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Le podcast : audio ou vidéo ? Les IA débattent. cover
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Le Podcastologue. Le podcast sur l'industrie audio numérique

Le podcast : audio ou vidéo ? Les IA débattent.

Le podcast : audio ou vidéo ? Les IA débattent.

05min |19/05/2025
Play
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05min |19/05/2025
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Description

Sujet de cet épisode : le débat sur la vidéo et le podcast.

Le podcast est un univers en pleine évolution et sans mettre de côté les enjeux liés à l'utilisation de l'IA, on ne peut non plus complètement occulter ce nouveau joueur de l'univers audio.

Voici donc un test que je lance en utilisant NotebookLM sur les textes de mes infolettres de Substack.

Je ferai plusieurs épisodes avec cette solution IA et votre avis et vos réactions à ce contenu font partie de cette expérience alors n'hésitez pas à me faire savoir ce que vous en pensez ou quelles réflexions cela vous inspire en m'écrivant à sb.medias@gmail.com

Vous pouvez aussi lire mes publications sur le podcasting ici : https://lepodcastologue.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour. Aujourd'hui, on se penche sur une question qui agite pas mal le milieu, ce terme balado ou podcast. On le voit partout maintenant, même pour des vidéos sur YouTube, TikTok.

  • Speaker #1

    Oui, et justement, la source qu'on explore aujourd'hui, c'est un peu un cri du cœur, une défense du format audio natif. L'idée, c'est que l'essence même du balado, c'est le son.

  • Speaker #0

    Ah, intéressant.

  • Speaker #1

    Et que cette extension du mot à la vidéo, c'est pas anodin, ça a des conséquences.

  • Speaker #0

    D'accord, alors creusons ça. On a donc ce texte qui tire la sonnette d'alarme sur une forme de confusion. L'idée c'est de voir pourquoi c'est si important de faire la distinction, surtout j'imagine pour les gens qui créent, qui produisent, les passionnés d'audio et de tech qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va regarder l'impact sur l'identité du médium, les chiffres, la création elle-même, les compétences et même l'économie derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Voilà, le point de départ c'est ça, l'identité audio qui s'érode un peu. La définition d'origine, le fichier audio, le flux RSS, l'écoute à la demande. Oui,

  • Speaker #0

    le truc technique de base.

  • Speaker #1

    Eh bien, ça se dilue. Le texte met ça en perspective. On parle de quoi ? 7 millions de balados audio peut-être face à des milliards de vidéos. Ah oui,

  • Speaker #0

    l'échelle n'est pas la même.

  • Speaker #1

    Donc si tout devient balado, le mot lui-même, il ne veut plus dire grand-chose de spécifique.

  • Speaker #0

    Et ça, j'imagine, ça a un impact très concret sur la façon dont on mesure l'audience. Les fameuses stats, si on mélange tout.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point crucial du texte. Comparer les métriques, le temps d'écoute, l'engagement pour un pur audio et pour une vidéo, même avec du son, c'est pas pareil. C'est pas du tout pareil. La source cite des acteurs comme Edison Research qui insistent là-dessus. Il faut séparer les formats pour avoir des chiffres fiables.

  • Speaker #0

    Sinon c'est le flou.

  • Speaker #1

    C'est le flou pour tout le monde. Pour les créateurs qui veulent comprendre leur public, pour les producteurs qui doivent défendre la valeur de ce qu'ils font, et même pour les annonceurs qui au final, savent plus vraiment ce qu'ils achètent.

  • Speaker #0

    Et au-delà des chiffres, le texte alerte sur un risque pour... La création purement audio. Ce que l'audio fait de mieux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. L'audio, c'est cet art de l'invisible, de la suggestion. La voix, le design sonore, ça crée une intimité, ça permet des écritures sonores, des fictions immersives, des documentaires, des choses vraiment spécifiques.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    La créante exprimée, c'est une sorte de standardisation, une pression à faire du contenu audiovisuel où l'audio est juste une composante.

  • Speaker #0

    Et du coup, les expérimentations plus audacieuses, purement sonores ?

  • Speaker #1

    Elle risque d'être moins visible, peut-être même découragée, noyée dans la masse vidéo. Ça pourrait appauvrir la diversité créative.

  • Speaker #0

    Logique. Et ça nous mène aux compétences. Faire un bon balado audio, ça demande des savoir-faire différents de la vidéo, j'imagine.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement. La prise de son, pensée pour l'oreille et pas pour l'image, le mixage, le montage narratif sonore, c'est un métier. Et si on mélange tout sous la même étiquette « balado » , les formations spécifiques à l'audio, qui sont peut-être moins nombreuses, risque de se retrouver en concurrence un peu déloyale avec la masse des formations vidéo. Ça peut affaiblir la transmission de cette culture du son.

  • Speaker #0

    Parlons argent aussi. Les modèles économiques, les fameux CPM, les taux de complétion, c'est pas la même chose non plus, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En audio, souvent, l'écoute est choisie, active, on écoute souvent jusqu'au bout. La vidéo, c'est plus souvent du scroll. La tension est différente.

  • Speaker #0

    La tension volatile du web.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, la publicité, par exemple. En audio, il y a ce lien fort créé par la voix. En vidéo, les ressorts sont autres, souvent visuels. Cette confusion balado-audio vs balado-vidéo, ça brouille les pistes pour les créateurs qui veulent monétiser, pour les agences, les marques.

  • Speaker #0

    Il y a la force unique de l'audio aussi, le côté nomade.

  • Speaker #1

    Bah oui, pouvoir écouter en marchant, en conduisant, en cuisinant, c'est universel. Et ça consomme peu de data en plus, c'est pas négligeable.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Le texte ne dit pas que la vidéo est inutile, pour la promo, un teaser vidéo ?

  • Speaker #1

    Non, non, bien sûr. Il faut voir ça comme une... complémentarité. Mais le point clé, c'est de ne pas confondre l'outil de promotion avec l'œuvre elle-même.

  • Speaker #0

    L'analogie du texte est pas mal, la bande-annonce, c'est pas le film.

  • Speaker #1

    Exactement. Un extrait vidéo pour attirer l'oreille, c'est très bien. Mais ça ne fait pas de cet extrait un balado. Le risque, c'est que l'outil promo finisse par redéfinir sémantiquement ce qu'il promeut.

  • Speaker #0

    Donc si on résume, l'idée centrale de la source, c'est vraiment de défendre la clarté. Pas d'opposer l'audio et la vidéo, mais de dire « attention » . Préservons la reconnaissance du balado audio comme un médium à part entière.

  • Speaker #1

    C'est ça. Avec son art, ses compétences, son économie, ses usages propres. Le risque sous-jacent, c'est que l'audio se fasse un peu absorber, diluer, par les logiques des grosses plateformes vidéo, comme YouTube ou même Spotify maintenant.

  • Speaker #0

    Et que sa spécificité se perde.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est un appel à garder des repères clairs pour que cet écosystème audio continue de se développer sainement, sur ses propres bases.

  • Speaker #0

    Ce qui nous laisse avec une question pour la fin. est-ce que cette popularité du balado vidéo, finalement, ça pourrait pas créer un contre-mouvement, un regain d'intérêt pour le pur audio justement parce que c'est différent, plus intime ?

  • Speaker #1

    C'est une possibilité.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'au contraire on va vers une sorte de marginalisation de l'audio ? qui deviendrait un format un peu niche, presque nostalgique.

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Peut-être un peu des deux.

  • Speaker #0

    Une piste de réflexion, en tout cas. A méditer.

Description

Sujet de cet épisode : le débat sur la vidéo et le podcast.

Le podcast est un univers en pleine évolution et sans mettre de côté les enjeux liés à l'utilisation de l'IA, on ne peut non plus complètement occulter ce nouveau joueur de l'univers audio.

Voici donc un test que je lance en utilisant NotebookLM sur les textes de mes infolettres de Substack.

Je ferai plusieurs épisodes avec cette solution IA et votre avis et vos réactions à ce contenu font partie de cette expérience alors n'hésitez pas à me faire savoir ce que vous en pensez ou quelles réflexions cela vous inspire en m'écrivant à sb.medias@gmail.com

Vous pouvez aussi lire mes publications sur le podcasting ici : https://lepodcastologue.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour. Aujourd'hui, on se penche sur une question qui agite pas mal le milieu, ce terme balado ou podcast. On le voit partout maintenant, même pour des vidéos sur YouTube, TikTok.

  • Speaker #1

    Oui, et justement, la source qu'on explore aujourd'hui, c'est un peu un cri du cœur, une défense du format audio natif. L'idée, c'est que l'essence même du balado, c'est le son.

  • Speaker #0

    Ah, intéressant.

  • Speaker #1

    Et que cette extension du mot à la vidéo, c'est pas anodin, ça a des conséquences.

  • Speaker #0

    D'accord, alors creusons ça. On a donc ce texte qui tire la sonnette d'alarme sur une forme de confusion. L'idée c'est de voir pourquoi c'est si important de faire la distinction, surtout j'imagine pour les gens qui créent, qui produisent, les passionnés d'audio et de tech qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va regarder l'impact sur l'identité du médium, les chiffres, la création elle-même, les compétences et même l'économie derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Voilà, le point de départ c'est ça, l'identité audio qui s'érode un peu. La définition d'origine, le fichier audio, le flux RSS, l'écoute à la demande. Oui,

  • Speaker #0

    le truc technique de base.

  • Speaker #1

    Eh bien, ça se dilue. Le texte met ça en perspective. On parle de quoi ? 7 millions de balados audio peut-être face à des milliards de vidéos. Ah oui,

  • Speaker #0

    l'échelle n'est pas la même.

  • Speaker #1

    Donc si tout devient balado, le mot lui-même, il ne veut plus dire grand-chose de spécifique.

  • Speaker #0

    Et ça, j'imagine, ça a un impact très concret sur la façon dont on mesure l'audience. Les fameuses stats, si on mélange tout.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point crucial du texte. Comparer les métriques, le temps d'écoute, l'engagement pour un pur audio et pour une vidéo, même avec du son, c'est pas pareil. C'est pas du tout pareil. La source cite des acteurs comme Edison Research qui insistent là-dessus. Il faut séparer les formats pour avoir des chiffres fiables.

  • Speaker #0

    Sinon c'est le flou.

  • Speaker #1

    C'est le flou pour tout le monde. Pour les créateurs qui veulent comprendre leur public, pour les producteurs qui doivent défendre la valeur de ce qu'ils font, et même pour les annonceurs qui au final, savent plus vraiment ce qu'ils achètent.

  • Speaker #0

    Et au-delà des chiffres, le texte alerte sur un risque pour... La création purement audio. Ce que l'audio fait de mieux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. L'audio, c'est cet art de l'invisible, de la suggestion. La voix, le design sonore, ça crée une intimité, ça permet des écritures sonores, des fictions immersives, des documentaires, des choses vraiment spécifiques.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    La créante exprimée, c'est une sorte de standardisation, une pression à faire du contenu audiovisuel où l'audio est juste une composante.

  • Speaker #0

    Et du coup, les expérimentations plus audacieuses, purement sonores ?

  • Speaker #1

    Elle risque d'être moins visible, peut-être même découragée, noyée dans la masse vidéo. Ça pourrait appauvrir la diversité créative.

  • Speaker #0

    Logique. Et ça nous mène aux compétences. Faire un bon balado audio, ça demande des savoir-faire différents de la vidéo, j'imagine.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement. La prise de son, pensée pour l'oreille et pas pour l'image, le mixage, le montage narratif sonore, c'est un métier. Et si on mélange tout sous la même étiquette « balado » , les formations spécifiques à l'audio, qui sont peut-être moins nombreuses, risque de se retrouver en concurrence un peu déloyale avec la masse des formations vidéo. Ça peut affaiblir la transmission de cette culture du son.

  • Speaker #0

    Parlons argent aussi. Les modèles économiques, les fameux CPM, les taux de complétion, c'est pas la même chose non plus, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En audio, souvent, l'écoute est choisie, active, on écoute souvent jusqu'au bout. La vidéo, c'est plus souvent du scroll. La tension est différente.

  • Speaker #0

    La tension volatile du web.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, la publicité, par exemple. En audio, il y a ce lien fort créé par la voix. En vidéo, les ressorts sont autres, souvent visuels. Cette confusion balado-audio vs balado-vidéo, ça brouille les pistes pour les créateurs qui veulent monétiser, pour les agences, les marques.

  • Speaker #0

    Il y a la force unique de l'audio aussi, le côté nomade.

  • Speaker #1

    Bah oui, pouvoir écouter en marchant, en conduisant, en cuisinant, c'est universel. Et ça consomme peu de data en plus, c'est pas négligeable.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Le texte ne dit pas que la vidéo est inutile, pour la promo, un teaser vidéo ?

  • Speaker #1

    Non, non, bien sûr. Il faut voir ça comme une... complémentarité. Mais le point clé, c'est de ne pas confondre l'outil de promotion avec l'œuvre elle-même.

  • Speaker #0

    L'analogie du texte est pas mal, la bande-annonce, c'est pas le film.

  • Speaker #1

    Exactement. Un extrait vidéo pour attirer l'oreille, c'est très bien. Mais ça ne fait pas de cet extrait un balado. Le risque, c'est que l'outil promo finisse par redéfinir sémantiquement ce qu'il promeut.

  • Speaker #0

    Donc si on résume, l'idée centrale de la source, c'est vraiment de défendre la clarté. Pas d'opposer l'audio et la vidéo, mais de dire « attention » . Préservons la reconnaissance du balado audio comme un médium à part entière.

  • Speaker #1

    C'est ça. Avec son art, ses compétences, son économie, ses usages propres. Le risque sous-jacent, c'est que l'audio se fasse un peu absorber, diluer, par les logiques des grosses plateformes vidéo, comme YouTube ou même Spotify maintenant.

  • Speaker #0

    Et que sa spécificité se perde.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est un appel à garder des repères clairs pour que cet écosystème audio continue de se développer sainement, sur ses propres bases.

  • Speaker #0

    Ce qui nous laisse avec une question pour la fin. est-ce que cette popularité du balado vidéo, finalement, ça pourrait pas créer un contre-mouvement, un regain d'intérêt pour le pur audio justement parce que c'est différent, plus intime ?

  • Speaker #1

    C'est une possibilité.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'au contraire on va vers une sorte de marginalisation de l'audio ? qui deviendrait un format un peu niche, presque nostalgique.

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Peut-être un peu des deux.

  • Speaker #0

    Une piste de réflexion, en tout cas. A méditer.

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Description

Sujet de cet épisode : le débat sur la vidéo et le podcast.

Le podcast est un univers en pleine évolution et sans mettre de côté les enjeux liés à l'utilisation de l'IA, on ne peut non plus complètement occulter ce nouveau joueur de l'univers audio.

Voici donc un test que je lance en utilisant NotebookLM sur les textes de mes infolettres de Substack.

Je ferai plusieurs épisodes avec cette solution IA et votre avis et vos réactions à ce contenu font partie de cette expérience alors n'hésitez pas à me faire savoir ce que vous en pensez ou quelles réflexions cela vous inspire en m'écrivant à sb.medias@gmail.com

Vous pouvez aussi lire mes publications sur le podcasting ici : https://lepodcastologue.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour. Aujourd'hui, on se penche sur une question qui agite pas mal le milieu, ce terme balado ou podcast. On le voit partout maintenant, même pour des vidéos sur YouTube, TikTok.

  • Speaker #1

    Oui, et justement, la source qu'on explore aujourd'hui, c'est un peu un cri du cœur, une défense du format audio natif. L'idée, c'est que l'essence même du balado, c'est le son.

  • Speaker #0

    Ah, intéressant.

  • Speaker #1

    Et que cette extension du mot à la vidéo, c'est pas anodin, ça a des conséquences.

  • Speaker #0

    D'accord, alors creusons ça. On a donc ce texte qui tire la sonnette d'alarme sur une forme de confusion. L'idée c'est de voir pourquoi c'est si important de faire la distinction, surtout j'imagine pour les gens qui créent, qui produisent, les passionnés d'audio et de tech qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va regarder l'impact sur l'identité du médium, les chiffres, la création elle-même, les compétences et même l'économie derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Voilà, le point de départ c'est ça, l'identité audio qui s'érode un peu. La définition d'origine, le fichier audio, le flux RSS, l'écoute à la demande. Oui,

  • Speaker #0

    le truc technique de base.

  • Speaker #1

    Eh bien, ça se dilue. Le texte met ça en perspective. On parle de quoi ? 7 millions de balados audio peut-être face à des milliards de vidéos. Ah oui,

  • Speaker #0

    l'échelle n'est pas la même.

  • Speaker #1

    Donc si tout devient balado, le mot lui-même, il ne veut plus dire grand-chose de spécifique.

  • Speaker #0

    Et ça, j'imagine, ça a un impact très concret sur la façon dont on mesure l'audience. Les fameuses stats, si on mélange tout.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point crucial du texte. Comparer les métriques, le temps d'écoute, l'engagement pour un pur audio et pour une vidéo, même avec du son, c'est pas pareil. C'est pas du tout pareil. La source cite des acteurs comme Edison Research qui insistent là-dessus. Il faut séparer les formats pour avoir des chiffres fiables.

  • Speaker #0

    Sinon c'est le flou.

  • Speaker #1

    C'est le flou pour tout le monde. Pour les créateurs qui veulent comprendre leur public, pour les producteurs qui doivent défendre la valeur de ce qu'ils font, et même pour les annonceurs qui au final, savent plus vraiment ce qu'ils achètent.

  • Speaker #0

    Et au-delà des chiffres, le texte alerte sur un risque pour... La création purement audio. Ce que l'audio fait de mieux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. L'audio, c'est cet art de l'invisible, de la suggestion. La voix, le design sonore, ça crée une intimité, ça permet des écritures sonores, des fictions immersives, des documentaires, des choses vraiment spécifiques.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    La créante exprimée, c'est une sorte de standardisation, une pression à faire du contenu audiovisuel où l'audio est juste une composante.

  • Speaker #0

    Et du coup, les expérimentations plus audacieuses, purement sonores ?

  • Speaker #1

    Elle risque d'être moins visible, peut-être même découragée, noyée dans la masse vidéo. Ça pourrait appauvrir la diversité créative.

  • Speaker #0

    Logique. Et ça nous mène aux compétences. Faire un bon balado audio, ça demande des savoir-faire différents de la vidéo, j'imagine.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement. La prise de son, pensée pour l'oreille et pas pour l'image, le mixage, le montage narratif sonore, c'est un métier. Et si on mélange tout sous la même étiquette « balado » , les formations spécifiques à l'audio, qui sont peut-être moins nombreuses, risque de se retrouver en concurrence un peu déloyale avec la masse des formations vidéo. Ça peut affaiblir la transmission de cette culture du son.

  • Speaker #0

    Parlons argent aussi. Les modèles économiques, les fameux CPM, les taux de complétion, c'est pas la même chose non plus, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En audio, souvent, l'écoute est choisie, active, on écoute souvent jusqu'au bout. La vidéo, c'est plus souvent du scroll. La tension est différente.

  • Speaker #0

    La tension volatile du web.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, la publicité, par exemple. En audio, il y a ce lien fort créé par la voix. En vidéo, les ressorts sont autres, souvent visuels. Cette confusion balado-audio vs balado-vidéo, ça brouille les pistes pour les créateurs qui veulent monétiser, pour les agences, les marques.

  • Speaker #0

    Il y a la force unique de l'audio aussi, le côté nomade.

  • Speaker #1

    Bah oui, pouvoir écouter en marchant, en conduisant, en cuisinant, c'est universel. Et ça consomme peu de data en plus, c'est pas négligeable.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Le texte ne dit pas que la vidéo est inutile, pour la promo, un teaser vidéo ?

  • Speaker #1

    Non, non, bien sûr. Il faut voir ça comme une... complémentarité. Mais le point clé, c'est de ne pas confondre l'outil de promotion avec l'œuvre elle-même.

  • Speaker #0

    L'analogie du texte est pas mal, la bande-annonce, c'est pas le film.

  • Speaker #1

    Exactement. Un extrait vidéo pour attirer l'oreille, c'est très bien. Mais ça ne fait pas de cet extrait un balado. Le risque, c'est que l'outil promo finisse par redéfinir sémantiquement ce qu'il promeut.

  • Speaker #0

    Donc si on résume, l'idée centrale de la source, c'est vraiment de défendre la clarté. Pas d'opposer l'audio et la vidéo, mais de dire « attention » . Préservons la reconnaissance du balado audio comme un médium à part entière.

  • Speaker #1

    C'est ça. Avec son art, ses compétences, son économie, ses usages propres. Le risque sous-jacent, c'est que l'audio se fasse un peu absorber, diluer, par les logiques des grosses plateformes vidéo, comme YouTube ou même Spotify maintenant.

  • Speaker #0

    Et que sa spécificité se perde.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est un appel à garder des repères clairs pour que cet écosystème audio continue de se développer sainement, sur ses propres bases.

  • Speaker #0

    Ce qui nous laisse avec une question pour la fin. est-ce que cette popularité du balado vidéo, finalement, ça pourrait pas créer un contre-mouvement, un regain d'intérêt pour le pur audio justement parce que c'est différent, plus intime ?

  • Speaker #1

    C'est une possibilité.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'au contraire on va vers une sorte de marginalisation de l'audio ? qui deviendrait un format un peu niche, presque nostalgique.

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Peut-être un peu des deux.

  • Speaker #0

    Une piste de réflexion, en tout cas. A méditer.

Description

Sujet de cet épisode : le débat sur la vidéo et le podcast.

Le podcast est un univers en pleine évolution et sans mettre de côté les enjeux liés à l'utilisation de l'IA, on ne peut non plus complètement occulter ce nouveau joueur de l'univers audio.

Voici donc un test que je lance en utilisant NotebookLM sur les textes de mes infolettres de Substack.

Je ferai plusieurs épisodes avec cette solution IA et votre avis et vos réactions à ce contenu font partie de cette expérience alors n'hésitez pas à me faire savoir ce que vous en pensez ou quelles réflexions cela vous inspire en m'écrivant à sb.medias@gmail.com

Vous pouvez aussi lire mes publications sur le podcasting ici : https://lepodcastologue.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour. Aujourd'hui, on se penche sur une question qui agite pas mal le milieu, ce terme balado ou podcast. On le voit partout maintenant, même pour des vidéos sur YouTube, TikTok.

  • Speaker #1

    Oui, et justement, la source qu'on explore aujourd'hui, c'est un peu un cri du cœur, une défense du format audio natif. L'idée, c'est que l'essence même du balado, c'est le son.

  • Speaker #0

    Ah, intéressant.

  • Speaker #1

    Et que cette extension du mot à la vidéo, c'est pas anodin, ça a des conséquences.

  • Speaker #0

    D'accord, alors creusons ça. On a donc ce texte qui tire la sonnette d'alarme sur une forme de confusion. L'idée c'est de voir pourquoi c'est si important de faire la distinction, surtout j'imagine pour les gens qui créent, qui produisent, les passionnés d'audio et de tech qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va regarder l'impact sur l'identité du médium, les chiffres, la création elle-même, les compétences et même l'économie derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Voilà, le point de départ c'est ça, l'identité audio qui s'érode un peu. La définition d'origine, le fichier audio, le flux RSS, l'écoute à la demande. Oui,

  • Speaker #0

    le truc technique de base.

  • Speaker #1

    Eh bien, ça se dilue. Le texte met ça en perspective. On parle de quoi ? 7 millions de balados audio peut-être face à des milliards de vidéos. Ah oui,

  • Speaker #0

    l'échelle n'est pas la même.

  • Speaker #1

    Donc si tout devient balado, le mot lui-même, il ne veut plus dire grand-chose de spécifique.

  • Speaker #0

    Et ça, j'imagine, ça a un impact très concret sur la façon dont on mesure l'audience. Les fameuses stats, si on mélange tout.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point crucial du texte. Comparer les métriques, le temps d'écoute, l'engagement pour un pur audio et pour une vidéo, même avec du son, c'est pas pareil. C'est pas du tout pareil. La source cite des acteurs comme Edison Research qui insistent là-dessus. Il faut séparer les formats pour avoir des chiffres fiables.

  • Speaker #0

    Sinon c'est le flou.

  • Speaker #1

    C'est le flou pour tout le monde. Pour les créateurs qui veulent comprendre leur public, pour les producteurs qui doivent défendre la valeur de ce qu'ils font, et même pour les annonceurs qui au final, savent plus vraiment ce qu'ils achètent.

  • Speaker #0

    Et au-delà des chiffres, le texte alerte sur un risque pour... La création purement audio. Ce que l'audio fait de mieux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. L'audio, c'est cet art de l'invisible, de la suggestion. La voix, le design sonore, ça crée une intimité, ça permet des écritures sonores, des fictions immersives, des documentaires, des choses vraiment spécifiques.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    La créante exprimée, c'est une sorte de standardisation, une pression à faire du contenu audiovisuel où l'audio est juste une composante.

  • Speaker #0

    Et du coup, les expérimentations plus audacieuses, purement sonores ?

  • Speaker #1

    Elle risque d'être moins visible, peut-être même découragée, noyée dans la masse vidéo. Ça pourrait appauvrir la diversité créative.

  • Speaker #0

    Logique. Et ça nous mène aux compétences. Faire un bon balado audio, ça demande des savoir-faire différents de la vidéo, j'imagine.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement. La prise de son, pensée pour l'oreille et pas pour l'image, le mixage, le montage narratif sonore, c'est un métier. Et si on mélange tout sous la même étiquette « balado » , les formations spécifiques à l'audio, qui sont peut-être moins nombreuses, risque de se retrouver en concurrence un peu déloyale avec la masse des formations vidéo. Ça peut affaiblir la transmission de cette culture du son.

  • Speaker #0

    Parlons argent aussi. Les modèles économiques, les fameux CPM, les taux de complétion, c'est pas la même chose non plus, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En audio, souvent, l'écoute est choisie, active, on écoute souvent jusqu'au bout. La vidéo, c'est plus souvent du scroll. La tension est différente.

  • Speaker #0

    La tension volatile du web.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, la publicité, par exemple. En audio, il y a ce lien fort créé par la voix. En vidéo, les ressorts sont autres, souvent visuels. Cette confusion balado-audio vs balado-vidéo, ça brouille les pistes pour les créateurs qui veulent monétiser, pour les agences, les marques.

  • Speaker #0

    Il y a la force unique de l'audio aussi, le côté nomade.

  • Speaker #1

    Bah oui, pouvoir écouter en marchant, en conduisant, en cuisinant, c'est universel. Et ça consomme peu de data en plus, c'est pas négligeable.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Le texte ne dit pas que la vidéo est inutile, pour la promo, un teaser vidéo ?

  • Speaker #1

    Non, non, bien sûr. Il faut voir ça comme une... complémentarité. Mais le point clé, c'est de ne pas confondre l'outil de promotion avec l'œuvre elle-même.

  • Speaker #0

    L'analogie du texte est pas mal, la bande-annonce, c'est pas le film.

  • Speaker #1

    Exactement. Un extrait vidéo pour attirer l'oreille, c'est très bien. Mais ça ne fait pas de cet extrait un balado. Le risque, c'est que l'outil promo finisse par redéfinir sémantiquement ce qu'il promeut.

  • Speaker #0

    Donc si on résume, l'idée centrale de la source, c'est vraiment de défendre la clarté. Pas d'opposer l'audio et la vidéo, mais de dire « attention » . Préservons la reconnaissance du balado audio comme un médium à part entière.

  • Speaker #1

    C'est ça. Avec son art, ses compétences, son économie, ses usages propres. Le risque sous-jacent, c'est que l'audio se fasse un peu absorber, diluer, par les logiques des grosses plateformes vidéo, comme YouTube ou même Spotify maintenant.

  • Speaker #0

    Et que sa spécificité se perde.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est un appel à garder des repères clairs pour que cet écosystème audio continue de se développer sainement, sur ses propres bases.

  • Speaker #0

    Ce qui nous laisse avec une question pour la fin. est-ce que cette popularité du balado vidéo, finalement, ça pourrait pas créer un contre-mouvement, un regain d'intérêt pour le pur audio justement parce que c'est différent, plus intime ?

  • Speaker #1

    C'est une possibilité.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'au contraire on va vers une sorte de marginalisation de l'audio ? qui deviendrait un format un peu niche, presque nostalgique.

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Peut-être un peu des deux.

  • Speaker #0

    Une piste de réflexion, en tout cas. A méditer.

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