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  Bienvenue dans le podcast Le Bonheur est dans le Foin, le seul podcast qui t'aide à y voir plus clair dans l'alimentation de ton cheval. Moi c'est Audrey, l'hôte de ce podcast, et je suis nutritionniste équin formée à AgroParisTech par l'association française Zootechnie. Je te propose des bilans nutritionnels individualisés ainsi que des formations en ligne pour te permettre de prendre en main facilement l'alimentation de ton compagnon en crinière. La mission de ce podcast, c'est de t'aider à faire des choix éclairés pour l'alimentation de ton cheval en te fournissant les informations dont tu as besoin pour faire ces choix. Avant de lancer cet épisode, je te rappelle que tu peux t'abonner au podcast depuis ta plateforme d'écoute préférée pour ne louper aucune sortie d'épisode. Tu peux également t'abonner à la newsletter ainsi qu'au compte Instagram afin de recevoir plein de réflexions supplémentaires. Tous les liens sont en description de cet épisode. Je te souhaite une bonne écoute où que tu sois, mais si tu vois ton cheval aujourd'hui, fais-lui plein de gratuits de ma part. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Bonheur est dans le Foin. Si tu as suivi les deux derniers épisodes, tu sais qu'on est dans une série où on va parler de l'alimentation du cheval qui est nourri à l'herbe, qui est au pré. Et donc aujourd'hui, je te propose qu'on fasse le point sur les CMV et le cheval au pré. Comment on gère ? Est-ce que mon cheval a besoin d'un CMV quand il vit au pré ? Est-ce qu'il n'en a pas besoin ? Qu'est-ce qui est intéressant dans un CMV pour mon cheval qui vit au pré ? Comment j'adapte le CMV de mon cheval selon s'il vit au pré ? au pré, ou s'il est nourri du coup à l'herbe, ou s'il est nourri au foin. Alors, dans cet épisode, on va débunker l'idée que le cheval qui vit au pré n'a besoin de rien d'autre. On va directement attaquer par là, par cette idée reçue que quand le cheval est à l'herbe, il n'a besoin de rien d'autre. C'est à la fois vrai et faux. Forcément, tu commences à comprendre que dans le sujet de l'alimentation, on n'a pas de noir ou de blanc. On a un espèce de gris qui est plus ou moins foncé selon les cas. Et donc dans le cas d'un cheval qui vit au pré, alors oui, souvent, les apports en énergie et en protéines sont couverts par un cheval pour un cheval de loisir qui vit dans une prairie naturelle. Ça c'est vrai, un cheval qui ne fait pas un exercice physique trop intense, donc un cheval qui sort, on va dire, moins de 5 heures par semaine pour des balades, des trottines ou des séances en carrière. Un cheval qui est adulte, en effet, la plupart du temps, quand il est en prairie naturelle et qu'il y a suffisamment d'herbes dans cette prairie, il n'a pas besoin d'apports en énergie et en protéines supplémentaires. Dans cette petite phrase, tu remarques qu'il y a deux différences. J'ai parlé de chevaux de loisirs qui ont fini leur croissance et j'ai parlé de prairie naturelle. Donc, dans le premier cas, sur le cheval, donc en fait sur les besoins du cheval, on va distinguer d'autres cas. Par exemple, on va distinguer les poulinières ou les poulains, qui eux ont des besoins en énergie et en protéines qui sont accrus et qui ne sont pas forcément couverts par l'herbe. Donc du coup, dans ces cas-là, on va peut-être avoir besoin de complémenter nos poulinières, nos poulains, et potentiellement nos chevaux de sport, qui ont des hauts besoins nutritionnels, qui ont des forts besoins en énergie, qui ont des forts besoins en protéines, et bien ceux-là on va avoir besoin en effet potentiellement de les complémenter, parce que leurs besoins sont tellement forts. que l'herbe ne suffit pas. Et l'autre côté, c'est du coup les apports de la prairie, donc les apports de l'herbe. J'ai parlé de prairies naturelles diversifiées, sous-entendant diversifiées, qui apportent, qui en général couvrent les besoins du cheval. Mais on a des exceptions à ça. Si ton cheval vit dans une pâture rase où l'herbe n'est pas suffisante, même pour couvrir ses besoins en matière sèche, honnêtement, il n'aura pas les apports suffisants. en énergie ou en protéines. Et là-dedans aussi, on peut inclure potentiellement des prairies qui ont été semées, des fois en monoculture, et donc qui ont des apports qui sont très peu diversifiés. On va penser à des prairies ensemencées au régras, qui vont avoir potentiellement des gros déséquilibres au niveau des minéraux, qui vont importer suffisamment d'énergie dans le cas d'une prairie en régras, mais qui ne vont pas forcément apporter et couvrir les besoins en protéines, ou qui ne vont pas couvrir les besoins en minéraux de notre cheval. Et c'est là le principal point aussi, c'est que là j'ai parlé des apports en énergie et en protéines. Mais quand on parle de l'herbe, on parle aussi des besoins en minéraux et l'herbe ne suffit pas à couvrir les apports en certains minéraux de notre cheval. Et c'est pour ça qu'on a tendance à dire que l'herbe n'apporte pas tout ce dont notre cheval a besoin. L'herbe ne suffit pas toujours à couvrir les besoins nutritionnels de notre cheval. Et du coup, on va avoir notamment, je vous parlais des monocultures, typiquement les cultures d'orégra, on peut avoir un déséquilibre du ratio calcium sur phosphore. Si votre cheval mange uniquement une seule... un seul type de culture, on peut avoir un déséquilibre du ratio calcium sur phosphore. Ou si votre cheval est dans une prairie vraiment naturelle, j'étais partie sur les hippie-bobos, pas d'engrais, mais je suis dans le cas-là. Je suis dans le cas-là. Et bien, c'est très bien de ne pas faire de sursemis, de ne pas se respecter la nature, etc. Mais par contre, nous, dans notre prairie, on a un manque de calcium. Et du coup, il faut apporter du calcium. à nos chevaux parce qu'on a un rapport calcium sur phosphore qui est déséquilibré. Et ensuite, on va parler des micronutriments. Donc le calcium et le phosphore, c'est des macronutriments qui ont besoin d'être apportés en grammes, enfin en quantités qui sont des grammes. Et maintenant, on va parler plutôt des micronutriments. On va parler des micronutriments, des micro-minéraux, qui doivent être apportés, eux, en quantités de l'ordre du milligramme. Donc on va compter en milligrammes. Et il y a des minéraux essentiels pour les chevaux auprès qui ne sont pas forcément couverts par l'herbe. Et là, je vais vous parler de trois minéraux, le cuivre, le zinc et le sélénium. Je ne vais pas vous parler du sélénium parce qu'on en a déjà beaucoup parlé dans l'épisode de la semaine dernière, qui est l'épisode 16 pour celles qui veulent aller l'écouter. Je vais vous parler plutôt du cuivre et du zinc. Le cuivre et le zinc sont très importants pour la santé des crins de votre cheval. Ouais, si vous voulez un cheval qui a des crins de Barbie, eh ben... Le cuivre et le zinc sont importants, mais ça je pense que la majorité des personnes qui écoutent ce podcast s'en fichent des craintes Barbie de leur cheval. Par contre, la majorité des personnes qui écoutent ce podcast ne s'en fichent pas de la santé des sabots de leur cheval. Donc les apports en cuivre et en zinc vont être très importants pour la santé des sabots de notre cheval. Notamment le fait que notre cheval ne soit pas forcément sensible des pieds quand on va se promener en balade, mais aussi que notre cheval... évite le risque de fourbure, ou diminue le risque de fourbure, ou se remette plus rapidement d'une fourbure. Là, je sens que c'est bon, j'ai votre attention. Oui, je sens que c'est bon. Et donc du coup, on va avoir besoin d'apports en cuivre et en zinc suffisants et équilibrés. On a rarement les deux dans une prairie, et on a même très très rarement, dans 90 à 95% des cas, les besoins en cuivre de votre cheval ne sont pas couverts. par de l'herbe. Donc c'est là où ça va être intéressant d'apporter un CMV à votre cheval, parce que le CMV va apporter justement ses micronutriments, le cuivre, le zinc, le sélénium, on peut parler également, le fer et le manganèse, il y en a moins besoin normalement, mais on va aussi pouvoir parler quand même un petit peu du calcium et du phosphore, qui sont souvent apportés aussi dans les CMV. Et on va pouvoir parler du cobalt, de l'iode également qui sont apportés par les CMV et qui sont rarement aussi fournis en quantité suffisante par le foin. Donc du coup, ça peut être intéressant de donner un CMV à notre cheval qui vit au pré pour combler les besoins en micronutriments, en microminéraux. Par contre, dans CMV, ça veut dire complément minéraux et vitamines. Donc ça veut dire qu'il y a aussi des vitamines. Les apports en vitamines, pour un cheval à l'herbe, il y en a beaucoup moins besoin. Pour un cheval au foin, il y a vraiment besoin d'apports en vitamines, parce que les vitamines sont détruites, majoritairement détruites, par le processus de séchage et de stockage du foin. Mais dans l'herbe, on n'a pas de séchage et de stockage de l'herbe. Donc l'herbe... contient suffisamment de vitamines. Et notamment, les apports en vitamines A, D et C sont considérés comme d'office comblé pour un cheval sans problématiques lorsqu'il est à l'herbe. On n'a plus de problématiques de vitamines A, D et C. Donc, en fait, quand vous allez acheter votre CNV, qui contient du coup des minéraux et des vitamines, vous payez pour rien, pour les vitamines, pour l'aspect vitamine. Pour l'aspect vitamines, c'est des fois un peu dommage, vous donnez des vitamines alors qu'il n'y en a pas besoin, donc vous les payez ces vitamines. Les excès en vitamine A, D et C sont négligeables, les conséquences des effets sont négligeables pour un cheval adulte. Pour un poulain, on a d'autres problématiques, notamment sur la vitamine A, il me semble, pour la fixation du calcium sur les os. Mais pour un cheval adulte d'environ 500 kg, qui a une activité de loisir modérée, on n'a pas de problème en apport en vitamine A. A, D et C. Les apports en vitamine B sont à étudier potentiellement. Honnêtement, ils sont souvent couverts. Honnêtement, ils sont souvent couverts. Nous restent les apports en vitamine E. Et les apports en vitamine E, ça dépend. Les besoins du cheval, d'un cheval classique, sans problème de santé, avec une activité de loisir modérée, ces besoins en vitamine E sont couverts par l'herbe. Mais certains choix avec des pathologies lourdes ont des besoins qui sont très importants en vitamine E, et du coup une complémentation peut être nécessaire. Alors quand je dis pathologie lourde, en fait je veux dire pathologie inflammatoire et ou chronique. Ouais. Inflammatoire et chronique. Et douleur. Et douleur. Donc des douleurs pareilles chroniques. Si votre cheval a une pathologie chronique, s'il a de l'arthrose qui lui cause des douleurs de manière chronique, s'il a une inflammation un peu chronique, s'il fait une tendinite, ses besoins en vitamine E vont être accrus et potentiellement, il va falloir complémenter notre cheval en vitamine E, même s'il est à l'herbe. Donc du coup, tu l'as compris, la question des CMV pour le cheval au pré, ça dépend. Donc un CMV, complément minéraux aux vitamines, qui contient du coup des minéraux et des vitamines d'office. Donc pour les apports en minéraux, c'est intéressant d'avoir un CMV. Pour les apports en vitamines, peut-être un peu superflu. Dans la majorité des cas, c'est superflu de donner un CMV pour un cheval qui vit au pré pour le côté vitamines. Mais pour le côté minéraux, c'est très intéressant. Sauf que la plupart des fabricants de CMV, ce ne sont pas des vendeurs de minéraux. Ils vendent des CMV, donc minéraux et vitamines. Ils ne vont pas se contenter d'y mettre juste des minéraux. Ils y mettent des minéraux et vitamines parce que c'est ce que la plupart des gens veulent. Donc, c'est ce qu'ils vont mettre. Donc du coup, en effet, par solution de simplicité, on va donner des compléments minéraux et vitamines. à notre cheval qui est au pré pour que ses besoins en minéraux soient comblés et puis bon bah on y met un peu trop d'argent parce qu'on n'aurait pas besoin des vitamines en vrai. Une autre solution c'est du coup de faire en fait une analyse, une analyse d'herbes et pour savoir en fait quels sont les besoins en cuivre et en zinc et en sélénium et tous les autres minéraux pour potentiellement complémenter uniquement dans ces minéraux. et ne pas donner de vitamines. Ça peut être un intérêt, enfin, il y a un réel intérêt économique. Il y a un réel intérêt économique, votre ration peut diminuer, le prix d'une ration peut diminuer par deux. Si vous donnez de l'oligovite, vous allez être à 20-25 euros par mois, selon votre cheval. Si vous vous dites, en fait, je n'ai pas besoin de vitamines, et par contre, je sais, grâce à une analyse de foin, que j'ai uniquement besoin de cuivre, de zinc et de sévénium, votre ration va tomber à moins de 10 euros par mois. Donc, il y a un réel intérêt économique. à faire une analyse de foin et à se rendre compte que des fois, on n'a pas besoin de donner tout ce qu'on donne, de faire une analyse d'herbe, j'ai dit foin, de faire une analyse d'herbe pour se rendre compte que des fois, on n'a pas besoin de donner tout ce qu'on donne et faire du coup un gros bénéfice financier et rentabiliser en fait l'analyse de foin. Ça va nous rentabiliser l'analyse d'herbe, encore une fois, ça va nous rentabiliser l'analyse d'herbe et on va se rendre compte que on va pouvoir faire des économies pendant plusieurs mois. en faisant cette analyse d'herbe. Donc il y a un réel intérêt, d'autant plus que, je rappelle que l'analyse d'herbe se partage. Ça se partage. C'est-à-dire qu'on fait une seule analyse d'herbe pour tous les chevaux du troupeau. Pour tous les chevaux du troupeau, potentiellement sur tous les chevaux de la pension, on va faire une seule analyse d'herbe que du coup plusieurs propriétaires vont pouvoir payer ensemble. C'est ce que je propose du coup. Dans les bilans nutritionnels que je vous propose, il y a des tarifs pour un cheval, il y a des tarifs pour deux chevaux, pour trois chevaux, etc. Et en fait, au fur et à mesure, le prix par cheval va baisser parce qu'en fait, le prix de l'analyse va être mutualisé sur les différents propriétaires. Donc, c'est le moment de faire mon petit rappel sur ma page tarifaire. C'est en fait, quand je dis trois chevaux, c'est trois chevaux qui mangent la même chose, donc qui mangent la même herbe, dans notre cas, ou le même foin. Donc, quand on a trois chevaux qui mangent la même herbe, en fait... le tarif va être le tarif 3 chevaux même si ce ne sont pas trois chevaux du même propriétaire c'est trois chevaux qui mangent la même quantité d'herbe donc voilà l'intérêt du coup de faire une analyse d'herbe ça va être de s'épargner des coûts et de potentiellement ne pas acheter un CMV complet mais d'acheter juste les minéraux dont on a besoin pour notre chale si des fois le bilan nutritionnel t'intéresse, tu peux retrouver tous les détails sur mon site internet murmure-animal.com et potentiellement venir me poser les questions qu'il te reste à me poser sur mon compte Instagram murmure-animal sur Instagram C'est la fin de cet épisode et pour les chevaux la semaine prochaine, on va débunker une autre idée reçue des chevaux qui vivent auprès, de l'alimentation des chevaux qui vivent auprès, donc à l'herbe ça va être celle des pierres à minéraux. Est-ce que c'est une bonne idée, comme je vous ai parlé, de mettre des pierres à minéraux comme on voit apparaître, des pierres enrichies en cuivre, des pierres enrichies en zinc, des pierres enrichies en sévénium, ou juste une pierre à sel, ou les gros seaux, vous savez, ce qu'on trouve à vendre, des gros seaux qu'on va poser dans la pâture, et le cheval va venir lécher ce dont il a besoin. Eh bien, la semaine prochaine, on va aller chercher cette idée, on va aller chercher à questionner cette idée de est-ce que la pierre à minéraux, c'est une bonne ? ou une mauvaise idée pour mon cheval qui vit au pré. Parce qu'honnêtement, ça a l'air de pouvoir me simplifier vraiment la vie. Moi, j'ai envie d'une vie simple. Donc, ça serait le bon plan pour moi de mettre une pierre à minéraux. Je propose que la semaine prochaine, on aille réfléchir à cette idée. Je te dis donc à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Et en attendant, passe une bonne semaine !