- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur l'écho des museaux, le podcast qui donne de la voix pour le monde animal. Je suis Marine, une passionnée d'animaux depuis toujours. J'ai avant tout imaginé ce podcast afin de mettre en lumière celles et ceux qui se dévouent dans l'ombre pour les animaux au sein de la vie associative. A travers l'écho des museaux, je souhaite valoriser leur engagement et offrir de la visibilité à leurs actions. Qu'elles soient mobilisées pour la prise en charge des animaux abandonnés, la lutte contre la maltraitance, la protection de la faune sauvage ou une meilleure inclusion des animaux dans la société, chaque association sera la bienvenue, parce qu'il suffit d'une personne pour changer positivement la vie d'un animal. Les professionnels qui soutiennent la cause animale dans leur activité auront également la parole. Sur ce podcast, retrouvez aussi informations et conseils afin d'améliorer nos relations avec les animaux et optimiser leur bien-être.
- Speaker #1
Je vous souhaite une bonne écoute de l'épisode du jour.
- Speaker #0
Bonjour à tous, je vous fais cette vidéo parce qu'aujourd'hui c'est le dernier épisode du podcast L'écho des musos pour cette saison 1 et j'avais envie de faire un format un peu différent avec un retour d'expérience sur l'année. Pour la petite historique, ça va faire bientôt un an que j'ai eu envie de lancer ce beau projet. L'idéation, je me souviens, de vouloir créer ce podcast est née en janvier et après tout s'est enchaîné assez vite, tout ce qui est... Réflexion autour du logo, du format des épisodes, etc. Et puis l'envoi des invitations à mes premiers invités. Et j'ai eu beaucoup de chance de tout de suite tomber sur des gens qui étaient très partants pour témoigner, pour être sur le podcast. Alors qu'en plus, ils m'ont vraiment donné ma chance, puisque jusqu'à Suzy, épisode 8, il n'y avait aucun épisode de diffusé, et donc ils ne connaissaient pas le format. Ils ne savaient pas trop à quoi s'attendre, mais ils m'ont quand même dit oui. Je les remercie beaucoup et j'ai vraiment eu une année à faire des belles rencontres autour de ce projet-là. Et donc justement, à travers cet épisode de clôture, j'avais envie de rendre hommage à tous mes invités de la saison 1, parce que je considère que sur une année, il y a eu plein de choses qui ont été dites et que ça peut faire un bon bilan pour ce que j'appelle une année d'inspiration. Donc on va réécouter dans cet épisode quelques extraits de mes 11 invités et je rappellerai les grandes thématiques abordées pour chaque épisode. Ça vous donnera peut-être envie aussi d'aller les écouter si ce n'est pas déjà fait. Si vous êtes prêts pour cette rétrospective, c'est parti ! On va commencer par l'épisode 1 avec Élodie, la présidente de Moustachu. C'était la toute première à avoir répondu à mon invitation et je la remercie encore. Elle était très emballée pour témoigner sur son rôle de présidente, sur la difficulté que ça peut être d'être présidente d'une asso de protection animale. Donc on le rappelle, Moustachu, c'est une association de sauvetage et de présence-charge de NAC. NAC, c'est les nouveaux animaux de compagnie, ça inclut les lapins, les petits mammifères comme les rongeurs, etc. Ça peut inclure aussi d'ailleurs les reptiles et araignées, mais là vraiment sur Moustachu, on est sur du NAC, du rongeur et du lapin. Moustachu est né pendant le confinement, dans un moment de rupture. pour Elodie, qui a décidé de transformer ce moment difficile de reconstruction personnelle dans un projet porteur de sens, donc l'association Moustachu, et son objectif à travers l'association, c'était de redonner aux animaux ce qu'ils lui ont apporté, tout en déconstruisant les idées reçues sur les naques, et il y en a toujours beaucoup. Comme par exemple, le lapin vit en cage, non il ne vit pas en cage, le lapin mange du pain, non le lapin ne mange pas de pain, etc. Et Moustachu repose sur trois piliers essentiels. La remise en question, à la fois de personnes cédant à un animal ou tout simplement aussi les bénévoles de Moustachu, parce que tout le monde peut apprendre et évoluer, faire évoluer ses pratiques avec ses animaux ou les animaux de son entourage. Personne n'est parfait et on vient tous de quelque part. Deuxième pilier de Moustachu, c'est la qualité de la prise en charge au lieu de la quantité, parce que chez Moustachu, chaque animal pris en charge l'est entièrement, c'est-à-dire dans son bien-être physique mais aussi dans son bien-être mental. Et puis la sensibilisation, c'est le troisième pilier de Moustachu. Prendre la connaissance accessible autour des naques pour prévenir les abandons, pour mieux connaître ces animaux qu'on considère encore parfois un peu trop animal objet, animal facile à acquérir, et puis en fait on n'avait pas bien cerné les besoins de cet animal. Et dans l'épisode, Elodie d'ailleurs nous raconte certaines situations de maltraitance, et puis on comprend en fait que la maltraitance animale, elle résulte souvent aussi de la souffrance humaine. Il y a vraiment une corrélation entre les deux, et puis Elodie est psychologue, donc elle sait de quoi elle parle. Elle plaide à travers Moustachu pour une approche plus empathique et non culpabilisante pour aider l'humain lorsqu'il cède un animal et parfois peut-être même pour l'accompagner s'il en a besoin. Parce qu'accompagner un humain, c'est aussi accompagner l'animal en souffrance. Et puis, Elodie, dans cet épisode, nous raconte aussi à travers ses propres expériences et notamment avec les problèmes de santé de Kovu, son lapin, qui a de très nombreuses problématiques de santé, le petit chouchou. Elodie, il lui souffre vraiment les défis, les défis et les sacrifices. que implique la vie associative, la fatigue, la charge mentale, les difficultés aussi financières. Il ne faut pas se leurrer. La protection animale, c'est très compliqué aussi pour ça. Et dans sa qualité de présidente aussi, parfois de se sentir seule alors qu'elle est entourée de bénévoles merveilleux, comme elle les appelle. Mais on se sent toujours un peu isolée en tant que présidente d'association de protection animale. Il y a aussi des moments de joie, heureusement, de solidarité avec ces merveilleux bénévoles, et puis des moments d'apprentissage, et bien sûr cet amour inconditionnel pour les animaux, finalement, qui porte le projet et qui donne envie de continuer malgré les difficultés, et qui donne finalement tout son sens à la quête de Moustachu. Et c'est pour ça que j'avais envie d'appeler cet épisode « La quête de sens de Moustachu » , parce que pour moi, vraiment, mettre du sens... Dans les actions, c'est vraiment le cœur, je trouve, du témoignage d'Elodie. Et j'ai trouvé ça vraiment très beau, une parole très sensée, avec un regard vraiment objectif aussi de la difficulté de la protection animale, mais avec aussi de l'espoir et de se dire mettre du sens dans ce qu'on fait pour les animaux. Et j'ai trouvé que c'était très marquant. Donc Moustachu, c'est à la fois une aventure animale, bien sûr, mais aussi humaine, portée par la conviction que chacun peut évoluer dans ses pratiques, que chaque geste compte pour aider les animaux. et que chaque histoire, même la plus douloureuse, peut être source de positifs et servir à sauver d'autres animaux et qu'on peut faire bien sûr évoluer les mentalités avec écoute et bienveillance. On réécoute justement quelques extraits de la quête de sens de Moustachu.
- Speaker #2
Il y a des méconnaissances juste monstres sur nos naques. C'est des animaux rétrospectivement comme le lapin qu'on a depuis des décennies. Au début, pas pour les mêmes choses. Au début, c'était pour les manger et aujourd'hui, c'est devenu des animaux domestiques. Mais pourtant, dont on ne sait pas s'occuper. Et on a toutes des croyances qui, en fait, sont fondées sur des traditions. Et l'aspect des traditions dans le monde animal, il fait beaucoup de mal. Et c'est tout un boulot de le déconstruire et de voir comment on peut avancer. Pour moi... Il y a un parallèle entre plus il y a de la souffrance animale, plus il y a de la souffrance à côté. Les cas où on est juste sur du sévice, de la méchanceté et de la violence gratuite envers les animaux, dans mon expérience de bénévolat en protection animale, il y avait finalement très moins de 2% de toutes les situations de maltraitance qu'on ait pu traiter. C'est que la plupart du temps, c'est une personne qui est complètement dépassée, qui ne va pas bien dans sa santé. Et la maltraitance, même si elle existe, elle n'est pas volontaire. Et arriver à accompagner ces personnes-là aussi pour qu'elles puissent avoir un environnement plus favorable, c'est aussi faire un pas pour les animaux. Le jour où elle aura un autre animal, ou des fois, on arrive dans un maintien de l'animal dans son milieu, et que la situation s'améliore pour tout le monde, on n'est pas juste arrivé, ah, vous êtes méchant, on prend l'animal et on s'en va. Et moi, ça, sur les pages d'associations, je suis désolée de le dire, mais la culpabilisation et la violence, je n'en peux plus. Moi j'ai envie de dire, pour quelqu'un qui a envie de s'engager, il n'y a pas de petites actions. C'est qu'un like ou un commentaire sous un post, un partage, « Ah, on démarre une mission de bénévolat, on va devenir famille d'accueil » , toutes ces actions-là, elles sont nécessaires. On fait avec qui on est, avec la disponibilité qu'on a. Et si le maximum qui puisse être donné, c'est un like et un... Oh merci, ou ah je suis ce que vous faites, vous êtes trop mignons ce lapin, et bien c'est déjà énorme, et vraiment, j'insiste sur les réseaux sociaux, mais avoir des petits commentaires de trop mignons le lapin, enfin vraiment des fois ça refait une journée. On a passé une journée pourrie, on a passé la journée chez le vétérinaire, on a encore une facture à 4 chiffres à payer, et puis on poste une petite anecdote marrante, une petite vidéo mignonne sur un animal, et puis on voit qu'il y a des gens qui réagissent et qui sont sensibles à ça, et puis en plus on voit ces personnes régulièrement en commentaire, et des fois c'est juste le plus beau cadeau. de se dire, on n'est pas tout seul.
- Speaker #0
Dans le deuxième épisode, je vous emmène au cœur de la Bresse, à la rencontre d'Alexa, présidente de la ferme des Petits Galopins. C'est un refuge familial qu'elle a créé avec sa maman en 2023, à la lisière d'une forêt et d'un bois. Il y a beaucoup de sérénité qui émane de ce lieu que je suis allée voir. C'est une ferme-refuge pour les animaux de ferme et c'est dans ce lieu paisible. que vivent aujourd'hui ces galopins. On parle de chèvres, de boucs, de poules, de lapins, de brebis, de pigeons. Et sa chienne, son adorable chienne Paprika, une croise-zébraque récupérée à la SPA. Autant d'animaux récupérés d'abandon, exploités ou maltraités qui sont désormais à l'abri chez Alexa à la ferme des petits galopins. Et dans l'épisode, Alexa nous raconte en fait que pour en arriver là, elle a eu tout un cheminement, elle a voulu travailler avec les animaux très jeunes. mais plus autour de l'élevage. D'abord, élevage, chien, chat, et puis se dire que finalement, c'est les animaux de ferme qu'elle avait envie d'aider. Donc, elle s'est intéressée à l'éthologie pour optimiser et apporter du confort aux animaux d'élevage avant de se rendre compte que finalement, l'éthologie, ce n'était pas la réponse à tout et que ça allait continuer finalement à alimenter un système qui ne le plaisait pas puisqu'elle, ce qu'elle voulait, c'était vraiment se positionner contre l'exploitation des animaux et pas forcément améliorer le bien-être des animaux exploités. C'est donc vraiment le cœur de son projet. Alors l'éthologie, pour rappel, c'est l'étude du comportement des animaux. Et Alexa comprend finalement que l'éthologie, ça ne va pas être la réponse à tout. Et donc c'est pour ça qu'elle s'est orientée vraiment autour d'un projet de vie, vraiment, qui inclut d'essayer de réparer ce que l'humain a pu faire aux animaux de ferme. Et c'est donc après une expérience marquante en centre de soins pour faunes sauvages et une expérience plus mitigée en fermes pédagogiques qu'elle a décidé de lancer son projet. Pourquoi je dis expérience mitigée en ferme pédagogique ? Vous l'entendrez dans l'épisode, mais parce qu'en fait, les fermes pédagogiques, ça repose souvent sur les naissances des animaux, sur des ateliers autour des naissances, du lait, de la maman, du bébé, etc. Donc, ça contribue forcément à l'exploitation animale avec des reproductions parfois plus maîtrisées, beaucoup d'animaux, beaucoup de bébés. Et puis après, ces bébés deviennent des adultes. Et puis, qu'est-ce qu'on en fait ? C'est une vraie question qui se pose dans les fermes pédagogiques. Donc, il y a vraiment ce côté un peu exploitation et sensibilisation. aux animaux de ferme, oui, mais surtout à ce qui nous amène, le lait, etc. Et du coup, ça tourne toujours autour de leur exploitation, d'engrosser les femelles pour avoir du lait, des bébés, etc. Et ça, ça n'a pas plu à Alexa. Donc à travers l'épisode, Alexa évoque la problématique des fermes pédagogiques, on en a parlé, mais aussi la réalité, souvent ignorée, des poules de réforme, les poules pondeuses dont on ne se sert plus parce qu'elles sont trop fatiguées par l'élevage. et par la ponte intensive des œufs. Donc après, pareil, qu'est-ce qu'on fait de ces animaux ? Il y a pas mal de communes, notamment, qui disent qu'on peut les adopter, et ça les sauve de l'abattoir. Mais il y a aussi une réalité derrière ça, une réalité de la santé de l'animal, et Alexa nous en parle à travers l'histoire de sa poule Marlène, que je vous laisserai écouter, qui nous apprend plein de choses, effectivement, sur la santé fragile des poules de réforme. On évoque donc tous ces sujets-là, qui sont très intéressants, et malgré ce qu'on fait encore subir aux animaux, Alexa a l'espoir que ça bouge, que ça continue. à avancer dans le positif pour les animaux de ferme. Il y a d'ailleurs de plus en plus d'associations qui militent pour les animaux de ferme et aussi des associations qui aident des éleveurs à se reconvertir pour ne plus exploiter leurs animaux. C'est un épisode qui plaira à tous les passionnés des animaux de ferme ou à ceux qui sont sensibles à leur sort. Le rêve d'Alexa, c'est bien évidemment de s'agrandir, de pouvoir avoir des dindons, des cochons, des vaches, etc. Mais ça demande beaucoup de place. Donc peut-être un jour, en tout cas, c'est le projet qu'elle cultive. Je vous laisserai découvrir l'épisode, et maintenant, on écoute son mot de la fin.
- Speaker #3
Ça serait déjà de remercier toutes les personnes qui travaillent de près ou de loin pour la protection animale. Ce n'est pas tous les jours simple. À titre personnel, je ne parle pas pour tout le monde, on se dit est-ce que vraiment notre action à notre échelle individuelle a réellement un impact ? Donc des fois c'est un petit peu déprimant. Mais la réalité c'est que moi, plus le temps passe, plus je rencontre des gens qui sont sensibilisés à la cause animale. Moi franchement ça ne me fait pas peur. Parce que je vois que, notamment en termes de véganisme, Les gens sont de plus en plus ouverts à ça. Il y a de plus en plus de personnes qui transitionnent pour une alimentation végane et je trouve ça génial. Ça me fait penser à l'association Futur, qui est en fait, qui a créé un sanctuaire de particuliers. En fait, il s'appelle Sanctuaire du Futur et en fait, il regroupe plein de particuliers. C'est pour encourager les particuliers à sauver des animaux de ferme. Et c'est vraiment top. Encourager, adopter. S'ils en ont les capacités financières, s'ils ont le temps de le faire. Même si c'est adopter que... deux moutons ou deux chèvres, parce que oui, il faut toujours les adopter par deux, parce que c'est quand même des animaux grégaires. C'est déjà ça, et puis chacun à son échelle fait ce qu'il peut, et voilà.
- Speaker #0
Dans l'épisode 4, je vais vous emmener à la découverte de mon amie Virginie et de sa pension pour NAC, Holiday Zen NAC. Virginie est assistante vétérinaire et a souhaité créer cette pension pour les animaux, les NAC. On en a parlé tout à l'heure avec Moustachu. Elle a créé cette pension en Saône-et-Loire, à Romanège-Torin, vraiment limitrophe du Rhône et de l'Ain. Virginie tient une place particulière dans mon cœur parce qu'elle s'est beaucoup occupée de Titou, qui était mon petit cochon d'âne d'amour. Il est décédé l'année dernière parce qu'il avait des problèmes récurrents de malocclusion dentaire. Et Virginie m'a beaucoup aidée avec Titou. Elle l'a beaucoup pris en charge, notamment en post-opératoire, quand il avait des limages. Elle l'a beaucoup gardée et m'a beaucoup aidée avec ses problèmes de santé. donc C'est quelqu'un vraiment que je voulais mettre à l'honneur parce qu'aussi c'est une passionnée d'animaux, une belle personne qui aime les NAC mais pas que, on en parle dans l'épisode, elle a deux chiens qu'elle adore. Et d'une manière générale, qui voulait vraiment éviter les abandons des NAC en créant sa pension. Donc je trouvais que c'était un beau message à véhiculer. Ce qu'on peut quand même dire sur les NAC et l'abandon, c'est qu'en 2021, ça date un peu, mais l'ASPA a recueilli 45 000 animaux avec plus de 56%. de NAC dans ces chiffres. Ça peut s'expliquer aussi par l'après-Covid. Les gens au Covid ont adopté beaucoup et certains ont rétro-pédalé, notamment sur des NAC, en se disant qu'en fait, ce n'était pas un animal dont ils avaient pris en compte tous les besoins, tout ce que ça implique, parce qu'un lapin peut vivre une dizaine d'années. Un chinchy là aussi, j'ai même envie de dire un cochon d'Inde en très bonne santé, peut arriver à cet âge-là. Donc ce n'est pas que la petite souris ou le rat qui n'a que deux ans d'espérance de vie, mais quand bien même ils n'ont que deux ans d'espérance de vie, ce sont deux ans de besoins fondamentaux à respecter. Ça peut impliquer aussi des soins coûteux pour les naques. La médecine vétérinaire pour les naques s'est beaucoup développée, mais ce sont des soins, ce sont des coûts. C'est tout ça à réfléchir, quelle que soit la durée de vie de l'animal. Il y a eu énormément d'abandons de naques, parce que ces besoins-là ne sont pas toujours considérés. Parce que malheureusement, les NAC sont toujours à la vente dans les animaleries, contrairement aux chiens et Ausha depuis 2024. On rappelle que c'est interdit. Et avec toutes ces raisons-là, il y a beaucoup d'abandons de NAC tous les ans. Donc grâce à Virginie ou à d'autres pensions pour NAC, on sait qu'il existe des solutions de garde l'été pour ne pas abandonner son petit animal. La pension de Virginie, Holidays & NAC, est... est entièrement pensée pour le bien-être de ses petits animaux. Elle a essentiellement des lapins en clientèle, mais elle a aussi des cochons d'Inde, octodons, rats, etc. Et puis parfois même des oiseaux ou des reptiles herbivores. Il existe de plus en plus de pensions pour NAC dans l'écosystème des pensions, on va dire, qui ne font pas que chiens et Ausha. Donc c'est un message positif. On sent qu'il y a un besoin qui est identifié, qu'il y a des professionnels qui s'intéressent au sort des NAC pour les faire garder l'été, mais pas que. Virginie est ouverte toute l'année et peut garder votre animal si vous travaillez, si vous avez besoin de vous absenter pour raisons professionnelles. ou personnel, pas que l'été évidemment, pas que les vacances. Tout au long de l'épisode, Virginie partage sa passion pour les animaux et délivre aussi des conseils précieux sur la mue du lapin. La mue du lapin, c'est un problème récurrent chaque année.
- Speaker #1
Le lapin est confronté à une mue ou même plusieurs mues dans l'année. Et c'est un problème qui peut devenir un vrai problème de santé s'il n'est pas pris au sérieux, s'il n'est pas surveillé de près. Je vous propose de l'écouter. La mue chez le lapin, c'est plus qu'une perte de poils. Quand un lapin mue, Il ingère beaucoup de poils en se nettoyant. Contrairement Ausha, le lapin ne régurgite pas. Les boules de poils peuvent créer un blocage digestif, ce qui est très dangereux pour leur santé. Les blocages digestifs peuvent entraîner des ralentissements de transit et dans le pire des cas, des arrêts de transit. Ce qu'il faut faire pendant la mue pour éviter les problèmes. En numéro 1, je dis qu'il faut brosser son lapin. Une à deux fois par jour pour limiter les poils en gérés, ce qui est très important. Avec une brosse, vous avez... Les choix avec un peigne et avec la main aussi, c'est vraiment parfait, vous pouvez le faire. En deux, on surveille l'alimentation. On veille à ce que le lapin s'hydrate, mange correctement. Des légumes, il faut les humidifier pour qu'il y ait un apport plus important au niveau de l'eau. Et une gamelle d'eau toujours propre. Parce que quand vous avez un lapin qui mue, il y a constamment des poils qui viennent se déposer dans la gamelle d'eau. Et du coup, ils peuvent en ingérer juste en buvant. Et tout ça... la bonne alimentation, le foin, les légumes, ça aide vraiment le système digestif à bien fonctionner. Numéro 3, on fait bouger le popotin de son lapin. Ça, c'est très très important. Même si c'est un lapin flémar, il faut le faire marcher en l'apatant avec une friandise. L'activité, vraiment l'activité physique est super importante et encore plus en période de mue. Le fait de le faire bouger, ça va stimuler le transit et réduire le risque de blocage.
- Speaker #0
On passe à l'épisode 5, un épisode consacré Ausha, avec Antonin, le président de l'association Le Clan Félin, basée à Bourg-en-Bresse. Antonin, c'était mon premier invité garçon, j'étais très contente de le rencontrer. En dehors de son travail, Antonin consacre tout son temps libre à la présidence du Clan Félin, avec une mission essentielle, c'est de faire reconnaître les Ausha libres et de faire aussi adopter ces Ausha errants, ces Ausha qui ne sont à personne, lutter contre l'errance des Ausha, les faire adopter quand c'est possible, quand ils sont... assez sociabilisés et en bonne santé pour être présentés à l'adoption. Et le but vraiment du clan félin, c'est de sortir définitivement les Ausha de la rue. Le clan félin, c'est une équipe de bénévoles passionnés, environ une quarantaine de bénévoles. Il y a tout type de rôle dans cette association. Il va y avoir les nourrisseurs, il va y avoir les familles d'accueil, et puis tout ce qui est communication, présidence. C'est une belle machine qui œuvre vraiment pour les Ausha errants, pour les Ausha en général. Dans l'épisode, Antonin nous explique qu'en 2023, ils sont allés jusqu'à 400 Ausha. recueillis pour 200 adoptions. C'est assez impressionnant pour une association qui ne compte finalement que sur la générosité des donateurs, mais aussi des bénévoles qui donnent leur temps pour aider ces animaux et leur trouver des familles. On parle aussi de l'errance féline. C'est un problème qu'on pourrait penser comme invisible alors qu'en fait, il est omniprésent. La France compterait 11 millions de Ausha errants. C'est énorme et c'est beaucoup aussi la responsabilité des propriétaires des Ausha qui ne sont pas toujours sensibilisés au fait qu'il faut stériliser son animal pour éviter ce genre de situation. C'est également le problème des mairies. Les Ausha errants, ça concerne les mairies dans leurs compétences. Et ça, Antonin le rappelle, ce qui je pense est très important de le savoir et de pouvoir les contacter si jamais un animal est errant sur votre commune. Ça, c'est vraiment quelque chose qu'on n'évoque pas toujours. Mais oui, la mairie a un champ de compétences là-dessus et doit pouvoir proposer une solution. Vous orienter vers une association de protection animale qui pourra vous aider ou avoir une fourrière ou un chenil à disposition. On parle aussi bien sûr de l'importance cruciale des familles d'accueil, sans qui rien ne serait possible dans la protection animale. En général, les associations de protection animale n'ont pas de refuge, mais fonctionnent avec un réseau de familles d'accueil, et c'est extrêmement important en tenant le rappel, parce que les familles d'accueil permettent de le remettre en confiance, si jamais il a un début de vie difficile et qu'il manque de confiance envers l'être humain, d'apprendre à connaître son caractère, pour ensuite qu'il puisse devenir le chat d'une autre famille, qui cherchera un chat qui convient à son mode de vie. Donc c'est important aussi de pouvoir cerner le caractère de l'animal. Et les familles d'accueil, elles servent à tout ça. Et c'est, je le rappelle, un rôle crucial. On parle de ces Ausha qui sont fif plus et qui sont parfois mis de côté par les adoptants parce qu'on pense qu'ils vont être plus fragiles, que ça va être compliqué de s'occuper d'eux, etc. Et Antonin rappelle qu'un chat fif plus, c'est un chat un peu plus sensible. Il faut faire un peu plus attention à certaines choses, mais c'est un chat qui peut vivre longtemps. qui peut vivre avec d'autres Ausha et ça peut très très bien se passer pour un chat FIF+. Donc c'était aussi important dans l'épisode de déconstruire les idées reçues sur les Ausha FIF+. Et puis d'ouvrir aussi à l'importance d'adopter des Ausha adultes parce que souvent les gens veulent des chatons. Mais un chaton c'est quoi ? C'est un chat adulte en devenir qui va être extrêmement chouchou, mignon pendant quelques semaines et qui va devenir adulte. Et souvent on met de côté des Ausha adultes qui étaient des anciens chatons finalement et qui sont tout aussi mignons, tout aussi câlins. c'est aussi important de... D'adopter des Ausha adultes, un chat ça peut vivre, dans le meilleur des cas, une vingtaine d'années. Donc même si vous l'adoptez adulte et qu'il a déjà quelques années de vie, vous avez encore une belle histoire à écrire avec lui. Et ça permet aussi, adopter des Ausha adultes, de pouvoir libérer la place, de recueillir d'autres Ausha adultes sortis de la rue ou de recueillir plusieurs chatons. Donc ça c'est quelque chose qui nous tenait à cœur aussi d'évoquer dans l'épisode. Bref, cet épisode est une pépite pour tous les amoureux des Ausha et tous ceux qui veulent prendre de la connaissance sur tout ça, sur tous ces sujets qu'on a évoqués. Donc si ce n'est pas déjà fait, je vous invite bien sûr à écouter le témoignage d'Antonin. Lui, en tout cas, nous a vraiment partagé sa conviction que malgré la fatigue, les urgences à répétition, les difficultés financières et la charge mentale, ça implique pour lui et pour tous les bénévoles du clan, il ne faut pas oublier tous les bénévoles. Chaque vie compte, chaque sauvetage est utile et que chaque chat, ce n'est pas facile à dire, mérite sa chance dans la vie, on l'écoute.
- Speaker #4
Le clan Félin, c'est une association qui existe depuis dix ans maintenant. D'année en année, on fait de plus en plus de prises en charge que l'année d'avant. L'année dernière, on est arrivé à plus de 420 prises en charge. Donc on en a fait beaucoup plus qu'une par jour. Tous les ans, c'est plus que l'année d'avant. Tous les ans, on accueille plus. Tous les ans, on fait adopter plus. Tous les ans, on sauve plus de Ausha blessés, plus de Ausha malades, plus de Ausha perdus. On aimerait bien que ça se réduise. C'est malheureusement quand même une espèce qui prolifère énormément. Le chat, c'est un des rares prédateurs qui se comporte comme un prédaté. dans la reproduction, qui fait énormément de petits. Quand on adopte un chat, on en sauve deux, puisque forcément, on permet Ausha déjà de vivre une nouvelle vie définitive, et surtout, on permet à un autre chat de prendre sa place en famille d'accueil. Donc forcément, c'est absolument indispensable, et d'avoir des familles d'accueil et d'avoir des adoptants. On a énormément forcément de demandes pour des chatons, et beaucoup moins pour des adultes. C'est dommage parce que, déjà, on a beaucoup plus d'adultes que de chatons, et malheureusement, ce sont des adultes qui attendent parfois pour rien, parce qu'ils sont tout autant câlins, tout autant joueurs. On a sur notre site internet une page dédiée aux 6 bonnes raisons d'adopter un chat adulte. Il y en a beaucoup plus que 6, mais il y en a déjà au moins 6.
- Speaker #0
Moi, je fais beaucoup d'administratif, forcément. Donc, je fais beaucoup de demandes de subventions, de dossiers, de projets, de trucs. Mais au final, la seule chose que je garde en tête, c'est les Ausha. Et c'est pour ça qu'on fait tout ça.
- Speaker #1
Pour terminer sur cet épisode sacré au plan félin, sachez que je suis devenue marraine de deux minettes des rues. Et voilà, ça peut donner des idées. Si vous avez peu de temps pour être bénévole, si vous ne pouvez pas être famille d'accueil, ou si vous ne pouvez pas... adopté pour X raisons. On peut devenir parrain, marraine d'animaux d'association et parfois ça peut vraiment les aider. Donc ça peut être une idée pour vous. On poursuit notre rétrospective de l'année avec l'épisode 6 où je vous ai emmené à la petite bohème. Un refuge absolument magnifique, hors du temps, très particulier dans une ancienne ferme en Pizay avec 150 animaux, c'est beaucoup. Donc, j'y ai rencontré Séverine, la présidente de l'association La Petite Bohème, la créatrice de ce magnifique refuge, avec son mari Bruno. Et on est complètement entourés d'animaux. Alors, quand j'y suis allée, c'était assez incroyable. J'ai tout de suite croisé des moutons, une magnifique jument noire, des poules. Il y avait des petits cochons qui venaient d'arriver, ce que je raconte dans l'épisode. C'est vraiment une plongée dans les animaux. C'est tout ce que j'aime, mais c'était assez exceptionnel de faire la rencontre de Séverine et Bruno et de toute leur ménagerie. Tous ces animaux ont échappé à la maltraitance, sont souvent d'ailleurs handicapés, ont échappé de l'abattoir. Ils ont quand même eu des vies en général de souffrance avant d'atterrir à la petite bohème où ils vivent désormais leur meilleure vie, j'ai envie de dire. Ils vivent en liberté, en tribu, chacun à sa place, chacun trouve sa place, dans un endroit vraiment spacieux, en adéquation avec leurs besoins physiologiques. Dans l'épisode, Séverine nous partage sa résilience. l'importance des animaux, ce qu'ils ont été dans sa vie, comme une bouée de sauvetage à un moment où elle a vécu des choses difficiles dans son enfance. Et c'est aussi pour ça qu'elle a eu envie de tout donner aux animaux aujourd'hui, de leur dédier son existence, c'est vraiment ça. C'est un véritable don de soi qu'elle fait pour les animaux, et c'est une mission absolument magnifique. Et c'est comme ça qu'est né le projet de la petite bohème, de créer un lieu, un endroit où ils puissent revivre, renaître, et finir leurs jours en sécurité. Donc ce ne sont pas des animaux très rarement, on va dire, proposés à l'adoption parce que ce sont des animaux quand même qui ont besoin de suivi. Il y a de très belles amitiés interespèces qui sont nées au refuge. Séverine nous parle notamment de l'histoire de Yoko, une histoire magnifique d'une jument vraiment sauvée, in extremis, proche de la mort, très très maigre et qui, une fois arrivée au refuge, a fait la rencontre d'une petite vache noire épileptique et aveugle qui s'appelle Poésie et elle s'est vraiment liée d'amour pour cette petite vache. Elle a même reproduit du lait pour allaiter la petite vache. une vache allaitée par une jument, c'est assez incroyable comme histoire. C'est très très beau, très inspirant, et vraiment une histoire bouleversante, que je vous invite à écouter si ce n'est pas déjà fait. On aborde aussi bien sûr les difficultés du quotidien, d'avoir un refuge, déjà c'est pas simple, refuge en protection animale, on sait toute la difficulté que c'est, la fatigue, la charge mentale. Là en plus vous avez 150 animaux, donc c'est vraiment beaucoup de dévouement pour toutes ces bêtes. Il n'y a pas de vacances, il n'y a pas de répit, et c'est tout ça que nous raconte Séverine, mais bien sûr, elle est... portée par cette solidarité qu'elle peut avoir entre certains refuges, avec aussi les professionnels de santé animale qui l'accompagnent dans cette noble mission, tous les bénévoles et puis ces moments magnifiques avec les animaux finalement qui donnent tout le sens à son projet. Donc il y a quand même heureusement des moments joyeux qui redonnent de l'énergie à Séverine, Bruno et à tous leurs bénévoles. Quand un animal est sauvé, c'est une victoire. Quand il n'est pas sauvé mais qu'on a tout fait pour le sauver, c'était nécessaire quand même. Donc voilà, c'est vraiment ce message-là. de compassion, de dire que chaque geste compte. Moi, je suis très, très réceptive à ce message-là. Ça a vraiment résonné pour moi le témoignage de Séverine très, très fort. Et aussi un témoignage de compassion envers tous les animaux, pas que les chiens, pas que les Ausha. Les animaux de ferme, les animaux de rente sont souvent un peu oubliés dans la liste. Mais justement, c'est de donner de la compassion pour tous ces animaux, les traiter à égalité et essayer de s'impliquer de la même manière pour eux. D'ailleurs, la petite bohème est vraiment emprunt d'une philosophie inspirée des peuples premiers, où les humains sont à égalité avec tous les autres vivants de la planète. Donc là, petite bohème, refuge d'âme libre, c'est comme ça que j'avais appelé l'épisode, c'est une véritable invitation à la compassion, au respect du monde animal, sans distinction d'espèce, parce qu'une vie est une vie, chaque animal compte, et c'est ce que Séverine nous expliquait aussi dans son magnifique mot de la fin, on l'écoute.
- Speaker #2
Il y a quelque chose que je tenais à dire aussi, c'est que dans notre monde, On fait une grande distinction entre les animaux qu'on appelle familiers, comme un chien, comme un chat, comme un cofondinde, comme un hamster, et on met d'un autre côté les animaux entre guillemets de rente, comme... La poule comme la vache, voilà. Et encore d'un autre côté, les animaux sauvages qu'on va voir dans les zoos, mais on ne respecte pas forcément leurs biotopes. Et encore, dans un autre côté, on va mettre le cheval qui est un petit peu à la jonction entre l'animal familier et l'animal de ferme. Et je pense qu'il faudrait un petit peu changer tout ça, ouvrir son cœur, ouvrir ses yeux en se disant « Mais bon sang de bonsoir ! » Ils ont tous la capacité d'aimer, d'être aimés, ils ont tous la capacité de souffrir. Ils se posent aussi des questions, ils réfléchissent, il faudrait arrêter tout simplement de… de se mettre des œillères et de faire ces clivages, parce qu'ils sont dangereux, ils sont tragiques. Moi, je vois des gens qui sont horrifiés de voir des pays où on mange du chien et du chat, mais ça ne les dérange pas de manger du foie gras et du steak. Et en fait, il faut se rendre compte qu'une maman vache, elle est aussi malheureuse qu'une maman humaine, quand on lui enlève son petit. Et je pense que l'évolution, c'est aussi ça, c'est de se dire qu'à l'heure actuelle, il n'y a rien qui nous empêche d'étendre notre compassion à tous ces êtres. Il n'y a rien qui nous l'empêche. Et j'aimerais donner ce message, que chaque pas fait en son sens est très important pour chaque personne. Pour chaque animal, mais aussi pour le monde.
- Speaker #1
Dans l'épisode 8, je vous emmenais en direction du Beaujolais Pierre Doré, dans le nord du département du Rhône, où je partais à la rencontre de Suzy, éducatrice et comportementaliste canin en méthode positive, et aussi à la rencontre de son fidèle compagnon, son chien Doug, un petit loulou tout choco, enfin un gros loulou, tout choco, très très mignon. Et dans cet épisode... qu'il y a du chien, on a abordé énormément de thématiques autour du bien-être du chien. C'est vraiment ce que Suzy met au cœur de sa mission. Dans l'épisode, Suzy nous confie qu'elle a toujours eu la certitude que de toute façon, elle travaillerait avec les animaux, aussi parce qu'elle voulait moins voir les humains, mais au final, elle se rend compte que dans son métier, c'est l'humain qu'elle accompagne, et c'est aussi ce qui l'intéresse finalement. Elle accompagne donc les humains à être à l'écoute des émotions de leurs chiens. pour mieux comprendre leurs besoins. Et c'est tout ce qui implique l'éducation bienveillante, une méthode positive. C'est vraiment d'être à l'écoute de son chien, de son bien-être, pour pouvoir nouer une relation qui ne sera pas juste faite de assis, pas bouger, etc. Mais qui part vraiment du bien-être du chien. C'est ça qui m'a beaucoup touchée chez Suzy et c'est aussi pour ça que j'avais eu envie de la rencontrer. Moi, c'est ça qui m'a intéressée, c'est qu'elle mettait vraiment le bien-être du chien au cœur de son projet d'éducation. Donc voilà, l'éducation bienveillante, l'éducation positive. elle est centrée autour du bien-être émotionnel du chien, du bien-être physique, bien évidemment, et donc du respect de tout l'être du chien, de tout ce qu'il représente. Suzy nous explique que dans son entreprise, Welldog, elle propose des bilans comportementaux qui sont indispensables, selon elle, à la compréhension du chien. Donc, des bilans se passent chez le propriétaire pour voir le chien dans son environnement de vie. Elle propose aussi, ce que je trouve génial, un accompagnement du chien senior. Elle était en train de monter sa prestation là-dessus quand je l'ai rencontrée. Et ça, c'est super important parce qu'un chien, il passe toute sa vie avec nous. Bien sûr, il est bébé, il est adolescent, il est adulte. Une fois que le vieillissement arrive, il faut pouvoir être accompagné dans ce vieillissement. On peut parfois se retrouver démuni face au vieillissement d'un animal. Le comportement change, les habitudes de vie peuvent changer. C'est toujours intéressant d'avoir un accompagnement là-dessus. Au fil de l'épisode, Suzy nous apprend beaucoup de choses sur les besoins fondamentaux du chien. la fameuse pyramide de Maslow façon chien, mais aussi nous rappelle que bien sûr, avoir un chien, c'est une responsabilité immense, que ça va prendre une quinzaine d'années de notre vie, que ce n'est pas un engagement à la légère. Et on aborde aussi les problèmes de santé de Doug, son loulou, qui est croisé berger et labrador, et du coup, ça implique des problèmes de santé, notamment dysplasie de la hanche, sévère. Il a eu ça très très jeune en plus. Donc il y avait toute cette problématique en fait. de compréhension de la santé de son chien, de comment accompagner au mieux un chien très jeune finalement, qui a des problèmes que pourrait rencontrer un chien plus âgé. Ça a permis aussi d'expliquer que la santé du chien, c'est très important aussi, ça se ressent dans son comportement. Tout ça est abordé avec beaucoup de justesse et ce n'est pas forcément des sujets faciles, mais... Et c'est à prendre en compte. Dans le comportement de son chien, bien sûr, la santé, elle va jouer. Si le chien n'est pas bien, il sera peut-être fermé sur lui-même ou il sera peut-être facilement agressif parce qu'il aura une douleur, une difficulté à l'exprimer. On parle aussi des bêtises, de dougues, et ça, c'est très drôle. Je vous laisserai découvrir l'anecdote. Et puis, Suzy nous parle de transmission, de transmission aux enfants. C'est extrêmement important. Comment adopter les bons gestes pour ne pas avoir d'accident dans la sphère familiale. C'est souvent là que les chiens mordent. Donc ça, c'est un volet très important, la transmission aux plus jeunes des bons gestes, des bons réflexes avec un chien. Et on déconstruit les préjugés sur les molossoïdes, réputés comme dangereux, réputés comme mordeurs, agressifs, alors que dans la clientèle de Suzy, ce sont des boules d'amour et ce sont les chiens les plus gentils qu'elle peut avoir. En tout cas, on ressort de cet épisode vraiment positif, inspirant, grâce à Suzy et à son énergie communicative, avec tout un panel d'informations sur le chien, sur la compréhension. de son entièreté d'être vivant, que le comportement du chien est lié à son bien-être. Et ça, c'est super intéressant. Et tout le monde devrait plus ou moins avoir des bases là-dessus, en tout cas quand ils ont un chien chez eux. Je vous laisse écouter un petit extrait de Suzy.
- Speaker #3
Venir éducateur, au début, comme tout le monde, c'est parce que j'adore les chiens et franchement, je veux être avec le chien parce que les humains, j'en ai marre. Au final, quand tu fais huit mois de formation, tu te rends compte que ça va être l'humain avec qui tu vas travailler. et je trouve que d'arriver à faire changer des mentalités chez l'humain, c'est ça qui est vraiment le plus intéressant, c'est de voir comment un humain peut changer, ne serait-ce qu'une habitude, pour arriver à changer l'émotion et le comportement du chien. Ce qu'il va prôner, c'est de savoir s'il est bien, s'il n'est pas dans une anxiété, s'il n'est pas dans une excitation qui est mauvaise, s'il n'est pas dans une frustration. On va venir voir par les émotions. On arrive à modeler certains comportements, à voir pourquoi notre chien fait ça, à le comprendre. et je trouve que c'est le plus beau en fait pour vivre tous ensemble. Si tu ne comprends pas ton chien, si tu ne sais pas le lire, si tu ne sais pas que là ton chien il n'est pas bien et là ton chien il est bien, c'est bien de se faire accompagner pour voir que les gens en prennent conscience que d'avoir un chien c'est une responsabilité énorme. On ne peut pas le prendre sur un coup de tête. On est en train de monter toute une prestation sur l'accompagnement du chien senior aussi, parce qu'il ne faut pas oublier qu'on les a bébés, mais on les a aussi vieux. Et des fois, c'est plus douloureux. Beaucoup de questions sans réponse, parce que souvent, on est seul quand notre chien commence à vieillir. Aménager sa maison, l'alimentation, comment on fait ? Est-ce qu'il y a des soins autres à faire, de stéopathie, etc. ? Plus en plus, dans mes expériences avec les chiens, J'ai remarqué que les plus sensibles, les plus amoureux sont les molossoïdes. Tout ce que tu peux avoir en pitbull, en boxer, en American Bully, en staff, etc., en Rottweiler, mais c'est des boules d'amour. Aujourd'hui, il y a des vidéos qui passent de la maltraitance, des gens qui éduquent d'une façon traditionnelle. C'est ceux qui ont le plus de vues et c'est ceux qu'on met beaucoup plus en avant. Alors que la personne qui fait de l'éducation positive, de la prévention, qui fait des choses, elle, en fait, on ne partage pas, on ne regarde pas. « Regarde comment il fait du mal, etc. » Mais montre comment on fait bien. C'est comme ça qu'on fait évoluer les choses aussi.
- Speaker #1
Dans l'épisode 9, je vous faisais découvrir la médiation animale avec Cécile, assistante vétérinaire qui a travaillé avec Virginie, d'ailleurs, mon invitée de l'épisode 4. Et cet épisode était vraiment une manière d'aborder la médiation animale. premier épisode là-dessus dans le podcast, comme une initiation avec Cécile qui crée son projet de médiation animale avec ses trois chiens, dont une retrieveur de Nouvelle-Écosse. Donc, ce n'est pas une race très connue. Je vous inviterai à découvrir la race dans l'épisode. Et puis, j'avais aussi envie d'apporter de la connaissance dans cet épisode sur la médiation animale à travers les âges, puisque c'est finalement une discipline, si j'ose l'appeler comme ça, qui puise vraiment ses racines, même dans l'Antiquité, la relation... avec les chevaux, etc. Alors, c'est important de rappeler que la médiation animale, ça ne soigne pas, ça ne guérit pas, mais ça ouvre une passerelle, en fait, où l'animal, qu'on peut appeler animal thérapeute, permet, en fait, d'apporter un bien-être pendant un processus de soins. Cécile est assistante vétérinaire depuis plus de 20 ans, et au bout de 20 ans, elle a eu envie de créer ce projet-là aussi. Elle dit peut-être que c'est la crise de la quarantaine, mais qu'elle a eu envie aussi de se rapprocher de cette matière, parce que déjà, elle adore travailler avec ses chiens, mais aussi de pouvoir... aider les gens et surtout les enfants qui sont son public cible préféré. Même si dans l'épisode, elle nous livre une anecdote sur une séance qu'elle a fait avec des personnes âgées. Elle nous présente donc son parcours et son initiation à la médiation animale il y a des années avec son premier chien, Golden Retriever, où elle faisait du chien visiteur. C'est intéressant de savoir que le chien visiteur était l'ancêtre, on va dire, de la médiation. Même si, encore une fois, elle puise vraiment ses racines beaucoup plus loin qu'il y a une quarantaine d'années. Je vous raconte tout ça dans l'épisode avec notamment Boris Levinson, un psychologue américain qui est reconnu comme le pionnier de la médiation animale. Je vous laisserai écouter tous ces détails dans l'épisode. La médiation animale, c'est un accompagnement de l'humain dans un processus de soins. Ça peut être des personnes fragilisées, des enfants, des personnes en situation de handicap, des personnes qui ont besoin de se réinsérer. Il faut le voir vraiment comme une porte d'entrée vers un bien-être, vers un mieux-être dans certains cas. Et d'ailleurs, la médiation animale peut... apporter des résultats très concrets, notamment sur des résultats cognitifs, sur de la motricité. Et c'est très important de rappeler que la médiation animale doit s'exercer en adéquation. avec le bien-être de l'animal thérapeute, si on l'appelle comme ça, de l'animal médiateur. Donc voilà, cet épisode, c'est vraiment à travers le témoignage de Cécile, c'est vraiment nous expliquer que la médiation animale, c'est sans forcément finalité de résultat, même si parfois il y en a, c'est vraiment d'offrir un moment doux, un moment de partage, un moment de mieux-être grâce à l'animal. Des moments enrichissants qui peuvent être parfois réparateurs, qui peuvent accélérer un processus de soins parce qu'il y a plus de bien-être global de l'individu. Ça permet d'obtenir un sourire et parfois c'est suffisant. C'est vraiment cet instant présent de partage avec l'animal, avec une personne fragilisée, de prendre le temps aussi d'écouter ses émotions et d'être à l'écoute de soi tout simplement. Je vous propose d'écouter Cécile.
- Speaker #4
En fait, j'ai eu il y a un an, deux ans, d'un coup, je ne sais pas si c'est le passage de la quarantaine, mais j'ai eu une envie vraiment de répandre autour de moi, d'aider les gens. Et du coup, j'avais envie d'allier ces deux passions, les animaux. et l'envie d'aider. Moi, dans ma formation, j'ai appris la théorie et après, ça se passe comme ça se passe. Moi, mes séances, elles durent une heure. Bien évidemment, le chien, il n'est pas là pendant une heure parce que ça serait beaucoup trop pour lui. Déjà, pour nous, c'est compliqué aussi parce qu'il faut arriver à capter l'attention du public, arriver à observer tout le monde pour être sûr que tout le monde se sent bien. Il y a toujours une petite activité première pour détendre l'atmosphère, pour que tout le monde commence à comprendre que ce n'est pas un test, c'est juste qu'on s'amuse ensemble. Alors moi je travaille qu'avec des chiens parce que j'ai que des chiens. Mes formateurs, ils avaient vraiment des tonnes d'animaux. Des cochons d'Inde, des gerbilles, des lapins, des chinchillas, des chiens, et j'en oublie. En fait, il n'y a pas de pathologie type, c'est plus des objectifs à relever. Par exemple, on va faire une séance dans un centre d'ado-anorexique, par exemple. On ne va pas traiter l'anorexie, mais on va, par l'intermédiaire des animaux, par exemple, leur expliquer comment nourrir un cochon d'Inde, pourquoi il ne faut pas donner tel ou tel aliment, pourquoi on peut donner tel ou tel aliment, qu'est-ce qu'il leur faut exactement. Puis on va leur faire préparer des petites carottes, des petits machins, puis leur donner aux animaux. On va les aider à avoir un autre rapport à la nourriture que celui qu'ils ont... C'est dans ce sens-là. Avec Arco, mon premier chien, il avait des petits papis et mamies, je me souviens, qui, par exemple, ne bougeaient jamais de leur fauteuil ou juste comme ça, et qui, du coup, là, bougeaient la main pour arriver à caresser le chien. C'est aussi pour des moments comme ça qu'on fait ces séances. Je trouve que c'est très enrichissant, en fait.
- Speaker #1
Pour le dixième épisode, je vous proposais une immersion dans le droit. animalier avec la meilleure invitée pour en discuter, l'avocate Olivia Simiakos. Donc Olivia est avocate de métier et a décidé de consacrer sa carrière aux animaux en créant un cabinet d'avocats dédié à la pratique du droit animalier qui s'appelle Animalex et qui est basé à Annecy, même si elle travaille dans toute la France, elle nous explique tout ça dans l'épisode. Et petite anecdote, c'est l'ancienne présidente du clan félin aujourd'hui qui est présidée par Antonin. mon invité de l'épisode 5. Olivia exerce son métier avec beaucoup de conviction, la conviction qu'une vie est une vie, et que chaque animal compte, et que chaque animal a le droit d'être défendu, et pas forcément que les chiens et que les Ausha. Dans cet épisode passionnant, on évoque énormément de sujets autour du droit animalier, donc bien évidemment le volet pénal important, avec la lutte contre la maltraitance. On évoque aussi le droit civil, on évoque toutes les sources finalement du droit animalier, qui est fait de plusieurs... pan de droit. Un droit animalier, ça n'est pas une matière en tant que telle. Il n'existe pas de spécialisation en droit animalier. D'ailleurs, on l'explique dans l'épisode. Le droit animalier est fait de plein de pans du droit. Droit pénal, droit civil, droit rural, droit de l'environnement parce qu'en fait, les animaux sont partout. Mais le droit animalier, c'est important de dire aussi que ce n'est pas que la protection des animaux, puisque ça encadre aussi parfois des règles de destruction de l'animal, des règles d'abattage, etc. Et ça, Olivia nous l'explique aussi. On évoque aussi le fait qu'il y a des formations maintenant de plus en plus, des DU, des droits animaliers, de plus en plus nombreux. Donc ça, c'est super important de le mettre en avant. Ce qu'Olivia n'a pas connu au moment de ses études, elle nous l'explique bien. Elle, c'était vraiment un apprentissage du droit, on va dire, un peu plus classique, où elle n'a pas eu accès à tout ça, mais qu'elle a décidé de se former après, dans, encore une fois, une matière qui prend des petits bouts de droit un peu partout. On revient aussi dans l'épisode sur quelque chose de très marquant, la loi contre la maltraitance animale votée en novembre 2021. et qui a fait changer beaucoup de choses dans le code pénal, notamment sur la revalorisation des sanctions en cas de maltraitance d'un animal. On aborde aussi un sujet plus concret qui est « mais que faire en cas de maltraitance ? » . Vous verrez qu'il y a des solutions qui existent, des numéros à appeler, des gens à alerter, que c'est important d'agir. de toute façon ne pas agir c'est cautionner finalement la violence sur un animal donc c'est important d'agir et vous verrez qu'il y a des solutions concrètes, notamment bien sûr du 3677 qui est le numéro développé par le CNPA le Conseil National de la Protection Animale, donc je vous laisserai écouter ça, c'est très concret et puis on parle aussi d'un sujet qui est absolument crucial à mon sens et qui n'est pas assez encore évoqué je trouve dans le monde de la protection animale c'est la portée du mot abandon parce qu'aujourd'hui un abandon au sens pénal du terme eh bien, c'est un délit si vous abandonnez votre animal, c'est-à-dire que vous vous désintéressez totalement de son sort, que ce soit même dans une pièce de la maison, pas besoin d'aller en forêt pour l'abandonner. Mais voilà, un abandon, c'est ça. Or, aujourd'hui, en protection animale, on parle encore énormément de l'abandon d'un animal lorsqu'on amène l'animal pour une prise en charge dans un refuge. Donc ça, c'est un vrai problème, à mon sens, je trouve, de sémantique, enfin, en tout cas, d'utilisation d'un mot. Ça ne peut pas être... à la fois un mot qui est une sanction pénale et à la fois le fait de céder, on va dire, dignement son animal avec une responsabilité. On est toujours intéressé par son sort. On veut juste qu'il ait une autre vie parce que pour x raisons, on ne peut plus du tout s'en occuper. Mais du coup, pour moi, il y a vraiment un contresens et il y a un vrai problème de l'utilisation de ce mot-là. Donc, je donne mon avis dans l'épisode là-dessus. Je vous laisserai écouter. Mais moi, je ne comprends pas qu'encore aujourd'hui, à l'heure où j'enregistre, il y ait toujours... pas. Je ne sais pas d'ailleurs ce qui pourrait être fait là-dessus, mais changer de mot, tout simplement changer de mot, ne plus utiliser abandon, peut-être utiliser cession. On cède un animal à quelqu'un qui va pouvoir s'en occuper, lui retrouver une famille. On ne l'abandonne pas quand on l'amène dans un refuge. C'est justement un acte d'amour, un acte responsable. Donc voilà, il y a un vrai problème autour de ce mot abandon. Vous me direz d'ailleurs si vous êtes d'accord avec moi, si vous avez des réflexions à apporter à ce débat, parce que je trouve qu'il est très important et qu'on n'en parle pas encore assez dans la Merci. La protection animale, en général, je trouve que c'est un problème qui n'est pas encore assez abordé. Mais tout simplement, en fait, la question, c'est de se dire, il faut juste changer de vocabulaire. Je ne dis pas que j'ai le mot adéquat, mais il y a une vraie réflexion, je pense, à apporter à tout ça. Que la personne qui amène un animal dans un refuge parce qu'elle n'a plus le choix, qu'elle ne peut plus s'en occuper parce qu'elle fait ça de manière responsable et qu'elle aime son animal, qu'on ne dise pas qu'elle l'abandonne parce que les gens prennent peur. Maintenant, vous vous dites que l'abandon est puni par la loi. Oui, mais moi, j'amène mon animal, je... je l'abandonne, alors je vais être punie par la loi, alors j'ai honte de le faire, alors je ne le fais pas. Alors c'est pire, il n'y a pas de solution. Et pour moi, ça dessert vraiment les animaux de ne pas utiliser un mot plus juste et réfléchir vraiment à cet usage, à changer le vocabulaire, tout simplement. En tout cas, pour conclure sur l'épisode d'Olivia, elle a également sorti un bouquin qui s'appelle « Au nom de tous les animaux » . On en parle un peu dans l'épisode aussi. C'est un livre magnifique, moi, que je vous invite à lire qui m'a touchée énormément. Je suis forcément... acquise à la cause animale, mais c'est même aussi un livre que je dirais qu'il faut mettre dans les mains des gens qui sont moins sensibles à cette cause parce que ça ouvre les yeux sur beaucoup, beaucoup de choses et que c'est un vrai beau témoignage en tout cas du travail d'Olivia, de son implication. Et c'est vraiment un livre qui ne laisse pas indifférent. Et puis pour finir sur l'actualité d'Olivia, j'ai appris récemment qu'elle était désormais au casting de l'émission Animalement Votre sur France 3 tous les dimanches, après-midi. Donc voilà, bravo Olivia.
- Speaker #5
Je suis avocate en droit animalier et fondatrice du cabinet Animal Ex Avocat. Je suis 100% dédiée à la pratique du droit animalier. C'est un cabinet qui me ressemble et qui sert des valeurs qui me sont chères depuis l'enfance, puisque les animaux, c'est mon dada. Le droit animalier, c'est l'ensemble des règles qui régissent notre rapport à l'animal, sachant que l'animal, si on réfléchit, il est absolument partout. C'est un petit bout de plein de droits. On va avoir du droit pénal. en matière de mauvais traitements sur les animaux, etc. On va avoir du droit rural, qui réglemente l'ensemble des activités en lien avec les animaux. On va avoir du droit civil, parce qu'effectivement, l'animal, on peut le retrouver dans des contrats. On va aussi avoir des textes sur la faune sauvage, les espèces protégées, d'où la nécessité de maîtriser l'ensemble des procédures. C'est une matière qui ne s'improvise pas. Pour faire du droit animalier de manière efficace, il faut aimer les animaux, ça c'est sûr, mais il ne faut pas détester l'être humain. Parce que sinon on n'est pas objectif. Il faut faire la part des choses. J'aime les animaux, mais j'aime aussi les êtres humains. Alors pas tous, hein ! Au niveau du code pénal, on a eu des gros changements avec la loi du 30 novembre 2021, qu'on attendait depuis super longtemps. On a augmenté les peines encourues en cas d'actes de cruauté, sévices sexuels, abandons. Si je suis témoin d'un acte de cruauté, chaque situation est différente, mais on va pouvoir faire appel soit aux forces de l'ordre, soit... au service de la préfecture. Ça dépend de la nature de l'animal, de la nature des faits et du degré d'urgence. Il y a aussi maintenant un numéro d'appel d'urgence, 3677. Enfin, il y a quand même du monde à appeler. Il y a toujours la possibilité d'aller, entre guillemets, abandonner, je pense qu'on devrait trouver un autre terme, mais de confier son animal à une association. Psychologiquement, dire aux gens, allez abandonner votre animal dans un refuge. Non, il y a des gens qui y arrivent. pas alors que voilà c'est justement peut-être un dernier acte d'amitié entre guillemets pour l'animal que de le confier à quelqu'un qui va lui assurer une nouvelle vie trouvant un autre terme confier confier l'animal pas abandonner l'animal auprès d'un refuge étant rappelé que l'abandon c'est pas forcément dans une forêt comme le petit poussé on peut abandonner aussi un animal à domicile à côté de soi alors on peut abandonner un animal quand on déménage et qu'on oublie ça aussi Mais on peut abandonner un animal en étant chez soi et l'animal dans une autre pièce. L'abandon est caractérisé par le fait de se désintéresser durablement du sort d'un animal. Tant qu'il y aura des lobbies en France, on va buter sur certains pans du droit par rapport à la protection des animaux. Le bien-être animal, confronté à des intérêts économiques, à des intérêts, en ne parlant même pas de la tradition.
- Speaker #0
C'est jamais assez rapide quand il y a des êtres qui souffrent. Ce qui compte, c'est d'avancer, que ça aille dans le bon sens. C'est vrai que 2015, c'est une date qu'on exerce, parce qu'il y a eu une modification dans le Code civil. Ça a participé à l'éveil des consciences.
- Speaker #1
Penser animaux au sens large, parce qu'un être vivant, c'est un être vivant. Même les un peu moches, même les un peu gluants, ceux qui font peur, chaque vie compte.
- Speaker #2
Dans l'épisode 11, je vous proposais une immersion au plus près de la faune sauvage avec l'association Pensebête, située à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme, où j'ai rencontré quatre bénévoles impliqués dans cette association, la présidente, la responsable de la médiation, un rapatrieur et une bénévole un petit peu couteau suisse. C'était vraiment super de faire ça à quatre voix, même cinq, puisque je parle aussi un peu. Malheureusement, aujourd'hui, avec l'activité humaine, la faune sauvage se retrouve de plus en plus impactée. que ce soit sur la route avec des animaux écrasés, que ce soit dans les jardins, beaucoup les accidents de tondeuses, de sécateurs, avec des espaces de vie réduits pour les animaux quand on surentretient trop un jardin. Et puis la réduction de l'habitat avec la construction, les forêts qui réduisent, etc. Donc la faune sauvage est vraiment impactée par tout ça. Et donc pour comprendre tous ces enjeux et mieux comprendre comment travaille un centre de soins pour faune sauvage que je suis allée rencontrer Christine. Pascal, Bertrand et Jody en mai dernier. Pensebête, c'est une association qui est née en 2006. Christine, la présidente, nous fait l'historique de l'association dans l'épisode. Donc vraiment, d'avoir quatre personnes, quatre parcours différents, quatre sensibilités aux animaux différentes, c'est super intéressant de croiser tous ces témoignages. On apprend beaucoup de choses, notamment la réalité administrative, parfois complexe, pour l'ouverture d'un centre de soins pour faune sauvage. Vous verrez que ça ne s'improvise pas, qu'il y a beaucoup de règles à respecter. On parle aussi d'un rôle qui n'est pas forcément toujours le plus mis en avant dans la protection animale, c'est le rapatrieur, c'est le rôle de Bertrand. Le rapatrieur, c'est celui qui, comme son nom l'indique, va chercher un animal en détresse une fois qu'il lui a été signalé, et le rapatrie dans un centre de soins pour se faire soigner. Donc c'est vraiment des ambulanciers de la faune sauvage, Bertrand nous explique tout ça. On revient donc aussi sur la mission première d'un centre de soins, qui est de soigner... pour pouvoir relâcher dans l'habitat naturel de l'animal. Mais Pensebête a aussi une fonction de sensibilisation au grand public, avec des stands, etc., sur la faune sauvage. Donc, tout simplement aussi d'informer les populations sur les animaux sauvages, les animaux qui vivent autour d'eux dans le puits de dôme, et puis comment éviter telle ou telle situation, comment protéger au mieux les hérissons du jardin, etc. Pascal nous parle aussi de la médiation, qui est un travail très important qu'elle peut faire avec des personnes. qui se retrouvent avec un animal sauvage chez eux, que ce soit un animal qui passe dans leur jardin ou un animal qui vit dans le grenier, comme les fouines, c'est souvent le cas. Et donc le travail de la médiation est important puisqu'il permet de faire mieux comprendre à l'humain le parcours de vie de l'animal lorsqu'il est chez lui, et d'essayer de faire cohabiter au mieux l'humain et l'animal sauvage. Donc la médiation, ça permet vraiment d'apaiser des situations de crainte, de peur d'un animal, en connaissant mieux l'animal, on... en prenant des photos la nuit, en comprenant son passage, son cycle de vie, etc. On apaise parfois les craintes et donc on arrive à faire cohabiter l'humain et l'animal. C'est quand même important de se dire qu'on partage tous la même planète et que parfois même les animaux sont là avant nous, sur un terrain, et que c'est important de pouvoir comprendre ça, de l'avoir en perspective pour pouvoir cohabiter. On parle aussi, avec Jeudi notamment, des bons gestes à avoir avec les hérissons, les hérissons d'hiver. qu'est-ce qu'il faut ou pas leur donner à manger. Et puis, d'une manière générale, si on trouve un petit animal sauvage, est-ce qu'il faut automatiquement le prendre, ce qui est interdit, soit dit en passant, en contactant un centre de soins ? Ou est-ce que parfois, il faut pouvoir se dire qu'agir, ce n'est pas toujours la bonne solution parce que l'animal, il n'est pas forcément en détresse ? Donc voilà, c'est tous ces petits gestes, toute cette connaissance à aborder sur la faune sauvage, de savoir quand agir. quand justement laisser l'animal, etc. Donc c'est très important au quotidien, ça peut arriver à tout le monde de croiser un animal et puis de ne pas savoir quoi faire. En tout cas, voilà, cet épisode, c'est une vraie plongée dans l'univers de la faune sauvage qui rencontre encore une fois beaucoup de difficultés à cause de l'activité humaine. Il n'est pas question de culpabiliser là-dessus, mais d'en avoir conscience un petit peu dans toutes les actions qu'on peut avoir au quotidien parce que les animaux sauvages sont partout autour de nous. Essayer de conscientiser tout ça et de se dire qu'à notre échelle, chacun peut agir pour la faune sauvage. et pour l'aider tout simplement à moins être impacté par notre activité. Je ne vais pas vous proposer un extrait des quatre invités, mais j'ai décidé de choisir, il fallait bien que je fasse un choix, un extrait du témoignage de Bertrand.
- Speaker #3
La faune sauvage paye vraiment un très très lourd tribut sur notre mode de vie. C'est juste une catastrophe. On vit un effondrement des espèces, on est dans la sixième extinction de masse et nous sommes les seuls responsables de cette situation. L'humain est le seul responsable de par son empreinte, son mode de vie. Alors il ne s'agit pas de nous faire culpabiliser. mais c'est un constat, il faut en avoir conscience. De plus en plus de gens, y compris et surtout même chez les jeunes générations, se sensibilisent à la cause animale, la préservation d'un faune sauvage. Maintenant, on doit faire face effectivement à des causes qui nous dépassent, qui sont extrêmement fortes, l'agriculture intensive, les pesticides qui aujourd'hui ont détruit la quasi-totalité des insectes, des insectes volants. Tout ça étant une chaîne alimentaire, tout se répercute et au final, on se retrouve effectivement avec un effondrement de la biodiversité. Donc nous sommes... voilà toute petite goutte dans un océan de larmes et on essaye de faire ce qu'on peut Quand tu aimes les animaux, tu les aimes sans distinction, donc après tu as envie de t'impliquer, que tu le fasses au travers d'une association de préservation de la faune sauvage, ou bien dans une association où tu vas lutter pour la surpopulation féline, ou ce genre de choses, il y a plein de sujets où les animaux qui sont découverts ne sont pas nécessairement en détresse. Donc là, il s'agit effectivement de savoir si l'animal qu'on a en face de soi présente des caractéristiques qui nécessitent une intervention humaine et un soutien derrière pour être soigné. Le permanent au bout du téléphone va permettre d'identifier, de préciser la situation. Et si effectivement on a affaire à un animal blessé, on peut l'identifier plus ou moins facilement. Tu peux avoir affaire à un hérisson le jour, un hérisson n'a rien à faire le jour. C'est un animal nocturne, donc peut-être qu'il présente des faiblesses, des choses qui nécessitent une intervention. C'est toujours touchant, que ce soit des petits lièvres, des petites souris. C'est une occasion assez inespérée de voir ces animaux. Alors malheureusement, quand j'ai à intervenir, c'est qu'ils ne sont pas très en forme. Des renards, c'est toujours touchant. Il y a cette détresse que tu vois dans ce regard, cette peur, et tu n'as qu'une envie, c'est de les aider et de faire au mieux parce qu'on a une dette vis-à-vis... Enfin, je considère que nous avons collectivement une dette vis-à-vis du monde animal. Et donc, c'est important d'en prendre soin. Après, ça ne se passe pas toujours bien. Parfois, tu mets beaucoup de temps, beaucoup d'énergie à rapatrier, parfois à aider aussi à récupérer l'animal. Et une fois qu'on a ramené l'animal, on prend des nouvelles, évidemment. Et parfois, les nouvelles ne sont pas bonnes. Une fois que les examens sont passés, que les blessures sont trop grandes, et que la possibilité de soigner un animal n'est plus possible, il faut procéder à l'euthanasie de l'animal, et ça, c'est jamais de bonne nouvelle. Mais c'est vrai des rapatrieurs, c'est surtout vrai des soigneurs. Les soigneurs qui passent leur nuit complète, leur journée, leur nuit, à biberonner, à faire de leur possible, et puis quand parfois ça se solte par un échec, ça te déchire le cœur. Il faut recommencer, parce que t'as pas le choix. C'est comme ça. C'est peu de choses. Mais c'est juste indispensable aujourd'hui pour essayer de soulager un petit peu de douleur dans un monde qui est vraiment un monde de bruit, qui est un monde assez dégueulasse et assez difficile.
- Speaker #2
L'épisode 12 nous a emmenés sous l'eau à la découverte des poissons rouges avec Annie, la présidente de l'association française du poisson rouge, où on a vraiment abordé... plein de sujets super passionnants sur les poissons rouges, qui est un animal quand même très souvent, on va le dire, maltraité ou pas traité à sa juste valeur, puisqu'on considère qu'un poisson ne parle pas, vit dans l'eau, n'est pas digne d'intérêt, comme on peut avoir des interactions avec un chat, un lapin, voilà, le poisson lui, il est dans son aquarium et il ne se passe pas grand-chose avec, mais c'est quand même un animal qui a des besoins, qui doit être respecté, un être vivant qui a ses besoins fondamentaux à respecter. lorsqu'on décide d'en avoir un chez soi. Et donc, c'est pour déconstruire aussi toutes les idées reçues autour des poissons rouges que j'ai voulu faire cet épisode avec Annie, qui nous apprend vraiment énormément de choses. C'est une grande passionnée d'aquariophilie, Annie. mais aussi à la base celle qui a créé un support qui n'existait pas en France. Le site lepoissonrouge.org, depuis une vingtaine d'années, propose des informations sur les poissons, sur comment justement bien traiter un poisson rouge, quel type d'habitat il lui faut, pourquoi l'aquarium boule est un non-sens absolu et une maltraitance quotidienne. Déconstruire aussi l'image de l'animal école, le poisson rouge, c'est le premier animal qu'on va confier à un enfant, parce que finalement il n'y a pas... pas tant d'enjeux que ça si ça se passe mal. C'est un peu ça quand même, malheureusement. Rappelez bien évidemment qu'un poisson rouge qui vit dans une boule, c'est à proscrire. C'est même interdit dans certains pays. Que ça ne lui offre qu'une vie de maltraitance dans un espace trop petit. Tout ça, Annie nous l'explique superbement dans l'épisode et c'est très très important. Encore aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup de poissons, toujours, dans des espaces inadaptés, des poissons rouges dans des bocaux, dans des aquariums de 20 litres, alors qu'il faut à minima entre 50 et 100 litres par individu. Tout ça, Annie l'explique avec beaucoup de pédagogie et de bienveillance parce que c'est au cœur de la mission de l'association française du poisson rouge de sensibiliser les gens au poisson rouge et à leurs besoins, mais toujours dans la rondeur et dans la bienveillance parce que on peut partir du principe que tout le monde n'a pas la connaissance. mais que si quelqu'un manque de connaissances, ce n'est pas grave, il peut toujours progresser. Et c'est aussi pour ça qu'elle a voulu créer cette association qui était vraiment faite pour sensibiliser aux besoins des poissons rouges. Elle a fait un travail dingue depuis 20 ans. Il y a beaucoup aujourd'hui de gens qui reviennent vers elle en lui disant « Merci, grâce à vous, j'ai appris ça. Grâce à vous, j'ai changé mes pratiques, etc. » Et c'est tout bénef pour les animaux. Quand on sensibilise de cette manière-là, que le message rentre doucement et qu'on se dit « Ah oui, je n'ai pas fait ça comme il fallait. mais bon, je corrige le tir. et je fais mieux les fois d'après. Ça a aussi été mon cas. J'ai eu des poissons que je n'ai pas très bien traités. Malheureusement, je le regrette aujourd'hui, mais j'ai appris et je suis contente aujourd'hui d'avoir des connaissances grâce à l'Association française du poisson rouge, d'ailleurs, qui m'a apporté beaucoup de connaissances à une époque et ça permet Voilà, d'évoluer. On vient tous de quelque part, on n'est pas parfait, mais on peut évoluer. Et c'est important, je trouve, sur le thème du poisson rouge particulièrement, parce que c'est un animal qui ne va pas s'exprimer. S'il est mal dans son environnement de vie, il ne va jamais le dire. Et il va rester toute sa vie malheureux, finalement, et en souffrance. Et donc, je trouve que c'est d'autant plus important de sensibiliser au poisson rouge, parce qu'il y a encore trop de cas de maltraitance, mais par là, de méconnaissance. On rappelle aussi dans l'épisode que l'Association Française du Poisson Rouge a beaucoup lutté pour faire interdire les poissons rouges comme l'eau dans les fêtes foraines. Malheureusement, il y en a encore, mais il y en a beaucoup moins. Et Annie nous explique d'ailleurs dans l'épisode à quel point ça a évolué au cours des 20 dernières années. Évolué de manière positive, bien évidemment. Et puis tout le travail qu'elle fait au quotidien encore aujourd'hui lorsqu'on lui signale une maltraitance ou qu'on lui signale... Une situation avec un poisson, j'ai vu tel ou tel cas de figure dans un restaurant, chez un fleuriste, etc. Et Annie fait encore tout un travail assez incroyable de sensibilisation auprès des commerces pour lutter contre ces situations de maltraitance des poissons et avoir de moins en moins de cas de figure et puis surtout permettre de partager cette connaissance pour qu'ensuite les gens qui reprennent des poissons rouges ou qui changent leur pratique adoptent les bons gestes et qu'il y ait de moins en moins de maltraitance des poissons rouges. Moi, ce que j'aime beaucoup dans le témoignage d'Annie, c'est la bienveillance qu'elle met à sensibiliser les gens, à faire passer les messages avec gentillesse, ce qui sert plus l'animal que quand on est un peu sur la défensive. Ça, ça ne marche pas. Ça vaut, je pense, pour toutes les personnes qui voudraient se sensibiliser à la cause animale. Et puis cet épisode, c'est celui qui a été le plus écouté. J'ai cumulé beaucoup d'écoutes sur YouTube grâce à la notoriété d'Annie. Annie a une chaîne de 150 000 passionnés d'aquariophilie. Quand elle a partagé l'épisode, ça a pas mal bougé. Je la remercie beaucoup. C'était le premier petit buzz du podcast avec cet épisode. Je suis hyper fière de cet épisode, comme de tous les autres, évidemment. En tout cas, merci beaucoup Annie et à sa super notoriété. Annie, c'est un peu la resta de l'aquariophilie. C'était vraiment très cool d'échanger avec elle. Je lui laisse évidemment la parole.
- Speaker #0
Donc ça fait un bon petit moment maintenant que l'association existe. Notre mission qui est principalement une mission de vulgarisation et de sensibilisation pour expliquer aux gens ce que c'est un poisson rouge et que ce n'est pas juste un animal école pour les enfants, que ça a des besoins et qu'il faut réfléchir quand on en prend un. C'est souvent qu'on a maintenant des gens qui nous disent « grâce à vous on a pu informer » et puis c'est vraiment ça en fait, le but c'est d'informer. On a souvent des personnes qui nous disent « ouais, moi je vois des poissons dans des bocaux, dans des pharmacies, comment on fait ? » Et en fait, moi, ce que je leur dis toujours aux gens, ce n'est pas appeler une association pour qu'on se déplace avec un chapeau et qu'on vienne enlever le poisson. Ce n'est pas ça le but. Parce que de toute façon, déjà, on n'a pas le droit sur tout ce qui est magasin et autres. Ce sont des espaces privés, donc on ne fait pas ce qu'on veut. Et braquer les gens en leur disant que ce n'est pas bien, ce n'est pas bon. Ça ne marche pas. Tout ça parce que souvent, les gens sont un peu agressifs en voulant bien faire, en voulant défendre les animaux. Et donc nous, on essaie d'être gentils, moi particulièrement. On a tout ce qui va être problématique de fêtes foraines. Les forains n'ont pas le droit de les proposer vivant en l'eau dans des fêtes foraines. Ça, c'est interdit. Ça se calme parce que les forains sont de plus en plus confrontés au public qui leur fait remarquer qu'ils ne devraient pas faire ça. On est sur une prise de conscience des gens. À l'époque moderne, ce qui s'est passé, c'est tout simplement que les gens voulaient de la déco. Et un bocal, ça ne prend pas de place. On a voulu vendre des poissons dans des petits volumes. Un bocal, ce n'est pas un espace viable pour élever un animal, que ce soit un poisson rouge, un Betta splendens ou ce qu'on veut. Ce n'est vraiment pas suffisant pour qu'un animal puisse bouger correctement et encore moins un poisson rouge. Ensuite, on a effectivement le phénomène de la sphère qui est déformante et c'est pour ça que souvent les poissons ne bougent plus, parce qu'ils n'ont pas de place et parce que dès qu'ils bougent, il y a un truc. et ça les stresse. C'est de la maltraitance en fait journalière, quotidienne presque, pour un animal qui a besoin de beaucoup plus d'espace. Les poissons rouges, quels qu'ils soient, peuvent vivre en bassin et sont en réalité des poissons qui sont beaucoup plus adaptés au bassin. Un poisson rouge sait s'engager sur 10, 15, 20 ans. Ce sont des poissons qui vivent vieux. Vous garderez parfois votre poisson rouge plus longtemps que votre chien. C'est une bonne chose que les gens se sentent sensibilisés pour un animal qui, longtemps, et encore par certaines personnes, est vu comme un animal secondaire, ou qui ne compte pas du tout, qui ne peut pas avoir de souffrance ou autre. Et ça montre aussi que, quelque part, sur tous les animaux, les gens sont beaucoup plus sensibles de manière générale, même si eux-mêmes n'ont pas d'animaux. Ça m'arrive de recevoir des témoignages comme ça, des gens me disent « j'ai pas d'aquarium, j'ai pas de poisson » , mais j'ai entendu que, je sais que, et ça, ça fait plaisir. parce que ça fait partie d'une culture générale que je pense qu'on devrait, pas spécialement sur les poissons rouges, mais sur les animaux, il devrait y avoir une petite base à l'école. Je ne sais pas à quel cours, je ne sais pas à quel âge, mais en tout cas, c'est vrai que c'est quelque chose qui serait bien qu'on explique aux enfants que les animaux, ça peut souffrir, que les animaux, ça ne s'achète pas comme des bonbons, que ce n'est pas des jouets. Pour un chien et un chat, on va avoir le réflexe de leur expliquer, mais pas forcément sur tous les petits animaux. Et la formation, c'est comme l'éducation, c'est la base.
- Speaker #2
Pour l'épisode 14 qui est sorti il y a très peu de temps, c'est mon amie Marion, illustratrice pour enfants, que j'ai connue il y a 15 ans, pendant nos études. C'est vrai que le temps passe à une vitesse, quand je dis que je connais Marion depuis 15 ans, c'est assez fou. Pourquoi je voulais l'inviter sur le podcast ? C'est parce que Marion est illustratrice et fait des livres pour enfants sur le thème de la faune marine. Des livres pour les 2-6 ans, et je trouvais que c'était vraiment intéressant de sensibiliser les enfants. à la cause animale dès le plus jeune âge. Donc j'avais envie d'aborder ce côté de sensibilisation. Et puis aussi cette thématique de la faune marine qui est très intéressante et que je n'avais pas encore abordée sur le podcast. Donc à travers trois thématiques, on a parlé des requins, des tortues marines et des orques. Parce que Marion a sorti trois livres justement sur ces thèmes-là. Donc elle a créé un petit personnage, une petite fille qui s'appelle Talia et qui à chaque fois aide un animal. Alors dans le premier, c'est un petit requin. Dans le deuxième, c'est une tortue. Et dans le troisième, c'est une orque. Et ces histoires sont très jolies, les illustrations sont très belles. Et puis, il y a un vrai message, c'est de sensibiliser les enfants à ces animaux-là, qu'ils peuvent voir d'ailleurs en aquarium, mais réussir à se poser des questions sur ces animaux-là quand ils sont petits, quand d'ailleurs on ne vit pas forcément à côté de l'océan. Donc, c'est des thématiques qui peuvent paraître un peu lointaines, mais qui sont quand même importantes, je trouve, à aborder avec la jeunesse, parce que la protection de la faune marine, ça implique quoi ? Ça implique la protection de l'environnement, ça rejoint la pollution au plastique, etc. Et tous ces sujets sont finalement des sujets qui nous touchent d'assez près. Donc pour tout ça, j'ai trouvé que c'était une dimension intéressante. Marion a vécu au Canada, c'est là qu'elle a connu les baleines et c'est là qu'elle s'est vraiment sensibilisée à ses animaux. Et par extension, du coup, elle s'est intéressée un peu à tout, à la surpêche, à la pollution par les filets de pêche, à la pollution au plastique, etc. Elle nous raconte tout ça dans l'épisode. Au début de l'épisode, on aborde le sujet du requin, qui est diabolisé à injuste titre. Il n'y a qu'à voir les dents de la mer, etc. Donc tout ça, on en parle dans l'épisode. Et moi, j'apporte une petite partie de connaissances sur le requin. Je trouvais que c'était intéressant d'apprendre des choses sur cet animal, qui ne peut même manger que du plancton, que des petits poissons ou des herbiers marins. Donc voilà, les requins en général, parce qu'il y a 500 espèces, il y en a beaucoup, ils ont une mauvaise image, alors que les attaques sont rarissimes, et que c'est plutôt l'homme. qui est prédateur de requins que l'inverse. Pour les ailerons, il y a des techniques cruelles pour ça. Donc tout ça fait qu'on l'aborde dans le podcast, pour sensibiliser et dire qu'en fait, non, le requin n'est pas le monstre des mers qu'on imagine. On parle aussi des tortues marines. Il y a sept espèces de tortues marines qui parcourent des kilomètres et des kilomètres pour retourner naître sur les plages où elles sont nées et qui sont malheureusement impactées. par le braconnage, par la pollution lumineuse, par la réduction de l'habitat, etc. Donc aujourd'hui, la quasi-totalité des espèces de tortues marines sont en danger d'extinction. C'est très important de faire un focus là-dessus et d'expliquer qu'il peut y avoir des solutions. La mobilisation humaine peut être une réponse à tout ça. C'est notamment ce qui s'est passé pour la tortue verte, qui a été reclassée en préoccupation mineure alors qu'elle était en danger d'extinction il y a peu. On aborde tout ça dans l'épisode aussi et à travers l'histoire du livre de Marion qui parle d'une une petite tortue qui veut retourner pondre sur la plage où elle est née, mais qu'elle a peur de tout ce qu'elle voit sur la plage, du bruit, de la pollution lumineuse, etc. Donc c'est expliqué très intelligemment pour les petits. Et puis le dernier thème, c'est la captivité des orques. Donc on parle bien évidemment de la fermeture du Marineland d'Antibes, qui a inspiré Marion pour sa troisième histoire, et de tout ce que ça implique en fait, quand on ferme ce genre de centre et qu'on a des animaux. à la fois qui ont été capturés à l'état sauvage ou qui sont nés en captivité, qu'est-ce qu'on fait ? Une fois que la loi est passée, les parcs marins doivent fermer. Donc la détention des cétacés est interdite. Et ensuite, qu'est-ce qu'on fait avec ces animaux-là ? C'est toute une problématique que je soulève aussi dans cet épisode. Il y a des sanctuaires pour animaux marins, mais tout est vraiment à l'état de balbutiement. On parle aussi évidemment des orques, des orques d'Antibes. On parle de Keiko, qui était l'orque de Sauvé-Willy, et même d'un soigneur pour orques qui travaillait au SeaWorld. et qui a décidé de franchir le cap et de passer de soigneur dans un parc animalier à défenseur des orques pour leur liberté, en expliquant que c'est complètement contraint nature d'avoir ces animaux-là en bassin, qu'elles ne peuvent pas parcourir des kilomètres. Et puis ce sont des animaux qui dépérissent et qui ont des problèmes de santé, qui meurent assez jeunes alors qu'une orque a une espérance de vie humaine. Et puis on parle aussi de la pollution plastique. très important, parce que les océans, les mers sont jonchées de plastique, de microplastique, etc. Il y a des chiffres alarmants pour l'avenir là-dessus. Se dire, est-ce qu'on peut peut-être, nous, à notre échelle, on n'est pas obligés d'être à côté d'une plage pour la nettoyer, mais si on ramasse déjà un déchet dans la rue, c'est un déchet qui ne finira pas dans la mer ou dans l'océan, en commençant par tomber dans une bouche d'égout, puis aller dans un ruisseau, etc. Les océans ne sont pas un monde à part. Dans un coin, il y a les océans, puis elle reste dans un an tout est lié et que du coup, s'intéresser à la protection de l'environnement même qui nous entoure, c'est aussi s'intéresser à la protection de la faune marine, finalement, par extension. Je trouvais que c'était super intéressant de sensibiliser les enfants à tout ça, dès leur plus jeune âge, et c'est pour ça que j'étais contente d'avoir Marion avec moi. On écoute tout de suite un extrait de l'épisode de Marion.
- Speaker #4
Alors un des moments qui m'a le plus amené à m'interroger sur la cône marine, c'était lors d'une sortie d'observation des baleines en zodiaque sur le Saint-Laurent, quand j'habitais au Québec. On les voyait plonger, on les voyait à cœur-cœur sortir. C'est totalement irréel presque de voir ces êtres si immenses. C'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à lire des choses sur leur sujet, à commencer à plus s'interroger sur nos modes de consommation, etc. Du coup... de se sensibiliser aussi à la faune marine. T'en viens à lire des choses sur la surpêche, la déforestation des fonds marins par les filets, les déchets liés à la pêche et autres. Et du coup, tu te rends compte que tout se relie. Ça a été un peu l'élément déclencheur par rapport à la faune marine et puis après, du coup, aussi plein de questions liées à l'environnement. Ça a toujours été plus ou moins un rêve de faire des livres jeunesse, c'est toujours quelque chose que j'ai eu en tête. Et quand j'ai commencé à réfléchir à l'histoire, vu que j'étais dans une période où je sensibilisais aussi beaucoup à la faune marine, je me suis dit que ce serait intéressant de relier un peu ces deux passions, du dessin et de l'environnement marin. Et donc la première histoire que j'ai écrite, c'est Talia et Oli. C'est l'histoire d'un petit requin, Oli, qui va voir la grande barrière de corail et qui se retrouve piégé dans un filet. Il n'arrive pas à s'en dépêtrer. Une histoire assez positive et simple pour les petits, mais toujours avec un fond sur le thème des déchets marins. Tout ce qui est de l'industrie du cinéma qui a diabolisé l'image du requin, alors qu'au final... ou très peu dangereuses. Je crois qu'il n'y a que trois espèces vraiment qui seraient plus ou moins dangereuses pour l'humain. Les accidents qu'on voit liés aux requins existent souvent juste des malentendus. Ils nous confondent avec des proies. Donc à cette période-là, je suivais beaucoup l'association Sea Shepherd, leur mission à l'île de la Réunion pour contrer un peu les braconnages des tortues. Donc là, c'est l'histoire de Lucie, une jeune tortue qui vient pondre sur la plage où elle est née et qui rencontre un événement qui fait qu'elle a peur de s'avancer sur le sable. Donc il y a Thalia qui vient l'aider à surmonter cette épreuve. J'en parle dans mon livre « La pollution lumineuse sur les côtes » . qui attirent les tortues là où il ne faudrait pas qu'elles aillent, ou qui leur font peur. Il y a ça, mais il y a aussi les filets de pêche. Il y a plein de prises accidentelles de tortues. Ça fait 150 millions d'années qu'elles existent, les tortues. Elles ont vécu avec les dinosaures. C'est fou quand on y pense. Je crois qu'il y a sept espèces de tortues marines, et il y a plus de la moitié aujourd'hui qui sont en danger d'extinction. On a beaucoup parlé, les dernières années, du parc aquatique de Maryland, d'Antibes. Et pareil, c'est une histoire que j'ai suivie de près, qui me touche beaucoup. Elles sont dans des bassins, alors que normalement, elles parcourent des kilomètres et des kilomètres tout en famille. c'est toujours en famille normalement les orques alors que là elles sont séparées donc ça me tenait à coeur de parler de ce thème là et donc c'est Thalia et Kiwi Kiwi c'est la jeune orque qui a été capturée en milieu sauvage et qui se retrouve à faire des spectacles dans un parc et donc au moment de mon histoire le parc vient à fermer et c'est son histoire pour retrouver sa liberté aidée de Thalia tout ce qui est la pêche la surpêche quand tu t'intéresses pas ça te passe un peu au dessus tu ne te sens pas concernée, du coup de cibler plus ou moins ces thèmes pour les enfants. c'est des thèmes qu'ils ont déjà un peu en tête et peut-être qu'ils seront plus réceptifs après quand ils vont parler pour s'y intéresser. Je pense aussi que les enfants sont beaucoup réceptifs à nos gestes du quotidien. Là, on est l'été, par exemple, on fait attention à notre consommation d'eau. Et bien voilà, leur montrer que c'est précieux et que ça va être de plus en plus précieux, ça les prépare à un avenir où il y aura forcément des restrictions d'eau l'été et peut-être pas que l'été. Nos efforts qu'on fait aujourd'hui, ça leur paraîtra normal quand ils seront plus grands.
- Speaker #2
Voilà pour cette année d'inspiration avec 11 invités exceptionnels. Je dis 11, mais en fait, j'en ai eu 14 puisque je compte l'épisode de Pense-Bête Wissen 4. Un énorme merci à Elodie, Alexa, Virginie, Antonin, Séverine, Suzy, Cécile, Olivia, Christine, Bertrand, Pascal, Jodie, Annie et Marion pour leur formidable témoignage. J'espère que tous ces épisodes vous ont plu et vous ont inspiré. C'était quand même le but du projet. Sachez que vous pouvez retrouver Merci. tous ces témoignages, tous ces épisodes sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer ou sur Youtube. Sur votre plateforme d'écoute, tapez l'écho des museaux pour trouver le podcast. N'hésitez pas à vous abonner pour ne rater aucun épisode à venir. Et puis mettre 5 étoiles et un gentil commentaire, ça m'aide énormément dans le référencement du podcast. Sachez aussi que cette saison, j'ai fait 3 épisodes toutes seules. Le premier s'appelait « Cultiver la bienveillance » . C'était vraiment l'idée de se dire comment, avec des petits gestes simples, que j'ai des animaux de compagnie ou que je n'en ai pas, je peux faire preuve de bienveillance avec les animaux de mon entourage. C'était le cœur du projet de mon podcast, finalement, de cultiver la bienveillance envers les animaux, donc j'avais envie de faire un premier épisode solo là-dessus. Le deuxième a abordé la thématique du deuil animalier, où j'ai voulu partager la perte de mon petit cochon d'Inde, Titou, qui a impacté beaucoup ma santé mentale. Et j'avais envie de donner un petit peu les clés de ce qui m'a aidée dans ce moment difficile, qui m'a beaucoup fragilisée, mais en même temps, j'ai essayé de tourner se drame en quelque chose de positif. Donc, ce n'est pas un épisode où je m'apitoie sur mon sort ou pour faire pleurer dans les chaumières, mais c'est peut-être plus un message de résilience pour les gens qui vivraient peut-être une situation similaire et qui pourraient peut-être retrouver de l'espoir à travers cet épisode. Et puis, le troisième épisode qui est tombé au moment d'Halloween était focalisé sur les araignées, où j'ai voulu apporter de la connaissance sur les araignées parce qu'on les méconnaît. On en a peur. Vraiment, il y a beaucoup d'arachnophobes. Je suis arachnophobe. Je sais de quoi je parle. Et c'est pour ça aussi que j'ai voulu faire cet épisode, pour faire un retour d'expérience sur l'hypnose, que j'ai décidé de suivre pour avoir moins peur des araignées, pour traiter mon arachnophobie. Donc il y avait cette partie retour d'expérience, et puis une partie plus scientifique pour aborder ce qu'est une araignée. Vous verrez qu'il y a des choses incroyables à savoir sur leur soi, qu'elles ont plein de pouvoirs magiques en fait, et que ce sont des petites bienfaiseuses de la biodiversité, avec des pouvoirs assez incroyables. Je précise que c'est un épisode adapté aux phobiques, donc j'ai mis aucune image d'araignée sur cet épisode sur la version YouTube. Je sais que ça peut faire très peur de voir une araignée, donc je respecte ça. Et moi, la première, j'avais envie de pas toujours me confronter à des photos d'araignées en travaillant sur cet épisode, donc c'était un épisode sans photos. Voilà, je vous laisserai découvrir ces trois épisodes si ils vous intéressent. En tout cas, ainsi s'achève cette première saison de l'écho des museaux. Je suis... très contente de toutes les rencontres que j'ai pu faire avec des gens vraiment investis pour la protection animale, gentils dans la transmission et tout ça, c'est des valeurs que je voulais véhiculer à travers le podcast, donc je suis hyper hyper contente de cette première saison. Je vais changer certainement des petites choses pour la saison 2, parce qu'on peut toujours s'améliorer. Moi, c'est vrai que je suis partie de nulle part, je ne connaissais pas le monde du podcast, je ne connaissais pas tout ce qui est sound design, prise de son, montage, etc. Un petit peu de montage, parce que j'avais déjà fait de la vidéo un petit peu. Mais sur le projet vraiment sonore, je n'avais pas beaucoup de base. Donc, j'ai appris. Il y a certainement des choses que je peux améliorer aussi. J'ai changé deux ou trois petites choses. Mais globalement, repartir avec des invités et des témoignages pour inspirer. J'ai déjà fait quelques interviews. Donc, j'ai déjà quelques épisodes en stock. J'ai quasiment mon carnet de rendez-vous pour la saison 2 qui est plein. Donc, c'est chouette. Je suis très, très contente d'avoir eu autant de personnes partantes pour faire partie de cette aventure, pour témoigner. et apporter de la connaissance. Donc, c'est vraiment un projet dont je suis très contente. D'ailleurs, je remercie tout le monde qui a écouté le podcast pour cette saison 1. Le bouche à oreille, c'est extrêmement important. Donc, à toutes les personnes qui ont aimé le podcast cette saison, n'hésitez pas à partager ce podcast autour de vous, à en parler parce que c'est vraiment ce qui m'aide le mieux. Et puis aussi, à me suivre sur Instagram. Ça m'aide beaucoup pour le référencement, pour me faire connaître. d'avoir pas mal de followers sur Instagram. Donc, s'il vous plaît, si ce n'est pas déjà fait et si vous le souhaitez, bien évidemment, il n'y a pas d'obligation, mais n'hésitez pas à me suivre sur Instagram et puis ça permettra aussi d'être informé sur la saison 2 à venir. Je ne peux pas vous dire encore exactement, en toute honnêteté, quand est-ce que le podcast va revenir. Parce que j'ai besoin de temps pour travailler sur mes interviews. Tout ça, c'est du travail et j'ai besoin de ce temps mort pour travailler sur tout ça. Je pense que le podcast reviendra au printemps 2026, mais je n'ai pas encore de date exacte. Et puis, c'est bientôt Noël. Alors, j'avais envie de finir là-dessus, de dire que peut-être pour Noël, réfléchir à s'orienter vers des cadeaux éco-responsables ou engagés pour les animaux. Il y a plein de refuges et d'associations de protection animale qui font des Noëls solidaires, des marchés de Noël. Est-ce que cette année, on ne consomme pas finalement en pensant un peu plus aux animaux ? En tout cas, moi, j'ai envie de m'orienter vers ça. Ça peut être aussi des dons, bien évidemment, pour des associations de protection animale qui en ont besoin toute l'année. mais peut-être qu'à Noël, on peut faire preuve d'un peu plus de générosité, en tout cas quand on peut se le permettre, je sais que ce n'est pas toujours simple. Mais j'avais envie de véhiculer cette idée que voilà, on peut peut-être faire une bonne action à Noël, et puis si c'est qu'un euro, c'est qu'un euro, et puis un euro se transforme en deux euros, et puis en cinq euros, et puis en dix euros. Ça, c'était ce que nous disait Elodie dans son épisode, épisode 1, mais elle a tout à fait raison, c'est vraiment les petites gouttes d'eau qui font les grandes rivières, donc si on peut faire quelque chose à Noël pour la cause animale, eh bien n'hésitons pas à le faire. En attendant, prenez soin de vous, de vos animaux évidemment. Soyez toujours attentifs aux animaux de votre entourage, parce que chaque geste compte pour la cause animale. C'est vraiment ça que je souhaite véhiculer à travers le podcast. Et chaque geste est utile, ça c'est aussi important de le rappeler. Voilà, ce sera mon mot de la fin. Merci à tous et à l'année prochaine pour une nouvelle année d'inspiration. Toi, Muso !
- Speaker #1
Ciao !
- Speaker #2
C'était un épisode de L'écho des musos, un podcast imaginé et réalisé par Marine Coez. Je vous remercie beaucoup pour votre écoute précieuse. J'espère que ce podcast vous donne envie d'agir à votre niveau, car chaque action peut faire la différence pour un monde plus bienveillant envers toutes les espèces animales. Si l'épisode vous a plu, merci d'en parler autour de vous, de laisser des étoiles, des pouces en l'air, un gentil commentaire, et de vous abonner depuis votre plateforme d'écoute préférée. Si vous souhaitez être l'invité de ce podcast, ou connaissez quelqu'un qui pourrait l'être, ou me suggérez une thématique pour un prochain épisode, n'hésitez pas à me contacter. à lescodermuso.com Vous pouvez également suivre ce podcast sur les réseaux sociaux. A bientôt !