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Le coin des parents, le podcast pour les Parents, pas robots !

L'endormissement autonome, le Saint-Graal parental... ou pas !

L'endormissement autonome, le Saint-Graal parental... ou pas !

05min |06/11/2024|

63

Play
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Description

Voici un sujet qui revient très souvent dans les consultations ! Pour les jeunes parents, et a fortiori les parents de multiples, avoir un bébé qui s'endort seul et paisiblement marque un vrai changement. Mais est-ce vraiment une fin en soi ? Y a-t-il un bon ou un mauvais moment pour accompagner nos bébés dans la mise en place ? Quels sont les signes qui nous montrent qu'il est prêt à se lancer dans cette nouvelle étape... ou pas !

Vous trouverez toutes les réponses à ces questions et plus encore dans cet épisode !


Bonne écoute ! 🎧


Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard. Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet qui est au cœur des préoccupations parentales en matière de sommeil, l'endormissement autonome. Le coin des parents. Mais de quoi parle-t-on exactement ? L'endormissement autonome est la capacité d'un humain à s'endormir dans son lit, sans être dépendant d'une chose qu'il ne maîtrise pas par lui-même. En clair, pour les bébés et les enfants, c'est quand les parents peuvent les mettre dans leur lit éveillés et les laisser s'endormir sans interaction de quelque nature que ce soit. S'agit-il alors d'une acquisition ou d'un apprentissage ? La réponse est dans la conjugaison du verbe s'endormir. Je m'endors. tu t'endors, il s'endort et non pas je t'endors. À moins d'être anesthésiste ou d'avoir une pelle, on n'endort pas quelqu'un, il s'endort par lui-même. Et nos bébés le font déjà in utero. Dès 27 semaines, les deux états de sommeil, agité et calme, deviennent plus stables et s'alternent de façon régulière. L'endormissement autonome induit donc que l'enfant a acquis la compétence de s'auto-apaiser pour trouver le sommeil. Notre rôle de parent va être de lui apprendre à développer cette autonomie et à acquérir cette compétence quand il sera enfin prêt à le faire. Et c'est là la principale chose à retenir. L'endormissement autonome ne doit pas être un but à atteindre absolument, quoi qu'il en coûte, que ce soit du côté du bébé ou du celui de ses parents. Avant de vous donner les clés pour vous aider à accompagner votre bébé, nous allons parler du contexte d'endormissement. Vous avez déjà très certainement entendu cette phrase. Comme on s'endort, on se rendort. Et c'est vrai dans la plus grande majorité des cas. En théorie, tout ce qu'il se passe à ce moment précis représente le contexte de sommeil de l'enfant. Utilisons encore une fois la transposition pour mieux comprendre ce point. Les adultes que nous sommes avons mis en place toutes nos stratégies d'endormissement, que nous soyons seuls ou en couple. Et que ce soit sur un micro-réveil ou sur un réveil complet, nous allons naturellement chercher à reproduire cette stratégie inconsciemment ou consciemment. C'est pareil pour nos bébés, qui ont encore plus besoin de repères et de sécurité. Vient ensuite la question de la nécessité ou pas de le mettre en place. Je vous rassure tout de suite, votre enfant saura s'endormir seul un jour ou l'autre, et rien ne presse. Je vous propose donc de vous poser la question de savoir pourquoi vous voulez le faire à ce moment précis à travers ces différents points. Quels sont les besoins de mon enfant ? Quels sont mes propres besoins en tant qu'être humain et pas seulement en tant que parent ? Quels sont les besoins de mon couple, ceux des autres membres de la fâterie et ceux de l'écosystème familial ? Si après avoir répondu à ces questions, accompagner mon enfant au sommeil convient, alors je fais ce dont j'ai envie, et je peux même prolonger le cododo, pour vivre pleinement ce choix. Et si accompagner mon enfant au sommeil ne convient pas, je peux l'accompagner vers de nouvelles habitudes en prenant soin de ses besoins et en me préservant. En ce qui concerne l'âge auquel c'est possible, il est totalement normal qu'un nourrisson ou un bébé ne sache pas s'endormir en autonomie dans son lit, pas plus qu'il n'est capable d'aller jusqu'au frigo pour chercher à manger. Là encore, nous allons procéder par étapes. Il est possible de proposer sans forcer dès la naissance en respectant ce qui induisait le sommeil in utero. Vers deux mois, il est possible d'expérimenter en assurant systématiquement le réconfort émotionnel et en répondant aux besoins de proximité, puisque vous savez maintenant qu'ils sont le socle de la sécurité, elles-mêmes le fondement de tout le reste. Et à partir de 4 mois, nous pourrons mettre en place les routines et les rituels que vous connaissez, dans le respect de ces besoins avant tout. En résumé, il s'agit plus du bon moment pour le bébé et ses parents que d'une histoire d'âge. D'autres critères peuvent aider à voir ce qu'est le fameux bon moment. Le bébé s'endort en 15-20 minutes maximum au contact du parent, Il arrive à enchaîner ses cycles. et les réveils nocturnes sont courts avec des réendormissements rapides et faciles. Pour les plus grands, il va plutôt s'agir de comprendre ce qui empêche l'enfant de lâcher prise pour s'abandonner au sommeil, sans oublier d'en prendre en compte tous les paramètres de l'écosystème familial. Je pourrais vous parler bien plus longuement de tous ces aspects et ce sera d'ailleurs un hors-sujet que je vous proposerai très bientôt. Mais avant de vous laisser, je vais vous donner quelques astuces applicables immédiatement. Premier point, commencez par observer le rythme de votre bébé sur 24 heures et sur... plusieurs jours afin de mieux comprendre où est la fenêtre à ne pas rater et miser avant tout sur la régularité. Second point, remplissez bien ce réservoir affectif pendant la routine de fin de journée pour faciliter cette longue séparation nocturne. Troisième point, proposez un rituel du coucher adapté à son âge à la fois dans le contenu et dans la durée. Quatrième point, sécuriser son coucher dans un environnement adapté et dès que possible avec un doudou qui sera un véritable lien. Cinquième point, le dernier mais de très loin le plus important, soyez serein face à ce moment. Ne vous mettez pas la pression, ayez confiance en vous et en votre bébé. Plus vous serez convaincu que les choses vont bien se passer au bon moment et plus votre bébé réussira à se faire confiance et à s'apaiser. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents. consacré à l'important sujet du harcèlement scolaire. D'ici là, surfez sur la vague de l'imparentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baïne, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux. Le coin des Parents, avec Béatrice Liard.

Description

Voici un sujet qui revient très souvent dans les consultations ! Pour les jeunes parents, et a fortiori les parents de multiples, avoir un bébé qui s'endort seul et paisiblement marque un vrai changement. Mais est-ce vraiment une fin en soi ? Y a-t-il un bon ou un mauvais moment pour accompagner nos bébés dans la mise en place ? Quels sont les signes qui nous montrent qu'il est prêt à se lancer dans cette nouvelle étape... ou pas !

Vous trouverez toutes les réponses à ces questions et plus encore dans cet épisode !


Bonne écoute ! 🎧


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard. Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet qui est au cœur des préoccupations parentales en matière de sommeil, l'endormissement autonome. Le coin des parents. Mais de quoi parle-t-on exactement ? L'endormissement autonome est la capacité d'un humain à s'endormir dans son lit, sans être dépendant d'une chose qu'il ne maîtrise pas par lui-même. En clair, pour les bébés et les enfants, c'est quand les parents peuvent les mettre dans leur lit éveillés et les laisser s'endormir sans interaction de quelque nature que ce soit. S'agit-il alors d'une acquisition ou d'un apprentissage ? La réponse est dans la conjugaison du verbe s'endormir. Je m'endors. tu t'endors, il s'endort et non pas je t'endors. À moins d'être anesthésiste ou d'avoir une pelle, on n'endort pas quelqu'un, il s'endort par lui-même. Et nos bébés le font déjà in utero. Dès 27 semaines, les deux états de sommeil, agité et calme, deviennent plus stables et s'alternent de façon régulière. L'endormissement autonome induit donc que l'enfant a acquis la compétence de s'auto-apaiser pour trouver le sommeil. Notre rôle de parent va être de lui apprendre à développer cette autonomie et à acquérir cette compétence quand il sera enfin prêt à le faire. Et c'est là la principale chose à retenir. L'endormissement autonome ne doit pas être un but à atteindre absolument, quoi qu'il en coûte, que ce soit du côté du bébé ou du celui de ses parents. Avant de vous donner les clés pour vous aider à accompagner votre bébé, nous allons parler du contexte d'endormissement. Vous avez déjà très certainement entendu cette phrase. Comme on s'endort, on se rendort. Et c'est vrai dans la plus grande majorité des cas. En théorie, tout ce qu'il se passe à ce moment précis représente le contexte de sommeil de l'enfant. Utilisons encore une fois la transposition pour mieux comprendre ce point. Les adultes que nous sommes avons mis en place toutes nos stratégies d'endormissement, que nous soyons seuls ou en couple. Et que ce soit sur un micro-réveil ou sur un réveil complet, nous allons naturellement chercher à reproduire cette stratégie inconsciemment ou consciemment. C'est pareil pour nos bébés, qui ont encore plus besoin de repères et de sécurité. Vient ensuite la question de la nécessité ou pas de le mettre en place. Je vous rassure tout de suite, votre enfant saura s'endormir seul un jour ou l'autre, et rien ne presse. Je vous propose donc de vous poser la question de savoir pourquoi vous voulez le faire à ce moment précis à travers ces différents points. Quels sont les besoins de mon enfant ? Quels sont mes propres besoins en tant qu'être humain et pas seulement en tant que parent ? Quels sont les besoins de mon couple, ceux des autres membres de la fâterie et ceux de l'écosystème familial ? Si après avoir répondu à ces questions, accompagner mon enfant au sommeil convient, alors je fais ce dont j'ai envie, et je peux même prolonger le cododo, pour vivre pleinement ce choix. Et si accompagner mon enfant au sommeil ne convient pas, je peux l'accompagner vers de nouvelles habitudes en prenant soin de ses besoins et en me préservant. En ce qui concerne l'âge auquel c'est possible, il est totalement normal qu'un nourrisson ou un bébé ne sache pas s'endormir en autonomie dans son lit, pas plus qu'il n'est capable d'aller jusqu'au frigo pour chercher à manger. Là encore, nous allons procéder par étapes. Il est possible de proposer sans forcer dès la naissance en respectant ce qui induisait le sommeil in utero. Vers deux mois, il est possible d'expérimenter en assurant systématiquement le réconfort émotionnel et en répondant aux besoins de proximité, puisque vous savez maintenant qu'ils sont le socle de la sécurité, elles-mêmes le fondement de tout le reste. Et à partir de 4 mois, nous pourrons mettre en place les routines et les rituels que vous connaissez, dans le respect de ces besoins avant tout. En résumé, il s'agit plus du bon moment pour le bébé et ses parents que d'une histoire d'âge. D'autres critères peuvent aider à voir ce qu'est le fameux bon moment. Le bébé s'endort en 15-20 minutes maximum au contact du parent, Il arrive à enchaîner ses cycles. et les réveils nocturnes sont courts avec des réendormissements rapides et faciles. Pour les plus grands, il va plutôt s'agir de comprendre ce qui empêche l'enfant de lâcher prise pour s'abandonner au sommeil, sans oublier d'en prendre en compte tous les paramètres de l'écosystème familial. Je pourrais vous parler bien plus longuement de tous ces aspects et ce sera d'ailleurs un hors-sujet que je vous proposerai très bientôt. Mais avant de vous laisser, je vais vous donner quelques astuces applicables immédiatement. Premier point, commencez par observer le rythme de votre bébé sur 24 heures et sur... plusieurs jours afin de mieux comprendre où est la fenêtre à ne pas rater et miser avant tout sur la régularité. Second point, remplissez bien ce réservoir affectif pendant la routine de fin de journée pour faciliter cette longue séparation nocturne. Troisième point, proposez un rituel du coucher adapté à son âge à la fois dans le contenu et dans la durée. Quatrième point, sécuriser son coucher dans un environnement adapté et dès que possible avec un doudou qui sera un véritable lien. Cinquième point, le dernier mais de très loin le plus important, soyez serein face à ce moment. Ne vous mettez pas la pression, ayez confiance en vous et en votre bébé. Plus vous serez convaincu que les choses vont bien se passer au bon moment et plus votre bébé réussira à se faire confiance et à s'apaiser. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents. consacré à l'important sujet du harcèlement scolaire. D'ici là, surfez sur la vague de l'imparentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baïne, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux. Le coin des Parents, avec Béatrice Liard.

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Voici un sujet qui revient très souvent dans les consultations ! Pour les jeunes parents, et a fortiori les parents de multiples, avoir un bébé qui s'endort seul et paisiblement marque un vrai changement. Mais est-ce vraiment une fin en soi ? Y a-t-il un bon ou un mauvais moment pour accompagner nos bébés dans la mise en place ? Quels sont les signes qui nous montrent qu'il est prêt à se lancer dans cette nouvelle étape... ou pas !

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    Le coin des parents, avec Béatrice Liard. Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet qui est au cœur des préoccupations parentales en matière de sommeil, l'endormissement autonome. Le coin des parents. Mais de quoi parle-t-on exactement ? L'endormissement autonome est la capacité d'un humain à s'endormir dans son lit, sans être dépendant d'une chose qu'il ne maîtrise pas par lui-même. En clair, pour les bébés et les enfants, c'est quand les parents peuvent les mettre dans leur lit éveillés et les laisser s'endormir sans interaction de quelque nature que ce soit. S'agit-il alors d'une acquisition ou d'un apprentissage ? La réponse est dans la conjugaison du verbe s'endormir. Je m'endors. tu t'endors, il s'endort et non pas je t'endors. À moins d'être anesthésiste ou d'avoir une pelle, on n'endort pas quelqu'un, il s'endort par lui-même. Et nos bébés le font déjà in utero. Dès 27 semaines, les deux états de sommeil, agité et calme, deviennent plus stables et s'alternent de façon régulière. L'endormissement autonome induit donc que l'enfant a acquis la compétence de s'auto-apaiser pour trouver le sommeil. Notre rôle de parent va être de lui apprendre à développer cette autonomie et à acquérir cette compétence quand il sera enfin prêt à le faire. Et c'est là la principale chose à retenir. L'endormissement autonome ne doit pas être un but à atteindre absolument, quoi qu'il en coûte, que ce soit du côté du bébé ou du celui de ses parents. Avant de vous donner les clés pour vous aider à accompagner votre bébé, nous allons parler du contexte d'endormissement. Vous avez déjà très certainement entendu cette phrase. Comme on s'endort, on se rendort. Et c'est vrai dans la plus grande majorité des cas. En théorie, tout ce qu'il se passe à ce moment précis représente le contexte de sommeil de l'enfant. Utilisons encore une fois la transposition pour mieux comprendre ce point. Les adultes que nous sommes avons mis en place toutes nos stratégies d'endormissement, que nous soyons seuls ou en couple. Et que ce soit sur un micro-réveil ou sur un réveil complet, nous allons naturellement chercher à reproduire cette stratégie inconsciemment ou consciemment. C'est pareil pour nos bébés, qui ont encore plus besoin de repères et de sécurité. Vient ensuite la question de la nécessité ou pas de le mettre en place. Je vous rassure tout de suite, votre enfant saura s'endormir seul un jour ou l'autre, et rien ne presse. Je vous propose donc de vous poser la question de savoir pourquoi vous voulez le faire à ce moment précis à travers ces différents points. Quels sont les besoins de mon enfant ? Quels sont mes propres besoins en tant qu'être humain et pas seulement en tant que parent ? Quels sont les besoins de mon couple, ceux des autres membres de la fâterie et ceux de l'écosystème familial ? Si après avoir répondu à ces questions, accompagner mon enfant au sommeil convient, alors je fais ce dont j'ai envie, et je peux même prolonger le cododo, pour vivre pleinement ce choix. Et si accompagner mon enfant au sommeil ne convient pas, je peux l'accompagner vers de nouvelles habitudes en prenant soin de ses besoins et en me préservant. En ce qui concerne l'âge auquel c'est possible, il est totalement normal qu'un nourrisson ou un bébé ne sache pas s'endormir en autonomie dans son lit, pas plus qu'il n'est capable d'aller jusqu'au frigo pour chercher à manger. Là encore, nous allons procéder par étapes. Il est possible de proposer sans forcer dès la naissance en respectant ce qui induisait le sommeil in utero. Vers deux mois, il est possible d'expérimenter en assurant systématiquement le réconfort émotionnel et en répondant aux besoins de proximité, puisque vous savez maintenant qu'ils sont le socle de la sécurité, elles-mêmes le fondement de tout le reste. Et à partir de 4 mois, nous pourrons mettre en place les routines et les rituels que vous connaissez, dans le respect de ces besoins avant tout. En résumé, il s'agit plus du bon moment pour le bébé et ses parents que d'une histoire d'âge. D'autres critères peuvent aider à voir ce qu'est le fameux bon moment. Le bébé s'endort en 15-20 minutes maximum au contact du parent, Il arrive à enchaîner ses cycles. et les réveils nocturnes sont courts avec des réendormissements rapides et faciles. Pour les plus grands, il va plutôt s'agir de comprendre ce qui empêche l'enfant de lâcher prise pour s'abandonner au sommeil, sans oublier d'en prendre en compte tous les paramètres de l'écosystème familial. Je pourrais vous parler bien plus longuement de tous ces aspects et ce sera d'ailleurs un hors-sujet que je vous proposerai très bientôt. Mais avant de vous laisser, je vais vous donner quelques astuces applicables immédiatement. Premier point, commencez par observer le rythme de votre bébé sur 24 heures et sur... plusieurs jours afin de mieux comprendre où est la fenêtre à ne pas rater et miser avant tout sur la régularité. Second point, remplissez bien ce réservoir affectif pendant la routine de fin de journée pour faciliter cette longue séparation nocturne. Troisième point, proposez un rituel du coucher adapté à son âge à la fois dans le contenu et dans la durée. Quatrième point, sécuriser son coucher dans un environnement adapté et dès que possible avec un doudou qui sera un véritable lien. Cinquième point, le dernier mais de très loin le plus important, soyez serein face à ce moment. Ne vous mettez pas la pression, ayez confiance en vous et en votre bébé. Plus vous serez convaincu que les choses vont bien se passer au bon moment et plus votre bébé réussira à se faire confiance et à s'apaiser. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents. consacré à l'important sujet du harcèlement scolaire. D'ici là, surfez sur la vague de l'imparentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baïne, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux. Le coin des Parents, avec Béatrice Liard.

Description

Voici un sujet qui revient très souvent dans les consultations ! Pour les jeunes parents, et a fortiori les parents de multiples, avoir un bébé qui s'endort seul et paisiblement marque un vrai changement. Mais est-ce vraiment une fin en soi ? Y a-t-il un bon ou un mauvais moment pour accompagner nos bébés dans la mise en place ? Quels sont les signes qui nous montrent qu'il est prêt à se lancer dans cette nouvelle étape... ou pas !

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    Le coin des parents, avec Béatrice Liard. Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet qui est au cœur des préoccupations parentales en matière de sommeil, l'endormissement autonome. Le coin des parents. Mais de quoi parle-t-on exactement ? L'endormissement autonome est la capacité d'un humain à s'endormir dans son lit, sans être dépendant d'une chose qu'il ne maîtrise pas par lui-même. En clair, pour les bébés et les enfants, c'est quand les parents peuvent les mettre dans leur lit éveillés et les laisser s'endormir sans interaction de quelque nature que ce soit. S'agit-il alors d'une acquisition ou d'un apprentissage ? La réponse est dans la conjugaison du verbe s'endormir. Je m'endors. tu t'endors, il s'endort et non pas je t'endors. À moins d'être anesthésiste ou d'avoir une pelle, on n'endort pas quelqu'un, il s'endort par lui-même. Et nos bébés le font déjà in utero. Dès 27 semaines, les deux états de sommeil, agité et calme, deviennent plus stables et s'alternent de façon régulière. L'endormissement autonome induit donc que l'enfant a acquis la compétence de s'auto-apaiser pour trouver le sommeil. Notre rôle de parent va être de lui apprendre à développer cette autonomie et à acquérir cette compétence quand il sera enfin prêt à le faire. Et c'est là la principale chose à retenir. L'endormissement autonome ne doit pas être un but à atteindre absolument, quoi qu'il en coûte, que ce soit du côté du bébé ou du celui de ses parents. Avant de vous donner les clés pour vous aider à accompagner votre bébé, nous allons parler du contexte d'endormissement. Vous avez déjà très certainement entendu cette phrase. Comme on s'endort, on se rendort. Et c'est vrai dans la plus grande majorité des cas. En théorie, tout ce qu'il se passe à ce moment précis représente le contexte de sommeil de l'enfant. Utilisons encore une fois la transposition pour mieux comprendre ce point. Les adultes que nous sommes avons mis en place toutes nos stratégies d'endormissement, que nous soyons seuls ou en couple. Et que ce soit sur un micro-réveil ou sur un réveil complet, nous allons naturellement chercher à reproduire cette stratégie inconsciemment ou consciemment. C'est pareil pour nos bébés, qui ont encore plus besoin de repères et de sécurité. Vient ensuite la question de la nécessité ou pas de le mettre en place. Je vous rassure tout de suite, votre enfant saura s'endormir seul un jour ou l'autre, et rien ne presse. Je vous propose donc de vous poser la question de savoir pourquoi vous voulez le faire à ce moment précis à travers ces différents points. Quels sont les besoins de mon enfant ? Quels sont mes propres besoins en tant qu'être humain et pas seulement en tant que parent ? Quels sont les besoins de mon couple, ceux des autres membres de la fâterie et ceux de l'écosystème familial ? Si après avoir répondu à ces questions, accompagner mon enfant au sommeil convient, alors je fais ce dont j'ai envie, et je peux même prolonger le cododo, pour vivre pleinement ce choix. Et si accompagner mon enfant au sommeil ne convient pas, je peux l'accompagner vers de nouvelles habitudes en prenant soin de ses besoins et en me préservant. En ce qui concerne l'âge auquel c'est possible, il est totalement normal qu'un nourrisson ou un bébé ne sache pas s'endormir en autonomie dans son lit, pas plus qu'il n'est capable d'aller jusqu'au frigo pour chercher à manger. Là encore, nous allons procéder par étapes. Il est possible de proposer sans forcer dès la naissance en respectant ce qui induisait le sommeil in utero. Vers deux mois, il est possible d'expérimenter en assurant systématiquement le réconfort émotionnel et en répondant aux besoins de proximité, puisque vous savez maintenant qu'ils sont le socle de la sécurité, elles-mêmes le fondement de tout le reste. Et à partir de 4 mois, nous pourrons mettre en place les routines et les rituels que vous connaissez, dans le respect de ces besoins avant tout. En résumé, il s'agit plus du bon moment pour le bébé et ses parents que d'une histoire d'âge. D'autres critères peuvent aider à voir ce qu'est le fameux bon moment. Le bébé s'endort en 15-20 minutes maximum au contact du parent, Il arrive à enchaîner ses cycles. et les réveils nocturnes sont courts avec des réendormissements rapides et faciles. Pour les plus grands, il va plutôt s'agir de comprendre ce qui empêche l'enfant de lâcher prise pour s'abandonner au sommeil, sans oublier d'en prendre en compte tous les paramètres de l'écosystème familial. Je pourrais vous parler bien plus longuement de tous ces aspects et ce sera d'ailleurs un hors-sujet que je vous proposerai très bientôt. Mais avant de vous laisser, je vais vous donner quelques astuces applicables immédiatement. Premier point, commencez par observer le rythme de votre bébé sur 24 heures et sur... plusieurs jours afin de mieux comprendre où est la fenêtre à ne pas rater et miser avant tout sur la régularité. Second point, remplissez bien ce réservoir affectif pendant la routine de fin de journée pour faciliter cette longue séparation nocturne. Troisième point, proposez un rituel du coucher adapté à son âge à la fois dans le contenu et dans la durée. Quatrième point, sécuriser son coucher dans un environnement adapté et dès que possible avec un doudou qui sera un véritable lien. Cinquième point, le dernier mais de très loin le plus important, soyez serein face à ce moment. Ne vous mettez pas la pression, ayez confiance en vous et en votre bébé. Plus vous serez convaincu que les choses vont bien se passer au bon moment et plus votre bébé réussira à se faire confiance et à s'apaiser. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents. consacré à l'important sujet du harcèlement scolaire. D'ici là, surfez sur la vague de l'imparentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baïne, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux. Le coin des Parents, avec Béatrice Liard.

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