- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans notre podcast dédié aux personnalités inspirantes de l'immobilier. Aujourd'hui, nous avons l'honneur de recevoir Julie Bedin-Pouquet, directrice générale du Cabinet Bedin Immobilier, une figure incontournable du secteur immobilier français. Nous allons plonger dans son histoire et découvrir ce qui la motive au quotidien et en savoir plus sur ses engagements. Bonjour Julie.
Bonjour Jérôme.
Alors tout d'abord, pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours ? Quels ont été les moments clés qui ont façonné la personne que vous êtes aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, j'ai réalisé un parcours scolaire classique pour ensuite intégrer la faculté de droit pendant deux ans. Ensuite, j'ai fait un BTS profession immobilière en alternance pour comprendre le métier sur le terrain. Et surtout comprendre le fonctionnement de tous les services que l'on proposait, à savoir la location, la gestion, la location saisonnière. Et donc après j'ai intégré rapidement la direction auprès de Madame BEDIN, ma mère, pour apprendre dans un premier temps le métier de la RH, donc tourner autour de l'écoute, des congés, des contrats de travail, etc. Pour ça, j'ai fait des cours du soir en alternance, en droit social et en management pour me perfectionner dans ce milieu-là, parce que c'est un milieu qui est en constante évolution.
- Speaker #0
Et alors pourquoi avez-vous choisi le domaine de l'immobilier ? Est-ce quelque chose qui vous a toujours attiré ou y a-t-il eu un élément déclencheur ?
- Speaker #1
Alors sincèrement, au départ, ce n'est pas du tout ce que je souhaitais faire. Depuis toute petite, je voulais travailler dans la médecine pédiatrique, donc surtout avec les enfants dans le domaine de la santé. Et puis malheureusement, en première ou terminale, je ne sais plus exactement quel âge j'avais, j'ai rencontré justement une personne dans le domaine de la santé et à l'époque, elle m'avait expliqué qu'il y avait un passage obligatoire au service des urgences pour valider un type de stage. Et dans les urgences à l'époque, et je pense encore plus aujourd'hui, le port du masque était obligatoire. Et donc comme il me faut une lecture labiale importante, je n'avais pas pu faire ce stage et donc valider tous mes acquis en médecine. Donc ça a été un coup dur, mais comme je ne suis pas du genre à rester sans faire et à me lamenter, je me suis partie directement en faculté de droits. Et puis là effectivement j'ai appris des choses qui m'ont intéressée.
- Speaker #0
Alors en tant que femme avec un léger handicap, comment cette expérience a-t-elle influencé votre approche de leadership ?
- Speaker #1
Alors mon léger handicap, ma surdité, m'a un petit peu obligée à être très attentive aux personnes, pour bien comprendre d'abord ce qu'elles me disaient. Et puis du coup ça a développé chez moi une certaine réceptivité émotionnelle, plus importante, avec une forte empathie. Je ne dirais pas que c'est forcément une qualité en tant que dirigeante, mais pour moi c'est une valeur très forte et très utile. Donc, de tout ça, je me suis aperçue que j'étais plus pour un management participatif, en essayant de faire confiance avec une certaine délégation au niveau des collaborateurs. J'ai ensuite, je pense, développé une capacité d'écoute et un besoin certain d'humaniser les relations avec les collaborateurs, autrement que par le travail. C'est vrai que quand on arrive le matin, quand je vois les collaborateurs, je leur pose généralement la question "Comment ça va ?" Ils ont passé un bon week-end ? Si les enfants vont bien ? Pas toujours, pas tous les jours, mais un fois de temps en temps j'aime bien parce que, comme je disais, on passe beaucoup de temps au travail avec ses collaborateurs et je pense qu'il faut effectivement trouver une relation de proximité avec ses collègues et avec ses collaborateurs. Donc, favoriser les échanges pour développer aussi les cohésions d'équipe. Les directeurs réseaux sont sensibilisés à cela et on essaye de faire des petits ateliers d'animation pour que les collaborateurs se rencontrent. Donc, je suis pour un management participatif avec une certaine délégation et une certaine confiance. Quand vraiment je suis satisfaite, je lâche de plus en plus parce que c'est un travail d'équipe. Surtout un travail d'équipe, on ne fait rien tout seul.
- Speaker #0
Appuyez un peu vos propos. Pour travailler avec vous depuis presque trois ans, je confirme que vous transpirez la bienveillance et l'empathie. C'est évidemment très agréable de travailler avec vous. Du coup, vous avez dû rencontrer des défis, des défis personnels, comme tout le monde d'ailleurs, lorsqu'on se lance dans une profession. Comment les avez-vous surmontés ?
- Speaker #1
Dans un premier temps, je dirais que le fait d'être malentendante m'a obligée à être patiente pour être acceptée dans le cursus scolaire normal. Parce que c'est vrai, encore aujourd'hui, les enfants, les ados et parfois les adultes ont du mal avec le handicap aussi léger que ce soit-il. Parce que ça implique forcément une différence et parfois ça peut être dérangeant. Et puis surtout, je me suis attachée à faire comprendre que le handicap... ne veut pas forcément dire que la personne n'a pas de compétences. n'est pas comme tout le monde. Et donc ça, pour moi, c'est un défi au quotidien, à titre personnel et pour les autres. Bon, après, évidemment, on grandit, on mûrit, et aujourd'hui, je me suis entourée de personnes de personnes bienveillantes qui m'ont accepté comme je suis, que ce soit au niveau de la vie privée, mais au niveau aussi professionnel. Après, au niveau professionnel, il y a eu un deuxième défi, qui existe aujourd'hui toujours, c'est que, je suis la fille de Mme Bedin, et je pense que ça, tout de même, ça colle aux enfants qui vont reprendre les entreprises familiales avec la fondatrice et le fondateur qui est toujours là, qui est toujours bien présent. C'est un défi quotidien parce qu'il faut se faire accepter tel qu'on est et que la personne n'est pas l'image d'être un petit peu arriviste parce qu'on est la fille "de" ou le fils "de". Ça, pour moi, c'est un défi personnel, mais bon, c'est intéressant. Après, il y a aussi une philosophie, c'est que je n'ai ... personnellement jamais voulu m'imposer. J'ai toujours cherché à me faire accepter tel que je suis et c'est encore, on va dire, un combat quotidien parce que ces personnes ne m'acceptent pas comme je suis. Donc c'est un défi mais c'est très intéressant. Après Mme Bedin aussi est une personne qui est très connue et très reconnue dans son domaine. Elle a monté une entreprise formidable, solide, avec des valeurs exceptionnelles et elle a fait preuve d'une combativité hors normes. Ce n'est pas parce que c'est ma mère, mais je connais son histoire, je connais son parcours. Je ne pense pas que beaucoup de femmes, à l'époque où elle a monté l'entreprise, auraient réussi comme elle. Là aussi, je dis un profond respect fait que c'est un défi d'arriver à faire ma place.
- Speaker #0
On sent une forme d'admiration envers votre mère.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui vous inspire et vous motive dans ce rôle de dirigeante aujourd'hui ?
- Speaker #1
Ce que je trouve de passionnant dans ce que je fais, c'est qu'aucun jour ne se ressemble. On va arriver le matin avec une liste de choses à faire et je peux vous dire que à 80% je n'aurai jamais fait ou fini ce que j'ai commencé le matin. Donc ça c'est génial. Etre dirigeante oblige aussi à des remises en question quotidiennes, ce qui fait qu'aucun jour ne se ressemble. Il faut s'adapter à toutes les situations, à toutes les demandes qui vont arriver dans tous les domaines, que ce soit informatique, que ce soit la comptabilité, que ce soit les ressources humaines, que ce soit le commerce, que ce soit la communication. De toute façon, on touche à tout en étant dirigeant mais une fois de plus, parce que c'est aussi un travail d'équipe. C'est ça qui est très enrichissant. En ce qui me concerne, je n'ai pas toutes les compétences dans tous les domaines. Donc, j'apprends tous les jours avec mes collaborateurs et je me remets en question tous les jours. Après, en tant que dirigeante, on doit aussi apporter et trouver des solutions pour que nos collaborateurs puissent travailler dans les meilleures conditions avec les bons outils. Et ça aussi ça demande aussi beaucoup de réflexion, beaucoup de documentation, et, je répète, très souvent, un travail d'équipe. Et évidemment, ce que je souhaite plus que tout, c'est faire grandir l'entreprise et continuer ce que Mme Bedin a commencé, mais pour l'instant, elle est toujours là, donc on continue ensemble.
- Speaker #0
Alors, maintenant on va parler un peu plus de la passation de la direction. Est-ce que vous pouvez nous parler de ce qu'a représenté pour vous cette passation, avec votre mère, la fondatrice du Cabinet Bedin ?
- Speaker #1
Cette passation, elle a été faite il y a 7 ans maintenant, lors de la soirée des 40 ans de mon entreprise, C'était une soirée absolument fabuleuse, magnifique, riche en émotions, très importante aussi. Madame Bedin a reçu l'insigne du Chevalier de la légion d'Honneur, donc vraiment quelque chose de fabuleux. Après, je dirais que la passation, elle s'est faite naturellement, puisque maintenant je suis en fonction au Cabinet Bedin depuis maintenant 27 ans, mais quelque part je suis née avec le Cabinet Bedin, donc on va dire que la passation s'est faite naturellement et elle se fait encore aujourd'hui naturellement. Oui. Alors, je vois comment est Madame Bedin tout au long de la journée. Moi, j'imagine que pour vous, depuis votre enfance, vous deviez manger immobilier, dormir immobilier, rêver immobilier, petit déjeuner immobilier. Tout à fait.Je pars en vacances, aussi avec le cabinet Bedin et je suis dans le Cabinet Bedin depuis un jour.
- Speaker #0
Oui, oui, j'imagine bien. Et alors, en quoi votre expérience et votre vision font-elles de vous la bonne personne pour diriger ce réseau immobilier ?
- Speaker #1
Oui. Ce serait un peu prétentieux de dire que je ne suis la bonne personne, mais dans tous les cas, comme je l'ai dit tout à l'heure, je suis un petit peu tombée dans la marmite, comme Obélix, même si je n'ai pas la corpulence d'Obelix, dans le sens où ça fait 47 ans que je mange, que je dors, que je pars en vacances, que je prends des petits déjeuners, que je fais du vélo, bref, avec le Cabinet Bedin, 24 sur 24, 7 sur 7. Donc, on va dire que je connais toute l'histoire du Cabinet Bedin, et j'aime bien représenter... Ce que Mme Bedin dit souvent, quand elle parle de fondations, quand elle a créé l'entreprise, elle a mis les propres pierres, elle a consolidé ses fondations pendant quelques années, avant de monter d'autres pierres dessus pour faire grandir l'entreprise. Et ça, c'est quelque chose qui m'est resté, effectivement je vois bien que c'est une maison... Quelque part, qui est est en train de se monter, petit à petit avec le Cabinet Bedin. Ce n'est pas encore fini, c'est ça qui est bien, c'est qu'elle pourrait être immense, cette maison. Au fur et à mesure des années, on fu et à mesure des expériences, des évolutions. Mais dans tous les cas, il faut savoir bien les monter, bien les positionner, bien les consolider avant d'en poser d'autres. Parce que quand on traverse des moments difficiles, comme on a traversé en 2008, le Covid, la guerre en Ukraine, etc., il faut pouvoir à tout moment... revenir en arrière, s'arrêter, tourner, à droite, à gauche, et ça, pour moi, c'est quelque chose qui m'est resté dans lea mémoire.
- Speaker #0
Oui, alors du coup, vous préservez les valeurs historiques du Cabinet Bedin, ce que vous appelez les fondations, mais est-ce que vous introduisez de nouvelles méthodes, des approches plus modernes peut-être, sur certains sujets ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Les valeurs historiques de l'entreprise, comme je dis, l'empathie, la bienveillance, le partage, l'accompagnement, l'écoute. Tout ça, ça fait partie de mon ADN. J'ai été éduqué comme ça, j'ai été élevé comme ça, c'est une partie de mon histoire. Donc ça, ce n'est pas difficile de les garder, mais au contraire, je vais faire en sorte de garder ces valeurs-là. Et après, les nouvelles méthodes, tout ce qui est digital, le numérique, tout ce qui va avec l'immobilier et au fur et à mesure du temps, vont être intégrés forcément dedans. Mais il y a quand même des valeurs qui vont rester fondamentales, qui sont très fortes.
- Speaker #0
Alors vous serez un jour seule à la tête du Cabinet Bedin. Comment est-ce que vous appréhendez cette prochaine étape ? Est-ce que vous l'appréhendez déjà peut-être ?
- Speaker #1
Non, en fait, je n'ai pas l'impression de l'appréhender puisque quelque part, c'est naturel pour moi, dans le sens où je suis au Cabinet Bedin depuis que j'ai un jour. Donc en fait, ce n'est rien de nouveau pour moi. C'est surtout, qu'il va falloir que je prenne ma place. Mme Bedin décidera de partir à Bora-Bora, c'est pas pour demain, mais dans tous les cas, il faudra que je prenne ma place et que je me fasse encore, comment dire, plus accepter, parceque je n'aime pas le mot "respecter" Je ne vais pas me faire accepter tel que je suis, comme je suis. Mais cela dit, on a mis en place des directeurs de réseaux justement pour nous aider à ce que l'information descendante et surtout l'information remontante soit plus fluide, de manière à ce que les collaborateurs puissent faire passer des messages auprès des directeurs de réseaux qui nous sont remontés, parce qu'il est évident qu'avec 250 collaborateurs et 65 agents, on ne peut pas être partout sur le terrain. On est plus à la direction, au travail d'équipe, pour penser, réfléchir, trouver les solutions. Donc ça, je vais continuer à ce que le réseau soit structuré. Il y a eu de très bons directeurs de réseau qui sont là depuis de nombreuses années, deux, je crois, depuis plus de 15 ans. Ils connaissent tous l'entreprise et ils vont continuer à grandir avec nous. Donc ça, c'est important. Et je vais continuer, évidemment, à faire avancer le réseau, comme Mme Bedin me l'a appris, en adaptant. certaines méthodes, certaines outils pour répondre aux besoins et aux évolutions. Et comme je l'ai dit tout à l'heure, vivre les crises immobilières qu'on a vécue, pour moi, en ce qui me concerne, reprendre le Cabinet Bedin, ça a été très formateur. Très formateur parce que je crois que ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir s'adapter, comme Mme Bedin l'a fait, dans ce moment de crise.
- Speaker #0
Quelle est votre vision pour l'avenir du Cabinet Bedin ? Quels sont les axes principaux sur lesquels vous souhaitez investir ou faire évoluer l'entreprise ?
- Speaker #1
Il y a beaucoup de choses à dire. D'abord, je souhaite dans un premier temps, agrandir le réseau en étant prudente et en ayant toujours en tête, qu'à tout moment, le marché peut se retourner et donc pouvoir m'adapter. Mais je veux et je souhaite continuer à développer le réseau sur d'autres secteurs. Ça, c'est vraiment la priorité numéro une. Ensuite, développer le réseau avec les outils qui sont dans l'air de temps, à savoir intégrer davantage l'intelligence artificielle, faire évoluer notre logiciel interne, développer encore plus l'expérience client et la relation client grâce au CRM qui est déjà mis en place mais le faire encore plus évoluer. Et puis surtout aussi de façon globale, travailler la relation avec les collaborateurs pour les fidéliser de manière à ce qu'ils soient mieux dans l'entreprise, qu'ils restent, parce qu'un collaborateur qui est fidèle, ça va aussi entraîner une certaine fidélisation de nos clients. Et par exemple aujourd'hui, c'est un véritable plaisir de voir les enfants de nos clients qui ont acheté ou vendu, ou loué avec nous, il y a un quatre, cinq, six ,sept ans, peu importe, qui viennent nous voir, pour nous confier leurs projets. Je trouve ça génial, c'est que les parents ont une bonne image du Cabinet Bedin, ils ont été staisfaits, donc les enfants prennent la suite. Et ça, pour moi, c'est génial. Ensuite, évidemment, on continue à développer les outils digitaux, qui deviennent de plus en plus importants, quelque soit l'entreprise, je pense. Mais par contre, je reste convaincue que la différence d'une bonne relation, passera toujours par l'humain. Et je reste convaincue aussi, à tort peut-être, qu'on ne pourra jamais robotiser les émotions et les sentiments. Ça fait partie quand même du savoir-être de nos collaborateurs. Nos clients, qu'ils soient acquéreurs, vendeurs ou locataires, lorsqu'ils prennent une décision quelque soit, il y a forcément sentiment, qui peut être de la joie, de la tristesse ou de la peur. C'est pour cela que nos collaborateurs accompagnent nos clients dans leur démarche et dans la prise de décision. Pour cela, je reviens dessus, il faut avoir un savoir-être très développé avec des valeurs très fortes. C'est la décision et la démarche que va prendre le client à ce moment-là et qui va correspondre à un moment, un moment dans sa vie qui est important et qui va faire qu'il va s'en rappeler et ça marquera sa vie. C'est pour ça que ça donne aussi un sens à la mission d'accompagnement de nos collaborateurs qui va les motiver dans ce métier quand même qui n'est pas facile parce qu'on touche à l'humain, on touche à des histoires, on touche à des moments de vie. C'est pour ça qu'il faut avoir un savoir-être très important. Ensuite, il y a quelque chose aussi qui est important pour moi, c'est que Mme Bedin, par ses compétences et surtout surtout, surtout, par ses valeurs très fortes, notamment de l'empathie et de la bienveillance, elle a su fidéliser de nombreux collaborateurs qui, aujourd'hui, ont encore 30, 35 ans, qui sont encore là, qui vont partir bientôt, d'autres qui sont déjà partis, mais cela dit, ces années à travailler aux côtés de Madame Bedin, pour moi, c'est des moments, c'est un élément fort, et que je souhaite conserver pour plus tard, et pour l'évolution de l'entreprise, cette fidélité, elle est forte. Et elle permet aussi quelque part de porter les valeurs et de pérenniser la relation de proximité avec le client. Et là aussi, j'ai vu que c'était un moment important, c'est que récemment on a intégré des enfants de collaborateurs soit en formation, soit dans un travail du service de location et de fondation, et ça c'est génial.
- Speaker #0
Il y a vraiment ce sentiment de continuité, d'histoire qui continue, parce que vous avez dit deux choses importantes et que je trouve même liées. La première, c'est qu'il y a des enfants de clients, d'anciens clients, qui viennent au Cabinet Bedin, qui font confiance au Cabinet Bedin, pour s'occuper de leur projet immobilier. C'est la première chose. Et puis, même dans l'entreprise, au sein des collaborateurs de l'entreprise, on a des enfants de collaborateurs qui viennent au Cabinet Bedin pour travailler. Vraiment, il y a une continuité dans l'histoire.
- Speaker #1
Ça revient à la fidélisation, quelque soit, que je sois collaborateur, que je sois client, mais pour qu'une entreprise grandisse, évolue, on ne peut pas se passer de cette fidélisation.
- Speaker #0
Maintenant, si on aborde davantage la partie culture d'entreprise, les valeurs de l'entreprise, ces valeurs, quels sont les principes que vous aimeriez que l'on associe au Cabinet Bedin sous votre direction ?
- Speaker #1
Alors, je souhaite plus que tout garder les valeurs que Mme BEDIN a données en l'entreprise, les valeurs qui sont fortes, à savoir la bienveillance, l'empathie, les comptes, l'immunité, le partage, l'accompagnement. Ce sont pour moi les valeurs humaines essentielles pour réussir dans ce métier et pour l'entreprise du Cabinet Bedin telle qu'elle est représentée. Donc aujourd'hui, c'est pour ça que l'on fait un recrutement, on n'attache pas forcément beaucoup d'importance à la compétence du candidat, mais c'est surtout à son savoir-être. Les valeurs qu'il va avoir pour accompagner le mieux possible nos clients, ça c'est important, parce que l'empathie, l'écoute, la disponibilité, le partage, l'accompagnement, c'est ce que nos clients recherchent pour mener à bien leur projet. Que je sois vendeur, acquéreur, peu importe. Donc pour moi, ça c'est essentiel et je souhaite que l'entreprise Cabinet Bedin garde ses valeurs plus que toutes. Après, je souhaite également continuer dans la mesure du possible notre participation avec Mécénat Chirurgie Cardiaque Enfants du Monde, de manière à pouvoir repérer un ou deux enfants par an, parce que c'est ça aussi, il y a des valeurs fortes, du partage, de l'accompagnement, de la bienveillance. une empathie et tout ça, ça nous rejoint. Donc, je souhaite aussi continuer à garder cette partenariat avec Mécénat. Et puis, je souhaite continuer à faire évoluer notre école de formation avec certains modules de formation actuellement qui sont certifiés QUALIOPI. Donc, on va continuer à améliorer tout ça pour proposer encore plus de formations. Pourquoi ces formations sont importantes ? Parce que le métier de l'immobilier a beaucoup évolué. Il y a beaucoup d'aspects juridiques qu'on trouve dessus. Et pour ça il faut que nos collaborateurs puissent répondre de façon le plus sereinement possible à nos clients parceque c'est ce qu'ils attendent. Les clients sont informés de beaucoup de choses mais ils ne connaissent peut-être pas l'impact juridique que peut avoir le projet qu'ils vont mener. Donc on les forme sur toute la partie commerciale, la partie juridique de manière à accompagner le mieux possible nos clients. Donc je vais continuer à développer cette école de formation.
- Speaker #0
Et alors ? On voit bien dans tout ce qu'on a pu lire jusque-là. Moi, je vous connais au-delà de ce podcast. Vous êtes connue pour être attachée aux relations humaines dans votre travail. Qu'est-ce qui vous anime dans le fait d'aider les autres ? Comment ça se traduit au sein du Cabinet Bedin ?
- Speaker #1
Alors, je dirais que nous avons un métier de communication avant tout. Et on doit être tous mutuellement à l'écoute des uns des autres, et aussi pour nos clients bien sûr. Et ça fait partie des relations humaines, une bonne communication, permet d'éviter des situations parfois complexes. Et c'est pour ça que la relation humaine va passer par une bonne communication. Une bonne communication va favoriser une bonne relation humaine. Donc je suis attachée à ces valeurs de relation humaine parce que je suis persuadée que l'entreprise peut grandir, peut évoluer, s'il y a une bonne communication au sein des collaborateurs, avec le dirigeant, et les collaborateurs entre eux. Il faut savoir aussi, je pense, que chaque personne a son histoire, son vécu, qui va forcément influencer le comportement en fonction des situations. Et c'est pour cela aussi qu'il est important que les relations soient bonnes entre les collaborateurs, entre les services, afin d'obtenir un objectif qui est fixé pour tout le monde, c'est-à-dire satisfaire le client, mais aussi que les collaborateurs prennent plaisir à venir travailler dans au Cabinet Bedin. Parce que le matin, il faut se lever, il faut avoir envie d'aller travailler. Si on n'a pas envie de venir travailler, on n'est pas heureux, on ne réussit pas. C'est pour ça que je suis attachée à ce que les équipes s'entendent bien entre elles, et qu'il y ait de belles relations entre elles, donc des relations humaines.
- Speaker #0
On arrive sur la dernière partie de ce podcast qui traite de l'engagement caritatif et sportif du Cabinet Bedin. Moi, je sais que le Cabinet Bedin soutient activement l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Pourquoi cet engagement particulier ? C'est quoi votre lien avec cette association ?
- Speaker #1
Alors d'abord, c'est parce que j'ai été sensibilisée dans le sens où j'ai été opérée du cœur à l'âge de 5 ans. Cette opération pour moi a été un excellent souvenir et je pense que c'est ça qui m'a peut-être donné envie à ce moment là de faire médecine.
- Speaker #0
Vous avez eu un excellent souvenir de cette opération.
- Speaker #1
Un excellent souvenir. J'ai passé un mois et demi à l'hôpital avec les médecins, les infirmières, l'expérience. Tout le personnel était formidable et l'hôpital était formidable aussi. C'est un excellent souvenir. C'est incroyable. Et puis, Mme Bedin, lors d'un événement au journal télévisé, je ne sais plus à quelle occasion, a rencontré Mme Françoise Yssartier, qui est la référence de Pôle Bordeaux, de Mécénat Chirurgie Cardiaque. Elle nous a parlé un petit peu de l'association, elle nous a parlé de Mme Leca, Francine Leca, qui était la fondatrice, à l'époque chirurgien cardiaque. Et Mme Bedin a évidemment a tout de suite adhéré à cette association, on en a parlé ensemble. Et il se trouve qu'au même moment, Mme Bedin avait eu l'idée de créer une école de formation. A l'époque, on n'était pas du tout certifié QUALIOPI, mais sur le principe qui était celui qu'elle nous a donné, c'est que nos formateurs, de notre école sont des personnes qui donnent de leur temps pour former les nouveaux et les anciens sur un domaine de compétences particuliers. Donc en fait, comme Mécénat Chirurgie Cardiaque, les médecins, les infirmières, les chirurgiens, les convoyeurs, les familles d'accueil, ce sont tous des volontaires et des bénévoles qui donnent de leur temps pour faire venir un enfant, le faire opérer et le faire repartir dans son pays. Et donc du coup on a dit, bon ok, on associe les centres de formation à Mécénat Chirurgie Cardiaque, donc nos formateurs sont vraiment liés à Mécénat parce que le principe est le même, partage bienveillance, disponibilité, écoute et surtout volontariat. Donc on appelle ça dans l'esprit de la continuité. Et nous on arrive à opérer un ou deux enfants par an en fonction de la situation économique et je dirais qu'aujourd'hui, la plus grande satisfaction, c'est de savoir que ces enfants-là repartent dans leur pays, chez leurs parents quand ils ont le coeur guéri. Et ça, je trouve ça fantastique.
- Speaker #0
Oui, je trouve ça aussi formidable. C'est vrai que pour des collaborateurs d'une entreprise, travailler, gagner sa vie avec cette entreprise, et en plus pouvoir se dire que par leur travail, ils arrivent à aider des enfants à se faire opérer pour qu'ils puissent repartir dans leur pays et avoir une vie normale, c'est absolument formidable. En plus du soutien caritatif, vous accompagnez également des projets sportifs, comme par exemple le jumping de Bordeaux. D'où vient cet intérêt pour le monde sportif, et en particulier pour l'équitation ?
- Speaker #1
Le monde sportif en particulier, c'est que je reste convaincue moi-même que le sport est quelque chose de très important dans le quotidien. Pour le mental, pour le bien-être, pour la santé, donc ça, je ne suis pas médecin, mais je crois que tous les médecins le disent, ça c'est vrai. Après, dans le sport, on va retrouver aussi les valeurs, les valeurs d'entraide, de partage, de bienveillance, d'écoute, d'attention, etc. Donc le sport est un sport, qu'il soit d'équipe, ou individuel, parceque même si c'est individuel, il y a quand même une équipe. Il y a un coach, donc je reste persuadée que le sport va aider, peut aider les personnes à être bien dans leur peau, bien dans leur basket. Ensuite, en ce qui concerne l'équitation en particulier, c'est que j'ai moi-même fait de l'équitation il ya très longtemps. Ça m'a à ce moment-là beaucoup aidée par rapport à mon handicap, le fait d'être en confiance, d'avoir une relation de proximité avec des gens avec qui on partage la même passion. Et ça c'est important. Après, c'est vrai que ce sport-là, pour moi, relève aussi des actions fortes. C'est-à-dire que c'est un sport puissant, puisque vous avez un animal entre les mains qui fait entre 400 et 500 kg, et la seule réaction qu'il aura sera la fuite. Donc il va falloir avoir beaucoup d'humilité, beaucoup d'écoute, beaucoup d'attention pour arriver à ce que ça fonctionne. Et dans le monde équestre, on parle souvent du couple, c'est-à-dire le cavalier et le cheval. Pourquoi le Jumping de Bordeaux ? Parce que ma mère, Mme Bedin, a sponsorisé une équipe avec un collaborateur deu Cabinet Bedin, il y a à peu près 30 ans de ça. Et on a eu un excellent souvenir. Il y a eu des clients qui ont été également invités. Et on a eu de très bons retours. Donc le temps a passé, on n'a plus jamais reproduit l'expérience, parce que c'est quand même un sport très particulier. Tout le monde n'adhère pas à ce sport-là, tout le monde ne le fait pas. Et puis l'animal peut parfois faire un peu peur, alors non. Et puis, il se trouve qu'à titre personnel, j'ai deux enfants, donc j'ai une fille de 14 ans, un garçon de 12 ans, et puis j'ai eu la bonne idée, une mauvaise idée, je ne sais pas, de mettre ma fille sur un poney, elle avait 3 ans et demi, et elle n'a plus jamais voulu en redescendre. Heureusement que mon fils n'a pas du tout approché, heureusement, un ça suffit. Et donc, elle a intégré des équipes, on a fait des rencontres avec des parents formidables, Et puis récemment elle a intégré une nouvelle équipe, dans cette équipe-là des cavalières jeunes mais très performantes avec un mental très fort. Et ce sport comme je le dis, qui est très puissant. Il demande d'avoir beaucoup d'humilité, beaucoup de patience, beaucoup d'écoute. Et surtout de se remettre en question quasiment tout le temps parce que ce qui est acquis la veille, ne l'est plus le lendemain, surtout avec un animal. Donc j'ai dit pourquoi ne pas retenter l'expérience. en sponsorisant une équipe de jeunes cavalières. Elles ont entre 14 ans et 16 ans. C'est la première fois qu'elles vont faire le Jumping de Bordeaux. Si tout va bien, parce que une fois de plus ce sont des animaux, on peut avoir de mauvaises surprises, mais normalement, si tout va bien, elles vont aller aux Jumping de Bordeaux sponsorisés par le Cabinet Bedin. Sur de très très belles épreuves. Donc, c'est vrai que l'équitation et le Jumping, pour moi, c'est important parce que ça représente et ça reprend les valeurs. Et je rajouterai un mot, c'est la puissance.
- Speaker #0
Et ça tout le monde ne serait pas capable de traiter cette puissance. Oui, on l'a bien compris. Moi, ce que je ressens, c'est que l'équitation vous a beaucoup apporté dans votre enfance. Et aujourd'hui, quelque part, vous rendez un petit peu au monde de l'équitation ce qu'il vous a apporté pendant votre enfance.
- Speaker #1
Tout à fait, exactement.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Julie, pour ce moment de partage. Votre parcours, vos valeurs, vos engagements nous inspirent vraiment. Est-ce que vous avez un dernier mot pour les auditeurs qui vous écoutent aujourd'hui ?
- Speaker #1
Bien sûr. Je dirais simplement merci. Merci à tous ceux qui auront pris le temps d'écouter. Et j'en terminerai, sur une note un petit peu, positive et philosophique, tant qu'on a la santé, quelque soit les situations, je reste persuadé qu'avec des bonnes valeurs, une bonne communication et de la volonté, rien n'est impossible.
- Speaker #0
Merci Julie. À très bientôt pour de nouveaux projets et des engagements passionnants. Pour nos auditeurs, déjà, merci de nous avoir écoutés. N'hésitez pas à vous abonner à notre chaîne. Comme ça, vous ne louperez aucun épisode et puis ça pourra nous soutenir. On vous invite également à mentionner dans les commentaires la personne ou le métier que vous aimeriez découvrir dans nos futurs podcasts. Et on vous dit à très bientôt.