- Speaker #0
Est-ce que vous trouvez que les entrepreneurs passent trop de temps sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
Je pense que les bons, non. Les mauvais, oui. Et sinon, c'est un peu comme les dealers, il ne faut pas toucher à ça de record.
- Speaker #2
Consommer ce que font les autres, je m'en fous complètement.
- Speaker #0
Allez, ça commence fort ! Tu passes plus de temps à faire quoi ? À opérer des patients ou à être sur TikTok ?
- Speaker #2
En fait, j'ai des patients qui me voient en consultation parce qu'ils m'ont vu via les réseaux. Je m'y attendais même pas, il y en a même parfois une demande des autographes.
- Speaker #1
Quand il faut aller Tokyo Déport, faire des appels, manger des noms, c'est pas facile. Et la facilité, c'est de prendre Canva, faire des petits flyers, des petits carousels.
- Speaker #3
Quand tu envies quelque chose, il faut envier le tout. C'est-à-dire qu'il faut aussi envier le top of the iceberg, mais tout ce qui est en dessous.
- Speaker #2
Le seul truc qui me fait chier sur les réseaux, c'est les gens qui veulent te faire des commentaires négatifs, parce qu'ils ont que ça à foutre.
- Speaker #1
TikTok, c'était vraiment complètement fou les tout débuts. Et en fait, tu pouvais faire 4 millions de vues. Mais le mec qui t'avait craché dessus en commentaire, il avait 16 000 likes. Tu te dis, c'est quoi cette violence humaine ? Allez,
- Speaker #0
dernière question. Est-ce que vous pensez qu'on peut faire sans réseaux sociaux ? Et si on vous disait que les réseaux sociaux ne boostent pas votre business, mais qu'ils le sabotent ? Alors aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui fâche. Est-ce que les réseaux sociaux nous volent notre temps et notre mission d'entrepreneur ? Bienvenue dans Solonation, l'émission sans filtre des solopreneurs. Et avec moi aujourd'hui pour débattre de ce sujet qui pique, j'ai trois entrepreneurs stars sur les réseaux sociaux. Et on va se demander si les réseaux sociaux sont une arme de distraction massive pour les entrepreneurs ou si au contraire, ils vont vous aider dans votre business. Alors messieurs, aujourd'hui, oui, je suis entourée de mecs solopreneurs avec moi sur le plateau. J'ai une question pour vous pour commencer. Est-ce que vous trouvez que les entrepreneurs passent trop de temps sur les réseaux sociaux ? Allez, je vais commencer par toi, Hugues, tu fais ton entrée dans Solonation. Qu'est-ce que t'en penses ?
- Speaker #1
Bah écoute, merci. Je pense que les bons, non. Les mauvais, oui. Et sinon, c'est un peu comme les dealers, il ne faut pas toucher à sa drogue.
- Speaker #0
Ça commence fort.
- Speaker #1
On a bossé, on a bossé. C'est bossé, c'est bossé.
- Speaker #0
Les bons et les mauvais dealers, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, il y a des bons et des mauvais dealers. Les bons, ils ne consomment pas. Et je pense que c'est pareil pour les réseaux sociaux. Les bons entrepreneurs s'en servent à bon escient, ils ne consomment pas trop.
- Speaker #0
Donc en gros, créer, mais pas trop consommer, c'est là que tu mettrais toi la barrière ? Oui.
- Speaker #1
Je connais beaucoup qui consomment beaucoup trop, on aura l'occasion d'en parler. Ils n'ont pas grand-chose. Et j'en connais qui ne consomment pas du tout, qui distillent juste très rapidement, intelligemment, et ça marche très bien.
- Speaker #0
Ok, parfait. Allez, je continue avec toi, Jones. Donc, toi, tu es streamer, donc tu passes ta vie sur les réseaux sociaux. Tu passes trop de temps ou pas sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #3
Pas de temps, en vrai. En plus, toutes les semaines, on a le récap du téléphone, de combien de temps on passe. Et je suis vraiment de moins en moins, de moins en moins. Et la seule fois où je le lance, c'est vraiment pour aller sur Internet, chat GPT ou les banques, des trucs comme ça, donc ça va. Et je vois un peu le parallèle que tu fais avec la drogue, parce que mine de rien, les réseaux sociaux ont officiellement un pouvoir addictif avec les shots de dopamine qui sont générés, on va dire, en consultant. Et donc, c'est vrai que nous-mêmes, de rentrer dans cette boucle-là et de le consommer, ce n'est pas ce qui est intéressant pour le contenu et ce qu'on a envie de créer. Donc, moi, je recommanderais quand même de le faire, mais dans l'objectif de faire une veille. C'est-à-dire qu'il y a, en fait, toujours, si on arrive à identifier quels sont nos concurrents dépendants du marché... ou qui sont les comptes inspirants, du coup, ça vaut le coup de regarder parce qu'on voit un peu ce qui se fait et on peut en tirer des...
- Speaker #0
Mais toi, t'es malin, Shons, parce qu'en fait, t'as transformé les réseaux sociaux en business pour toi, c'est ça le streaming, finalement.
- Speaker #3
Non, mais à la base, moi, j'étais vachement sur Twitch, et enfin, je suis toujours, et en fait, on s'est rendu compte qu'il y avait une diversification obligatoire des réseaux sociaux avec l'arrivée des shorts, des TikTok, des réels, les vidéos au format long YouTube, et j'en passe. Et donc, juste, il a fallu adapter. Chaque plateforme, son langage en fait, pour pouvoir parler. On ne peut pas dire la même chose sur Twitch, on ne peut pas faire la même chose sur Twitch que sur un réel par exemple. On n'a pas le même hook. Et donc, je pense que si on veut que ça fonctionne, il faut parler la langue de tous les réseaux. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut... échanger au quotidien avec ces réseaux.
- Speaker #0
On va vous donner des tips tout à l'heure pour savoir quels sont les formats les plus viraux, les plus rentables aussi en termes de temps passé. Je me tourne vers toi, Alexandre, tu fais ton entrée aussi dans Solo Nation. Tu es chirurgien, mais tu es aussi tiktoker. Alors, tu passes plus de temps à faire quoi ? À opérer des patients ou à être sur TikTok ?
- Speaker #2
Je passe quand même beaucoup plus de temps à opérer, heureusement. Alors, au début, c'est vrai que ça me prenait du temps pour la création de contenu parce que je ne savais pas quelle plateforme j'allais utiliser. comment j'allais faire mes montages. Donc, c'est vrai que ça m'a mis beaucoup de temps au début à comprendre comment ça fonctionnait, les algorithmes, les plateformes, j'y comprenais rien, donc j'ai fait ça tout seul. Ça me prenait beaucoup de temps de création au début, et maintenant, beaucoup moins. J'ai ciblé ma plateforme, j'ai ciblé un peu les trucs qui fonctionnent. En fait, moins c'est travaillé, mieux ça marche. Plus c'est du face-to-face...
- Speaker #0
Plus c'est spontané, plus ça marche.
- Speaker #2
En fait, c'est comme si les gens voulaient te voir en consulte.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Tu parles comme si tu étais avec eux, mais avec un langage simple et compréhensible pour tous. Il faut cibler effectivement le langage des plateformes, comme tu disais Sean, mais aussi le langage des gens avec qui tu es en face de toi, qui n'y connaissent pas grand-chose dans le domaine de la chirurgie et de la santé. Donc, il faut que je parle facilement pour eux.
- Speaker #0
Mais c'est marrant que tu parles de ça, parce que tu as l'air de présenter le truc en étant simple, comme de la consultation en direct. mais je pense qu'aussi c'est peut-être grâce à ton expérience derrière la caméra. Après avoir testé plein de tournures et tout, que maintenant tu arrives à être simple et spontané, ce qui n'est pas évident quand tu te lances sur un premier réseau social, tu es là, tu bégayes comme ça en story, ça prend 3 heures pour faire un message de 30 secondes.
- Speaker #2
Après, moi j'allais rentrer aussi dans mes études, c'est qu'on nous force à faire beaucoup de présentations avec des professeurs de chirurgie en face de nous, qui ont un niveau intellectuel 10 fois supérieur au tien. Donc tout ce que tu vas raconter, ça doit être parfait. Il faut que tu sois à l'aise devant tous ces gens-là, etc. après quand tu te retrouves face à des gens qui n'y connaissent rien entre guillemets c'est facile pour nous
- Speaker #0
T'étais fait déjà pour t'écrire.
- Speaker #1
Mais attention, tu parles les mêmes codes, je pense.
- Speaker #0
Ah bah oui. C'est un peu moins long que quand tu présentes ta thèse.
- Speaker #2
Oui, bien sûr, ça c'est clair.
- Speaker #1
Est-ce que, question bête, mais est-ce que t'as le droit de ramener, par exemple, un monteur ou un cadreur à l'hôpital qui pourrait te faciliter en mode « Tiens Alexandre, pose-toi devant la caméra, tu tournes tous tes rushs. » T'as le droit de faire ça ? Oui, mais il faut au bloc,
- Speaker #2
etc. Après, il faut les accords patients, etc. Donc t'as quand même beaucoup d'accords derrière à avoir. mais tu peux le faire Quand on fait des opérations un peu extraordinaires, des nouvelles techniques chirurgicales comme en place, TF1, tout ça, ils viennent aussi faire des films et des trucs comme ça.
- Speaker #1
Oui, parce que ça, c'est une documentation grand public, mais vraiment, pour le monde perso, c'est autorisé. Oui,
- Speaker #2
tu peux. Mais tu fais passer par ta société. Ce n'est pas à nom propre. Oui,
- Speaker #0
ok. Bon, allez, pour clôturer ce tour de table, moi, je voulais vous dire que j'ai eu l'idée de ce plateau quand j'étais coach en incubateur de start-up. Et en fait, je me suis rendu compte d'un phénomène que je vais qualifier d'entrepreneur Instagram, où j'ai vu des entrepreneurs qui passaient plus de temps ... à soigner leur feed Instagram avec 200 abonnés qu'à créer leur startup. Là, je me suis dit, merde, on est quand même pas mal dans la merde, tu vois, parce que t'es d'accord que quand tu crées un produit, un SaaS, une entreprise et tout, ça va être compliqué de trouver tes premiers abonnés sur Instagram. Souvent, en gros, il faut prospecter. Et en fait, moi, je leur faisais des cours à l'époque de prospection commerciale pour aller signer des accords grand compte. Et ils me disaient, j'ai pas le temps de prospecter. Et en fait, ils passaient quatre jours sur leur feed Instagram. Vous le constatez ça aussi chez les entrepreneurs, par exemple toi, qui en forme pas mal, qui en voit passer pas mal de jeunes générations, e-commerce, tout ça. Qu'est-ce qu'ils font les entrepreneurs ?
- Speaker #1
Oui, tu as tout résumé. Je pense que j'ai pas mal béni dans les startups aussi, donc j'en connais pas mal. Et ça, c'est le fléau. Mais en même temps, je pense que c'est l'erreur de base du débutant. Il faut savoir en sortir. Il y en a qui n'arrivent pas à en sortir et du coup, ça périclite. Ils sont dans les fameux stades de trois ans plus tard et il n'en reste plus que... 30% des gens qui ont un peu eu, tu vois. Mais je ne leur jette pas la pierre, mais c'est vrai que c'est dur parce que la facilité au début, quand il faut aller Tokyo Déport, faire des appels, manger des noms, ce n'est pas facile. Et la facilité, c'est de prendre Canva, faire des petits flyers, des petits carousels, mettre sur Instagram. Et en fait, tu t'auto-convaincs que c'est important, que c'est pour la com et que maintenant, c'est inévitable, etc. Mais dans le fond, en vrai, non, il ne faut pas l'aborder sous cet angle-là. Ça te prend une demi-heure dans ta journée, terminer et après tu passes sur les choses concrètes.
- Speaker #0
Ok, bon alors racontez-nous, vous qui regardez cet épisode, est-ce que vous passez plus de temps sur les réseaux sociaux ou à entreprendre ? Allez-y, balancez, soyez pas timides parce que nous justement, on va jouer à un petit jeu pour savoir vraiment quels sont vos vilains petits secrets d'entrepreneurs concernant les réseaux sociaux. Bien sûr, je ne vais pas creuser plus loin que ça. C'est le petit jeu d'ouverture, addiction, contenu inutile, réseau chronophage. On veut tout savoir. On va commencer par un petit jeu spécial vérité qui pique. À quel point sommes-nous accros à nos réseaux sociaux ? C'est parti. Allez, c'est parti pour la première question qui pique. Quel est votre temps d'écran sur les réseaux sociaux de la semaine dernière ? Vas-y.
- Speaker #3
J'en ai parlé et là, je suis à 2h30, je crois à peu près. C'est beau ! Ouais. Et vraiment, c'est aucune obligation.
- Speaker #1
Attends, mais à la journée ou à la semaine ?
- Speaker #3
Journée. Ah non, il faudrait être seul.
- Speaker #0
Journée, moyen sur la semaine. Le temps journalier, moyen sur la semaine.
- Speaker #1
Mais sur les réseaux ou sur le téléphone ?
- Speaker #0
Ah, sur le téléphone. Ah ouais,
- Speaker #3
sur le téléphone. Ouais. Cette semaine, c'était assez bas et c'est trop bien. Et puis, c'est que des trucs un peu utiles de recherche, où je parle avec des gens.
- Speaker #0
Moi, j'ai trop honte. J'ai fait les screenshots en prenant le train avant l'émission. 4h37, la semaine dernière cumulée. 5h05 sur LinkedIn, 4h49 sur Instagram, 4h45 sur YouTube et 4h08 sur WhatsApp.
- Speaker #1
2h25, WhatsApp 2h11, Uber 40 minutes, Eurosport 30 minutes, Instagram 20,
- Speaker #0
TikTok.
- Speaker #1
5 minutes Facebook, 5 minutes. Voilà, terminé.
- Speaker #0
Deuxième question, ça nous aidera aussi à comprendre, parce qu'il y a le temps, mais il y a aussi l'addiction. Sur une échelle de 1 à 10, quel est votre degré d'addiction aux réseaux sociaux ? Alexandre.
- Speaker #2
Moi, je ne consomme quasiment jamais les réseaux. Ok. Je suis que un créateur, principalement. Alors, je suis peut-être un peu addict à ce que je fais, moi.
- Speaker #3
Il y a une pub.
- Speaker #2
Regarde ! C'est con, mais j'aime bien faire ce que je fais. C'est mon kiff de faire. Mais consommer ce que font les autres, je m'en fous complètement.
- Speaker #0
Donc déjà, tu évites ça. Donc tu es addict à quel degré ? 2 sur 10 les autres ?
- Speaker #1
je mettrais 2 ça ferait trop le mec détaché mais je vais mettre 2 aussi et toi Sean ?
- Speaker #3
je dirais 3 la France a besoin qu'on rétablisse la vérité moi je vais dire
- Speaker #0
6 parce qu'en vérité j'étais soi-disant la meuf détachée mais quand j'ai regardé mon temps d'écran je me suis dit c'est pas possible et comment je m'en suis rendu compte c'est que je me suis mis 2 limites de temps d'écran, 30 minutes pour Insta et 1h pour LinkedIn par jour. Et à chaque fois, je fais me rappeler demain, la limite. Je sais que j'explose un petit peu. Et là, récemment, le fait de lancer Solonation, je me suis re-rendue addict sur un autre réseau qui est YouTube. Comprendre les codes, soi-disant. Mais jusqu'où ça va le benchmark ?
- Speaker #3
Pour moi, c'est juste du travail.
- Speaker #0
J'ai besoin de me faire à cette plateforme, bien sûr, pour avoir un goût, une façon de construire les vidéos, etc. Mais on va voir jusqu'où ça va cette bonne excuse aussi en tant qu'entrepreneur. Parce qu'à force de benchmarker, est-ce qu'on ne tombe pas un petit peu dans la facilité de je binge, je binge.
- Speaker #1
Clairement, tu peux très vite te retrouver dans ton canapé, t'artiller de Nutella, regarder des vidéos de Squeezie, tu vois, et t'es en mode tu sais pas trop si tu benchmarkes ou si tu regardes la vidéo.
- Speaker #0
C'est un entrepreneur comme moi.
- Speaker #3
Ce qui est important aussi, je l'avais dit dans un bouquin, c'est d'essayer de juste conscientiser le moment où tu vas sur les réseaux. C'est-à-dire que moi, ça m'arrive parfois de me dire, ok, je prends 15 minutes de mon temps et je vais pour me faire plaisir parce que je viens de faire 4 heures d'un truc, etc. Et ça, je trouve que c'est la manière la plus saine. Et au bout de 15 minutes, du coup, je peux couper. Je me dis « Ok, j'ai eu mes 15 minutes. » Et à partir du moment où on le rend dans ce cadre-là volontaire, pour moi, ce n'est pas un problème d'addiction. C'est comme si tu regardes une série, un film, tu vas mettre un match.
- Speaker #0
D'ailleurs, il y a un nouveau business qui s'est lancé. C'est un truc, Bricks, je crois que ça s'appelle, un truc où tu mets une petite brique, comme ça, quelque part dans un lieu physique, et tu es obligé d'aller pointer ton téléphone dessus pour que ça te réouvre les réseaux sociaux. Comme ça, tu es obligé de te lever, sortir de ton bureau et faire… c'est très pavlovien c'est dingue parce qu'en fait on s'en rend pas compte et on est là on scrolle mais la brique est où ? tu le mets où tu veux tu la mets à 200 km c'est marrant je vous mettrai le lien c'est très drôle bon allez avant dernière question quel est le contenu le plus inutile que vous avez posté cette semaine ?
- Speaker #3
que qu'on a posté ?
- Speaker #1
en mode touriste activé j'étais à Paris j'ai mis une photo sur l'estau ok tu t'es fait plaisir franchement pour les gens qui regardent ça n'a aucun intérêt mais moi ça...
- Speaker #2
En fait, moi, le problème, c'est que je ne fais rien de ma vie perso. Non, mais en fait, moi...
- Speaker #3
Mais tu ne partages rien ou tu ne fais rien ?
- Speaker #2
Non, je ne partage rien sur ma vie perso.
- Speaker #3
Ah oui, parce qu'on a compris la...
- Speaker #2
Non,
- Speaker #3
mais tu comprends.
- Speaker #1
C'est une planche.
- Speaker #2
Non, je ne partage rien sur ma vie perso. Tout ce que je fais, c'est visé pédagogique.
- Speaker #0
Donc c'est pas inutile, tu dis que ça contribue d'une manière ou d'une autre à ton business. Moi aussi en fait. Après je me demande toujours quand même, je fais du repurposing en mon podcast et j'essaie de le diffuser sur tous les réseaux et en vrai ça part un peu en mode automatique, tu vois, sur des trucs genre Blue Sky. Est-ce que ça sert à quelque chose ? Je ne sais pas, j'y vais jamais. TikTok je n'ai pas accès, c'est juste mon community manager qui poste. Est-ce que c'est utile ou pas ?
- Speaker #1
Ouais, non, mais si, ça ne te coûte rien.
- Speaker #3
C'est utile, c'est juste moins impactant.
- Speaker #0
C'est ça, très bien. Allez, dernière question. Quel est le réseau social que vous adorez et qui ne sert absolument à rien pour votre business ?
- Speaker #3
Oh, parfait, j'en ai un. Reddit.
- Speaker #0
Ah, ouais.
- Speaker #3
Et ouais, parce qu'en fait, en France, c'est un peu moins connu au global, mais Reddit, c'est super puissant aux États-Unis. C'est vraiment un Twitter, on va dire, en termes de... c'est un mécanisme super sympa c'est que tu peux avoir des subreddits par exemple un subreddit sur la France, sur la Formule 1 sur la politique, peu importe et après tu peux créer ton propre feed avec des posts pertinents, des gens des upvotes plus moins il y a trop d'infos intéressantes et débiles, parfait mais du coup je n'utilise maintenant plus du tout parce que ça faisait partie des résolutions il y a quelques années où je me suis dit, j'y vais un peu trop et j'ai supprimé l'appli et depuis ce jour là je n'y vais plus Ok.
- Speaker #0
D'ailleurs, je pense que Reddit, notez-vous-le parce que pour les businessmen et women qui nous écoutent, très intéressant, je pense que d'un point de vue business, on n'en parle pas assez. On peut plus le leverager. Et le fois où tu as fait un community manager Reddit spécialisé, je pense que c'est une bonne niche aussi pour aller parler de ta marque, mais sans vendre. Bref, parenthèse refermée. Réseau social inutile,
- Speaker #1
Hugues ? Je ne sais pas si on peut dire que c'est un réseau social, mais Eurosport, maintenant, ils me font des stories et tout. Tu ne peux pas trop interagir, il n'y a pas une notion de communauté. Moi, Eurosport, je passe ma vie dessus. que j'ai fait dans le sport. sinon après non ils sont tous utiles à mon business donc je te dis je pourrais pas en dire un mais si je devais en dire un que j'adore et qui a peut-être le moins d'impact aujourd'hui ça serait LinkedIn moi vraiment tout s'est créé dans ma vie sur LinkedIn je suis fan de ce réseau intéressant en plus de savoir que ça a pas d'impact parce que souvent c'est au contraire c'est le truc qui a de l'impact pour le business des gens mais ça les fait un peu chier d'aller sur LinkedIn donc ils préfèrent scroller sur des reels sur Insta toi c'est l'inverse ça a eu beaucoup d'impact par le passé aujourd'hui ça n'a zéro impact sur mon activité LinkedIn c'est pas pro mais Merci.
- Speaker #2
C'est des gens ultra intéressés que tu peux facilement convertir, je crois.
- Speaker #0
Et toi, tu as un réseau social un petit peu péché mignon ?
- Speaker #2
Après, TikTok, ça part dans tout, n'importe quoi, je trouve. Mais c'est ce qu'on disait tout à l'heure, je trouve que si tu veux fidéliser une communauté, je trouve qu'Insta, en tout cas de mon côté, moi je fais Insta, Facebook, LinkedIn et TikTok. Je trouve que sur Insta, c'est là où ils sont le plus fidèles, entre guillemets. Les gens, quand ils te suivent, ils veulent vraiment te suivre parce qu'ils aiment ce que tu fais. Les autres, c'est un peu... Après, tu as des tranches d'âge aussi. TikTok c'est jeune, Insta, Facebook 40-50 S'adapter aussi en fonction de l'âge que tu en fasses de toi, moi je trouve.
- Speaker #1
Je ne fais pas YouTube short.
- Speaker #2
Non, on m'a dit d'en faire aussi.
- Speaker #1
Une fois que tu as ta vidéo, ça ne coûte rien de la mettre.
- Speaker #3
C'est vachement buissant.
- Speaker #1
C'est ce que tu as toi aussi. Snapchat, Twitter, Dailymotion, tu mets partout.
- Speaker #0
On va en parler aussi. Attendez, attendez les gars. Vous nous niquez la chute de la vie. Je vais garder les viewers jusqu'au bout. Restez jusqu'au bout de la vidéo pour avoir tous les tips pour être efficace sur vos réseaux sociaux.
- Speaker #3
Et le 27ème m'a choqué.
- Speaker #0
C'est parfait. Bref, racontez-nous. Addiction, réseaux sociaux qui servent à rien, votre degré d'addiction de 1 à 10, on veut tout savoir. Et puis maintenant, on va aller plonger dans le débat. Donc, on veut savoir si on passe trop de temps sur les réseaux sociaux en tant qu'entrepreneur et si ça nous empêche d'entreprendre. C'est parti. Allez, la première question, on rigole, on rigole, mais on va rentrer quand même dans le dur, que j'ai à vous poser, c'est est-ce qu'on crée du contenu pour son business, vraiment pour avoir des clients, de la visibilité, etc. plutôt pour flatter son égo ?
- Speaker #3
Pour moi, c'est une question de cercle vertueux. C'est-à-dire qu'en fait, quand tu apprends à connaître quelqu'un, soit à travers les réseaux, soit un contenu, soit que tu veux savoir un petit peu plus de choses sur lui, tu vas regarder un réseau. Et ensuite, celui-là peut t'amener à un autre, à un autre, à un autre, à un autre. Donc, soit en termes de consommation de contenu, déjà au moins, il te rassure un peu sur la présence un peu partout. Ou soit même sur quand tu veux collaborer avec lui, le fait qu'il soit présent, qu'il ait vraiment de l'activité, etc. Ça rassure vachement. Pour moi, on crée aussi du contenu, c'est un peu du SEO quelque part, pour que vraiment tu aies une plateforme partout. Moi, aujourd'hui, si tu tapes mon nom, normalement, je suis actif partout. Il y aura toujours une story, un réel, un truc. Et en fait, ça fait que je suis vivant.
- Speaker #0
Donc tu te dis, je crée pour... ça reste un objectif business. Mais si je creusais un peu, est-ce qu'il n'y a pas des raisons un peu plus personnelles à ta création de contenu ?
- Speaker #3
À partir du moment où on est streamer, je pense qu'on cherche de l'attention, parce qu'on ne peut pas rester quatre heures devant une caméra. C'est-à-dire... Bonne chance. Je préférais pas être là. Clairement, je pense que ça a été un des mots de quand j'étais plus jeune. Aujourd'hui, beaucoup moins parce que j'ai une communauté...
- Speaker #0
T'es rassuré sur ce point.
- Speaker #3
J'ai l'impression de voir des potes maintenant. À travers les pseudos, il y en a pas mal que j'ai vus en vrai qui sont présentés à moi. À partir de ce moment-là, je lance le truc, je fais qu'il y a des gens cool. C'était une des raisons. Ça l'est moins maintenant.
- Speaker #0
Il n'y a plus d'égo. Business, égo... Qu'est-ce qui se joue là ? Alexandre, toi, tu es chirurgien. On pourrait penser que tu gagnes bien sa vie.
- Speaker #1
C'est une très bonne question.
- Speaker #0
Non, mais franchement, tu fais partie des métiers où, clairement, je pense que tu as un bon niveau de vie avec ta clinique, etc. Qu'est-ce qui te pousse à aller sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #2
C'est ma femme. C'est vrai. Non, en fait, ce que je te disais tout à l'heure, c'est que moi, quand je me suis installé en libéral, c'est-à-dire que quand tu vas être chirurgien, c'est soit à l'hôpital, soit en clinique privée. parfois tu peux faire les deux mais bon moi je me suis mis en clinique en plein Covid donc pas beaucoup d'activités forcément Et quand tu te mets en clinique, tu n'as plus d'interne ou d'externe à former. Tu n'as plus ce côté pédagogique qui me manquait énormément. Et donc, c'est ma femme qui me dit, Alex, je te sens un peu dépressif, fais un truc. Elle me dit, tu as la charge, tu parles bien, etc. Tu aimes bien apprendre et faire apprendre les choses. donc il va sur le réseau de base des post-show les réseaux, je m'en foutais un peu. Why not ? Donc j'y suis allé. C'est là où je te disais, c'est vrai que je mettais beaucoup de temps à savoir, je vais faire quoi ? Je vais expliquer pour les gens comment je vais parler. C'est pas évident. On a quand même un métier qui est très restreint dans le sens où je te disais, on n'est que 2600 chirurgiens en France. Oui,
- Speaker #0
tu étais chirurgien viscéral. Je ne sais pas si on a précisé.
- Speaker #2
Donc ce n'était pas évident de savoir retranscrire quelque chose de compliqué en facile, accessible pour tous. Donc c'était mon but. C'était plus à viser pédagogique à la BAD. Pour pallier à ce manque que j'ai perdu pendant le Covid et l'activité en libéral. Donc, c'est pour ça que je suis parti de base là-dessus.
- Speaker #0
Et il n'y a pas un peu ce délire des médecins qui veulent passer à la télé aussi ? Parce que moi, je n'y connais rien au milieu médical, mais il y a un peu ça, non ? Comment il s'appelle ? Michel Cymes et tout ça dans le... Oui,
- Speaker #2
tu peux en mettre, etc. Tu en as pas mal qui tournent là-dessus. À la base, non. Mais en fait, je me suis dit, c'est un peu un cercle. C'est-à-dire que quand tu commences à être un peu connu, tu dis « je suis connu » . Tu es un peu coincé dans le sens où si tu t'arrêtes, qu'est-ce qui va se passer ? Et puis si tu continues, tu vois qu'on commence à te proposer plusieurs choses à faire à droite à gauche. C'est vrai que c'est intéressant, parce que ce n'est pas que pour le business, je ne m'en fous, je ne suis pas là pour faire du business. C'est vrai que la visibilité t'augmente de manière assez drastique. Et de rencontrer plein de nouvelles personnes aussi dans mon métier, qui fait que je rencontre plein de professionnels de santé que je ne connaissais pas qui sont très intéressants aussi, toutes les disciplines confondues pour nous.
- Speaker #1
Que dans ton métier, les prix, c'est encadré ou est-ce que ça peut te permettre de dire « moi maintenant, j'ai tellement de demandes que je peux augmenter les prix, je ne sais pas comment ça se passe en client privé » .
- Speaker #2
En fait, j'ai des patients qui me voient en consultation parce qu'ils m'en vivent via les réseaux. Alors ça, je ne m'y attendais même pas. Il y en a même parfois qui me demandent des autographes. J'ai l'air qui est une ordonnance de Doliprane. Vous êtes déjà fait un autographe. Mais il y a des trucs, je n'avais pas compris pourquoi ils venaient me voir du sud de la France alors que je travaillais à Lille.
- Speaker #0
Hugues, comment tu vois les choses ? parce que toi, tu fais beaucoup de building public. Tu fais ça pour montrer à la face du monde toute la richesse que tu crées en entreprise.
- Speaker #1
C'est une bonne question. Du coup, moi, aujourd'hui, c'est une part de mon activité, d'un revenu. Donc, ça s'entretient. Je passe beaucoup de temps à créer. Et encore, quand je dis beaucoup de temps, ce n'est pas tant que ça. Ça va peut-être me prendre une heure et demie par jour. Donc, ce n'est pas non plus monstrueux. Moi, je pense qu'honnêtement, il y a plusieurs trucs. à la base. C'était vraiment une vision business. Après, tu mets la main dans le truc et en fait, tu commences à flatter ton ego. Et j'ai eu une phase vraiment full ego, dopamine. Vraiment, quand ça décolle, t'as un côté où on peut te reconnaître dans la rue. Tu regardes tous les jours ton compteur. de vue de like et tout vraiment à monter matrix et par ça après je trouve qu'il ya une espèce de d'acceptation de cette phase où tu dis bon en fait c'est comme ça il faut que je relâche parce que je suis dans ça me pourrais la vie et maintenant je suis vraiment détaché j'en ai en vrai un peu rien à carrer ou là demain je pourrais faire un énorme pivot sur les réseaux et faire un truc qui me plaît d'ailleurs c'est ce que je vais essayer de faire sur les prochaines années mais c'est j'attends le truc qui soit concret je parlais là je suis sur un projet de sas donc donc l'OGC informatique. Je ne peux pas faire un all-in et parler de ça toute la journée si le truc, ça dure trois semaines. Par contre, si ça tient la route, qu'on développe, etc., j'aimerais faire vraiment recentrer tous mes réseaux sur un truc qui me fait plaisir au quotidien, même si je passe de 3 millions d'abonnés à 100 000. Vraiment, je suis addict à ça.
- Speaker #0
C'est intéressant que tu le reconnaisses, parce que tu vois, il y a beaucoup de gens qui vont toujours se cacher derrière le résultat business, mais je pense qu'il y a un moment, il y a cette phase, comme on dit, la main dans le pot de confiture. Enfin, je ne sais pas quoi, on active un espèce de cliquet. Oui,
- Speaker #3
c'est là-bas.
- Speaker #1
Dégout. un grand timide de base J'avais une maladie érythrophobie c'est la porte de revenir rouge c'est à dire que moi au lycée et au collège j'étais dernier au fond de la classe je voulais surtout pas qu'on m'interroge pour aller au tableau incapable de rester une poésie parce que j'étais tellement rouge que j'arrivais même pas à réfléchir tellement je sentais cette chaleur et représentant en master le summum du truc c'est que je préfère aller au rattrapage de mon mémoire plutôt que de le présenter devant une amphithe en fait les réseaux il y a une petite côté revanche avec une flotte, un truc un peu sympa, un peu cool. Et après, tu as le côté non, mais c'est agréable. Je pense que chaque individu a besoin d'être flatté. Les réseaux t'apportent ça. Même si tu peux aussi bien te faire détruire, attention, parce que tu peux te faire défoncer violemment.
- Speaker #2
C'est le côté négatif des réseaux aussi.
- Speaker #1
C'est le côté très négatif. Donc c'est bien, ça t'endurcit. Et aujourd'hui, le business public, c'est pas... Moi, ce qui me fait kiffer, c'est vraiment de... soit petite ou grande en fonction de ce que je vais faire, mais dans l'entrepreneuriat, pour les gens qui voudraient venir derrière, parce que tu vois, je te disais que moi, mon réseau préféré, c'était LinkedIn. Quand je suis arrivé, sorti des codes de commerce, je savais rien faire. Je me suis noyé dans LinkedIn et j'ai vachement appris d'entrepreneurs qui documentaient tout. Génial. Et j'ai explosé mon niveau dans plein de domaines, marketing, growth, etc. grâce à des mecs qui partageaient leur expérience. et en fait je me dis maintenant je fais des trucs Ou pas, d'ailleurs, on s'en fout, mais je documente. Et puis, il vient qui veut, piqueur qui veut, et ça me régale. Et j'essaie d'être le plus transparent possible, chiffre, tout, je donne tout.
- Speaker #2
Trop cool.
- Speaker #0
Bon, écoutez, pour conclure sur ça, moi, je voulais dire, il y a l'ego, bien sûr, mais si on dépasse ça, il y a des points positifs aussi, pour lesquels on peut le faire, qui ne sont pas que business. Moi, par exemple, je sais que ça surprend les gens, mais moi, j'écris tous mes posts LinkedIn moi-même sans chat GPT, et les gens, ils me disent, je ne comprends pas, pourquoi tu fais ça ? Tu perds du temps. Mais en fait, moi, c'est mon petit... Mon petit journal de bord, en fait, c'est mon petit manager. Je ne sais pas, tous les matins, j'ai ma petite habitude, 15-20 minutes, comme ça, avec mon café. Et j'ai l'impression que ça me met des marqueurs de où j'en suis, qu'est-ce que je fais. Je fais aussi, comme toi, beaucoup de building public. Donc là, je vais dire, voilà, j'ai fait mon premier mois 100% passif, je vais décortiquer, etc. Et je pense que si je ne prenais pas ce temps-là, déjà, je prendrais moins de temps pour réfléchir. Tu vois, c'est bête, mais souvent, on dit qu'écrire, ça permet de réfléchir. Donc voilà, et mine de rien, moi, créer mon podcast, c'était alimenter les algorithmes. J'ai eu la matière pour écrire deux livres aussi, tu vois. Donc, je pense qu'il faut peut-être aussi rassurer les entrepreneurs qui nous écoutent. Il faut savoir pourquoi on le fait. Il faut aussi comprendre qu'on le fait des fois à des fins perso et que c'est OK. Et que parfois, tout ce qu'on construit, ce n'est pas que du sable. En fait, on va peut-être en tirer un bénéfice. Bon, alors, puisqu'on parle à des entrepreneurs, souvent qui ne sont pas encore au stade où vous en êtes, avec des millions de followers, n'est-ce pas, autour de cette table ? Ça pèse, ça pèse. Je me sens toute petite en followers par rapport à vous. Je voulais vous poser une question qui fâche aussi. Tout le monde se plaint de la baisse de la visibilité sur les plateformes. Les réseaux sociaux, en fait, c'est comme au casino, ça te fait gagner au début, puis après, tu perds de plus en plus. En tout cas, il y a des baisses de reach. Est-ce que vous le constatez ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour lutter contre ce côté ? Je travaille toujours pareil, je fais toujours du contenu, mais finalement, mon reach et donc ma visibilité baissent. Tu le constates ou pas,
- Speaker #2
Alexandre, ça ? Avant de me lancer dans la réseau, j'ai regardé beaucoup les gens qui ont été, en tout cas dans mon domaine d'expertise, et j'ai regardé un peu ce qui marchait, ce qui ne marchait pas. En tout cas, dans mon domaine, c'est la thématique que tu vas aborder, parce que c'est le domaine de la santé. En fait, ce qui est intéressant, c'est que ça va forcément toucher quelqu'un à un instant T dans sa vie, parce que c'est un problème de santé. mais pour le coup nous je pense que c'est le... Vous appelez le hook là, les trois premières secondes. Il fait que ça va fonctionner. C'est une thématique. Par exemple, moi, un truc qui m'a vraiment fait exploser, mais c'est con toi, mais c'est ceux qui ont une maladie, ce qu'on appelle le quispinoïdal, quand t'as les poils qui poussent à l'envers en haut de l'arrêt des fesses. C'est une maladie qui touche tous les jeunes, mais c'est un truc de fou. vers 20 ans, ils ont tout ça, sauf qu'ils sont mal soignés. Ils ont peur de se faire têter, etc. d'avoir abordé cette thématique avec une nouvelle technique qu'on a développée grâce au laser. Mais parce que c'était quelque chose qui intéressait les gens.
- Speaker #0
Donc là, c'est pas ton hook, c'est le sujet en fait.
- Speaker #2
C'était un peu le hook aussi parce que c'était une technique, pas miracle, mais une nouvelle technique qu'on a développée grâce à une sonde laser pour éviter d'avoir un gros trou. Enfin, je ne sais pas si il y a des détails de la chirurgie, mais c'était vraiment un changement radical. Donc après, l'algorithme, la visibilité, ça dépend de la plateforme que tu utilises.
- Speaker #0
Donc toi, tu ne l'as pas trop vu en fait. Tu dis, j'ai qu'à être plus intelligent et plus stratégique dans les sujets que je traite. Regarde ce qui marche ailleurs.
- Speaker #2
Je fais ça. Moi, je n'ai pas beaucoup de variations en termes de visibilité.
- Speaker #0
Ça ne fait que monter chez Alexandre.
- Speaker #2
C'est assez régulier. C'est un peu flanco.
- Speaker #0
Il n'a pas encore vu la baisse. Est-ce que tous les deux, vous qui êtes peut-être un peu plus longtemps aussi sur les réseaux, est-ce que vous avez déjà vu un petit peu ce petit côté de ce que je faisais avant ? 300 likes, 600 likes, 2000 likes, maintenant j'en ai moitié moins. Ouais, moi, clairement, mais je pense que c'est pas lié au réseau, c'est juste lié à mon contenu. Tu vois, je fais des astuces, 5 ans que je fais ça, c'est bon. Enfin, je pense que les gens, même, tu vois, imagine, t'es abonné depuis 5 ans à un mec qui fait tous les jours des astuces sur un site. Pète un pont, je sais même pas pourquoi les gens sont, certains sont encore là, tu vois. Donc, je pense qu'ils sont rattachés plus maintenant à mes stories parce que je partage sur le côté business. Certains ont oublié d'un follow sans doute, mais du coup, forcément, ça drop un petit peu. Puis des fois, tu vas mettre une astuce qui est terrible et ça va partir viral. Mais je pense qu'il y a un vrai jeu sur le contenu. C'est un peu ce que disait tout à l'heure Kevin. Si tu arrives à te renouveler, tu fais un bon contenu, tu es qualitatif dans ton domaine, les mecs qui perfent, ça fait 15 ans qu'ils sont là, ils perfent toujours. Par contre, si tu n'arrives pas à te renouveler à un moment donné, je pense que sur les jeux vidéo, c'est très vrai. J'ai vu des streamers sur Fortnite quand c'était énorme. Et encore Fortnite, toujours énorme. Mais sur des gars qui étaient très bons sur un jeu, ils n'ont pas su changer sur le bon jeu, ils ont disparu.
- Speaker #1
Toi aussi, tu dois comme ça adapter tes tactiques, ta ligne édito en fonction de ça ?
- Speaker #2
Oui, il y a quand même un shift total sur la consommation des gens. En fait, parfois, on fait toujours les mêmes astuces, les mêmes streams, les mêmes contenus, etc. Mais la cible qu'on a ne fait pas la même chose qu'avant. Avant, ils passaient n'importe quoi à deux heures sur YouTube, etc. Maintenant, quand ils rentrent, ils prennent leur téléphone, c'est une heure de TikTok. Et ensuite, ils sont fatigués, donc ils ne vont pas sur ton truc. Donc en fait, il faut essayer d'identifier aussi ce que les gens font, ce qu'ils consomment, comment ils aimeraient le consommer et s'y adapter son contenu. Après moi je suis hyper d'accord avec toi, Hugues, sur la partie du contenu qu'on crée. Au bout d'un moment, il y a une lassitude globale.
- Speaker #1
Et elle se retrouve sans doute aussi dans les auditeurs. Moi je mets une petite pièce aussi. Alors deux trucs, « best of reach » moi sur LinkedIn, je le constate quand même là, c'est tout frais.
- Speaker #0
C'est vrai par contre.
- Speaker #1
C'est-à-dire, il ne faut pas mito quand même. Moi j'ai fait un test exprès, j'ai lancé exactement la même masterclass, le même thème, les mêmes titres, les mêmes postes. Recyclé, j'ai juste changé un peu la photo, le machin. Et j'ai eu moitié moins d'inscrits, alors que c'est mon canal de prédilection. Donc, c'était aussi ce qui m'avait fait, il y a quelques mois, réfléchir à comment aller sur YouTube. Et après, le deuxième shift que je vois pour les entrepreneurs podcasteurs, c'est le shift du podcast audio au podcast vidéo. Nous, on a vécu vraiment ce move énorme. Ça n'empêche pas qu'il y a encore des gens qui écoutent des podcasts audio, bien sûr. Mais toutes les jeunes générations, tu leur poses la question s'il n'y a pas la vidéo en même temps, alors que pourtant, ils l'écoutent. plutôt que de le regarder, ça leur pose un problème. Donc, tu vois, c'est aussi faire gaffe à des petits signaux faibles de marché, la stagnation des écoutes sur un podcast, le fait qu'à côté, les podcasteurs sur YouTube, ils explosent. Donc voilà, moi, je serais attentive à ça. Et j'ai un petit truc aussi que j'ai entendu aux États-Unis, chez les créateurs. Ça s'appelle la fin des followers. Donc, il y avait eu une grosse conférence à l'époque, c'était chez SX, South by Southwest, la conférence des créateurs de contenu, à Houston, je crois. La fin du follower, c'est le principe que les réseaux sociaux maintenant sont plus algorithmiques et moins sur la base des followers. Donc en gros, avoir des followers, ça ne sert plus trop à grand-chose, à part sans doute pour les marques, la preuve sociale, le sponsoring. Mais en vrai, maintenant, ton contenu, il est à chaque fois distribué et en concurrence avec plein d'autres contenus, là où avant, il était distribué principalement à tes followers. Donc, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c'est quand même un peu dur pour les créateurs parce que ça nous remet en concurrence ou pas, ou au contraire, c'est...
- Speaker #3
Moi, je crois qu'il y avait des trucs intéressants, notamment toi, sur Insta, TikTok, tu peux regarder tes données, qui te regarde, sa moyenne d'âge, où, à quelle heure, etc. Composté. J'essayais aussi tous ces trucs-là, composté, t'as dit tout. Je ne sais pas trop si ça marche, je ne sais pas si c'est vrai, mais TikTok, quand tu postes, il propose ta vidéo à 300 mecs lambda et si il arrive, il commande, boum, ça explose, ça explose, ça explose. En fait, t'as l'impression que c'est plus les algorithmes qui vont gérer la puissance de ta vidéo que vraiment ceux qui te suivent.
- Speaker #0
Sur TikTok. Sur TikTok, par Insta.
- Speaker #3
Par Insta, voilà. Pourquoi ? Je suis tout à fait d'accord. Mais TikTok, c'est algorithmique à mort.
- Speaker #0
TikTok, c'est algorithmique. YouTube,
- Speaker #2
tu parlais tout à l'heure de te lancer sur YouTube ou pas, c'est hyper précis, Dimostat. Genre vraiment à un autre niveau que TikTok, au niveau du watch time notamment. Quand est-ce que les gens droppent ? Ça, c'est hyper intéressant. parfois t'as juste le nombre de secondes mais là c'est vraiment qu'est-ce que t'as dit ou qu'est-ce que t'as fait ou qu'est-ce qui se passe.
- Speaker #1
La pression,
- Speaker #2
les gars. Sur Twitch, il n'y a pas ces stats-là, mais par exemple, on sait quand il y a des moments qui droppent. Genre, c'est con, mais si je prends une pause sur Twitch, il y a d'un coup et c'est dur de relancer derrière en mode « et de retour » parce que t'as perdu, il n'y a personne qui t'attend comme ça devant ton écran. Et donc, il faut savoir ce genre de choses, effectivement, pour mieux naviguer.
- Speaker #3
pas mal, c'était sur TikTok, c'est les lives. Moi, par exemple, quand je faisais des lives... C'est vrai que les gens viennent très souvent dessus, ils consomment aussi pas mal ces lives et ça te fait vraiment venir aussi beaucoup de gens qui te suivent sur les comptes, des trucs comme ça.
- Speaker #1
Et puis entrepreneur, c'est aussi trouver des clients. Donc là, on ne parle pas que de faire des vues, on parle aussi de faire des ventes. Mais quelque part, pour faire des ventes, il faut quand même être vu. Donc c'est un peu le piège des réseaux sociaux, donc on va en parler. Alors d'ailleurs, justement, on a parlé de ce que ça peut nous apporter, des vues, du sponsoring, de la vente. Mais quel est le prix des réseaux sociaux ? Moi, je trouve que c'est un sujet dont on ne parle pas trop. La santé mentale ? Le burn-out, la dispersion et puis le prix sonnant et trébuchant, la sous-traitance. Parce que moi, ça commence à me coûter cher, cette histoire de réseaux sociaux. On va en parler dans cette partie. Quels sont les coûts cachés des réseaux sociaux ? C'est parti ! Alors, les clous cachés de la présence en ligne des entrepreneurs. Est-ce qu'on peut s'en parler ? Est-ce que vous pouvez me faire un point sur, par exemple, combien ça vous coûte sur les freelances que vous embauchez, les monteurs, les community managers, t'en parlais tout à l'heure, Shones, votre propre temps ? On se fait un petit tour de table comme ça ?
- Speaker #0
900 000 euros l'année de charge. Et moi, j'ai quasiment que des charges humaines. Je loue des locaux, mais je loue 1400 balles par mois. Ce n'est pas ça qui fait monter le chiffre. Mais grosso modo, même si j'enlève les logiciels, on va dire 800 000.
- Speaker #3
Tu as combien de personnes ?
- Speaker #0
Pas tant que ça, mais je les paye cher. Je leur ai une quinzaine de personnes si je prends la partie formation et la partie influence. Donc, monteur vidéo, monteur vidéo YouTube, créatif stratégiste. Vraiment, pour la partie YouTube que je relance, ça coûte cher. Des talents, ça coûte...
- Speaker #3
J'ai fait les bons coups de chien.
- Speaker #0
Certains avaient vécu de plus longtemps, d'autres récemment. Ça va, ça vient. Ça dépend aussi des projets, etc.
- Speaker #1
Et tu sais quelle est la partie création de contenu là-dedans ?
- Speaker #0
100 000 à peu près, la partie création de contenu.
- Speaker #1
100 000 euros.
- Speaker #0
Entre mes monteurs et vraiment la partie de la personne head of YouTube. J'ai un head of YouTube qui gère toute ma chaîne. La partie où on trouve les idées, il gère les prestaminias, il gère les prestamonteurs. Il fait les scripts, on les bosse ensemble. Vraiment, il est. Il travaille avec Marketing Mania avant, donc on bosse dans notre domaine. Et moi, je suis très nul en YouTube et je me suis dit bon, à un moment donné, si je veux relancer un truc, il faut que je paye quelqu'un qui est bon et qui comprend, tu vois, parce que c'est quand même un autre game que de faire des astuces en 30 secondes, que de proposer et faire des contenus d'une demi heure qui soient stylés.
- Speaker #1
OK, merci pour ta franchise. On fait un petit tour de table sur les euros. On verra après si ça nous coûte autrement. Sean ?
- Speaker #2
Oui, c'est vrai que je n'ai pas tant de coûts que ça parce que au final, c'est un peu comme il disait, il faut identifier ce que tu n'as pas envie de faire et le déléguer. Ou sinon, ce qui te rapporterait plus d'argent de le donner plutôt que d'en occuper. Et moi, typiquement, ça a été l'avènement des réseaux sociaux où j'avais besoin vraiment d'un CM qui connaît pas mal de choses partout et qui soit vraiment à jour et qui fait aussi un peu une veille de ce qui peut marcher. Il y a vraiment un profil assez complet. Donc, non, on n'est pas à ces montants-là me concernant, clairement. Mais c'est 4-5 personnes, un total de 50K je pense. Parce qu'il y a toute la partie YouTube, il y a le gestionnaire de la chaîne YouTube, le miniaturiste, le CM et un chef de projet, s'il y a des stages d'alternance parfois. Et le temps que j'y passe, c'est un des sujets que je trouve hyper intéressant, qu'on ne parle pas tant que ça, mais en général c'est la valeur du temps.
- Speaker #1
Et toi tu passes combien d'heures par jour ?
- Speaker #2
Très peu du coup, parce que du coup je fais autre chose. C'est un truc que j'avais fait. C'est un truc que j'avais fait. Je ne le recommande pas forcément à tout le monde, mais c'est que j'ai calculé sur ces dernières années le chiffre d'affaires que je faisais et en moyenne le temps de travail que moi j'opérais. Et j'arrivais à un calcul de « bon, en gros, je vaux 120-150 euros de l'heure » . C'est un peu comme ça que je me le disais en termes de juste temps humain, mais même faire ma vaisselle. Mais c'est un calcul bête qui ne sert pas à grand-chose pour plein de gens. Mais du coup, il y a des fois où je me dis « ok, ça j'y passe 10 heures, Donc ça veut dire que ça vaudrait 1500 euros, est-ce que ce serait pas plus mal que je paye un gars 800 euros ? Ça c'est bien.
- Speaker #0
Je dis que ça sert pas à grand monde, mais moi je suis pas d'accord, je pense que tout le monde devrait résoudre. Les gens préfèrent rester. Ou qu'on perd un partage.
- Speaker #1
Surtout quand tu reçois la facture d'un community manager, où tu te dis, t'es un peu ça quand t'es solopreneur, je pourrais le faire moi-même, attends, c'est quoi ce prix, etc. Et là tu te dis, non, effectivement, si tu compares au taux horaire. Moi j'avais calculé que j'étais à peu près à 6000 euros de charge de freelance récurrent mensuel. Donc j'ai un podcast manager, enfin une équipe de podcast managers qui met mes podcasts en ligne, qui prend le podcast et qui le découpe en petits posts sur les réseaux sociaux, qui programme les posts. Donc c'est un peu podcast management slash community management. J'ai un monteur qui est avec un abonnement pour monter mes épisodes vidéo et solo nation. Et j'ai un designer à la demande. Donc pareil aussi pour faire des visuels, des minières et tout. Donc tu vois, ça chiffre vite en fait, parce que je suis passée quasiment de zéro. Ça me coûtait 60 euros par épisode de faire un épisode audio. Ah, d'un coup, tu vois, un truc qui est beaucoup plus coûteux, mais parce qu'aussi, c'est beaucoup plus automatisé et je ne fais presque plus rien. Alexandre, tu délègues ou tu fais tout toi-même ?
- Speaker #3
Moi, ça me coûte 900 000 euros, moins 900 000 euros. J'ai zéro. Mais c'est parce que c'est mon côté psychopathe chirurgien, on ne délègue rien. On perd, on fait tout tout seul. Pourtant,
- Speaker #0
toi, ton temps a une vraie valeur horaire.
- Speaker #3
Ce que je disais au début, c'est qu'au début, ça me prenait beaucoup de temps. Et maintenant je m'accorde, genre par exemple, deux heures dans une journée, ou cette journée-là je fais genre dix vidéos, brouillon, je me filme, et après je les monte plus tard. Donc maintenant une vidéo complète de A à Z de deux minutes, je mets une heure pour la faire.
- Speaker #2
C'est vrai que là pour le coup, enfin je pense qu'on a démarré comme ça, mais toutes les personnes qui ont délégué, donc après ta création de brouillon qui ont donné à quelqu'un, personne n'a jamais regretté. Personne.
- Speaker #0
Franchement tu me les poses dans un drive, t'as un montage qui te connecte et tu les montres.
- Speaker #3
J'en ai fait avec Webedia, j'ai fait quelques vidéos avec eux par une chaîne qui s'appelle Dr Good où c'est tous les professionnels de santé qui travaillent chez eux. Donc là, pour le coup, c'est eux qui ont tout fait de A à Z. Et c'est vrai que c'est très agréable de le voir aussi. Parce que je vois le rendu final de la vidéo, je suis comme, c'est canon, c'est top, etc. Donc c'est vrai que c'est agréable. Bon,
- Speaker #1
s'il y a des monteurs dans l'assistante, c'est le moment d'envoyer vos devis à Alexandre. Venez dans les commentaires.
- Speaker #3
Pour que ça soit de la qualité.
- Speaker #1
Eh ben, il faut que je te le dis jamais.
- Speaker #2
Trop le fric, hein. Les gens sont forts. En fait, il ne faut pas sous-estimer les monteurs ou autres.
- Speaker #3
Les gens sont bons. Comme quoi,
- Speaker #2
t'es bon dans ton domaine.
- Speaker #3
Mais je leur dis...
- Speaker #0
moi je leur ai fait un backup je leur ai dit les gars ce que vous avez fait c'est bien tu vois j'étais content du rendu final mais tu sais que moi je paye mon monteur vidéo courte et je lui ai dit fais de la merde entre guillemets dans le sens où on avait remarqué que plus on montait mieux les vidéos sur du format astuce moins ça faisait du parce qu'en fait il kiffait le côté authentique je me fais dans une cuisine en fait ce qu'ils aiment les gens c'est genre se dire le mec il est chez lui face to face il est comme nous il nous fait une astuce comme ça ça veut dire que ça va être authentique parce qu'en fait le mec on sait pas qui c'est et tout donc on va regarder alors si c'est So clean studio, montez tout. Ils se disent, lui, c'est un pro de l'astuce. Je ne suis pas comme lui, tu vois.
- Speaker #1
C'est trop bien ce que tu dis. Alors, je fais juste un petit aparté pour nos auditeurs, parce qu'en gros, ça, j'ai remarqué, c'est un défaut. Comme au début, tu disais, on se focalise sur le feed Insta pour qu'il soit parfait. Et comme on cherche la perfection, on va mettre de la thune, sauf que ça enlève l'authenticité. Donc moi, je conseillerais aux freelancers, solopreneurs, entrepreneurs qui se lancent de faire plutôt des formats bruts. Les fameuses vidéos moches sur YouTube, ça marche très bien. D'ailleurs, tous les entrepreneurs qui se lancent là, Grégoire Gambato, Léo Ausha. Vidéo moche, enfin tu vois c'est pas eux qui sont moches, c'est la vidéo qui est brute, même pas de miniatures, maintenant la mode c'est plus de miniatures. Donc voilà allez-y, économisez peut-être un petit peu sur ça, soyez pas à la recherche du truc parfait parce qu'au contraire vous allez faire des erreurs, mettre plein de thunes dans une émission, dans un truc qui vous rapportera pas forcément énormément de vues quoi.
- Speaker #0
Petit point de pression, moi tu vois j'ai fait l'erreur sous YouTube, je suis bloqué dans ce truc là, je vais réussir à en sortir cet été pour x ou y raison mais en gros ça fait deux ans. J'ai investi dans un studio, du matos, du machin, du... Maintenant, je suis dans le studio, je tourne toujours dedans, mais au fond de moi, je suis pas convaincu que mon format et le message que je veux passer collent avec un décor de fou, machin, bidule. Et en fait, j'ai mis la barre trop haute, alors qu'en fait là j'aurais juste envie de poser comme tu dis en mode gui Guillaume, Grégoire, une caméra, je parle à la caméra,
- Speaker #3
pas de comparaison. Moi, je ne fais pas d'attente de résultat, tu vois. Je fais pour faire le kiff et ça marche.
- Speaker #0
En plus, des fois, ça répond mieux justement parce que tu n'attends pas de résultat et parce que tu es plus authentique dans ce que tu vas dire et que ça correspond à la cible que tu vas aller chercher. Moi, tu vois, je veux faire du contenu entrepreneurial sérieux et transparent. Je suis dans un studio, on dirait Michou et Noxtag. Mais en fait, je trouve que le message, il y a une dissonance entre ce que tu veux véhiculer et où tu es. Il y a un truc qui ne colle pas, tu vois.
- Speaker #1
Mais bon d'ailleurs parlons-en de ces petits yo-yos... un petit peu tout ce que ça implique en termes de coûts aussi mentaux, parce qu'on parle beaucoup de la santé mentale des entrepreneurs et des créateurs. Et quand on combine les deux, parce que j'ai l'impression qu'aujourd'hui, on est presque obligé d'être autant entrepreneur que créateur. Là, tout à l'heure, on était avec Clotilde qui nous maquille, qui me disait que les freelance maquilleuses, elles doivent passer presque plus de temps à montrer ce qu'elles font comme maquillage qu'à maquiller des gens. C'est ça l'absurdité un peu des réseaux sociaux. Qu'est-ce que ça nous coûte au niveau burn-out et tout ça ? Alors moi, j'ai une stat. 43% des créateurs de contenu disent subir un burn-out des réseaux sociaux de façon mensuelle ou trimestrielle et 30% chaque semaine ou quotidiennement. Voilà, les signes de burn-out chez un entrepreneur. Attention, c'est le moment où je baisse les yeux. Difficulté à se concentrer, perte de créativité, procrastination sur les posts, irritabilité face aux commentaires ou encore perte de confiance quand les résultats escomptés ne suivent pas. Est-ce qu'il y a un de ces symptômes que vous avez déjà ressenti ?
- Speaker #3
Moi, le seul truc qui me fait chier sur les réseaux, c'est les gens qui viennent te faire des commentaires négatifs parce qu'ils n'ont que ça à foutre.
- Speaker #1
Un sur cinq.
- Speaker #3
Moi, on m'a déjà dit, mais t'es chirurgien, qu'est-ce que tu fous ? Tu fais en fait d'aller t'occuper de tes patients, que de faire des vidéos sur Insta, t'as pas que ça à foutre, puis tu gagnes assez bien ta vie. Il y a des gens, tu te dis, mais pourquoi vous écrivez ça ? La plupart du temps, c'est des gens qui ne font rien et qui sont là, t'as envie de dire, fais quelque chose, Donc moi, c'est plus le côté commentaire négatif au début, où ça ne me faisait pas mal au cœur, mais ça, je me dis, putain, je fais un truc vraiment pour aider les gens à la base, la pédagogie, etc. Et paf, tu te prends un truc comme ça. Et moi, c'est plus ce côté-là. Et maintenant, ça me fait ça, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre, entre guillemets, tu vois ce que je veux dire. Et je m'en fous maintenant.
- Speaker #1
Est-ce que ça attaque votre santé mentale, votre énergie, votre positivité, les réseaux sociaux ?
- Speaker #2
En fait, je pense que si ça attaque, c'est que c'est des symptômes. comme une maladie sous-jacente qu'on ne reconnaît pas, mais si tu as un petit pet par-ci, un petit pet par-là, tu devrais le lire comme des symptômes et il y a un truc qui ne va pas. C'est là où il faut très vite prendre un peu de recul avant de tomber dans le burn-out. Parfois, des gens ignorent les symptômes qui sont souvent mentaux, d'état, on n'arrive plus à participer à une soirée en étant nous-mêmes, on n'arrive pas à faire autre chose, croiser les chiffres. Je pense qu'il y a des symptômes comme ça qu'il faut essayer de ne pas ignorer. et on est... Dans beaucoup de raisons d'être entrepreneur, c'est parce qu'il y a des gens qui veulent trouver leur liberté, et surtout leur liberté financière. Et beaucoup de gens arrêtent d'un coup le salariat pour passer à entrepreneur en espérant que la tendance va être miraculeuse et qu'ils vont gagner 10 000 euros par mois. Mais je pense que tout le monde sait, même les entrepreneurs, que... Ce n'est pas le meilleur moyen d'être riche rapidement d'être entrepreneur parce que oui il y a des super belles perspectives avec l'argent qu'on peut avoir on voit les chiffres d'affaires de certains linkedin généralement gonfle pas mal l'ego de de ça moi je dis souvent que quand tu envies quelque chose il faut envier le tout c'est à dire qu'il faut aussi envier donc le top of the iceberg mais tout ce qui est en dessous caché dont les choses dont tu parles à qui est l'isolement le manque parfois d'inspiration la baisse des statistiques, etc.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que toi, Hugues, avec toutes tes aventures de créateur entrepreneur, est-ce que tu as déjà ressenti des symptômes comme ça de ras-le-bol ?
- Speaker #0
Tu pourrais leur dire je suis tombé d'un moment à un autre. Là, les commentaires, j'ai un truc très simple, c'est que je ne vais jamais, je ne regarde sur aucun réseau, je vais commenter, je regarde ce qui se passe. Tu peux regarder toutes mes vidéos, je ne réponds jamais à personne. Tu vas me dire que tu n'es pas vraiment un créateur de contenu et peut-être que je ne le suis pas vraiment. Parce que du coup, je n'anime pas de communauté. Je mets et puis ciao. Donc ça, je n'ai pas. Mais au début, ça m'impactait. Surtout qu'en fait, TikTok, c'était vraiment complètement fou les tout débuts. Et en fait, tu pouvais faire 4 millions de vues. Mais le mec qui t'avait craché dessus en commentaire, il avait 16 000 likes. Tu te dis, mais cette violence humaine, tu vois. Pour une vidéo astuce d'un truc, tu es en mode... Parce que le mec va dire, mais c'est de la merde. Mais mec, c'est gratuit. Je ne t'ai rien demandé. Tu n'as pas... Bref.
- Speaker #1
Bon, bref. En tout cas, soyez attentifs aussi à ce que ça vous fait de poster. parce que je pense que ça ne devrait pas être une souffrance. et tu vois typiquement moi les gens me disent souvent comment tu fais pour faire autant de trucs podcast, les posts sur LinkedIn moi je souffre pas du tout, j'adore podcaster c'est le truc que je préfère au monde ça me permet d'entrer en connexion avec mes clients c'est des clients qui me posent des questions ça me donne des idées de podcast au fond de toi il n'y a aucun moment des fois tu as envie de te dire vas-y j'aimerais
- Speaker #0
tout balancer, les réseaux et tout, la visibilité et je voudrais être dans mon coin et avoir un business en ligne.
- Speaker #1
Bien sûr qu'il y a ce mythe du revenu passif et qu'il y a cette idée que je cherche et je pense que c'est sain parce que ça permet aussi de se sortir toujours de l'équation et d'arrêter d'en faire toujours plus parce que sinon, on donne ça et ça prend ça les réseaux sociaux. Je trouve que c'est sain et puis on a tourné un autre épisode ensemble sur l'envie d'abandonner. Je vous invite à le regarder parce qu'évidemment que ça nous arrive d'avoir envie de jeter le Mac par la fenêtre et voilà. Moi, je prends des... pause aussi quand même régulière des vacances et puis je me fais aider. Et je trouve que se faire aider sur les réseaux sociaux, déjà, ça t'enlève une énorme charge mentale de programmer tout. Parce que moi, ce qui me stressait le plus, c'est la programmation, tu vois. À quelle heure ? À merde ? Est-ce que c'est publié ? Est-ce que je n'ai pas dit une connerie ? Etc. Racontez-nous si vous payez avec votre santé mentale ou avec vos euros, les prix à qui vous déléguez vos réseaux sociaux.
- Speaker #3
Pour rebondir juste, envie de tout arrêter. Enfin, je ne sais pas franchement arrêter, mais toi, on m'a recontacté pour que j'aille travailler à Tahiti. j'essaie de dire oui
- Speaker #2
parce qu'il n'y avait pas le poste idéal mais sinon je serais allé à Tahiti je me fais une digital detox je pars à Tahiti c'est bien de voir aussi sur la semaine on parlait tout à l'heure du taux horaire pour mieux cadrer quand tu as plus d'expérience dans ce game là tu commences à mieux optimiser même vis-à-vis de toi parce que tu commences à te connaître ça m'est arrivé de regarder ma semaine voire mon mois parfois quand il y a des choses bimensuelles et de me dire qu'est-ce qui me fait chier dans cette semaine, dans ce mois Qu'est-ce qui me fait chier ? Et en fait, en identifiant ça, c'est trop pratique parce que soit tu dégages, soit tu délègues. Et il y a des trucs que j'aime bien faire. Il y a plein de gens qui ne pourraient pas streamer trois ou quatre heures par jour sur Twitch à parler à des gens dans la caméra. Mais moi, ça ne me dérange pas. C'est comme toi, quand tu dis le podcast, les post-lignes, ça ne me dérange pas. Et en fait, ça, ça doit être le noyau fort. Tout le reste, ensuite, tu dois l'étudier pour savoir où est-ce que tu alloues ton temps, qu'est-ce que tu fais, et ça te permet d'être plus serein. Et je pense que c'est l'une des manières d'être un entrepreneur sur le moyen long terme.
- Speaker #1
Très bien et puis une petite astuce je rebondis sur ça parce que moi je fais pas mal des trucs de saison je pense que c'est un truc de podcasteur aussi de réfléchir en ligne éditoriale en saison et tu vois moi typiquement l'été c'est le moment où je vais partir en vacances avec mes enfants, je vais surfer donc j'ai pas envie d'avoir trop de trucs de réseaux sociaux chiants en plus je pense que les gens ils ont pas envie d'écouter des trucs les 17 façons de scaler machin en été c'est un peu un mood différent moi c'est pas non plus moi mais mon audience ils sont au taquet, ils bossent et tout mais tu vois je fais quand même un mood plus je fais ce que j'appelle le solopreneur summer ... Je me le batch avant, je l'anticipe, je le programme à l'avance, je prends plus de temps. Comme ça, je sais que pendant au moins un mois ou deux, je suis entre guillemets tranquille. Après, si j'ai envie d'y aller, c'est du bonus, je poste quand même un ou deux petits trucs. Mais voilà, peut-être aussi, comme tu dis, adapter à sa saisonnalité. Et dans le business, quand on est entrepreneur, peut-être que le moment où on lève des fonds, le moment où on recrute ou le moment où on construit son produit, ce n'est pas tout à fait les bons moments pour faire du contenu aussi. On peut faire des sprints. Bref, c'est passionnant et je vous propose qu'on passe à la dernière question justement. Qu'est-ce qu'on garde, qu'est-ce qu'on dégage dans les réseaux sociaux en tant qu'entrepreneur ? Votre temps c'est de l'argent, vous devez être un peu efficace. Donc est-ce qu'on peut faire sans aussi ? On va vous parler de toutes ces techniques pour faire du contenu utile et rentable en tant que solopreneur. C'est parti ! Bon alors si les réseaux sociaux sont plus irrentables que ça pour les entrepreneurs, qu'est-ce qu'on garde les gars ? Qu'est-ce qu'on jette ? Et surtout, comment on peut réussir sans eux ? Et bien c'est parti ! Et ça me permet de vous faire une petite pub aussi pour le guide qu'on vous a créé sur cet épisode. On a mis nos quatre cerveaux en commun et on a créé un petit guide avec les 100 idées de contenus les plus rentables à créer si vous êtes solopreneur. Donc pour le télécharger, vous flashez le code ou si vous écoutez en podcast, vous faites lebord.fr slash solonation. Et ben voilà, allez-y, prenez ce petit checklist, ce petit PDF, comme ça on a tout mis dedans. On va vous donner quelques aperçus dans cette partie des formats qui nous semblent les plus malins. Voilà, on va se faire un petit tour de table. Je vais commencer, tiens, pour une fois. Hé hé ! Heureux femme ! Je varie un peu les tours de table. Donc moi, ce que j'ai repéré comme bon format, un peu éternel mais qui marche très très bien, c'est les webinars. Donc, je ressors mes webinars ou mes lives, appelez ça comme vous voulez, ça dépend des plateformes.
- Speaker #2
Le mot webinar, ça fait très l'Internet.
- Speaker #1
Je pense aussi à tous les freelances qui nous écoutent et qui disent à quoi bon créer du contenu ? Moi, je suis growth manager ou je ne sais pas quoi, ou spécialisé du CRO pour les sites du e-commerce. C'est un peu B2B, mais le webinar B2B, ça marche trop bien. Même si tu n'as que 10 clients qui viennent, tu en closes un ou deux, ça te fait tout de suite un gros chiffre d'affaires. Très bon pour l'autorité. très facile à organiser. Le seul truc qui fait peur, c'est qu'il faut oser animer un live. Donc, soit on appelle Sean, soit on le fait à deux. Moi, c'est l'astuce que j'ai trouvée aussi en interview ou avec un expert, un pote freelance. Le deuxième format le plus rentable, je pense que c'est le cas client, très sous-estimé. Moi-même, moi, je vais en faire de plus en plus. Donc, vous avez un programme, une offre, un truc, vous racontez ce que vous avez fait pour un client. C'était quoi son problème avant ? C'était quoi sa transformation ? La méthodologie que vous avez utiliser, peut-être deux, trois citations. Et après, peut-être le troisième sujet, c'est la newsletter. C'est un peu qui tout double, parce qu'il y a l'histoire d'avoir des subscribers. Donc certes, ce n'est pas sur les algos, mais en même temps, il faut choper des subscribers. Donc je vais prendre votre avis. Voilà, ça, c'est mon top 3. Et vous, les gars ?
- Speaker #2
Moi, je serais encore sur un autre terrain. En fait, pour moi, si on veut essayer de fonctionner, c'est soit il y a un principe d'offre et de demande. C'est-à-dire que ce que l'entrepreneur propose, c'est quelque chose qui est demandé. Je pense par exemple au copywriter. qui ont explosé ces dernières années, et qu'il y a des agences qui ont fait des copyrights, enfin bref, on connaît le système. Dans ce cas-là, il y a beaucoup de demandes, donc c'est facile. Si ce qu'on propose ou ce qu'on fait ne sert pas à grand-chose, ou peu de gens en ont besoin, naturellement, il ne va pas y avoir beaucoup de demandes. Ça, c'est la première, la base qui fonctionnera, pour dire Advitam, Eternam. La deuxième, c'est que...
- Speaker #1
Tu veux dire, ça ne sert à rien de créer de contenu sur une offre de merde dont personne ne veut. Non mais... C'est fou, mais parce que parfois, il y a des gens qui sont là, je poste, je poste, et tu as envie de leur dire, je ne comprends rien à ce que tu fais.
- Speaker #2
Personne n'a besoin de ton truc.
- Speaker #0
Ou alors, ça peut être ultra niché.
- Speaker #1
Alors, c'est une différence entre faire un service qui marche et être hyper niche. Mais il faut les deux. Enfin, tu peux être les deux.
- Speaker #0
En fait, c'est surtout que si tu es hyper niche, tu fais du contenu, il faut que ton offre soit chère. Si tu es hyper niché pour rendre des trucs à 20 balles, là, tu peux être sûr que tu ne gagneras pas d'argent.
- Speaker #2
Le premier, il y a l'offre et la demande. et sur le deuxième, ce que je voulais dire, c'est qu'il y avait aussi en fait que quand il y a un deal qui se fait entre deux entités, avec souvent une grosse boîte, sa zue, etc. En fait, c'est deux humains qui se serrent la main. Et donc, le but aussi, pour plein de personnes que je vois créer du contenu un peu partout, etc., c'est qu'ils ne sortent pas de chez eux. On ne parle pas de geeks qui jouent aux jeux vidéo, on parle de personnes qui pensent que c'est uniquement à travers les algorithmes, etc., qu'ils vont avoir les gens naturellement. Mais il faut aller à des salons, il faut aller à des rencontres. Et en fait, parfois, même la rencontre la plus fortuite peut amener vers quelque chose en disant, Ah putain, on avait parlé d'ailleurs... Il faut aller voir de l'humain ? Il faut créer du contenu qui est utile. Et à partir de là, au bout d'un moment, ça va marcher.
- Speaker #1
Je mets trop une pièce sur ce que tu dis, parce qu'on en parlait l'autre fois. En fait, les événements physiques, typiquement, moi, ça me fait gagner en followers de ouf. Je vais faire une conférence, par exemple, il y a 500 personnes dans la salle. Ils vont tous suivre mon Insta, tu vois. Alors que pour avoir 500 followers sur Instagram, ce n'est pas évident, évident. Quand tu as une petite audience, moi, je n'ai que 4000 followers, tu vois. Donc, trop bien.
- Speaker #3
Moi, je me retrouverais à écrire un livre par ce biais-là.
- Speaker #1
Grâce aux rencontres, au tout. Alors, sur quoi tu miserais ? Tu double down, comme disent les Américains. Là, ta prochaine stratégie de contenu, quel format est le plus rentable ? Quelle plateforme ? Où tu miserais, en fait, si tu étais un entrepreneur qui se lance ?
- Speaker #3
Après, moi, c'est dans mon domaine d'expertise. Moi, je resterais probablement sur Insta, en tout cas. Je disais tout à l'heure, c'est que je trouve que c'est vraiment là où la communauté est le plus fidèle. En tout cas, ceux qui viennent sur ton compte, c'est ceux qui vont te suivre. Et c'est peut-être ceux-là qui seront peut-être plus facilement convertibles pour des achats. Moi, je ne suis pas de business, mais si vous devez vendre des produits, ce sera eux qui sont peut-être le plus facilement convertibles.
- Speaker #1
Par rapport à TikTok. Oui. OK.
- Speaker #3
Après, LinkedIn, j'en fais peut-être un peu plus expert là-dedans, mais peut-être que LinkedIn, c'est bien aussi. et Facebook... Il y a des gens qui me disent « Ouais, mais j'ai pas Insta, j'ai pas TikTok. » Donc en fait, c'est pour ça que je me suis mis à faire plusieurs plateformes, parce que tout le monde n'a pas ses plateformes. Je sais que c'est mon téléphone. Donc si tu veux augmenter ton audience aussi un petit peu, c'est pour ça que t'es obligé de travailler sur plusieurs plateformes.
- Speaker #1
Donc quand même, le multiplateforme, toi, c'est une stratégie.
- Speaker #3
Je pense que c'est obligatoire.
- Speaker #1
Hugues, tu double down sur quoi en 2025-2026 ?
- Speaker #0
Alors moi, déjà, je suis un partisan du building public. Vraiment, j'ai commencé comme ça, je suis toujours comme ça. et c'est ce qui a fait mon petit succès s'il y en a eu un.
- Speaker #2
Expliquez-nous le building public.
- Speaker #0
Le building public, c'est assez simple, c'est raconter ce qu'on fait au quotidien. Donc ça, ça a plusieurs aspects positifs. C'est que déjà, il y en a plein des gens que je rencontre qui disent « Oui, mais moi, je ne sais pas quoi raconter. » En fait, le building public, c'est simple, parce qu'en fait, tu viens raconter ce que tu fais dans ta vie. Donc quand tu lances un projet, tu vas juste dire « Journal de bord de l'entrepreneur, aujourd'hui, j'ai fait ça, ça, ça. » Et en fait, dans le fond, même si tu as l'impression que ce n'est pas intéressant, mais à plein de gens qui sont au stade de lancement qui vont se retrouver dans toi et star
- Speaker #1
On avait fait un épisode avec Johan Lopez et Aline Baragli là-dessus, il était trop bien. C'est un peu niche le building public, mais pareil, moi j'adore les pratiques pour les entrepreneurs.
- Speaker #0
Je trouve que ça crée une trust, une crédibilité parce que certes au début, tes personnes 6-5 ans plus tard, t'as fait des trucs, mais ceux qui te suivent depuis le début, t'es un boss.
- Speaker #1
Ils sont engagés pour ta réussite, parce qu'ils te soutiennent.
- Speaker #0
J'ai un cœur commu de gens qui peuvent lancer des offres à 1000 euros ou 15 000. s'ils n'ont pas les moyens, mais s'ils ont les moyens, ils viendront parce qu'ils savent ce qu'il y a derrière. Il y a une confiance qu'ils créent qui est énorme. Donc moi, j'adore ce format-là. Et après, sinon, j'ai un truc un peu controversé de penser dans la création de contenu, mais c'est en gros, il y a beaucoup de courants. Il faut avoir une strat réseau par réseau, donc il faut avoir une strat Instagram, il faut avoir une strat Facebook, Pinterest. Mais en fait, si tu fais ça, tu passes ta vie à changer les contenus. Moi, je suis à l'inverse. Tu fais une vidéo, tu la mets partout. On s'en branle, quand, comment, sous, tu mets, tu t'en vas, et sur la durée, moi j'ai fait une vidéo par jour depuis 5 ans, j'ai jamais loupé un jour, et j'attendais rien, et je continue à rien attendre, et tu balances, et t'sais y'a des trucs genre like for like, follower for follower, ça oublié, ça c'était peut-être bien y'a 10 ans quand c'était hyper dur de percer et tu grappillais un par un, mais aujourd'hui... En fait, des fois, je rencontre des gens qui disent oui, mais regarde, j'ai fait ça sur un mois, j'ai pris 100 abonnés. Je dis OK, c'est cool, bravo. En vrai, c'est bien. Enfin, je ne jette pas la poubelle. Mais ce que je veux dire, c'est que si demain, avec la puissance des algos, tu mets une vidéo TikTok qui perce, 100 abonnés, c'est en deux minutes que tu vas les avoir. le plus rapidement possible. Balance, trouve ton modèle, ce qui marche à tout. Et quand tu as un truc, resserre-toi sur plus de qualité.
- Speaker #1
C'est pas mal parce que tu parles du format vidéo qui est souvent un peu... qui laisse les entrepreneurs perplexes parce qu'ils ne sont pas tous à l'aise. Facecam, ça coûte cher, il faut monter. Ou alors, ça coûte cher en temps. On en a parlé tout à l'heure. Et en fait, ce que tu montes, c'est que ça coûte plus cher en amont, en prod, quoique. Déjà, c'est un peu spontané, mais ça coûte un peu de temps de se filmer. Et par contre, après, tu le repurpose sur peut être quatre ou cinq réseaux sociaux. Donc c'est ouf.
- Speaker #0
J'allais dire aussi, il ne faut pas qu'ils se stressent avec du matos parce qu'en fait, j'ai envie de dire tu te professionnalise avec le temps. Tu vois, moi, j'ai investi dans des micros, des trucs et je suis revenu au start, c'est à dire un iPhone. Je me mets en mode vidéo comme ça. Je fais je te montre une astuce patati patata. Après, je filme mon PC comme un zouave. j'envoie mon montant et le titre est terminé. Et pour autant, tu vois, ça marche sur tous les réseaux. Mais quand je te dis tout, c'est tout. C'est-à-dire que même sur Pinterest, à un moment donné, eux, ils m'ont vu arriver comme un ovni. Contactez Pinterest, je suis certifié, je bosse avec eux. Vous savez que je n'ai pas de contrat rémunéré, mais des fois, ils me donnent une voiture, on a une marque qui est sur nous, sur Pinterest, je veux faire une campagne. Comme tu es un peu le seul qui fait des vidéos sur Pinterest, viens en faire un truc.
- Speaker #1
Tu pouvais faire des vidéos.
- Speaker #0
Mais en vrai, moi, je me suis dit, mais attends, même sur Dailymotion, j'ai des instants abonnés. et même... Pourquoi tu t'emmerdes ? Parce que je me dis, un jour, s'il perce, je serai là, et ça va prendre 10 secondes en plus, c'est un vidéo. Ça va prendre 10 secondes, même sur BlueSky, tu parlais de BlueSky, pour BlueSky, j'ai posté, c'était des trucs écrits, donc j'avais un mec que je payais, donc il y a plus, donc il y a plus, mais pendant genre 6 mois, j'ai posté tous les jours sur BlueSky 2-3 tweets, et je te jure, je te jure que c'est vrai, je n'ai zéro abonné au bout de 6 mois sur BlueSky. Je me demande même s'il y a des mecs sur ce réseau-là, mais je l'ai quand même fait, parce que je parle du principe que quand t'as un contenu, ça te coûte zéro temps et argent. Ou alors, 10 secondes d'ouvrir l'app à côté et de dire « Publier » . Tac, tac, tac. Je balance partout.
- Speaker #1
C'est peut-être par ça que j'ai envie de finir aussi. On vit quand même une époque formidable de l'IA. On n'en a pas trop parlé. Là, c'est le moment de faire du repurposing, du recyclage aussi. Et tout ce que tu décris, ta vidéo, tu peux la transcripter. Tu pourrais très facilement, toi, inonder X, par exemple, ou Sred ou des trucs comme ça, avec des petits conseils médicaux et tout ça. On a fait un épisode sur les agents IA. où on a montré tous les agents IA qu'on utilise dans notre business de solopreneur parce que solo plus agent IA laisse tomber les possibilités. Donc voilà, moi, j'aurais envie de dire aux entrepreneurs freelance, solopreneurs qui nous écoutent, voilà, soyez malins, peut-être un call de vente, vous l'enregistrez, vous le transcriptez, ça s'enregistre, vous chopez les deux, trois objections, vous donnez à un agent IA qui va transformer ça en un post LinkedIn, par exemple. Entre guillemets, l'objection, et ensuite, qu'est-ce que vous faites ? Et boum, prenez rendez-vous avec moi. Ça marche trop bien. et les gens pensent pas le faire tu vois Donc, ce n'est pas forcément rajouter du temps en plus dans son activité, c'est en prendre sur ce qu'on a déjà. Allez, dernière question. Est-ce que vous pensez qu'on peut faire sans réseaux sociaux ?
- Speaker #0
Il y a des grosses boîtes, s'ils s'en foutent, ils sont là. Mais sur le modèle solopreneur, oui. Mais si à un moment donné, tu veux vraiment aller chercher à décorer ton temps des revenus, il faut que tu aies un outil de scale, de masse. Et ça me paraît compliqué. Genre,
- Speaker #2
tes grosses boîtes qui sont là, elles sont là depuis longtemps. Mais je veux dire, aujourd'hui, en 2025, si tu veux commencer...
- Speaker #0
Ouais, parce que tu vas avoir des mecs de pointe, j'en sais rien, dans les réseaux ferro... Tu vois, j'en sais rien, parce que nous, on regarde toujours digital et tout, mais tu peux faire dans l'artisanat, si t'es le meilleur des compagnons de France, t'es inconnu, mais dans ton domaine, tu vas être connu, tu vas faire couvreur, tu vas faire des bâtiments de fou et tu vas facturer... J'en parlais encore avec un... Quelqu'un que j'ai vu cette semaine, il connaît un plombier qui est spécialisé dans des grosses œuvres. Il a fait 4 millions. Je me disais, attends, mais quoi ? Le plombier, 4 millions ? Oui, je pense que oui. Mais après, nous, dans notre domaine, sous le preneur, la vision qu'on a est digitale. Je pense que tu peux être très bon en freelance, bouche à oreille, etc. Si tu es niché. Mais par contre, c'est sûr que les réseaux, ça me paraît essentiel à un moment donné pour scale et décorréler ton temps des revenus.
- Speaker #1
Alexandre, qu'est-ce que t'en penses ? On peut faire sans les réseaux sociaux aujourd'hui ? Même pour sa crédibilité, même quand on est dans le corps médical,
- Speaker #2
qu'est-ce que t'en penses ? Moi de mon côté, c'est tout récent, les médecins sont sur les réseaux, donc moi j'avais pas besoin de ça avant et ma crédibilité elle est sur mon travail lui-même. Donc c'est pas ça qui me rend le plus crédible. Moi ça me permet d'aider des gens, d'augmenter peut-être ma visibilité, mais c'est pas ça qui va me faire devenir un bon chirurgien. Moi j'ai pas besoin de ça pour en capter un quartier.
- Speaker #1
Je ne sais pas si on se projette, je ne sais pas moi, je vais faire un pari un peu con, mais est-ce que dans 10 ans... Il y a déjà des avis Google sur les médecins et tout. Est-ce que dans 10 ans, un chirurgien complètement no body sur les réseaux sociaux n'aura assez confiance pour se faire opérer ?
- Speaker #2
Dans 10 ans, c'est difficile de se projeter là-dessus parce que je ne pense pas qu'on puisse évaluer la qualité d'un chirurgien sur ce qu'il fait via les réseaux. Parce qu'il y a des gens qui sont connus sur les réseaux et en fait, c'est des mauvais médecins.
- Speaker #0
Mais vous, entre vous, vous savez, mais les gens ne savent pas. Oui, voilà.
- Speaker #2
Moi, j'en ai en tête, qui font plein de trucs sur les réseaux, mais ils ne sont pas forcément bons. Il y en a qui ne l'en font pas et qui sont excellents. Oui,
- Speaker #0
bien sûr.
- Speaker #2
C'est ce que je veux dire. Oui, c'est sûr. Le corps de médecin, il n'est pas derrière un écran, il est avec nos patients.
- Speaker #0
Justement, après, est-ce que toi, tu as plus, j'ai l'impression, de risque à être sur les réseaux ? Oui. Parce qu'à part pour flex, flatter ton égo et après d'autres moteurs que tu as intrinsèquement, donc l'éducation, ce que tu faisais à l'enseignement, même fondamentalement, tu aurais plus à perdre qu'à gagner. parce qu'à gagner, tu n'as rien à gagner.
- Speaker #1
Et toute la réglementation que vous avez.
- Speaker #0
Et à perdre. Si t'es un client qui commence à dire « Ah bah tiens, j'étais opéré, je vous fais une vidéo longue de mon opération avec Alexandre qui s'est hyper mal passée, ça part viral. » T'es pas connu, tout le monde se dit « Bon, on s'en rend, on s'est pas quitté. » Par contre, t'es connu, les gens vont se régaler à venir.
- Speaker #1
Et dans la touche du bois, là, qu'on t'apporte pas...
- Speaker #2
Non mais t'as entièrement raison parce qu'on a le côté plainte si on a des problèmes, nous, en tant que chirurgien patient, mais aussi le fait d'être connu via les réseaux, ça peut être un point positif et négatif. donc nous on est très cadré là-dessus moi je suis toujours extrêmement attention à ça aussi
- Speaker #3
Il peut mettre de la lumière sur ton métier. Tu peux le voir comme ça. Il peut tout à fait raconter un petit peu son quotidien, raconter quelques petites anecdotes.
- Speaker #2
Même ça, je ne le fais pas. En fait, pour le coup, je ne fais vraiment que du contenu pédagogique.
- Speaker #1
Bon, Sean, avec ou sans réseaux sociaux, on peut faire ça ?
- Speaker #3
Oui, j'étais en train de réfléchir pendant que vous parliez. En fait, je pense que juste si tu veux scale un petit peu plus, les réseaux sociaux sont presque obligatoires. Mais ça ne veut pas dire que tu es... Tu peux faire un 0 à 100 sans réseau, mais le 100-200... Je pensais, par exemple, sur les artisans, il y a quand même, par exemple, le secteur du déménagement. Je pense qu'une entreprise de déménageurs qui mettrait vraiment un point d'honneur à être fort sur les réseaux sociaux, moi, si un jour j'ai besoin d'un déménageur, j'irais les voir, eux. Et j'irais quand même faire des trucs obscurs avec des factures à 1 800 euros, j'en sais rien.
- Speaker #1
Il y a encore des secteurs, en fait, qui n'ont pas du tout passé un cap.
- Speaker #3
Tu peux passer un cap, C'est indispensable.
- Speaker #1
Ok. Moi, je vous propose peut-être un entre-deux. Je pense au freelance, notamment. Ça marche assez bien. C'est le minimal réseau social, c'est-à-dire, en gros, avoir une petite vitrine. Typiquement, un Insta, si tu veux. Mais avec genre trois vidéos. Qui suis-je ? Qu'est-ce que je fais ? Pourquoi mes clients m'adorent ? Comme ça, tu as ton site vitrine un peu, tu vois. Et pareil sur LinkedIn, ta sélection. Donc, mon cas client, mon portfolio. Pourquoi je suis génial ? Prenez rendez-vous. Et puis, c'est tout. Comme ça, tu es quand même cherchable. Donc, tu vois, avec les requêtes, etc. Si on cherche, je ne sais pas moi, un gros manager, mais tu ne prends pas le risque de devoir alimenter la machine en permanence, voire même poster des conneries, te déconcentrer de ton travail. Et tu es quand même crédible. Parce que moi, je mettrais peut-être un point d'honneur plus sur la crédibilité que sur la visibilité pour la partie freelance.
- Speaker #3
Mais c'est très dur quand tu veux lancer un business quel qu'il soit, de le faire sans apports financiers. C'est très dur. Il y a beaucoup de gens qui pensent que juste ils vont donner leur temps, ils vont faire les choses bien et ça va percer. en soi pour moi si tu te lances dans l'entrepreneuriat C'est pas fait pour tout le monde, mais tu dois te dire « Ok, à minima, je n'aime pas trop les réseaux, mais je prends un CM, je prends un monteur de mes shorts, TikTok, etc. Je prends un copywriter si j'ai pas envie. Et voici mon équipe de base, et on va partir sur un navire, on va aller voguer dans les océans. Mais c'est sûr que si tu veux tout faire avec le bateau, hisser les voiles, machin, revenir et tout, tu vas exploser au bout d'un moment. Si tu veux vraiment que ça cartonne, comme dans beaucoup d'entreprises, t'es obligé d'avoir un apport humain ou financier. Donc soit les gens montent la boîte avec toi, soit
- Speaker #0
tu l'as tu les payes pour commencer mais ou alors tu as la vision de tu le fais le plus rapidement possible et tu peux seule chose moi j'ai cette vision là tu vois de j'ai commencé tout seul et en fait je me suis le contenu il faut en faire mais par contre c'est fin c'est un timer pas ça qui vous êtes des couillons mais ton heure de contenu que tu vas faire quand à 0 abonnés bas elle a un impact qui est pourri tourneur de contenu quant à trois millions d'abonnés elle a un impact qui est monumental c'est la même heure au final Au début, c'est malheureux, mais il faut que tu ailles vite sur ça, parce que ça ne va rien te rapporter. Mais par contre, avec le temps, il va y avoir des effets cumulés. Et moi, j'ai tendance à dire, au début, fais-le, mais tu t'en fous. De toute façon, tu es inconnu. Donc, au pire, tu n'en fais que rien. Et si ça perce, tant mieux.
- Speaker #1
Tu parlais tout à l'heure d'investissement financier. tu disais c'est pareil, tu vois moi je regarde pas le cours du bitcoin pour mettre dessus tu vois Donc du coup, c'est le fameux investissement régulier. C'est pareil sur les réseaux sociaux, tu mets une heure par jour, une heure par jour et au bout d'un moment, ça paye si tu es sur le bon marché, si tu as la bonne offre, etc. Mais pour tout ça, il y a tous les autres épisodes de Solo Nation, parce qu'on n'a pas le temps de parler de tout ça. Maintenant qu'on a identifié les pièges, place à l'action. On vous a quand même cherché nos meilleures idées de business, justement sans devoir passer votre vie sur les réseaux sociaux. Allez, c'est parti pour Qui veut du CA ? Allez, c'est le moment où on va vous faire gagner de l'argent. Parce que c'est bien de passer du temps sur les réseaux sociaux, mais quand même, on est là pour faire du chiffre d'affaires en tant qu'entrepreneur. Donc cette semaine, j'ai demandé à mes co-animateurs, je leur ai donné une contrainte de me trouver une idée de business qu'on peut faire sans avoir besoin de poster toute la journée sur les réseaux sociaux.
- Speaker #3
Chirurgien.
- Speaker #0
C'est juste comme en études.
- Speaker #1
Non mais mine de rien ces métiers là ils vont pas être peut-être moins disruptés que certains.
- Speaker #2
Tu parlais de l'IA, moi c'est plus les radiologues qui risquent de se faire un peu niquer le jeu par la suite parce que toi l'IA avec des analyses de scan d'IRM c'est ultra facile.
- Speaker #1
Mais toi, tu es un métier manuel, finalement.
- Speaker #2
Nous, c'est comme les pilotes d'avion. Tu vois, ils ont des pilotes auto, mais il y a un moment, tu as quand même besoin de l'humain. Et nous, c'est pareil, on opère avec des robots. Enfin, c'est nous qui pilotons les robots. Mais après, plus tard, est-ce que les robots vont opérer ou pas ? Je ne sais pas. Ce n'est pas encore d'actualité, mais...
- Speaker #0
Tu as de la marge. Je pense que tu as plus de marge que les pilotes d'avion qui, à mon avis, les avertis, disaient qu'en vrai, il pourrait y avoir des avions 100% là, mais qu'en vrai les gens ne montraient pas dans l'avion aujourd'hui. On n'est pas assez avertis pour qu'il n'y ait pas de pilote. Mais en vrai, je pense qu'ils pourraient déjà les avions...
- Speaker #2
Nous maintenant, on peut opérer à 8000 km de distance. à 1000 km de distance 8000 alors que là il y a un chirurgien qui opérait de Rome à Pékin lui il opérait sur un robot il y avait un autre robot avec un ping de
- Speaker #0
0.0001 millisecondes il faisait un geste le robot le reproduisait lui c'est incroyable ça c'est dingue c'est incroyable chirurgien remote c'est extraordinaire c'est vrai que les radiologues ils ont chauffé parce que je disais C'est Kalinia qui est déjà là, qui est... plus fiables que...
- Speaker #2
Mais même les dermatologues. Les dermatologues aussi. Les analyses de les incitanés.
- Speaker #0
Ça, c'est une idée française.
- Speaker #2
Vous faites très en études, c'est plutôt la chirurgie.
- Speaker #1
Pour ceux qui ne sont pas médecins.
- Speaker #3
C'est une autre idée. En fait, c'est un peu bizarre ce que je vais dire, mais c'est en fait d'être le numéro 2 d'un numéro 1. Voilà. Je pense que c'est une idée où tu n'as pas besoin de réseaux sociaux.
- Speaker #1
Le bras droit, le fameux bras droit directeur des organisations. Moi,
- Speaker #3
j'ai vu plein de gens qui sont hyper talentueux, qui ne veulent pas être sur les réseaux, qui veulent... Ça va faire plein de trucs. Et juste, il faut accepter de ne pas vouloir avoir la vedette du CEO, etc.
- Speaker #1
Il faut accepter d'avoir le faux solopreneur qui est là.
- Speaker #0
Ouais, mais pour moi,
- Speaker #3
c'est la meilleure planète. Non,
- Speaker #1
mais c'est vrai.
- Speaker #3
Son équipe qui ne l'est pas. Et lui, il est comme ça avec les livres. Non, mais moi, j'ai vu plein de numéro 2.
- Speaker #1
Il y a plein de gens timides aussi qui n'ont pas envie de se déprimer. Les haters, les critiques et tout ça.
- Speaker #3
Trop bien. Parce que tout le monde veut la lumière. Après,
- Speaker #0
c'est une vraie bonnette, mais ce n'est pas réellement tout. ton biz, si on veut être un peu...
- Speaker #3
Dès lors que tu as les qualités et les compétences, tu dis, ok, toi tu as une idée, pas de souci, je t'y emmène.
- Speaker #1
Ou freelance. Tu as fait de la business, online business manager, tout ça.
- Speaker #3
C'est sans réseau,
- Speaker #0
on a dit. J'en ai plein des idées, mais tu peux racheter des biz digitaux qui marchent déjà. Bon là, du coup, tu vas me dire, ouais, mais il n'y a pas de réseau, mais il faut de l'argent. Mais tu peux...
- Speaker #1
Avec de la pub et du coup tu fais des pubs et tout ça ou tu entretiens juste le pipe pipe ?
- Speaker #0
Non mais même pas si tu vas sur des sites où tu peux racheter des business digitaux ou comme d'ailleurs des business physiques, je parle de digitaux, mais moi j'aimerais toujours un jour reprendre une boîte, des vieilles boîtes, je sais pas, une boîte, je connais rien dans la vie.
- Speaker #3
T'as regardé Tapie sur Netflix ou pas ? Non mais c'est le principe de Tapie qui a refait son business, il avait l'habitude d'acheter des boîtes à prix.
- Speaker #0
Mais ouais, je trouve ça génial, t'as des boîtes qui marchent, qui marchent parce que ils ont 30 ans, ils ont un portefeuille client, le gars il est pas à la retraite bah rachète ça si t'as les moyens tu vois Tu peux racheter des petits trucs. Tu peux aller sur des sites qui sont spécialisés là-dedans. Tu rachètes un business qui fait 1000 balles par mois, mais le mec te dit qu'il en a 15.
- Speaker #1
Les entrepreneurs qui vont arrêter leur boîte, en plus, c'est pour ça que Cody Sanchez, aux États-Unis, elle s'est mise sur le rachat de business. Parce qu'elle a vu qu'il y avait un énorme trou dans la raquette et que du coup, il n'y a pas de repreneur. Écoutez, moi, j'ai pensé comme d'hab à une idée freelance. Parce que freelance, tu trouves des clients en prospectant ou avec des... petits textos ou en rencontrant des gens. Tu n'as pas besoin de 12 000 clients, donc je trouve que c'est très économe niveau réseaux sociaux. Et je pense que plutôt que d'être ghostwriter et compagnie, moi, je propose le re-purposer, c'est-à-dire prendre tous les contenus qui existent déjà, ça dégueule de contenu. Prendre un YouTuber, par exemple, ou un streamer et lui proposer à la base de tout son contenu, de le machiner avec de l'IA et de percer sur LinkedIn, par exemple, ou d'autres trucs comme ça. Envoyez votre devis à Sean, il va déjà percer.
- Speaker #0
C'est intéressant de lui montrer ses vidéos, il fait une newsletter chaque jour, c'est une astuce médicale.
- Speaker #1
Je ne chopperai pas les nouveaux qui ne font pas de contenu, je chopperai les gros qui font déjà plein de contenu et qui ont de la matière à re-proposer et vous leur faites gagner du temps. Ils ont déjà les moyens, peut-être qu'ils délèguent déjà un petit peu, donc c'est plus facile aussi de négocier une prestat en freelance.
- Speaker #2
Écrire un livre, on le reçoit,
- Speaker #1
toi. Et bien exactement, ça rentre là-dedans. Tu peux transformer ton podcast en livre, tes vidéos en livre. Bref, racontez-nous si vous avez envie de tester ces idées, si vous le faites déjà aussi, puis si vous avez d'autres idées en lien avec est-ce qu'on peut trouver de l'argent sans être toute la journée sur les réseaux sociaux, on vous lira avec plaisir. Et puisque Solonation, c'est aussi de l'entraide, on va passer à la question finale, le SAV des solos. Et aujourd'hui, on va aider quelqu'un qui a besoin de nous sur la question ROI, réseaux sociaux, entrepreneuriat, comment... on fait la bonne équation entre tout ça. C'est parti pour le SAV des solos. Alors les gars, aujourd'hui, la question du jour va évidemment porter sur la création de contenu. La question c'est comment savoir si le contenu que je crée est rentable ? Alors cette question, je l'ai eue sur plein de plateformes, à plein d'endroits. Elle n'est pas facile, elle est presque un peu philosophique. Allez, si vous avez une minute de conseil à nous donner, qu'est-ce que vous diriez ?
- Speaker #3
Déjà, c'est en fait, tu ne dois pas faire du contenu pour avoir de l'argent. Soit tu peux faire des business digitaux, un peu plus cachés du grand public, qui fonctionnent pour des gens, etc. Mais si ton but avec ce que tu fais en création de contenu, c'est d'avoir de l'argent, ce n'est pas bon. Le mot création de contenu, ce n'est pas je vais générer de l'argent. Il faut vraiment dissocier les deux. Je dirais d'abord, crée du contenu, rends-toi utile auprès des gens, continue, là où ça va, rencontre des gens, et au bout d'un moment, naturellement, il y aura soit les campagnes des marques qui vont arriver, soit on va t'appeler pour les tables rondes, mais le but du contenu n'est pas de faire de l'argent, c'est de mettre une pièce sur l'échec qui est, tu existes, tu es vivant, tu fais des choses.
- Speaker #1
C'est marrant et en même temps c'est un peu atypique parce qu'on...
- Speaker #3
T'as fait du contenu depuis 10 ans donc je veux vous assurer que...
- Speaker #2
Surtout ta rentabilité c'est quand ? Oui. C'est rentable mais au début t'es pas connu.
- Speaker #1
Est-ce que c'est rentable ? C'est quand ça sera rentable ?
- Speaker #2
Quand est-ce que ça va le devenir ? Forcément, pas forcément mais... Quand tu poses la question est-ce que ça va être rentable, ton contenu tu vas le faire quand ? Est-ce que t'es connu, t'es pas connu ? C'est quoi ta niche ? Il y a tellement de variables je trouve pour répondre à cette question que c'est pas forcément évident. Mais effectivement, je pense que ton premier but, ce n'est pas que ça soit rentable.
- Speaker #1
Je suis d'accord,
- Speaker #2
je te rejoins là-dessus.
- Speaker #1
Le piège que je vois, c'est des gens qui publient des trucs, mais qui sont un peu nazes. Désolé, mais des trucs un peu vu et revu sur Instagram, combien je vois de conseils business, tu as envie de dire, OK, il faudrait peut-être changer un petit truc, se démarquer un peu. Donc, tu vois, le risque, je l'entends beaucoup, où des podcasteurs, ils en sont à leur, je ne sais pas combien de thèmes podcast, ils n'ont toujours pas de monétisation. Il faut un peu aller la chercher quand même, la monétisation.
- Speaker #2
Il y a peut-être des analyses de concurrence aussi, par exemple, vous ?
- Speaker #3
Oui, mais c'est plus de la veille concurrentielle pour voir un peu ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas.
- Speaker #1
Une fois de temps en temps, mais pas trop. Qu'est-ce que tu dirais Hugues ? Qu'est-ce qui est rentable ?
- Speaker #3
3-0. C'est le robot comme du biseau.
- Speaker #0
Je pensais avoir un avis tranché, mais je suis comme les gars, j'aurais tendance à dire qu'en fait déjà, je pense que la question c'est mal parti, je ne veux pas être méchant, mais je pense qu'en fait, il y a des choses dans la vie, il ne faut pas toujours avoir une vision héroïste. On peut le faire parce qu'on se fait kiffer, il y a des trucs, il faut rien attendre. Et c'est souvent là qu'on attend rien de quelque chose qui se passe quelque chose. Ouais,
- Speaker #1
je suis d'accord.
- Speaker #0
Et l'argent, tous ceux qui font des trucs pour l'argent, il faut voir l'argent, c'est une conséquence. Et si t'es bon dans ton truc, t'es bon chirurgien, bon bah dans tous les cas, j'ai l'air de dire même un mauvais chirurgien, j'ai l'impression qu'il a de l'argent, mais bon, t'as de l'argent, t'es un bon streamer, t'es talentueux, t'es bon dans ton jeu vidéo et tout, il y a de l'argent qui va en découler mais avant c'est pas je vais me lancer dans le stream pour gagner de l'argent parce que si t'es nul t'en gagnes à part, c'est parce que t'es bon que t'en gagnes création de contenu T'en gagnes parce qu'à un moment donné t'as créé du contenu, t'as des gens qui te suivent et c'est là où les marques de toi, parce que t'as créé quelque chose. Et donc du coup ce qui en découle, la conséquence c'est de l'argent. Je veux dire, je vais créer du contenu pour gagner de l'argent, ça n'existe pas.
- Speaker #2
La question c'est ceux qui débutent, qui se disent je vais créer un truc, est-ce que ça, ça sera en table plus tard ?
- Speaker #3
Moi je suis d'accord avec Hugues, je pense que la plupart d'entre nous qui avons réussi quelque part, si on peut dire ça, réussi, mais en tout cas qui en vivent un peu plus on n'a jamais eu comme vocation de faire de l'argent vraiment enfin je pense moi on va parler avec plein d'amis dans ce milieu etc il n'y a personne qui s'est dit hé je vais aller lancer ça mon stream sur Twitch ma chaîne sur Youtube post LinkedIn qui vise des niches oui mais bon les conseils elles doivent être adaptées à un pourcentage si 5% des gens ont eu cette idée et ont réussi c'est faible mais 90% d'entre nous on s'est dit juste on kiffe et on verra et les...
- Speaker #0
les seuls qui pourraient se mettre dans cette posture de dire est-ce que je vais créer ça, est-ce que ça va être rentable je pense que c'est déjà des gens qui sont dans le truc et qui pourraient se dire bon ok j'ai vraiment craqué le truc je l'ai fait pour une, deux catégories maintenant est-ce que ça vaudrait le coup d'aller arriver par exemple des mecs, il y a des niches sur TikTok tu racontes des histoires tu fais plus d'une vidéo en une minute t'as la monétisation TikTok tu vois que t'as créé un truc, tu te dis bon maintenant je vais prendre Eleven Labs, je vais être à ma voix je vais la cloner, je vais la mettre en espagnol est-ce que ça vaut le coup que je me mette de l'investissement oui, je l'ai fait en français, ça marche. Je gagne tant, je prends le risque de... Parce que je maîtrise, mais un mec qui se lance et qui se dit tout de suite de... Je fais un truc pour gagner de l'argent, en général, ça sent pas bon, tu vois. Ben,
- Speaker #1
c'est clair.
- Speaker #0
Je regarde les gens s'arriver, on fait quelque chose, on résout un problème, on fait un truc qui te plaît. Vraiment,
- Speaker #3
il divertit les gens. Il y a en ce moment, les gars, excuse-moi Flavie, il y a en ce moment une traîne sur Instagram qui, moi, me fait un peu marrer. c'est les gens qui disent day one of mettre un verre d'eau dans la piscine jusqu'à chaque follower je rajoute un verre d'eau Il y a des gars qui disent qu'il a une énorme bassine et qu'il met un truc dans le tupperware et à chaque fois il en met un nouveau. Et on va voir ce que ça va créer. Je veux créer de la vie. Et en fait ça explose vraiment en termes de chiffres, parce que c'est juste bête et divertissant. Et ça m'étonnerait pas qu'un jour une marque dise « Oh tiens, tu veux pas mettre un sneakers dans le tupperware pour voir un peu ce que ça donne ? » Ou une marque de Coca qui dit « Tu veux pas mettre du Coca dans la piscine ? » Le gars il s'est pas dit « Je vais faire ça pour qu'un jour Coca vienne boire. » Mais ça va prendre parce que ça explose.
- Speaker #2
Le mec il fait ça. Il s'est jamais dit « Je vais devenir le numéro 1 sur TikTok, il y a bien l'âme. » Alors qu'il fait rien à côté à la base. Ça part de pas grand chose je pense au début du temps.
- Speaker #1
ça c'est les esprits créatifs aussi moi je dirais qu'en tant qu'entrepreneur je trouve que l'avantage numéro 1 que j'ai trouvé la rentabilité médiate c'est que ça te fait rencontrer tes clients tu vois moi ça m'a donné c'est d'aller sur les réseaux, de faire mon podcast de poster sur LinkedIn où en gros j'ai rencontré d'autres freelances, d'autres pairs et c'est ça qui m'a donné mon idée de produit donc tu vois c'était pas rentable dans le sens où j'ai pas gagné de l'argent direct j'ai pas été monétisé sur Youtube ou sur TikTok mais je trouve qu'il n'y a rien de mieux pour aller au contact de son marché et comme on a peur souvent d'aller rencontrer des gens d'aller prospecter. Moi, je trouve que dès le début, c'était rentable pour les raisons qu'on a vues au début. Prendre du temps, réfléchir à son produit, construire son autorité aussi. Et combien ça vaut l'autorité ? Combien ça vaut la trust ? Tu disais tout à l'heure la confiance d'avoir commencé il y a longtemps. Et d'ailleurs, peut-être même avant d'avoir un truc à vendre. Parce que c'est ça aussi peut-être notre point commun. C'est qu'on ne s'est pas dit, tiens, j'ai un marché à trouver, allez go, je vais arroser de contenu. Et je trouve que le contenu est peut-être plus sympa comme ça.
- Speaker #0
en fait ça sera rentable mais il ne faut pas que ça soit rentable d'un point de vue, il ne faut pas que ça soit une rentabilité monétaire mais la rentabilité peut être dans plein d'autres trucs, tu peux développer ton réseau tu peux trouver des clients, tu peux trouver des partenaires tu peux prendre confiance en toi il y a même le truc, tu vois il y a un truc que Guillaume Houbache il dit que j'adore, il dit est-ce qu'on calcule le héros de sa mère ? en vrai de vrai, et pourtant est-ce que c'est pas le plus gros héros, l'éducation de ses parents où ils t'ont lancé et pourtant c'est incalculable mais est-ce que tu t'es déjà demandé est-ce que tu fais des enfants pour qu'ils soient rentables il y a un truc Et bah je pense que quand tu fais de la création de contenu, tu le fais... Parce que ça te fait plaisir, parce que ça va t'amener plein de choses. Et la conséquence finale, c'est que oui, dans tous les cas, ça sera rentable. Et au pire, si tu abordes une vision simpliste, ça ne te coûte rien, si ce n'est une heure de ton temps. C'est une question de...
- Speaker #1
Quelle belle conclusion je vous propose qu'on conclue là-dessus. Alors racontez-nous si vous pensez que vos réseaux sociaux bouffent votre business, au contraire, vous bouffent votre temps ou vous apportent d'autres choses aussi que juste le ROI, le revenu, la thune. Bref, on a décortiqué le ROI, les pièges cachés, les alternatives qui marchent aussi. J'espère que ça vous a plu, que ça vous a ouvert les yeux aussi comme émission. Likez la vidéo, abonnez-vous au show Solo Nation. C'est toutes les deux semaines sur la chaîne YouTube et en podcast. Et puis surtout, racontez-nous aussi si vous pensez que les réseaux sociaux vous volent votre énergie ou pas. On veut tout savoir, on va passer dans les commentaires. On va regarder aussi les questions que vous nous posez pour les prochains plateaux, puisqu'on prend à chaque fois un solopreneur qui nous pose une question pour le coacher en live. Merci beaucoup d'avoir regardé Solo Nation. Merci énormément les gars d'avoir été avec moi sur le plateau. L'émission des solopreneurs qui disent la vérité, même quand ça fait mal. Et à bientôt dans les prochaines émissions. Salut les solos !