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Le coin des parents, le podcast pour les Parents, pas robots !

Le harcèlement scolaire, comment le prévenir et accompagner les victimes.

Le harcèlement scolaire, comment le prévenir et accompagner les victimes.

04min |07/11/2024|

24

Play
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04min |07/11/2024|

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Description

C'est à l'occasion de la journée de prévention contre le harcèlement scolaire que j'ai eu l'idée de cet épisode. Ayant deux petits garçons en CE2, je suis particulièrement sensible à ce sujet qui peut se révéler vraiment dramatique pour nos enfants.


Nous allons ici le définir, voir comment le prévenir et bien sûr comment accompagner au mieux les victimes quand le mal est fait.

Sentez-vous libres de partager au maximum cet épisode pour que la parole de nos enfants se libère et que les harceleurs ne soient plus les grands vainqueurs !


Bonne écoute ! 🎧


Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois, pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler du harcèlement scolaire, véritable sujet de société aux conséquences indéniables.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Mais avant d'évoquer les différentes solutions pour le prévenir et accompagner les victimes, il me paraît important de le définir. Le psychologue Dan Olpheus nous l'explique de la façon suivante. Un élève est victime de harcèlement lorsqu'il subit de façon répétitive des actes négatifs de la part d'un ou plusieurs élèves. Un comportement négatif peut se produire lorsqu'un élève ou un groupe d'élèves inflige un malaise à un autre élève, que ce soit de manière physique frapper, pousser, frapper du pied, pincer, retenir autrui, ou verbal, menace, raillerie, taquinerie et sobriquet. Les actions négatives peuvent également être manifestées sans parole ni contact physique, grimaces, gestes obscènes, ostracisme. au refus d'accéder aux souhaits d'autrui. Ce harcèlement spécifique au milieu scolaire est donc caractérisé par trois éléments. La violence, la répétitivité et l'isolement de la victime. Ces fondations sont généralement le rejet de la différence et la stigmatisation de certaines caractéristiques, parmi lesquelles l'apparence physique, l'orientation sexuelle ou supposée, les troubles de la communication, un handicap physique ou mental, l'appartenance à un certain groupe social, voire même les centres d'intérêt du harcelé. En termes de prévention, de nombreuses mesures ont été mises en place ces dernières années. Le mieux est donc d'apprendre à nos jeunes enfants à s'appuyer sur tous ces dispositifs pour signaler la situation dès qu'ils commencent à la subir, sans attendre qu'elle ne s'installe. Parmi elles, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement, tous les ans au mois de novembre, et une campagne de sensibilisation de lutte contre le harcèlement intitulée « Si le jeu blesse, il faut que ça cesse » . La mise en place du 3018, numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7 jours sur 7 de 9h à 23h, ainsi que sur WhatsApp. et le programme phare mis en place depuis 2021 généralisée aux écoles, collèges et lycées depuis 2023 dans 100% des établissements. De façon générale, de la maternelle au lycée, tout changement soudain dans le comportement de l'enfant doit interpeller ses parents. Une réticence inhabituelle à aller à l'école, une anxiété accrue, des troubles du sommeil, difficultés d'endormissement, insomnie, cauchemar, de l'irritabilité ou une tristesse fréquente, la rupture de la communication avec ses proches, l'isolement, sont autant de signes d'un potentiel harcèlement qu'il ne faut vraiment pas prendre à la légère. Quand nos enfants sont un peu plus grands, et il est très intéressant de leur apprendre la psychologie des interactions sociales, ce qui leur sera également très utile pour leur vie d'adulte. En clair, leur apprendre qu'il est possible de retourner le harcèleur contre son jeu, le désarçonner, lui apporter une réponse différente de celle communément attendue, que ce soit par les mots ou les attitudes, utiliser l'humour, l'intelligence et la finesse d'esprit face à la bêtise et la méchanceté. Mettre en place une stratégie de contre-attaque qui pourra être travaillée à la maison à travers des jeux de rôle par enfant. Si le harceleur voit qu'il n'a plus pris sur sa victime, il arrêtera. Très probablement pour en changer, mais c'est là que les alliances peuvent se faire entre individus du même âge. Ce qui rendra ces objectifs néfastes plus difficilement atteignables. Quand malheureusement la prévention n'a pas fonctionné et qu'il n'a pas été possible de repérer la situation de harcèlement à ses débuts, la réparation va effectivement être capitale pour éviter aux jeunes enfants de devenir un adulte construit sur un traumatisme profond et ancré. La communication et le dialogue sont encore une fois les meilleures réponses en appliquant un protocole tout simple. Écouter avec attention et empathie, parler avec bienveillance et sans culpabilisation, Agir en faisant appel à des aides extérieures. L'objectif principal sera de permettre à l'enfant de retrouver son estime de lui, base de la confiance en lui, mise à mal voire même détruite dans les pires cas par le harceleur. La présence parentale sera bien évidemment indispensable dans tout le processus de réparation, en prenant bien soin de ne jamais faire ressentir à l'enfant qu'il a la moindre responsabilité dans le choix dont il a été la victime. Le cheminement pourra être long, notamment en fonction de l'intensité et de la durée du harcèlement, mais nous disposons aujourd'hui de toutes les ressources nécessaires. Et en tant que parents, n'oublions pas que nous ne sommes pas des robots. La souffrance de notre enfant aura forcément des répercussions sur nous. Il peut également parfois être utile de se faire accompagner pour nous libérer de cette culpabilité de ne rien avoir vu, malgré toute l'attention que nous pouvons porter à nos enfants au quotidien. Et puis accepter de l'aide ne pourra que montrer à notre enfant, parfois réticent à le faire, que c'est la meilleure façon de s'en sortir et de continuer sa vie en étant encore plus fort. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à un sujet beaucoup plus léger mais très important. celui des écrans et nos enfants, dans laquelle nous verrons comment en user avec raison pour éviter l'intoxication. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahie, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

Description

C'est à l'occasion de la journée de prévention contre le harcèlement scolaire que j'ai eu l'idée de cet épisode. Ayant deux petits garçons en CE2, je suis particulièrement sensible à ce sujet qui peut se révéler vraiment dramatique pour nos enfants.


Nous allons ici le définir, voir comment le prévenir et bien sûr comment accompagner au mieux les victimes quand le mal est fait.

Sentez-vous libres de partager au maximum cet épisode pour que la parole de nos enfants se libère et que les harceleurs ne soient plus les grands vainqueurs !


Bonne écoute ! 🎧


Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois, pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler du harcèlement scolaire, véritable sujet de société aux conséquences indéniables.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Mais avant d'évoquer les différentes solutions pour le prévenir et accompagner les victimes, il me paraît important de le définir. Le psychologue Dan Olpheus nous l'explique de la façon suivante. Un élève est victime de harcèlement lorsqu'il subit de façon répétitive des actes négatifs de la part d'un ou plusieurs élèves. Un comportement négatif peut se produire lorsqu'un élève ou un groupe d'élèves inflige un malaise à un autre élève, que ce soit de manière physique frapper, pousser, frapper du pied, pincer, retenir autrui, ou verbal, menace, raillerie, taquinerie et sobriquet. Les actions négatives peuvent également être manifestées sans parole ni contact physique, grimaces, gestes obscènes, ostracisme. au refus d'accéder aux souhaits d'autrui. Ce harcèlement spécifique au milieu scolaire est donc caractérisé par trois éléments. La violence, la répétitivité et l'isolement de la victime. Ces fondations sont généralement le rejet de la différence et la stigmatisation de certaines caractéristiques, parmi lesquelles l'apparence physique, l'orientation sexuelle ou supposée, les troubles de la communication, un handicap physique ou mental, l'appartenance à un certain groupe social, voire même les centres d'intérêt du harcelé. En termes de prévention, de nombreuses mesures ont été mises en place ces dernières années. Le mieux est donc d'apprendre à nos jeunes enfants à s'appuyer sur tous ces dispositifs pour signaler la situation dès qu'ils commencent à la subir, sans attendre qu'elle ne s'installe. Parmi elles, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement, tous les ans au mois de novembre, et une campagne de sensibilisation de lutte contre le harcèlement intitulée « Si le jeu blesse, il faut que ça cesse » . La mise en place du 3018, numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7 jours sur 7 de 9h à 23h, ainsi que sur WhatsApp. et le programme phare mis en place depuis 2021 généralisée aux écoles, collèges et lycées depuis 2023 dans 100% des établissements. De façon générale, de la maternelle au lycée, tout changement soudain dans le comportement de l'enfant doit interpeller ses parents. Une réticence inhabituelle à aller à l'école, une anxiété accrue, des troubles du sommeil, difficultés d'endormissement, insomnie, cauchemar, de l'irritabilité ou une tristesse fréquente, la rupture de la communication avec ses proches, l'isolement, sont autant de signes d'un potentiel harcèlement qu'il ne faut vraiment pas prendre à la légère. Quand nos enfants sont un peu plus grands, et il est très intéressant de leur apprendre la psychologie des interactions sociales, ce qui leur sera également très utile pour leur vie d'adulte. En clair, leur apprendre qu'il est possible de retourner le harcèleur contre son jeu, le désarçonner, lui apporter une réponse différente de celle communément attendue, que ce soit par les mots ou les attitudes, utiliser l'humour, l'intelligence et la finesse d'esprit face à la bêtise et la méchanceté. Mettre en place une stratégie de contre-attaque qui pourra être travaillée à la maison à travers des jeux de rôle par enfant. Si le harceleur voit qu'il n'a plus pris sur sa victime, il arrêtera. Très probablement pour en changer, mais c'est là que les alliances peuvent se faire entre individus du même âge. Ce qui rendra ces objectifs néfastes plus difficilement atteignables. Quand malheureusement la prévention n'a pas fonctionné et qu'il n'a pas été possible de repérer la situation de harcèlement à ses débuts, la réparation va effectivement être capitale pour éviter aux jeunes enfants de devenir un adulte construit sur un traumatisme profond et ancré. La communication et le dialogue sont encore une fois les meilleures réponses en appliquant un protocole tout simple. Écouter avec attention et empathie, parler avec bienveillance et sans culpabilisation, Agir en faisant appel à des aides extérieures. L'objectif principal sera de permettre à l'enfant de retrouver son estime de lui, base de la confiance en lui, mise à mal voire même détruite dans les pires cas par le harceleur. La présence parentale sera bien évidemment indispensable dans tout le processus de réparation, en prenant bien soin de ne jamais faire ressentir à l'enfant qu'il a la moindre responsabilité dans le choix dont il a été la victime. Le cheminement pourra être long, notamment en fonction de l'intensité et de la durée du harcèlement, mais nous disposons aujourd'hui de toutes les ressources nécessaires. Et en tant que parents, n'oublions pas que nous ne sommes pas des robots. La souffrance de notre enfant aura forcément des répercussions sur nous. Il peut également parfois être utile de se faire accompagner pour nous libérer de cette culpabilité de ne rien avoir vu, malgré toute l'attention que nous pouvons porter à nos enfants au quotidien. Et puis accepter de l'aide ne pourra que montrer à notre enfant, parfois réticent à le faire, que c'est la meilleure façon de s'en sortir et de continuer sa vie en étant encore plus fort. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à un sujet beaucoup plus léger mais très important. celui des écrans et nos enfants, dans laquelle nous verrons comment en user avec raison pour éviter l'intoxication. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahie, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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C'est à l'occasion de la journée de prévention contre le harcèlement scolaire que j'ai eu l'idée de cet épisode. Ayant deux petits garçons en CE2, je suis particulièrement sensible à ce sujet qui peut se révéler vraiment dramatique pour nos enfants.


Nous allons ici le définir, voir comment le prévenir et bien sûr comment accompagner au mieux les victimes quand le mal est fait.

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  • Speaker #0

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    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois, pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler du harcèlement scolaire, véritable sujet de société aux conséquences indéniables.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Mais avant d'évoquer les différentes solutions pour le prévenir et accompagner les victimes, il me paraît important de le définir. Le psychologue Dan Olpheus nous l'explique de la façon suivante. Un élève est victime de harcèlement lorsqu'il subit de façon répétitive des actes négatifs de la part d'un ou plusieurs élèves. Un comportement négatif peut se produire lorsqu'un élève ou un groupe d'élèves inflige un malaise à un autre élève, que ce soit de manière physique frapper, pousser, frapper du pied, pincer, retenir autrui, ou verbal, menace, raillerie, taquinerie et sobriquet. Les actions négatives peuvent également être manifestées sans parole ni contact physique, grimaces, gestes obscènes, ostracisme. au refus d'accéder aux souhaits d'autrui. Ce harcèlement spécifique au milieu scolaire est donc caractérisé par trois éléments. La violence, la répétitivité et l'isolement de la victime. Ces fondations sont généralement le rejet de la différence et la stigmatisation de certaines caractéristiques, parmi lesquelles l'apparence physique, l'orientation sexuelle ou supposée, les troubles de la communication, un handicap physique ou mental, l'appartenance à un certain groupe social, voire même les centres d'intérêt du harcelé. En termes de prévention, de nombreuses mesures ont été mises en place ces dernières années. Le mieux est donc d'apprendre à nos jeunes enfants à s'appuyer sur tous ces dispositifs pour signaler la situation dès qu'ils commencent à la subir, sans attendre qu'elle ne s'installe. Parmi elles, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement, tous les ans au mois de novembre, et une campagne de sensibilisation de lutte contre le harcèlement intitulée « Si le jeu blesse, il faut que ça cesse » . La mise en place du 3018, numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7 jours sur 7 de 9h à 23h, ainsi que sur WhatsApp. et le programme phare mis en place depuis 2021 généralisée aux écoles, collèges et lycées depuis 2023 dans 100% des établissements. De façon générale, de la maternelle au lycée, tout changement soudain dans le comportement de l'enfant doit interpeller ses parents. Une réticence inhabituelle à aller à l'école, une anxiété accrue, des troubles du sommeil, difficultés d'endormissement, insomnie, cauchemar, de l'irritabilité ou une tristesse fréquente, la rupture de la communication avec ses proches, l'isolement, sont autant de signes d'un potentiel harcèlement qu'il ne faut vraiment pas prendre à la légère. Quand nos enfants sont un peu plus grands, et il est très intéressant de leur apprendre la psychologie des interactions sociales, ce qui leur sera également très utile pour leur vie d'adulte. En clair, leur apprendre qu'il est possible de retourner le harcèleur contre son jeu, le désarçonner, lui apporter une réponse différente de celle communément attendue, que ce soit par les mots ou les attitudes, utiliser l'humour, l'intelligence et la finesse d'esprit face à la bêtise et la méchanceté. Mettre en place une stratégie de contre-attaque qui pourra être travaillée à la maison à travers des jeux de rôle par enfant. Si le harceleur voit qu'il n'a plus pris sur sa victime, il arrêtera. Très probablement pour en changer, mais c'est là que les alliances peuvent se faire entre individus du même âge. Ce qui rendra ces objectifs néfastes plus difficilement atteignables. Quand malheureusement la prévention n'a pas fonctionné et qu'il n'a pas été possible de repérer la situation de harcèlement à ses débuts, la réparation va effectivement être capitale pour éviter aux jeunes enfants de devenir un adulte construit sur un traumatisme profond et ancré. La communication et le dialogue sont encore une fois les meilleures réponses en appliquant un protocole tout simple. Écouter avec attention et empathie, parler avec bienveillance et sans culpabilisation, Agir en faisant appel à des aides extérieures. L'objectif principal sera de permettre à l'enfant de retrouver son estime de lui, base de la confiance en lui, mise à mal voire même détruite dans les pires cas par le harceleur. La présence parentale sera bien évidemment indispensable dans tout le processus de réparation, en prenant bien soin de ne jamais faire ressentir à l'enfant qu'il a la moindre responsabilité dans le choix dont il a été la victime. Le cheminement pourra être long, notamment en fonction de l'intensité et de la durée du harcèlement, mais nous disposons aujourd'hui de toutes les ressources nécessaires. Et en tant que parents, n'oublions pas que nous ne sommes pas des robots. La souffrance de notre enfant aura forcément des répercussions sur nous. Il peut également parfois être utile de se faire accompagner pour nous libérer de cette culpabilité de ne rien avoir vu, malgré toute l'attention que nous pouvons porter à nos enfants au quotidien. Et puis accepter de l'aide ne pourra que montrer à notre enfant, parfois réticent à le faire, que c'est la meilleure façon de s'en sortir et de continuer sa vie en étant encore plus fort. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à un sujet beaucoup plus léger mais très important. celui des écrans et nos enfants, dans laquelle nous verrons comment en user avec raison pour éviter l'intoxication. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahie, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

Description

C'est à l'occasion de la journée de prévention contre le harcèlement scolaire que j'ai eu l'idée de cet épisode. Ayant deux petits garçons en CE2, je suis particulièrement sensible à ce sujet qui peut se révéler vraiment dramatique pour nos enfants.


Nous allons ici le définir, voir comment le prévenir et bien sûr comment accompagner au mieux les victimes quand le mal est fait.

Sentez-vous libres de partager au maximum cet épisode pour que la parole de nos enfants se libère et que les harceleurs ne soient plus les grands vainqueurs !


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  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois, pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler du harcèlement scolaire, véritable sujet de société aux conséquences indéniables.

  • Speaker #0

    Le coin des parents.

  • Speaker #1

    Mais avant d'évoquer les différentes solutions pour le prévenir et accompagner les victimes, il me paraît important de le définir. Le psychologue Dan Olpheus nous l'explique de la façon suivante. Un élève est victime de harcèlement lorsqu'il subit de façon répétitive des actes négatifs de la part d'un ou plusieurs élèves. Un comportement négatif peut se produire lorsqu'un élève ou un groupe d'élèves inflige un malaise à un autre élève, que ce soit de manière physique frapper, pousser, frapper du pied, pincer, retenir autrui, ou verbal, menace, raillerie, taquinerie et sobriquet. Les actions négatives peuvent également être manifestées sans parole ni contact physique, grimaces, gestes obscènes, ostracisme. au refus d'accéder aux souhaits d'autrui. Ce harcèlement spécifique au milieu scolaire est donc caractérisé par trois éléments. La violence, la répétitivité et l'isolement de la victime. Ces fondations sont généralement le rejet de la différence et la stigmatisation de certaines caractéristiques, parmi lesquelles l'apparence physique, l'orientation sexuelle ou supposée, les troubles de la communication, un handicap physique ou mental, l'appartenance à un certain groupe social, voire même les centres d'intérêt du harcelé. En termes de prévention, de nombreuses mesures ont été mises en place ces dernières années. Le mieux est donc d'apprendre à nos jeunes enfants à s'appuyer sur tous ces dispositifs pour signaler la situation dès qu'ils commencent à la subir, sans attendre qu'elle ne s'installe. Parmi elles, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement, tous les ans au mois de novembre, et une campagne de sensibilisation de lutte contre le harcèlement intitulée « Si le jeu blesse, il faut que ça cesse » . La mise en place du 3018, numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7 jours sur 7 de 9h à 23h, ainsi que sur WhatsApp. et le programme phare mis en place depuis 2021 généralisée aux écoles, collèges et lycées depuis 2023 dans 100% des établissements. De façon générale, de la maternelle au lycée, tout changement soudain dans le comportement de l'enfant doit interpeller ses parents. Une réticence inhabituelle à aller à l'école, une anxiété accrue, des troubles du sommeil, difficultés d'endormissement, insomnie, cauchemar, de l'irritabilité ou une tristesse fréquente, la rupture de la communication avec ses proches, l'isolement, sont autant de signes d'un potentiel harcèlement qu'il ne faut vraiment pas prendre à la légère. Quand nos enfants sont un peu plus grands, et il est très intéressant de leur apprendre la psychologie des interactions sociales, ce qui leur sera également très utile pour leur vie d'adulte. En clair, leur apprendre qu'il est possible de retourner le harcèleur contre son jeu, le désarçonner, lui apporter une réponse différente de celle communément attendue, que ce soit par les mots ou les attitudes, utiliser l'humour, l'intelligence et la finesse d'esprit face à la bêtise et la méchanceté. Mettre en place une stratégie de contre-attaque qui pourra être travaillée à la maison à travers des jeux de rôle par enfant. Si le harceleur voit qu'il n'a plus pris sur sa victime, il arrêtera. Très probablement pour en changer, mais c'est là que les alliances peuvent se faire entre individus du même âge. Ce qui rendra ces objectifs néfastes plus difficilement atteignables. Quand malheureusement la prévention n'a pas fonctionné et qu'il n'a pas été possible de repérer la situation de harcèlement à ses débuts, la réparation va effectivement être capitale pour éviter aux jeunes enfants de devenir un adulte construit sur un traumatisme profond et ancré. La communication et le dialogue sont encore une fois les meilleures réponses en appliquant un protocole tout simple. Écouter avec attention et empathie, parler avec bienveillance et sans culpabilisation, Agir en faisant appel à des aides extérieures. L'objectif principal sera de permettre à l'enfant de retrouver son estime de lui, base de la confiance en lui, mise à mal voire même détruite dans les pires cas par le harceleur. La présence parentale sera bien évidemment indispensable dans tout le processus de réparation, en prenant bien soin de ne jamais faire ressentir à l'enfant qu'il a la moindre responsabilité dans le choix dont il a été la victime. Le cheminement pourra être long, notamment en fonction de l'intensité et de la durée du harcèlement, mais nous disposons aujourd'hui de toutes les ressources nécessaires. Et en tant que parents, n'oublions pas que nous ne sommes pas des robots. La souffrance de notre enfant aura forcément des répercussions sur nous. Il peut également parfois être utile de se faire accompagner pour nous libérer de cette culpabilité de ne rien avoir vu, malgré toute l'attention que nous pouvons porter à nos enfants au quotidien. Et puis accepter de l'aide ne pourra que montrer à notre enfant, parfois réticent à le faire, que c'est la meilleure façon de s'en sortir et de continuer sa vie en étant encore plus fort. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée à un sujet beaucoup plus léger mais très important. celui des écrans et nos enfants, dans laquelle nous verrons comment en user avec raison pour éviter l'intoxication. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle crête et creux en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahie, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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