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Le cheveu... fil de l'âme

Ah t'es coiffeuse ?!

Ah t'es coiffeuse ?!

13min |18/06/2025|

10

Play
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Le cheveu... fil de l'âme

Ah t'es coiffeuse ?!

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13min |18/06/2025|

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Description

Ah, t’es coiffeuse ?
Ah ouais...
Pas fait de hautes études alors ?
Un métier manuel quoi.
T’as pas su continuer à l’école ?
T’as dû abandonner, c’est ça ?
Ça t’est déjà arrivé d’entendre ça ? Moi, plus d’une fois.

Et tu sens bien, dans ces phrases, tout ce qu’on ne dit pas mais qu’on pense très fort. Comme si, parce que tu travailles avec tes mains, t’avais pas de cerveau. Comme si les métiers dits “manuels” étaient réservés à ceux qui n’ont pas pu faire “mieux”. Et là, il y a un vrai problème.

Je vais être honnête : j’ai pas choisi ce métier par passion à la base. Mais aujourd’hui, j’y suis pleinement. Ce métier m’a révélée. Il m’a formée, éduquée, élevée.
Pas dans les bancs d’une école classique, non.
Mais dans la vraie vie. Dans les salons. Auprès de dizaines, centaines de personnes, toutes différentes.
Des femmes, des hommes, de tous milieux, tous parcours.
Et moi, je posais des questions. Je m’intéressais. J’écoutais.
Et j’ai appris. J’ai appris l’humain. J’ai appris la vie.

Parce que ce métier, c’est ça.
C’est pas juste des cheveux. C’est des histoires. C’est des confidences.
C’est de l’écoute, de l’attention, du soin.
Et ça, c’est pas un diplôme qui te l’apprend.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

Mon FB :  Facebook  

Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

Ma chaîne Youtube : marie france pichet - YouTube


Lien pour le challenge :

https://www.pichetmariefrance.com/challenge-gratuit


Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

https://www.pichetmariefrance.com/cheveux-rythme-saisons



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ha ? T'es coiffeuse ? Ah ouais ? T'as pas fait de hautes études alors ? Un métier manuel en fait. T'as pas su continuer à l'école ? T'as dû abandonner, c'est ça ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé d'entendre ça ? Eh bien moi, plus d'une fois. Alors si tu veux en savoir un peu plus, suis-moi dans cet épisode et je vais te dire ce que je pense des coiffeurs. A tout de suite !

  • Speaker #1

    Le cheveu, fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des raçines émotionnelles qui se cachent derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuées de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos coiffures.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu sens bien dans ces phrases que tout ce qu'on ne dit pas, mais qu'on pense très fort. C'est comme si, parce que tu travailles avec tes mains, tu n'avais pas de cerveau. C'est comme si les métiers dits manuels étaient réservés à ceux qui n'ont pas pu faire mieux. Alors là, je pense que vraiment, il y a un problème. Alors moi, je vais être honnête. Sincèrement, même si je n'ai pas choisi ce métier par passion à la base, eh bien aujourd'hui, je suis pleinement épanouie dans ce métier. Parce qu'il m'a révélé et il m'a formée, éduquée et élevée. Alors, ce n'est pas dans les bancs de l'école classique que j'aurais pu le faire. Je ne pense pas, sincèrement. Mais moi, dans la vraie vie, dans les salons, auprès des dizaines, des centaines de personnes qui sont passées dans mes mains, tout était différent. Des hommes, des femmes, de tous les milieux. Avec tous un parcours tellement différent. Des connaissances différentes. Alors, je me suis intéressée, j'ai posé des questions. Et je les écoutais beaucoup, surtout. C'était un vrai moment de partage. C'est ça qui est beau aussi dans ce métier. Quand on coiffe, on est à un moment de partage avec la personne. C'est tellement humain. J'y ai vraiment appris la vie. Parce que c'est ça ce métier. Ce n'est pas juste couper ou colorer des cheveux, non. C'est tellement rempli d'histoires. Jusqu'à des confidences. On le sait bien, les coiffeurs sont des vrais confidents. Parce qu'il y a de l'écoute, il y a de l'attention, il y a du soin. et ça je suis désolée mais on ne l'apprend pas Sur les bancs de l'école, non. Même dans l'école de coiffure, je pense qu'on n'apprend pas aussi bien ça. Parce qu'on n'est pas en contact directement avec l'humain. Donc simuler, c'est bien, mais quand vous êtes directement avec la personne en face de vous, vous apprenez à avider, vous apprenez à, je vais dire, improvinler. Et vous vous adaptez. Et c'est super, parce que vous vous apprenez à découvrir de vous-même. Comment vous pouvez tolérer, accepter, entendre, écouter. Vous apprenez vraiment l'école de la vie et de vous-même. Alors un jour, j'ai demandé à un client par rapport à sa fille, et je lui ai demandé si elle, sa fille, elle avait déjà une idée de ce qu'elle voulait faire plus tard. Et lui m'a dit non, non, elle est encore un peu jeune, mais en tout cas je ferai pour qu'elle fasse des hautes études. Je lui ai dit ok, mais si elle avait envie d'apprendre un métier manuel, pourquoi pas ? Et là, elle m'a dit non, non, je veux qu'elle vise haut, et si vraiment alors ça ne va pas, ok, elle redescendra, pourra faire un métier manuel comme coiffure, esthétique ou autre. Et à un moment, je me dis, mais est-ce qu'il a conscience de savoir à qui il parle là ? Voilà, je n'ai pas relevé le mot dans ce sens-là, je lui ai juste dit, ok, on va dire que ce n'est pas comme s'il m'envoyait une pique, mais quelque part, je ne me suis pas sentie du tout considérée. Et en même temps, c'est tellement hypocrite, parce que la personne, en attendant, elle est quand même bien contente de trouver un coiffeur, parce que le faire soi-même, je pense que ça va être très compliqué. Mais bon, voilà, c'est comme ça. La société qui nous a éduqués aussi, moi déjà gamine, combien de fois on nous a dit « si tu ne réussis pas à l'école, tu finiras coiffeuse ou esthéticienne, couturière, ou waouh ! » Comme si le fait d'être un métier manuel, c'était déjà une punition, c'était un échec scolaire, et qu'en plus il y avait une échelle hiérarchique. Comprenez ce que je veux dire ? On va rabaisser tout ce qui est manuel ? C'est quand même fou ! Alors, si tu ne travailles pas à l'école, ce n'est pas grave, tu iras travailler avec tes mains, puisque tu n'es pas capable de travailler avec ta tête. Alors qu'en vrai, c'est tellement l'inverse, parce que ce métier-là, et je pense comme la majorité des métiers manuels, on est directement avec l'humain, on donne un service à la personne, mais en direct, la personne fait appel à vous, elle vous reçoit, vous discutez ensemble du travail à mettre en place. du service, et donc il y a un échange humain à humain. On n'est pas derrière un ordinateur, sans dénigrer de nouveau aussi pour autre chose, ce n'est pas pour renvoyer la balle de l'autre côté. C'est pour expliquer la valeur du métier, de n'importe quel métier manuel. Là, moi, c'est le métier de cœur, c'est le métier de coiffeur. Tu touches les gens, et au sens propre comme au sens figuré, parce que je ne fais pas qu'aller dans leurs cheveux, je les touche émotionnellement. C'est un métier où on est sensible, on est humain, on est attentif. C'est un métier où parfois on peut changer la vie d'une personne. On peut lui apporter tellement plus dans sa vie de tous les jours, rien qu'à travers un rendez-vous. Alors franchement, on en connaît combien des intellos ? Ceux qui sont bardés de diplômes et qui s'éteignent à petit feu derrière leur bureau ? Parce que sincèrement, j'en connais quelques-uns. Alors je ne dis pas que dans les métiers manuels, tout le monde s'éclate. Non. Après, c'est comme n'importe quelle profession. Je dis toujours, à un moment, quand ça ne va pas, on change. Alors ok, je vous entends, oui, ce n'est pas facile. Mais bon, ça, c'est un autre sujet. on ne va pas revenir là-dessus là maintenant, mais... Un métier qu'on aime, ce n'est pas aller travailler, c'est aller s'amuser, c'est aller passer du bon temps et traverser des journées extraordinaires. Donc, un métier choisi, c'est un métier qu'on habite, c'est un métier qui nous fait rayonner. Parce que je vous dis, c'est encore du partage, c'est magnifique. Moi, je l'ai vraiment appris en salon, en fait. Après, j'ai continué à me former. J'ai beaucoup lu, j'ai étudié, j'ai suivi plein de formations. Mais justement, des formations, pas par obligation, par envie. Parce que c'était des formations dans des domaines qui me passionnaient et qui me passionnent encore aujourd'hui. Donc moi, ce chemin-là, je l'ai choisi sans avoir besoin qu'un diplôme valide ma valeur. Je pense que de par ma pratique, ça suffit à montrer mes compétences. Je n'ai pas besoin d'accrocher des documents ou de dire « J'ai fait Harvard ou je ne sais quelle autre étude d'autre école. » Alors oui, moi je suis coiffeuse. Et non, je ne suis pas idiote. Je suis cultivée. Je suis passionnée, je suis humaine et je ne suis pas la seule. Prenez le temps de discuter avec votre coiffeur, votre coiffeuse. Essayez d'aller voir derrière l'humain ce qu'il y a d'autre que juste la façade de celui qui va peut-être vous transformer les cheveux, vous apporter une nouvelle coiffure ou autre chose. Dans la discussion, alors évidemment, si on se contente de parler de pluie et de beau temps, ça limite. Mais il y a des moyens de faire des conversations tellement plus profondes. Tellement. Alors il est temps d'arrêter de dénigrer les métiers manuels. Parce que justement, derrière les coiffeurs, il y a un cœur, un vrai. Et sincèrement, pour moi, ça vaut bien plus que n'importe quel beau diplôme accroché au mur. Alors chacun sa vision des choses. J'avais envie de le partager parce que sincèrement, je trouve tellement dénigrant toutes ces considérations qu'on peut avoir comme ça sur les professions manuelles. Et je vous dis, pendant des années, je n'osais pas dire que j'étais coiffeuse, parce que voilà, ma croyance, et je pense qu'elle était justifiée, fondée, c'était que, ah ouais, ok, c'est vraiment la réaction type de, ouais, faisons-la quoi, pas grand-chose dans la tête. Combien de fois on m'a dit, soit disant, en rigolant, ah ouais, mais t'es que coiffeuse, toi, que coiffeuse, waouh. Ça m'a blessée longtemps, souvent, des années. Aujourd'hui, je le revendique et j'en suis fière parce qu'en plus, aujourd'hui, j'ai poussé encore plus loin. Je suis allée plus loin dans le domaine. J'ai découvert des choses tellement plus profondes encore que de juste embellir une femme. Alors, quand je dis embellir, en plus, je n'aime pas quand on dit ça parce que c'est comme si la femme était obligée d'aller chez le coiffeur pour se trouver plus jolie encore qu'elle ne l'est déjà. C'est là où j'ai pu voir le métier déjà sous un angle différent, de pouvoir réaliser qu'il y avait… tellement de choses aussi qui se cachaient en vous, mesdames. Messieurs aussi, mais bon, majoritairement, des dames sont passées dans mes mains. Et toutes ces émotions enfouies en vous, ces endroits, vous savez, on dit tellement souvent que le coiffeur est aussi un peu l'endroit où les gens viennent se déposer, se déverser. Là aussi, c'est déjà tout un métier de pouvoir accueillir ça, de pouvoir écouter, avoir l'empathie, prendre le temps. temps de laisser la personne se déposer, de l'accueillir dans ce qu'elle vit. Je suis désolée, ce n'est pas donné à tout le monde, c'est tout un apprentissage. Et là, j'ai pu voir, au-delà de la coiffure, on va dire, traditionnelle ou commerciale, que ce que vous amenez là, c'était tellement fort, tellement profond, il y a des liens qui se sont faits avec vos cheveux. C'est là où j'ai pu aussi capter le fait que, waouh, vos cheveux en diraient long sur vous. La manière dont vous vous coiffez, on dit l'onde sur vous. La texture de vos cheveux. J'ai vraiment, en 40 années de coiffure, j'ai tellement pu créer tous ces liens, de comprendre un petit peu ce qui se dégageait de vous. Et ça passe à travers le cheveu puisqu'il est la continuité de votre corps et que lui, il vit par l'intérieur de tout ce que vous mettez dans votre corps. Donc il est normal que ça laisse des traces dans le cheveu et que ça lui donne un aspect selon votre état physique, physiologique, émotionnel. Quand vous êtes malade, vous savez bien que votre cheveu n'est pas au top de sa forme et donc c'est logique que ça se transmette dedans. Et il n'y a pas que ça, il y a plein d'autres choses qui se transmettent dedans. Mais ça, vous pouvez encore l'écouter dans tous mes autres podcasts où je parle du décodage capillaire émotionnel, de la coupe thérapeutique et tout ce que ça peut apporter de bon. Et ça aussi, ça s'apprend… Alors, je ne l'ai pas appris sur les bancs de l'école. J'ai été formée par des personnes aussi de cœur, des gens qui ont voulu aller voir plus loin ce qui se passait avec l'humain. Et ce ne sont pas des cours, on va dire, reconnus au niveau académique de l'État. Et c'est bien dommage. parce que là, on touche une autre sphère et beaucoup plus humaine pour moi. Donc voilà, j'avais envie de te dire ça parce que ça me tenait à cœur, parce que j'en avais marre d'entendre un peu tout ce fléau qu'on a envers les coiffeurs et les coiffeuses. J'aimerais bien que tu viennes me donner ton avis, me dire ce que toi, tu en penses ou ce que tu as pu en penser pendant un temps. Peut-être qu'à un moment donné, tu avais ces mêmes idées et puis ensuite, tu t'es rendu compte que non et ainsi de suite. j'ai des clientes qui m'ont beaucoup valorisé pendant mon parcours en me disant, ben ouais, coiffeuse, on ne croirait pas, mais c'est costaud, quoi. Parce que, oui, debout toute la journée, d'avoir manié tout le matériel, savoir utiliser la chimie pour pouvoir faire les beaux mélanges, alors on croirait qu'il suffit de suivre des tubes, de mélanger des tubes et des flacons, mais ça va bien plus loin que ça. Il y a un tas de choses à connaître, de pouvoir aussi être capable de reconnaître justement les pathologies par rapport à votre cuir chevelu, justement à l'état de vos cheveux, et ainsi de suite. Ce n'est pas juste. Vous mettre des produits, brocher, couper, et puis c'est terminé. Non, non, ça va bien plus loin que ça. Et de nouveau, je suis allée encore plus loin que ça. Alors, si toi, tu es coiffeur ou coiffeuse, tu te sens envie, je ne sais pas, que tu te sentirais aussi un peu d'aller plus loin, justement, dans notre pratique. Et alors, quand je dis mettre plus de conscience, ça ne veut pas dire que tu n'en étais pas, mais c'est quelque chose où on va toucher l'âme de la personne. Donc là, ça va quand même nettement plus loin. Alors je t'invite à me contacter parce que je forme les professionnels qui souhaitent reconnecter cet art de la coiffure à l'émotionnel, au vivant et à ce que le cheveu a à dire. C'est un superbe parcours à faire. Et puis toi, tu es une femme en quête de sens, d'alignement, et même juste d'un changement. Au-delà de faire de la transformation capillaire, juste de pouvoir, par le décodage capillaire émotionnel, t'apporter un éclairage. sur ton comportement émotionnel, sur ce que ton cheveu dit de toi et sur les messages qu'il t'envoie en fait à travers lui. Et donc peut-être t'apprendre à t'écouter à travers eux. Alors vous pouvez me retrouver habituellement, ce que ce soit sur YouTube, Facebook, ici à travers le podcast, vous avez toutes mes coordonnées en bas et je me ferai un plaisir de vous répondre. Je vous dis à bientôt, au revoir.

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Ah, t’es coiffeuse ?
Ah ouais...
Pas fait de hautes études alors ?
Un métier manuel quoi.
T’as pas su continuer à l’école ?
T’as dû abandonner, c’est ça ?
Ça t’est déjà arrivé d’entendre ça ? Moi, plus d’une fois.

Et tu sens bien, dans ces phrases, tout ce qu’on ne dit pas mais qu’on pense très fort. Comme si, parce que tu travailles avec tes mains, t’avais pas de cerveau. Comme si les métiers dits “manuels” étaient réservés à ceux qui n’ont pas pu faire “mieux”. Et là, il y a un vrai problème.

Je vais être honnête : j’ai pas choisi ce métier par passion à la base. Mais aujourd’hui, j’y suis pleinement. Ce métier m’a révélée. Il m’a formée, éduquée, élevée.
Pas dans les bancs d’une école classique, non.
Mais dans la vraie vie. Dans les salons. Auprès de dizaines, centaines de personnes, toutes différentes.
Des femmes, des hommes, de tous milieux, tous parcours.
Et moi, je posais des questions. Je m’intéressais. J’écoutais.
Et j’ai appris. J’ai appris l’humain. J’ai appris la vie.

Parce que ce métier, c’est ça.
C’est pas juste des cheveux. C’est des histoires. C’est des confidences.
C’est de l’écoute, de l’attention, du soin.
Et ça, c’est pas un diplôme qui te l’apprend.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

Mon FB :  Facebook  

Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

Ma chaîne Youtube : marie france pichet - YouTube


Lien pour le challenge :

https://www.pichetmariefrance.com/challenge-gratuit


Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ha ? T'es coiffeuse ? Ah ouais ? T'as pas fait de hautes études alors ? Un métier manuel en fait. T'as pas su continuer à l'école ? T'as dû abandonner, c'est ça ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé d'entendre ça ? Eh bien moi, plus d'une fois. Alors si tu veux en savoir un peu plus, suis-moi dans cet épisode et je vais te dire ce que je pense des coiffeurs. A tout de suite !

  • Speaker #1

    Le cheveu, fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des raçines émotionnelles qui se cachent derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuées de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos coiffures.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu sens bien dans ces phrases que tout ce qu'on ne dit pas, mais qu'on pense très fort. C'est comme si, parce que tu travailles avec tes mains, tu n'avais pas de cerveau. C'est comme si les métiers dits manuels étaient réservés à ceux qui n'ont pas pu faire mieux. Alors là, je pense que vraiment, il y a un problème. Alors moi, je vais être honnête. Sincèrement, même si je n'ai pas choisi ce métier par passion à la base, eh bien aujourd'hui, je suis pleinement épanouie dans ce métier. Parce qu'il m'a révélé et il m'a formée, éduquée et élevée. Alors, ce n'est pas dans les bancs de l'école classique que j'aurais pu le faire. Je ne pense pas, sincèrement. Mais moi, dans la vraie vie, dans les salons, auprès des dizaines, des centaines de personnes qui sont passées dans mes mains, tout était différent. Des hommes, des femmes, de tous les milieux. Avec tous un parcours tellement différent. Des connaissances différentes. Alors, je me suis intéressée, j'ai posé des questions. Et je les écoutais beaucoup, surtout. C'était un vrai moment de partage. C'est ça qui est beau aussi dans ce métier. Quand on coiffe, on est à un moment de partage avec la personne. C'est tellement humain. J'y ai vraiment appris la vie. Parce que c'est ça ce métier. Ce n'est pas juste couper ou colorer des cheveux, non. C'est tellement rempli d'histoires. Jusqu'à des confidences. On le sait bien, les coiffeurs sont des vrais confidents. Parce qu'il y a de l'écoute, il y a de l'attention, il y a du soin. et ça je suis désolée mais on ne l'apprend pas Sur les bancs de l'école, non. Même dans l'école de coiffure, je pense qu'on n'apprend pas aussi bien ça. Parce qu'on n'est pas en contact directement avec l'humain. Donc simuler, c'est bien, mais quand vous êtes directement avec la personne en face de vous, vous apprenez à avider, vous apprenez à, je vais dire, improvinler. Et vous vous adaptez. Et c'est super, parce que vous vous apprenez à découvrir de vous-même. Comment vous pouvez tolérer, accepter, entendre, écouter. Vous apprenez vraiment l'école de la vie et de vous-même. Alors un jour, j'ai demandé à un client par rapport à sa fille, et je lui ai demandé si elle, sa fille, elle avait déjà une idée de ce qu'elle voulait faire plus tard. Et lui m'a dit non, non, elle est encore un peu jeune, mais en tout cas je ferai pour qu'elle fasse des hautes études. Je lui ai dit ok, mais si elle avait envie d'apprendre un métier manuel, pourquoi pas ? Et là, elle m'a dit non, non, je veux qu'elle vise haut, et si vraiment alors ça ne va pas, ok, elle redescendra, pourra faire un métier manuel comme coiffure, esthétique ou autre. Et à un moment, je me dis, mais est-ce qu'il a conscience de savoir à qui il parle là ? Voilà, je n'ai pas relevé le mot dans ce sens-là, je lui ai juste dit, ok, on va dire que ce n'est pas comme s'il m'envoyait une pique, mais quelque part, je ne me suis pas sentie du tout considérée. Et en même temps, c'est tellement hypocrite, parce que la personne, en attendant, elle est quand même bien contente de trouver un coiffeur, parce que le faire soi-même, je pense que ça va être très compliqué. Mais bon, voilà, c'est comme ça. La société qui nous a éduqués aussi, moi déjà gamine, combien de fois on nous a dit « si tu ne réussis pas à l'école, tu finiras coiffeuse ou esthéticienne, couturière, ou waouh ! » Comme si le fait d'être un métier manuel, c'était déjà une punition, c'était un échec scolaire, et qu'en plus il y avait une échelle hiérarchique. Comprenez ce que je veux dire ? On va rabaisser tout ce qui est manuel ? C'est quand même fou ! Alors, si tu ne travailles pas à l'école, ce n'est pas grave, tu iras travailler avec tes mains, puisque tu n'es pas capable de travailler avec ta tête. Alors qu'en vrai, c'est tellement l'inverse, parce que ce métier-là, et je pense comme la majorité des métiers manuels, on est directement avec l'humain, on donne un service à la personne, mais en direct, la personne fait appel à vous, elle vous reçoit, vous discutez ensemble du travail à mettre en place. du service, et donc il y a un échange humain à humain. On n'est pas derrière un ordinateur, sans dénigrer de nouveau aussi pour autre chose, ce n'est pas pour renvoyer la balle de l'autre côté. C'est pour expliquer la valeur du métier, de n'importe quel métier manuel. Là, moi, c'est le métier de cœur, c'est le métier de coiffeur. Tu touches les gens, et au sens propre comme au sens figuré, parce que je ne fais pas qu'aller dans leurs cheveux, je les touche émotionnellement. C'est un métier où on est sensible, on est humain, on est attentif. C'est un métier où parfois on peut changer la vie d'une personne. On peut lui apporter tellement plus dans sa vie de tous les jours, rien qu'à travers un rendez-vous. Alors franchement, on en connaît combien des intellos ? Ceux qui sont bardés de diplômes et qui s'éteignent à petit feu derrière leur bureau ? Parce que sincèrement, j'en connais quelques-uns. Alors je ne dis pas que dans les métiers manuels, tout le monde s'éclate. Non. Après, c'est comme n'importe quelle profession. Je dis toujours, à un moment, quand ça ne va pas, on change. Alors ok, je vous entends, oui, ce n'est pas facile. Mais bon, ça, c'est un autre sujet. on ne va pas revenir là-dessus là maintenant, mais... Un métier qu'on aime, ce n'est pas aller travailler, c'est aller s'amuser, c'est aller passer du bon temps et traverser des journées extraordinaires. Donc, un métier choisi, c'est un métier qu'on habite, c'est un métier qui nous fait rayonner. Parce que je vous dis, c'est encore du partage, c'est magnifique. Moi, je l'ai vraiment appris en salon, en fait. Après, j'ai continué à me former. J'ai beaucoup lu, j'ai étudié, j'ai suivi plein de formations. Mais justement, des formations, pas par obligation, par envie. Parce que c'était des formations dans des domaines qui me passionnaient et qui me passionnent encore aujourd'hui. Donc moi, ce chemin-là, je l'ai choisi sans avoir besoin qu'un diplôme valide ma valeur. Je pense que de par ma pratique, ça suffit à montrer mes compétences. Je n'ai pas besoin d'accrocher des documents ou de dire « J'ai fait Harvard ou je ne sais quelle autre étude d'autre école. » Alors oui, moi je suis coiffeuse. Et non, je ne suis pas idiote. Je suis cultivée. Je suis passionnée, je suis humaine et je ne suis pas la seule. Prenez le temps de discuter avec votre coiffeur, votre coiffeuse. Essayez d'aller voir derrière l'humain ce qu'il y a d'autre que juste la façade de celui qui va peut-être vous transformer les cheveux, vous apporter une nouvelle coiffure ou autre chose. Dans la discussion, alors évidemment, si on se contente de parler de pluie et de beau temps, ça limite. Mais il y a des moyens de faire des conversations tellement plus profondes. Tellement. Alors il est temps d'arrêter de dénigrer les métiers manuels. Parce que justement, derrière les coiffeurs, il y a un cœur, un vrai. Et sincèrement, pour moi, ça vaut bien plus que n'importe quel beau diplôme accroché au mur. Alors chacun sa vision des choses. J'avais envie de le partager parce que sincèrement, je trouve tellement dénigrant toutes ces considérations qu'on peut avoir comme ça sur les professions manuelles. Et je vous dis, pendant des années, je n'osais pas dire que j'étais coiffeuse, parce que voilà, ma croyance, et je pense qu'elle était justifiée, fondée, c'était que, ah ouais, ok, c'est vraiment la réaction type de, ouais, faisons-la quoi, pas grand-chose dans la tête. Combien de fois on m'a dit, soit disant, en rigolant, ah ouais, mais t'es que coiffeuse, toi, que coiffeuse, waouh. Ça m'a blessée longtemps, souvent, des années. Aujourd'hui, je le revendique et j'en suis fière parce qu'en plus, aujourd'hui, j'ai poussé encore plus loin. Je suis allée plus loin dans le domaine. J'ai découvert des choses tellement plus profondes encore que de juste embellir une femme. Alors, quand je dis embellir, en plus, je n'aime pas quand on dit ça parce que c'est comme si la femme était obligée d'aller chez le coiffeur pour se trouver plus jolie encore qu'elle ne l'est déjà. C'est là où j'ai pu voir le métier déjà sous un angle différent, de pouvoir réaliser qu'il y avait… tellement de choses aussi qui se cachaient en vous, mesdames. Messieurs aussi, mais bon, majoritairement, des dames sont passées dans mes mains. Et toutes ces émotions enfouies en vous, ces endroits, vous savez, on dit tellement souvent que le coiffeur est aussi un peu l'endroit où les gens viennent se déposer, se déverser. Là aussi, c'est déjà tout un métier de pouvoir accueillir ça, de pouvoir écouter, avoir l'empathie, prendre le temps. temps de laisser la personne se déposer, de l'accueillir dans ce qu'elle vit. Je suis désolée, ce n'est pas donné à tout le monde, c'est tout un apprentissage. Et là, j'ai pu voir, au-delà de la coiffure, on va dire, traditionnelle ou commerciale, que ce que vous amenez là, c'était tellement fort, tellement profond, il y a des liens qui se sont faits avec vos cheveux. C'est là où j'ai pu aussi capter le fait que, waouh, vos cheveux en diraient long sur vous. La manière dont vous vous coiffez, on dit l'onde sur vous. La texture de vos cheveux. J'ai vraiment, en 40 années de coiffure, j'ai tellement pu créer tous ces liens, de comprendre un petit peu ce qui se dégageait de vous. Et ça passe à travers le cheveu puisqu'il est la continuité de votre corps et que lui, il vit par l'intérieur de tout ce que vous mettez dans votre corps. Donc il est normal que ça laisse des traces dans le cheveu et que ça lui donne un aspect selon votre état physique, physiologique, émotionnel. Quand vous êtes malade, vous savez bien que votre cheveu n'est pas au top de sa forme et donc c'est logique que ça se transmette dedans. Et il n'y a pas que ça, il y a plein d'autres choses qui se transmettent dedans. Mais ça, vous pouvez encore l'écouter dans tous mes autres podcasts où je parle du décodage capillaire émotionnel, de la coupe thérapeutique et tout ce que ça peut apporter de bon. Et ça aussi, ça s'apprend… Alors, je ne l'ai pas appris sur les bancs de l'école. J'ai été formée par des personnes aussi de cœur, des gens qui ont voulu aller voir plus loin ce qui se passait avec l'humain. Et ce ne sont pas des cours, on va dire, reconnus au niveau académique de l'État. Et c'est bien dommage. parce que là, on touche une autre sphère et beaucoup plus humaine pour moi. Donc voilà, j'avais envie de te dire ça parce que ça me tenait à cœur, parce que j'en avais marre d'entendre un peu tout ce fléau qu'on a envers les coiffeurs et les coiffeuses. J'aimerais bien que tu viennes me donner ton avis, me dire ce que toi, tu en penses ou ce que tu as pu en penser pendant un temps. Peut-être qu'à un moment donné, tu avais ces mêmes idées et puis ensuite, tu t'es rendu compte que non et ainsi de suite. j'ai des clientes qui m'ont beaucoup valorisé pendant mon parcours en me disant, ben ouais, coiffeuse, on ne croirait pas, mais c'est costaud, quoi. Parce que, oui, debout toute la journée, d'avoir manié tout le matériel, savoir utiliser la chimie pour pouvoir faire les beaux mélanges, alors on croirait qu'il suffit de suivre des tubes, de mélanger des tubes et des flacons, mais ça va bien plus loin que ça. Il y a un tas de choses à connaître, de pouvoir aussi être capable de reconnaître justement les pathologies par rapport à votre cuir chevelu, justement à l'état de vos cheveux, et ainsi de suite. Ce n'est pas juste. Vous mettre des produits, brocher, couper, et puis c'est terminé. Non, non, ça va bien plus loin que ça. Et de nouveau, je suis allée encore plus loin que ça. Alors, si toi, tu es coiffeur ou coiffeuse, tu te sens envie, je ne sais pas, que tu te sentirais aussi un peu d'aller plus loin, justement, dans notre pratique. Et alors, quand je dis mettre plus de conscience, ça ne veut pas dire que tu n'en étais pas, mais c'est quelque chose où on va toucher l'âme de la personne. Donc là, ça va quand même nettement plus loin. Alors je t'invite à me contacter parce que je forme les professionnels qui souhaitent reconnecter cet art de la coiffure à l'émotionnel, au vivant et à ce que le cheveu a à dire. C'est un superbe parcours à faire. Et puis toi, tu es une femme en quête de sens, d'alignement, et même juste d'un changement. Au-delà de faire de la transformation capillaire, juste de pouvoir, par le décodage capillaire émotionnel, t'apporter un éclairage. sur ton comportement émotionnel, sur ce que ton cheveu dit de toi et sur les messages qu'il t'envoie en fait à travers lui. Et donc peut-être t'apprendre à t'écouter à travers eux. Alors vous pouvez me retrouver habituellement, ce que ce soit sur YouTube, Facebook, ici à travers le podcast, vous avez toutes mes coordonnées en bas et je me ferai un plaisir de vous répondre. Je vous dis à bientôt, au revoir.

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Description

Ah, t’es coiffeuse ?
Ah ouais...
Pas fait de hautes études alors ?
Un métier manuel quoi.
T’as pas su continuer à l’école ?
T’as dû abandonner, c’est ça ?
Ça t’est déjà arrivé d’entendre ça ? Moi, plus d’une fois.

Et tu sens bien, dans ces phrases, tout ce qu’on ne dit pas mais qu’on pense très fort. Comme si, parce que tu travailles avec tes mains, t’avais pas de cerveau. Comme si les métiers dits “manuels” étaient réservés à ceux qui n’ont pas pu faire “mieux”. Et là, il y a un vrai problème.

Je vais être honnête : j’ai pas choisi ce métier par passion à la base. Mais aujourd’hui, j’y suis pleinement. Ce métier m’a révélée. Il m’a formée, éduquée, élevée.
Pas dans les bancs d’une école classique, non.
Mais dans la vraie vie. Dans les salons. Auprès de dizaines, centaines de personnes, toutes différentes.
Des femmes, des hommes, de tous milieux, tous parcours.
Et moi, je posais des questions. Je m’intéressais. J’écoutais.
Et j’ai appris. J’ai appris l’humain. J’ai appris la vie.

Parce que ce métier, c’est ça.
C’est pas juste des cheveux. C’est des histoires. C’est des confidences.
C’est de l’écoute, de l’attention, du soin.
Et ça, c’est pas un diplôme qui te l’apprend.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

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Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

Ma chaîne Youtube : marie france pichet - YouTube


Lien pour le challenge :

https://www.pichetmariefrance.com/challenge-gratuit


Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

https://www.pichetmariefrance.com/cheveux-rythme-saisons



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ha ? T'es coiffeuse ? Ah ouais ? T'as pas fait de hautes études alors ? Un métier manuel en fait. T'as pas su continuer à l'école ? T'as dû abandonner, c'est ça ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé d'entendre ça ? Eh bien moi, plus d'une fois. Alors si tu veux en savoir un peu plus, suis-moi dans cet épisode et je vais te dire ce que je pense des coiffeurs. A tout de suite !

  • Speaker #1

    Le cheveu, fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des raçines émotionnelles qui se cachent derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuées de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos coiffures.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu sens bien dans ces phrases que tout ce qu'on ne dit pas, mais qu'on pense très fort. C'est comme si, parce que tu travailles avec tes mains, tu n'avais pas de cerveau. C'est comme si les métiers dits manuels étaient réservés à ceux qui n'ont pas pu faire mieux. Alors là, je pense que vraiment, il y a un problème. Alors moi, je vais être honnête. Sincèrement, même si je n'ai pas choisi ce métier par passion à la base, eh bien aujourd'hui, je suis pleinement épanouie dans ce métier. Parce qu'il m'a révélé et il m'a formée, éduquée et élevée. Alors, ce n'est pas dans les bancs de l'école classique que j'aurais pu le faire. Je ne pense pas, sincèrement. Mais moi, dans la vraie vie, dans les salons, auprès des dizaines, des centaines de personnes qui sont passées dans mes mains, tout était différent. Des hommes, des femmes, de tous les milieux. Avec tous un parcours tellement différent. Des connaissances différentes. Alors, je me suis intéressée, j'ai posé des questions. Et je les écoutais beaucoup, surtout. C'était un vrai moment de partage. C'est ça qui est beau aussi dans ce métier. Quand on coiffe, on est à un moment de partage avec la personne. C'est tellement humain. J'y ai vraiment appris la vie. Parce que c'est ça ce métier. Ce n'est pas juste couper ou colorer des cheveux, non. C'est tellement rempli d'histoires. Jusqu'à des confidences. On le sait bien, les coiffeurs sont des vrais confidents. Parce qu'il y a de l'écoute, il y a de l'attention, il y a du soin. et ça je suis désolée mais on ne l'apprend pas Sur les bancs de l'école, non. Même dans l'école de coiffure, je pense qu'on n'apprend pas aussi bien ça. Parce qu'on n'est pas en contact directement avec l'humain. Donc simuler, c'est bien, mais quand vous êtes directement avec la personne en face de vous, vous apprenez à avider, vous apprenez à, je vais dire, improvinler. Et vous vous adaptez. Et c'est super, parce que vous vous apprenez à découvrir de vous-même. Comment vous pouvez tolérer, accepter, entendre, écouter. Vous apprenez vraiment l'école de la vie et de vous-même. Alors un jour, j'ai demandé à un client par rapport à sa fille, et je lui ai demandé si elle, sa fille, elle avait déjà une idée de ce qu'elle voulait faire plus tard. Et lui m'a dit non, non, elle est encore un peu jeune, mais en tout cas je ferai pour qu'elle fasse des hautes études. Je lui ai dit ok, mais si elle avait envie d'apprendre un métier manuel, pourquoi pas ? Et là, elle m'a dit non, non, je veux qu'elle vise haut, et si vraiment alors ça ne va pas, ok, elle redescendra, pourra faire un métier manuel comme coiffure, esthétique ou autre. Et à un moment, je me dis, mais est-ce qu'il a conscience de savoir à qui il parle là ? Voilà, je n'ai pas relevé le mot dans ce sens-là, je lui ai juste dit, ok, on va dire que ce n'est pas comme s'il m'envoyait une pique, mais quelque part, je ne me suis pas sentie du tout considérée. Et en même temps, c'est tellement hypocrite, parce que la personne, en attendant, elle est quand même bien contente de trouver un coiffeur, parce que le faire soi-même, je pense que ça va être très compliqué. Mais bon, voilà, c'est comme ça. La société qui nous a éduqués aussi, moi déjà gamine, combien de fois on nous a dit « si tu ne réussis pas à l'école, tu finiras coiffeuse ou esthéticienne, couturière, ou waouh ! » Comme si le fait d'être un métier manuel, c'était déjà une punition, c'était un échec scolaire, et qu'en plus il y avait une échelle hiérarchique. Comprenez ce que je veux dire ? On va rabaisser tout ce qui est manuel ? C'est quand même fou ! Alors, si tu ne travailles pas à l'école, ce n'est pas grave, tu iras travailler avec tes mains, puisque tu n'es pas capable de travailler avec ta tête. Alors qu'en vrai, c'est tellement l'inverse, parce que ce métier-là, et je pense comme la majorité des métiers manuels, on est directement avec l'humain, on donne un service à la personne, mais en direct, la personne fait appel à vous, elle vous reçoit, vous discutez ensemble du travail à mettre en place. du service, et donc il y a un échange humain à humain. On n'est pas derrière un ordinateur, sans dénigrer de nouveau aussi pour autre chose, ce n'est pas pour renvoyer la balle de l'autre côté. C'est pour expliquer la valeur du métier, de n'importe quel métier manuel. Là, moi, c'est le métier de cœur, c'est le métier de coiffeur. Tu touches les gens, et au sens propre comme au sens figuré, parce que je ne fais pas qu'aller dans leurs cheveux, je les touche émotionnellement. C'est un métier où on est sensible, on est humain, on est attentif. C'est un métier où parfois on peut changer la vie d'une personne. On peut lui apporter tellement plus dans sa vie de tous les jours, rien qu'à travers un rendez-vous. Alors franchement, on en connaît combien des intellos ? Ceux qui sont bardés de diplômes et qui s'éteignent à petit feu derrière leur bureau ? Parce que sincèrement, j'en connais quelques-uns. Alors je ne dis pas que dans les métiers manuels, tout le monde s'éclate. Non. Après, c'est comme n'importe quelle profession. Je dis toujours, à un moment, quand ça ne va pas, on change. Alors ok, je vous entends, oui, ce n'est pas facile. Mais bon, ça, c'est un autre sujet. on ne va pas revenir là-dessus là maintenant, mais... Un métier qu'on aime, ce n'est pas aller travailler, c'est aller s'amuser, c'est aller passer du bon temps et traverser des journées extraordinaires. Donc, un métier choisi, c'est un métier qu'on habite, c'est un métier qui nous fait rayonner. Parce que je vous dis, c'est encore du partage, c'est magnifique. Moi, je l'ai vraiment appris en salon, en fait. Après, j'ai continué à me former. J'ai beaucoup lu, j'ai étudié, j'ai suivi plein de formations. Mais justement, des formations, pas par obligation, par envie. Parce que c'était des formations dans des domaines qui me passionnaient et qui me passionnent encore aujourd'hui. Donc moi, ce chemin-là, je l'ai choisi sans avoir besoin qu'un diplôme valide ma valeur. Je pense que de par ma pratique, ça suffit à montrer mes compétences. Je n'ai pas besoin d'accrocher des documents ou de dire « J'ai fait Harvard ou je ne sais quelle autre étude d'autre école. » Alors oui, moi je suis coiffeuse. Et non, je ne suis pas idiote. Je suis cultivée. Je suis passionnée, je suis humaine et je ne suis pas la seule. Prenez le temps de discuter avec votre coiffeur, votre coiffeuse. Essayez d'aller voir derrière l'humain ce qu'il y a d'autre que juste la façade de celui qui va peut-être vous transformer les cheveux, vous apporter une nouvelle coiffure ou autre chose. Dans la discussion, alors évidemment, si on se contente de parler de pluie et de beau temps, ça limite. Mais il y a des moyens de faire des conversations tellement plus profondes. Tellement. Alors il est temps d'arrêter de dénigrer les métiers manuels. Parce que justement, derrière les coiffeurs, il y a un cœur, un vrai. Et sincèrement, pour moi, ça vaut bien plus que n'importe quel beau diplôme accroché au mur. Alors chacun sa vision des choses. J'avais envie de le partager parce que sincèrement, je trouve tellement dénigrant toutes ces considérations qu'on peut avoir comme ça sur les professions manuelles. Et je vous dis, pendant des années, je n'osais pas dire que j'étais coiffeuse, parce que voilà, ma croyance, et je pense qu'elle était justifiée, fondée, c'était que, ah ouais, ok, c'est vraiment la réaction type de, ouais, faisons-la quoi, pas grand-chose dans la tête. Combien de fois on m'a dit, soit disant, en rigolant, ah ouais, mais t'es que coiffeuse, toi, que coiffeuse, waouh. Ça m'a blessée longtemps, souvent, des années. Aujourd'hui, je le revendique et j'en suis fière parce qu'en plus, aujourd'hui, j'ai poussé encore plus loin. Je suis allée plus loin dans le domaine. J'ai découvert des choses tellement plus profondes encore que de juste embellir une femme. Alors, quand je dis embellir, en plus, je n'aime pas quand on dit ça parce que c'est comme si la femme était obligée d'aller chez le coiffeur pour se trouver plus jolie encore qu'elle ne l'est déjà. C'est là où j'ai pu voir le métier déjà sous un angle différent, de pouvoir réaliser qu'il y avait… tellement de choses aussi qui se cachaient en vous, mesdames. Messieurs aussi, mais bon, majoritairement, des dames sont passées dans mes mains. Et toutes ces émotions enfouies en vous, ces endroits, vous savez, on dit tellement souvent que le coiffeur est aussi un peu l'endroit où les gens viennent se déposer, se déverser. Là aussi, c'est déjà tout un métier de pouvoir accueillir ça, de pouvoir écouter, avoir l'empathie, prendre le temps. temps de laisser la personne se déposer, de l'accueillir dans ce qu'elle vit. Je suis désolée, ce n'est pas donné à tout le monde, c'est tout un apprentissage. Et là, j'ai pu voir, au-delà de la coiffure, on va dire, traditionnelle ou commerciale, que ce que vous amenez là, c'était tellement fort, tellement profond, il y a des liens qui se sont faits avec vos cheveux. C'est là où j'ai pu aussi capter le fait que, waouh, vos cheveux en diraient long sur vous. La manière dont vous vous coiffez, on dit l'onde sur vous. La texture de vos cheveux. J'ai vraiment, en 40 années de coiffure, j'ai tellement pu créer tous ces liens, de comprendre un petit peu ce qui se dégageait de vous. Et ça passe à travers le cheveu puisqu'il est la continuité de votre corps et que lui, il vit par l'intérieur de tout ce que vous mettez dans votre corps. Donc il est normal que ça laisse des traces dans le cheveu et que ça lui donne un aspect selon votre état physique, physiologique, émotionnel. Quand vous êtes malade, vous savez bien que votre cheveu n'est pas au top de sa forme et donc c'est logique que ça se transmette dedans. Et il n'y a pas que ça, il y a plein d'autres choses qui se transmettent dedans. Mais ça, vous pouvez encore l'écouter dans tous mes autres podcasts où je parle du décodage capillaire émotionnel, de la coupe thérapeutique et tout ce que ça peut apporter de bon. Et ça aussi, ça s'apprend… Alors, je ne l'ai pas appris sur les bancs de l'école. J'ai été formée par des personnes aussi de cœur, des gens qui ont voulu aller voir plus loin ce qui se passait avec l'humain. Et ce ne sont pas des cours, on va dire, reconnus au niveau académique de l'État. Et c'est bien dommage. parce que là, on touche une autre sphère et beaucoup plus humaine pour moi. Donc voilà, j'avais envie de te dire ça parce que ça me tenait à cœur, parce que j'en avais marre d'entendre un peu tout ce fléau qu'on a envers les coiffeurs et les coiffeuses. J'aimerais bien que tu viennes me donner ton avis, me dire ce que toi, tu en penses ou ce que tu as pu en penser pendant un temps. Peut-être qu'à un moment donné, tu avais ces mêmes idées et puis ensuite, tu t'es rendu compte que non et ainsi de suite. j'ai des clientes qui m'ont beaucoup valorisé pendant mon parcours en me disant, ben ouais, coiffeuse, on ne croirait pas, mais c'est costaud, quoi. Parce que, oui, debout toute la journée, d'avoir manié tout le matériel, savoir utiliser la chimie pour pouvoir faire les beaux mélanges, alors on croirait qu'il suffit de suivre des tubes, de mélanger des tubes et des flacons, mais ça va bien plus loin que ça. Il y a un tas de choses à connaître, de pouvoir aussi être capable de reconnaître justement les pathologies par rapport à votre cuir chevelu, justement à l'état de vos cheveux, et ainsi de suite. Ce n'est pas juste. Vous mettre des produits, brocher, couper, et puis c'est terminé. Non, non, ça va bien plus loin que ça. Et de nouveau, je suis allée encore plus loin que ça. Alors, si toi, tu es coiffeur ou coiffeuse, tu te sens envie, je ne sais pas, que tu te sentirais aussi un peu d'aller plus loin, justement, dans notre pratique. Et alors, quand je dis mettre plus de conscience, ça ne veut pas dire que tu n'en étais pas, mais c'est quelque chose où on va toucher l'âme de la personne. Donc là, ça va quand même nettement plus loin. Alors je t'invite à me contacter parce que je forme les professionnels qui souhaitent reconnecter cet art de la coiffure à l'émotionnel, au vivant et à ce que le cheveu a à dire. C'est un superbe parcours à faire. Et puis toi, tu es une femme en quête de sens, d'alignement, et même juste d'un changement. Au-delà de faire de la transformation capillaire, juste de pouvoir, par le décodage capillaire émotionnel, t'apporter un éclairage. sur ton comportement émotionnel, sur ce que ton cheveu dit de toi et sur les messages qu'il t'envoie en fait à travers lui. Et donc peut-être t'apprendre à t'écouter à travers eux. Alors vous pouvez me retrouver habituellement, ce que ce soit sur YouTube, Facebook, ici à travers le podcast, vous avez toutes mes coordonnées en bas et je me ferai un plaisir de vous répondre. Je vous dis à bientôt, au revoir.

Description

Ah, t’es coiffeuse ?
Ah ouais...
Pas fait de hautes études alors ?
Un métier manuel quoi.
T’as pas su continuer à l’école ?
T’as dû abandonner, c’est ça ?
Ça t’est déjà arrivé d’entendre ça ? Moi, plus d’une fois.

Et tu sens bien, dans ces phrases, tout ce qu’on ne dit pas mais qu’on pense très fort. Comme si, parce que tu travailles avec tes mains, t’avais pas de cerveau. Comme si les métiers dits “manuels” étaient réservés à ceux qui n’ont pas pu faire “mieux”. Et là, il y a un vrai problème.

Je vais être honnête : j’ai pas choisi ce métier par passion à la base. Mais aujourd’hui, j’y suis pleinement. Ce métier m’a révélée. Il m’a formée, éduquée, élevée.
Pas dans les bancs d’une école classique, non.
Mais dans la vraie vie. Dans les salons. Auprès de dizaines, centaines de personnes, toutes différentes.
Des femmes, des hommes, de tous milieux, tous parcours.
Et moi, je posais des questions. Je m’intéressais. J’écoutais.
Et j’ai appris. J’ai appris l’humain. J’ai appris la vie.

Parce que ce métier, c’est ça.
C’est pas juste des cheveux. C’est des histoires. C’est des confidences.
C’est de l’écoute, de l’attention, du soin.
Et ça, c’est pas un diplôme qui te l’apprend.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

Mon FB :  Facebook  

Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

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Lien pour le challenge :

https://www.pichetmariefrance.com/challenge-gratuit


Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

https://www.pichetmariefrance.com/cheveux-rythme-saisons



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ha ? T'es coiffeuse ? Ah ouais ? T'as pas fait de hautes études alors ? Un métier manuel en fait. T'as pas su continuer à l'école ? T'as dû abandonner, c'est ça ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé d'entendre ça ? Eh bien moi, plus d'une fois. Alors si tu veux en savoir un peu plus, suis-moi dans cet épisode et je vais te dire ce que je pense des coiffeurs. A tout de suite !

  • Speaker #1

    Le cheveu, fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des raçines émotionnelles qui se cachent derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuées de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos coiffures.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu sens bien dans ces phrases que tout ce qu'on ne dit pas, mais qu'on pense très fort. C'est comme si, parce que tu travailles avec tes mains, tu n'avais pas de cerveau. C'est comme si les métiers dits manuels étaient réservés à ceux qui n'ont pas pu faire mieux. Alors là, je pense que vraiment, il y a un problème. Alors moi, je vais être honnête. Sincèrement, même si je n'ai pas choisi ce métier par passion à la base, eh bien aujourd'hui, je suis pleinement épanouie dans ce métier. Parce qu'il m'a révélé et il m'a formée, éduquée et élevée. Alors, ce n'est pas dans les bancs de l'école classique que j'aurais pu le faire. Je ne pense pas, sincèrement. Mais moi, dans la vraie vie, dans les salons, auprès des dizaines, des centaines de personnes qui sont passées dans mes mains, tout était différent. Des hommes, des femmes, de tous les milieux. Avec tous un parcours tellement différent. Des connaissances différentes. Alors, je me suis intéressée, j'ai posé des questions. Et je les écoutais beaucoup, surtout. C'était un vrai moment de partage. C'est ça qui est beau aussi dans ce métier. Quand on coiffe, on est à un moment de partage avec la personne. C'est tellement humain. J'y ai vraiment appris la vie. Parce que c'est ça ce métier. Ce n'est pas juste couper ou colorer des cheveux, non. C'est tellement rempli d'histoires. Jusqu'à des confidences. On le sait bien, les coiffeurs sont des vrais confidents. Parce qu'il y a de l'écoute, il y a de l'attention, il y a du soin. et ça je suis désolée mais on ne l'apprend pas Sur les bancs de l'école, non. Même dans l'école de coiffure, je pense qu'on n'apprend pas aussi bien ça. Parce qu'on n'est pas en contact directement avec l'humain. Donc simuler, c'est bien, mais quand vous êtes directement avec la personne en face de vous, vous apprenez à avider, vous apprenez à, je vais dire, improvinler. Et vous vous adaptez. Et c'est super, parce que vous vous apprenez à découvrir de vous-même. Comment vous pouvez tolérer, accepter, entendre, écouter. Vous apprenez vraiment l'école de la vie et de vous-même. Alors un jour, j'ai demandé à un client par rapport à sa fille, et je lui ai demandé si elle, sa fille, elle avait déjà une idée de ce qu'elle voulait faire plus tard. Et lui m'a dit non, non, elle est encore un peu jeune, mais en tout cas je ferai pour qu'elle fasse des hautes études. Je lui ai dit ok, mais si elle avait envie d'apprendre un métier manuel, pourquoi pas ? Et là, elle m'a dit non, non, je veux qu'elle vise haut, et si vraiment alors ça ne va pas, ok, elle redescendra, pourra faire un métier manuel comme coiffure, esthétique ou autre. Et à un moment, je me dis, mais est-ce qu'il a conscience de savoir à qui il parle là ? Voilà, je n'ai pas relevé le mot dans ce sens-là, je lui ai juste dit, ok, on va dire que ce n'est pas comme s'il m'envoyait une pique, mais quelque part, je ne me suis pas sentie du tout considérée. Et en même temps, c'est tellement hypocrite, parce que la personne, en attendant, elle est quand même bien contente de trouver un coiffeur, parce que le faire soi-même, je pense que ça va être très compliqué. Mais bon, voilà, c'est comme ça. La société qui nous a éduqués aussi, moi déjà gamine, combien de fois on nous a dit « si tu ne réussis pas à l'école, tu finiras coiffeuse ou esthéticienne, couturière, ou waouh ! » Comme si le fait d'être un métier manuel, c'était déjà une punition, c'était un échec scolaire, et qu'en plus il y avait une échelle hiérarchique. Comprenez ce que je veux dire ? On va rabaisser tout ce qui est manuel ? C'est quand même fou ! Alors, si tu ne travailles pas à l'école, ce n'est pas grave, tu iras travailler avec tes mains, puisque tu n'es pas capable de travailler avec ta tête. Alors qu'en vrai, c'est tellement l'inverse, parce que ce métier-là, et je pense comme la majorité des métiers manuels, on est directement avec l'humain, on donne un service à la personne, mais en direct, la personne fait appel à vous, elle vous reçoit, vous discutez ensemble du travail à mettre en place. du service, et donc il y a un échange humain à humain. On n'est pas derrière un ordinateur, sans dénigrer de nouveau aussi pour autre chose, ce n'est pas pour renvoyer la balle de l'autre côté. C'est pour expliquer la valeur du métier, de n'importe quel métier manuel. Là, moi, c'est le métier de cœur, c'est le métier de coiffeur. Tu touches les gens, et au sens propre comme au sens figuré, parce que je ne fais pas qu'aller dans leurs cheveux, je les touche émotionnellement. C'est un métier où on est sensible, on est humain, on est attentif. C'est un métier où parfois on peut changer la vie d'une personne. On peut lui apporter tellement plus dans sa vie de tous les jours, rien qu'à travers un rendez-vous. Alors franchement, on en connaît combien des intellos ? Ceux qui sont bardés de diplômes et qui s'éteignent à petit feu derrière leur bureau ? Parce que sincèrement, j'en connais quelques-uns. Alors je ne dis pas que dans les métiers manuels, tout le monde s'éclate. Non. Après, c'est comme n'importe quelle profession. Je dis toujours, à un moment, quand ça ne va pas, on change. Alors ok, je vous entends, oui, ce n'est pas facile. Mais bon, ça, c'est un autre sujet. on ne va pas revenir là-dessus là maintenant, mais... Un métier qu'on aime, ce n'est pas aller travailler, c'est aller s'amuser, c'est aller passer du bon temps et traverser des journées extraordinaires. Donc, un métier choisi, c'est un métier qu'on habite, c'est un métier qui nous fait rayonner. Parce que je vous dis, c'est encore du partage, c'est magnifique. Moi, je l'ai vraiment appris en salon, en fait. Après, j'ai continué à me former. J'ai beaucoup lu, j'ai étudié, j'ai suivi plein de formations. Mais justement, des formations, pas par obligation, par envie. Parce que c'était des formations dans des domaines qui me passionnaient et qui me passionnent encore aujourd'hui. Donc moi, ce chemin-là, je l'ai choisi sans avoir besoin qu'un diplôme valide ma valeur. Je pense que de par ma pratique, ça suffit à montrer mes compétences. Je n'ai pas besoin d'accrocher des documents ou de dire « J'ai fait Harvard ou je ne sais quelle autre étude d'autre école. » Alors oui, moi je suis coiffeuse. Et non, je ne suis pas idiote. Je suis cultivée. Je suis passionnée, je suis humaine et je ne suis pas la seule. Prenez le temps de discuter avec votre coiffeur, votre coiffeuse. Essayez d'aller voir derrière l'humain ce qu'il y a d'autre que juste la façade de celui qui va peut-être vous transformer les cheveux, vous apporter une nouvelle coiffure ou autre chose. Dans la discussion, alors évidemment, si on se contente de parler de pluie et de beau temps, ça limite. Mais il y a des moyens de faire des conversations tellement plus profondes. Tellement. Alors il est temps d'arrêter de dénigrer les métiers manuels. Parce que justement, derrière les coiffeurs, il y a un cœur, un vrai. Et sincèrement, pour moi, ça vaut bien plus que n'importe quel beau diplôme accroché au mur. Alors chacun sa vision des choses. J'avais envie de le partager parce que sincèrement, je trouve tellement dénigrant toutes ces considérations qu'on peut avoir comme ça sur les professions manuelles. Et je vous dis, pendant des années, je n'osais pas dire que j'étais coiffeuse, parce que voilà, ma croyance, et je pense qu'elle était justifiée, fondée, c'était que, ah ouais, ok, c'est vraiment la réaction type de, ouais, faisons-la quoi, pas grand-chose dans la tête. Combien de fois on m'a dit, soit disant, en rigolant, ah ouais, mais t'es que coiffeuse, toi, que coiffeuse, waouh. Ça m'a blessée longtemps, souvent, des années. Aujourd'hui, je le revendique et j'en suis fière parce qu'en plus, aujourd'hui, j'ai poussé encore plus loin. Je suis allée plus loin dans le domaine. J'ai découvert des choses tellement plus profondes encore que de juste embellir une femme. Alors, quand je dis embellir, en plus, je n'aime pas quand on dit ça parce que c'est comme si la femme était obligée d'aller chez le coiffeur pour se trouver plus jolie encore qu'elle ne l'est déjà. C'est là où j'ai pu voir le métier déjà sous un angle différent, de pouvoir réaliser qu'il y avait… tellement de choses aussi qui se cachaient en vous, mesdames. Messieurs aussi, mais bon, majoritairement, des dames sont passées dans mes mains. Et toutes ces émotions enfouies en vous, ces endroits, vous savez, on dit tellement souvent que le coiffeur est aussi un peu l'endroit où les gens viennent se déposer, se déverser. Là aussi, c'est déjà tout un métier de pouvoir accueillir ça, de pouvoir écouter, avoir l'empathie, prendre le temps. temps de laisser la personne se déposer, de l'accueillir dans ce qu'elle vit. Je suis désolée, ce n'est pas donné à tout le monde, c'est tout un apprentissage. Et là, j'ai pu voir, au-delà de la coiffure, on va dire, traditionnelle ou commerciale, que ce que vous amenez là, c'était tellement fort, tellement profond, il y a des liens qui se sont faits avec vos cheveux. C'est là où j'ai pu aussi capter le fait que, waouh, vos cheveux en diraient long sur vous. La manière dont vous vous coiffez, on dit l'onde sur vous. La texture de vos cheveux. J'ai vraiment, en 40 années de coiffure, j'ai tellement pu créer tous ces liens, de comprendre un petit peu ce qui se dégageait de vous. Et ça passe à travers le cheveu puisqu'il est la continuité de votre corps et que lui, il vit par l'intérieur de tout ce que vous mettez dans votre corps. Donc il est normal que ça laisse des traces dans le cheveu et que ça lui donne un aspect selon votre état physique, physiologique, émotionnel. Quand vous êtes malade, vous savez bien que votre cheveu n'est pas au top de sa forme et donc c'est logique que ça se transmette dedans. Et il n'y a pas que ça, il y a plein d'autres choses qui se transmettent dedans. Mais ça, vous pouvez encore l'écouter dans tous mes autres podcasts où je parle du décodage capillaire émotionnel, de la coupe thérapeutique et tout ce que ça peut apporter de bon. Et ça aussi, ça s'apprend… Alors, je ne l'ai pas appris sur les bancs de l'école. J'ai été formée par des personnes aussi de cœur, des gens qui ont voulu aller voir plus loin ce qui se passait avec l'humain. Et ce ne sont pas des cours, on va dire, reconnus au niveau académique de l'État. Et c'est bien dommage. parce que là, on touche une autre sphère et beaucoup plus humaine pour moi. Donc voilà, j'avais envie de te dire ça parce que ça me tenait à cœur, parce que j'en avais marre d'entendre un peu tout ce fléau qu'on a envers les coiffeurs et les coiffeuses. J'aimerais bien que tu viennes me donner ton avis, me dire ce que toi, tu en penses ou ce que tu as pu en penser pendant un temps. Peut-être qu'à un moment donné, tu avais ces mêmes idées et puis ensuite, tu t'es rendu compte que non et ainsi de suite. j'ai des clientes qui m'ont beaucoup valorisé pendant mon parcours en me disant, ben ouais, coiffeuse, on ne croirait pas, mais c'est costaud, quoi. Parce que, oui, debout toute la journée, d'avoir manié tout le matériel, savoir utiliser la chimie pour pouvoir faire les beaux mélanges, alors on croirait qu'il suffit de suivre des tubes, de mélanger des tubes et des flacons, mais ça va bien plus loin que ça. Il y a un tas de choses à connaître, de pouvoir aussi être capable de reconnaître justement les pathologies par rapport à votre cuir chevelu, justement à l'état de vos cheveux, et ainsi de suite. Ce n'est pas juste. Vous mettre des produits, brocher, couper, et puis c'est terminé. Non, non, ça va bien plus loin que ça. Et de nouveau, je suis allée encore plus loin que ça. Alors, si toi, tu es coiffeur ou coiffeuse, tu te sens envie, je ne sais pas, que tu te sentirais aussi un peu d'aller plus loin, justement, dans notre pratique. Et alors, quand je dis mettre plus de conscience, ça ne veut pas dire que tu n'en étais pas, mais c'est quelque chose où on va toucher l'âme de la personne. Donc là, ça va quand même nettement plus loin. Alors je t'invite à me contacter parce que je forme les professionnels qui souhaitent reconnecter cet art de la coiffure à l'émotionnel, au vivant et à ce que le cheveu a à dire. C'est un superbe parcours à faire. Et puis toi, tu es une femme en quête de sens, d'alignement, et même juste d'un changement. Au-delà de faire de la transformation capillaire, juste de pouvoir, par le décodage capillaire émotionnel, t'apporter un éclairage. sur ton comportement émotionnel, sur ce que ton cheveu dit de toi et sur les messages qu'il t'envoie en fait à travers lui. Et donc peut-être t'apprendre à t'écouter à travers eux. Alors vous pouvez me retrouver habituellement, ce que ce soit sur YouTube, Facebook, ici à travers le podcast, vous avez toutes mes coordonnées en bas et je me ferai un plaisir de vous répondre. Je vous dis à bientôt, au revoir.

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