Speaker #0Bonjour et bienvenue sur l'Echo des museaux, le podcast qui donne de la voix pour le monde animal. Je suis Marine, une passionnée d'animaux depuis toujours. J'ai avant tout imaginé ce podcast afin de mettre en lumière celles et ceux qui se dévouent dans l'ombre pour les animaux au sein de la vie associative. A travers l'Echo des museaux, je souhaite valoriser leur engagement et offrir de la visibilité à leurs actions. Qu'elle soit mobilisée pour la prise en charge des animaux abandonnés, la lutte contre la maltraitance, la protection de la faune sauvage ou une meilleure inclusion des animaux dans la société, chaque association sera la bienvenue, parce qu'il suffit d'une personne pour changer positivement la vie d'un animal. Les professionnels qui soutiennent la cause animale dans leur activité auront également la parole. Sur ce podcast, retrouvez aussi informations et conseils afin d'améliorer nos relations avec les animaux et optimiser leur bien-être. Je vous souhaite une bonne écoute de l'épisode du jour. Bien que dans ce podcast, il y aura majoritairement des épisodes où je donne la parole à des invités, il y aura aussi quelques épisodes solos, comme celui du jour. J'avais envie aujourd'hui, pour ce premier épisode en solo, d'évoquer la notion de bienveillance envers les animaux. Comment faire preuve de bienveillance envers notre animal de compagnie, envers la petite faune du jardin ou les autres animaux de notre entourage ? Il y a en fait des petits gestes que l'on peut mettre en place au quotidien. que ce soit avec nos propres animaux ou les animaux que l'on peut avoir autour de nous dans notre environnement. Voici donc quelques conseils et anecdotes autour de cette thématique de la bienveillance. Déjà pour bien comprendre de quoi on parle, la bienveillance c'est quoi ? Selon une définition trouvée sur internet, la bienveillance c'est la capacité à se montrer indulgent, gentil, attentionné envers autrui, d'une manière désintéressée et compréhensive. Alors quand on parle d'autrui, on pense intuitivement à d'autres êtres humains. Mais bien évidemment, la bienveillance s'applique aussi aux animaux. On le fait tous d'ailleurs et pas forcément consciemment, mais si vous avez un animal de compagnie à la maison et que vous veillez sur son bien-être, c'est-à-dire à ce qu'il ait de l'eau fraîche et propre, une nourriture appropriée, un couchage adapté ou tout autre paramètre en fait en adéquation avec ses besoins physiologiques, vous vous faites preuve de bienveillance envers votre animal. La bienveillance avec son propre animal, c'est donc de respecter ses besoins naturels comme cité précédemment. Mais c'est aussi de surveiller son état, de veiller sur sa santé et son bien-être, en ayant le réflexe d'appeler le vétérinaire rapidement si besoin, si l'animal n'est pas dans son état normal, ne va pas sur la nourriture comme d'habitude, n'a plus les mêmes interactions avec vous, reste dans son coin, prostré, etc. Donc la bienveillance, ici on pourrait vraiment la qualifier de bientraitance. Et ça passe par la vigilance. Et une fois que les besoins fondamentaux sont respectés, et que sa santé est surveillée, à son animal de s'épanouir en enrichissant sa vie avec des activités de stimulation dans son environnement en adéquation avec son espèce. Par exemple, offrir des cachettes ou des espaces en hauteur Ausha. D'ailleurs, ne dit-on pas souvent chat perché, chat apaisé ? Leur proposer des jouets stimulants comme des distributeurs de friandises, des puzzles pour Ausha, des parcours d'agilité avec des coussins, des cartons. Les Ausha qui disposent d'enrichissement dans leur environnement sont plus calmes. moins stressés, moins destructeurs. Il y a aussi beaucoup de Ausha seuls qui souffrent de dépression. Souvent, ce sont effectivement des Ausha seuls qui n'ont pas de congénères à la maison ou d'autres animaux, qui souffrent de dépression parce qu'ils se retrouvent seuls à la maison une grosse partie de la journée. Et du coup, leur offrir un environnement enrichi et stimulant, ça permet de les aider à mieux gérer la solitude en attendant le retour de leur humain. Concernant les chiens, la bienveillance et l'enrichissement de leur vie, ça va être... poser des jouets de mastication ou de léchage parce que ça leur fait du bien. La mastication, c'est effectivement une activité naturelle chez le chien qui calme le chien en libérant des endorphines, donc les hormones du bien-être. Ça les apaise, ça les déstresse et le léchage aussi est une activité sur une friandise congelée par exemple ou un tapis de léchage spécifique qui permet d'apaiser le chien et qui l'aide à réguler ses émotions, donc à diminuer son anxiété éventuelle dans les moments où le chien serait seul à la maison par exemple. Pour le chien, très important aussi, pour ne pas dire primordial, et d'ailleurs j'aurais peut-être dû commencer par ça, mais c'est de proposer des sorties, des balades, hors du jardin, car même si on a un jardin, le chien a besoin de sortir de chez lui, de sentir d'autres odeurs, de pouvoir se sociabiliser, de découvrir un autre environnement pour sa bonne santé mentale. On dit souvent d'ailleurs que le jardin n'est qu'une pièce supplémentaire de la maison, donc le chien a vraiment besoin de sortir chez lui, c'est primordial pour sa santé physique et mentale, et donc pour le rendre heureux. Ça, c'était la parenthèse chien. Ça peut être aussi des terriers, des jeux d'intelligence pour le lapin, des cachettes douillettes pour votre cochon d'Inde. Des perchoirs, des jeux de recherche de nourriture, des balançoires et des échelles, et tout autre air de jeu pour votre oiseau, et la liste pourrait être longue. Là, on parle de bienveillance envers notre propre animal, mais on peut aussi faire preuve de bienveillance envers les autres animaux qui nous entourent. Et de manière très simple, sans révolutionner ses habitudes. Même si vous n'avez pas d'animaux de compagnie à la maison, si vous faites un peu attention, vous verrez que vous êtes quand même entouré d'animaux. On parle évidemment de la petite faune du jardin, de votre ville si vous êtes citadin, des oiseaux du ciel, des insectes que vous pouvez avoir à la maison ou aux alentours. Et aussi petits soient-ils, et oui, ce sont des animaux, et quand on s'en rend compte, on peut adapter notre comportement pour être plus... plus bienveillant envers tous ces petits mondes. Personnellement, c'est quelque chose que j'essaye de faire depuis longtemps, de prendre conscience de mon environnement, d'analyser la présence éventuelle d'animaux autour de moi pour faire plus attention à ne pas les tuer, par exemple, accidentellement par négligence. L'être humain a déjà un impact assez négatif sur la biodiversité. On peut limiter ces dégâts-là et notre impact en faisant juste un peu plus attention. Alors je suis moi-même un peu extrémiste de ça. Si je suis près d'une piscine... Je ne vais pas pouvoir m'empêcher de sauver tous les insectes, les araignées, les papillons que je vais voir se noyer. C'est même quelque chose qui me gâche clairement mon expérience de profiter de la piscine parce que je vais trop vouloir faire attention à cette petite faune qui se noie. Et ma mission, en fait, ça devient d'éviter à tout prix qu'elle arrive vers les skimmers parce que là, ensuite, c'est difficile de les sauver. Ils sont pris dans un tourbillon et je me mets vraiment ça comme mission. Et en fait, clairement, je focus là-dessus et j'ai beaucoup, beaucoup de mal à profiter d'être à côté d'une piscine, par exemple, à cause de ça. Et puis, ça peut être aussi, je vais faire vraiment attention, si je vois un insecte qui est sur le dos, ça peut arriver avec les scarabées et les punaises notamment, je vais le retourner. En tout cas, je sais que je suis un peu considérée autour de moi comme une extrémiste de ces toutes petites choses-là, parce que dans la piscine, on me dit, c'est une fourmi qui se noie. Oui, c'est sûr, mais quand on additionne, ça fait beaucoup de pertes. Moi, j'essaie toujours, en tout cas, de faire attention à ça. Et du coup, j'ai plusieurs petits exemples. d'actions très simples que je mets en place pour faire plus attention. Ce n'est pas une liste exhaustive d'actions, mais en tout cas, c'est des choses que j'ai conscientisées pour y faire plus attention. Par exemple, par temps de pluie, j'ai pris l'habitude de regarder scrupuleusement où je marche, car je sais que quand il pleut, les escargots sont sortis pour se nourrir et s'hydrater. Donc par temps de pluie, ou juste après la pluie d'ailleurs. Donc j'analyse un peu plus où je marche. Si évidemment je vois un escargot, je vais faire ce qu'il faut pour l'éviter. Souvent, quand je marche avec... quelqu'un d'ailleurs, je vais lui dire, fais attention aux escargots, regarde où tu mets les pieds. Et ça, ça s'applique en l'occurrence aussi bien en ville qu'à la campagne, parce qu'il y a des escargots partout. Je pense qu'aucun d'entre vous pourra dire qu'il n'a jamais accidentellement écrasé un escargot en faisant juste pas attention où il mettait les pieds. Ça m'est arrivé aussi. Moi, quand ça m'arrive, ça m'affecte beaucoup parce que je me dis que c'était tout bête. J'avais juste à regarder et ça me prenait une seconde supplémentaire d'attention. C'était vraiment rien. Si je vois un escargot au milieu d'un trottoir bondé, ou je sais, un trottoir tout simplement, où je sais qu'il a une grande probabilité de chance de se faire écraser, que c'est un milieu hostile pour lui, ça m'est déjà arrivé plusieurs fois de prendre le petit escargot délicatement et de le relâcher un peu plus loin de la route, dans un espace vert si je suis en ville, un jardin où je sais que le risque de se faire écraser sera moindre. Tout dépend où je me trouve, mais ça m'est même déjà arrivé quand j'étais en ville et que je rentrais chez moi à la campagne, d'être dans cette situation. et de ramener l'escargot avec moi dans une boîte pour le relâcher ensuite à la campagne. Aujourd'hui, c'est vrai que c'est une pratique que je questionne parce que j'ai quand même délocalisé le petit escargot de son milieu. Finalement, j'ai impacté sa vie et peut-être que ce n'est pas ce qu'il voulait. Donc j'essaye de moins le faire, mais en tout cas, prendre l'escargot délicatement et le déposer un peu plus loin où on sait que ce sera plus sécuritaire pour lui, tout en respectant la direction qu'il prenait. C'est peut-être quelque chose qui peut lui empêcher de se faire écraser. Donc c'est vraiment des minuscules actions. Ça va prendre quelques secondes dans la journée. Mais en tout cas, voilà, moi, dès qu'il pleut, je me suis mis ça en tête. Je me suis dit, il pleut, je regarde où je mets les pieds. On peut aussi faire attention aux escargots pour terminer là-dessus quand il fait beau. Il n'y a pas longtemps, j'en ai trouvé un, par exemple, dans un parking souterrain. Il était rentré, collé contre un mur, il était tout sec. Je ne sais pas depuis quand il était là, je ne sais pas comment il était arrivé là. Donc, je l'ai pris délicatement. Je suis allée le relâcher dans un espace vert en le mouillant un peu parce qu'il était tout sec. C'est pas grand-chose. Mais c'est juste cette idée de faire un peu plus attention autour de nous, parce qu'on peut tous être confrontés à ces petites situations-là. Alors, précision, évidemment, si l'escargot est sorti de sa coquille et qu'il ne court aucun risque, ou en tout cas, qu'il ne court pas le risque immédiat d'être écrasé au milieu d'une route ou d'un passage fréquenté, s'il est tranquillement rentré dans sa coquille contre un mur, en extérieur, on évite d'aller le déranger, ça va de soi. Et c'est en général ce qu'on essaye d'inculquer aux enfants, de ne pas déranger les insectes. Parce qu'en fait, cette thématique des escargots m'a fait particulièrement... penser au fait de transmettre aux enfants les bons gestes et justement cette notion de bienveillance. Là, j'ai parlé des escargots, mais évidemment la bienveillance, ça cible aussi les autres espèces. On peut aider un hérisson à traverser une route, vérifier l'état de santé d'un petit oiseau qui se sera cogné dans la vitre, etc. Et ce sont ces petites actions que l'on peut transmettre autour de nous, notamment au public jeune. Souvent, les enfants sont attirés pour attraper les petites bêtes de ce genre-là, et donc c'est dès le plus jeune âge qu'on peut leur apprendre la bienveillance, ne pas déranger la petite faune du jardin, ne pas la manipuler, pour les respecter. Moi, je n'ai pas d'enfant, et c'est quelque chose que j'ai essayé de faire très tôt avec mes nièces, de leur inculquer le respect des animaux, ne pas déranger les insectes, etc. Alors là, on sort de la petite faune du jardin, mais j'ai une anecdote avec une de mes nièces, qui devait avoir à peu près 9 ans au moment de l'anecdote, et elle m'a dit qu'elle avait vu un poisson dans un bocal, dans un magasin de chaussures pour enfants. Donc, dans un aquarium rond, dans une eau croue. Puis voilà, elle avait vu que le poisson n'était pas bien et elle avait été sensibilisée à ça, au point de m'en parler parce qu'elle sait que je suis très portée sur le bien-être animal. Donc j'avais quand même trouvé ça chouette qu'elle le conscientise aussi jeune que c'était une situation d'inconfort pour le poisson. Donc j'ai pris le temps de faire un petit mail au gérant du magasin de chaussures en lui expliquant gentiment que mettre un poisson rouge dans un aquarium rond, c'est considéré comme de la maltraitance, puisque c'est un type d'aquarium qui ne correspond pas à ses besoins physiologiques. Parce qu'il n'y a pas un volume d'eau suffisant pour qu'il puisse se développer, pour qu'il puisse vivre, même pour qu'il puisse respirer, parce que l'oxygène ne circule pas suffisamment. Il n'a pas du tout assez d'eau pour se développer, pour nager, etc. En fait, d'une manière générale, et particulièrement chez les poissons, les poissons rouges, les gens manquent de connaissances. Et ça, c'est un vrai problème qu'on va retrouver souvent. Donc je fais une parenthèse, mais il y a une association qui s'appelle l'Association française du poisson rouge, qui est une grande source d'informations sur le bien-être des poissons rouges, que ce soit des poissons rouges communs. des poissons rouges typés voile de Chine, etc. C'est vraiment une ressource pour connaître le bien-être de ces poissons-là, leurs besoins qui sont très méconnus. Je ne m'étalerai pas plus sur ce sujet-là dans cet épisode, mais je pense que je vais faire un épisode bientôt dédié sur la méconnaissance des besoins des poissons rouges, parce qu'il y a encore beaucoup de travail et de sensibilisation à faire sur ce sujet-là. Je vous mettrai le lien de l'Association française du poisson rouge dans les notes de l'épisode si ça vous intéresse. Moi, c'est vrai que j'ai eu beaucoup de poissons dans ma vie et qu'il y a des choses aujourd'hui que je reconnais que je n'aurais pas dû faire quand j'étais plus jeune et que j'ai essayé d'améliorer avec mes poissons suivants. C'est très intéressant qu'on s'en s'y intéresse. Et malheureusement, le poisson rouge est vraiment l'une des plus grosses victimes de la méconnaissance de l'être humain, en tout cas dans les animaux de compagnie. Je referme la parenthèse, mais clairement, en tout cas, sensibiliser les jeunes enfants de notre entourage au bien-être de ces animaux, à faire attention à eux, ne pas les déranger, les attraper, etc. Je trouve que c'est quelque chose de primordial. Et par extension, on peut aussi le faire avec les ados, évidemment, et même les adultes. Toujours dans la bienveillance et avec indulgence, parce qu'encore une fois, ils n'ont peut-être pas eu accès à la connaissance, même si ce sont des personnes un peu plus âgées que nous, qui ont vécu, entre guillemets, dans une autre époque, et qui n'avaient pas autant le partage de connaissances comme aujourd'hui. Et justement, pour conclure là-dessus, du coup, mon gérant de magasin de chaussures avec le poisson, il a répondu à mon mail en me disant « merci, mais en fait, je n'étais pas du tout au courant qu'un poisson devait vivre comme ça » . Donc j'espère que ça a fait changer les choses pour ce petit poisson. Autre petit geste du quotidien, quand je fais mes courses par exemple, ça m'est déjà arrivé de choisir une salade et de voir qu'il y avait justement une chenille ou un petit habitant dans cette salade, donc une coccinelle, une limace, peu importe. Et du coup, je choisis volontairement la salade avec son petit habitant avec l'optique de le relâcher dans mon jardin. Ça, c'est vraiment quelque chose que j'ai fait plusieurs fois. Ça, c'est en faisant mes courses, mais pareil, une fois rentrée à la maison, quand je nettoie mes légumes ou justement... la fameuse salade, et que là pour le coup j'ai pas vu, mais qu'il y avait quand même un insecte ou une limace dedans, je vais avoir la même démarche de faire attention au petit animal, plutôt que de vider l'eau dans l'évier et de me dire bah tant pis en fait, non non je vais la récupérer et je vais aller le relâcher. Et ça c'est quelque chose qui revient aussi quand je fais le ménage. Ça peut arriver évidemment d'aspirer des petits insectes en passant l'aspirateur, bah du coup je fais plus attention aux zones que je vais aspirer, j'analyse un peu plus la zone où je suis en train de le passer en fait. Ça m'est déjà arrivé d'aspirer par négligence en allant trop vite, petit animal, Une fois, je me souviens, dans un aspirateur balai, et c'était facile de vider le contenant parce que c'était facile d'aller le chercher. Le contenant est transparent, je le vois, je l'ouvre et puis je vais le chercher. Mais une fois, j'ai aspiré une petite chenille dans un aspirateur avec un sac. Et donc là, je me suis dit, oh là là, non. J'ai démonté l'aspirateur, j'ai retiré le sac, et ça m'a pris quelques minutes pour aller la retrouver. Je suis allée la relâcher dans le jardin parce qu'elle était encore en vie. Et ce temps passant, on se dit souvent, on l'a aspirée, c'est trop tard. En fait, non. Beaucoup d'insectes qui survivent. à se faire aspirer et qui finissent leur vie dans un sac d'aspirateur. Donc ça, je trouve ça vraiment tragique. Et pour en avoir sauvé plusieurs, il me dit en fait, l'animal n'était pas du tout mort. Aujourd'hui, non seulement je fais attention, mais si vraiment ça m'arrive d'aspirer un insecte. Je vais ouvrir mon aspirateur pour aller le chercher. C'est microscopique comme action, mais en fait, ça peut faire la différence si on les accumule, ces petits insectes aspirés. Dans le même genre d'anecdote, une fois, en vidant mon verre dans une benne de tri, c'était compliqué pour moi. Je vois une araignée d'une grosse taille au fond d'une bouteille. Et peut-être même que sa taille était décuplée avec l'effet loupe d'être dans du verre. Enfin bon, c'était compliqué parce que j'ai souffert d'arachnophobie très prononcée pendant des années. Avant d'essayer des techniques pour combattre cette phobie, pour me soigner, pour m'apaiser là-dessus. Et d'ailleurs, je pense que je vais faire un épisode dédié comment j'ai essayé de travailler sur mon arachnophobie parce qu'on est entouré d'araignées. Peut-être que ça en aidera certains d'entre vous. Mais en tout cas, au moment de l'anecdote, j'avais une peur bleue des araignées et quand j'ai saisi la bouteille en voyant cette grosse araignée, j'étais vraiment, vraiment pas bien. Donc forcément, sur le moment où je relâche la bouteille, de peur, de surprise, je suis médusée en fait. Et en plus, la bouteille s'était rebouchée. Alors, je ne sais plus exactement comment, mais la petite bestiole ne pouvait pas en sortir. Je me suis dit que c'était horrible pour elle d'être prisonnière de cette bouteille et que je n'allais clairement pas la mettre comme ça dans cette benne de verre. Je ne pouvais pas faire l'impasse. Et pourtant, j'étais tétanisée par ma phobie. Je suis restée plantée pendant 2-3 minutes bêtement devant ma benne de tri en tétanie, clairement. Et aussi à essayer d'analyser la situation une fois que je commençais à conscientiser ce qui était en train de m'arriver. et en me disant bah Marine, t'es toute seule là, t'as pas ton téléphone, tu pourrais venir personne. Non, là y'a personne et je vais me débrouiller avec cette bestiole. Il faut vraiment que je fasse quelque chose pour la libérer. Comme j'étais phobique, c'était très compliqué pour moi. Mais j'ai fini par y arriver, j'ai attrapé la bouteille avec beaucoup de sang froid. Je l'ai tenue le plus loin possible de moi. Je l'ai explosée par terre. L'araignée est sortie en quatrième vitesse. Elle était vraiment énorme. C'était pas que le ver qui décuplait sa taille. C'était... vraiment une grosse bestiole, et elle est partie. Et j'ai été tellement soulagée d'être allée au bout de ma démarche, et surtout de combattre aussi ma phobie, temporairement, pour la délivrer. Mais ça a été extrêmement compliqué, parce que les gens qui n'auront pas de phobie, qui écouteront cette anecdote, se diront « Ok, tout un foin pour ça » . Mais quand on a une phobie, c'est irrationnel, on est tétanisé, on est dans un état très très compliqué, d'un inconfort intense, irrationnel clairement, mais voilà, c'est pas quelque chose qui s'explique facilement en tout cas. Donc j'étais trop fière de moi. voilà donc encore une fois c'est pas grand chose mais ça peut aider je pense à la biodiversité parce que ces petits animaux relâchés ils reprennent le cours de leur vie qu'ils soient prédateurs ou prédatés et tout ça contribue à un maintien de la biodiversité un autre acte de bienveillance facile à mettre en place pour moi c'est de penser à donner à boire à la faune autour de nous tout au long de l'année. Donc oui, comme nous, les animaux ont soif. Et parfois, ils ont des difficultés à trouver de l'eau autour d'eux. On n'y pensera pas forcément. Parce qu'on se dit, il pleut de temps en temps, il y a des flaques, ok. Mais ça peut être une vraie difficulté pour eux de trouver de l'eau. Même l'automne et l'hiver d'ailleurs, parce qu'on y pensera plus dans des saisons chaudes. On ressentira plus la soif nous-mêmes et on y pensera moins quand les températures baissent. Mais effectivement, les animaux ont soif toute l'année. Donc avoir un abreuvoir dans son jardin, en hauteur pour les oiseaux, pour éviter la prédation, ou au sol pour la petite faune. Je trouve que c'est une action extrêmement simple de bienveillance qui peut aider. Moi, par exemple, quand je nourris les oiseaux de mon jardin l'hiver, je fais hyper attention à ce que la brevoire soit remplie et propre. Et s'il est gelé, évidemment, s'il fait moins d'eau, j'attends un peu, mais je vais finir par casser la glace, remettre de l'eau. J'ai vu plusieurs fois cet hiver, d'ailleurs, plusieurs tourterelles qui sont allées boire, d'autres petits oiseaux et des écureuils, parce que j'ai la chance d'avoir trois écureuils dans mon jardin. Donc, c'est toujours très agréable d'aller les voir boire et se dire, c'est grâce à moi qu'ils arrivent à trouver de l'eau donc c'est chouette Et parfois, le froid en plus, le froid est sec pendant plusieurs jours. Donc c'est vraiment une difficulté pour eux de trouver l'eau, même en hiver. On pense beaucoup aux oiseaux, c'est-à-dire mettre des abreuvoirs aux oiseaux. Mais c'est vrai que la petite faune du sol peut avoir soif aussi. Moi, je me souviens d'une fois, chez mes parents, qui ont une maison dans le Gard. Donc une nature très aride, beaucoup de sécheresse. Et c'était une fin de journée de canicule, donc il avait fait très très chaud. À la tombée du jour, à la fraîche, comme on dit, on arrosait quelques plantes qui avaient vraiment souffert de la journée. Et là, je vois un petit lézard qui sort d'un muret. Il semblait vraiment intéressé par le jet d'eau du tuyau, ce que j'étais en train de faire. Donc, j'ai orienté le jet très délicatement vers lui, ou vers là où il se trouvait, juste à côté. Il est parti se cacher, mais vraiment quelques secondes après, il est ressorti et je l'ai vu boire dans cette petite flaque. Et c'était hyper satisfaisant pour moi de me dire que je l'avais aidé et qu'il était assoiffé, en fait. Et voilà, j'étais contente d'avoir pu lui donner à boire. Je ne suis pas une spécialiste de la faune sauvage, mais je vous invite à aller voir les vidéos du naturaliste Pierre Rigaud, qui œuvre beaucoup pour la biodiversité et la faune sauvage. Il y a quelques années, il a publié une vidéo de conseil pour créer un bassin pour aider les animaux à boire par temps de canicule. Et je l'avais trouvé super instructive. Il y avait bien des conseils pour qu'elle soit adaptée à plusieurs espèces différentes. Par exemple, rajouter des pierres pour qu'elles soient accessibles aux plus petits animaux sans qu'il y ait de risque de noyade, qu'ils puissent en ressortir, etc. Voilà, donc la vidéo sera trouvable sur YouTube ou sur son site. pierre-rigaud.fr, rubrique vidéo animaux. Je vous mettrai le lien du site si ça vous intéresse d'aller voir dans les notes de l'épisode. Donc ça, ça pourrait être plus être pour les gens qui ont un jardin et qui vivent à la campagne, mais on peut aussi y penser si on vit en ville, en mettant une coupelle d'eau sur son balcon par exemple, mais ce qu'il faut c'est qu'elle soit renouvelée, qu'elle soit propre. Voilà, c'est quelque chose que je n'ai pas dit, mais effectivement si on donne à boire aux oiseaux, aux animaux, il faut vraiment que ce soit propre et entretenu pour éviter la prolifération des bactéries et que les animaux aient accès à une eau sale. et que ça puisse devenir dangereux pour leur santé. Un dernier sujet que je voulais aborder dans cet épisode sur la bienveillance, ça va paraître assez évident et ça rejoint un peu la première idée d'être un peu plus attentif autour de soi, mais c'est d'être attentif ou attentive aux situations inhabituelles autour de nous. Par exemple, quand on voit un animal qu'on n'a pas l'habitude de voir autour de chez soi, que ce soit un chien, un chat ou même une autre espèce, d'être attentif et d'analyser la situation. De voir si par exemple il semble perdu, souffrant, à soiffer ou juste qui est en train de se balader. D'avoir une analyse des choses, ça peut sembler du bon sens et même un automatisme d'observer, mais c'est autre chose d'agir. Moi je vais faire très attention à ça. D'ailleurs, une fois en voiture, j'étais avec mon conjoint, j'étais sur le siège passager et j'ai cru voir un petit animal blanc, un petit chien blanc au milieu de la route. Et j'étais avec mon conjoint qui était au volant et je lui ai dit « Mais regarde, il y a quelque chose, on va s'arrêter, on va passer doucement pour voir ce que c'est. » Et en fait, c'était un sac plastique. Donc ça nous a bien fait rire sur le moment, il s'est un peu moqué de moi. « Ah, c'est super, t'aurais sauvé un sac plastique, bravo ! » Voilà. Mais en fait... Oui, c'était un sac plastique, mais si ça avait été un chien, on aurait fait attention à lui. Et du coup, la finalité de cette petite anecdote, c'est de dire qu'en faisant attention à son environnement, on peut parfois faire la différence. Moi, par exemple, je vis à la campagne, et une fois dans un pré que je vois par la fenêtre de mon salon, je vois un mouton pris au piège dans sa clôture qui se débattait pour en sortir. Donc j'ai attendu quelques minutes de voir s'il arrivait à se débrouiller. Je ne sais pas depuis combien de temps il était bloqué comme ça, donc je me dis que ce n'est peut-être pas dramatique. Il va se passer quelques secondes et tout va rentrer dans l'ordre. Mais j'ai attendu, j'ai attendu et bon, il était toujours coincé. Donc là, j'ai fini par me dire, je vais essayer d'aller voir de plus près, d'aller signaler déjà la situation. Donc j'ai sonné à la maison qui était attenante au champ, mais personne n'a répondu, il n'y avait personne. Et je vois l'animal qui continue de se débattre. C'est un mois où il fait chaud, c'est l'été, donc le fait qu'il soit coincé comme ça, je me dis, il va se déshydrater ou il va se fatiguer. Voilà, il va s'épuiser peut-être. Il y a un risque pour sa santé, pour sa vie surtout. Donc c'est là où je me suis dit, je vais agir moi-même. Parce que je pouvais le faire, parce que le champ était attenant à un autre champ, où il n'y avait personne dans cet autre champ, pas d'autres animaux. Donc j'ai osé rentrer dans le champ d'à côté. Je suis allée voir le mouton. J'ai réussi à le délivrer au bout de quelques minutes, à se débattre dans les barbelés. Et voilà, j'ai réussi, il est reparti et j'étais hyper contente. En plus, il est reparti en temps des grands baies. Et je me suis dit que c'était vraiment pour me remercier. Donc c'était une belle satisfaction. Et si je n'avais pas pu rentrer dans le champ d'à côté, de manière sécuritaire, si je n'avais pas réussi à aller vers lui pour le délivrer, j'aurais d'abord demandé un peu d'aide dans mon voisinage, voir si je trouvais quelqu'un pour m'aider, parce que ce jour-là, j'étais toute seule. Mais si vraiment, en désespoir de cause, il n'y avait personne autour de moi pour lui porter assistance et pour m'aider, j'aurais appelé la police pour signaler la situation et pour qu'il se déplace pour venir m'aider. Mais en tout cas, j'ai porté attention à ce que j'avais sous les yeux et parfois, ça peut faire la différence. Une autre anecdote qui me vient, et là, elle est vraiment improbable, mais elle est trop improbable pour pas que je la raconte. Un jour, je me baladais dans un parc, une partie du parc assez ombragée, avec des grands arbres, et puis un lac pas très loin. Je me balade, c'est très tôt le matin, et puis à un moment, je vois un poisson qui me tombe du ciel, juste devant moi, mais vraiment un truc improbable. Je suis restée figée quelques secondes à me dire que les poissons ne vivent pas dans le ciel, c'est bizarre. Je finis par lever la tête. J'essaye de comprendre. Mon analyse de la situation, c'est que c'était une truite. Je me dis que cette truite devait clairement être dans le bec d'un oiseau, certainement d'un héron, peut-être d'un migrateur. Elle a été lâchée par un oiseau. Je réfléchis, mais pas trop quand même, parce que je vois le poisson qui frétille, qui n'arrive pas à respirer. Donc j'attrape le poisson. Je cours à quatrième vitesse vers le lac qui n'était pas très loin et je relâche le poisson. Je le mets délicatement dans l'eau, au bord de l'eau. C'est peu profond, donc j'arrive encore à le voir. Je l'observe. Il ne bouge pas pendant plusieurs secondes. Je pense qu'il devait reprendre ses esprits, qu'il devait lui aussi réaliser qu'il avait vécu un truc fou. C'était juste un miracle qu'il retourne dans l'eau. Je ne sais pas comment il a analysé le truc, mais en tout cas, j'ai attendu de voir comment il se remettait de tout ça. Et puis, peut-être 30 secondes plus tard, il est reparti comme une flèche. et je me suis dit, ben voilà. c'est trop bien, j'ai sauvé une truite ça m'a mis de bonne humeur pour toute la journée et en tout cas c'est quelque chose qui m'est resté ça peut arriver à tout le monde en fait d'être confronté à des situations sobrenues comme ça agir c'est déjà analyser la situation Pour n'importe quel animal autour de vous, s'il semble désorienté, perdu, ça va être aussi d'analyser son état. Ça va être de lui mettre une gamelle d'eau si jamais on sent qu'il a soif. Peut-être de la nourriture selon son état physique. Essayer de se rapprocher de l'animal de manière sécuritaire pour pouvoir aider à son identification. Voir si c'est un animal qui porte un collier, s'il est tatoué, pucé. Si on ne peut pas faire tout ça, on peut aussi agir en prenant une photo. Si on en a peur, si la situation ne permet pas de se rapprocher de lui, ce qui peut arriver. Prendre le temps de prendre une photo, c'est déjà beaucoup. et prendre le temps ensuite d'aller signaler l'animal avec cette photo sur une plateforme en ligne. Pour les animaux perdus ou trouvés, il y en a beaucoup aujourd'hui. Là, je pense notamment à PetAlert, qui existe dans plusieurs départements, dans la plupart des départements. Les pages Facebook sont gratuites et on n'est même pas obligé d'ailleurs d'avoir une photo. Il suffit de mettre un descriptif si on n'a pas pu prendre de photo pour X raisons. Mais on peut au moins faire ça et ça, ça peut faire changer positivement la situation pour l'animal, mais aussi pour les personnes qui pourraient le rechercher. Moi, personnellement, j'ai aussi le réflexe de faire ça. Quand je vois un animal décédé, ce sont majoritairement malheureusement des Ausha qu'on voit au bord des départementales, dans les fossés, etc. À chaque fois, si je le peux, et ça reste sécuritaire, bien évidemment, si je suis au volant, si je ne peux pas, mais je me dis, voilà, au retour, peut-être que je vais avoir le temps de le faire. Mais en tout cas, prendre une photo d'un animal décédé et prendre une à deux minutes pour aller le mettre sur un groupe de recherche, ça ne changera plus rien pour l'animal, mais ça peut faire toute la différence pour la personne qui cherche cet animal désespérément. Et ça peut vraiment aider, donc c'est aussi un acte de bienveillance. Je trouve ça important aussi de ne pas se dire « Quelqu'un l'aura déjà signalé » ou « Quelqu'un aura déjà agi avant moi » . Bien sûr, ça peut être le cas. Mais si un animal est perdu, en danger, à soiffer, etc., je pense qu'il vaut mieux être deux à agir que personne. Pas partir du postulat que quelqu'un l'aura déjà fait, ça je trouve aussi que c'est important. Une petite parenthèse d'importance, ce n'est pas un épisode sur la maltraitance à proprement parler, mais je me dis quand même que ce n'est jamais inutile de rappeler que si vous êtes témoin d'une situation qui met en scène un animal en danger, qu'il soit sauvage ou domestique ou même d'élevage, si vous êtes témoin d'un acte de maltraitance directe sur un animal, vous pouvez agir en prévenant les autorités compétentes, donc la police ou la gendarmerie, pour un animal en danger, vraiment avec un caractère d'urgence. Donc si vous sentez que l'animal est en danger de mort ou si la situation est grave. Vous pouvez aussi faire un signalement à une ASSO. comme la SPA, la Fondation Brigitte Bardot, ou une asso locale que vous connaissez. De toute façon, je ferai un épisode dédié à la maltraitance, qu'elle soit passive ou active, mais ça me semblait important de rappeler que si vous voyez un animal en danger, blessé, agonisant, battu, etc., une situation grave, il faut appeler le 17. Et on peut même le faire de manière anonyme, ça c'est aussi important de le savoir, je pense, parce que parfois, certainement que des personnes ne vont pas oser signaler une situation de maltraitance chez son voisin, etc., mais là, le signalement peut être anonyme, donc c'est important de le savoir. Je referme la parenthèse et on arrive de toute façon à la fin de cet épisode sur les petites actions du quotidien qui peuvent augmenter la bienveillance autour des animaux qui nous entourent, et même quand ils ne sont pas nos animaux de compagnie. En résumé, faire preuve de bienveillance envers son ou ses animaux de compagnie, c'est respecter leurs besoins fondamentaux, veiller sur leur santé et leur apporter de l'enrichissement adapté à chaque espèce. On est entouré d'animaux. Aussi petits soient-ils, ils contribuent à la biodiversité, donc comme tout être vivant et sensible, ils vivent leur vie et on peut leur accorder plus d'attention. On peut être moteur aussi de la sensibilisation des plus jeunes autour de nous sur ces questions de la bienveillance envers les animaux, mais aussi les adultes qui auraient manqué de connaissances. Mais on peut apprendre et on peut faire changer les mentalités petit à petit. Pensez à donner à boire aux animaux du jardin. et garder en tête que même l'hiver, ils ont soif et qu'ils ne sont pas seulement en souffrance l'été à ce niveau-là. Avoir le réflexe de signaler les situations inhabituelles, que ce soit à présence d'un chien, d'un chat ou d'un autre animal errant autour de nous. Garder le réflexe de signaler aussi les animaux décédés, car ils sont peut-être encore recherchés. Se dire que même si on pense que quelqu'un a déjà agi, il vaut mieux être plusieurs à agir que ne pas agir du tout. La bienveillance est accessible à tous, dans toutes les situations du quotidien, ça prend très peu de temps et c'est gratuit. Pour terminer sur une note inspirante, j'avais envie de vous partager la légende amérindienne du colibri. Peut-être que certains d'entre vous la connaissent, mais moi je sais qu'elle m'inspire beaucoup au quotidien, elle m'a inspirée aussi à la création de ce podcast. C'est vraiment une légende qui est souvent utilisée pour rappeler que l'action individuelle est utile. qu'elle est même essentielle et que chaque geste compte. Donc je l'aime beaucoup et elle me motive toujours beaucoup à faire les choses. C'est plutôt une légende qui viendrait d'Amérique du Sud, que ce soit le Pérou, Bolivie. Les sources divergent un peu là-dessus, mais ce serait plutôt de l'Amérique latine, de l'Amazonie brésilienne. Donc cette légende, c'est qu'un jour, il y a un immense incendie de forêt. Tous les animaux sont terrifiés. Ils observent malheureusement impuissant le désastre, sauf le petit colibri qui s'active en allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec. et qui les jette sur le feu qui est un brasier immensissime. Donc il y a un moment, le tatou qui est agacé par ces agissements dérisoires lui dit « Colibri, tu n'es pas fou, je crois que c'est avec ces quelques gouttes que tu vas éteindre le feu. » Et le colibri lui répond alors « Je sais, mais je fais ma part. » Donc la légende raconte en fait qu'ensuite, que chaque animal qui s'est senti plus concerné, en voyant le colibri agir, fit sa part du travail, ce qui fait qu'au final, la forêt a été sauvée et le feu a été éteint. Et je trouve que c'est toujours inspirant et... Chacun peut faire sa part, aussi petite l'action soit-elle, ça reste quelque chose d'important de le faire. Si vous sauvez un petit insecte, non, ça ne changera pas le monde. Mais chacun fait sa part, il n'y a pas de petites actions, et vous avez clairement eu un impact positif sur la vie d'un animal. Au-delà même de voir une globalité pour l'animal sauvé, ça fait déjà une belle différence. Et ça, je trouve que c'est ultra important, parce qu'une vie est une vie. Moi, je cultive toujours beaucoup cette philosophie-là, et on laisse une marque positive pour les animaux. qu'on a rencontrées, sans que ce soit des actions immenses, ni coûteuses, ni chronophages, voilà, ça prend pas de temps et ça peut faire une vraie différence. Moi je trouve ça vraiment toujours ultra satisfaisant de se dire que dans une journée, j'ai aidé telle ou telle bestiole, ou j'ai eu cette pensée de faire plus attention et en fait de cultiver la bienveillance. J'espère que vous accueillerez cet épisode solo avec bienveillance, et je vous dis à la prochaine avec un nouvel invité ! C'était un épisode de L'écho des museaux, un podcast imaginé et réalisé par Marine Coez. Je vous remercie beaucoup pour votre écoute précieuse. J'espère que ce podcast vous donne envie d'agir à votre niveau, car chaque action peut faire la différence pour un monde plus bienveillant envers toutes les espèces animales. Si l'épisode vous a plu, merci d'en parler autour de vous, de laisser des étoiles, des pouces en l'air, un gentil commentaire et de vous abonner depuis votre plateforme d'écoute préférée. Si vous souhaitez être l'invité de ce podcast, vous connaissez quelqu'un qui pourrait l'être, ou me suggérer une thématique pour un prochain épisode, n'hésitez pas à me contacter à lesconnaismuso.com Vous pouvez également suivre ce podcast sur les réseaux sociaux. A bientôt !