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Le Podcast de l'Immobilier

CABINET BEDIN IMMOBILIER - La première agence de Madame BEDIN

CABINET BEDIN IMMOBILIER - La première agence de Madame BEDIN

13min |29/11/2024|

58

Play
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CABINET BEDIN IMMOBILIER - La première agence de Madame BEDIN

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13min |29/11/2024|

58

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Description

Madame Bedin est ma première invité pour ce nouveau Podcast dédié à l'immobilier.

Madame Bedin revient sur le début de l'aventure Cabinet Bedin avec l'ouverture de sa première agence à Pessac, son premier mandat et sa première vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre podcast dédié à l'immobilier. Ensemble, partons à la rencontre de professionnels passionnés. Explorons des sujets inspirants, découvrons leurs métiers et leurs précieux conseils au travers de témoignages captivants.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Immobilier avec 2 "j'aime". dédié à l'immobilier, où nous explorerons les tendances du marché, les défis et les succès rencontrés par les professionnels de ce secteur en perpétuelle évolution. Je suis Jérôme Perrault, votre hôte pour cette série d'épisodes passionnants. Aujourd'hui, je suis ravi d'accueillir une invitée spéciale, une pionnière dans le domaine de l'immobilier, une visionnaire qui a fondé l'une des plus grandes agences immobilières de notre région, pour ne pas dire la plus grande. Elle est une source d'inspiration pour de nombreux professionnels du secteur et une experte reconnue dans le domaine. Mesdames et messieurs, je vous remercie d'accueillir chaleureusement Madame Bedin, présidente fondatrice du cabinet Bedin. Bonjour Madame edin. Bonjour. Alors votre histoire fascine beaucoup de gens. Vous êtes partie de rien et vous avez monté un empire. J'ose dire, vous êtes une femme et aujourd'hui vous gérez, avec votre fille Julie, 65 agences. Vous nous fascinez Madame Bedin. Et je pense que beaucoup de monde aimerait en savoir plus sur qui vous êtes. Qu'est-ce qui vous a poussé à monter une agence immobilière ?

  • Speaker #2

    Je n'avais pas vraiment l'intention de créer une agence immobilière. J'ai fait des études de droit, j'ai un master 2 en droit et j'ai préparé une thèse pendant à peu près un an, un an et demi. J'avais comme objectif de devenir notaire. Donc pour embrasser ce métier, il fallait faire un stage de deux ans. Je n'ai pas trouvé de stage, donc j'ai décidé d'ouvrir une agence immobilière avec cependant l'espoir de trouver rapidement un stage, que je n'ai pas trouvé. Au début, sincèrement, je ne pensais pas faire carrière dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Alors, votre première agence, c'était en 1977, fin 1977. Cette agence, vous l'avez montée à quel endroit ?

  • Speaker #2

    Je l'ai créée sur un avenue Pasteur, l'ancienne route d'Arcachon, plus précisément 69 bis avenue Pasteur.

  • Speaker #1

    Pourquoi Pessac ?

  • Speaker #2

    Pessac. Alors, quand j'ai décidé d'ouvrir une agence, je pensais que ça serait judicieux de s'installer dans un endroit où il n'y avait pas trop d'agences immobilières. Donc je suis allée à la FNAIM car je suis... adhérente de ce syndicat FNAIM, je suis allée voir la secrétaire et je lui ai demandé de montrer une carte où les agences immobilières étaient installées. Il y en avait à ce moment-là beaucoup moins qu'aujourd'hui mais il y en avait à peu près un petit peu partout sur les communes Bordelaise sauf à un endroit, Pessac. Et lorsque je lui ai demandé pourquoi il n'y avait personne à Pessac, l'assistante, la secrétaire me répond que Il y avait eu un agent immobilier qui a été obligé d'arrêter son activité d'agence immobilière. Donc, ça a fait peur à sûrement beaucoup de confrères. Et moi, j'ai décidé de relever le défi en disant, justement, c'est là où je vais m'installer, à PESAC.

  • Speaker #1

    Alors, c'était une petite agence, une grande agence ? Elle était bien visible ?

  • Speaker #2

    Non, ce n'était ni une grande agence, ni une agence bien visible. Elle était effectivement située sur la route d'Arcachon, dans un bâtiment qui longeait la route, mais mon agence était au premier étage, donc ne se voyait pas très bien.

  • Speaker #1

    Mais pour autant, ça ne vous a pas empêché de faire de cette agence une belle agence. Et alors, est-ce que vous vous souvenez ? du premier mandat que vous avez rentré.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. C'était une maison à Bessac. J'ai un jour mon cousin qui m'appelle pour me dire qu'il avait vu un camion de déménagement dans sa rue et que c'était peut-être quelqu'un qui avait l'intention de vendre. Je me suis rendue à cette adresse. Malheureusement, il n'y avait plus personne. J'ai interrogé des voisins et j'ai trouvé une dame. qui me dit que le propriétaire de la maison venait de décéder en laissant un fils comme héritier. Elle me donne son nom. et elle me dit qu'il habite à ce moment-là au lotissement Les Castors, mais elle n'avait pas l'adresse précise. Donc je suis partie au lotissement Les Castors en début d'après-midi, et j'ai sonné pratiquement à toutes les portes, et j'ai trouvé le propriétaire de la maison, il était presque 21h le soir. Les gens m'ont vraiment très très bien accueillie, et voyant ma ténacité, ma persévérance, ils ont cru en moi, donc ils m'ont signé un mandat exclusif. Je suis repartie le vendredi soir avec un mandat exclusif. Pendant le week-end, mon mari a peint un panneau à vendre. Et dès le lundi matin, une personne me téléphonait pour pouvoir visiter ce bien en m'expliquant qu'elle laissait son enfant à une nounou qui habitait dans cette rue et qu'elle rêvait de pouvoir habiter le plus près possible de chez la nounou. Ils ont, ce couple a visité et nous avons signé le sous-seing privé le soir même.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un démarrage en fanfare. Vous avez rentré un mandat le jour J, J+1, la pancarte, J+2, la vente. Donc c'était un très bon début. Donc du coup, ma question suivante, c'était, est-ce que vous vous souvenez de la première visite, de cette première visite déjà ? Est-ce que vous étiez stressée pour cette première visite ?

  • Speaker #2

    Pas du tout, pas du tout. J'étais très amusée, encore une fois, parce que vraiment, j'ai pensé être de passage dans cette profession. En plus, le couple était très, très sympathique. J'étais très contente parce que ça faisait plaisir à ce couple d'améliorer leur vie, de pouvoir avoir leur petite-fille chez pratiquement leurs voisines. J'étais donc très, très contente et pas du tout stressée.

  • Speaker #1

    OK. Alors, on se remet dans le contexte de 1977. Vous êtes une femme. Vous êtes une femme qui crée une entreprise. Est-ce que le regard des gens a changé sur vous à ce moment-là ? Parce qu'on n'est pas comme en 2024, où ça semble aujourd'hui plus simple pour une femme d'accéder à ce type de poste. On imagine qu'en 1977, ça ne devait pas être facile.

  • Speaker #2

    C'était facile parce que les gens, les personnes ont toujours été bienveillantes et justement, ça m'a aidée d'être une femme. dans un métier d'homme qui, à ce moment-là, n'avait pas forcément une belle image. Et au contraire, je pense qu'être une femme a été un très, très gros avantage pour moi.

  • Speaker #1

    Très bien. Et alors, vous avez réussi à concilier votre vie personnelle et votre vie professionnelle aisément ?

  • Speaker #2

    Ah, aisément, je ne sais pas, mais j'ai concilié. Il y a sûrement eu des moments difficiles parce qu'en plus... C'est quand même un métier où il n'y a pas d'heure, puisque nous faisons visiter assez tard le soir. Donc, ça n'était pas facile de pouvoir être efficace à 100% quand effectivement, on est maman d'une petite fille qui, à ce moment-là, ma fille est née deux ans après ma création de la première agence. Mais je n'en ai pas un mauvais souvenir, donc je pense que ça n'a pas été si difficile que ça.

  • Speaker #1

    Oui. D'accord. Donc, cette première agence, vous étiez seule. Vous avez été seule longtemps dans cette agence ou quelqu'un vous a rapidement rejoint ?

  • Speaker #2

    Pratiquement deux ans après, lors d'une visite d'une maison à vendre, j'ai rencontré un négociateur qui visite en même temps que moi, mais qui travaillait dans une autre agence. Peut-être quelques jours après, ce négociateur vient me voir à l'agence en me disant J'ai envie de travailler avec vous Et moi je trouvais que c'était prématuré, j'avais encore très peu de mandat, je débutais, enfin je débutais, ça faisait pratiquement deux ans, mais je pensais qu'il n'y avait pas suffisamment pour deux personnes, donc à ce moment-là, je lui ai dit que je ne pouvais pas travailler avec lui, c'était trop tôt. Et quelques mois après, mais très peu, je pense, trois, quatre mois après, j'entends frapper à la porte de l'agence, Et là, lorsque j'ouvre la porte, je me trouve en face de ce négociateur qui arrivait avec des dossiers, son cartable, qui s'installe sur mon bureau en me disant maintenant j'y suis, j'y reste Et effectivement, il est resté plusieurs années. Nous avons travaillé ensemble et c'est grâce à lui que m'est venue l'idée que c'était un métier que l'on pouvait partager, avoir des collaborateurs et créer une véritable entreprise, ce que je voulais faire.

  • Speaker #1

    Oui, et que vous avez fait parce que… Aujourd'hui, vous avez 65 agences réparties sur Bordeaux, le bassin, les Landes, Toulouse. Un gros réseau, un gros réseau succursaliste. Alors, cette première agence à Pessac, vous étiez au premier étage, vous dites, elle n'était pas très visible et moi j'ai lu que vous aviez tapissé les murs avec des coquelicots.

  • Speaker #2

    Oui, c'est exact. Cette agence, comme je l'ai dit tout à l'heure, n'était pas vraiment très visible, puisque je n'étais pas en bas de porte, je n'étais pas en rez-de-chaussée, c'était au premier étage. Donc j'ai essayé de trouver ce qui pourrait attirer le regard des gens en voiture, puisque cette agence était sur la route d'Arcachon, assez fréquentée. Donc j'ai trouvé une tapisserie très très très voyante, avec des coquelicots énormes et disons que ce petit stratagème a marché et d'ailleurs ça faisait sourire les gens parce qu'ils prenaient l'habitude après lorsqu'ils passaient devant de regarder l'agence et en même temps ça m'a fait venir des clients qui ont vu l'agence alors que si je n'avais pas fait ça il était pratiquement invisible.

  • Speaker #1

    Alors moi je me suis demandé pourquoi des coquelicots et je suis allé chercher quelle a été la signification de cette fleur. Et j'ai découvert que le coquelicot représentait la mémoire des événements. Du coup, je trouve que c'est très en phase avec ce que nous sommes en train de faire avec ce podcast. Alors maintenant, je vais vous diffuser un petit extrait. Je vous laisse écouter.

  • Speaker #2

    Bonjour Madame Bedin.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous reconnaissez... Voilà, deux fois, comme ça. Au cas où vous ne l'auriez pas entendu. Je vous le mets deux fois. Alors, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Madame Bedin, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Oui,

  • Speaker #2

    il s'agit d'une fidèle collaboratrice qui s'appelle Valérie et dont nous avons fêté il y a quelques jours à une longue fidélité puisque ça fait maintenant 40 ans qu'elle est à mes côtés.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi j'ai demandé à Valérie d'enregistrer Bonjour Madame Bedin C'est parce que lorsque nous sommes à la direction et que vous arrivez le matin, tout le monde dit Bonjour Madame Bedin Et habituellement, dans les entreprises, on a plutôt habitude d'entendre les personnes s'appeler par leur prénom. Bonjour Yvette. On aurait imaginé entendre des bonjour Yvette, bonjour Yvette. Et on entend bonjour Madame Bedin. Pourquoi bonjour Madame Bedin et pas bonjour Yvette ?

  • Speaker #2

    C'est que je n'aime pas du tout, mon prénom. Donc, je préfère ne pas l'entendre. C'est pour ça je le regrette. Parce que je trouve que bonjour Madame Bedin, ça ne va pas. Mais non, non, je ne veux pas entendre mon prénom.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on arrête de dire Yvette et on continue à dire bonjour Madame Bedin. Ce podcast touche à sa fin. Merci infiniment à vous, Madame Bedin, pour cette discussion enrichissante. On a appris plein de choses sur vous. Vos éclairages, votre expertise ont été une source d'inspiration pour nous tous. J'espère qu'on va faire d'autres podcasts. Avant de nous quitter, j'aimerais adresser un message à nos auditeurs. Chers auditeurs, si vous avez apprécié cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir des histoires inspirantes, des conseils pratiques et des analyses approfondies sur le monde de l'immobilier, je vous invite à liker ce podcast et à le partager avec vos proches. Votre soutien est crucial pour faire connaître notre travail et permettre à notre communauté de grandir. Merci encore à tous pour votre écoute et votre soutien. Nous vous retrouverons bientôt pour un nouvel épisode, mais en attendant, continuez à explorer, à apprendre et à rêver dans le monde de l'immobilier. Prenez soin de vous et à bientôt. Aurevoir, madame Bedin. Aurevoir.

Description

Madame Bedin est ma première invité pour ce nouveau Podcast dédié à l'immobilier.

Madame Bedin revient sur le début de l'aventure Cabinet Bedin avec l'ouverture de sa première agence à Pessac, son premier mandat et sa première vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre podcast dédié à l'immobilier. Ensemble, partons à la rencontre de professionnels passionnés. Explorons des sujets inspirants, découvrons leurs métiers et leurs précieux conseils au travers de témoignages captivants.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Immobilier avec 2 "j'aime". dédié à l'immobilier, où nous explorerons les tendances du marché, les défis et les succès rencontrés par les professionnels de ce secteur en perpétuelle évolution. Je suis Jérôme Perrault, votre hôte pour cette série d'épisodes passionnants. Aujourd'hui, je suis ravi d'accueillir une invitée spéciale, une pionnière dans le domaine de l'immobilier, une visionnaire qui a fondé l'une des plus grandes agences immobilières de notre région, pour ne pas dire la plus grande. Elle est une source d'inspiration pour de nombreux professionnels du secteur et une experte reconnue dans le domaine. Mesdames et messieurs, je vous remercie d'accueillir chaleureusement Madame Bedin, présidente fondatrice du cabinet Bedin. Bonjour Madame edin. Bonjour. Alors votre histoire fascine beaucoup de gens. Vous êtes partie de rien et vous avez monté un empire. J'ose dire, vous êtes une femme et aujourd'hui vous gérez, avec votre fille Julie, 65 agences. Vous nous fascinez Madame Bedin. Et je pense que beaucoup de monde aimerait en savoir plus sur qui vous êtes. Qu'est-ce qui vous a poussé à monter une agence immobilière ?

  • Speaker #2

    Je n'avais pas vraiment l'intention de créer une agence immobilière. J'ai fait des études de droit, j'ai un master 2 en droit et j'ai préparé une thèse pendant à peu près un an, un an et demi. J'avais comme objectif de devenir notaire. Donc pour embrasser ce métier, il fallait faire un stage de deux ans. Je n'ai pas trouvé de stage, donc j'ai décidé d'ouvrir une agence immobilière avec cependant l'espoir de trouver rapidement un stage, que je n'ai pas trouvé. Au début, sincèrement, je ne pensais pas faire carrière dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Alors, votre première agence, c'était en 1977, fin 1977. Cette agence, vous l'avez montée à quel endroit ?

  • Speaker #2

    Je l'ai créée sur un avenue Pasteur, l'ancienne route d'Arcachon, plus précisément 69 bis avenue Pasteur.

  • Speaker #1

    Pourquoi Pessac ?

  • Speaker #2

    Pessac. Alors, quand j'ai décidé d'ouvrir une agence, je pensais que ça serait judicieux de s'installer dans un endroit où il n'y avait pas trop d'agences immobilières. Donc je suis allée à la FNAIM car je suis... adhérente de ce syndicat FNAIM, je suis allée voir la secrétaire et je lui ai demandé de montrer une carte où les agences immobilières étaient installées. Il y en avait à ce moment-là beaucoup moins qu'aujourd'hui mais il y en avait à peu près un petit peu partout sur les communes Bordelaise sauf à un endroit, Pessac. Et lorsque je lui ai demandé pourquoi il n'y avait personne à Pessac, l'assistante, la secrétaire me répond que Il y avait eu un agent immobilier qui a été obligé d'arrêter son activité d'agence immobilière. Donc, ça a fait peur à sûrement beaucoup de confrères. Et moi, j'ai décidé de relever le défi en disant, justement, c'est là où je vais m'installer, à PESAC.

  • Speaker #1

    Alors, c'était une petite agence, une grande agence ? Elle était bien visible ?

  • Speaker #2

    Non, ce n'était ni une grande agence, ni une agence bien visible. Elle était effectivement située sur la route d'Arcachon, dans un bâtiment qui longeait la route, mais mon agence était au premier étage, donc ne se voyait pas très bien.

  • Speaker #1

    Mais pour autant, ça ne vous a pas empêché de faire de cette agence une belle agence. Et alors, est-ce que vous vous souvenez ? du premier mandat que vous avez rentré.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. C'était une maison à Bessac. J'ai un jour mon cousin qui m'appelle pour me dire qu'il avait vu un camion de déménagement dans sa rue et que c'était peut-être quelqu'un qui avait l'intention de vendre. Je me suis rendue à cette adresse. Malheureusement, il n'y avait plus personne. J'ai interrogé des voisins et j'ai trouvé une dame. qui me dit que le propriétaire de la maison venait de décéder en laissant un fils comme héritier. Elle me donne son nom. et elle me dit qu'il habite à ce moment-là au lotissement Les Castors, mais elle n'avait pas l'adresse précise. Donc je suis partie au lotissement Les Castors en début d'après-midi, et j'ai sonné pratiquement à toutes les portes, et j'ai trouvé le propriétaire de la maison, il était presque 21h le soir. Les gens m'ont vraiment très très bien accueillie, et voyant ma ténacité, ma persévérance, ils ont cru en moi, donc ils m'ont signé un mandat exclusif. Je suis repartie le vendredi soir avec un mandat exclusif. Pendant le week-end, mon mari a peint un panneau à vendre. Et dès le lundi matin, une personne me téléphonait pour pouvoir visiter ce bien en m'expliquant qu'elle laissait son enfant à une nounou qui habitait dans cette rue et qu'elle rêvait de pouvoir habiter le plus près possible de chez la nounou. Ils ont, ce couple a visité et nous avons signé le sous-seing privé le soir même.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un démarrage en fanfare. Vous avez rentré un mandat le jour J, J+1, la pancarte, J+2, la vente. Donc c'était un très bon début. Donc du coup, ma question suivante, c'était, est-ce que vous vous souvenez de la première visite, de cette première visite déjà ? Est-ce que vous étiez stressée pour cette première visite ?

  • Speaker #2

    Pas du tout, pas du tout. J'étais très amusée, encore une fois, parce que vraiment, j'ai pensé être de passage dans cette profession. En plus, le couple était très, très sympathique. J'étais très contente parce que ça faisait plaisir à ce couple d'améliorer leur vie, de pouvoir avoir leur petite-fille chez pratiquement leurs voisines. J'étais donc très, très contente et pas du tout stressée.

  • Speaker #1

    OK. Alors, on se remet dans le contexte de 1977. Vous êtes une femme. Vous êtes une femme qui crée une entreprise. Est-ce que le regard des gens a changé sur vous à ce moment-là ? Parce qu'on n'est pas comme en 2024, où ça semble aujourd'hui plus simple pour une femme d'accéder à ce type de poste. On imagine qu'en 1977, ça ne devait pas être facile.

  • Speaker #2

    C'était facile parce que les gens, les personnes ont toujours été bienveillantes et justement, ça m'a aidée d'être une femme. dans un métier d'homme qui, à ce moment-là, n'avait pas forcément une belle image. Et au contraire, je pense qu'être une femme a été un très, très gros avantage pour moi.

  • Speaker #1

    Très bien. Et alors, vous avez réussi à concilier votre vie personnelle et votre vie professionnelle aisément ?

  • Speaker #2

    Ah, aisément, je ne sais pas, mais j'ai concilié. Il y a sûrement eu des moments difficiles parce qu'en plus... C'est quand même un métier où il n'y a pas d'heure, puisque nous faisons visiter assez tard le soir. Donc, ça n'était pas facile de pouvoir être efficace à 100% quand effectivement, on est maman d'une petite fille qui, à ce moment-là, ma fille est née deux ans après ma création de la première agence. Mais je n'en ai pas un mauvais souvenir, donc je pense que ça n'a pas été si difficile que ça.

  • Speaker #1

    Oui. D'accord. Donc, cette première agence, vous étiez seule. Vous avez été seule longtemps dans cette agence ou quelqu'un vous a rapidement rejoint ?

  • Speaker #2

    Pratiquement deux ans après, lors d'une visite d'une maison à vendre, j'ai rencontré un négociateur qui visite en même temps que moi, mais qui travaillait dans une autre agence. Peut-être quelques jours après, ce négociateur vient me voir à l'agence en me disant J'ai envie de travailler avec vous Et moi je trouvais que c'était prématuré, j'avais encore très peu de mandat, je débutais, enfin je débutais, ça faisait pratiquement deux ans, mais je pensais qu'il n'y avait pas suffisamment pour deux personnes, donc à ce moment-là, je lui ai dit que je ne pouvais pas travailler avec lui, c'était trop tôt. Et quelques mois après, mais très peu, je pense, trois, quatre mois après, j'entends frapper à la porte de l'agence, Et là, lorsque j'ouvre la porte, je me trouve en face de ce négociateur qui arrivait avec des dossiers, son cartable, qui s'installe sur mon bureau en me disant maintenant j'y suis, j'y reste Et effectivement, il est resté plusieurs années. Nous avons travaillé ensemble et c'est grâce à lui que m'est venue l'idée que c'était un métier que l'on pouvait partager, avoir des collaborateurs et créer une véritable entreprise, ce que je voulais faire.

  • Speaker #1

    Oui, et que vous avez fait parce que… Aujourd'hui, vous avez 65 agences réparties sur Bordeaux, le bassin, les Landes, Toulouse. Un gros réseau, un gros réseau succursaliste. Alors, cette première agence à Pessac, vous étiez au premier étage, vous dites, elle n'était pas très visible et moi j'ai lu que vous aviez tapissé les murs avec des coquelicots.

  • Speaker #2

    Oui, c'est exact. Cette agence, comme je l'ai dit tout à l'heure, n'était pas vraiment très visible, puisque je n'étais pas en bas de porte, je n'étais pas en rez-de-chaussée, c'était au premier étage. Donc j'ai essayé de trouver ce qui pourrait attirer le regard des gens en voiture, puisque cette agence était sur la route d'Arcachon, assez fréquentée. Donc j'ai trouvé une tapisserie très très très voyante, avec des coquelicots énormes et disons que ce petit stratagème a marché et d'ailleurs ça faisait sourire les gens parce qu'ils prenaient l'habitude après lorsqu'ils passaient devant de regarder l'agence et en même temps ça m'a fait venir des clients qui ont vu l'agence alors que si je n'avais pas fait ça il était pratiquement invisible.

  • Speaker #1

    Alors moi je me suis demandé pourquoi des coquelicots et je suis allé chercher quelle a été la signification de cette fleur. Et j'ai découvert que le coquelicot représentait la mémoire des événements. Du coup, je trouve que c'est très en phase avec ce que nous sommes en train de faire avec ce podcast. Alors maintenant, je vais vous diffuser un petit extrait. Je vous laisse écouter.

  • Speaker #2

    Bonjour Madame Bedin.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous reconnaissez... Voilà, deux fois, comme ça. Au cas où vous ne l'auriez pas entendu. Je vous le mets deux fois. Alors, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Madame Bedin, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Oui,

  • Speaker #2

    il s'agit d'une fidèle collaboratrice qui s'appelle Valérie et dont nous avons fêté il y a quelques jours à une longue fidélité puisque ça fait maintenant 40 ans qu'elle est à mes côtés.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi j'ai demandé à Valérie d'enregistrer Bonjour Madame Bedin C'est parce que lorsque nous sommes à la direction et que vous arrivez le matin, tout le monde dit Bonjour Madame Bedin Et habituellement, dans les entreprises, on a plutôt habitude d'entendre les personnes s'appeler par leur prénom. Bonjour Yvette. On aurait imaginé entendre des bonjour Yvette, bonjour Yvette. Et on entend bonjour Madame Bedin. Pourquoi bonjour Madame Bedin et pas bonjour Yvette ?

  • Speaker #2

    C'est que je n'aime pas du tout, mon prénom. Donc, je préfère ne pas l'entendre. C'est pour ça je le regrette. Parce que je trouve que bonjour Madame Bedin, ça ne va pas. Mais non, non, je ne veux pas entendre mon prénom.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on arrête de dire Yvette et on continue à dire bonjour Madame Bedin. Ce podcast touche à sa fin. Merci infiniment à vous, Madame Bedin, pour cette discussion enrichissante. On a appris plein de choses sur vous. Vos éclairages, votre expertise ont été une source d'inspiration pour nous tous. J'espère qu'on va faire d'autres podcasts. Avant de nous quitter, j'aimerais adresser un message à nos auditeurs. Chers auditeurs, si vous avez apprécié cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir des histoires inspirantes, des conseils pratiques et des analyses approfondies sur le monde de l'immobilier, je vous invite à liker ce podcast et à le partager avec vos proches. Votre soutien est crucial pour faire connaître notre travail et permettre à notre communauté de grandir. Merci encore à tous pour votre écoute et votre soutien. Nous vous retrouverons bientôt pour un nouvel épisode, mais en attendant, continuez à explorer, à apprendre et à rêver dans le monde de l'immobilier. Prenez soin de vous et à bientôt. Aurevoir, madame Bedin. Aurevoir.

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Madame Bedin est ma première invité pour ce nouveau Podcast dédié à l'immobilier.

Madame Bedin revient sur le début de l'aventure Cabinet Bedin avec l'ouverture de sa première agence à Pessac, son premier mandat et sa première vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre podcast dédié à l'immobilier. Ensemble, partons à la rencontre de professionnels passionnés. Explorons des sujets inspirants, découvrons leurs métiers et leurs précieux conseils au travers de témoignages captivants.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Immobilier avec 2 "j'aime". dédié à l'immobilier, où nous explorerons les tendances du marché, les défis et les succès rencontrés par les professionnels de ce secteur en perpétuelle évolution. Je suis Jérôme Perrault, votre hôte pour cette série d'épisodes passionnants. Aujourd'hui, je suis ravi d'accueillir une invitée spéciale, une pionnière dans le domaine de l'immobilier, une visionnaire qui a fondé l'une des plus grandes agences immobilières de notre région, pour ne pas dire la plus grande. Elle est une source d'inspiration pour de nombreux professionnels du secteur et une experte reconnue dans le domaine. Mesdames et messieurs, je vous remercie d'accueillir chaleureusement Madame Bedin, présidente fondatrice du cabinet Bedin. Bonjour Madame edin. Bonjour. Alors votre histoire fascine beaucoup de gens. Vous êtes partie de rien et vous avez monté un empire. J'ose dire, vous êtes une femme et aujourd'hui vous gérez, avec votre fille Julie, 65 agences. Vous nous fascinez Madame Bedin. Et je pense que beaucoup de monde aimerait en savoir plus sur qui vous êtes. Qu'est-ce qui vous a poussé à monter une agence immobilière ?

  • Speaker #2

    Je n'avais pas vraiment l'intention de créer une agence immobilière. J'ai fait des études de droit, j'ai un master 2 en droit et j'ai préparé une thèse pendant à peu près un an, un an et demi. J'avais comme objectif de devenir notaire. Donc pour embrasser ce métier, il fallait faire un stage de deux ans. Je n'ai pas trouvé de stage, donc j'ai décidé d'ouvrir une agence immobilière avec cependant l'espoir de trouver rapidement un stage, que je n'ai pas trouvé. Au début, sincèrement, je ne pensais pas faire carrière dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Alors, votre première agence, c'était en 1977, fin 1977. Cette agence, vous l'avez montée à quel endroit ?

  • Speaker #2

    Je l'ai créée sur un avenue Pasteur, l'ancienne route d'Arcachon, plus précisément 69 bis avenue Pasteur.

  • Speaker #1

    Pourquoi Pessac ?

  • Speaker #2

    Pessac. Alors, quand j'ai décidé d'ouvrir une agence, je pensais que ça serait judicieux de s'installer dans un endroit où il n'y avait pas trop d'agences immobilières. Donc je suis allée à la FNAIM car je suis... adhérente de ce syndicat FNAIM, je suis allée voir la secrétaire et je lui ai demandé de montrer une carte où les agences immobilières étaient installées. Il y en avait à ce moment-là beaucoup moins qu'aujourd'hui mais il y en avait à peu près un petit peu partout sur les communes Bordelaise sauf à un endroit, Pessac. Et lorsque je lui ai demandé pourquoi il n'y avait personne à Pessac, l'assistante, la secrétaire me répond que Il y avait eu un agent immobilier qui a été obligé d'arrêter son activité d'agence immobilière. Donc, ça a fait peur à sûrement beaucoup de confrères. Et moi, j'ai décidé de relever le défi en disant, justement, c'est là où je vais m'installer, à PESAC.

  • Speaker #1

    Alors, c'était une petite agence, une grande agence ? Elle était bien visible ?

  • Speaker #2

    Non, ce n'était ni une grande agence, ni une agence bien visible. Elle était effectivement située sur la route d'Arcachon, dans un bâtiment qui longeait la route, mais mon agence était au premier étage, donc ne se voyait pas très bien.

  • Speaker #1

    Mais pour autant, ça ne vous a pas empêché de faire de cette agence une belle agence. Et alors, est-ce que vous vous souvenez ? du premier mandat que vous avez rentré.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. C'était une maison à Bessac. J'ai un jour mon cousin qui m'appelle pour me dire qu'il avait vu un camion de déménagement dans sa rue et que c'était peut-être quelqu'un qui avait l'intention de vendre. Je me suis rendue à cette adresse. Malheureusement, il n'y avait plus personne. J'ai interrogé des voisins et j'ai trouvé une dame. qui me dit que le propriétaire de la maison venait de décéder en laissant un fils comme héritier. Elle me donne son nom. et elle me dit qu'il habite à ce moment-là au lotissement Les Castors, mais elle n'avait pas l'adresse précise. Donc je suis partie au lotissement Les Castors en début d'après-midi, et j'ai sonné pratiquement à toutes les portes, et j'ai trouvé le propriétaire de la maison, il était presque 21h le soir. Les gens m'ont vraiment très très bien accueillie, et voyant ma ténacité, ma persévérance, ils ont cru en moi, donc ils m'ont signé un mandat exclusif. Je suis repartie le vendredi soir avec un mandat exclusif. Pendant le week-end, mon mari a peint un panneau à vendre. Et dès le lundi matin, une personne me téléphonait pour pouvoir visiter ce bien en m'expliquant qu'elle laissait son enfant à une nounou qui habitait dans cette rue et qu'elle rêvait de pouvoir habiter le plus près possible de chez la nounou. Ils ont, ce couple a visité et nous avons signé le sous-seing privé le soir même.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un démarrage en fanfare. Vous avez rentré un mandat le jour J, J+1, la pancarte, J+2, la vente. Donc c'était un très bon début. Donc du coup, ma question suivante, c'était, est-ce que vous vous souvenez de la première visite, de cette première visite déjà ? Est-ce que vous étiez stressée pour cette première visite ?

  • Speaker #2

    Pas du tout, pas du tout. J'étais très amusée, encore une fois, parce que vraiment, j'ai pensé être de passage dans cette profession. En plus, le couple était très, très sympathique. J'étais très contente parce que ça faisait plaisir à ce couple d'améliorer leur vie, de pouvoir avoir leur petite-fille chez pratiquement leurs voisines. J'étais donc très, très contente et pas du tout stressée.

  • Speaker #1

    OK. Alors, on se remet dans le contexte de 1977. Vous êtes une femme. Vous êtes une femme qui crée une entreprise. Est-ce que le regard des gens a changé sur vous à ce moment-là ? Parce qu'on n'est pas comme en 2024, où ça semble aujourd'hui plus simple pour une femme d'accéder à ce type de poste. On imagine qu'en 1977, ça ne devait pas être facile.

  • Speaker #2

    C'était facile parce que les gens, les personnes ont toujours été bienveillantes et justement, ça m'a aidée d'être une femme. dans un métier d'homme qui, à ce moment-là, n'avait pas forcément une belle image. Et au contraire, je pense qu'être une femme a été un très, très gros avantage pour moi.

  • Speaker #1

    Très bien. Et alors, vous avez réussi à concilier votre vie personnelle et votre vie professionnelle aisément ?

  • Speaker #2

    Ah, aisément, je ne sais pas, mais j'ai concilié. Il y a sûrement eu des moments difficiles parce qu'en plus... C'est quand même un métier où il n'y a pas d'heure, puisque nous faisons visiter assez tard le soir. Donc, ça n'était pas facile de pouvoir être efficace à 100% quand effectivement, on est maman d'une petite fille qui, à ce moment-là, ma fille est née deux ans après ma création de la première agence. Mais je n'en ai pas un mauvais souvenir, donc je pense que ça n'a pas été si difficile que ça.

  • Speaker #1

    Oui. D'accord. Donc, cette première agence, vous étiez seule. Vous avez été seule longtemps dans cette agence ou quelqu'un vous a rapidement rejoint ?

  • Speaker #2

    Pratiquement deux ans après, lors d'une visite d'une maison à vendre, j'ai rencontré un négociateur qui visite en même temps que moi, mais qui travaillait dans une autre agence. Peut-être quelques jours après, ce négociateur vient me voir à l'agence en me disant J'ai envie de travailler avec vous Et moi je trouvais que c'était prématuré, j'avais encore très peu de mandat, je débutais, enfin je débutais, ça faisait pratiquement deux ans, mais je pensais qu'il n'y avait pas suffisamment pour deux personnes, donc à ce moment-là, je lui ai dit que je ne pouvais pas travailler avec lui, c'était trop tôt. Et quelques mois après, mais très peu, je pense, trois, quatre mois après, j'entends frapper à la porte de l'agence, Et là, lorsque j'ouvre la porte, je me trouve en face de ce négociateur qui arrivait avec des dossiers, son cartable, qui s'installe sur mon bureau en me disant maintenant j'y suis, j'y reste Et effectivement, il est resté plusieurs années. Nous avons travaillé ensemble et c'est grâce à lui que m'est venue l'idée que c'était un métier que l'on pouvait partager, avoir des collaborateurs et créer une véritable entreprise, ce que je voulais faire.

  • Speaker #1

    Oui, et que vous avez fait parce que… Aujourd'hui, vous avez 65 agences réparties sur Bordeaux, le bassin, les Landes, Toulouse. Un gros réseau, un gros réseau succursaliste. Alors, cette première agence à Pessac, vous étiez au premier étage, vous dites, elle n'était pas très visible et moi j'ai lu que vous aviez tapissé les murs avec des coquelicots.

  • Speaker #2

    Oui, c'est exact. Cette agence, comme je l'ai dit tout à l'heure, n'était pas vraiment très visible, puisque je n'étais pas en bas de porte, je n'étais pas en rez-de-chaussée, c'était au premier étage. Donc j'ai essayé de trouver ce qui pourrait attirer le regard des gens en voiture, puisque cette agence était sur la route d'Arcachon, assez fréquentée. Donc j'ai trouvé une tapisserie très très très voyante, avec des coquelicots énormes et disons que ce petit stratagème a marché et d'ailleurs ça faisait sourire les gens parce qu'ils prenaient l'habitude après lorsqu'ils passaient devant de regarder l'agence et en même temps ça m'a fait venir des clients qui ont vu l'agence alors que si je n'avais pas fait ça il était pratiquement invisible.

  • Speaker #1

    Alors moi je me suis demandé pourquoi des coquelicots et je suis allé chercher quelle a été la signification de cette fleur. Et j'ai découvert que le coquelicot représentait la mémoire des événements. Du coup, je trouve que c'est très en phase avec ce que nous sommes en train de faire avec ce podcast. Alors maintenant, je vais vous diffuser un petit extrait. Je vous laisse écouter.

  • Speaker #2

    Bonjour Madame Bedin.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous reconnaissez... Voilà, deux fois, comme ça. Au cas où vous ne l'auriez pas entendu. Je vous le mets deux fois. Alors, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Madame Bedin, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Oui,

  • Speaker #2

    il s'agit d'une fidèle collaboratrice qui s'appelle Valérie et dont nous avons fêté il y a quelques jours à une longue fidélité puisque ça fait maintenant 40 ans qu'elle est à mes côtés.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi j'ai demandé à Valérie d'enregistrer Bonjour Madame Bedin C'est parce que lorsque nous sommes à la direction et que vous arrivez le matin, tout le monde dit Bonjour Madame Bedin Et habituellement, dans les entreprises, on a plutôt habitude d'entendre les personnes s'appeler par leur prénom. Bonjour Yvette. On aurait imaginé entendre des bonjour Yvette, bonjour Yvette. Et on entend bonjour Madame Bedin. Pourquoi bonjour Madame Bedin et pas bonjour Yvette ?

  • Speaker #2

    C'est que je n'aime pas du tout, mon prénom. Donc, je préfère ne pas l'entendre. C'est pour ça je le regrette. Parce que je trouve que bonjour Madame Bedin, ça ne va pas. Mais non, non, je ne veux pas entendre mon prénom.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on arrête de dire Yvette et on continue à dire bonjour Madame Bedin. Ce podcast touche à sa fin. Merci infiniment à vous, Madame Bedin, pour cette discussion enrichissante. On a appris plein de choses sur vous. Vos éclairages, votre expertise ont été une source d'inspiration pour nous tous. J'espère qu'on va faire d'autres podcasts. Avant de nous quitter, j'aimerais adresser un message à nos auditeurs. Chers auditeurs, si vous avez apprécié cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir des histoires inspirantes, des conseils pratiques et des analyses approfondies sur le monde de l'immobilier, je vous invite à liker ce podcast et à le partager avec vos proches. Votre soutien est crucial pour faire connaître notre travail et permettre à notre communauté de grandir. Merci encore à tous pour votre écoute et votre soutien. Nous vous retrouverons bientôt pour un nouvel épisode, mais en attendant, continuez à explorer, à apprendre et à rêver dans le monde de l'immobilier. Prenez soin de vous et à bientôt. Aurevoir, madame Bedin. Aurevoir.

Description

Madame Bedin est ma première invité pour ce nouveau Podcast dédié à l'immobilier.

Madame Bedin revient sur le début de l'aventure Cabinet Bedin avec l'ouverture de sa première agence à Pessac, son premier mandat et sa première vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre podcast dédié à l'immobilier. Ensemble, partons à la rencontre de professionnels passionnés. Explorons des sujets inspirants, découvrons leurs métiers et leurs précieux conseils au travers de témoignages captivants.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Immobilier avec 2 "j'aime". dédié à l'immobilier, où nous explorerons les tendances du marché, les défis et les succès rencontrés par les professionnels de ce secteur en perpétuelle évolution. Je suis Jérôme Perrault, votre hôte pour cette série d'épisodes passionnants. Aujourd'hui, je suis ravi d'accueillir une invitée spéciale, une pionnière dans le domaine de l'immobilier, une visionnaire qui a fondé l'une des plus grandes agences immobilières de notre région, pour ne pas dire la plus grande. Elle est une source d'inspiration pour de nombreux professionnels du secteur et une experte reconnue dans le domaine. Mesdames et messieurs, je vous remercie d'accueillir chaleureusement Madame Bedin, présidente fondatrice du cabinet Bedin. Bonjour Madame edin. Bonjour. Alors votre histoire fascine beaucoup de gens. Vous êtes partie de rien et vous avez monté un empire. J'ose dire, vous êtes une femme et aujourd'hui vous gérez, avec votre fille Julie, 65 agences. Vous nous fascinez Madame Bedin. Et je pense que beaucoup de monde aimerait en savoir plus sur qui vous êtes. Qu'est-ce qui vous a poussé à monter une agence immobilière ?

  • Speaker #2

    Je n'avais pas vraiment l'intention de créer une agence immobilière. J'ai fait des études de droit, j'ai un master 2 en droit et j'ai préparé une thèse pendant à peu près un an, un an et demi. J'avais comme objectif de devenir notaire. Donc pour embrasser ce métier, il fallait faire un stage de deux ans. Je n'ai pas trouvé de stage, donc j'ai décidé d'ouvrir une agence immobilière avec cependant l'espoir de trouver rapidement un stage, que je n'ai pas trouvé. Au début, sincèrement, je ne pensais pas faire carrière dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Alors, votre première agence, c'était en 1977, fin 1977. Cette agence, vous l'avez montée à quel endroit ?

  • Speaker #2

    Je l'ai créée sur un avenue Pasteur, l'ancienne route d'Arcachon, plus précisément 69 bis avenue Pasteur.

  • Speaker #1

    Pourquoi Pessac ?

  • Speaker #2

    Pessac. Alors, quand j'ai décidé d'ouvrir une agence, je pensais que ça serait judicieux de s'installer dans un endroit où il n'y avait pas trop d'agences immobilières. Donc je suis allée à la FNAIM car je suis... adhérente de ce syndicat FNAIM, je suis allée voir la secrétaire et je lui ai demandé de montrer une carte où les agences immobilières étaient installées. Il y en avait à ce moment-là beaucoup moins qu'aujourd'hui mais il y en avait à peu près un petit peu partout sur les communes Bordelaise sauf à un endroit, Pessac. Et lorsque je lui ai demandé pourquoi il n'y avait personne à Pessac, l'assistante, la secrétaire me répond que Il y avait eu un agent immobilier qui a été obligé d'arrêter son activité d'agence immobilière. Donc, ça a fait peur à sûrement beaucoup de confrères. Et moi, j'ai décidé de relever le défi en disant, justement, c'est là où je vais m'installer, à PESAC.

  • Speaker #1

    Alors, c'était une petite agence, une grande agence ? Elle était bien visible ?

  • Speaker #2

    Non, ce n'était ni une grande agence, ni une agence bien visible. Elle était effectivement située sur la route d'Arcachon, dans un bâtiment qui longeait la route, mais mon agence était au premier étage, donc ne se voyait pas très bien.

  • Speaker #1

    Mais pour autant, ça ne vous a pas empêché de faire de cette agence une belle agence. Et alors, est-ce que vous vous souvenez ? du premier mandat que vous avez rentré.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. C'était une maison à Bessac. J'ai un jour mon cousin qui m'appelle pour me dire qu'il avait vu un camion de déménagement dans sa rue et que c'était peut-être quelqu'un qui avait l'intention de vendre. Je me suis rendue à cette adresse. Malheureusement, il n'y avait plus personne. J'ai interrogé des voisins et j'ai trouvé une dame. qui me dit que le propriétaire de la maison venait de décéder en laissant un fils comme héritier. Elle me donne son nom. et elle me dit qu'il habite à ce moment-là au lotissement Les Castors, mais elle n'avait pas l'adresse précise. Donc je suis partie au lotissement Les Castors en début d'après-midi, et j'ai sonné pratiquement à toutes les portes, et j'ai trouvé le propriétaire de la maison, il était presque 21h le soir. Les gens m'ont vraiment très très bien accueillie, et voyant ma ténacité, ma persévérance, ils ont cru en moi, donc ils m'ont signé un mandat exclusif. Je suis repartie le vendredi soir avec un mandat exclusif. Pendant le week-end, mon mari a peint un panneau à vendre. Et dès le lundi matin, une personne me téléphonait pour pouvoir visiter ce bien en m'expliquant qu'elle laissait son enfant à une nounou qui habitait dans cette rue et qu'elle rêvait de pouvoir habiter le plus près possible de chez la nounou. Ils ont, ce couple a visité et nous avons signé le sous-seing privé le soir même.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un démarrage en fanfare. Vous avez rentré un mandat le jour J, J+1, la pancarte, J+2, la vente. Donc c'était un très bon début. Donc du coup, ma question suivante, c'était, est-ce que vous vous souvenez de la première visite, de cette première visite déjà ? Est-ce que vous étiez stressée pour cette première visite ?

  • Speaker #2

    Pas du tout, pas du tout. J'étais très amusée, encore une fois, parce que vraiment, j'ai pensé être de passage dans cette profession. En plus, le couple était très, très sympathique. J'étais très contente parce que ça faisait plaisir à ce couple d'améliorer leur vie, de pouvoir avoir leur petite-fille chez pratiquement leurs voisines. J'étais donc très, très contente et pas du tout stressée.

  • Speaker #1

    OK. Alors, on se remet dans le contexte de 1977. Vous êtes une femme. Vous êtes une femme qui crée une entreprise. Est-ce que le regard des gens a changé sur vous à ce moment-là ? Parce qu'on n'est pas comme en 2024, où ça semble aujourd'hui plus simple pour une femme d'accéder à ce type de poste. On imagine qu'en 1977, ça ne devait pas être facile.

  • Speaker #2

    C'était facile parce que les gens, les personnes ont toujours été bienveillantes et justement, ça m'a aidée d'être une femme. dans un métier d'homme qui, à ce moment-là, n'avait pas forcément une belle image. Et au contraire, je pense qu'être une femme a été un très, très gros avantage pour moi.

  • Speaker #1

    Très bien. Et alors, vous avez réussi à concilier votre vie personnelle et votre vie professionnelle aisément ?

  • Speaker #2

    Ah, aisément, je ne sais pas, mais j'ai concilié. Il y a sûrement eu des moments difficiles parce qu'en plus... C'est quand même un métier où il n'y a pas d'heure, puisque nous faisons visiter assez tard le soir. Donc, ça n'était pas facile de pouvoir être efficace à 100% quand effectivement, on est maman d'une petite fille qui, à ce moment-là, ma fille est née deux ans après ma création de la première agence. Mais je n'en ai pas un mauvais souvenir, donc je pense que ça n'a pas été si difficile que ça.

  • Speaker #1

    Oui. D'accord. Donc, cette première agence, vous étiez seule. Vous avez été seule longtemps dans cette agence ou quelqu'un vous a rapidement rejoint ?

  • Speaker #2

    Pratiquement deux ans après, lors d'une visite d'une maison à vendre, j'ai rencontré un négociateur qui visite en même temps que moi, mais qui travaillait dans une autre agence. Peut-être quelques jours après, ce négociateur vient me voir à l'agence en me disant J'ai envie de travailler avec vous Et moi je trouvais que c'était prématuré, j'avais encore très peu de mandat, je débutais, enfin je débutais, ça faisait pratiquement deux ans, mais je pensais qu'il n'y avait pas suffisamment pour deux personnes, donc à ce moment-là, je lui ai dit que je ne pouvais pas travailler avec lui, c'était trop tôt. Et quelques mois après, mais très peu, je pense, trois, quatre mois après, j'entends frapper à la porte de l'agence, Et là, lorsque j'ouvre la porte, je me trouve en face de ce négociateur qui arrivait avec des dossiers, son cartable, qui s'installe sur mon bureau en me disant maintenant j'y suis, j'y reste Et effectivement, il est resté plusieurs années. Nous avons travaillé ensemble et c'est grâce à lui que m'est venue l'idée que c'était un métier que l'on pouvait partager, avoir des collaborateurs et créer une véritable entreprise, ce que je voulais faire.

  • Speaker #1

    Oui, et que vous avez fait parce que… Aujourd'hui, vous avez 65 agences réparties sur Bordeaux, le bassin, les Landes, Toulouse. Un gros réseau, un gros réseau succursaliste. Alors, cette première agence à Pessac, vous étiez au premier étage, vous dites, elle n'était pas très visible et moi j'ai lu que vous aviez tapissé les murs avec des coquelicots.

  • Speaker #2

    Oui, c'est exact. Cette agence, comme je l'ai dit tout à l'heure, n'était pas vraiment très visible, puisque je n'étais pas en bas de porte, je n'étais pas en rez-de-chaussée, c'était au premier étage. Donc j'ai essayé de trouver ce qui pourrait attirer le regard des gens en voiture, puisque cette agence était sur la route d'Arcachon, assez fréquentée. Donc j'ai trouvé une tapisserie très très très voyante, avec des coquelicots énormes et disons que ce petit stratagème a marché et d'ailleurs ça faisait sourire les gens parce qu'ils prenaient l'habitude après lorsqu'ils passaient devant de regarder l'agence et en même temps ça m'a fait venir des clients qui ont vu l'agence alors que si je n'avais pas fait ça il était pratiquement invisible.

  • Speaker #1

    Alors moi je me suis demandé pourquoi des coquelicots et je suis allé chercher quelle a été la signification de cette fleur. Et j'ai découvert que le coquelicot représentait la mémoire des événements. Du coup, je trouve que c'est très en phase avec ce que nous sommes en train de faire avec ce podcast. Alors maintenant, je vais vous diffuser un petit extrait. Je vous laisse écouter.

  • Speaker #2

    Bonjour Madame Bedin.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous reconnaissez... Voilà, deux fois, comme ça. Au cas où vous ne l'auriez pas entendu. Je vous le mets deux fois. Alors, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Madame Bedin, est-ce que vous reconnaissez cette voix ? Oui,

  • Speaker #2

    il s'agit d'une fidèle collaboratrice qui s'appelle Valérie et dont nous avons fêté il y a quelques jours à une longue fidélité puisque ça fait maintenant 40 ans qu'elle est à mes côtés.

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi j'ai demandé à Valérie d'enregistrer Bonjour Madame Bedin C'est parce que lorsque nous sommes à la direction et que vous arrivez le matin, tout le monde dit Bonjour Madame Bedin Et habituellement, dans les entreprises, on a plutôt habitude d'entendre les personnes s'appeler par leur prénom. Bonjour Yvette. On aurait imaginé entendre des bonjour Yvette, bonjour Yvette. Et on entend bonjour Madame Bedin. Pourquoi bonjour Madame Bedin et pas bonjour Yvette ?

  • Speaker #2

    C'est que je n'aime pas du tout, mon prénom. Donc, je préfère ne pas l'entendre. C'est pour ça je le regrette. Parce que je trouve que bonjour Madame Bedin, ça ne va pas. Mais non, non, je ne veux pas entendre mon prénom.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on arrête de dire Yvette et on continue à dire bonjour Madame Bedin. Ce podcast touche à sa fin. Merci infiniment à vous, Madame Bedin, pour cette discussion enrichissante. On a appris plein de choses sur vous. Vos éclairages, votre expertise ont été une source d'inspiration pour nous tous. J'espère qu'on va faire d'autres podcasts. Avant de nous quitter, j'aimerais adresser un message à nos auditeurs. Chers auditeurs, si vous avez apprécié cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir des histoires inspirantes, des conseils pratiques et des analyses approfondies sur le monde de l'immobilier, je vous invite à liker ce podcast et à le partager avec vos proches. Votre soutien est crucial pour faire connaître notre travail et permettre à notre communauté de grandir. Merci encore à tous pour votre écoute et votre soutien. Nous vous retrouverons bientôt pour un nouvel épisode, mais en attendant, continuez à explorer, à apprendre et à rêver dans le monde de l'immobilier. Prenez soin de vous et à bientôt. Aurevoir, madame Bedin. Aurevoir.

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