#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN cover
#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN cover
Le 1/4 d'heure du BIM

#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN

#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN

24min |14/03/2024
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#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN cover
#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN cover
Le 1/4 d'heure du BIM

#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN

#18 Le choc de deux transitions : numérique et environnementale — Camille VIVIEN

24min |14/03/2024
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Description

À partir de ses solides compétences acquises notamment dans le bureau d’études VIVIEN, Camille a lancé la start-up Time to Beem depuis quelques années maintenant. 


Pour lui, le numérique représente une opportunité pour les enjeux environnementaux et notamment le calcul du poids carbone. 


Récemment nommés lauréats de l’Appel à projet Plan BIM portant sur « Le numérique au service de la transition environnementale », Camille et son équipe prévoient la rédaction d’un guide des bonnes pratiques pour accompagner encore plus les bureaux d’études et les architectes.


Si vous connaissez déjà la solution, retrouvez Camille et son équipe au BIM World 2024 pour découvrir les nouveautés de l’outil.

 

Pour découvrir le livre blanc de Time to Beem : https://timetobeem.com/livre-blanc-le-guide-ultime-pour-reduire-vos-couts-re2020/


Vous souhaitez mettre un visuel sur ce que vous avez entendu, demandez une démo : https://timetobeem.com/reservez-votre-demo-beem-shot/


Vous êtes acteurs du BIM en région Nouvelle-Aquitaine ? Rejoignez Camille et l’association BIMERS : https://bimers.fr/


Pour en savoir plus et vous inscrire à la soirée du 1/4 d'heure du BIM : https://www.eventbrite.fr/e/856185111717?aff=oddtdtcreator


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour chères auditrices et chers auditeurs. J'interviens à ce moment de l'épisode pour vous annoncer une bonne nouvelle. Nous allons enfin pouvoir nous rencontrer. En effet, le 3 avril prochain, j'ai le plaisir de vous convier à l'afterwork du quart d'heure du BIM qui se tiendra à la suite de la première journée de BIMworld. C'est l'occasion pour vous d'échanger avec vos interviewés favoris sur les différents sujets du BIM. Nous mettons à disposition toutes les informations utiles dans la description de cet épisode. J'ai hâte que nous puissions échanger au tour d'un verre. J'attends vos retours sur ces 18 épisodes et vos attentes pour ceux à venir. À présent, je vous laisse découvrir l'épisode de Camille. Prenez soin de vous et à très vite !

  • Speaker #1

    Pour nous, le BIM, c'est une approche anglo-saxonne. On connaît même en France le BEM, Building Energy Modeling. et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale donc on s'est permis de rajouter si vous tapez la définition vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs BIM avec deux E c'est Building Energy Environmental Modeling donc c'est... Merci

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Quart d'heure du BIM présenté par la société BIM Service. Bonjour à tous, je suis Léa Bazalim, ingénieure bâtiment et BIM Manager chez BIM Service. C'est avec un immense plaisir que nous vous accueillons aujourd'hui, chères auditrices et chers auditeurs. C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je reçois Camille Vivien. Vous le connaissez peut-être par le bureau d'études Vivien ou encore grâce à la solution Time to Beam. Je vous laisse en découvrir davantage sur le sujet du BIM et des enjeux environnementaux. À vos casques, le quart d'heure du BIM, c'est maintenant. Bonjour Camille, bienvenue dans le Kinder du BIM et c'est un plaisir pour moi de t'accueillir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Léa, plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Pour commencer, peux-tu te présenter à nos auditrices et à nos auditeurs ? Parle-nous de ton parcours et explique-nous comment tu es arrivé là où tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors je m'appelle Camille Vivien, je suis co-gérant du bureau d'études Vivien et CEO fondateur de la startup Time2BIM. J'ai un profil de base autodidacte, j'ai fait toutes mes gammes dans un bureau d'études spécialisé en énergie et en environnement. Et je suis tombé dans le BIM. par le biais de la recherche pour anticiper les opportunités que pouvait permettre le BIM pour saisir et faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale.

  • Speaker #0

    Donc ta contribution dans le BIM a démarré environ dans quelle année ?

  • Speaker #1

    Elle a démarré en 2018-2019 avec un sujet de recherche visé à... à anticiper les enjeux de l'ère 2020, c'était à l'époque des labels de plus et moins, et essayer de corréler un peu le tout aux maquettes numériques, et en quoi ces maquettes pouvaient être une opportunité pour travailler de façon plus efficace, plus transparente et plus réactive.

  • Speaker #0

    Donc tu es vraiment orienté dans l'axe BIM et RE20, BIM et enjeux environnementaux. Quel est ton avis sur ces deux thématiques qui se croisent depuis maintenant quelques années ?

  • Speaker #1

    Mon avis sur la question, c'est qu'aujourd'hui, quand on parle énergie et environnement, on s'appuie, on ne produit pas. Dans un idéal, on ne produit pas. de maquettes numériques. On s'appuie sur des maquettes qui sont censées être existantes ou déjà modélisées par des tierces. Et donc, l'enjeu pour l'énergie et l'environnement, c'est récupérer des maquettes numériques qui sont le mieux calibrées possible pour traiter ces usages, avec à l'intérieur d'autres complexités, telles que des indicateurs spécifiques liés aux performances environnementales ou énergétiques. Et le BIM est en soi une formidable opportunité pour traiter ces usages de façon... plus efficace et efficiente. Ce qui m'a poussé à creuser, à approfondir ces sujets, c'est tout simplement un tournant environnemental avéré, contextualisé, avec... On rentre dans l'ère de l'anthropocène, un air dans lequel on consomme plus de matière que ce qu'on en a à disposition, et on a tout un... tout un écosystème européen, national, qui pousse vers cette sensibilisation et cette prise en compte des enjeux environnementaux, à l'image du GIEC, par exemple, qui pousse les curseurs et qui nomme d'ailleurs le BIM comme une opportunité de travailler de façon plus efficace et plus fiable sur ces enjeux de la transition environnementale. D'un point de vue personnel, c'est vrai qu'à l'époque des labels Le Plus C'est Moi, c'était donc une expérimentation qui visait à accompagner les acteurs à transiter vers... progressivement l'aéro 2020 qui allait être paru obligatoire le 1er janvier 2022 et donc pour moi c'était de base une opportunité pour ma société d'ingénierie d'anticiper ces sujets d'être différenciant aussi et quand on est ingénieur vendre la prestation de service, vendre du temps passé, et donc il faut qu'on puisse être le plus productif possible, le plus efficient pour être compétitif tout simplement.

  • Speaker #0

    Il y a aussi les enjeux qualitatifs qui rentrent.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il faut que vous puissiez vous vendre auprès de vos clients, mais aussi travailler de façon plus efficace.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, c'est les deux.

  • Speaker #0

    Et puis vous vouliez peut-être être prêt à cette transition numérique.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On voulait mener finalement les deux aspects de front, donc transition numérique et transition environnementale. Et donc, on a essayé de combiner ces deux approches pour voir comment elles pouvaient converger vers un sens qualitatif, productif, et en même temps donner plus de sens aussi à nos métiers pour passer vers un sens Plus de temps à la valeur ajoutée d'ingénierie et moins de temps à la non-productivité. Ce que j'appelle la non-productivité, moi, c'est les temps de ressaisie, de remodélisation. Ils sont très chronophages et qui, finalement, dans un idéal et peut-être une utopie, parfois, pourraient complètement disparaître.

  • Speaker #0

    Donc, au final, vous n'avez pas attendu que ce soit une exigence de la maîtrise ouvrage, mais vous-même, en interne, vous avez commencé à développer le sujet.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a... traiter ces sujets à travers différents groupes de travail avec des ingénieurs spécialisés en environnement sur les volets thermiques et environnementaux notamment l'évaluation du poids carbone des bâtiments et avec des ingénieurs aussi pour ma part sur le volet vraiment plus numérique appétence maquette 3D on essaie de brainstormer et de définir une trajectoire commune pour aller dans ce sens là Merci

  • Speaker #0

    À travers tes différents groupes de travail, à travers tes différents échanges avec les professionnels, tu es, comme tu disais au début, à la tête de Time2Beam. Qu'est-ce que Time2Beam ? Comment est-ce que vous en êtes arrivé là ? Raconte-nous ton histoire.

  • Speaker #1

    L'histoire de Time2Beam, c'est qu'avant d'être Time2Beam, c'était une approche, un workflow en no-code qui combinait plusieurs applicatifs pour nous permettre de traiter l'usage. de l'ACV bâtiment et spécifiquement l'IC construction, pour en parler rattaché à l'R20. Et en fait, on s'est rendu compte qu'on était les seuls à avoir cette approche qui vise finalement à évaluer le poids carbone d'un bâtiment sans ressaisie, remodification de modèle ou remodélisation de modèle architectural. Et on a travaillé pendant quelques années. Moi, une première fois, Guillaume nous a rejoint côté recherche et on a trouvé vraiment ce fameux levier, on a présenté à des clients, de base pour pouvoir être différenciants, et les clients, notamment ICAD, nous ont dit, on n'a jamais vu ça, c'est la première fois qu'on a une approche qui vise à traiter cet usage-là, qui est prédominante pour nous, comme elles le sont pour beaucoup de maîtrises d'ouvrage, notamment avec des engagements RSE qui sont très poussés, et on veut... on veut éprouver cette méthode-là, on veut éprouver cette approche et voir si ça fonctionne. Et donc ICAD a soutenu un premier projet test qui s'est avéré hyper probant. On a réussi à fiabiliser, sécuriser l'engagement carbone par le biais de la maquette numérique, à anticiper aussi un score carbone... au travers d'une phase qui allait arriver plus tard. Donc on a pu être en position de faire de la prédiction de score carbone de phase en phase. Et à la suite de ça, ICAD nous a renvoyé vers cet incubateur, cette entité qui s'appelle Urban Odyssey, et qui a pour objectif de soutenir des solutions émergentes, de les positionner sur le marché et d'aider les acteurs de la construction, par le biais de l'innovation, à faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale. Merci. et de là est né Time to Beam

  • Speaker #0

    Juste pour nos auditrices et auditeurs qu'est-ce que signifie Beam ?

  • Speaker #1

    Beam alors bien sûr pour nous le Beam c'est une approche anglo-saxonne alors on connait même en France le BEM Building Energy Modeling et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale. Donc on s'est permis de rajouter, mais c'est vraiment, si vous tapez la définition, vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs. BIM avec deux E, c'est Building Energy Environmental Modeling. Quel excellent. Oui, merci.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est quoi Time2BIM ? Après ces quatre ans de développement et de retour d'expérience, que fait Time2BIM en 2024 ?

  • Speaker #1

    Time2BIM, c'est une solution logicielle qui permet d'évaluer le poids carbone des bâtiments en temps réel grâce aux maquettes numériques. À côté de ça, on a bien sûr une autre proposition de valeur qui permet de centraliser l'ensemble des indicateurs RE2020, les retranscrire de façon ludique et d'intégrer ça dans des stratégies RSE. Cette proposition de valeur de pilotage carbone en temps réel par le biais des maquettes numériques, elle va évoluer au mois d'avril puisque... Aujourd'hui, on a une méthode d'enrichissement, donc on a une maquette qui est déposée dans notre interface, qui est enrichie avec des données environnementales rattachées à la base de données INS. Au mois d'avril, on va automatiser ce calcul, c'est-à-dire que dès lorsque vous déposerez votre maquette numérique dans la solution, on générera, moyennant certains inputs à paramétrer, un calcul automatiquement accessible à l'ensemble d'une équipe projet.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui dans Time to Beam, on retrouve qui comme client ? Time to Beam est à destination des maîtres d'ouvrage, de la maîtrise d'oeuvre. Qui peut utiliser Time to Beam ?

  • Speaker #1

    Time2Beam est une interface collaborative mais qui est principalement à destination des maîtrises d'ouvrage, qui leur permet de reprendre la main sur les enjeux performantiels R2020, sur cet impératif-là. Par le biais de l'interface, on leur permet d'avoir des calculs plus fiables, qui évoluent en temps réel, quelles que soient les modifications de morphologie bâtiment ou de prescription de matérialité. Nos clients aujourd'hui sont donc principalement des maîtrises d'ouvrage, telles que... CAD, séquences, ou le PAEur Atlantique de Bordeaux par exemple, mais on a également des architectes qui ont de plus en plus cette vocation à pouvoir capitaliser sur la production et sur leur modélisation de maquettes, et on a le bureau d'études qui intervient comme un tiers invité, qui vient enrichir une donnée qui aurait été préalablement soit automatiquement calculée, soit à partir de zéro enrichie en données.

  • Speaker #0

    que ce soit les maîtres d'ouvrage ou les architectes, comme tu dis, qui utilisent Time to Beam, comment est-ce que ça se passe ? Est-ce que l'outil s'adapte à eux ou est-ce que c'est à eux de s'adapter à l'outil ? Comment est-ce qu'ils font pour intégrer la donnée d'entrée dans l'outil ?

  • Speaker #1

    Très bonne question, Léa. C'est vrai que la notion de donnée d'entrée, elle est capitale dans le traitement de l'usage de l'impact carbone de l'ACV bâtiment. Nous, notre approche est basée sur une codification qu'on a créée sur la base du décret de la RE-2020. L'objectif est de standardiser l'approche et le procès sur la base de cette codification, pour que l'application fonctionne et qu'on suive les évolutions en temps réel à chaque dépôt. Pour arriver à ce résultat là, on est passé par toutes les étapes de recherche sur cette notion de codification Uniformat, Omniclass, bref, on a testé tout un tas de choses et l'objectif pour nous c'était avoir une codification qui soit facilement adaptable et déployable par les architectes qui sont à l'émergence de cette première donnée. Et donc c'est en ce sens-là qu'on a construit notre codification et qu'on l'a voulu la plus efficace possible, la plus rapide aussi à affecter. Et donc pour ce faire, avant chaque dépôt de maquette dans Time2Beam, il y a vraiment une interface pédagogique dédiée avec des documents qui sont pré-paramétrés, quel que soit le logiciel de modélisation utilisé, Archicad, Revit, et on met même à disposition une... convention ou une annexe convention BIM qui va venir détailler de façon assez fine finalement les enjeux de ce process et de ce workflow et de cette codification pour que le maîtrise d'ouvrage puisse intégrer ça facilement dans leur stratégie et aider aussi ces architectes. Mais on a également aussi parfois des partenariats avec des acteurs qui peuvent accompagner en plus en termes de formation les acteurs vers cette appropriation de méthodes et de codification dans leur méthode de travail.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien tes explications, il y a deux cas de figure possible. Soit la maîtrise ouvrage a défini sa stratégie BIM avec la réponse à l'usage ACV avec Time to BIM, ou soit c'est à l'équipe de maîtrise d'oeuvre, notamment l'architecte ou le BIM Manager, de proposer Time to BIM, mais dès les phases presque concours, j'ai envie de dire. Donc au final, il y a une anticipation à faire de la fin de l'équipe.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est toujours mieux de s'y prendre le plus en amont possible. La notion de modification de projet et l'impact de modification de projet... Dans les notions d'ACV, ça prend beaucoup de sens. Pour les beamers, on fait toujours le lien avec la fameuse coupe de McLemmy. Pour l'ACV, c'est exactement pareil. Quand on fait un calcul carbone, on le fait en instant T et le projet continue d'évoluer, se modifier, soit au niveau de la forme du bâtiment, soit au niveau des matérialités qu'on va imputer sur le projet. L'objectif de Time to Beam, c'est de faire ce paramétrage au moins une fois très en amont et de pouvoir suivre en temps réel sur toutes les étapes de goût. de conception quasiment instantanément toutes les évolutions du projet.

  • Speaker #0

    Au quotidien, dans ton métier, que ce soit le BIM ou que ce soit la RE20, ça reste quand même deux volets assez complexes pour les non-sachants, si je puis dire. Comment est-ce que tu mets en place des bonnes pratiques ou des solutions pour pouvoir accompagner ces acteurs de la construction ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que sur le terrain, j'ai beaucoup de questions qui viennent sur... différents formats, sur les différents indicateurs qu'on peut traiter sur l'énergie, sur l'environnement, sur les outils de modélisation qui sont utilisés, les outils de calcul qui sont utilisés. Et c'est vrai que dans tout cet écosystème, c'est un peu difficile d'y voir clair entre si on est archi-ingé intégré, si on n'est que maîtrise d'ouvrage, si on est archi-et bureau d'études indépendant, si on est entreprise générale. Et donc, il existe en fait plusieurs combinaisons possibles pour plusieurs indicateurs, et en ce sens d'ailleurs, personnellement ça fait maintenant 4 ans que je traite tous ces sujets qui sont en effet complexes, mais quotidiennement et sur le terrain. Et dernièrement, on a candidaté, et je suis fier de le dire, lauréat du plan BIM sur l'appel à projets qui vise à retranscrire les opportunités que permet le numérique pour la transition environnementale et énergétique R2020. on est lauréat de ce projet c'est ma félicitation merci c'est gentil c'est un beau projet très fier avec mon équipe que ce soit sur Vivien ou Time to Beam on va rédiger un guide des bonnes pratiques et le but c'est d'éprouver toutes ces pratiques autour des enjeux BIM et R2020 sur un projet aussi opérationnel sur un vrai projet le projet du groupe scolaire Oscar Aurillac avec les architectes Vazistas mais également avec le soutien de la ville de Mérignac merci ville dans laquelle je suis né et j'en suis très fier.

  • Speaker #0

    Ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'appel à projet du plan BIM sur la codification, le numérique au service de la performance environnementale et j'imagine que tu partageras plus en détail tes rochers à chez toi. et ton résultat de travail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, il va y avoir des étapes dans lesquelles, avec le plan BIM, on va communiquer aussi sur le contenu de cet avancement-là. Première étape, s'imprégner du contexte, de différentes approches, un peu ce que je disais, close BIM, open BIM, les outils, les méthodes, les acteurs, tout ça, essayer de les vivre un peu plus clair par indicateur. Et après, une deuxième phase qui va viser à éprouver sur un projet réel, vraiment, le... d'un point de vue temps passé, les différentes approches, porter un regard critique, mais en même temps, parce que c'est ce que nous demande aussi le plan BIM, c'est d'essayer aussi d'identifier qu'est-ce qui ne fonctionne pas aujourd'hui et comment est-ce que les choses pourraient fonctionner en conclusion dans un idéal aussi à terme. Donc voilà, bien sûr, on va communiquer sur tout cet avancement et c'est livrable.

  • Speaker #0

    Ça reste quand même dans l'objectif, dans l'intérêt du plan BIM qui succède au PTNB, au plan BIM 2022. de travailler sur le retour à l'expérience des années passées.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Et il y avait cette connotation vraiment opérationnelle, ce besoin d'aller aussi sur le terrain, de comprendre concrètement qu'est-ce qui bloque aussi pour ces acteurs, en plus de ce qui avait été fait aussi auparavant. Et donc le plan BIM, forcément, compte sur nous pour porter un regard critique sur toutes ces approches. Oui, ça va dans le sens du PTNB, bien sûr, avec cette appétence. pour l'environnement et ses obligations connexes telles que l'Aéro 2020 et autres certifications environnementales.

  • Speaker #0

    Très bien. Si aujourd'hui, une maîtrise d'ouvrage ou un architecte nous écoute, dans nos auditrices et auditeurs, quel message tu souhaiterais passer ? Il faut leur dire qu'il faut passer le cap, il faut sauter le pas, il faut se mettre à la digitalisation des enjeux environnementaux, si je peux dire.

  • Speaker #1

    À nos maîtrises d'ouvrage, je leur dirais qu'avec les engagements de la CSRD de l'Union européenne, ils ont ces obligations RSE et donc cette obligation de mettre un peu plus de transparence sur l'empreinte carbone qu'ils génèrent. à l'égard des bâtiments qu'ils construisent, en plus de l'aéro 20-20. Et donc je leur dirais qu'il faut commencer dès aujourd'hui à mieux contrôler et mieux piloter l'empreinte carbone et les performances environnementales de leurs projets de construction, et que le numérique est une formidable opportunité de traiter cet usage de façon plus transparente et plus efficiente. À nos amis architectes, je leur dirais que le calcul ACV est... est accessible à leur portée et notamment sur leurs lots, puisqu'ils ont un poids important, ils sont à l'émergence de la première donnée qui va être intégrée dans ces calculs, à savoir la donnée de quantitatif contenue dans leur maquette. Chez Time2Me, on pense que 70% ou 75% de l'empreinte carbone d'un bâtiment, d'un point de vue quantitatif, peut être généré par le biais d'une maquette architecturale. Les autres lots sont complétés, enrichis. mais c'est une grosse base qui permet déjà de fiabiliser, sécuriser un engagement, notamment sur des concours ou notamment sur des phases très en amont. En plus, pour les bureaux d'études...

  • Speaker #0

    C'est vrai que je les ai oubliés.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas les oublier quand même. Ce qui va changer la donne pour nos amis bureaux d'études, c'est que Time2Beam va permettre aussi, par le biais de cette collaboration, de récupérer des quantitatifs qui sont déjà classés dans les allotismes R2020. d'avoir une préaffectation de données environnementales et donc de gagner un temps considérable automatiquement dès lorsque les maquettes archi seront déposées dans la plateforme. Et un gain de temps vraiment considérable sur leurs études. Et en même temps, cette interface, Time2Beam, va pouvoir aussi aider indirectement les bureaux d'études à passer peut-être plus de temps. sur la valeur ajoutée de leur métier, sur les propositions, sur les optimisations qui peuvent être faites à l'égard des projets, tout en suivant toutes les évolutions d'un projet.

  • Speaker #0

    Très bien. Pour finir, selon toi, comment le BIM et les enjeux environnementaux vont évoluer dans les années à venir ? Quelle est ton avis à ce sujet ?

  • Speaker #1

    J'ai regardé une espèce de map. hier, sur le niveau de maturité à l'échelle de l'Europe. Et c'est vrai qu'on constate qu'à l'échelle européenne, la France est peut-être un peu en retard sur cette notion de... d'intégrer le BIM obligatoirement dans la commande publique, d'avoir quelque chose de cadré aussi à l'échelle nationale. Donc je pense que ça est en train de changer, ça va mettre forcément un peu de temps parce qu'on est dans un contexte de crise aussi économique. Mais je pense qu'on va finir par y arriver. Je pense qu'on va suivre aussi cette tendance, cette trajectoire. Ça, c'est pour la partie transition numérique du pays et à une échelle européenne, s'intégrer aussi dans une démarche européenne avec tout ce qui se fait aussi en termes de réglementation. Le BIM est une formidable opportunité aussi de pouvoir s'approprier ou du moins faire face de façon beaucoup plus efficace et efficiente aux enjeux de la transition environnementale. Et donc pour moi, je vois le BIM comme un pilier central et technologique qui va pouvoir nous aider. à diminuer l'empreinte carbone de nos projets de demain et tendre vers le net zéro dans les années à venir.

  • Speaker #0

    Merci Camille pour toutes tes explications, notamment sur Time to Beam. Il n'est peut-être pas facile d'imaginer Time to Beam à travers ta voix, mais on peut te retrouver pour des démos.

  • Speaker #1

    Bien sûr, Léa, on est à votre disposition. On aura un stand sur le Beam World pour que vous puissiez aussi venir à notre rencontre.

  • Speaker #0

    Ah bah hâte de te rencontrer à nouveau !

  • Speaker #1

    Avec plaisir et puis sinon vous pouvez vous inscrire via notre site internet planifier une démo et puis voilà on vous présentera tout ça avec beaucoup d'enthousiasme et de bimoptimisme

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Camille

  • Speaker #1

    Merci Léa

Description

À partir de ses solides compétences acquises notamment dans le bureau d’études VIVIEN, Camille a lancé la start-up Time to Beem depuis quelques années maintenant. 


Pour lui, le numérique représente une opportunité pour les enjeux environnementaux et notamment le calcul du poids carbone. 


Récemment nommés lauréats de l’Appel à projet Plan BIM portant sur « Le numérique au service de la transition environnementale », Camille et son équipe prévoient la rédaction d’un guide des bonnes pratiques pour accompagner encore plus les bureaux d’études et les architectes.


Si vous connaissez déjà la solution, retrouvez Camille et son équipe au BIM World 2024 pour découvrir les nouveautés de l’outil.

 

Pour découvrir le livre blanc de Time to Beem : https://timetobeem.com/livre-blanc-le-guide-ultime-pour-reduire-vos-couts-re2020/


Vous souhaitez mettre un visuel sur ce que vous avez entendu, demandez une démo : https://timetobeem.com/reservez-votre-demo-beem-shot/


Vous êtes acteurs du BIM en région Nouvelle-Aquitaine ? Rejoignez Camille et l’association BIMERS : https://bimers.fr/


Pour en savoir plus et vous inscrire à la soirée du 1/4 d'heure du BIM : https://www.eventbrite.fr/e/856185111717?aff=oddtdtcreator


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour chères auditrices et chers auditeurs. J'interviens à ce moment de l'épisode pour vous annoncer une bonne nouvelle. Nous allons enfin pouvoir nous rencontrer. En effet, le 3 avril prochain, j'ai le plaisir de vous convier à l'afterwork du quart d'heure du BIM qui se tiendra à la suite de la première journée de BIMworld. C'est l'occasion pour vous d'échanger avec vos interviewés favoris sur les différents sujets du BIM. Nous mettons à disposition toutes les informations utiles dans la description de cet épisode. J'ai hâte que nous puissions échanger au tour d'un verre. J'attends vos retours sur ces 18 épisodes et vos attentes pour ceux à venir. À présent, je vous laisse découvrir l'épisode de Camille. Prenez soin de vous et à très vite !

  • Speaker #1

    Pour nous, le BIM, c'est une approche anglo-saxonne. On connaît même en France le BEM, Building Energy Modeling. et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale donc on s'est permis de rajouter si vous tapez la définition vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs BIM avec deux E c'est Building Energy Environmental Modeling donc c'est... Merci

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Quart d'heure du BIM présenté par la société BIM Service. Bonjour à tous, je suis Léa Bazalim, ingénieure bâtiment et BIM Manager chez BIM Service. C'est avec un immense plaisir que nous vous accueillons aujourd'hui, chères auditrices et chers auditeurs. C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je reçois Camille Vivien. Vous le connaissez peut-être par le bureau d'études Vivien ou encore grâce à la solution Time to Beam. Je vous laisse en découvrir davantage sur le sujet du BIM et des enjeux environnementaux. À vos casques, le quart d'heure du BIM, c'est maintenant. Bonjour Camille, bienvenue dans le Kinder du BIM et c'est un plaisir pour moi de t'accueillir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Léa, plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Pour commencer, peux-tu te présenter à nos auditrices et à nos auditeurs ? Parle-nous de ton parcours et explique-nous comment tu es arrivé là où tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors je m'appelle Camille Vivien, je suis co-gérant du bureau d'études Vivien et CEO fondateur de la startup Time2BIM. J'ai un profil de base autodidacte, j'ai fait toutes mes gammes dans un bureau d'études spécialisé en énergie et en environnement. Et je suis tombé dans le BIM. par le biais de la recherche pour anticiper les opportunités que pouvait permettre le BIM pour saisir et faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale.

  • Speaker #0

    Donc ta contribution dans le BIM a démarré environ dans quelle année ?

  • Speaker #1

    Elle a démarré en 2018-2019 avec un sujet de recherche visé à... à anticiper les enjeux de l'ère 2020, c'était à l'époque des labels de plus et moins, et essayer de corréler un peu le tout aux maquettes numériques, et en quoi ces maquettes pouvaient être une opportunité pour travailler de façon plus efficace, plus transparente et plus réactive.

  • Speaker #0

    Donc tu es vraiment orienté dans l'axe BIM et RE20, BIM et enjeux environnementaux. Quel est ton avis sur ces deux thématiques qui se croisent depuis maintenant quelques années ?

  • Speaker #1

    Mon avis sur la question, c'est qu'aujourd'hui, quand on parle énergie et environnement, on s'appuie, on ne produit pas. Dans un idéal, on ne produit pas. de maquettes numériques. On s'appuie sur des maquettes qui sont censées être existantes ou déjà modélisées par des tierces. Et donc, l'enjeu pour l'énergie et l'environnement, c'est récupérer des maquettes numériques qui sont le mieux calibrées possible pour traiter ces usages, avec à l'intérieur d'autres complexités, telles que des indicateurs spécifiques liés aux performances environnementales ou énergétiques. Et le BIM est en soi une formidable opportunité pour traiter ces usages de façon... plus efficace et efficiente. Ce qui m'a poussé à creuser, à approfondir ces sujets, c'est tout simplement un tournant environnemental avéré, contextualisé, avec... On rentre dans l'ère de l'anthropocène, un air dans lequel on consomme plus de matière que ce qu'on en a à disposition, et on a tout un... tout un écosystème européen, national, qui pousse vers cette sensibilisation et cette prise en compte des enjeux environnementaux, à l'image du GIEC, par exemple, qui pousse les curseurs et qui nomme d'ailleurs le BIM comme une opportunité de travailler de façon plus efficace et plus fiable sur ces enjeux de la transition environnementale. D'un point de vue personnel, c'est vrai qu'à l'époque des labels Le Plus C'est Moi, c'était donc une expérimentation qui visait à accompagner les acteurs à transiter vers... progressivement l'aéro 2020 qui allait être paru obligatoire le 1er janvier 2022 et donc pour moi c'était de base une opportunité pour ma société d'ingénierie d'anticiper ces sujets d'être différenciant aussi et quand on est ingénieur vendre la prestation de service, vendre du temps passé, et donc il faut qu'on puisse être le plus productif possible, le plus efficient pour être compétitif tout simplement.

  • Speaker #0

    Il y a aussi les enjeux qualitatifs qui rentrent.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il faut que vous puissiez vous vendre auprès de vos clients, mais aussi travailler de façon plus efficace.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, c'est les deux.

  • Speaker #0

    Et puis vous vouliez peut-être être prêt à cette transition numérique.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On voulait mener finalement les deux aspects de front, donc transition numérique et transition environnementale. Et donc, on a essayé de combiner ces deux approches pour voir comment elles pouvaient converger vers un sens qualitatif, productif, et en même temps donner plus de sens aussi à nos métiers pour passer vers un sens Plus de temps à la valeur ajoutée d'ingénierie et moins de temps à la non-productivité. Ce que j'appelle la non-productivité, moi, c'est les temps de ressaisie, de remodélisation. Ils sont très chronophages et qui, finalement, dans un idéal et peut-être une utopie, parfois, pourraient complètement disparaître.

  • Speaker #0

    Donc, au final, vous n'avez pas attendu que ce soit une exigence de la maîtrise ouvrage, mais vous-même, en interne, vous avez commencé à développer le sujet.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a... traiter ces sujets à travers différents groupes de travail avec des ingénieurs spécialisés en environnement sur les volets thermiques et environnementaux notamment l'évaluation du poids carbone des bâtiments et avec des ingénieurs aussi pour ma part sur le volet vraiment plus numérique appétence maquette 3D on essaie de brainstormer et de définir une trajectoire commune pour aller dans ce sens là Merci

  • Speaker #0

    À travers tes différents groupes de travail, à travers tes différents échanges avec les professionnels, tu es, comme tu disais au début, à la tête de Time2Beam. Qu'est-ce que Time2Beam ? Comment est-ce que vous en êtes arrivé là ? Raconte-nous ton histoire.

  • Speaker #1

    L'histoire de Time2Beam, c'est qu'avant d'être Time2Beam, c'était une approche, un workflow en no-code qui combinait plusieurs applicatifs pour nous permettre de traiter l'usage. de l'ACV bâtiment et spécifiquement l'IC construction, pour en parler rattaché à l'R20. Et en fait, on s'est rendu compte qu'on était les seuls à avoir cette approche qui vise finalement à évaluer le poids carbone d'un bâtiment sans ressaisie, remodification de modèle ou remodélisation de modèle architectural. Et on a travaillé pendant quelques années. Moi, une première fois, Guillaume nous a rejoint côté recherche et on a trouvé vraiment ce fameux levier, on a présenté à des clients, de base pour pouvoir être différenciants, et les clients, notamment ICAD, nous ont dit, on n'a jamais vu ça, c'est la première fois qu'on a une approche qui vise à traiter cet usage-là, qui est prédominante pour nous, comme elles le sont pour beaucoup de maîtrises d'ouvrage, notamment avec des engagements RSE qui sont très poussés, et on veut... on veut éprouver cette méthode-là, on veut éprouver cette approche et voir si ça fonctionne. Et donc ICAD a soutenu un premier projet test qui s'est avéré hyper probant. On a réussi à fiabiliser, sécuriser l'engagement carbone par le biais de la maquette numérique, à anticiper aussi un score carbone... au travers d'une phase qui allait arriver plus tard. Donc on a pu être en position de faire de la prédiction de score carbone de phase en phase. Et à la suite de ça, ICAD nous a renvoyé vers cet incubateur, cette entité qui s'appelle Urban Odyssey, et qui a pour objectif de soutenir des solutions émergentes, de les positionner sur le marché et d'aider les acteurs de la construction, par le biais de l'innovation, à faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale. Merci. et de là est né Time to Beam

  • Speaker #0

    Juste pour nos auditrices et auditeurs qu'est-ce que signifie Beam ?

  • Speaker #1

    Beam alors bien sûr pour nous le Beam c'est une approche anglo-saxonne alors on connait même en France le BEM Building Energy Modeling et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale. Donc on s'est permis de rajouter, mais c'est vraiment, si vous tapez la définition, vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs. BIM avec deux E, c'est Building Energy Environmental Modeling. Quel excellent. Oui, merci.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est quoi Time2BIM ? Après ces quatre ans de développement et de retour d'expérience, que fait Time2BIM en 2024 ?

  • Speaker #1

    Time2BIM, c'est une solution logicielle qui permet d'évaluer le poids carbone des bâtiments en temps réel grâce aux maquettes numériques. À côté de ça, on a bien sûr une autre proposition de valeur qui permet de centraliser l'ensemble des indicateurs RE2020, les retranscrire de façon ludique et d'intégrer ça dans des stratégies RSE. Cette proposition de valeur de pilotage carbone en temps réel par le biais des maquettes numériques, elle va évoluer au mois d'avril puisque... Aujourd'hui, on a une méthode d'enrichissement, donc on a une maquette qui est déposée dans notre interface, qui est enrichie avec des données environnementales rattachées à la base de données INS. Au mois d'avril, on va automatiser ce calcul, c'est-à-dire que dès lorsque vous déposerez votre maquette numérique dans la solution, on générera, moyennant certains inputs à paramétrer, un calcul automatiquement accessible à l'ensemble d'une équipe projet.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui dans Time to Beam, on retrouve qui comme client ? Time to Beam est à destination des maîtres d'ouvrage, de la maîtrise d'oeuvre. Qui peut utiliser Time to Beam ?

  • Speaker #1

    Time2Beam est une interface collaborative mais qui est principalement à destination des maîtrises d'ouvrage, qui leur permet de reprendre la main sur les enjeux performantiels R2020, sur cet impératif-là. Par le biais de l'interface, on leur permet d'avoir des calculs plus fiables, qui évoluent en temps réel, quelles que soient les modifications de morphologie bâtiment ou de prescription de matérialité. Nos clients aujourd'hui sont donc principalement des maîtrises d'ouvrage, telles que... CAD, séquences, ou le PAEur Atlantique de Bordeaux par exemple, mais on a également des architectes qui ont de plus en plus cette vocation à pouvoir capitaliser sur la production et sur leur modélisation de maquettes, et on a le bureau d'études qui intervient comme un tiers invité, qui vient enrichir une donnée qui aurait été préalablement soit automatiquement calculée, soit à partir de zéro enrichie en données.

  • Speaker #0

    que ce soit les maîtres d'ouvrage ou les architectes, comme tu dis, qui utilisent Time to Beam, comment est-ce que ça se passe ? Est-ce que l'outil s'adapte à eux ou est-ce que c'est à eux de s'adapter à l'outil ? Comment est-ce qu'ils font pour intégrer la donnée d'entrée dans l'outil ?

  • Speaker #1

    Très bonne question, Léa. C'est vrai que la notion de donnée d'entrée, elle est capitale dans le traitement de l'usage de l'impact carbone de l'ACV bâtiment. Nous, notre approche est basée sur une codification qu'on a créée sur la base du décret de la RE-2020. L'objectif est de standardiser l'approche et le procès sur la base de cette codification, pour que l'application fonctionne et qu'on suive les évolutions en temps réel à chaque dépôt. Pour arriver à ce résultat là, on est passé par toutes les étapes de recherche sur cette notion de codification Uniformat, Omniclass, bref, on a testé tout un tas de choses et l'objectif pour nous c'était avoir une codification qui soit facilement adaptable et déployable par les architectes qui sont à l'émergence de cette première donnée. Et donc c'est en ce sens-là qu'on a construit notre codification et qu'on l'a voulu la plus efficace possible, la plus rapide aussi à affecter. Et donc pour ce faire, avant chaque dépôt de maquette dans Time2Beam, il y a vraiment une interface pédagogique dédiée avec des documents qui sont pré-paramétrés, quel que soit le logiciel de modélisation utilisé, Archicad, Revit, et on met même à disposition une... convention ou une annexe convention BIM qui va venir détailler de façon assez fine finalement les enjeux de ce process et de ce workflow et de cette codification pour que le maîtrise d'ouvrage puisse intégrer ça facilement dans leur stratégie et aider aussi ces architectes. Mais on a également aussi parfois des partenariats avec des acteurs qui peuvent accompagner en plus en termes de formation les acteurs vers cette appropriation de méthodes et de codification dans leur méthode de travail.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien tes explications, il y a deux cas de figure possible. Soit la maîtrise ouvrage a défini sa stratégie BIM avec la réponse à l'usage ACV avec Time to BIM, ou soit c'est à l'équipe de maîtrise d'oeuvre, notamment l'architecte ou le BIM Manager, de proposer Time to BIM, mais dès les phases presque concours, j'ai envie de dire. Donc au final, il y a une anticipation à faire de la fin de l'équipe.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est toujours mieux de s'y prendre le plus en amont possible. La notion de modification de projet et l'impact de modification de projet... Dans les notions d'ACV, ça prend beaucoup de sens. Pour les beamers, on fait toujours le lien avec la fameuse coupe de McLemmy. Pour l'ACV, c'est exactement pareil. Quand on fait un calcul carbone, on le fait en instant T et le projet continue d'évoluer, se modifier, soit au niveau de la forme du bâtiment, soit au niveau des matérialités qu'on va imputer sur le projet. L'objectif de Time to Beam, c'est de faire ce paramétrage au moins une fois très en amont et de pouvoir suivre en temps réel sur toutes les étapes de goût. de conception quasiment instantanément toutes les évolutions du projet.

  • Speaker #0

    Au quotidien, dans ton métier, que ce soit le BIM ou que ce soit la RE20, ça reste quand même deux volets assez complexes pour les non-sachants, si je puis dire. Comment est-ce que tu mets en place des bonnes pratiques ou des solutions pour pouvoir accompagner ces acteurs de la construction ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que sur le terrain, j'ai beaucoup de questions qui viennent sur... différents formats, sur les différents indicateurs qu'on peut traiter sur l'énergie, sur l'environnement, sur les outils de modélisation qui sont utilisés, les outils de calcul qui sont utilisés. Et c'est vrai que dans tout cet écosystème, c'est un peu difficile d'y voir clair entre si on est archi-ingé intégré, si on n'est que maîtrise d'ouvrage, si on est archi-et bureau d'études indépendant, si on est entreprise générale. Et donc, il existe en fait plusieurs combinaisons possibles pour plusieurs indicateurs, et en ce sens d'ailleurs, personnellement ça fait maintenant 4 ans que je traite tous ces sujets qui sont en effet complexes, mais quotidiennement et sur le terrain. Et dernièrement, on a candidaté, et je suis fier de le dire, lauréat du plan BIM sur l'appel à projets qui vise à retranscrire les opportunités que permet le numérique pour la transition environnementale et énergétique R2020. on est lauréat de ce projet c'est ma félicitation merci c'est gentil c'est un beau projet très fier avec mon équipe que ce soit sur Vivien ou Time to Beam on va rédiger un guide des bonnes pratiques et le but c'est d'éprouver toutes ces pratiques autour des enjeux BIM et R2020 sur un projet aussi opérationnel sur un vrai projet le projet du groupe scolaire Oscar Aurillac avec les architectes Vazistas mais également avec le soutien de la ville de Mérignac merci ville dans laquelle je suis né et j'en suis très fier.

  • Speaker #0

    Ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'appel à projet du plan BIM sur la codification, le numérique au service de la performance environnementale et j'imagine que tu partageras plus en détail tes rochers à chez toi. et ton résultat de travail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, il va y avoir des étapes dans lesquelles, avec le plan BIM, on va communiquer aussi sur le contenu de cet avancement-là. Première étape, s'imprégner du contexte, de différentes approches, un peu ce que je disais, close BIM, open BIM, les outils, les méthodes, les acteurs, tout ça, essayer de les vivre un peu plus clair par indicateur. Et après, une deuxième phase qui va viser à éprouver sur un projet réel, vraiment, le... d'un point de vue temps passé, les différentes approches, porter un regard critique, mais en même temps, parce que c'est ce que nous demande aussi le plan BIM, c'est d'essayer aussi d'identifier qu'est-ce qui ne fonctionne pas aujourd'hui et comment est-ce que les choses pourraient fonctionner en conclusion dans un idéal aussi à terme. Donc voilà, bien sûr, on va communiquer sur tout cet avancement et c'est livrable.

  • Speaker #0

    Ça reste quand même dans l'objectif, dans l'intérêt du plan BIM qui succède au PTNB, au plan BIM 2022. de travailler sur le retour à l'expérience des années passées.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Et il y avait cette connotation vraiment opérationnelle, ce besoin d'aller aussi sur le terrain, de comprendre concrètement qu'est-ce qui bloque aussi pour ces acteurs, en plus de ce qui avait été fait aussi auparavant. Et donc le plan BIM, forcément, compte sur nous pour porter un regard critique sur toutes ces approches. Oui, ça va dans le sens du PTNB, bien sûr, avec cette appétence. pour l'environnement et ses obligations connexes telles que l'Aéro 2020 et autres certifications environnementales.

  • Speaker #0

    Très bien. Si aujourd'hui, une maîtrise d'ouvrage ou un architecte nous écoute, dans nos auditrices et auditeurs, quel message tu souhaiterais passer ? Il faut leur dire qu'il faut passer le cap, il faut sauter le pas, il faut se mettre à la digitalisation des enjeux environnementaux, si je peux dire.

  • Speaker #1

    À nos maîtrises d'ouvrage, je leur dirais qu'avec les engagements de la CSRD de l'Union européenne, ils ont ces obligations RSE et donc cette obligation de mettre un peu plus de transparence sur l'empreinte carbone qu'ils génèrent. à l'égard des bâtiments qu'ils construisent, en plus de l'aéro 20-20. Et donc je leur dirais qu'il faut commencer dès aujourd'hui à mieux contrôler et mieux piloter l'empreinte carbone et les performances environnementales de leurs projets de construction, et que le numérique est une formidable opportunité de traiter cet usage de façon plus transparente et plus efficiente. À nos amis architectes, je leur dirais que le calcul ACV est... est accessible à leur portée et notamment sur leurs lots, puisqu'ils ont un poids important, ils sont à l'émergence de la première donnée qui va être intégrée dans ces calculs, à savoir la donnée de quantitatif contenue dans leur maquette. Chez Time2Me, on pense que 70% ou 75% de l'empreinte carbone d'un bâtiment, d'un point de vue quantitatif, peut être généré par le biais d'une maquette architecturale. Les autres lots sont complétés, enrichis. mais c'est une grosse base qui permet déjà de fiabiliser, sécuriser un engagement, notamment sur des concours ou notamment sur des phases très en amont. En plus, pour les bureaux d'études...

  • Speaker #0

    C'est vrai que je les ai oubliés.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas les oublier quand même. Ce qui va changer la donne pour nos amis bureaux d'études, c'est que Time2Beam va permettre aussi, par le biais de cette collaboration, de récupérer des quantitatifs qui sont déjà classés dans les allotismes R2020. d'avoir une préaffectation de données environnementales et donc de gagner un temps considérable automatiquement dès lorsque les maquettes archi seront déposées dans la plateforme. Et un gain de temps vraiment considérable sur leurs études. Et en même temps, cette interface, Time2Beam, va pouvoir aussi aider indirectement les bureaux d'études à passer peut-être plus de temps. sur la valeur ajoutée de leur métier, sur les propositions, sur les optimisations qui peuvent être faites à l'égard des projets, tout en suivant toutes les évolutions d'un projet.

  • Speaker #0

    Très bien. Pour finir, selon toi, comment le BIM et les enjeux environnementaux vont évoluer dans les années à venir ? Quelle est ton avis à ce sujet ?

  • Speaker #1

    J'ai regardé une espèce de map. hier, sur le niveau de maturité à l'échelle de l'Europe. Et c'est vrai qu'on constate qu'à l'échelle européenne, la France est peut-être un peu en retard sur cette notion de... d'intégrer le BIM obligatoirement dans la commande publique, d'avoir quelque chose de cadré aussi à l'échelle nationale. Donc je pense que ça est en train de changer, ça va mettre forcément un peu de temps parce qu'on est dans un contexte de crise aussi économique. Mais je pense qu'on va finir par y arriver. Je pense qu'on va suivre aussi cette tendance, cette trajectoire. Ça, c'est pour la partie transition numérique du pays et à une échelle européenne, s'intégrer aussi dans une démarche européenne avec tout ce qui se fait aussi en termes de réglementation. Le BIM est une formidable opportunité aussi de pouvoir s'approprier ou du moins faire face de façon beaucoup plus efficace et efficiente aux enjeux de la transition environnementale. Et donc pour moi, je vois le BIM comme un pilier central et technologique qui va pouvoir nous aider. à diminuer l'empreinte carbone de nos projets de demain et tendre vers le net zéro dans les années à venir.

  • Speaker #0

    Merci Camille pour toutes tes explications, notamment sur Time to Beam. Il n'est peut-être pas facile d'imaginer Time to Beam à travers ta voix, mais on peut te retrouver pour des démos.

  • Speaker #1

    Bien sûr, Léa, on est à votre disposition. On aura un stand sur le Beam World pour que vous puissiez aussi venir à notre rencontre.

  • Speaker #0

    Ah bah hâte de te rencontrer à nouveau !

  • Speaker #1

    Avec plaisir et puis sinon vous pouvez vous inscrire via notre site internet planifier une démo et puis voilà on vous présentera tout ça avec beaucoup d'enthousiasme et de bimoptimisme

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Camille

  • Speaker #1

    Merci Léa

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Description

À partir de ses solides compétences acquises notamment dans le bureau d’études VIVIEN, Camille a lancé la start-up Time to Beem depuis quelques années maintenant. 


Pour lui, le numérique représente une opportunité pour les enjeux environnementaux et notamment le calcul du poids carbone. 


Récemment nommés lauréats de l’Appel à projet Plan BIM portant sur « Le numérique au service de la transition environnementale », Camille et son équipe prévoient la rédaction d’un guide des bonnes pratiques pour accompagner encore plus les bureaux d’études et les architectes.


Si vous connaissez déjà la solution, retrouvez Camille et son équipe au BIM World 2024 pour découvrir les nouveautés de l’outil.

 

Pour découvrir le livre blanc de Time to Beem : https://timetobeem.com/livre-blanc-le-guide-ultime-pour-reduire-vos-couts-re2020/


Vous souhaitez mettre un visuel sur ce que vous avez entendu, demandez une démo : https://timetobeem.com/reservez-votre-demo-beem-shot/


Vous êtes acteurs du BIM en région Nouvelle-Aquitaine ? Rejoignez Camille et l’association BIMERS : https://bimers.fr/


Pour en savoir plus et vous inscrire à la soirée du 1/4 d'heure du BIM : https://www.eventbrite.fr/e/856185111717?aff=oddtdtcreator


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour chères auditrices et chers auditeurs. J'interviens à ce moment de l'épisode pour vous annoncer une bonne nouvelle. Nous allons enfin pouvoir nous rencontrer. En effet, le 3 avril prochain, j'ai le plaisir de vous convier à l'afterwork du quart d'heure du BIM qui se tiendra à la suite de la première journée de BIMworld. C'est l'occasion pour vous d'échanger avec vos interviewés favoris sur les différents sujets du BIM. Nous mettons à disposition toutes les informations utiles dans la description de cet épisode. J'ai hâte que nous puissions échanger au tour d'un verre. J'attends vos retours sur ces 18 épisodes et vos attentes pour ceux à venir. À présent, je vous laisse découvrir l'épisode de Camille. Prenez soin de vous et à très vite !

  • Speaker #1

    Pour nous, le BIM, c'est une approche anglo-saxonne. On connaît même en France le BEM, Building Energy Modeling. et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale donc on s'est permis de rajouter si vous tapez la définition vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs BIM avec deux E c'est Building Energy Environmental Modeling donc c'est... Merci

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Quart d'heure du BIM présenté par la société BIM Service. Bonjour à tous, je suis Léa Bazalim, ingénieure bâtiment et BIM Manager chez BIM Service. C'est avec un immense plaisir que nous vous accueillons aujourd'hui, chères auditrices et chers auditeurs. C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je reçois Camille Vivien. Vous le connaissez peut-être par le bureau d'études Vivien ou encore grâce à la solution Time to Beam. Je vous laisse en découvrir davantage sur le sujet du BIM et des enjeux environnementaux. À vos casques, le quart d'heure du BIM, c'est maintenant. Bonjour Camille, bienvenue dans le Kinder du BIM et c'est un plaisir pour moi de t'accueillir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Léa, plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Pour commencer, peux-tu te présenter à nos auditrices et à nos auditeurs ? Parle-nous de ton parcours et explique-nous comment tu es arrivé là où tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors je m'appelle Camille Vivien, je suis co-gérant du bureau d'études Vivien et CEO fondateur de la startup Time2BIM. J'ai un profil de base autodidacte, j'ai fait toutes mes gammes dans un bureau d'études spécialisé en énergie et en environnement. Et je suis tombé dans le BIM. par le biais de la recherche pour anticiper les opportunités que pouvait permettre le BIM pour saisir et faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale.

  • Speaker #0

    Donc ta contribution dans le BIM a démarré environ dans quelle année ?

  • Speaker #1

    Elle a démarré en 2018-2019 avec un sujet de recherche visé à... à anticiper les enjeux de l'ère 2020, c'était à l'époque des labels de plus et moins, et essayer de corréler un peu le tout aux maquettes numériques, et en quoi ces maquettes pouvaient être une opportunité pour travailler de façon plus efficace, plus transparente et plus réactive.

  • Speaker #0

    Donc tu es vraiment orienté dans l'axe BIM et RE20, BIM et enjeux environnementaux. Quel est ton avis sur ces deux thématiques qui se croisent depuis maintenant quelques années ?

  • Speaker #1

    Mon avis sur la question, c'est qu'aujourd'hui, quand on parle énergie et environnement, on s'appuie, on ne produit pas. Dans un idéal, on ne produit pas. de maquettes numériques. On s'appuie sur des maquettes qui sont censées être existantes ou déjà modélisées par des tierces. Et donc, l'enjeu pour l'énergie et l'environnement, c'est récupérer des maquettes numériques qui sont le mieux calibrées possible pour traiter ces usages, avec à l'intérieur d'autres complexités, telles que des indicateurs spécifiques liés aux performances environnementales ou énergétiques. Et le BIM est en soi une formidable opportunité pour traiter ces usages de façon... plus efficace et efficiente. Ce qui m'a poussé à creuser, à approfondir ces sujets, c'est tout simplement un tournant environnemental avéré, contextualisé, avec... On rentre dans l'ère de l'anthropocène, un air dans lequel on consomme plus de matière que ce qu'on en a à disposition, et on a tout un... tout un écosystème européen, national, qui pousse vers cette sensibilisation et cette prise en compte des enjeux environnementaux, à l'image du GIEC, par exemple, qui pousse les curseurs et qui nomme d'ailleurs le BIM comme une opportunité de travailler de façon plus efficace et plus fiable sur ces enjeux de la transition environnementale. D'un point de vue personnel, c'est vrai qu'à l'époque des labels Le Plus C'est Moi, c'était donc une expérimentation qui visait à accompagner les acteurs à transiter vers... progressivement l'aéro 2020 qui allait être paru obligatoire le 1er janvier 2022 et donc pour moi c'était de base une opportunité pour ma société d'ingénierie d'anticiper ces sujets d'être différenciant aussi et quand on est ingénieur vendre la prestation de service, vendre du temps passé, et donc il faut qu'on puisse être le plus productif possible, le plus efficient pour être compétitif tout simplement.

  • Speaker #0

    Il y a aussi les enjeux qualitatifs qui rentrent.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il faut que vous puissiez vous vendre auprès de vos clients, mais aussi travailler de façon plus efficace.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, c'est les deux.

  • Speaker #0

    Et puis vous vouliez peut-être être prêt à cette transition numérique.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On voulait mener finalement les deux aspects de front, donc transition numérique et transition environnementale. Et donc, on a essayé de combiner ces deux approches pour voir comment elles pouvaient converger vers un sens qualitatif, productif, et en même temps donner plus de sens aussi à nos métiers pour passer vers un sens Plus de temps à la valeur ajoutée d'ingénierie et moins de temps à la non-productivité. Ce que j'appelle la non-productivité, moi, c'est les temps de ressaisie, de remodélisation. Ils sont très chronophages et qui, finalement, dans un idéal et peut-être une utopie, parfois, pourraient complètement disparaître.

  • Speaker #0

    Donc, au final, vous n'avez pas attendu que ce soit une exigence de la maîtrise ouvrage, mais vous-même, en interne, vous avez commencé à développer le sujet.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a... traiter ces sujets à travers différents groupes de travail avec des ingénieurs spécialisés en environnement sur les volets thermiques et environnementaux notamment l'évaluation du poids carbone des bâtiments et avec des ingénieurs aussi pour ma part sur le volet vraiment plus numérique appétence maquette 3D on essaie de brainstormer et de définir une trajectoire commune pour aller dans ce sens là Merci

  • Speaker #0

    À travers tes différents groupes de travail, à travers tes différents échanges avec les professionnels, tu es, comme tu disais au début, à la tête de Time2Beam. Qu'est-ce que Time2Beam ? Comment est-ce que vous en êtes arrivé là ? Raconte-nous ton histoire.

  • Speaker #1

    L'histoire de Time2Beam, c'est qu'avant d'être Time2Beam, c'était une approche, un workflow en no-code qui combinait plusieurs applicatifs pour nous permettre de traiter l'usage. de l'ACV bâtiment et spécifiquement l'IC construction, pour en parler rattaché à l'R20. Et en fait, on s'est rendu compte qu'on était les seuls à avoir cette approche qui vise finalement à évaluer le poids carbone d'un bâtiment sans ressaisie, remodification de modèle ou remodélisation de modèle architectural. Et on a travaillé pendant quelques années. Moi, une première fois, Guillaume nous a rejoint côté recherche et on a trouvé vraiment ce fameux levier, on a présenté à des clients, de base pour pouvoir être différenciants, et les clients, notamment ICAD, nous ont dit, on n'a jamais vu ça, c'est la première fois qu'on a une approche qui vise à traiter cet usage-là, qui est prédominante pour nous, comme elles le sont pour beaucoup de maîtrises d'ouvrage, notamment avec des engagements RSE qui sont très poussés, et on veut... on veut éprouver cette méthode-là, on veut éprouver cette approche et voir si ça fonctionne. Et donc ICAD a soutenu un premier projet test qui s'est avéré hyper probant. On a réussi à fiabiliser, sécuriser l'engagement carbone par le biais de la maquette numérique, à anticiper aussi un score carbone... au travers d'une phase qui allait arriver plus tard. Donc on a pu être en position de faire de la prédiction de score carbone de phase en phase. Et à la suite de ça, ICAD nous a renvoyé vers cet incubateur, cette entité qui s'appelle Urban Odyssey, et qui a pour objectif de soutenir des solutions émergentes, de les positionner sur le marché et d'aider les acteurs de la construction, par le biais de l'innovation, à faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale. Merci. et de là est né Time to Beam

  • Speaker #0

    Juste pour nos auditrices et auditeurs qu'est-ce que signifie Beam ?

  • Speaker #1

    Beam alors bien sûr pour nous le Beam c'est une approche anglo-saxonne alors on connait même en France le BEM Building Energy Modeling et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale. Donc on s'est permis de rajouter, mais c'est vraiment, si vous tapez la définition, vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs. BIM avec deux E, c'est Building Energy Environmental Modeling. Quel excellent. Oui, merci.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est quoi Time2BIM ? Après ces quatre ans de développement et de retour d'expérience, que fait Time2BIM en 2024 ?

  • Speaker #1

    Time2BIM, c'est une solution logicielle qui permet d'évaluer le poids carbone des bâtiments en temps réel grâce aux maquettes numériques. À côté de ça, on a bien sûr une autre proposition de valeur qui permet de centraliser l'ensemble des indicateurs RE2020, les retranscrire de façon ludique et d'intégrer ça dans des stratégies RSE. Cette proposition de valeur de pilotage carbone en temps réel par le biais des maquettes numériques, elle va évoluer au mois d'avril puisque... Aujourd'hui, on a une méthode d'enrichissement, donc on a une maquette qui est déposée dans notre interface, qui est enrichie avec des données environnementales rattachées à la base de données INS. Au mois d'avril, on va automatiser ce calcul, c'est-à-dire que dès lorsque vous déposerez votre maquette numérique dans la solution, on générera, moyennant certains inputs à paramétrer, un calcul automatiquement accessible à l'ensemble d'une équipe projet.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui dans Time to Beam, on retrouve qui comme client ? Time to Beam est à destination des maîtres d'ouvrage, de la maîtrise d'oeuvre. Qui peut utiliser Time to Beam ?

  • Speaker #1

    Time2Beam est une interface collaborative mais qui est principalement à destination des maîtrises d'ouvrage, qui leur permet de reprendre la main sur les enjeux performantiels R2020, sur cet impératif-là. Par le biais de l'interface, on leur permet d'avoir des calculs plus fiables, qui évoluent en temps réel, quelles que soient les modifications de morphologie bâtiment ou de prescription de matérialité. Nos clients aujourd'hui sont donc principalement des maîtrises d'ouvrage, telles que... CAD, séquences, ou le PAEur Atlantique de Bordeaux par exemple, mais on a également des architectes qui ont de plus en plus cette vocation à pouvoir capitaliser sur la production et sur leur modélisation de maquettes, et on a le bureau d'études qui intervient comme un tiers invité, qui vient enrichir une donnée qui aurait été préalablement soit automatiquement calculée, soit à partir de zéro enrichie en données.

  • Speaker #0

    que ce soit les maîtres d'ouvrage ou les architectes, comme tu dis, qui utilisent Time to Beam, comment est-ce que ça se passe ? Est-ce que l'outil s'adapte à eux ou est-ce que c'est à eux de s'adapter à l'outil ? Comment est-ce qu'ils font pour intégrer la donnée d'entrée dans l'outil ?

  • Speaker #1

    Très bonne question, Léa. C'est vrai que la notion de donnée d'entrée, elle est capitale dans le traitement de l'usage de l'impact carbone de l'ACV bâtiment. Nous, notre approche est basée sur une codification qu'on a créée sur la base du décret de la RE-2020. L'objectif est de standardiser l'approche et le procès sur la base de cette codification, pour que l'application fonctionne et qu'on suive les évolutions en temps réel à chaque dépôt. Pour arriver à ce résultat là, on est passé par toutes les étapes de recherche sur cette notion de codification Uniformat, Omniclass, bref, on a testé tout un tas de choses et l'objectif pour nous c'était avoir une codification qui soit facilement adaptable et déployable par les architectes qui sont à l'émergence de cette première donnée. Et donc c'est en ce sens-là qu'on a construit notre codification et qu'on l'a voulu la plus efficace possible, la plus rapide aussi à affecter. Et donc pour ce faire, avant chaque dépôt de maquette dans Time2Beam, il y a vraiment une interface pédagogique dédiée avec des documents qui sont pré-paramétrés, quel que soit le logiciel de modélisation utilisé, Archicad, Revit, et on met même à disposition une... convention ou une annexe convention BIM qui va venir détailler de façon assez fine finalement les enjeux de ce process et de ce workflow et de cette codification pour que le maîtrise d'ouvrage puisse intégrer ça facilement dans leur stratégie et aider aussi ces architectes. Mais on a également aussi parfois des partenariats avec des acteurs qui peuvent accompagner en plus en termes de formation les acteurs vers cette appropriation de méthodes et de codification dans leur méthode de travail.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien tes explications, il y a deux cas de figure possible. Soit la maîtrise ouvrage a défini sa stratégie BIM avec la réponse à l'usage ACV avec Time to BIM, ou soit c'est à l'équipe de maîtrise d'oeuvre, notamment l'architecte ou le BIM Manager, de proposer Time to BIM, mais dès les phases presque concours, j'ai envie de dire. Donc au final, il y a une anticipation à faire de la fin de l'équipe.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est toujours mieux de s'y prendre le plus en amont possible. La notion de modification de projet et l'impact de modification de projet... Dans les notions d'ACV, ça prend beaucoup de sens. Pour les beamers, on fait toujours le lien avec la fameuse coupe de McLemmy. Pour l'ACV, c'est exactement pareil. Quand on fait un calcul carbone, on le fait en instant T et le projet continue d'évoluer, se modifier, soit au niveau de la forme du bâtiment, soit au niveau des matérialités qu'on va imputer sur le projet. L'objectif de Time to Beam, c'est de faire ce paramétrage au moins une fois très en amont et de pouvoir suivre en temps réel sur toutes les étapes de goût. de conception quasiment instantanément toutes les évolutions du projet.

  • Speaker #0

    Au quotidien, dans ton métier, que ce soit le BIM ou que ce soit la RE20, ça reste quand même deux volets assez complexes pour les non-sachants, si je puis dire. Comment est-ce que tu mets en place des bonnes pratiques ou des solutions pour pouvoir accompagner ces acteurs de la construction ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que sur le terrain, j'ai beaucoup de questions qui viennent sur... différents formats, sur les différents indicateurs qu'on peut traiter sur l'énergie, sur l'environnement, sur les outils de modélisation qui sont utilisés, les outils de calcul qui sont utilisés. Et c'est vrai que dans tout cet écosystème, c'est un peu difficile d'y voir clair entre si on est archi-ingé intégré, si on n'est que maîtrise d'ouvrage, si on est archi-et bureau d'études indépendant, si on est entreprise générale. Et donc, il existe en fait plusieurs combinaisons possibles pour plusieurs indicateurs, et en ce sens d'ailleurs, personnellement ça fait maintenant 4 ans que je traite tous ces sujets qui sont en effet complexes, mais quotidiennement et sur le terrain. Et dernièrement, on a candidaté, et je suis fier de le dire, lauréat du plan BIM sur l'appel à projets qui vise à retranscrire les opportunités que permet le numérique pour la transition environnementale et énergétique R2020. on est lauréat de ce projet c'est ma félicitation merci c'est gentil c'est un beau projet très fier avec mon équipe que ce soit sur Vivien ou Time to Beam on va rédiger un guide des bonnes pratiques et le but c'est d'éprouver toutes ces pratiques autour des enjeux BIM et R2020 sur un projet aussi opérationnel sur un vrai projet le projet du groupe scolaire Oscar Aurillac avec les architectes Vazistas mais également avec le soutien de la ville de Mérignac merci ville dans laquelle je suis né et j'en suis très fier.

  • Speaker #0

    Ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'appel à projet du plan BIM sur la codification, le numérique au service de la performance environnementale et j'imagine que tu partageras plus en détail tes rochers à chez toi. et ton résultat de travail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, il va y avoir des étapes dans lesquelles, avec le plan BIM, on va communiquer aussi sur le contenu de cet avancement-là. Première étape, s'imprégner du contexte, de différentes approches, un peu ce que je disais, close BIM, open BIM, les outils, les méthodes, les acteurs, tout ça, essayer de les vivre un peu plus clair par indicateur. Et après, une deuxième phase qui va viser à éprouver sur un projet réel, vraiment, le... d'un point de vue temps passé, les différentes approches, porter un regard critique, mais en même temps, parce que c'est ce que nous demande aussi le plan BIM, c'est d'essayer aussi d'identifier qu'est-ce qui ne fonctionne pas aujourd'hui et comment est-ce que les choses pourraient fonctionner en conclusion dans un idéal aussi à terme. Donc voilà, bien sûr, on va communiquer sur tout cet avancement et c'est livrable.

  • Speaker #0

    Ça reste quand même dans l'objectif, dans l'intérêt du plan BIM qui succède au PTNB, au plan BIM 2022. de travailler sur le retour à l'expérience des années passées.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Et il y avait cette connotation vraiment opérationnelle, ce besoin d'aller aussi sur le terrain, de comprendre concrètement qu'est-ce qui bloque aussi pour ces acteurs, en plus de ce qui avait été fait aussi auparavant. Et donc le plan BIM, forcément, compte sur nous pour porter un regard critique sur toutes ces approches. Oui, ça va dans le sens du PTNB, bien sûr, avec cette appétence. pour l'environnement et ses obligations connexes telles que l'Aéro 2020 et autres certifications environnementales.

  • Speaker #0

    Très bien. Si aujourd'hui, une maîtrise d'ouvrage ou un architecte nous écoute, dans nos auditrices et auditeurs, quel message tu souhaiterais passer ? Il faut leur dire qu'il faut passer le cap, il faut sauter le pas, il faut se mettre à la digitalisation des enjeux environnementaux, si je peux dire.

  • Speaker #1

    À nos maîtrises d'ouvrage, je leur dirais qu'avec les engagements de la CSRD de l'Union européenne, ils ont ces obligations RSE et donc cette obligation de mettre un peu plus de transparence sur l'empreinte carbone qu'ils génèrent. à l'égard des bâtiments qu'ils construisent, en plus de l'aéro 20-20. Et donc je leur dirais qu'il faut commencer dès aujourd'hui à mieux contrôler et mieux piloter l'empreinte carbone et les performances environnementales de leurs projets de construction, et que le numérique est une formidable opportunité de traiter cet usage de façon plus transparente et plus efficiente. À nos amis architectes, je leur dirais que le calcul ACV est... est accessible à leur portée et notamment sur leurs lots, puisqu'ils ont un poids important, ils sont à l'émergence de la première donnée qui va être intégrée dans ces calculs, à savoir la donnée de quantitatif contenue dans leur maquette. Chez Time2Me, on pense que 70% ou 75% de l'empreinte carbone d'un bâtiment, d'un point de vue quantitatif, peut être généré par le biais d'une maquette architecturale. Les autres lots sont complétés, enrichis. mais c'est une grosse base qui permet déjà de fiabiliser, sécuriser un engagement, notamment sur des concours ou notamment sur des phases très en amont. En plus, pour les bureaux d'études...

  • Speaker #0

    C'est vrai que je les ai oubliés.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas les oublier quand même. Ce qui va changer la donne pour nos amis bureaux d'études, c'est que Time2Beam va permettre aussi, par le biais de cette collaboration, de récupérer des quantitatifs qui sont déjà classés dans les allotismes R2020. d'avoir une préaffectation de données environnementales et donc de gagner un temps considérable automatiquement dès lorsque les maquettes archi seront déposées dans la plateforme. Et un gain de temps vraiment considérable sur leurs études. Et en même temps, cette interface, Time2Beam, va pouvoir aussi aider indirectement les bureaux d'études à passer peut-être plus de temps. sur la valeur ajoutée de leur métier, sur les propositions, sur les optimisations qui peuvent être faites à l'égard des projets, tout en suivant toutes les évolutions d'un projet.

  • Speaker #0

    Très bien. Pour finir, selon toi, comment le BIM et les enjeux environnementaux vont évoluer dans les années à venir ? Quelle est ton avis à ce sujet ?

  • Speaker #1

    J'ai regardé une espèce de map. hier, sur le niveau de maturité à l'échelle de l'Europe. Et c'est vrai qu'on constate qu'à l'échelle européenne, la France est peut-être un peu en retard sur cette notion de... d'intégrer le BIM obligatoirement dans la commande publique, d'avoir quelque chose de cadré aussi à l'échelle nationale. Donc je pense que ça est en train de changer, ça va mettre forcément un peu de temps parce qu'on est dans un contexte de crise aussi économique. Mais je pense qu'on va finir par y arriver. Je pense qu'on va suivre aussi cette tendance, cette trajectoire. Ça, c'est pour la partie transition numérique du pays et à une échelle européenne, s'intégrer aussi dans une démarche européenne avec tout ce qui se fait aussi en termes de réglementation. Le BIM est une formidable opportunité aussi de pouvoir s'approprier ou du moins faire face de façon beaucoup plus efficace et efficiente aux enjeux de la transition environnementale. Et donc pour moi, je vois le BIM comme un pilier central et technologique qui va pouvoir nous aider. à diminuer l'empreinte carbone de nos projets de demain et tendre vers le net zéro dans les années à venir.

  • Speaker #0

    Merci Camille pour toutes tes explications, notamment sur Time to Beam. Il n'est peut-être pas facile d'imaginer Time to Beam à travers ta voix, mais on peut te retrouver pour des démos.

  • Speaker #1

    Bien sûr, Léa, on est à votre disposition. On aura un stand sur le Beam World pour que vous puissiez aussi venir à notre rencontre.

  • Speaker #0

    Ah bah hâte de te rencontrer à nouveau !

  • Speaker #1

    Avec plaisir et puis sinon vous pouvez vous inscrire via notre site internet planifier une démo et puis voilà on vous présentera tout ça avec beaucoup d'enthousiasme et de bimoptimisme

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Camille

  • Speaker #1

    Merci Léa

Description

À partir de ses solides compétences acquises notamment dans le bureau d’études VIVIEN, Camille a lancé la start-up Time to Beem depuis quelques années maintenant. 


Pour lui, le numérique représente une opportunité pour les enjeux environnementaux et notamment le calcul du poids carbone. 


Récemment nommés lauréats de l’Appel à projet Plan BIM portant sur « Le numérique au service de la transition environnementale », Camille et son équipe prévoient la rédaction d’un guide des bonnes pratiques pour accompagner encore plus les bureaux d’études et les architectes.


Si vous connaissez déjà la solution, retrouvez Camille et son équipe au BIM World 2024 pour découvrir les nouveautés de l’outil.

 

Pour découvrir le livre blanc de Time to Beem : https://timetobeem.com/livre-blanc-le-guide-ultime-pour-reduire-vos-couts-re2020/


Vous souhaitez mettre un visuel sur ce que vous avez entendu, demandez une démo : https://timetobeem.com/reservez-votre-demo-beem-shot/


Vous êtes acteurs du BIM en région Nouvelle-Aquitaine ? Rejoignez Camille et l’association BIMERS : https://bimers.fr/


Pour en savoir plus et vous inscrire à la soirée du 1/4 d'heure du BIM : https://www.eventbrite.fr/e/856185111717?aff=oddtdtcreator


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour chères auditrices et chers auditeurs. J'interviens à ce moment de l'épisode pour vous annoncer une bonne nouvelle. Nous allons enfin pouvoir nous rencontrer. En effet, le 3 avril prochain, j'ai le plaisir de vous convier à l'afterwork du quart d'heure du BIM qui se tiendra à la suite de la première journée de BIMworld. C'est l'occasion pour vous d'échanger avec vos interviewés favoris sur les différents sujets du BIM. Nous mettons à disposition toutes les informations utiles dans la description de cet épisode. J'ai hâte que nous puissions échanger au tour d'un verre. J'attends vos retours sur ces 18 épisodes et vos attentes pour ceux à venir. À présent, je vous laisse découvrir l'épisode de Camille. Prenez soin de vous et à très vite !

  • Speaker #1

    Pour nous, le BIM, c'est une approche anglo-saxonne. On connaît même en France le BEM, Building Energy Modeling. et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale donc on s'est permis de rajouter si vous tapez la définition vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs BIM avec deux E c'est Building Energy Environmental Modeling donc c'est... Merci

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Quart d'heure du BIM présenté par la société BIM Service. Bonjour à tous, je suis Léa Bazalim, ingénieure bâtiment et BIM Manager chez BIM Service. C'est avec un immense plaisir que nous vous accueillons aujourd'hui, chères auditrices et chers auditeurs. C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je reçois Camille Vivien. Vous le connaissez peut-être par le bureau d'études Vivien ou encore grâce à la solution Time to Beam. Je vous laisse en découvrir davantage sur le sujet du BIM et des enjeux environnementaux. À vos casques, le quart d'heure du BIM, c'est maintenant. Bonjour Camille, bienvenue dans le Kinder du BIM et c'est un plaisir pour moi de t'accueillir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Léa, plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Pour commencer, peux-tu te présenter à nos auditrices et à nos auditeurs ? Parle-nous de ton parcours et explique-nous comment tu es arrivé là où tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors je m'appelle Camille Vivien, je suis co-gérant du bureau d'études Vivien et CEO fondateur de la startup Time2BIM. J'ai un profil de base autodidacte, j'ai fait toutes mes gammes dans un bureau d'études spécialisé en énergie et en environnement. Et je suis tombé dans le BIM. par le biais de la recherche pour anticiper les opportunités que pouvait permettre le BIM pour saisir et faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale.

  • Speaker #0

    Donc ta contribution dans le BIM a démarré environ dans quelle année ?

  • Speaker #1

    Elle a démarré en 2018-2019 avec un sujet de recherche visé à... à anticiper les enjeux de l'ère 2020, c'était à l'époque des labels de plus et moins, et essayer de corréler un peu le tout aux maquettes numériques, et en quoi ces maquettes pouvaient être une opportunité pour travailler de façon plus efficace, plus transparente et plus réactive.

  • Speaker #0

    Donc tu es vraiment orienté dans l'axe BIM et RE20, BIM et enjeux environnementaux. Quel est ton avis sur ces deux thématiques qui se croisent depuis maintenant quelques années ?

  • Speaker #1

    Mon avis sur la question, c'est qu'aujourd'hui, quand on parle énergie et environnement, on s'appuie, on ne produit pas. Dans un idéal, on ne produit pas. de maquettes numériques. On s'appuie sur des maquettes qui sont censées être existantes ou déjà modélisées par des tierces. Et donc, l'enjeu pour l'énergie et l'environnement, c'est récupérer des maquettes numériques qui sont le mieux calibrées possible pour traiter ces usages, avec à l'intérieur d'autres complexités, telles que des indicateurs spécifiques liés aux performances environnementales ou énergétiques. Et le BIM est en soi une formidable opportunité pour traiter ces usages de façon... plus efficace et efficiente. Ce qui m'a poussé à creuser, à approfondir ces sujets, c'est tout simplement un tournant environnemental avéré, contextualisé, avec... On rentre dans l'ère de l'anthropocène, un air dans lequel on consomme plus de matière que ce qu'on en a à disposition, et on a tout un... tout un écosystème européen, national, qui pousse vers cette sensibilisation et cette prise en compte des enjeux environnementaux, à l'image du GIEC, par exemple, qui pousse les curseurs et qui nomme d'ailleurs le BIM comme une opportunité de travailler de façon plus efficace et plus fiable sur ces enjeux de la transition environnementale. D'un point de vue personnel, c'est vrai qu'à l'époque des labels Le Plus C'est Moi, c'était donc une expérimentation qui visait à accompagner les acteurs à transiter vers... progressivement l'aéro 2020 qui allait être paru obligatoire le 1er janvier 2022 et donc pour moi c'était de base une opportunité pour ma société d'ingénierie d'anticiper ces sujets d'être différenciant aussi et quand on est ingénieur vendre la prestation de service, vendre du temps passé, et donc il faut qu'on puisse être le plus productif possible, le plus efficient pour être compétitif tout simplement.

  • Speaker #0

    Il y a aussi les enjeux qualitatifs qui rentrent.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il faut que vous puissiez vous vendre auprès de vos clients, mais aussi travailler de façon plus efficace.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, c'est les deux.

  • Speaker #0

    Et puis vous vouliez peut-être être prêt à cette transition numérique.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On voulait mener finalement les deux aspects de front, donc transition numérique et transition environnementale. Et donc, on a essayé de combiner ces deux approches pour voir comment elles pouvaient converger vers un sens qualitatif, productif, et en même temps donner plus de sens aussi à nos métiers pour passer vers un sens Plus de temps à la valeur ajoutée d'ingénierie et moins de temps à la non-productivité. Ce que j'appelle la non-productivité, moi, c'est les temps de ressaisie, de remodélisation. Ils sont très chronophages et qui, finalement, dans un idéal et peut-être une utopie, parfois, pourraient complètement disparaître.

  • Speaker #0

    Donc, au final, vous n'avez pas attendu que ce soit une exigence de la maîtrise ouvrage, mais vous-même, en interne, vous avez commencé à développer le sujet.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a... traiter ces sujets à travers différents groupes de travail avec des ingénieurs spécialisés en environnement sur les volets thermiques et environnementaux notamment l'évaluation du poids carbone des bâtiments et avec des ingénieurs aussi pour ma part sur le volet vraiment plus numérique appétence maquette 3D on essaie de brainstormer et de définir une trajectoire commune pour aller dans ce sens là Merci

  • Speaker #0

    À travers tes différents groupes de travail, à travers tes différents échanges avec les professionnels, tu es, comme tu disais au début, à la tête de Time2Beam. Qu'est-ce que Time2Beam ? Comment est-ce que vous en êtes arrivé là ? Raconte-nous ton histoire.

  • Speaker #1

    L'histoire de Time2Beam, c'est qu'avant d'être Time2Beam, c'était une approche, un workflow en no-code qui combinait plusieurs applicatifs pour nous permettre de traiter l'usage. de l'ACV bâtiment et spécifiquement l'IC construction, pour en parler rattaché à l'R20. Et en fait, on s'est rendu compte qu'on était les seuls à avoir cette approche qui vise finalement à évaluer le poids carbone d'un bâtiment sans ressaisie, remodification de modèle ou remodélisation de modèle architectural. Et on a travaillé pendant quelques années. Moi, une première fois, Guillaume nous a rejoint côté recherche et on a trouvé vraiment ce fameux levier, on a présenté à des clients, de base pour pouvoir être différenciants, et les clients, notamment ICAD, nous ont dit, on n'a jamais vu ça, c'est la première fois qu'on a une approche qui vise à traiter cet usage-là, qui est prédominante pour nous, comme elles le sont pour beaucoup de maîtrises d'ouvrage, notamment avec des engagements RSE qui sont très poussés, et on veut... on veut éprouver cette méthode-là, on veut éprouver cette approche et voir si ça fonctionne. Et donc ICAD a soutenu un premier projet test qui s'est avéré hyper probant. On a réussi à fiabiliser, sécuriser l'engagement carbone par le biais de la maquette numérique, à anticiper aussi un score carbone... au travers d'une phase qui allait arriver plus tard. Donc on a pu être en position de faire de la prédiction de score carbone de phase en phase. Et à la suite de ça, ICAD nous a renvoyé vers cet incubateur, cette entité qui s'appelle Urban Odyssey, et qui a pour objectif de soutenir des solutions émergentes, de les positionner sur le marché et d'aider les acteurs de la construction, par le biais de l'innovation, à faire face aux enjeux de la transition énergétique et environnementale. Merci. et de là est né Time to Beam

  • Speaker #0

    Juste pour nos auditrices et auditeurs qu'est-ce que signifie Beam ?

  • Speaker #1

    Beam alors bien sûr pour nous le Beam c'est une approche anglo-saxonne alors on connait même en France le BEM Building Energy Modeling et nous on pense que l'approche de traiter l'usage de l'énergie est une approche complètement différente de traiter l'approche environnementale. Donc on s'est permis de rajouter, mais c'est vraiment, si vous tapez la définition, vous trouverez des définitions établies par d'autres acteurs. BIM avec deux E, c'est Building Energy Environmental Modeling. Quel excellent. Oui, merci.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est quoi Time2BIM ? Après ces quatre ans de développement et de retour d'expérience, que fait Time2BIM en 2024 ?

  • Speaker #1

    Time2BIM, c'est une solution logicielle qui permet d'évaluer le poids carbone des bâtiments en temps réel grâce aux maquettes numériques. À côté de ça, on a bien sûr une autre proposition de valeur qui permet de centraliser l'ensemble des indicateurs RE2020, les retranscrire de façon ludique et d'intégrer ça dans des stratégies RSE. Cette proposition de valeur de pilotage carbone en temps réel par le biais des maquettes numériques, elle va évoluer au mois d'avril puisque... Aujourd'hui, on a une méthode d'enrichissement, donc on a une maquette qui est déposée dans notre interface, qui est enrichie avec des données environnementales rattachées à la base de données INS. Au mois d'avril, on va automatiser ce calcul, c'est-à-dire que dès lorsque vous déposerez votre maquette numérique dans la solution, on générera, moyennant certains inputs à paramétrer, un calcul automatiquement accessible à l'ensemble d'une équipe projet.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui dans Time to Beam, on retrouve qui comme client ? Time to Beam est à destination des maîtres d'ouvrage, de la maîtrise d'oeuvre. Qui peut utiliser Time to Beam ?

  • Speaker #1

    Time2Beam est une interface collaborative mais qui est principalement à destination des maîtrises d'ouvrage, qui leur permet de reprendre la main sur les enjeux performantiels R2020, sur cet impératif-là. Par le biais de l'interface, on leur permet d'avoir des calculs plus fiables, qui évoluent en temps réel, quelles que soient les modifications de morphologie bâtiment ou de prescription de matérialité. Nos clients aujourd'hui sont donc principalement des maîtrises d'ouvrage, telles que... CAD, séquences, ou le PAEur Atlantique de Bordeaux par exemple, mais on a également des architectes qui ont de plus en plus cette vocation à pouvoir capitaliser sur la production et sur leur modélisation de maquettes, et on a le bureau d'études qui intervient comme un tiers invité, qui vient enrichir une donnée qui aurait été préalablement soit automatiquement calculée, soit à partir de zéro enrichie en données.

  • Speaker #0

    que ce soit les maîtres d'ouvrage ou les architectes, comme tu dis, qui utilisent Time to Beam, comment est-ce que ça se passe ? Est-ce que l'outil s'adapte à eux ou est-ce que c'est à eux de s'adapter à l'outil ? Comment est-ce qu'ils font pour intégrer la donnée d'entrée dans l'outil ?

  • Speaker #1

    Très bonne question, Léa. C'est vrai que la notion de donnée d'entrée, elle est capitale dans le traitement de l'usage de l'impact carbone de l'ACV bâtiment. Nous, notre approche est basée sur une codification qu'on a créée sur la base du décret de la RE-2020. L'objectif est de standardiser l'approche et le procès sur la base de cette codification, pour que l'application fonctionne et qu'on suive les évolutions en temps réel à chaque dépôt. Pour arriver à ce résultat là, on est passé par toutes les étapes de recherche sur cette notion de codification Uniformat, Omniclass, bref, on a testé tout un tas de choses et l'objectif pour nous c'était avoir une codification qui soit facilement adaptable et déployable par les architectes qui sont à l'émergence de cette première donnée. Et donc c'est en ce sens-là qu'on a construit notre codification et qu'on l'a voulu la plus efficace possible, la plus rapide aussi à affecter. Et donc pour ce faire, avant chaque dépôt de maquette dans Time2Beam, il y a vraiment une interface pédagogique dédiée avec des documents qui sont pré-paramétrés, quel que soit le logiciel de modélisation utilisé, Archicad, Revit, et on met même à disposition une... convention ou une annexe convention BIM qui va venir détailler de façon assez fine finalement les enjeux de ce process et de ce workflow et de cette codification pour que le maîtrise d'ouvrage puisse intégrer ça facilement dans leur stratégie et aider aussi ces architectes. Mais on a également aussi parfois des partenariats avec des acteurs qui peuvent accompagner en plus en termes de formation les acteurs vers cette appropriation de méthodes et de codification dans leur méthode de travail.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien tes explications, il y a deux cas de figure possible. Soit la maîtrise ouvrage a défini sa stratégie BIM avec la réponse à l'usage ACV avec Time to BIM, ou soit c'est à l'équipe de maîtrise d'oeuvre, notamment l'architecte ou le BIM Manager, de proposer Time to BIM, mais dès les phases presque concours, j'ai envie de dire. Donc au final, il y a une anticipation à faire de la fin de l'équipe.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est toujours mieux de s'y prendre le plus en amont possible. La notion de modification de projet et l'impact de modification de projet... Dans les notions d'ACV, ça prend beaucoup de sens. Pour les beamers, on fait toujours le lien avec la fameuse coupe de McLemmy. Pour l'ACV, c'est exactement pareil. Quand on fait un calcul carbone, on le fait en instant T et le projet continue d'évoluer, se modifier, soit au niveau de la forme du bâtiment, soit au niveau des matérialités qu'on va imputer sur le projet. L'objectif de Time to Beam, c'est de faire ce paramétrage au moins une fois très en amont et de pouvoir suivre en temps réel sur toutes les étapes de goût. de conception quasiment instantanément toutes les évolutions du projet.

  • Speaker #0

    Au quotidien, dans ton métier, que ce soit le BIM ou que ce soit la RE20, ça reste quand même deux volets assez complexes pour les non-sachants, si je puis dire. Comment est-ce que tu mets en place des bonnes pratiques ou des solutions pour pouvoir accompagner ces acteurs de la construction ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que sur le terrain, j'ai beaucoup de questions qui viennent sur... différents formats, sur les différents indicateurs qu'on peut traiter sur l'énergie, sur l'environnement, sur les outils de modélisation qui sont utilisés, les outils de calcul qui sont utilisés. Et c'est vrai que dans tout cet écosystème, c'est un peu difficile d'y voir clair entre si on est archi-ingé intégré, si on n'est que maîtrise d'ouvrage, si on est archi-et bureau d'études indépendant, si on est entreprise générale. Et donc, il existe en fait plusieurs combinaisons possibles pour plusieurs indicateurs, et en ce sens d'ailleurs, personnellement ça fait maintenant 4 ans que je traite tous ces sujets qui sont en effet complexes, mais quotidiennement et sur le terrain. Et dernièrement, on a candidaté, et je suis fier de le dire, lauréat du plan BIM sur l'appel à projets qui vise à retranscrire les opportunités que permet le numérique pour la transition environnementale et énergétique R2020. on est lauréat de ce projet c'est ma félicitation merci c'est gentil c'est un beau projet très fier avec mon équipe que ce soit sur Vivien ou Time to Beam on va rédiger un guide des bonnes pratiques et le but c'est d'éprouver toutes ces pratiques autour des enjeux BIM et R2020 sur un projet aussi opérationnel sur un vrai projet le projet du groupe scolaire Oscar Aurillac avec les architectes Vazistas mais également avec le soutien de la ville de Mérignac merci ville dans laquelle je suis né et j'en suis très fier.

  • Speaker #0

    Ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'appel à projet du plan BIM sur la codification, le numérique au service de la performance environnementale et j'imagine que tu partageras plus en détail tes rochers à chez toi. et ton résultat de travail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, il va y avoir des étapes dans lesquelles, avec le plan BIM, on va communiquer aussi sur le contenu de cet avancement-là. Première étape, s'imprégner du contexte, de différentes approches, un peu ce que je disais, close BIM, open BIM, les outils, les méthodes, les acteurs, tout ça, essayer de les vivre un peu plus clair par indicateur. Et après, une deuxième phase qui va viser à éprouver sur un projet réel, vraiment, le... d'un point de vue temps passé, les différentes approches, porter un regard critique, mais en même temps, parce que c'est ce que nous demande aussi le plan BIM, c'est d'essayer aussi d'identifier qu'est-ce qui ne fonctionne pas aujourd'hui et comment est-ce que les choses pourraient fonctionner en conclusion dans un idéal aussi à terme. Donc voilà, bien sûr, on va communiquer sur tout cet avancement et c'est livrable.

  • Speaker #0

    Ça reste quand même dans l'objectif, dans l'intérêt du plan BIM qui succède au PTNB, au plan BIM 2022. de travailler sur le retour à l'expérience des années passées.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Et il y avait cette connotation vraiment opérationnelle, ce besoin d'aller aussi sur le terrain, de comprendre concrètement qu'est-ce qui bloque aussi pour ces acteurs, en plus de ce qui avait été fait aussi auparavant. Et donc le plan BIM, forcément, compte sur nous pour porter un regard critique sur toutes ces approches. Oui, ça va dans le sens du PTNB, bien sûr, avec cette appétence. pour l'environnement et ses obligations connexes telles que l'Aéro 2020 et autres certifications environnementales.

  • Speaker #0

    Très bien. Si aujourd'hui, une maîtrise d'ouvrage ou un architecte nous écoute, dans nos auditrices et auditeurs, quel message tu souhaiterais passer ? Il faut leur dire qu'il faut passer le cap, il faut sauter le pas, il faut se mettre à la digitalisation des enjeux environnementaux, si je peux dire.

  • Speaker #1

    À nos maîtrises d'ouvrage, je leur dirais qu'avec les engagements de la CSRD de l'Union européenne, ils ont ces obligations RSE et donc cette obligation de mettre un peu plus de transparence sur l'empreinte carbone qu'ils génèrent. à l'égard des bâtiments qu'ils construisent, en plus de l'aéro 20-20. Et donc je leur dirais qu'il faut commencer dès aujourd'hui à mieux contrôler et mieux piloter l'empreinte carbone et les performances environnementales de leurs projets de construction, et que le numérique est une formidable opportunité de traiter cet usage de façon plus transparente et plus efficiente. À nos amis architectes, je leur dirais que le calcul ACV est... est accessible à leur portée et notamment sur leurs lots, puisqu'ils ont un poids important, ils sont à l'émergence de la première donnée qui va être intégrée dans ces calculs, à savoir la donnée de quantitatif contenue dans leur maquette. Chez Time2Me, on pense que 70% ou 75% de l'empreinte carbone d'un bâtiment, d'un point de vue quantitatif, peut être généré par le biais d'une maquette architecturale. Les autres lots sont complétés, enrichis. mais c'est une grosse base qui permet déjà de fiabiliser, sécuriser un engagement, notamment sur des concours ou notamment sur des phases très en amont. En plus, pour les bureaux d'études...

  • Speaker #0

    C'est vrai que je les ai oubliés.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas les oublier quand même. Ce qui va changer la donne pour nos amis bureaux d'études, c'est que Time2Beam va permettre aussi, par le biais de cette collaboration, de récupérer des quantitatifs qui sont déjà classés dans les allotismes R2020. d'avoir une préaffectation de données environnementales et donc de gagner un temps considérable automatiquement dès lorsque les maquettes archi seront déposées dans la plateforme. Et un gain de temps vraiment considérable sur leurs études. Et en même temps, cette interface, Time2Beam, va pouvoir aussi aider indirectement les bureaux d'études à passer peut-être plus de temps. sur la valeur ajoutée de leur métier, sur les propositions, sur les optimisations qui peuvent être faites à l'égard des projets, tout en suivant toutes les évolutions d'un projet.

  • Speaker #0

    Très bien. Pour finir, selon toi, comment le BIM et les enjeux environnementaux vont évoluer dans les années à venir ? Quelle est ton avis à ce sujet ?

  • Speaker #1

    J'ai regardé une espèce de map. hier, sur le niveau de maturité à l'échelle de l'Europe. Et c'est vrai qu'on constate qu'à l'échelle européenne, la France est peut-être un peu en retard sur cette notion de... d'intégrer le BIM obligatoirement dans la commande publique, d'avoir quelque chose de cadré aussi à l'échelle nationale. Donc je pense que ça est en train de changer, ça va mettre forcément un peu de temps parce qu'on est dans un contexte de crise aussi économique. Mais je pense qu'on va finir par y arriver. Je pense qu'on va suivre aussi cette tendance, cette trajectoire. Ça, c'est pour la partie transition numérique du pays et à une échelle européenne, s'intégrer aussi dans une démarche européenne avec tout ce qui se fait aussi en termes de réglementation. Le BIM est une formidable opportunité aussi de pouvoir s'approprier ou du moins faire face de façon beaucoup plus efficace et efficiente aux enjeux de la transition environnementale. Et donc pour moi, je vois le BIM comme un pilier central et technologique qui va pouvoir nous aider. à diminuer l'empreinte carbone de nos projets de demain et tendre vers le net zéro dans les années à venir.

  • Speaker #0

    Merci Camille pour toutes tes explications, notamment sur Time to Beam. Il n'est peut-être pas facile d'imaginer Time to Beam à travers ta voix, mais on peut te retrouver pour des démos.

  • Speaker #1

    Bien sûr, Léa, on est à votre disposition. On aura un stand sur le Beam World pour que vous puissiez aussi venir à notre rencontre.

  • Speaker #0

    Ah bah hâte de te rencontrer à nouveau !

  • Speaker #1

    Avec plaisir et puis sinon vous pouvez vous inscrire via notre site internet planifier une démo et puis voilà on vous présentera tout ça avec beaucoup d'enthousiasme et de bimoptimisme

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Camille

  • Speaker #1

    Merci Léa

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