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Le podcast d'une expatriation réussie !

Transformer sa passion en succès : La réussite entrepreneuriale de Guillaume à Londres

Transformer sa passion en succès : La réussite entrepreneuriale de Guillaume à Londres

20min |18/02/2025
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Le podcast d'une expatriation réussie !

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20min |18/02/2025
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Description

Aujourd'hui, nous avons le plaisir d’accueillir Guillaume, un Auxerrois de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en s’expatriant à Londres. Depuis, il a su non seulement s’adapter à cette métropole vibrante mais aussi faire de sa passion pour le sport un véritable succès professionnel. Guillaume nous partage son expérience unique d’expatriation, depuis ses débuts dans la capitale britannique jusqu’à la création de son business de coaching sportif.

Nous discuterons des raisons qui l’ont poussé à choisir Londres, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles, mais également des défis qu’il a dû relever, comme l’adaptation au système de santé britannique et la recherche d’un logement dans une ville où la demande est forte.

Guillaume nous expliquera comment il a su tirer parti de ces obstacles pour se spécialiser dans l'accompagnement des expatriés, en répondant à leurs besoins spécifiques en matière de bien-être et de gestion du stress. Il nous livrera également ses conseils essentiels pour réussir son expatriation : bien se préparer en amont, sécuriser les aspects clés comme le logement, le travail, et la santé, et garder une mentalité ouverte face aux différences culturelles.

Un épisode inspirant et riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d’une nouvelle vie à l’étranger. Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Guillaume, un oxyroi de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en partant vivre à Londres. Depuis, il a su non seulement s'adapter à cette métropole vibrante, mais aussi faire de sa passion du sport un véritable succès professionnel. Nous discuterons avec lui des raisons qui l'ont poussé à choisir Londres comme destination, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles. Nous échangerons également sur les défis qu'il a dû relever lors de ce départ à l'étranger, comme l'adaptation au système de santé britannique ou encore la recherche d'un logement dans une ville où la demande est très forte. Un épisode inspirant, riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d'une nouvelle vie à l'étranger. Bonne écoute ! Salut Guillaume, merci d'être avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots pour les gens qui ne te connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je m'appelle Guillaume, je suis coach sportif et nutrition à Londres et j'ai aussi un business de stage multi-activité pendant les vacances scolaires pour les enfants âgés de 4 à 13 ans.

  • Speaker #0

    C'était très clair et concis, c'est parfait. C'est quoi un peu ton histoire d'expatriation ? Tu me dis que tu es à Londres, pourquoi cette destination ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai suivi ma copine qui était déjà installée là-bas. En fait, on a vécu à distance pendant deux ans. Donc moi, j'étais encore à Marseille, dans le sud de la France. Et en fait, au bout d'un moment, déjà personnellement, j'avais toujours eu envie de bouger, de vivre à l'étranger, dans un pays anglophone, mais dans un endroit pas trop loin. Le fait que ma copine soit là-bas, que je puisse aussi facilement rentrer en France, voilà, j'ai choisi Londres.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, ça fait combien de temps que tu y es maintenant ?

  • Speaker #1

    Je suis installé depuis 2017, donc ça fait 7 ans.

  • Speaker #0

    Le temps passe vite, c'est souvent ça. Je comprends cette proximité. Souvent, c'est pour pouvoir plus facilement avoir un contact avec ses proches, donc pouvoir rentrer. et voir sa famille et ses amis, c'était le cas pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était le cas, oui. C'est vrai qu'au début, je suis parti à l'étranger aussi dans l'optique de ne pas te couper avec la famille, mais en gros de…

  • Speaker #0

    De voler tes propres ailes.

  • Speaker #1

    Exactement, et de changer aussi d'environnement. Parce que le sud de la France, ça fait très vite village aussi au bout d'un moment. Donc, c'était dans cette optique-là. Mais c'est vrai que j'avais aussi pensé à l'Australie. Oui, et en fait… Quand j'ai vraiment décidé de ce qu'il en était et j'ai commencé à mettre les choses en place, je me suis dit qu'on allait sortir de sa zone de confort, mais on ne va pas rester trop loin de la maison non plus.

  • Speaker #0

    Je comprends. Et du coup, ça fait 7 ans que c'est à Londres. Tu comptes y rester ou il y a d'autres destinations qui te font un peu de l'œil ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. C'est un mix. En fait, c'est vrai que là, je commence à sentir, même si ce qui est génial à Londres, c'est que c'est une très grande ville. Donc je suis toujours en train de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux quartiers. Je pense que même si j'ai resté encore des années, c'est assez compliqué de tout voir. Mais là, je commence à sentir l'envie de voyager et du coup de me remettre dans une optique de découvert, de voyage. Parce que là, c'est vrai que maintenant, Londres, c'est devenu un peu ma zone de confort. Et je n'ai plus vraiment l'impression d'être à l'étranger. Donc je ne sais pas si ça répond à ta question, mais en fait, c'est un peu... C'est en projet. C'est en projet, exactement.

  • Speaker #0

    Donc là, tu es un peu dans ta zone de confort, ce qui est toujours très rassurant, mais en même temps, tu es quelqu'un qui aime bien être challengé. Du coup, pourquoi pas l'Australie ?

  • Speaker #1

    Oui, pourquoi pas l'Australie ? Après, je ne pars pas tout seul. Mais pourquoi pas ? Effectivement, l'Australie ou alors les États-Unis. C'est vrai que j'ai sauvé un peu depuis que je suis gamin d'aller à New York. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai ça en tête. C'est sur la bucket list, comme on dit. Voilà un peu la traite.

  • Speaker #0

    Super, top. Du coup, tu disais que tu n'étais pas tout seul, que tu étais le conjoint suiveur un peu. Toi, tu l'as vécu comment ce truc d'être un peu le conjoint suiveur en expatriation ?

  • Speaker #1

    Au début, déjà, je ne l'assumais pas. J'avais d'autres projets en arrivant à Londres, mais en fait, c'était vraiment dans l'optique de rejoindre ma copine. Et du coup, je l'ai vécu. En fait, bizarrement, quand je suis arrivé à Londres, je n'ai pas du tout aimé. au début parce qu'en fait même si j'étais habitué quand même à Marseille qui peut être une grande ville mais ça n'a rien à voir et c'est vrai quand je suis arrivé à Londres au début j'ai quand même vécu ce choc d'être dans un endroit j'ai un peu eu la sensation de débarquer dans un océan et c'est vrai qu'au début ça a été là pour le coup ça m'a vraiment sorti de ma zone de confort quoi ça m'a bien boosté mais ouais en rétrospective ça m'a fait énormément de bien quoi

  • Speaker #0

    Ok. Aujourd'hui, tu as un business de coach sportif un peu tourné vers les expatriés plutôt. Du coup, c'est aussi grâce à cette expatriation que tu as décidé de te lancer dans cette niche. C'était une envie que tu avais déjà ou c'est venu un peu naturellement avec le projet d'expatriation à Londres ?

  • Speaker #1

    Avant, quand j'étais en France, j'étais en centre de formation de rugby. Donc, le sport a toujours fait partie… de ma vie. À l'époque, j'avais pas mal de potes qui étaient en train de passer leur BPGEPS pour devenir coach en parallèle d'être dans le centre de formation. C'est déjà des choses que j'avais envisagées. Quand je suis arrivé à Londres, malgré le fait que j'ai toujours eu ce cadre sportif, d'arriver à l'étranger avec le changement de repère, une grosse partie de stress aussi. Je travaillais beaucoup. J'ai eu vachement de mal à garder la forme et à garder ce rythme sportif que j'avais eu. Et je me suis inscrit dans une salle et je me suis rapidement fait pote avec tous les coachs de la salle en question. Et il y a un moment donné où c'est eux qui m'ont aiguillé sur les différentes formations que je pouvais passer pour devenir coach. Dans un premier temps, j'ai passé ces formations plus personnellement pour m'aider, pour justement pouvoir mettre en place les stratégies dont j'avais besoin. Et en fait, je me suis rapidement aperçu que c'était... que c'était ça que j'avais envie de faire. Et naturellement, j'ai commencé à travailler avec d'autres Français et Françaises qui étaient aussi sur l'ombre. Et après, je me suis aperçu que me spécialiser, moi, dans l'accompagnement de, si tu veux, d'expatriés, c'était la chose la plus cohérente, dans le sens où les problématiques par lesquelles passent les gens avec qui je travaille sont les problématiques que moi, j'ai rencontrées ou que j'ai rencontrées toujours à certains moments. Donc,

  • Speaker #0

    ça faisait sens.

  • Speaker #1

    Ça faisait sens, exactement.

  • Speaker #0

    Trop bien. En plus, on sait que le sport dans la santé, c'est quand même hyper important. Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de la santé à Londres ? Comment tu l'as vécu ? Est-ce que ça a été vraiment très différent de la France ? Et peut-être aujourd'hui, comment tu es assuré ou non à Londres ?

  • Speaker #1

    Absolument. Pour résumer ça vite fait, quand j'ai besoin de faire un IRM, je redescends toujours en France. Je pense que ça résume un peu ce qu'il en est. Dans le sens où après, voilà… Je ne suis pas un spécialiste non plus de découvertes sociales dans le monde, mais de ce que j'ai compris, c'est quand même en fait, le système anglophone, c'est quand même un entre-deux entre ce qu'on peut avoir en France et ce qui peut se passer aux États-Unis où là, on est carrément à l'autre extrême du pec. Mais donc, il y a un minimum de prise en charge. Mais après, c'est vrai que par exemple, typiquement, donc moi, je m'étais blessé à l'épaule et du coup, j'ai dû faire un IRM et du coup, j'avais le choix entre aller dans le privé et payer, je crois que c'était 500 pounds, et du coup, d'avoir un IRM dans la semaine, ou alors de bénéficier de la couverture sociale anglaise, mais du coup, de faire mon IRM quatre mois plus tard. Et donc, c'est vrai qu'après, j'ai personnellement souscrit à une mutuelle, mais du coup, d'un point de vue couverture santé, pour rebondir sur ta question, c'est vrai que ça me fait toujours rire quand je rentre en France et que j'entends mes potes qui se plaignent par rapport à ça. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est très différent. Après, c'est sûr que l'avantage de Londres, c'est qu'on est quand même rapidement en France. Nous, on a des solutions sur le UK avec un peu justement un entre-deux, comme tu disais, de pouvoir rentrer en France, se faire soigner et en même temps avoir des consultations d'urgence. Parce que quand on est malade et que c'est une urgence, ça n'attend pas. Mais pour tout ce qui est soins type IRM, dentaire, etc., souvent les Français préfèrent revenir en France. pour avoir des délais d'attente moins longs et se faire rembourser. Donc, il faut croire tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est possible, par exemple, pour un profil comme le mien, où moi, je me suis expatrié à côté de la France. C'est vrai qu'après, du coup, quand on est expatrié bien plus loin, c'est là où avoir une couverture santé supplémentaire est vachement important.

  • Speaker #0

    Carrément. Tu nous disais que tu avais eu besoin de passer une IRM. Donc, tu as certainement des petites anecdotes à nous raconter, que ce soit... Ton anecdote la plus drôle ou la pire galère qui te soit arrivée pendant ces 7 ans à Londres ? Est-ce qu'il y a une anecdote que tu voudrais partager avec nous ?

  • Speaker #1

    Après, oui, toujours sur le... que je trouve toujours assez drôle, quoi. Mais toujours dans le même contexte de santé. Mais en fait, la première fois que je suis allé chez un médecin généraliste anglais, en fait, ils ont vraiment une... c'est 7 minutes par consultation. Ils traitent une seule problématique. Mais c'est vraiment... C'est absurde. Donc, en gros, tu y vas. Ils ont 7 minutes. Et c'est en gros, si tu as mal au genou et que tu as mal à l'épaule, il faut choisir parce que tu ne peux pas… En gros, ils te le disent. Je me souviens que moi, c'était ce qui s'était passé pour les pôles. J'y suis arrivé et je me suis dit, j'en profite aussi pour parler des autres problématiques que je pourrais avoir. En gros, il m'a dit direct non, mais en fait… Je n'ai pas le temps. Je n'ai pas le temps, exactement. À l'anglaise, tu vois, donc toujours très poli. Sinon, l'autre anecdote, toujours pareil, un peu sur cette politesse anglaise, c'est que c'est vrai que c'est moi qui est habitué un peu plus au sud de la France où c'est un autre… il y a cette petite différence culturelle quand même mais c'est vrai qu'en Angleterre ils sont à Londres là, de l'expérience que j'ai c'est quand même très poli super poli et du coup c'est vrai que ça c'est toujours ce qui me choque un peu, toujours quand je reviens en France ou à Marseille, la transition c'est en gros quand t'es dans le métro à Londres si tu pousses quelqu'un c'est la personne qui s'excuse d'accord ok voilà et sinon la pire galère pour l'instant je touche du bois mais j'ai pas eu trop de galères depuis que je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Tant mieux.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas vraiment eu de galères. Si, en fait, c'est quoi la galère ? Là, on a changé d'appartement avec ma copine. Et là, c'est vrai que l'immobilier, c'est n'importe quoi sur Londres. Et on a dû visiter une vingtaine d'appartements. Et là, ça a été vachement stressant. En fait, tu n'es pas dans une position de force. Le système immobilier est quand même bien différent de celui de la France. Donc, en fait, tu peux… Tu peux faire des offres même en tant que locataire. Donc, ça veut dire qu'en gros, les agences peuvent changer les prix en fonction des interlocuteurs. Oui, si ça, ça a été une belle galère bien stressante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr qu'on parle souvent de la santé, mais il y a le logement qui est très différent. On en a parlé il n'y a pas très longtemps avec Tess sur Maurice aussi, où les critères pour choisir un logement ne sont pas du tout les mêmes. Donc, c'est des points de vigilance quand on part à l'étranger sur lesquels il faut faire attention. On discutait avec Sophie aussi sur le UK de la météo. qui est relativement grise à Londres et qui peut être vite déprimante. Toi, tu me dis que tu viens du sud de la France. Du coup, tu le vis comment ce changement climatique pas trop dur ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est relativement gris, je pense que c'est juste. Comment je l'ai vécu ? C'est vrai qu'au début, ça a été compliqué parce qu'en fait, je me suis aperçu que le soleil et le ciel bleu n'étaient pas acquis.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu vis dans le sud de la France, ce n'est pas une question que tu te poses. En fait, à partir du moment où j'ai arrêté d'être dans la tente qui fasse beau, je me suis habitué. Et puis, je trouve que la ville, en fait, à côté de ça, est tellement charmante. Et j'aime tellement le rythme de vie et la qualité de vie qu'on peut avoir là-bas. Je me suis...

  • Speaker #0

    Tu t'es rendu à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Je t'ai rendu à côté, je m'y suis habitué. Et puis, je rentre quand même assez souvent en France aussi. Enfin, donc, bon, au final...

  • Speaker #0

    Tu as trouvé un bon équilibre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Quand j'ai besoin d'un bain de soleil, je le fais, quoi.

  • Speaker #0

    Trop bien. Du coup, la France, tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ouais, absolument. C'est aussi un peu, si tu veux, l'ambivalence un peu que je peux ressentir à l'idée de repartir à l'étranger, dans le sens où... Ça fait 7 ans que je suis parti, donc c'est vrai que là, je commence à me sentir un peu loin de ma famille, de mes proches. Donc ouais, en fait, là, je suis aussi en train de me dire pourquoi pas rentrer en France, pas dans le sud, parce que je ne suis pas prêt encore à franchir ce pas-là. Mais du coup, je me dis l'autre destination que j'ai en tête, c'est Paris, dans le sens où pour moi, ça me paraîtrait être un bon compromis, dans le sens où ça reste encore une grande ville que je trouve quand même un peu plus à taille humaine que ce que tu peux avoir à Londres. Ok. ça reste la France donc ça me rapprocherait quand même de ma famille.

  • Speaker #0

    Alors du coup tu rentres pendant quelques temps en France et après tu pars en Australie ?

  • Speaker #1

    Ouais pourquoi pas, par exemple exactement ça pourrait être ça, après il faut voir aussi Paris ce que ça donne quoi.

  • Speaker #0

    Ouais ! Et qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi quand t'es arrivé à Londres ? Parce que tu nous disais qu'au début t'aimais pas du tout cette ville.

  • Speaker #1

    Le plus difficile, pour en dire un peu plus par rapport à ma relation en fait, c'est quand je suis arrivé déjà en fait on s'est séparé avec ma copine pendant un an. Et en fait, je me suis retrouvé... Tout va bien, maintenant, on est ensemble. Et au final, c'est la meilleure chose qu'on ait faite pour notre couple. Mais du coup, ça, ça a été le plus dur. Parce qu'en fait, je me suis retrouvé vraiment tout seul à Londres. Là, c'est quand même... C'est assez brutal comme transition. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas eu trop de mal, du coup, à te faire des contacts sur place ? Enfin, tu as réussi à avoir une... vie sociable, si on veut dire ça comme ça, assez rapidement après cet écueil ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument. En fait, quand je suis arrivé, parce qu'en fait, à côté de ça, du coup, moi, je fais du théâtre et du stand-up. Et en fait, quand je suis arrivé, c'est vrai que quand je me mets dans un truc, j'aime bien me mettre à fond. Et du coup, je me suis dit, voilà, j'ai envie d'apprendre ma langue, j'ai envie de continuer à faire du théâtre. Donc, en fait, je me suis inscrit dans une école de théâtre à Londres. Et c'est comme ça, du coup, que j'ai appris à parler anglais sur le tas, quoi. Donc, ça a été vachement violent au début, mais... Ça m'a permis aussi du coup de vite rencontrer des gens. Et c'est vrai qu'après aussi, le match-wap au travers du sport, en fait c'est vrai que de ce côté là j'ai pas eu de galère j'ai pas eu de galère et puis c'est vrai que Londres en fait t'as quand même pas mal de gens qui sont dans la même optique donc t'as quand même beaucoup de turnover beaucoup de gens un peu du monde entier qui viennent aussi dans cette optique là donc je trouve que d'un point de vue état d'esprit c'est quand même facile de connecter avec les gens après

  • Speaker #0

    se trouver des amis c'est autre chose et du lien c'est facile se trouver des amis c'est autre chose encore exactement... Et tu dirais que c'est quoi que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, clairement, c'est la meilleure chose que j'ai faite de ma vie, je crois, jusqu'ici. Dans le sens où, en fait, de me retrouver vraiment tout seul à l'étranger, ça m'a obligé à vraiment me recentrer sur ce que j'avais envie de faire et à me focaliser sur mes projets personnels et du coup, ce que j'avais envie de construire. Et du fait aussi d'être forcément dans une ville quand même où tu as un coût de la vie qui est quand même vachement cher, mais d'être aussi dans un environnement, donc ce n'est pas les États-Unis non plus d'un point de vue mindset, mais c'est quand même une ville où je trouve que tu as vraiment… Les gens valorisent l'entrepreneuriat, les projets, et du coup d'être, si tu veux, ancré dans cette dynamique-là avec des gens autour de toi qui sont dans leurs projets, qui avancent. et qu'on faim quoi c'est vrai que ça moi ça m'a vraiment ça m'a vraiment boosté quoi donc c'est une expérience qui a changé ta vie clairement c'est clairement une expérience qui a changé ma vie c'est vraiment quelque chose que je recommande donc après bah c'est pas c'est pas trop rose c'est enfin moi j'ai trouvé ça dur aussi à certains moments mais voilà quoi le voyage force de larron comme on dit et c'est vrai que ça mouais ça a complètement changé ma vie ouais absolument Et puis du coup, ça m'a donné confiance dans ce que je pouvais faire, dans le sens où c'est vrai que là, en ayant fait cette démarche-là, d'arriver à Londres, qui est quand même une ville, je pense que c'est une des villes les plus chères du monde, c'est vrai que d'avoir réussi à faire cette transition-là, je me sens, si demain je dois partir ailleurs, je sais que j'ai les ressources pour.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Et aujourd'hui, si tu devais te donner un seul conseil à toi-même, tu repartais... pour la première fois demain, c'est quoi le conseil que tu te donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est d'avoir quand même un minimum de structure en tête dans le sens où moi quand même quand je suis arrivé à Londres, je savais où j'allais travailler déjà et j'avais aussi déjà fait le choix, comme ce que je t'expliquais par rapport à mon école de théâtre, donc en fait je savais quand même où j'allais poser les pieds bon à l'époque du coup d'un point de vue aussi couverture de santé, je bénéficiais encore de ma sécurité sociale française donc j'étais aussi serein de ce côté-là. Donc ça, ça serait un autre point aussi, surtout dans des destinations, même comme l'Angleterre maintenant, qui est plus dans l'ordre. Mais c'est d'avoir aussi, même si ce n'est pas forcément le premier truc auquel on pense, mais en fait, juste psychologiquement, de savoir que tu as cette couverture-là, c'est cool. Donc vraiment, de sécuriser l'aspect santé, professionnel, et quand même d'avoir aussi, de choisir un peu déjà d'identifier les quartiers où tu vas... Ouais, donc c'est ça, en fait, santé, logement, travail. Les bases. Les bases, ouais, mais c'est ce qui fait... Moi, j'ai vu plein de potes qui sont repartis. J'ai rencontré plein de gens qui sont arrivés à Londres et qui sont repartis parce que, justement, il y avait un de ces trois piliers-là qui n'était pas...

  • Speaker #0

    Qui n'était pas ok.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Mais trop bien, trop intéressant. Merci de m'avoir accordé du temps. Est-ce qu'il y aurait une anecdote ou un conseil ou quelque chose que tu voudrais dire avant qu'on coupe ?

  • Speaker #1

    Ouais, un conseil après vis-à-vis de l'expatriation, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, moi c'est vraiment quelque chose qui m'a changé la vie, donc c'est vraiment quelque chose que je recommande, surtout si tu as envie de le faire, c'est sûr que c'est une démarche qui est effrayante, mais moi j'ai trouvé ça tellement riche, vraiment sur tous les plans, que ce soit d'un point de vue business, d'un point de vue personnel, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Trop bien, merci de m'avoir accordé du temps, nous on n'hésitera pas à mettre le lien vers ton compte Insta et vers tes réseaux aussi. Pour les expats qui voudraient faire du sport en expatriation, on va avoir tous tes bons conseils. Nous, on te trouve trop bien et on est trop content de travailler avec toi. Et on se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #1

    Ok, top. Merci beaucoup, Margot, pour ton temps aussi. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

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Aujourd'hui, nous avons le plaisir d’accueillir Guillaume, un Auxerrois de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en s’expatriant à Londres. Depuis, il a su non seulement s’adapter à cette métropole vibrante mais aussi faire de sa passion pour le sport un véritable succès professionnel. Guillaume nous partage son expérience unique d’expatriation, depuis ses débuts dans la capitale britannique jusqu’à la création de son business de coaching sportif.

Nous discuterons des raisons qui l’ont poussé à choisir Londres, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles, mais également des défis qu’il a dû relever, comme l’adaptation au système de santé britannique et la recherche d’un logement dans une ville où la demande est forte.

Guillaume nous expliquera comment il a su tirer parti de ces obstacles pour se spécialiser dans l'accompagnement des expatriés, en répondant à leurs besoins spécifiques en matière de bien-être et de gestion du stress. Il nous livrera également ses conseils essentiels pour réussir son expatriation : bien se préparer en amont, sécuriser les aspects clés comme le logement, le travail, et la santé, et garder une mentalité ouverte face aux différences culturelles.

Un épisode inspirant et riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d’une nouvelle vie à l’étranger. Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Guillaume, un oxyroi de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en partant vivre à Londres. Depuis, il a su non seulement s'adapter à cette métropole vibrante, mais aussi faire de sa passion du sport un véritable succès professionnel. Nous discuterons avec lui des raisons qui l'ont poussé à choisir Londres comme destination, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles. Nous échangerons également sur les défis qu'il a dû relever lors de ce départ à l'étranger, comme l'adaptation au système de santé britannique ou encore la recherche d'un logement dans une ville où la demande est très forte. Un épisode inspirant, riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d'une nouvelle vie à l'étranger. Bonne écoute ! Salut Guillaume, merci d'être avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots pour les gens qui ne te connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je m'appelle Guillaume, je suis coach sportif et nutrition à Londres et j'ai aussi un business de stage multi-activité pendant les vacances scolaires pour les enfants âgés de 4 à 13 ans.

  • Speaker #0

    C'était très clair et concis, c'est parfait. C'est quoi un peu ton histoire d'expatriation ? Tu me dis que tu es à Londres, pourquoi cette destination ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai suivi ma copine qui était déjà installée là-bas. En fait, on a vécu à distance pendant deux ans. Donc moi, j'étais encore à Marseille, dans le sud de la France. Et en fait, au bout d'un moment, déjà personnellement, j'avais toujours eu envie de bouger, de vivre à l'étranger, dans un pays anglophone, mais dans un endroit pas trop loin. Le fait que ma copine soit là-bas, que je puisse aussi facilement rentrer en France, voilà, j'ai choisi Londres.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, ça fait combien de temps que tu y es maintenant ?

  • Speaker #1

    Je suis installé depuis 2017, donc ça fait 7 ans.

  • Speaker #0

    Le temps passe vite, c'est souvent ça. Je comprends cette proximité. Souvent, c'est pour pouvoir plus facilement avoir un contact avec ses proches, donc pouvoir rentrer. et voir sa famille et ses amis, c'était le cas pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était le cas, oui. C'est vrai qu'au début, je suis parti à l'étranger aussi dans l'optique de ne pas te couper avec la famille, mais en gros de…

  • Speaker #0

    De voler tes propres ailes.

  • Speaker #1

    Exactement, et de changer aussi d'environnement. Parce que le sud de la France, ça fait très vite village aussi au bout d'un moment. Donc, c'était dans cette optique-là. Mais c'est vrai que j'avais aussi pensé à l'Australie. Oui, et en fait… Quand j'ai vraiment décidé de ce qu'il en était et j'ai commencé à mettre les choses en place, je me suis dit qu'on allait sortir de sa zone de confort, mais on ne va pas rester trop loin de la maison non plus.

  • Speaker #0

    Je comprends. Et du coup, ça fait 7 ans que c'est à Londres. Tu comptes y rester ou il y a d'autres destinations qui te font un peu de l'œil ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. C'est un mix. En fait, c'est vrai que là, je commence à sentir, même si ce qui est génial à Londres, c'est que c'est une très grande ville. Donc je suis toujours en train de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux quartiers. Je pense que même si j'ai resté encore des années, c'est assez compliqué de tout voir. Mais là, je commence à sentir l'envie de voyager et du coup de me remettre dans une optique de découvert, de voyage. Parce que là, c'est vrai que maintenant, Londres, c'est devenu un peu ma zone de confort. Et je n'ai plus vraiment l'impression d'être à l'étranger. Donc je ne sais pas si ça répond à ta question, mais en fait, c'est un peu... C'est en projet. C'est en projet, exactement.

  • Speaker #0

    Donc là, tu es un peu dans ta zone de confort, ce qui est toujours très rassurant, mais en même temps, tu es quelqu'un qui aime bien être challengé. Du coup, pourquoi pas l'Australie ?

  • Speaker #1

    Oui, pourquoi pas l'Australie ? Après, je ne pars pas tout seul. Mais pourquoi pas ? Effectivement, l'Australie ou alors les États-Unis. C'est vrai que j'ai sauvé un peu depuis que je suis gamin d'aller à New York. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai ça en tête. C'est sur la bucket list, comme on dit. Voilà un peu la traite.

  • Speaker #0

    Super, top. Du coup, tu disais que tu n'étais pas tout seul, que tu étais le conjoint suiveur un peu. Toi, tu l'as vécu comment ce truc d'être un peu le conjoint suiveur en expatriation ?

  • Speaker #1

    Au début, déjà, je ne l'assumais pas. J'avais d'autres projets en arrivant à Londres, mais en fait, c'était vraiment dans l'optique de rejoindre ma copine. Et du coup, je l'ai vécu. En fait, bizarrement, quand je suis arrivé à Londres, je n'ai pas du tout aimé. au début parce qu'en fait même si j'étais habitué quand même à Marseille qui peut être une grande ville mais ça n'a rien à voir et c'est vrai quand je suis arrivé à Londres au début j'ai quand même vécu ce choc d'être dans un endroit j'ai un peu eu la sensation de débarquer dans un océan et c'est vrai qu'au début ça a été là pour le coup ça m'a vraiment sorti de ma zone de confort quoi ça m'a bien boosté mais ouais en rétrospective ça m'a fait énormément de bien quoi

  • Speaker #0

    Ok. Aujourd'hui, tu as un business de coach sportif un peu tourné vers les expatriés plutôt. Du coup, c'est aussi grâce à cette expatriation que tu as décidé de te lancer dans cette niche. C'était une envie que tu avais déjà ou c'est venu un peu naturellement avec le projet d'expatriation à Londres ?

  • Speaker #1

    Avant, quand j'étais en France, j'étais en centre de formation de rugby. Donc, le sport a toujours fait partie… de ma vie. À l'époque, j'avais pas mal de potes qui étaient en train de passer leur BPGEPS pour devenir coach en parallèle d'être dans le centre de formation. C'est déjà des choses que j'avais envisagées. Quand je suis arrivé à Londres, malgré le fait que j'ai toujours eu ce cadre sportif, d'arriver à l'étranger avec le changement de repère, une grosse partie de stress aussi. Je travaillais beaucoup. J'ai eu vachement de mal à garder la forme et à garder ce rythme sportif que j'avais eu. Et je me suis inscrit dans une salle et je me suis rapidement fait pote avec tous les coachs de la salle en question. Et il y a un moment donné où c'est eux qui m'ont aiguillé sur les différentes formations que je pouvais passer pour devenir coach. Dans un premier temps, j'ai passé ces formations plus personnellement pour m'aider, pour justement pouvoir mettre en place les stratégies dont j'avais besoin. Et en fait, je me suis rapidement aperçu que c'était... que c'était ça que j'avais envie de faire. Et naturellement, j'ai commencé à travailler avec d'autres Français et Françaises qui étaient aussi sur l'ombre. Et après, je me suis aperçu que me spécialiser, moi, dans l'accompagnement de, si tu veux, d'expatriés, c'était la chose la plus cohérente, dans le sens où les problématiques par lesquelles passent les gens avec qui je travaille sont les problématiques que moi, j'ai rencontrées ou que j'ai rencontrées toujours à certains moments. Donc,

  • Speaker #0

    ça faisait sens.

  • Speaker #1

    Ça faisait sens, exactement.

  • Speaker #0

    Trop bien. En plus, on sait que le sport dans la santé, c'est quand même hyper important. Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de la santé à Londres ? Comment tu l'as vécu ? Est-ce que ça a été vraiment très différent de la France ? Et peut-être aujourd'hui, comment tu es assuré ou non à Londres ?

  • Speaker #1

    Absolument. Pour résumer ça vite fait, quand j'ai besoin de faire un IRM, je redescends toujours en France. Je pense que ça résume un peu ce qu'il en est. Dans le sens où après, voilà… Je ne suis pas un spécialiste non plus de découvertes sociales dans le monde, mais de ce que j'ai compris, c'est quand même en fait, le système anglophone, c'est quand même un entre-deux entre ce qu'on peut avoir en France et ce qui peut se passer aux États-Unis où là, on est carrément à l'autre extrême du pec. Mais donc, il y a un minimum de prise en charge. Mais après, c'est vrai que par exemple, typiquement, donc moi, je m'étais blessé à l'épaule et du coup, j'ai dû faire un IRM et du coup, j'avais le choix entre aller dans le privé et payer, je crois que c'était 500 pounds, et du coup, d'avoir un IRM dans la semaine, ou alors de bénéficier de la couverture sociale anglaise, mais du coup, de faire mon IRM quatre mois plus tard. Et donc, c'est vrai qu'après, j'ai personnellement souscrit à une mutuelle, mais du coup, d'un point de vue couverture santé, pour rebondir sur ta question, c'est vrai que ça me fait toujours rire quand je rentre en France et que j'entends mes potes qui se plaignent par rapport à ça. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est très différent. Après, c'est sûr que l'avantage de Londres, c'est qu'on est quand même rapidement en France. Nous, on a des solutions sur le UK avec un peu justement un entre-deux, comme tu disais, de pouvoir rentrer en France, se faire soigner et en même temps avoir des consultations d'urgence. Parce que quand on est malade et que c'est une urgence, ça n'attend pas. Mais pour tout ce qui est soins type IRM, dentaire, etc., souvent les Français préfèrent revenir en France. pour avoir des délais d'attente moins longs et se faire rembourser. Donc, il faut croire tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est possible, par exemple, pour un profil comme le mien, où moi, je me suis expatrié à côté de la France. C'est vrai qu'après, du coup, quand on est expatrié bien plus loin, c'est là où avoir une couverture santé supplémentaire est vachement important.

  • Speaker #0

    Carrément. Tu nous disais que tu avais eu besoin de passer une IRM. Donc, tu as certainement des petites anecdotes à nous raconter, que ce soit... Ton anecdote la plus drôle ou la pire galère qui te soit arrivée pendant ces 7 ans à Londres ? Est-ce qu'il y a une anecdote que tu voudrais partager avec nous ?

  • Speaker #1

    Après, oui, toujours sur le... que je trouve toujours assez drôle, quoi. Mais toujours dans le même contexte de santé. Mais en fait, la première fois que je suis allé chez un médecin généraliste anglais, en fait, ils ont vraiment une... c'est 7 minutes par consultation. Ils traitent une seule problématique. Mais c'est vraiment... C'est absurde. Donc, en gros, tu y vas. Ils ont 7 minutes. Et c'est en gros, si tu as mal au genou et que tu as mal à l'épaule, il faut choisir parce que tu ne peux pas… En gros, ils te le disent. Je me souviens que moi, c'était ce qui s'était passé pour les pôles. J'y suis arrivé et je me suis dit, j'en profite aussi pour parler des autres problématiques que je pourrais avoir. En gros, il m'a dit direct non, mais en fait… Je n'ai pas le temps. Je n'ai pas le temps, exactement. À l'anglaise, tu vois, donc toujours très poli. Sinon, l'autre anecdote, toujours pareil, un peu sur cette politesse anglaise, c'est que c'est vrai que c'est moi qui est habitué un peu plus au sud de la France où c'est un autre… il y a cette petite différence culturelle quand même mais c'est vrai qu'en Angleterre ils sont à Londres là, de l'expérience que j'ai c'est quand même très poli super poli et du coup c'est vrai que ça c'est toujours ce qui me choque un peu, toujours quand je reviens en France ou à Marseille, la transition c'est en gros quand t'es dans le métro à Londres si tu pousses quelqu'un c'est la personne qui s'excuse d'accord ok voilà et sinon la pire galère pour l'instant je touche du bois mais j'ai pas eu trop de galères depuis que je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Tant mieux.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas vraiment eu de galères. Si, en fait, c'est quoi la galère ? Là, on a changé d'appartement avec ma copine. Et là, c'est vrai que l'immobilier, c'est n'importe quoi sur Londres. Et on a dû visiter une vingtaine d'appartements. Et là, ça a été vachement stressant. En fait, tu n'es pas dans une position de force. Le système immobilier est quand même bien différent de celui de la France. Donc, en fait, tu peux… Tu peux faire des offres même en tant que locataire. Donc, ça veut dire qu'en gros, les agences peuvent changer les prix en fonction des interlocuteurs. Oui, si ça, ça a été une belle galère bien stressante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr qu'on parle souvent de la santé, mais il y a le logement qui est très différent. On en a parlé il n'y a pas très longtemps avec Tess sur Maurice aussi, où les critères pour choisir un logement ne sont pas du tout les mêmes. Donc, c'est des points de vigilance quand on part à l'étranger sur lesquels il faut faire attention. On discutait avec Sophie aussi sur le UK de la météo. qui est relativement grise à Londres et qui peut être vite déprimante. Toi, tu me dis que tu viens du sud de la France. Du coup, tu le vis comment ce changement climatique pas trop dur ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est relativement gris, je pense que c'est juste. Comment je l'ai vécu ? C'est vrai qu'au début, ça a été compliqué parce qu'en fait, je me suis aperçu que le soleil et le ciel bleu n'étaient pas acquis.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu vis dans le sud de la France, ce n'est pas une question que tu te poses. En fait, à partir du moment où j'ai arrêté d'être dans la tente qui fasse beau, je me suis habitué. Et puis, je trouve que la ville, en fait, à côté de ça, est tellement charmante. Et j'aime tellement le rythme de vie et la qualité de vie qu'on peut avoir là-bas. Je me suis...

  • Speaker #0

    Tu t'es rendu à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Je t'ai rendu à côté, je m'y suis habitué. Et puis, je rentre quand même assez souvent en France aussi. Enfin, donc, bon, au final...

  • Speaker #0

    Tu as trouvé un bon équilibre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Quand j'ai besoin d'un bain de soleil, je le fais, quoi.

  • Speaker #0

    Trop bien. Du coup, la France, tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ouais, absolument. C'est aussi un peu, si tu veux, l'ambivalence un peu que je peux ressentir à l'idée de repartir à l'étranger, dans le sens où... Ça fait 7 ans que je suis parti, donc c'est vrai que là, je commence à me sentir un peu loin de ma famille, de mes proches. Donc ouais, en fait, là, je suis aussi en train de me dire pourquoi pas rentrer en France, pas dans le sud, parce que je ne suis pas prêt encore à franchir ce pas-là. Mais du coup, je me dis l'autre destination que j'ai en tête, c'est Paris, dans le sens où pour moi, ça me paraîtrait être un bon compromis, dans le sens où ça reste encore une grande ville que je trouve quand même un peu plus à taille humaine que ce que tu peux avoir à Londres. Ok. ça reste la France donc ça me rapprocherait quand même de ma famille.

  • Speaker #0

    Alors du coup tu rentres pendant quelques temps en France et après tu pars en Australie ?

  • Speaker #1

    Ouais pourquoi pas, par exemple exactement ça pourrait être ça, après il faut voir aussi Paris ce que ça donne quoi.

  • Speaker #0

    Ouais ! Et qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi quand t'es arrivé à Londres ? Parce que tu nous disais qu'au début t'aimais pas du tout cette ville.

  • Speaker #1

    Le plus difficile, pour en dire un peu plus par rapport à ma relation en fait, c'est quand je suis arrivé déjà en fait on s'est séparé avec ma copine pendant un an. Et en fait, je me suis retrouvé... Tout va bien, maintenant, on est ensemble. Et au final, c'est la meilleure chose qu'on ait faite pour notre couple. Mais du coup, ça, ça a été le plus dur. Parce qu'en fait, je me suis retrouvé vraiment tout seul à Londres. Là, c'est quand même... C'est assez brutal comme transition. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas eu trop de mal, du coup, à te faire des contacts sur place ? Enfin, tu as réussi à avoir une... vie sociable, si on veut dire ça comme ça, assez rapidement après cet écueil ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument. En fait, quand je suis arrivé, parce qu'en fait, à côté de ça, du coup, moi, je fais du théâtre et du stand-up. Et en fait, quand je suis arrivé, c'est vrai que quand je me mets dans un truc, j'aime bien me mettre à fond. Et du coup, je me suis dit, voilà, j'ai envie d'apprendre ma langue, j'ai envie de continuer à faire du théâtre. Donc, en fait, je me suis inscrit dans une école de théâtre à Londres. Et c'est comme ça, du coup, que j'ai appris à parler anglais sur le tas, quoi. Donc, ça a été vachement violent au début, mais... Ça m'a permis aussi du coup de vite rencontrer des gens. Et c'est vrai qu'après aussi, le match-wap au travers du sport, en fait c'est vrai que de ce côté là j'ai pas eu de galère j'ai pas eu de galère et puis c'est vrai que Londres en fait t'as quand même pas mal de gens qui sont dans la même optique donc t'as quand même beaucoup de turnover beaucoup de gens un peu du monde entier qui viennent aussi dans cette optique là donc je trouve que d'un point de vue état d'esprit c'est quand même facile de connecter avec les gens après

  • Speaker #0

    se trouver des amis c'est autre chose et du lien c'est facile se trouver des amis c'est autre chose encore exactement... Et tu dirais que c'est quoi que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, clairement, c'est la meilleure chose que j'ai faite de ma vie, je crois, jusqu'ici. Dans le sens où, en fait, de me retrouver vraiment tout seul à l'étranger, ça m'a obligé à vraiment me recentrer sur ce que j'avais envie de faire et à me focaliser sur mes projets personnels et du coup, ce que j'avais envie de construire. Et du fait aussi d'être forcément dans une ville quand même où tu as un coût de la vie qui est quand même vachement cher, mais d'être aussi dans un environnement, donc ce n'est pas les États-Unis non plus d'un point de vue mindset, mais c'est quand même une ville où je trouve que tu as vraiment… Les gens valorisent l'entrepreneuriat, les projets, et du coup d'être, si tu veux, ancré dans cette dynamique-là avec des gens autour de toi qui sont dans leurs projets, qui avancent. et qu'on faim quoi c'est vrai que ça moi ça m'a vraiment ça m'a vraiment boosté quoi donc c'est une expérience qui a changé ta vie clairement c'est clairement une expérience qui a changé ma vie c'est vraiment quelque chose que je recommande donc après bah c'est pas c'est pas trop rose c'est enfin moi j'ai trouvé ça dur aussi à certains moments mais voilà quoi le voyage force de larron comme on dit et c'est vrai que ça mouais ça a complètement changé ma vie ouais absolument Et puis du coup, ça m'a donné confiance dans ce que je pouvais faire, dans le sens où c'est vrai que là, en ayant fait cette démarche-là, d'arriver à Londres, qui est quand même une ville, je pense que c'est une des villes les plus chères du monde, c'est vrai que d'avoir réussi à faire cette transition-là, je me sens, si demain je dois partir ailleurs, je sais que j'ai les ressources pour.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Et aujourd'hui, si tu devais te donner un seul conseil à toi-même, tu repartais... pour la première fois demain, c'est quoi le conseil que tu te donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est d'avoir quand même un minimum de structure en tête dans le sens où moi quand même quand je suis arrivé à Londres, je savais où j'allais travailler déjà et j'avais aussi déjà fait le choix, comme ce que je t'expliquais par rapport à mon école de théâtre, donc en fait je savais quand même où j'allais poser les pieds bon à l'époque du coup d'un point de vue aussi couverture de santé, je bénéficiais encore de ma sécurité sociale française donc j'étais aussi serein de ce côté-là. Donc ça, ça serait un autre point aussi, surtout dans des destinations, même comme l'Angleterre maintenant, qui est plus dans l'ordre. Mais c'est d'avoir aussi, même si ce n'est pas forcément le premier truc auquel on pense, mais en fait, juste psychologiquement, de savoir que tu as cette couverture-là, c'est cool. Donc vraiment, de sécuriser l'aspect santé, professionnel, et quand même d'avoir aussi, de choisir un peu déjà d'identifier les quartiers où tu vas... Ouais, donc c'est ça, en fait, santé, logement, travail. Les bases. Les bases, ouais, mais c'est ce qui fait... Moi, j'ai vu plein de potes qui sont repartis. J'ai rencontré plein de gens qui sont arrivés à Londres et qui sont repartis parce que, justement, il y avait un de ces trois piliers-là qui n'était pas...

  • Speaker #0

    Qui n'était pas ok.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Mais trop bien, trop intéressant. Merci de m'avoir accordé du temps. Est-ce qu'il y aurait une anecdote ou un conseil ou quelque chose que tu voudrais dire avant qu'on coupe ?

  • Speaker #1

    Ouais, un conseil après vis-à-vis de l'expatriation, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, moi c'est vraiment quelque chose qui m'a changé la vie, donc c'est vraiment quelque chose que je recommande, surtout si tu as envie de le faire, c'est sûr que c'est une démarche qui est effrayante, mais moi j'ai trouvé ça tellement riche, vraiment sur tous les plans, que ce soit d'un point de vue business, d'un point de vue personnel, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Trop bien, merci de m'avoir accordé du temps, nous on n'hésitera pas à mettre le lien vers ton compte Insta et vers tes réseaux aussi. Pour les expats qui voudraient faire du sport en expatriation, on va avoir tous tes bons conseils. Nous, on te trouve trop bien et on est trop content de travailler avec toi. Et on se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #1

    Ok, top. Merci beaucoup, Margot, pour ton temps aussi. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

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Description

Aujourd'hui, nous avons le plaisir d’accueillir Guillaume, un Auxerrois de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en s’expatriant à Londres. Depuis, il a su non seulement s’adapter à cette métropole vibrante mais aussi faire de sa passion pour le sport un véritable succès professionnel. Guillaume nous partage son expérience unique d’expatriation, depuis ses débuts dans la capitale britannique jusqu’à la création de son business de coaching sportif.

Nous discuterons des raisons qui l’ont poussé à choisir Londres, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles, mais également des défis qu’il a dû relever, comme l’adaptation au système de santé britannique et la recherche d’un logement dans une ville où la demande est forte.

Guillaume nous expliquera comment il a su tirer parti de ces obstacles pour se spécialiser dans l'accompagnement des expatriés, en répondant à leurs besoins spécifiques en matière de bien-être et de gestion du stress. Il nous livrera également ses conseils essentiels pour réussir son expatriation : bien se préparer en amont, sécuriser les aspects clés comme le logement, le travail, et la santé, et garder une mentalité ouverte face aux différences culturelles.

Un épisode inspirant et riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d’une nouvelle vie à l’étranger. Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Guillaume, un oxyroi de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en partant vivre à Londres. Depuis, il a su non seulement s'adapter à cette métropole vibrante, mais aussi faire de sa passion du sport un véritable succès professionnel. Nous discuterons avec lui des raisons qui l'ont poussé à choisir Londres comme destination, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles. Nous échangerons également sur les défis qu'il a dû relever lors de ce départ à l'étranger, comme l'adaptation au système de santé britannique ou encore la recherche d'un logement dans une ville où la demande est très forte. Un épisode inspirant, riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d'une nouvelle vie à l'étranger. Bonne écoute ! Salut Guillaume, merci d'être avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots pour les gens qui ne te connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je m'appelle Guillaume, je suis coach sportif et nutrition à Londres et j'ai aussi un business de stage multi-activité pendant les vacances scolaires pour les enfants âgés de 4 à 13 ans.

  • Speaker #0

    C'était très clair et concis, c'est parfait. C'est quoi un peu ton histoire d'expatriation ? Tu me dis que tu es à Londres, pourquoi cette destination ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai suivi ma copine qui était déjà installée là-bas. En fait, on a vécu à distance pendant deux ans. Donc moi, j'étais encore à Marseille, dans le sud de la France. Et en fait, au bout d'un moment, déjà personnellement, j'avais toujours eu envie de bouger, de vivre à l'étranger, dans un pays anglophone, mais dans un endroit pas trop loin. Le fait que ma copine soit là-bas, que je puisse aussi facilement rentrer en France, voilà, j'ai choisi Londres.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, ça fait combien de temps que tu y es maintenant ?

  • Speaker #1

    Je suis installé depuis 2017, donc ça fait 7 ans.

  • Speaker #0

    Le temps passe vite, c'est souvent ça. Je comprends cette proximité. Souvent, c'est pour pouvoir plus facilement avoir un contact avec ses proches, donc pouvoir rentrer. et voir sa famille et ses amis, c'était le cas pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était le cas, oui. C'est vrai qu'au début, je suis parti à l'étranger aussi dans l'optique de ne pas te couper avec la famille, mais en gros de…

  • Speaker #0

    De voler tes propres ailes.

  • Speaker #1

    Exactement, et de changer aussi d'environnement. Parce que le sud de la France, ça fait très vite village aussi au bout d'un moment. Donc, c'était dans cette optique-là. Mais c'est vrai que j'avais aussi pensé à l'Australie. Oui, et en fait… Quand j'ai vraiment décidé de ce qu'il en était et j'ai commencé à mettre les choses en place, je me suis dit qu'on allait sortir de sa zone de confort, mais on ne va pas rester trop loin de la maison non plus.

  • Speaker #0

    Je comprends. Et du coup, ça fait 7 ans que c'est à Londres. Tu comptes y rester ou il y a d'autres destinations qui te font un peu de l'œil ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. C'est un mix. En fait, c'est vrai que là, je commence à sentir, même si ce qui est génial à Londres, c'est que c'est une très grande ville. Donc je suis toujours en train de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux quartiers. Je pense que même si j'ai resté encore des années, c'est assez compliqué de tout voir. Mais là, je commence à sentir l'envie de voyager et du coup de me remettre dans une optique de découvert, de voyage. Parce que là, c'est vrai que maintenant, Londres, c'est devenu un peu ma zone de confort. Et je n'ai plus vraiment l'impression d'être à l'étranger. Donc je ne sais pas si ça répond à ta question, mais en fait, c'est un peu... C'est en projet. C'est en projet, exactement.

  • Speaker #0

    Donc là, tu es un peu dans ta zone de confort, ce qui est toujours très rassurant, mais en même temps, tu es quelqu'un qui aime bien être challengé. Du coup, pourquoi pas l'Australie ?

  • Speaker #1

    Oui, pourquoi pas l'Australie ? Après, je ne pars pas tout seul. Mais pourquoi pas ? Effectivement, l'Australie ou alors les États-Unis. C'est vrai que j'ai sauvé un peu depuis que je suis gamin d'aller à New York. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai ça en tête. C'est sur la bucket list, comme on dit. Voilà un peu la traite.

  • Speaker #0

    Super, top. Du coup, tu disais que tu n'étais pas tout seul, que tu étais le conjoint suiveur un peu. Toi, tu l'as vécu comment ce truc d'être un peu le conjoint suiveur en expatriation ?

  • Speaker #1

    Au début, déjà, je ne l'assumais pas. J'avais d'autres projets en arrivant à Londres, mais en fait, c'était vraiment dans l'optique de rejoindre ma copine. Et du coup, je l'ai vécu. En fait, bizarrement, quand je suis arrivé à Londres, je n'ai pas du tout aimé. au début parce qu'en fait même si j'étais habitué quand même à Marseille qui peut être une grande ville mais ça n'a rien à voir et c'est vrai quand je suis arrivé à Londres au début j'ai quand même vécu ce choc d'être dans un endroit j'ai un peu eu la sensation de débarquer dans un océan et c'est vrai qu'au début ça a été là pour le coup ça m'a vraiment sorti de ma zone de confort quoi ça m'a bien boosté mais ouais en rétrospective ça m'a fait énormément de bien quoi

  • Speaker #0

    Ok. Aujourd'hui, tu as un business de coach sportif un peu tourné vers les expatriés plutôt. Du coup, c'est aussi grâce à cette expatriation que tu as décidé de te lancer dans cette niche. C'était une envie que tu avais déjà ou c'est venu un peu naturellement avec le projet d'expatriation à Londres ?

  • Speaker #1

    Avant, quand j'étais en France, j'étais en centre de formation de rugby. Donc, le sport a toujours fait partie… de ma vie. À l'époque, j'avais pas mal de potes qui étaient en train de passer leur BPGEPS pour devenir coach en parallèle d'être dans le centre de formation. C'est déjà des choses que j'avais envisagées. Quand je suis arrivé à Londres, malgré le fait que j'ai toujours eu ce cadre sportif, d'arriver à l'étranger avec le changement de repère, une grosse partie de stress aussi. Je travaillais beaucoup. J'ai eu vachement de mal à garder la forme et à garder ce rythme sportif que j'avais eu. Et je me suis inscrit dans une salle et je me suis rapidement fait pote avec tous les coachs de la salle en question. Et il y a un moment donné où c'est eux qui m'ont aiguillé sur les différentes formations que je pouvais passer pour devenir coach. Dans un premier temps, j'ai passé ces formations plus personnellement pour m'aider, pour justement pouvoir mettre en place les stratégies dont j'avais besoin. Et en fait, je me suis rapidement aperçu que c'était... que c'était ça que j'avais envie de faire. Et naturellement, j'ai commencé à travailler avec d'autres Français et Françaises qui étaient aussi sur l'ombre. Et après, je me suis aperçu que me spécialiser, moi, dans l'accompagnement de, si tu veux, d'expatriés, c'était la chose la plus cohérente, dans le sens où les problématiques par lesquelles passent les gens avec qui je travaille sont les problématiques que moi, j'ai rencontrées ou que j'ai rencontrées toujours à certains moments. Donc,

  • Speaker #0

    ça faisait sens.

  • Speaker #1

    Ça faisait sens, exactement.

  • Speaker #0

    Trop bien. En plus, on sait que le sport dans la santé, c'est quand même hyper important. Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de la santé à Londres ? Comment tu l'as vécu ? Est-ce que ça a été vraiment très différent de la France ? Et peut-être aujourd'hui, comment tu es assuré ou non à Londres ?

  • Speaker #1

    Absolument. Pour résumer ça vite fait, quand j'ai besoin de faire un IRM, je redescends toujours en France. Je pense que ça résume un peu ce qu'il en est. Dans le sens où après, voilà… Je ne suis pas un spécialiste non plus de découvertes sociales dans le monde, mais de ce que j'ai compris, c'est quand même en fait, le système anglophone, c'est quand même un entre-deux entre ce qu'on peut avoir en France et ce qui peut se passer aux États-Unis où là, on est carrément à l'autre extrême du pec. Mais donc, il y a un minimum de prise en charge. Mais après, c'est vrai que par exemple, typiquement, donc moi, je m'étais blessé à l'épaule et du coup, j'ai dû faire un IRM et du coup, j'avais le choix entre aller dans le privé et payer, je crois que c'était 500 pounds, et du coup, d'avoir un IRM dans la semaine, ou alors de bénéficier de la couverture sociale anglaise, mais du coup, de faire mon IRM quatre mois plus tard. Et donc, c'est vrai qu'après, j'ai personnellement souscrit à une mutuelle, mais du coup, d'un point de vue couverture santé, pour rebondir sur ta question, c'est vrai que ça me fait toujours rire quand je rentre en France et que j'entends mes potes qui se plaignent par rapport à ça. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est très différent. Après, c'est sûr que l'avantage de Londres, c'est qu'on est quand même rapidement en France. Nous, on a des solutions sur le UK avec un peu justement un entre-deux, comme tu disais, de pouvoir rentrer en France, se faire soigner et en même temps avoir des consultations d'urgence. Parce que quand on est malade et que c'est une urgence, ça n'attend pas. Mais pour tout ce qui est soins type IRM, dentaire, etc., souvent les Français préfèrent revenir en France. pour avoir des délais d'attente moins longs et se faire rembourser. Donc, il faut croire tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est possible, par exemple, pour un profil comme le mien, où moi, je me suis expatrié à côté de la France. C'est vrai qu'après, du coup, quand on est expatrié bien plus loin, c'est là où avoir une couverture santé supplémentaire est vachement important.

  • Speaker #0

    Carrément. Tu nous disais que tu avais eu besoin de passer une IRM. Donc, tu as certainement des petites anecdotes à nous raconter, que ce soit... Ton anecdote la plus drôle ou la pire galère qui te soit arrivée pendant ces 7 ans à Londres ? Est-ce qu'il y a une anecdote que tu voudrais partager avec nous ?

  • Speaker #1

    Après, oui, toujours sur le... que je trouve toujours assez drôle, quoi. Mais toujours dans le même contexte de santé. Mais en fait, la première fois que je suis allé chez un médecin généraliste anglais, en fait, ils ont vraiment une... c'est 7 minutes par consultation. Ils traitent une seule problématique. Mais c'est vraiment... C'est absurde. Donc, en gros, tu y vas. Ils ont 7 minutes. Et c'est en gros, si tu as mal au genou et que tu as mal à l'épaule, il faut choisir parce que tu ne peux pas… En gros, ils te le disent. Je me souviens que moi, c'était ce qui s'était passé pour les pôles. J'y suis arrivé et je me suis dit, j'en profite aussi pour parler des autres problématiques que je pourrais avoir. En gros, il m'a dit direct non, mais en fait… Je n'ai pas le temps. Je n'ai pas le temps, exactement. À l'anglaise, tu vois, donc toujours très poli. Sinon, l'autre anecdote, toujours pareil, un peu sur cette politesse anglaise, c'est que c'est vrai que c'est moi qui est habitué un peu plus au sud de la France où c'est un autre… il y a cette petite différence culturelle quand même mais c'est vrai qu'en Angleterre ils sont à Londres là, de l'expérience que j'ai c'est quand même très poli super poli et du coup c'est vrai que ça c'est toujours ce qui me choque un peu, toujours quand je reviens en France ou à Marseille, la transition c'est en gros quand t'es dans le métro à Londres si tu pousses quelqu'un c'est la personne qui s'excuse d'accord ok voilà et sinon la pire galère pour l'instant je touche du bois mais j'ai pas eu trop de galères depuis que je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Tant mieux.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas vraiment eu de galères. Si, en fait, c'est quoi la galère ? Là, on a changé d'appartement avec ma copine. Et là, c'est vrai que l'immobilier, c'est n'importe quoi sur Londres. Et on a dû visiter une vingtaine d'appartements. Et là, ça a été vachement stressant. En fait, tu n'es pas dans une position de force. Le système immobilier est quand même bien différent de celui de la France. Donc, en fait, tu peux… Tu peux faire des offres même en tant que locataire. Donc, ça veut dire qu'en gros, les agences peuvent changer les prix en fonction des interlocuteurs. Oui, si ça, ça a été une belle galère bien stressante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr qu'on parle souvent de la santé, mais il y a le logement qui est très différent. On en a parlé il n'y a pas très longtemps avec Tess sur Maurice aussi, où les critères pour choisir un logement ne sont pas du tout les mêmes. Donc, c'est des points de vigilance quand on part à l'étranger sur lesquels il faut faire attention. On discutait avec Sophie aussi sur le UK de la météo. qui est relativement grise à Londres et qui peut être vite déprimante. Toi, tu me dis que tu viens du sud de la France. Du coup, tu le vis comment ce changement climatique pas trop dur ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est relativement gris, je pense que c'est juste. Comment je l'ai vécu ? C'est vrai qu'au début, ça a été compliqué parce qu'en fait, je me suis aperçu que le soleil et le ciel bleu n'étaient pas acquis.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu vis dans le sud de la France, ce n'est pas une question que tu te poses. En fait, à partir du moment où j'ai arrêté d'être dans la tente qui fasse beau, je me suis habitué. Et puis, je trouve que la ville, en fait, à côté de ça, est tellement charmante. Et j'aime tellement le rythme de vie et la qualité de vie qu'on peut avoir là-bas. Je me suis...

  • Speaker #0

    Tu t'es rendu à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Je t'ai rendu à côté, je m'y suis habitué. Et puis, je rentre quand même assez souvent en France aussi. Enfin, donc, bon, au final...

  • Speaker #0

    Tu as trouvé un bon équilibre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Quand j'ai besoin d'un bain de soleil, je le fais, quoi.

  • Speaker #0

    Trop bien. Du coup, la France, tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ouais, absolument. C'est aussi un peu, si tu veux, l'ambivalence un peu que je peux ressentir à l'idée de repartir à l'étranger, dans le sens où... Ça fait 7 ans que je suis parti, donc c'est vrai que là, je commence à me sentir un peu loin de ma famille, de mes proches. Donc ouais, en fait, là, je suis aussi en train de me dire pourquoi pas rentrer en France, pas dans le sud, parce que je ne suis pas prêt encore à franchir ce pas-là. Mais du coup, je me dis l'autre destination que j'ai en tête, c'est Paris, dans le sens où pour moi, ça me paraîtrait être un bon compromis, dans le sens où ça reste encore une grande ville que je trouve quand même un peu plus à taille humaine que ce que tu peux avoir à Londres. Ok. ça reste la France donc ça me rapprocherait quand même de ma famille.

  • Speaker #0

    Alors du coup tu rentres pendant quelques temps en France et après tu pars en Australie ?

  • Speaker #1

    Ouais pourquoi pas, par exemple exactement ça pourrait être ça, après il faut voir aussi Paris ce que ça donne quoi.

  • Speaker #0

    Ouais ! Et qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi quand t'es arrivé à Londres ? Parce que tu nous disais qu'au début t'aimais pas du tout cette ville.

  • Speaker #1

    Le plus difficile, pour en dire un peu plus par rapport à ma relation en fait, c'est quand je suis arrivé déjà en fait on s'est séparé avec ma copine pendant un an. Et en fait, je me suis retrouvé... Tout va bien, maintenant, on est ensemble. Et au final, c'est la meilleure chose qu'on ait faite pour notre couple. Mais du coup, ça, ça a été le plus dur. Parce qu'en fait, je me suis retrouvé vraiment tout seul à Londres. Là, c'est quand même... C'est assez brutal comme transition. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas eu trop de mal, du coup, à te faire des contacts sur place ? Enfin, tu as réussi à avoir une... vie sociable, si on veut dire ça comme ça, assez rapidement après cet écueil ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument. En fait, quand je suis arrivé, parce qu'en fait, à côté de ça, du coup, moi, je fais du théâtre et du stand-up. Et en fait, quand je suis arrivé, c'est vrai que quand je me mets dans un truc, j'aime bien me mettre à fond. Et du coup, je me suis dit, voilà, j'ai envie d'apprendre ma langue, j'ai envie de continuer à faire du théâtre. Donc, en fait, je me suis inscrit dans une école de théâtre à Londres. Et c'est comme ça, du coup, que j'ai appris à parler anglais sur le tas, quoi. Donc, ça a été vachement violent au début, mais... Ça m'a permis aussi du coup de vite rencontrer des gens. Et c'est vrai qu'après aussi, le match-wap au travers du sport, en fait c'est vrai que de ce côté là j'ai pas eu de galère j'ai pas eu de galère et puis c'est vrai que Londres en fait t'as quand même pas mal de gens qui sont dans la même optique donc t'as quand même beaucoup de turnover beaucoup de gens un peu du monde entier qui viennent aussi dans cette optique là donc je trouve que d'un point de vue état d'esprit c'est quand même facile de connecter avec les gens après

  • Speaker #0

    se trouver des amis c'est autre chose et du lien c'est facile se trouver des amis c'est autre chose encore exactement... Et tu dirais que c'est quoi que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, clairement, c'est la meilleure chose que j'ai faite de ma vie, je crois, jusqu'ici. Dans le sens où, en fait, de me retrouver vraiment tout seul à l'étranger, ça m'a obligé à vraiment me recentrer sur ce que j'avais envie de faire et à me focaliser sur mes projets personnels et du coup, ce que j'avais envie de construire. Et du fait aussi d'être forcément dans une ville quand même où tu as un coût de la vie qui est quand même vachement cher, mais d'être aussi dans un environnement, donc ce n'est pas les États-Unis non plus d'un point de vue mindset, mais c'est quand même une ville où je trouve que tu as vraiment… Les gens valorisent l'entrepreneuriat, les projets, et du coup d'être, si tu veux, ancré dans cette dynamique-là avec des gens autour de toi qui sont dans leurs projets, qui avancent. et qu'on faim quoi c'est vrai que ça moi ça m'a vraiment ça m'a vraiment boosté quoi donc c'est une expérience qui a changé ta vie clairement c'est clairement une expérience qui a changé ma vie c'est vraiment quelque chose que je recommande donc après bah c'est pas c'est pas trop rose c'est enfin moi j'ai trouvé ça dur aussi à certains moments mais voilà quoi le voyage force de larron comme on dit et c'est vrai que ça mouais ça a complètement changé ma vie ouais absolument Et puis du coup, ça m'a donné confiance dans ce que je pouvais faire, dans le sens où c'est vrai que là, en ayant fait cette démarche-là, d'arriver à Londres, qui est quand même une ville, je pense que c'est une des villes les plus chères du monde, c'est vrai que d'avoir réussi à faire cette transition-là, je me sens, si demain je dois partir ailleurs, je sais que j'ai les ressources pour.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Et aujourd'hui, si tu devais te donner un seul conseil à toi-même, tu repartais... pour la première fois demain, c'est quoi le conseil que tu te donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est d'avoir quand même un minimum de structure en tête dans le sens où moi quand même quand je suis arrivé à Londres, je savais où j'allais travailler déjà et j'avais aussi déjà fait le choix, comme ce que je t'expliquais par rapport à mon école de théâtre, donc en fait je savais quand même où j'allais poser les pieds bon à l'époque du coup d'un point de vue aussi couverture de santé, je bénéficiais encore de ma sécurité sociale française donc j'étais aussi serein de ce côté-là. Donc ça, ça serait un autre point aussi, surtout dans des destinations, même comme l'Angleterre maintenant, qui est plus dans l'ordre. Mais c'est d'avoir aussi, même si ce n'est pas forcément le premier truc auquel on pense, mais en fait, juste psychologiquement, de savoir que tu as cette couverture-là, c'est cool. Donc vraiment, de sécuriser l'aspect santé, professionnel, et quand même d'avoir aussi, de choisir un peu déjà d'identifier les quartiers où tu vas... Ouais, donc c'est ça, en fait, santé, logement, travail. Les bases. Les bases, ouais, mais c'est ce qui fait... Moi, j'ai vu plein de potes qui sont repartis. J'ai rencontré plein de gens qui sont arrivés à Londres et qui sont repartis parce que, justement, il y avait un de ces trois piliers-là qui n'était pas...

  • Speaker #0

    Qui n'était pas ok.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Mais trop bien, trop intéressant. Merci de m'avoir accordé du temps. Est-ce qu'il y aurait une anecdote ou un conseil ou quelque chose que tu voudrais dire avant qu'on coupe ?

  • Speaker #1

    Ouais, un conseil après vis-à-vis de l'expatriation, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, moi c'est vraiment quelque chose qui m'a changé la vie, donc c'est vraiment quelque chose que je recommande, surtout si tu as envie de le faire, c'est sûr que c'est une démarche qui est effrayante, mais moi j'ai trouvé ça tellement riche, vraiment sur tous les plans, que ce soit d'un point de vue business, d'un point de vue personnel, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Trop bien, merci de m'avoir accordé du temps, nous on n'hésitera pas à mettre le lien vers ton compte Insta et vers tes réseaux aussi. Pour les expats qui voudraient faire du sport en expatriation, on va avoir tous tes bons conseils. Nous, on te trouve trop bien et on est trop content de travailler avec toi. Et on se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #1

    Ok, top. Merci beaucoup, Margot, pour ton temps aussi. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

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Description

Aujourd'hui, nous avons le plaisir d’accueillir Guillaume, un Auxerrois de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en s’expatriant à Londres. Depuis, il a su non seulement s’adapter à cette métropole vibrante mais aussi faire de sa passion pour le sport un véritable succès professionnel. Guillaume nous partage son expérience unique d’expatriation, depuis ses débuts dans la capitale britannique jusqu’à la création de son business de coaching sportif.

Nous discuterons des raisons qui l’ont poussé à choisir Londres, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles, mais également des défis qu’il a dû relever, comme l’adaptation au système de santé britannique et la recherche d’un logement dans une ville où la demande est forte.

Guillaume nous expliquera comment il a su tirer parti de ces obstacles pour se spécialiser dans l'accompagnement des expatriés, en répondant à leurs besoins spécifiques en matière de bien-être et de gestion du stress. Il nous livrera également ses conseils essentiels pour réussir son expatriation : bien se préparer en amont, sécuriser les aspects clés comme le logement, le travail, et la santé, et garder une mentalité ouverte face aux différences culturelles.

Un épisode inspirant et riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d’une nouvelle vie à l’étranger. Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Guillaume, un oxyroi de 29 ans, qui a décidé de transformer sa vie en 2017 en partant vivre à Londres. Depuis, il a su non seulement s'adapter à cette métropole vibrante, mais aussi faire de sa passion du sport un véritable succès professionnel. Nous discuterons avec lui des raisons qui l'ont poussé à choisir Londres comme destination, notamment sa proximité avec la France et ses nombreuses opportunités professionnelles. Nous échangerons également sur les défis qu'il a dû relever lors de ce départ à l'étranger, comme l'adaptation au système de santé britannique ou encore la recherche d'un logement dans une ville où la demande est très forte. Un épisode inspirant, riche en enseignements pour tous ceux qui rêvent d'une nouvelle vie à l'étranger. Bonne écoute ! Salut Guillaume, merci d'être avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots pour les gens qui ne te connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je m'appelle Guillaume, je suis coach sportif et nutrition à Londres et j'ai aussi un business de stage multi-activité pendant les vacances scolaires pour les enfants âgés de 4 à 13 ans.

  • Speaker #0

    C'était très clair et concis, c'est parfait. C'est quoi un peu ton histoire d'expatriation ? Tu me dis que tu es à Londres, pourquoi cette destination ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai suivi ma copine qui était déjà installée là-bas. En fait, on a vécu à distance pendant deux ans. Donc moi, j'étais encore à Marseille, dans le sud de la France. Et en fait, au bout d'un moment, déjà personnellement, j'avais toujours eu envie de bouger, de vivre à l'étranger, dans un pays anglophone, mais dans un endroit pas trop loin. Le fait que ma copine soit là-bas, que je puisse aussi facilement rentrer en France, voilà, j'ai choisi Londres.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, ça fait combien de temps que tu y es maintenant ?

  • Speaker #1

    Je suis installé depuis 2017, donc ça fait 7 ans.

  • Speaker #0

    Le temps passe vite, c'est souvent ça. Je comprends cette proximité. Souvent, c'est pour pouvoir plus facilement avoir un contact avec ses proches, donc pouvoir rentrer. et voir sa famille et ses amis, c'était le cas pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était le cas, oui. C'est vrai qu'au début, je suis parti à l'étranger aussi dans l'optique de ne pas te couper avec la famille, mais en gros de…

  • Speaker #0

    De voler tes propres ailes.

  • Speaker #1

    Exactement, et de changer aussi d'environnement. Parce que le sud de la France, ça fait très vite village aussi au bout d'un moment. Donc, c'était dans cette optique-là. Mais c'est vrai que j'avais aussi pensé à l'Australie. Oui, et en fait… Quand j'ai vraiment décidé de ce qu'il en était et j'ai commencé à mettre les choses en place, je me suis dit qu'on allait sortir de sa zone de confort, mais on ne va pas rester trop loin de la maison non plus.

  • Speaker #0

    Je comprends. Et du coup, ça fait 7 ans que c'est à Londres. Tu comptes y rester ou il y a d'autres destinations qui te font un peu de l'œil ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. C'est un mix. En fait, c'est vrai que là, je commence à sentir, même si ce qui est génial à Londres, c'est que c'est une très grande ville. Donc je suis toujours en train de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux quartiers. Je pense que même si j'ai resté encore des années, c'est assez compliqué de tout voir. Mais là, je commence à sentir l'envie de voyager et du coup de me remettre dans une optique de découvert, de voyage. Parce que là, c'est vrai que maintenant, Londres, c'est devenu un peu ma zone de confort. Et je n'ai plus vraiment l'impression d'être à l'étranger. Donc je ne sais pas si ça répond à ta question, mais en fait, c'est un peu... C'est en projet. C'est en projet, exactement.

  • Speaker #0

    Donc là, tu es un peu dans ta zone de confort, ce qui est toujours très rassurant, mais en même temps, tu es quelqu'un qui aime bien être challengé. Du coup, pourquoi pas l'Australie ?

  • Speaker #1

    Oui, pourquoi pas l'Australie ? Après, je ne pars pas tout seul. Mais pourquoi pas ? Effectivement, l'Australie ou alors les États-Unis. C'est vrai que j'ai sauvé un peu depuis que je suis gamin d'aller à New York. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai ça en tête. C'est sur la bucket list, comme on dit. Voilà un peu la traite.

  • Speaker #0

    Super, top. Du coup, tu disais que tu n'étais pas tout seul, que tu étais le conjoint suiveur un peu. Toi, tu l'as vécu comment ce truc d'être un peu le conjoint suiveur en expatriation ?

  • Speaker #1

    Au début, déjà, je ne l'assumais pas. J'avais d'autres projets en arrivant à Londres, mais en fait, c'était vraiment dans l'optique de rejoindre ma copine. Et du coup, je l'ai vécu. En fait, bizarrement, quand je suis arrivé à Londres, je n'ai pas du tout aimé. au début parce qu'en fait même si j'étais habitué quand même à Marseille qui peut être une grande ville mais ça n'a rien à voir et c'est vrai quand je suis arrivé à Londres au début j'ai quand même vécu ce choc d'être dans un endroit j'ai un peu eu la sensation de débarquer dans un océan et c'est vrai qu'au début ça a été là pour le coup ça m'a vraiment sorti de ma zone de confort quoi ça m'a bien boosté mais ouais en rétrospective ça m'a fait énormément de bien quoi

  • Speaker #0

    Ok. Aujourd'hui, tu as un business de coach sportif un peu tourné vers les expatriés plutôt. Du coup, c'est aussi grâce à cette expatriation que tu as décidé de te lancer dans cette niche. C'était une envie que tu avais déjà ou c'est venu un peu naturellement avec le projet d'expatriation à Londres ?

  • Speaker #1

    Avant, quand j'étais en France, j'étais en centre de formation de rugby. Donc, le sport a toujours fait partie… de ma vie. À l'époque, j'avais pas mal de potes qui étaient en train de passer leur BPGEPS pour devenir coach en parallèle d'être dans le centre de formation. C'est déjà des choses que j'avais envisagées. Quand je suis arrivé à Londres, malgré le fait que j'ai toujours eu ce cadre sportif, d'arriver à l'étranger avec le changement de repère, une grosse partie de stress aussi. Je travaillais beaucoup. J'ai eu vachement de mal à garder la forme et à garder ce rythme sportif que j'avais eu. Et je me suis inscrit dans une salle et je me suis rapidement fait pote avec tous les coachs de la salle en question. Et il y a un moment donné où c'est eux qui m'ont aiguillé sur les différentes formations que je pouvais passer pour devenir coach. Dans un premier temps, j'ai passé ces formations plus personnellement pour m'aider, pour justement pouvoir mettre en place les stratégies dont j'avais besoin. Et en fait, je me suis rapidement aperçu que c'était... que c'était ça que j'avais envie de faire. Et naturellement, j'ai commencé à travailler avec d'autres Français et Françaises qui étaient aussi sur l'ombre. Et après, je me suis aperçu que me spécialiser, moi, dans l'accompagnement de, si tu veux, d'expatriés, c'était la chose la plus cohérente, dans le sens où les problématiques par lesquelles passent les gens avec qui je travaille sont les problématiques que moi, j'ai rencontrées ou que j'ai rencontrées toujours à certains moments. Donc,

  • Speaker #0

    ça faisait sens.

  • Speaker #1

    Ça faisait sens, exactement.

  • Speaker #0

    Trop bien. En plus, on sait que le sport dans la santé, c'est quand même hyper important. Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de la santé à Londres ? Comment tu l'as vécu ? Est-ce que ça a été vraiment très différent de la France ? Et peut-être aujourd'hui, comment tu es assuré ou non à Londres ?

  • Speaker #1

    Absolument. Pour résumer ça vite fait, quand j'ai besoin de faire un IRM, je redescends toujours en France. Je pense que ça résume un peu ce qu'il en est. Dans le sens où après, voilà… Je ne suis pas un spécialiste non plus de découvertes sociales dans le monde, mais de ce que j'ai compris, c'est quand même en fait, le système anglophone, c'est quand même un entre-deux entre ce qu'on peut avoir en France et ce qui peut se passer aux États-Unis où là, on est carrément à l'autre extrême du pec. Mais donc, il y a un minimum de prise en charge. Mais après, c'est vrai que par exemple, typiquement, donc moi, je m'étais blessé à l'épaule et du coup, j'ai dû faire un IRM et du coup, j'avais le choix entre aller dans le privé et payer, je crois que c'était 500 pounds, et du coup, d'avoir un IRM dans la semaine, ou alors de bénéficier de la couverture sociale anglaise, mais du coup, de faire mon IRM quatre mois plus tard. Et donc, c'est vrai qu'après, j'ai personnellement souscrit à une mutuelle, mais du coup, d'un point de vue couverture santé, pour rebondir sur ta question, c'est vrai que ça me fait toujours rire quand je rentre en France et que j'entends mes potes qui se plaignent par rapport à ça. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est très différent. Après, c'est sûr que l'avantage de Londres, c'est qu'on est quand même rapidement en France. Nous, on a des solutions sur le UK avec un peu justement un entre-deux, comme tu disais, de pouvoir rentrer en France, se faire soigner et en même temps avoir des consultations d'urgence. Parce que quand on est malade et que c'est une urgence, ça n'attend pas. Mais pour tout ce qui est soins type IRM, dentaire, etc., souvent les Français préfèrent revenir en France. pour avoir des délais d'attente moins longs et se faire rembourser. Donc, il faut croire tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est possible, par exemple, pour un profil comme le mien, où moi, je me suis expatrié à côté de la France. C'est vrai qu'après, du coup, quand on est expatrié bien plus loin, c'est là où avoir une couverture santé supplémentaire est vachement important.

  • Speaker #0

    Carrément. Tu nous disais que tu avais eu besoin de passer une IRM. Donc, tu as certainement des petites anecdotes à nous raconter, que ce soit... Ton anecdote la plus drôle ou la pire galère qui te soit arrivée pendant ces 7 ans à Londres ? Est-ce qu'il y a une anecdote que tu voudrais partager avec nous ?

  • Speaker #1

    Après, oui, toujours sur le... que je trouve toujours assez drôle, quoi. Mais toujours dans le même contexte de santé. Mais en fait, la première fois que je suis allé chez un médecin généraliste anglais, en fait, ils ont vraiment une... c'est 7 minutes par consultation. Ils traitent une seule problématique. Mais c'est vraiment... C'est absurde. Donc, en gros, tu y vas. Ils ont 7 minutes. Et c'est en gros, si tu as mal au genou et que tu as mal à l'épaule, il faut choisir parce que tu ne peux pas… En gros, ils te le disent. Je me souviens que moi, c'était ce qui s'était passé pour les pôles. J'y suis arrivé et je me suis dit, j'en profite aussi pour parler des autres problématiques que je pourrais avoir. En gros, il m'a dit direct non, mais en fait… Je n'ai pas le temps. Je n'ai pas le temps, exactement. À l'anglaise, tu vois, donc toujours très poli. Sinon, l'autre anecdote, toujours pareil, un peu sur cette politesse anglaise, c'est que c'est vrai que c'est moi qui est habitué un peu plus au sud de la France où c'est un autre… il y a cette petite différence culturelle quand même mais c'est vrai qu'en Angleterre ils sont à Londres là, de l'expérience que j'ai c'est quand même très poli super poli et du coup c'est vrai que ça c'est toujours ce qui me choque un peu, toujours quand je reviens en France ou à Marseille, la transition c'est en gros quand t'es dans le métro à Londres si tu pousses quelqu'un c'est la personne qui s'excuse d'accord ok voilà et sinon la pire galère pour l'instant je touche du bois mais j'ai pas eu trop de galères depuis que je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Tant mieux.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas vraiment eu de galères. Si, en fait, c'est quoi la galère ? Là, on a changé d'appartement avec ma copine. Et là, c'est vrai que l'immobilier, c'est n'importe quoi sur Londres. Et on a dû visiter une vingtaine d'appartements. Et là, ça a été vachement stressant. En fait, tu n'es pas dans une position de force. Le système immobilier est quand même bien différent de celui de la France. Donc, en fait, tu peux… Tu peux faire des offres même en tant que locataire. Donc, ça veut dire qu'en gros, les agences peuvent changer les prix en fonction des interlocuteurs. Oui, si ça, ça a été une belle galère bien stressante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr qu'on parle souvent de la santé, mais il y a le logement qui est très différent. On en a parlé il n'y a pas très longtemps avec Tess sur Maurice aussi, où les critères pour choisir un logement ne sont pas du tout les mêmes. Donc, c'est des points de vigilance quand on part à l'étranger sur lesquels il faut faire attention. On discutait avec Sophie aussi sur le UK de la météo. qui est relativement grise à Londres et qui peut être vite déprimante. Toi, tu me dis que tu viens du sud de la France. Du coup, tu le vis comment ce changement climatique pas trop dur ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est relativement gris, je pense que c'est juste. Comment je l'ai vécu ? C'est vrai qu'au début, ça a été compliqué parce qu'en fait, je me suis aperçu que le soleil et le ciel bleu n'étaient pas acquis.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu vis dans le sud de la France, ce n'est pas une question que tu te poses. En fait, à partir du moment où j'ai arrêté d'être dans la tente qui fasse beau, je me suis habitué. Et puis, je trouve que la ville, en fait, à côté de ça, est tellement charmante. Et j'aime tellement le rythme de vie et la qualité de vie qu'on peut avoir là-bas. Je me suis...

  • Speaker #0

    Tu t'es rendu à côté, quoi.

  • Speaker #1

    Je t'ai rendu à côté, je m'y suis habitué. Et puis, je rentre quand même assez souvent en France aussi. Enfin, donc, bon, au final...

  • Speaker #0

    Tu as trouvé un bon équilibre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Quand j'ai besoin d'un bain de soleil, je le fais, quoi.

  • Speaker #0

    Trop bien. Du coup, la France, tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ouais, absolument. C'est aussi un peu, si tu veux, l'ambivalence un peu que je peux ressentir à l'idée de repartir à l'étranger, dans le sens où... Ça fait 7 ans que je suis parti, donc c'est vrai que là, je commence à me sentir un peu loin de ma famille, de mes proches. Donc ouais, en fait, là, je suis aussi en train de me dire pourquoi pas rentrer en France, pas dans le sud, parce que je ne suis pas prêt encore à franchir ce pas-là. Mais du coup, je me dis l'autre destination que j'ai en tête, c'est Paris, dans le sens où pour moi, ça me paraîtrait être un bon compromis, dans le sens où ça reste encore une grande ville que je trouve quand même un peu plus à taille humaine que ce que tu peux avoir à Londres. Ok. ça reste la France donc ça me rapprocherait quand même de ma famille.

  • Speaker #0

    Alors du coup tu rentres pendant quelques temps en France et après tu pars en Australie ?

  • Speaker #1

    Ouais pourquoi pas, par exemple exactement ça pourrait être ça, après il faut voir aussi Paris ce que ça donne quoi.

  • Speaker #0

    Ouais ! Et qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi quand t'es arrivé à Londres ? Parce que tu nous disais qu'au début t'aimais pas du tout cette ville.

  • Speaker #1

    Le plus difficile, pour en dire un peu plus par rapport à ma relation en fait, c'est quand je suis arrivé déjà en fait on s'est séparé avec ma copine pendant un an. Et en fait, je me suis retrouvé... Tout va bien, maintenant, on est ensemble. Et au final, c'est la meilleure chose qu'on ait faite pour notre couple. Mais du coup, ça, ça a été le plus dur. Parce qu'en fait, je me suis retrouvé vraiment tout seul à Londres. Là, c'est quand même... C'est assez brutal comme transition. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas eu trop de mal, du coup, à te faire des contacts sur place ? Enfin, tu as réussi à avoir une... vie sociable, si on veut dire ça comme ça, assez rapidement après cet écueil ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument. En fait, quand je suis arrivé, parce qu'en fait, à côté de ça, du coup, moi, je fais du théâtre et du stand-up. Et en fait, quand je suis arrivé, c'est vrai que quand je me mets dans un truc, j'aime bien me mettre à fond. Et du coup, je me suis dit, voilà, j'ai envie d'apprendre ma langue, j'ai envie de continuer à faire du théâtre. Donc, en fait, je me suis inscrit dans une école de théâtre à Londres. Et c'est comme ça, du coup, que j'ai appris à parler anglais sur le tas, quoi. Donc, ça a été vachement violent au début, mais... Ça m'a permis aussi du coup de vite rencontrer des gens. Et c'est vrai qu'après aussi, le match-wap au travers du sport, en fait c'est vrai que de ce côté là j'ai pas eu de galère j'ai pas eu de galère et puis c'est vrai que Londres en fait t'as quand même pas mal de gens qui sont dans la même optique donc t'as quand même beaucoup de turnover beaucoup de gens un peu du monde entier qui viennent aussi dans cette optique là donc je trouve que d'un point de vue état d'esprit c'est quand même facile de connecter avec les gens après

  • Speaker #0

    se trouver des amis c'est autre chose et du lien c'est facile se trouver des amis c'est autre chose encore exactement... Et tu dirais que c'est quoi que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, clairement, c'est la meilleure chose que j'ai faite de ma vie, je crois, jusqu'ici. Dans le sens où, en fait, de me retrouver vraiment tout seul à l'étranger, ça m'a obligé à vraiment me recentrer sur ce que j'avais envie de faire et à me focaliser sur mes projets personnels et du coup, ce que j'avais envie de construire. Et du fait aussi d'être forcément dans une ville quand même où tu as un coût de la vie qui est quand même vachement cher, mais d'être aussi dans un environnement, donc ce n'est pas les États-Unis non plus d'un point de vue mindset, mais c'est quand même une ville où je trouve que tu as vraiment… Les gens valorisent l'entrepreneuriat, les projets, et du coup d'être, si tu veux, ancré dans cette dynamique-là avec des gens autour de toi qui sont dans leurs projets, qui avancent. et qu'on faim quoi c'est vrai que ça moi ça m'a vraiment ça m'a vraiment boosté quoi donc c'est une expérience qui a changé ta vie clairement c'est clairement une expérience qui a changé ma vie c'est vraiment quelque chose que je recommande donc après bah c'est pas c'est pas trop rose c'est enfin moi j'ai trouvé ça dur aussi à certains moments mais voilà quoi le voyage force de larron comme on dit et c'est vrai que ça mouais ça a complètement changé ma vie ouais absolument Et puis du coup, ça m'a donné confiance dans ce que je pouvais faire, dans le sens où c'est vrai que là, en ayant fait cette démarche-là, d'arriver à Londres, qui est quand même une ville, je pense que c'est une des villes les plus chères du monde, c'est vrai que d'avoir réussi à faire cette transition-là, je me sens, si demain je dois partir ailleurs, je sais que j'ai les ressources pour.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Et aujourd'hui, si tu devais te donner un seul conseil à toi-même, tu repartais... pour la première fois demain, c'est quoi le conseil que tu te donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est d'avoir quand même un minimum de structure en tête dans le sens où moi quand même quand je suis arrivé à Londres, je savais où j'allais travailler déjà et j'avais aussi déjà fait le choix, comme ce que je t'expliquais par rapport à mon école de théâtre, donc en fait je savais quand même où j'allais poser les pieds bon à l'époque du coup d'un point de vue aussi couverture de santé, je bénéficiais encore de ma sécurité sociale française donc j'étais aussi serein de ce côté-là. Donc ça, ça serait un autre point aussi, surtout dans des destinations, même comme l'Angleterre maintenant, qui est plus dans l'ordre. Mais c'est d'avoir aussi, même si ce n'est pas forcément le premier truc auquel on pense, mais en fait, juste psychologiquement, de savoir que tu as cette couverture-là, c'est cool. Donc vraiment, de sécuriser l'aspect santé, professionnel, et quand même d'avoir aussi, de choisir un peu déjà d'identifier les quartiers où tu vas... Ouais, donc c'est ça, en fait, santé, logement, travail. Les bases. Les bases, ouais, mais c'est ce qui fait... Moi, j'ai vu plein de potes qui sont repartis. J'ai rencontré plein de gens qui sont arrivés à Londres et qui sont repartis parce que, justement, il y avait un de ces trois piliers-là qui n'était pas...

  • Speaker #0

    Qui n'était pas ok.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Mais trop bien, trop intéressant. Merci de m'avoir accordé du temps. Est-ce qu'il y aurait une anecdote ou un conseil ou quelque chose que tu voudrais dire avant qu'on coupe ?

  • Speaker #1

    Ouais, un conseil après vis-à-vis de l'expatriation, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, moi c'est vraiment quelque chose qui m'a changé la vie, donc c'est vraiment quelque chose que je recommande, surtout si tu as envie de le faire, c'est sûr que c'est une démarche qui est effrayante, mais moi j'ai trouvé ça tellement riche, vraiment sur tous les plans, que ce soit d'un point de vue business, d'un point de vue personnel, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Trop bien, merci de m'avoir accordé du temps, nous on n'hésitera pas à mettre le lien vers ton compte Insta et vers tes réseaux aussi. Pour les expats qui voudraient faire du sport en expatriation, on va avoir tous tes bons conseils. Nous, on te trouve trop bien et on est trop content de travailler avec toi. Et on se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #1

    Ok, top. Merci beaucoup, Margot, pour ton temps aussi. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

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