chaînes de télé. M6 m'avait contactée pour faire des éventuellement chroniqueuses dans une de leurs émissions. Je ne sais même pas laquelle c'était. Et j'ai dit, oui, mais je suis aux US. Ah, on ne savait pas. Mais bon, le faux mot. Mais bon, après, quelque part, c'est le jeu. Et puis bon, d'un autre côté, je suis tranquille. Je suis dans mon coin. Je fais mon truc. Je ne suis pas trop... Du coup, je n'ai pas à me disperser. Je pense que ça, c'est le point positif. C'est que du coup, je n'ai pas trop de... Voilà, je n'ai pas besoin d'aller aux événements, je ne me sens pas obligée d'y aller. Je suis focus sur mon truc et ça avance assez vite. La contrepartie, c'est que je passe beaucoup de temps à travailler et du coup, je n'ai pas trop de vie sociale.

  • Speaker #1

    Et galères particulières qui te sont arrivées aux US ? Je ne sais pas, on a la mentalité, je ne sais pas, il y a des chocs un peu comme ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que le point numéro un, il faut faire très attention, c'est l'immigration. Ça, c'est un truc, si vous voulez travailler à l'étranger, renseignez-vous bien. On n'en a pas parlé, mais c'est vrai que c'est chaud ça. Par exemple, aux États-Unis, on ne peut pas travailler si on n'a pas de... Si tu veux être indépendant, c'est soit un visa entrepreneur, c'est eux deux. Mais dans ces cas-là, en général, il faut un business américain et investir de l'argent. Ou alors avoir une carte verte. Donc moi, quand je suis arrivée, j'avais un visa J1 de chercheur, donc un visa vraiment relié à l'université. Donc je n'aurais pas pu lancer un side business à ce moment-là. J'ai dû attendre d'avoir ma green card, que j'ai faite toute seule avec un avocat, etc. pour pouvoir monétiser des trucs à côté. Parce qu'en fait, si tu te fais attraper, surtout en ce moment, Tu ne veux pas avec ça les gars, c'est pas le moment. C'est déportation, quant à l'amour et compagnie.

  • Speaker #1

    Tu dois être sur une petite liste, non ?

  • Speaker #2

    Je m'en fous, maintenant je suis américaine, donc venez me chercher, c'est pas grave. J'ai attendu d'être américaine d'ailleurs pour ouvrir un peu ma bouche cette année. Je l'ai eu au moins en février. Ça me démangeait, ça faisait un mois, mais j'ai attendu d'avoir mon passeport pour dire ok, maintenant je peux ouvrir ma bouche. Parce qu'effectivement, c'est des choses qui surveillent maintenant. Mais même n'importe quel pays, je pense que c'est valable pour n'importe quel pays, Renseignez-vous bien sur les lois. Parce que je vois beaucoup sur Internet des influenceurs qui viennent aux Etats-Unis, qui restent un mois, deux mois, et qui font quand même des collabs sur place, machin. Attention ça, parce que je crois que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Ok.

  • Speaker #2

    Méfiez-vous.

  • Speaker #3

    T'as pas de permis de travail, t'as pas de permis de travail. Il y a plein de gens qui ont l'air de... Parce qu'on a l'habitude avec l'Union Européenne, tu vas dans n'importe quel pays européen, c'est bon, mais...

  • Speaker #2

    Attention. Et inversement, un autre problème que je voulais, que j'avais, c'est qu'éventuellement je me suis dit, je pourrais peut-être prendre une stagiaire pour travailler avec moi. Mais en fait, je ne peux pas. Parce que comme mon entreprise est américaine, il faudrait qu'elle ait un visa pour travailler.

  • Speaker #0

    Ah oui, même à distance ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Tu peux pas récupérer quelqu'un qui bosse pour toi ?

  • Speaker #2

    Ah bah non, tu peux pas. Donc en fait, j'embauche des freelances, donc je suis obligée de trouver des freelances. Des freelances, tu peux ? Bah oui, parce que je peux les payer. Ils travaillent à leur compte dans... En France, j'ai des freelancers aux Etats-Unis, des Français aussi, mais j'ai aussi beaucoup de Français en France. Mais par contre, des stagiaires, je ne peux pas. Clairement,

  • Speaker #1

    je ne peux pas. Bon, intéressant. Enger, toi qui fais des séjours comme ça, des espèces de pauses un peu slow, ou alors tu es allée à Abidjan pour démarcher des clients pour ton agence. Est-ce que tu as eu des galères ? Est-ce que c'est si simple que ça de mener ta best life ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant. Ce que vous avez dit, moi, je les rate, mais sur le côté, du coup, dans des pays africains. En fait, on m'appelle, on me dit « Ah, il y a un TEDx demain. » « Sorry, je ne veux pas prendre l'avion là pour venir à Vidian, si c'est possible. » Donc ça, c'est un sujet. Et c'est ce qui me pousse d'ailleurs à vouloir m'installer, incessamment sous peu, dans un des pays. Donc c'est quand même hyper dur de trouver le bon équilibre, à savoir un pays où personnellement tu kiffes, où il y a du business, où ce n'est pas que ce soit un hub qui te permet de voyager facilement, soit bien relié, parce que malheureusement en Afrique, voyager entre pays africains, c'est hyper cher. C'est plus cher de faire un Paris-Dakar à Bidjan qu'un Dakar-Paris.

  • Speaker #1

    Ok, ah ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, voilà, trouver le bon lieu qui fait du business aussi et qui te permet aussi de rentrer rapidement à Paris.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, t'es en partance en fait. Je suis en partance. Tu vas peut-être partir pour de bon.

  • Speaker #0

    Ouais, dans quelques mois, je pars. J'hésite entre quelques pays, mais ça va se décompter très vite.

  • Speaker #1

    Bon, bah écoute, quand tu sais, tu viendras nous voir en commentaire. Faites vos paris là. Où va partir Inger ? Quel hub international elle a trouvé.

  • Speaker #0

    En Afrique, ça va être cool.

  • Speaker #1

    Moi, je parle souvent avec des digital nomades. Vous en connaissez ? Parce qu'en fait, en vrai, la vie de digital nomade, c'est dur. Je pense que c'est réservé à une élite qui arrive à extrêmement bien s'organiser. Tu vois, par exemple, ils vont faire du surf. Moi, j'en connais qui vont faire du surf. Mais moi, quand je suis partie dans mon stage au Maroc, rien que ça, une semaine. Alors certes, j'ai un business asynchrone, mais tu as toujours des trucs à faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et du coup, le Wi-Fi, c'était la galère. La classique, j'avais un live animé, ce n'était pas ouf. Tu as un peu cette charge mentale. Moi, le surf, le problème, c'est que je fais deux surfs le matin et l'après-midi. Je suis épuisée. À la fin de la journée, en fait, je n'avais plus de jus. Je n'arrivais plus à travailler, même du cerveau. Donc, je dormais, en fait. Donc, je ne sais pas si vous avez déjà fait des séjours un peu comme ça, nomades ou...

  • Speaker #0

    Ou galères internet et tout. Oui, tout le temps. Enfin, moi, ça m'arrive toujours. Enfin, même quand j'étais en Indonésie, j'étais en vacances, mais on avait une propale client hyper importante. Il fallait à un moment se connecter. Donc il était 20h. Il faisait sombre, j'avais pris mon téléphone, je l'avais collé là-haut pour avoir de la lumière. Et en fait, Internet n'allait pas. Et en fait, c'est galère, mais il faut que tu sois là. Il fallait qu'on défende le case. Et ça allait, c'est passé. Mais quand même, oui, c'est des choses un peu galères. Et après, moi, avant, quand j'étais en Éthiopie et tout, il y avait des coupures souvent d'électricité. Enfin, pas d'électricité, mais d'Internet. Ça, c'était chaud aussi.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai eu le coup de devoir terminer un devis absolument parce qu'en fait, tu sais, clôture des budgets pour un client. Et la seule source de lumière que j'avais, l'endroit où le Wi-Fi était le mieux, c'était à côté du feu de camp. Donc, tu es là avec ton ordi à côté du feu de camp. Il y a des mecs avec une guitare. L'ambiance, elle n'est pas tout à fait pareille. Mais je trouve que le truc un peu typique, c'est ça. Il faut que tu aies Internet et il faut que tu aies un lieu. Et on se dit, c'est bon, Internet et un lieu. critères de base de base mais en fait tu peux te retrouver à plein d'endroits où internet est pas super bon ou alors très très cher et où pas facile d'accès et tu peux te retrouver dans des endroits aussi moi j'ai trouvé des fois que c'est compliqué d'avoir un lieu de travail T'es dans un... Ouais c'est ça, t'es bon, je peux bosser de partout. Pareil,

  • Speaker #1

    avec mes surfcamps, là je me suis retrouvée dans des surfcamps de vingtaine de naires trop cheap. J'avais pas de truc à moi pour bosser, j'étais là mais pourquoi tu t'es foutue d'ensemble ?

  • Speaker #3

    C'est là que tu vois si t'as un bruit pas possible autour, que c'est compliqué, où tu te retrouves à aller te taper 45 minutes à pied pour aller au café le plus proche, mais en fait où c'est blindé, rabord de... De digital nomade ! De digital nomade, de mec qui essaye de faire la même chose que toi. Je pense que depuis l'époque de Tim Ferriss, ça a un peu bougé, il faut faire gaffe.

  • Speaker #2

    Moi je le fais tous les ans en digital nomade parce que je rentre deux mois en France juin-juillet.

  • Speaker #1

    T'as digital nomade en France,

  • Speaker #2

    c'est trop marrant. Mon gros problème c'est que j'ai les enfants dans les pattes qui sont en vacances et je crois que mon gros souci c'est de trouver du temps pour travailler au calme parce qu'en général, va écrire une newsletter où tu dois rester concentré avec trois enfants qui sont autour de toi en train de retourner la baraque parce qu'en général c'est ce qui se passe. C'est un peu dur. Mais du coup, la parade qu'on avait trouvée, parce que mon mari est pareil, il a son entreprise, c'est qu'on travaille de 9h du soir à 3h du matin. C'est pas sain, on est d'accord. Du coup, le matin, j'ai rien gardé des animés, nous on dort. On gardait le rythme S en fait. Oui, on bouge pas.

  • Speaker #1

    Vous avez pas de jet lag.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai que c'est deux mois où c'est chaud. Mais d'un autre côté, eux, ils peuvent rentrer en France, voir leur famille, les cousins, les machins. Et alors, une galère que je peux raconter, c'est qu'on a une... Une fois, on était en Corse, dans la maison de mon père. Il a une maison en Corse. Il n'y avait plus Internet. Ça fait deux heures. Ça ne revient pas. On reprend la voiture. Et en fait, il y avait un poteau électrique qui était sur la route. il est resté spoiler alert 5 jours sur la chaîne La route, personne n'a vu le réparer, donc on a dû aller dans une pizzeria avec nos ordis, on mangeait des pizzas avec les enfants là, moi je fallait absolument que j'envoie les dernières corrections de mon livre qui devaient paraître juste après, j'étais appuyée sur scène. Vous avez le code du wifi s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Ah le corse,

  • Speaker #2

    t'as dû prendre des petites remarques. Ils n'ont pas réparé le poteau en 5 jours, moi j'ai halluciné, c'était marrant. Le poteau était en travers de la route.

  • Speaker #1

    Alors, après la France, la Corse, c'est pas la hustle culture. Ah non,

  • Speaker #2

    c'est pas la hustle culture.

  • Speaker #1

    Du coup, trop cool d'avoir vos galères. Moi, je voulais juste faire un point, parce que j'en ai parlé en intro. C'est le point province. Parce qu'en fait, il y a plein de solopreneurs qui vont décider de partir de la capitale pour aller se mettre... Et un point que j'avais remarqué avec les freelances notamment, c'est que les prix sont plus bas. Donc, il faut faire gaffe aussi si vous vendez au TJM. Moi, ça a été ma première galère. C'est que je suis arrivée de Paris avec mes prix parisiens. Et à Nantes, ils m'ont dit, attends, les prix de Nantes, c'est ça. C'était genre 300 balles de moins par jour. Donc moi, j'ai gardé mes clients parisiens. Mais c'est dire aussi comment il faut que tu adaptes ton modèle, voire même tes clients, et que tu ne te dises pas, je suis à Limoges, mettons, comme mon pote Carlos Diaz, qui était venu, lui vient de Limoges, je me fais des prix de Limoges. Parce que si tu pars pour l'inquiétude, et que du coup, tu dois baisser tous tes prix, et t'adapter aux clients locaux, c'est un petit trade-off à faire. Il faut faire quand même un peu gaffe.

  • Speaker #0

    Et à ça, moi, j'ajouterais aussi le sujet de s'adapter. aussi culturellement, même aux gens localement. Tu as dû le voir aux États-Unis, même toi, dans la Suède. Et ce sujet-là, parfois, et c'est pour ça qu'on trouve certains digital nomades péteux. Ils viennent en mode « Nous, on est les meilleurs. » Et ce truc arrogant, c'est ce qu'on déteste toutes, je pense, c'est parce qu'il n'y a pas cette humilité de se dire « Juste, je viens pour apprendre, je viens m'adapter et je suis au même niveau que les autres, même voire plus bas au début pour apprendre. »

  • Speaker #3

    Je pense qu'au-delà de l'humilité, tu as aussi la curiosité. Oui. Dans le sens qu'aller s'installer dans un autre pays, même temporairement, pour les digital nomades, sans en fait être intéressé par le truc local et où en fait, à la fin, tu es dans ton truc de digital nomade avec d'autres digitaux nomades. Je ne sais pas comment ça se dit. En gros, finalement, tu vois, moi, je le vois en Suède, dans une certaine mesure. Des fois, tu as des gens, c'est vraiment des clusters de Français. Et en fait, du coup, c'est un peu dommage parce que tu as juste déplacé ton mode de vie d'un endroit à un autre. Et donc, tu n'as pas l'occasion de faire ce qu'on disait au début du podcast, c'est-à-dire de l'enrichir, de découvrir des nouveaux trucs.

  • Speaker #1

    Mais après, tu peux avoir la vie plus cool quand même. Moi, je pense à mon cluster de Parisiens installés à Nantes. Je suis avec des Parisiens plus cool, en fait, en gros. Ceux qui sont partis à Nantes.

  • Speaker #0

    Les expats, ce n'est pas trop le cas.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    les expats, ils ne sont pas trop cool. En tout cas, personnellement, les expats que j'ai vus, que ce soit en Afrique ou ailleurs, ce n'est pas forcément les plus connus.

  • Speaker #3

    Je me suis fait plein de pâtes nantées en plus. Et puis déjà, tu vois, t'as la distinction, on n'en a pas parlé du tout et c'est pas le sujet, mais entre expats, t'es immigré. Et en fait, je trouve que t'as déjà pas tout à fait la même vibe aussi si t'es immigré qu'en fait, t'as choisi que tu prends la nationalité, tu t'installes dans le pays, tes enfants, ils ont cette culture-là, ça mixe un peu. Et du coup, c'est ça qui t'apporte vraiment l'enrichissement. C'est pas magique juste parce que tu t'es dépoté de là où t'étais pour te rempoter dans une autre culture. Si tu... Travaille pas ton terreau autour de toi.

  • Speaker #1

    Ça pourrait être... On pourrait faire 10 épisodes là-dessus. Donc ça ouvre plein de débats, l'expatriation. C'est pas que... Qu'est-ce qu'on peut en faire dans le business ?

  • Speaker #2

    Ça, il faut le dire aussi. Oui, c'est dur. Ça demande... Enfin, il y a toutes les démarches administratives à faire. Ça peut être très, très lourd. Il faut pas s'attendre... Ils nous attendent pas. Et surtout,

  • Speaker #0

    le marché... Enfin, tout à l'heure, j'en ai pas parlé, mais quand on parle de fiscalité... Moi, par exemple, mon audience, elle est partout dans le monde, pour le coup. Et par exemple, là, je sais que pour mon bootcamp, Je dois facturer la TVA française à partir d'un certain seuil de chiffre d'affaires. Ensuite, ça change dans les... Pour la TVA des pays locaux. Et ça, c'est méga chiant, en fait, en termes de fiscalité. Tu te dis, OK, t'es en Éthiopie, c'est cette TVA. T'es aux États-Unis, c'est cette TVA. T'es en Suisse, c'est cette TVA.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai un... C'est pour ça que moi, c'est système automatique de paiement. Et les gens choisissent leur pays et ça applique automatiquement la TVA. Je fais pas de facture manuelle. c'est à s'arracher les cheveux mais ouais c'est clair il y a certaines zones c'est un peu compliqué Bon, c'était trop cool de savoir tout sur vos coulisses d'expatriés solopreneurs. Un petit jeu final avant qu'on passe à la question, pour qu'on fasse gagner de l'argent aux gens avec des idées de business model. Pour clôturer, si je vous fais rapide comme ça, pays de rêve dans lequel vous aimeriez vous installer, vous n'êtes pas là ni aux Etats-Unis, ni en Suède, ni machin, là comme ça. Demain, je vous donne un pays de rêve où vous partez, vous prenez vos valises et vous partez, ce serait quoi pour tout recommencer ?

  • Speaker #0

    Moi, ça serait le Costa Rica.

  • Speaker #1

    Costa Rica ? Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'Américains au Costa Rica. On avait regardé, notamment quand Trump est arrivé au pouvoir, où est-ce qu'on pourrait aller si jamais ça part en cacahuète. Et Costa Rica, gros pool de digital nomades aussi. Assez safe comme pays, très quand même dépaysant. Toujours sur le même continent. Enfin, c'est le continent sud-américain, mais c'est le même climat qu'en Floride, parce que moi, je suis en Floride. Donc, nous, il nous faut un truc chaud. Le froid... Ça va pas être compliqué.

  • Speaker #1

    Les gens du Nord qui s'installent dans les pays du Sud-Est. Ok, trop cool.

  • Speaker #2

    Moi, ça serait, je pense, en Asie. Pour le coup, j'ai adoré l'Indonésie, mais l'Hambok.

  • Speaker #1

    Pas Bali.

  • Speaker #2

    C'est différent, c'est beaucoup plus calme, il n'y a personne. Tu surfes, tu fais des trucs.

  • Speaker #1

    Ça a l'air trop, trop bien. J'adore. Sarah ?

  • Speaker #3

    Je suis très européenne, donc je resterais bien en Espagne, plutôt. Je serais allée vers le Sud au lieu d'aller vers le Nord. beaucoup de solopreneurs en Espagne aussi ça m'enlèverait l'inconvénient d'être un peu loin de la France, c'est plus compliqué pour rentrer voir la famille et tout ça là en étant en Espagne je pourrais prendre le train pour rentrer voir ma famille et puis en même temps climatiquement j'avoue c'est sympa la bouffe est cool, on parle espagnol tous les deux donc ça pourrait être cool trop bien,

  • Speaker #1

    moi j'avais pensé la Californie parce que ça serait quand même le pays un peu du surf et en même temps idéologiquement que j'aime bien et puis Les États-Unis, c'est quand même la terre promise des solopreneurs. Donc, moi, je ziote ça. Même si les solopreneurs, en vrai, ils ne sont pas en Californie. Ils sont à droite, à gauche, des fois dans des villes à Pétahouchenoc. Parce qu'en fait, ils sont comme nous. Ils ont leurs petites barraques, leurs machins. Il faut leurs activités sur Internet. C'est beaucoup moins cher. Et sinon, plan B, le Portugal. Parce que du coup, c'est proche. Moi, j'ai mes parents qui sont un peu vieux et tout. Je n'ai pas envie de partir non plus à l'autre bout du monde. Et ça surfe. Il y a plein de nomades aussi. donc ça peut être très cool à plein d'événements j'ai trouvé très très bonne vibe je pense que les Là-bas, tu peux aussi vraiment t'intégrer. Tu peux mettre aussi tes enfants. J'ai une copine freelance qui a mis ses enfants dans le système scolaire portugais. Tu n'es pas obligée d'avoir des castes, comme tu décrivais.

  • Speaker #3

    Tu peux apprendre la langue déjà aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    C'est plus joie.

  • Speaker #2

    Ça aide aussi. Après, moi, je dis l'emboque, mais je n'irai jamais, parce que c'est trop long. Non, mais en vrai, c'est... On a dit, pas de rêve.

  • Speaker #1

    De rêve. un blanc tache de rousseur, il est relou sur le soleil c'est trop chaud, il y a trop de soleil je vais finir à Göteborg moi je te le dis un truc où ça se surfe en Norvège ou du coup comme ça du côté de chez moi dans le

  • Speaker #3

    Valberg de Göteborg la côte s'appelle le Halland et ils appellent ça le Halifonia nouveau spot,

  • Speaker #1

    allô chérie fêtez Valise j'ai trouvé un spot pour nous bref racontez nous vous dans quel pays de rêve vous aimeriez partir, liberté financière liberté géographique c'est ça aussi le kiff de la Solonation ... Et puis, on ne va pas vous laisser repartir les mains vides, parce que maintenant, on va vous donner nos quatre idées de business où vous allez pouvoir générer de l'argent depuis l'international ou même depuis où vous voulez en fait en remote. Donc c'est parti pour Qui veut du CA ? Alors, Qui veut du CA ? C'est notre rubrique où nos quatre cerveaux sont en symbiose pour trouver des idées de business en ligne, rapides, pratiques, à faire, où on peut générer du chiffre d'affaires. Là, aujourd'hui, la contrainte du jour, mesdames, c'est bien sûr un business qu'on peut lancer. depuis l'étranger ou à l'étranger ou gérée depuis l'étranger ? Océane ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je serais sur le modèle de la newsletter. Je pensais à une newsletter... C'est un truc que j'aurais bien aimé faire. C'est une newsletter pour les francophiles du monde entier. Une newsletter en anglais, mais plus sur la culture française, etc. Avec éventuellement un petit côté insider, parce que quand t'es français, tu peux leur donner des petits... Voilà, des petits insights sur la culture, sur la gastronomie, etc. Je pense qu'il y a un moyen, il faut creuser un peu le sujet, c'est très niche, mais il y a beaucoup de francophiles. Enfin, je le vois déjà aux Etats-Unis, il y a beaucoup de francophiles, et beaucoup d'alliances françaises, etc., dans tous les pays. Donc je pense que ça pourrait bien marcher, peut-être avec du sponsoring aussi.

  • Speaker #1

    Très bon, c'est ce que j'allais dire. Toi, comme tu ne peux pas trop sponsoriser, tu as pensé à un truc où là, on peut sponsoriser à fond avec LZMH et compagnie.

  • Speaker #0

    Si le modèle payant ne fonctionne pas, ou ça peut être un modèle hybride un peu mixte, mais ça pourrait bien marcher.

  • Speaker #1

    Il paraît qu'au Japon, ils s'en foutent.

  • Speaker #3

    En Suède aussi.

  • Speaker #1

    En France.

  • Speaker #3

    Tu l'avérais, la sponso Pernod Ricard, 20 petits ans, c'est sûr que ça marcherait.

  • Speaker #1

    Ok, allez, let's go. Ceux qui kiffent le business model newsletter sponsor, let's go.

  • Speaker #0

    La faire en anglais, comme ça, c'est universel. Trop bien.

  • Speaker #1

    Sarah ?

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une copine qui, pour le coup, elle a vraiment un business et a vraiment fait ça. Elle est partie s'installer à Bali, mais là aussi, c'est comme ça que je l'ai rencontrée, vécue en Suède pendant plusieurs années. Et puis, en fait, elle a vécu à plein d'endroits différents. Et elle est graphiste, parce que les métiers comme ça, et t'es pas obligée de vendre ton temps quand t'es graphiste, en fait. Elle vend une prestation, elle vend un livrable. Elle te dit, tu veux un logo ? Pas de souci, c'est temps. Et elle te vend le logo. Tu veux refaire ton site Internet ? C'est temps. et elle s'en occupe aussi. Et du coup, ça lui permet d'aller vivre à différents endroits et de trimballer son business avec elle un peu partout.

  • Speaker #1

    Trop bien. C'est vrai que le business light comme ça, lifestyle aussi, on en avait parlé avec Geneviève, c'est trop cool.

  • Speaker #2

    Edgar ? Moi, je dirais un truc autour des voyages. Tu vois, typiquement, ce que tu dis, les guides français, tu peux le décliner dans plein de différents pays selon les appétences. Encore une fois, moi, je suis très, très sur le côté entreprendre par rapport à tes passions. Oui. Et vraiment essayer de trouver ce qui te fait vraiment kiffer et te dire comment je peux le transformer. Ça peut être une formation en ligne, ça peut être un bout de camp, ça peut être...

  • Speaker #1

    Il y en a...

  • Speaker #2

    Il y a vraiment de transformer ça de manière assez...

  • Speaker #1

    Il y avait celle qui fait des millions, la Trade & Travel, qui avait une Américaine qui avait créé une formation sur comment voyager grâce à tes revenus issus de tes actions ou je ne sais pas quoi. Donc oui, mais je suis d'accord avec toi, mais moi je dirais un business qui sert à quelque chose, qui n'est pas juste un guide de voyage, parce que tout le monde veut voyager et poster des photos de ses pieds sur des plages. Mais ça n'a pas de valeur, ça, sur le marché. En fait, il y a trop de gens qui veulent voyager, il y a trop de gens qui veulent faire des blogs de voyage.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est surtout sur le sujet du voyage, c'est comment faire en sorte... J'ai vu récemment une fille qui aidait les solos. de traveleurs à organiser leur voyage. C'est bête, mais ça marche hyper bien parce qu'il y a plein de gens qui veulent bouger mais qui ont peur.

  • Speaker #3

    Tu as la sous-niche de comment tu voyages de façon sûre en tant que femme.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #3

    Tu as cette niche-là, il y a déjà des gens qui travaillent là-dedans aussi.

  • Speaker #1

    Vanlife aussi, comment travailler en vanlife et tout, super bien.

  • Speaker #2

    Donc, toi, autour du voyage, je pense qu'il y a plein de petits trucs à faire mais nichés. Et ouais, sur les solo-traveleurs, il y en a plein.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai choisi l'inverse et t'es en France ou t'es dans ton pays et y'en a qui t'écoutent de Belgique ou... où ils veulent, du Québec et tout, et internationaliser, parce qu'on n'y pense pas assez. Et donc moi, je connais des potes freelance qui sont freelance internationaux, donc ils bossent avec des très grands groupes internationaux, donc ils pricent plus cher, ils ont des missions moins reloues, et ils sont plus en remote, parce que souvent, c'est des groupes américains, et donc voilà, c'est des grosses prestations, et c'est des tickets à six chiffres. Ou pour nous, podcasteurs, typiquement, créer un podcast le même, mais dans un autre pays, maintenant, avec les trucs d'IA. ou créer un infoproduit, traduire ton infoproduit, par exemple, ou ton podcast Gaté Méry en une autre langue, et le lancer ailleurs, dans d'autres pays. Moi, je pense que ça marcherait très bien s'il y a quelqu'un qui veut m'aider à faire ça avec le board. Tu vois, genre, Solopreneur School, ou Incubator Solopreneur dans d'autres pays. J'ai tout le contenu, donc voilà, j'ai plus que quelqu'un qui a besoin de m'aider avec de l'IA à tout traduire, donc voilà. Bon, racontez-nous si vous avez envie de tester, si vous faites des business models qui sont peut-être... Compatible avec l'international et qu'on n'a pas cité, Dubaï et compagnie, paradis fiscaux, on ne l'a pas trop fait. Peut-être que si ça vous intéresse, racontez-nous, on pourra faire aussi cette partie-là, parce qu'on connaît évidemment plein de monde dans l'univers solo business qui est parti dans ces sphères, créateur de contenu et compagnie. Bon bref, on l'a vu, changer de pays, c'est step up son mindset d'entrepreneur, mais c'est aussi parfois pas mal de solitude. On se retrouve un peu seul face à ses doutes, à ses galères. À ces questions, c'est pour ça que nous, on a créé aussi cette séquence, le SAV des solos dans l'émission, où on prend les questions du public, vous venez commenter dans les commentaires SAV, vous posez votre problématique et votre question, et on vous répond en live avec mes co-animateurs, co-animatrices à chaque émission. Allez, c'est parti pour le SAV des solos. Alors, la question du jour, c'est une question relative à l'expatriation, vous vous en doutez. C'est, est-ce qu'il faut créer une entreprise locale ? ou garder son statut français. On en a un petit peu parlé tout à l'heure dans différentes activités. Moi, j'y connais rien. Enfin, j'y connais rien. Je me suis juste dit, en déménageant à Nantes et en créant ma boîte à Nantes, que c'était un peu con parce que la CFE, elle est moins chère à Paris. C'est juste la petite astuce. Ouais, ouais. C'est tout les comptables qui le disent. Donc voilà, aussi, c'est plus quel est le siège social que tu choisis. Même en France, ça peut être une question. Et peut-être aussi se domicilier, prendre une boîte pour te domicilier pour pas avoir le truc chez toi. Parce qu'on n'en avait pas parlé dans un autre épisode de Bilding Public, où en gros, les gens, ils ont ton adresse et après, ça devient un peu bizarre.

  • Speaker #2

    Mais tu peux les nourrir aussi en pleine charge dessus. Voilà. Si c'est toi, ça...

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc bon, bref, moi, j'ai que ça à dire. Et sinon, vous, les filles, vous avez une structure locale. Comment ça s'est passé ? Moi,

  • Speaker #2

    je réfléchis. Moi, pour l'instant, je suis en France. Mais comme je vais m'installer dans un pays africain, je réfléchis à créer une autre structure ou pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Et tu peux garder les deux, ces points d'interrogation ?

  • Speaker #2

    Tu peux garder les... En fait, en gros... pour The Dots, on la garderait à Paris.

  • Speaker #1

    Oui. Parce que ton associée, elle, elle est à Paris. Elle est à Paris.

  • Speaker #2

    Sur Gaté-Méry, à voir si je le kill pas et je le transfère et je fais un autre truc ailleurs. Je sais pas encore. Je sais pas ce qui est le plus avantageux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #3

    Moi, je suis résidente fiscale suédoise, comme je le disais tout à l'heure. Et du coup, pour moi, c'était une évidence qu'il fallait que je crée ma boîte en Suède pour des raisons, justement, d'éviter des potentiels doubles impositions. Quand tu crées une boîte en local, si tu crées une boîte dans un autre pays que celui dans lequel tu vis et que tu as d'autres sources de revenus dans celui dans lequel tu vis, par exemple, tu peux vite avoir des problèmes. Ou alors, il te faut un bon avocat fiscaliste, mais rien que ça, ça va coûter une blinde aussi.

  • Speaker #2

    Moi, je suis en plein dedans.

  • Speaker #1

    Bon courage, parce que c'est hyper galère. J'en parlais avec Laetitia Vito, qui a bossé en Allemagne aussi, qui a fait UK, Allemagne. Ça a l'air d'être des pays, entre guillemets, proches. Mais attention aussi à la fiscalité, à la place. pas Pras et il paraît que l'Allemagne, c'est assez papier et compagnie, c'est pas très digitalisé, on se plaint de la France, mais vous avez remarqué, on n'a pas fait de French bashing parce qu'au final, c'est assez simple d'entreprendre en France par rapport à plein d'autres pays. Donc voilà, faites gaffe aussi, même si c'est pas l'autre bout du monde, ça peut être technique. Océane, comment t'as géré ces sujets ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai créé une LLC aux Etats-Unis. C'est très simple de créer une entreprise quand on est solo aux Etats-Unis, C'est vraiment hyper, hyper simple.

  • Speaker #1

    Vous payez ou pas ?

  • Speaker #0

    Oui, de petites... de taxes, mais c'est quasi rien. Après, tu peux t'être taxée comme... Comme moi, je suis solo, j'ai pas d'employé, je suis taxée comme si j'étais freelance. Donc je déclare mes taxes en indépendant.

  • Speaker #1

    Tu connais le pourcentage ou pas ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis à 20... Je crois que je... Est-ce qu'en fait, on doit payer les estimated tax tous les quarters ? Et ça, je crois que je les mets à 27%. Mais justement,

  • Speaker #1

    je suis remboursée après. C'est pas énorme, en fait, 27%

  • Speaker #3

    pour un... Moi, c'est pareil. En Suède, impôt sur les sociétés, 21%, que sur mon BNF.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Ah, que sur ton BNF.

  • Speaker #1

    Ah ouais, donc c'est même plus favorable que finalement l'auto-entreprise.

  • Speaker #3

    Oui, qui est... L'auto-entreprise, en Suède, par exemple, c'est la douille, ça n'a aucun intérêt. OK. C'est-à-dire si c'est pour démarrer et pour t'éviter les papiers. Mais en plus... Pour moi,

  • Speaker #0

    c'est comme pour le CRI. J'ai payé mon assurance,

  • Speaker #1

    15 000 dollars par an.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas dans les taxes. Il y a des trucs que tu dois payer après. Tu gagnes sur certains trucs, mais encore, je paye 27% parce que j'ai trois enfants que j'arrive à défiscaliser, que j'ai une maison avec un mortgage, un emprunt. On arrive un petit peu à retirer avec ça. Mais c'est plutôt... En fait, pour tout te dire, t'as les taxes fédérales. T'as les taxes d'État. Les taxes fédérales, c'est l'État américain qui prend. Donc là, c'est 30 %. On compte en général 30 % quand on est en solo, enfin, en entreprise. Moi, je mets 27 % parce que j'arrive à défiscaliser certains trucs avec les enfants. Et après, t'as les taxes d'État. En Floride, il n'y en a pas. Mais en Californie, c'était 10 %. Donc, tu pouvais retirer 40 % de mes revenus à l'époque.

  • Speaker #1

    OK, donc il faut bien choisir son État aussi.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Faites attention, les Californiennes, c'est les plus élevés.

  • Speaker #1

    Et Hawaï, c'est combien ? Je me renseigne pour dans 20 ans.

  • Speaker #0

    Mais la Floride, c'est pour ça qu'on a choisi la Floride, parce qu'on est tous les deux, on a chacun notre entreprise et on gagnait 10% de nos revenus.

  • Speaker #1

    Ah ok, trop marrant. Forcément,

  • Speaker #0

    c'était plus intéressant. Et moi, il y a un autre truc, c'est créer une entreprise en France, sachant que je n'ai jamais travaillé en France, donc il faudrait que je fasse toutes les démarches, ce serait je pense super galère. Et en plus, les Américains, de toute façon, même si je travaille en France, vu que je suis américaine maintenant Je dois déclarer mes revenus français, je devrais déclarer mes revenus français à l'État américain. Je devrais déclarer deux fois mes impôts. Après, ils ne me prendraient pas forcément un impôt, mais je devrais remplir deux déclarations par an. C'est déjà super chiant à faire. Merci, non.

  • Speaker #1

    On est d'accord que vous avez tout un fiscaliste ou taxe advisor ou comptable, non ? J'ai l'impression que c'est indispensable quand tu es entre plusieurs pays. Moi,

  • Speaker #3

    j'ai juste le comptable et c'est justement fait. Et attention de ne pas être... sur plusieurs pays. Quand je suis partie en Suède, j'étais broke, j'avais pas d'argent, donc j'avais pas eu de patrimoine et tout. Mais je vois les mecs qui en fait ont des des locaux, c'est ça, qui ont mis fait de l'investissement locatif en France. Eux, en fait, une partie de ce qu'ils gagnent dans cet investissement locatif, ils rincent leurs fiscalistes avec.

  • Speaker #1

    Ok, bon en tout cas, je pense que c'est cool quand même d'avoir des gens talentueux qui nous aident sur ces aspects-là, donc n'hésitez pas à vous entourer. Et puis en parler aussi, choisissez bien votre pays de domiciliation. Il y a peut-être un autre critère, on en parlait avec Hugues, qui va se lancer dans la construction d'un SAS. Typiquement, en France, il y a aussi des crédits impôts-recherche, des choses comme ça. Donc, si vous partez sur des produits scalables très innovants et que vous n'êtes pas juste dans la création de contenu, création de formation, ça peut valoir le coup aussi de spotter où s'installer, quel pays choisir, aussi pour domicilier sa société.

  • Speaker #3

    Moi, je viens juste de me rendre compte que j'ai grave de chance avec la Suède, là. en m'entendant parler en fait j'avais entendu dire que la Suède c'était un pays qui était vraiment top pour les entrepreneurs et que c'est pour ça qu'il y avait des grosses boîtes qui avaient éclos genre Spotify, Skype etc mais en fait je crois que je viens de comprendre un peu pourquoi parce que je paye pas l'assurance maladie c'est le système français C'est sécu, machin, tout. Mais à côté de ça, 21% sur les bénéfices de la boîte.

  • Speaker #1

    Donc, la nouvelle Californie, elle existe.

  • Speaker #0

    Elle est un peu plus froide. Très bien.

  • Speaker #1

    C'est bien avec le réchauffement climatique.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est ça, la chaleur remonte vers nous.

  • Speaker #1

    Bref, j'espère que cet épisode vous a plu. Changer de ville ou changer de pays, on voulait vous montrer que ce n'est pas juste pour la carte postale, ce n'est pas juste pour changer de décor, ce n'est pas juste pour faire des stories Instagram. C'est parfois la clé pour débloquer un nouveau business model, débloquer un mindset, changer de projet de vie aussi, réaliser enfin ses rêves. Donc voilà, c'est trop cool. Moi, ça m'a trop motivée, cet épisode avec vous. Si cet épisode vous a parlé, vous a plu, vous a fait réfléchir, rêver, si vous avez envie d'aller entreprendre à l'étranger aussi, racontez-nous dans les commentaires et surtout, envoyez l'épisode à un maximum de vos potes de la Solo Nation. qui ont eux aussi envie, ce rêve un peu de bouger, soit de lieu de vie, soit de mentalité. Je pense que c'est cool. Il faut vraiment profiter du fait qu'on soit libre, au moins géographiquement, libre de notre temps et libre aussi financièrement pour avoir une vie trop cool qui nous va bien. Et n'oubliez pas, ce n'est pas votre passeport qui détermine votre liberté. Finalement, c'est votre business model. Allez, salut les solos et à bientôt dans Solo Nation.

Chapters

  • L'expatriation peut-elle faire exploser ton business ?

    00:00

  • Le tour du monde des solopreneurs célèbres

    07:21

  • Ce que l'expatriation débloqué dans ton mindset

    13:55

  • Changer de pays pour changer ton rapport à l'argent

    22:02

  • Les galères cachées dont personne ne parle

    47:05

  • Les pièges légaux à éviter absolument 2

    52:21

  • Les meilleurs pays où vivre en freelance ou solopreneur

    01:01:34

  • 4 idées de business à lancer depuis l'étranger

    01:04:46

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