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Le cheveu... fil de l'âme

Es-tu libre libre ou prisonnier de ton salon ?

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07min |26/02/2025|

7

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Description

Te sens-tu libre dans ton salon ?

Selon tes débuts où tu rêvais de pratiquer ton métier comme tu l'entendais , est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

Je veux parler des contraintes financières , des exigences de la clientèle, les modes qui s'imposent etc....

Toi dans tout ça comment te sens tu face à ton envie de réaliser tes propres créations.

Encore une fois tout est question de savoir poser ses limites et pratiquer avec plaisir.

Comment cela se passe pour toi ?


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

Mon FB :  Facebook  

Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

Ma chaîne Youtube : marie france pichet - YouTube


Lien pour le challenge :

https://www.pichetmariefrance.com/challenge-gratuit


Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

https://www.pichetmariefrance.com/cheveux-rythme-saisons



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand tu as choisi d'être coiffeur, tu voulais peut-être de la liberté. La liberté de créer, la liberté d'être en contact avec l'humain et la liberté de faire ce que tu aimes. Mais aujourd'hui, as-tu vraiment cette liberté ? Ou est-ce que ton métier est devenu une cage dorée ? Tu travailles pour toi ou pour survivre ? Tu fais ce que tu veux, ce que les clients attendent de toi. Alors dans cet épisode, je vais te permettre de faire un peu le point. Alors suis-moi.

  • Speaker #1

    Le cheveu, le fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des Ausha émotionnelles. qui se cache derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuelles de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos profils.

  • Speaker #0

    Dans notre métier de coiffeur, il existe quand même, on va dire, différentes prisons. Alors dans le sens où on se retrouve presque naturellement emprisonné, par des rythmes effrénés. Vous allez mieux comprendre pourquoi. Il y a ces coiffeurs pour qui c'est la course, tout le temps. Toujours plus de clients, toujours plus vite. Et ça s'accélère toujours plus. C'est même presque plus un travail en qualité, c'est plus en quantité. Là, ça devient franchement dommage. Mais voilà, parfois, rentabilité oblige. Plus le temps de respirer entre deux coupes, même plus le temps de manger. Même plus le temps de s'arrêter pour souffler. Et fin de journée, qu'est-ce qui se passe ? On est épuisé, on n'a plus d'énergie pour soi. Alors franchement, est-ce que c'est comme ça que tu voyais ton métier ? À courir dans tous les sens et ne même pas profiter ni savourer du moindre instant passé avec la cliente ? Parlons-en des clientes. Les clientes et leurs attentes, est-ce que tu les laisses toujours décider elles-mêmes de leur coiffure ? Je veux dire, est-ce que tu te permets au moins de leur donner ton avis, surtout lorsque tu sais pertinemment que ce choix ne va pas du tout convenir avec leurs cheveux ? Ou bien alors, elles demandent et tu exécutes ? Parfois, tu le sais que ça ne va pas aller, mais tu n'oses pas leur dire. Et puis, tu te rends compte que si tu ne les préviens pas, leurs choix risquent d'être faussés et que le résultat ne sera pas du tout là où elles l'attendaient. Et tu crois qu'elles vont s'en prendre à qui ? À toi. Elles vont surtout t'en vouloir de ne pas les avoir averties, de ne pas leur avoir dit que... Mais en premier lieu, elles vont surtout dire que tu n'étais pas capable et que tu n'as pas su faire ce qu'elles ont demandé. Donc là, tu vas être directement jugé sur ta capacité à savoir quoi faire ou pas. Alors, aujourd'hui, est-ce que tu as encore ton mot à dire ? Ou bien est-ce que tu es devenu un prestataire de service comme un autre ? Ça peut paraître rude, hein ? Mais pose-toi quand même les questions sur tout ça, parce que ça s'installe insidieusement, on ne s'en rend même plus compte. On rentre dans un cercle infernal et sincèrement, ça peut prendre du temps avant de le réaliser, mais parfois, tard, trop tard, on se prend le mur. Et la santé, elle va trinquer avant. Mais voilà, donc prends le temps de te poser un peu ces questions. Surtout qu'aussi dans toutes ces prisons, il y a ce qu'on appelle la prison financière. Alors avec cette croyance plus vraie que nature, si on s'y rattache, qui dit que si tu t'arrêtes, tu ne gagnes rien, les charges, les produits, le loyer, tout ça, ça reste des pressions constantes. Et elles sont sur vos épaules tout le temps, tout le temps, tout le temps. Chaque fin de mois, on se demande si on va avoir suffisamment dans la caisse pour payer tout ce qu'on doit payer. Alors tu en arrives à continuer plus par obligation que par choix. C'est quand même triste. En fait, aujourd'hui, ça veut dire que je travaille pour payer mes charges. À un moment donné, on a juste envie de se dire, non, ça devient du bénévolat. Si c'est du bénévolat, autant faire un vrai bénévolat et ne plus se prendre la tête et faire par vrai plaisir. Mais là, quand ça devient une contrainte, c'est quand même triste et dommage. Il y a la prison du bon coiffeur. Tu sais, c'est celui qui, je le répète souvent celui-là, mais celui qui accroche toujours ce beau sourire à son visage pour dire qu'il est toujours disponible et modulable à souhait, comme si... il n'avait pas le droit d'être fatigué et qu'il est toujours disponible pour rendre service à qui de droit. Alors, c'est porter un masque même quand tu es au bout du rouleau. C'est quand même triste, mais bon, on a le droit aussi nous d'avoir nos peines, nos fatigues, nos ras-le-bol. Bon, ok, on n'est pas là pour en faire payer la cliente, mais vous avez le droit de l'exprimer. Parce que ça fait de vous un être humain et la personne en face doit être apte aussi à l'entendre. Ok, on ne va pas chez le coiffeur pour entendre les problèmes de l'autre, mais je pense que ça va au-delà de ça aujourd'hui. Beaucoup de femmes viennent, mais avec... L'envie de partager un moment d'échange, pas seulement de se faire coiffer. Donc n'hésitez pas, selon avec qui vous vous trouvez, vous pourrez le sentir facilement si vous allez être à l'écoute ou pas. Si elle, en tout cas, elle va vous écouter ou pas. Et ça peut être un bel échange parce qu'elle peut vous apporter des choses comme vous pourrez lui en apporter aussi. Alors, suite à déjà ce que je viens de vous dire, comment est-ce que tu pourrais dire libre ou prisonnier ? Alors, quand est-ce que... Je vais dire, quand est-ce que tu as cessé d'être le maître de ton métier ? Reviens un petit peu au moment où tu as décidé que tu voulais être coiffeur. Ressens de nouveau ce moment, quand tu as commencé, et que tu as eu cette sensation d'être dans la liberté complète de faire ce que tu voulais. Choisir tes techniques, choisir ton style, choisir tes horaires. Mais que, petit à petit, c'est les clients qui ont commencé à gagner du terrain. Il y a la routine, il y a l'argent qui prend le contrôle. Et tout ça, guidé par tes propres peurs. Mais c'est totalement humain. Alors demande-toi si aujourd'hui, tu en es toujours au même point ou si en fait, tout ça a pris le dessus. Si aujourd'hui, tu es effectivement guidé par tes peurs de manquer et de perdre. Juste pour te dire qu'en fait, toute cette fatigue, elle n'est pas due à ton métier. mais à la manière de l'exercer. Alors loin de moi de juger, mais ce qui t'épuise, ce n'est pas tant la coiffure, mais c'est le fait de ne plus décider pour toi et d'être à la merci des autres. Alors si la solution n'était pas d'arrêter, mais de retrouver ta liberté, as-tu encore le choix ? Ou as-tu oublié que tu l'avais ? Tu n'as peut-être pas perdu ton amour du métier. Tu as peut-être juste perdu ta liberté dedans. Et si tu pouvais reprendre le contrôle, mais pas comme tu le crois ? Qu'en penses-tu ? Tu te laisses y réfléchir ? À bientôt !

Description

Te sens-tu libre dans ton salon ?

Selon tes débuts où tu rêvais de pratiquer ton métier comme tu l'entendais , est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

Je veux parler des contraintes financières , des exigences de la clientèle, les modes qui s'imposent etc....

Toi dans tout ça comment te sens tu face à ton envie de réaliser tes propres créations.

Encore une fois tout est question de savoir poser ses limites et pratiquer avec plaisir.

Comment cela se passe pour toi ?


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  • Speaker #0

    Quand tu as choisi d'être coiffeur, tu voulais peut-être de la liberté. La liberté de créer, la liberté d'être en contact avec l'humain et la liberté de faire ce que tu aimes. Mais aujourd'hui, as-tu vraiment cette liberté ? Ou est-ce que ton métier est devenu une cage dorée ? Tu travailles pour toi ou pour survivre ? Tu fais ce que tu veux, ce que les clients attendent de toi. Alors dans cet épisode, je vais te permettre de faire un peu le point. Alors suis-moi.

  • Speaker #1

    Le cheveu, le fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des Ausha émotionnelles. qui se cache derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuelles de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos profils.

  • Speaker #0

    Dans notre métier de coiffeur, il existe quand même, on va dire, différentes prisons. Alors dans le sens où on se retrouve presque naturellement emprisonné, par des rythmes effrénés. Vous allez mieux comprendre pourquoi. Il y a ces coiffeurs pour qui c'est la course, tout le temps. Toujours plus de clients, toujours plus vite. Et ça s'accélère toujours plus. C'est même presque plus un travail en qualité, c'est plus en quantité. Là, ça devient franchement dommage. Mais voilà, parfois, rentabilité oblige. Plus le temps de respirer entre deux coupes, même plus le temps de manger. Même plus le temps de s'arrêter pour souffler. Et fin de journée, qu'est-ce qui se passe ? On est épuisé, on n'a plus d'énergie pour soi. Alors franchement, est-ce que c'est comme ça que tu voyais ton métier ? À courir dans tous les sens et ne même pas profiter ni savourer du moindre instant passé avec la cliente ? Parlons-en des clientes. Les clientes et leurs attentes, est-ce que tu les laisses toujours décider elles-mêmes de leur coiffure ? Je veux dire, est-ce que tu te permets au moins de leur donner ton avis, surtout lorsque tu sais pertinemment que ce choix ne va pas du tout convenir avec leurs cheveux ? Ou bien alors, elles demandent et tu exécutes ? Parfois, tu le sais que ça ne va pas aller, mais tu n'oses pas leur dire. Et puis, tu te rends compte que si tu ne les préviens pas, leurs choix risquent d'être faussés et que le résultat ne sera pas du tout là où elles l'attendaient. Et tu crois qu'elles vont s'en prendre à qui ? À toi. Elles vont surtout t'en vouloir de ne pas les avoir averties, de ne pas leur avoir dit que... Mais en premier lieu, elles vont surtout dire que tu n'étais pas capable et que tu n'as pas su faire ce qu'elles ont demandé. Donc là, tu vas être directement jugé sur ta capacité à savoir quoi faire ou pas. Alors, aujourd'hui, est-ce que tu as encore ton mot à dire ? Ou bien est-ce que tu es devenu un prestataire de service comme un autre ? Ça peut paraître rude, hein ? Mais pose-toi quand même les questions sur tout ça, parce que ça s'installe insidieusement, on ne s'en rend même plus compte. On rentre dans un cercle infernal et sincèrement, ça peut prendre du temps avant de le réaliser, mais parfois, tard, trop tard, on se prend le mur. Et la santé, elle va trinquer avant. Mais voilà, donc prends le temps de te poser un peu ces questions. Surtout qu'aussi dans toutes ces prisons, il y a ce qu'on appelle la prison financière. Alors avec cette croyance plus vraie que nature, si on s'y rattache, qui dit que si tu t'arrêtes, tu ne gagnes rien, les charges, les produits, le loyer, tout ça, ça reste des pressions constantes. Et elles sont sur vos épaules tout le temps, tout le temps, tout le temps. Chaque fin de mois, on se demande si on va avoir suffisamment dans la caisse pour payer tout ce qu'on doit payer. Alors tu en arrives à continuer plus par obligation que par choix. C'est quand même triste. En fait, aujourd'hui, ça veut dire que je travaille pour payer mes charges. À un moment donné, on a juste envie de se dire, non, ça devient du bénévolat. Si c'est du bénévolat, autant faire un vrai bénévolat et ne plus se prendre la tête et faire par vrai plaisir. Mais là, quand ça devient une contrainte, c'est quand même triste et dommage. Il y a la prison du bon coiffeur. Tu sais, c'est celui qui, je le répète souvent celui-là, mais celui qui accroche toujours ce beau sourire à son visage pour dire qu'il est toujours disponible et modulable à souhait, comme si... il n'avait pas le droit d'être fatigué et qu'il est toujours disponible pour rendre service à qui de droit. Alors, c'est porter un masque même quand tu es au bout du rouleau. C'est quand même triste, mais bon, on a le droit aussi nous d'avoir nos peines, nos fatigues, nos ras-le-bol. Bon, ok, on n'est pas là pour en faire payer la cliente, mais vous avez le droit de l'exprimer. Parce que ça fait de vous un être humain et la personne en face doit être apte aussi à l'entendre. Ok, on ne va pas chez le coiffeur pour entendre les problèmes de l'autre, mais je pense que ça va au-delà de ça aujourd'hui. Beaucoup de femmes viennent, mais avec... L'envie de partager un moment d'échange, pas seulement de se faire coiffer. Donc n'hésitez pas, selon avec qui vous vous trouvez, vous pourrez le sentir facilement si vous allez être à l'écoute ou pas. Si elle, en tout cas, elle va vous écouter ou pas. Et ça peut être un bel échange parce qu'elle peut vous apporter des choses comme vous pourrez lui en apporter aussi. Alors, suite à déjà ce que je viens de vous dire, comment est-ce que tu pourrais dire libre ou prisonnier ? Alors, quand est-ce que... Je vais dire, quand est-ce que tu as cessé d'être le maître de ton métier ? Reviens un petit peu au moment où tu as décidé que tu voulais être coiffeur. Ressens de nouveau ce moment, quand tu as commencé, et que tu as eu cette sensation d'être dans la liberté complète de faire ce que tu voulais. Choisir tes techniques, choisir ton style, choisir tes horaires. Mais que, petit à petit, c'est les clients qui ont commencé à gagner du terrain. Il y a la routine, il y a l'argent qui prend le contrôle. Et tout ça, guidé par tes propres peurs. Mais c'est totalement humain. Alors demande-toi si aujourd'hui, tu en es toujours au même point ou si en fait, tout ça a pris le dessus. Si aujourd'hui, tu es effectivement guidé par tes peurs de manquer et de perdre. Juste pour te dire qu'en fait, toute cette fatigue, elle n'est pas due à ton métier. mais à la manière de l'exercer. Alors loin de moi de juger, mais ce qui t'épuise, ce n'est pas tant la coiffure, mais c'est le fait de ne plus décider pour toi et d'être à la merci des autres. Alors si la solution n'était pas d'arrêter, mais de retrouver ta liberté, as-tu encore le choix ? Ou as-tu oublié que tu l'avais ? Tu n'as peut-être pas perdu ton amour du métier. Tu as peut-être juste perdu ta liberté dedans. Et si tu pouvais reprendre le contrôle, mais pas comme tu le crois ? Qu'en penses-tu ? Tu te laisses y réfléchir ? À bientôt !

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Te sens-tu libre dans ton salon ?

Selon tes débuts où tu rêvais de pratiquer ton métier comme tu l'entendais , est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

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Toi dans tout ça comment te sens tu face à ton envie de réaliser tes propres créations.

Encore une fois tout est question de savoir poser ses limites et pratiquer avec plaisir.

Comment cela se passe pour toi ?


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  • Speaker #0

    Quand tu as choisi d'être coiffeur, tu voulais peut-être de la liberté. La liberté de créer, la liberté d'être en contact avec l'humain et la liberté de faire ce que tu aimes. Mais aujourd'hui, as-tu vraiment cette liberté ? Ou est-ce que ton métier est devenu une cage dorée ? Tu travailles pour toi ou pour survivre ? Tu fais ce que tu veux, ce que les clients attendent de toi. Alors dans cet épisode, je vais te permettre de faire un peu le point. Alors suis-moi.

  • Speaker #1

    Le cheveu, le fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des Ausha émotionnelles. qui se cache derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuelles de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos profils.

  • Speaker #0

    Dans notre métier de coiffeur, il existe quand même, on va dire, différentes prisons. Alors dans le sens où on se retrouve presque naturellement emprisonné, par des rythmes effrénés. Vous allez mieux comprendre pourquoi. Il y a ces coiffeurs pour qui c'est la course, tout le temps. Toujours plus de clients, toujours plus vite. Et ça s'accélère toujours plus. C'est même presque plus un travail en qualité, c'est plus en quantité. Là, ça devient franchement dommage. Mais voilà, parfois, rentabilité oblige. Plus le temps de respirer entre deux coupes, même plus le temps de manger. Même plus le temps de s'arrêter pour souffler. Et fin de journée, qu'est-ce qui se passe ? On est épuisé, on n'a plus d'énergie pour soi. Alors franchement, est-ce que c'est comme ça que tu voyais ton métier ? À courir dans tous les sens et ne même pas profiter ni savourer du moindre instant passé avec la cliente ? Parlons-en des clientes. Les clientes et leurs attentes, est-ce que tu les laisses toujours décider elles-mêmes de leur coiffure ? Je veux dire, est-ce que tu te permets au moins de leur donner ton avis, surtout lorsque tu sais pertinemment que ce choix ne va pas du tout convenir avec leurs cheveux ? Ou bien alors, elles demandent et tu exécutes ? Parfois, tu le sais que ça ne va pas aller, mais tu n'oses pas leur dire. Et puis, tu te rends compte que si tu ne les préviens pas, leurs choix risquent d'être faussés et que le résultat ne sera pas du tout là où elles l'attendaient. Et tu crois qu'elles vont s'en prendre à qui ? À toi. Elles vont surtout t'en vouloir de ne pas les avoir averties, de ne pas leur avoir dit que... Mais en premier lieu, elles vont surtout dire que tu n'étais pas capable et que tu n'as pas su faire ce qu'elles ont demandé. Donc là, tu vas être directement jugé sur ta capacité à savoir quoi faire ou pas. Alors, aujourd'hui, est-ce que tu as encore ton mot à dire ? Ou bien est-ce que tu es devenu un prestataire de service comme un autre ? Ça peut paraître rude, hein ? Mais pose-toi quand même les questions sur tout ça, parce que ça s'installe insidieusement, on ne s'en rend même plus compte. On rentre dans un cercle infernal et sincèrement, ça peut prendre du temps avant de le réaliser, mais parfois, tard, trop tard, on se prend le mur. Et la santé, elle va trinquer avant. Mais voilà, donc prends le temps de te poser un peu ces questions. Surtout qu'aussi dans toutes ces prisons, il y a ce qu'on appelle la prison financière. Alors avec cette croyance plus vraie que nature, si on s'y rattache, qui dit que si tu t'arrêtes, tu ne gagnes rien, les charges, les produits, le loyer, tout ça, ça reste des pressions constantes. Et elles sont sur vos épaules tout le temps, tout le temps, tout le temps. Chaque fin de mois, on se demande si on va avoir suffisamment dans la caisse pour payer tout ce qu'on doit payer. Alors tu en arrives à continuer plus par obligation que par choix. C'est quand même triste. En fait, aujourd'hui, ça veut dire que je travaille pour payer mes charges. À un moment donné, on a juste envie de se dire, non, ça devient du bénévolat. Si c'est du bénévolat, autant faire un vrai bénévolat et ne plus se prendre la tête et faire par vrai plaisir. Mais là, quand ça devient une contrainte, c'est quand même triste et dommage. Il y a la prison du bon coiffeur. Tu sais, c'est celui qui, je le répète souvent celui-là, mais celui qui accroche toujours ce beau sourire à son visage pour dire qu'il est toujours disponible et modulable à souhait, comme si... il n'avait pas le droit d'être fatigué et qu'il est toujours disponible pour rendre service à qui de droit. Alors, c'est porter un masque même quand tu es au bout du rouleau. C'est quand même triste, mais bon, on a le droit aussi nous d'avoir nos peines, nos fatigues, nos ras-le-bol. Bon, ok, on n'est pas là pour en faire payer la cliente, mais vous avez le droit de l'exprimer. Parce que ça fait de vous un être humain et la personne en face doit être apte aussi à l'entendre. Ok, on ne va pas chez le coiffeur pour entendre les problèmes de l'autre, mais je pense que ça va au-delà de ça aujourd'hui. Beaucoup de femmes viennent, mais avec... L'envie de partager un moment d'échange, pas seulement de se faire coiffer. Donc n'hésitez pas, selon avec qui vous vous trouvez, vous pourrez le sentir facilement si vous allez être à l'écoute ou pas. Si elle, en tout cas, elle va vous écouter ou pas. Et ça peut être un bel échange parce qu'elle peut vous apporter des choses comme vous pourrez lui en apporter aussi. Alors, suite à déjà ce que je viens de vous dire, comment est-ce que tu pourrais dire libre ou prisonnier ? Alors, quand est-ce que... Je vais dire, quand est-ce que tu as cessé d'être le maître de ton métier ? Reviens un petit peu au moment où tu as décidé que tu voulais être coiffeur. Ressens de nouveau ce moment, quand tu as commencé, et que tu as eu cette sensation d'être dans la liberté complète de faire ce que tu voulais. Choisir tes techniques, choisir ton style, choisir tes horaires. Mais que, petit à petit, c'est les clients qui ont commencé à gagner du terrain. Il y a la routine, il y a l'argent qui prend le contrôle. Et tout ça, guidé par tes propres peurs. Mais c'est totalement humain. Alors demande-toi si aujourd'hui, tu en es toujours au même point ou si en fait, tout ça a pris le dessus. Si aujourd'hui, tu es effectivement guidé par tes peurs de manquer et de perdre. Juste pour te dire qu'en fait, toute cette fatigue, elle n'est pas due à ton métier. mais à la manière de l'exercer. Alors loin de moi de juger, mais ce qui t'épuise, ce n'est pas tant la coiffure, mais c'est le fait de ne plus décider pour toi et d'être à la merci des autres. Alors si la solution n'était pas d'arrêter, mais de retrouver ta liberté, as-tu encore le choix ? Ou as-tu oublié que tu l'avais ? Tu n'as peut-être pas perdu ton amour du métier. Tu as peut-être juste perdu ta liberté dedans. Et si tu pouvais reprendre le contrôle, mais pas comme tu le crois ? Qu'en penses-tu ? Tu te laisses y réfléchir ? À bientôt !

Description

Te sens-tu libre dans ton salon ?

Selon tes débuts où tu rêvais de pratiquer ton métier comme tu l'entendais , est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

Je veux parler des contraintes financières , des exigences de la clientèle, les modes qui s'imposent etc....

Toi dans tout ça comment te sens tu face à ton envie de réaliser tes propres créations.

Encore une fois tout est question de savoir poser ses limites et pratiquer avec plaisir.

Comment cela se passe pour toi ?


Renseignements pour me contacter :


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Transcription

  • Speaker #0

    Quand tu as choisi d'être coiffeur, tu voulais peut-être de la liberté. La liberté de créer, la liberté d'être en contact avec l'humain et la liberté de faire ce que tu aimes. Mais aujourd'hui, as-tu vraiment cette liberté ? Ou est-ce que ton métier est devenu une cage dorée ? Tu travailles pour toi ou pour survivre ? Tu fais ce que tu veux, ce que les clients attendent de toi. Alors dans cet épisode, je vais te permettre de faire un peu le point. Alors suis-moi.

  • Speaker #1

    Le cheveu, le fil de l'âme, le podcast qui tisse des liens entre vos cheveux et vos émotions. Préparez-vous à voyager au cœur de vous-même pour une exploration profonde des Ausha émotionnelles. qui se cache derrière chaque mèche. Chaque semaine, je viendrai vous parler de mes différentes rencontres, parfois ponctuelles de témoignages, et je vous aiguillerai sur la reconnexion à vos émotions pour reprendre les rênes de votre vie et comprendre les messages au travers de vos profils.

  • Speaker #0

    Dans notre métier de coiffeur, il existe quand même, on va dire, différentes prisons. Alors dans le sens où on se retrouve presque naturellement emprisonné, par des rythmes effrénés. Vous allez mieux comprendre pourquoi. Il y a ces coiffeurs pour qui c'est la course, tout le temps. Toujours plus de clients, toujours plus vite. Et ça s'accélère toujours plus. C'est même presque plus un travail en qualité, c'est plus en quantité. Là, ça devient franchement dommage. Mais voilà, parfois, rentabilité oblige. Plus le temps de respirer entre deux coupes, même plus le temps de manger. Même plus le temps de s'arrêter pour souffler. Et fin de journée, qu'est-ce qui se passe ? On est épuisé, on n'a plus d'énergie pour soi. Alors franchement, est-ce que c'est comme ça que tu voyais ton métier ? À courir dans tous les sens et ne même pas profiter ni savourer du moindre instant passé avec la cliente ? Parlons-en des clientes. Les clientes et leurs attentes, est-ce que tu les laisses toujours décider elles-mêmes de leur coiffure ? Je veux dire, est-ce que tu te permets au moins de leur donner ton avis, surtout lorsque tu sais pertinemment que ce choix ne va pas du tout convenir avec leurs cheveux ? Ou bien alors, elles demandent et tu exécutes ? Parfois, tu le sais que ça ne va pas aller, mais tu n'oses pas leur dire. Et puis, tu te rends compte que si tu ne les préviens pas, leurs choix risquent d'être faussés et que le résultat ne sera pas du tout là où elles l'attendaient. Et tu crois qu'elles vont s'en prendre à qui ? À toi. Elles vont surtout t'en vouloir de ne pas les avoir averties, de ne pas leur avoir dit que... Mais en premier lieu, elles vont surtout dire que tu n'étais pas capable et que tu n'as pas su faire ce qu'elles ont demandé. Donc là, tu vas être directement jugé sur ta capacité à savoir quoi faire ou pas. Alors, aujourd'hui, est-ce que tu as encore ton mot à dire ? Ou bien est-ce que tu es devenu un prestataire de service comme un autre ? Ça peut paraître rude, hein ? Mais pose-toi quand même les questions sur tout ça, parce que ça s'installe insidieusement, on ne s'en rend même plus compte. On rentre dans un cercle infernal et sincèrement, ça peut prendre du temps avant de le réaliser, mais parfois, tard, trop tard, on se prend le mur. Et la santé, elle va trinquer avant. Mais voilà, donc prends le temps de te poser un peu ces questions. Surtout qu'aussi dans toutes ces prisons, il y a ce qu'on appelle la prison financière. Alors avec cette croyance plus vraie que nature, si on s'y rattache, qui dit que si tu t'arrêtes, tu ne gagnes rien, les charges, les produits, le loyer, tout ça, ça reste des pressions constantes. Et elles sont sur vos épaules tout le temps, tout le temps, tout le temps. Chaque fin de mois, on se demande si on va avoir suffisamment dans la caisse pour payer tout ce qu'on doit payer. Alors tu en arrives à continuer plus par obligation que par choix. C'est quand même triste. En fait, aujourd'hui, ça veut dire que je travaille pour payer mes charges. À un moment donné, on a juste envie de se dire, non, ça devient du bénévolat. Si c'est du bénévolat, autant faire un vrai bénévolat et ne plus se prendre la tête et faire par vrai plaisir. Mais là, quand ça devient une contrainte, c'est quand même triste et dommage. Il y a la prison du bon coiffeur. Tu sais, c'est celui qui, je le répète souvent celui-là, mais celui qui accroche toujours ce beau sourire à son visage pour dire qu'il est toujours disponible et modulable à souhait, comme si... il n'avait pas le droit d'être fatigué et qu'il est toujours disponible pour rendre service à qui de droit. Alors, c'est porter un masque même quand tu es au bout du rouleau. C'est quand même triste, mais bon, on a le droit aussi nous d'avoir nos peines, nos fatigues, nos ras-le-bol. Bon, ok, on n'est pas là pour en faire payer la cliente, mais vous avez le droit de l'exprimer. Parce que ça fait de vous un être humain et la personne en face doit être apte aussi à l'entendre. Ok, on ne va pas chez le coiffeur pour entendre les problèmes de l'autre, mais je pense que ça va au-delà de ça aujourd'hui. Beaucoup de femmes viennent, mais avec... L'envie de partager un moment d'échange, pas seulement de se faire coiffer. Donc n'hésitez pas, selon avec qui vous vous trouvez, vous pourrez le sentir facilement si vous allez être à l'écoute ou pas. Si elle, en tout cas, elle va vous écouter ou pas. Et ça peut être un bel échange parce qu'elle peut vous apporter des choses comme vous pourrez lui en apporter aussi. Alors, suite à déjà ce que je viens de vous dire, comment est-ce que tu pourrais dire libre ou prisonnier ? Alors, quand est-ce que... Je vais dire, quand est-ce que tu as cessé d'être le maître de ton métier ? Reviens un petit peu au moment où tu as décidé que tu voulais être coiffeur. Ressens de nouveau ce moment, quand tu as commencé, et que tu as eu cette sensation d'être dans la liberté complète de faire ce que tu voulais. Choisir tes techniques, choisir ton style, choisir tes horaires. Mais que, petit à petit, c'est les clients qui ont commencé à gagner du terrain. Il y a la routine, il y a l'argent qui prend le contrôle. Et tout ça, guidé par tes propres peurs. Mais c'est totalement humain. Alors demande-toi si aujourd'hui, tu en es toujours au même point ou si en fait, tout ça a pris le dessus. Si aujourd'hui, tu es effectivement guidé par tes peurs de manquer et de perdre. Juste pour te dire qu'en fait, toute cette fatigue, elle n'est pas due à ton métier. mais à la manière de l'exercer. Alors loin de moi de juger, mais ce qui t'épuise, ce n'est pas tant la coiffure, mais c'est le fait de ne plus décider pour toi et d'être à la merci des autres. Alors si la solution n'était pas d'arrêter, mais de retrouver ta liberté, as-tu encore le choix ? Ou as-tu oublié que tu l'avais ? Tu n'as peut-être pas perdu ton amour du métier. Tu as peut-être juste perdu ta liberté dedans. Et si tu pouvais reprendre le contrôle, mais pas comme tu le crois ? Qu'en penses-tu ? Tu te laisses y réfléchir ? À bientôt !

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