#21 🚀 Bilan E-commerce 2024 : La fin du dropshipping classique et les nouvelles stratégies gagnantes pour 2025 🎯 cover
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Le Podcast Ecom d'Inkubox - l'oeil du loup

#21 🚀 Bilan E-commerce 2024 : La fin du dropshipping classique et les nouvelles stratégies gagnantes pour 2025 🎯

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39min |12/02/2025|

88

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Description


Dans cet épisode du podcast INKUBOX, Romain et Sylvain reviennent tout juste d’un séjour intense en Chine et vous livrent un bilan exclusif sur l’état du e-commerce en 2024. 📦🔥


💡 Au programme :
✔️ Le déclin du dropshipping traditionnel : pourquoi la méthode AliExpress à la va-vite ne fonctionne plus ❌
✔️ Les stratégies des e-commerçants qui cartonnent : storytelling, branding et ciblage d’audience 🎭
✔️ Les marchés qui explosent : focus sur l’internationalisation (USA, Europe du Nord…) 🌍
✔️ Les budgets publicitaires : combien investissent les plus gros e-commerçants pour performer en Q4 💰
✔️ Travailler en équipe : pourquoi le e-commerce n’est plus un business solo et comment bien s’entourer 🤝
✔️ La création de contenu : la clé absolue du succès 📲🎥

⚠️ Spoiler : Si vous pensez lancer une boutique en mode "side project" avec 2 000 €, stoppez tout.
On vous explique comment réellement réussir et éviter de perdre du temps (et de l’argent).

🎯 Que vous soyez déjà e-commerçant ou que vous envisagiez de vous lancer, cet épisode est un MUST LISTEN !

💬 Dites-nous en commentaire : Quel est votre plus grand challenge en e-commerce en 2024 ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast INQBOX. Alors ça fait un sacré moment qu'on s'est pas retrouvé avec Sylvain pour enregistrer un épisode de podcast. On est aujourd'hui à Bangkok en Thaïlande au bureau de développement d'INQBOX. Comment ça va Sylvain ?

  • Speaker #1

    Ça va merci Romain. Bonjour à toutes et à tous. Content de vous retrouver sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà donc pour tout vous dire. On vient de rentrer d'un séjour assez long en Chine, on a fait un gros travail dans notre entrepôt, comme on fait régulièrement, on a fait le tour des usines également pour préparer les productions. Et là, le nouvel an chinois vient de commencer, on a un peu plus de temps et on s'est dit que ce serait intéressant d'enregistrer un épisode pour faire un peu un compte-rendu e-commerce 2024, alors vraiment se focaliser sur l'activité e-commerce. Parmi nos clients, on a pas mal de gens qui sont des distributeurs, des commerçants. des boutiques physiques, des gens également avec qui on travaille uniquement sur de la logistique. Mais je pense que ce qui vous intéresse, c'est vraiment parler de boutiques e-commerce et de pouvoir avoir notre avis, notre recul sur l'année 2024 et plus particulièrement, je dirais même le Q4 2024.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais ce qui est intéressant, c'est de savoir encore une fois par rapport à notre expérience Romain, par rapport à notre travail qu'on a fait et l'accompagnement qu'on a fait avec nos clients. c'est de savoir qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce que ça représente déjà une boutique que nous on considère performante sur l'année 2024, en termes de volume global, en termes de vente, en termes de performance sur le Q4. Il faut bien comprendre que l'année 2024, malgré tout, malgré ce qu'on peut dire, et on le voit de toute façon par rapport à tout ce qu'on gère nous au flux quotidien chez un Qbox, c'est que... De plus en plus, on le savait déjà depuis l'année dernière et même l'année d'avant, à la sortie Covid, ça a commencé à se concrétiser de manière de plus en plus précise. Mais le dropshipping classique, entre guillemets, à la con, c'est terminé. On travaille maintenant, le marché de l'e-commerce en général se professionnalise de plus en plus. On a encore quelques clients qui travaillent sur des produits dropshipping standards, basiques, type AliExpress. C'est vrai qu'on stocke une partie de ces produits dans nos entrepôts, mais la majeure partie, et c'est de toute façon, c'est là le plus intéressant aussi au niveau financier, ce sont des clients qui ont vraiment donné une valeur ajoutée à des produits qui sont, malgré ce qu'on pourrait penser, relativement standards. Ce ne sont pas des produits très techniques avec un travail sur, par exemple, un produit électronique qui a été développé avec des moulages spécifiques. Non, ce sont des produits classiques, basiques. qui ont trouvé une identité par rapport au marché qui était destiné.

  • Speaker #0

    C'est surtout un travail sur l'audience et sur le storytelling de la marque qui va être très important. Et puis, on en reviendra après sur la création de contenu adapté à cette audience. C'est vrai que parmi notre portefeuille client, on a à peu près 20% de nos clients qui font 80% de notre chiffre d'affaires. Et c'est vraiment chez ces 20% de clients qui font des gros chiffres. à plus de 10, 20 millions d'euros à l'année sur ce type de client et ça vient pas par hasard. Donc c'est chez ce type de client qu'on va aller chercher l'inspiration et les conseils qu'on peut vous délivrer. Déjà ce qu'il faut comprendre c'est qu'aujourd'hui sur ce type de stratégie, il y a des budgets très importants qui sont mis en place et des marchés ciblés qui ne sont pas ciblés au hasard. On est de plus en plus sur des marchés qui s'ouvrent à l'international, sur des pays... sur lesquels on n'avait pas forcément l'habitude de travailler énormément avant. Alors ça peut être des marchés un peu plus exotiques, comme par exemple la Finlande, la Norvège, etc. pour certains clients. Mais je dirais que si on fait du 50-50, on a 50% de nos clients qui sont toujours présents sur les marchés européens, France, Allemagne, Italie, Espagne, etc. Et l'autre moitié sur le marché. américain vraiment états unis etats unis canada c'est sur ce marché il me semble qu'on a les plus grosses performances mais c'est nécessaire vraiment de se dire qu'il faut des budgets très important je pense au q4 alors j'ai d'autres clients en tête on était sur des dépenses publicitaires tout confondu un tout tout canaux confondus entre 250 mille et 300 mille euros la semaine sur les périodes novembre décembre pour ces gros clients. Donc vous voyez, vous imaginez bien qu'on est très très loin de l'époque où on dépensait 50 euros, 100 euros par jour sur Facebook Ads pour obtenir ce type de résultat.

  • Speaker #1

    C'est là aussi quelque chose qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que s'il y a autant de budget qui est dépensé dans le media buying pour avoir des grosses performances de boutique en fin d'année, c'est qu'il y a énormément de budget également qui est placé dans l'acquisition des produits, dans la logistique. Donc il faut bien se rendre compte aussi d'une chose, c'est qu'on n'arrive pas à des chiffres comme ça, sans préparation préalable. Bien sûr, on ne va pas parler de la préparation, media buying, et de tout ce qui se prépare au niveau visuel des produits, on va revenir après avec les juges essais, mais c'est surtout au niveau des achats produits qu'il faut préparer les choses, puisque qui dit acquisition de produits, acquisition de stock, c'est des montants qui sont énormes également par rapport aux montants qui sont dépensés au niveau publicitaire. d'acquisition des clients, il y a également une grande partie de l'argent et du budget qu'il faut allouer à ça dans la préparation du Q4 qui se fait déjà à partir de juin-juillet en fonction des développements.

  • Speaker #0

    Voire même avant pour certains produits.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que c'est beaucoup d'argent également à préparer pour les produits.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant aujourd'hui par rapport à l'époque dropshipping à la con, comme tu disais tout à l'heure, c'est qu'on était avant sur des boutiques qui se focalisaient sur un temps court, c'est-à-dire on ouvrait une boutique rapidement, c'est une boutique qui pouvait être préparée dans la journée, on allait simplement chercher quelques produits tendance, les fameux produits winner de l'époque, et en général, cette boutique était ouverte pour 2, 3, 6 mois grand maximum, et ces boutiques étaient fermées, enchaînées sur d'autres produits, pour aller chercher d'autres produits winner. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout la même stratégie, et pour se permettre, comme tu le disais, d'avoir... suffisamment de fonds en préparation pour l'achat des stocks donc suffisamment de trésorerie, donc mobiliser pour l'achat des stocks en amont plusieurs mois avant par exemple la période Q4 si votre produit est adapté au Q4 et avoir suffisamment d'argent également pour lancer la publicité de manière cohérente je dirais sur le marché sur lequel vous êtes vous avez il faut envisager en fait votre business sur plusieurs années c'est à dire qu'aujourd'hui année 1, année 2, année 3 pour obtenir des résultats telles que celles énoncées tout à l'heure, 10 millions, 20 millions, etc. La première année, en général, vous allez tester votre marché, vous allez optimiser vos produits étape par étape pour faire entrer un capital. Et ce n'est pas du tout pour vous gaver, vous mettre tout ça dans la poche. C'est vraiment pour réinvestir ce capital qui va grossir progressivement pour ensuite aller chercher des gros résultats en année 2, en année 3. On n'envisage plus ce métier de la même manière. Ce n'est plus une réussite rapide. comme on pouvait le faire il y a encore quelques années.

  • Speaker #1

    C'est une récite d'équipe aussi. C'est fini aussi l'image d'épinal qu'on a. On en a eu d'ailleurs des personnes qui étaient toutes seules dans leur appartement, qui faisaient des chiffres très honnêtes à l'époque, en 2018-2019. Maintenant, on se rend compte que c'est vraiment un travail d'équipe, tout seul. C'est impossible d'y arriver. Tout seul, c'est quand même la clé du business, parce que c'est vous qui allez tout gérer. Mais c'est impossible d'arriver à des tels montants. sans avoir une connaissance, sans avoir une formation, un encadrement vraiment proche de ce que vous faites, et une équipe qui est derrière, qui va vous épauler.

  • Speaker #0

    C'est surtout au niveau des compétences que nécessite ce métier de e-commerceur. Aujourd'hui, on est sur un métier qui est un vrai métier. Ce n'est plus une activité qu'on fait sur le côté, histoire d'arrondir les fins de mois, on est sur une vraie activité, un vrai métier exigeant. dans lequel on peut gagner, mais on peut aussi perdre beaucoup d'argent en fonction de ce qu'on va y mettre comme budget. Mais chaque, je dirais, c'est un métier qui demande plusieurs types de compétences communes. Vous ne pouvez pas, soyons honnêtes, tout seul, acquérir le niveau d'exigence de chaque compétence que demande ce métier. Donc vous devez évidemment travailler en équipe. Déjà parce que c'est plus simple également de pouvoir chacun mettre du budget. Donc grouper, on va dire, un budget. Mais chaque personne de l'équipe va pouvoir avoir des compétences différentes sur lesquelles vraiment elles pourront se professionnaliser et c'est ces compétences communes qui fait que vous allez pouvoir réussir dans ce métier d'e-commerçant.

  • Speaker #1

    Identité produit. Romain, c'est vrai que c'est quelque chose de capital parce que pour les clients, pour nos gros clients sur l'année 2024 ou 2023, pour ceux qu'on a continué évidemment à travailler avec sur cette année 2024, l'identité même du produit, on se rend compte, c'est un travail très visuel, beaucoup de photos. Le produit à part entière, on l'a dit juste avant, ce sont des produits basiques. Par contre, c'est vraiment la construction, la persévérance, l'identité que vous allez donner à votre produit qui va faire la différence.

  • Speaker #0

    C'est l'univers, c'est les valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Ça peut être un produit tout bête dans lequel vous allez justement, en termes d'utilisation et d'audience, cibler une audience particulière qui va répondre à un univers. Je vais dire n'importe quoi, par exemple, vous pouvez très bien demain ouvrir une boutique. de couteaux de cuisine mais en vous inspirant de l'univers manga par exemple et donc vous allez partir sur des couteaux de style japonais et vraiment vous adresser à une audience très très sensible justement il y a énormément de gens aujourd'hui surtout en France, surtout en Europe mais également aux Etats-Unis qui adorent l'univers manga qui sont fans du Japon et de tout ce qui tourne autour donc vous voyez c'est juste un exemple il faudrait creuser évidemment l'image mais vous pouvez très bien travailler un produit basique ... autour d'une thématique, d'un univers qui va faire écho sur l'audience à laquelle vous allez vous adresser.

  • Speaker #1

    Et un référent, également un référent, c'est-à-dire qu'il faut une identité. Si par exemple, je reprends ton univers de manga, il faut que le produit que vous allez développer soit en corrélation avec le Japon par exemple. On ne peut pas faire un couteau de cuisine manga avec une identité. Il faut que ce soit vraiment cohérent. Certains de nos clients ont du mal quand même à comprendre ça, puisque leur produit n'est pas toujours raccord avec l'identité de l'origine même de la marque. Et évidemment, le succès n'est pas au rendez-vous.

  • Speaker #0

    Oui, on peut donner un exemple. Alors, c'est vrai qu'on a un petit peu ralenti les accompagnements, mais jusqu'à il y a très peu de temps, pendant les deux dernières années, un peu plus même, on a accompagné beaucoup de gens, des gens qui avaient le... Le désir de devenir e-commerçant, sans forcément avoir les connaissances, il n'avait finalement que le budget. Donc on les a formés, accompagnés, mais c'est vrai que pour certaines personnes, c'est un petit peu dur de bien comprendre justement ce ciblage. J'ai en tête un exemple de quelqu'un qui était sur des... enfin sur un produit, je ne vais pas citer le produit, mais il était sur une thématique un petit peu guerrière liée à ce produit, autour des gladiateurs. Vous voyez donc cet univers un petit peu... peu le sable sans la sueur voilà le côté un peu guerrier et il n'a jamais vraiment réussi à comprendre et à cibler la bonne audience ce qui fait que ces résultats sans être catastrophique sont pas forcément très très bon dans la création de contenu en fait qu'il fait aujourd'hui puisqu'il s'en charge aujourd'hui directement bon il pose son produit sur des voitures par exemple il est très très fan de l'univers voiture mais correspond pas forcément alors qu'on lui a conseillé maintes et maintes fois de plutôt partir sur l'univers guerrier, grand sportif, salle de muscu, crossfit, d'aller, pourquoi pas, essayer d'aller démarcher une salle de crossfit, d'aller proposer un pop corner, où placer ses produits, demander également à des gens qui pratiquent cette discipline de pouvoir poser, poser pour des photos comme mannequin ou faire des vidéos. Et voilà, non, il ne comprend pas toujours, il est totalement à côté de la plaque. je dirais, dans l'identité et l'audience. Et on en a beaucoup des exemples comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je voudrais simplement ajouter également, Romain, que la réussite également d'e-commerçants dépend aussi du régime fiscal dans lequel vous êtes basé.

  • Speaker #0

    Oui, évidemment, on a l'exemple de clients qui sont en France, qui ne sont pas expatriés et qui réussissent également sur des produits peut-être très adaptés au marché français. Mais c'est vrai que la marge est plus haute, malgré tout, pour réussir en France. Il y a énormément de normes qui sortent constamment et au niveau fiscal c'est de plus en plus compliqué. C'est vrai que parmi nos gros clients, il faut être honnête, ceux qui réussissent le mieux et le plus vite sont en général expatriés dans des pays, on va dire, facilitateurs de business où le régime fiscal n'est pas tout à fait la même chose. C'est un vrai levier de réussite. Il faut également en avoir conscience. Alors,

  • Speaker #1

    excuse-moi Romain, mais je voudrais rajouter aussi quelque chose. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on est également à l'étranger, on se rend compte que non seulement on se sépare un petit peu du poids de l'Europe au niveau des taxes qui sont appliquées, mais ça nous oblige aussi, on le voit très bien avec nos clients, c'est-à-dire que les clients qui ne sont plus en France ou en Europe au jour d'aujourd'hui travaillent avec des équipes qui... elles-mêmes ne sont pas françaises, c'est-à-dire qu'elles ne se sont pas liées non plus à des régimes de fiscalité françaises. Donc on n'a plus, les gros clients n'ont pas d'employés en France, n'ont pas de personnes, des studios photo, où très peu de clients travaillent avec des studios photo français, puisqu'il y a des services qui sont très très bien, qui sont très bons, hors France, sans être, bien sûr c'est moins cher, mais en plus de ça il y a un service qui est de temps en temps... supérieurs à ce qu'on peut avoir en France et ça impacte au final le bilan de fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est-à-dire que quand on vous dit de travailler en équipe, ne travaillez pas seul, trouvez-vous un ou deux associés et pour toutes les tâches subalternes, vous pouvez avoir accès à tout un tas de personnes à l'étranger, tout un tas de freelance, vous n'aurez pas les charges patronales, les charges sociales à verser. On l'a vu, on connaît certains de nos clients qui ont des difficultés aujourd'hui, honnêtement. sont des charges extrêmement élevées par le choix justement de prendre des gens en CDI, etc. Malheureusement, ça devient vraiment très compliqué. Alors, je reviens sur ce que je disais, c'est-à-dire pour terminer et conclure cet épisode de podcast, finalement, quels sont les conseils qu'on peut vous donner ? Alors, on ne va pas vous donner des conseils extrêmement précis, par exemple, sur le média buying, etc. puisque ce n'est pas notre métier de base. Nous avons... des services internes à Qbox, mais en restant, on va dire, focalisé sur notre activité de fournisseur e-commerce, avec, à travers, je dirais, l'expérience des clients qui réussissent. Si on peut vous donner quelques conseils simples pour réussir en e-commerce en 2025, premier conseil, on vous l'a dit, on vous le répète, c'est travailler en équipe. Deuxième conseil, c'est un temps plein aujourd'hui, c'est terminé l'époque où on pouvait... travailler sur sa petite boutique de dropshipping le soir en rentrant de son boulot. Si vous n'avez pas aujourd'hui le budget nécessaire, puisque ça fait partie également des conseils, c'est vraiment d'avoir un budget. Quand je parle de budget, ce n'est pas 1 000 euros ou 2 000 euros sur le côté. Si vous voulez rentrer dans ce métier avec une somme comme 1 000 ou 2 000 euros, vous allez les perdre. C'est un petit peu comme le casino. Ce n'est pas vraiment ce qu'on vous recommande. Il faut vraiment avoir des budgets qui sont très importants, de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

  • Speaker #1

    honnêtement c'est avant tout la formation parce que c'est vrai que même si le budget on l'a vu encore chez un cubox par rapport à nos expériences de personnes qui nous ont contactés et c'est vrai que certains certains clients avaient un budget très élevé pour le lancement mais malheureusement ça ne marche pas sur du long terme puisque la formation est capital avant de mettre le budget alors j'aurais tendance à dire aussi

  • Speaker #0

    C'est ce que je disais avant, faites-vous accompagner. On proposait des accompagnements, mais le problème de l'accompagnement, c'est que ça enlève un petit peu la volonté, l'autonomie, la débrouillardise, et prendre aussi quelques claques, parce que grosso modo, quand on est accompagné, beaucoup de gens vont vous dire quoi faire, vont même faire le travail à votre place. On a un petit peu tendance à se reposer là-dessus, et se prendre des échecs également dans la tête, ça permet d'avancer, ça permet vraiment de corriger. les process et d'aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On se force à apprendre également.

  • Speaker #0

    Voilà, on se force à apprendre. Donc si vous faites accompagner, surtout restez totalement proactifs dans la démarche et n'attendez pas qu'on vous serve sur un plateau, je dirais justement, l'apprentissage que vous devez acquérir. Si vous n'avez pas ce temps plein aujourd'hui, si vous devez travailler encore, dans un travail salarié, j'entends pour vivre, et que vous n'avez pas encore le budget suffisant pour vous lancer réellement en e-commerce pendant au moins... De quoi manger, de quoi vous verser un minimum de rémunération pendant au moins un an sans avoir à travailler sur le côté. Continuez, j'encourage, reportez à plus tard votre projet, à dans un an, à dans deux ans, ce n'est pas très grave. Le e-commerce sera toujours là et sera encore plus fort dans un, deux, trois ans. Mais mettez l'argent de côté au maximum dans votre activité salariée avant de commencer. Ne prenez pas le risque d'arrêter votre boulot. en vous disant je mise tout sur l'e-commerce si vous n'avez pas le budget suffisant. Qu'est-ce qu'on peut rajouter également ?

  • Speaker #1

    Il faut dire quand même une chose Romain, c'est que malheureusement le taux d'échec est relativement élevé puisque c'est un peu comme l'image de la salle de sport qu'on a les nouvelles ambitions pour le nouvel an. Beaucoup d'inscriptions pour la salle de sport avec les meilleures résolutions qu'on peut donner. Et au fil du temps, la motivation baisse, les impératifs familiaux, personnels. prennent le dessus et finalement on va de moins en moins à la salle de sport et on sait que si on s'y tient pas ça sera très difficile de reprendre, on aura des courbatures, on aura tout un tas de choses, de conditions, la météo qui va prendre le pas sur les ambitions, c'est un peu pareil. dans l'e-commerce, c'est-à-dire qu'il faut commencer avec un petit budget, il faut avancer, il faut beaucoup se former au départ, se faire accompagner c'est bien, mais continuer la formation en parallèle, ne pas stagner, et avancer. Nous on a de profils de clients qui ont eu un double emploi pendant presque deux ans avant de lâcher leur emploi pour partir sur l'e-commerce. Mais on a un taux malheureusement d'échec qui est autour de... 70%, 75% de personnes qui au final abandonnent parce que c'est trop difficile abandonnent parce que les chiffres ne sont pas là abandonnent parce que le budget est insuffisant il y a tout un tas de raisons qui font que c'est un travail très difficile c'est très difficile à performer mais par contre évidemment le résultat financier est à la hauteur si jamais on arrive jusque là c'est la régularité,

  • Speaker #0

    c'est le travail hum On n'a pas parlé également du secret de la réussite, toujours aujourd'hui Sylvain, ça fait deux ans qu'on en parle, mais c'est la création de contenu. Et là aussi, ça peut demander un petit billet, mais il y a également des gens en e-commerce qui, justement, sans beaucoup d'argent, sont très créatifs dans la création de contenu. Quand on dit création de contenu, c'est que si vous imaginez lancer une boutique e-commerce en faisant une petite vidéo et deux ou trois photos de votre produit, et alimenter vos publicités avec ça, vous vous mettez le doigt dans l'œil. Ça, c'est terminé aujourd'hui. Il faut devenir presque un studio de production de contenu vidéo, principalement photo un petit peu, mais surtout vidéo. Il faut également faire appel à des créateurs UGC nombreux pour alimenter justement vos publications, vos ads sur la partie média buying. C'est vraiment la clé aujourd'hui, et c'est ce qui va mettre en avant l'univers qui tourne autour de votre produit. qui va faire que les gens vont comprendre et adhérer aux valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Et c'est un petit peu le fameux « vendez-moi ce stylo » , c'est-à-dire que vous ne vendez pas un stylo, vous vendez ce que le stylo est capable de faire, écrire un livre, signer des chèques, etc. C'est toujours le même principe, vous allez vendre un produit, je parlais tout à l'heure des couteaux manga, vous allez vous adresser à des gens qui sont passionnés par le Japon, par le manga, et donc cette création de contenu doit être cohérente. avec cette audience et vous devez alimenter en permanence vos ads, vos publicités, votre boutique avec cette création de contenu.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt, on en revient toujours là Romain, d'être à l'aise aussi de faire soi-même les vidéos parce que c'est vrai qu'on aura besoin d'un cadre et de professionnels pour le travail photo à long terme mais on est censé, chaque e-commerçant est censé alimenter lui-même le maximum de photos, le maximum de vidéos possible pour justement continuer la dynamique des produits.

  • Speaker #0

    Oui, mais clairement, on ne vous conseille pas, surtout au début, en fonction du budget que vous avez à disposition, de passer par une agence qui va vous prendre vraiment très cher pour faire des contenus limités en plus. Alors qu'aujourd'hui, avec votre iPhone, on a l'exemple, l'un de nos plus gros clients tournait toutes ses vidéos à l'iPhone, faisait appel à des amis, allait tourner dans la maison, dans les appartements. dans la rue, etc. Enfin, vraiment, ils étaient très créatifs. La créativité, la demande de créativité, c'est vraiment la clé. Il faut passer du temps là-dessus, sur l'écriture, il faut réfléchir à la mise en scène, mais en tout cas, sur la technique. Aujourd'hui, un iPhone, une image qui bouge, paraîtra plus sincère, plus honnête pour la personne qui va regarder, pour le client potentiel, et va lui donner beaucoup plus envie d'acheter que des images ultra léchées, en agence, une vidéo faite tous les six mois. et qui va se répéter, répéter sur son fil d'actualité, et dont il ne prêtera même plus attention. Alors évidemment, là, on vous donne vraiment les grandes lignes, mais tout ça pour dire, en conclusion de ce podcast, que pour l'année 2025, et pour les années à venir même, je dirais, le produit mineur, le produit tendance que tout le monde cherche, c'est vous. C'est uniquement votre compétence, votre enthousiasme, votre motivation et votre régularité dans le travail à aller chercher. la réussite qui fera la différence.

  • Speaker #1

    Oui, et ne pas oublier non plus le produit en lui-même, évidemment. C'est-à-dire que le produit va être capital, la personnalisation du produit, les certifications. Nous, on le voit de toute façon avec les clients qu'on accompagne, plus on a des clients qui ont des chiffres élevés, plus le besoin, la concentration même qu'il y a à faire sur le produit technique ou logistique. et de plus en plus pointu, c'est-à-dire que tout doit, un peu comme une pyramide, tout doit aller dans le même sens, tout va s'affiner avec le temps. C'est ce qu'on fait chez Incubox au niveau de toutes les certifications, des produits, des études logistiques, des lignes qu'on peut envoyer en fonction des pays de destination, du regroupage des containers maritimes, aériens. Donc on le fait constamment de notre côté et c'est vrai que c'est... aussi une clé de réussite de bien concentrer tout ça en temps et en heure.

  • Speaker #0

    Voilà. Écoutez, on va se quitter pour cet épisode de podcast. Si vous avez des questions, bien sûr, n'hésitez pas à nous les poser. Si vous avez également l'intention de travailler avec un Qbox, n'hésitez pas à prendre un appel simplement de renseignement. On se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions et voir si on peut travailler ensemble. On se dit à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Romain. À très bientôt. Et bon courage à tous.

  • Speaker #0

    Bye bye.

  • Speaker #1

    Ciao.

Description


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast INQBOX. Alors ça fait un sacré moment qu'on s'est pas retrouvé avec Sylvain pour enregistrer un épisode de podcast. On est aujourd'hui à Bangkok en Thaïlande au bureau de développement d'INQBOX. Comment ça va Sylvain ?

  • Speaker #1

    Ça va merci Romain. Bonjour à toutes et à tous. Content de vous retrouver sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà donc pour tout vous dire. On vient de rentrer d'un séjour assez long en Chine, on a fait un gros travail dans notre entrepôt, comme on fait régulièrement, on a fait le tour des usines également pour préparer les productions. Et là, le nouvel an chinois vient de commencer, on a un peu plus de temps et on s'est dit que ce serait intéressant d'enregistrer un épisode pour faire un peu un compte-rendu e-commerce 2024, alors vraiment se focaliser sur l'activité e-commerce. Parmi nos clients, on a pas mal de gens qui sont des distributeurs, des commerçants. des boutiques physiques, des gens également avec qui on travaille uniquement sur de la logistique. Mais je pense que ce qui vous intéresse, c'est vraiment parler de boutiques e-commerce et de pouvoir avoir notre avis, notre recul sur l'année 2024 et plus particulièrement, je dirais même le Q4 2024.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais ce qui est intéressant, c'est de savoir encore une fois par rapport à notre expérience Romain, par rapport à notre travail qu'on a fait et l'accompagnement qu'on a fait avec nos clients. c'est de savoir qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce que ça représente déjà une boutique que nous on considère performante sur l'année 2024, en termes de volume global, en termes de vente, en termes de performance sur le Q4. Il faut bien comprendre que l'année 2024, malgré tout, malgré ce qu'on peut dire, et on le voit de toute façon par rapport à tout ce qu'on gère nous au flux quotidien chez un Qbox, c'est que... De plus en plus, on le savait déjà depuis l'année dernière et même l'année d'avant, à la sortie Covid, ça a commencé à se concrétiser de manière de plus en plus précise. Mais le dropshipping classique, entre guillemets, à la con, c'est terminé. On travaille maintenant, le marché de l'e-commerce en général se professionnalise de plus en plus. On a encore quelques clients qui travaillent sur des produits dropshipping standards, basiques, type AliExpress. C'est vrai qu'on stocke une partie de ces produits dans nos entrepôts, mais la majeure partie, et c'est de toute façon, c'est là le plus intéressant aussi au niveau financier, ce sont des clients qui ont vraiment donné une valeur ajoutée à des produits qui sont, malgré ce qu'on pourrait penser, relativement standards. Ce ne sont pas des produits très techniques avec un travail sur, par exemple, un produit électronique qui a été développé avec des moulages spécifiques. Non, ce sont des produits classiques, basiques. qui ont trouvé une identité par rapport au marché qui était destiné.

  • Speaker #0

    C'est surtout un travail sur l'audience et sur le storytelling de la marque qui va être très important. Et puis, on en reviendra après sur la création de contenu adapté à cette audience. C'est vrai que parmi notre portefeuille client, on a à peu près 20% de nos clients qui font 80% de notre chiffre d'affaires. Et c'est vraiment chez ces 20% de clients qui font des gros chiffres. à plus de 10, 20 millions d'euros à l'année sur ce type de client et ça vient pas par hasard. Donc c'est chez ce type de client qu'on va aller chercher l'inspiration et les conseils qu'on peut vous délivrer. Déjà ce qu'il faut comprendre c'est qu'aujourd'hui sur ce type de stratégie, il y a des budgets très importants qui sont mis en place et des marchés ciblés qui ne sont pas ciblés au hasard. On est de plus en plus sur des marchés qui s'ouvrent à l'international, sur des pays... sur lesquels on n'avait pas forcément l'habitude de travailler énormément avant. Alors ça peut être des marchés un peu plus exotiques, comme par exemple la Finlande, la Norvège, etc. pour certains clients. Mais je dirais que si on fait du 50-50, on a 50% de nos clients qui sont toujours présents sur les marchés européens, France, Allemagne, Italie, Espagne, etc. Et l'autre moitié sur le marché. américain vraiment états unis etats unis canada c'est sur ce marché il me semble qu'on a les plus grosses performances mais c'est nécessaire vraiment de se dire qu'il faut des budgets très important je pense au q4 alors j'ai d'autres clients en tête on était sur des dépenses publicitaires tout confondu un tout tout canaux confondus entre 250 mille et 300 mille euros la semaine sur les périodes novembre décembre pour ces gros clients. Donc vous voyez, vous imaginez bien qu'on est très très loin de l'époque où on dépensait 50 euros, 100 euros par jour sur Facebook Ads pour obtenir ce type de résultat.

  • Speaker #1

    C'est là aussi quelque chose qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que s'il y a autant de budget qui est dépensé dans le media buying pour avoir des grosses performances de boutique en fin d'année, c'est qu'il y a énormément de budget également qui est placé dans l'acquisition des produits, dans la logistique. Donc il faut bien se rendre compte aussi d'une chose, c'est qu'on n'arrive pas à des chiffres comme ça, sans préparation préalable. Bien sûr, on ne va pas parler de la préparation, media buying, et de tout ce qui se prépare au niveau visuel des produits, on va revenir après avec les juges essais, mais c'est surtout au niveau des achats produits qu'il faut préparer les choses, puisque qui dit acquisition de produits, acquisition de stock, c'est des montants qui sont énormes également par rapport aux montants qui sont dépensés au niveau publicitaire. d'acquisition des clients, il y a également une grande partie de l'argent et du budget qu'il faut allouer à ça dans la préparation du Q4 qui se fait déjà à partir de juin-juillet en fonction des développements.

  • Speaker #0

    Voire même avant pour certains produits.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que c'est beaucoup d'argent également à préparer pour les produits.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant aujourd'hui par rapport à l'époque dropshipping à la con, comme tu disais tout à l'heure, c'est qu'on était avant sur des boutiques qui se focalisaient sur un temps court, c'est-à-dire on ouvrait une boutique rapidement, c'est une boutique qui pouvait être préparée dans la journée, on allait simplement chercher quelques produits tendance, les fameux produits winner de l'époque, et en général, cette boutique était ouverte pour 2, 3, 6 mois grand maximum, et ces boutiques étaient fermées, enchaînées sur d'autres produits, pour aller chercher d'autres produits winner. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout la même stratégie, et pour se permettre, comme tu le disais, d'avoir... suffisamment de fonds en préparation pour l'achat des stocks donc suffisamment de trésorerie, donc mobiliser pour l'achat des stocks en amont plusieurs mois avant par exemple la période Q4 si votre produit est adapté au Q4 et avoir suffisamment d'argent également pour lancer la publicité de manière cohérente je dirais sur le marché sur lequel vous êtes vous avez il faut envisager en fait votre business sur plusieurs années c'est à dire qu'aujourd'hui année 1, année 2, année 3 pour obtenir des résultats telles que celles énoncées tout à l'heure, 10 millions, 20 millions, etc. La première année, en général, vous allez tester votre marché, vous allez optimiser vos produits étape par étape pour faire entrer un capital. Et ce n'est pas du tout pour vous gaver, vous mettre tout ça dans la poche. C'est vraiment pour réinvestir ce capital qui va grossir progressivement pour ensuite aller chercher des gros résultats en année 2, en année 3. On n'envisage plus ce métier de la même manière. Ce n'est plus une réussite rapide. comme on pouvait le faire il y a encore quelques années.

  • Speaker #1

    C'est une récite d'équipe aussi. C'est fini aussi l'image d'épinal qu'on a. On en a eu d'ailleurs des personnes qui étaient toutes seules dans leur appartement, qui faisaient des chiffres très honnêtes à l'époque, en 2018-2019. Maintenant, on se rend compte que c'est vraiment un travail d'équipe, tout seul. C'est impossible d'y arriver. Tout seul, c'est quand même la clé du business, parce que c'est vous qui allez tout gérer. Mais c'est impossible d'arriver à des tels montants. sans avoir une connaissance, sans avoir une formation, un encadrement vraiment proche de ce que vous faites, et une équipe qui est derrière, qui va vous épauler.

  • Speaker #0

    C'est surtout au niveau des compétences que nécessite ce métier de e-commerceur. Aujourd'hui, on est sur un métier qui est un vrai métier. Ce n'est plus une activité qu'on fait sur le côté, histoire d'arrondir les fins de mois, on est sur une vraie activité, un vrai métier exigeant. dans lequel on peut gagner, mais on peut aussi perdre beaucoup d'argent en fonction de ce qu'on va y mettre comme budget. Mais chaque, je dirais, c'est un métier qui demande plusieurs types de compétences communes. Vous ne pouvez pas, soyons honnêtes, tout seul, acquérir le niveau d'exigence de chaque compétence que demande ce métier. Donc vous devez évidemment travailler en équipe. Déjà parce que c'est plus simple également de pouvoir chacun mettre du budget. Donc grouper, on va dire, un budget. Mais chaque personne de l'équipe va pouvoir avoir des compétences différentes sur lesquelles vraiment elles pourront se professionnaliser et c'est ces compétences communes qui fait que vous allez pouvoir réussir dans ce métier d'e-commerçant.

  • Speaker #1

    Identité produit. Romain, c'est vrai que c'est quelque chose de capital parce que pour les clients, pour nos gros clients sur l'année 2024 ou 2023, pour ceux qu'on a continué évidemment à travailler avec sur cette année 2024, l'identité même du produit, on se rend compte, c'est un travail très visuel, beaucoup de photos. Le produit à part entière, on l'a dit juste avant, ce sont des produits basiques. Par contre, c'est vraiment la construction, la persévérance, l'identité que vous allez donner à votre produit qui va faire la différence.

  • Speaker #0

    C'est l'univers, c'est les valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Ça peut être un produit tout bête dans lequel vous allez justement, en termes d'utilisation et d'audience, cibler une audience particulière qui va répondre à un univers. Je vais dire n'importe quoi, par exemple, vous pouvez très bien demain ouvrir une boutique. de couteaux de cuisine mais en vous inspirant de l'univers manga par exemple et donc vous allez partir sur des couteaux de style japonais et vraiment vous adresser à une audience très très sensible justement il y a énormément de gens aujourd'hui surtout en France, surtout en Europe mais également aux Etats-Unis qui adorent l'univers manga qui sont fans du Japon et de tout ce qui tourne autour donc vous voyez c'est juste un exemple il faudrait creuser évidemment l'image mais vous pouvez très bien travailler un produit basique ... autour d'une thématique, d'un univers qui va faire écho sur l'audience à laquelle vous allez vous adresser.

  • Speaker #1

    Et un référent, également un référent, c'est-à-dire qu'il faut une identité. Si par exemple, je reprends ton univers de manga, il faut que le produit que vous allez développer soit en corrélation avec le Japon par exemple. On ne peut pas faire un couteau de cuisine manga avec une identité. Il faut que ce soit vraiment cohérent. Certains de nos clients ont du mal quand même à comprendre ça, puisque leur produit n'est pas toujours raccord avec l'identité de l'origine même de la marque. Et évidemment, le succès n'est pas au rendez-vous.

  • Speaker #0

    Oui, on peut donner un exemple. Alors, c'est vrai qu'on a un petit peu ralenti les accompagnements, mais jusqu'à il y a très peu de temps, pendant les deux dernières années, un peu plus même, on a accompagné beaucoup de gens, des gens qui avaient le... Le désir de devenir e-commerçant, sans forcément avoir les connaissances, il n'avait finalement que le budget. Donc on les a formés, accompagnés, mais c'est vrai que pour certaines personnes, c'est un petit peu dur de bien comprendre justement ce ciblage. J'ai en tête un exemple de quelqu'un qui était sur des... enfin sur un produit, je ne vais pas citer le produit, mais il était sur une thématique un petit peu guerrière liée à ce produit, autour des gladiateurs. Vous voyez donc cet univers un petit peu... peu le sable sans la sueur voilà le côté un peu guerrier et il n'a jamais vraiment réussi à comprendre et à cibler la bonne audience ce qui fait que ces résultats sans être catastrophique sont pas forcément très très bon dans la création de contenu en fait qu'il fait aujourd'hui puisqu'il s'en charge aujourd'hui directement bon il pose son produit sur des voitures par exemple il est très très fan de l'univers voiture mais correspond pas forcément alors qu'on lui a conseillé maintes et maintes fois de plutôt partir sur l'univers guerrier, grand sportif, salle de muscu, crossfit, d'aller, pourquoi pas, essayer d'aller démarcher une salle de crossfit, d'aller proposer un pop corner, où placer ses produits, demander également à des gens qui pratiquent cette discipline de pouvoir poser, poser pour des photos comme mannequin ou faire des vidéos. Et voilà, non, il ne comprend pas toujours, il est totalement à côté de la plaque. je dirais, dans l'identité et l'audience. Et on en a beaucoup des exemples comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je voudrais simplement ajouter également, Romain, que la réussite également d'e-commerçants dépend aussi du régime fiscal dans lequel vous êtes basé.

  • Speaker #0

    Oui, évidemment, on a l'exemple de clients qui sont en France, qui ne sont pas expatriés et qui réussissent également sur des produits peut-être très adaptés au marché français. Mais c'est vrai que la marge est plus haute, malgré tout, pour réussir en France. Il y a énormément de normes qui sortent constamment et au niveau fiscal c'est de plus en plus compliqué. C'est vrai que parmi nos gros clients, il faut être honnête, ceux qui réussissent le mieux et le plus vite sont en général expatriés dans des pays, on va dire, facilitateurs de business où le régime fiscal n'est pas tout à fait la même chose. C'est un vrai levier de réussite. Il faut également en avoir conscience. Alors,

  • Speaker #1

    excuse-moi Romain, mais je voudrais rajouter aussi quelque chose. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on est également à l'étranger, on se rend compte que non seulement on se sépare un petit peu du poids de l'Europe au niveau des taxes qui sont appliquées, mais ça nous oblige aussi, on le voit très bien avec nos clients, c'est-à-dire que les clients qui ne sont plus en France ou en Europe au jour d'aujourd'hui travaillent avec des équipes qui... elles-mêmes ne sont pas françaises, c'est-à-dire qu'elles ne se sont pas liées non plus à des régimes de fiscalité françaises. Donc on n'a plus, les gros clients n'ont pas d'employés en France, n'ont pas de personnes, des studios photo, où très peu de clients travaillent avec des studios photo français, puisqu'il y a des services qui sont très très bien, qui sont très bons, hors France, sans être, bien sûr c'est moins cher, mais en plus de ça il y a un service qui est de temps en temps... supérieurs à ce qu'on peut avoir en France et ça impacte au final le bilan de fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est-à-dire que quand on vous dit de travailler en équipe, ne travaillez pas seul, trouvez-vous un ou deux associés et pour toutes les tâches subalternes, vous pouvez avoir accès à tout un tas de personnes à l'étranger, tout un tas de freelance, vous n'aurez pas les charges patronales, les charges sociales à verser. On l'a vu, on connaît certains de nos clients qui ont des difficultés aujourd'hui, honnêtement. sont des charges extrêmement élevées par le choix justement de prendre des gens en CDI, etc. Malheureusement, ça devient vraiment très compliqué. Alors, je reviens sur ce que je disais, c'est-à-dire pour terminer et conclure cet épisode de podcast, finalement, quels sont les conseils qu'on peut vous donner ? Alors, on ne va pas vous donner des conseils extrêmement précis, par exemple, sur le média buying, etc. puisque ce n'est pas notre métier de base. Nous avons... des services internes à Qbox, mais en restant, on va dire, focalisé sur notre activité de fournisseur e-commerce, avec, à travers, je dirais, l'expérience des clients qui réussissent. Si on peut vous donner quelques conseils simples pour réussir en e-commerce en 2025, premier conseil, on vous l'a dit, on vous le répète, c'est travailler en équipe. Deuxième conseil, c'est un temps plein aujourd'hui, c'est terminé l'époque où on pouvait... travailler sur sa petite boutique de dropshipping le soir en rentrant de son boulot. Si vous n'avez pas aujourd'hui le budget nécessaire, puisque ça fait partie également des conseils, c'est vraiment d'avoir un budget. Quand je parle de budget, ce n'est pas 1 000 euros ou 2 000 euros sur le côté. Si vous voulez rentrer dans ce métier avec une somme comme 1 000 ou 2 000 euros, vous allez les perdre. C'est un petit peu comme le casino. Ce n'est pas vraiment ce qu'on vous recommande. Il faut vraiment avoir des budgets qui sont très importants, de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

  • Speaker #1

    honnêtement c'est avant tout la formation parce que c'est vrai que même si le budget on l'a vu encore chez un cubox par rapport à nos expériences de personnes qui nous ont contactés et c'est vrai que certains certains clients avaient un budget très élevé pour le lancement mais malheureusement ça ne marche pas sur du long terme puisque la formation est capital avant de mettre le budget alors j'aurais tendance à dire aussi

  • Speaker #0

    C'est ce que je disais avant, faites-vous accompagner. On proposait des accompagnements, mais le problème de l'accompagnement, c'est que ça enlève un petit peu la volonté, l'autonomie, la débrouillardise, et prendre aussi quelques claques, parce que grosso modo, quand on est accompagné, beaucoup de gens vont vous dire quoi faire, vont même faire le travail à votre place. On a un petit peu tendance à se reposer là-dessus, et se prendre des échecs également dans la tête, ça permet d'avancer, ça permet vraiment de corriger. les process et d'aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On se force à apprendre également.

  • Speaker #0

    Voilà, on se force à apprendre. Donc si vous faites accompagner, surtout restez totalement proactifs dans la démarche et n'attendez pas qu'on vous serve sur un plateau, je dirais justement, l'apprentissage que vous devez acquérir. Si vous n'avez pas ce temps plein aujourd'hui, si vous devez travailler encore, dans un travail salarié, j'entends pour vivre, et que vous n'avez pas encore le budget suffisant pour vous lancer réellement en e-commerce pendant au moins... De quoi manger, de quoi vous verser un minimum de rémunération pendant au moins un an sans avoir à travailler sur le côté. Continuez, j'encourage, reportez à plus tard votre projet, à dans un an, à dans deux ans, ce n'est pas très grave. Le e-commerce sera toujours là et sera encore plus fort dans un, deux, trois ans. Mais mettez l'argent de côté au maximum dans votre activité salariée avant de commencer. Ne prenez pas le risque d'arrêter votre boulot. en vous disant je mise tout sur l'e-commerce si vous n'avez pas le budget suffisant. Qu'est-ce qu'on peut rajouter également ?

  • Speaker #1

    Il faut dire quand même une chose Romain, c'est que malheureusement le taux d'échec est relativement élevé puisque c'est un peu comme l'image de la salle de sport qu'on a les nouvelles ambitions pour le nouvel an. Beaucoup d'inscriptions pour la salle de sport avec les meilleures résolutions qu'on peut donner. Et au fil du temps, la motivation baisse, les impératifs familiaux, personnels. prennent le dessus et finalement on va de moins en moins à la salle de sport et on sait que si on s'y tient pas ça sera très difficile de reprendre, on aura des courbatures, on aura tout un tas de choses, de conditions, la météo qui va prendre le pas sur les ambitions, c'est un peu pareil. dans l'e-commerce, c'est-à-dire qu'il faut commencer avec un petit budget, il faut avancer, il faut beaucoup se former au départ, se faire accompagner c'est bien, mais continuer la formation en parallèle, ne pas stagner, et avancer. Nous on a de profils de clients qui ont eu un double emploi pendant presque deux ans avant de lâcher leur emploi pour partir sur l'e-commerce. Mais on a un taux malheureusement d'échec qui est autour de... 70%, 75% de personnes qui au final abandonnent parce que c'est trop difficile abandonnent parce que les chiffres ne sont pas là abandonnent parce que le budget est insuffisant il y a tout un tas de raisons qui font que c'est un travail très difficile c'est très difficile à performer mais par contre évidemment le résultat financier est à la hauteur si jamais on arrive jusque là c'est la régularité,

  • Speaker #0

    c'est le travail hum On n'a pas parlé également du secret de la réussite, toujours aujourd'hui Sylvain, ça fait deux ans qu'on en parle, mais c'est la création de contenu. Et là aussi, ça peut demander un petit billet, mais il y a également des gens en e-commerce qui, justement, sans beaucoup d'argent, sont très créatifs dans la création de contenu. Quand on dit création de contenu, c'est que si vous imaginez lancer une boutique e-commerce en faisant une petite vidéo et deux ou trois photos de votre produit, et alimenter vos publicités avec ça, vous vous mettez le doigt dans l'œil. Ça, c'est terminé aujourd'hui. Il faut devenir presque un studio de production de contenu vidéo, principalement photo un petit peu, mais surtout vidéo. Il faut également faire appel à des créateurs UGC nombreux pour alimenter justement vos publications, vos ads sur la partie média buying. C'est vraiment la clé aujourd'hui, et c'est ce qui va mettre en avant l'univers qui tourne autour de votre produit. qui va faire que les gens vont comprendre et adhérer aux valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Et c'est un petit peu le fameux « vendez-moi ce stylo » , c'est-à-dire que vous ne vendez pas un stylo, vous vendez ce que le stylo est capable de faire, écrire un livre, signer des chèques, etc. C'est toujours le même principe, vous allez vendre un produit, je parlais tout à l'heure des couteaux manga, vous allez vous adresser à des gens qui sont passionnés par le Japon, par le manga, et donc cette création de contenu doit être cohérente. avec cette audience et vous devez alimenter en permanence vos ads, vos publicités, votre boutique avec cette création de contenu.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt, on en revient toujours là Romain, d'être à l'aise aussi de faire soi-même les vidéos parce que c'est vrai qu'on aura besoin d'un cadre et de professionnels pour le travail photo à long terme mais on est censé, chaque e-commerçant est censé alimenter lui-même le maximum de photos, le maximum de vidéos possible pour justement continuer la dynamique des produits.

  • Speaker #0

    Oui, mais clairement, on ne vous conseille pas, surtout au début, en fonction du budget que vous avez à disposition, de passer par une agence qui va vous prendre vraiment très cher pour faire des contenus limités en plus. Alors qu'aujourd'hui, avec votre iPhone, on a l'exemple, l'un de nos plus gros clients tournait toutes ses vidéos à l'iPhone, faisait appel à des amis, allait tourner dans la maison, dans les appartements. dans la rue, etc. Enfin, vraiment, ils étaient très créatifs. La créativité, la demande de créativité, c'est vraiment la clé. Il faut passer du temps là-dessus, sur l'écriture, il faut réfléchir à la mise en scène, mais en tout cas, sur la technique. Aujourd'hui, un iPhone, une image qui bouge, paraîtra plus sincère, plus honnête pour la personne qui va regarder, pour le client potentiel, et va lui donner beaucoup plus envie d'acheter que des images ultra léchées, en agence, une vidéo faite tous les six mois. et qui va se répéter, répéter sur son fil d'actualité, et dont il ne prêtera même plus attention. Alors évidemment, là, on vous donne vraiment les grandes lignes, mais tout ça pour dire, en conclusion de ce podcast, que pour l'année 2025, et pour les années à venir même, je dirais, le produit mineur, le produit tendance que tout le monde cherche, c'est vous. C'est uniquement votre compétence, votre enthousiasme, votre motivation et votre régularité dans le travail à aller chercher. la réussite qui fera la différence.

  • Speaker #1

    Oui, et ne pas oublier non plus le produit en lui-même, évidemment. C'est-à-dire que le produit va être capital, la personnalisation du produit, les certifications. Nous, on le voit de toute façon avec les clients qu'on accompagne, plus on a des clients qui ont des chiffres élevés, plus le besoin, la concentration même qu'il y a à faire sur le produit technique ou logistique. et de plus en plus pointu, c'est-à-dire que tout doit, un peu comme une pyramide, tout doit aller dans le même sens, tout va s'affiner avec le temps. C'est ce qu'on fait chez Incubox au niveau de toutes les certifications, des produits, des études logistiques, des lignes qu'on peut envoyer en fonction des pays de destination, du regroupage des containers maritimes, aériens. Donc on le fait constamment de notre côté et c'est vrai que c'est... aussi une clé de réussite de bien concentrer tout ça en temps et en heure.

  • Speaker #0

    Voilà. Écoutez, on va se quitter pour cet épisode de podcast. Si vous avez des questions, bien sûr, n'hésitez pas à nous les poser. Si vous avez également l'intention de travailler avec un Qbox, n'hésitez pas à prendre un appel simplement de renseignement. On se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions et voir si on peut travailler ensemble. On se dit à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Romain. À très bientôt. Et bon courage à tous.

  • Speaker #0

    Bye bye.

  • Speaker #1

    Ciao.

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Dans cet épisode du podcast INKUBOX, Romain et Sylvain reviennent tout juste d’un séjour intense en Chine et vous livrent un bilan exclusif sur l’état du e-commerce en 2024. 📦🔥


💡 Au programme :
✔️ Le déclin du dropshipping traditionnel : pourquoi la méthode AliExpress à la va-vite ne fonctionne plus ❌
✔️ Les stratégies des e-commerçants qui cartonnent : storytelling, branding et ciblage d’audience 🎭
✔️ Les marchés qui explosent : focus sur l’internationalisation (USA, Europe du Nord…) 🌍
✔️ Les budgets publicitaires : combien investissent les plus gros e-commerçants pour performer en Q4 💰
✔️ Travailler en équipe : pourquoi le e-commerce n’est plus un business solo et comment bien s’entourer 🤝
✔️ La création de contenu : la clé absolue du succès 📲🎥

⚠️ Spoiler : Si vous pensez lancer une boutique en mode "side project" avec 2 000 €, stoppez tout.
On vous explique comment réellement réussir et éviter de perdre du temps (et de l’argent).

🎯 Que vous soyez déjà e-commerçant ou que vous envisagiez de vous lancer, cet épisode est un MUST LISTEN !

💬 Dites-nous en commentaire : Quel est votre plus grand challenge en e-commerce en 2024 ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast INQBOX. Alors ça fait un sacré moment qu'on s'est pas retrouvé avec Sylvain pour enregistrer un épisode de podcast. On est aujourd'hui à Bangkok en Thaïlande au bureau de développement d'INQBOX. Comment ça va Sylvain ?

  • Speaker #1

    Ça va merci Romain. Bonjour à toutes et à tous. Content de vous retrouver sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà donc pour tout vous dire. On vient de rentrer d'un séjour assez long en Chine, on a fait un gros travail dans notre entrepôt, comme on fait régulièrement, on a fait le tour des usines également pour préparer les productions. Et là, le nouvel an chinois vient de commencer, on a un peu plus de temps et on s'est dit que ce serait intéressant d'enregistrer un épisode pour faire un peu un compte-rendu e-commerce 2024, alors vraiment se focaliser sur l'activité e-commerce. Parmi nos clients, on a pas mal de gens qui sont des distributeurs, des commerçants. des boutiques physiques, des gens également avec qui on travaille uniquement sur de la logistique. Mais je pense que ce qui vous intéresse, c'est vraiment parler de boutiques e-commerce et de pouvoir avoir notre avis, notre recul sur l'année 2024 et plus particulièrement, je dirais même le Q4 2024.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais ce qui est intéressant, c'est de savoir encore une fois par rapport à notre expérience Romain, par rapport à notre travail qu'on a fait et l'accompagnement qu'on a fait avec nos clients. c'est de savoir qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce que ça représente déjà une boutique que nous on considère performante sur l'année 2024, en termes de volume global, en termes de vente, en termes de performance sur le Q4. Il faut bien comprendre que l'année 2024, malgré tout, malgré ce qu'on peut dire, et on le voit de toute façon par rapport à tout ce qu'on gère nous au flux quotidien chez un Qbox, c'est que... De plus en plus, on le savait déjà depuis l'année dernière et même l'année d'avant, à la sortie Covid, ça a commencé à se concrétiser de manière de plus en plus précise. Mais le dropshipping classique, entre guillemets, à la con, c'est terminé. On travaille maintenant, le marché de l'e-commerce en général se professionnalise de plus en plus. On a encore quelques clients qui travaillent sur des produits dropshipping standards, basiques, type AliExpress. C'est vrai qu'on stocke une partie de ces produits dans nos entrepôts, mais la majeure partie, et c'est de toute façon, c'est là le plus intéressant aussi au niveau financier, ce sont des clients qui ont vraiment donné une valeur ajoutée à des produits qui sont, malgré ce qu'on pourrait penser, relativement standards. Ce ne sont pas des produits très techniques avec un travail sur, par exemple, un produit électronique qui a été développé avec des moulages spécifiques. Non, ce sont des produits classiques, basiques. qui ont trouvé une identité par rapport au marché qui était destiné.

  • Speaker #0

    C'est surtout un travail sur l'audience et sur le storytelling de la marque qui va être très important. Et puis, on en reviendra après sur la création de contenu adapté à cette audience. C'est vrai que parmi notre portefeuille client, on a à peu près 20% de nos clients qui font 80% de notre chiffre d'affaires. Et c'est vraiment chez ces 20% de clients qui font des gros chiffres. à plus de 10, 20 millions d'euros à l'année sur ce type de client et ça vient pas par hasard. Donc c'est chez ce type de client qu'on va aller chercher l'inspiration et les conseils qu'on peut vous délivrer. Déjà ce qu'il faut comprendre c'est qu'aujourd'hui sur ce type de stratégie, il y a des budgets très importants qui sont mis en place et des marchés ciblés qui ne sont pas ciblés au hasard. On est de plus en plus sur des marchés qui s'ouvrent à l'international, sur des pays... sur lesquels on n'avait pas forcément l'habitude de travailler énormément avant. Alors ça peut être des marchés un peu plus exotiques, comme par exemple la Finlande, la Norvège, etc. pour certains clients. Mais je dirais que si on fait du 50-50, on a 50% de nos clients qui sont toujours présents sur les marchés européens, France, Allemagne, Italie, Espagne, etc. Et l'autre moitié sur le marché. américain vraiment états unis etats unis canada c'est sur ce marché il me semble qu'on a les plus grosses performances mais c'est nécessaire vraiment de se dire qu'il faut des budgets très important je pense au q4 alors j'ai d'autres clients en tête on était sur des dépenses publicitaires tout confondu un tout tout canaux confondus entre 250 mille et 300 mille euros la semaine sur les périodes novembre décembre pour ces gros clients. Donc vous voyez, vous imaginez bien qu'on est très très loin de l'époque où on dépensait 50 euros, 100 euros par jour sur Facebook Ads pour obtenir ce type de résultat.

  • Speaker #1

    C'est là aussi quelque chose qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que s'il y a autant de budget qui est dépensé dans le media buying pour avoir des grosses performances de boutique en fin d'année, c'est qu'il y a énormément de budget également qui est placé dans l'acquisition des produits, dans la logistique. Donc il faut bien se rendre compte aussi d'une chose, c'est qu'on n'arrive pas à des chiffres comme ça, sans préparation préalable. Bien sûr, on ne va pas parler de la préparation, media buying, et de tout ce qui se prépare au niveau visuel des produits, on va revenir après avec les juges essais, mais c'est surtout au niveau des achats produits qu'il faut préparer les choses, puisque qui dit acquisition de produits, acquisition de stock, c'est des montants qui sont énormes également par rapport aux montants qui sont dépensés au niveau publicitaire. d'acquisition des clients, il y a également une grande partie de l'argent et du budget qu'il faut allouer à ça dans la préparation du Q4 qui se fait déjà à partir de juin-juillet en fonction des développements.

  • Speaker #0

    Voire même avant pour certains produits.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que c'est beaucoup d'argent également à préparer pour les produits.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant aujourd'hui par rapport à l'époque dropshipping à la con, comme tu disais tout à l'heure, c'est qu'on était avant sur des boutiques qui se focalisaient sur un temps court, c'est-à-dire on ouvrait une boutique rapidement, c'est une boutique qui pouvait être préparée dans la journée, on allait simplement chercher quelques produits tendance, les fameux produits winner de l'époque, et en général, cette boutique était ouverte pour 2, 3, 6 mois grand maximum, et ces boutiques étaient fermées, enchaînées sur d'autres produits, pour aller chercher d'autres produits winner. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout la même stratégie, et pour se permettre, comme tu le disais, d'avoir... suffisamment de fonds en préparation pour l'achat des stocks donc suffisamment de trésorerie, donc mobiliser pour l'achat des stocks en amont plusieurs mois avant par exemple la période Q4 si votre produit est adapté au Q4 et avoir suffisamment d'argent également pour lancer la publicité de manière cohérente je dirais sur le marché sur lequel vous êtes vous avez il faut envisager en fait votre business sur plusieurs années c'est à dire qu'aujourd'hui année 1, année 2, année 3 pour obtenir des résultats telles que celles énoncées tout à l'heure, 10 millions, 20 millions, etc. La première année, en général, vous allez tester votre marché, vous allez optimiser vos produits étape par étape pour faire entrer un capital. Et ce n'est pas du tout pour vous gaver, vous mettre tout ça dans la poche. C'est vraiment pour réinvestir ce capital qui va grossir progressivement pour ensuite aller chercher des gros résultats en année 2, en année 3. On n'envisage plus ce métier de la même manière. Ce n'est plus une réussite rapide. comme on pouvait le faire il y a encore quelques années.

  • Speaker #1

    C'est une récite d'équipe aussi. C'est fini aussi l'image d'épinal qu'on a. On en a eu d'ailleurs des personnes qui étaient toutes seules dans leur appartement, qui faisaient des chiffres très honnêtes à l'époque, en 2018-2019. Maintenant, on se rend compte que c'est vraiment un travail d'équipe, tout seul. C'est impossible d'y arriver. Tout seul, c'est quand même la clé du business, parce que c'est vous qui allez tout gérer. Mais c'est impossible d'arriver à des tels montants. sans avoir une connaissance, sans avoir une formation, un encadrement vraiment proche de ce que vous faites, et une équipe qui est derrière, qui va vous épauler.

  • Speaker #0

    C'est surtout au niveau des compétences que nécessite ce métier de e-commerceur. Aujourd'hui, on est sur un métier qui est un vrai métier. Ce n'est plus une activité qu'on fait sur le côté, histoire d'arrondir les fins de mois, on est sur une vraie activité, un vrai métier exigeant. dans lequel on peut gagner, mais on peut aussi perdre beaucoup d'argent en fonction de ce qu'on va y mettre comme budget. Mais chaque, je dirais, c'est un métier qui demande plusieurs types de compétences communes. Vous ne pouvez pas, soyons honnêtes, tout seul, acquérir le niveau d'exigence de chaque compétence que demande ce métier. Donc vous devez évidemment travailler en équipe. Déjà parce que c'est plus simple également de pouvoir chacun mettre du budget. Donc grouper, on va dire, un budget. Mais chaque personne de l'équipe va pouvoir avoir des compétences différentes sur lesquelles vraiment elles pourront se professionnaliser et c'est ces compétences communes qui fait que vous allez pouvoir réussir dans ce métier d'e-commerçant.

  • Speaker #1

    Identité produit. Romain, c'est vrai que c'est quelque chose de capital parce que pour les clients, pour nos gros clients sur l'année 2024 ou 2023, pour ceux qu'on a continué évidemment à travailler avec sur cette année 2024, l'identité même du produit, on se rend compte, c'est un travail très visuel, beaucoup de photos. Le produit à part entière, on l'a dit juste avant, ce sont des produits basiques. Par contre, c'est vraiment la construction, la persévérance, l'identité que vous allez donner à votre produit qui va faire la différence.

  • Speaker #0

    C'est l'univers, c'est les valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Ça peut être un produit tout bête dans lequel vous allez justement, en termes d'utilisation et d'audience, cibler une audience particulière qui va répondre à un univers. Je vais dire n'importe quoi, par exemple, vous pouvez très bien demain ouvrir une boutique. de couteaux de cuisine mais en vous inspirant de l'univers manga par exemple et donc vous allez partir sur des couteaux de style japonais et vraiment vous adresser à une audience très très sensible justement il y a énormément de gens aujourd'hui surtout en France, surtout en Europe mais également aux Etats-Unis qui adorent l'univers manga qui sont fans du Japon et de tout ce qui tourne autour donc vous voyez c'est juste un exemple il faudrait creuser évidemment l'image mais vous pouvez très bien travailler un produit basique ... autour d'une thématique, d'un univers qui va faire écho sur l'audience à laquelle vous allez vous adresser.

  • Speaker #1

    Et un référent, également un référent, c'est-à-dire qu'il faut une identité. Si par exemple, je reprends ton univers de manga, il faut que le produit que vous allez développer soit en corrélation avec le Japon par exemple. On ne peut pas faire un couteau de cuisine manga avec une identité. Il faut que ce soit vraiment cohérent. Certains de nos clients ont du mal quand même à comprendre ça, puisque leur produit n'est pas toujours raccord avec l'identité de l'origine même de la marque. Et évidemment, le succès n'est pas au rendez-vous.

  • Speaker #0

    Oui, on peut donner un exemple. Alors, c'est vrai qu'on a un petit peu ralenti les accompagnements, mais jusqu'à il y a très peu de temps, pendant les deux dernières années, un peu plus même, on a accompagné beaucoup de gens, des gens qui avaient le... Le désir de devenir e-commerçant, sans forcément avoir les connaissances, il n'avait finalement que le budget. Donc on les a formés, accompagnés, mais c'est vrai que pour certaines personnes, c'est un petit peu dur de bien comprendre justement ce ciblage. J'ai en tête un exemple de quelqu'un qui était sur des... enfin sur un produit, je ne vais pas citer le produit, mais il était sur une thématique un petit peu guerrière liée à ce produit, autour des gladiateurs. Vous voyez donc cet univers un petit peu... peu le sable sans la sueur voilà le côté un peu guerrier et il n'a jamais vraiment réussi à comprendre et à cibler la bonne audience ce qui fait que ces résultats sans être catastrophique sont pas forcément très très bon dans la création de contenu en fait qu'il fait aujourd'hui puisqu'il s'en charge aujourd'hui directement bon il pose son produit sur des voitures par exemple il est très très fan de l'univers voiture mais correspond pas forcément alors qu'on lui a conseillé maintes et maintes fois de plutôt partir sur l'univers guerrier, grand sportif, salle de muscu, crossfit, d'aller, pourquoi pas, essayer d'aller démarcher une salle de crossfit, d'aller proposer un pop corner, où placer ses produits, demander également à des gens qui pratiquent cette discipline de pouvoir poser, poser pour des photos comme mannequin ou faire des vidéos. Et voilà, non, il ne comprend pas toujours, il est totalement à côté de la plaque. je dirais, dans l'identité et l'audience. Et on en a beaucoup des exemples comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je voudrais simplement ajouter également, Romain, que la réussite également d'e-commerçants dépend aussi du régime fiscal dans lequel vous êtes basé.

  • Speaker #0

    Oui, évidemment, on a l'exemple de clients qui sont en France, qui ne sont pas expatriés et qui réussissent également sur des produits peut-être très adaptés au marché français. Mais c'est vrai que la marge est plus haute, malgré tout, pour réussir en France. Il y a énormément de normes qui sortent constamment et au niveau fiscal c'est de plus en plus compliqué. C'est vrai que parmi nos gros clients, il faut être honnête, ceux qui réussissent le mieux et le plus vite sont en général expatriés dans des pays, on va dire, facilitateurs de business où le régime fiscal n'est pas tout à fait la même chose. C'est un vrai levier de réussite. Il faut également en avoir conscience. Alors,

  • Speaker #1

    excuse-moi Romain, mais je voudrais rajouter aussi quelque chose. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on est également à l'étranger, on se rend compte que non seulement on se sépare un petit peu du poids de l'Europe au niveau des taxes qui sont appliquées, mais ça nous oblige aussi, on le voit très bien avec nos clients, c'est-à-dire que les clients qui ne sont plus en France ou en Europe au jour d'aujourd'hui travaillent avec des équipes qui... elles-mêmes ne sont pas françaises, c'est-à-dire qu'elles ne se sont pas liées non plus à des régimes de fiscalité françaises. Donc on n'a plus, les gros clients n'ont pas d'employés en France, n'ont pas de personnes, des studios photo, où très peu de clients travaillent avec des studios photo français, puisqu'il y a des services qui sont très très bien, qui sont très bons, hors France, sans être, bien sûr c'est moins cher, mais en plus de ça il y a un service qui est de temps en temps... supérieurs à ce qu'on peut avoir en France et ça impacte au final le bilan de fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est-à-dire que quand on vous dit de travailler en équipe, ne travaillez pas seul, trouvez-vous un ou deux associés et pour toutes les tâches subalternes, vous pouvez avoir accès à tout un tas de personnes à l'étranger, tout un tas de freelance, vous n'aurez pas les charges patronales, les charges sociales à verser. On l'a vu, on connaît certains de nos clients qui ont des difficultés aujourd'hui, honnêtement. sont des charges extrêmement élevées par le choix justement de prendre des gens en CDI, etc. Malheureusement, ça devient vraiment très compliqué. Alors, je reviens sur ce que je disais, c'est-à-dire pour terminer et conclure cet épisode de podcast, finalement, quels sont les conseils qu'on peut vous donner ? Alors, on ne va pas vous donner des conseils extrêmement précis, par exemple, sur le média buying, etc. puisque ce n'est pas notre métier de base. Nous avons... des services internes à Qbox, mais en restant, on va dire, focalisé sur notre activité de fournisseur e-commerce, avec, à travers, je dirais, l'expérience des clients qui réussissent. Si on peut vous donner quelques conseils simples pour réussir en e-commerce en 2025, premier conseil, on vous l'a dit, on vous le répète, c'est travailler en équipe. Deuxième conseil, c'est un temps plein aujourd'hui, c'est terminé l'époque où on pouvait... travailler sur sa petite boutique de dropshipping le soir en rentrant de son boulot. Si vous n'avez pas aujourd'hui le budget nécessaire, puisque ça fait partie également des conseils, c'est vraiment d'avoir un budget. Quand je parle de budget, ce n'est pas 1 000 euros ou 2 000 euros sur le côté. Si vous voulez rentrer dans ce métier avec une somme comme 1 000 ou 2 000 euros, vous allez les perdre. C'est un petit peu comme le casino. Ce n'est pas vraiment ce qu'on vous recommande. Il faut vraiment avoir des budgets qui sont très importants, de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

  • Speaker #1

    honnêtement c'est avant tout la formation parce que c'est vrai que même si le budget on l'a vu encore chez un cubox par rapport à nos expériences de personnes qui nous ont contactés et c'est vrai que certains certains clients avaient un budget très élevé pour le lancement mais malheureusement ça ne marche pas sur du long terme puisque la formation est capital avant de mettre le budget alors j'aurais tendance à dire aussi

  • Speaker #0

    C'est ce que je disais avant, faites-vous accompagner. On proposait des accompagnements, mais le problème de l'accompagnement, c'est que ça enlève un petit peu la volonté, l'autonomie, la débrouillardise, et prendre aussi quelques claques, parce que grosso modo, quand on est accompagné, beaucoup de gens vont vous dire quoi faire, vont même faire le travail à votre place. On a un petit peu tendance à se reposer là-dessus, et se prendre des échecs également dans la tête, ça permet d'avancer, ça permet vraiment de corriger. les process et d'aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On se force à apprendre également.

  • Speaker #0

    Voilà, on se force à apprendre. Donc si vous faites accompagner, surtout restez totalement proactifs dans la démarche et n'attendez pas qu'on vous serve sur un plateau, je dirais justement, l'apprentissage que vous devez acquérir. Si vous n'avez pas ce temps plein aujourd'hui, si vous devez travailler encore, dans un travail salarié, j'entends pour vivre, et que vous n'avez pas encore le budget suffisant pour vous lancer réellement en e-commerce pendant au moins... De quoi manger, de quoi vous verser un minimum de rémunération pendant au moins un an sans avoir à travailler sur le côté. Continuez, j'encourage, reportez à plus tard votre projet, à dans un an, à dans deux ans, ce n'est pas très grave. Le e-commerce sera toujours là et sera encore plus fort dans un, deux, trois ans. Mais mettez l'argent de côté au maximum dans votre activité salariée avant de commencer. Ne prenez pas le risque d'arrêter votre boulot. en vous disant je mise tout sur l'e-commerce si vous n'avez pas le budget suffisant. Qu'est-ce qu'on peut rajouter également ?

  • Speaker #1

    Il faut dire quand même une chose Romain, c'est que malheureusement le taux d'échec est relativement élevé puisque c'est un peu comme l'image de la salle de sport qu'on a les nouvelles ambitions pour le nouvel an. Beaucoup d'inscriptions pour la salle de sport avec les meilleures résolutions qu'on peut donner. Et au fil du temps, la motivation baisse, les impératifs familiaux, personnels. prennent le dessus et finalement on va de moins en moins à la salle de sport et on sait que si on s'y tient pas ça sera très difficile de reprendre, on aura des courbatures, on aura tout un tas de choses, de conditions, la météo qui va prendre le pas sur les ambitions, c'est un peu pareil. dans l'e-commerce, c'est-à-dire qu'il faut commencer avec un petit budget, il faut avancer, il faut beaucoup se former au départ, se faire accompagner c'est bien, mais continuer la formation en parallèle, ne pas stagner, et avancer. Nous on a de profils de clients qui ont eu un double emploi pendant presque deux ans avant de lâcher leur emploi pour partir sur l'e-commerce. Mais on a un taux malheureusement d'échec qui est autour de... 70%, 75% de personnes qui au final abandonnent parce que c'est trop difficile abandonnent parce que les chiffres ne sont pas là abandonnent parce que le budget est insuffisant il y a tout un tas de raisons qui font que c'est un travail très difficile c'est très difficile à performer mais par contre évidemment le résultat financier est à la hauteur si jamais on arrive jusque là c'est la régularité,

  • Speaker #0

    c'est le travail hum On n'a pas parlé également du secret de la réussite, toujours aujourd'hui Sylvain, ça fait deux ans qu'on en parle, mais c'est la création de contenu. Et là aussi, ça peut demander un petit billet, mais il y a également des gens en e-commerce qui, justement, sans beaucoup d'argent, sont très créatifs dans la création de contenu. Quand on dit création de contenu, c'est que si vous imaginez lancer une boutique e-commerce en faisant une petite vidéo et deux ou trois photos de votre produit, et alimenter vos publicités avec ça, vous vous mettez le doigt dans l'œil. Ça, c'est terminé aujourd'hui. Il faut devenir presque un studio de production de contenu vidéo, principalement photo un petit peu, mais surtout vidéo. Il faut également faire appel à des créateurs UGC nombreux pour alimenter justement vos publications, vos ads sur la partie média buying. C'est vraiment la clé aujourd'hui, et c'est ce qui va mettre en avant l'univers qui tourne autour de votre produit. qui va faire que les gens vont comprendre et adhérer aux valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Et c'est un petit peu le fameux « vendez-moi ce stylo » , c'est-à-dire que vous ne vendez pas un stylo, vous vendez ce que le stylo est capable de faire, écrire un livre, signer des chèques, etc. C'est toujours le même principe, vous allez vendre un produit, je parlais tout à l'heure des couteaux manga, vous allez vous adresser à des gens qui sont passionnés par le Japon, par le manga, et donc cette création de contenu doit être cohérente. avec cette audience et vous devez alimenter en permanence vos ads, vos publicités, votre boutique avec cette création de contenu.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt, on en revient toujours là Romain, d'être à l'aise aussi de faire soi-même les vidéos parce que c'est vrai qu'on aura besoin d'un cadre et de professionnels pour le travail photo à long terme mais on est censé, chaque e-commerçant est censé alimenter lui-même le maximum de photos, le maximum de vidéos possible pour justement continuer la dynamique des produits.

  • Speaker #0

    Oui, mais clairement, on ne vous conseille pas, surtout au début, en fonction du budget que vous avez à disposition, de passer par une agence qui va vous prendre vraiment très cher pour faire des contenus limités en plus. Alors qu'aujourd'hui, avec votre iPhone, on a l'exemple, l'un de nos plus gros clients tournait toutes ses vidéos à l'iPhone, faisait appel à des amis, allait tourner dans la maison, dans les appartements. dans la rue, etc. Enfin, vraiment, ils étaient très créatifs. La créativité, la demande de créativité, c'est vraiment la clé. Il faut passer du temps là-dessus, sur l'écriture, il faut réfléchir à la mise en scène, mais en tout cas, sur la technique. Aujourd'hui, un iPhone, une image qui bouge, paraîtra plus sincère, plus honnête pour la personne qui va regarder, pour le client potentiel, et va lui donner beaucoup plus envie d'acheter que des images ultra léchées, en agence, une vidéo faite tous les six mois. et qui va se répéter, répéter sur son fil d'actualité, et dont il ne prêtera même plus attention. Alors évidemment, là, on vous donne vraiment les grandes lignes, mais tout ça pour dire, en conclusion de ce podcast, que pour l'année 2025, et pour les années à venir même, je dirais, le produit mineur, le produit tendance que tout le monde cherche, c'est vous. C'est uniquement votre compétence, votre enthousiasme, votre motivation et votre régularité dans le travail à aller chercher. la réussite qui fera la différence.

  • Speaker #1

    Oui, et ne pas oublier non plus le produit en lui-même, évidemment. C'est-à-dire que le produit va être capital, la personnalisation du produit, les certifications. Nous, on le voit de toute façon avec les clients qu'on accompagne, plus on a des clients qui ont des chiffres élevés, plus le besoin, la concentration même qu'il y a à faire sur le produit technique ou logistique. et de plus en plus pointu, c'est-à-dire que tout doit, un peu comme une pyramide, tout doit aller dans le même sens, tout va s'affiner avec le temps. C'est ce qu'on fait chez Incubox au niveau de toutes les certifications, des produits, des études logistiques, des lignes qu'on peut envoyer en fonction des pays de destination, du regroupage des containers maritimes, aériens. Donc on le fait constamment de notre côté et c'est vrai que c'est... aussi une clé de réussite de bien concentrer tout ça en temps et en heure.

  • Speaker #0

    Voilà. Écoutez, on va se quitter pour cet épisode de podcast. Si vous avez des questions, bien sûr, n'hésitez pas à nous les poser. Si vous avez également l'intention de travailler avec un Qbox, n'hésitez pas à prendre un appel simplement de renseignement. On se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions et voir si on peut travailler ensemble. On se dit à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Romain. À très bientôt. Et bon courage à tous.

  • Speaker #0

    Bye bye.

  • Speaker #1

    Ciao.

Description


Dans cet épisode du podcast INKUBOX, Romain et Sylvain reviennent tout juste d’un séjour intense en Chine et vous livrent un bilan exclusif sur l’état du e-commerce en 2024. 📦🔥


💡 Au programme :
✔️ Le déclin du dropshipping traditionnel : pourquoi la méthode AliExpress à la va-vite ne fonctionne plus ❌
✔️ Les stratégies des e-commerçants qui cartonnent : storytelling, branding et ciblage d’audience 🎭
✔️ Les marchés qui explosent : focus sur l’internationalisation (USA, Europe du Nord…) 🌍
✔️ Les budgets publicitaires : combien investissent les plus gros e-commerçants pour performer en Q4 💰
✔️ Travailler en équipe : pourquoi le e-commerce n’est plus un business solo et comment bien s’entourer 🤝
✔️ La création de contenu : la clé absolue du succès 📲🎥

⚠️ Spoiler : Si vous pensez lancer une boutique en mode "side project" avec 2 000 €, stoppez tout.
On vous explique comment réellement réussir et éviter de perdre du temps (et de l’argent).

🎯 Que vous soyez déjà e-commerçant ou que vous envisagiez de vous lancer, cet épisode est un MUST LISTEN !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast INQBOX. Alors ça fait un sacré moment qu'on s'est pas retrouvé avec Sylvain pour enregistrer un épisode de podcast. On est aujourd'hui à Bangkok en Thaïlande au bureau de développement d'INQBOX. Comment ça va Sylvain ?

  • Speaker #1

    Ça va merci Romain. Bonjour à toutes et à tous. Content de vous retrouver sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà donc pour tout vous dire. On vient de rentrer d'un séjour assez long en Chine, on a fait un gros travail dans notre entrepôt, comme on fait régulièrement, on a fait le tour des usines également pour préparer les productions. Et là, le nouvel an chinois vient de commencer, on a un peu plus de temps et on s'est dit que ce serait intéressant d'enregistrer un épisode pour faire un peu un compte-rendu e-commerce 2024, alors vraiment se focaliser sur l'activité e-commerce. Parmi nos clients, on a pas mal de gens qui sont des distributeurs, des commerçants. des boutiques physiques, des gens également avec qui on travaille uniquement sur de la logistique. Mais je pense que ce qui vous intéresse, c'est vraiment parler de boutiques e-commerce et de pouvoir avoir notre avis, notre recul sur l'année 2024 et plus particulièrement, je dirais même le Q4 2024.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais ce qui est intéressant, c'est de savoir encore une fois par rapport à notre expérience Romain, par rapport à notre travail qu'on a fait et l'accompagnement qu'on a fait avec nos clients. c'est de savoir qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce que ça représente déjà une boutique que nous on considère performante sur l'année 2024, en termes de volume global, en termes de vente, en termes de performance sur le Q4. Il faut bien comprendre que l'année 2024, malgré tout, malgré ce qu'on peut dire, et on le voit de toute façon par rapport à tout ce qu'on gère nous au flux quotidien chez un Qbox, c'est que... De plus en plus, on le savait déjà depuis l'année dernière et même l'année d'avant, à la sortie Covid, ça a commencé à se concrétiser de manière de plus en plus précise. Mais le dropshipping classique, entre guillemets, à la con, c'est terminé. On travaille maintenant, le marché de l'e-commerce en général se professionnalise de plus en plus. On a encore quelques clients qui travaillent sur des produits dropshipping standards, basiques, type AliExpress. C'est vrai qu'on stocke une partie de ces produits dans nos entrepôts, mais la majeure partie, et c'est de toute façon, c'est là le plus intéressant aussi au niveau financier, ce sont des clients qui ont vraiment donné une valeur ajoutée à des produits qui sont, malgré ce qu'on pourrait penser, relativement standards. Ce ne sont pas des produits très techniques avec un travail sur, par exemple, un produit électronique qui a été développé avec des moulages spécifiques. Non, ce sont des produits classiques, basiques. qui ont trouvé une identité par rapport au marché qui était destiné.

  • Speaker #0

    C'est surtout un travail sur l'audience et sur le storytelling de la marque qui va être très important. Et puis, on en reviendra après sur la création de contenu adapté à cette audience. C'est vrai que parmi notre portefeuille client, on a à peu près 20% de nos clients qui font 80% de notre chiffre d'affaires. Et c'est vraiment chez ces 20% de clients qui font des gros chiffres. à plus de 10, 20 millions d'euros à l'année sur ce type de client et ça vient pas par hasard. Donc c'est chez ce type de client qu'on va aller chercher l'inspiration et les conseils qu'on peut vous délivrer. Déjà ce qu'il faut comprendre c'est qu'aujourd'hui sur ce type de stratégie, il y a des budgets très importants qui sont mis en place et des marchés ciblés qui ne sont pas ciblés au hasard. On est de plus en plus sur des marchés qui s'ouvrent à l'international, sur des pays... sur lesquels on n'avait pas forcément l'habitude de travailler énormément avant. Alors ça peut être des marchés un peu plus exotiques, comme par exemple la Finlande, la Norvège, etc. pour certains clients. Mais je dirais que si on fait du 50-50, on a 50% de nos clients qui sont toujours présents sur les marchés européens, France, Allemagne, Italie, Espagne, etc. Et l'autre moitié sur le marché. américain vraiment états unis etats unis canada c'est sur ce marché il me semble qu'on a les plus grosses performances mais c'est nécessaire vraiment de se dire qu'il faut des budgets très important je pense au q4 alors j'ai d'autres clients en tête on était sur des dépenses publicitaires tout confondu un tout tout canaux confondus entre 250 mille et 300 mille euros la semaine sur les périodes novembre décembre pour ces gros clients. Donc vous voyez, vous imaginez bien qu'on est très très loin de l'époque où on dépensait 50 euros, 100 euros par jour sur Facebook Ads pour obtenir ce type de résultat.

  • Speaker #1

    C'est là aussi quelque chose qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que s'il y a autant de budget qui est dépensé dans le media buying pour avoir des grosses performances de boutique en fin d'année, c'est qu'il y a énormément de budget également qui est placé dans l'acquisition des produits, dans la logistique. Donc il faut bien se rendre compte aussi d'une chose, c'est qu'on n'arrive pas à des chiffres comme ça, sans préparation préalable. Bien sûr, on ne va pas parler de la préparation, media buying, et de tout ce qui se prépare au niveau visuel des produits, on va revenir après avec les juges essais, mais c'est surtout au niveau des achats produits qu'il faut préparer les choses, puisque qui dit acquisition de produits, acquisition de stock, c'est des montants qui sont énormes également par rapport aux montants qui sont dépensés au niveau publicitaire. d'acquisition des clients, il y a également une grande partie de l'argent et du budget qu'il faut allouer à ça dans la préparation du Q4 qui se fait déjà à partir de juin-juillet en fonction des développements.

  • Speaker #0

    Voire même avant pour certains produits.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que c'est beaucoup d'argent également à préparer pour les produits.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant aujourd'hui par rapport à l'époque dropshipping à la con, comme tu disais tout à l'heure, c'est qu'on était avant sur des boutiques qui se focalisaient sur un temps court, c'est-à-dire on ouvrait une boutique rapidement, c'est une boutique qui pouvait être préparée dans la journée, on allait simplement chercher quelques produits tendance, les fameux produits winner de l'époque, et en général, cette boutique était ouverte pour 2, 3, 6 mois grand maximum, et ces boutiques étaient fermées, enchaînées sur d'autres produits, pour aller chercher d'autres produits winner. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout la même stratégie, et pour se permettre, comme tu le disais, d'avoir... suffisamment de fonds en préparation pour l'achat des stocks donc suffisamment de trésorerie, donc mobiliser pour l'achat des stocks en amont plusieurs mois avant par exemple la période Q4 si votre produit est adapté au Q4 et avoir suffisamment d'argent également pour lancer la publicité de manière cohérente je dirais sur le marché sur lequel vous êtes vous avez il faut envisager en fait votre business sur plusieurs années c'est à dire qu'aujourd'hui année 1, année 2, année 3 pour obtenir des résultats telles que celles énoncées tout à l'heure, 10 millions, 20 millions, etc. La première année, en général, vous allez tester votre marché, vous allez optimiser vos produits étape par étape pour faire entrer un capital. Et ce n'est pas du tout pour vous gaver, vous mettre tout ça dans la poche. C'est vraiment pour réinvestir ce capital qui va grossir progressivement pour ensuite aller chercher des gros résultats en année 2, en année 3. On n'envisage plus ce métier de la même manière. Ce n'est plus une réussite rapide. comme on pouvait le faire il y a encore quelques années.

  • Speaker #1

    C'est une récite d'équipe aussi. C'est fini aussi l'image d'épinal qu'on a. On en a eu d'ailleurs des personnes qui étaient toutes seules dans leur appartement, qui faisaient des chiffres très honnêtes à l'époque, en 2018-2019. Maintenant, on se rend compte que c'est vraiment un travail d'équipe, tout seul. C'est impossible d'y arriver. Tout seul, c'est quand même la clé du business, parce que c'est vous qui allez tout gérer. Mais c'est impossible d'arriver à des tels montants. sans avoir une connaissance, sans avoir une formation, un encadrement vraiment proche de ce que vous faites, et une équipe qui est derrière, qui va vous épauler.

  • Speaker #0

    C'est surtout au niveau des compétences que nécessite ce métier de e-commerceur. Aujourd'hui, on est sur un métier qui est un vrai métier. Ce n'est plus une activité qu'on fait sur le côté, histoire d'arrondir les fins de mois, on est sur une vraie activité, un vrai métier exigeant. dans lequel on peut gagner, mais on peut aussi perdre beaucoup d'argent en fonction de ce qu'on va y mettre comme budget. Mais chaque, je dirais, c'est un métier qui demande plusieurs types de compétences communes. Vous ne pouvez pas, soyons honnêtes, tout seul, acquérir le niveau d'exigence de chaque compétence que demande ce métier. Donc vous devez évidemment travailler en équipe. Déjà parce que c'est plus simple également de pouvoir chacun mettre du budget. Donc grouper, on va dire, un budget. Mais chaque personne de l'équipe va pouvoir avoir des compétences différentes sur lesquelles vraiment elles pourront se professionnaliser et c'est ces compétences communes qui fait que vous allez pouvoir réussir dans ce métier d'e-commerçant.

  • Speaker #1

    Identité produit. Romain, c'est vrai que c'est quelque chose de capital parce que pour les clients, pour nos gros clients sur l'année 2024 ou 2023, pour ceux qu'on a continué évidemment à travailler avec sur cette année 2024, l'identité même du produit, on se rend compte, c'est un travail très visuel, beaucoup de photos. Le produit à part entière, on l'a dit juste avant, ce sont des produits basiques. Par contre, c'est vraiment la construction, la persévérance, l'identité que vous allez donner à votre produit qui va faire la différence.

  • Speaker #0

    C'est l'univers, c'est les valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Ça peut être un produit tout bête dans lequel vous allez justement, en termes d'utilisation et d'audience, cibler une audience particulière qui va répondre à un univers. Je vais dire n'importe quoi, par exemple, vous pouvez très bien demain ouvrir une boutique. de couteaux de cuisine mais en vous inspirant de l'univers manga par exemple et donc vous allez partir sur des couteaux de style japonais et vraiment vous adresser à une audience très très sensible justement il y a énormément de gens aujourd'hui surtout en France, surtout en Europe mais également aux Etats-Unis qui adorent l'univers manga qui sont fans du Japon et de tout ce qui tourne autour donc vous voyez c'est juste un exemple il faudrait creuser évidemment l'image mais vous pouvez très bien travailler un produit basique ... autour d'une thématique, d'un univers qui va faire écho sur l'audience à laquelle vous allez vous adresser.

  • Speaker #1

    Et un référent, également un référent, c'est-à-dire qu'il faut une identité. Si par exemple, je reprends ton univers de manga, il faut que le produit que vous allez développer soit en corrélation avec le Japon par exemple. On ne peut pas faire un couteau de cuisine manga avec une identité. Il faut que ce soit vraiment cohérent. Certains de nos clients ont du mal quand même à comprendre ça, puisque leur produit n'est pas toujours raccord avec l'identité de l'origine même de la marque. Et évidemment, le succès n'est pas au rendez-vous.

  • Speaker #0

    Oui, on peut donner un exemple. Alors, c'est vrai qu'on a un petit peu ralenti les accompagnements, mais jusqu'à il y a très peu de temps, pendant les deux dernières années, un peu plus même, on a accompagné beaucoup de gens, des gens qui avaient le... Le désir de devenir e-commerçant, sans forcément avoir les connaissances, il n'avait finalement que le budget. Donc on les a formés, accompagnés, mais c'est vrai que pour certaines personnes, c'est un petit peu dur de bien comprendre justement ce ciblage. J'ai en tête un exemple de quelqu'un qui était sur des... enfin sur un produit, je ne vais pas citer le produit, mais il était sur une thématique un petit peu guerrière liée à ce produit, autour des gladiateurs. Vous voyez donc cet univers un petit peu... peu le sable sans la sueur voilà le côté un peu guerrier et il n'a jamais vraiment réussi à comprendre et à cibler la bonne audience ce qui fait que ces résultats sans être catastrophique sont pas forcément très très bon dans la création de contenu en fait qu'il fait aujourd'hui puisqu'il s'en charge aujourd'hui directement bon il pose son produit sur des voitures par exemple il est très très fan de l'univers voiture mais correspond pas forcément alors qu'on lui a conseillé maintes et maintes fois de plutôt partir sur l'univers guerrier, grand sportif, salle de muscu, crossfit, d'aller, pourquoi pas, essayer d'aller démarcher une salle de crossfit, d'aller proposer un pop corner, où placer ses produits, demander également à des gens qui pratiquent cette discipline de pouvoir poser, poser pour des photos comme mannequin ou faire des vidéos. Et voilà, non, il ne comprend pas toujours, il est totalement à côté de la plaque. je dirais, dans l'identité et l'audience. Et on en a beaucoup des exemples comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je voudrais simplement ajouter également, Romain, que la réussite également d'e-commerçants dépend aussi du régime fiscal dans lequel vous êtes basé.

  • Speaker #0

    Oui, évidemment, on a l'exemple de clients qui sont en France, qui ne sont pas expatriés et qui réussissent également sur des produits peut-être très adaptés au marché français. Mais c'est vrai que la marge est plus haute, malgré tout, pour réussir en France. Il y a énormément de normes qui sortent constamment et au niveau fiscal c'est de plus en plus compliqué. C'est vrai que parmi nos gros clients, il faut être honnête, ceux qui réussissent le mieux et le plus vite sont en général expatriés dans des pays, on va dire, facilitateurs de business où le régime fiscal n'est pas tout à fait la même chose. C'est un vrai levier de réussite. Il faut également en avoir conscience. Alors,

  • Speaker #1

    excuse-moi Romain, mais je voudrais rajouter aussi quelque chose. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on est également à l'étranger, on se rend compte que non seulement on se sépare un petit peu du poids de l'Europe au niveau des taxes qui sont appliquées, mais ça nous oblige aussi, on le voit très bien avec nos clients, c'est-à-dire que les clients qui ne sont plus en France ou en Europe au jour d'aujourd'hui travaillent avec des équipes qui... elles-mêmes ne sont pas françaises, c'est-à-dire qu'elles ne se sont pas liées non plus à des régimes de fiscalité françaises. Donc on n'a plus, les gros clients n'ont pas d'employés en France, n'ont pas de personnes, des studios photo, où très peu de clients travaillent avec des studios photo français, puisqu'il y a des services qui sont très très bien, qui sont très bons, hors France, sans être, bien sûr c'est moins cher, mais en plus de ça il y a un service qui est de temps en temps... supérieurs à ce qu'on peut avoir en France et ça impacte au final le bilan de fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est-à-dire que quand on vous dit de travailler en équipe, ne travaillez pas seul, trouvez-vous un ou deux associés et pour toutes les tâches subalternes, vous pouvez avoir accès à tout un tas de personnes à l'étranger, tout un tas de freelance, vous n'aurez pas les charges patronales, les charges sociales à verser. On l'a vu, on connaît certains de nos clients qui ont des difficultés aujourd'hui, honnêtement. sont des charges extrêmement élevées par le choix justement de prendre des gens en CDI, etc. Malheureusement, ça devient vraiment très compliqué. Alors, je reviens sur ce que je disais, c'est-à-dire pour terminer et conclure cet épisode de podcast, finalement, quels sont les conseils qu'on peut vous donner ? Alors, on ne va pas vous donner des conseils extrêmement précis, par exemple, sur le média buying, etc. puisque ce n'est pas notre métier de base. Nous avons... des services internes à Qbox, mais en restant, on va dire, focalisé sur notre activité de fournisseur e-commerce, avec, à travers, je dirais, l'expérience des clients qui réussissent. Si on peut vous donner quelques conseils simples pour réussir en e-commerce en 2025, premier conseil, on vous l'a dit, on vous le répète, c'est travailler en équipe. Deuxième conseil, c'est un temps plein aujourd'hui, c'est terminé l'époque où on pouvait... travailler sur sa petite boutique de dropshipping le soir en rentrant de son boulot. Si vous n'avez pas aujourd'hui le budget nécessaire, puisque ça fait partie également des conseils, c'est vraiment d'avoir un budget. Quand je parle de budget, ce n'est pas 1 000 euros ou 2 000 euros sur le côté. Si vous voulez rentrer dans ce métier avec une somme comme 1 000 ou 2 000 euros, vous allez les perdre. C'est un petit peu comme le casino. Ce n'est pas vraiment ce qu'on vous recommande. Il faut vraiment avoir des budgets qui sont très importants, de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

  • Speaker #1

    honnêtement c'est avant tout la formation parce que c'est vrai que même si le budget on l'a vu encore chez un cubox par rapport à nos expériences de personnes qui nous ont contactés et c'est vrai que certains certains clients avaient un budget très élevé pour le lancement mais malheureusement ça ne marche pas sur du long terme puisque la formation est capital avant de mettre le budget alors j'aurais tendance à dire aussi

  • Speaker #0

    C'est ce que je disais avant, faites-vous accompagner. On proposait des accompagnements, mais le problème de l'accompagnement, c'est que ça enlève un petit peu la volonté, l'autonomie, la débrouillardise, et prendre aussi quelques claques, parce que grosso modo, quand on est accompagné, beaucoup de gens vont vous dire quoi faire, vont même faire le travail à votre place. On a un petit peu tendance à se reposer là-dessus, et se prendre des échecs également dans la tête, ça permet d'avancer, ça permet vraiment de corriger. les process et d'aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On se force à apprendre également.

  • Speaker #0

    Voilà, on se force à apprendre. Donc si vous faites accompagner, surtout restez totalement proactifs dans la démarche et n'attendez pas qu'on vous serve sur un plateau, je dirais justement, l'apprentissage que vous devez acquérir. Si vous n'avez pas ce temps plein aujourd'hui, si vous devez travailler encore, dans un travail salarié, j'entends pour vivre, et que vous n'avez pas encore le budget suffisant pour vous lancer réellement en e-commerce pendant au moins... De quoi manger, de quoi vous verser un minimum de rémunération pendant au moins un an sans avoir à travailler sur le côté. Continuez, j'encourage, reportez à plus tard votre projet, à dans un an, à dans deux ans, ce n'est pas très grave. Le e-commerce sera toujours là et sera encore plus fort dans un, deux, trois ans. Mais mettez l'argent de côté au maximum dans votre activité salariée avant de commencer. Ne prenez pas le risque d'arrêter votre boulot. en vous disant je mise tout sur l'e-commerce si vous n'avez pas le budget suffisant. Qu'est-ce qu'on peut rajouter également ?

  • Speaker #1

    Il faut dire quand même une chose Romain, c'est que malheureusement le taux d'échec est relativement élevé puisque c'est un peu comme l'image de la salle de sport qu'on a les nouvelles ambitions pour le nouvel an. Beaucoup d'inscriptions pour la salle de sport avec les meilleures résolutions qu'on peut donner. Et au fil du temps, la motivation baisse, les impératifs familiaux, personnels. prennent le dessus et finalement on va de moins en moins à la salle de sport et on sait que si on s'y tient pas ça sera très difficile de reprendre, on aura des courbatures, on aura tout un tas de choses, de conditions, la météo qui va prendre le pas sur les ambitions, c'est un peu pareil. dans l'e-commerce, c'est-à-dire qu'il faut commencer avec un petit budget, il faut avancer, il faut beaucoup se former au départ, se faire accompagner c'est bien, mais continuer la formation en parallèle, ne pas stagner, et avancer. Nous on a de profils de clients qui ont eu un double emploi pendant presque deux ans avant de lâcher leur emploi pour partir sur l'e-commerce. Mais on a un taux malheureusement d'échec qui est autour de... 70%, 75% de personnes qui au final abandonnent parce que c'est trop difficile abandonnent parce que les chiffres ne sont pas là abandonnent parce que le budget est insuffisant il y a tout un tas de raisons qui font que c'est un travail très difficile c'est très difficile à performer mais par contre évidemment le résultat financier est à la hauteur si jamais on arrive jusque là c'est la régularité,

  • Speaker #0

    c'est le travail hum On n'a pas parlé également du secret de la réussite, toujours aujourd'hui Sylvain, ça fait deux ans qu'on en parle, mais c'est la création de contenu. Et là aussi, ça peut demander un petit billet, mais il y a également des gens en e-commerce qui, justement, sans beaucoup d'argent, sont très créatifs dans la création de contenu. Quand on dit création de contenu, c'est que si vous imaginez lancer une boutique e-commerce en faisant une petite vidéo et deux ou trois photos de votre produit, et alimenter vos publicités avec ça, vous vous mettez le doigt dans l'œil. Ça, c'est terminé aujourd'hui. Il faut devenir presque un studio de production de contenu vidéo, principalement photo un petit peu, mais surtout vidéo. Il faut également faire appel à des créateurs UGC nombreux pour alimenter justement vos publications, vos ads sur la partie média buying. C'est vraiment la clé aujourd'hui, et c'est ce qui va mettre en avant l'univers qui tourne autour de votre produit. qui va faire que les gens vont comprendre et adhérer aux valeurs que vous allez transmettre à travers votre produit. Et c'est un petit peu le fameux « vendez-moi ce stylo » , c'est-à-dire que vous ne vendez pas un stylo, vous vendez ce que le stylo est capable de faire, écrire un livre, signer des chèques, etc. C'est toujours le même principe, vous allez vendre un produit, je parlais tout à l'heure des couteaux manga, vous allez vous adresser à des gens qui sont passionnés par le Japon, par le manga, et donc cette création de contenu doit être cohérente. avec cette audience et vous devez alimenter en permanence vos ads, vos publicités, votre boutique avec cette création de contenu.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt, on en revient toujours là Romain, d'être à l'aise aussi de faire soi-même les vidéos parce que c'est vrai qu'on aura besoin d'un cadre et de professionnels pour le travail photo à long terme mais on est censé, chaque e-commerçant est censé alimenter lui-même le maximum de photos, le maximum de vidéos possible pour justement continuer la dynamique des produits.

  • Speaker #0

    Oui, mais clairement, on ne vous conseille pas, surtout au début, en fonction du budget que vous avez à disposition, de passer par une agence qui va vous prendre vraiment très cher pour faire des contenus limités en plus. Alors qu'aujourd'hui, avec votre iPhone, on a l'exemple, l'un de nos plus gros clients tournait toutes ses vidéos à l'iPhone, faisait appel à des amis, allait tourner dans la maison, dans les appartements. dans la rue, etc. Enfin, vraiment, ils étaient très créatifs. La créativité, la demande de créativité, c'est vraiment la clé. Il faut passer du temps là-dessus, sur l'écriture, il faut réfléchir à la mise en scène, mais en tout cas, sur la technique. Aujourd'hui, un iPhone, une image qui bouge, paraîtra plus sincère, plus honnête pour la personne qui va regarder, pour le client potentiel, et va lui donner beaucoup plus envie d'acheter que des images ultra léchées, en agence, une vidéo faite tous les six mois. et qui va se répéter, répéter sur son fil d'actualité, et dont il ne prêtera même plus attention. Alors évidemment, là, on vous donne vraiment les grandes lignes, mais tout ça pour dire, en conclusion de ce podcast, que pour l'année 2025, et pour les années à venir même, je dirais, le produit mineur, le produit tendance que tout le monde cherche, c'est vous. C'est uniquement votre compétence, votre enthousiasme, votre motivation et votre régularité dans le travail à aller chercher. la réussite qui fera la différence.

  • Speaker #1

    Oui, et ne pas oublier non plus le produit en lui-même, évidemment. C'est-à-dire que le produit va être capital, la personnalisation du produit, les certifications. Nous, on le voit de toute façon avec les clients qu'on accompagne, plus on a des clients qui ont des chiffres élevés, plus le besoin, la concentration même qu'il y a à faire sur le produit technique ou logistique. et de plus en plus pointu, c'est-à-dire que tout doit, un peu comme une pyramide, tout doit aller dans le même sens, tout va s'affiner avec le temps. C'est ce qu'on fait chez Incubox au niveau de toutes les certifications, des produits, des études logistiques, des lignes qu'on peut envoyer en fonction des pays de destination, du regroupage des containers maritimes, aériens. Donc on le fait constamment de notre côté et c'est vrai que c'est... aussi une clé de réussite de bien concentrer tout ça en temps et en heure.

  • Speaker #0

    Voilà. Écoutez, on va se quitter pour cet épisode de podcast. Si vous avez des questions, bien sûr, n'hésitez pas à nous les poser. Si vous avez également l'intention de travailler avec un Qbox, n'hésitez pas à prendre un appel simplement de renseignement. On se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions et voir si on peut travailler ensemble. On se dit à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Romain. À très bientôt. Et bon courage à tous.

  • Speaker #0

    Bye bye.

  • Speaker #1

    Ciao.

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