undefined cover
undefined cover
Le sommeil à l'extérieur de la maison cover
Le sommeil à l'extérieur de la maison cover
Le coin des parents, le podcast pour les Parents, pas robots !

Le sommeil à l'extérieur de la maison

Le sommeil à l'extérieur de la maison

04min |16/10/2024|

27

Play
undefined cover
undefined cover
Le sommeil à l'extérieur de la maison cover
Le sommeil à l'extérieur de la maison cover
Le coin des parents, le podcast pour les Parents, pas robots !

Le sommeil à l'extérieur de la maison

Le sommeil à l'extérieur de la maison

04min |16/10/2024|

27

Play

Description

A quelques jours des vacances, j'avais envie de vous partager quelques tips pour que le sommeil à l'extérieur de la maison se passe le mieux possible !

Si vous avez écouté les podcasts précédents, vous savez maintenant à quel point la sécurité est le socle d'un bon sommeil. Hors, les vacances sont quant à elles génératrices de beaucoup d'insécurité pour nos bébés et jeunes enfants. Ces quelques astuces simples vous aideront certainement à éviter que ce qui devait être un moment de repos ne se transforme en lutte acharnée pour des nuits sereines !

Bonne écoute ! 🎧

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents avec Béatrice Liard.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler du sommeil à l'extérieur de la maison, que ce soit pour un week-end ou pendant les vacances.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Commençons par comprendre pourquoi les vacances sont perturbantes pour nos bébés et jeunes enfants. Pour cela, reposons-nous la question de savoir ce qui fait qu'un bébé se sent en sécurité. Il y a son environnement connu, ses routines, ses rituels, son rythme et la présence de ses figures d'attachement, qu'elles soient principales ou secondaires. Que se passe-t-il pendant les vacances ? Eh bien, c'est exactement tout l'inverse. Nous lui imposons un nouvel environnement, la routine de fin de journée n'est souvent plus respectée, le rituel du coucher est modifié, le rythme de tout l'écosystème familial change, d'autres personnes peuvent intégrer son quotidien, alors que ses figures d'attachement, habituelles quant à elles, disparaissent momentanément. En clair, Il va passer d'un environnement sécurisant à un environnement totalement insécurisant. Quelles sont les conséquences de ces changements ? Un sommeil perturbé, des couchers plus difficiles, en journée et le soir, des phases d'opposition précoces ou renforcées, des régressions et souvent des tentatives d'attirer l'attention par tout moyen. Bref, toutes ces choses qui font que nous les parents rentrons de vacances souvent plus fatigués qu'avant de partir. D'autant plus qu'un espèce d'opportunisme naturel nous fait croire à chaque fois que les prochaines seront plus reposantes. D'où l'ampleur de notre déception quand ce n'est pas le cas. Alors comment anticiper ces perturbations ? Avant tout, soyons confiants en tant que parents, ce qui évitera de projeter nos propres angoisses. Et oui, vous me voyez déjà ressortir mon hashtag Corrégulation émotionnelle. Il s'agit là de l'attitude d'évidence. En clair, vous êtes tellement convaincus, sûrs de vous et confiants dans ce que vous faites que le bébé le sera aussi de façon intuitive. D'ailleurs, ça ne sera pas valable que pour le sommeil. Plus concrètement encore, nous allons nous attacher à essayer de rendre les moments à venir les plus prévisibles possibles. Quand vous le pouvez, montrez des photos du lieu de vacances, de la chambre dans laquelle le jeune enfant va dormir, ainsi que les personnes qui seront présentes sur place s'il y en a. Ensuite, nous allons faire en sorte de transposer matériellement l'espace de sommeil pour reconstituer cet environnement apaisant et surtout connu, donc rassurant. Je ne vous parle pas de déménager toute sa chambre, mais de faire en sorte que le bébé retrouve facilement ses repères. Par exemple, lors des premières vacances des garçons à leurs 8 mois, j'avais disposé leurs deux lits parapluie exactement comme étaient leurs lits à la maison. Autant dans la pièce, notamment par rapport à la porte, que l'un par rapport à l'autre. Il sera également pertinent d'emmener le drap utilisé la semaine qui précède le départ, plutôt que d'en mettre un tout neuf avec une bonne hauteur de lessive, elle aussi totalement inconnue. Et on n'oublie pas ce que j'appelle encore aujourd'hui le sac du dodo. Parce que oui, nous le faisons encore. Un véritable kit de survie nocturne avec pyjama, gigoteuse, doudou, livre du rituel de coucher, veilleuse... et tout autre accessoire absolument indispensable pour favoriser le sommeil et surtout un endormissement serein. Croyez-moi, ne pas avoir à chercher tous ces éléments éparpillés dans les bagages en arrivant après des heures de voyage retire une dose de stress absolument inimaginable. Dernier point mais pas le moindre, ne vous lancez surtout pas dans de gros changements de type arrêt de la tétine, transition de sieste, modification du déroulé du rituel du coucher ou toute autre idée lumineuse à l'occasion des vacances. Venir rajouter de l'insécurité dans l'insécurité va rarement être une bonne idée. Voyons maintenant ce qu'il est préconisé de faire à l'arrivée sur le lieu de vacances et pendant le séjour. Je sais très bien que ce n'est pas toujours possible, mais autant que faire se peut, on évite d'arriver sur place juste avant le coucher du soir. Les choses ne peuvent que mieux se dérouler si le bébé ou le jeune enfant a pu passer au moins un temps de qualité dans la chambre où il va passer la nuit, et encore mieux, y avoir fait une sieste. Ensuite, on va faire le maximum pour privilégier le sommeil en journée, peu importe la manière, pour que le bébé n'arrive pas au coucher initial blindé de cortisol à cause de la fatigue. Il va sans dire... Mais ça va toujours mieux en le disant que l'on fait également le maximum pour préserver la continuité de ce qui est fait à la maison entre la routine de fin de journée et le rituel du coucher. J'ai souvent pour habitude de dire que les premières années, c'est nous qui partons en vacances avec nos enfants et pas l'inverse. Certes, ce n'est pas forcément ce que nous souhaitons en tant qu'adultes, mais les dommages collatéraux peuvent être tellement raides au retour à la maison qu'il vaut mieux s'adapter à eux dans ces moments-là. Et pour ce qui est du retour à la maison, justement, il y a deux options en fonction de l'âge et du stade de développement de l'enfant. Soit on reste sur la même organisation qu'avant les vacances, soit il est possible de profiter du retour pour faire évoluer les choses tranquillement vers de nouvelles habitudes. Et surtout, on se laisse le temps de reprendre nos marques avant de replonger dans le rythme effréné du quotidien, et on s'attend à ce qu'il y ait de petites périodes de transition. Un peu comme pour nous, finalement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à l'endormissement autonome, saint Graal ou pas. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, montre où le crête est creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baleine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

Description

A quelques jours des vacances, j'avais envie de vous partager quelques tips pour que le sommeil à l'extérieur de la maison se passe le mieux possible !

Si vous avez écouté les podcasts précédents, vous savez maintenant à quel point la sécurité est le socle d'un bon sommeil. Hors, les vacances sont quant à elles génératrices de beaucoup d'insécurité pour nos bébés et jeunes enfants. Ces quelques astuces simples vous aideront certainement à éviter que ce qui devait être un moment de repos ne se transforme en lutte acharnée pour des nuits sereines !

Bonne écoute ! 🎧

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents avec Béatrice Liard.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler du sommeil à l'extérieur de la maison, que ce soit pour un week-end ou pendant les vacances.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Commençons par comprendre pourquoi les vacances sont perturbantes pour nos bébés et jeunes enfants. Pour cela, reposons-nous la question de savoir ce qui fait qu'un bébé se sent en sécurité. Il y a son environnement connu, ses routines, ses rituels, son rythme et la présence de ses figures d'attachement, qu'elles soient principales ou secondaires. Que se passe-t-il pendant les vacances ? Eh bien, c'est exactement tout l'inverse. Nous lui imposons un nouvel environnement, la routine de fin de journée n'est souvent plus respectée, le rituel du coucher est modifié, le rythme de tout l'écosystème familial change, d'autres personnes peuvent intégrer son quotidien, alors que ses figures d'attachement, habituelles quant à elles, disparaissent momentanément. En clair, Il va passer d'un environnement sécurisant à un environnement totalement insécurisant. Quelles sont les conséquences de ces changements ? Un sommeil perturbé, des couchers plus difficiles, en journée et le soir, des phases d'opposition précoces ou renforcées, des régressions et souvent des tentatives d'attirer l'attention par tout moyen. Bref, toutes ces choses qui font que nous les parents rentrons de vacances souvent plus fatigués qu'avant de partir. D'autant plus qu'un espèce d'opportunisme naturel nous fait croire à chaque fois que les prochaines seront plus reposantes. D'où l'ampleur de notre déception quand ce n'est pas le cas. Alors comment anticiper ces perturbations ? Avant tout, soyons confiants en tant que parents, ce qui évitera de projeter nos propres angoisses. Et oui, vous me voyez déjà ressortir mon hashtag Corrégulation émotionnelle. Il s'agit là de l'attitude d'évidence. En clair, vous êtes tellement convaincus, sûrs de vous et confiants dans ce que vous faites que le bébé le sera aussi de façon intuitive. D'ailleurs, ça ne sera pas valable que pour le sommeil. Plus concrètement encore, nous allons nous attacher à essayer de rendre les moments à venir les plus prévisibles possibles. Quand vous le pouvez, montrez des photos du lieu de vacances, de la chambre dans laquelle le jeune enfant va dormir, ainsi que les personnes qui seront présentes sur place s'il y en a. Ensuite, nous allons faire en sorte de transposer matériellement l'espace de sommeil pour reconstituer cet environnement apaisant et surtout connu, donc rassurant. Je ne vous parle pas de déménager toute sa chambre, mais de faire en sorte que le bébé retrouve facilement ses repères. Par exemple, lors des premières vacances des garçons à leurs 8 mois, j'avais disposé leurs deux lits parapluie exactement comme étaient leurs lits à la maison. Autant dans la pièce, notamment par rapport à la porte, que l'un par rapport à l'autre. Il sera également pertinent d'emmener le drap utilisé la semaine qui précède le départ, plutôt que d'en mettre un tout neuf avec une bonne hauteur de lessive, elle aussi totalement inconnue. Et on n'oublie pas ce que j'appelle encore aujourd'hui le sac du dodo. Parce que oui, nous le faisons encore. Un véritable kit de survie nocturne avec pyjama, gigoteuse, doudou, livre du rituel de coucher, veilleuse... et tout autre accessoire absolument indispensable pour favoriser le sommeil et surtout un endormissement serein. Croyez-moi, ne pas avoir à chercher tous ces éléments éparpillés dans les bagages en arrivant après des heures de voyage retire une dose de stress absolument inimaginable. Dernier point mais pas le moindre, ne vous lancez surtout pas dans de gros changements de type arrêt de la tétine, transition de sieste, modification du déroulé du rituel du coucher ou toute autre idée lumineuse à l'occasion des vacances. Venir rajouter de l'insécurité dans l'insécurité va rarement être une bonne idée. Voyons maintenant ce qu'il est préconisé de faire à l'arrivée sur le lieu de vacances et pendant le séjour. Je sais très bien que ce n'est pas toujours possible, mais autant que faire se peut, on évite d'arriver sur place juste avant le coucher du soir. Les choses ne peuvent que mieux se dérouler si le bébé ou le jeune enfant a pu passer au moins un temps de qualité dans la chambre où il va passer la nuit, et encore mieux, y avoir fait une sieste. Ensuite, on va faire le maximum pour privilégier le sommeil en journée, peu importe la manière, pour que le bébé n'arrive pas au coucher initial blindé de cortisol à cause de la fatigue. Il va sans dire... Mais ça va toujours mieux en le disant que l'on fait également le maximum pour préserver la continuité de ce qui est fait à la maison entre la routine de fin de journée et le rituel du coucher. J'ai souvent pour habitude de dire que les premières années, c'est nous qui partons en vacances avec nos enfants et pas l'inverse. Certes, ce n'est pas forcément ce que nous souhaitons en tant qu'adultes, mais les dommages collatéraux peuvent être tellement raides au retour à la maison qu'il vaut mieux s'adapter à eux dans ces moments-là. Et pour ce qui est du retour à la maison, justement, il y a deux options en fonction de l'âge et du stade de développement de l'enfant. Soit on reste sur la même organisation qu'avant les vacances, soit il est possible de profiter du retour pour faire évoluer les choses tranquillement vers de nouvelles habitudes. Et surtout, on se laisse le temps de reprendre nos marques avant de replonger dans le rythme effréné du quotidien, et on s'attend à ce qu'il y ait de petites périodes de transition. Un peu comme pour nous, finalement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à l'endormissement autonome, saint Graal ou pas. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, montre où le crête est creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baleine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

Share

Embed

You may also like

Description

A quelques jours des vacances, j'avais envie de vous partager quelques tips pour que le sommeil à l'extérieur de la maison se passe le mieux possible !

Si vous avez écouté les podcasts précédents, vous savez maintenant à quel point la sécurité est le socle d'un bon sommeil. Hors, les vacances sont quant à elles génératrices de beaucoup d'insécurité pour nos bébés et jeunes enfants. Ces quelques astuces simples vous aideront certainement à éviter que ce qui devait être un moment de repos ne se transforme en lutte acharnée pour des nuits sereines !

Bonne écoute ! 🎧

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents avec Béatrice Liard.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler du sommeil à l'extérieur de la maison, que ce soit pour un week-end ou pendant les vacances.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Commençons par comprendre pourquoi les vacances sont perturbantes pour nos bébés et jeunes enfants. Pour cela, reposons-nous la question de savoir ce qui fait qu'un bébé se sent en sécurité. Il y a son environnement connu, ses routines, ses rituels, son rythme et la présence de ses figures d'attachement, qu'elles soient principales ou secondaires. Que se passe-t-il pendant les vacances ? Eh bien, c'est exactement tout l'inverse. Nous lui imposons un nouvel environnement, la routine de fin de journée n'est souvent plus respectée, le rituel du coucher est modifié, le rythme de tout l'écosystème familial change, d'autres personnes peuvent intégrer son quotidien, alors que ses figures d'attachement, habituelles quant à elles, disparaissent momentanément. En clair, Il va passer d'un environnement sécurisant à un environnement totalement insécurisant. Quelles sont les conséquences de ces changements ? Un sommeil perturbé, des couchers plus difficiles, en journée et le soir, des phases d'opposition précoces ou renforcées, des régressions et souvent des tentatives d'attirer l'attention par tout moyen. Bref, toutes ces choses qui font que nous les parents rentrons de vacances souvent plus fatigués qu'avant de partir. D'autant plus qu'un espèce d'opportunisme naturel nous fait croire à chaque fois que les prochaines seront plus reposantes. D'où l'ampleur de notre déception quand ce n'est pas le cas. Alors comment anticiper ces perturbations ? Avant tout, soyons confiants en tant que parents, ce qui évitera de projeter nos propres angoisses. Et oui, vous me voyez déjà ressortir mon hashtag Corrégulation émotionnelle. Il s'agit là de l'attitude d'évidence. En clair, vous êtes tellement convaincus, sûrs de vous et confiants dans ce que vous faites que le bébé le sera aussi de façon intuitive. D'ailleurs, ça ne sera pas valable que pour le sommeil. Plus concrètement encore, nous allons nous attacher à essayer de rendre les moments à venir les plus prévisibles possibles. Quand vous le pouvez, montrez des photos du lieu de vacances, de la chambre dans laquelle le jeune enfant va dormir, ainsi que les personnes qui seront présentes sur place s'il y en a. Ensuite, nous allons faire en sorte de transposer matériellement l'espace de sommeil pour reconstituer cet environnement apaisant et surtout connu, donc rassurant. Je ne vous parle pas de déménager toute sa chambre, mais de faire en sorte que le bébé retrouve facilement ses repères. Par exemple, lors des premières vacances des garçons à leurs 8 mois, j'avais disposé leurs deux lits parapluie exactement comme étaient leurs lits à la maison. Autant dans la pièce, notamment par rapport à la porte, que l'un par rapport à l'autre. Il sera également pertinent d'emmener le drap utilisé la semaine qui précède le départ, plutôt que d'en mettre un tout neuf avec une bonne hauteur de lessive, elle aussi totalement inconnue. Et on n'oublie pas ce que j'appelle encore aujourd'hui le sac du dodo. Parce que oui, nous le faisons encore. Un véritable kit de survie nocturne avec pyjama, gigoteuse, doudou, livre du rituel de coucher, veilleuse... et tout autre accessoire absolument indispensable pour favoriser le sommeil et surtout un endormissement serein. Croyez-moi, ne pas avoir à chercher tous ces éléments éparpillés dans les bagages en arrivant après des heures de voyage retire une dose de stress absolument inimaginable. Dernier point mais pas le moindre, ne vous lancez surtout pas dans de gros changements de type arrêt de la tétine, transition de sieste, modification du déroulé du rituel du coucher ou toute autre idée lumineuse à l'occasion des vacances. Venir rajouter de l'insécurité dans l'insécurité va rarement être une bonne idée. Voyons maintenant ce qu'il est préconisé de faire à l'arrivée sur le lieu de vacances et pendant le séjour. Je sais très bien que ce n'est pas toujours possible, mais autant que faire se peut, on évite d'arriver sur place juste avant le coucher du soir. Les choses ne peuvent que mieux se dérouler si le bébé ou le jeune enfant a pu passer au moins un temps de qualité dans la chambre où il va passer la nuit, et encore mieux, y avoir fait une sieste. Ensuite, on va faire le maximum pour privilégier le sommeil en journée, peu importe la manière, pour que le bébé n'arrive pas au coucher initial blindé de cortisol à cause de la fatigue. Il va sans dire... Mais ça va toujours mieux en le disant que l'on fait également le maximum pour préserver la continuité de ce qui est fait à la maison entre la routine de fin de journée et le rituel du coucher. J'ai souvent pour habitude de dire que les premières années, c'est nous qui partons en vacances avec nos enfants et pas l'inverse. Certes, ce n'est pas forcément ce que nous souhaitons en tant qu'adultes, mais les dommages collatéraux peuvent être tellement raides au retour à la maison qu'il vaut mieux s'adapter à eux dans ces moments-là. Et pour ce qui est du retour à la maison, justement, il y a deux options en fonction de l'âge et du stade de développement de l'enfant. Soit on reste sur la même organisation qu'avant les vacances, soit il est possible de profiter du retour pour faire évoluer les choses tranquillement vers de nouvelles habitudes. Et surtout, on se laisse le temps de reprendre nos marques avant de replonger dans le rythme effréné du quotidien, et on s'attend à ce qu'il y ait de petites périodes de transition. Un peu comme pour nous, finalement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à l'endormissement autonome, saint Graal ou pas. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, montre où le crête est creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baleine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

Description

A quelques jours des vacances, j'avais envie de vous partager quelques tips pour que le sommeil à l'extérieur de la maison se passe le mieux possible !

Si vous avez écouté les podcasts précédents, vous savez maintenant à quel point la sécurité est le socle d'un bon sommeil. Hors, les vacances sont quant à elles génératrices de beaucoup d'insécurité pour nos bébés et jeunes enfants. Ces quelques astuces simples vous aideront certainement à éviter que ce qui devait être un moment de repos ne se transforme en lutte acharnée pour des nuits sereines !

Bonne écoute ! 🎧

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents avec Béatrice Liard.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler du sommeil à l'extérieur de la maison, que ce soit pour un week-end ou pendant les vacances.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Commençons par comprendre pourquoi les vacances sont perturbantes pour nos bébés et jeunes enfants. Pour cela, reposons-nous la question de savoir ce qui fait qu'un bébé se sent en sécurité. Il y a son environnement connu, ses routines, ses rituels, son rythme et la présence de ses figures d'attachement, qu'elles soient principales ou secondaires. Que se passe-t-il pendant les vacances ? Eh bien, c'est exactement tout l'inverse. Nous lui imposons un nouvel environnement, la routine de fin de journée n'est souvent plus respectée, le rituel du coucher est modifié, le rythme de tout l'écosystème familial change, d'autres personnes peuvent intégrer son quotidien, alors que ses figures d'attachement, habituelles quant à elles, disparaissent momentanément. En clair, Il va passer d'un environnement sécurisant à un environnement totalement insécurisant. Quelles sont les conséquences de ces changements ? Un sommeil perturbé, des couchers plus difficiles, en journée et le soir, des phases d'opposition précoces ou renforcées, des régressions et souvent des tentatives d'attirer l'attention par tout moyen. Bref, toutes ces choses qui font que nous les parents rentrons de vacances souvent plus fatigués qu'avant de partir. D'autant plus qu'un espèce d'opportunisme naturel nous fait croire à chaque fois que les prochaines seront plus reposantes. D'où l'ampleur de notre déception quand ce n'est pas le cas. Alors comment anticiper ces perturbations ? Avant tout, soyons confiants en tant que parents, ce qui évitera de projeter nos propres angoisses. Et oui, vous me voyez déjà ressortir mon hashtag Corrégulation émotionnelle. Il s'agit là de l'attitude d'évidence. En clair, vous êtes tellement convaincus, sûrs de vous et confiants dans ce que vous faites que le bébé le sera aussi de façon intuitive. D'ailleurs, ça ne sera pas valable que pour le sommeil. Plus concrètement encore, nous allons nous attacher à essayer de rendre les moments à venir les plus prévisibles possibles. Quand vous le pouvez, montrez des photos du lieu de vacances, de la chambre dans laquelle le jeune enfant va dormir, ainsi que les personnes qui seront présentes sur place s'il y en a. Ensuite, nous allons faire en sorte de transposer matériellement l'espace de sommeil pour reconstituer cet environnement apaisant et surtout connu, donc rassurant. Je ne vous parle pas de déménager toute sa chambre, mais de faire en sorte que le bébé retrouve facilement ses repères. Par exemple, lors des premières vacances des garçons à leurs 8 mois, j'avais disposé leurs deux lits parapluie exactement comme étaient leurs lits à la maison. Autant dans la pièce, notamment par rapport à la porte, que l'un par rapport à l'autre. Il sera également pertinent d'emmener le drap utilisé la semaine qui précède le départ, plutôt que d'en mettre un tout neuf avec une bonne hauteur de lessive, elle aussi totalement inconnue. Et on n'oublie pas ce que j'appelle encore aujourd'hui le sac du dodo. Parce que oui, nous le faisons encore. Un véritable kit de survie nocturne avec pyjama, gigoteuse, doudou, livre du rituel de coucher, veilleuse... et tout autre accessoire absolument indispensable pour favoriser le sommeil et surtout un endormissement serein. Croyez-moi, ne pas avoir à chercher tous ces éléments éparpillés dans les bagages en arrivant après des heures de voyage retire une dose de stress absolument inimaginable. Dernier point mais pas le moindre, ne vous lancez surtout pas dans de gros changements de type arrêt de la tétine, transition de sieste, modification du déroulé du rituel du coucher ou toute autre idée lumineuse à l'occasion des vacances. Venir rajouter de l'insécurité dans l'insécurité va rarement être une bonne idée. Voyons maintenant ce qu'il est préconisé de faire à l'arrivée sur le lieu de vacances et pendant le séjour. Je sais très bien que ce n'est pas toujours possible, mais autant que faire se peut, on évite d'arriver sur place juste avant le coucher du soir. Les choses ne peuvent que mieux se dérouler si le bébé ou le jeune enfant a pu passer au moins un temps de qualité dans la chambre où il va passer la nuit, et encore mieux, y avoir fait une sieste. Ensuite, on va faire le maximum pour privilégier le sommeil en journée, peu importe la manière, pour que le bébé n'arrive pas au coucher initial blindé de cortisol à cause de la fatigue. Il va sans dire... Mais ça va toujours mieux en le disant que l'on fait également le maximum pour préserver la continuité de ce qui est fait à la maison entre la routine de fin de journée et le rituel du coucher. J'ai souvent pour habitude de dire que les premières années, c'est nous qui partons en vacances avec nos enfants et pas l'inverse. Certes, ce n'est pas forcément ce que nous souhaitons en tant qu'adultes, mais les dommages collatéraux peuvent être tellement raides au retour à la maison qu'il vaut mieux s'adapter à eux dans ces moments-là. Et pour ce qui est du retour à la maison, justement, il y a deux options en fonction de l'âge et du stade de développement de l'enfant. Soit on reste sur la même organisation qu'avant les vacances, soit il est possible de profiter du retour pour faire évoluer les choses tranquillement vers de nouvelles habitudes. Et surtout, on se laisse le temps de reprendre nos marques avant de replonger dans le rythme effréné du quotidien, et on s'attend à ce qu'il y ait de petites périodes de transition. Un peu comme pour nous, finalement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à l'endormissement autonome, saint Graal ou pas. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, montre où le crête est creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une baleine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

Share

Embed

You may also like