- Speaker #0
Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez, à votre tour, faire la différence. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Encore une fois, bien accompagné, je suis avec Stéphane Blaty. Comment tu vas ?
- Speaker #1
Écoute très très bien Alec et bonjour à toi.
- Speaker #0
Ça me fait super plaisir Stéphane de t'avoir ici à nos côtés sur le Déclic. Rapidement, je te présente et ensuite j'ai plein de questions à te poser. Ancien chef des ventes dans l'automobile, l'un des cinq meilleurs vendeurs de Suisse. On va parler de vente un petit peu aujourd'hui je pense, mais aussi et surtout fondateur de la compagnie immobilière du Léman. Tu es parti de zéro dans un 12 mètres carrés. Aujourd'hui, c'est plus de 1100 clients pour un total de 63 millions de francs de vente de biens. très rattaché à des valeurs qu'on partage, la qualité, la rigueur, la transparence dans chacun de tes accompagnements immobiliers. En 2023, tu connais une année assez compliquée, une perte de 77%, 77% pour les Suisses qui nous écoutent, où il y a un doute profond qui s'installe, tu vas voyager en Australie et là tu as un déclic qui va faire que beaucoup de choses vont changer, mais on va en reparler dans quelques instants. Aujourd'hui, tu as une nouvelle vision de ton entreprise, une structuration claire et un retour de confiance grâce... a un choix, se faire accompagner notamment. Donc, très fier de le rappeler, tu fais partie des entrepreneurs accompagnés par entrepreneurs.com que tu as rejoints pour te structurer, pour déléguer, pour sortir quasi totalement de l'opérationnel et puis redevenir un dirigeant serein avec une vraie visibilité. Dans cet épisode, on va chercher à comprendre comment on construit une entreprise qui tient réellement la route, comment on quitte une situation confortable, comment on démarre sans ressources spécifiques Merci. et comment on garde un niveau d'exigence élevé sans s'épuiser. Encore une fois, bienvenue sur le Déclic Stéphane.
- Speaker #1
Eh bien, écoute, un grand merci. Merci à toi. Donc, je t'écoute avec plaisir pour tes questions.
- Speaker #0
Alors, comme je l'ai évoqué tout à l'heure dans ta présentation, tu étais chef des ventes dans le domaine de l'automobile avec d'excellents résultats. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, tu te dis, c'est fini, je passe à autre chose, j'ai envie d'entreprendre et puis en particulier l'immobilier ?
- Speaker #1
Écoute, alors quand j'ai commencé dans l'immobilier, j'ai commencé dans le marketing. J'ai pu avoir cette place dans le marketing, j'ai fait 4 ans. Après ces 4 ans, quand j'ai vu autour de moi ces vendeurs d'automobiles qui se faisaient des très très beaux salaires, etc. Et puis, ils avaient un bagout assez extraordinaire. Entre temps, je suis parti faire mon école d'officier et quand je suis rentré après mon école d'officier en Suisse, j'ai dit, moi le marketing, j'ai fait le tour, j'en ai assez. Et j'ai posé la question si je pouvais simplement intégrer l'équipe des ventes et puis devenir comme vendeur. Bon, mais du coup... pourquoi pas, si tu le désires, on est fin février, le salon automobile commence, donc tu peux commencer par le salon automobile, ça te fera le plus grand bien. Il m'a présenté ça comme ça, il m'a appris un petit peu la légère. Et là, j'ai commencé ces 10 jours de salon automobile, j'ai perdu 5 kilos pendant ces 10 jours, et j'avais vendu 38 véhicules. Donc là, il m'avait appris un peu l'extraterrestre. Donc c'était une très très belle anecdote, un grand succès pour commencer, et puis ça avait surpris un petit peu tout le monde, toute l'équipe. que j'ai, entre guillemets, cette touche, cette fibre dans la vente. Et donc, j'ai pu intégrer gentiment ma place. Ensuite, d'avoir un bureau, etc. Et puis, j'ai fait ce métier pendant 12 ans. Dans ces 12 ans, après 4 ans, on m'a proposé de prendre la place de chef des ventes. Donc, j'ai eu mon équipe à gérer. C'est un moment hyper agréable. La marque, on peut la citer, c'était la marque Opel. Donc, c'était 18% de la part du marché à Genève. Donc on vendait vraiment énormément de voitures et je me souviens des samedis matins, j'arrivais à placer jusqu'à 6 voitures, donc environ 45 minutes jusqu'au moment où tu dis « Bonjour Monsieur, Dame, bienvenue » et puis ensuite « Félicitations pour votre nouvelle acquisition » . Donc voilà, placer 6 à 8 voitures dans la matinée, c'était vraiment des très très beaux résultats pour l'entreprise. Voilà un petit peu le parcours je dirais, puis ensuite ce qui s'est passé, j'ai eu mes deux premières filles, ensuite j'ai eu des jumeaux. Donc, deux, on est passé à quatre. Et puis, je crois honnêtement que j'avais fait le tour au niveau de l'automobile. Je sentais qu'on arrivait en haut. On avait surfé sur la vague de la marque Opel. C'était les Zafira qui faisaient un grand carton, etc. On arrivait gentiment au bout. Et puis, j'avais fait le tour. Et j'ai eu de la chance. C'est que j'ai amené un client qui était proche de moi, qui m'a dit, écoute, moi, je te verrais bien rentrer dans l'immobilier. Il me dit, écoute, ouais, pourquoi pas ? Personnellement, je ne connaissais rien dans l'immobilier. J'en ai parlé avec mon épouse et mon épouse, elle m'a dit, « Mais t'es sûre que tu veux changer de métier ? » Je dis, « Écoute, franchement, j'ai fait le tour, j'en peux plus de ce garage. De toute façon, je n'ai pas de possibilité d'évolution. C'est le fils de patron et c'est anormal qu'il y ait un directeur. Je ne vais pas pour avancer. Donc, je pense qu'aujourd'hui, si je veux évoluer, il faut que je fasse une reconversion. Ça reste de toute façon de la vente et puis, il faut que je me lance. » Elle m'a dit, « Écoute, on a maintenant quatre enfants. Je te fais entièrement confiance. Donc là, c'était un gros, gros soulagement. Et j'ai pris ma décision de quitter l'automobile et je suis parti dans les bureaux de mon père. Voilà.
- Speaker #0
Il y a combien de temps, ça ? En quelle année ?
- Speaker #1
Écoute, ça fera 20 ans. J'ai commencé en 2005 pour une agence immobilière qui m'a engagé. Et quand je suis arrivé, j'avais vraiment l'impression que j'étais revenu un petit peu à l'âge de pierre. Il n'y avait pas de process, etc. Nous, à l'époque, on était ISO 9000, déjà à l'époque, c'était très bien cadré. Et là, je suis arrivé dans une agence, ça partait un peu dans tous les sens, etc. Je suis arrivé la première semaine, j'ai déjà vendu un bien immobilier à plus de 3,5 millions. Donc, ils étaient contents des résultats.
- Speaker #0
Alors, attends, explique-nous, explique-nous, comment on peut arriver en une semaine et boum, vendre un bien à 3,5 millions ?
- Speaker #1
Bah, écoute, alors ce qui s'est passé, c'est une très bonne anecdote. Ce qui s'est passé, c'est qu'on avait un book avec... une vingtaine de biens qu'avait l'agence. Donc moi, je les avais parcourus, j'avais visité quelques biens. Et puis, mon père étant dans le carrelage et qui travaille avec énormément de régie de la place sur Genève, m'a dit, écoute, j'ai un de mes amis qui est régisseur, il cherche justement une maison. Je lui ai dit, écoute, donne-moi ses coordonnées, puis je vais l'appeler. Donc je l'ai appelé, il m'a donné son desiderata, et par rapport à ça, je lui ai dit, écoutez, je crois que j'ai exactement ce qu'il vous faut. Il me dit, ah bon ? Et puis, on a organisé cette visite, je me souviens, c'était en même période un peu comme maintenant, c'était en janvier 2005. La maison n'avait pas d'électricité, elle était vide, c'était, je crois, vers 16h, etc. Et donc, on commence cette visite et on a dû finir à la lampe de poche. La luminosité est tombée, etc. Et la personne m'a dit, écoutez, incroyable, c'est exactement ce que je cherche. Et donc, il y a la chance aussi qui s'est mêlée à ça, on va dire. Et donc, le bien a été vendu. Et en Suisse, on a une chance, c'est qu'on peut faire une offre. Dès qu'elle est acceptée, en gros, on va dire une semaine après, on passe chez le notaire. S'il y a de la place chez le notaire, et puis le client est propriétaire. Donc voilà, la vente s'est faite en temps record. Et c'était ma première anecdote. C'était ma première vente, une maison à 3,5 millions dans la commune de Vendeur.
- Speaker #0
Wow. Et comment on passe justement de cette première vente ? Tu parles de chance, etc. Mais j'imagine qu'il y a... plein d'éléments encore qui font que ça se passe, à la création de cette entreprise qui est aujourd'hui reconnue à Genève et donc le fait de se lancer dans l'entrepreneuriat c'est pas anodin, en plus de ça tu l'évoques t'as 4 enfants, tu viens d'avoir des jumeaux, donc c'est aussi des grands risques, tu changes complètement de vie comment ça se passe ? Clairement,
- Speaker #1
alors si on va un tout petit peu plus loin j'ai une enfance un peu solitaire j'ai changé tous les 6 mois d'école voire de canton Donc j'étais un petit peu le mouton noir aussi bien des professeurs que des élèves. Et donc ça m'a peut-être forgé aussi d'être un petit peu un loup, un loup solitaire. Ça je pense aussi important de le souligner. Et donc aujourd'hui, quand j'ai travaillé pendant 12 ans pour un patron où tout était bien cadré, donc c'était mon élément. Là, quand je suis arrivé dans cette nouvelle agence immobilière où ça partait dans tous les sens, après 9 mois... Je leur ai demandé s'ils pouvaient me licencier pour que je puisse partir et voler de mes propres ailes. Chose qu'ils ont fait. Et la décision a été de discuter en famille. Je dis, écoute, voilà, chérie, maintenant, je pense que j'aimerais monter ma société. Ça fait huit mois que je travaille maintenant pour cette agence immobilière. J'ai fait le tour. Le métier à avoir. Attention, on repart il y a 20 ans en arrière. Il n'est pas aussi compliqué qu'aujourd'hui. Il était plus simple, entre guillemets. Et donc, on a pris la décision. Écoute, chérie, si tu veux y aller, vas-y, fonce. Donc c'est là où j'en ai parlé à mon père et mon père avait un grand dépôt, il était bien connu sur la place de Genève, il avait un grand dépôt de carrelage d'environ 600 mètres carrés avec 8 mètres de haut, une grosse porte orange et dès que tu arrives dans ce dépôt, tu as les palettes de ciment, les chutes de carrelage de différents chantiers, etc. Et puis il y avait donc trois cabanons à l'intérieur avec des petites fenêtres et il m'a libéré 12 mètres carrés. Un cabanon entre sa secrétaire et lui. Donc, j'avais mon petit bureau. J'ai récupéré une table. un fils de bureau, et puis trois chaises qui étaient dépareillées. Et donc voilà, c'est ce que j'avais à disposition. Un petit peu gonflé, mais c'est comme ça que je suis parti. D'abord sous l'emprise, pas l'emprise pardon, mais plutôt sur l'entité de mon père, c'est pas la même chose. Et donc j'ai travaillé sous l'entreprise de mon père pendant les six premiers mois pour qu'on puisse commencer à faire des ventes et puis de pouvoir créer ma propre SARL. Voilà, un petit peu, c'est comme ça que ça a commencé. Et dans ces dépôts, ce qui était incroyable, c'est que j'avais juste un classeur fédéral, un classeur fédéral à une thune. J'ai commencé vraiment avec ça et pas un franc en poche, rien du tout. Et encore une fois, grâce, je dirais, au Padré, j'ai pu avoir un parc immobilier de trois immeubles. Et puis, il y a le premier fonds immobilier qui était coté en bourse, qui avait ouvert, etc. Donc, qui était au Coton-de-Vau. Et ces trois immeubles, je les ai eus par le même régisseur à qui j'avais vendu la maison. Donc, il y avait déjà une confiance qui s'est mise en place. Et donc, avec ces trois immeubles-là, j'ai monté mon dossier. J'étais le présenté à ce fond. J'étais en costard, cravate, etc. à l'époque. Et en arrivant sur place, je leur présente mon dossier, je me présente. Et à ce moment-là, ils m'ont dit, écoutez, c'est un dossier qui peut nous intéresser. Pourquoi pas ? Donc, nous aimerions organiser une visite. J'ai écouté avec plaisir. On a organisé une visite une semaine après. Ils sont venus visiter les immeubles. Ensuite, ils ont fait une due deal. Et puis, dix jours après, l'offre est arrivée. Et j'ai dit, écoutez, comme vous allez revisiter d'autres objets immobiliers, comme vous allez sur Genève, je vous propose, venez peut-être dans mes bureaux. Ils m'ont dit, écoutez, avec plaisir. Et c'est là où je les vois arriver en attaché caisse. J'ouvre cette grande porte orange et ils rentrent dans le dépôt de mon père, entouré de palettes de ciment et de carrelage. Et là, je vois qu'ils me regardent. Je dis, venez dans mon bureau, je les accompagne dans le cabanon. il s'assoit sur mes chaises un peu dépareillées et là il me regarde puis il me dit monsieur Blati je réponds oui il me dit vous, vous, vous êtes très très fort et donc j'ai compris à ce moment là qu'il était surpris des locaux où j'étais installé ils m'ont tendu l'offre et ensuite j'ai pu la présenter au propriétaire et cette affaire elle a été réalisée et donc du coup après j'ai continué à travailler avec eux et c'était vraiment encore un pas supplémentaire qui a été franchi Merci. Et je crois que les locaux, entre guillemets, je ne m'en suis pas rendu compte parce que j'étais focalisé dans mon travail d'avancer, de me dépasser. Et je pense qu'aujourd'hui, maintenant à 55 ans, peut-être que je n'aurais pas osé faire ce que j'ai fait il y a 20 ans en arrière. Et je trouve que ce passage, cette anecdote, elle est juste incroyable parce qu'on peut faire avec très peu de moyens. On peut avancer, rebondir et surprendre les gens.
- Speaker #0
Très clair. Et justement, l'immobilier, c'est un secteur. hyper saturé de profils, d'agences, en tout genre d'ailleurs. Qu'est-ce qui t'a permis, toi, dès le départ, de te démarquer ? Ce point, je pense qu'il est hyper important parce que le positionnement dans le business, c'est assez capital.
- Speaker #1
Oui, clairement. Clairement. Et je te remercie de me poser la question. Écoute, ensuite, ce qui s'est passé, donc moi, j'ai cherché un CRM sur le marché. Donc, j'ai trouvé un CRM qui a ouvert une année, peut-être, avant notre société. Et ce CRM m'a... Ça m'a permis de me structurer, de pouvoir commencer à communiquer aussi sur les différents sites, les passerelles de liaison, qu'on appelle ceci. Et avec l'argent qu'on a pu récupérer et gagner sur certaines affaires, ça nous a permis de pouvoir commencer à créer notre propre site Internet, de pouvoir mettre ces annonces. Et puis, j'ai commencé à engager une personne qui est venue me rejoindre, qui était un ancien directeur du garage où je travaillais à l'époque, qui est venue me rejoindre. Et il a aussi lâché sa place, entre guillemets, où il était dans l'automobile pour venir me rejoindre. Bon, je savais que c'était aussi un très, très bon closeur, un très, très bon vendeur. Et on a travaillé pas loin de 12 ans ensemble. Et c'est vrai que c'était une superbe aventure. Donc, on a démarré de cette manière-là. Et puis, fur et à mesure, on avait des objets qui rentraient. Les gens nous faisaient confiance. Les affaires se signaient. On commençait de plus en plus à être structurés et d'être visibles sur les réseaux, etc. Donc, on a commencé un petit peu à déranger sur la place. Mais qui c'est cette équipe, etc. Et à ce moment-là, nos chiffres d'affaires n'ont fait que d'augmenter d'année en année.
- Speaker #0
Et justement, ce chiffre d'affaires, il augmente année en année, mais aussi le panier moyen des biens jusqu'à aller chercher des biens absolument énormes, des dossiers à plusieurs millions, plusieurs dizaines de millions. Comment on en arrive à ce type de dossier, justement ? Qu'est-ce qui fait que, de par ton positionnement, on va aller à chaque fois… penser à toi, est-ce que c'est le réseau, est-ce que c'est la qualité, est-ce que c'est l'exigence, et on va en parler après du niveau d'exigence, justement de la pression que ça implique aussi, mais j'imagine qu'il y a plein d'entrepreneurs qui nous écoutent et qui aimeraient aussi augmenter leur panier moyen progressivement et le type de deal qu'ils vont aller chercher.
- Speaker #1
Oui, écoute, merci pour la question Alec. C'est vrai qu'au début, on avait des objets immobiliers je dirais entre 800 000 et 1,5 million, c'est le panier moyen, je dirais à Genève, il est d'1,475 000 francs. Voilà, c'est un petit peu le prix moyen des objets qui se vendent sur la place de Genève. Ce qui s'est passé, c'est que chaque fois qu'on faisait une visite, on allait poser les bonnes questions à ces gens qui cherchaient un objet immobilier, s'ils étaient vendeurs, est-ce qu'ils étaient déjà propriétaires ou pas, etc. Et ça nous a permis de rentrer différents mandats. Jusqu'au jour où on a une dame d'un certain âge qui nous a téléphoné. pour faire une estimation de son objet immobilier. Et là, on s'est retrouvés, un petit peu avec étonnement, ce qui est assez rare avec trois agences sur place. Une agence qui est très connue de la place de Genève, qui est toujours aussi présente, etc. Je me souviens, ils nous disent, mais qu'est-ce que vous faites là, les bleus, les jeunes ? J'ai dit, écoutez, on était aussi mandatés comme vous pour faire une estimation. Je pense que la propriétaire a entendu ceci et ça l'a dérangé. Bref, on fait notre estimation, etc. On lui transmet l'estimation. Donc une semaine après, elle nous re-téléphone et dit écoutez, je vous ai retenu. Je dis écoutez, un grand merci, quand est-ce qu'on peut passer vous voir ? Elle dit écoutez, si vous avez du temps, cet après-midi. J'ai dit écoutez, ça tombe bien, on a de la possibilité, on va passer cet après-midi. On passe l'après-midi, on visite le bien immobilier et puis là, elle me présente sa salle de bain. Et là, elle me dit vous voyez le mur là ? Je dis oui, je vois bien votre crédence, il n'y a rien qui vous choque. non, c'est de la lavande, c'est beau. Il me dit, vous êtes le fils Blatty ? Je dis, oui, oui. Il me dit, écoutez, voilà. Pourquoi aussi je vous ai retenu, c'est que votre père, je l'ai rencontré, et ses ouvriers m'ont posé, vous voyez, mon champ de lavande, là. Et vous voyez, là, au milieu, je dis, oui, oui, je vois. Mais en fin de compte, ils avaient posé le carrelage dans le mauvais sens. Donc, le champ de lavande ne respectait pas la nuit. Bref, donc, encore une fois, ça, ça a dû marquer son esprit. On a rentré le bien. On a vendu rapidement cet objet immobilier. Et surtout, ce qui est incroyable, c'est que deux mois après, elle m'a téléphoné. Ça, c'est une très, très belle anecdote. Elle nous a téléphoné et nous a présenté l'une des plus belles parcelles qui allait rentrer sur le marché, qui était donc sur Colony. Et donc, elle nous a mandaté pour vendre cette magnifique parcelle. Et cette parcelle, c'était, entre guillemets, c'était les derniers profiteroles au chocolat. Et donc, on a travaillé avec un fonds immobilier pour essayer de leur proposer, parce qu'elle voulait d'abord travailler avec des Vaudois et non pas des Genevois. Malheureusement, les Vaudois n'ont pas pu acquérir cette parcelle, faute d'avoir pas réussi à avoir acquis, je dirais, le montant nécessaire par rapport à cette devise de fonds que le fonds immobilier devait faire. Et on s'est retrouvés, elle m'a dit, écoutez, maintenant, il faut qu'on avance, sortez-moi trois noms. Et là, je lui ai donné trois noms de deux personnes et elle en a retenu un. Et cette personne, en l'espace de 15 jours, a été prête. Et donc, elle a acquis cette parcelle qui était à peu plus de 63 millions. Donc ça, c'était le plus gros deal, entre guillemets, en one shot sur une parcelle qu'on a fait. C'était, je crois, dans les années 2009, 2010, je crois. Donc c'était une affaire qui a fait énormément de bruit sous la place de Genève. Pourquoi ? Parce que c'était colonie, c'était sur une zone de développement. Ça a vraiment fait couler beaucoup. beaucoup d'encre dans les journaux. Voilà, parce que c'était vraiment quelque chose de très particulier. Une zone de développement surcoloniste, c'est quelque chose qui est franchement très rare. Donc là, on a eu une chance incroyable de vendre, entre guillemets, cette parcelle et de pouvoir avancer par la suite jusqu'à faire l'acquisition de nos propres locaux, grâce aussi aux bénéfices qu'on a pu réaliser, etc. Donc, on a investi notre liquidité. Et donc, on a maintenant pignon sur rue depuis 2011 et on a acquis une arcade qui fait 190 mètres carrés où aujourd'hui, on a six collaborateurs.
- Speaker #0
Oui, très clair. Je vais revenir justement sur la phase 2003, sur tous les changements qu'il y a eu, ces pivots même stratégiques, ce voyage en Australie et plein d'autres éléments que tu vas pouvoir nous partager. Mais avant ça, ce que je remarque, c'est que tout au long de ton parcours, est-ce qu'il explique aussi ses performances ? Tu parles beaucoup de chance, tu parles beaucoup de rencontres, mais une fois, c'est de la chance. Deux fois, c'est de la chance. Trois fois, il y a des éléments en plus qu'on ne peut parfois pas expliquer, mais qui font qu'on arrive à atteindre certains niveaux de résultats. personnellement je l'explique par le niveau d'exigence je t'ai rencontré à plusieurs reprises et voilà je sais que tu fais pas les choses par hasard et quand tu les fais tu les fais bien quand tu t'engages à faire quelque chose tu me tiens ce niveau d'exigence il impose toutefois aussi une certaine pression une pression énorme qu'est-ce que ce succès entre guillemets t'a coûté personnellement et qu'est-ce que tu refuses aujourd'hui avec tous les apprentissages que tu as pu avoir sur les dernières années de sacrifier Merci. même pour davantage de croissance, par exemple ?
- Speaker #1
Alors, Alec, ça, c'est une question qui me touche personnellement parce que c'est vrai que j'ai mis énormément de cœur dans tout ce que je fais, de précision, de clarté, de transparence. Dans ce métier, je pense aussi la réussite, c'est la transparence. Mais il n'y a pas que la transparence, c'est l'honnêteté. Je me répète, la rigueur, elle est hyper importante. Donc, moi, je me suis toujours mis en question pour chaque dossier, qu'est-ce qu'on a réussi ? qu'est-ce qu'on a loupé, qu'est-ce qu'on pourrait faire de mieux pour la prochaine affaire. Donc chaque fois, on faisait des écrits, etc. pour arriver à toujours être le plus... rentrer dans la perfection, entre guillemets. Donc jusqu'à un certain temps où on était cherché, je voulais atteindre le 100% et je pense qu'à un moment, je suis arrivé dans les 95-97% de perfection. Je me suis rendu compte que là, j'arrivais à un point où c'était presque mon égo personnel, entre guillemets, que je voulais être au top du top pour tout. Et du coup, j'ai commencé aussi à empiler les heures de travail, à ne plus en finir, en sachant que derrière, mon épouse, qui est mon épouse que j'adore, on va fêter nos 25 ans de mariage, elle avait tous nos enfants à s'occuper. Et c'est vrai qu'avec le recul, je me rends compte aujourd'hui que si je n'avais pas eu mon épouse et si elle n'avait pas été derrière, dans l'ombre, si on peut se permettre de dire comme ça, Eh bien, je n'en serais pas là du tout aujourd'hui. J'en ai les frissons de te dire ça parce que c'est une femme exemplaire. Vraiment, c'est une femme exemplaire et elle m'a tellement poussé, tellement aidé pour y arriver. J'ai eu des gros moments de doute, de « je vais arrêter, j'ai trop de pression » . Et puis, toujours derrière, « non, vas-y Stéphane, croche, tu peux continuer, tu peux y arriver » , etc. Et du coup, la tête dans le guidon, ce qu'on oublie après, c'est de penser même à soi-même jusqu'à… à ne plus faire beaucoup de sport, chose que je ne devrais pas dire. Je veux dire, maintenant, ça fait partie de l'entrepreneur de prendre soin de soi, etc. Et aujourd'hui, mais je crois que c'est encore un petit peu tôt pour en parler, pourquoi j'ai rejoint Entrepreneurs. Avant, je pense qu'il y a encore un petit passage à parler de l'Australie.
- Speaker #0
Oui, complètement. Mais c'est bien que tu évoques justement cet équilibre et ce soutien qui... qui permet à beaucoup d'entrepreneurs aussi d'avancer parce qu'entreprendre quand tu es jeune, tu n'as rien, tu as encore la vie devant toi, etc. C'est une chose et il faut déjà beaucoup de courage. Et bravo pour tous ceux qui croient en eux et qui osent le faire. Se lancer dans cette aventure folle qui est une aventure extrêmement riche tant sur le plan de développement personnel et d'autres plans. Mais le faire quand justement tu as quatre enfants, tu as déjà une situation solide. Si en face, tu n'as pas un partenaire qui réellement croit en toi, te soutient et te permet d'avancer sereinement sans te mettre la pression, c'est très compliqué. Donc effectivement, ces deux entreprises que tu as gérées de front finalement, c'est le côté famille, mais qui était géré surtout aussi par ton épouse, et puis le côté business que tu gérais, mais c'était possible grâce à elles également. Donc c'est très bien que tu le mentionnes. Alors justement, année après année… Tu as ces locaux, tu as ces bureaux, tu as ces salariés, ce niveau d'exigence, ça grandit, ça croît. Il y a cette autorité, cette image. Et puis, en 2023, tu dis que ça a été ton année la plus noire. Concrètement, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui fait que le chiffre d'affaires, si j'ose dire, s'effondre ? Qu'est-ce que ça crée en toi ?
- Speaker #1
Oui, alors écoute, si on revient un tout petit peu… peu dans les années 2019, 20, 21, etc. On est arrivé à un chiffre d'affaires avec un plafond de verre que je n'arrivais pas du tout à casser. Et du coup, on a commencé même à péricliter. Ce que je voulais peut-être encore rajouter, c'est qu'on a vendu donc 1100 unités avec un prix moyen d'un million 475 000. Ceux qui s'amuseront à faire les calculs, ils vont avoir un petit peu... Un montant assez exorbitant qui c'est un volume d'affaires, qui n'est pas un chiffre d'affaires, c'est important quand même de le souligner. Il faudra simplement diviser par 19 et ça donnera environ 58 unités à peu près moyennes qu'on faisait par année. Ce qui s'est passé, c'est qu'ensuite j'ai eu des départs dans l'entreprise. J'ai des nouveaux collaborateurs qui sont arrivés et puis le marché... à tourner, clairement aussi comme dans l'Europe, mais aussi en Suisse. Mais ce n'est pas la seule chose, entre guillemets. Ce qui s'est passé, c'est que j'ai commencé à avoir des gros doutes. 2023 devait être une de mes plus belles années avec les projets que j'avais, entre guillemets, personnels et aussi de mon équipe. Mais malheureusement, on arrivait au bout, même le projet d'acte était prêt, etc. Et les affaires ne se signaient pas. Je ne sais si ce n'est pas ou c'est le vendeur qui sortirait, ou c'est l'acquéreur, entre guillemets, qui ne voulait plus rien savoir, etc. Donc, c'était d'affaires en affaires, d'affaires en affaires, d'affaires en affaires. J'insiste vraiment là-dessus, qui ont tout simplement pété, qui n'ont pas été tout simplement au bout. Et là, c'était dans toute ma carrière de vente, qui fait maintenant, on va dire, plus de 30 ans, l'année où je ne pouvais même pas imaginer de faire un échec. Un échec de cette sorte-là, si j'ai deux ans comme ça, ça va être compliqué au niveau de la trésorerie de l'entreprise pour pouvoir s'en sortir. Et on arrive donc gentiment en 2023, mes enfants ont fini leur école privée, etc. Et donc, on avait décidé de les envoyer en Australie il y a six mois pour perfectionner leur anglais. C'était aussi un vœu de mon épouse qui voulait aller en Australie. C'est un rêve de gamin, entre guillemets. Et bien, je lui écoute. Je lui ai proposé, écoute, va rejoindre nos enfants, entre guillemets. Donc, elle était dans le même campus, assez incroyable. Simplement qu'elle avait son appartement qu'on lui avait loué pour ne pas être dans le campus, bien sûr. Et donc, elle était les rejoindre quelques mois après. Et donc, je me suis retrouvé à la maison. J'avais encore une de mes filles qui était là, qui a travaillé un petit peu un moment avec nous. Et là, j'ai senti un poids, une solitude. Je me suis morfond avec mon travail. La maison, toutes les charges de tous les côtés. J'ai dit, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, j'espère qu'on va avoir une bonne étoile et qu'on va pouvoir s'en sortir. Bref, on a crocheté au travail, on a continué, on a pu sortir quelques affaires, etc. Et j'ai pris la décision, bien sûr, d'aller les rejoindre en Australie. Je suis parti aux alentours du 10 décembre jusqu'au 18 janvier, je crois, donc à peu près 40 jours. Et là, j'ai revécu, déjà, on change complètement de continent. par ailleurs. Et je fais deux semaines avec mes enfants qui ont pu quitter le campus. Mon épouse avait aussi terminé. Donc, on fait 15 jours avec mes enfants là-bas sur place. On a fait des vacances merveilleuses. Et ensuite, les 15 derniers jours, on a continué notre voyage uniquement avec mon épouse et mes enfants, eux, sont retrouvés dans le campus. Et là, nous, ça nous a fait un grand bien. On s'est retrouvés. On a vécu des moments incroyables. Et quand je suis rentré, j'avais une patate d'enfer. Et j'ai dit, bon, allez, maintenant, je croche. J'ai 54 ans. À la veille de mes 55 ans, je ne peux pas lâcher. Et je commence à scroller sur Internet, etc.
- Speaker #0
Scroller. Tu connais ce terme à ce moment-là.
- Speaker #1
Oui, il y a beaucoup de termes que je ne connaissais pas avant de te connaître. On en parlera après. Et là, bref, je scrolle sur Instagram et je tombe sur les 5 days que tu avais proposés. Et là, Alec, vraiment, je te jure, je regarde ça, je dis, j'ai ma fille qui est à côté de moi, qui est en train de faire son master là, puis elle me dit, je dis, tu vois, qu'est-ce que c'est ? Ça a l'air d'être pas mal, je ne sais pas. Inscris-toi. Je dis, bon, je m'inscris, mais tu viens avec moi le premier soir et puis tu me diras ce que tu en penses. Et c'est là où on t'a suivi, donc le... le premier soir, où tu as commencé à faire ta présentation qui était juste incroyable. J'ai dit, mais non, Debleu, mais c'est ça que j'ai besoin. Mais c'est ça pour me relever. J'ai besoin d'avoir une structure. J'ai besoin d'être accompagné. Et tu annonces, il y a sept ans de place disponible. Je te dis, ok, sept ans de place. Bon, c'est le premier soir. Un peu de publicité, j'en pense, etc. Bref, je...
- Speaker #0
Le lendemain, je retourne au bureau. Sept ans de place, ce n'est pas énorme. Bref, le lendemain, je me reconnecte. Et puis là, il y avait déjà une trentaine de places, je crois, qui étaient parties. Ça m'a mis un petit peu de pression. Ça m'a mis un petit peu de pression. Et là, tu repars sur ta présentation, différentes choses, etc., extraordinaires. Et là, je dis non, non, non, je ne vais pas laisser passer ma chance. Je vais m'inscrire. Donc, je fais mon inscription. et c'est là que... Le lendemain matin, donc le mercredi matin, je crois, bref, je reçois donc un email. On m'a proposé de faire une heure de temps un entretien. J'ai fait cet entretien et dans l'après-midi, avant la troisième soirée, on m'avait annoncé comme quoi j'avais été éligible et là j'ai fait yes, c'est bon, je suis retenu. Et donc là, du coup, le troisième soir, ma fille, entre guillemets, avait décroché. Je suis désolé Alec, mais elle a décroché. Moi alors, par contre. j'étais encore plus concentré et j'ai l'impression, je te dis, les 5 jours plus les 2, parce que t'as rajouté 2 jours que j'avais fait Genève, l'Australie 3 fois, parce que j'étais assis, là, j'ai pas bougé de ma place de travail à la maison, mais j'ai passé 7 jours franchement incroyables et j'avais hâte de commencer d'avoir mon coach, je ne savais pas qui serait là ce serait une dame, un monsieur, enfin bref, j'avais aucune idée et j'ai fait totalement confiance et aujourd'hui, mais mon Dieu, mais quel choix, Alec, mais quel choix.
- Speaker #1
J'ai plein de questions à te poser sur ça parce que, tu vois, et sur le déclic, je n'ai pas l'habitude de trop prendre la parole, mais je veux quand même raconter une petite anecdote. Moi, entreprenance.com, ça me tient énormément à cœur, notamment pour le parcours de mon père, ma mère. Et aussi parce que j'ai créé ma première boîte en Suisse. Et moi, il y a un truc qui m'attriste beaucoup en Suisse. Et j'ai envie de te poser la question. Je t'avais déjà posé la question un petit peu, mais là, je profite de cette opportunité de t'avoir en ligne avec moi pour un super épisode. J'adore ton parcours. Et puis aussi maintenant les résultats que tu as. Et puis l'énergie que tu partages à chaque fois que tu racontes ce parcours. En Suisse, il y a des talents juste extraordinaires. C'est une terre qui est extrêmement favorable pour l'entrepreneuriat et pour ceux qui ont vraiment envie de saisir des opportunités. Pour autant, ce n'est pas forcément plus simple, plus facile que dans d'autres pays. Il y a vraiment des choses à faire pour ceux qui le veulent. Mais pour autant, c'est ma perception, elle m'appartient. Peut-être que tu la partages, peut-être pas. Mais il y a énormément de gens qui s'auto-sabotent et se ferment des portes, notamment sur ce qu'on peut voir sur Internet, sur l'adoption du digital, sur l'adoption des nouvelles technologies, sur... le pricing, sur le marketing, sur le remote, sur l'outsourcing, donc l'externalisation de services, sur tous ces leviers qui sont indispensables aujourd'hui en 2025-2026 pour les entreprises qui veulent développer et pas que des entreprises sur Internet. Enfin, je veux dire, ton parcours en témoigne, il n'y a rien de plus concret que ton métier qui est l'immobilier. Tu n'as pas vendu deux biens, tu en as vendu plus de mille. Tu n'es pas là depuis deux ans, tu es là depuis plus de 20 ans. et des parcours comme le tien, on en a des centaines chez entreprenance.com. Du coup, ma question est qu'est-ce qui, dans ton état d'esprit, dans ta méthode de pensée, fait que toi, tu as vu l'opportunité là où beaucoup voient une méfiance, là où beaucoup voient quelque chose qui, ça paraît bizarre, ce n'est pas possible que ce mec, pendant cinq jours, il donne autant de valeur gratuitement. il y a Anguissouroche tu vois j'aimerais vraiment comprendre parce que si je comprends ça tu vas m'aider à permettre d'aider des milliers d'entrepreneurs en plus c'est vrai je te remercie de poser la question elle est très pertinente je
- Speaker #0
vais te répondre en ouvrant mon coeur en ouvrant vraiment voilà sans filtre quand j'ai vu le premier soir on voit beaucoup de choses sur Instagram etc ... J'ai eu aussi un doute, entre guillemets. J'ai suivi le premier soir. J'ai trouvé juste incroyable la délivrance des informations que tu donnes à fusion. Mais elles sont, comment dire, mises l'une après l'autre avec des explications claires. Ce n'est pas qu'on balance en vrac pour dire voilà tout ce que j'ai. Non, non, pas du tout. C'est orchestré. C'est une orchestration qui est juste incroyable. Et à partir du deuxième soir, là, j'ai compris. Aussi, c'est ma façon d'être peut-être. C'est avec le flair, c'est le sentiment. C'est comme ça que je fonctionne. C'est beaucoup avec le flair, le ressenti. Et là, j'ai eu confiance. Tu m'as donné confiance. Je sentais que tu étais vrai. C'était à l'aigle. On n'est pas en train de vendre du rêve. Et je peux comprendre que c'est compliqué de faire passer une information via les réseaux sociaux, les visuels. C'est beaucoup plus facile peut-être de faire passer une information quand les gens sont face à face. Mais ce que je peux dire, tous les entrepreneurs aujourd'hui, les entrepreneurs qui nous écoutent, il n'y a aucun doute à avoir. Aujourd'hui, c'est une délivrance, c'est une délivrance d'accompagnement, d'être épaulé, épaulé. Après, chacun avance à sa vitesse, à sa rapidité par rapport à son entreprise. Il n'y a pas d'ego à voir où celui-ci fait plus, celui-ci fait moins. On s'en fout, ce n'est pas important. L'essentiel, c'est d'avoir une structure. qui est là. Et la structure, tu l'amènes. Alec, la structure, tu l'amènes. Je te le dis clairement, sans filtre, la structure, tu l'amènes. Non seulement tu l'amènes, mais en plus, ça va même beaucoup plus loin, c'est que tu arrives à... Comment dire ça ? C'est comme une fleur en train de s'ouvrir, qui s'épanouit, qui est arrosée, ou des roseaux qui poussent à un ou deux mètres dans la journée. Et quand j'ai suivi sur Paris ces trois jours d'immersion, je reviens simplement sur Axel aussi. un de tes collaborateurs que j'apprécie énormément, il nous a délivré pendant une heure de temps une puissance d'information et on était tous présents dans cette salle où il y avait une vibration qui était puissante d'informations qui a été donnée avec des slides de présentation qui étaient concrets, etc. Après l'heure, j'ai vu Axel, j'ai l'impression qu'il s'était mis en mode... ours, tu sais, pour nous donner un maximum d'informations et franchement, c'est une image qui m'est restée. Et j'en ai encore une autre, une anecdote, quelqu'un qui m'a marqué pendant l'immersion, c'est Océane. Océane, mon pauvre ami, mon double, cette fille, elle est incroyable. Elle est incroyable. Elle a délivré pendant 45 minutes. Elle devait rattraper un petit peu de temps, je crois, parce que la personne avant m'a un petit peu débordé. En 45 minutes, elle nous a dit délivrer des informations d'une précision, d'une clarté. Il n'y a pas de rien du tout. Ça s'envoie, j'ai dit, mes collaborateurs qui étaient autour de nous, à la table de 8, j'ai dit, mon pauvre Amy, si j'arrivais un jour à m'exprimer comme elle, alors là, franchement, champion. Donc, on a vraiment vécu un moment puissant. Et j'insiste, pour les entrepreneurs suisses, je reviens sur ce que tu as dit au tout début, Je peux comprendre qu'il y a ces doutes. C'est dans notre philosophie. On a de la peine à faire confiance. On a de la peine à vouloir avancer. On a peur de... Que va dire mon voisin, etc. Mais on ne le fait pas pour les autres. On le fait pour soi. Uniquement pour soi. Pour avancer, pour grandir. Voilà.
- Speaker #1
Déjà, merci pour tout ce que tu partages. Et puis, effectivement, alors là, tu évoques les immersions. Et il y a plein d'autres choses, effectivement. Cette immersion en particulier, je sais que ça t'avait marqué. Et à chaque fois, c'est une nouvelle opportunité pour nous de marquer les esprits pour créer finalement des déclics à l'image du podcast et partager un maximum de valeur. Mais derrière, ça n'a de valeur que si vous passez à l'action. Et moi, ce que j'adore avec… Alors, désolé pour tous les autres, mais bon, j'ai un passeport rouge et blanc, donc je prends un peu parti. Je ne suis pas impartial, mais j'adore avec les clients suisses. Il faut savoir que… les Suisses, ça représente à peu près 18% de la clientèle d'entrepreneurs.com, donc on est quand même bien représenté en général, un petit peu moins maintenant, peut-être 15%, et je suis super fier, mais surtout aussi fier de leur parcours, parce qu'ils ont souvent très rapidement de beaux résultats, parce qu'ils passent vraiment à l'action rapidement, ils exécutent, tu vois, c'est peut-être le côté service militaire obligatoire, ou je ne sais pas, mais ça exécute, ça déroule, bam, bam, bam, et donc, toi, tu as mis en place plein d'actions, Donc, concrètement, ma question, c'est qu'est-ce que tu as mis en place et dans quelle mesure ça a fait évoluer ton entreprise ? Dans quelle mesure ça a fait évoluer ta posture d'entrepreneur, de chef d'entreprise ? Dans quelle mesure tu as pu peut-être reprendre le contrôle de ton temps ? Dans quelle mesure tu as pu peut-être augmenter ton chiffre d'affaires ? Dans quelle mesure tu as pu peut-être augmenter ta marge ? Dans quelle mesure tu as pu remonter, entre guillemets, cette pente dont on a parlé en 2023 au travers de tout ce parcours ? Ça peut être intéressant. pour les entrepreneurs qui nous écoutent de 1, pas juste parler de résultats parce que le but aujourd'hui, ce n'est pas de faire un témoignage, bien que tes propos me font extrêmement plaisir et c'est super élogieux, c'est encourageant pour la suite et tous les résultats de nos clients parlent pour nous. Mais c'est plus que concrètement t'as mis quoi en place que ceux qui nous écoutent pourraient à leur tour mettre en place.
- Speaker #0
Merci Alec. Donc mon coach Teddy, qui avait aussi une agence immobilière, donc ça tombait bien que j'ai eu Teddy, et puis les ceintures noires de judo, donc il fallait expatiner un carreau. Et donc Teddy, quelqu'un franchement incroyable, et il m'a tout de suite cadré, parce que j'ai tendance, c'est vrai, un petit peu avec l'excitation de toujours vouloir faire 25 000 choses en même temps. Et il m'a dit, voilà, Stéphane, il va falloir maintenant qu'on arrive à poser les choses. Donc, j'ai dû lui expliquer un peu mon parcours, etc., comment je fonctionnais. Et puis, il m'a dit, écoute, si t'es OK, on va recommencer à revoir tes visions d'entreprise. Ah, j'ai dit, ben écoute, oui, pas que le, ça va être facile. Bon, fin de compte, c'est pas si facile que ça. Donc, j'ai dû revoir mes visions d'entreprise, donc à 3 mois, de 6 à 12 mois, et de 18 à 3 ans ou 5 ans, je crois, ouvertement. J'ai un doute de ce qu'on a mis en place maintenant. Et ensuite, par rapport à ça, avec les différentes coachings que j'ai eues avec Teddy, on a commencé gentiment à mettre en place certaines choses. On m'a présenté des OKR. OKR, qu'est-ce que c'est ? Moi, personnellement, je ne connaissais pas trop. Donc, il m'a dit, écoute, il faut que tu revoies maintenant tes OKR, etc. J'ai dit, écoute, explique-moi un peu ce que c'est. Donc, il m'a donné les explications des OKR, etc. Et puis, j'ai commencé à mettre ça en place, mes KPI, etc. Et puis là, tout d'un coup, je commence à avoir de plus en plus de clarté. En avançant, je me suis rendu compte que dans l'entreprise, que j'avais besoin d'avoir quelqu'un qui s'occupe du marketing, de la croissance d'entreprise, une place que je n'avais jamais, entre guillemets, même pensé à mettre en place. Et aujourd'hui, j'ai engagé mon premier e-player qui est venu nous rejoindre, qui est franchement incroyable, qui est en train de nous développer maintenant toute cette partie qui a... en train gentiment de se mettre en place depuis quelques semaines, parce qu'il y a la même depuis deux mois, pour pouvoir maintenant, je dirais, ouvrir et mettre en place le tout d'ici 2026. Donc 2026, c'est demain, on y est vite. Et j'ai engagé aussi un nouveau courtier qui est venu nous rejoindre dans l'équipe. Et ça m'a permis aussi maintenant de prendre une décision, de clairement aussi mettre en avant un de mes collaborateurs qu'il a depuis quatre ans, donc qui va prendre des cours. Donc, il fallait qu'il ait 4 ans pour qu'il puisse faire les cours à l'Union suisse des professionnels d'immobilier. Donc voilà, c'est parti. Il va dans ses cours. Il va prendre la place maintenant de responsable de l'équipe. Et puis, dans tout ça, le but, c'est que ce que j'ai compris, c'est qu'il faut sortir de l'opérationnel. J'entends sortir de l'opérationnel, chose que je n'avais jamais fait avant. Je m'occupais, comme beaucoup d'entrepreneurs, aussi bien de la comptabilité, de la publicité. de rentrer les mandats, de vendre aussi les objets immobiliers, etc. Et aujourd'hui, clairement, si on veut avancer, se caler l'entreprise, eh bien, ce n'est plus possible. Et comme je le disais, je suis arrivé à un point où on commençait à péricliter. Donc, si on périclite, c'est qu'on n'est pas du tout dans la bonne direction. Et là, Teddy, au fur et à mesure de nos coachings, je crois qu'on est au 14e ou 15e coaching, là maintenant, c'est en train de se mettre en place. Du coup, j'ai pu avoir accès à d'autres experts dans tout ce qui est ads, tout ce qui est réseaux sociaux organiques. On va à tous des termes avant que je ne connaissais pas. Donc, on a mis ces outils gentiment en place dans l'entreprise. Et jusqu'à aujourd'hui, on sent vraiment la différence. On rentre plus de mandats parce qu'on a une qualité de travail qui est différente. Voilà, je vais m'arrêter là pour le moment, Alec, pour ne pas que je prenne trop la parole.
- Speaker #1
C'est hyper clair, c'est hyper clair. au contraire même, rentrant encore plus dans le détail sur un ou deux éléments s'il y a un truc, peut-être un outil ou peut-être une méthode parce que la vraie question que j'aimerais te poser finalement c'est ça fait 20 ans que tu travailles que tu maîtrises ton sujet, que tu maîtrises ton domaine pendant 20 ans t'as réussi on peut le dire tu vois c'est tu as développé une boîte, tu as très bien gagné ta vie, tu gagnes encore très bien ta vie, tu as des collaborateurs, tes clients sont contents, il n'y a pas de casserole, c'est linéaire, plutôt ascendant que descendant d'ailleurs. Et pour autant, quand on t'écoute, et je me mets vraiment à la place de ceux qui nous écoutent, on a l'impression que c'est vraiment dingue, c'est un monde qui s'est ouvert à toi. Pour autant, Tu as réussi jusqu'ici. Donc, est-ce qu'il y a un truc qui t'a particulièrement marqué, choqué, qui fait que ça t'a ouvert les yeux sur quelque chose en particulier, peut-être plusieurs choses, mais qu'est-ce que c'est finalement, qu'est-ce qui explique cet enthousiasme après 20 ans d'entreprenariat et qui te fait dire presque… Pourquoi je n'ai pas rencontré ça plus tôt ? Pourquoi j'ai attendu autant de temps ?
- Speaker #0
Alors oui, Alec, je pense qu'on s'était mis dans une zone de confort, de travail. Donc ça fonctionne, on continue comme ça, etc. Après, comme je l'ai dit et je le redis, on a commencé à péricliter. Donc pour moi, ce n'était pas possible, impossible de l'imaginer, de continuer comme ça. Et je suis toujours à l'affût de tout ce qu'il y a comme nouvelles technologies qui arrivent, etc. Il y a le monde de l'intelligence artificielle qui est venu maintenant depuis bientôt trois ans déjà, gentiment, qui vient flirter avec nous, etc. On sent que tous les métiers sont en train de profondément changer,
- Speaker #1
etc.
- Speaker #0
Et aujourd'hui, ça fait partie aussi d'entrepreneurs.com, c'est d'ouvrir les yeux par rapport à ce monde, à ce monde d'intelligence artificielle, mais pas que ça. Il y a aussi par rapport à l'entreprise et des outils de travail qu'on peut avoir à disposition. Par exemple, je peux donner un exemple. Si tu me parlais d'un outil que tu nous avais proposé, c'était tout simplement Ploud. Bon, Ploud, alors moi, je dis, bon, qu'est-ce que c'est, etc. Tu nous as montré cet outil, etc. Ni une, ni deux, j'ai acquis cet outil. J'ai posé la question à une de mes clientes si je pouvais simplement utiliser cet outil pour pouvoir mieux la servir. Elle m'a répondu oui, donc j'ai mis en route cet outil. J'ai fait donc une estimation. Elle m'a donné pas mal d'informations. Et moi, mon problème, c'est... D'écrire et d'écouter, ça ne fonctionne pas. C'est ou j'écoute ou j'écris, mais les deux, c'est compliqué. Donc, du coup, j'ai pu me concentrer sur l'écoute, etc. En ayant mon outil Ploud et ensuite en arrivant au bureau, j'avais entre guillemets tout ce qu'on a discuté et ça m'a tellement aidé pour pouvoir mettre en place mon estimation encore plus précise, etc. En intégrant une partie de notre discussion qui a été faite, il y a eu plusieurs, je sais qu'elle a mandaté plusieurs agences immobilières. et sur Genève, sur le canton de Vaud, parce qu'on était vraiment dans la zone de communi, pour dire un petit peu le lieu, et bien elle n'a pas hésité à nous mandater. Et ça c'est grâce, franchement c'est grâce aussi à cet outil. Mais il n'y a pas que ça qu'on utilise comme outil, il y a maintenant Notion que vous utilisez et qu'on commence maintenant à intégrer chez nous aussi pour travailler. L'outil a encore performé encore ces dernières semaines, donc c'est des choses qu'on met maintenant en interne chez nous. Bien sûr, GPT+, aussi, c'est des outils qu'on utilise pour pouvoir prompter. On a encore fait une séance tout à l'heure, comme tous les jeudis chez nous. Et on a commencé à parler pour 2026, qu'est-ce qu'il fallait mettre en place, qu'est-ce qu'il fallait améliorer pour pouvoir être encore plus performant pour eux au niveau du temps. Parce que dans notre métier, je dirais, de vendre un objet, franchement, ce n'est pas compliqué de vendre un objet une fois qu'on le présente correctement. Ce n'est pas le problème si on est des bons vendeurs, etc. Ce qui est le plus dur de notre métier, Et pour moi, c'est là où il y a le plus d'importance, c'est de faire une estimation qui soit juste, claire, précise et surtout pour l'expliquer pour qu'on arrive à ce prix-là. Et moi, je vois aujourd'hui différentes choses sur le marché. Je vois différentes estimations, comment elles sont faites. Franchement, je trouve que c'est un petit peu léger. Donc, nous, on met vraiment l'accent sur ça, sur la présentation et l'explication. Donc, l'idée de pourquoi ces outils, ça ne va pas les faire à notre place, bien entendu. Oui, il y a des algorithmes qui existent, etc. Mais la fourchette, c'est comme un gamin de 8 ans vous dira un bien qui vaut, je ne sais pas, 1,670,000. On va nous dire entre 1,2 et 2,1 millions. Un gamin de 8 ans est capable de le faire. Non. Donc, on a notre façon de le faire. On a mis des outils. On est en train de mettre des outils en place simplement pour gagner du temps. Parce qu'une bonne estimation, nous, en interne, ça pourrait prendre 2, 3 heures de temps. Et aujourd'hui, le but, c'est de compresser ce temps tout simplement pour avoir des documents qui soient clairs et limpides. Il n'y a plus qu'à simplement donner la réflexion.
- Speaker #1
Très clair. Très clair. Merci pour ces éléments. J'ai deux dernières questions pour toi, Stéphane. La première, c'est quel conseil tu pourrais partager aux entrepreneurs qui nous écoutent pour changer leur posture de chef d'entreprise ? Je sais qu'il y a beaucoup de choses qui ont changé dans ta posture de dirigeant de chef d'entreprise sur ces 12 derniers mois. ça avait un conseil à leur partager justement pour changer de posture, ce serait quoi ?
- Speaker #0
Écoute, si j'ai un message à dire pour les entrepreneurs, ce serait celui-ci. Ne restez pas seul. Une communauté, une structure et des bons outils peuvent complètement changer une trajectoire. On n'a pas besoin d'être parfait. On doit juste continuer et avancer.
- Speaker #1
Merci Stéphane. J'ai une toute dernière question à te poser, mais avant ça, encore une fois, si vous avez eu autant de plaisir à écouter cet épisode que je n'en ai eu à l'anime, faites-le nous savoir en mettant 5 étoiles sur votre plateforme de streaming préférée. en partageant cet épisode tout autour de vous auprès d'entrepreneurs qui auraient besoin de l'écouter. Également, on fera un article LinkedIn sur cet épisode comme tous les autres. Donc, je vous invite à aller interagir. Et puis, il y aura les coordonnées de Stéphane si vous voulez en savoir plus sur son parcours et le suivre comme tous les autres invités. D'ailleurs, du déclic jusqu'ici. Stéphane, est-ce que tu peux me partager le déclic qui a fait toute la différence dans ta vie, personnelle ou professionnelle, que tu n'as pas partagé ? encore dans cet échange que peut-être tu n'as jamais partagé. Ça peut être une simple phrase, une anecdote, une situation, quelque chose de positif, moins positif, peu importe, tu as carte blanche pour le mot de la fin.
- Speaker #0
Écoute, le déclic, je vais rester sur entrepreneurs.com parce que pour moi, le déclic, il est là. Aujourd'hui, j'arrive à l'aube de mes 55 ans et j'avais besoin d'être entouré, d'avoir une structure autour de moi parce que tout seul, on ne peut pas faire tout. Ce n'est pas possible. Et aujourd'hui, je dirais qu'une chose, c'est que grâce à entrepreneurs.com, j'ai eu vraiment le déclic et il va falloir que je continue encore pour l'année prochaine. pour continuer à avancer avec une équipe comme la vôtre. Donc aujourd'hui, je dirais une chose. Croyez en vous, avancez, foncez, et le reste suivra.
- Speaker #1
Merci Stéphane.
- Speaker #0
Merci à toi Alec.