- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur le podcast le lundi de bonheur aujourd'hui je suis en présence de julien boche le président fondateur de cause à effet également président du réseau entreprendre occitanie alors pour la petite histoire julien en fait on se rencontre une fois par an
- Speaker #1
C'est un peu ça.
- Speaker #0
C'est ça. Et c'est toujours lors des soirées, justement, du réseau Entreprendre. C'est ça. Alors, il faut croire que ces moments marquent, visiblement.
- Speaker #1
Oui, mais c'est parce que je crois qu'il y a à manger et à boire.
- Speaker #0
C'est possible. Justement, la première fois, c'était il y a deux ans, autour d'un petit four et d'un verre de vin, au Masse Saint-Gabriel, où notre conversation avait un petit peu dévié vers le travail. Et la deuxième fois, c'était cette année, où je t'ai retrouvée à Villeneuve-les-Maguelonnes, lors de la soirée également du réseau Entreprendre, où tu accueillais chaleureusement tes invités.
- Speaker #1
J'ai essayé.
- Speaker #0
C'est ça, en tant que présidente du réseau. Et puis en y repensant, moi j'ai eu envie de prolonger un petit peu ces bouts de conversation que j'avais eus avec toi. Je te remercie beaucoup d'avoir accepté mon invitation.
- Speaker #1
Avec grand plaisir de venir chez nous.
- Speaker #0
Merci beaucoup. Alors Julien, je t'ai un petit peu présenté, mais j'aimerais bien que tu nous en dises un petit peu plus avec tes mots. Est-ce que tu peux nous dire qui tu es, ce que tu fais, et quand tu te lèves le lundi matin de bonheur, ou pas d'ailleurs, qu'est-ce qui t'anime ?
- Speaker #1
Ok, alors qu'est-ce que je fais ? Moi je suis le président fondateur de la société Cause à effet, donc nous on est une société prestataire de services des ONG, donc on travaille pour des associations humanitaires, nous mettons en place des programmes de collecte de fonds en face à face pour les associations humanitaires, nous cherchons des donateurs réguliers, donc des personnes qui vont donner tous les mois par prélèvement aux associations pour lesquelles nous travaillons, et pour cela nous embauchons en moyenne à peu près 1300-1400 personnes par an à travers toute la France. pour pouvoir mettre en place ces problèmes de collecte de fonds. Pour pouvoir faire ça, nous traitons plus de 80 000 candidatures sur l'ensemble de la France. Nous traitons les candidatures, nous embauchons et nous formons les personnes pour pouvoir aller, encore une fois, trouver des dons pour les associations. Ça, c'est le gros de notre travail, de la société. Moi, mon travail individuel, c'est un peu le chef d'orchestre de tout ça. C'est aussi une figure un peu représentative. C'est aussi une figure... J'ai 15 ans d'expérience, ça fait 15 ans que la société existe, moi ça fait même 20 ans que je suis dans ce domaine, donc je suis assez connu, reconnu dans mon marché par mon expérience, donc je mets en avant évidemment notre expertise autour de cette pratique, et puis aussi plus des sujets commerciaux aussi, parce qu'on a une trentaine de clients, donc ça me permet quand même toujours de pouvoir être sur le terrain et d'aller voir. mes clients et de ressentir un peu leurs besoins parce que je pense que c'est important pour pouvoir donner les grandes orientations de la société et puis derrière moi après c'est un peu c'est gérer cette société avec des codières donc je suis appuyé j'ai une directrice générale qui me fait un sacré coup de main d'ailleurs et qui fait un travail extraordinaire donc voilà on gère, on est les chefs d'orchestre de cette joyeuse cette joyeuse fanfare super et du coup le lundi matin Ah, le lundi matin ! Vous êtes en bonheur ou pas ? Alors, moi, je ne suis pas un lève-tôt. Je le deviens de plus en plus parce que j'ai des enfants et que même si on ne l'est pas, on s'en est un peu obligé. Mais qu'est-ce qui m'anime le lundi ? Alors, moi, je suis un grand signant d'origine, il faut le savoir. C'est-à-dire que je n'aime pas travailler. Et alors, je travaille énormément parce que j'ai cette chance de me lever le matin. Moi, je fais partie de ces gens qui, quand ils étaient gamins, se disaient c'est la merde Et qu'est-ce qu'ils font les grands ? et aujourd'hui je sais que dans mon travail je vais faire quelque chose donc ça m'anime tous les matins de me lever pour être fidèle à ce petit gamin qu'il y avait il y a très longtemps parce que maintenant ça commence à faire quelques années de se dire je me lève le matin mais je sais pourquoi je le fais parce qu'à chaque fois qu'on fait notre boulot on sait qu'on aide des gens qui sont dans la merde donc voilà super,
- Speaker #0
très belle présentation en tout cas, merci beaucoup alors tu sais ce podcast il parle du monde du travail alors de la qualité de vie au travail mais déjà du monde du travail Toi, dans ton entreprise, tu me disais que tu avais combien de collaborateurs ? Il y a 200 collaborateurs, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, à peu près, c'est à peu près ça. On a des pics à plus de 300 cette année, on avait fait 300 en quasiment 50. Et puis parfois, on est dans un petit peu moins. En moyenne, on trouve 200 et 250.
- Speaker #0
D'accord. Et tu disais, là, à l'instant, tu recrutes près de 1300 personnes par an, CDD ou CDI. Oui,
- Speaker #1
tout à fait les deux.
- Speaker #0
Et donc, je me dis que tu dois avoir un sacré recul sur ce monde du travail par rapport à cette activité-là. Notamment, je pense que tu es en lien beaucoup avec la génération Z.
- Speaker #1
Oui, complètement. Ça représente quasiment 80-90% de nos effectifs.
- Speaker #0
Alors justement, cette génération Z, est-ce que tu pourrais nous donner un petit peu... Ta vision de ce monde du travail avec cette génération Z ?
- Speaker #1
C'est une génération qui est très atypique, parce qu'il y a eu un événement, je pense, je ne vais rien apprendre à personne quand je vais dire ça, par contre je pense qu'on n'a pas mesuré l'impact du Covid. Le Covid a été vraiment un moment charnière, dans l'appréciation entre le salarié et l'entreprise, pour plusieurs aspects déjà, parce que... Je pense que les priorités des gens et beaucoup justement sur la nouvelle génération ont changé. C'est-à-dire que l'équilibre vie pro-vie perso est devenu quelque chose de très important. Aussi de se dire que le travail, ce n'est pas la vraie vie. C'est la vraie vie, c'est la vie familiale, c'est la vie amicale, etc. Et que le travail doit en partie aussi s'adapter finalement à la vie personnelle des personnes. Et puis aussi la sensibilité. Je trouve les gens beaucoup plus sensibles aujourd'hui. que peut-être potentiellement avant le Covid. Je pense que cet enfermement et cette crainte aussi, cet événement, parce que quand on se retourne dessus, on a vécu un film américain des années 90. Franchement, c'était indépendance d'air le truc. Donc quand on retourne là-dessus, on se rend compte qu'effectivement le traumatisme... Et le dernier point qui est pour moi très important aussi, c'est que sorti de Covid, on s'est retrouvé dans une situation de plein emploi. Parce qu'aujourd'hui... tout petit peu moins vrai depuis quelques semaines, mais pendant très longtemps, finalement, il y avait plus de demandeurs de boulot que de demandeurs d'emploi, et que le rapport de force, forcément, était différent. Donc, l'envie des salariés, c'était plus de se dire, écoute, je viens travailler, maintenant, je viens travailler, si jamais je dois m'arrêter quelques temps, ce n'est pas très grave, parce que j'ai juste un trait d'appeler la porte en face, et je trouve, malheureusement, je suis en train de parler un peu comme Macron, mais... Pour le coup, il y a déjà tout un faitard sur le sujet, au moins celui-là. Mais c'est vrai que c'était une période, effectivement, où du boulot, il y en a partout. Tu n'as pas un bar où il faut marquer, chercher un serveur. Bien sûr. Donc, les rapports de force se sont beaucoup inversés. Alors, ce qui est très intéressant, c'est que nous, les entreprises, pour le coup, on a dû être très créatifs.
- Speaker #0
Et rapidement, en plus.
- Speaker #1
Et très rapidement. Et pour le coup, effectivement, on est rentrés dans des considérations que les entreprises n'avaient pas forcément avant, ce qui est bien. Parce qu'on a fait attention à la qualité de vie au travail, on a fait attention à... justement à nos méthodes de recrutement on a été devenu des méthodes en présidence de vente,
- Speaker #0
nous par exemple on recrute alors ça fait très longtemps tu vois tu me dis les entreprises elles ont dû changer de considération est-ce que tu as des exemples précis de choses où tu t'es dit ah non mais là avant je ne faisais pas ça mais maintenant est-ce que plus ou moins parce que comme nous on a toujours été un métier un peu sous tension on
- Speaker #1
a besoin de beaucoup d'apports et que en plus notre travail n'a pas forcément de bonne presse Donc c'est pas le premier boulot, c'est un peu l'ancien McDo, tu sais quand tu nous connais, je vous parle un peu comme des vieux, mais McDo a réussi justement à retenir un petit peu cette image-là. Nous on a un peu cette image-là du boulot chiant, alors que quand on le fait il est vachement bien, d'ailleurs j'invite tout le monde à le faire et à l'essayer, mais c'est vraiment super sympa à faire. Et donc on souffre un peu de cette image, donc on a toujours été un peu en tension, donc on a toujours été assez en avance je trouve par rapport à ça. Nous le recrutement sans CV par exemple c'est un truc qu'on est en place depuis... 10 ans, c'est-à-dire 10 ans qu'on a été sur le recrutement sans CV. Nous, on cherche des gens avec des soft skills, 3-4, dynamique, souriant et un peu de répartie. Et puis derrière, on forme, on fait évoluer les gens, etc.
- Speaker #0
C'est chouette. Ça, c'est une véritable nouvelle façon de penser le travail sans le CV.
- Speaker #1
Oui, puis le besoin en ressources humaines a aussi gommé toute cette partie, parce qu'il y en a encore aussi, ces inégalités face à l'emploi. Et alors, nous, c'est quelque chose qu'on porte depuis très longtemps, que ce soit par rapport au handicap ou du statut. de la provenance sociale, ce genre de choses. Je trouve qu'aujourd'hui, déjà il y a une génération d'employeurs qui arrivent en ayant ces valeurs-là, mais en plus, à force de constater que le marché nous a obligés pour certaines entreprises à gommer ça très rapidement parce qu'effectivement le besoin en ressources était suffisamment important. Donc moi je trouve que c'est des très belles avancées sociales, je suis très content parce que je partage ça depuis des années. Il faut qu'il y ait une vraie évolution autour de ça, j'espère juste que ça perdura dans le temps parce qu'à un moment ou l'autre il y aura une crise. On va revenir à l'ancien temps, certainement. J'espère que ça ne va pas.
- Speaker #0
On ne sait pas.
- Speaker #1
Il y a des chances. La conjoncture, c'est le temps, quand même. Et puis, vu la nouvelle politique qui a l'air de se mettre en place, ça a l'air de se tendre.
- Speaker #0
Bien sûr. Et ce métier dont on parle, là, on dit... Avant, on trouvait que c'était un boulot chiant. Toi, tu dis que c'est un boulot très intéressant. Du coup, comment il faut le voir ? C'est quoi les atouts de ce métier, finalement ?
- Speaker #1
C'est un métier... Moi, c'est le métier qui m'a le plus construit en tant qu'humain. Déjà, on te donne une bonne raison d'aller voir n'importe qui. Ça, c'est un truc, il n'y a rien contre ça. Tu es dans la rue, il y a plein de gens et on te dit, tiens, tu as une bonne raison pour aller interpeller et parler avec n'importe qui. Et ça, c'est extraordinaire comme expérience. Déjà ça. Deuxièmement, tu le sais que tu ne vas pas pour vendre des balachettes. Tu vas juste dans la... dans l'optique de dire j'ai des valeurs fortes parce que tu peux faire ce travail que quand tu as des valeurs en te disant qu'à chaque fois que tu vas trouver quelqu'un qui va adhérer à tes valeurs et qui va faire ce que tu lui proposes de devenir donateur d'une association, tu vas donner les moyens à une association d'aider des gens qui sont dans la merde.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Tu n'as pas meilleure raison que de te lever le matin et d'envoyer du bois. C'est vrai, c'est vrai. Deuxièmement, tu as une gestion de l'échec parce qu'aujourd'hui, quand tu vas dire bonjour aux gens dans la rue, tu as à peu près 100 fois par heure de travail, il y a des gens qui vont te dire non. ça veut dire que tu prends 600 râteaux par jour, soit 15 000 par mois. Je crois que le plus gros dragueur de Montpellier ne se prend pas autant de râteaux que nous. Donc, cette gestion du refus, je vais dire même pas de l'échec, mais du refus, dans la vie de tous les jours, c'est une exigence d'obligation de moyens que tu vas te mettre en place pour atteindre un objectif. C'est une école qui est formidable pour ça. C'est-à-dire que tu vois, si jamais tu as un autre projet à titre individuel, même personnel, je ne sais pas, tu as envie de faire quelque chose. Cette obligation de moyens que tu vas te mettre en place pour pouvoir atteindre cet objectif-là, ça, ça te l'apprend. Ce métier-là t'apprend.
- Speaker #0
C'est une véritable opportunité pour mettre le pied à l'étrier.
- Speaker #1
On a tous des ans pour écrire des bouquins sur toutes les rencontres qu'on fait dans la rue. Les gens sont exceptionnels. Les gens qu'on rencontre sont exceptionnels. On passe des moments extraordinaires.
- Speaker #0
C'est chouette. En tant que dirigeant, c'est quoi ton cauchemar RH ?
- Speaker #1
Alors, mon cauchemar RH, vraiment la grosse difficulté, le vrai cauchemar, c'est tu t'emmerdes à mettre en place tout un process de recrutement. Tu fais tes annonces sur tes candidats, tu sélectionnes, tu fais 3, 4 entretiens, 5, tu trouves la bonne personne, tu es super content, etc. Et là ? Et la veille, tu téléphones. Non, finalement, je ne viens pas. Et toi, tu as dit non à tous les autres postulants et tu attendais juste que la personne arrive. Oui. évidemment le nom ne vient pas oui après la justification on va te dire la déception c'est pas d'avoir la personne c'est d'aller revoir ton RRH en disant écoute tu vois tout ce que tu as fait depuis des mois on est reparti à zéro et je t'assure que la lourdeur du process parce que quand tu veux trouver la bonne personne, c'est dur de trouver la bonne personne. Bien sûr. Et quand tu es persuadé que tu as trouvé la bonne personne et qu'elle ne vient pas, pour tes équipérages, c'est dur. C'est très dur de se remettre dans la dynamique de repartir.
- Speaker #0
Bien sûr. Comment on pourrait faire, du coup, pour alléger ce process là, qui est lourd et qui, du coup, il y a un décalage entre le travail que j'ai fourni à ce moment-là et le résultat avec la personne qui ne vient pas ? Tu vois comment on pourrait réduire ?
- Speaker #1
Je pensais d'être un petit peu encore... meilleur dans le côté celtique. Après, tout dépend. Tu vois, c'est-à-dire nous on a deux typologies de recrutement. On a les recrutements, par exemple, effectivement des gens que tu vois ici dans mon bureau sur un poste très précis, avec une tâche très précise, je sais pas de quoi, responsable de Qualcomm. Oui. Là, tu mets en place un plan média classique, les gens vont postuler, tu vas les recevoir en entretien, à la fin il n'en reste qu'un quoi. Oui. Donc celui-là il est dur quand tu suis vraiment une part. Après nous on recrute énormément de gens sur le même métier, les recruteurs donateurs on embauche quasiment... Je t'ai dit plus de 1500 personnes en tant que recruteur de donateurs. Quand on a un qui ne vient pas sur les 1500, j'ai envie de te dire… Ça passe. Ça passe. Et puis on a l'habitude, on sait qu'il y a des stats, on est capable de prévoir. Oui, bien sûr. Donc bon, les cas de… C'est loin de pénaliser en tout cas là. Donc je pense que là, on est en train de beaucoup travailler, on réfléchit aussi à des mises en situation, peut-être un peu plus pour pouvoir déceler peut-être d'autres compétences ou d'autres envies. Après c'est difficile, tu sais, tu connais pas la vie des gens. C'est pas lié au dernier moment, ils ont postulé avec deux entreprises et que finalement l'autre a dit oui.
- Speaker #0
Tout à fait, c'est l'inconnu.
- Speaker #1
Il y a toujours une part d'inconnu. J'avoue que c'est dur.
- Speaker #0
Bien sûr. Et à l'inverse, si on rêve un peu, quel serait ton rêve RH ?
- Speaker #1
Quelqu'un m'appelle en disant, un être exceptionnel m'appelle en disant j'ai besoin de travailler et j'ai envie de le faire chez toi. En plus, une fonction, j'ai une place de disponible. On appelle ça une licorne chez nous.
- Speaker #0
Oui, c'est ce moment où tout fonctionne à la perfection.
- Speaker #1
Ça arrive, ça nous est arrivé il n'y a pas longtemps que ça. Oui, ça c'est des...
- Speaker #0
C'est bien, tu as déjà connu ce moment licorne ?
- Speaker #1
Oui, plusieurs fois. Ça nous est arrivé plusieurs fois.
- Speaker #0
Génial. Et pour rester justement dans la bonne humeur. Est-ce que tu as une anecdote drôle ou un moment un petit peu décalé qui t'a marqué au travail ? Tu vois, c'est ce genre de moment où tu te dis Ah non, mais ça, c'est pas banal, quoi.
- Speaker #1
Il y a quelqu'un qui m'a, je pense, défini une part de la génération Z dans une de ses interventions. J'ai quelqu'un un jour qui est arrivé dans mon bureau, qui travaillait pour moi, qui est bien, il me dit T'as vu mon bureau ? Il me dit Je voudrais une prime. Je dis, ok, pourquoi pas, mais pourquoi ? Il me fait, parce que j'ai fait mon travail. Je lui dis, ça, pour le coup, tu as un contrat de travail.
- Speaker #0
Donc, par salaire.
- Speaker #1
Tu as un contrat de travail qui va représenter un salaire. Et là, il va dire, ah non, mon salaire, c'est fait pour pouvoir payer mon temps de présence. Par contre, le travail que je vais faire, là, pour le coup, il faut que tu agis mieux. Et là, je te regarde, je te dis, écoute, tu viens de me définir peut-être une partie de la génération Z en espace de deux minutes, mon ami. Donc, je te répète,
- Speaker #0
si. Tout à fait.
- Speaker #1
Donc, voilà. Donc, ça m'avait fait plutôt sourire.
- Speaker #0
Merci vraiment pour cet échange. J'aime bien qu'on finisse en musique.
- Speaker #1
Oh, cool.
- Speaker #0
Et j'aimerais bien savoir la musique. En fait, je constitue la playlist du lundi de bonheur. Chacun de mes invités me donne un petit morceau. Et moi, dans l'année, je peux les écouter comme ça. Et j'aimerais bien savoir la musique, le morceau qui t'anime quand tu commences ta semaine, le lundi. C'est quoi le morceau qui te met la patate ?
- Speaker #1
La patate, moi, j'en ai une. Pour le coup, ça ne va pas être... très patator mais pour le coup elle me met dans une mood vraiment que j'adore c'est Rhodes de Partition ça c'est moi c'est presque la plus bonne musique qui a été écrite je serais capable d'écouter tout le temps et elle me met c'est pour tout c'est très calme on est sur du trip-hop mais c'est un truc qui me présente un truc que je me dis je me sens renforcé j'ai envie d'y aller
- Speaker #0
super, écoute, merci beaucoup, on se quitte en musique je te remercie pour cet échange prends soin de toi et à bientôt
- Speaker #2
Can't anybody see it ? Can't feel it ? Can't feel it ? Regardless of what they say How can it be ? m