#19 - Cas d'école Ecommerce : Percer le marché de l'apprentissage scolaire et convaincre les écoles (avec Ben et Alex) cover
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INKUBOX - Le Podcast Ecommerce

#19 - Cas d'école Ecommerce : Percer le marché de l'apprentissage scolaire et convaincre les écoles (avec Ben et Alex)

#19 - Cas d'école Ecommerce : Percer le marché de l'apprentissage scolaire et convaincre les écoles (avec Ben et Alex)

1h27 |10/10/2024|

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#19 - Cas d'école Ecommerce : Percer le marché de l'apprentissage scolaire et convaincre les écoles (avec Ben et Alex)

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1h27 |10/10/2024|

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Description

Bienvenue sur la chaîne d'Inkubox, le bureau d'agents et fournisseurs E-commerce français de référence implanté en Asie.

Aujourd'hui second épisode d'une série "Cas d'école" de belles réussites dans le domaine du E-commerce avec nos invités Ben et Alex, qui ont lancé depuis plus de deux ans une marque prometteuse dans le marché de l'apprentissage scolaire auprès des jeunes enfants.
Cette marque fut développée sur la partie produits avec nos équipes chez Inkubox et leur succès naissant prouve une fois encore que tous les secteurs et toutes les thématiques sont porteuses quand on propose quelque chose de différent !
Nous verrons également comment travailler en couple peut parfois être bénéfique pour le lancement d'un projet business.

C'est parti !

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Vous avez des demandes précises sur un sourcing produit pour votre activité E-commerce ?
Des besoins logistiques purs liés à de l'import / export par container en maritime, aérien, routier ou ferroviaire depuis la Chine ?
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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on a le plaisir d'avoir Ben et Alex, qui sont e-commerçants, donc un couple e-commerçant. C'est la première fois qu'on reçoit un couple d'e-commerçants, qui sont également clients d'Inkubox. Donc, ça fait plaisir de recevoir des gens avec qui on travaille depuis déjà un an, un an et demi peut-être, je ne sais plus, à peu près.

  • Speaker #1

    Un an et demi, je pense.

  • Speaker #0

    Un an et demi et on ne s'était jamais vu.

  • Speaker #1

    Non, c'est la première fois.

  • Speaker #0

    Parce que vous êtes dans le sud, vous êtes à Marseille, c'est ça ? Oui. Je vais commencer par une question. J'aimerais savoir, et je te pose la question à toi aussi Hugo, d'ailleurs. Rapporte-toi le micro, Hugo. Quel est le pire conseil qu'on vous a donné pour votre business ?

  • Speaker #1

    Elle est difficile, cette question.

  • Speaker #0

    Elle en a tellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est un conseil qu'on nous a donné, qu'on a mis en application ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Ça peut être un proche qui vous a donné un conseil. Ça peut être quelqu'un qui a voulu vous dissuader en disant Mais non, mais fais pas comme ça, fais comme ça. Ou plutôt, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai quelque chose qui me vient à l'esprit, qui n'est pas un mauvais conseil, mais qui est un conseil qui ne nous allait pas. On suit une formation auprès d'Américains et l'un d'entre eux nous a dit Il faut absolument que vous ouvriez une quinzaine de shops, que vous testiez un maximum de produits, alors que notre démarche est totalement l'inverse. On veut développer une grosse marque, rester concentré et ne pas s'éparpiller. Pour moi, c'est celui-ci, je m'en souviens, c'est le premier qui a popé. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Sinon, nos proches sont assez supportifs avec nous, donc on n'a pas eu de mauvais conseils.

  • Speaker #0

    C'est important parce que c'est vrai que c'est pas toujours le cas d'ailleurs. Il y a des proches qui supportent le projet entrepreneurial qu'on peut avoir. Surtout quand on est en couple, où là t'as vraiment les deux personnes qui sont dans le même bateau quelque part. Et toi Hugo ?

  • Speaker #3

    Le pire conseil, c'est vrai que j'en ai pas un comme ça qui me vient, mais il y a assez régulièrement quand même des gens qui n'ont pas vu ton business de près de moi, qui sont plutôt dans l'intimité de ton business et qui vont avoir des recommandations, qui vont essayer de te dire bah ouais, tu devrais plutôt faire ci, comme ça Alors qu'ils connaissent rien au truc. Je sais que j'ai des amis qui sont peu dans ce milieu-là, qui vont avoir des recommandations alors qu'ils ne savent même pas ce que c'est que l'acquisition et quelles sont les règles de nos canaux d'acquisition. Et qui vont avoir un regard un peu naïf sur Oh, mais moi, je n'aurais pas mis ce produit de cette manière-là, etc. Et moi non plus. Mais quand on le met en relation avec les autres outils qu'on utilise, en fait, ça fait sens de faire ça comme ça. Et donc, des conseils un peu neutres. qui prennent pas en considération le fait que c'est un business qui est complexe avec différents enjeux et je sais pas, un truc un petit peu à la con aussi mais on va avoir, sans dire la thématique j'ai une boutique avec des produits qui peuvent être assimilés à des armes c'est de la décoration et c'est du cosplay plutôt mais justement ça se vendrait mieux si on disait que c'était des armes enfin que ça serait en tout cas aiguisé et que ça fonctionne Et j'avais un ami qui m'a dit Mais pourquoi tu ne mets pas effectivement que c'est une réplique authentique qui peut servir ? Oui, mais parce qu'en fait, mes fournisseurs de paiement ne me suivent plus. Si jamais je mets les vrais termes, mes fournisseurs de paiement me disent Non, on ne peut pas vous laisser vendre ça. Donc nous, on doit dire que c'est de la décoration, même si c'est moins marketing que ce que ça pourrait être. Si on expliquait, c'est difficile pour vous, je viens de vous imaginer ce que je vends du coup, parce que c'est un peu flou.

  • Speaker #1

    Non, on peut se faire une petite idée. De notre côté, notre famille ne nous a jamais... mal conseillé, ni même tenté à conseiller quoi que ce soit. Et nos amis posent parfois quelques questions, mais un peu de loin. J'ai l'impression qu'ils n'osent pas vraiment rentrer dans le sujet.

  • Speaker #2

    Ça ne les intéresse pas, mais...

  • Speaker #1

    Moi aussi, je pense que j'ai des amis que ça intéresse, mais qui sont très... qui ont une certaine pudeur et qui ne posent pas beaucoup de questions, alors que j'y répondrai volontiers, mais qui du coup ne donnent pas de conseils et ne donnent pas de pires conseils non plus.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas d'amis qui sont dans le même entrepreneur en fait ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et pour être tout à fait honnête, c'est la première fois là vraiment qu'on rencontre physiquement des personnes qui font du e-commerce.

  • Speaker #3

    Je sais que ça devient sérieux. C'est le moment où justement le business commence à être suffisamment important pour que ça devienne important d'aller réseauter.

  • Speaker #1

    J'ai passé la porte, j'ai vu Romain qu'on a eu en visio et en téléphone, je me suis dit, là on vient de faire un step au-dessus. Ensuite on a parlé de Thaïlande, je me suis dit, ah oui, c'est vrai. Tout va s'accélérer un petit peu. On va en parler tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas prévu cette question, mais c'est intéressant. Peut-être, sauf si vous ne voulez pas en parler.

  • Speaker #1

    Moi, j'en parle volontiers.

  • Speaker #0

    Très bien. On va commencer peut-être par les présentations après cette petite question d'introduction. Savoir un peu, déjà, qui vous êtes, Ben et Alex. Rapidement, parce que c'est vrai que je n'ai pas non plus vous faire remonter jusqu'au collège, à l'école primaire. Qu'est-ce que tu aimais faire ?

  • Speaker #3

    Mention de brevet, alors.

  • Speaker #0

    Non mais déjà, c'est qui vous êtes et surtout comment vous est venue l'envie ? de créer cette entreprise ensemble, en couple, parce que ça veut dire déjà que tous les deux, vous étiez raccords sur cette envie, en fait, entrepreneuriale. Et qu'est-ce que vous avez fait avant, aussi rapidement ?

  • Speaker #1

    OK. Alors moi, c'est Ben. J'ai 34 ans cette année.

  • Speaker #2

    Moi, c'est Alex. J'ai 29 ans cette année.

  • Speaker #1

    Et ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble. Ce n'est pas la première fois qu'on travaille ensemble. On a déjà été photographes et vidéastes. auto-entrepreneur mais on bossait sur les mêmes projets donc on sait que ça marche et puis comment est-ce qu'on en est venu au e-commerce ça a commencé par moi et comme pour beaucoup de personnes je pense en cherchant sur Youtube comment changer de vie concrètement c'est la même histoire c'est ça, on est coincé dans son quotidien on sait qu'on peut faire mieux on sait que ça existe donc on finit par poser des questions sur Youtube et c'est là que je suis tombé sur Le e-commerce est le business model du dropshipping. Donc j'ai commencé à me renseigner seul de mon côté. Et toi, tu as mis beaucoup de temps à comprendre.

  • Speaker #2

    J'étais réfractaire à cette idée.

  • Speaker #1

    Toi, tu étais...

  • Speaker #2

    Je faisais partie de ces gens qui pensent que le dropshipping, c'est de l'escroquerie. Et je ne voulais pas en entendre parler. Moi, je n'ai pas compris quand tu m'as dit que j'aimerais commencer à faire du e-commerce, à faire ça.

  • Speaker #3

    Tu as changé.

  • Speaker #2

    Ah oui, j'ai complètement changé d'avis.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai commencé d'abord seul, enfin seul avec mon frère et un ami de notre côté, mais de manière très peu sérieuse. On se voyait qu'une fois par semaine, les réunions débordaient souvent sur une partie de FIFA. Donc forcément, on n'est pas allé très loin.

  • Speaker #3

    C'est mieux après le storming.

  • Speaker #1

    Donc ça n'a pas duré très longtemps. Et puis un jour, le dropshipping est très lié à AliExpress au début, surtout pour la recherche de produits. Et donc, c'est un peu ça qui te bloquait aussi. C'est les produits qu'on pouvait trouver sur AliExpress. Est-ce qu'ils sont de bonne qualité ? Est-ce qu'on ne va pas vendre autre chose que du plastique un peu pourri à nos clients ? Ce n'était pas le but. Et donc, un jour, on va chez ton père. Et ton père est très client d'AliExpress.

  • Speaker #2

    Il achète plein de trucs. Et là, il a changé d'interrupteur. Et je lui dis, ils sont super beaux, tes interrupteurs tactiles. Et il me dit, oui, on l'a acheté sur AliExpress. Ce n'était pas très cher. Et là, j'ai ce petit déclic de Ah d'accord, donc en fait, il y a des trucs un peu cool sur AliExpress qui sont de qualité.

  • Speaker #1

    Le produit, c'est des interrupteurs en verre tactile qui s'éclairent quand on appuie dessus. Et franchement, très qualitatif. Il a même dit que certains fournisseurs en France se fournissaient sur AliExpress pour vendre les mêmes interrupteurs. Oui,

  • Speaker #2

    c'est un collègue à lui qui... qui a dit, oui, moi, on les achète, ça ne devait pas être sur AliExpress même, mais on les achète à des fournisseurs chinois, effectivement, on les revend, etc., trois fois plus. Et là, je me dis, ah oui, d'accord, je ne sais pas, je n'avais vraiment, je ne comprenais pas le système.

  • Speaker #3

    Du commerce.

  • Speaker #2

    Du commerce, de manière générale. Et là, ça m'a fait un petit déclic et je me suis dit, ah oui, d'accord, en fait, on peut faire les choses bien et on n'est pas obligé de choisir un produit tout pourri et le revendre trois fois plus clair, sans même parfois le livrer au client. Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #3

    On bipera, mais... Moi, ça a été l'un de mes déclics, c'est quand j'ai capté qu'eux avaient un catalogue AliExpress. La boutique AliExpress, c'est que des produits AliExpress. Même les produits en magasin, c'est du branding sur des produits AliExpress.

  • Speaker #0

    Tout est rebrandé de manière assez basique. Le produit, c'est le même, c'est simplement 10 stickers AliExpress, la boîte, c'est terminé.

  • Speaker #3

    Il y a d'autres stations balnéaires, les petits marchés nocturnes.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #3

    on s'appelle. Moi, c'est tout le monde en France. Et je fais, ah mais en fait, ils vont tous... Quand j'ai vu mes produits, en fait, sur certains de ces centres, j'ai fait, ah, ah bah oui, logique d'en acheter.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est pour avoir l'effort, bah oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est juste que ce n'est pas du dropshipping, mais c'est l'import de...

  • Speaker #3

    Le même système, effectivement. Dès que j'ai réalisé ça, effectivement, un peu comme toi, c'est, ah ok, en fait, c'est juste du commerce. Et ça se fait partout. C'est déjà là quoi.

  • Speaker #2

    Ça n'en fait rien de mal. Moi, j'avais un peu ce truc de, je n'ai pas envie de faire quelque chose de pas bien. Et là, j'ai pris conscience et donc j'ai commencé à m'intéresser à ce dont tu m'avais parlé un an et demi auparavant. Oui, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était en fin 2019 et puis nous, on s'est lancé en 2021. Donc à ce moment-là, après être allé chez son père, j'ai senti qu'il y avait une faille. Je me suis jeté dans la brèche. Là, il ne faut pas que je lâche l'affaire. alors j'ai des spines pour la petite anecdote ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble on s'est jamais disputé sauf sur ce sujet là pardon c'est notre plus grosse dispute, rien de grave c'était vraiment une discussion très animée sous la douche avec toi qui comprenait pas et moi qui étais persuadé que c'est l'avenir donc un an et demi plus tard quand Quand j'ai senti que c'était moins réfractaire, je me suis dit mais non, mais il faut qu'on se penche dessus parce que ça peut être intéressant de lancer un truc à deux. On en a les capacités.

  • Speaker #3

    Et surtout que, du coup, sans dire ce que c'est, vu le projet que vous portez, en fait, vous avez trouvé un super équilibre. C'est e-commerce, mais honnêtement, dans cette thématique-là, on est loin du dropshipping vulgaire dégueulasse qui s'est fait pendant longtemps. Par le contraire, vous avez une position... Vous vous rendez loyer le plus souvent. Et c'est réussi.

  • Speaker #1

    On commerce toujours avec une partie en dropshipping, mais avec du sens.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et des valeurs qui nous ressemblent.

  • Speaker #0

    Mais vous n'avez pas commencé par ce projet-là, vous avez commencé par vendre des bricoles avant, pour vous faire la main, j'entends.

  • Speaker #2

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Nous, on a fait le choix de toujours prendre des coachings. parce qu'on s'est dit qu'on gagnerait beaucoup de temps. Alors certes, ça coûte un peu cher selon le coaching choisi, mais ça a énormément de valeur. Plutôt que de galérer six mois, je préfère lâcher un gros billet et être accompagné. Après, il faut trouver les bonnes personnes. Donc nous, on avait acheté une formation, celle de Lucas Bivert. D'accord, ouais. Si on peut... Ouais,

  • Speaker #3

    je t'envoie sur Internet, lui. Ça dépend ce que vous dites après, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, c'est très complet. Lucas, en fait, avait pris le temps de me répondre sur Instagram. Donc...

  • Speaker #3

    Lucas ou un setter ? Lucas ou un setter,

  • Speaker #1

    je ne sais pas mais en tout cas, moi j'ai eu l'illusion de parler à Lucas sur Instagram et cette proximité a fait qu'on a choisi cette formation-là plutôt qu'une autre et Lucas proposait des coachings donc je pensais faire un coaching avec Lucas mais quand on a choisi de se lancer il nous a dit ok, alors ce sera Google Ads et ce sera avec YasserFox qu'on peut le citer on peut le mettre en lumière, Yasser est exceptionnel, c'est vraiment quelqu'un de super. Si on lui pose des questions aujourd'hui, il nous répondra encore. On s'est réécrit il y a quelques semaines et pourtant on ne bosse plus avec Yass depuis décembre 2021. Et donc Yass est spécialisé dans Google Ads, donc naturellement on s'est dirigé vers Google Ads. Donc la recherche de produits est un petit peu différente que lorsqu'on fait du Facebook Ads, il faut chercher des produits dont les mots-clés sont recherchés, tendance ou pas, mais il y a plein de techniques. Et donc on a commencé par vendre des produits de beauté pour femmes, d'abord sur Google Ads. On a fait nos armes dessus. On a eu des résultats assez rapidement, dans les 3-4 premiers mois à partir de la première vente. Avant ça, il y a eu 6 mois de galère, de blocage sur Google, des heures au téléphone. Je me souviens d'être assis sur la terrasse chez ma grand-mère devant Google, la personne qui ne me croit pas, qui est persuadée que j'ai eu 4 ans Google, que je me suis bloqué 3 fois. Très suspicieuse, alors qu'en fait vraiment juste on a vécu. Et donc, on a fait du Google Ads pendant plus d'un an, avant de tomber sur l'interview d'une autre personne, par Yomi cette fois. On ne citera pas la personne qui a été interviewée. On a pris un coaching avec cette personne, et le coaching ne s'est pas très bien passé, parce qu'il était très jeune, moins impliqué que Yass. Alors, évidemment, on n'a pas bossé aussi vite qu'il aurait fallu le faire, je pense, pour répondre aux questions. aux exigences du coaching, mais bref, en gros, on n'est pas allé au bout. C'était Snapchat, c'était aussi de la beauté pour femmes, mais un autre produit cette fois-ci. Là, c'était plus compliqué parce qu'il fallait faire des créas vidéo, ce qu'on ne faisait pas sur Google, et vendre des produits de beauté en axant le message sur le physique des femmes, on peut vite se faire ban certaines publicités. Donc, pareil. des pubs qui sautent.

  • Speaker #2

    On n'a jamais vraiment compris.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus. C'était il y a tellement longtemps que je ne sais plus pourquoi non plus.

  • Speaker #3

    Un peu arbitraire de toute manière. C'est un robot généralement.

  • Speaker #1

    Oui, on a rarement une personne qui les review manuellement. C'était très fatigant de voir ces pubs sauter.

  • Speaker #2

    Au bout d'une semaine, deux semaines.

  • Speaker #1

    Ça tourne et ça saute. Parfois on les up-put et ça saute le lendemain. On a malgré tout persisté. avec ce produit parce qu'on était persuadé qu'il fallait insister alors qu'on aurait dû couper beaucoup plus tôt.

  • Speaker #2

    On a tout tenté pour ce produit.

  • Speaker #1

    Ah oui, on est allé au bout de ce qu'on pouvait faire. On réinvestissait en fait ce qu'on gagnait avec le premier produit sur Google dans ce second produit sur Snapchat. Pourquoi ? Parce que le problème, enfin c'est pas un problème, mais la limite de Facebook c'est que comme on est limité par le nombre de recherches, c'est compliqué de scaler une fois qu'on a atteint un plafond. De Google ? De Google, oui. Ah j'ai dit Facebook, j'ai oublié de Google. Donc on voulait une plateforme sur laquelle on pouvait toucher plus de monde. Donc Snapchat ou Facebook. Et Facebook, je n'avais pas hâte de retester le truc, puisque c'est la plateforme par laquelle j'avais commencé en 2019 avec mon frère et mon pote.

  • Speaker #3

    Qui t'avait traumatisé à l'époque. Exactement.

  • Speaker #1

    Fantastique. C'était déjà l'interface vraiment pas accueillante. Ouais, ouais. Et puis ouais, ouais, c'était vraiment pas facile. Quand tu débutes et que tu n'as pas de budget, se lancer sur Facebook, je ne dis pas qu'on ne peut pas le faire. Mais

  • Speaker #2

    Facebook, ça a mis le feuille géant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Même encore à l'heure actuelle, pour passer d'une page à l'autre, on a tout mis en favori tellement c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah oui, pour naviguer dans le business manager.

  • Speaker #3

    C'est plus, ils font des, enfin dans les deux dernières années, ils ont fait beaucoup de mises à jour. Et selon qui tu es, enfin quel compte tu utilises, tu n'as pas la même interface. Moi, je me rappelle avoir fait des tutos qui montrent, tu vas là, tu vas là, tu vas là. Et la personne a fait une partage d'écran, pas la même interface. Je suis là, ah bah, je n'ai pas. En fait, ils ont, parce que lui, son compte est passé en version bêta de test de la nouvelle interface. Et pendant deux ans, ça a été ça. Il y avait trois interfaces différentes qui se superposaient. Alors pour guider quelqu'un, quel enfer.

  • Speaker #1

    C'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Tu ne peux rien faire. Et pareil,

  • Speaker #1

    Quand tu suis une formation et que la personne qui a fait le loom ou la vidéo t'explique tout plein de choses, mais que l'interface n'est pas la même, tu ne t'y retombes pas. C'est très compliqué. Mais du coup, après Snapchat, on a repris un autre coaching avec des Américains. On peut le citer aussi, je pense. Oui. Donc avec Alex Fedotov, qui est un Ukrainien qui vient de Miel, qui est très bon dans le domaine et qui, du coup... Oui. proposer d'abord un premier coaching qui s'appelle ISS pour des personnes très avancées et qui avait teasé son nouveau programme Plus Accès Débutants, ce qui était notre cas à l'époque et donc quand il a ouvert les portes de ce programme là on a décidé de s'inscrire aussi donc on a suivi ce programme là très longtemps et tout de suite la tendance a été est ce que vous mettez votre premier produit sur facebook puisqu'il a un potentiel il ya déjà du background, un branding etc ou est-ce qu'on fait complètement autre chose ? Et nous, comme on n'était pas alignés avec les valeurs que prenaient nos deux premiers produits, on a préféré changer. Donc on a refait de la recherche produit. On a ensuite démarré sur Facebook avec ce produit-là. Et depuis, on n'a pas bougé. Ça fait plus d'un an qu'on est sur Facebook Ads avec notre produit actuel.

  • Speaker #0

    Ça fait partie de la question 2. Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré finalement à partir sur ce domaine ? On peut le dire, donc on est sur le domaine de l'enfance, de produits éducatifs au sens large, on ne va pas évidemment préciser. Mais qu'est-ce qui vous a fait dire que c'était justement un domaine, un secteur d'activité qui était approprié et de tout miser là-dessus ?

  • Speaker #1

    Nous, comment l'expliquer ? On a toujours voulu aider les gens de manière générale. Et ce produit-là répondait à beaucoup d'attentes. Et surtout, ce produit a du sens. Notre produit et notre niche ont beaucoup de sens. On aide les enfants, on aide les générations futures à se développer. C'est compliqué sans aller trop dans le détail. Mais quand on a trouvé ce produit-là, qu'on a très vite amélioré, on a tout de suite senti que c'était ce qu'il fallait qu'on fasse. Et je pense que, comme on en a parlé juste avant, la première grosse différence, ça a été les commentaires sous les vidéos. Donc les commentaires sous les vidéos de produits pour beauté, ça peut être très bien, mais on peut avoir beaucoup de remarques négatives. Là, on a eu beaucoup, beaucoup de commentaires positifs dès le début.

  • Speaker #2

    On a vraiment vu une différence entre le produit de beauté et celui-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'était le jour et la nuit.

  • Speaker #2

    Ah oui, vraiment.

  • Speaker #1

    donc ça, ça nous a mis un petit peu la puce à l'oreille on s'est dit ok, on tient quelque chose le produit est loin d'être parfait et c'est à ce moment là qu'on s'est rapproché de Romain et d'Inkubox pour développer notre propre produit sur la base du produit qu'on avait trouvé et donc voilà,

  • Speaker #3

    c'est comme ça qu'on en est venu à notre niche du coup ça fait un an et demi que vous êtes focus sur cette thématique là donc vous n'êtes plus dans une démarche où vous cherchez des nouveaux produits c'est vraiment... de la focalisation sur une thématique.

  • Speaker #1

    Ça va même bientôt faire deux ans, puisqu'on a commencé en février 2023. C'est vrai,

  • Speaker #0

    ça fait déjà bientôt deux ans, effectivement.

  • Speaker #3

    Vous en vivez ? Vous ne faites que ça comme activité aujourd'hui ? Vous vivez du e-commerce et de votre marque ? Ou alors ce n'est pas encore...

  • Speaker #1

    On ne fait que ça, mais on n'en vit pas. C'est-à-dire qu'on ne se verse pas de salaire. On réinvestit absolument tout ce qu'on gagne dans la production, dans les créatives, dans...

  • Speaker #2

    Prochain produit, dans le design du prochain produit.

  • Speaker #3

    C'est un message important parce qu'effectivement, nous on essaie un peu d'expliquer à quel point ça peut être long d'installer une marque e-commerce sur un marché, qu'effectivement en fait c'est pas aussi beau que certains vendeurs de formation veulent le faire croire sur le Té Millonaire en trois mois, etc. Et nous on le voit, enfin Romain encore plus, parce qu'il y a tous les e-commerceurs. France dans ses clients, dans sa partie. J'aimerais bien. En fait, c'est beaucoup plus long, laborieux, et souvent, il y a du chiffre d'affaires. Le chiffre d'affaires, on peut le partager, etc. C'est impressionnant. Mais derrière, pour se rémunérer, il y a tellement de coûts que c'est plus long que ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et effectivement, on peut avoir deux ans, trois ans avec un business qui a une bonne santé, qui a une croissance, qui est prometteur, et pour autant avoir des founders qui n'arrivent pas à se payer, alors qu'après, d'autres personnes qui sont dans l'équipe, qui vont avoir en gestion le SAV, etc. ont un salaire par rapport à cette activité, mais les porteurs de projets, en fait, souvent prennent du temps avant de pouvoir se rémunérer. Ce qu'il faut effectivement, comme vous l'avez dit, investir pour maintenir la croissance. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne correspond pas à notre façon de voir les choses, mais on sait faire de la recherche de produits, on sait faire des créatives, on sait gérer quelques campagnes sur Facebook. On pourrait former quelqu'un pour que cette personne fasse de la recherche de produits, de la création de sites, ça en continue, pour lancer des machines à prix. Et peut-être qu'on aurait gagné beaucoup plus d'argent, peut-être qu'aujourd'hui on se paierait, mais c'est vraiment pas ce qu'on a envie de faire. On veut se concentrer sur une seule marque, et je parle pas de produits mais bien de marques, parce qu'on veut développer une marque d'autorité. Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui on se paie pas. On a délégué le SAV, donc voilà, c'est des personnes qu'on paie indirectement. La logistique, c'est plus compliqué de la faire soi-même, mais c'est une chose qu'on a déléguée aussi. Donc, on préfère investir tout ce qu'on gagne dans le développement de notre marque aujourd'hui plutôt que de se payer. On a la chance de pouvoir vivre sans se payer. Donc, on en profite. On a hâte de verser un salaire quand même un jour.

  • Speaker #3

    C'est chouette, les salaires. Oui, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Je le paye de temps en temps, je ne dis pas non. Mais voilà, on arrive à... C'est long, parce qu'on fait ça depuis 2021, donc ça va bientôt faire... Ça fait déjà plus de trois ans. Donc c'est très long, mais on est patient et on sait que ça perd un jour. Et puis, ce n'est pas le but. De toute façon, le but, c'est vraiment de développer notre marque, de rendre service, d'aider les enfants et ensuite de se payer.

  • Speaker #3

    Pour souligner encore plus à quel point c'est important, est-ce que vous pouvez partager du chiffre d'affaires ? On est sur quelle échelle de chiffre d'affaires ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que t'en dis ?

  • Speaker #2

    On peut dire le chiffre d'affaires de l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, l'année dernière. L'année n'est pas finie.

  • Speaker #1

    L'année dernière, on a fait 408 000 euros de chiffre d'affaires.

  • Speaker #3

    Ça, c'est une data qui est importante. Donc, on peut faire 400 000 euros de chiffre d'affaires et ne pas se payer. C'est pour déconstruire vraiment un mythe qui assure. D'ailleurs, toutes les communications de vendeurs de formation, c'est des screenshots Shopify. Avec la maille d'explications, de détails. Alors, moins Et pourtant, effectivement, on peut être sur ce type d'échelle et l'inspirer.

  • Speaker #0

    En commençant de zéro en février, du coup, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire qu'il y a quand même eu aussi cette période de lancement, évidemment, où il n'y a pas très peu d'argent qui rentre en réalité. Donc, je trouve que c'est pas mal, en réalité, ce chiffre d'affaires. Même si, évidemment, vous n'en tirez pas encore de salaire pour aujourd'hui. Mais je trouve que c'est déjà un bon indice de rentabilité future et de succès futur.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est facile de parler de chiffre d'affaires. Donc quand on voit une vidéo, il a fait tant, il a fait tant, t'as tout de suite l'impression qu'il est millionnaire, mais en fait,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    C'est facile de faire du chiffre d'affaires, en fait. Tu peux mettre de l'argent dans Facebook et il te fait des ventes. Ah, mais grave. T'as un super chiffre Shopify, mais d'ailleurs, tu sais pas combien t'as investi dans Facebook, tu sais pas tout ce qu'il y a à côté. Et donc faire du chiffre d'affaires, oui, ça c'est facile.

  • Speaker #1

    Et surtout quand on voit que le chiffre d'affaires, là on peut vraiment encore plus mentir. Quand on voit un peu le taux de conversion et le nombre de visiteurs, on peut vite faire des produits en croix et avec les coûts d'acquisition, on peut même savoir combien la personne a dépensé sur Facebook. Donc on peut très vite faire des calculs et démasquer les imposteurs. Mais oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça dépend aussi vraiment de la situation, de l'endroit où vous êtes, enfin où la société est. Ça change, ça peut changer vraiment énormément la situation. pour un même chiffre d'affaires, une personne qui vit en France, qui est un bon citoyen, qui paye ses impôts avec sa société, etc. Et une autre personne qui vit à Dubaï, qui vit dans un paradis fiscal ou qui vit simplement dans un endroit où l'imposition, même si on pense à l'Europe de l'Est, si on prend l'Estonie où l'imposition sur société est à 15%, par exemple, où l'imposition sur dividende, la flat tax qui remonte ici à 35% bientôt, elle est toujours à 15% là-bas, ça change complètement tout. dans la rentabilité personnelle qu'on peut tirer de ce type de business.

  • Speaker #1

    Ça touche directement à la trésorerie de la société, et donc,

  • Speaker #0

    il faut faire un salaire. Exactement. Ça fait partie d'une question, justement, quels étaient les principaux défis auxquels vous avez fait face en lançant cette activité ? Je dirais que ça en fait partie, le fait de ne pas pouvoir, au jour d'aujourd'hui encore, vraiment vous verser un salaire. Alors, j'ai une question, du coup, toute bête, mais... que peuvent peut-être se poser les gens derrière l'écran, mais comment vous faites pour vivre malgré tout, puisque vous payez son loyer, vous mangez, comment ça se passe à ce niveau-là ? Vous faites encore des extras sur le côté de missions ?

  • Speaker #1

    Alors, on a la chance de ne pas payer de loyer.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sans rentrer dans les détails, aujourd'hui, c'est une grosse dépense qu'on n'a pas à sortir de notre poche, enfin qu'on n'a pas à sortir tout court, d'ailleurs, personne ne la sort à notre place. Donc, ça nous aide beaucoup. Et jusqu'à la fin du mois d'août, je livrais des pizzas deux à trois heures par semaine. J'ai fait ça pendant un an.

  • Speaker #3

    C'est vrai ? C'est vrai ? Ah oui,

  • Speaker #1

    oui. Moi, j'ai été coursier pendant très longtemps, mais bien avant le e-commerce. Mais même l'année dernière, oui, les finances étant un peu justes, si tu veux vivre un minimum sans rester enfermé chez toi et éventuellement aller voir des amis. À Bordeaux, l'été, c'est plus simple avec quelques rentrées sur le monteur. Bien sûr. Donc moi, j'ai livré des pizzas. J'ai arrêté à la fin du mois d'août parce que là, c'est le moment de l'année où il faut vraiment travailler le plus. Là où il y a le pognon qui arrive quand même. On entre dans un tunnel, il faut rester très concentré jusqu'à la fin du mois de janvier, février même. Donc j'ai arrêté. Mais oui, on a la chance de ne pas payer de loyer. on a la chance d'avoir quelques rentrées d'argent mais concrètement aujourd'hui on fait quand même pas grand chose à part travailler.

  • Speaker #2

    Moi je ne livre pas de pizza et le vide amour est tout fraîche.

  • Speaker #0

    Parce que toi à la limite, enfin j'ai déjà vu ton instagram, tu as une qualité de photos de dingue franchement je te montre ça Hugo parce que tu ne l'as pas vu mais j'étais sur le cul de dire waouh le talent qu'il a et je me dis bah c'est dommage en fait que tu n'exploites pas. peut-être pas ça aussi sur le côté, il n'y a pas des missions, des shootings que tu pourrais facturer ?

  • Speaker #2

    Alors, si, mais c'est très compliqué de réussir à réunir le fait de faire ce qu'on fait, et à côté, chercher des clients, les prendre en photo, trier les photos, retoucher les photos, ça prend beaucoup de temps, parce que les photos que tu as vues, c'est des grosses grosses retouches.

  • Speaker #0

    C'est énormément de travail, je sais.

  • Speaker #2

    Et j'adore ça, c'était ma passion, j'ai... J'espère qu'un jour je le referai, mais pour le plaisir. Mais c'est vrai que c'est compliqué de trouver des clients, de faire tout ça en parallèle de ce qu'on fait actuellement.

  • Speaker #3

    Quel type de photos ? Ça peut être des photos pour des e-commerçants ou pas ? Parce que c'est le moment, si c'est jamais dessus. C'est justement trouver des clients. Non,

  • Speaker #2

    c'était des photos beauté, mode.

  • Speaker #0

    Des portraits déjà parlé.

  • Speaker #2

    Des portraits principalement. Et oui, avant ça, j'aurais adoré être photographe pour des magazines et des trucs comme ça, mais... Mais bon, c'est encore autre chose.

  • Speaker #1

    Clairement, ta zone de génie, c'est sur Photoshop au moment de retoucher les visages de tes modèles. Du coup, tu le retrouves un petit peu quand tu fais la mise en page de nos produits.

  • Speaker #2

    Je suis un peu en créa. C'est pour ça que j'adore ce qu'on fait et la marque qu'on crée, parce que ça me permet de pouvoir être très créative, de m'exprimer un peu comme quand je faisais de la photo.

  • Speaker #1

    Mais quitte à...

  • Speaker #0

    à se décentrer un petit peu pour gagner un petit peu d'argent pour vivre plutôt que de faire de la photo qui est très chronophage, autant ouvrir un autre site e-commerce. Parce qu'on aurait plus vite fait de passer du temps à chercher un produit, lancer des publicités et essayer de trouver des produits tendance plutôt que de faire de la photo. C'est pas un message. J'aimerais que tu puisses faire de la photo toutes les semaines, tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aurais aimé mais ça prend beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est une question que je crois que je t'avais déjà posée, parce que nous, on le voit bien, même parmi nos clients, il y a souvent des gens qui n'ont pas les compétences, qui n'ont pas à faire, c'est normal, à la limite, c'est un métier. Et en e-commerce, c'est souvent des besoins, que ce soit pour des packs-fous de produits, tu m'as dit que tu ne faisais pas, ou alors pour des photos mannequins avec des produits portés, par exemple, quelles que soient, ça peut être des lunettes, des caleçons, peu importe. Et je trouve ça intéressant, effectivement, parce que je sais qu'il y a une demande. Mais je sais aussi que oui, c'est énormément de temps et que du coup, tu bascules sur une autre activité qui fait que tu pénalises l'activité principale. Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a la chance d'avoir ce côté très créatif et on sait se servir de InDesign, Illustrator, Photoshop.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    tout ça nous aide vraiment. Si on ne savait pas faire tout ça, ceux qui ne savent pas faire ça, je ne sais pas comment ils font. Honnêtement, pour les photos produits, faire...

  • Speaker #2

    Mais il délègue, ça coûte pas.

  • Speaker #3

    C'est ça, il faut forcément, quand tu portes un projet e-commerce, il faut forcément avoir une zone de génie qui est quand même importante dans le business. Derrière, tu peux déléguer certains trucs sur lesquels tu n'es vraiment pas à l'aise. Mais moi, l'impression que j'ai, c'est que vous êtes très complémentaires sur vos compétences. Et souvent, dans les équipes, c'est super important. Moi je vois beaucoup de gens entre 20 et 22 ans qui sortent d'école de commerce ou qui sont en école de commerce et ils sont mon super copain, mais ils ont les mêmes compétences et ils veulent faire du business ensemble. En fait ils veulent se lancer dans l'e-commerce et le premier truc qu'on leur dit généralement c'est Ah les gars c'est cool vous avez la DTR, mais là vous êtes le même profil. Votre association actuellement elle ne sert pas trop à grand chose. Oui vous partez dessus, vous faites la même chose. Voilà, exactement. Et idéalement effectivement il faut un créatif, il faut quelqu'un qui va être ok avec les pubs, il faut quelqu'un qui va être ok avec le site.

  • Speaker #0

    Il y a plein de corps de métier. Je pense que notre passé de photographe et vidéaste nous a beaucoup aidé pour, concrètement, les photos produits et la mise en page de nos sites. Il y a beaucoup de choses qu'on a dû apprendre à côté. Mais concrètement, oui, on se répartit plutôt bien le travail. Alexandra, c'est la créa, c'est les images, c'est les couleurs. Moi, je suis plutôt le rad laboratoire derrière l'ordinateur à regarder Facebook Ads. Alors, paradoxalement, je m'occupe des créas vidéo.

  • Speaker #3

    mais on a dit qu'on allait peut-être changer le médiabayer a toujours un regard sur les créas vidéo c'est important parce que toi tu sais ce qui marche,

  • Speaker #0

    ce qui marche moins bien oui comme j'ai le retour de ce qu'on a lancé et je m'occupe quand on n'a pas de stagiaire monteur du montage aussi donc ouais plutôt complémentaire et ça c'est une chance on est complémentaire dans la vie et au travail c'est super important pour

  • Speaker #1

    le côté moi je suis une grande stressée il ne lit pas du tout, enfin beaucoup beaucoup moins que moi.

  • Speaker #0

    Ah oui moi...

  • Speaker #1

    Et donc il arrive à me canaliser quand on doit payer des trucs au début. Quand on a commencé à devoir payer l'ioss, bon ben moi... Quand j'ai pleuré en voyant la déclaration, ça va aller, maintenant dès qu'il y a un peu une somme comme ça qui nous sort de... 3 ans quoi. Voilà. Je ne sais pas aller...

  • Speaker #2

    Ne me dis même pas le fin. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je peux pleurer un coup, je fais non ça y est,

  • Speaker #0

    ça mange. Ça y est j'ai l'habitude maintenant.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que oui. Moi, je suis très stressée pour un peu rien. Et toi, tu arrives un peu à me canaliser. Non, mais ça va, vois le bon côté des choses. Ça veut dire qu'on avance et qu'on progresse. Mais oui.

  • Speaker #0

    On trouve un équilibre comme ça, puisque toi, tu es vraiment pas stressée, parfois sur des trucs importants qui devraient m'inquiéter un peu plus. Et toi, beaucoup plus. L'exemple parfait, on peut en parler, c'est de notre palette de produits qui arrive en France. Dans un entrepôt.

  • Speaker #2

    Ça fait partie de la question qu'on va aborder après, parce que ça ne manque pas de bol. Je ne sais pas si tu es au courant de toi, mais on va en parler après. Alors justement, ça faisait partie d'une question, mais finalement, vous avez déjà plus ou moins répondu. C'était moi, ce qui m'intéressait, puisque c'est la première fois qu'on a un couple qui travaille ensemble en e-commerce. Et ce n'est pas si fréquent. En général, c'est l'un ou l'autre, mais rarement les deux. Donc justement, est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Je voulais, dans cette même question, vous nous demander Comment vous gérez la répartition des rôles ? On a déjà répondu à ça finalement à l'instant. Mais est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Vous me disiez tout à l'heure qu'il y avait très peu de disputes. Finalement, quasiment pas. Déjà, ça c'est une chance parce que ça pourrait occasionner justement des disputes. Même si ça en a occasionné apparemment au tout début sur... Le lancement de l'activité et sur le fait de partir là-dedans.

  • Speaker #0

    Avant de lancer l'activité, on travaille ensemble. On ne s'est jamais discuté.

  • Speaker #1

    Non. Après, on n'est pas... De manière générale, dans notre vie personnelle, on ne se dispute pas. On communique beaucoup.

  • Speaker #0

    Du coup, pour répondre à la question, moi, je peux te dire... Est-ce que c'est facile ?

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est difficile de travailler en couple ?

  • Speaker #0

    Pour moi, oui. Oui, moi aussi. Je vais ajouter un petit non, parce qu'il y a évidemment des côtés négatifs, mais qui sont tellement minimes comparés à... à ce qu'on peut faire à deux. Déjà, on se connaît très bien, puisque ça fait très longtemps qu'on est ensemble. Donc, il n'y a pas de langue de bois quand il faut parler. Parfois, le ton peut monter parce qu'on n'est pas d'accord sur certaines choses. Mais c'est l'histoire de cinq minutes et puis on finit par trouver... Oui. C'est très peu, mais...

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se mettre dans une dispute.

  • Speaker #0

    Pour répondre mieux à la question, oui, c'est facile. Parce qu'on sait qu'on est sur la même... Langue. la même longueur d'onde, la même dynamique, on a les mêmes envies, aussi bien au niveau du développement de la marque que ce qu'on veut faire de notre vie perso ensemble. Donc il n'y a pas de divergence à ces sujets-là. Après, il y a quelques inconvénients évidemment, c'est qu'on bosse sur le même bureau côte à côte, donc parfois on a envie d'avoir un peu plus d'espace, moi souvent. Mais c'est juste un poudre qui touche à nous, c'est rien de grave. Et par contre, on travaille tous les jours, même sans être sur l'ordinateur, le dimanche soir sous la douche. Ah, et au fait, on n'avait pas pensé à ça. Donc oui, on travaille pour ta place.

  • Speaker #1

    Et puis moi, dès que j'ai une idée, je me réveille avec une idée, j'ai envie d'en parler. Je sais que ce n'est pas du tout son moment, mais moi, je trépigne d'impatience de lui dire j'ai eu ça comme idée, donc j'attends qu'il ait mangé, pris son petit déjeuner, pris son sport, etc. Bon, c'est bon, t'es prêt. Mais oui, du coup, c'est vrai qu'on parle beaucoup, beaucoup de travail. Il n'y a pas de temps mort.

  • Speaker #2

    Et est-ce que ce n'est pas aussi... des fois pesant, c'est-à-dire que des fois, justement, ça laisse moins de place à la vie personnelle de couple, c'est-à-dire même dans les discussions, on ne parle que de ça, on ne parle que de boulot du matin au soir, finalement, est-ce que ce n'est pas pesant ça ? Ou au contraire, est-ce que c'est motivant, est-ce que c'est un moteur pour le couple aussi ?

  • Speaker #0

    Si, je pense que parfois on déconnecte complètement de l'ordinateur en faisant une petite soirée à deux, mais on finit souvent par discuter de ce qu'on pourrait lancer comme projet, de comment on pourrait améliorer telle ou telle chose. Côté business. Et du coup, pour le coup, c'est vrai qu'on... Peut-être qu'on ne développe pas assez notre couple, mais beaucoup trop le côté travail. Pour le coup, c'est un truc dont on n'a même jamais mis le doigt dessus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #2

    psy. On va le discuter ce soir. Et justement, alors c'est une question là... Là, je prends la casquette un peu du romain plus traditionnaliste, mais de couple. Mais enfin, bon, il y a... Vous êtes aussi à un âge où le sujet des enfants peut arriver un peu sur le tapis. Est-ce que c'est quelque chose qui rentre en compte ? Est-ce que vous avez déjà prévu ça ? Est-ce que déjà c'est une envie ? C'est peut-être un peu indiscret, mais c'est simplement de savoir. Est-ce que vous intégrez déjà ça, une vie à trois ou une vie à quatre, aussi dans le travail ? Ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non. Oui. Je ne sais pas où on pourrait... Mettre un enfant, à vrai dire, ou même s'en occuper, le temps de...

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est pas du tout un sujet pour le moment. Non, non, non. D'accord.

  • Speaker #1

    Notre enfance et notre société.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. C'est le job.

  • Speaker #1

    C'est de la responsabilité. C'est de la responsabilité, donc un humain à gérer, j'avoue que là...

  • Speaker #0

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    C'est compliqué. En fait, comment vous le percevez du coup ? Parce que vous êtes toujours sur... Enfin, ça prend beaucoup de place. Est-ce que c'est pas plus proche de la passion commune, le business, plutôt qu'un travail commun ? parce qu'effectivement si on en parle le dimanche si on en parle sur la douche etc c'est que c'est juste une passion, une activité que vous vivez à deux et que ça vous fait kiffer donc finalement c'est même pas que vous êtes pas collègues, vous êtes passionnés par le même truc et il s'avère que c'est un truc en commun qui c'est du business mais finalement ça se rapproche peut-être plus de la passion que du boulot Ouais je suis d'accord,

  • Speaker #0

    je sais pas si j'emploierais le mot passion parce que je peux comparer avec ma vraie passion qui est le vélo c'est pas la même chose, par contre c'est quelque chose qu'on savait inconsciemment qu'on allait faire tous les deux, puisque déjà, bien avant, toi, tu avais des images de toi. Tu t'es déjà projeté, quand tu étais ado, comme chef d'entreprise. C'était très précis. C'est vrai que moi,

  • Speaker #1

    je voulais être à mon compte dans tous les cas. Je n'avais pas envie de travailler en salarié, quelque part. Ce n'était pas ma vision de la vie.

  • Speaker #0

    Mais j'aime beaucoup ce que tu m'as toujours dit. Je me suis toujours vu en tailleur avec un...

  • Speaker #1

    Avec une petite balèze là, à marcher dans un bureau. Je ne sais pas ce que je faisais, mais...

  • Speaker #0

    En fait, tu passais juste à l'entretien. Non, mais ça, tu m'en as parlé très tôt. C'est une image que tu as eue bien avant qu'on se rencontre. Et moi... J'ai les souvenirs de moi. Aujourd'hui, je vis à Marseille. J'ai pratiquement toujours vécu à Marseille, mais j'ai vécu deux ans à Paris. Je faisais un taf vraiment pas intéressant. Je faisais la téléprospection en banlieue parisienne. Et j'ai...

  • Speaker #3

    On a le même parcours, il y avait des pizzas, il y avait la téléprospection. C'est vrai ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    j'ai fait aussi. C'est le troisième, j'ai fait. C'est fou. Tu vois, c'est encourageant.

  • Speaker #3

    C'est le parcours firmano-e-commerce, c'est ça. Faites de la téléprospection, puis après, normalement, vous devenez e-commerceur.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que de cette manière, on sait ce qu'on ne veut plus faire. Moi, clairement, je ne veux plus passer mon temps au téléphone. Et j'ai des souvenirs de moi face à l'ordinateur avec mes collègues de travail qui téléphonent toute la journée à imaginer à quoi pourrait ressembler ma vie avec beaucoup plus d'argent. Et pareil, j'avais des images très précises. Donc, j'ai toujours su, sans me dire c'est quelque chose que je vais vraiment faire, que je ferais quelque chose de moins commun que 99% des gens. Alors attention, ce n'est pas une critique. Il y a des journées où j'aimerais bien avoir un taf CDI avec Amthier Stahler. Mais on a toujours su qu'on ferait quelque chose de différent. Aujourd'hui, on ne peut même plus dire différent parce qu'on rencontre des entrepreneurs. Donc, on est moins différent des personnes qu'on côtoie. Mais on sort un petit peu du lot sans vouloir être péjoratif.

  • Speaker #3

    Et puis, effectivement, la plupart des gens n'ont pas la patience que là vous avez de travailler autant. longtemps sur un truc qui pour l'instant n'est pas rémunérateur à proprement parler, en tout cas dans vos poches à vous, et la plupart des gens abandonnent avant. C'est dommage pour eux, mais effectivement, du coup, c'est tout à votre honneur.

  • Speaker #0

    Moi, je marche beaucoup aux phrases fortes, aux citations, et il y en a une qui dit que si tu n'abandonnes pas, tu finiras par réussir, ça, on l'entend dans toutes les formations. Et je me dis, bon, ben, OK. Le mec qui la prononce est déjà bien avancé, il a un gros niveau, il est là où je voudrais être. Donc s'il le dit, c'est pas pour rien. En tout cas, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et c'est pour ça que j'aime pas non plus me mettre des deadlines. Et si dans deux ans, ça marche pas, est-ce que t'arrêtes ? Bah non. S'il faut que ça décolle quand j'ai 50 ans, ça décollera quand j'aurai 50 ans.

  • Speaker #1

    Un peu long, mais...

  • Speaker #0

    C'est pas comme ça, c'est dans le 15 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je vais quand même nuancer un peu cette phrase, parce que c'est vrai que je suis tout à fait d'accord avec ça. Si tu n'abandonnes pas, tu vas réussir. mais il ne faut pas non plus s'entêter, c'est-à-dire qu'en fait, sans vouloir abandonner, c'est-à-dire qu'il faut quand même être capable de switcher d'un projet à un autre en se disant, alors il ne faut pas non plus s'éparpiller, c'est toujours pareil, c'est un équilibre en fait la vie, c'est-à-dire que dans l'absolu, tu n'abandonnes pas, tu réussiras, mais il ne faut pas s'entêter dans une voie en disant, je vais vendre ce produit, ce projet va marcher, il ne marche pas, il ne marche pas, au bout d'un moment, si tu as tout fait, si tu as vraiment l'impression de tout balayer et que ça ne fonctionne toujours pas, et cette capacité, moi je trouve justement, être entrepreneur, à rebondir sur autre chose, à dire ok c'est pas grave, j'ai toujours le même objectif de ne pas abandonner, on est d'accord, mais j'ai la capacité d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #0

    On ne lâchera jamais le projet principal, le e-commerce, développer notre marque, mais effectivement en chemin on a testé des produits qui n'ont pas marché, qu'on a peut-être testé trop longtemps, qu'on aurait dû lâcher avant, donc on abandonne ce produit là, mais on n'abandonne pas l'idée générale.

  • Speaker #2

    Exactement. J'avais une question, mais finalement, je vais la passer, puisque c'était quand vous vous engueulez, arrivez-vous à faire la part des choses sur les impératifs du boulot ? Mais quand vous ne vous engueulez pas...

  • Speaker #0

    Non, on n'est pas d'accord sur plein de choses. On essaie de hiérarchiser l'importance des tâches et l'urgence des tâches. Et donc, on se met rapidement d'accord et on avance sur le plus important et le plus urgent en premier.

  • Speaker #1

    On n'hésite pas à perdre de temps sur des disputes.

  • Speaker #2

    un peu nul ou même pour des trucs qui servent à rien oui oui c'est clair alors vous avez créé une vraie marque avec des produits donc là on a fait un travail ensemble on a fait des produits totalement personnalisés très aboutis c'est pas juste on a mis un packaging et puis un autocollant en disant bon voilà c'est bon c'était quoi le processus en fait de développement, je parle pas du développement de notre côté côté Inkubox, mais de votre côté pour développer ces produits justement vous êtes partie d'une base, vous êtes est-ce que c'est un produit que vous avez amélioré ou alors c'est un produit qui a été totalement pensé de A à Z en fait on a pris l'idée du produit qu'on vendait à la base et en partant,

  • Speaker #1

    c'est compliqué on a tout changé en fait on a pris le support...

  • Speaker #0

    et le concept.

  • Speaker #1

    Voilà, le concept. Et après, on est parti de rien et on a créé...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a modifié la taille, le contenu, pour que ça corresponde vraiment à ce que les enfants apprennent en France. Donc, en dehors du fait que le produit... c'est le même dans le sens où c'est le même type de produit.

  • Speaker #3

    C'est ça.

  • Speaker #0

    J'ai pas une idée. Les deux produits n'ont absolument plus rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que, ça aussi c'est trop en dire, mais j'ai dû me renseigner, on a dû se renseigner sur que les enfants apprennent dans quel ordre, dans quel sens, etc. pour proposer un produit qui soit complet.

  • Speaker #3

    Vous êtes formé à l'utilisation du produit et à ce qu'il doit délivrer.

  • Speaker #1

    Et encore maintenant, pour les prochains produits, là, pour le produit qui est sorti, pareil, je me suis renseignée. En fait, on n'a pas envie de faire quelque chose à moitié.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais beaucoup de recherches pour prendre le produit le plus pointu et le plus juste possible.

  • Speaker #1

    Et puis, si on me pose des questions, je sais répondre aux questions de pourquoi ça, pourquoi ci. Je trouve ça important de s'investir, surtout là-dedans, c'est quand même les enfants, pas leur dos, c'est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    On fait une comparaison, si tu vends demain des huiles essentielles, il faut que tu deviennes doué en huiles essentielles, sur qu'elles sont bien faites, quelles combinaisons possibles, quelles applications.

  • Speaker #1

    Moi j'aurais du mal à vendre d'ailleurs, au début quand on a commencé, quand on faisait de la beauté, c'était tout ce qui était crème, tous les trucs vraiment qui rentrent dans la peau. J'avais diabète. je ne suis pas trop à l'aise avec ça parce qu'on ne s'y connaît pas et je ne sais pas de quoi il fait la crème ou est-ce qu'elle est vraiment faite.

  • Speaker #0

    On ne peut pas prendre le risque de vendre un produit fabriqué en Chine sans savoir ce qu'il y a dedans.

  • Speaker #1

    Oui, nous, ça nous inquiète. Et ça, c'est mon côté très inquiet et stressé.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est du bon sens. Oui, oui. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc oui, on a tout fait de A à Z en cédant de quelqu'un pour le design, etc.

  • Speaker #2

    Et vous avez des... Il me semble, j'ai peut-être mal compris, vous avez déjà également des liens avec des systèmes éducatifs, des écoles, ou des choses comme ça ? Ou alors absolument pas ? J'ai inventé tout ça, j'ai rêvé ça.

  • Speaker #0

    Notre produit se trouve dans quelques écoles. Mais c'est parce que ces écoles-là nous ont approchés. On n'a pas fait de démarchage particulier. C'est intéressant déjà ça.

  • Speaker #2

    Les écoles vous ont vues. ont trouvé le produit suffisamment intéressant alors que eux-mêmes ont tous les outils normalement nécessaires et se sont dit tiens c'est vachement intéressant on va les contacter.

  • Speaker #3

    Un petit green flag B2B en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. On a eu deux green flags B2B dont on parlera en off volontiers mais pas sur le podcast qui ajoute au fait que clairement on est sur la bonne voie. Autant que les bons commentaires sous les premières vidéos. On a ce même ressenti.

  • Speaker #3

    Il y a ce truc-là qui est important aussi à souligner, c'est qu'effectivement, par exemple, faire du chiffre d'affaires, même si vous n'avez pas encore à dégager une rémunération de ça, faire du chiffre d'affaires, c'est crédible pour après aller attaquer les marchés B2B, aller positionner sa marque dans la vente physique, etc. Et on a déjà des exemples de marques qui, en fait, ont fait deux ans, trois ans de e-commerce, donc dans la croissance, sans avoir de réel profit, mais qui, derrière, ont eu les portes ouvertes pour des grands distributeurs. Et puis après, voilà, c'est la ruée vers l'or directement dès qu'elle s'est... démarche-là. Donc c'est important aussi dans la vision, effectivement, de voir que ça peut découler là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. On a une vision très large qui ne se limite pas du tout à notre produit, ni même aux écoles. On aimerait occuper tout l'espace en ce qui concerne l'éducation des enfants.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est quoi votre plan de développement ? Vous avez un plan sur 2 ans, 3 ans, 5 ans, 10 ans ? Je ne sais pas, vous avez déjà réfléchi, en fait ? Ou simplement pour l'instant, vous allez augmenter la gamme des produits ? Voir un peu comment ces produits répondent, entre guillemets, au marché ?

  • Speaker #0

    Pas de business plan, parce que pour moi, ça s'adresse aux banques et aux investisseurs. Aujourd'hui, ce n'est vraiment pas notre démarche. Mais oui, c'est augmenter notre catalogue. Je pense que c'est l'un des axes principaux à améliorer, puisque le problème de notre produit, c'est qu'on n'a pas de récurrence client. ça impacte la rentabilité sur le long terme et puis même la valeur d'une marque tout simplement. Donc le but ce serait que nos premiers clients qu'on a eu du mal à acquérir restent chez nous, qu'on puisse les accompagner sur plusieurs années, donc développer le catalogue et ensuite développer les canaux d'acquisition. Aujourd'hui 99% c'est Facebook Ads, un peu de Google, mais il y a beaucoup d'autres possibilités. On a un orteil dedans. Le but, c'est d'enfoncer les portes.

  • Speaker #3

    Pourquoi ce choix ? Ou alors, qu'est-ce qui fait que vous êtes à 99% sur Facebook et 1% sur Google, alors que vous aviez commencé le e-commerce par Google ? Vous avez essayé, ça n'a pas marché. Quelle est la situation par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Non, en fait on a complètement transitionné de Google à Facebook pour ne plus être limité par le nombre de recherches des mots clés sur Google, tout en changeant de produit. Donc vraiment, on avait notre première expérience e-commerce, on s'est dit on change complètement, on teste autre chose. Ça nous permettait aussi d'apprendre d'autres choses. Et aujourd'hui, notre produit n'est pas très recherché sur Google. Donc on a quelques campagnes qui viennent en complément, histoire... de récupérer les quelques clients qui vont taper le nom de notre produit ou de notre marque sur Google histoire qu'on soit en première page avec des annonces, on n'a pas beaucoup de budget sur Google mais concrètement si on coupait Facebook et qu'on laissait que Google on n'aurait plus rien, en termes de revenus il n'y a clairement pas assez de mots-clés,

  • Speaker #3

    de recherche des mots-clés Vous n'avez pas des concurrents dans votre thématique sur lesquels vous faites des campagnes agressives des positionnements sur le nom de marque des concurrents ?

  • Speaker #0

    Non, pas encore

  • Speaker #3

    C'est l'une des solutions Google pour les marques qui n'ont pas de volume de recherche sur des mots-clés intéressants. C'est de se dire, je ne sais pas si demain un concurrent à vous sait jouer club, je ne sais pas, mais c'est de dire sur jouer club une annonce de cette marque. Il faut vérifier au niveau RGPD, tout ça est un peu complexe, mais en fait tout le monde le fait.

  • Speaker #2

    Ça marche très très bien.

  • Speaker #3

    Et en fait tu capitalises sur une intention. Si jamais c'est un concurrent réel qui vend des produits similaires, S'il y a 3000 recherches par mois sur ce truc là, c'est vraiment 3000 prospects à vous. Et le but, c'est vraiment de les capter sur un malentendu. Et les coûts d'impression ne sont souvent pas chers parce qu'en fait, ce n'est pas des boucliers qui sont souvent recherchés et pas beaucoup d'annonceurs. Et donc les campagnes agressives comme ça, effectivement,

  • Speaker #0

    ça marche bien. Ok, pour le coup, c'est vrai qu'on ne savait même pas ça.

  • Speaker #2

    Et on en parlera toute à l'heure.

  • Speaker #0

    Bah si l'autre je prendrais déjà.

  • Speaker #2

    Maintenant que vous avez un peu de bouteille dans l'e-commerce, c'est quoi à votre avis les compétences clés pour réussir en e-commerce ? Est-ce qu'on peut dire que vous avez réussi en e-commerce ? Moi, je pense que oui, même si on va dire aujourd'hui, vous ne vous versez pas encore de salaire, mais je pense que c'est déjà une première étape de réussite qui est primordiale. Vous savez, moi, j'aime bien voir la vie comme une échelle avec des barreaux qui sont plus ou moins hauts. premier barreau c'est toujours le plus haut, vous êtes largement dessus aujourd'hui.

  • Speaker #3

    C'est déjà le top 1% des e-commerceurs il y a un mensonge sociétal sur le fait que les e-commerceurs se payent, non c'est pas vrai l'e-commerceur se paye pas c'est déjà dans le 1% des e-commerceurs les plus successfulls Alors c'est quoi cette compétence qui peut être le game changer justement pour la réussite d'un projet e-commerce ?

  • Speaker #0

    La consistance Ouais Pour moi, ça ne va pas être des compétences pratiques qu'on met en application devant son ordinateur, mais ça va être la détermination, la résilience et la consistance. Tu n'arrêtes jamais, tu continues. Il vaut mieux faire un peu tous les jours plutôt qu'une grosse journée par semaine. Comme ça, c'est très compliqué de mettre la locomotive en marche, mais une fois qu'elle est lancée, elle est lancée. Et c'est compliqué de l'arrêter.

  • Speaker #3

    Complètement d'accord.

  • Speaker #0

    La détermination.

  • Speaker #1

    Une bonne raison de faire les choses. Parce que... Oui,

  • Speaker #2

    une motivation.

  • Speaker #1

    Comment c'est en 6 ans, parce que je vais devoir devenir millionnaire. Voilà, il faut laisser tomber. Ce n'est pas ça. Il faut trouver une vraie raison de le faire parce que sinon, tu t'arrêtes rapidement, tu laisses tomber, tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, il y a des compétences plus pratiques à avoir. C'est vraiment avoir un œil quand même sur les images produites, les créas, la mise en page, la création de sites.

  • Speaker #1

    Les voyards.

  • Speaker #0

    Mais ça vient après, je pense.

  • Speaker #3

    Il y a quand même, du coup, ce qui est reçu en premier, c'est la créa. Moi, je le dis, je le casse. Dès qu'on parle de compétences techniques importantes, la créa, donc la capacité à créer du contenu vidéo et images, effectivement, pour valoriser le produit et pour le promouvoir, il n'y a pas le choix. La technique en e-commerce aujourd'hui, c'est la compétence.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir esthétique, design. C'est savoir ce qui peut plaire. C'est donner à tout le monde.

  • Speaker #0

    Après, ça, c'est des trucs qu'on peut déléguer. Mais quand on est le business owner, c'est vraiment le fait de savoir prendre des coups, de ne pas s'arrêter et d'être motivé au début, mais surtout déterminé.

  • Speaker #2

    Ce que m'avait dit pour les créas, c'est ce que m'avait dit aussi Christophe de Lilly Skin. Ça m'avait marqué. Tu étais là d'ailleurs quand on avait été dans le sud. Il avait dit, j'ai jamais imaginé en mettant les pieds dans l'e-commerce, que j'allais être à la tête d'un studio de production vidéo. Et finalement, c'est ça mon boulot aujourd'hui. Je suis un producteur de vidéos.

  • Speaker #0

    Oui, tu nous l'avais dit et ça vous a marqué.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai, je le répète souvent, parce que c'est vrai que ça m'avait marqué aussi. Aujourd'hui, c'est ça. Donc, vous avez vraiment les atouts premiers en termes de compétences hors e-commerce pour réussir en e-commerce par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'on part avec quelques armes déjà. Que tout le monde en est conscient.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez des conseils pour repartir sur le couple ? Vous allez dire je suis obsédé par ça, mais c'est vrai que c'est intéressant. Est-ce que vous avez des conseils pour les gens qui voudraient se lancer en couple ? Pas forcément en e-commerce d'ailleurs. dans un business. On a reçu l'autre jour, malheureusement, ta copine n'est pas venue, Sofiane qui avait lancé une conciergerie pour logement sur Airbnb et elle a fait ça aussi en couple. Mais comme sa compagne était timide et n'a pas voulu venir, donc finalement, on n'a pas eu les réponses qu'on voulait. Mais quel conseil vous donneriez justement en se lançant en couple, comme ça dans un business ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il faut bien se connaître, il faut bien se connaître et il faut vouloir aller au même endroit.

  • Speaker #1

    Avoir la même vision. Je pense que c'est important parce que si on n'avait pas la même vision, on prend un chemin ensemble mais qui va finir par...

  • Speaker #0

    Si moi, mon but, c'était de créer un site, le revendre, en créer un autre et le revendre pour faire trois sous par-ci, par-là, et toi, l'objectif, c'est de créer une grosse marque pérenne sur le long terme, ça bloque. Donc, on a la même vision aussi bien sur comment développer notre marque que est-ce qu'on reste en France, est-ce qu'on déménage ? On est d'accord sur tout.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être très équilibré. Tu ne peux pas faire ça en te lançant avec quelqu'un que tu ne connais plus trois mois.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est une mauvaise idée. Mais il faut beaucoup se parler, je pense. Accepter parfois que l'autre ne soit pas trop d'accord pendant un an ou deux. Et être patient, être à l'écoute et aligné, avoir les mêmes valeurs.

  • Speaker #2

    Finalement, c'est ce que tu disais tout à l'heure quand on parlait d'enfant, c'est un enfant. C'est-à-dire qu'il y a parfois des gens qui pensent que quand le couple ne va pas très bien, on va avoir un bébé, ça va tout arranger. Au contraire, le couple explose totalement. Parce que ça demande tellement de responsabilité, de fatigue, parce qu'un enfant, ça fatigue énormément. Et je trouve que le parallèle est tout à fait exact. Et même après les questions qu'on peut avoir sur l'éducation, on n'est pas d'accord, etc., comment l'enfant évolue. Et c'est tout à fait un parallèle intéressant, en fait. c'est un enfant,

  • Speaker #0

    c'est une entreprise on monte ensemble et c'est vrai que je déconseillerais à un couple pas solide où il pourrait avoir quelques problèmes de lancer un projet commun pour essayer d'arranger les choses pour moi c'est pas la solution ça va péter ça

  • Speaker #1

    va diviser encore plus c'est tellement stressant et de responsabilité que la moindre vague ça ne marchera pas à contrario de la première question que j'ai posée lors du commencement du podcast

  • Speaker #2

    Quel a été le meilleur conseil qu'on a pu vous donner ? Parce que vous avez en tête du moins quelqu'un qui vous a dit un conseil qui a tout changé. Ou pas.

  • Speaker #3

    Le formateur, j'ai oublié son prénom, mais en 2021, il semblait avoir été très important.

  • Speaker #1

    Ah si, oui.

  • Speaker #2

    Yasser.

  • Speaker #0

    Yasser, oui. Tu as un conseil de Yasser en tête ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Yasser, la première chose qu'il nous a dit, c'est fixez-vous un objectif et découpez-le en années, mois, semaines. Et ça, je trouve que personne ne nous le dit. Et pourtant, c'est évident et logique quand on nous le dit. Mais à l'école, on ne nous le dit pas. À la fac, on ne nous le dit pas. Et en fait, quand tu as un objectif et que tu te mets à le découper, c'est facile de se rendre...

  • Speaker #0

    À la clarté,

  • Speaker #1

    en fait. Mais clairement, tu vois le pic tout là-haut et tu te dis, comment je vais faire pour atteindre ce truc ? Non, en fait, tu fais une marche, puis une marche, puis une marche. Tu ne te rappelles pas, il nous avait dit... Tu lui avais dit le chemin est super long et laborieux, j'ai l'impression d'être sur un vélo en galère, il a dit vous inquiétez pas je suis au rond ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ah oui peut-être.

  • Speaker #1

    Et on s'est dit, c'est en fait qu'il faut vraiment découper tes objectifs et les garder en vue et c'est comme ça que t'avances et que t'y arrives. Et ça vraiment, ça nous a beaucoup aidé.

  • Speaker #3

    Ça fait écho à la vidéo d'Innoxtag.

  • Speaker #1

    C'est l'image que j'ai eu quand...

  • Speaker #3

    Ouais non mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Moi je pensais à ça. pas plus tard qu'hier soir sur un truc tout autre. J'étais en train de courir parce que je déteste courir et je me mets un peu à courir machin et je cours sur un hippodrome. Donc, en fait, quand il n'y a pas de course, en fait, on peut courir dessus. Et c'est grand, ça fait 1,8 km. Et si je me disais ça en courant, je me dis mais en fait.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'arrive à courir plus que je pense courir ? Au départ, je me dis, je vais faire trois tours, je vais faire quatre tours. Mais en fait, quand j'ai fait ces deux tours, ces trois tours d'objectifs, je me dis, tiens, je me mets des repères sur le hippodrome, je vais courir jusqu'à ce repère-là. Et quand j'arrive à ce repère-là, je peux encore courir jusqu'à un autre repère. Alors que si je me disais, je vais encore refaire un tour, non, j'ai pas envie, c'est stressant. Et en fait, je découpe cet objectif en petits points de repère comme ça. auquel j'y vais, je peux encore en faire un, je peux encore en faire un, bizarrement, j'avance vachement mieux, et je vais au bout de l'objectif final. Alors que si on me disait d'entrée de jeu, tu vas faire 5 tours, 5 tours, non, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est un petit geste. Et ça me fait penser au coaching sportif qu'on a pris avec Alex Levent. Le but, c'est de réussir à atteindre des objectifs premiers très rapidement. Pour nous, ça s'est passé par une monodiette de pommes pendant 3 jours, donc c'est long. Mais au bout de trois jours, on a déjà quelques résultats parce qu'on perd un peu de poids. Et puis après, les résultats, les objectifs d'après arrivent un peu plus tard, mais ça marche.

  • Speaker #2

    On a lancé des cercles vertueux en fait. C'est de la récompense directe. Ok, ça fonctionne. Et du coup, tu as suffisamment d'énergie et de croyance pour continuer à aller dans cette direction vu que tu as déjà effectivement récolté les premiers fruits.

  • Speaker #1

    Comme on débloque ce premier succès, on se dit j'ai hâte d'avoir le second. Il n'est pas si loin, donc j'y vais, ainsi de suite, comme sur l'hippodrome. Donc oui,

  • Speaker #3

    pour tout, même les objectifs personnels. Et c'est plus facile à mettre en place comme ça et à garder le cap du coup. Parce que quand on faisait de la photo et de la vidéo, on démarchait des agences immobilières pour faire des vidéos de biens immobiliers. Et en fait, on n'avait pas vraiment d'objectif. Et donc, on y allait, mais...

  • Speaker #0

    Comme ça,

  • Speaker #1

    pif ! Continuant comme ça.

  • Speaker #3

    C'était l'enfer, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #3

    c'était très chouette. Et vraiment, si on avait eu un objectif, je pense que ça aurait pu marcher. Mais sans ça...

  • Speaker #0

    Ça me plaît. En fait, c'est super chiant parce que c'est vrai qu'on n'a pas envie. On a envie de passer à l'action. On a envie d'avancer. On a envie de faire son truc. Pour réussir, il faut se dire, non, non, attendez, on se pose, on fait un plan. Il faut se mettre des objectifs, il faut des étapes, etc. C'est important. Je pense qu'on mûrit vachement quand on applique ça. On ne part pas tête baissée. C'est la meilleure façon de se planter. Quand on met un plan. Ça se trouve très bien.

  • Speaker #1

    Donc ouais, c'est vrai que c'était un excellent conseil. Moi, j'en ai eu deux autres en tête. On en a parlé tout à l'heure, mais n'abandonne jamais. C'est tout bête,

  • Speaker #0

    mais c'est du mindset. Là, on est vraiment sûr.

  • Speaker #1

    Pour moi, ça marche très bien. Un autre conseil qui nous a été donné, c'était de lire des livres. Et pour le coup, j'ai lu beaucoup de livres de développement personnel. Je vous montre que vous aussi. L'effet cumulé. Ah oui, c'est

  • Speaker #0

    Atomic Rabbit ou non, c'est pas ça.

  • Speaker #1

    Non, c'est The Compound Effect.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord. Ouais, c'est ça. Ok, à toi.

  • Speaker #1

    Dan Hardy ? Darren Hardy. Et dans... Tout n'est pas intéressant dans ces livres, mais il va y avoir une phrase, une expression, une métaphe. "Sur l'autoroute du millionnaire", t'es sur l'autoroute, il y a des dos d'ânes. Et des dos d'ânes ne te ralentiront pas. Ils te ralentissent un tout petit peu, mais ils t'empêchent pas d'aller au bout. Et c'est tout bête, mais moi, il y a plein d'images comme ça qui ont beaucoup marché et qui font que on a une difficulté aujourd'hui où ce mois-ci, c'est un dodan. et l'effet cumulé oui c'est très important dans la vie de tous les jours dans la vie perso,

  • Speaker #3

    dans la vie boulot aussi et quand tu prends conscience de ça tu t'avances plus vite et mieux tu te dis bah tous tes choix ont des conséquences et ben c'est ta faute quoi il y a des trucs très graves t'es responsable de ce qui t'arrive à un moment donné t'as pris ce chemin et quand t'es ok avec ça ben en fait c'est un peu plus simple la vie

  • Speaker #2

    Tu subis pas ta vie, tu es acteur.

  • Speaker #3

    Et tu te dis, ok, ça, je l'ai mal fait. À l'époque, j'ai fait confiance à telle personne, j'aurais pas dû.

  • Speaker #1

    Et puis tu prends du recul sur certaines choses et tu comprends pourquoi ça s'est passé comme ça. Donc tu peux corriger le tir quand c'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    Et ça te fait aussi prendre conscience que rien n'est impossible. Et moi, non, mais ça, tu n'y arriveras pas. Je supporte pas cette phrase. Mais si, en fait, plus tu me le dis, plus ça m'énerve et plus je vais avoir envie de le faire.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est ce qui différencie les gens qui réussissent de ceux qui ne réussissent pas en général. C'est ceux qui se mettent des limites et qui se disent bah ouais, mais bon, on peut pas non plus rêver. Si c'était aussi simple, on l'a déjà fait. Enfin, tu vois, c'est toujours pareil.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on a encore plein de barrières qui sont complètement fausses. Enfin, des fausses croyances, on en a encore plein. Mais comme on sait que c'est des fausses croyances, il suffit juste, entre guillemets, de se dire bon, là, j'ai encore l'impression que c'est impossible. Mais en fait, c'est moi qui m'empêche de rêver un peu plus haut. Donc on finira par passer au-dessus. Mais parce qu'on sait que les barrières n'existent pas vraiment.

  • Speaker #0

    J'ai vu également, puisque je vous suis un peu sur les réseaux, le sport est super important dans votre démarche entrepreneuriale et la vie de tous les jours. Énormément de vélo, tu disais tout à l'heure passion. Je te vois faire des fois tes exercices de respiration. Je t'ai vu faire des exercices de respiration. Je sais pas ce que tu faisais, tu étais en train de souffrir.

  • Speaker #1

    Je pense que tu faisais des exercices très cardio. Du coup, la conséquence était rouge tomate. Oui,

  • Speaker #0

    tu étais totalement... t'as envie de respirer enfin je vois que toi tu fais un peu de kettlebell aussi des choses comme ça c'est aussi très important d'avoir cette hygiène de vie j'imagine pour vous je pense qu'un corps sain n'amène que des bonnes choses donc des

  • Speaker #1

    bonnes décisions aussi bien dans la vie perso que dans le boulot et puis c'est tout bête mais quand tu commences ta journée alors je commence pas toutes mes journées en faisant du sport mais quand t'attaques sur l'ordi à 8h30 ou 9h et que t'as fait ton heure de sport avant t'es pas du tout dans le même état d'esprit que quand tu te lèves, la tête dans le pâté et que tu te mets tout de suite devant les écrans. C'est très important.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu de se sentir bien dans sa tête. Et ça passe par faire du sport en fait. Donc oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Ça permet d'extérioriser, de penser à d'autres choses, d'avoir un moment seul aussi.

  • Speaker #3

    Et ça te permet, il y a plein de fois où j'ai pas envie de faire ma science de sport, et je me force et je me dis mais en fait... Il faut que tu la fasses et t'obliger comme ça à faire des choses que t'as pas forcément envie de faire. Ça aide beaucoup dans le business.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. C'est toujours commencer en fait. Parce qu'en fait, moi c'est pareil dans le sport, je déteste commencer. Tu sais, t'arrives à l'heure, tu dis je vais faire ma séance à telle heure. Quand l'heure arrive, 5 minutes avant, j'ai pas envie. Et tu te forces à le faire. Donc effectivement, c'est cette notion d'effort et de discipline. Et quand tu commences, t'es bien une fois que t'es dedans. Mais c'est vraiment les deux premières minutes qui sont chiantes. Et c'est comme ça pour beaucoup de choses en fait. Même le boulot. c'est vrai quand des fois tu vas te dire par exemple qu'il faut travailler sur une fiche produit il faut travailler sur un truc et que tu vas demander un peu de réflexion, t'as pas envie tu sais que c'est chiant, mais une fois que t'es dedans tu dépasses la première minute ou les deux premières minutes et après c'est bon,

  • Speaker #1

    après ça passe et ça c'est impressionnant comme c'est puissant une fois que t'as lancé le truc et là tu t'arrêtes plus dans le sport j'aime bien le truc de première victoire dans la journée aussi,

  • Speaker #2

    c'est ce truc de on se moque toujours par la séance et en fait... déjà fonctionné cette journée. De fait, c'est un peu ce truc de bon, peu importe ce qui va se passer après, t'as déjà fait ce qu'il faut pour que la journée soit un succès, et ça va mieux appréhender les galères de la journée qui se vivent aussi. Des trucs sur lesquels t'arrives pas, tu fais bon, c'est à demain, on va trouver une solution. En tout cas, il y a ce truc de bon, bah ouais, on commence bien. On commence bien, ça c'est fait.

  • Speaker #3

    Tu peux choisir comment commence ta journée, comment termine ta journée. Et ça, c'est super important parce que du coup, tu la commences bien, tu la finis bien. Au milieu, s'il y a des galères, bon ben, ça peut passer.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si votre site vous rapporte, admettons, dans 2-3 ans, des millions d'euros, c'est quoi vos rêves et vos objectifs du coup ?

  • Speaker #1

    Construire des écoles. Je me suis réveillé un matin, j'avais construit une école.

  • Speaker #2

    C'est trop bien !

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, ça va bien plus loin que l'e-commerce, en fait, ce qu'on est en train de lancer. Donc, ce n'est pas le seul rêve, évidemment.

  • Speaker #2

    Il y a aussi des cocktails en bord de plage, on est d'accord. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Je pourrais être sur.

  • Speaker #1

    Demain, on gagnerait des millions avec notre site Internet. On s'en servirait pour remercier toutes les personnes qui nous ont aidés, déjà, je pense. Donc, nos parents, nos proches, pour se faire plaisir. Je pense qu'on fera un beau voyage. Oui, un peu. Oui. Et on construira des écoles.

  • Speaker #3

    On va en faire des trucs qui ont du sens, en fait. Je crois que c'est important pour nous de faire quelque chose qui a du sens, qui a un impact sur les autres, mais un impact positif, quoi.

  • Speaker #1

    C'est pas vrai, on va déménager à Dubaï et acheter des Lamborghini.

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est au milieu. C'est avant les écoles.

  • Speaker #3

    Mais oui, c'est faire plaisir, faire plaisir à nos proches. Ça me paraît tellement loin que je n'ai pas trop réfléchi à ça encore.

  • Speaker #0

    Tu as déjà réfléchi, même en dehors du succès e-commerce. Tiens, si j'avais beaucoup d'argent, qu'est-ce que je ferais ?

  • Speaker #1

    C'est la réflexion que j'avais devant mon ordi quand je bossais à Paris. À l'époque, j'ai acheté une grosse voiture. J'allais voir mon meilleur pote avec pour lui faire la surprise. Et ensuite, j'allais chercher ma mère. Je l'emmenais devant une belle maison en lui disant, tiens, c'est ta voiture et ta maison. C'est très matériel.

  • Speaker #0

    C'est moins matériel, mais c'est quand même dans la générosité, ceci dit. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Je pense que oui, oui.

  • Speaker #3

    Je pense qu'on ferait des trucs pour faire plaisir aux autres. Parce qu'en fait, faire plaisir à notre famille, ça nous ferait plaisir.

  • Speaker #2

    L'accomplissement personnel, de savoir que tu es en capacité de distribuer du bonheur et de la joie entre toi, c'est un achievement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est... Nos mères n'ont pas besoin qu'on leur offre une maison, mais ce serait les inviter en voyage, ce serait...

  • Speaker #3

    Partager des moments en fait,

  • Speaker #0

    se faire des souvenirs tout en le temps.

  • Speaker #3

    Un des premiers trucs qu'on a fait quand on a réussi à gagner un peu de sous, c'était inviter nos copains au resto.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. On a d'abord invité nos amis à Bordeaux au resto, puis nos parents, enfin nos mères et nos frères et soeurs au restaurant. un petit geste, mais on était trop contents de pouvoir le faire. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça y est, aujourd'hui, le travail paye suffisamment pour pouvoir offrir ce genre de moment.

  • Speaker #3

    Donc on sait que c'est ça qu'on a envie de partager, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, écoutez, on va faire des connards au Dubaï, je merde.

  • Speaker #2

    Il y a des gens sympas dans ce milieu aussi.

  • Speaker #0

    Non mais j'avais eu une discussion avec Enzo Honoré, je ne sais pas si vous voyez qui c'est. à Punta Cana tu sais, on avait mangé ensemble je connais bien

  • Speaker #2

    Enzo je le connais bien sans le connaître il sait pas trop mais j'ai toujours gravité autour de ses entreprises et autour de son activité j'ai été freelance en fait pour une de ses structures mais je pense qu'il sait même pas que c'est moi alors ça ça s'appelle du stalking je suis

  • Speaker #0

    pas normal c'était un camp Enzo

  • Speaker #2

    C'est vrai, j'ai bossé quand même. En fait, il y a une structure qui est assez tentaculaire. Il y a pas mal d'entreprises, etc. Et effectivement, quand moi j'étais à mes tout débuts, j'ai été freelance chef de projet e-commerce au sein d'une de ces structures. Et je pense qu'il ne le sait pas, alors qu'aujourd'hui, il est un de mes clients sur certains business. On parle de plein de trucs, mais je pense qu'il ne s'aime pas que j'aie bossé pendant trois ans comme exécutant pur et dur d'un de ses business, sur lequel je prenais 20% et lui, il me prenait tout le reste. je lui ai fait gagner de l'argent, lui, réciproquement, mais je pense qu'il ne sait même pas que c'était moi à cette époque-là.

  • Speaker #0

    C'est possible, tu pourrais lui en parler, non ? Oui,

  • Speaker #2

    oui, mais il est très occupé,

  • Speaker #0

    Enzo.

  • Speaker #2

    On t'embrasse !

  • Speaker #0

    Non mais bon bref, tout ça pour dire qu'il m'avait dit quelque chose qui m'avait fait tilter. Et donc on nous avait invité en fait, puisqu'il a été client, et il est à nouveau client d'ailleurs, parce qu'il n'était plus après il est revenu chez Inkubox. Il a beaucoup de boutiques en CEO, etc. Il promeut sa méthode Kraken, etc. Donc bon, c'est une méthode de e-commerce basée sur du SEO, SEA. Et grosso modo, en fait, on nous invite dans un super restaurant, Cap Cana. C'est la pointe de Punta Cana, c'est un lieu vraiment totalement privilégié. Magnifique restaurant, il nous a invités et tout. Très très bon moment avec lui. Et en fait en discutant je me rendais compte que j'étais vraiment beaucoup en train de me justifier sur le pourquoi. Tu sais le fameux oui cherche ton why, pourquoi. Parce qu'on était en 2021, Inkubox était déjà bien développé en 2021 mais pas autant qu'aujourd'hui. Mais déjà pas mal et je lui disais oui parce que j'aimerais vraiment qu'on soit les premiers. en termes de bureau d'agent, parce que tu sais ceci, cela, et puis tu sais, bon, c'est vrai que l'argent c'est important, j'aimerais aussi faire ceci, cela, machin, mais je cherchais beaucoup de justification, à chaque fois que j'avançais un argument pour dire que j'aimerais gagner beaucoup d'argent parce que ceci, parce que cela, je me justifiais beaucoup. Et à un moment il me dit, mais tu peux être un connard, c'est ok, t'as le droit d'être un connard, si tu veux être un connard, y'a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Et de ne pas fuir.

  • Speaker #0

    Et de ne pas fuir, super. Non mais en fait c'est... J'ai compris, en fait ça m'a fait bloquer, mais j'ai compris ce qu'il voulait dire, c'est-à-dire que t'as pas besoin de te justifier et quelque part tu suis tes envies, à partir du moment où tu mérites l'argent que tu fais et que tu fais pas de mal aux autres en soi, ok t'as pas besoin de te justifier, si tu veux t'acheter une Lamborghini et te la péter, pète-la toi, deviens un connard, y'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Oui t'as le droit d'avoir vouloir l'argent et d'en faire ce que tu veux après.

  • Speaker #0

    C'est un peu ça quoi, donc ça m'a fait un peu débloquer mais c'était important de le dire. Et qu'est-ce que je voulais dire aussi comme question, avant de passer aux dernières questions du jeu en oui et non c'est, oui, on parlait de Thaïlande tout à l'heure d'expatriation potentielle, possible et vous savez qu'on en avait parlé déjà il y a un petit moment par téléphone et est-ce que c'est quelque chose qui vous trône dans la tête aujourd'hui, alors on a parlé de Thaïlande parce que c'est vrai que vous allez faire un voyage là-bas,

  • Speaker #2

    voir un peu si c'est le premier voyage que vous faites en Thaïlande

  • Speaker #1

    Non, moi j'y suis allé, mais en 2012. J'imagine que ça a bien changé depuis. Mais,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #3

    C'est pas trop à quoi m'attendre. Nul.

  • Speaker #1

    On va tous y vivre,

  • Speaker #2

    mais c'est...

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il faut l'être trop bien vendu.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment, quand tu nous as parlé de la Thaïlande, on n'était pas catégorique, mais presque. Ah,

  • Speaker #3

    pour l'appel ?

  • Speaker #1

    Oui, on veut rester en France, mettre nos proches, etc. Après l'école, on s'est dit, enfin peut-être pas dans la minute qui suit, mais le lendemain, ça a trotté dans nos esprits. Et aujourd'hui, on va au moins en Thaïlande, clairement, pour voir à quoi pourrait ressembler la vie là-bas. On est conscient que pour la santé d'un business en France, c'est possible, mais c'est difficile. C'est plus facile à l'étranger. Et donc voilà, on va explorer toutes les possibilités. Et t'as dit un truc qui vraiment nous a marqué, c'est qu'aujourd'hui, on est jeune, on a une trentaine d'années. On n'a plus de grands-parents. Nos parents sont en bonne santé. On n'a pas d'enfants. On n'a absolument pas absolument aucune attache, mais on n'a rien qui nous retient vraiment. J'ai entendu ce discours là,

  • Speaker #2

    mais ça... Il a le même tirade pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Donc oui, oui, ça...

  • Speaker #0

    Aucun intérêt, je suis sûr qu'il a l'air. La TALON ne me paye pas pour faire venir des expatriés.

  • Speaker #2

    Leur fiscalité a un impact sur les ventes aussi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    Plus ils ont de la croissance, plus t'en as. Et j'ai bien compris ça très vite.

  • Speaker #3

    Mais maintenant, oui, on se pose des questions.

  • Speaker #1

    Et on se pose presque des questions puisqu'on a pris un billet d'avion. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    On veut y répondre.

  • Speaker #2

    Vous avez un parcours déjà prévu ? J'imagine que Romain a dû vous aider.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Non, mais comme on se voyait, on s'est dit qu'on en discuterait aujourd'hui. Parcours prévu, non. On a demandé, on peut citer Quentin ? Bien sûr. On a demandé à Quentin quels étaient les quartiers les plus sympas pour louer... un appart, je pense qu'on l'aura un appart dans une belle tournée c'est l'heure de profiter d'un complexe avec salle de sport, piscine comme ça vraiment si demain on s'installe en Thaïlande c'est le genre de de logement qu'on aimerait avoir donc autant l'expérimenter je ne sais plus qui a dit ça c'est Nicolas Crown je crois c'est en tout cas un instagrammeur qui a dit louez vos rêves avant de les acheter c'est bien merci Donc voilà, un appart sympa dans je ne sais plus quel quartier parce que j'ai pas retenu le nom. Je pense qu'on restera 80% du temps à Bangkok et en bougeant beaucoup...

  • Speaker #3

    On ne peut pas se rendre compte.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça le but c'est de se créer une routine et de travailler vraiment et de networker. Alors j'aime pas ce mot parce que moi je suis pas bon en plus de forcer le truc pour essayer de rencontrer du monde. J'aime bien quand ça se fait naturellement comme aujourd'hui. Mais ouais, essayer de rencontrer du monde dans le même domaine que nous,

  • Speaker #0

    pour avoir... C'est un peu l'avantage. Mais c'est un peu l'avantage à l'étranger, c'est-à-dire que, surtout dans des endroits très dynamiques, comme Bangkok, comme Bali, même comme Dubaï finalement, ouais, tout à fait, c'est-à-dire que tu rencontres très facilement des gens. Surtout si... Vous allez rencontrer principalement des Français qui sont installés là-bas, pour... Après, bon, il y a tout un tas d'autres gens. que vous découvrirez dans un second temps, mais au début vous allez d'abord vous adresser aux français, mais comme on est à l'étranger, en fait, il y a cette proximité qui fait que, bah on est français, c'est déjà beaucoup plus simple, et la plupart des gens qui font du business ne sont pas avares de conseils, vont prendre vraiment du temps pour discuter avec vous, comme ils ne le feraient pas forcément ici.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'on est plus décomplexés à l'étranger, que le dialogue est le plus simple.

  • Speaker #0

    Toi tu l'as vu aussi, tu peux expliquer à Bali aussi peut-être ? Oui, c'est à Bali,

  • Speaker #2

    voilà. Moi je suis allé cinq fois à Bali. presque tous les ans maintenant, et j'ai découvert l'année dernière les endroits de Bali où il y a tous les digital nomads, peut-être Changu et Ubud, et effectivement, pour les vacances, je déconseille parce qu'en fait, ça ressemble trop, c'est un peu trop occidentalisé, mais par contre, pour s'installer et du coup, vivre à l'étranger, profiter de tous les avantages de l'étranger, tout en ayant en fait une salle de sport, un hôpital à côté et surtout des communautés francophones, j'ai vu dans les co-working. vraiment tu t'installes, tu bosses et tu crées du réseau de manière automatique. C'est-à-dire qu'une fois sur deux, tu as une conversation qui s'engage avec quelqu'un à côté. Encore plus quand tu es à deux dans les co-works parce que du coup, tu parles avec quelqu'un, tu parles français et les gens autour qui sont français entendent que tu parles français. Ils entendent que tu parles business. Ils n'ont pas peur de venir vous voir, etc. et réciproquement. Et du coup, moi, je fais du e-commerce et j'ai une agence web. Et juste en étant deux semaines là-bas... J'ai dû avoir sans chercher, juste en allant bosser dans des coworking, 4, 5 prospects chauds intéressés par des services type création de site, lancement de pub. Je me disais ça va vite. Et des copains, j'en parle pas. Faire des copains qui sont justement entrepreneurs, qui sont un peu dans cette même vibe et qui ont un mindset qui ressemble au mien. Mais c'est super facile. Là où en France, non, tu parles pas à ton voisin.

  • Speaker #1

    C'est mal vu de poser des questions, encore plus des questions liées à l'argent, au revenu.

  • Speaker #0

    Là-bas, pas du tout. Tu peux afficher, tiens, t'as vu, j'ai acheté une Rolex. Oh, dis-donc, sympa. C'est pas du tout mal vu. Tu peux être un connard. Il y a ce côté communautarisme.

  • Speaker #2

    Tous les expats francophones veulent... Ils veulent créer du lien et tout. Tout le monde est dans cette démarche-là. Donc, dès que tu rencontres quelqu'un qui est installé, tu te ressens que tout le monde. Et vraiment, très rapidement, tu te dis, mais là, j'ai déjà un groupe d'amis, des gens qui sont artistes, des gens qui sont dans le business. Et très vite, tu te sens comme un poisson dans l'eau. Et moi, c'est un peu ce qui m'avait marqué, surtout à Bali. C'est ce truc. En fait, moi-même, en voyage solo, t'es pas tout seul du tout. T'as du contact.

  • Speaker #1

    Ça, ça nous manque beaucoup. Rencontrer du monde dans le même domaine. pour échanger.

  • Speaker #0

    Et vous pourrez, vous allez vraiment progresser beaucoup. En fait, c'est vrai, on progresse énormément au contact de gens plus évolués que vous dans un domaine, ça peut être l'e-commerce, mais ça peut être aussi quelqu'un qui n'a rien à voir, mais qui fait un business et qui va vous donner des clés ou qui va vous faire rentrer dans un cercle, un autre cercle, etc. Et vous allez rencontrer des e-commerçants et là vous allez... Moi, j'ai pris des claques comme ça en rencontrant des gens sur place, des gens plus jeunes que moi, bien souvent d'ailleurs. C'est assez...

  • Speaker #2

    C'est pour ça que Bangkok, j'adore Bangkok, et si jamais je vais vivre en Thaïlande, on a de grandes chances que je sois à Bangkok, mais pour autant, je vous inviterais quand même à essayer au moins deux, trois endroits, parce que justement à Bangkok, ça se fait, c'est networking, etc., mais ce n'est pas le plus évident, parce que c'est très très très grand, alors que Koh Samui, on a peut-être déjà dû l'évoquer, mais c'est une île où il y a aussi beaucoup de digital nomades, et là, tu as beaucoup plus de contexte, de sorties et d'espaces où on peut aller bosser, où très facilement tu connectes avec d'autres gens. À Bangkok, malheureusement, on retombe aussi quand même un peu dans les travers des grandes villes, où tu vas dans des co-works qui sont magnifiques et tout, pas cher, et donc c'est vraiment l'idéal. Mais vous êtes 300 dans le truc, et du coup, il y a quand même moins de... Alors que le petit co-work à Koh Samui, vous êtes une cinquantaine, et c'est déjà beaucoup plus convivial, il y a beaucoup plus cet aspect, on va se parler. En plus, il y a cette ambiance, on va dire, avec la plage à côté, ce qui fait qu'il y a aussi un état d'esprit qui est différent, où les gens peuvent se connecter. Voilà, il est 18h, maintenant qu'on a bossé tout l'après, on dit pour que prenons un cocktail avec les deux personnes avec qui on a discuté rapidement et voyons quel est leur business, qu'est-ce qu'ils font. Et chacun peut se donner de la valeur.

  • Speaker #0

    À Kosemoui, par exemple, il y a un club d'entraînement de boxe-thaï qui est assez connu, où tous les expats vont. Tu vas prendre un cours de boxe-thaï là à 18h, tu peux être certain que tous les gens qui sont là, tu as la moitié qui sont français déjà. Et sur la moitié qui sont français, tu en as 4 ou 5 qui font du business, qui font de la bourse, qui sont... dans l'immobilier, qui sont dans l'e-commerce, etc. C'est pas mal non plus, effectivement, d'être dans un endroit un petit peu plus petit. Mais bon, les deux sont...

  • Speaker #2

    Bon, quoi qu'en fait, c'est un truc d'initié. Soit vous avez des gens sur Bangkok que vous connaissez, et en fait, vous allez les rencontrer, vous organisez une rencontre à un restaurant, etc. Et là, d'un coup, ils vous tendent la main vers tout le reste de la communauté. Mais quand t'es tout seul, tout seul, nous, on a vu plein de gens, mais parce qu'on connaissait des gens sur place, on a essayé de les faire rentrer dans le réseau, et d'un coup, tu fais Ah, ok, Bangkok, c'est super, il y a plein de gens Mais Solo Solo, c'est tellement vaste.

  • Speaker #0

    Tu ne sais pas d'où aller. On s'est rendu compte. Bangkok, c'est pareil, c'est une ville. Toi, tu connais, tu es déjà allé. Toi, tu ne connais pas. C'est le genre de ville aussi qui est énorme. C'est vraiment énorme. Paris, c'est rien à côté. Quand tu arrives, tu peux avoir un choc de rejet aussi. C'est tellement grand. La circulation, toute la pollution. Mais c'est une ville qui s'apprivoise. C'est une ville que j'adore, mais la... première fois que j'ai mis les pieds à Bangkok, j'ai voulu me barrer. J'ai dit non, on va aller à Koh Samet, on va aller à Chiang Mai, on ne peut pas rester ici. C'est une ville qui est incroyable, qui offre énormément de choses, qui est extrêmement généreuse, qui a plein de petits coins cachés, plein de surprises, etc. Mais, c'est vrai qu'il faut prendre le temps de l'apprécier, en fait. On va vraiment prendre le temps de l'apprécier. Et le mieux, c'est d'être, je pense, sur Sukhumvit, c'est d'avoir un appartement, un condominium. Après, il y a différents quartiers aussi dans Sukhumvit qui sont plus ou moins sympas, mais de prendre un appartement avec tout le service. C'est vraiment l'avantage de ce type de pays, c'est que c'est un pays de service. Comme je vous l'avais dit, c'est que tu es là, tu penses à ton boulot, tes loisirs et le reste, tu oublies. Donc il faut vraiment profiter des bonnes choses que Bangkok peut vous offrir pour accepter le reste, c'est-à-dire la pollution, le bruit, la chaleur, le machin. Oui,

  • Speaker #1

    mais non, on n'est pas fermé à l'idée. On pensait à Bangkok puisqu'on pensait que c'était vraiment le centre névralgique.

  • Speaker #0

    Petite semaine à Koh Samui, ce serait pas mal. On pourrait en reparler en off. C'est peut-être pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a pris un mois aussi.

  • Speaker #0

    Pour avoir le temps de... Non, tout à fait, vous avez bien assez.

  • Speaker #1

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    vous avez même... Alors, ça dépend après de vos impératifs, mais aujourd'hui, vous avez vu, il y a maintenant des 100 visas, vous pouvez passer 60 jours.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    mais si, je l'ai lu. On s'est dit, on commence par un mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est déjà bien. Ok, on va finir ce podcast, cet épisode, qui était vraiment intéressant, mais par le jeu des questions oui et non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on répond en même temps à la même question ?

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    L'autre aura le temps de se préparer si on fait un puis l'autre. La question est posée,

  • Speaker #0

    vous répondez en même temps. Première question. Alex est la tête pensante du duo ? Oui.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Ça commence mal.

  • Speaker #1

    Ah mais on n'a pas le droit d'argumenter.

  • Speaker #0

    Non, vous pouvez parler.

  • Speaker #2

    Passé à la fin, vous aurez un joker, vous pouvez revenir sur une question.

  • Speaker #3

    Je sens que ça va être compliqué à choisir.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà pensé à saboter un concurrent ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Pensez-vous que votre relation personnelle, j'entends, votre couple, pourrait survivre à l'échec de votre entreprise si celui-ci est arrivé ? Oui. Est-ce que l'argent est votre seule motivation ? Non. Vous avez déjà répondu à ça pas mal de fois. Avez-vous déjà, de manière générale, fait une amitié pour obtenir un avantage professionnel ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #2

    C'est la base. Normalement, je ne peux pas le blairer à la base.

  • Speaker #3

    Moi, ça se voit sur ma tête. Je ne vois pas les gens.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #3

    Ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Est-ce que mentir fait partie de votre stratégie de vente ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Pareil, il y en a qui pourraient mettre en avant des arguments bidons. Si je vous donne maintenant 500 000 euros, est-ce que vous me revendriez votre marque avec un contrat qui stipule que vous ne pourriez plus jamais ? Faire de e-commerce ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    500 millions d'euros quand même. Réfléchis-y. Je réfléchis pas.

  • Speaker #2

    Cache.

  • Speaker #1

    5 millions.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà fait une promesse à un client, en recevant par exemple, en sachant que vous ne pourriez pas la tenir ? Non. Ils sont honnêtes ces gens. Incroyable. Menteurs.

  • Speaker #3

    Est-ce que vous avez menti ? Oui.

  • Speaker #0

    Estimez-vous vraiment que vos produits valent le prix auquel vous les vendez ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dernière question. Avez-vous déjà utilisé une idée que quelqu'un d'autre vous aurait confiée en privé ? Non, je ne crois pas.

  • Speaker #2

    La campagne agressive, allez-y, c'est cadeau.

  • Speaker #3

    On répondra, il faudra nous reposer la question depuis quelques semaines.

  • Speaker #0

    Revenons sur la première question. Vous n'étiez pas d'accord. C'est déjà ça, vous n'étiez pas d'accord.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai pensé à l'élaboration de nos produits. C'est toi qui imagine tout ce qu'on met dedans.

  • Speaker #3

    Oui, mais si on part du début, c'est toi qui avais décidé de faire du e-commerce.

  • Speaker #1

    Oui. Mais bon, on lance tous les deux des idées. Moi, j'ai pensé à la conception de produits beaucoup. Enfin, à ce qu'on fait aujourd'hui. Effectivement, oui, au début, j'avais pas eu l'idée. On ferait peut-être pas du e-commerce.

  • Speaker #3

    actuellement et des produits en eux-mêmes oui c'est moi qui fais les démarches pour la création réfléchir

  • Speaker #1

    qu'il y a des idées de nouveaux produits. Tu me cours d'ailleurs un peu derrière pour qu'on se pose et qu'on en discute. Toujours mieux faire.

  • Speaker #0

    Voilà, donc finalement c'est bien Alex.

  • Speaker #3

    Ah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, oui.

  • Speaker #1

    En 2021. pendant quelques jours, c'était moi. Ouais, le temps de te convaincre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoutez, on va terminer là cet épisode de podcast, donc n'hésitez pas à vous abonner, n'hésitez pas à mettre un like, à partager cet épisode. Si vous nous écoutez sur podcast audio, n'hésitez pas à mettre également une bonne note et un avis, surtout sur Apple Podcast, c'est important pour nous aider, si vous aimez ce qu'on fait. Et voilà. Bah écoutez, merci en tout cas Ben et Alex. Merci à vous. De Marseille, enfin vous êtes pas venus que pour nous. Soyez honnêtes. Mais c'est vraiment sympa d'être passé, de nous voir, de nous faire le plaisir, de nous accompagner sur cet épisode. Et on en a appris pas mal en fait aussi sur le parcours qui a été le vôtre.

  • Speaker #2

    Je sais maintenant que pour être e-commerceur, il faut livrer des pizzas et faire de la téléprospection.

  • Speaker #0

    C'est la méthode miracle.

  • Speaker #2

    Il y a un bon signe, c'est un green flag, vous allez avoir du succès en e-commerce.

  • Speaker #0

    Merci bien, à très bientôt. Merci, bon retour sur Marseille à tous les deux.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Le pire conseil

    01:10

  • Les débuts de Ben et Alex en Ecommerce

    05:05

  • Formation et Coaching pour avancer plus vite

    11:00

  • Difficultés puis équilibre sur Facebook Ads

    14:50

  • Choix d'une thématique sur les produits éducatifs pour enfants : une démarche sincère

    17:02

  • Réinvestissement total des gains dans le projet

    19:15

  • Chiffre d'affaire prometteur

    21:55

  • Vivre sans se payer pour tout réinvestir dans le projet : un pari qui demande des sacrifices

    24:24

  • Gestion du stress dans le business

    30:45

  • Est-ce facile de travailler en couple ?

    31:52

  • Création de marque et développement produits

    40:54

  • Des écoles comme clients fidèles

    43:56

  • Plan de développement de la marque

    45:32

  • Stratégie d'acquisition

    46:30

  • Les compétences clés pour réussir en E-commerce

    48:50

  • La capacité à créer du contenu est primordiale

    50:30

  • Découper ses objectifs pour aller plus loin

    54:48

  • L'importance du sport et de l'hygiène de vie dans l'entrepreneuriat

    01:00:53

  • Rêves et Objectifs pour la suite

    01:03:38

  • C'est Ok d'être un vrai connard !

    01:08:00

  • L'expatriation en Asie pour réussir ?

    01:09:38

  • Le jeu des questions en oui ou non

    01:19:50

  • Conclusion

    01:23:30

Description

Bienvenue sur la chaîne d'Inkubox, le bureau d'agents et fournisseurs E-commerce français de référence implanté en Asie.

Aujourd'hui second épisode d'une série "Cas d'école" de belles réussites dans le domaine du E-commerce avec nos invités Ben et Alex, qui ont lancé depuis plus de deux ans une marque prometteuse dans le marché de l'apprentissage scolaire auprès des jeunes enfants.
Cette marque fut développée sur la partie produits avec nos équipes chez Inkubox et leur succès naissant prouve une fois encore que tous les secteurs et toutes les thématiques sont porteuses quand on propose quelque chose de différent !
Nous verrons également comment travailler en couple peut parfois être bénéfique pour le lancement d'un projet business.

C'est parti !

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on a le plaisir d'avoir Ben et Alex, qui sont e-commerçants, donc un couple e-commerçant. C'est la première fois qu'on reçoit un couple d'e-commerçants, qui sont également clients d'Inkubox. Donc, ça fait plaisir de recevoir des gens avec qui on travaille depuis déjà un an, un an et demi peut-être, je ne sais plus, à peu près.

  • Speaker #1

    Un an et demi, je pense.

  • Speaker #0

    Un an et demi et on ne s'était jamais vu.

  • Speaker #1

    Non, c'est la première fois.

  • Speaker #0

    Parce que vous êtes dans le sud, vous êtes à Marseille, c'est ça ? Oui. Je vais commencer par une question. J'aimerais savoir, et je te pose la question à toi aussi Hugo, d'ailleurs. Rapporte-toi le micro, Hugo. Quel est le pire conseil qu'on vous a donné pour votre business ?

  • Speaker #1

    Elle est difficile, cette question.

  • Speaker #0

    Elle en a tellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est un conseil qu'on nous a donné, qu'on a mis en application ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Ça peut être un proche qui vous a donné un conseil. Ça peut être quelqu'un qui a voulu vous dissuader en disant Mais non, mais fais pas comme ça, fais comme ça. Ou plutôt, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai quelque chose qui me vient à l'esprit, qui n'est pas un mauvais conseil, mais qui est un conseil qui ne nous allait pas. On suit une formation auprès d'Américains et l'un d'entre eux nous a dit Il faut absolument que vous ouvriez une quinzaine de shops, que vous testiez un maximum de produits, alors que notre démarche est totalement l'inverse. On veut développer une grosse marque, rester concentré et ne pas s'éparpiller. Pour moi, c'est celui-ci, je m'en souviens, c'est le premier qui a popé. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Sinon, nos proches sont assez supportifs avec nous, donc on n'a pas eu de mauvais conseils.

  • Speaker #0

    C'est important parce que c'est vrai que c'est pas toujours le cas d'ailleurs. Il y a des proches qui supportent le projet entrepreneurial qu'on peut avoir. Surtout quand on est en couple, où là t'as vraiment les deux personnes qui sont dans le même bateau quelque part. Et toi Hugo ?

  • Speaker #3

    Le pire conseil, c'est vrai que j'en ai pas un comme ça qui me vient, mais il y a assez régulièrement quand même des gens qui n'ont pas vu ton business de près de moi, qui sont plutôt dans l'intimité de ton business et qui vont avoir des recommandations, qui vont essayer de te dire bah ouais, tu devrais plutôt faire ci, comme ça Alors qu'ils connaissent rien au truc. Je sais que j'ai des amis qui sont peu dans ce milieu-là, qui vont avoir des recommandations alors qu'ils ne savent même pas ce que c'est que l'acquisition et quelles sont les règles de nos canaux d'acquisition. Et qui vont avoir un regard un peu naïf sur Oh, mais moi, je n'aurais pas mis ce produit de cette manière-là, etc. Et moi non plus. Mais quand on le met en relation avec les autres outils qu'on utilise, en fait, ça fait sens de faire ça comme ça. Et donc, des conseils un peu neutres. qui prennent pas en considération le fait que c'est un business qui est complexe avec différents enjeux et je sais pas, un truc un petit peu à la con aussi mais on va avoir, sans dire la thématique j'ai une boutique avec des produits qui peuvent être assimilés à des armes c'est de la décoration et c'est du cosplay plutôt mais justement ça se vendrait mieux si on disait que c'était des armes enfin que ça serait en tout cas aiguisé et que ça fonctionne Et j'avais un ami qui m'a dit Mais pourquoi tu ne mets pas effectivement que c'est une réplique authentique qui peut servir ? Oui, mais parce qu'en fait, mes fournisseurs de paiement ne me suivent plus. Si jamais je mets les vrais termes, mes fournisseurs de paiement me disent Non, on ne peut pas vous laisser vendre ça. Donc nous, on doit dire que c'est de la décoration, même si c'est moins marketing que ce que ça pourrait être. Si on expliquait, c'est difficile pour vous, je viens de vous imaginer ce que je vends du coup, parce que c'est un peu flou.

  • Speaker #1

    Non, on peut se faire une petite idée. De notre côté, notre famille ne nous a jamais... mal conseillé, ni même tenté à conseiller quoi que ce soit. Et nos amis posent parfois quelques questions, mais un peu de loin. J'ai l'impression qu'ils n'osent pas vraiment rentrer dans le sujet.

  • Speaker #2

    Ça ne les intéresse pas, mais...

  • Speaker #1

    Moi aussi, je pense que j'ai des amis que ça intéresse, mais qui sont très... qui ont une certaine pudeur et qui ne posent pas beaucoup de questions, alors que j'y répondrai volontiers, mais qui du coup ne donnent pas de conseils et ne donnent pas de pires conseils non plus.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas d'amis qui sont dans le même entrepreneur en fait ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et pour être tout à fait honnête, c'est la première fois là vraiment qu'on rencontre physiquement des personnes qui font du e-commerce.

  • Speaker #3

    Je sais que ça devient sérieux. C'est le moment où justement le business commence à être suffisamment important pour que ça devienne important d'aller réseauter.

  • Speaker #1

    J'ai passé la porte, j'ai vu Romain qu'on a eu en visio et en téléphone, je me suis dit, là on vient de faire un step au-dessus. Ensuite on a parlé de Thaïlande, je me suis dit, ah oui, c'est vrai. Tout va s'accélérer un petit peu. On va en parler tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas prévu cette question, mais c'est intéressant. Peut-être, sauf si vous ne voulez pas en parler.

  • Speaker #1

    Moi, j'en parle volontiers.

  • Speaker #0

    Très bien. On va commencer peut-être par les présentations après cette petite question d'introduction. Savoir un peu, déjà, qui vous êtes, Ben et Alex. Rapidement, parce que c'est vrai que je n'ai pas non plus vous faire remonter jusqu'au collège, à l'école primaire. Qu'est-ce que tu aimais faire ?

  • Speaker #3

    Mention de brevet, alors.

  • Speaker #0

    Non mais déjà, c'est qui vous êtes et surtout comment vous est venue l'envie ? de créer cette entreprise ensemble, en couple, parce que ça veut dire déjà que tous les deux, vous étiez raccords sur cette envie, en fait, entrepreneuriale. Et qu'est-ce que vous avez fait avant, aussi rapidement ?

  • Speaker #1

    OK. Alors moi, c'est Ben. J'ai 34 ans cette année.

  • Speaker #2

    Moi, c'est Alex. J'ai 29 ans cette année.

  • Speaker #1

    Et ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble. Ce n'est pas la première fois qu'on travaille ensemble. On a déjà été photographes et vidéastes. auto-entrepreneur mais on bossait sur les mêmes projets donc on sait que ça marche et puis comment est-ce qu'on en est venu au e-commerce ça a commencé par moi et comme pour beaucoup de personnes je pense en cherchant sur Youtube comment changer de vie concrètement c'est la même histoire c'est ça, on est coincé dans son quotidien on sait qu'on peut faire mieux on sait que ça existe donc on finit par poser des questions sur Youtube et c'est là que je suis tombé sur Le e-commerce est le business model du dropshipping. Donc j'ai commencé à me renseigner seul de mon côté. Et toi, tu as mis beaucoup de temps à comprendre.

  • Speaker #2

    J'étais réfractaire à cette idée.

  • Speaker #1

    Toi, tu étais...

  • Speaker #2

    Je faisais partie de ces gens qui pensent que le dropshipping, c'est de l'escroquerie. Et je ne voulais pas en entendre parler. Moi, je n'ai pas compris quand tu m'as dit que j'aimerais commencer à faire du e-commerce, à faire ça.

  • Speaker #3

    Tu as changé.

  • Speaker #2

    Ah oui, j'ai complètement changé d'avis.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai commencé d'abord seul, enfin seul avec mon frère et un ami de notre côté, mais de manière très peu sérieuse. On se voyait qu'une fois par semaine, les réunions débordaient souvent sur une partie de FIFA. Donc forcément, on n'est pas allé très loin.

  • Speaker #3

    C'est mieux après le storming.

  • Speaker #1

    Donc ça n'a pas duré très longtemps. Et puis un jour, le dropshipping est très lié à AliExpress au début, surtout pour la recherche de produits. Et donc, c'est un peu ça qui te bloquait aussi. C'est les produits qu'on pouvait trouver sur AliExpress. Est-ce qu'ils sont de bonne qualité ? Est-ce qu'on ne va pas vendre autre chose que du plastique un peu pourri à nos clients ? Ce n'était pas le but. Et donc, un jour, on va chez ton père. Et ton père est très client d'AliExpress.

  • Speaker #2

    Il achète plein de trucs. Et là, il a changé d'interrupteur. Et je lui dis, ils sont super beaux, tes interrupteurs tactiles. Et il me dit, oui, on l'a acheté sur AliExpress. Ce n'était pas très cher. Et là, j'ai ce petit déclic de Ah d'accord, donc en fait, il y a des trucs un peu cool sur AliExpress qui sont de qualité.

  • Speaker #1

    Le produit, c'est des interrupteurs en verre tactile qui s'éclairent quand on appuie dessus. Et franchement, très qualitatif. Il a même dit que certains fournisseurs en France se fournissaient sur AliExpress pour vendre les mêmes interrupteurs. Oui,

  • Speaker #2

    c'est un collègue à lui qui... qui a dit, oui, moi, on les achète, ça ne devait pas être sur AliExpress même, mais on les achète à des fournisseurs chinois, effectivement, on les revend, etc., trois fois plus. Et là, je me dis, ah oui, d'accord, je ne sais pas, je n'avais vraiment, je ne comprenais pas le système.

  • Speaker #3

    Du commerce.

  • Speaker #2

    Du commerce, de manière générale. Et là, ça m'a fait un petit déclic et je me suis dit, ah oui, d'accord, en fait, on peut faire les choses bien et on n'est pas obligé de choisir un produit tout pourri et le revendre trois fois plus clair, sans même parfois le livrer au client. Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #3

    On bipera, mais... Moi, ça a été l'un de mes déclics, c'est quand j'ai capté qu'eux avaient un catalogue AliExpress. La boutique AliExpress, c'est que des produits AliExpress. Même les produits en magasin, c'est du branding sur des produits AliExpress.

  • Speaker #0

    Tout est rebrandé de manière assez basique. Le produit, c'est le même, c'est simplement 10 stickers AliExpress, la boîte, c'est terminé.

  • Speaker #3

    Il y a d'autres stations balnéaires, les petits marchés nocturnes.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #3

    on s'appelle. Moi, c'est tout le monde en France. Et je fais, ah mais en fait, ils vont tous... Quand j'ai vu mes produits, en fait, sur certains de ces centres, j'ai fait, ah, ah bah oui, logique d'en acheter.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est pour avoir l'effort, bah oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est juste que ce n'est pas du dropshipping, mais c'est l'import de...

  • Speaker #3

    Le même système, effectivement. Dès que j'ai réalisé ça, effectivement, un peu comme toi, c'est, ah ok, en fait, c'est juste du commerce. Et ça se fait partout. C'est déjà là quoi.

  • Speaker #2

    Ça n'en fait rien de mal. Moi, j'avais un peu ce truc de, je n'ai pas envie de faire quelque chose de pas bien. Et là, j'ai pris conscience et donc j'ai commencé à m'intéresser à ce dont tu m'avais parlé un an et demi auparavant. Oui, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était en fin 2019 et puis nous, on s'est lancé en 2021. Donc à ce moment-là, après être allé chez son père, j'ai senti qu'il y avait une faille. Je me suis jeté dans la brèche. Là, il ne faut pas que je lâche l'affaire. alors j'ai des spines pour la petite anecdote ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble on s'est jamais disputé sauf sur ce sujet là pardon c'est notre plus grosse dispute, rien de grave c'était vraiment une discussion très animée sous la douche avec toi qui comprenait pas et moi qui étais persuadé que c'est l'avenir donc un an et demi plus tard quand Quand j'ai senti que c'était moins réfractaire, je me suis dit mais non, mais il faut qu'on se penche dessus parce que ça peut être intéressant de lancer un truc à deux. On en a les capacités.

  • Speaker #3

    Et surtout que, du coup, sans dire ce que c'est, vu le projet que vous portez, en fait, vous avez trouvé un super équilibre. C'est e-commerce, mais honnêtement, dans cette thématique-là, on est loin du dropshipping vulgaire dégueulasse qui s'est fait pendant longtemps. Par le contraire, vous avez une position... Vous vous rendez loyer le plus souvent. Et c'est réussi.

  • Speaker #1

    On commerce toujours avec une partie en dropshipping, mais avec du sens.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et des valeurs qui nous ressemblent.

  • Speaker #0

    Mais vous n'avez pas commencé par ce projet-là, vous avez commencé par vendre des bricoles avant, pour vous faire la main, j'entends.

  • Speaker #2

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Nous, on a fait le choix de toujours prendre des coachings. parce qu'on s'est dit qu'on gagnerait beaucoup de temps. Alors certes, ça coûte un peu cher selon le coaching choisi, mais ça a énormément de valeur. Plutôt que de galérer six mois, je préfère lâcher un gros billet et être accompagné. Après, il faut trouver les bonnes personnes. Donc nous, on avait acheté une formation, celle de Lucas Bivert. D'accord, ouais. Si on peut... Ouais,

  • Speaker #3

    je t'envoie sur Internet, lui. Ça dépend ce que vous dites après, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, c'est très complet. Lucas, en fait, avait pris le temps de me répondre sur Instagram. Donc...

  • Speaker #3

    Lucas ou un setter ? Lucas ou un setter,

  • Speaker #1

    je ne sais pas mais en tout cas, moi j'ai eu l'illusion de parler à Lucas sur Instagram et cette proximité a fait qu'on a choisi cette formation-là plutôt qu'une autre et Lucas proposait des coachings donc je pensais faire un coaching avec Lucas mais quand on a choisi de se lancer il nous a dit ok, alors ce sera Google Ads et ce sera avec YasserFox qu'on peut le citer on peut le mettre en lumière, Yasser est exceptionnel, c'est vraiment quelqu'un de super. Si on lui pose des questions aujourd'hui, il nous répondra encore. On s'est réécrit il y a quelques semaines et pourtant on ne bosse plus avec Yass depuis décembre 2021. Et donc Yass est spécialisé dans Google Ads, donc naturellement on s'est dirigé vers Google Ads. Donc la recherche de produits est un petit peu différente que lorsqu'on fait du Facebook Ads, il faut chercher des produits dont les mots-clés sont recherchés, tendance ou pas, mais il y a plein de techniques. Et donc on a commencé par vendre des produits de beauté pour femmes, d'abord sur Google Ads. On a fait nos armes dessus. On a eu des résultats assez rapidement, dans les 3-4 premiers mois à partir de la première vente. Avant ça, il y a eu 6 mois de galère, de blocage sur Google, des heures au téléphone. Je me souviens d'être assis sur la terrasse chez ma grand-mère devant Google, la personne qui ne me croit pas, qui est persuadée que j'ai eu 4 ans Google, que je me suis bloqué 3 fois. Très suspicieuse, alors qu'en fait vraiment juste on a vécu. Et donc, on a fait du Google Ads pendant plus d'un an, avant de tomber sur l'interview d'une autre personne, par Yomi cette fois. On ne citera pas la personne qui a été interviewée. On a pris un coaching avec cette personne, et le coaching ne s'est pas très bien passé, parce qu'il était très jeune, moins impliqué que Yass. Alors, évidemment, on n'a pas bossé aussi vite qu'il aurait fallu le faire, je pense, pour répondre aux questions. aux exigences du coaching, mais bref, en gros, on n'est pas allé au bout. C'était Snapchat, c'était aussi de la beauté pour femmes, mais un autre produit cette fois-ci. Là, c'était plus compliqué parce qu'il fallait faire des créas vidéo, ce qu'on ne faisait pas sur Google, et vendre des produits de beauté en axant le message sur le physique des femmes, on peut vite se faire ban certaines publicités. Donc, pareil. des pubs qui sautent.

  • Speaker #2

    On n'a jamais vraiment compris.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus. C'était il y a tellement longtemps que je ne sais plus pourquoi non plus.

  • Speaker #3

    Un peu arbitraire de toute manière. C'est un robot généralement.

  • Speaker #1

    Oui, on a rarement une personne qui les review manuellement. C'était très fatigant de voir ces pubs sauter.

  • Speaker #2

    Au bout d'une semaine, deux semaines.

  • Speaker #1

    Ça tourne et ça saute. Parfois on les up-put et ça saute le lendemain. On a malgré tout persisté. avec ce produit parce qu'on était persuadé qu'il fallait insister alors qu'on aurait dû couper beaucoup plus tôt.

  • Speaker #2

    On a tout tenté pour ce produit.

  • Speaker #1

    Ah oui, on est allé au bout de ce qu'on pouvait faire. On réinvestissait en fait ce qu'on gagnait avec le premier produit sur Google dans ce second produit sur Snapchat. Pourquoi ? Parce que le problème, enfin c'est pas un problème, mais la limite de Facebook c'est que comme on est limité par le nombre de recherches, c'est compliqué de scaler une fois qu'on a atteint un plafond. De Google ? De Google, oui. Ah j'ai dit Facebook, j'ai oublié de Google. Donc on voulait une plateforme sur laquelle on pouvait toucher plus de monde. Donc Snapchat ou Facebook. Et Facebook, je n'avais pas hâte de retester le truc, puisque c'est la plateforme par laquelle j'avais commencé en 2019 avec mon frère et mon pote.

  • Speaker #3

    Qui t'avait traumatisé à l'époque. Exactement.

  • Speaker #1

    Fantastique. C'était déjà l'interface vraiment pas accueillante. Ouais, ouais. Et puis ouais, ouais, c'était vraiment pas facile. Quand tu débutes et que tu n'as pas de budget, se lancer sur Facebook, je ne dis pas qu'on ne peut pas le faire. Mais

  • Speaker #2

    Facebook, ça a mis le feuille géant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Même encore à l'heure actuelle, pour passer d'une page à l'autre, on a tout mis en favori tellement c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah oui, pour naviguer dans le business manager.

  • Speaker #3

    C'est plus, ils font des, enfin dans les deux dernières années, ils ont fait beaucoup de mises à jour. Et selon qui tu es, enfin quel compte tu utilises, tu n'as pas la même interface. Moi, je me rappelle avoir fait des tutos qui montrent, tu vas là, tu vas là, tu vas là. Et la personne a fait une partage d'écran, pas la même interface. Je suis là, ah bah, je n'ai pas. En fait, ils ont, parce que lui, son compte est passé en version bêta de test de la nouvelle interface. Et pendant deux ans, ça a été ça. Il y avait trois interfaces différentes qui se superposaient. Alors pour guider quelqu'un, quel enfer.

  • Speaker #1

    C'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Tu ne peux rien faire. Et pareil,

  • Speaker #1

    Quand tu suis une formation et que la personne qui a fait le loom ou la vidéo t'explique tout plein de choses, mais que l'interface n'est pas la même, tu ne t'y retombes pas. C'est très compliqué. Mais du coup, après Snapchat, on a repris un autre coaching avec des Américains. On peut le citer aussi, je pense. Oui. Donc avec Alex Fedotov, qui est un Ukrainien qui vient de Miel, qui est très bon dans le domaine et qui, du coup... Oui. proposer d'abord un premier coaching qui s'appelle ISS pour des personnes très avancées et qui avait teasé son nouveau programme Plus Accès Débutants, ce qui était notre cas à l'époque et donc quand il a ouvert les portes de ce programme là on a décidé de s'inscrire aussi donc on a suivi ce programme là très longtemps et tout de suite la tendance a été est ce que vous mettez votre premier produit sur facebook puisqu'il a un potentiel il ya déjà du background, un branding etc ou est-ce qu'on fait complètement autre chose ? Et nous, comme on n'était pas alignés avec les valeurs que prenaient nos deux premiers produits, on a préféré changer. Donc on a refait de la recherche produit. On a ensuite démarré sur Facebook avec ce produit-là. Et depuis, on n'a pas bougé. Ça fait plus d'un an qu'on est sur Facebook Ads avec notre produit actuel.

  • Speaker #0

    Ça fait partie de la question 2. Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré finalement à partir sur ce domaine ? On peut le dire, donc on est sur le domaine de l'enfance, de produits éducatifs au sens large, on ne va pas évidemment préciser. Mais qu'est-ce qui vous a fait dire que c'était justement un domaine, un secteur d'activité qui était approprié et de tout miser là-dessus ?

  • Speaker #1

    Nous, comment l'expliquer ? On a toujours voulu aider les gens de manière générale. Et ce produit-là répondait à beaucoup d'attentes. Et surtout, ce produit a du sens. Notre produit et notre niche ont beaucoup de sens. On aide les enfants, on aide les générations futures à se développer. C'est compliqué sans aller trop dans le détail. Mais quand on a trouvé ce produit-là, qu'on a très vite amélioré, on a tout de suite senti que c'était ce qu'il fallait qu'on fasse. Et je pense que, comme on en a parlé juste avant, la première grosse différence, ça a été les commentaires sous les vidéos. Donc les commentaires sous les vidéos de produits pour beauté, ça peut être très bien, mais on peut avoir beaucoup de remarques négatives. Là, on a eu beaucoup, beaucoup de commentaires positifs dès le début.

  • Speaker #2

    On a vraiment vu une différence entre le produit de beauté et celui-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'était le jour et la nuit.

  • Speaker #2

    Ah oui, vraiment.

  • Speaker #1

    donc ça, ça nous a mis un petit peu la puce à l'oreille on s'est dit ok, on tient quelque chose le produit est loin d'être parfait et c'est à ce moment là qu'on s'est rapproché de Romain et d'Inkubox pour développer notre propre produit sur la base du produit qu'on avait trouvé et donc voilà,

  • Speaker #3

    c'est comme ça qu'on en est venu à notre niche du coup ça fait un an et demi que vous êtes focus sur cette thématique là donc vous n'êtes plus dans une démarche où vous cherchez des nouveaux produits c'est vraiment... de la focalisation sur une thématique.

  • Speaker #1

    Ça va même bientôt faire deux ans, puisqu'on a commencé en février 2023. C'est vrai,

  • Speaker #0

    ça fait déjà bientôt deux ans, effectivement.

  • Speaker #3

    Vous en vivez ? Vous ne faites que ça comme activité aujourd'hui ? Vous vivez du e-commerce et de votre marque ? Ou alors ce n'est pas encore...

  • Speaker #1

    On ne fait que ça, mais on n'en vit pas. C'est-à-dire qu'on ne se verse pas de salaire. On réinvestit absolument tout ce qu'on gagne dans la production, dans les créatives, dans...

  • Speaker #2

    Prochain produit, dans le design du prochain produit.

  • Speaker #3

    C'est un message important parce qu'effectivement, nous on essaie un peu d'expliquer à quel point ça peut être long d'installer une marque e-commerce sur un marché, qu'effectivement en fait c'est pas aussi beau que certains vendeurs de formation veulent le faire croire sur le Té Millonaire en trois mois, etc. Et nous on le voit, enfin Romain encore plus, parce qu'il y a tous les e-commerceurs. France dans ses clients, dans sa partie. J'aimerais bien. En fait, c'est beaucoup plus long, laborieux, et souvent, il y a du chiffre d'affaires. Le chiffre d'affaires, on peut le partager, etc. C'est impressionnant. Mais derrière, pour se rémunérer, il y a tellement de coûts que c'est plus long que ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et effectivement, on peut avoir deux ans, trois ans avec un business qui a une bonne santé, qui a une croissance, qui est prometteur, et pour autant avoir des founders qui n'arrivent pas à se payer, alors qu'après, d'autres personnes qui sont dans l'équipe, qui vont avoir en gestion le SAV, etc. ont un salaire par rapport à cette activité, mais les porteurs de projets, en fait, souvent prennent du temps avant de pouvoir se rémunérer. Ce qu'il faut effectivement, comme vous l'avez dit, investir pour maintenir la croissance. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne correspond pas à notre façon de voir les choses, mais on sait faire de la recherche de produits, on sait faire des créatives, on sait gérer quelques campagnes sur Facebook. On pourrait former quelqu'un pour que cette personne fasse de la recherche de produits, de la création de sites, ça en continue, pour lancer des machines à prix. Et peut-être qu'on aurait gagné beaucoup plus d'argent, peut-être qu'aujourd'hui on se paierait, mais c'est vraiment pas ce qu'on a envie de faire. On veut se concentrer sur une seule marque, et je parle pas de produits mais bien de marques, parce qu'on veut développer une marque d'autorité. Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui on se paie pas. On a délégué le SAV, donc voilà, c'est des personnes qu'on paie indirectement. La logistique, c'est plus compliqué de la faire soi-même, mais c'est une chose qu'on a déléguée aussi. Donc, on préfère investir tout ce qu'on gagne dans le développement de notre marque aujourd'hui plutôt que de se payer. On a la chance de pouvoir vivre sans se payer. Donc, on en profite. On a hâte de verser un salaire quand même un jour.

  • Speaker #3

    C'est chouette, les salaires. Oui, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Je le paye de temps en temps, je ne dis pas non. Mais voilà, on arrive à... C'est long, parce qu'on fait ça depuis 2021, donc ça va bientôt faire... Ça fait déjà plus de trois ans. Donc c'est très long, mais on est patient et on sait que ça perd un jour. Et puis, ce n'est pas le but. De toute façon, le but, c'est vraiment de développer notre marque, de rendre service, d'aider les enfants et ensuite de se payer.

  • Speaker #3

    Pour souligner encore plus à quel point c'est important, est-ce que vous pouvez partager du chiffre d'affaires ? On est sur quelle échelle de chiffre d'affaires ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que t'en dis ?

  • Speaker #2

    On peut dire le chiffre d'affaires de l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, l'année dernière. L'année n'est pas finie.

  • Speaker #1

    L'année dernière, on a fait 408 000 euros de chiffre d'affaires.

  • Speaker #3

    Ça, c'est une data qui est importante. Donc, on peut faire 400 000 euros de chiffre d'affaires et ne pas se payer. C'est pour déconstruire vraiment un mythe qui assure. D'ailleurs, toutes les communications de vendeurs de formation, c'est des screenshots Shopify. Avec la maille d'explications, de détails. Alors, moins Et pourtant, effectivement, on peut être sur ce type d'échelle et l'inspirer.

  • Speaker #0

    En commençant de zéro en février, du coup, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire qu'il y a quand même eu aussi cette période de lancement, évidemment, où il n'y a pas très peu d'argent qui rentre en réalité. Donc, je trouve que c'est pas mal, en réalité, ce chiffre d'affaires. Même si, évidemment, vous n'en tirez pas encore de salaire pour aujourd'hui. Mais je trouve que c'est déjà un bon indice de rentabilité future et de succès futur.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est facile de parler de chiffre d'affaires. Donc quand on voit une vidéo, il a fait tant, il a fait tant, t'as tout de suite l'impression qu'il est millionnaire, mais en fait,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    C'est facile de faire du chiffre d'affaires, en fait. Tu peux mettre de l'argent dans Facebook et il te fait des ventes. Ah, mais grave. T'as un super chiffre Shopify, mais d'ailleurs, tu sais pas combien t'as investi dans Facebook, tu sais pas tout ce qu'il y a à côté. Et donc faire du chiffre d'affaires, oui, ça c'est facile.

  • Speaker #1

    Et surtout quand on voit que le chiffre d'affaires, là on peut vraiment encore plus mentir. Quand on voit un peu le taux de conversion et le nombre de visiteurs, on peut vite faire des produits en croix et avec les coûts d'acquisition, on peut même savoir combien la personne a dépensé sur Facebook. Donc on peut très vite faire des calculs et démasquer les imposteurs. Mais oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça dépend aussi vraiment de la situation, de l'endroit où vous êtes, enfin où la société est. Ça change, ça peut changer vraiment énormément la situation. pour un même chiffre d'affaires, une personne qui vit en France, qui est un bon citoyen, qui paye ses impôts avec sa société, etc. Et une autre personne qui vit à Dubaï, qui vit dans un paradis fiscal ou qui vit simplement dans un endroit où l'imposition, même si on pense à l'Europe de l'Est, si on prend l'Estonie où l'imposition sur société est à 15%, par exemple, où l'imposition sur dividende, la flat tax qui remonte ici à 35% bientôt, elle est toujours à 15% là-bas, ça change complètement tout. dans la rentabilité personnelle qu'on peut tirer de ce type de business.

  • Speaker #1

    Ça touche directement à la trésorerie de la société, et donc,

  • Speaker #0

    il faut faire un salaire. Exactement. Ça fait partie d'une question, justement, quels étaient les principaux défis auxquels vous avez fait face en lançant cette activité ? Je dirais que ça en fait partie, le fait de ne pas pouvoir, au jour d'aujourd'hui encore, vraiment vous verser un salaire. Alors, j'ai une question, du coup, toute bête, mais... que peuvent peut-être se poser les gens derrière l'écran, mais comment vous faites pour vivre malgré tout, puisque vous payez son loyer, vous mangez, comment ça se passe à ce niveau-là ? Vous faites encore des extras sur le côté de missions ?

  • Speaker #1

    Alors, on a la chance de ne pas payer de loyer.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sans rentrer dans les détails, aujourd'hui, c'est une grosse dépense qu'on n'a pas à sortir de notre poche, enfin qu'on n'a pas à sortir tout court, d'ailleurs, personne ne la sort à notre place. Donc, ça nous aide beaucoup. Et jusqu'à la fin du mois d'août, je livrais des pizzas deux à trois heures par semaine. J'ai fait ça pendant un an.

  • Speaker #3

    C'est vrai ? C'est vrai ? Ah oui,

  • Speaker #1

    oui. Moi, j'ai été coursier pendant très longtemps, mais bien avant le e-commerce. Mais même l'année dernière, oui, les finances étant un peu justes, si tu veux vivre un minimum sans rester enfermé chez toi et éventuellement aller voir des amis. À Bordeaux, l'été, c'est plus simple avec quelques rentrées sur le monteur. Bien sûr. Donc moi, j'ai livré des pizzas. J'ai arrêté à la fin du mois d'août parce que là, c'est le moment de l'année où il faut vraiment travailler le plus. Là où il y a le pognon qui arrive quand même. On entre dans un tunnel, il faut rester très concentré jusqu'à la fin du mois de janvier, février même. Donc j'ai arrêté. Mais oui, on a la chance de ne pas payer de loyer. on a la chance d'avoir quelques rentrées d'argent mais concrètement aujourd'hui on fait quand même pas grand chose à part travailler.

  • Speaker #2

    Moi je ne livre pas de pizza et le vide amour est tout fraîche.

  • Speaker #0

    Parce que toi à la limite, enfin j'ai déjà vu ton instagram, tu as une qualité de photos de dingue franchement je te montre ça Hugo parce que tu ne l'as pas vu mais j'étais sur le cul de dire waouh le talent qu'il a et je me dis bah c'est dommage en fait que tu n'exploites pas. peut-être pas ça aussi sur le côté, il n'y a pas des missions, des shootings que tu pourrais facturer ?

  • Speaker #2

    Alors, si, mais c'est très compliqué de réussir à réunir le fait de faire ce qu'on fait, et à côté, chercher des clients, les prendre en photo, trier les photos, retoucher les photos, ça prend beaucoup de temps, parce que les photos que tu as vues, c'est des grosses grosses retouches.

  • Speaker #0

    C'est énormément de travail, je sais.

  • Speaker #2

    Et j'adore ça, c'était ma passion, j'ai... J'espère qu'un jour je le referai, mais pour le plaisir. Mais c'est vrai que c'est compliqué de trouver des clients, de faire tout ça en parallèle de ce qu'on fait actuellement.

  • Speaker #3

    Quel type de photos ? Ça peut être des photos pour des e-commerçants ou pas ? Parce que c'est le moment, si c'est jamais dessus. C'est justement trouver des clients. Non,

  • Speaker #2

    c'était des photos beauté, mode.

  • Speaker #0

    Des portraits déjà parlé.

  • Speaker #2

    Des portraits principalement. Et oui, avant ça, j'aurais adoré être photographe pour des magazines et des trucs comme ça, mais... Mais bon, c'est encore autre chose.

  • Speaker #1

    Clairement, ta zone de génie, c'est sur Photoshop au moment de retoucher les visages de tes modèles. Du coup, tu le retrouves un petit peu quand tu fais la mise en page de nos produits.

  • Speaker #2

    Je suis un peu en créa. C'est pour ça que j'adore ce qu'on fait et la marque qu'on crée, parce que ça me permet de pouvoir être très créative, de m'exprimer un peu comme quand je faisais de la photo.

  • Speaker #1

    Mais quitte à...

  • Speaker #0

    à se décentrer un petit peu pour gagner un petit peu d'argent pour vivre plutôt que de faire de la photo qui est très chronophage, autant ouvrir un autre site e-commerce. Parce qu'on aurait plus vite fait de passer du temps à chercher un produit, lancer des publicités et essayer de trouver des produits tendance plutôt que de faire de la photo. C'est pas un message. J'aimerais que tu puisses faire de la photo toutes les semaines, tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aurais aimé mais ça prend beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est une question que je crois que je t'avais déjà posée, parce que nous, on le voit bien, même parmi nos clients, il y a souvent des gens qui n'ont pas les compétences, qui n'ont pas à faire, c'est normal, à la limite, c'est un métier. Et en e-commerce, c'est souvent des besoins, que ce soit pour des packs-fous de produits, tu m'as dit que tu ne faisais pas, ou alors pour des photos mannequins avec des produits portés, par exemple, quelles que soient, ça peut être des lunettes, des caleçons, peu importe. Et je trouve ça intéressant, effectivement, parce que je sais qu'il y a une demande. Mais je sais aussi que oui, c'est énormément de temps et que du coup, tu bascules sur une autre activité qui fait que tu pénalises l'activité principale. Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a la chance d'avoir ce côté très créatif et on sait se servir de InDesign, Illustrator, Photoshop.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    tout ça nous aide vraiment. Si on ne savait pas faire tout ça, ceux qui ne savent pas faire ça, je ne sais pas comment ils font. Honnêtement, pour les photos produits, faire...

  • Speaker #2

    Mais il délègue, ça coûte pas.

  • Speaker #3

    C'est ça, il faut forcément, quand tu portes un projet e-commerce, il faut forcément avoir une zone de génie qui est quand même importante dans le business. Derrière, tu peux déléguer certains trucs sur lesquels tu n'es vraiment pas à l'aise. Mais moi, l'impression que j'ai, c'est que vous êtes très complémentaires sur vos compétences. Et souvent, dans les équipes, c'est super important. Moi je vois beaucoup de gens entre 20 et 22 ans qui sortent d'école de commerce ou qui sont en école de commerce et ils sont mon super copain, mais ils ont les mêmes compétences et ils veulent faire du business ensemble. En fait ils veulent se lancer dans l'e-commerce et le premier truc qu'on leur dit généralement c'est Ah les gars c'est cool vous avez la DTR, mais là vous êtes le même profil. Votre association actuellement elle ne sert pas trop à grand chose. Oui vous partez dessus, vous faites la même chose. Voilà, exactement. Et idéalement effectivement il faut un créatif, il faut quelqu'un qui va être ok avec les pubs, il faut quelqu'un qui va être ok avec le site.

  • Speaker #0

    Il y a plein de corps de métier. Je pense que notre passé de photographe et vidéaste nous a beaucoup aidé pour, concrètement, les photos produits et la mise en page de nos sites. Il y a beaucoup de choses qu'on a dû apprendre à côté. Mais concrètement, oui, on se répartit plutôt bien le travail. Alexandra, c'est la créa, c'est les images, c'est les couleurs. Moi, je suis plutôt le rad laboratoire derrière l'ordinateur à regarder Facebook Ads. Alors, paradoxalement, je m'occupe des créas vidéo.

  • Speaker #3

    mais on a dit qu'on allait peut-être changer le médiabayer a toujours un regard sur les créas vidéo c'est important parce que toi tu sais ce qui marche,

  • Speaker #0

    ce qui marche moins bien oui comme j'ai le retour de ce qu'on a lancé et je m'occupe quand on n'a pas de stagiaire monteur du montage aussi donc ouais plutôt complémentaire et ça c'est une chance on est complémentaire dans la vie et au travail c'est super important pour

  • Speaker #1

    le côté moi je suis une grande stressée il ne lit pas du tout, enfin beaucoup beaucoup moins que moi.

  • Speaker #0

    Ah oui moi...

  • Speaker #1

    Et donc il arrive à me canaliser quand on doit payer des trucs au début. Quand on a commencé à devoir payer l'ioss, bon ben moi... Quand j'ai pleuré en voyant la déclaration, ça va aller, maintenant dès qu'il y a un peu une somme comme ça qui nous sort de... 3 ans quoi. Voilà. Je ne sais pas aller...

  • Speaker #2

    Ne me dis même pas le fin. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je peux pleurer un coup, je fais non ça y est,

  • Speaker #0

    ça mange. Ça y est j'ai l'habitude maintenant.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que oui. Moi, je suis très stressée pour un peu rien. Et toi, tu arrives un peu à me canaliser. Non, mais ça va, vois le bon côté des choses. Ça veut dire qu'on avance et qu'on progresse. Mais oui.

  • Speaker #0

    On trouve un équilibre comme ça, puisque toi, tu es vraiment pas stressée, parfois sur des trucs importants qui devraient m'inquiéter un peu plus. Et toi, beaucoup plus. L'exemple parfait, on peut en parler, c'est de notre palette de produits qui arrive en France. Dans un entrepôt.

  • Speaker #2

    Ça fait partie de la question qu'on va aborder après, parce que ça ne manque pas de bol. Je ne sais pas si tu es au courant de toi, mais on va en parler après. Alors justement, ça faisait partie d'une question, mais finalement, vous avez déjà plus ou moins répondu. C'était moi, ce qui m'intéressait, puisque c'est la première fois qu'on a un couple qui travaille ensemble en e-commerce. Et ce n'est pas si fréquent. En général, c'est l'un ou l'autre, mais rarement les deux. Donc justement, est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Je voulais, dans cette même question, vous nous demander Comment vous gérez la répartition des rôles ? On a déjà répondu à ça finalement à l'instant. Mais est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Vous me disiez tout à l'heure qu'il y avait très peu de disputes. Finalement, quasiment pas. Déjà, ça c'est une chance parce que ça pourrait occasionner justement des disputes. Même si ça en a occasionné apparemment au tout début sur... Le lancement de l'activité et sur le fait de partir là-dedans.

  • Speaker #0

    Avant de lancer l'activité, on travaille ensemble. On ne s'est jamais discuté.

  • Speaker #1

    Non. Après, on n'est pas... De manière générale, dans notre vie personnelle, on ne se dispute pas. On communique beaucoup.

  • Speaker #0

    Du coup, pour répondre à la question, moi, je peux te dire... Est-ce que c'est facile ?

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est difficile de travailler en couple ?

  • Speaker #0

    Pour moi, oui. Oui, moi aussi. Je vais ajouter un petit non, parce qu'il y a évidemment des côtés négatifs, mais qui sont tellement minimes comparés à... à ce qu'on peut faire à deux. Déjà, on se connaît très bien, puisque ça fait très longtemps qu'on est ensemble. Donc, il n'y a pas de langue de bois quand il faut parler. Parfois, le ton peut monter parce qu'on n'est pas d'accord sur certaines choses. Mais c'est l'histoire de cinq minutes et puis on finit par trouver... Oui. C'est très peu, mais...

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se mettre dans une dispute.

  • Speaker #0

    Pour répondre mieux à la question, oui, c'est facile. Parce qu'on sait qu'on est sur la même... Langue. la même longueur d'onde, la même dynamique, on a les mêmes envies, aussi bien au niveau du développement de la marque que ce qu'on veut faire de notre vie perso ensemble. Donc il n'y a pas de divergence à ces sujets-là. Après, il y a quelques inconvénients évidemment, c'est qu'on bosse sur le même bureau côte à côte, donc parfois on a envie d'avoir un peu plus d'espace, moi souvent. Mais c'est juste un poudre qui touche à nous, c'est rien de grave. Et par contre, on travaille tous les jours, même sans être sur l'ordinateur, le dimanche soir sous la douche. Ah, et au fait, on n'avait pas pensé à ça. Donc oui, on travaille pour ta place.

  • Speaker #1

    Et puis moi, dès que j'ai une idée, je me réveille avec une idée, j'ai envie d'en parler. Je sais que ce n'est pas du tout son moment, mais moi, je trépigne d'impatience de lui dire j'ai eu ça comme idée, donc j'attends qu'il ait mangé, pris son petit déjeuner, pris son sport, etc. Bon, c'est bon, t'es prêt. Mais oui, du coup, c'est vrai qu'on parle beaucoup, beaucoup de travail. Il n'y a pas de temps mort.

  • Speaker #2

    Et est-ce que ce n'est pas aussi... des fois pesant, c'est-à-dire que des fois, justement, ça laisse moins de place à la vie personnelle de couple, c'est-à-dire même dans les discussions, on ne parle que de ça, on ne parle que de boulot du matin au soir, finalement, est-ce que ce n'est pas pesant ça ? Ou au contraire, est-ce que c'est motivant, est-ce que c'est un moteur pour le couple aussi ?

  • Speaker #0

    Si, je pense que parfois on déconnecte complètement de l'ordinateur en faisant une petite soirée à deux, mais on finit souvent par discuter de ce qu'on pourrait lancer comme projet, de comment on pourrait améliorer telle ou telle chose. Côté business. Et du coup, pour le coup, c'est vrai qu'on... Peut-être qu'on ne développe pas assez notre couple, mais beaucoup trop le côté travail. Pour le coup, c'est un truc dont on n'a même jamais mis le doigt dessus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #2

    psy. On va le discuter ce soir. Et justement, alors c'est une question là... Là, je prends la casquette un peu du romain plus traditionnaliste, mais de couple. Mais enfin, bon, il y a... Vous êtes aussi à un âge où le sujet des enfants peut arriver un peu sur le tapis. Est-ce que c'est quelque chose qui rentre en compte ? Est-ce que vous avez déjà prévu ça ? Est-ce que déjà c'est une envie ? C'est peut-être un peu indiscret, mais c'est simplement de savoir. Est-ce que vous intégrez déjà ça, une vie à trois ou une vie à quatre, aussi dans le travail ? Ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non. Oui. Je ne sais pas où on pourrait... Mettre un enfant, à vrai dire, ou même s'en occuper, le temps de...

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est pas du tout un sujet pour le moment. Non, non, non. D'accord.

  • Speaker #1

    Notre enfance et notre société.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. C'est le job.

  • Speaker #1

    C'est de la responsabilité. C'est de la responsabilité, donc un humain à gérer, j'avoue que là...

  • Speaker #0

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    C'est compliqué. En fait, comment vous le percevez du coup ? Parce que vous êtes toujours sur... Enfin, ça prend beaucoup de place. Est-ce que c'est pas plus proche de la passion commune, le business, plutôt qu'un travail commun ? parce qu'effectivement si on en parle le dimanche si on en parle sur la douche etc c'est que c'est juste une passion, une activité que vous vivez à deux et que ça vous fait kiffer donc finalement c'est même pas que vous êtes pas collègues, vous êtes passionnés par le même truc et il s'avère que c'est un truc en commun qui c'est du business mais finalement ça se rapproche peut-être plus de la passion que du boulot Ouais je suis d'accord,

  • Speaker #0

    je sais pas si j'emploierais le mot passion parce que je peux comparer avec ma vraie passion qui est le vélo c'est pas la même chose, par contre c'est quelque chose qu'on savait inconsciemment qu'on allait faire tous les deux, puisque déjà, bien avant, toi, tu avais des images de toi. Tu t'es déjà projeté, quand tu étais ado, comme chef d'entreprise. C'était très précis. C'est vrai que moi,

  • Speaker #1

    je voulais être à mon compte dans tous les cas. Je n'avais pas envie de travailler en salarié, quelque part. Ce n'était pas ma vision de la vie.

  • Speaker #0

    Mais j'aime beaucoup ce que tu m'as toujours dit. Je me suis toujours vu en tailleur avec un...

  • Speaker #1

    Avec une petite balèze là, à marcher dans un bureau. Je ne sais pas ce que je faisais, mais...

  • Speaker #0

    En fait, tu passais juste à l'entretien. Non, mais ça, tu m'en as parlé très tôt. C'est une image que tu as eue bien avant qu'on se rencontre. Et moi... J'ai les souvenirs de moi. Aujourd'hui, je vis à Marseille. J'ai pratiquement toujours vécu à Marseille, mais j'ai vécu deux ans à Paris. Je faisais un taf vraiment pas intéressant. Je faisais la téléprospection en banlieue parisienne. Et j'ai...

  • Speaker #3

    On a le même parcours, il y avait des pizzas, il y avait la téléprospection. C'est vrai ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    j'ai fait aussi. C'est le troisième, j'ai fait. C'est fou. Tu vois, c'est encourageant.

  • Speaker #3

    C'est le parcours firmano-e-commerce, c'est ça. Faites de la téléprospection, puis après, normalement, vous devenez e-commerceur.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que de cette manière, on sait ce qu'on ne veut plus faire. Moi, clairement, je ne veux plus passer mon temps au téléphone. Et j'ai des souvenirs de moi face à l'ordinateur avec mes collègues de travail qui téléphonent toute la journée à imaginer à quoi pourrait ressembler ma vie avec beaucoup plus d'argent. Et pareil, j'avais des images très précises. Donc, j'ai toujours su, sans me dire c'est quelque chose que je vais vraiment faire, que je ferais quelque chose de moins commun que 99% des gens. Alors attention, ce n'est pas une critique. Il y a des journées où j'aimerais bien avoir un taf CDI avec Amthier Stahler. Mais on a toujours su qu'on ferait quelque chose de différent. Aujourd'hui, on ne peut même plus dire différent parce qu'on rencontre des entrepreneurs. Donc, on est moins différent des personnes qu'on côtoie. Mais on sort un petit peu du lot sans vouloir être péjoratif.

  • Speaker #3

    Et puis, effectivement, la plupart des gens n'ont pas la patience que là vous avez de travailler autant. longtemps sur un truc qui pour l'instant n'est pas rémunérateur à proprement parler, en tout cas dans vos poches à vous, et la plupart des gens abandonnent avant. C'est dommage pour eux, mais effectivement, du coup, c'est tout à votre honneur.

  • Speaker #0

    Moi, je marche beaucoup aux phrases fortes, aux citations, et il y en a une qui dit que si tu n'abandonnes pas, tu finiras par réussir, ça, on l'entend dans toutes les formations. Et je me dis, bon, ben, OK. Le mec qui la prononce est déjà bien avancé, il a un gros niveau, il est là où je voudrais être. Donc s'il le dit, c'est pas pour rien. En tout cas, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et c'est pour ça que j'aime pas non plus me mettre des deadlines. Et si dans deux ans, ça marche pas, est-ce que t'arrêtes ? Bah non. S'il faut que ça décolle quand j'ai 50 ans, ça décollera quand j'aurai 50 ans.

  • Speaker #1

    Un peu long, mais...

  • Speaker #0

    C'est pas comme ça, c'est dans le 15 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je vais quand même nuancer un peu cette phrase, parce que c'est vrai que je suis tout à fait d'accord avec ça. Si tu n'abandonnes pas, tu vas réussir. mais il ne faut pas non plus s'entêter, c'est-à-dire qu'en fait, sans vouloir abandonner, c'est-à-dire qu'il faut quand même être capable de switcher d'un projet à un autre en se disant, alors il ne faut pas non plus s'éparpiller, c'est toujours pareil, c'est un équilibre en fait la vie, c'est-à-dire que dans l'absolu, tu n'abandonnes pas, tu réussiras, mais il ne faut pas s'entêter dans une voie en disant, je vais vendre ce produit, ce projet va marcher, il ne marche pas, il ne marche pas, au bout d'un moment, si tu as tout fait, si tu as vraiment l'impression de tout balayer et que ça ne fonctionne toujours pas, et cette capacité, moi je trouve justement, être entrepreneur, à rebondir sur autre chose, à dire ok c'est pas grave, j'ai toujours le même objectif de ne pas abandonner, on est d'accord, mais j'ai la capacité d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #0

    On ne lâchera jamais le projet principal, le e-commerce, développer notre marque, mais effectivement en chemin on a testé des produits qui n'ont pas marché, qu'on a peut-être testé trop longtemps, qu'on aurait dû lâcher avant, donc on abandonne ce produit là, mais on n'abandonne pas l'idée générale.

  • Speaker #2

    Exactement. J'avais une question, mais finalement, je vais la passer, puisque c'était quand vous vous engueulez, arrivez-vous à faire la part des choses sur les impératifs du boulot ? Mais quand vous ne vous engueulez pas...

  • Speaker #0

    Non, on n'est pas d'accord sur plein de choses. On essaie de hiérarchiser l'importance des tâches et l'urgence des tâches. Et donc, on se met rapidement d'accord et on avance sur le plus important et le plus urgent en premier.

  • Speaker #1

    On n'hésite pas à perdre de temps sur des disputes.

  • Speaker #2

    un peu nul ou même pour des trucs qui servent à rien oui oui c'est clair alors vous avez créé une vraie marque avec des produits donc là on a fait un travail ensemble on a fait des produits totalement personnalisés très aboutis c'est pas juste on a mis un packaging et puis un autocollant en disant bon voilà c'est bon c'était quoi le processus en fait de développement, je parle pas du développement de notre côté côté Inkubox, mais de votre côté pour développer ces produits justement vous êtes partie d'une base, vous êtes est-ce que c'est un produit que vous avez amélioré ou alors c'est un produit qui a été totalement pensé de A à Z en fait on a pris l'idée du produit qu'on vendait à la base et en partant,

  • Speaker #1

    c'est compliqué on a tout changé en fait on a pris le support...

  • Speaker #0

    et le concept.

  • Speaker #1

    Voilà, le concept. Et après, on est parti de rien et on a créé...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a modifié la taille, le contenu, pour que ça corresponde vraiment à ce que les enfants apprennent en France. Donc, en dehors du fait que le produit... c'est le même dans le sens où c'est le même type de produit.

  • Speaker #3

    C'est ça.

  • Speaker #0

    J'ai pas une idée. Les deux produits n'ont absolument plus rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que, ça aussi c'est trop en dire, mais j'ai dû me renseigner, on a dû se renseigner sur que les enfants apprennent dans quel ordre, dans quel sens, etc. pour proposer un produit qui soit complet.

  • Speaker #3

    Vous êtes formé à l'utilisation du produit et à ce qu'il doit délivrer.

  • Speaker #1

    Et encore maintenant, pour les prochains produits, là, pour le produit qui est sorti, pareil, je me suis renseignée. En fait, on n'a pas envie de faire quelque chose à moitié.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais beaucoup de recherches pour prendre le produit le plus pointu et le plus juste possible.

  • Speaker #1

    Et puis, si on me pose des questions, je sais répondre aux questions de pourquoi ça, pourquoi ci. Je trouve ça important de s'investir, surtout là-dedans, c'est quand même les enfants, pas leur dos, c'est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    On fait une comparaison, si tu vends demain des huiles essentielles, il faut que tu deviennes doué en huiles essentielles, sur qu'elles sont bien faites, quelles combinaisons possibles, quelles applications.

  • Speaker #1

    Moi j'aurais du mal à vendre d'ailleurs, au début quand on a commencé, quand on faisait de la beauté, c'était tout ce qui était crème, tous les trucs vraiment qui rentrent dans la peau. J'avais diabète. je ne suis pas trop à l'aise avec ça parce qu'on ne s'y connaît pas et je ne sais pas de quoi il fait la crème ou est-ce qu'elle est vraiment faite.

  • Speaker #0

    On ne peut pas prendre le risque de vendre un produit fabriqué en Chine sans savoir ce qu'il y a dedans.

  • Speaker #1

    Oui, nous, ça nous inquiète. Et ça, c'est mon côté très inquiet et stressé.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est du bon sens. Oui, oui. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc oui, on a tout fait de A à Z en cédant de quelqu'un pour le design, etc.

  • Speaker #2

    Et vous avez des... Il me semble, j'ai peut-être mal compris, vous avez déjà également des liens avec des systèmes éducatifs, des écoles, ou des choses comme ça ? Ou alors absolument pas ? J'ai inventé tout ça, j'ai rêvé ça.

  • Speaker #0

    Notre produit se trouve dans quelques écoles. Mais c'est parce que ces écoles-là nous ont approchés. On n'a pas fait de démarchage particulier. C'est intéressant déjà ça.

  • Speaker #2

    Les écoles vous ont vues. ont trouvé le produit suffisamment intéressant alors que eux-mêmes ont tous les outils normalement nécessaires et se sont dit tiens c'est vachement intéressant on va les contacter.

  • Speaker #3

    Un petit green flag B2B en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. On a eu deux green flags B2B dont on parlera en off volontiers mais pas sur le podcast qui ajoute au fait que clairement on est sur la bonne voie. Autant que les bons commentaires sous les premières vidéos. On a ce même ressenti.

  • Speaker #3

    Il y a ce truc-là qui est important aussi à souligner, c'est qu'effectivement, par exemple, faire du chiffre d'affaires, même si vous n'avez pas encore à dégager une rémunération de ça, faire du chiffre d'affaires, c'est crédible pour après aller attaquer les marchés B2B, aller positionner sa marque dans la vente physique, etc. Et on a déjà des exemples de marques qui, en fait, ont fait deux ans, trois ans de e-commerce, donc dans la croissance, sans avoir de réel profit, mais qui, derrière, ont eu les portes ouvertes pour des grands distributeurs. Et puis après, voilà, c'est la ruée vers l'or directement dès qu'elle s'est... démarche-là. Donc c'est important aussi dans la vision, effectivement, de voir que ça peut découler là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. On a une vision très large qui ne se limite pas du tout à notre produit, ni même aux écoles. On aimerait occuper tout l'espace en ce qui concerne l'éducation des enfants.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est quoi votre plan de développement ? Vous avez un plan sur 2 ans, 3 ans, 5 ans, 10 ans ? Je ne sais pas, vous avez déjà réfléchi, en fait ? Ou simplement pour l'instant, vous allez augmenter la gamme des produits ? Voir un peu comment ces produits répondent, entre guillemets, au marché ?

  • Speaker #0

    Pas de business plan, parce que pour moi, ça s'adresse aux banques et aux investisseurs. Aujourd'hui, ce n'est vraiment pas notre démarche. Mais oui, c'est augmenter notre catalogue. Je pense que c'est l'un des axes principaux à améliorer, puisque le problème de notre produit, c'est qu'on n'a pas de récurrence client. ça impacte la rentabilité sur le long terme et puis même la valeur d'une marque tout simplement. Donc le but ce serait que nos premiers clients qu'on a eu du mal à acquérir restent chez nous, qu'on puisse les accompagner sur plusieurs années, donc développer le catalogue et ensuite développer les canaux d'acquisition. Aujourd'hui 99% c'est Facebook Ads, un peu de Google, mais il y a beaucoup d'autres possibilités. On a un orteil dedans. Le but, c'est d'enfoncer les portes.

  • Speaker #3

    Pourquoi ce choix ? Ou alors, qu'est-ce qui fait que vous êtes à 99% sur Facebook et 1% sur Google, alors que vous aviez commencé le e-commerce par Google ? Vous avez essayé, ça n'a pas marché. Quelle est la situation par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Non, en fait on a complètement transitionné de Google à Facebook pour ne plus être limité par le nombre de recherches des mots clés sur Google, tout en changeant de produit. Donc vraiment, on avait notre première expérience e-commerce, on s'est dit on change complètement, on teste autre chose. Ça nous permettait aussi d'apprendre d'autres choses. Et aujourd'hui, notre produit n'est pas très recherché sur Google. Donc on a quelques campagnes qui viennent en complément, histoire... de récupérer les quelques clients qui vont taper le nom de notre produit ou de notre marque sur Google histoire qu'on soit en première page avec des annonces, on n'a pas beaucoup de budget sur Google mais concrètement si on coupait Facebook et qu'on laissait que Google on n'aurait plus rien, en termes de revenus il n'y a clairement pas assez de mots-clés,

  • Speaker #3

    de recherche des mots-clés Vous n'avez pas des concurrents dans votre thématique sur lesquels vous faites des campagnes agressives des positionnements sur le nom de marque des concurrents ?

  • Speaker #0

    Non, pas encore

  • Speaker #3

    C'est l'une des solutions Google pour les marques qui n'ont pas de volume de recherche sur des mots-clés intéressants. C'est de se dire, je ne sais pas si demain un concurrent à vous sait jouer club, je ne sais pas, mais c'est de dire sur jouer club une annonce de cette marque. Il faut vérifier au niveau RGPD, tout ça est un peu complexe, mais en fait tout le monde le fait.

  • Speaker #2

    Ça marche très très bien.

  • Speaker #3

    Et en fait tu capitalises sur une intention. Si jamais c'est un concurrent réel qui vend des produits similaires, S'il y a 3000 recherches par mois sur ce truc là, c'est vraiment 3000 prospects à vous. Et le but, c'est vraiment de les capter sur un malentendu. Et les coûts d'impression ne sont souvent pas chers parce qu'en fait, ce n'est pas des boucliers qui sont souvent recherchés et pas beaucoup d'annonceurs. Et donc les campagnes agressives comme ça, effectivement,

  • Speaker #0

    ça marche bien. Ok, pour le coup, c'est vrai qu'on ne savait même pas ça.

  • Speaker #2

    Et on en parlera toute à l'heure.

  • Speaker #0

    Bah si l'autre je prendrais déjà.

  • Speaker #2

    Maintenant que vous avez un peu de bouteille dans l'e-commerce, c'est quoi à votre avis les compétences clés pour réussir en e-commerce ? Est-ce qu'on peut dire que vous avez réussi en e-commerce ? Moi, je pense que oui, même si on va dire aujourd'hui, vous ne vous versez pas encore de salaire, mais je pense que c'est déjà une première étape de réussite qui est primordiale. Vous savez, moi, j'aime bien voir la vie comme une échelle avec des barreaux qui sont plus ou moins hauts. premier barreau c'est toujours le plus haut, vous êtes largement dessus aujourd'hui.

  • Speaker #3

    C'est déjà le top 1% des e-commerceurs il y a un mensonge sociétal sur le fait que les e-commerceurs se payent, non c'est pas vrai l'e-commerceur se paye pas c'est déjà dans le 1% des e-commerceurs les plus successfulls Alors c'est quoi cette compétence qui peut être le game changer justement pour la réussite d'un projet e-commerce ?

  • Speaker #0

    La consistance Ouais Pour moi, ça ne va pas être des compétences pratiques qu'on met en application devant son ordinateur, mais ça va être la détermination, la résilience et la consistance. Tu n'arrêtes jamais, tu continues. Il vaut mieux faire un peu tous les jours plutôt qu'une grosse journée par semaine. Comme ça, c'est très compliqué de mettre la locomotive en marche, mais une fois qu'elle est lancée, elle est lancée. Et c'est compliqué de l'arrêter.

  • Speaker #3

    Complètement d'accord.

  • Speaker #0

    La détermination.

  • Speaker #1

    Une bonne raison de faire les choses. Parce que... Oui,

  • Speaker #2

    une motivation.

  • Speaker #1

    Comment c'est en 6 ans, parce que je vais devoir devenir millionnaire. Voilà, il faut laisser tomber. Ce n'est pas ça. Il faut trouver une vraie raison de le faire parce que sinon, tu t'arrêtes rapidement, tu laisses tomber, tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, il y a des compétences plus pratiques à avoir. C'est vraiment avoir un œil quand même sur les images produites, les créas, la mise en page, la création de sites.

  • Speaker #1

    Les voyards.

  • Speaker #0

    Mais ça vient après, je pense.

  • Speaker #3

    Il y a quand même, du coup, ce qui est reçu en premier, c'est la créa. Moi, je le dis, je le casse. Dès qu'on parle de compétences techniques importantes, la créa, donc la capacité à créer du contenu vidéo et images, effectivement, pour valoriser le produit et pour le promouvoir, il n'y a pas le choix. La technique en e-commerce aujourd'hui, c'est la compétence.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir esthétique, design. C'est savoir ce qui peut plaire. C'est donner à tout le monde.

  • Speaker #0

    Après, ça, c'est des trucs qu'on peut déléguer. Mais quand on est le business owner, c'est vraiment le fait de savoir prendre des coups, de ne pas s'arrêter et d'être motivé au début, mais surtout déterminé.

  • Speaker #2

    Ce que m'avait dit pour les créas, c'est ce que m'avait dit aussi Christophe de Lilly Skin. Ça m'avait marqué. Tu étais là d'ailleurs quand on avait été dans le sud. Il avait dit, j'ai jamais imaginé en mettant les pieds dans l'e-commerce, que j'allais être à la tête d'un studio de production vidéo. Et finalement, c'est ça mon boulot aujourd'hui. Je suis un producteur de vidéos.

  • Speaker #0

    Oui, tu nous l'avais dit et ça vous a marqué.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai, je le répète souvent, parce que c'est vrai que ça m'avait marqué aussi. Aujourd'hui, c'est ça. Donc, vous avez vraiment les atouts premiers en termes de compétences hors e-commerce pour réussir en e-commerce par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'on part avec quelques armes déjà. Que tout le monde en est conscient.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez des conseils pour repartir sur le couple ? Vous allez dire je suis obsédé par ça, mais c'est vrai que c'est intéressant. Est-ce que vous avez des conseils pour les gens qui voudraient se lancer en couple ? Pas forcément en e-commerce d'ailleurs. dans un business. On a reçu l'autre jour, malheureusement, ta copine n'est pas venue, Sofiane qui avait lancé une conciergerie pour logement sur Airbnb et elle a fait ça aussi en couple. Mais comme sa compagne était timide et n'a pas voulu venir, donc finalement, on n'a pas eu les réponses qu'on voulait. Mais quel conseil vous donneriez justement en se lançant en couple, comme ça dans un business ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il faut bien se connaître, il faut bien se connaître et il faut vouloir aller au même endroit.

  • Speaker #1

    Avoir la même vision. Je pense que c'est important parce que si on n'avait pas la même vision, on prend un chemin ensemble mais qui va finir par...

  • Speaker #0

    Si moi, mon but, c'était de créer un site, le revendre, en créer un autre et le revendre pour faire trois sous par-ci, par-là, et toi, l'objectif, c'est de créer une grosse marque pérenne sur le long terme, ça bloque. Donc, on a la même vision aussi bien sur comment développer notre marque que est-ce qu'on reste en France, est-ce qu'on déménage ? On est d'accord sur tout.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être très équilibré. Tu ne peux pas faire ça en te lançant avec quelqu'un que tu ne connais plus trois mois.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est une mauvaise idée. Mais il faut beaucoup se parler, je pense. Accepter parfois que l'autre ne soit pas trop d'accord pendant un an ou deux. Et être patient, être à l'écoute et aligné, avoir les mêmes valeurs.

  • Speaker #2

    Finalement, c'est ce que tu disais tout à l'heure quand on parlait d'enfant, c'est un enfant. C'est-à-dire qu'il y a parfois des gens qui pensent que quand le couple ne va pas très bien, on va avoir un bébé, ça va tout arranger. Au contraire, le couple explose totalement. Parce que ça demande tellement de responsabilité, de fatigue, parce qu'un enfant, ça fatigue énormément. Et je trouve que le parallèle est tout à fait exact. Et même après les questions qu'on peut avoir sur l'éducation, on n'est pas d'accord, etc., comment l'enfant évolue. Et c'est tout à fait un parallèle intéressant, en fait. c'est un enfant,

  • Speaker #0

    c'est une entreprise on monte ensemble et c'est vrai que je déconseillerais à un couple pas solide où il pourrait avoir quelques problèmes de lancer un projet commun pour essayer d'arranger les choses pour moi c'est pas la solution ça va péter ça

  • Speaker #1

    va diviser encore plus c'est tellement stressant et de responsabilité que la moindre vague ça ne marchera pas à contrario de la première question que j'ai posée lors du commencement du podcast

  • Speaker #2

    Quel a été le meilleur conseil qu'on a pu vous donner ? Parce que vous avez en tête du moins quelqu'un qui vous a dit un conseil qui a tout changé. Ou pas.

  • Speaker #3

    Le formateur, j'ai oublié son prénom, mais en 2021, il semblait avoir été très important.

  • Speaker #1

    Ah si, oui.

  • Speaker #2

    Yasser.

  • Speaker #0

    Yasser, oui. Tu as un conseil de Yasser en tête ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Yasser, la première chose qu'il nous a dit, c'est fixez-vous un objectif et découpez-le en années, mois, semaines. Et ça, je trouve que personne ne nous le dit. Et pourtant, c'est évident et logique quand on nous le dit. Mais à l'école, on ne nous le dit pas. À la fac, on ne nous le dit pas. Et en fait, quand tu as un objectif et que tu te mets à le découper, c'est facile de se rendre...

  • Speaker #0

    À la clarté,

  • Speaker #1

    en fait. Mais clairement, tu vois le pic tout là-haut et tu te dis, comment je vais faire pour atteindre ce truc ? Non, en fait, tu fais une marche, puis une marche, puis une marche. Tu ne te rappelles pas, il nous avait dit... Tu lui avais dit le chemin est super long et laborieux, j'ai l'impression d'être sur un vélo en galère, il a dit vous inquiétez pas je suis au rond ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ah oui peut-être.

  • Speaker #1

    Et on s'est dit, c'est en fait qu'il faut vraiment découper tes objectifs et les garder en vue et c'est comme ça que t'avances et que t'y arrives. Et ça vraiment, ça nous a beaucoup aidé.

  • Speaker #3

    Ça fait écho à la vidéo d'Innoxtag.

  • Speaker #1

    C'est l'image que j'ai eu quand...

  • Speaker #3

    Ouais non mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Moi je pensais à ça. pas plus tard qu'hier soir sur un truc tout autre. J'étais en train de courir parce que je déteste courir et je me mets un peu à courir machin et je cours sur un hippodrome. Donc, en fait, quand il n'y a pas de course, en fait, on peut courir dessus. Et c'est grand, ça fait 1,8 km. Et si je me disais ça en courant, je me dis mais en fait.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'arrive à courir plus que je pense courir ? Au départ, je me dis, je vais faire trois tours, je vais faire quatre tours. Mais en fait, quand j'ai fait ces deux tours, ces trois tours d'objectifs, je me dis, tiens, je me mets des repères sur le hippodrome, je vais courir jusqu'à ce repère-là. Et quand j'arrive à ce repère-là, je peux encore courir jusqu'à un autre repère. Alors que si je me disais, je vais encore refaire un tour, non, j'ai pas envie, c'est stressant. Et en fait, je découpe cet objectif en petits points de repère comme ça. auquel j'y vais, je peux encore en faire un, je peux encore en faire un, bizarrement, j'avance vachement mieux, et je vais au bout de l'objectif final. Alors que si on me disait d'entrée de jeu, tu vas faire 5 tours, 5 tours, non, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est un petit geste. Et ça me fait penser au coaching sportif qu'on a pris avec Alex Levent. Le but, c'est de réussir à atteindre des objectifs premiers très rapidement. Pour nous, ça s'est passé par une monodiette de pommes pendant 3 jours, donc c'est long. Mais au bout de trois jours, on a déjà quelques résultats parce qu'on perd un peu de poids. Et puis après, les résultats, les objectifs d'après arrivent un peu plus tard, mais ça marche.

  • Speaker #2

    On a lancé des cercles vertueux en fait. C'est de la récompense directe. Ok, ça fonctionne. Et du coup, tu as suffisamment d'énergie et de croyance pour continuer à aller dans cette direction vu que tu as déjà effectivement récolté les premiers fruits.

  • Speaker #1

    Comme on débloque ce premier succès, on se dit j'ai hâte d'avoir le second. Il n'est pas si loin, donc j'y vais, ainsi de suite, comme sur l'hippodrome. Donc oui,

  • Speaker #3

    pour tout, même les objectifs personnels. Et c'est plus facile à mettre en place comme ça et à garder le cap du coup. Parce que quand on faisait de la photo et de la vidéo, on démarchait des agences immobilières pour faire des vidéos de biens immobiliers. Et en fait, on n'avait pas vraiment d'objectif. Et donc, on y allait, mais...

  • Speaker #0

    Comme ça,

  • Speaker #1

    pif ! Continuant comme ça.

  • Speaker #3

    C'était l'enfer, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #3

    c'était très chouette. Et vraiment, si on avait eu un objectif, je pense que ça aurait pu marcher. Mais sans ça...

  • Speaker #0

    Ça me plaît. En fait, c'est super chiant parce que c'est vrai qu'on n'a pas envie. On a envie de passer à l'action. On a envie d'avancer. On a envie de faire son truc. Pour réussir, il faut se dire, non, non, attendez, on se pose, on fait un plan. Il faut se mettre des objectifs, il faut des étapes, etc. C'est important. Je pense qu'on mûrit vachement quand on applique ça. On ne part pas tête baissée. C'est la meilleure façon de se planter. Quand on met un plan. Ça se trouve très bien.

  • Speaker #1

    Donc ouais, c'est vrai que c'était un excellent conseil. Moi, j'en ai eu deux autres en tête. On en a parlé tout à l'heure, mais n'abandonne jamais. C'est tout bête,

  • Speaker #0

    mais c'est du mindset. Là, on est vraiment sûr.

  • Speaker #1

    Pour moi, ça marche très bien. Un autre conseil qui nous a été donné, c'était de lire des livres. Et pour le coup, j'ai lu beaucoup de livres de développement personnel. Je vous montre que vous aussi. L'effet cumulé. Ah oui, c'est

  • Speaker #0

    Atomic Rabbit ou non, c'est pas ça.

  • Speaker #1

    Non, c'est The Compound Effect.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord. Ouais, c'est ça. Ok, à toi.

  • Speaker #1

    Dan Hardy ? Darren Hardy. Et dans... Tout n'est pas intéressant dans ces livres, mais il va y avoir une phrase, une expression, une métaphe. "Sur l'autoroute du millionnaire", t'es sur l'autoroute, il y a des dos d'ânes. Et des dos d'ânes ne te ralentiront pas. Ils te ralentissent un tout petit peu, mais ils t'empêchent pas d'aller au bout. Et c'est tout bête, mais moi, il y a plein d'images comme ça qui ont beaucoup marché et qui font que on a une difficulté aujourd'hui où ce mois-ci, c'est un dodan. et l'effet cumulé oui c'est très important dans la vie de tous les jours dans la vie perso,

  • Speaker #3

    dans la vie boulot aussi et quand tu prends conscience de ça tu t'avances plus vite et mieux tu te dis bah tous tes choix ont des conséquences et ben c'est ta faute quoi il y a des trucs très graves t'es responsable de ce qui t'arrive à un moment donné t'as pris ce chemin et quand t'es ok avec ça ben en fait c'est un peu plus simple la vie

  • Speaker #2

    Tu subis pas ta vie, tu es acteur.

  • Speaker #3

    Et tu te dis, ok, ça, je l'ai mal fait. À l'époque, j'ai fait confiance à telle personne, j'aurais pas dû.

  • Speaker #1

    Et puis tu prends du recul sur certaines choses et tu comprends pourquoi ça s'est passé comme ça. Donc tu peux corriger le tir quand c'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    Et ça te fait aussi prendre conscience que rien n'est impossible. Et moi, non, mais ça, tu n'y arriveras pas. Je supporte pas cette phrase. Mais si, en fait, plus tu me le dis, plus ça m'énerve et plus je vais avoir envie de le faire.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est ce qui différencie les gens qui réussissent de ceux qui ne réussissent pas en général. C'est ceux qui se mettent des limites et qui se disent bah ouais, mais bon, on peut pas non plus rêver. Si c'était aussi simple, on l'a déjà fait. Enfin, tu vois, c'est toujours pareil.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on a encore plein de barrières qui sont complètement fausses. Enfin, des fausses croyances, on en a encore plein. Mais comme on sait que c'est des fausses croyances, il suffit juste, entre guillemets, de se dire bon, là, j'ai encore l'impression que c'est impossible. Mais en fait, c'est moi qui m'empêche de rêver un peu plus haut. Donc on finira par passer au-dessus. Mais parce qu'on sait que les barrières n'existent pas vraiment.

  • Speaker #0

    J'ai vu également, puisque je vous suis un peu sur les réseaux, le sport est super important dans votre démarche entrepreneuriale et la vie de tous les jours. Énormément de vélo, tu disais tout à l'heure passion. Je te vois faire des fois tes exercices de respiration. Je t'ai vu faire des exercices de respiration. Je sais pas ce que tu faisais, tu étais en train de souffrir.

  • Speaker #1

    Je pense que tu faisais des exercices très cardio. Du coup, la conséquence était rouge tomate. Oui,

  • Speaker #0

    tu étais totalement... t'as envie de respirer enfin je vois que toi tu fais un peu de kettlebell aussi des choses comme ça c'est aussi très important d'avoir cette hygiène de vie j'imagine pour vous je pense qu'un corps sain n'amène que des bonnes choses donc des

  • Speaker #1

    bonnes décisions aussi bien dans la vie perso que dans le boulot et puis c'est tout bête mais quand tu commences ta journée alors je commence pas toutes mes journées en faisant du sport mais quand t'attaques sur l'ordi à 8h30 ou 9h et que t'as fait ton heure de sport avant t'es pas du tout dans le même état d'esprit que quand tu te lèves, la tête dans le pâté et que tu te mets tout de suite devant les écrans. C'est très important.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu de se sentir bien dans sa tête. Et ça passe par faire du sport en fait. Donc oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Ça permet d'extérioriser, de penser à d'autres choses, d'avoir un moment seul aussi.

  • Speaker #3

    Et ça te permet, il y a plein de fois où j'ai pas envie de faire ma science de sport, et je me force et je me dis mais en fait... Il faut que tu la fasses et t'obliger comme ça à faire des choses que t'as pas forcément envie de faire. Ça aide beaucoup dans le business.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. C'est toujours commencer en fait. Parce qu'en fait, moi c'est pareil dans le sport, je déteste commencer. Tu sais, t'arrives à l'heure, tu dis je vais faire ma séance à telle heure. Quand l'heure arrive, 5 minutes avant, j'ai pas envie. Et tu te forces à le faire. Donc effectivement, c'est cette notion d'effort et de discipline. Et quand tu commences, t'es bien une fois que t'es dedans. Mais c'est vraiment les deux premières minutes qui sont chiantes. Et c'est comme ça pour beaucoup de choses en fait. Même le boulot. c'est vrai quand des fois tu vas te dire par exemple qu'il faut travailler sur une fiche produit il faut travailler sur un truc et que tu vas demander un peu de réflexion, t'as pas envie tu sais que c'est chiant, mais une fois que t'es dedans tu dépasses la première minute ou les deux premières minutes et après c'est bon,

  • Speaker #1

    après ça passe et ça c'est impressionnant comme c'est puissant une fois que t'as lancé le truc et là tu t'arrêtes plus dans le sport j'aime bien le truc de première victoire dans la journée aussi,

  • Speaker #2

    c'est ce truc de on se moque toujours par la séance et en fait... déjà fonctionné cette journée. De fait, c'est un peu ce truc de bon, peu importe ce qui va se passer après, t'as déjà fait ce qu'il faut pour que la journée soit un succès, et ça va mieux appréhender les galères de la journée qui se vivent aussi. Des trucs sur lesquels t'arrives pas, tu fais bon, c'est à demain, on va trouver une solution. En tout cas, il y a ce truc de bon, bah ouais, on commence bien. On commence bien, ça c'est fait.

  • Speaker #3

    Tu peux choisir comment commence ta journée, comment termine ta journée. Et ça, c'est super important parce que du coup, tu la commences bien, tu la finis bien. Au milieu, s'il y a des galères, bon ben, ça peut passer.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si votre site vous rapporte, admettons, dans 2-3 ans, des millions d'euros, c'est quoi vos rêves et vos objectifs du coup ?

  • Speaker #1

    Construire des écoles. Je me suis réveillé un matin, j'avais construit une école.

  • Speaker #2

    C'est trop bien !

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, ça va bien plus loin que l'e-commerce, en fait, ce qu'on est en train de lancer. Donc, ce n'est pas le seul rêve, évidemment.

  • Speaker #2

    Il y a aussi des cocktails en bord de plage, on est d'accord. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Je pourrais être sur.

  • Speaker #1

    Demain, on gagnerait des millions avec notre site Internet. On s'en servirait pour remercier toutes les personnes qui nous ont aidés, déjà, je pense. Donc, nos parents, nos proches, pour se faire plaisir. Je pense qu'on fera un beau voyage. Oui, un peu. Oui. Et on construira des écoles.

  • Speaker #3

    On va en faire des trucs qui ont du sens, en fait. Je crois que c'est important pour nous de faire quelque chose qui a du sens, qui a un impact sur les autres, mais un impact positif, quoi.

  • Speaker #1

    C'est pas vrai, on va déménager à Dubaï et acheter des Lamborghini.

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est au milieu. C'est avant les écoles.

  • Speaker #3

    Mais oui, c'est faire plaisir, faire plaisir à nos proches. Ça me paraît tellement loin que je n'ai pas trop réfléchi à ça encore.

  • Speaker #0

    Tu as déjà réfléchi, même en dehors du succès e-commerce. Tiens, si j'avais beaucoup d'argent, qu'est-ce que je ferais ?

  • Speaker #1

    C'est la réflexion que j'avais devant mon ordi quand je bossais à Paris. À l'époque, j'ai acheté une grosse voiture. J'allais voir mon meilleur pote avec pour lui faire la surprise. Et ensuite, j'allais chercher ma mère. Je l'emmenais devant une belle maison en lui disant, tiens, c'est ta voiture et ta maison. C'est très matériel.

  • Speaker #0

    C'est moins matériel, mais c'est quand même dans la générosité, ceci dit. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Je pense que oui, oui.

  • Speaker #3

    Je pense qu'on ferait des trucs pour faire plaisir aux autres. Parce qu'en fait, faire plaisir à notre famille, ça nous ferait plaisir.

  • Speaker #2

    L'accomplissement personnel, de savoir que tu es en capacité de distribuer du bonheur et de la joie entre toi, c'est un achievement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est... Nos mères n'ont pas besoin qu'on leur offre une maison, mais ce serait les inviter en voyage, ce serait...

  • Speaker #3

    Partager des moments en fait,

  • Speaker #0

    se faire des souvenirs tout en le temps.

  • Speaker #3

    Un des premiers trucs qu'on a fait quand on a réussi à gagner un peu de sous, c'était inviter nos copains au resto.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. On a d'abord invité nos amis à Bordeaux au resto, puis nos parents, enfin nos mères et nos frères et soeurs au restaurant. un petit geste, mais on était trop contents de pouvoir le faire. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça y est, aujourd'hui, le travail paye suffisamment pour pouvoir offrir ce genre de moment.

  • Speaker #3

    Donc on sait que c'est ça qu'on a envie de partager, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, écoutez, on va faire des connards au Dubaï, je merde.

  • Speaker #2

    Il y a des gens sympas dans ce milieu aussi.

  • Speaker #0

    Non mais j'avais eu une discussion avec Enzo Honoré, je ne sais pas si vous voyez qui c'est. à Punta Cana tu sais, on avait mangé ensemble je connais bien

  • Speaker #2

    Enzo je le connais bien sans le connaître il sait pas trop mais j'ai toujours gravité autour de ses entreprises et autour de son activité j'ai été freelance en fait pour une de ses structures mais je pense qu'il sait même pas que c'est moi alors ça ça s'appelle du stalking je suis

  • Speaker #0

    pas normal c'était un camp Enzo

  • Speaker #2

    C'est vrai, j'ai bossé quand même. En fait, il y a une structure qui est assez tentaculaire. Il y a pas mal d'entreprises, etc. Et effectivement, quand moi j'étais à mes tout débuts, j'ai été freelance chef de projet e-commerce au sein d'une de ces structures. Et je pense qu'il ne le sait pas, alors qu'aujourd'hui, il est un de mes clients sur certains business. On parle de plein de trucs, mais je pense qu'il ne s'aime pas que j'aie bossé pendant trois ans comme exécutant pur et dur d'un de ses business, sur lequel je prenais 20% et lui, il me prenait tout le reste. je lui ai fait gagner de l'argent, lui, réciproquement, mais je pense qu'il ne sait même pas que c'était moi à cette époque-là.

  • Speaker #0

    C'est possible, tu pourrais lui en parler, non ? Oui,

  • Speaker #2

    oui, mais il est très occupé,

  • Speaker #0

    Enzo.

  • Speaker #2

    On t'embrasse !

  • Speaker #0

    Non mais bon bref, tout ça pour dire qu'il m'avait dit quelque chose qui m'avait fait tilter. Et donc on nous avait invité en fait, puisqu'il a été client, et il est à nouveau client d'ailleurs, parce qu'il n'était plus après il est revenu chez Inkubox. Il a beaucoup de boutiques en CEO, etc. Il promeut sa méthode Kraken, etc. Donc bon, c'est une méthode de e-commerce basée sur du SEO, SEA. Et grosso modo, en fait, on nous invite dans un super restaurant, Cap Cana. C'est la pointe de Punta Cana, c'est un lieu vraiment totalement privilégié. Magnifique restaurant, il nous a invités et tout. Très très bon moment avec lui. Et en fait en discutant je me rendais compte que j'étais vraiment beaucoup en train de me justifier sur le pourquoi. Tu sais le fameux oui cherche ton why, pourquoi. Parce qu'on était en 2021, Inkubox était déjà bien développé en 2021 mais pas autant qu'aujourd'hui. Mais déjà pas mal et je lui disais oui parce que j'aimerais vraiment qu'on soit les premiers. en termes de bureau d'agent, parce que tu sais ceci, cela, et puis tu sais, bon, c'est vrai que l'argent c'est important, j'aimerais aussi faire ceci, cela, machin, mais je cherchais beaucoup de justification, à chaque fois que j'avançais un argument pour dire que j'aimerais gagner beaucoup d'argent parce que ceci, parce que cela, je me justifiais beaucoup. Et à un moment il me dit, mais tu peux être un connard, c'est ok, t'as le droit d'être un connard, si tu veux être un connard, y'a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Et de ne pas fuir.

  • Speaker #0

    Et de ne pas fuir, super. Non mais en fait c'est... J'ai compris, en fait ça m'a fait bloquer, mais j'ai compris ce qu'il voulait dire, c'est-à-dire que t'as pas besoin de te justifier et quelque part tu suis tes envies, à partir du moment où tu mérites l'argent que tu fais et que tu fais pas de mal aux autres en soi, ok t'as pas besoin de te justifier, si tu veux t'acheter une Lamborghini et te la péter, pète-la toi, deviens un connard, y'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Oui t'as le droit d'avoir vouloir l'argent et d'en faire ce que tu veux après.

  • Speaker #0

    C'est un peu ça quoi, donc ça m'a fait un peu débloquer mais c'était important de le dire. Et qu'est-ce que je voulais dire aussi comme question, avant de passer aux dernières questions du jeu en oui et non c'est, oui, on parlait de Thaïlande tout à l'heure d'expatriation potentielle, possible et vous savez qu'on en avait parlé déjà il y a un petit moment par téléphone et est-ce que c'est quelque chose qui vous trône dans la tête aujourd'hui, alors on a parlé de Thaïlande parce que c'est vrai que vous allez faire un voyage là-bas,

  • Speaker #2

    voir un peu si c'est le premier voyage que vous faites en Thaïlande

  • Speaker #1

    Non, moi j'y suis allé, mais en 2012. J'imagine que ça a bien changé depuis. Mais,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #3

    C'est pas trop à quoi m'attendre. Nul.

  • Speaker #1

    On va tous y vivre,

  • Speaker #2

    mais c'est...

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il faut l'être trop bien vendu.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment, quand tu nous as parlé de la Thaïlande, on n'était pas catégorique, mais presque. Ah,

  • Speaker #3

    pour l'appel ?

  • Speaker #1

    Oui, on veut rester en France, mettre nos proches, etc. Après l'école, on s'est dit, enfin peut-être pas dans la minute qui suit, mais le lendemain, ça a trotté dans nos esprits. Et aujourd'hui, on va au moins en Thaïlande, clairement, pour voir à quoi pourrait ressembler la vie là-bas. On est conscient que pour la santé d'un business en France, c'est possible, mais c'est difficile. C'est plus facile à l'étranger. Et donc voilà, on va explorer toutes les possibilités. Et t'as dit un truc qui vraiment nous a marqué, c'est qu'aujourd'hui, on est jeune, on a une trentaine d'années. On n'a plus de grands-parents. Nos parents sont en bonne santé. On n'a pas d'enfants. On n'a absolument pas absolument aucune attache, mais on n'a rien qui nous retient vraiment. J'ai entendu ce discours là,

  • Speaker #2

    mais ça... Il a le même tirade pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Donc oui, oui, ça...

  • Speaker #0

    Aucun intérêt, je suis sûr qu'il a l'air. La TALON ne me paye pas pour faire venir des expatriés.

  • Speaker #2

    Leur fiscalité a un impact sur les ventes aussi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    Plus ils ont de la croissance, plus t'en as. Et j'ai bien compris ça très vite.

  • Speaker #3

    Mais maintenant, oui, on se pose des questions.

  • Speaker #1

    Et on se pose presque des questions puisqu'on a pris un billet d'avion. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    On veut y répondre.

  • Speaker #2

    Vous avez un parcours déjà prévu ? J'imagine que Romain a dû vous aider.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Non, mais comme on se voyait, on s'est dit qu'on en discuterait aujourd'hui. Parcours prévu, non. On a demandé, on peut citer Quentin ? Bien sûr. On a demandé à Quentin quels étaient les quartiers les plus sympas pour louer... un appart, je pense qu'on l'aura un appart dans une belle tournée c'est l'heure de profiter d'un complexe avec salle de sport, piscine comme ça vraiment si demain on s'installe en Thaïlande c'est le genre de de logement qu'on aimerait avoir donc autant l'expérimenter je ne sais plus qui a dit ça c'est Nicolas Crown je crois c'est en tout cas un instagrammeur qui a dit louez vos rêves avant de les acheter c'est bien merci Donc voilà, un appart sympa dans je ne sais plus quel quartier parce que j'ai pas retenu le nom. Je pense qu'on restera 80% du temps à Bangkok et en bougeant beaucoup...

  • Speaker #3

    On ne peut pas se rendre compte.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça le but c'est de se créer une routine et de travailler vraiment et de networker. Alors j'aime pas ce mot parce que moi je suis pas bon en plus de forcer le truc pour essayer de rencontrer du monde. J'aime bien quand ça se fait naturellement comme aujourd'hui. Mais ouais, essayer de rencontrer du monde dans le même domaine que nous,

  • Speaker #0

    pour avoir... C'est un peu l'avantage. Mais c'est un peu l'avantage à l'étranger, c'est-à-dire que, surtout dans des endroits très dynamiques, comme Bangkok, comme Bali, même comme Dubaï finalement, ouais, tout à fait, c'est-à-dire que tu rencontres très facilement des gens. Surtout si... Vous allez rencontrer principalement des Français qui sont installés là-bas, pour... Après, bon, il y a tout un tas d'autres gens. que vous découvrirez dans un second temps, mais au début vous allez d'abord vous adresser aux français, mais comme on est à l'étranger, en fait, il y a cette proximité qui fait que, bah on est français, c'est déjà beaucoup plus simple, et la plupart des gens qui font du business ne sont pas avares de conseils, vont prendre vraiment du temps pour discuter avec vous, comme ils ne le feraient pas forcément ici.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'on est plus décomplexés à l'étranger, que le dialogue est le plus simple.

  • Speaker #0

    Toi tu l'as vu aussi, tu peux expliquer à Bali aussi peut-être ? Oui, c'est à Bali,

  • Speaker #2

    voilà. Moi je suis allé cinq fois à Bali. presque tous les ans maintenant, et j'ai découvert l'année dernière les endroits de Bali où il y a tous les digital nomads, peut-être Changu et Ubud, et effectivement, pour les vacances, je déconseille parce qu'en fait, ça ressemble trop, c'est un peu trop occidentalisé, mais par contre, pour s'installer et du coup, vivre à l'étranger, profiter de tous les avantages de l'étranger, tout en ayant en fait une salle de sport, un hôpital à côté et surtout des communautés francophones, j'ai vu dans les co-working. vraiment tu t'installes, tu bosses et tu crées du réseau de manière automatique. C'est-à-dire qu'une fois sur deux, tu as une conversation qui s'engage avec quelqu'un à côté. Encore plus quand tu es à deux dans les co-works parce que du coup, tu parles avec quelqu'un, tu parles français et les gens autour qui sont français entendent que tu parles français. Ils entendent que tu parles business. Ils n'ont pas peur de venir vous voir, etc. et réciproquement. Et du coup, moi, je fais du e-commerce et j'ai une agence web. Et juste en étant deux semaines là-bas... J'ai dû avoir sans chercher, juste en allant bosser dans des coworking, 4, 5 prospects chauds intéressés par des services type création de site, lancement de pub. Je me disais ça va vite. Et des copains, j'en parle pas. Faire des copains qui sont justement entrepreneurs, qui sont un peu dans cette même vibe et qui ont un mindset qui ressemble au mien. Mais c'est super facile. Là où en France, non, tu parles pas à ton voisin.

  • Speaker #1

    C'est mal vu de poser des questions, encore plus des questions liées à l'argent, au revenu.

  • Speaker #0

    Là-bas, pas du tout. Tu peux afficher, tiens, t'as vu, j'ai acheté une Rolex. Oh, dis-donc, sympa. C'est pas du tout mal vu. Tu peux être un connard. Il y a ce côté communautarisme.

  • Speaker #2

    Tous les expats francophones veulent... Ils veulent créer du lien et tout. Tout le monde est dans cette démarche-là. Donc, dès que tu rencontres quelqu'un qui est installé, tu te ressens que tout le monde. Et vraiment, très rapidement, tu te dis, mais là, j'ai déjà un groupe d'amis, des gens qui sont artistes, des gens qui sont dans le business. Et très vite, tu te sens comme un poisson dans l'eau. Et moi, c'est un peu ce qui m'avait marqué, surtout à Bali. C'est ce truc. En fait, moi-même, en voyage solo, t'es pas tout seul du tout. T'as du contact.

  • Speaker #1

    Ça, ça nous manque beaucoup. Rencontrer du monde dans le même domaine. pour échanger.

  • Speaker #0

    Et vous pourrez, vous allez vraiment progresser beaucoup. En fait, c'est vrai, on progresse énormément au contact de gens plus évolués que vous dans un domaine, ça peut être l'e-commerce, mais ça peut être aussi quelqu'un qui n'a rien à voir, mais qui fait un business et qui va vous donner des clés ou qui va vous faire rentrer dans un cercle, un autre cercle, etc. Et vous allez rencontrer des e-commerçants et là vous allez... Moi, j'ai pris des claques comme ça en rencontrant des gens sur place, des gens plus jeunes que moi, bien souvent d'ailleurs. C'est assez...

  • Speaker #2

    C'est pour ça que Bangkok, j'adore Bangkok, et si jamais je vais vivre en Thaïlande, on a de grandes chances que je sois à Bangkok, mais pour autant, je vous inviterais quand même à essayer au moins deux, trois endroits, parce que justement à Bangkok, ça se fait, c'est networking, etc., mais ce n'est pas le plus évident, parce que c'est très très très grand, alors que Koh Samui, on a peut-être déjà dû l'évoquer, mais c'est une île où il y a aussi beaucoup de digital nomades, et là, tu as beaucoup plus de contexte, de sorties et d'espaces où on peut aller bosser, où très facilement tu connectes avec d'autres gens. À Bangkok, malheureusement, on retombe aussi quand même un peu dans les travers des grandes villes, où tu vas dans des co-works qui sont magnifiques et tout, pas cher, et donc c'est vraiment l'idéal. Mais vous êtes 300 dans le truc, et du coup, il y a quand même moins de... Alors que le petit co-work à Koh Samui, vous êtes une cinquantaine, et c'est déjà beaucoup plus convivial, il y a beaucoup plus cet aspect, on va se parler. En plus, il y a cette ambiance, on va dire, avec la plage à côté, ce qui fait qu'il y a aussi un état d'esprit qui est différent, où les gens peuvent se connecter. Voilà, il est 18h, maintenant qu'on a bossé tout l'après, on dit pour que prenons un cocktail avec les deux personnes avec qui on a discuté rapidement et voyons quel est leur business, qu'est-ce qu'ils font. Et chacun peut se donner de la valeur.

  • Speaker #0

    À Kosemoui, par exemple, il y a un club d'entraînement de boxe-thaï qui est assez connu, où tous les expats vont. Tu vas prendre un cours de boxe-thaï là à 18h, tu peux être certain que tous les gens qui sont là, tu as la moitié qui sont français déjà. Et sur la moitié qui sont français, tu en as 4 ou 5 qui font du business, qui font de la bourse, qui sont... dans l'immobilier, qui sont dans l'e-commerce, etc. C'est pas mal non plus, effectivement, d'être dans un endroit un petit peu plus petit. Mais bon, les deux sont...

  • Speaker #2

    Bon, quoi qu'en fait, c'est un truc d'initié. Soit vous avez des gens sur Bangkok que vous connaissez, et en fait, vous allez les rencontrer, vous organisez une rencontre à un restaurant, etc. Et là, d'un coup, ils vous tendent la main vers tout le reste de la communauté. Mais quand t'es tout seul, tout seul, nous, on a vu plein de gens, mais parce qu'on connaissait des gens sur place, on a essayé de les faire rentrer dans le réseau, et d'un coup, tu fais Ah, ok, Bangkok, c'est super, il y a plein de gens Mais Solo Solo, c'est tellement vaste.

  • Speaker #0

    Tu ne sais pas d'où aller. On s'est rendu compte. Bangkok, c'est pareil, c'est une ville. Toi, tu connais, tu es déjà allé. Toi, tu ne connais pas. C'est le genre de ville aussi qui est énorme. C'est vraiment énorme. Paris, c'est rien à côté. Quand tu arrives, tu peux avoir un choc de rejet aussi. C'est tellement grand. La circulation, toute la pollution. Mais c'est une ville qui s'apprivoise. C'est une ville que j'adore, mais la... première fois que j'ai mis les pieds à Bangkok, j'ai voulu me barrer. J'ai dit non, on va aller à Koh Samet, on va aller à Chiang Mai, on ne peut pas rester ici. C'est une ville qui est incroyable, qui offre énormément de choses, qui est extrêmement généreuse, qui a plein de petits coins cachés, plein de surprises, etc. Mais, c'est vrai qu'il faut prendre le temps de l'apprécier, en fait. On va vraiment prendre le temps de l'apprécier. Et le mieux, c'est d'être, je pense, sur Sukhumvit, c'est d'avoir un appartement, un condominium. Après, il y a différents quartiers aussi dans Sukhumvit qui sont plus ou moins sympas, mais de prendre un appartement avec tout le service. C'est vraiment l'avantage de ce type de pays, c'est que c'est un pays de service. Comme je vous l'avais dit, c'est que tu es là, tu penses à ton boulot, tes loisirs et le reste, tu oublies. Donc il faut vraiment profiter des bonnes choses que Bangkok peut vous offrir pour accepter le reste, c'est-à-dire la pollution, le bruit, la chaleur, le machin. Oui,

  • Speaker #1

    mais non, on n'est pas fermé à l'idée. On pensait à Bangkok puisqu'on pensait que c'était vraiment le centre névralgique.

  • Speaker #0

    Petite semaine à Koh Samui, ce serait pas mal. On pourrait en reparler en off. C'est peut-être pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a pris un mois aussi.

  • Speaker #0

    Pour avoir le temps de... Non, tout à fait, vous avez bien assez.

  • Speaker #1

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    vous avez même... Alors, ça dépend après de vos impératifs, mais aujourd'hui, vous avez vu, il y a maintenant des 100 visas, vous pouvez passer 60 jours.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    mais si, je l'ai lu. On s'est dit, on commence par un mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est déjà bien. Ok, on va finir ce podcast, cet épisode, qui était vraiment intéressant, mais par le jeu des questions oui et non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on répond en même temps à la même question ?

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    L'autre aura le temps de se préparer si on fait un puis l'autre. La question est posée,

  • Speaker #0

    vous répondez en même temps. Première question. Alex est la tête pensante du duo ? Oui.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Ça commence mal.

  • Speaker #1

    Ah mais on n'a pas le droit d'argumenter.

  • Speaker #0

    Non, vous pouvez parler.

  • Speaker #2

    Passé à la fin, vous aurez un joker, vous pouvez revenir sur une question.

  • Speaker #3

    Je sens que ça va être compliqué à choisir.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà pensé à saboter un concurrent ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Pensez-vous que votre relation personnelle, j'entends, votre couple, pourrait survivre à l'échec de votre entreprise si celui-ci est arrivé ? Oui. Est-ce que l'argent est votre seule motivation ? Non. Vous avez déjà répondu à ça pas mal de fois. Avez-vous déjà, de manière générale, fait une amitié pour obtenir un avantage professionnel ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #2

    C'est la base. Normalement, je ne peux pas le blairer à la base.

  • Speaker #3

    Moi, ça se voit sur ma tête. Je ne vois pas les gens.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #3

    Ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Est-ce que mentir fait partie de votre stratégie de vente ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Pareil, il y en a qui pourraient mettre en avant des arguments bidons. Si je vous donne maintenant 500 000 euros, est-ce que vous me revendriez votre marque avec un contrat qui stipule que vous ne pourriez plus jamais ? Faire de e-commerce ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    500 millions d'euros quand même. Réfléchis-y. Je réfléchis pas.

  • Speaker #2

    Cache.

  • Speaker #1

    5 millions.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà fait une promesse à un client, en recevant par exemple, en sachant que vous ne pourriez pas la tenir ? Non. Ils sont honnêtes ces gens. Incroyable. Menteurs.

  • Speaker #3

    Est-ce que vous avez menti ? Oui.

  • Speaker #0

    Estimez-vous vraiment que vos produits valent le prix auquel vous les vendez ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dernière question. Avez-vous déjà utilisé une idée que quelqu'un d'autre vous aurait confiée en privé ? Non, je ne crois pas.

  • Speaker #2

    La campagne agressive, allez-y, c'est cadeau.

  • Speaker #3

    On répondra, il faudra nous reposer la question depuis quelques semaines.

  • Speaker #0

    Revenons sur la première question. Vous n'étiez pas d'accord. C'est déjà ça, vous n'étiez pas d'accord.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai pensé à l'élaboration de nos produits. C'est toi qui imagine tout ce qu'on met dedans.

  • Speaker #3

    Oui, mais si on part du début, c'est toi qui avais décidé de faire du e-commerce.

  • Speaker #1

    Oui. Mais bon, on lance tous les deux des idées. Moi, j'ai pensé à la conception de produits beaucoup. Enfin, à ce qu'on fait aujourd'hui. Effectivement, oui, au début, j'avais pas eu l'idée. On ferait peut-être pas du e-commerce.

  • Speaker #3

    actuellement et des produits en eux-mêmes oui c'est moi qui fais les démarches pour la création réfléchir

  • Speaker #1

    qu'il y a des idées de nouveaux produits. Tu me cours d'ailleurs un peu derrière pour qu'on se pose et qu'on en discute. Toujours mieux faire.

  • Speaker #0

    Voilà, donc finalement c'est bien Alex.

  • Speaker #3

    Ah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, oui.

  • Speaker #1

    En 2021. pendant quelques jours, c'était moi. Ouais, le temps de te convaincre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoutez, on va terminer là cet épisode de podcast, donc n'hésitez pas à vous abonner, n'hésitez pas à mettre un like, à partager cet épisode. Si vous nous écoutez sur podcast audio, n'hésitez pas à mettre également une bonne note et un avis, surtout sur Apple Podcast, c'est important pour nous aider, si vous aimez ce qu'on fait. Et voilà. Bah écoutez, merci en tout cas Ben et Alex. Merci à vous. De Marseille, enfin vous êtes pas venus que pour nous. Soyez honnêtes. Mais c'est vraiment sympa d'être passé, de nous voir, de nous faire le plaisir, de nous accompagner sur cet épisode. Et on en a appris pas mal en fait aussi sur le parcours qui a été le vôtre.

  • Speaker #2

    Je sais maintenant que pour être e-commerceur, il faut livrer des pizzas et faire de la téléprospection.

  • Speaker #0

    C'est la méthode miracle.

  • Speaker #2

    Il y a un bon signe, c'est un green flag, vous allez avoir du succès en e-commerce.

  • Speaker #0

    Merci bien, à très bientôt. Merci, bon retour sur Marseille à tous les deux.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Le pire conseil

    01:10

  • Les débuts de Ben et Alex en Ecommerce

    05:05

  • Formation et Coaching pour avancer plus vite

    11:00

  • Difficultés puis équilibre sur Facebook Ads

    14:50

  • Choix d'une thématique sur les produits éducatifs pour enfants : une démarche sincère

    17:02

  • Réinvestissement total des gains dans le projet

    19:15

  • Chiffre d'affaire prometteur

    21:55

  • Vivre sans se payer pour tout réinvestir dans le projet : un pari qui demande des sacrifices

    24:24

  • Gestion du stress dans le business

    30:45

  • Est-ce facile de travailler en couple ?

    31:52

  • Création de marque et développement produits

    40:54

  • Des écoles comme clients fidèles

    43:56

  • Plan de développement de la marque

    45:32

  • Stratégie d'acquisition

    46:30

  • Les compétences clés pour réussir en E-commerce

    48:50

  • La capacité à créer du contenu est primordiale

    50:30

  • Découper ses objectifs pour aller plus loin

    54:48

  • L'importance du sport et de l'hygiène de vie dans l'entrepreneuriat

    01:00:53

  • Rêves et Objectifs pour la suite

    01:03:38

  • C'est Ok d'être un vrai connard !

    01:08:00

  • L'expatriation en Asie pour réussir ?

    01:09:38

  • Le jeu des questions en oui ou non

    01:19:50

  • Conclusion

    01:23:30

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Description

Bienvenue sur la chaîne d'Inkubox, le bureau d'agents et fournisseurs E-commerce français de référence implanté en Asie.

Aujourd'hui second épisode d'une série "Cas d'école" de belles réussites dans le domaine du E-commerce avec nos invités Ben et Alex, qui ont lancé depuis plus de deux ans une marque prometteuse dans le marché de l'apprentissage scolaire auprès des jeunes enfants.
Cette marque fut développée sur la partie produits avec nos équipes chez Inkubox et leur succès naissant prouve une fois encore que tous les secteurs et toutes les thématiques sont porteuses quand on propose quelque chose de différent !
Nous verrons également comment travailler en couple peut parfois être bénéfique pour le lancement d'un projet business.

C'est parti !

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on a le plaisir d'avoir Ben et Alex, qui sont e-commerçants, donc un couple e-commerçant. C'est la première fois qu'on reçoit un couple d'e-commerçants, qui sont également clients d'Inkubox. Donc, ça fait plaisir de recevoir des gens avec qui on travaille depuis déjà un an, un an et demi peut-être, je ne sais plus, à peu près.

  • Speaker #1

    Un an et demi, je pense.

  • Speaker #0

    Un an et demi et on ne s'était jamais vu.

  • Speaker #1

    Non, c'est la première fois.

  • Speaker #0

    Parce que vous êtes dans le sud, vous êtes à Marseille, c'est ça ? Oui. Je vais commencer par une question. J'aimerais savoir, et je te pose la question à toi aussi Hugo, d'ailleurs. Rapporte-toi le micro, Hugo. Quel est le pire conseil qu'on vous a donné pour votre business ?

  • Speaker #1

    Elle est difficile, cette question.

  • Speaker #0

    Elle en a tellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est un conseil qu'on nous a donné, qu'on a mis en application ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Ça peut être un proche qui vous a donné un conseil. Ça peut être quelqu'un qui a voulu vous dissuader en disant Mais non, mais fais pas comme ça, fais comme ça. Ou plutôt, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai quelque chose qui me vient à l'esprit, qui n'est pas un mauvais conseil, mais qui est un conseil qui ne nous allait pas. On suit une formation auprès d'Américains et l'un d'entre eux nous a dit Il faut absolument que vous ouvriez une quinzaine de shops, que vous testiez un maximum de produits, alors que notre démarche est totalement l'inverse. On veut développer une grosse marque, rester concentré et ne pas s'éparpiller. Pour moi, c'est celui-ci, je m'en souviens, c'est le premier qui a popé. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Sinon, nos proches sont assez supportifs avec nous, donc on n'a pas eu de mauvais conseils.

  • Speaker #0

    C'est important parce que c'est vrai que c'est pas toujours le cas d'ailleurs. Il y a des proches qui supportent le projet entrepreneurial qu'on peut avoir. Surtout quand on est en couple, où là t'as vraiment les deux personnes qui sont dans le même bateau quelque part. Et toi Hugo ?

  • Speaker #3

    Le pire conseil, c'est vrai que j'en ai pas un comme ça qui me vient, mais il y a assez régulièrement quand même des gens qui n'ont pas vu ton business de près de moi, qui sont plutôt dans l'intimité de ton business et qui vont avoir des recommandations, qui vont essayer de te dire bah ouais, tu devrais plutôt faire ci, comme ça Alors qu'ils connaissent rien au truc. Je sais que j'ai des amis qui sont peu dans ce milieu-là, qui vont avoir des recommandations alors qu'ils ne savent même pas ce que c'est que l'acquisition et quelles sont les règles de nos canaux d'acquisition. Et qui vont avoir un regard un peu naïf sur Oh, mais moi, je n'aurais pas mis ce produit de cette manière-là, etc. Et moi non plus. Mais quand on le met en relation avec les autres outils qu'on utilise, en fait, ça fait sens de faire ça comme ça. Et donc, des conseils un peu neutres. qui prennent pas en considération le fait que c'est un business qui est complexe avec différents enjeux et je sais pas, un truc un petit peu à la con aussi mais on va avoir, sans dire la thématique j'ai une boutique avec des produits qui peuvent être assimilés à des armes c'est de la décoration et c'est du cosplay plutôt mais justement ça se vendrait mieux si on disait que c'était des armes enfin que ça serait en tout cas aiguisé et que ça fonctionne Et j'avais un ami qui m'a dit Mais pourquoi tu ne mets pas effectivement que c'est une réplique authentique qui peut servir ? Oui, mais parce qu'en fait, mes fournisseurs de paiement ne me suivent plus. Si jamais je mets les vrais termes, mes fournisseurs de paiement me disent Non, on ne peut pas vous laisser vendre ça. Donc nous, on doit dire que c'est de la décoration, même si c'est moins marketing que ce que ça pourrait être. Si on expliquait, c'est difficile pour vous, je viens de vous imaginer ce que je vends du coup, parce que c'est un peu flou.

  • Speaker #1

    Non, on peut se faire une petite idée. De notre côté, notre famille ne nous a jamais... mal conseillé, ni même tenté à conseiller quoi que ce soit. Et nos amis posent parfois quelques questions, mais un peu de loin. J'ai l'impression qu'ils n'osent pas vraiment rentrer dans le sujet.

  • Speaker #2

    Ça ne les intéresse pas, mais...

  • Speaker #1

    Moi aussi, je pense que j'ai des amis que ça intéresse, mais qui sont très... qui ont une certaine pudeur et qui ne posent pas beaucoup de questions, alors que j'y répondrai volontiers, mais qui du coup ne donnent pas de conseils et ne donnent pas de pires conseils non plus.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas d'amis qui sont dans le même entrepreneur en fait ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et pour être tout à fait honnête, c'est la première fois là vraiment qu'on rencontre physiquement des personnes qui font du e-commerce.

  • Speaker #3

    Je sais que ça devient sérieux. C'est le moment où justement le business commence à être suffisamment important pour que ça devienne important d'aller réseauter.

  • Speaker #1

    J'ai passé la porte, j'ai vu Romain qu'on a eu en visio et en téléphone, je me suis dit, là on vient de faire un step au-dessus. Ensuite on a parlé de Thaïlande, je me suis dit, ah oui, c'est vrai. Tout va s'accélérer un petit peu. On va en parler tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas prévu cette question, mais c'est intéressant. Peut-être, sauf si vous ne voulez pas en parler.

  • Speaker #1

    Moi, j'en parle volontiers.

  • Speaker #0

    Très bien. On va commencer peut-être par les présentations après cette petite question d'introduction. Savoir un peu, déjà, qui vous êtes, Ben et Alex. Rapidement, parce que c'est vrai que je n'ai pas non plus vous faire remonter jusqu'au collège, à l'école primaire. Qu'est-ce que tu aimais faire ?

  • Speaker #3

    Mention de brevet, alors.

  • Speaker #0

    Non mais déjà, c'est qui vous êtes et surtout comment vous est venue l'envie ? de créer cette entreprise ensemble, en couple, parce que ça veut dire déjà que tous les deux, vous étiez raccords sur cette envie, en fait, entrepreneuriale. Et qu'est-ce que vous avez fait avant, aussi rapidement ?

  • Speaker #1

    OK. Alors moi, c'est Ben. J'ai 34 ans cette année.

  • Speaker #2

    Moi, c'est Alex. J'ai 29 ans cette année.

  • Speaker #1

    Et ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble. Ce n'est pas la première fois qu'on travaille ensemble. On a déjà été photographes et vidéastes. auto-entrepreneur mais on bossait sur les mêmes projets donc on sait que ça marche et puis comment est-ce qu'on en est venu au e-commerce ça a commencé par moi et comme pour beaucoup de personnes je pense en cherchant sur Youtube comment changer de vie concrètement c'est la même histoire c'est ça, on est coincé dans son quotidien on sait qu'on peut faire mieux on sait que ça existe donc on finit par poser des questions sur Youtube et c'est là que je suis tombé sur Le e-commerce est le business model du dropshipping. Donc j'ai commencé à me renseigner seul de mon côté. Et toi, tu as mis beaucoup de temps à comprendre.

  • Speaker #2

    J'étais réfractaire à cette idée.

  • Speaker #1

    Toi, tu étais...

  • Speaker #2

    Je faisais partie de ces gens qui pensent que le dropshipping, c'est de l'escroquerie. Et je ne voulais pas en entendre parler. Moi, je n'ai pas compris quand tu m'as dit que j'aimerais commencer à faire du e-commerce, à faire ça.

  • Speaker #3

    Tu as changé.

  • Speaker #2

    Ah oui, j'ai complètement changé d'avis.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai commencé d'abord seul, enfin seul avec mon frère et un ami de notre côté, mais de manière très peu sérieuse. On se voyait qu'une fois par semaine, les réunions débordaient souvent sur une partie de FIFA. Donc forcément, on n'est pas allé très loin.

  • Speaker #3

    C'est mieux après le storming.

  • Speaker #1

    Donc ça n'a pas duré très longtemps. Et puis un jour, le dropshipping est très lié à AliExpress au début, surtout pour la recherche de produits. Et donc, c'est un peu ça qui te bloquait aussi. C'est les produits qu'on pouvait trouver sur AliExpress. Est-ce qu'ils sont de bonne qualité ? Est-ce qu'on ne va pas vendre autre chose que du plastique un peu pourri à nos clients ? Ce n'était pas le but. Et donc, un jour, on va chez ton père. Et ton père est très client d'AliExpress.

  • Speaker #2

    Il achète plein de trucs. Et là, il a changé d'interrupteur. Et je lui dis, ils sont super beaux, tes interrupteurs tactiles. Et il me dit, oui, on l'a acheté sur AliExpress. Ce n'était pas très cher. Et là, j'ai ce petit déclic de Ah d'accord, donc en fait, il y a des trucs un peu cool sur AliExpress qui sont de qualité.

  • Speaker #1

    Le produit, c'est des interrupteurs en verre tactile qui s'éclairent quand on appuie dessus. Et franchement, très qualitatif. Il a même dit que certains fournisseurs en France se fournissaient sur AliExpress pour vendre les mêmes interrupteurs. Oui,

  • Speaker #2

    c'est un collègue à lui qui... qui a dit, oui, moi, on les achète, ça ne devait pas être sur AliExpress même, mais on les achète à des fournisseurs chinois, effectivement, on les revend, etc., trois fois plus. Et là, je me dis, ah oui, d'accord, je ne sais pas, je n'avais vraiment, je ne comprenais pas le système.

  • Speaker #3

    Du commerce.

  • Speaker #2

    Du commerce, de manière générale. Et là, ça m'a fait un petit déclic et je me suis dit, ah oui, d'accord, en fait, on peut faire les choses bien et on n'est pas obligé de choisir un produit tout pourri et le revendre trois fois plus clair, sans même parfois le livrer au client. Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #3

    On bipera, mais... Moi, ça a été l'un de mes déclics, c'est quand j'ai capté qu'eux avaient un catalogue AliExpress. La boutique AliExpress, c'est que des produits AliExpress. Même les produits en magasin, c'est du branding sur des produits AliExpress.

  • Speaker #0

    Tout est rebrandé de manière assez basique. Le produit, c'est le même, c'est simplement 10 stickers AliExpress, la boîte, c'est terminé.

  • Speaker #3

    Il y a d'autres stations balnéaires, les petits marchés nocturnes.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #3

    on s'appelle. Moi, c'est tout le monde en France. Et je fais, ah mais en fait, ils vont tous... Quand j'ai vu mes produits, en fait, sur certains de ces centres, j'ai fait, ah, ah bah oui, logique d'en acheter.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est pour avoir l'effort, bah oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est juste que ce n'est pas du dropshipping, mais c'est l'import de...

  • Speaker #3

    Le même système, effectivement. Dès que j'ai réalisé ça, effectivement, un peu comme toi, c'est, ah ok, en fait, c'est juste du commerce. Et ça se fait partout. C'est déjà là quoi.

  • Speaker #2

    Ça n'en fait rien de mal. Moi, j'avais un peu ce truc de, je n'ai pas envie de faire quelque chose de pas bien. Et là, j'ai pris conscience et donc j'ai commencé à m'intéresser à ce dont tu m'avais parlé un an et demi auparavant. Oui, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était en fin 2019 et puis nous, on s'est lancé en 2021. Donc à ce moment-là, après être allé chez son père, j'ai senti qu'il y avait une faille. Je me suis jeté dans la brèche. Là, il ne faut pas que je lâche l'affaire. alors j'ai des spines pour la petite anecdote ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble on s'est jamais disputé sauf sur ce sujet là pardon c'est notre plus grosse dispute, rien de grave c'était vraiment une discussion très animée sous la douche avec toi qui comprenait pas et moi qui étais persuadé que c'est l'avenir donc un an et demi plus tard quand Quand j'ai senti que c'était moins réfractaire, je me suis dit mais non, mais il faut qu'on se penche dessus parce que ça peut être intéressant de lancer un truc à deux. On en a les capacités.

  • Speaker #3

    Et surtout que, du coup, sans dire ce que c'est, vu le projet que vous portez, en fait, vous avez trouvé un super équilibre. C'est e-commerce, mais honnêtement, dans cette thématique-là, on est loin du dropshipping vulgaire dégueulasse qui s'est fait pendant longtemps. Par le contraire, vous avez une position... Vous vous rendez loyer le plus souvent. Et c'est réussi.

  • Speaker #1

    On commerce toujours avec une partie en dropshipping, mais avec du sens.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et des valeurs qui nous ressemblent.

  • Speaker #0

    Mais vous n'avez pas commencé par ce projet-là, vous avez commencé par vendre des bricoles avant, pour vous faire la main, j'entends.

  • Speaker #2

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Nous, on a fait le choix de toujours prendre des coachings. parce qu'on s'est dit qu'on gagnerait beaucoup de temps. Alors certes, ça coûte un peu cher selon le coaching choisi, mais ça a énormément de valeur. Plutôt que de galérer six mois, je préfère lâcher un gros billet et être accompagné. Après, il faut trouver les bonnes personnes. Donc nous, on avait acheté une formation, celle de Lucas Bivert. D'accord, ouais. Si on peut... Ouais,

  • Speaker #3

    je t'envoie sur Internet, lui. Ça dépend ce que vous dites après, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, c'est très complet. Lucas, en fait, avait pris le temps de me répondre sur Instagram. Donc...

  • Speaker #3

    Lucas ou un setter ? Lucas ou un setter,

  • Speaker #1

    je ne sais pas mais en tout cas, moi j'ai eu l'illusion de parler à Lucas sur Instagram et cette proximité a fait qu'on a choisi cette formation-là plutôt qu'une autre et Lucas proposait des coachings donc je pensais faire un coaching avec Lucas mais quand on a choisi de se lancer il nous a dit ok, alors ce sera Google Ads et ce sera avec YasserFox qu'on peut le citer on peut le mettre en lumière, Yasser est exceptionnel, c'est vraiment quelqu'un de super. Si on lui pose des questions aujourd'hui, il nous répondra encore. On s'est réécrit il y a quelques semaines et pourtant on ne bosse plus avec Yass depuis décembre 2021. Et donc Yass est spécialisé dans Google Ads, donc naturellement on s'est dirigé vers Google Ads. Donc la recherche de produits est un petit peu différente que lorsqu'on fait du Facebook Ads, il faut chercher des produits dont les mots-clés sont recherchés, tendance ou pas, mais il y a plein de techniques. Et donc on a commencé par vendre des produits de beauté pour femmes, d'abord sur Google Ads. On a fait nos armes dessus. On a eu des résultats assez rapidement, dans les 3-4 premiers mois à partir de la première vente. Avant ça, il y a eu 6 mois de galère, de blocage sur Google, des heures au téléphone. Je me souviens d'être assis sur la terrasse chez ma grand-mère devant Google, la personne qui ne me croit pas, qui est persuadée que j'ai eu 4 ans Google, que je me suis bloqué 3 fois. Très suspicieuse, alors qu'en fait vraiment juste on a vécu. Et donc, on a fait du Google Ads pendant plus d'un an, avant de tomber sur l'interview d'une autre personne, par Yomi cette fois. On ne citera pas la personne qui a été interviewée. On a pris un coaching avec cette personne, et le coaching ne s'est pas très bien passé, parce qu'il était très jeune, moins impliqué que Yass. Alors, évidemment, on n'a pas bossé aussi vite qu'il aurait fallu le faire, je pense, pour répondre aux questions. aux exigences du coaching, mais bref, en gros, on n'est pas allé au bout. C'était Snapchat, c'était aussi de la beauté pour femmes, mais un autre produit cette fois-ci. Là, c'était plus compliqué parce qu'il fallait faire des créas vidéo, ce qu'on ne faisait pas sur Google, et vendre des produits de beauté en axant le message sur le physique des femmes, on peut vite se faire ban certaines publicités. Donc, pareil. des pubs qui sautent.

  • Speaker #2

    On n'a jamais vraiment compris.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus. C'était il y a tellement longtemps que je ne sais plus pourquoi non plus.

  • Speaker #3

    Un peu arbitraire de toute manière. C'est un robot généralement.

  • Speaker #1

    Oui, on a rarement une personne qui les review manuellement. C'était très fatigant de voir ces pubs sauter.

  • Speaker #2

    Au bout d'une semaine, deux semaines.

  • Speaker #1

    Ça tourne et ça saute. Parfois on les up-put et ça saute le lendemain. On a malgré tout persisté. avec ce produit parce qu'on était persuadé qu'il fallait insister alors qu'on aurait dû couper beaucoup plus tôt.

  • Speaker #2

    On a tout tenté pour ce produit.

  • Speaker #1

    Ah oui, on est allé au bout de ce qu'on pouvait faire. On réinvestissait en fait ce qu'on gagnait avec le premier produit sur Google dans ce second produit sur Snapchat. Pourquoi ? Parce que le problème, enfin c'est pas un problème, mais la limite de Facebook c'est que comme on est limité par le nombre de recherches, c'est compliqué de scaler une fois qu'on a atteint un plafond. De Google ? De Google, oui. Ah j'ai dit Facebook, j'ai oublié de Google. Donc on voulait une plateforme sur laquelle on pouvait toucher plus de monde. Donc Snapchat ou Facebook. Et Facebook, je n'avais pas hâte de retester le truc, puisque c'est la plateforme par laquelle j'avais commencé en 2019 avec mon frère et mon pote.

  • Speaker #3

    Qui t'avait traumatisé à l'époque. Exactement.

  • Speaker #1

    Fantastique. C'était déjà l'interface vraiment pas accueillante. Ouais, ouais. Et puis ouais, ouais, c'était vraiment pas facile. Quand tu débutes et que tu n'as pas de budget, se lancer sur Facebook, je ne dis pas qu'on ne peut pas le faire. Mais

  • Speaker #2

    Facebook, ça a mis le feuille géant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Même encore à l'heure actuelle, pour passer d'une page à l'autre, on a tout mis en favori tellement c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah oui, pour naviguer dans le business manager.

  • Speaker #3

    C'est plus, ils font des, enfin dans les deux dernières années, ils ont fait beaucoup de mises à jour. Et selon qui tu es, enfin quel compte tu utilises, tu n'as pas la même interface. Moi, je me rappelle avoir fait des tutos qui montrent, tu vas là, tu vas là, tu vas là. Et la personne a fait une partage d'écran, pas la même interface. Je suis là, ah bah, je n'ai pas. En fait, ils ont, parce que lui, son compte est passé en version bêta de test de la nouvelle interface. Et pendant deux ans, ça a été ça. Il y avait trois interfaces différentes qui se superposaient. Alors pour guider quelqu'un, quel enfer.

  • Speaker #1

    C'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Tu ne peux rien faire. Et pareil,

  • Speaker #1

    Quand tu suis une formation et que la personne qui a fait le loom ou la vidéo t'explique tout plein de choses, mais que l'interface n'est pas la même, tu ne t'y retombes pas. C'est très compliqué. Mais du coup, après Snapchat, on a repris un autre coaching avec des Américains. On peut le citer aussi, je pense. Oui. Donc avec Alex Fedotov, qui est un Ukrainien qui vient de Miel, qui est très bon dans le domaine et qui, du coup... Oui. proposer d'abord un premier coaching qui s'appelle ISS pour des personnes très avancées et qui avait teasé son nouveau programme Plus Accès Débutants, ce qui était notre cas à l'époque et donc quand il a ouvert les portes de ce programme là on a décidé de s'inscrire aussi donc on a suivi ce programme là très longtemps et tout de suite la tendance a été est ce que vous mettez votre premier produit sur facebook puisqu'il a un potentiel il ya déjà du background, un branding etc ou est-ce qu'on fait complètement autre chose ? Et nous, comme on n'était pas alignés avec les valeurs que prenaient nos deux premiers produits, on a préféré changer. Donc on a refait de la recherche produit. On a ensuite démarré sur Facebook avec ce produit-là. Et depuis, on n'a pas bougé. Ça fait plus d'un an qu'on est sur Facebook Ads avec notre produit actuel.

  • Speaker #0

    Ça fait partie de la question 2. Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré finalement à partir sur ce domaine ? On peut le dire, donc on est sur le domaine de l'enfance, de produits éducatifs au sens large, on ne va pas évidemment préciser. Mais qu'est-ce qui vous a fait dire que c'était justement un domaine, un secteur d'activité qui était approprié et de tout miser là-dessus ?

  • Speaker #1

    Nous, comment l'expliquer ? On a toujours voulu aider les gens de manière générale. Et ce produit-là répondait à beaucoup d'attentes. Et surtout, ce produit a du sens. Notre produit et notre niche ont beaucoup de sens. On aide les enfants, on aide les générations futures à se développer. C'est compliqué sans aller trop dans le détail. Mais quand on a trouvé ce produit-là, qu'on a très vite amélioré, on a tout de suite senti que c'était ce qu'il fallait qu'on fasse. Et je pense que, comme on en a parlé juste avant, la première grosse différence, ça a été les commentaires sous les vidéos. Donc les commentaires sous les vidéos de produits pour beauté, ça peut être très bien, mais on peut avoir beaucoup de remarques négatives. Là, on a eu beaucoup, beaucoup de commentaires positifs dès le début.

  • Speaker #2

    On a vraiment vu une différence entre le produit de beauté et celui-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'était le jour et la nuit.

  • Speaker #2

    Ah oui, vraiment.

  • Speaker #1

    donc ça, ça nous a mis un petit peu la puce à l'oreille on s'est dit ok, on tient quelque chose le produit est loin d'être parfait et c'est à ce moment là qu'on s'est rapproché de Romain et d'Inkubox pour développer notre propre produit sur la base du produit qu'on avait trouvé et donc voilà,

  • Speaker #3

    c'est comme ça qu'on en est venu à notre niche du coup ça fait un an et demi que vous êtes focus sur cette thématique là donc vous n'êtes plus dans une démarche où vous cherchez des nouveaux produits c'est vraiment... de la focalisation sur une thématique.

  • Speaker #1

    Ça va même bientôt faire deux ans, puisqu'on a commencé en février 2023. C'est vrai,

  • Speaker #0

    ça fait déjà bientôt deux ans, effectivement.

  • Speaker #3

    Vous en vivez ? Vous ne faites que ça comme activité aujourd'hui ? Vous vivez du e-commerce et de votre marque ? Ou alors ce n'est pas encore...

  • Speaker #1

    On ne fait que ça, mais on n'en vit pas. C'est-à-dire qu'on ne se verse pas de salaire. On réinvestit absolument tout ce qu'on gagne dans la production, dans les créatives, dans...

  • Speaker #2

    Prochain produit, dans le design du prochain produit.

  • Speaker #3

    C'est un message important parce qu'effectivement, nous on essaie un peu d'expliquer à quel point ça peut être long d'installer une marque e-commerce sur un marché, qu'effectivement en fait c'est pas aussi beau que certains vendeurs de formation veulent le faire croire sur le Té Millonaire en trois mois, etc. Et nous on le voit, enfin Romain encore plus, parce qu'il y a tous les e-commerceurs. France dans ses clients, dans sa partie. J'aimerais bien. En fait, c'est beaucoup plus long, laborieux, et souvent, il y a du chiffre d'affaires. Le chiffre d'affaires, on peut le partager, etc. C'est impressionnant. Mais derrière, pour se rémunérer, il y a tellement de coûts que c'est plus long que ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et effectivement, on peut avoir deux ans, trois ans avec un business qui a une bonne santé, qui a une croissance, qui est prometteur, et pour autant avoir des founders qui n'arrivent pas à se payer, alors qu'après, d'autres personnes qui sont dans l'équipe, qui vont avoir en gestion le SAV, etc. ont un salaire par rapport à cette activité, mais les porteurs de projets, en fait, souvent prennent du temps avant de pouvoir se rémunérer. Ce qu'il faut effectivement, comme vous l'avez dit, investir pour maintenir la croissance. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne correspond pas à notre façon de voir les choses, mais on sait faire de la recherche de produits, on sait faire des créatives, on sait gérer quelques campagnes sur Facebook. On pourrait former quelqu'un pour que cette personne fasse de la recherche de produits, de la création de sites, ça en continue, pour lancer des machines à prix. Et peut-être qu'on aurait gagné beaucoup plus d'argent, peut-être qu'aujourd'hui on se paierait, mais c'est vraiment pas ce qu'on a envie de faire. On veut se concentrer sur une seule marque, et je parle pas de produits mais bien de marques, parce qu'on veut développer une marque d'autorité. Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui on se paie pas. On a délégué le SAV, donc voilà, c'est des personnes qu'on paie indirectement. La logistique, c'est plus compliqué de la faire soi-même, mais c'est une chose qu'on a déléguée aussi. Donc, on préfère investir tout ce qu'on gagne dans le développement de notre marque aujourd'hui plutôt que de se payer. On a la chance de pouvoir vivre sans se payer. Donc, on en profite. On a hâte de verser un salaire quand même un jour.

  • Speaker #3

    C'est chouette, les salaires. Oui, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Je le paye de temps en temps, je ne dis pas non. Mais voilà, on arrive à... C'est long, parce qu'on fait ça depuis 2021, donc ça va bientôt faire... Ça fait déjà plus de trois ans. Donc c'est très long, mais on est patient et on sait que ça perd un jour. Et puis, ce n'est pas le but. De toute façon, le but, c'est vraiment de développer notre marque, de rendre service, d'aider les enfants et ensuite de se payer.

  • Speaker #3

    Pour souligner encore plus à quel point c'est important, est-ce que vous pouvez partager du chiffre d'affaires ? On est sur quelle échelle de chiffre d'affaires ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que t'en dis ?

  • Speaker #2

    On peut dire le chiffre d'affaires de l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, l'année dernière. L'année n'est pas finie.

  • Speaker #1

    L'année dernière, on a fait 408 000 euros de chiffre d'affaires.

  • Speaker #3

    Ça, c'est une data qui est importante. Donc, on peut faire 400 000 euros de chiffre d'affaires et ne pas se payer. C'est pour déconstruire vraiment un mythe qui assure. D'ailleurs, toutes les communications de vendeurs de formation, c'est des screenshots Shopify. Avec la maille d'explications, de détails. Alors, moins Et pourtant, effectivement, on peut être sur ce type d'échelle et l'inspirer.

  • Speaker #0

    En commençant de zéro en février, du coup, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire qu'il y a quand même eu aussi cette période de lancement, évidemment, où il n'y a pas très peu d'argent qui rentre en réalité. Donc, je trouve que c'est pas mal, en réalité, ce chiffre d'affaires. Même si, évidemment, vous n'en tirez pas encore de salaire pour aujourd'hui. Mais je trouve que c'est déjà un bon indice de rentabilité future et de succès futur.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est facile de parler de chiffre d'affaires. Donc quand on voit une vidéo, il a fait tant, il a fait tant, t'as tout de suite l'impression qu'il est millionnaire, mais en fait,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    C'est facile de faire du chiffre d'affaires, en fait. Tu peux mettre de l'argent dans Facebook et il te fait des ventes. Ah, mais grave. T'as un super chiffre Shopify, mais d'ailleurs, tu sais pas combien t'as investi dans Facebook, tu sais pas tout ce qu'il y a à côté. Et donc faire du chiffre d'affaires, oui, ça c'est facile.

  • Speaker #1

    Et surtout quand on voit que le chiffre d'affaires, là on peut vraiment encore plus mentir. Quand on voit un peu le taux de conversion et le nombre de visiteurs, on peut vite faire des produits en croix et avec les coûts d'acquisition, on peut même savoir combien la personne a dépensé sur Facebook. Donc on peut très vite faire des calculs et démasquer les imposteurs. Mais oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça dépend aussi vraiment de la situation, de l'endroit où vous êtes, enfin où la société est. Ça change, ça peut changer vraiment énormément la situation. pour un même chiffre d'affaires, une personne qui vit en France, qui est un bon citoyen, qui paye ses impôts avec sa société, etc. Et une autre personne qui vit à Dubaï, qui vit dans un paradis fiscal ou qui vit simplement dans un endroit où l'imposition, même si on pense à l'Europe de l'Est, si on prend l'Estonie où l'imposition sur société est à 15%, par exemple, où l'imposition sur dividende, la flat tax qui remonte ici à 35% bientôt, elle est toujours à 15% là-bas, ça change complètement tout. dans la rentabilité personnelle qu'on peut tirer de ce type de business.

  • Speaker #1

    Ça touche directement à la trésorerie de la société, et donc,

  • Speaker #0

    il faut faire un salaire. Exactement. Ça fait partie d'une question, justement, quels étaient les principaux défis auxquels vous avez fait face en lançant cette activité ? Je dirais que ça en fait partie, le fait de ne pas pouvoir, au jour d'aujourd'hui encore, vraiment vous verser un salaire. Alors, j'ai une question, du coup, toute bête, mais... que peuvent peut-être se poser les gens derrière l'écran, mais comment vous faites pour vivre malgré tout, puisque vous payez son loyer, vous mangez, comment ça se passe à ce niveau-là ? Vous faites encore des extras sur le côté de missions ?

  • Speaker #1

    Alors, on a la chance de ne pas payer de loyer.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sans rentrer dans les détails, aujourd'hui, c'est une grosse dépense qu'on n'a pas à sortir de notre poche, enfin qu'on n'a pas à sortir tout court, d'ailleurs, personne ne la sort à notre place. Donc, ça nous aide beaucoup. Et jusqu'à la fin du mois d'août, je livrais des pizzas deux à trois heures par semaine. J'ai fait ça pendant un an.

  • Speaker #3

    C'est vrai ? C'est vrai ? Ah oui,

  • Speaker #1

    oui. Moi, j'ai été coursier pendant très longtemps, mais bien avant le e-commerce. Mais même l'année dernière, oui, les finances étant un peu justes, si tu veux vivre un minimum sans rester enfermé chez toi et éventuellement aller voir des amis. À Bordeaux, l'été, c'est plus simple avec quelques rentrées sur le monteur. Bien sûr. Donc moi, j'ai livré des pizzas. J'ai arrêté à la fin du mois d'août parce que là, c'est le moment de l'année où il faut vraiment travailler le plus. Là où il y a le pognon qui arrive quand même. On entre dans un tunnel, il faut rester très concentré jusqu'à la fin du mois de janvier, février même. Donc j'ai arrêté. Mais oui, on a la chance de ne pas payer de loyer. on a la chance d'avoir quelques rentrées d'argent mais concrètement aujourd'hui on fait quand même pas grand chose à part travailler.

  • Speaker #2

    Moi je ne livre pas de pizza et le vide amour est tout fraîche.

  • Speaker #0

    Parce que toi à la limite, enfin j'ai déjà vu ton instagram, tu as une qualité de photos de dingue franchement je te montre ça Hugo parce que tu ne l'as pas vu mais j'étais sur le cul de dire waouh le talent qu'il a et je me dis bah c'est dommage en fait que tu n'exploites pas. peut-être pas ça aussi sur le côté, il n'y a pas des missions, des shootings que tu pourrais facturer ?

  • Speaker #2

    Alors, si, mais c'est très compliqué de réussir à réunir le fait de faire ce qu'on fait, et à côté, chercher des clients, les prendre en photo, trier les photos, retoucher les photos, ça prend beaucoup de temps, parce que les photos que tu as vues, c'est des grosses grosses retouches.

  • Speaker #0

    C'est énormément de travail, je sais.

  • Speaker #2

    Et j'adore ça, c'était ma passion, j'ai... J'espère qu'un jour je le referai, mais pour le plaisir. Mais c'est vrai que c'est compliqué de trouver des clients, de faire tout ça en parallèle de ce qu'on fait actuellement.

  • Speaker #3

    Quel type de photos ? Ça peut être des photos pour des e-commerçants ou pas ? Parce que c'est le moment, si c'est jamais dessus. C'est justement trouver des clients. Non,

  • Speaker #2

    c'était des photos beauté, mode.

  • Speaker #0

    Des portraits déjà parlé.

  • Speaker #2

    Des portraits principalement. Et oui, avant ça, j'aurais adoré être photographe pour des magazines et des trucs comme ça, mais... Mais bon, c'est encore autre chose.

  • Speaker #1

    Clairement, ta zone de génie, c'est sur Photoshop au moment de retoucher les visages de tes modèles. Du coup, tu le retrouves un petit peu quand tu fais la mise en page de nos produits.

  • Speaker #2

    Je suis un peu en créa. C'est pour ça que j'adore ce qu'on fait et la marque qu'on crée, parce que ça me permet de pouvoir être très créative, de m'exprimer un peu comme quand je faisais de la photo.

  • Speaker #1

    Mais quitte à...

  • Speaker #0

    à se décentrer un petit peu pour gagner un petit peu d'argent pour vivre plutôt que de faire de la photo qui est très chronophage, autant ouvrir un autre site e-commerce. Parce qu'on aurait plus vite fait de passer du temps à chercher un produit, lancer des publicités et essayer de trouver des produits tendance plutôt que de faire de la photo. C'est pas un message. J'aimerais que tu puisses faire de la photo toutes les semaines, tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aurais aimé mais ça prend beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est une question que je crois que je t'avais déjà posée, parce que nous, on le voit bien, même parmi nos clients, il y a souvent des gens qui n'ont pas les compétences, qui n'ont pas à faire, c'est normal, à la limite, c'est un métier. Et en e-commerce, c'est souvent des besoins, que ce soit pour des packs-fous de produits, tu m'as dit que tu ne faisais pas, ou alors pour des photos mannequins avec des produits portés, par exemple, quelles que soient, ça peut être des lunettes, des caleçons, peu importe. Et je trouve ça intéressant, effectivement, parce que je sais qu'il y a une demande. Mais je sais aussi que oui, c'est énormément de temps et que du coup, tu bascules sur une autre activité qui fait que tu pénalises l'activité principale. Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a la chance d'avoir ce côté très créatif et on sait se servir de InDesign, Illustrator, Photoshop.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    tout ça nous aide vraiment. Si on ne savait pas faire tout ça, ceux qui ne savent pas faire ça, je ne sais pas comment ils font. Honnêtement, pour les photos produits, faire...

  • Speaker #2

    Mais il délègue, ça coûte pas.

  • Speaker #3

    C'est ça, il faut forcément, quand tu portes un projet e-commerce, il faut forcément avoir une zone de génie qui est quand même importante dans le business. Derrière, tu peux déléguer certains trucs sur lesquels tu n'es vraiment pas à l'aise. Mais moi, l'impression que j'ai, c'est que vous êtes très complémentaires sur vos compétences. Et souvent, dans les équipes, c'est super important. Moi je vois beaucoup de gens entre 20 et 22 ans qui sortent d'école de commerce ou qui sont en école de commerce et ils sont mon super copain, mais ils ont les mêmes compétences et ils veulent faire du business ensemble. En fait ils veulent se lancer dans l'e-commerce et le premier truc qu'on leur dit généralement c'est Ah les gars c'est cool vous avez la DTR, mais là vous êtes le même profil. Votre association actuellement elle ne sert pas trop à grand chose. Oui vous partez dessus, vous faites la même chose. Voilà, exactement. Et idéalement effectivement il faut un créatif, il faut quelqu'un qui va être ok avec les pubs, il faut quelqu'un qui va être ok avec le site.

  • Speaker #0

    Il y a plein de corps de métier. Je pense que notre passé de photographe et vidéaste nous a beaucoup aidé pour, concrètement, les photos produits et la mise en page de nos sites. Il y a beaucoup de choses qu'on a dû apprendre à côté. Mais concrètement, oui, on se répartit plutôt bien le travail. Alexandra, c'est la créa, c'est les images, c'est les couleurs. Moi, je suis plutôt le rad laboratoire derrière l'ordinateur à regarder Facebook Ads. Alors, paradoxalement, je m'occupe des créas vidéo.

  • Speaker #3

    mais on a dit qu'on allait peut-être changer le médiabayer a toujours un regard sur les créas vidéo c'est important parce que toi tu sais ce qui marche,

  • Speaker #0

    ce qui marche moins bien oui comme j'ai le retour de ce qu'on a lancé et je m'occupe quand on n'a pas de stagiaire monteur du montage aussi donc ouais plutôt complémentaire et ça c'est une chance on est complémentaire dans la vie et au travail c'est super important pour

  • Speaker #1

    le côté moi je suis une grande stressée il ne lit pas du tout, enfin beaucoup beaucoup moins que moi.

  • Speaker #0

    Ah oui moi...

  • Speaker #1

    Et donc il arrive à me canaliser quand on doit payer des trucs au début. Quand on a commencé à devoir payer l'ioss, bon ben moi... Quand j'ai pleuré en voyant la déclaration, ça va aller, maintenant dès qu'il y a un peu une somme comme ça qui nous sort de... 3 ans quoi. Voilà. Je ne sais pas aller...

  • Speaker #2

    Ne me dis même pas le fin. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je peux pleurer un coup, je fais non ça y est,

  • Speaker #0

    ça mange. Ça y est j'ai l'habitude maintenant.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que oui. Moi, je suis très stressée pour un peu rien. Et toi, tu arrives un peu à me canaliser. Non, mais ça va, vois le bon côté des choses. Ça veut dire qu'on avance et qu'on progresse. Mais oui.

  • Speaker #0

    On trouve un équilibre comme ça, puisque toi, tu es vraiment pas stressée, parfois sur des trucs importants qui devraient m'inquiéter un peu plus. Et toi, beaucoup plus. L'exemple parfait, on peut en parler, c'est de notre palette de produits qui arrive en France. Dans un entrepôt.

  • Speaker #2

    Ça fait partie de la question qu'on va aborder après, parce que ça ne manque pas de bol. Je ne sais pas si tu es au courant de toi, mais on va en parler après. Alors justement, ça faisait partie d'une question, mais finalement, vous avez déjà plus ou moins répondu. C'était moi, ce qui m'intéressait, puisque c'est la première fois qu'on a un couple qui travaille ensemble en e-commerce. Et ce n'est pas si fréquent. En général, c'est l'un ou l'autre, mais rarement les deux. Donc justement, est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Je voulais, dans cette même question, vous nous demander Comment vous gérez la répartition des rôles ? On a déjà répondu à ça finalement à l'instant. Mais est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Vous me disiez tout à l'heure qu'il y avait très peu de disputes. Finalement, quasiment pas. Déjà, ça c'est une chance parce que ça pourrait occasionner justement des disputes. Même si ça en a occasionné apparemment au tout début sur... Le lancement de l'activité et sur le fait de partir là-dedans.

  • Speaker #0

    Avant de lancer l'activité, on travaille ensemble. On ne s'est jamais discuté.

  • Speaker #1

    Non. Après, on n'est pas... De manière générale, dans notre vie personnelle, on ne se dispute pas. On communique beaucoup.

  • Speaker #0

    Du coup, pour répondre à la question, moi, je peux te dire... Est-ce que c'est facile ?

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est difficile de travailler en couple ?

  • Speaker #0

    Pour moi, oui. Oui, moi aussi. Je vais ajouter un petit non, parce qu'il y a évidemment des côtés négatifs, mais qui sont tellement minimes comparés à... à ce qu'on peut faire à deux. Déjà, on se connaît très bien, puisque ça fait très longtemps qu'on est ensemble. Donc, il n'y a pas de langue de bois quand il faut parler. Parfois, le ton peut monter parce qu'on n'est pas d'accord sur certaines choses. Mais c'est l'histoire de cinq minutes et puis on finit par trouver... Oui. C'est très peu, mais...

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se mettre dans une dispute.

  • Speaker #0

    Pour répondre mieux à la question, oui, c'est facile. Parce qu'on sait qu'on est sur la même... Langue. la même longueur d'onde, la même dynamique, on a les mêmes envies, aussi bien au niveau du développement de la marque que ce qu'on veut faire de notre vie perso ensemble. Donc il n'y a pas de divergence à ces sujets-là. Après, il y a quelques inconvénients évidemment, c'est qu'on bosse sur le même bureau côte à côte, donc parfois on a envie d'avoir un peu plus d'espace, moi souvent. Mais c'est juste un poudre qui touche à nous, c'est rien de grave. Et par contre, on travaille tous les jours, même sans être sur l'ordinateur, le dimanche soir sous la douche. Ah, et au fait, on n'avait pas pensé à ça. Donc oui, on travaille pour ta place.

  • Speaker #1

    Et puis moi, dès que j'ai une idée, je me réveille avec une idée, j'ai envie d'en parler. Je sais que ce n'est pas du tout son moment, mais moi, je trépigne d'impatience de lui dire j'ai eu ça comme idée, donc j'attends qu'il ait mangé, pris son petit déjeuner, pris son sport, etc. Bon, c'est bon, t'es prêt. Mais oui, du coup, c'est vrai qu'on parle beaucoup, beaucoup de travail. Il n'y a pas de temps mort.

  • Speaker #2

    Et est-ce que ce n'est pas aussi... des fois pesant, c'est-à-dire que des fois, justement, ça laisse moins de place à la vie personnelle de couple, c'est-à-dire même dans les discussions, on ne parle que de ça, on ne parle que de boulot du matin au soir, finalement, est-ce que ce n'est pas pesant ça ? Ou au contraire, est-ce que c'est motivant, est-ce que c'est un moteur pour le couple aussi ?

  • Speaker #0

    Si, je pense que parfois on déconnecte complètement de l'ordinateur en faisant une petite soirée à deux, mais on finit souvent par discuter de ce qu'on pourrait lancer comme projet, de comment on pourrait améliorer telle ou telle chose. Côté business. Et du coup, pour le coup, c'est vrai qu'on... Peut-être qu'on ne développe pas assez notre couple, mais beaucoup trop le côté travail. Pour le coup, c'est un truc dont on n'a même jamais mis le doigt dessus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #2

    psy. On va le discuter ce soir. Et justement, alors c'est une question là... Là, je prends la casquette un peu du romain plus traditionnaliste, mais de couple. Mais enfin, bon, il y a... Vous êtes aussi à un âge où le sujet des enfants peut arriver un peu sur le tapis. Est-ce que c'est quelque chose qui rentre en compte ? Est-ce que vous avez déjà prévu ça ? Est-ce que déjà c'est une envie ? C'est peut-être un peu indiscret, mais c'est simplement de savoir. Est-ce que vous intégrez déjà ça, une vie à trois ou une vie à quatre, aussi dans le travail ? Ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non. Oui. Je ne sais pas où on pourrait... Mettre un enfant, à vrai dire, ou même s'en occuper, le temps de...

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est pas du tout un sujet pour le moment. Non, non, non. D'accord.

  • Speaker #1

    Notre enfance et notre société.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. C'est le job.

  • Speaker #1

    C'est de la responsabilité. C'est de la responsabilité, donc un humain à gérer, j'avoue que là...

  • Speaker #0

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    C'est compliqué. En fait, comment vous le percevez du coup ? Parce que vous êtes toujours sur... Enfin, ça prend beaucoup de place. Est-ce que c'est pas plus proche de la passion commune, le business, plutôt qu'un travail commun ? parce qu'effectivement si on en parle le dimanche si on en parle sur la douche etc c'est que c'est juste une passion, une activité que vous vivez à deux et que ça vous fait kiffer donc finalement c'est même pas que vous êtes pas collègues, vous êtes passionnés par le même truc et il s'avère que c'est un truc en commun qui c'est du business mais finalement ça se rapproche peut-être plus de la passion que du boulot Ouais je suis d'accord,

  • Speaker #0

    je sais pas si j'emploierais le mot passion parce que je peux comparer avec ma vraie passion qui est le vélo c'est pas la même chose, par contre c'est quelque chose qu'on savait inconsciemment qu'on allait faire tous les deux, puisque déjà, bien avant, toi, tu avais des images de toi. Tu t'es déjà projeté, quand tu étais ado, comme chef d'entreprise. C'était très précis. C'est vrai que moi,

  • Speaker #1

    je voulais être à mon compte dans tous les cas. Je n'avais pas envie de travailler en salarié, quelque part. Ce n'était pas ma vision de la vie.

  • Speaker #0

    Mais j'aime beaucoup ce que tu m'as toujours dit. Je me suis toujours vu en tailleur avec un...

  • Speaker #1

    Avec une petite balèze là, à marcher dans un bureau. Je ne sais pas ce que je faisais, mais...

  • Speaker #0

    En fait, tu passais juste à l'entretien. Non, mais ça, tu m'en as parlé très tôt. C'est une image que tu as eue bien avant qu'on se rencontre. Et moi... J'ai les souvenirs de moi. Aujourd'hui, je vis à Marseille. J'ai pratiquement toujours vécu à Marseille, mais j'ai vécu deux ans à Paris. Je faisais un taf vraiment pas intéressant. Je faisais la téléprospection en banlieue parisienne. Et j'ai...

  • Speaker #3

    On a le même parcours, il y avait des pizzas, il y avait la téléprospection. C'est vrai ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    j'ai fait aussi. C'est le troisième, j'ai fait. C'est fou. Tu vois, c'est encourageant.

  • Speaker #3

    C'est le parcours firmano-e-commerce, c'est ça. Faites de la téléprospection, puis après, normalement, vous devenez e-commerceur.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que de cette manière, on sait ce qu'on ne veut plus faire. Moi, clairement, je ne veux plus passer mon temps au téléphone. Et j'ai des souvenirs de moi face à l'ordinateur avec mes collègues de travail qui téléphonent toute la journée à imaginer à quoi pourrait ressembler ma vie avec beaucoup plus d'argent. Et pareil, j'avais des images très précises. Donc, j'ai toujours su, sans me dire c'est quelque chose que je vais vraiment faire, que je ferais quelque chose de moins commun que 99% des gens. Alors attention, ce n'est pas une critique. Il y a des journées où j'aimerais bien avoir un taf CDI avec Amthier Stahler. Mais on a toujours su qu'on ferait quelque chose de différent. Aujourd'hui, on ne peut même plus dire différent parce qu'on rencontre des entrepreneurs. Donc, on est moins différent des personnes qu'on côtoie. Mais on sort un petit peu du lot sans vouloir être péjoratif.

  • Speaker #3

    Et puis, effectivement, la plupart des gens n'ont pas la patience que là vous avez de travailler autant. longtemps sur un truc qui pour l'instant n'est pas rémunérateur à proprement parler, en tout cas dans vos poches à vous, et la plupart des gens abandonnent avant. C'est dommage pour eux, mais effectivement, du coup, c'est tout à votre honneur.

  • Speaker #0

    Moi, je marche beaucoup aux phrases fortes, aux citations, et il y en a une qui dit que si tu n'abandonnes pas, tu finiras par réussir, ça, on l'entend dans toutes les formations. Et je me dis, bon, ben, OK. Le mec qui la prononce est déjà bien avancé, il a un gros niveau, il est là où je voudrais être. Donc s'il le dit, c'est pas pour rien. En tout cas, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et c'est pour ça que j'aime pas non plus me mettre des deadlines. Et si dans deux ans, ça marche pas, est-ce que t'arrêtes ? Bah non. S'il faut que ça décolle quand j'ai 50 ans, ça décollera quand j'aurai 50 ans.

  • Speaker #1

    Un peu long, mais...

  • Speaker #0

    C'est pas comme ça, c'est dans le 15 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je vais quand même nuancer un peu cette phrase, parce que c'est vrai que je suis tout à fait d'accord avec ça. Si tu n'abandonnes pas, tu vas réussir. mais il ne faut pas non plus s'entêter, c'est-à-dire qu'en fait, sans vouloir abandonner, c'est-à-dire qu'il faut quand même être capable de switcher d'un projet à un autre en se disant, alors il ne faut pas non plus s'éparpiller, c'est toujours pareil, c'est un équilibre en fait la vie, c'est-à-dire que dans l'absolu, tu n'abandonnes pas, tu réussiras, mais il ne faut pas s'entêter dans une voie en disant, je vais vendre ce produit, ce projet va marcher, il ne marche pas, il ne marche pas, au bout d'un moment, si tu as tout fait, si tu as vraiment l'impression de tout balayer et que ça ne fonctionne toujours pas, et cette capacité, moi je trouve justement, être entrepreneur, à rebondir sur autre chose, à dire ok c'est pas grave, j'ai toujours le même objectif de ne pas abandonner, on est d'accord, mais j'ai la capacité d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #0

    On ne lâchera jamais le projet principal, le e-commerce, développer notre marque, mais effectivement en chemin on a testé des produits qui n'ont pas marché, qu'on a peut-être testé trop longtemps, qu'on aurait dû lâcher avant, donc on abandonne ce produit là, mais on n'abandonne pas l'idée générale.

  • Speaker #2

    Exactement. J'avais une question, mais finalement, je vais la passer, puisque c'était quand vous vous engueulez, arrivez-vous à faire la part des choses sur les impératifs du boulot ? Mais quand vous ne vous engueulez pas...

  • Speaker #0

    Non, on n'est pas d'accord sur plein de choses. On essaie de hiérarchiser l'importance des tâches et l'urgence des tâches. Et donc, on se met rapidement d'accord et on avance sur le plus important et le plus urgent en premier.

  • Speaker #1

    On n'hésite pas à perdre de temps sur des disputes.

  • Speaker #2

    un peu nul ou même pour des trucs qui servent à rien oui oui c'est clair alors vous avez créé une vraie marque avec des produits donc là on a fait un travail ensemble on a fait des produits totalement personnalisés très aboutis c'est pas juste on a mis un packaging et puis un autocollant en disant bon voilà c'est bon c'était quoi le processus en fait de développement, je parle pas du développement de notre côté côté Inkubox, mais de votre côté pour développer ces produits justement vous êtes partie d'une base, vous êtes est-ce que c'est un produit que vous avez amélioré ou alors c'est un produit qui a été totalement pensé de A à Z en fait on a pris l'idée du produit qu'on vendait à la base et en partant,

  • Speaker #1

    c'est compliqué on a tout changé en fait on a pris le support...

  • Speaker #0

    et le concept.

  • Speaker #1

    Voilà, le concept. Et après, on est parti de rien et on a créé...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a modifié la taille, le contenu, pour que ça corresponde vraiment à ce que les enfants apprennent en France. Donc, en dehors du fait que le produit... c'est le même dans le sens où c'est le même type de produit.

  • Speaker #3

    C'est ça.

  • Speaker #0

    J'ai pas une idée. Les deux produits n'ont absolument plus rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que, ça aussi c'est trop en dire, mais j'ai dû me renseigner, on a dû se renseigner sur que les enfants apprennent dans quel ordre, dans quel sens, etc. pour proposer un produit qui soit complet.

  • Speaker #3

    Vous êtes formé à l'utilisation du produit et à ce qu'il doit délivrer.

  • Speaker #1

    Et encore maintenant, pour les prochains produits, là, pour le produit qui est sorti, pareil, je me suis renseignée. En fait, on n'a pas envie de faire quelque chose à moitié.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais beaucoup de recherches pour prendre le produit le plus pointu et le plus juste possible.

  • Speaker #1

    Et puis, si on me pose des questions, je sais répondre aux questions de pourquoi ça, pourquoi ci. Je trouve ça important de s'investir, surtout là-dedans, c'est quand même les enfants, pas leur dos, c'est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    On fait une comparaison, si tu vends demain des huiles essentielles, il faut que tu deviennes doué en huiles essentielles, sur qu'elles sont bien faites, quelles combinaisons possibles, quelles applications.

  • Speaker #1

    Moi j'aurais du mal à vendre d'ailleurs, au début quand on a commencé, quand on faisait de la beauté, c'était tout ce qui était crème, tous les trucs vraiment qui rentrent dans la peau. J'avais diabète. je ne suis pas trop à l'aise avec ça parce qu'on ne s'y connaît pas et je ne sais pas de quoi il fait la crème ou est-ce qu'elle est vraiment faite.

  • Speaker #0

    On ne peut pas prendre le risque de vendre un produit fabriqué en Chine sans savoir ce qu'il y a dedans.

  • Speaker #1

    Oui, nous, ça nous inquiète. Et ça, c'est mon côté très inquiet et stressé.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est du bon sens. Oui, oui. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc oui, on a tout fait de A à Z en cédant de quelqu'un pour le design, etc.

  • Speaker #2

    Et vous avez des... Il me semble, j'ai peut-être mal compris, vous avez déjà également des liens avec des systèmes éducatifs, des écoles, ou des choses comme ça ? Ou alors absolument pas ? J'ai inventé tout ça, j'ai rêvé ça.

  • Speaker #0

    Notre produit se trouve dans quelques écoles. Mais c'est parce que ces écoles-là nous ont approchés. On n'a pas fait de démarchage particulier. C'est intéressant déjà ça.

  • Speaker #2

    Les écoles vous ont vues. ont trouvé le produit suffisamment intéressant alors que eux-mêmes ont tous les outils normalement nécessaires et se sont dit tiens c'est vachement intéressant on va les contacter.

  • Speaker #3

    Un petit green flag B2B en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. On a eu deux green flags B2B dont on parlera en off volontiers mais pas sur le podcast qui ajoute au fait que clairement on est sur la bonne voie. Autant que les bons commentaires sous les premières vidéos. On a ce même ressenti.

  • Speaker #3

    Il y a ce truc-là qui est important aussi à souligner, c'est qu'effectivement, par exemple, faire du chiffre d'affaires, même si vous n'avez pas encore à dégager une rémunération de ça, faire du chiffre d'affaires, c'est crédible pour après aller attaquer les marchés B2B, aller positionner sa marque dans la vente physique, etc. Et on a déjà des exemples de marques qui, en fait, ont fait deux ans, trois ans de e-commerce, donc dans la croissance, sans avoir de réel profit, mais qui, derrière, ont eu les portes ouvertes pour des grands distributeurs. Et puis après, voilà, c'est la ruée vers l'or directement dès qu'elle s'est... démarche-là. Donc c'est important aussi dans la vision, effectivement, de voir que ça peut découler là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. On a une vision très large qui ne se limite pas du tout à notre produit, ni même aux écoles. On aimerait occuper tout l'espace en ce qui concerne l'éducation des enfants.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est quoi votre plan de développement ? Vous avez un plan sur 2 ans, 3 ans, 5 ans, 10 ans ? Je ne sais pas, vous avez déjà réfléchi, en fait ? Ou simplement pour l'instant, vous allez augmenter la gamme des produits ? Voir un peu comment ces produits répondent, entre guillemets, au marché ?

  • Speaker #0

    Pas de business plan, parce que pour moi, ça s'adresse aux banques et aux investisseurs. Aujourd'hui, ce n'est vraiment pas notre démarche. Mais oui, c'est augmenter notre catalogue. Je pense que c'est l'un des axes principaux à améliorer, puisque le problème de notre produit, c'est qu'on n'a pas de récurrence client. ça impacte la rentabilité sur le long terme et puis même la valeur d'une marque tout simplement. Donc le but ce serait que nos premiers clients qu'on a eu du mal à acquérir restent chez nous, qu'on puisse les accompagner sur plusieurs années, donc développer le catalogue et ensuite développer les canaux d'acquisition. Aujourd'hui 99% c'est Facebook Ads, un peu de Google, mais il y a beaucoup d'autres possibilités. On a un orteil dedans. Le but, c'est d'enfoncer les portes.

  • Speaker #3

    Pourquoi ce choix ? Ou alors, qu'est-ce qui fait que vous êtes à 99% sur Facebook et 1% sur Google, alors que vous aviez commencé le e-commerce par Google ? Vous avez essayé, ça n'a pas marché. Quelle est la situation par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Non, en fait on a complètement transitionné de Google à Facebook pour ne plus être limité par le nombre de recherches des mots clés sur Google, tout en changeant de produit. Donc vraiment, on avait notre première expérience e-commerce, on s'est dit on change complètement, on teste autre chose. Ça nous permettait aussi d'apprendre d'autres choses. Et aujourd'hui, notre produit n'est pas très recherché sur Google. Donc on a quelques campagnes qui viennent en complément, histoire... de récupérer les quelques clients qui vont taper le nom de notre produit ou de notre marque sur Google histoire qu'on soit en première page avec des annonces, on n'a pas beaucoup de budget sur Google mais concrètement si on coupait Facebook et qu'on laissait que Google on n'aurait plus rien, en termes de revenus il n'y a clairement pas assez de mots-clés,

  • Speaker #3

    de recherche des mots-clés Vous n'avez pas des concurrents dans votre thématique sur lesquels vous faites des campagnes agressives des positionnements sur le nom de marque des concurrents ?

  • Speaker #0

    Non, pas encore

  • Speaker #3

    C'est l'une des solutions Google pour les marques qui n'ont pas de volume de recherche sur des mots-clés intéressants. C'est de se dire, je ne sais pas si demain un concurrent à vous sait jouer club, je ne sais pas, mais c'est de dire sur jouer club une annonce de cette marque. Il faut vérifier au niveau RGPD, tout ça est un peu complexe, mais en fait tout le monde le fait.

  • Speaker #2

    Ça marche très très bien.

  • Speaker #3

    Et en fait tu capitalises sur une intention. Si jamais c'est un concurrent réel qui vend des produits similaires, S'il y a 3000 recherches par mois sur ce truc là, c'est vraiment 3000 prospects à vous. Et le but, c'est vraiment de les capter sur un malentendu. Et les coûts d'impression ne sont souvent pas chers parce qu'en fait, ce n'est pas des boucliers qui sont souvent recherchés et pas beaucoup d'annonceurs. Et donc les campagnes agressives comme ça, effectivement,

  • Speaker #0

    ça marche bien. Ok, pour le coup, c'est vrai qu'on ne savait même pas ça.

  • Speaker #2

    Et on en parlera toute à l'heure.

  • Speaker #0

    Bah si l'autre je prendrais déjà.

  • Speaker #2

    Maintenant que vous avez un peu de bouteille dans l'e-commerce, c'est quoi à votre avis les compétences clés pour réussir en e-commerce ? Est-ce qu'on peut dire que vous avez réussi en e-commerce ? Moi, je pense que oui, même si on va dire aujourd'hui, vous ne vous versez pas encore de salaire, mais je pense que c'est déjà une première étape de réussite qui est primordiale. Vous savez, moi, j'aime bien voir la vie comme une échelle avec des barreaux qui sont plus ou moins hauts. premier barreau c'est toujours le plus haut, vous êtes largement dessus aujourd'hui.

  • Speaker #3

    C'est déjà le top 1% des e-commerceurs il y a un mensonge sociétal sur le fait que les e-commerceurs se payent, non c'est pas vrai l'e-commerceur se paye pas c'est déjà dans le 1% des e-commerceurs les plus successfulls Alors c'est quoi cette compétence qui peut être le game changer justement pour la réussite d'un projet e-commerce ?

  • Speaker #0

    La consistance Ouais Pour moi, ça ne va pas être des compétences pratiques qu'on met en application devant son ordinateur, mais ça va être la détermination, la résilience et la consistance. Tu n'arrêtes jamais, tu continues. Il vaut mieux faire un peu tous les jours plutôt qu'une grosse journée par semaine. Comme ça, c'est très compliqué de mettre la locomotive en marche, mais une fois qu'elle est lancée, elle est lancée. Et c'est compliqué de l'arrêter.

  • Speaker #3

    Complètement d'accord.

  • Speaker #0

    La détermination.

  • Speaker #1

    Une bonne raison de faire les choses. Parce que... Oui,

  • Speaker #2

    une motivation.

  • Speaker #1

    Comment c'est en 6 ans, parce que je vais devoir devenir millionnaire. Voilà, il faut laisser tomber. Ce n'est pas ça. Il faut trouver une vraie raison de le faire parce que sinon, tu t'arrêtes rapidement, tu laisses tomber, tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, il y a des compétences plus pratiques à avoir. C'est vraiment avoir un œil quand même sur les images produites, les créas, la mise en page, la création de sites.

  • Speaker #1

    Les voyards.

  • Speaker #0

    Mais ça vient après, je pense.

  • Speaker #3

    Il y a quand même, du coup, ce qui est reçu en premier, c'est la créa. Moi, je le dis, je le casse. Dès qu'on parle de compétences techniques importantes, la créa, donc la capacité à créer du contenu vidéo et images, effectivement, pour valoriser le produit et pour le promouvoir, il n'y a pas le choix. La technique en e-commerce aujourd'hui, c'est la compétence.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir esthétique, design. C'est savoir ce qui peut plaire. C'est donner à tout le monde.

  • Speaker #0

    Après, ça, c'est des trucs qu'on peut déléguer. Mais quand on est le business owner, c'est vraiment le fait de savoir prendre des coups, de ne pas s'arrêter et d'être motivé au début, mais surtout déterminé.

  • Speaker #2

    Ce que m'avait dit pour les créas, c'est ce que m'avait dit aussi Christophe de Lilly Skin. Ça m'avait marqué. Tu étais là d'ailleurs quand on avait été dans le sud. Il avait dit, j'ai jamais imaginé en mettant les pieds dans l'e-commerce, que j'allais être à la tête d'un studio de production vidéo. Et finalement, c'est ça mon boulot aujourd'hui. Je suis un producteur de vidéos.

  • Speaker #0

    Oui, tu nous l'avais dit et ça vous a marqué.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai, je le répète souvent, parce que c'est vrai que ça m'avait marqué aussi. Aujourd'hui, c'est ça. Donc, vous avez vraiment les atouts premiers en termes de compétences hors e-commerce pour réussir en e-commerce par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'on part avec quelques armes déjà. Que tout le monde en est conscient.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez des conseils pour repartir sur le couple ? Vous allez dire je suis obsédé par ça, mais c'est vrai que c'est intéressant. Est-ce que vous avez des conseils pour les gens qui voudraient se lancer en couple ? Pas forcément en e-commerce d'ailleurs. dans un business. On a reçu l'autre jour, malheureusement, ta copine n'est pas venue, Sofiane qui avait lancé une conciergerie pour logement sur Airbnb et elle a fait ça aussi en couple. Mais comme sa compagne était timide et n'a pas voulu venir, donc finalement, on n'a pas eu les réponses qu'on voulait. Mais quel conseil vous donneriez justement en se lançant en couple, comme ça dans un business ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il faut bien se connaître, il faut bien se connaître et il faut vouloir aller au même endroit.

  • Speaker #1

    Avoir la même vision. Je pense que c'est important parce que si on n'avait pas la même vision, on prend un chemin ensemble mais qui va finir par...

  • Speaker #0

    Si moi, mon but, c'était de créer un site, le revendre, en créer un autre et le revendre pour faire trois sous par-ci, par-là, et toi, l'objectif, c'est de créer une grosse marque pérenne sur le long terme, ça bloque. Donc, on a la même vision aussi bien sur comment développer notre marque que est-ce qu'on reste en France, est-ce qu'on déménage ? On est d'accord sur tout.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être très équilibré. Tu ne peux pas faire ça en te lançant avec quelqu'un que tu ne connais plus trois mois.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est une mauvaise idée. Mais il faut beaucoup se parler, je pense. Accepter parfois que l'autre ne soit pas trop d'accord pendant un an ou deux. Et être patient, être à l'écoute et aligné, avoir les mêmes valeurs.

  • Speaker #2

    Finalement, c'est ce que tu disais tout à l'heure quand on parlait d'enfant, c'est un enfant. C'est-à-dire qu'il y a parfois des gens qui pensent que quand le couple ne va pas très bien, on va avoir un bébé, ça va tout arranger. Au contraire, le couple explose totalement. Parce que ça demande tellement de responsabilité, de fatigue, parce qu'un enfant, ça fatigue énormément. Et je trouve que le parallèle est tout à fait exact. Et même après les questions qu'on peut avoir sur l'éducation, on n'est pas d'accord, etc., comment l'enfant évolue. Et c'est tout à fait un parallèle intéressant, en fait. c'est un enfant,

  • Speaker #0

    c'est une entreprise on monte ensemble et c'est vrai que je déconseillerais à un couple pas solide où il pourrait avoir quelques problèmes de lancer un projet commun pour essayer d'arranger les choses pour moi c'est pas la solution ça va péter ça

  • Speaker #1

    va diviser encore plus c'est tellement stressant et de responsabilité que la moindre vague ça ne marchera pas à contrario de la première question que j'ai posée lors du commencement du podcast

  • Speaker #2

    Quel a été le meilleur conseil qu'on a pu vous donner ? Parce que vous avez en tête du moins quelqu'un qui vous a dit un conseil qui a tout changé. Ou pas.

  • Speaker #3

    Le formateur, j'ai oublié son prénom, mais en 2021, il semblait avoir été très important.

  • Speaker #1

    Ah si, oui.

  • Speaker #2

    Yasser.

  • Speaker #0

    Yasser, oui. Tu as un conseil de Yasser en tête ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Yasser, la première chose qu'il nous a dit, c'est fixez-vous un objectif et découpez-le en années, mois, semaines. Et ça, je trouve que personne ne nous le dit. Et pourtant, c'est évident et logique quand on nous le dit. Mais à l'école, on ne nous le dit pas. À la fac, on ne nous le dit pas. Et en fait, quand tu as un objectif et que tu te mets à le découper, c'est facile de se rendre...

  • Speaker #0

    À la clarté,

  • Speaker #1

    en fait. Mais clairement, tu vois le pic tout là-haut et tu te dis, comment je vais faire pour atteindre ce truc ? Non, en fait, tu fais une marche, puis une marche, puis une marche. Tu ne te rappelles pas, il nous avait dit... Tu lui avais dit le chemin est super long et laborieux, j'ai l'impression d'être sur un vélo en galère, il a dit vous inquiétez pas je suis au rond ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ah oui peut-être.

  • Speaker #1

    Et on s'est dit, c'est en fait qu'il faut vraiment découper tes objectifs et les garder en vue et c'est comme ça que t'avances et que t'y arrives. Et ça vraiment, ça nous a beaucoup aidé.

  • Speaker #3

    Ça fait écho à la vidéo d'Innoxtag.

  • Speaker #1

    C'est l'image que j'ai eu quand...

  • Speaker #3

    Ouais non mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Moi je pensais à ça. pas plus tard qu'hier soir sur un truc tout autre. J'étais en train de courir parce que je déteste courir et je me mets un peu à courir machin et je cours sur un hippodrome. Donc, en fait, quand il n'y a pas de course, en fait, on peut courir dessus. Et c'est grand, ça fait 1,8 km. Et si je me disais ça en courant, je me dis mais en fait.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'arrive à courir plus que je pense courir ? Au départ, je me dis, je vais faire trois tours, je vais faire quatre tours. Mais en fait, quand j'ai fait ces deux tours, ces trois tours d'objectifs, je me dis, tiens, je me mets des repères sur le hippodrome, je vais courir jusqu'à ce repère-là. Et quand j'arrive à ce repère-là, je peux encore courir jusqu'à un autre repère. Alors que si je me disais, je vais encore refaire un tour, non, j'ai pas envie, c'est stressant. Et en fait, je découpe cet objectif en petits points de repère comme ça. auquel j'y vais, je peux encore en faire un, je peux encore en faire un, bizarrement, j'avance vachement mieux, et je vais au bout de l'objectif final. Alors que si on me disait d'entrée de jeu, tu vas faire 5 tours, 5 tours, non, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est un petit geste. Et ça me fait penser au coaching sportif qu'on a pris avec Alex Levent. Le but, c'est de réussir à atteindre des objectifs premiers très rapidement. Pour nous, ça s'est passé par une monodiette de pommes pendant 3 jours, donc c'est long. Mais au bout de trois jours, on a déjà quelques résultats parce qu'on perd un peu de poids. Et puis après, les résultats, les objectifs d'après arrivent un peu plus tard, mais ça marche.

  • Speaker #2

    On a lancé des cercles vertueux en fait. C'est de la récompense directe. Ok, ça fonctionne. Et du coup, tu as suffisamment d'énergie et de croyance pour continuer à aller dans cette direction vu que tu as déjà effectivement récolté les premiers fruits.

  • Speaker #1

    Comme on débloque ce premier succès, on se dit j'ai hâte d'avoir le second. Il n'est pas si loin, donc j'y vais, ainsi de suite, comme sur l'hippodrome. Donc oui,

  • Speaker #3

    pour tout, même les objectifs personnels. Et c'est plus facile à mettre en place comme ça et à garder le cap du coup. Parce que quand on faisait de la photo et de la vidéo, on démarchait des agences immobilières pour faire des vidéos de biens immobiliers. Et en fait, on n'avait pas vraiment d'objectif. Et donc, on y allait, mais...

  • Speaker #0

    Comme ça,

  • Speaker #1

    pif ! Continuant comme ça.

  • Speaker #3

    C'était l'enfer, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #3

    c'était très chouette. Et vraiment, si on avait eu un objectif, je pense que ça aurait pu marcher. Mais sans ça...

  • Speaker #0

    Ça me plaît. En fait, c'est super chiant parce que c'est vrai qu'on n'a pas envie. On a envie de passer à l'action. On a envie d'avancer. On a envie de faire son truc. Pour réussir, il faut se dire, non, non, attendez, on se pose, on fait un plan. Il faut se mettre des objectifs, il faut des étapes, etc. C'est important. Je pense qu'on mûrit vachement quand on applique ça. On ne part pas tête baissée. C'est la meilleure façon de se planter. Quand on met un plan. Ça se trouve très bien.

  • Speaker #1

    Donc ouais, c'est vrai que c'était un excellent conseil. Moi, j'en ai eu deux autres en tête. On en a parlé tout à l'heure, mais n'abandonne jamais. C'est tout bête,

  • Speaker #0

    mais c'est du mindset. Là, on est vraiment sûr.

  • Speaker #1

    Pour moi, ça marche très bien. Un autre conseil qui nous a été donné, c'était de lire des livres. Et pour le coup, j'ai lu beaucoup de livres de développement personnel. Je vous montre que vous aussi. L'effet cumulé. Ah oui, c'est

  • Speaker #0

    Atomic Rabbit ou non, c'est pas ça.

  • Speaker #1

    Non, c'est The Compound Effect.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord. Ouais, c'est ça. Ok, à toi.

  • Speaker #1

    Dan Hardy ? Darren Hardy. Et dans... Tout n'est pas intéressant dans ces livres, mais il va y avoir une phrase, une expression, une métaphe. "Sur l'autoroute du millionnaire", t'es sur l'autoroute, il y a des dos d'ânes. Et des dos d'ânes ne te ralentiront pas. Ils te ralentissent un tout petit peu, mais ils t'empêchent pas d'aller au bout. Et c'est tout bête, mais moi, il y a plein d'images comme ça qui ont beaucoup marché et qui font que on a une difficulté aujourd'hui où ce mois-ci, c'est un dodan. et l'effet cumulé oui c'est très important dans la vie de tous les jours dans la vie perso,

  • Speaker #3

    dans la vie boulot aussi et quand tu prends conscience de ça tu t'avances plus vite et mieux tu te dis bah tous tes choix ont des conséquences et ben c'est ta faute quoi il y a des trucs très graves t'es responsable de ce qui t'arrive à un moment donné t'as pris ce chemin et quand t'es ok avec ça ben en fait c'est un peu plus simple la vie

  • Speaker #2

    Tu subis pas ta vie, tu es acteur.

  • Speaker #3

    Et tu te dis, ok, ça, je l'ai mal fait. À l'époque, j'ai fait confiance à telle personne, j'aurais pas dû.

  • Speaker #1

    Et puis tu prends du recul sur certaines choses et tu comprends pourquoi ça s'est passé comme ça. Donc tu peux corriger le tir quand c'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    Et ça te fait aussi prendre conscience que rien n'est impossible. Et moi, non, mais ça, tu n'y arriveras pas. Je supporte pas cette phrase. Mais si, en fait, plus tu me le dis, plus ça m'énerve et plus je vais avoir envie de le faire.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est ce qui différencie les gens qui réussissent de ceux qui ne réussissent pas en général. C'est ceux qui se mettent des limites et qui se disent bah ouais, mais bon, on peut pas non plus rêver. Si c'était aussi simple, on l'a déjà fait. Enfin, tu vois, c'est toujours pareil.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on a encore plein de barrières qui sont complètement fausses. Enfin, des fausses croyances, on en a encore plein. Mais comme on sait que c'est des fausses croyances, il suffit juste, entre guillemets, de se dire bon, là, j'ai encore l'impression que c'est impossible. Mais en fait, c'est moi qui m'empêche de rêver un peu plus haut. Donc on finira par passer au-dessus. Mais parce qu'on sait que les barrières n'existent pas vraiment.

  • Speaker #0

    J'ai vu également, puisque je vous suis un peu sur les réseaux, le sport est super important dans votre démarche entrepreneuriale et la vie de tous les jours. Énormément de vélo, tu disais tout à l'heure passion. Je te vois faire des fois tes exercices de respiration. Je t'ai vu faire des exercices de respiration. Je sais pas ce que tu faisais, tu étais en train de souffrir.

  • Speaker #1

    Je pense que tu faisais des exercices très cardio. Du coup, la conséquence était rouge tomate. Oui,

  • Speaker #0

    tu étais totalement... t'as envie de respirer enfin je vois que toi tu fais un peu de kettlebell aussi des choses comme ça c'est aussi très important d'avoir cette hygiène de vie j'imagine pour vous je pense qu'un corps sain n'amène que des bonnes choses donc des

  • Speaker #1

    bonnes décisions aussi bien dans la vie perso que dans le boulot et puis c'est tout bête mais quand tu commences ta journée alors je commence pas toutes mes journées en faisant du sport mais quand t'attaques sur l'ordi à 8h30 ou 9h et que t'as fait ton heure de sport avant t'es pas du tout dans le même état d'esprit que quand tu te lèves, la tête dans le pâté et que tu te mets tout de suite devant les écrans. C'est très important.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu de se sentir bien dans sa tête. Et ça passe par faire du sport en fait. Donc oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Ça permet d'extérioriser, de penser à d'autres choses, d'avoir un moment seul aussi.

  • Speaker #3

    Et ça te permet, il y a plein de fois où j'ai pas envie de faire ma science de sport, et je me force et je me dis mais en fait... Il faut que tu la fasses et t'obliger comme ça à faire des choses que t'as pas forcément envie de faire. Ça aide beaucoup dans le business.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. C'est toujours commencer en fait. Parce qu'en fait, moi c'est pareil dans le sport, je déteste commencer. Tu sais, t'arrives à l'heure, tu dis je vais faire ma séance à telle heure. Quand l'heure arrive, 5 minutes avant, j'ai pas envie. Et tu te forces à le faire. Donc effectivement, c'est cette notion d'effort et de discipline. Et quand tu commences, t'es bien une fois que t'es dedans. Mais c'est vraiment les deux premières minutes qui sont chiantes. Et c'est comme ça pour beaucoup de choses en fait. Même le boulot. c'est vrai quand des fois tu vas te dire par exemple qu'il faut travailler sur une fiche produit il faut travailler sur un truc et que tu vas demander un peu de réflexion, t'as pas envie tu sais que c'est chiant, mais une fois que t'es dedans tu dépasses la première minute ou les deux premières minutes et après c'est bon,

  • Speaker #1

    après ça passe et ça c'est impressionnant comme c'est puissant une fois que t'as lancé le truc et là tu t'arrêtes plus dans le sport j'aime bien le truc de première victoire dans la journée aussi,

  • Speaker #2

    c'est ce truc de on se moque toujours par la séance et en fait... déjà fonctionné cette journée. De fait, c'est un peu ce truc de bon, peu importe ce qui va se passer après, t'as déjà fait ce qu'il faut pour que la journée soit un succès, et ça va mieux appréhender les galères de la journée qui se vivent aussi. Des trucs sur lesquels t'arrives pas, tu fais bon, c'est à demain, on va trouver une solution. En tout cas, il y a ce truc de bon, bah ouais, on commence bien. On commence bien, ça c'est fait.

  • Speaker #3

    Tu peux choisir comment commence ta journée, comment termine ta journée. Et ça, c'est super important parce que du coup, tu la commences bien, tu la finis bien. Au milieu, s'il y a des galères, bon ben, ça peut passer.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si votre site vous rapporte, admettons, dans 2-3 ans, des millions d'euros, c'est quoi vos rêves et vos objectifs du coup ?

  • Speaker #1

    Construire des écoles. Je me suis réveillé un matin, j'avais construit une école.

  • Speaker #2

    C'est trop bien !

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, ça va bien plus loin que l'e-commerce, en fait, ce qu'on est en train de lancer. Donc, ce n'est pas le seul rêve, évidemment.

  • Speaker #2

    Il y a aussi des cocktails en bord de plage, on est d'accord. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Je pourrais être sur.

  • Speaker #1

    Demain, on gagnerait des millions avec notre site Internet. On s'en servirait pour remercier toutes les personnes qui nous ont aidés, déjà, je pense. Donc, nos parents, nos proches, pour se faire plaisir. Je pense qu'on fera un beau voyage. Oui, un peu. Oui. Et on construira des écoles.

  • Speaker #3

    On va en faire des trucs qui ont du sens, en fait. Je crois que c'est important pour nous de faire quelque chose qui a du sens, qui a un impact sur les autres, mais un impact positif, quoi.

  • Speaker #1

    C'est pas vrai, on va déménager à Dubaï et acheter des Lamborghini.

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est au milieu. C'est avant les écoles.

  • Speaker #3

    Mais oui, c'est faire plaisir, faire plaisir à nos proches. Ça me paraît tellement loin que je n'ai pas trop réfléchi à ça encore.

  • Speaker #0

    Tu as déjà réfléchi, même en dehors du succès e-commerce. Tiens, si j'avais beaucoup d'argent, qu'est-ce que je ferais ?

  • Speaker #1

    C'est la réflexion que j'avais devant mon ordi quand je bossais à Paris. À l'époque, j'ai acheté une grosse voiture. J'allais voir mon meilleur pote avec pour lui faire la surprise. Et ensuite, j'allais chercher ma mère. Je l'emmenais devant une belle maison en lui disant, tiens, c'est ta voiture et ta maison. C'est très matériel.

  • Speaker #0

    C'est moins matériel, mais c'est quand même dans la générosité, ceci dit. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Je pense que oui, oui.

  • Speaker #3

    Je pense qu'on ferait des trucs pour faire plaisir aux autres. Parce qu'en fait, faire plaisir à notre famille, ça nous ferait plaisir.

  • Speaker #2

    L'accomplissement personnel, de savoir que tu es en capacité de distribuer du bonheur et de la joie entre toi, c'est un achievement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est... Nos mères n'ont pas besoin qu'on leur offre une maison, mais ce serait les inviter en voyage, ce serait...

  • Speaker #3

    Partager des moments en fait,

  • Speaker #0

    se faire des souvenirs tout en le temps.

  • Speaker #3

    Un des premiers trucs qu'on a fait quand on a réussi à gagner un peu de sous, c'était inviter nos copains au resto.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. On a d'abord invité nos amis à Bordeaux au resto, puis nos parents, enfin nos mères et nos frères et soeurs au restaurant. un petit geste, mais on était trop contents de pouvoir le faire. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça y est, aujourd'hui, le travail paye suffisamment pour pouvoir offrir ce genre de moment.

  • Speaker #3

    Donc on sait que c'est ça qu'on a envie de partager, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, écoutez, on va faire des connards au Dubaï, je merde.

  • Speaker #2

    Il y a des gens sympas dans ce milieu aussi.

  • Speaker #0

    Non mais j'avais eu une discussion avec Enzo Honoré, je ne sais pas si vous voyez qui c'est. à Punta Cana tu sais, on avait mangé ensemble je connais bien

  • Speaker #2

    Enzo je le connais bien sans le connaître il sait pas trop mais j'ai toujours gravité autour de ses entreprises et autour de son activité j'ai été freelance en fait pour une de ses structures mais je pense qu'il sait même pas que c'est moi alors ça ça s'appelle du stalking je suis

  • Speaker #0

    pas normal c'était un camp Enzo

  • Speaker #2

    C'est vrai, j'ai bossé quand même. En fait, il y a une structure qui est assez tentaculaire. Il y a pas mal d'entreprises, etc. Et effectivement, quand moi j'étais à mes tout débuts, j'ai été freelance chef de projet e-commerce au sein d'une de ces structures. Et je pense qu'il ne le sait pas, alors qu'aujourd'hui, il est un de mes clients sur certains business. On parle de plein de trucs, mais je pense qu'il ne s'aime pas que j'aie bossé pendant trois ans comme exécutant pur et dur d'un de ses business, sur lequel je prenais 20% et lui, il me prenait tout le reste. je lui ai fait gagner de l'argent, lui, réciproquement, mais je pense qu'il ne sait même pas que c'était moi à cette époque-là.

  • Speaker #0

    C'est possible, tu pourrais lui en parler, non ? Oui,

  • Speaker #2

    oui, mais il est très occupé,

  • Speaker #0

    Enzo.

  • Speaker #2

    On t'embrasse !

  • Speaker #0

    Non mais bon bref, tout ça pour dire qu'il m'avait dit quelque chose qui m'avait fait tilter. Et donc on nous avait invité en fait, puisqu'il a été client, et il est à nouveau client d'ailleurs, parce qu'il n'était plus après il est revenu chez Inkubox. Il a beaucoup de boutiques en CEO, etc. Il promeut sa méthode Kraken, etc. Donc bon, c'est une méthode de e-commerce basée sur du SEO, SEA. Et grosso modo, en fait, on nous invite dans un super restaurant, Cap Cana. C'est la pointe de Punta Cana, c'est un lieu vraiment totalement privilégié. Magnifique restaurant, il nous a invités et tout. Très très bon moment avec lui. Et en fait en discutant je me rendais compte que j'étais vraiment beaucoup en train de me justifier sur le pourquoi. Tu sais le fameux oui cherche ton why, pourquoi. Parce qu'on était en 2021, Inkubox était déjà bien développé en 2021 mais pas autant qu'aujourd'hui. Mais déjà pas mal et je lui disais oui parce que j'aimerais vraiment qu'on soit les premiers. en termes de bureau d'agent, parce que tu sais ceci, cela, et puis tu sais, bon, c'est vrai que l'argent c'est important, j'aimerais aussi faire ceci, cela, machin, mais je cherchais beaucoup de justification, à chaque fois que j'avançais un argument pour dire que j'aimerais gagner beaucoup d'argent parce que ceci, parce que cela, je me justifiais beaucoup. Et à un moment il me dit, mais tu peux être un connard, c'est ok, t'as le droit d'être un connard, si tu veux être un connard, y'a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Et de ne pas fuir.

  • Speaker #0

    Et de ne pas fuir, super. Non mais en fait c'est... J'ai compris, en fait ça m'a fait bloquer, mais j'ai compris ce qu'il voulait dire, c'est-à-dire que t'as pas besoin de te justifier et quelque part tu suis tes envies, à partir du moment où tu mérites l'argent que tu fais et que tu fais pas de mal aux autres en soi, ok t'as pas besoin de te justifier, si tu veux t'acheter une Lamborghini et te la péter, pète-la toi, deviens un connard, y'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Oui t'as le droit d'avoir vouloir l'argent et d'en faire ce que tu veux après.

  • Speaker #0

    C'est un peu ça quoi, donc ça m'a fait un peu débloquer mais c'était important de le dire. Et qu'est-ce que je voulais dire aussi comme question, avant de passer aux dernières questions du jeu en oui et non c'est, oui, on parlait de Thaïlande tout à l'heure d'expatriation potentielle, possible et vous savez qu'on en avait parlé déjà il y a un petit moment par téléphone et est-ce que c'est quelque chose qui vous trône dans la tête aujourd'hui, alors on a parlé de Thaïlande parce que c'est vrai que vous allez faire un voyage là-bas,

  • Speaker #2

    voir un peu si c'est le premier voyage que vous faites en Thaïlande

  • Speaker #1

    Non, moi j'y suis allé, mais en 2012. J'imagine que ça a bien changé depuis. Mais,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #3

    C'est pas trop à quoi m'attendre. Nul.

  • Speaker #1

    On va tous y vivre,

  • Speaker #2

    mais c'est...

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il faut l'être trop bien vendu.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment, quand tu nous as parlé de la Thaïlande, on n'était pas catégorique, mais presque. Ah,

  • Speaker #3

    pour l'appel ?

  • Speaker #1

    Oui, on veut rester en France, mettre nos proches, etc. Après l'école, on s'est dit, enfin peut-être pas dans la minute qui suit, mais le lendemain, ça a trotté dans nos esprits. Et aujourd'hui, on va au moins en Thaïlande, clairement, pour voir à quoi pourrait ressembler la vie là-bas. On est conscient que pour la santé d'un business en France, c'est possible, mais c'est difficile. C'est plus facile à l'étranger. Et donc voilà, on va explorer toutes les possibilités. Et t'as dit un truc qui vraiment nous a marqué, c'est qu'aujourd'hui, on est jeune, on a une trentaine d'années. On n'a plus de grands-parents. Nos parents sont en bonne santé. On n'a pas d'enfants. On n'a absolument pas absolument aucune attache, mais on n'a rien qui nous retient vraiment. J'ai entendu ce discours là,

  • Speaker #2

    mais ça... Il a le même tirade pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Donc oui, oui, ça...

  • Speaker #0

    Aucun intérêt, je suis sûr qu'il a l'air. La TALON ne me paye pas pour faire venir des expatriés.

  • Speaker #2

    Leur fiscalité a un impact sur les ventes aussi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    Plus ils ont de la croissance, plus t'en as. Et j'ai bien compris ça très vite.

  • Speaker #3

    Mais maintenant, oui, on se pose des questions.

  • Speaker #1

    Et on se pose presque des questions puisqu'on a pris un billet d'avion. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    On veut y répondre.

  • Speaker #2

    Vous avez un parcours déjà prévu ? J'imagine que Romain a dû vous aider.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Non, mais comme on se voyait, on s'est dit qu'on en discuterait aujourd'hui. Parcours prévu, non. On a demandé, on peut citer Quentin ? Bien sûr. On a demandé à Quentin quels étaient les quartiers les plus sympas pour louer... un appart, je pense qu'on l'aura un appart dans une belle tournée c'est l'heure de profiter d'un complexe avec salle de sport, piscine comme ça vraiment si demain on s'installe en Thaïlande c'est le genre de de logement qu'on aimerait avoir donc autant l'expérimenter je ne sais plus qui a dit ça c'est Nicolas Crown je crois c'est en tout cas un instagrammeur qui a dit louez vos rêves avant de les acheter c'est bien merci Donc voilà, un appart sympa dans je ne sais plus quel quartier parce que j'ai pas retenu le nom. Je pense qu'on restera 80% du temps à Bangkok et en bougeant beaucoup...

  • Speaker #3

    On ne peut pas se rendre compte.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça le but c'est de se créer une routine et de travailler vraiment et de networker. Alors j'aime pas ce mot parce que moi je suis pas bon en plus de forcer le truc pour essayer de rencontrer du monde. J'aime bien quand ça se fait naturellement comme aujourd'hui. Mais ouais, essayer de rencontrer du monde dans le même domaine que nous,

  • Speaker #0

    pour avoir... C'est un peu l'avantage. Mais c'est un peu l'avantage à l'étranger, c'est-à-dire que, surtout dans des endroits très dynamiques, comme Bangkok, comme Bali, même comme Dubaï finalement, ouais, tout à fait, c'est-à-dire que tu rencontres très facilement des gens. Surtout si... Vous allez rencontrer principalement des Français qui sont installés là-bas, pour... Après, bon, il y a tout un tas d'autres gens. que vous découvrirez dans un second temps, mais au début vous allez d'abord vous adresser aux français, mais comme on est à l'étranger, en fait, il y a cette proximité qui fait que, bah on est français, c'est déjà beaucoup plus simple, et la plupart des gens qui font du business ne sont pas avares de conseils, vont prendre vraiment du temps pour discuter avec vous, comme ils ne le feraient pas forcément ici.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'on est plus décomplexés à l'étranger, que le dialogue est le plus simple.

  • Speaker #0

    Toi tu l'as vu aussi, tu peux expliquer à Bali aussi peut-être ? Oui, c'est à Bali,

  • Speaker #2

    voilà. Moi je suis allé cinq fois à Bali. presque tous les ans maintenant, et j'ai découvert l'année dernière les endroits de Bali où il y a tous les digital nomads, peut-être Changu et Ubud, et effectivement, pour les vacances, je déconseille parce qu'en fait, ça ressemble trop, c'est un peu trop occidentalisé, mais par contre, pour s'installer et du coup, vivre à l'étranger, profiter de tous les avantages de l'étranger, tout en ayant en fait une salle de sport, un hôpital à côté et surtout des communautés francophones, j'ai vu dans les co-working. vraiment tu t'installes, tu bosses et tu crées du réseau de manière automatique. C'est-à-dire qu'une fois sur deux, tu as une conversation qui s'engage avec quelqu'un à côté. Encore plus quand tu es à deux dans les co-works parce que du coup, tu parles avec quelqu'un, tu parles français et les gens autour qui sont français entendent que tu parles français. Ils entendent que tu parles business. Ils n'ont pas peur de venir vous voir, etc. et réciproquement. Et du coup, moi, je fais du e-commerce et j'ai une agence web. Et juste en étant deux semaines là-bas... J'ai dû avoir sans chercher, juste en allant bosser dans des coworking, 4, 5 prospects chauds intéressés par des services type création de site, lancement de pub. Je me disais ça va vite. Et des copains, j'en parle pas. Faire des copains qui sont justement entrepreneurs, qui sont un peu dans cette même vibe et qui ont un mindset qui ressemble au mien. Mais c'est super facile. Là où en France, non, tu parles pas à ton voisin.

  • Speaker #1

    C'est mal vu de poser des questions, encore plus des questions liées à l'argent, au revenu.

  • Speaker #0

    Là-bas, pas du tout. Tu peux afficher, tiens, t'as vu, j'ai acheté une Rolex. Oh, dis-donc, sympa. C'est pas du tout mal vu. Tu peux être un connard. Il y a ce côté communautarisme.

  • Speaker #2

    Tous les expats francophones veulent... Ils veulent créer du lien et tout. Tout le monde est dans cette démarche-là. Donc, dès que tu rencontres quelqu'un qui est installé, tu te ressens que tout le monde. Et vraiment, très rapidement, tu te dis, mais là, j'ai déjà un groupe d'amis, des gens qui sont artistes, des gens qui sont dans le business. Et très vite, tu te sens comme un poisson dans l'eau. Et moi, c'est un peu ce qui m'avait marqué, surtout à Bali. C'est ce truc. En fait, moi-même, en voyage solo, t'es pas tout seul du tout. T'as du contact.

  • Speaker #1

    Ça, ça nous manque beaucoup. Rencontrer du monde dans le même domaine. pour échanger.

  • Speaker #0

    Et vous pourrez, vous allez vraiment progresser beaucoup. En fait, c'est vrai, on progresse énormément au contact de gens plus évolués que vous dans un domaine, ça peut être l'e-commerce, mais ça peut être aussi quelqu'un qui n'a rien à voir, mais qui fait un business et qui va vous donner des clés ou qui va vous faire rentrer dans un cercle, un autre cercle, etc. Et vous allez rencontrer des e-commerçants et là vous allez... Moi, j'ai pris des claques comme ça en rencontrant des gens sur place, des gens plus jeunes que moi, bien souvent d'ailleurs. C'est assez...

  • Speaker #2

    C'est pour ça que Bangkok, j'adore Bangkok, et si jamais je vais vivre en Thaïlande, on a de grandes chances que je sois à Bangkok, mais pour autant, je vous inviterais quand même à essayer au moins deux, trois endroits, parce que justement à Bangkok, ça se fait, c'est networking, etc., mais ce n'est pas le plus évident, parce que c'est très très très grand, alors que Koh Samui, on a peut-être déjà dû l'évoquer, mais c'est une île où il y a aussi beaucoup de digital nomades, et là, tu as beaucoup plus de contexte, de sorties et d'espaces où on peut aller bosser, où très facilement tu connectes avec d'autres gens. À Bangkok, malheureusement, on retombe aussi quand même un peu dans les travers des grandes villes, où tu vas dans des co-works qui sont magnifiques et tout, pas cher, et donc c'est vraiment l'idéal. Mais vous êtes 300 dans le truc, et du coup, il y a quand même moins de... Alors que le petit co-work à Koh Samui, vous êtes une cinquantaine, et c'est déjà beaucoup plus convivial, il y a beaucoup plus cet aspect, on va se parler. En plus, il y a cette ambiance, on va dire, avec la plage à côté, ce qui fait qu'il y a aussi un état d'esprit qui est différent, où les gens peuvent se connecter. Voilà, il est 18h, maintenant qu'on a bossé tout l'après, on dit pour que prenons un cocktail avec les deux personnes avec qui on a discuté rapidement et voyons quel est leur business, qu'est-ce qu'ils font. Et chacun peut se donner de la valeur.

  • Speaker #0

    À Kosemoui, par exemple, il y a un club d'entraînement de boxe-thaï qui est assez connu, où tous les expats vont. Tu vas prendre un cours de boxe-thaï là à 18h, tu peux être certain que tous les gens qui sont là, tu as la moitié qui sont français déjà. Et sur la moitié qui sont français, tu en as 4 ou 5 qui font du business, qui font de la bourse, qui sont... dans l'immobilier, qui sont dans l'e-commerce, etc. C'est pas mal non plus, effectivement, d'être dans un endroit un petit peu plus petit. Mais bon, les deux sont...

  • Speaker #2

    Bon, quoi qu'en fait, c'est un truc d'initié. Soit vous avez des gens sur Bangkok que vous connaissez, et en fait, vous allez les rencontrer, vous organisez une rencontre à un restaurant, etc. Et là, d'un coup, ils vous tendent la main vers tout le reste de la communauté. Mais quand t'es tout seul, tout seul, nous, on a vu plein de gens, mais parce qu'on connaissait des gens sur place, on a essayé de les faire rentrer dans le réseau, et d'un coup, tu fais Ah, ok, Bangkok, c'est super, il y a plein de gens Mais Solo Solo, c'est tellement vaste.

  • Speaker #0

    Tu ne sais pas d'où aller. On s'est rendu compte. Bangkok, c'est pareil, c'est une ville. Toi, tu connais, tu es déjà allé. Toi, tu ne connais pas. C'est le genre de ville aussi qui est énorme. C'est vraiment énorme. Paris, c'est rien à côté. Quand tu arrives, tu peux avoir un choc de rejet aussi. C'est tellement grand. La circulation, toute la pollution. Mais c'est une ville qui s'apprivoise. C'est une ville que j'adore, mais la... première fois que j'ai mis les pieds à Bangkok, j'ai voulu me barrer. J'ai dit non, on va aller à Koh Samet, on va aller à Chiang Mai, on ne peut pas rester ici. C'est une ville qui est incroyable, qui offre énormément de choses, qui est extrêmement généreuse, qui a plein de petits coins cachés, plein de surprises, etc. Mais, c'est vrai qu'il faut prendre le temps de l'apprécier, en fait. On va vraiment prendre le temps de l'apprécier. Et le mieux, c'est d'être, je pense, sur Sukhumvit, c'est d'avoir un appartement, un condominium. Après, il y a différents quartiers aussi dans Sukhumvit qui sont plus ou moins sympas, mais de prendre un appartement avec tout le service. C'est vraiment l'avantage de ce type de pays, c'est que c'est un pays de service. Comme je vous l'avais dit, c'est que tu es là, tu penses à ton boulot, tes loisirs et le reste, tu oublies. Donc il faut vraiment profiter des bonnes choses que Bangkok peut vous offrir pour accepter le reste, c'est-à-dire la pollution, le bruit, la chaleur, le machin. Oui,

  • Speaker #1

    mais non, on n'est pas fermé à l'idée. On pensait à Bangkok puisqu'on pensait que c'était vraiment le centre névralgique.

  • Speaker #0

    Petite semaine à Koh Samui, ce serait pas mal. On pourrait en reparler en off. C'est peut-être pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a pris un mois aussi.

  • Speaker #0

    Pour avoir le temps de... Non, tout à fait, vous avez bien assez.

  • Speaker #1

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    vous avez même... Alors, ça dépend après de vos impératifs, mais aujourd'hui, vous avez vu, il y a maintenant des 100 visas, vous pouvez passer 60 jours.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    mais si, je l'ai lu. On s'est dit, on commence par un mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est déjà bien. Ok, on va finir ce podcast, cet épisode, qui était vraiment intéressant, mais par le jeu des questions oui et non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on répond en même temps à la même question ?

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    L'autre aura le temps de se préparer si on fait un puis l'autre. La question est posée,

  • Speaker #0

    vous répondez en même temps. Première question. Alex est la tête pensante du duo ? Oui.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Ça commence mal.

  • Speaker #1

    Ah mais on n'a pas le droit d'argumenter.

  • Speaker #0

    Non, vous pouvez parler.

  • Speaker #2

    Passé à la fin, vous aurez un joker, vous pouvez revenir sur une question.

  • Speaker #3

    Je sens que ça va être compliqué à choisir.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà pensé à saboter un concurrent ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Pensez-vous que votre relation personnelle, j'entends, votre couple, pourrait survivre à l'échec de votre entreprise si celui-ci est arrivé ? Oui. Est-ce que l'argent est votre seule motivation ? Non. Vous avez déjà répondu à ça pas mal de fois. Avez-vous déjà, de manière générale, fait une amitié pour obtenir un avantage professionnel ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #2

    C'est la base. Normalement, je ne peux pas le blairer à la base.

  • Speaker #3

    Moi, ça se voit sur ma tête. Je ne vois pas les gens.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #3

    Ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Est-ce que mentir fait partie de votre stratégie de vente ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Pareil, il y en a qui pourraient mettre en avant des arguments bidons. Si je vous donne maintenant 500 000 euros, est-ce que vous me revendriez votre marque avec un contrat qui stipule que vous ne pourriez plus jamais ? Faire de e-commerce ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    500 millions d'euros quand même. Réfléchis-y. Je réfléchis pas.

  • Speaker #2

    Cache.

  • Speaker #1

    5 millions.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà fait une promesse à un client, en recevant par exemple, en sachant que vous ne pourriez pas la tenir ? Non. Ils sont honnêtes ces gens. Incroyable. Menteurs.

  • Speaker #3

    Est-ce que vous avez menti ? Oui.

  • Speaker #0

    Estimez-vous vraiment que vos produits valent le prix auquel vous les vendez ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dernière question. Avez-vous déjà utilisé une idée que quelqu'un d'autre vous aurait confiée en privé ? Non, je ne crois pas.

  • Speaker #2

    La campagne agressive, allez-y, c'est cadeau.

  • Speaker #3

    On répondra, il faudra nous reposer la question depuis quelques semaines.

  • Speaker #0

    Revenons sur la première question. Vous n'étiez pas d'accord. C'est déjà ça, vous n'étiez pas d'accord.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai pensé à l'élaboration de nos produits. C'est toi qui imagine tout ce qu'on met dedans.

  • Speaker #3

    Oui, mais si on part du début, c'est toi qui avais décidé de faire du e-commerce.

  • Speaker #1

    Oui. Mais bon, on lance tous les deux des idées. Moi, j'ai pensé à la conception de produits beaucoup. Enfin, à ce qu'on fait aujourd'hui. Effectivement, oui, au début, j'avais pas eu l'idée. On ferait peut-être pas du e-commerce.

  • Speaker #3

    actuellement et des produits en eux-mêmes oui c'est moi qui fais les démarches pour la création réfléchir

  • Speaker #1

    qu'il y a des idées de nouveaux produits. Tu me cours d'ailleurs un peu derrière pour qu'on se pose et qu'on en discute. Toujours mieux faire.

  • Speaker #0

    Voilà, donc finalement c'est bien Alex.

  • Speaker #3

    Ah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, oui.

  • Speaker #1

    En 2021. pendant quelques jours, c'était moi. Ouais, le temps de te convaincre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoutez, on va terminer là cet épisode de podcast, donc n'hésitez pas à vous abonner, n'hésitez pas à mettre un like, à partager cet épisode. Si vous nous écoutez sur podcast audio, n'hésitez pas à mettre également une bonne note et un avis, surtout sur Apple Podcast, c'est important pour nous aider, si vous aimez ce qu'on fait. Et voilà. Bah écoutez, merci en tout cas Ben et Alex. Merci à vous. De Marseille, enfin vous êtes pas venus que pour nous. Soyez honnêtes. Mais c'est vraiment sympa d'être passé, de nous voir, de nous faire le plaisir, de nous accompagner sur cet épisode. Et on en a appris pas mal en fait aussi sur le parcours qui a été le vôtre.

  • Speaker #2

    Je sais maintenant que pour être e-commerceur, il faut livrer des pizzas et faire de la téléprospection.

  • Speaker #0

    C'est la méthode miracle.

  • Speaker #2

    Il y a un bon signe, c'est un green flag, vous allez avoir du succès en e-commerce.

  • Speaker #0

    Merci bien, à très bientôt. Merci, bon retour sur Marseille à tous les deux.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Le pire conseil

    01:10

  • Les débuts de Ben et Alex en Ecommerce

    05:05

  • Formation et Coaching pour avancer plus vite

    11:00

  • Difficultés puis équilibre sur Facebook Ads

    14:50

  • Choix d'une thématique sur les produits éducatifs pour enfants : une démarche sincère

    17:02

  • Réinvestissement total des gains dans le projet

    19:15

  • Chiffre d'affaire prometteur

    21:55

  • Vivre sans se payer pour tout réinvestir dans le projet : un pari qui demande des sacrifices

    24:24

  • Gestion du stress dans le business

    30:45

  • Est-ce facile de travailler en couple ?

    31:52

  • Création de marque et développement produits

    40:54

  • Des écoles comme clients fidèles

    43:56

  • Plan de développement de la marque

    45:32

  • Stratégie d'acquisition

    46:30

  • Les compétences clés pour réussir en E-commerce

    48:50

  • La capacité à créer du contenu est primordiale

    50:30

  • Découper ses objectifs pour aller plus loin

    54:48

  • L'importance du sport et de l'hygiène de vie dans l'entrepreneuriat

    01:00:53

  • Rêves et Objectifs pour la suite

    01:03:38

  • C'est Ok d'être un vrai connard !

    01:08:00

  • L'expatriation en Asie pour réussir ?

    01:09:38

  • Le jeu des questions en oui ou non

    01:19:50

  • Conclusion

    01:23:30

Description

Bienvenue sur la chaîne d'Inkubox, le bureau d'agents et fournisseurs E-commerce français de référence implanté en Asie.

Aujourd'hui second épisode d'une série "Cas d'école" de belles réussites dans le domaine du E-commerce avec nos invités Ben et Alex, qui ont lancé depuis plus de deux ans une marque prometteuse dans le marché de l'apprentissage scolaire auprès des jeunes enfants.
Cette marque fut développée sur la partie produits avec nos équipes chez Inkubox et leur succès naissant prouve une fois encore que tous les secteurs et toutes les thématiques sont porteuses quand on propose quelque chose de différent !
Nous verrons également comment travailler en couple peut parfois être bénéfique pour le lancement d'un projet business.

C'est parti !

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on a le plaisir d'avoir Ben et Alex, qui sont e-commerçants, donc un couple e-commerçant. C'est la première fois qu'on reçoit un couple d'e-commerçants, qui sont également clients d'Inkubox. Donc, ça fait plaisir de recevoir des gens avec qui on travaille depuis déjà un an, un an et demi peut-être, je ne sais plus, à peu près.

  • Speaker #1

    Un an et demi, je pense.

  • Speaker #0

    Un an et demi et on ne s'était jamais vu.

  • Speaker #1

    Non, c'est la première fois.

  • Speaker #0

    Parce que vous êtes dans le sud, vous êtes à Marseille, c'est ça ? Oui. Je vais commencer par une question. J'aimerais savoir, et je te pose la question à toi aussi Hugo, d'ailleurs. Rapporte-toi le micro, Hugo. Quel est le pire conseil qu'on vous a donné pour votre business ?

  • Speaker #1

    Elle est difficile, cette question.

  • Speaker #0

    Elle en a tellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est un conseil qu'on nous a donné, qu'on a mis en application ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Ça peut être un proche qui vous a donné un conseil. Ça peut être quelqu'un qui a voulu vous dissuader en disant Mais non, mais fais pas comme ça, fais comme ça. Ou plutôt, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai quelque chose qui me vient à l'esprit, qui n'est pas un mauvais conseil, mais qui est un conseil qui ne nous allait pas. On suit une formation auprès d'Américains et l'un d'entre eux nous a dit Il faut absolument que vous ouvriez une quinzaine de shops, que vous testiez un maximum de produits, alors que notre démarche est totalement l'inverse. On veut développer une grosse marque, rester concentré et ne pas s'éparpiller. Pour moi, c'est celui-ci, je m'en souviens, c'est le premier qui a popé. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Sinon, nos proches sont assez supportifs avec nous, donc on n'a pas eu de mauvais conseils.

  • Speaker #0

    C'est important parce que c'est vrai que c'est pas toujours le cas d'ailleurs. Il y a des proches qui supportent le projet entrepreneurial qu'on peut avoir. Surtout quand on est en couple, où là t'as vraiment les deux personnes qui sont dans le même bateau quelque part. Et toi Hugo ?

  • Speaker #3

    Le pire conseil, c'est vrai que j'en ai pas un comme ça qui me vient, mais il y a assez régulièrement quand même des gens qui n'ont pas vu ton business de près de moi, qui sont plutôt dans l'intimité de ton business et qui vont avoir des recommandations, qui vont essayer de te dire bah ouais, tu devrais plutôt faire ci, comme ça Alors qu'ils connaissent rien au truc. Je sais que j'ai des amis qui sont peu dans ce milieu-là, qui vont avoir des recommandations alors qu'ils ne savent même pas ce que c'est que l'acquisition et quelles sont les règles de nos canaux d'acquisition. Et qui vont avoir un regard un peu naïf sur Oh, mais moi, je n'aurais pas mis ce produit de cette manière-là, etc. Et moi non plus. Mais quand on le met en relation avec les autres outils qu'on utilise, en fait, ça fait sens de faire ça comme ça. Et donc, des conseils un peu neutres. qui prennent pas en considération le fait que c'est un business qui est complexe avec différents enjeux et je sais pas, un truc un petit peu à la con aussi mais on va avoir, sans dire la thématique j'ai une boutique avec des produits qui peuvent être assimilés à des armes c'est de la décoration et c'est du cosplay plutôt mais justement ça se vendrait mieux si on disait que c'était des armes enfin que ça serait en tout cas aiguisé et que ça fonctionne Et j'avais un ami qui m'a dit Mais pourquoi tu ne mets pas effectivement que c'est une réplique authentique qui peut servir ? Oui, mais parce qu'en fait, mes fournisseurs de paiement ne me suivent plus. Si jamais je mets les vrais termes, mes fournisseurs de paiement me disent Non, on ne peut pas vous laisser vendre ça. Donc nous, on doit dire que c'est de la décoration, même si c'est moins marketing que ce que ça pourrait être. Si on expliquait, c'est difficile pour vous, je viens de vous imaginer ce que je vends du coup, parce que c'est un peu flou.

  • Speaker #1

    Non, on peut se faire une petite idée. De notre côté, notre famille ne nous a jamais... mal conseillé, ni même tenté à conseiller quoi que ce soit. Et nos amis posent parfois quelques questions, mais un peu de loin. J'ai l'impression qu'ils n'osent pas vraiment rentrer dans le sujet.

  • Speaker #2

    Ça ne les intéresse pas, mais...

  • Speaker #1

    Moi aussi, je pense que j'ai des amis que ça intéresse, mais qui sont très... qui ont une certaine pudeur et qui ne posent pas beaucoup de questions, alors que j'y répondrai volontiers, mais qui du coup ne donnent pas de conseils et ne donnent pas de pires conseils non plus.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas d'amis qui sont dans le même entrepreneur en fait ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et pour être tout à fait honnête, c'est la première fois là vraiment qu'on rencontre physiquement des personnes qui font du e-commerce.

  • Speaker #3

    Je sais que ça devient sérieux. C'est le moment où justement le business commence à être suffisamment important pour que ça devienne important d'aller réseauter.

  • Speaker #1

    J'ai passé la porte, j'ai vu Romain qu'on a eu en visio et en téléphone, je me suis dit, là on vient de faire un step au-dessus. Ensuite on a parlé de Thaïlande, je me suis dit, ah oui, c'est vrai. Tout va s'accélérer un petit peu. On va en parler tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas prévu cette question, mais c'est intéressant. Peut-être, sauf si vous ne voulez pas en parler.

  • Speaker #1

    Moi, j'en parle volontiers.

  • Speaker #0

    Très bien. On va commencer peut-être par les présentations après cette petite question d'introduction. Savoir un peu, déjà, qui vous êtes, Ben et Alex. Rapidement, parce que c'est vrai que je n'ai pas non plus vous faire remonter jusqu'au collège, à l'école primaire. Qu'est-ce que tu aimais faire ?

  • Speaker #3

    Mention de brevet, alors.

  • Speaker #0

    Non mais déjà, c'est qui vous êtes et surtout comment vous est venue l'envie ? de créer cette entreprise ensemble, en couple, parce que ça veut dire déjà que tous les deux, vous étiez raccords sur cette envie, en fait, entrepreneuriale. Et qu'est-ce que vous avez fait avant, aussi rapidement ?

  • Speaker #1

    OK. Alors moi, c'est Ben. J'ai 34 ans cette année.

  • Speaker #2

    Moi, c'est Alex. J'ai 29 ans cette année.

  • Speaker #1

    Et ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble. Ce n'est pas la première fois qu'on travaille ensemble. On a déjà été photographes et vidéastes. auto-entrepreneur mais on bossait sur les mêmes projets donc on sait que ça marche et puis comment est-ce qu'on en est venu au e-commerce ça a commencé par moi et comme pour beaucoup de personnes je pense en cherchant sur Youtube comment changer de vie concrètement c'est la même histoire c'est ça, on est coincé dans son quotidien on sait qu'on peut faire mieux on sait que ça existe donc on finit par poser des questions sur Youtube et c'est là que je suis tombé sur Le e-commerce est le business model du dropshipping. Donc j'ai commencé à me renseigner seul de mon côté. Et toi, tu as mis beaucoup de temps à comprendre.

  • Speaker #2

    J'étais réfractaire à cette idée.

  • Speaker #1

    Toi, tu étais...

  • Speaker #2

    Je faisais partie de ces gens qui pensent que le dropshipping, c'est de l'escroquerie. Et je ne voulais pas en entendre parler. Moi, je n'ai pas compris quand tu m'as dit que j'aimerais commencer à faire du e-commerce, à faire ça.

  • Speaker #3

    Tu as changé.

  • Speaker #2

    Ah oui, j'ai complètement changé d'avis.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai commencé d'abord seul, enfin seul avec mon frère et un ami de notre côté, mais de manière très peu sérieuse. On se voyait qu'une fois par semaine, les réunions débordaient souvent sur une partie de FIFA. Donc forcément, on n'est pas allé très loin.

  • Speaker #3

    C'est mieux après le storming.

  • Speaker #1

    Donc ça n'a pas duré très longtemps. Et puis un jour, le dropshipping est très lié à AliExpress au début, surtout pour la recherche de produits. Et donc, c'est un peu ça qui te bloquait aussi. C'est les produits qu'on pouvait trouver sur AliExpress. Est-ce qu'ils sont de bonne qualité ? Est-ce qu'on ne va pas vendre autre chose que du plastique un peu pourri à nos clients ? Ce n'était pas le but. Et donc, un jour, on va chez ton père. Et ton père est très client d'AliExpress.

  • Speaker #2

    Il achète plein de trucs. Et là, il a changé d'interrupteur. Et je lui dis, ils sont super beaux, tes interrupteurs tactiles. Et il me dit, oui, on l'a acheté sur AliExpress. Ce n'était pas très cher. Et là, j'ai ce petit déclic de Ah d'accord, donc en fait, il y a des trucs un peu cool sur AliExpress qui sont de qualité.

  • Speaker #1

    Le produit, c'est des interrupteurs en verre tactile qui s'éclairent quand on appuie dessus. Et franchement, très qualitatif. Il a même dit que certains fournisseurs en France se fournissaient sur AliExpress pour vendre les mêmes interrupteurs. Oui,

  • Speaker #2

    c'est un collègue à lui qui... qui a dit, oui, moi, on les achète, ça ne devait pas être sur AliExpress même, mais on les achète à des fournisseurs chinois, effectivement, on les revend, etc., trois fois plus. Et là, je me dis, ah oui, d'accord, je ne sais pas, je n'avais vraiment, je ne comprenais pas le système.

  • Speaker #3

    Du commerce.

  • Speaker #2

    Du commerce, de manière générale. Et là, ça m'a fait un petit déclic et je me suis dit, ah oui, d'accord, en fait, on peut faire les choses bien et on n'est pas obligé de choisir un produit tout pourri et le revendre trois fois plus clair, sans même parfois le livrer au client. Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #3

    On bipera, mais... Moi, ça a été l'un de mes déclics, c'est quand j'ai capté qu'eux avaient un catalogue AliExpress. La boutique AliExpress, c'est que des produits AliExpress. Même les produits en magasin, c'est du branding sur des produits AliExpress.

  • Speaker #0

    Tout est rebrandé de manière assez basique. Le produit, c'est le même, c'est simplement 10 stickers AliExpress, la boîte, c'est terminé.

  • Speaker #3

    Il y a d'autres stations balnéaires, les petits marchés nocturnes.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #3

    on s'appelle. Moi, c'est tout le monde en France. Et je fais, ah mais en fait, ils vont tous... Quand j'ai vu mes produits, en fait, sur certains de ces centres, j'ai fait, ah, ah bah oui, logique d'en acheter.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #3

    c'est pour avoir l'effort, bah oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est juste que ce n'est pas du dropshipping, mais c'est l'import de...

  • Speaker #3

    Le même système, effectivement. Dès que j'ai réalisé ça, effectivement, un peu comme toi, c'est, ah ok, en fait, c'est juste du commerce. Et ça se fait partout. C'est déjà là quoi.

  • Speaker #2

    Ça n'en fait rien de mal. Moi, j'avais un peu ce truc de, je n'ai pas envie de faire quelque chose de pas bien. Et là, j'ai pris conscience et donc j'ai commencé à m'intéresser à ce dont tu m'avais parlé un an et demi auparavant. Oui, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était en fin 2019 et puis nous, on s'est lancé en 2021. Donc à ce moment-là, après être allé chez son père, j'ai senti qu'il y avait une faille. Je me suis jeté dans la brèche. Là, il ne faut pas que je lâche l'affaire. alors j'ai des spines pour la petite anecdote ça fait pratiquement 10 ans qu'on est ensemble on s'est jamais disputé sauf sur ce sujet là pardon c'est notre plus grosse dispute, rien de grave c'était vraiment une discussion très animée sous la douche avec toi qui comprenait pas et moi qui étais persuadé que c'est l'avenir donc un an et demi plus tard quand Quand j'ai senti que c'était moins réfractaire, je me suis dit mais non, mais il faut qu'on se penche dessus parce que ça peut être intéressant de lancer un truc à deux. On en a les capacités.

  • Speaker #3

    Et surtout que, du coup, sans dire ce que c'est, vu le projet que vous portez, en fait, vous avez trouvé un super équilibre. C'est e-commerce, mais honnêtement, dans cette thématique-là, on est loin du dropshipping vulgaire dégueulasse qui s'est fait pendant longtemps. Par le contraire, vous avez une position... Vous vous rendez loyer le plus souvent. Et c'est réussi.

  • Speaker #1

    On commerce toujours avec une partie en dropshipping, mais avec du sens.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et des valeurs qui nous ressemblent.

  • Speaker #0

    Mais vous n'avez pas commencé par ce projet-là, vous avez commencé par vendre des bricoles avant, pour vous faire la main, j'entends.

  • Speaker #2

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Nous, on a fait le choix de toujours prendre des coachings. parce qu'on s'est dit qu'on gagnerait beaucoup de temps. Alors certes, ça coûte un peu cher selon le coaching choisi, mais ça a énormément de valeur. Plutôt que de galérer six mois, je préfère lâcher un gros billet et être accompagné. Après, il faut trouver les bonnes personnes. Donc nous, on avait acheté une formation, celle de Lucas Bivert. D'accord, ouais. Si on peut... Ouais,

  • Speaker #3

    je t'envoie sur Internet, lui. Ça dépend ce que vous dites après, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, c'est très complet. Lucas, en fait, avait pris le temps de me répondre sur Instagram. Donc...

  • Speaker #3

    Lucas ou un setter ? Lucas ou un setter,

  • Speaker #1

    je ne sais pas mais en tout cas, moi j'ai eu l'illusion de parler à Lucas sur Instagram et cette proximité a fait qu'on a choisi cette formation-là plutôt qu'une autre et Lucas proposait des coachings donc je pensais faire un coaching avec Lucas mais quand on a choisi de se lancer il nous a dit ok, alors ce sera Google Ads et ce sera avec YasserFox qu'on peut le citer on peut le mettre en lumière, Yasser est exceptionnel, c'est vraiment quelqu'un de super. Si on lui pose des questions aujourd'hui, il nous répondra encore. On s'est réécrit il y a quelques semaines et pourtant on ne bosse plus avec Yass depuis décembre 2021. Et donc Yass est spécialisé dans Google Ads, donc naturellement on s'est dirigé vers Google Ads. Donc la recherche de produits est un petit peu différente que lorsqu'on fait du Facebook Ads, il faut chercher des produits dont les mots-clés sont recherchés, tendance ou pas, mais il y a plein de techniques. Et donc on a commencé par vendre des produits de beauté pour femmes, d'abord sur Google Ads. On a fait nos armes dessus. On a eu des résultats assez rapidement, dans les 3-4 premiers mois à partir de la première vente. Avant ça, il y a eu 6 mois de galère, de blocage sur Google, des heures au téléphone. Je me souviens d'être assis sur la terrasse chez ma grand-mère devant Google, la personne qui ne me croit pas, qui est persuadée que j'ai eu 4 ans Google, que je me suis bloqué 3 fois. Très suspicieuse, alors qu'en fait vraiment juste on a vécu. Et donc, on a fait du Google Ads pendant plus d'un an, avant de tomber sur l'interview d'une autre personne, par Yomi cette fois. On ne citera pas la personne qui a été interviewée. On a pris un coaching avec cette personne, et le coaching ne s'est pas très bien passé, parce qu'il était très jeune, moins impliqué que Yass. Alors, évidemment, on n'a pas bossé aussi vite qu'il aurait fallu le faire, je pense, pour répondre aux questions. aux exigences du coaching, mais bref, en gros, on n'est pas allé au bout. C'était Snapchat, c'était aussi de la beauté pour femmes, mais un autre produit cette fois-ci. Là, c'était plus compliqué parce qu'il fallait faire des créas vidéo, ce qu'on ne faisait pas sur Google, et vendre des produits de beauté en axant le message sur le physique des femmes, on peut vite se faire ban certaines publicités. Donc, pareil. des pubs qui sautent.

  • Speaker #2

    On n'a jamais vraiment compris.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus. C'était il y a tellement longtemps que je ne sais plus pourquoi non plus.

  • Speaker #3

    Un peu arbitraire de toute manière. C'est un robot généralement.

  • Speaker #1

    Oui, on a rarement une personne qui les review manuellement. C'était très fatigant de voir ces pubs sauter.

  • Speaker #2

    Au bout d'une semaine, deux semaines.

  • Speaker #1

    Ça tourne et ça saute. Parfois on les up-put et ça saute le lendemain. On a malgré tout persisté. avec ce produit parce qu'on était persuadé qu'il fallait insister alors qu'on aurait dû couper beaucoup plus tôt.

  • Speaker #2

    On a tout tenté pour ce produit.

  • Speaker #1

    Ah oui, on est allé au bout de ce qu'on pouvait faire. On réinvestissait en fait ce qu'on gagnait avec le premier produit sur Google dans ce second produit sur Snapchat. Pourquoi ? Parce que le problème, enfin c'est pas un problème, mais la limite de Facebook c'est que comme on est limité par le nombre de recherches, c'est compliqué de scaler une fois qu'on a atteint un plafond. De Google ? De Google, oui. Ah j'ai dit Facebook, j'ai oublié de Google. Donc on voulait une plateforme sur laquelle on pouvait toucher plus de monde. Donc Snapchat ou Facebook. Et Facebook, je n'avais pas hâte de retester le truc, puisque c'est la plateforme par laquelle j'avais commencé en 2019 avec mon frère et mon pote.

  • Speaker #3

    Qui t'avait traumatisé à l'époque. Exactement.

  • Speaker #1

    Fantastique. C'était déjà l'interface vraiment pas accueillante. Ouais, ouais. Et puis ouais, ouais, c'était vraiment pas facile. Quand tu débutes et que tu n'as pas de budget, se lancer sur Facebook, je ne dis pas qu'on ne peut pas le faire. Mais

  • Speaker #2

    Facebook, ça a mis le feuille géant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Même encore à l'heure actuelle, pour passer d'une page à l'autre, on a tout mis en favori tellement c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah oui, pour naviguer dans le business manager.

  • Speaker #3

    C'est plus, ils font des, enfin dans les deux dernières années, ils ont fait beaucoup de mises à jour. Et selon qui tu es, enfin quel compte tu utilises, tu n'as pas la même interface. Moi, je me rappelle avoir fait des tutos qui montrent, tu vas là, tu vas là, tu vas là. Et la personne a fait une partage d'écran, pas la même interface. Je suis là, ah bah, je n'ai pas. En fait, ils ont, parce que lui, son compte est passé en version bêta de test de la nouvelle interface. Et pendant deux ans, ça a été ça. Il y avait trois interfaces différentes qui se superposaient. Alors pour guider quelqu'un, quel enfer.

  • Speaker #1

    C'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Tu ne peux rien faire. Et pareil,

  • Speaker #1

    Quand tu suis une formation et que la personne qui a fait le loom ou la vidéo t'explique tout plein de choses, mais que l'interface n'est pas la même, tu ne t'y retombes pas. C'est très compliqué. Mais du coup, après Snapchat, on a repris un autre coaching avec des Américains. On peut le citer aussi, je pense. Oui. Donc avec Alex Fedotov, qui est un Ukrainien qui vient de Miel, qui est très bon dans le domaine et qui, du coup... Oui. proposer d'abord un premier coaching qui s'appelle ISS pour des personnes très avancées et qui avait teasé son nouveau programme Plus Accès Débutants, ce qui était notre cas à l'époque et donc quand il a ouvert les portes de ce programme là on a décidé de s'inscrire aussi donc on a suivi ce programme là très longtemps et tout de suite la tendance a été est ce que vous mettez votre premier produit sur facebook puisqu'il a un potentiel il ya déjà du background, un branding etc ou est-ce qu'on fait complètement autre chose ? Et nous, comme on n'était pas alignés avec les valeurs que prenaient nos deux premiers produits, on a préféré changer. Donc on a refait de la recherche produit. On a ensuite démarré sur Facebook avec ce produit-là. Et depuis, on n'a pas bougé. Ça fait plus d'un an qu'on est sur Facebook Ads avec notre produit actuel.

  • Speaker #0

    Ça fait partie de la question 2. Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré finalement à partir sur ce domaine ? On peut le dire, donc on est sur le domaine de l'enfance, de produits éducatifs au sens large, on ne va pas évidemment préciser. Mais qu'est-ce qui vous a fait dire que c'était justement un domaine, un secteur d'activité qui était approprié et de tout miser là-dessus ?

  • Speaker #1

    Nous, comment l'expliquer ? On a toujours voulu aider les gens de manière générale. Et ce produit-là répondait à beaucoup d'attentes. Et surtout, ce produit a du sens. Notre produit et notre niche ont beaucoup de sens. On aide les enfants, on aide les générations futures à se développer. C'est compliqué sans aller trop dans le détail. Mais quand on a trouvé ce produit-là, qu'on a très vite amélioré, on a tout de suite senti que c'était ce qu'il fallait qu'on fasse. Et je pense que, comme on en a parlé juste avant, la première grosse différence, ça a été les commentaires sous les vidéos. Donc les commentaires sous les vidéos de produits pour beauté, ça peut être très bien, mais on peut avoir beaucoup de remarques négatives. Là, on a eu beaucoup, beaucoup de commentaires positifs dès le début.

  • Speaker #2

    On a vraiment vu une différence entre le produit de beauté et celui-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'était le jour et la nuit.

  • Speaker #2

    Ah oui, vraiment.

  • Speaker #1

    donc ça, ça nous a mis un petit peu la puce à l'oreille on s'est dit ok, on tient quelque chose le produit est loin d'être parfait et c'est à ce moment là qu'on s'est rapproché de Romain et d'Inkubox pour développer notre propre produit sur la base du produit qu'on avait trouvé et donc voilà,

  • Speaker #3

    c'est comme ça qu'on en est venu à notre niche du coup ça fait un an et demi que vous êtes focus sur cette thématique là donc vous n'êtes plus dans une démarche où vous cherchez des nouveaux produits c'est vraiment... de la focalisation sur une thématique.

  • Speaker #1

    Ça va même bientôt faire deux ans, puisqu'on a commencé en février 2023. C'est vrai,

  • Speaker #0

    ça fait déjà bientôt deux ans, effectivement.

  • Speaker #3

    Vous en vivez ? Vous ne faites que ça comme activité aujourd'hui ? Vous vivez du e-commerce et de votre marque ? Ou alors ce n'est pas encore...

  • Speaker #1

    On ne fait que ça, mais on n'en vit pas. C'est-à-dire qu'on ne se verse pas de salaire. On réinvestit absolument tout ce qu'on gagne dans la production, dans les créatives, dans...

  • Speaker #2

    Prochain produit, dans le design du prochain produit.

  • Speaker #3

    C'est un message important parce qu'effectivement, nous on essaie un peu d'expliquer à quel point ça peut être long d'installer une marque e-commerce sur un marché, qu'effectivement en fait c'est pas aussi beau que certains vendeurs de formation veulent le faire croire sur le Té Millonaire en trois mois, etc. Et nous on le voit, enfin Romain encore plus, parce qu'il y a tous les e-commerceurs. France dans ses clients, dans sa partie. J'aimerais bien. En fait, c'est beaucoup plus long, laborieux, et souvent, il y a du chiffre d'affaires. Le chiffre d'affaires, on peut le partager, etc. C'est impressionnant. Mais derrière, pour se rémunérer, il y a tellement de coûts que c'est plus long que ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et effectivement, on peut avoir deux ans, trois ans avec un business qui a une bonne santé, qui a une croissance, qui est prometteur, et pour autant avoir des founders qui n'arrivent pas à se payer, alors qu'après, d'autres personnes qui sont dans l'équipe, qui vont avoir en gestion le SAV, etc. ont un salaire par rapport à cette activité, mais les porteurs de projets, en fait, souvent prennent du temps avant de pouvoir se rémunérer. Ce qu'il faut effectivement, comme vous l'avez dit, investir pour maintenir la croissance. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne correspond pas à notre façon de voir les choses, mais on sait faire de la recherche de produits, on sait faire des créatives, on sait gérer quelques campagnes sur Facebook. On pourrait former quelqu'un pour que cette personne fasse de la recherche de produits, de la création de sites, ça en continue, pour lancer des machines à prix. Et peut-être qu'on aurait gagné beaucoup plus d'argent, peut-être qu'aujourd'hui on se paierait, mais c'est vraiment pas ce qu'on a envie de faire. On veut se concentrer sur une seule marque, et je parle pas de produits mais bien de marques, parce qu'on veut développer une marque d'autorité. Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui on se paie pas. On a délégué le SAV, donc voilà, c'est des personnes qu'on paie indirectement. La logistique, c'est plus compliqué de la faire soi-même, mais c'est une chose qu'on a déléguée aussi. Donc, on préfère investir tout ce qu'on gagne dans le développement de notre marque aujourd'hui plutôt que de se payer. On a la chance de pouvoir vivre sans se payer. Donc, on en profite. On a hâte de verser un salaire quand même un jour.

  • Speaker #3

    C'est chouette, les salaires. Oui, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Je le paye de temps en temps, je ne dis pas non. Mais voilà, on arrive à... C'est long, parce qu'on fait ça depuis 2021, donc ça va bientôt faire... Ça fait déjà plus de trois ans. Donc c'est très long, mais on est patient et on sait que ça perd un jour. Et puis, ce n'est pas le but. De toute façon, le but, c'est vraiment de développer notre marque, de rendre service, d'aider les enfants et ensuite de se payer.

  • Speaker #3

    Pour souligner encore plus à quel point c'est important, est-ce que vous pouvez partager du chiffre d'affaires ? On est sur quelle échelle de chiffre d'affaires ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que t'en dis ?

  • Speaker #2

    On peut dire le chiffre d'affaires de l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, l'année dernière. L'année n'est pas finie.

  • Speaker #1

    L'année dernière, on a fait 408 000 euros de chiffre d'affaires.

  • Speaker #3

    Ça, c'est une data qui est importante. Donc, on peut faire 400 000 euros de chiffre d'affaires et ne pas se payer. C'est pour déconstruire vraiment un mythe qui assure. D'ailleurs, toutes les communications de vendeurs de formation, c'est des screenshots Shopify. Avec la maille d'explications, de détails. Alors, moins Et pourtant, effectivement, on peut être sur ce type d'échelle et l'inspirer.

  • Speaker #0

    En commençant de zéro en février, du coup, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire qu'il y a quand même eu aussi cette période de lancement, évidemment, où il n'y a pas très peu d'argent qui rentre en réalité. Donc, je trouve que c'est pas mal, en réalité, ce chiffre d'affaires. Même si, évidemment, vous n'en tirez pas encore de salaire pour aujourd'hui. Mais je trouve que c'est déjà un bon indice de rentabilité future et de succès futur.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est facile de parler de chiffre d'affaires. Donc quand on voit une vidéo, il a fait tant, il a fait tant, t'as tout de suite l'impression qu'il est millionnaire, mais en fait,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    C'est facile de faire du chiffre d'affaires, en fait. Tu peux mettre de l'argent dans Facebook et il te fait des ventes. Ah, mais grave. T'as un super chiffre Shopify, mais d'ailleurs, tu sais pas combien t'as investi dans Facebook, tu sais pas tout ce qu'il y a à côté. Et donc faire du chiffre d'affaires, oui, ça c'est facile.

  • Speaker #1

    Et surtout quand on voit que le chiffre d'affaires, là on peut vraiment encore plus mentir. Quand on voit un peu le taux de conversion et le nombre de visiteurs, on peut vite faire des produits en croix et avec les coûts d'acquisition, on peut même savoir combien la personne a dépensé sur Facebook. Donc on peut très vite faire des calculs et démasquer les imposteurs. Mais oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça dépend aussi vraiment de la situation, de l'endroit où vous êtes, enfin où la société est. Ça change, ça peut changer vraiment énormément la situation. pour un même chiffre d'affaires, une personne qui vit en France, qui est un bon citoyen, qui paye ses impôts avec sa société, etc. Et une autre personne qui vit à Dubaï, qui vit dans un paradis fiscal ou qui vit simplement dans un endroit où l'imposition, même si on pense à l'Europe de l'Est, si on prend l'Estonie où l'imposition sur société est à 15%, par exemple, où l'imposition sur dividende, la flat tax qui remonte ici à 35% bientôt, elle est toujours à 15% là-bas, ça change complètement tout. dans la rentabilité personnelle qu'on peut tirer de ce type de business.

  • Speaker #1

    Ça touche directement à la trésorerie de la société, et donc,

  • Speaker #0

    il faut faire un salaire. Exactement. Ça fait partie d'une question, justement, quels étaient les principaux défis auxquels vous avez fait face en lançant cette activité ? Je dirais que ça en fait partie, le fait de ne pas pouvoir, au jour d'aujourd'hui encore, vraiment vous verser un salaire. Alors, j'ai une question, du coup, toute bête, mais... que peuvent peut-être se poser les gens derrière l'écran, mais comment vous faites pour vivre malgré tout, puisque vous payez son loyer, vous mangez, comment ça se passe à ce niveau-là ? Vous faites encore des extras sur le côté de missions ?

  • Speaker #1

    Alors, on a la chance de ne pas payer de loyer.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sans rentrer dans les détails, aujourd'hui, c'est une grosse dépense qu'on n'a pas à sortir de notre poche, enfin qu'on n'a pas à sortir tout court, d'ailleurs, personne ne la sort à notre place. Donc, ça nous aide beaucoup. Et jusqu'à la fin du mois d'août, je livrais des pizzas deux à trois heures par semaine. J'ai fait ça pendant un an.

  • Speaker #3

    C'est vrai ? C'est vrai ? Ah oui,

  • Speaker #1

    oui. Moi, j'ai été coursier pendant très longtemps, mais bien avant le e-commerce. Mais même l'année dernière, oui, les finances étant un peu justes, si tu veux vivre un minimum sans rester enfermé chez toi et éventuellement aller voir des amis. À Bordeaux, l'été, c'est plus simple avec quelques rentrées sur le monteur. Bien sûr. Donc moi, j'ai livré des pizzas. J'ai arrêté à la fin du mois d'août parce que là, c'est le moment de l'année où il faut vraiment travailler le plus. Là où il y a le pognon qui arrive quand même. On entre dans un tunnel, il faut rester très concentré jusqu'à la fin du mois de janvier, février même. Donc j'ai arrêté. Mais oui, on a la chance de ne pas payer de loyer. on a la chance d'avoir quelques rentrées d'argent mais concrètement aujourd'hui on fait quand même pas grand chose à part travailler.

  • Speaker #2

    Moi je ne livre pas de pizza et le vide amour est tout fraîche.

  • Speaker #0

    Parce que toi à la limite, enfin j'ai déjà vu ton instagram, tu as une qualité de photos de dingue franchement je te montre ça Hugo parce que tu ne l'as pas vu mais j'étais sur le cul de dire waouh le talent qu'il a et je me dis bah c'est dommage en fait que tu n'exploites pas. peut-être pas ça aussi sur le côté, il n'y a pas des missions, des shootings que tu pourrais facturer ?

  • Speaker #2

    Alors, si, mais c'est très compliqué de réussir à réunir le fait de faire ce qu'on fait, et à côté, chercher des clients, les prendre en photo, trier les photos, retoucher les photos, ça prend beaucoup de temps, parce que les photos que tu as vues, c'est des grosses grosses retouches.

  • Speaker #0

    C'est énormément de travail, je sais.

  • Speaker #2

    Et j'adore ça, c'était ma passion, j'ai... J'espère qu'un jour je le referai, mais pour le plaisir. Mais c'est vrai que c'est compliqué de trouver des clients, de faire tout ça en parallèle de ce qu'on fait actuellement.

  • Speaker #3

    Quel type de photos ? Ça peut être des photos pour des e-commerçants ou pas ? Parce que c'est le moment, si c'est jamais dessus. C'est justement trouver des clients. Non,

  • Speaker #2

    c'était des photos beauté, mode.

  • Speaker #0

    Des portraits déjà parlé.

  • Speaker #2

    Des portraits principalement. Et oui, avant ça, j'aurais adoré être photographe pour des magazines et des trucs comme ça, mais... Mais bon, c'est encore autre chose.

  • Speaker #1

    Clairement, ta zone de génie, c'est sur Photoshop au moment de retoucher les visages de tes modèles. Du coup, tu le retrouves un petit peu quand tu fais la mise en page de nos produits.

  • Speaker #2

    Je suis un peu en créa. C'est pour ça que j'adore ce qu'on fait et la marque qu'on crée, parce que ça me permet de pouvoir être très créative, de m'exprimer un peu comme quand je faisais de la photo.

  • Speaker #1

    Mais quitte à...

  • Speaker #0

    à se décentrer un petit peu pour gagner un petit peu d'argent pour vivre plutôt que de faire de la photo qui est très chronophage, autant ouvrir un autre site e-commerce. Parce qu'on aurait plus vite fait de passer du temps à chercher un produit, lancer des publicités et essayer de trouver des produits tendance plutôt que de faire de la photo. C'est pas un message. J'aimerais que tu puisses faire de la photo toutes les semaines, tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aurais aimé mais ça prend beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est une question que je crois que je t'avais déjà posée, parce que nous, on le voit bien, même parmi nos clients, il y a souvent des gens qui n'ont pas les compétences, qui n'ont pas à faire, c'est normal, à la limite, c'est un métier. Et en e-commerce, c'est souvent des besoins, que ce soit pour des packs-fous de produits, tu m'as dit que tu ne faisais pas, ou alors pour des photos mannequins avec des produits portés, par exemple, quelles que soient, ça peut être des lunettes, des caleçons, peu importe. Et je trouve ça intéressant, effectivement, parce que je sais qu'il y a une demande. Mais je sais aussi que oui, c'est énormément de temps et que du coup, tu bascules sur une autre activité qui fait que tu pénalises l'activité principale. Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a la chance d'avoir ce côté très créatif et on sait se servir de InDesign, Illustrator, Photoshop.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    tout ça nous aide vraiment. Si on ne savait pas faire tout ça, ceux qui ne savent pas faire ça, je ne sais pas comment ils font. Honnêtement, pour les photos produits, faire...

  • Speaker #2

    Mais il délègue, ça coûte pas.

  • Speaker #3

    C'est ça, il faut forcément, quand tu portes un projet e-commerce, il faut forcément avoir une zone de génie qui est quand même importante dans le business. Derrière, tu peux déléguer certains trucs sur lesquels tu n'es vraiment pas à l'aise. Mais moi, l'impression que j'ai, c'est que vous êtes très complémentaires sur vos compétences. Et souvent, dans les équipes, c'est super important. Moi je vois beaucoup de gens entre 20 et 22 ans qui sortent d'école de commerce ou qui sont en école de commerce et ils sont mon super copain, mais ils ont les mêmes compétences et ils veulent faire du business ensemble. En fait ils veulent se lancer dans l'e-commerce et le premier truc qu'on leur dit généralement c'est Ah les gars c'est cool vous avez la DTR, mais là vous êtes le même profil. Votre association actuellement elle ne sert pas trop à grand chose. Oui vous partez dessus, vous faites la même chose. Voilà, exactement. Et idéalement effectivement il faut un créatif, il faut quelqu'un qui va être ok avec les pubs, il faut quelqu'un qui va être ok avec le site.

  • Speaker #0

    Il y a plein de corps de métier. Je pense que notre passé de photographe et vidéaste nous a beaucoup aidé pour, concrètement, les photos produits et la mise en page de nos sites. Il y a beaucoup de choses qu'on a dû apprendre à côté. Mais concrètement, oui, on se répartit plutôt bien le travail. Alexandra, c'est la créa, c'est les images, c'est les couleurs. Moi, je suis plutôt le rad laboratoire derrière l'ordinateur à regarder Facebook Ads. Alors, paradoxalement, je m'occupe des créas vidéo.

  • Speaker #3

    mais on a dit qu'on allait peut-être changer le médiabayer a toujours un regard sur les créas vidéo c'est important parce que toi tu sais ce qui marche,

  • Speaker #0

    ce qui marche moins bien oui comme j'ai le retour de ce qu'on a lancé et je m'occupe quand on n'a pas de stagiaire monteur du montage aussi donc ouais plutôt complémentaire et ça c'est une chance on est complémentaire dans la vie et au travail c'est super important pour

  • Speaker #1

    le côté moi je suis une grande stressée il ne lit pas du tout, enfin beaucoup beaucoup moins que moi.

  • Speaker #0

    Ah oui moi...

  • Speaker #1

    Et donc il arrive à me canaliser quand on doit payer des trucs au début. Quand on a commencé à devoir payer l'ioss, bon ben moi... Quand j'ai pleuré en voyant la déclaration, ça va aller, maintenant dès qu'il y a un peu une somme comme ça qui nous sort de... 3 ans quoi. Voilà. Je ne sais pas aller...

  • Speaker #2

    Ne me dis même pas le fin. C'est ça.

  • Speaker #1

    Je peux pleurer un coup, je fais non ça y est,

  • Speaker #0

    ça mange. Ça y est j'ai l'habitude maintenant.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que oui. Moi, je suis très stressée pour un peu rien. Et toi, tu arrives un peu à me canaliser. Non, mais ça va, vois le bon côté des choses. Ça veut dire qu'on avance et qu'on progresse. Mais oui.

  • Speaker #0

    On trouve un équilibre comme ça, puisque toi, tu es vraiment pas stressée, parfois sur des trucs importants qui devraient m'inquiéter un peu plus. Et toi, beaucoup plus. L'exemple parfait, on peut en parler, c'est de notre palette de produits qui arrive en France. Dans un entrepôt.

  • Speaker #2

    Ça fait partie de la question qu'on va aborder après, parce que ça ne manque pas de bol. Je ne sais pas si tu es au courant de toi, mais on va en parler après. Alors justement, ça faisait partie d'une question, mais finalement, vous avez déjà plus ou moins répondu. C'était moi, ce qui m'intéressait, puisque c'est la première fois qu'on a un couple qui travaille ensemble en e-commerce. Et ce n'est pas si fréquent. En général, c'est l'un ou l'autre, mais rarement les deux. Donc justement, est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Je voulais, dans cette même question, vous nous demander Comment vous gérez la répartition des rôles ? On a déjà répondu à ça finalement à l'instant. Mais est-ce que c'est facile de travailler en couple ? Vous me disiez tout à l'heure qu'il y avait très peu de disputes. Finalement, quasiment pas. Déjà, ça c'est une chance parce que ça pourrait occasionner justement des disputes. Même si ça en a occasionné apparemment au tout début sur... Le lancement de l'activité et sur le fait de partir là-dedans.

  • Speaker #0

    Avant de lancer l'activité, on travaille ensemble. On ne s'est jamais discuté.

  • Speaker #1

    Non. Après, on n'est pas... De manière générale, dans notre vie personnelle, on ne se dispute pas. On communique beaucoup.

  • Speaker #0

    Du coup, pour répondre à la question, moi, je peux te dire... Est-ce que c'est facile ?

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est difficile de travailler en couple ?

  • Speaker #0

    Pour moi, oui. Oui, moi aussi. Je vais ajouter un petit non, parce qu'il y a évidemment des côtés négatifs, mais qui sont tellement minimes comparés à... à ce qu'on peut faire à deux. Déjà, on se connaît très bien, puisque ça fait très longtemps qu'on est ensemble. Donc, il n'y a pas de langue de bois quand il faut parler. Parfois, le ton peut monter parce qu'on n'est pas d'accord sur certaines choses. Mais c'est l'histoire de cinq minutes et puis on finit par trouver... Oui. C'est très peu, mais...

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se mettre dans une dispute.

  • Speaker #0

    Pour répondre mieux à la question, oui, c'est facile. Parce qu'on sait qu'on est sur la même... Langue. la même longueur d'onde, la même dynamique, on a les mêmes envies, aussi bien au niveau du développement de la marque que ce qu'on veut faire de notre vie perso ensemble. Donc il n'y a pas de divergence à ces sujets-là. Après, il y a quelques inconvénients évidemment, c'est qu'on bosse sur le même bureau côte à côte, donc parfois on a envie d'avoir un peu plus d'espace, moi souvent. Mais c'est juste un poudre qui touche à nous, c'est rien de grave. Et par contre, on travaille tous les jours, même sans être sur l'ordinateur, le dimanche soir sous la douche. Ah, et au fait, on n'avait pas pensé à ça. Donc oui, on travaille pour ta place.

  • Speaker #1

    Et puis moi, dès que j'ai une idée, je me réveille avec une idée, j'ai envie d'en parler. Je sais que ce n'est pas du tout son moment, mais moi, je trépigne d'impatience de lui dire j'ai eu ça comme idée, donc j'attends qu'il ait mangé, pris son petit déjeuner, pris son sport, etc. Bon, c'est bon, t'es prêt. Mais oui, du coup, c'est vrai qu'on parle beaucoup, beaucoup de travail. Il n'y a pas de temps mort.

  • Speaker #2

    Et est-ce que ce n'est pas aussi... des fois pesant, c'est-à-dire que des fois, justement, ça laisse moins de place à la vie personnelle de couple, c'est-à-dire même dans les discussions, on ne parle que de ça, on ne parle que de boulot du matin au soir, finalement, est-ce que ce n'est pas pesant ça ? Ou au contraire, est-ce que c'est motivant, est-ce que c'est un moteur pour le couple aussi ?

  • Speaker #0

    Si, je pense que parfois on déconnecte complètement de l'ordinateur en faisant une petite soirée à deux, mais on finit souvent par discuter de ce qu'on pourrait lancer comme projet, de comment on pourrait améliorer telle ou telle chose. Côté business. Et du coup, pour le coup, c'est vrai qu'on... Peut-être qu'on ne développe pas assez notre couple, mais beaucoup trop le côté travail. Pour le coup, c'est un truc dont on n'a même jamais mis le doigt dessus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #2

    psy. On va le discuter ce soir. Et justement, alors c'est une question là... Là, je prends la casquette un peu du romain plus traditionnaliste, mais de couple. Mais enfin, bon, il y a... Vous êtes aussi à un âge où le sujet des enfants peut arriver un peu sur le tapis. Est-ce que c'est quelque chose qui rentre en compte ? Est-ce que vous avez déjà prévu ça ? Est-ce que déjà c'est une envie ? C'est peut-être un peu indiscret, mais c'est simplement de savoir. Est-ce que vous intégrez déjà ça, une vie à trois ou une vie à quatre, aussi dans le travail ? Ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non. Oui. Je ne sais pas où on pourrait... Mettre un enfant, à vrai dire, ou même s'en occuper, le temps de...

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est pas du tout un sujet pour le moment. Non, non, non. D'accord.

  • Speaker #1

    Notre enfance et notre société.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. C'est le job.

  • Speaker #1

    C'est de la responsabilité. C'est de la responsabilité, donc un humain à gérer, j'avoue que là...

  • Speaker #0

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    C'est compliqué. En fait, comment vous le percevez du coup ? Parce que vous êtes toujours sur... Enfin, ça prend beaucoup de place. Est-ce que c'est pas plus proche de la passion commune, le business, plutôt qu'un travail commun ? parce qu'effectivement si on en parle le dimanche si on en parle sur la douche etc c'est que c'est juste une passion, une activité que vous vivez à deux et que ça vous fait kiffer donc finalement c'est même pas que vous êtes pas collègues, vous êtes passionnés par le même truc et il s'avère que c'est un truc en commun qui c'est du business mais finalement ça se rapproche peut-être plus de la passion que du boulot Ouais je suis d'accord,

  • Speaker #0

    je sais pas si j'emploierais le mot passion parce que je peux comparer avec ma vraie passion qui est le vélo c'est pas la même chose, par contre c'est quelque chose qu'on savait inconsciemment qu'on allait faire tous les deux, puisque déjà, bien avant, toi, tu avais des images de toi. Tu t'es déjà projeté, quand tu étais ado, comme chef d'entreprise. C'était très précis. C'est vrai que moi,

  • Speaker #1

    je voulais être à mon compte dans tous les cas. Je n'avais pas envie de travailler en salarié, quelque part. Ce n'était pas ma vision de la vie.

  • Speaker #0

    Mais j'aime beaucoup ce que tu m'as toujours dit. Je me suis toujours vu en tailleur avec un...

  • Speaker #1

    Avec une petite balèze là, à marcher dans un bureau. Je ne sais pas ce que je faisais, mais...

  • Speaker #0

    En fait, tu passais juste à l'entretien. Non, mais ça, tu m'en as parlé très tôt. C'est une image que tu as eue bien avant qu'on se rencontre. Et moi... J'ai les souvenirs de moi. Aujourd'hui, je vis à Marseille. J'ai pratiquement toujours vécu à Marseille, mais j'ai vécu deux ans à Paris. Je faisais un taf vraiment pas intéressant. Je faisais la téléprospection en banlieue parisienne. Et j'ai...

  • Speaker #3

    On a le même parcours, il y avait des pizzas, il y avait la téléprospection. C'est vrai ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    j'ai fait aussi. C'est le troisième, j'ai fait. C'est fou. Tu vois, c'est encourageant.

  • Speaker #3

    C'est le parcours firmano-e-commerce, c'est ça. Faites de la téléprospection, puis après, normalement, vous devenez e-commerceur.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que de cette manière, on sait ce qu'on ne veut plus faire. Moi, clairement, je ne veux plus passer mon temps au téléphone. Et j'ai des souvenirs de moi face à l'ordinateur avec mes collègues de travail qui téléphonent toute la journée à imaginer à quoi pourrait ressembler ma vie avec beaucoup plus d'argent. Et pareil, j'avais des images très précises. Donc, j'ai toujours su, sans me dire c'est quelque chose que je vais vraiment faire, que je ferais quelque chose de moins commun que 99% des gens. Alors attention, ce n'est pas une critique. Il y a des journées où j'aimerais bien avoir un taf CDI avec Amthier Stahler. Mais on a toujours su qu'on ferait quelque chose de différent. Aujourd'hui, on ne peut même plus dire différent parce qu'on rencontre des entrepreneurs. Donc, on est moins différent des personnes qu'on côtoie. Mais on sort un petit peu du lot sans vouloir être péjoratif.

  • Speaker #3

    Et puis, effectivement, la plupart des gens n'ont pas la patience que là vous avez de travailler autant. longtemps sur un truc qui pour l'instant n'est pas rémunérateur à proprement parler, en tout cas dans vos poches à vous, et la plupart des gens abandonnent avant. C'est dommage pour eux, mais effectivement, du coup, c'est tout à votre honneur.

  • Speaker #0

    Moi, je marche beaucoup aux phrases fortes, aux citations, et il y en a une qui dit que si tu n'abandonnes pas, tu finiras par réussir, ça, on l'entend dans toutes les formations. Et je me dis, bon, ben, OK. Le mec qui la prononce est déjà bien avancé, il a un gros niveau, il est là où je voudrais être. Donc s'il le dit, c'est pas pour rien. En tout cas, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et c'est pour ça que j'aime pas non plus me mettre des deadlines. Et si dans deux ans, ça marche pas, est-ce que t'arrêtes ? Bah non. S'il faut que ça décolle quand j'ai 50 ans, ça décollera quand j'aurai 50 ans.

  • Speaker #1

    Un peu long, mais...

  • Speaker #0

    C'est pas comme ça, c'est dans le 15 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je vais quand même nuancer un peu cette phrase, parce que c'est vrai que je suis tout à fait d'accord avec ça. Si tu n'abandonnes pas, tu vas réussir. mais il ne faut pas non plus s'entêter, c'est-à-dire qu'en fait, sans vouloir abandonner, c'est-à-dire qu'il faut quand même être capable de switcher d'un projet à un autre en se disant, alors il ne faut pas non plus s'éparpiller, c'est toujours pareil, c'est un équilibre en fait la vie, c'est-à-dire que dans l'absolu, tu n'abandonnes pas, tu réussiras, mais il ne faut pas s'entêter dans une voie en disant, je vais vendre ce produit, ce projet va marcher, il ne marche pas, il ne marche pas, au bout d'un moment, si tu as tout fait, si tu as vraiment l'impression de tout balayer et que ça ne fonctionne toujours pas, et cette capacité, moi je trouve justement, être entrepreneur, à rebondir sur autre chose, à dire ok c'est pas grave, j'ai toujours le même objectif de ne pas abandonner, on est d'accord, mais j'ai la capacité d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #0

    On ne lâchera jamais le projet principal, le e-commerce, développer notre marque, mais effectivement en chemin on a testé des produits qui n'ont pas marché, qu'on a peut-être testé trop longtemps, qu'on aurait dû lâcher avant, donc on abandonne ce produit là, mais on n'abandonne pas l'idée générale.

  • Speaker #2

    Exactement. J'avais une question, mais finalement, je vais la passer, puisque c'était quand vous vous engueulez, arrivez-vous à faire la part des choses sur les impératifs du boulot ? Mais quand vous ne vous engueulez pas...

  • Speaker #0

    Non, on n'est pas d'accord sur plein de choses. On essaie de hiérarchiser l'importance des tâches et l'urgence des tâches. Et donc, on se met rapidement d'accord et on avance sur le plus important et le plus urgent en premier.

  • Speaker #1

    On n'hésite pas à perdre de temps sur des disputes.

  • Speaker #2

    un peu nul ou même pour des trucs qui servent à rien oui oui c'est clair alors vous avez créé une vraie marque avec des produits donc là on a fait un travail ensemble on a fait des produits totalement personnalisés très aboutis c'est pas juste on a mis un packaging et puis un autocollant en disant bon voilà c'est bon c'était quoi le processus en fait de développement, je parle pas du développement de notre côté côté Inkubox, mais de votre côté pour développer ces produits justement vous êtes partie d'une base, vous êtes est-ce que c'est un produit que vous avez amélioré ou alors c'est un produit qui a été totalement pensé de A à Z en fait on a pris l'idée du produit qu'on vendait à la base et en partant,

  • Speaker #1

    c'est compliqué on a tout changé en fait on a pris le support...

  • Speaker #0

    et le concept.

  • Speaker #1

    Voilà, le concept. Et après, on est parti de rien et on a créé...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a modifié la taille, le contenu, pour que ça corresponde vraiment à ce que les enfants apprennent en France. Donc, en dehors du fait que le produit... c'est le même dans le sens où c'est le même type de produit.

  • Speaker #3

    C'est ça.

  • Speaker #0

    J'ai pas une idée. Les deux produits n'ont absolument plus rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que, ça aussi c'est trop en dire, mais j'ai dû me renseigner, on a dû se renseigner sur que les enfants apprennent dans quel ordre, dans quel sens, etc. pour proposer un produit qui soit complet.

  • Speaker #3

    Vous êtes formé à l'utilisation du produit et à ce qu'il doit délivrer.

  • Speaker #1

    Et encore maintenant, pour les prochains produits, là, pour le produit qui est sorti, pareil, je me suis renseignée. En fait, on n'a pas envie de faire quelque chose à moitié.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais beaucoup de recherches pour prendre le produit le plus pointu et le plus juste possible.

  • Speaker #1

    Et puis, si on me pose des questions, je sais répondre aux questions de pourquoi ça, pourquoi ci. Je trouve ça important de s'investir, surtout là-dedans, c'est quand même les enfants, pas leur dos, c'est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    On fait une comparaison, si tu vends demain des huiles essentielles, il faut que tu deviennes doué en huiles essentielles, sur qu'elles sont bien faites, quelles combinaisons possibles, quelles applications.

  • Speaker #1

    Moi j'aurais du mal à vendre d'ailleurs, au début quand on a commencé, quand on faisait de la beauté, c'était tout ce qui était crème, tous les trucs vraiment qui rentrent dans la peau. J'avais diabète. je ne suis pas trop à l'aise avec ça parce qu'on ne s'y connaît pas et je ne sais pas de quoi il fait la crème ou est-ce qu'elle est vraiment faite.

  • Speaker #0

    On ne peut pas prendre le risque de vendre un produit fabriqué en Chine sans savoir ce qu'il y a dedans.

  • Speaker #1

    Oui, nous, ça nous inquiète. Et ça, c'est mon côté très inquiet et stressé.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est du bon sens. Oui, oui. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc oui, on a tout fait de A à Z en cédant de quelqu'un pour le design, etc.

  • Speaker #2

    Et vous avez des... Il me semble, j'ai peut-être mal compris, vous avez déjà également des liens avec des systèmes éducatifs, des écoles, ou des choses comme ça ? Ou alors absolument pas ? J'ai inventé tout ça, j'ai rêvé ça.

  • Speaker #0

    Notre produit se trouve dans quelques écoles. Mais c'est parce que ces écoles-là nous ont approchés. On n'a pas fait de démarchage particulier. C'est intéressant déjà ça.

  • Speaker #2

    Les écoles vous ont vues. ont trouvé le produit suffisamment intéressant alors que eux-mêmes ont tous les outils normalement nécessaires et se sont dit tiens c'est vachement intéressant on va les contacter.

  • Speaker #3

    Un petit green flag B2B en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. On a eu deux green flags B2B dont on parlera en off volontiers mais pas sur le podcast qui ajoute au fait que clairement on est sur la bonne voie. Autant que les bons commentaires sous les premières vidéos. On a ce même ressenti.

  • Speaker #3

    Il y a ce truc-là qui est important aussi à souligner, c'est qu'effectivement, par exemple, faire du chiffre d'affaires, même si vous n'avez pas encore à dégager une rémunération de ça, faire du chiffre d'affaires, c'est crédible pour après aller attaquer les marchés B2B, aller positionner sa marque dans la vente physique, etc. Et on a déjà des exemples de marques qui, en fait, ont fait deux ans, trois ans de e-commerce, donc dans la croissance, sans avoir de réel profit, mais qui, derrière, ont eu les portes ouvertes pour des grands distributeurs. Et puis après, voilà, c'est la ruée vers l'or directement dès qu'elle s'est... démarche-là. Donc c'est important aussi dans la vision, effectivement, de voir que ça peut découler là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. On a une vision très large qui ne se limite pas du tout à notre produit, ni même aux écoles. On aimerait occuper tout l'espace en ce qui concerne l'éducation des enfants.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est quoi votre plan de développement ? Vous avez un plan sur 2 ans, 3 ans, 5 ans, 10 ans ? Je ne sais pas, vous avez déjà réfléchi, en fait ? Ou simplement pour l'instant, vous allez augmenter la gamme des produits ? Voir un peu comment ces produits répondent, entre guillemets, au marché ?

  • Speaker #0

    Pas de business plan, parce que pour moi, ça s'adresse aux banques et aux investisseurs. Aujourd'hui, ce n'est vraiment pas notre démarche. Mais oui, c'est augmenter notre catalogue. Je pense que c'est l'un des axes principaux à améliorer, puisque le problème de notre produit, c'est qu'on n'a pas de récurrence client. ça impacte la rentabilité sur le long terme et puis même la valeur d'une marque tout simplement. Donc le but ce serait que nos premiers clients qu'on a eu du mal à acquérir restent chez nous, qu'on puisse les accompagner sur plusieurs années, donc développer le catalogue et ensuite développer les canaux d'acquisition. Aujourd'hui 99% c'est Facebook Ads, un peu de Google, mais il y a beaucoup d'autres possibilités. On a un orteil dedans. Le but, c'est d'enfoncer les portes.

  • Speaker #3

    Pourquoi ce choix ? Ou alors, qu'est-ce qui fait que vous êtes à 99% sur Facebook et 1% sur Google, alors que vous aviez commencé le e-commerce par Google ? Vous avez essayé, ça n'a pas marché. Quelle est la situation par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Non, en fait on a complètement transitionné de Google à Facebook pour ne plus être limité par le nombre de recherches des mots clés sur Google, tout en changeant de produit. Donc vraiment, on avait notre première expérience e-commerce, on s'est dit on change complètement, on teste autre chose. Ça nous permettait aussi d'apprendre d'autres choses. Et aujourd'hui, notre produit n'est pas très recherché sur Google. Donc on a quelques campagnes qui viennent en complément, histoire... de récupérer les quelques clients qui vont taper le nom de notre produit ou de notre marque sur Google histoire qu'on soit en première page avec des annonces, on n'a pas beaucoup de budget sur Google mais concrètement si on coupait Facebook et qu'on laissait que Google on n'aurait plus rien, en termes de revenus il n'y a clairement pas assez de mots-clés,

  • Speaker #3

    de recherche des mots-clés Vous n'avez pas des concurrents dans votre thématique sur lesquels vous faites des campagnes agressives des positionnements sur le nom de marque des concurrents ?

  • Speaker #0

    Non, pas encore

  • Speaker #3

    C'est l'une des solutions Google pour les marques qui n'ont pas de volume de recherche sur des mots-clés intéressants. C'est de se dire, je ne sais pas si demain un concurrent à vous sait jouer club, je ne sais pas, mais c'est de dire sur jouer club une annonce de cette marque. Il faut vérifier au niveau RGPD, tout ça est un peu complexe, mais en fait tout le monde le fait.

  • Speaker #2

    Ça marche très très bien.

  • Speaker #3

    Et en fait tu capitalises sur une intention. Si jamais c'est un concurrent réel qui vend des produits similaires, S'il y a 3000 recherches par mois sur ce truc là, c'est vraiment 3000 prospects à vous. Et le but, c'est vraiment de les capter sur un malentendu. Et les coûts d'impression ne sont souvent pas chers parce qu'en fait, ce n'est pas des boucliers qui sont souvent recherchés et pas beaucoup d'annonceurs. Et donc les campagnes agressives comme ça, effectivement,

  • Speaker #0

    ça marche bien. Ok, pour le coup, c'est vrai qu'on ne savait même pas ça.

  • Speaker #2

    Et on en parlera toute à l'heure.

  • Speaker #0

    Bah si l'autre je prendrais déjà.

  • Speaker #2

    Maintenant que vous avez un peu de bouteille dans l'e-commerce, c'est quoi à votre avis les compétences clés pour réussir en e-commerce ? Est-ce qu'on peut dire que vous avez réussi en e-commerce ? Moi, je pense que oui, même si on va dire aujourd'hui, vous ne vous versez pas encore de salaire, mais je pense que c'est déjà une première étape de réussite qui est primordiale. Vous savez, moi, j'aime bien voir la vie comme une échelle avec des barreaux qui sont plus ou moins hauts. premier barreau c'est toujours le plus haut, vous êtes largement dessus aujourd'hui.

  • Speaker #3

    C'est déjà le top 1% des e-commerceurs il y a un mensonge sociétal sur le fait que les e-commerceurs se payent, non c'est pas vrai l'e-commerceur se paye pas c'est déjà dans le 1% des e-commerceurs les plus successfulls Alors c'est quoi cette compétence qui peut être le game changer justement pour la réussite d'un projet e-commerce ?

  • Speaker #0

    La consistance Ouais Pour moi, ça ne va pas être des compétences pratiques qu'on met en application devant son ordinateur, mais ça va être la détermination, la résilience et la consistance. Tu n'arrêtes jamais, tu continues. Il vaut mieux faire un peu tous les jours plutôt qu'une grosse journée par semaine. Comme ça, c'est très compliqué de mettre la locomotive en marche, mais une fois qu'elle est lancée, elle est lancée. Et c'est compliqué de l'arrêter.

  • Speaker #3

    Complètement d'accord.

  • Speaker #0

    La détermination.

  • Speaker #1

    Une bonne raison de faire les choses. Parce que... Oui,

  • Speaker #2

    une motivation.

  • Speaker #1

    Comment c'est en 6 ans, parce que je vais devoir devenir millionnaire. Voilà, il faut laisser tomber. Ce n'est pas ça. Il faut trouver une vraie raison de le faire parce que sinon, tu t'arrêtes rapidement, tu laisses tomber, tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, il y a des compétences plus pratiques à avoir. C'est vraiment avoir un œil quand même sur les images produites, les créas, la mise en page, la création de sites.

  • Speaker #1

    Les voyards.

  • Speaker #0

    Mais ça vient après, je pense.

  • Speaker #3

    Il y a quand même, du coup, ce qui est reçu en premier, c'est la créa. Moi, je le dis, je le casse. Dès qu'on parle de compétences techniques importantes, la créa, donc la capacité à créer du contenu vidéo et images, effectivement, pour valoriser le produit et pour le promouvoir, il n'y a pas le choix. La technique en e-commerce aujourd'hui, c'est la compétence.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir esthétique, design. C'est savoir ce qui peut plaire. C'est donner à tout le monde.

  • Speaker #0

    Après, ça, c'est des trucs qu'on peut déléguer. Mais quand on est le business owner, c'est vraiment le fait de savoir prendre des coups, de ne pas s'arrêter et d'être motivé au début, mais surtout déterminé.

  • Speaker #2

    Ce que m'avait dit pour les créas, c'est ce que m'avait dit aussi Christophe de Lilly Skin. Ça m'avait marqué. Tu étais là d'ailleurs quand on avait été dans le sud. Il avait dit, j'ai jamais imaginé en mettant les pieds dans l'e-commerce, que j'allais être à la tête d'un studio de production vidéo. Et finalement, c'est ça mon boulot aujourd'hui. Je suis un producteur de vidéos.

  • Speaker #0

    Oui, tu nous l'avais dit et ça vous a marqué.

  • Speaker #2

    Mais c'est vrai, je le répète souvent, parce que c'est vrai que ça m'avait marqué aussi. Aujourd'hui, c'est ça. Donc, vous avez vraiment les atouts premiers en termes de compétences hors e-commerce pour réussir en e-commerce par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'on part avec quelques armes déjà. Que tout le monde en est conscient.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez des conseils pour repartir sur le couple ? Vous allez dire je suis obsédé par ça, mais c'est vrai que c'est intéressant. Est-ce que vous avez des conseils pour les gens qui voudraient se lancer en couple ? Pas forcément en e-commerce d'ailleurs. dans un business. On a reçu l'autre jour, malheureusement, ta copine n'est pas venue, Sofiane qui avait lancé une conciergerie pour logement sur Airbnb et elle a fait ça aussi en couple. Mais comme sa compagne était timide et n'a pas voulu venir, donc finalement, on n'a pas eu les réponses qu'on voulait. Mais quel conseil vous donneriez justement en se lançant en couple, comme ça dans un business ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il faut bien se connaître, il faut bien se connaître et il faut vouloir aller au même endroit.

  • Speaker #1

    Avoir la même vision. Je pense que c'est important parce que si on n'avait pas la même vision, on prend un chemin ensemble mais qui va finir par...

  • Speaker #0

    Si moi, mon but, c'était de créer un site, le revendre, en créer un autre et le revendre pour faire trois sous par-ci, par-là, et toi, l'objectif, c'est de créer une grosse marque pérenne sur le long terme, ça bloque. Donc, on a la même vision aussi bien sur comment développer notre marque que est-ce qu'on reste en France, est-ce qu'on déménage ? On est d'accord sur tout.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être très équilibré. Tu ne peux pas faire ça en te lançant avec quelqu'un que tu ne connais plus trois mois.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est une mauvaise idée. Mais il faut beaucoup se parler, je pense. Accepter parfois que l'autre ne soit pas trop d'accord pendant un an ou deux. Et être patient, être à l'écoute et aligné, avoir les mêmes valeurs.

  • Speaker #2

    Finalement, c'est ce que tu disais tout à l'heure quand on parlait d'enfant, c'est un enfant. C'est-à-dire qu'il y a parfois des gens qui pensent que quand le couple ne va pas très bien, on va avoir un bébé, ça va tout arranger. Au contraire, le couple explose totalement. Parce que ça demande tellement de responsabilité, de fatigue, parce qu'un enfant, ça fatigue énormément. Et je trouve que le parallèle est tout à fait exact. Et même après les questions qu'on peut avoir sur l'éducation, on n'est pas d'accord, etc., comment l'enfant évolue. Et c'est tout à fait un parallèle intéressant, en fait. c'est un enfant,

  • Speaker #0

    c'est une entreprise on monte ensemble et c'est vrai que je déconseillerais à un couple pas solide où il pourrait avoir quelques problèmes de lancer un projet commun pour essayer d'arranger les choses pour moi c'est pas la solution ça va péter ça

  • Speaker #1

    va diviser encore plus c'est tellement stressant et de responsabilité que la moindre vague ça ne marchera pas à contrario de la première question que j'ai posée lors du commencement du podcast

  • Speaker #2

    Quel a été le meilleur conseil qu'on a pu vous donner ? Parce que vous avez en tête du moins quelqu'un qui vous a dit un conseil qui a tout changé. Ou pas.

  • Speaker #3

    Le formateur, j'ai oublié son prénom, mais en 2021, il semblait avoir été très important.

  • Speaker #1

    Ah si, oui.

  • Speaker #2

    Yasser.

  • Speaker #0

    Yasser, oui. Tu as un conseil de Yasser en tête ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Yasser, la première chose qu'il nous a dit, c'est fixez-vous un objectif et découpez-le en années, mois, semaines. Et ça, je trouve que personne ne nous le dit. Et pourtant, c'est évident et logique quand on nous le dit. Mais à l'école, on ne nous le dit pas. À la fac, on ne nous le dit pas. Et en fait, quand tu as un objectif et que tu te mets à le découper, c'est facile de se rendre...

  • Speaker #0

    À la clarté,

  • Speaker #1

    en fait. Mais clairement, tu vois le pic tout là-haut et tu te dis, comment je vais faire pour atteindre ce truc ? Non, en fait, tu fais une marche, puis une marche, puis une marche. Tu ne te rappelles pas, il nous avait dit... Tu lui avais dit le chemin est super long et laborieux, j'ai l'impression d'être sur un vélo en galère, il a dit vous inquiétez pas je suis au rond ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ah oui peut-être.

  • Speaker #1

    Et on s'est dit, c'est en fait qu'il faut vraiment découper tes objectifs et les garder en vue et c'est comme ça que t'avances et que t'y arrives. Et ça vraiment, ça nous a beaucoup aidé.

  • Speaker #3

    Ça fait écho à la vidéo d'Innoxtag.

  • Speaker #1

    C'est l'image que j'ai eu quand...

  • Speaker #3

    Ouais non mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Moi je pensais à ça. pas plus tard qu'hier soir sur un truc tout autre. J'étais en train de courir parce que je déteste courir et je me mets un peu à courir machin et je cours sur un hippodrome. Donc, en fait, quand il n'y a pas de course, en fait, on peut courir dessus. Et c'est grand, ça fait 1,8 km. Et si je me disais ça en courant, je me dis mais en fait.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'arrive à courir plus que je pense courir ? Au départ, je me dis, je vais faire trois tours, je vais faire quatre tours. Mais en fait, quand j'ai fait ces deux tours, ces trois tours d'objectifs, je me dis, tiens, je me mets des repères sur le hippodrome, je vais courir jusqu'à ce repère-là. Et quand j'arrive à ce repère-là, je peux encore courir jusqu'à un autre repère. Alors que si je me disais, je vais encore refaire un tour, non, j'ai pas envie, c'est stressant. Et en fait, je découpe cet objectif en petits points de repère comme ça. auquel j'y vais, je peux encore en faire un, je peux encore en faire un, bizarrement, j'avance vachement mieux, et je vais au bout de l'objectif final. Alors que si on me disait d'entrée de jeu, tu vas faire 5 tours, 5 tours, non, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est un petit geste. Et ça me fait penser au coaching sportif qu'on a pris avec Alex Levent. Le but, c'est de réussir à atteindre des objectifs premiers très rapidement. Pour nous, ça s'est passé par une monodiette de pommes pendant 3 jours, donc c'est long. Mais au bout de trois jours, on a déjà quelques résultats parce qu'on perd un peu de poids. Et puis après, les résultats, les objectifs d'après arrivent un peu plus tard, mais ça marche.

  • Speaker #2

    On a lancé des cercles vertueux en fait. C'est de la récompense directe. Ok, ça fonctionne. Et du coup, tu as suffisamment d'énergie et de croyance pour continuer à aller dans cette direction vu que tu as déjà effectivement récolté les premiers fruits.

  • Speaker #1

    Comme on débloque ce premier succès, on se dit j'ai hâte d'avoir le second. Il n'est pas si loin, donc j'y vais, ainsi de suite, comme sur l'hippodrome. Donc oui,

  • Speaker #3

    pour tout, même les objectifs personnels. Et c'est plus facile à mettre en place comme ça et à garder le cap du coup. Parce que quand on faisait de la photo et de la vidéo, on démarchait des agences immobilières pour faire des vidéos de biens immobiliers. Et en fait, on n'avait pas vraiment d'objectif. Et donc, on y allait, mais...

  • Speaker #0

    Comme ça,

  • Speaker #1

    pif ! Continuant comme ça.

  • Speaker #3

    C'était l'enfer, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #3

    c'était très chouette. Et vraiment, si on avait eu un objectif, je pense que ça aurait pu marcher. Mais sans ça...

  • Speaker #0

    Ça me plaît. En fait, c'est super chiant parce que c'est vrai qu'on n'a pas envie. On a envie de passer à l'action. On a envie d'avancer. On a envie de faire son truc. Pour réussir, il faut se dire, non, non, attendez, on se pose, on fait un plan. Il faut se mettre des objectifs, il faut des étapes, etc. C'est important. Je pense qu'on mûrit vachement quand on applique ça. On ne part pas tête baissée. C'est la meilleure façon de se planter. Quand on met un plan. Ça se trouve très bien.

  • Speaker #1

    Donc ouais, c'est vrai que c'était un excellent conseil. Moi, j'en ai eu deux autres en tête. On en a parlé tout à l'heure, mais n'abandonne jamais. C'est tout bête,

  • Speaker #0

    mais c'est du mindset. Là, on est vraiment sûr.

  • Speaker #1

    Pour moi, ça marche très bien. Un autre conseil qui nous a été donné, c'était de lire des livres. Et pour le coup, j'ai lu beaucoup de livres de développement personnel. Je vous montre que vous aussi. L'effet cumulé. Ah oui, c'est

  • Speaker #0

    Atomic Rabbit ou non, c'est pas ça.

  • Speaker #1

    Non, c'est The Compound Effect.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord. Ouais, c'est ça. Ok, à toi.

  • Speaker #1

    Dan Hardy ? Darren Hardy. Et dans... Tout n'est pas intéressant dans ces livres, mais il va y avoir une phrase, une expression, une métaphe. "Sur l'autoroute du millionnaire", t'es sur l'autoroute, il y a des dos d'ânes. Et des dos d'ânes ne te ralentiront pas. Ils te ralentissent un tout petit peu, mais ils t'empêchent pas d'aller au bout. Et c'est tout bête, mais moi, il y a plein d'images comme ça qui ont beaucoup marché et qui font que on a une difficulté aujourd'hui où ce mois-ci, c'est un dodan. et l'effet cumulé oui c'est très important dans la vie de tous les jours dans la vie perso,

  • Speaker #3

    dans la vie boulot aussi et quand tu prends conscience de ça tu t'avances plus vite et mieux tu te dis bah tous tes choix ont des conséquences et ben c'est ta faute quoi il y a des trucs très graves t'es responsable de ce qui t'arrive à un moment donné t'as pris ce chemin et quand t'es ok avec ça ben en fait c'est un peu plus simple la vie

  • Speaker #2

    Tu subis pas ta vie, tu es acteur.

  • Speaker #3

    Et tu te dis, ok, ça, je l'ai mal fait. À l'époque, j'ai fait confiance à telle personne, j'aurais pas dû.

  • Speaker #1

    Et puis tu prends du recul sur certaines choses et tu comprends pourquoi ça s'est passé comme ça. Donc tu peux corriger le tir quand c'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    Et ça te fait aussi prendre conscience que rien n'est impossible. Et moi, non, mais ça, tu n'y arriveras pas. Je supporte pas cette phrase. Mais si, en fait, plus tu me le dis, plus ça m'énerve et plus je vais avoir envie de le faire.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est ce qui différencie les gens qui réussissent de ceux qui ne réussissent pas en général. C'est ceux qui se mettent des limites et qui se disent bah ouais, mais bon, on peut pas non plus rêver. Si c'était aussi simple, on l'a déjà fait. Enfin, tu vois, c'est toujours pareil.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on a encore plein de barrières qui sont complètement fausses. Enfin, des fausses croyances, on en a encore plein. Mais comme on sait que c'est des fausses croyances, il suffit juste, entre guillemets, de se dire bon, là, j'ai encore l'impression que c'est impossible. Mais en fait, c'est moi qui m'empêche de rêver un peu plus haut. Donc on finira par passer au-dessus. Mais parce qu'on sait que les barrières n'existent pas vraiment.

  • Speaker #0

    J'ai vu également, puisque je vous suis un peu sur les réseaux, le sport est super important dans votre démarche entrepreneuriale et la vie de tous les jours. Énormément de vélo, tu disais tout à l'heure passion. Je te vois faire des fois tes exercices de respiration. Je t'ai vu faire des exercices de respiration. Je sais pas ce que tu faisais, tu étais en train de souffrir.

  • Speaker #1

    Je pense que tu faisais des exercices très cardio. Du coup, la conséquence était rouge tomate. Oui,

  • Speaker #0

    tu étais totalement... t'as envie de respirer enfin je vois que toi tu fais un peu de kettlebell aussi des choses comme ça c'est aussi très important d'avoir cette hygiène de vie j'imagine pour vous je pense qu'un corps sain n'amène que des bonnes choses donc des

  • Speaker #1

    bonnes décisions aussi bien dans la vie perso que dans le boulot et puis c'est tout bête mais quand tu commences ta journée alors je commence pas toutes mes journées en faisant du sport mais quand t'attaques sur l'ordi à 8h30 ou 9h et que t'as fait ton heure de sport avant t'es pas du tout dans le même état d'esprit que quand tu te lèves, la tête dans le pâté et que tu te mets tout de suite devant les écrans. C'est très important.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu de se sentir bien dans sa tête. Et ça passe par faire du sport en fait. Donc oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Ça permet d'extérioriser, de penser à d'autres choses, d'avoir un moment seul aussi.

  • Speaker #3

    Et ça te permet, il y a plein de fois où j'ai pas envie de faire ma science de sport, et je me force et je me dis mais en fait... Il faut que tu la fasses et t'obliger comme ça à faire des choses que t'as pas forcément envie de faire. Ça aide beaucoup dans le business.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. C'est toujours commencer en fait. Parce qu'en fait, moi c'est pareil dans le sport, je déteste commencer. Tu sais, t'arrives à l'heure, tu dis je vais faire ma séance à telle heure. Quand l'heure arrive, 5 minutes avant, j'ai pas envie. Et tu te forces à le faire. Donc effectivement, c'est cette notion d'effort et de discipline. Et quand tu commences, t'es bien une fois que t'es dedans. Mais c'est vraiment les deux premières minutes qui sont chiantes. Et c'est comme ça pour beaucoup de choses en fait. Même le boulot. c'est vrai quand des fois tu vas te dire par exemple qu'il faut travailler sur une fiche produit il faut travailler sur un truc et que tu vas demander un peu de réflexion, t'as pas envie tu sais que c'est chiant, mais une fois que t'es dedans tu dépasses la première minute ou les deux premières minutes et après c'est bon,

  • Speaker #1

    après ça passe et ça c'est impressionnant comme c'est puissant une fois que t'as lancé le truc et là tu t'arrêtes plus dans le sport j'aime bien le truc de première victoire dans la journée aussi,

  • Speaker #2

    c'est ce truc de on se moque toujours par la séance et en fait... déjà fonctionné cette journée. De fait, c'est un peu ce truc de bon, peu importe ce qui va se passer après, t'as déjà fait ce qu'il faut pour que la journée soit un succès, et ça va mieux appréhender les galères de la journée qui se vivent aussi. Des trucs sur lesquels t'arrives pas, tu fais bon, c'est à demain, on va trouver une solution. En tout cas, il y a ce truc de bon, bah ouais, on commence bien. On commence bien, ça c'est fait.

  • Speaker #3

    Tu peux choisir comment commence ta journée, comment termine ta journée. Et ça, c'est super important parce que du coup, tu la commences bien, tu la finis bien. Au milieu, s'il y a des galères, bon ben, ça peut passer.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si votre site vous rapporte, admettons, dans 2-3 ans, des millions d'euros, c'est quoi vos rêves et vos objectifs du coup ?

  • Speaker #1

    Construire des écoles. Je me suis réveillé un matin, j'avais construit une école.

  • Speaker #2

    C'est trop bien !

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, ça va bien plus loin que l'e-commerce, en fait, ce qu'on est en train de lancer. Donc, ce n'est pas le seul rêve, évidemment.

  • Speaker #2

    Il y a aussi des cocktails en bord de plage, on est d'accord. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Je pourrais être sur.

  • Speaker #1

    Demain, on gagnerait des millions avec notre site Internet. On s'en servirait pour remercier toutes les personnes qui nous ont aidés, déjà, je pense. Donc, nos parents, nos proches, pour se faire plaisir. Je pense qu'on fera un beau voyage. Oui, un peu. Oui. Et on construira des écoles.

  • Speaker #3

    On va en faire des trucs qui ont du sens, en fait. Je crois que c'est important pour nous de faire quelque chose qui a du sens, qui a un impact sur les autres, mais un impact positif, quoi.

  • Speaker #1

    C'est pas vrai, on va déménager à Dubaï et acheter des Lamborghini.

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est au milieu. C'est avant les écoles.

  • Speaker #3

    Mais oui, c'est faire plaisir, faire plaisir à nos proches. Ça me paraît tellement loin que je n'ai pas trop réfléchi à ça encore.

  • Speaker #0

    Tu as déjà réfléchi, même en dehors du succès e-commerce. Tiens, si j'avais beaucoup d'argent, qu'est-ce que je ferais ?

  • Speaker #1

    C'est la réflexion que j'avais devant mon ordi quand je bossais à Paris. À l'époque, j'ai acheté une grosse voiture. J'allais voir mon meilleur pote avec pour lui faire la surprise. Et ensuite, j'allais chercher ma mère. Je l'emmenais devant une belle maison en lui disant, tiens, c'est ta voiture et ta maison. C'est très matériel.

  • Speaker #0

    C'est moins matériel, mais c'est quand même dans la générosité, ceci dit. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Je pense que oui, oui.

  • Speaker #3

    Je pense qu'on ferait des trucs pour faire plaisir aux autres. Parce qu'en fait, faire plaisir à notre famille, ça nous ferait plaisir.

  • Speaker #2

    L'accomplissement personnel, de savoir que tu es en capacité de distribuer du bonheur et de la joie entre toi, c'est un achievement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est... Nos mères n'ont pas besoin qu'on leur offre une maison, mais ce serait les inviter en voyage, ce serait...

  • Speaker #3

    Partager des moments en fait,

  • Speaker #0

    se faire des souvenirs tout en le temps.

  • Speaker #3

    Un des premiers trucs qu'on a fait quand on a réussi à gagner un peu de sous, c'était inviter nos copains au resto.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. On a d'abord invité nos amis à Bordeaux au resto, puis nos parents, enfin nos mères et nos frères et soeurs au restaurant. un petit geste, mais on était trop contents de pouvoir le faire. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça y est, aujourd'hui, le travail paye suffisamment pour pouvoir offrir ce genre de moment.

  • Speaker #3

    Donc on sait que c'est ça qu'on a envie de partager, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, écoutez, on va faire des connards au Dubaï, je merde.

  • Speaker #2

    Il y a des gens sympas dans ce milieu aussi.

  • Speaker #0

    Non mais j'avais eu une discussion avec Enzo Honoré, je ne sais pas si vous voyez qui c'est. à Punta Cana tu sais, on avait mangé ensemble je connais bien

  • Speaker #2

    Enzo je le connais bien sans le connaître il sait pas trop mais j'ai toujours gravité autour de ses entreprises et autour de son activité j'ai été freelance en fait pour une de ses structures mais je pense qu'il sait même pas que c'est moi alors ça ça s'appelle du stalking je suis

  • Speaker #0

    pas normal c'était un camp Enzo

  • Speaker #2

    C'est vrai, j'ai bossé quand même. En fait, il y a une structure qui est assez tentaculaire. Il y a pas mal d'entreprises, etc. Et effectivement, quand moi j'étais à mes tout débuts, j'ai été freelance chef de projet e-commerce au sein d'une de ces structures. Et je pense qu'il ne le sait pas, alors qu'aujourd'hui, il est un de mes clients sur certains business. On parle de plein de trucs, mais je pense qu'il ne s'aime pas que j'aie bossé pendant trois ans comme exécutant pur et dur d'un de ses business, sur lequel je prenais 20% et lui, il me prenait tout le reste. je lui ai fait gagner de l'argent, lui, réciproquement, mais je pense qu'il ne sait même pas que c'était moi à cette époque-là.

  • Speaker #0

    C'est possible, tu pourrais lui en parler, non ? Oui,

  • Speaker #2

    oui, mais il est très occupé,

  • Speaker #0

    Enzo.

  • Speaker #2

    On t'embrasse !

  • Speaker #0

    Non mais bon bref, tout ça pour dire qu'il m'avait dit quelque chose qui m'avait fait tilter. Et donc on nous avait invité en fait, puisqu'il a été client, et il est à nouveau client d'ailleurs, parce qu'il n'était plus après il est revenu chez Inkubox. Il a beaucoup de boutiques en CEO, etc. Il promeut sa méthode Kraken, etc. Donc bon, c'est une méthode de e-commerce basée sur du SEO, SEA. Et grosso modo, en fait, on nous invite dans un super restaurant, Cap Cana. C'est la pointe de Punta Cana, c'est un lieu vraiment totalement privilégié. Magnifique restaurant, il nous a invités et tout. Très très bon moment avec lui. Et en fait en discutant je me rendais compte que j'étais vraiment beaucoup en train de me justifier sur le pourquoi. Tu sais le fameux oui cherche ton why, pourquoi. Parce qu'on était en 2021, Inkubox était déjà bien développé en 2021 mais pas autant qu'aujourd'hui. Mais déjà pas mal et je lui disais oui parce que j'aimerais vraiment qu'on soit les premiers. en termes de bureau d'agent, parce que tu sais ceci, cela, et puis tu sais, bon, c'est vrai que l'argent c'est important, j'aimerais aussi faire ceci, cela, machin, mais je cherchais beaucoup de justification, à chaque fois que j'avançais un argument pour dire que j'aimerais gagner beaucoup d'argent parce que ceci, parce que cela, je me justifiais beaucoup. Et à un moment il me dit, mais tu peux être un connard, c'est ok, t'as le droit d'être un connard, si tu veux être un connard, y'a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Et de ne pas fuir.

  • Speaker #0

    Et de ne pas fuir, super. Non mais en fait c'est... J'ai compris, en fait ça m'a fait bloquer, mais j'ai compris ce qu'il voulait dire, c'est-à-dire que t'as pas besoin de te justifier et quelque part tu suis tes envies, à partir du moment où tu mérites l'argent que tu fais et que tu fais pas de mal aux autres en soi, ok t'as pas besoin de te justifier, si tu veux t'acheter une Lamborghini et te la péter, pète-la toi, deviens un connard, y'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Oui t'as le droit d'avoir vouloir l'argent et d'en faire ce que tu veux après.

  • Speaker #0

    C'est un peu ça quoi, donc ça m'a fait un peu débloquer mais c'était important de le dire. Et qu'est-ce que je voulais dire aussi comme question, avant de passer aux dernières questions du jeu en oui et non c'est, oui, on parlait de Thaïlande tout à l'heure d'expatriation potentielle, possible et vous savez qu'on en avait parlé déjà il y a un petit moment par téléphone et est-ce que c'est quelque chose qui vous trône dans la tête aujourd'hui, alors on a parlé de Thaïlande parce que c'est vrai que vous allez faire un voyage là-bas,

  • Speaker #2

    voir un peu si c'est le premier voyage que vous faites en Thaïlande

  • Speaker #1

    Non, moi j'y suis allé, mais en 2012. J'imagine que ça a bien changé depuis. Mais,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #3

    C'est pas trop à quoi m'attendre. Nul.

  • Speaker #1

    On va tous y vivre,

  • Speaker #2

    mais c'est...

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il faut l'être trop bien vendu.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment, quand tu nous as parlé de la Thaïlande, on n'était pas catégorique, mais presque. Ah,

  • Speaker #3

    pour l'appel ?

  • Speaker #1

    Oui, on veut rester en France, mettre nos proches, etc. Après l'école, on s'est dit, enfin peut-être pas dans la minute qui suit, mais le lendemain, ça a trotté dans nos esprits. Et aujourd'hui, on va au moins en Thaïlande, clairement, pour voir à quoi pourrait ressembler la vie là-bas. On est conscient que pour la santé d'un business en France, c'est possible, mais c'est difficile. C'est plus facile à l'étranger. Et donc voilà, on va explorer toutes les possibilités. Et t'as dit un truc qui vraiment nous a marqué, c'est qu'aujourd'hui, on est jeune, on a une trentaine d'années. On n'a plus de grands-parents. Nos parents sont en bonne santé. On n'a pas d'enfants. On n'a absolument pas absolument aucune attache, mais on n'a rien qui nous retient vraiment. J'ai entendu ce discours là,

  • Speaker #2

    mais ça... Il a le même tirade pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Donc oui, oui, ça...

  • Speaker #0

    Aucun intérêt, je suis sûr qu'il a l'air. La TALON ne me paye pas pour faire venir des expatriés.

  • Speaker #2

    Leur fiscalité a un impact sur les ventes aussi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    Plus ils ont de la croissance, plus t'en as. Et j'ai bien compris ça très vite.

  • Speaker #3

    Mais maintenant, oui, on se pose des questions.

  • Speaker #1

    Et on se pose presque des questions puisqu'on a pris un billet d'avion. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    On veut y répondre.

  • Speaker #2

    Vous avez un parcours déjà prévu ? J'imagine que Romain a dû vous aider.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Non, mais comme on se voyait, on s'est dit qu'on en discuterait aujourd'hui. Parcours prévu, non. On a demandé, on peut citer Quentin ? Bien sûr. On a demandé à Quentin quels étaient les quartiers les plus sympas pour louer... un appart, je pense qu'on l'aura un appart dans une belle tournée c'est l'heure de profiter d'un complexe avec salle de sport, piscine comme ça vraiment si demain on s'installe en Thaïlande c'est le genre de de logement qu'on aimerait avoir donc autant l'expérimenter je ne sais plus qui a dit ça c'est Nicolas Crown je crois c'est en tout cas un instagrammeur qui a dit louez vos rêves avant de les acheter c'est bien merci Donc voilà, un appart sympa dans je ne sais plus quel quartier parce que j'ai pas retenu le nom. Je pense qu'on restera 80% du temps à Bangkok et en bougeant beaucoup...

  • Speaker #3

    On ne peut pas se rendre compte.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça le but c'est de se créer une routine et de travailler vraiment et de networker. Alors j'aime pas ce mot parce que moi je suis pas bon en plus de forcer le truc pour essayer de rencontrer du monde. J'aime bien quand ça se fait naturellement comme aujourd'hui. Mais ouais, essayer de rencontrer du monde dans le même domaine que nous,

  • Speaker #0

    pour avoir... C'est un peu l'avantage. Mais c'est un peu l'avantage à l'étranger, c'est-à-dire que, surtout dans des endroits très dynamiques, comme Bangkok, comme Bali, même comme Dubaï finalement, ouais, tout à fait, c'est-à-dire que tu rencontres très facilement des gens. Surtout si... Vous allez rencontrer principalement des Français qui sont installés là-bas, pour... Après, bon, il y a tout un tas d'autres gens. que vous découvrirez dans un second temps, mais au début vous allez d'abord vous adresser aux français, mais comme on est à l'étranger, en fait, il y a cette proximité qui fait que, bah on est français, c'est déjà beaucoup plus simple, et la plupart des gens qui font du business ne sont pas avares de conseils, vont prendre vraiment du temps pour discuter avec vous, comme ils ne le feraient pas forcément ici.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression qu'on est plus décomplexés à l'étranger, que le dialogue est le plus simple.

  • Speaker #0

    Toi tu l'as vu aussi, tu peux expliquer à Bali aussi peut-être ? Oui, c'est à Bali,

  • Speaker #2

    voilà. Moi je suis allé cinq fois à Bali. presque tous les ans maintenant, et j'ai découvert l'année dernière les endroits de Bali où il y a tous les digital nomads, peut-être Changu et Ubud, et effectivement, pour les vacances, je déconseille parce qu'en fait, ça ressemble trop, c'est un peu trop occidentalisé, mais par contre, pour s'installer et du coup, vivre à l'étranger, profiter de tous les avantages de l'étranger, tout en ayant en fait une salle de sport, un hôpital à côté et surtout des communautés francophones, j'ai vu dans les co-working. vraiment tu t'installes, tu bosses et tu crées du réseau de manière automatique. C'est-à-dire qu'une fois sur deux, tu as une conversation qui s'engage avec quelqu'un à côté. Encore plus quand tu es à deux dans les co-works parce que du coup, tu parles avec quelqu'un, tu parles français et les gens autour qui sont français entendent que tu parles français. Ils entendent que tu parles business. Ils n'ont pas peur de venir vous voir, etc. et réciproquement. Et du coup, moi, je fais du e-commerce et j'ai une agence web. Et juste en étant deux semaines là-bas... J'ai dû avoir sans chercher, juste en allant bosser dans des coworking, 4, 5 prospects chauds intéressés par des services type création de site, lancement de pub. Je me disais ça va vite. Et des copains, j'en parle pas. Faire des copains qui sont justement entrepreneurs, qui sont un peu dans cette même vibe et qui ont un mindset qui ressemble au mien. Mais c'est super facile. Là où en France, non, tu parles pas à ton voisin.

  • Speaker #1

    C'est mal vu de poser des questions, encore plus des questions liées à l'argent, au revenu.

  • Speaker #0

    Là-bas, pas du tout. Tu peux afficher, tiens, t'as vu, j'ai acheté une Rolex. Oh, dis-donc, sympa. C'est pas du tout mal vu. Tu peux être un connard. Il y a ce côté communautarisme.

  • Speaker #2

    Tous les expats francophones veulent... Ils veulent créer du lien et tout. Tout le monde est dans cette démarche-là. Donc, dès que tu rencontres quelqu'un qui est installé, tu te ressens que tout le monde. Et vraiment, très rapidement, tu te dis, mais là, j'ai déjà un groupe d'amis, des gens qui sont artistes, des gens qui sont dans le business. Et très vite, tu te sens comme un poisson dans l'eau. Et moi, c'est un peu ce qui m'avait marqué, surtout à Bali. C'est ce truc. En fait, moi-même, en voyage solo, t'es pas tout seul du tout. T'as du contact.

  • Speaker #1

    Ça, ça nous manque beaucoup. Rencontrer du monde dans le même domaine. pour échanger.

  • Speaker #0

    Et vous pourrez, vous allez vraiment progresser beaucoup. En fait, c'est vrai, on progresse énormément au contact de gens plus évolués que vous dans un domaine, ça peut être l'e-commerce, mais ça peut être aussi quelqu'un qui n'a rien à voir, mais qui fait un business et qui va vous donner des clés ou qui va vous faire rentrer dans un cercle, un autre cercle, etc. Et vous allez rencontrer des e-commerçants et là vous allez... Moi, j'ai pris des claques comme ça en rencontrant des gens sur place, des gens plus jeunes que moi, bien souvent d'ailleurs. C'est assez...

  • Speaker #2

    C'est pour ça que Bangkok, j'adore Bangkok, et si jamais je vais vivre en Thaïlande, on a de grandes chances que je sois à Bangkok, mais pour autant, je vous inviterais quand même à essayer au moins deux, trois endroits, parce que justement à Bangkok, ça se fait, c'est networking, etc., mais ce n'est pas le plus évident, parce que c'est très très très grand, alors que Koh Samui, on a peut-être déjà dû l'évoquer, mais c'est une île où il y a aussi beaucoup de digital nomades, et là, tu as beaucoup plus de contexte, de sorties et d'espaces où on peut aller bosser, où très facilement tu connectes avec d'autres gens. À Bangkok, malheureusement, on retombe aussi quand même un peu dans les travers des grandes villes, où tu vas dans des co-works qui sont magnifiques et tout, pas cher, et donc c'est vraiment l'idéal. Mais vous êtes 300 dans le truc, et du coup, il y a quand même moins de... Alors que le petit co-work à Koh Samui, vous êtes une cinquantaine, et c'est déjà beaucoup plus convivial, il y a beaucoup plus cet aspect, on va se parler. En plus, il y a cette ambiance, on va dire, avec la plage à côté, ce qui fait qu'il y a aussi un état d'esprit qui est différent, où les gens peuvent se connecter. Voilà, il est 18h, maintenant qu'on a bossé tout l'après, on dit pour que prenons un cocktail avec les deux personnes avec qui on a discuté rapidement et voyons quel est leur business, qu'est-ce qu'ils font. Et chacun peut se donner de la valeur.

  • Speaker #0

    À Kosemoui, par exemple, il y a un club d'entraînement de boxe-thaï qui est assez connu, où tous les expats vont. Tu vas prendre un cours de boxe-thaï là à 18h, tu peux être certain que tous les gens qui sont là, tu as la moitié qui sont français déjà. Et sur la moitié qui sont français, tu en as 4 ou 5 qui font du business, qui font de la bourse, qui sont... dans l'immobilier, qui sont dans l'e-commerce, etc. C'est pas mal non plus, effectivement, d'être dans un endroit un petit peu plus petit. Mais bon, les deux sont...

  • Speaker #2

    Bon, quoi qu'en fait, c'est un truc d'initié. Soit vous avez des gens sur Bangkok que vous connaissez, et en fait, vous allez les rencontrer, vous organisez une rencontre à un restaurant, etc. Et là, d'un coup, ils vous tendent la main vers tout le reste de la communauté. Mais quand t'es tout seul, tout seul, nous, on a vu plein de gens, mais parce qu'on connaissait des gens sur place, on a essayé de les faire rentrer dans le réseau, et d'un coup, tu fais Ah, ok, Bangkok, c'est super, il y a plein de gens Mais Solo Solo, c'est tellement vaste.

  • Speaker #0

    Tu ne sais pas d'où aller. On s'est rendu compte. Bangkok, c'est pareil, c'est une ville. Toi, tu connais, tu es déjà allé. Toi, tu ne connais pas. C'est le genre de ville aussi qui est énorme. C'est vraiment énorme. Paris, c'est rien à côté. Quand tu arrives, tu peux avoir un choc de rejet aussi. C'est tellement grand. La circulation, toute la pollution. Mais c'est une ville qui s'apprivoise. C'est une ville que j'adore, mais la... première fois que j'ai mis les pieds à Bangkok, j'ai voulu me barrer. J'ai dit non, on va aller à Koh Samet, on va aller à Chiang Mai, on ne peut pas rester ici. C'est une ville qui est incroyable, qui offre énormément de choses, qui est extrêmement généreuse, qui a plein de petits coins cachés, plein de surprises, etc. Mais, c'est vrai qu'il faut prendre le temps de l'apprécier, en fait. On va vraiment prendre le temps de l'apprécier. Et le mieux, c'est d'être, je pense, sur Sukhumvit, c'est d'avoir un appartement, un condominium. Après, il y a différents quartiers aussi dans Sukhumvit qui sont plus ou moins sympas, mais de prendre un appartement avec tout le service. C'est vraiment l'avantage de ce type de pays, c'est que c'est un pays de service. Comme je vous l'avais dit, c'est que tu es là, tu penses à ton boulot, tes loisirs et le reste, tu oublies. Donc il faut vraiment profiter des bonnes choses que Bangkok peut vous offrir pour accepter le reste, c'est-à-dire la pollution, le bruit, la chaleur, le machin. Oui,

  • Speaker #1

    mais non, on n'est pas fermé à l'idée. On pensait à Bangkok puisqu'on pensait que c'était vraiment le centre névralgique.

  • Speaker #0

    Petite semaine à Koh Samui, ce serait pas mal. On pourrait en reparler en off. C'est peut-être pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a pris un mois aussi.

  • Speaker #0

    Pour avoir le temps de... Non, tout à fait, vous avez bien assez.

  • Speaker #1

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    vous avez même... Alors, ça dépend après de vos impératifs, mais aujourd'hui, vous avez vu, il y a maintenant des 100 visas, vous pouvez passer 60 jours.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #3

    mais si, je l'ai lu. On s'est dit, on commence par un mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est déjà bien. Ok, on va finir ce podcast, cet épisode, qui était vraiment intéressant, mais par le jeu des questions oui et non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on répond en même temps à la même question ?

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    L'autre aura le temps de se préparer si on fait un puis l'autre. La question est posée,

  • Speaker #0

    vous répondez en même temps. Première question. Alex est la tête pensante du duo ? Oui.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Ça commence mal.

  • Speaker #1

    Ah mais on n'a pas le droit d'argumenter.

  • Speaker #0

    Non, vous pouvez parler.

  • Speaker #2

    Passé à la fin, vous aurez un joker, vous pouvez revenir sur une question.

  • Speaker #3

    Je sens que ça va être compliqué à choisir.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà pensé à saboter un concurrent ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Pensez-vous que votre relation personnelle, j'entends, votre couple, pourrait survivre à l'échec de votre entreprise si celui-ci est arrivé ? Oui. Est-ce que l'argent est votre seule motivation ? Non. Vous avez déjà répondu à ça pas mal de fois. Avez-vous déjà, de manière générale, fait une amitié pour obtenir un avantage professionnel ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #2

    C'est la base. Normalement, je ne peux pas le blairer à la base.

  • Speaker #3

    Moi, ça se voit sur ma tête. Je ne vois pas les gens.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #3

    Ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Est-ce que mentir fait partie de votre stratégie de vente ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    Pareil, il y en a qui pourraient mettre en avant des arguments bidons. Si je vous donne maintenant 500 000 euros, est-ce que vous me revendriez votre marque avec un contrat qui stipule que vous ne pourriez plus jamais ? Faire de e-commerce ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #0

    500 millions d'euros quand même. Réfléchis-y. Je réfléchis pas.

  • Speaker #2

    Cache.

  • Speaker #1

    5 millions.

  • Speaker #0

    Avez-vous déjà fait une promesse à un client, en recevant par exemple, en sachant que vous ne pourriez pas la tenir ? Non. Ils sont honnêtes ces gens. Incroyable. Menteurs.

  • Speaker #3

    Est-ce que vous avez menti ? Oui.

  • Speaker #0

    Estimez-vous vraiment que vos produits valent le prix auquel vous les vendez ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dernière question. Avez-vous déjà utilisé une idée que quelqu'un d'autre vous aurait confiée en privé ? Non, je ne crois pas.

  • Speaker #2

    La campagne agressive, allez-y, c'est cadeau.

  • Speaker #3

    On répondra, il faudra nous reposer la question depuis quelques semaines.

  • Speaker #0

    Revenons sur la première question. Vous n'étiez pas d'accord. C'est déjà ça, vous n'étiez pas d'accord.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai pensé à l'élaboration de nos produits. C'est toi qui imagine tout ce qu'on met dedans.

  • Speaker #3

    Oui, mais si on part du début, c'est toi qui avais décidé de faire du e-commerce.

  • Speaker #1

    Oui. Mais bon, on lance tous les deux des idées. Moi, j'ai pensé à la conception de produits beaucoup. Enfin, à ce qu'on fait aujourd'hui. Effectivement, oui, au début, j'avais pas eu l'idée. On ferait peut-être pas du e-commerce.

  • Speaker #3

    actuellement et des produits en eux-mêmes oui c'est moi qui fais les démarches pour la création réfléchir

  • Speaker #1

    qu'il y a des idées de nouveaux produits. Tu me cours d'ailleurs un peu derrière pour qu'on se pose et qu'on en discute. Toujours mieux faire.

  • Speaker #0

    Voilà, donc finalement c'est bien Alex.

  • Speaker #3

    Ah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, oui.

  • Speaker #1

    En 2021. pendant quelques jours, c'était moi. Ouais, le temps de te convaincre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoutez, on va terminer là cet épisode de podcast, donc n'hésitez pas à vous abonner, n'hésitez pas à mettre un like, à partager cet épisode. Si vous nous écoutez sur podcast audio, n'hésitez pas à mettre également une bonne note et un avis, surtout sur Apple Podcast, c'est important pour nous aider, si vous aimez ce qu'on fait. Et voilà. Bah écoutez, merci en tout cas Ben et Alex. Merci à vous. De Marseille, enfin vous êtes pas venus que pour nous. Soyez honnêtes. Mais c'est vraiment sympa d'être passé, de nous voir, de nous faire le plaisir, de nous accompagner sur cet épisode. Et on en a appris pas mal en fait aussi sur le parcours qui a été le vôtre.

  • Speaker #2

    Je sais maintenant que pour être e-commerceur, il faut livrer des pizzas et faire de la téléprospection.

  • Speaker #0

    C'est la méthode miracle.

  • Speaker #2

    Il y a un bon signe, c'est un green flag, vous allez avoir du succès en e-commerce.

  • Speaker #0

    Merci bien, à très bientôt. Merci, bon retour sur Marseille à tous les deux.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Le pire conseil

    01:10

  • Les débuts de Ben et Alex en Ecommerce

    05:05

  • Formation et Coaching pour avancer plus vite

    11:00

  • Difficultés puis équilibre sur Facebook Ads

    14:50

  • Choix d'une thématique sur les produits éducatifs pour enfants : une démarche sincère

    17:02

  • Réinvestissement total des gains dans le projet

    19:15

  • Chiffre d'affaire prometteur

    21:55

  • Vivre sans se payer pour tout réinvestir dans le projet : un pari qui demande des sacrifices

    24:24

  • Gestion du stress dans le business

    30:45

  • Est-ce facile de travailler en couple ?

    31:52

  • Création de marque et développement produits

    40:54

  • Des écoles comme clients fidèles

    43:56

  • Plan de développement de la marque

    45:32

  • Stratégie d'acquisition

    46:30

  • Les compétences clés pour réussir en E-commerce

    48:50

  • La capacité à créer du contenu est primordiale

    50:30

  • Découper ses objectifs pour aller plus loin

    54:48

  • L'importance du sport et de l'hygiène de vie dans l'entrepreneuriat

    01:00:53

  • Rêves et Objectifs pour la suite

    01:03:38

  • C'est Ok d'être un vrai connard !

    01:08:00

  • L'expatriation en Asie pour réussir ?

    01:09:38

  • Le jeu des questions en oui ou non

    01:19:50

  • Conclusion

    01:23:30

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