Speaker #0Bonjour et bienvenue sur l'écho des museaux, le podcast qui donne de la voix pour le monde animal. Je suis Marine, une passionnée d'animaux depuis toujours. J'ai avant tout imaginé ce podcast afin de mettre en lumière celles et ceux qui se dévouent dans l'ombre pour les animaux au sein de la vie associative. À travers l'écho des museaux, je souhaite valoriser leur engagement et offrir de la visibilité à leurs actions. Qu'elles soient mobilisées pour la prise en charge des animaux abandonnés, la lutte contre la maltraitance, la protection de la faune sauvage ou une meilleure inclusion des animaux dans la société, chaque association sera la bienvenue, parce qu'il suffit d'une personne pour changer positivement la vie d'un animal. Les professionnels qui soutiennent la cause animale dans leur activité auront également la parole. Sur ce podcast, retrouvez aussi informations et conseils afin d'améliorer nos relations avec les animaux et optimiser leur bien-être. Je vous souhaite une bonne écoute de l'épisode du jour. Le 7 juin 2024, j'ai perdu un animal absolument primordial à ma vie avec qui j'étais en fusion. Il s'appelait Titu, c'était un petit cochon d'un drouet blanc, gentil, communiquant, ultra attachant, pour qui j'avais eu vraiment une sorte de coup de foudre quand je l'avais rencontré et avec qui j'ai eu la chance de partager cinq années de ma vie. Je parle de temps en temps de lui sur le podcast, c'est d'ailleurs lui qui est sur le logo, parce qu'évidemment je voulais qu'il soit encore avec moi sur ce projet. Je l'avais adopté en 2019. et il est décédé en juin 2024 à l'âge approximatif de 5 ans. Pour un cochon d'Inde, il commençait à devenir senior, mais il n'est pas décédé de vieillesse. Donc ça a été un choc absolu pour moi quand c'est arrivé. J'ai eu le cœur brisé en mille morceaux, vraiment, c'est très brutal. C'était un animal choyé, je faisais tout pour qu'il soit heureux, en bonne santé. Il était très surveillé aussi pour sa santé par ses vétérinaires NAC, parce qu'il avait des problèmes de maloclusion dentaire, donc il voyait un vétérinaire tous les mois. Et clairement, sa mort a été un choc pour tout le monde. Alors pourquoi je vous raconte ça ? Parce que du coup, pour ce deuxième épisode en solo, ça me tenait à cœur d'aborder le sujet du deuil animalier. Déjà parce que c'est une épreuve extrêmement difficile à vivre et encore très sous-estimée dans la société actuelle. Et du coup aussi parce que c'est une situation que j'ai vécue d'une manière très intense il y a très peu de temps. Beaucoup d'entre vous qui écouteront cet épisode auront déjà été concernés par cette situation. Et ça peut être géré différemment selon les individus, les animaux, les rapports. qu'on avait avec eux. En ce qui me concerne, c'est vrai que l'année dernière, le deuil de mon titou a été particulièrement difficile. Même si j'avais vécu d'autres deuils auparavant, évidemment, humains ou animaliers aussi. Mais en tout cas, celui-là, il a été le plus difficile. Cette épreuve m'a inspirée pour consacrer un épisode sur le sujet. Je tenais aussi à en parler parce que le deuil de ce petit animal qui était tellement important pour moi, c'est clairement partie de la genèse du projet de ce podcast. Je vous rassure tout de suite, ce ne sera pas un épisode triste. L'idée, c'est clairement pas de faire, comme on dit vulgairement, pleurer dans les chaumières, mais au contraire, d'apporter de l'espoir, de la positivité à des personnes qui traversent peut-être actuellement cette épreuve ou qui la traverseront. Parce que je sais que le deuil d'un animal, ça peut être une véritable traversée du désert et que malgré la douleur et l'absence, que rien ne remplace, j'ai quand même découvert dans cette épreuve infiniment douloureuse une certaine résilience que je ne pensais pas avoir. Ce sont des ressources personnelles qui m'ont aidé à traverser cette épreuve et à aller de l'avant. « On ne guérit d'une souffrance qu'à condition de l'éprouver pleinement » , écrivait Marcel Proust. Et avec le recul, je trouve que c'est très vrai. La situation de souffrance extrême, que peut être un deuil, permet finalement de travailler sur soi. Et en tout cas, moi, ça m'a vraiment permis de découvrir de nouvelles pistes de développement personnel qui, j'espère, pourront aider ceux qui écouteront cet épisode. L'écho des museaux n'est pas... et pas un podcast de développement personnel. Quoique, en fait, je nuancerais bien ce propos, puisque selon moi, cultiver la bienveillance envers les animaux et s'engager pour la cause animale, ça peut clairement nous aider à travailler sur soi-même, et ça apporte énormément d'épanouissement interne, même si, on l'a vu avec mes nombreux invités, ça apporte aussi beaucoup de fatigue émotionnelle, mais bon, ça, ce sera un autre débat. En tout cas, mon point, là, c'est de dire que s'engager pour les autres êtres vivants, ici les animaux, mais ça peut évidemment être les humains, ou même le végétal. En tout cas, donner du temps pour les autres, faire preuve de générosité, de bienveillance envers autrui, c'est clairement une clé de notre bien-être mental. L'idée de l'épisode ne sera pas non plus de répondre à la question « comment faire le deuil de son animal ? » parce que je ne suis clairement pas compétente pour répondre à cette question. Je ne suis ni vétérinaire, ni professionnelle de santé mentale, mais j'espère que ces quelques éléments autour du deuil vous aideront à réfléchir ou à voir les choses différemment. En tout cas, moi, ce sont des conseils qui m'ont aidée. Et puis en fait, à la réflexion, je ne sais même pas si un médecin ou un vétérinaire pourrait répondre à cette question, comment faire le deuil de son animal, puisque déjà, on est tous différents, et chaque relation avec son animal est unique. Donc, à mon avis, il n'y a aucun remède miracle pour réussir à faire le deuil de son animal, ou en tout cas dans un modèle préconçu. Il n'y a pas de délai moyen non plus, même si on dit souvent que la phase de deuil peut durer environ 12 mois. À mon sens, c'est aussi une généralité et chaque durée de deuil est propre à chaque situation. On est tous différents, on aura tous des manières différentes de traverser cette épreuve, donc à des rythmes différents. Certains seront plus fragiles psychologiquement que d'autres, parenthèse importante, et il faut pouvoir prendre conscience de ces fragilités pour se faire accompagner au mieux en cas de besoin. Donc si notre état de tristesse dure des mois, peut-être plus d'une année, je dis une année puisque c'est la durée de référence qui est utilisée pour qualifier un deuil, je mets les guillemets, normal. Si vraiment on sent qu'on ne va pas s'en sortir, on rentre dans ce qu'on appelle un deuil pathologique, et là il faut se faire aider par un professionnel de santé. Je n'aborderai pas plus en détail le deuil pathologique, parce qu'encore une fois, je ne suis pas professionnelle de santé mentale. Je vous invite à vous tourner vers un professionnel si vous ressentez cet état-là. Quoi qu'il en soit, et quelle qu'en soit sa durée, le deuil est une épreuve extrêmement difficile. Et pour bien comprendre le sujet, déjà on va commencer par donner une définition du deuil. Le deuil, c'est donc un état affectif douloureux provoqué par la mort d'un être aimé, et par extension, provoqué par la perte d'un objet. Alors ici on qualifie d'objet l'objet de notre affection. Donc ça peut être un sujet humain décédé, une relation avec un être humain qu'on a perdu, comme une rupture amoureuse ou même amicale. Je l'ai vécu il y a très peu de temps et ça a été tout aussi violent et douloureux. Le sujet peut aussi être, dans notre cas, un animal, mais ça peut aussi être un travail ou même un lieu. C'est un processus psychique qui se met en place après une perte affective qui provoque de la douleur, de la tristesse, un sentiment de dépossession, de vide, de solitude, parfois même de profond désespoir, qui peut donc durer de nombreux mois et qui comporte plusieurs phases. On parle souvent de sept phases pour le deuil. D'abord, on a le choc de la nouvelle, qui peut être plus ou moins violent, surtout si c'est inattendu. Ensuite, on a le déni. d'avoir perdu son être cher. On ne va pas vouloir y croire, on ne va pas réaliser ce qui arrive. Puis vient la colère, qu'on appelle aussi le marchandage, où on peut ressentir une certaine culpabilité et on imagine que si on avait agi autrement, la situation serait différente. Donc on peut ressentir une colère envers soi-même ou envers un tiers qu'on pourrait tenir responsable de la situation. Pour ma part, je m'en suis beaucoup voulue le jour J, la mort de mon loulou, d'avoir fait ou ne pas fait certaines choses d'ailleurs. En l'occurrence, là, c'était de l'avoir amené chez son vétérinaire. puisqu'il est décédé là-bas. Ceci dit, je précise que je n'ai jamais ressenti de culpabilité envers sa vétérinaire puisque je sais qu'elle a tout fait pour le sauver et que certainement, s'il avait été avec moi à la maison, je n'aurais jamais eu les bons gestes ou le bon matériel pour maximiser ses chances de s'en sortir. Je sais qu'elle a tout fait bien et je n'ai absolument aucune culpabilité de ça. Mais moi, je me suis quand même dit, peut-être que si j'avais reporté le rendez-vous, tout se serait passé différemment et en fait, rien ne serait arrivé. Forcément, c'est humain. de culpabiliser, de réfléchir, de ressasser. Et on se dit toujours, de toute façon, qu'avec des si, on referait le monde. Donc j'en reviens aux phases du deuil, le choc, le déni, la colère ou le marchandage. Ensuite vient la dépression, qui est selon moi l'étape la plus difficile à vivre, puisqu'il y a un désespoir profond, une perte de repères, de joie de vivre, d'envie de faire les choses. Et c'est là, selon moi, que l'absence de l'animal est le plus marqué, parce qu'on se retrouve avec des moments de vide dans un quotidien. qu'on avait quand même assez organisé, on va dire, avec son animal. On conscientise vraiment qu'on avait des moments de rituel. Et là, on se retrouve tout seul dans ces moments-là. C'est vraiment difficile de lutter contre la tristesse dans ces moments-là. Moi, j'ai vraiment essayé de contrecarrer cette absence en changeant mes habitudes. Et c'est un des conseils que je commencerais à donner, c'est vraiment changer ses habitudes pour que l'absence se fasse moins ressentir. En l'occurrence, moi, le matin, j'avais un moment de rituel au réveil avec mon loulou. Il se mettait à siffler très tôt pour avoir sa nourriture et j'allais le chercher. Je le mettais sur le tapis du salon pour qu'il puisse gambader. Je lui amenais ce qu'il mangeait le matin, un petit mélange de granulés d'herbe, d'avoine en herbe. Et moi, j'étais à côté de lui, je le caressais. Ça me préparait aussi mentalement pour ma journée. C'était un petit moment de douceur. Ça me donnait l'énergie pour la journée. C'était vraiment un moment de bien-être. Et quand tout ça s'est arrêté du jour au lendemain, Ça a été extrêmement dur et après plusieurs jours, en fait, à pleurer ce rituel qui me manquait, à me retrouver toute seule dans le salon avec une boule au ventre immense, ce qui alimentait du coup les pensées négatives et de l'énergie négative pour toute la journée. Donc au final, ça finissait par me tirer vers le bas. Après quelques jours comme ça, j'ai vraiment eu besoin, un peu comme un déclic, de combattre ça et de m'occuper différemment. Donc j'ai commencé à ritualiser le fait d'aller marcher le matin, au lieu de ces moments avec mon cochon d'arbre. C'était important déjà de m'éloigner de la maison parce que ça ne me rappelait plus ces moments de quotidien avec lui. Et puis marcher, personnellement, ça m'a fait énormément de bien. Même pas loin, c'était vraiment autour de la maison. C'est soit en écoutant de la musique feel good, on va dire vraiment de la musique qui remonte le moral, qui fait du bien, qui donne de l'énergie, ou un podcast. Après, j'aimais aussi beaucoup écouter le silence. Mais ce n'est pas du silence en fait, parce que c'est la nature. Il y a plein de bruit, il y a des petits oiseaux. Je marchais vraiment tôt le matin, donc la nature, elle se réveille. Et tout ça, je trouve que c'était extrêmement apaisant. Ça m'a beaucoup aidée à me recentrer sur le moment présent, peut-être à réaliser aussi la situation. Mais au final, la marche m'a fait énormément de bien. Et donc, pour faire une petite parenthèse sur ce sujet, il y a beaucoup d'études qui ont montré qu'une activité physique, même légère, comme la marche, est aujourd'hui reconnue comme un véritable levier thérapeutique en santé mentale. La marche a de nombreux effets bénéfiques pour la santé. Le mouvement permet de stimuler la production de neurotransmetteurs comme les endorphines, qui contribuent à la sensation de bien-être, mais aussi la dopamine, la sérotonine. Et tout ça permet de réguler nos humeurs, notre motivation, aussi le sommeil, ce qui est très important. Quand on est fatigué, l'équilibre émotionnel est perturbé. Donc déjà, dans une situation de deuil, c'est d'autant plus difficile de trouver le sommeil. Et donc, marcher permet de réduire tous ces symptômes. Ça permet donc de lutter contre l'anxiété et la dépression. Chaque année en octobre, il y a une campagne de l'ARS, qui est l'Agence Régionale de Santé, qui s'appelle les Semaines d'Information sur la Santé Mentale. Et la thématique en 2024, c'était En Mouvement pour notre Santé Mentale. Et je me souviens que j'avais vu ça et que ça m'avait fait écho. Ça m'avait beaucoup marqué, parce que comme j'avais beaucoup marché cet été suite à la perte de mon animal, et j'en avais vraiment ressenti les bienfaits, je trouvais que c'était très juste et que c'était une bonne chose de donner de l'importance au fait de marcher, que les gens soient conscients que ça puisse faire beaucoup de bien pour leur santé mentale et pas que physique. Donc j'invite vraiment toutes les personnes qui écouteront ce podcast à marcher, à se mettre en mouvement, parce que ça fait beaucoup de bien dans la tête. Ça aide aussi à sortir de ses pensées, on se ressente sur son corps, sur ses sensations physiques, la sensation dans les muscles, sa respiration. Et du coup, ça nous ancre dans le moment présent. Ce qui est très bon aussi pour éviter de cogiter et d'avoir des pensées qui divaguent, et donc de penser à des choses douloureuses, par exemple. Donc pour terminer là-dessus, on peut se motiver à marcher. aussi peut-être dans un lieu qui nous rappellera l'animal, si on se sent prêt pour ça, parce qu'au début, ce n'est pas forcément simple. Par exemple, si vous avez perdu un chien, vous pouvez refaire la balade du chien, la balade qu'il aimait bien, et donc vous marchez dans des lieux de souvenirs et ça ramène des souvenirs positifs avec l'animal, un peu comme s'il était là aussi. Ça peut faire du mal comme ça peut faire du bien. Ça dépend peut-être aussi la phase du deuil. Après la phase de dépression, on a la phase de résignation. On commence à se dire que les choses ne seront plus comme avant, on n'aura plus de moments ensemble, on ne reverra plus l'animal. On se résigne aussi à se dire que les choses auraient pu être différentes, donc on arrête la phase avec des si on referait le monde, si tout avait été différent, mais on n'accepte pas forcément la situation encore. On est vraiment dans le jour le jour, un pas après l'autre, un jour moins triste qu'un autre, voilà, c'est des petites étapes, avec des petits progrès qu'on arrive. ensuite à la phase d'après, qui est l'acceptation. L'acceptation de la situation, de cette nouvelle réalité qui s'est mise en place. Puis vient la phase finale de reconstruction. Donc, des mois après, évidemment, tout ça ne s'enchaîne pas en quelques jours. Donc là, dans cette phase de reconstruction, on va retrouver un peu d'énergie, on a envie de faire des projets. Peut-être, je dis bien peut-être, de réadopter un animal ou simplement faire d'autres projets différemment. Alors, en l'occurrence, pour moi, ça a été la réflexion sur la création d'un podcast sur les animaux, justement. Donc ça a commencé à germer en tout début d'année 2025. C'est vraiment à ce moment-là que j'ai senti que je retrouvais un peu d'énergie de vouloir me lancer dans une nouvelle aventure créative. Moi, il m'aura fallu 8-9 mois pour manifester l'envie de faire quelque chose de créatif et de retrouver de l'énergie pour un projet. Et si mon petit tout n'était pas parti l'année dernière, je pense que le podcast n'aurait pas vu le jour, clairement. Je n'aurais jamais eu d'énergie pour les deux, parce que je mets énormément d'énergie dans ce projet. Et tout mon temps libre était avec ce petit animal qui me prenait beaucoup d'énergie aussi. Je passais énormément de temps à m'occuper de lui. En plus, c'était un cochon d'âne tout seul. On me dit toujours qu'ils doivent être deux, j'en ai bien conscience. Il avait été trouvé tout seul, je l'avais adopté tout seul. Et puis, on avait eu ce lien de fusion. J'avais même essayé de lui trouver un camarade. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais un petit loulou qui est décédé assez prématurément. Donc, je n'avais pas trop eu l'occasion de les mettre en contact. Mais voilà, il me prenait beaucoup d'énergie. Donc, je n'aurais clairement jamais pu faire les deux projets. Donc mon point, c'est vraiment de dire que... peut-être pour donner un peu d'espoir à des personnes qui seraient dans cette souffrance actuelle d'un animal perdu, sans énergie pour rien d'autre. Moi, je suis là pour dire que oui, il sera possible de refaire des projets, même des projets autour des animaux d'ailleurs, sans forcément parler d'en reprendre un. Moi, je ne suis toujours pas prête à reprendre un cochon d'Inde, des cochons d'Inde. C'est un animal que j'adore et je pense que j'y reviendrai un jour, mais pour le moment, c'est beaucoup trop tôt et j'avais quand même envie de continuer à perpétuer cet amour inconditionnel que j'ai pour les animaux, en faisant d'autres choses. et en gardant une distance avec les animaux quand même. Mais à travers le podcast, ça fonctionne bien parce que je donne la parole à des personnes concrètement engagées pour les animaux sans en avoir réadopté un. Soit dit en passant, on en a encore deux à la maison, une chienne et une lapine. Mais voilà, le message que je voulais faire passer, c'est que le chagrin, la tristesse, le manque de cet amour qui ne meurt jamais peut se transformer en autre chose, en une énergie plus positive, une énergie de création. Et c'est intéressant, avec le recul, de s'en rendre compte. Le deuil d'un animal, c'est vrai que c'est souvent minimisé dans la société. C'est mal compris et pourtant, un lien avec un animal, c'est vraiment particulier. On perd notre bébé en fait, on perd vraiment aussi un ami, parce que c'est un confident à qui on peut dire beaucoup de choses. On perd une source d'amour pure, un amour sans limite. On perd vraiment un lien unique en fait, qu'on ne partagera avec personne d'autre, avec aucun autre humain et même aucun autre animal parfois, puisqu'encore une fois, chaque relation est unique. Les animaux ont un mérite, ils ne déçoivent jamais, disait Jean Rochefort. J'adore cette citation, comme j'aimais beaucoup aussi ce grand monsieur. Et ce sont des sources d'amour intarissables, ils ne nous jugent pas, ils nous aiment pour ce qu'on est. Et je pense que ça fait partie des raisons pour lesquelles on les aime autant. Personnellement aussi, une des raisons qui fait que je les aime beaucoup, en fait c'est leur simplicité à accepter la vie. Dans le sens où ils ont des besoins physiologiques, comme nous, et souvent ils sont contents. Ils ne vont pas courir après... l'argent, le succès, la gloire, et toutes ces préoccupations qui sont des préoccupations humaines. Mais justement, je trouve que ça nous aide, nous les humains, à garder les pieds sur terre. D'avoir des animaux qui nous ancrent dans le moment présent, ça nous procure de l'apaisement aussi à ce niveau-là. Donc on dit souvent que les gens qui ont des animaux sont moins stressés, il y a moins d'anxiété, et sont plus heureux tout simplement. Je pense que c'est aussi pour ces raisons-là, parce qu'ils nous aident à nous ancrer dans le présent, et à voir les choses simples, et à les apprécier. Donc c'est vraiment pour ça qu'ils nous font autant de bien. Et c'est aussi pour ça que ça nous laisse autant démunis parfois quand ils partent. La société Estima, spécialisée dans le deuil animal et dans les obsèques animaux, a relevé dans un baromètre que 60% des personnes sondées ne s'étaient pas senties soutenues par leur employeur au moment du décès de leur animal. C'est un impact émotionnel qui est très sous-estimé, même dans le monde du travail et dans la société en général. Cette société Estima propose d'ailleurs un jour de congé pour leurs employés qui perdent un animal. L'ASP a le fait aussi, il va y avoir certainement d'autres organismes, d'autres entreprises qui le font. Évidemment, vous allez me dire, personne ne fait son deuil en un jour, c'est clair et net. Mais c'est toujours appréciable, je pense, de pouvoir avoir un jour pour soi, pour gérer son chagrin, pour accuser le coup, pour essayer d'accepter la situation aussi. C'est tellement un choc. Et moi, à titre personnel, le jour du départ de mon petit cochon d'Inde, je n'ai pas pu travailler, mais j'ai énormément apprécié le soutien à mon travail. Donc ça, ce n'était pas du tout un problème. Je n'ai pas été mise en difficulté et j'ai vraiment apprécié le jour J. On me laisse un peu gérer ça dans mon coin et on m'avait accordé de la bienveillance à ce niveau-là. Donc ça, c'était vraiment bien. C'est sûr que ça peut être dur pour beaucoup de personnes qui doivent aller travailler et qui n'auront pas ce soutien-là. Et donc, en fait, vraiment, au-delà du monde du travail, c'est le reflet de la société qui n'accueille pas le deuil animalier à sa juste valeur. En Espagne, d'ailleurs, très récemment, j'ai vu qu'une entreprise de nourriture pour animaux qui s'appelle Patitas & Co. à accorder trois jours de repos aux employés qui perdent un animal. Trois jours, ça commence à être confortable, même si on ne fait pas son deuil en trois jours, mais vraiment ça aide, je pense, à prendre du temps pour soi dans un moment difficile. Donc voilà, en espérant que ça pourrait inspirer aussi des entreprises, des collectivités en France, pourquoi pas. Personnellement, dans cette épreuve, j'ai fait ce qu'on appelle une dépression nerveuse transitoire. En fait, un mois après la mort de mon loulou, j'ai un peu craqué. C'est vraiment l'image du fusible, du courant qu'on abaisse puis qu'on relève. Donc c'est une micro-coupure, mais ensuite tout reprend, mais tout reprend au ralenti. En fait, ça m'a pris un mois pour avoir cet état mental, parce que juste après qu'il soit parti, j'avais vraiment évidemment des grands moments de chagrin tous les jours. Je pense que j'étais aussi passée en protection. de moi-même en mode pilote automatique, je dirais, dans le boulot, dans le reste de la vie. On ne s'arrête pas pour s'autoriser un moment de moins bien. On continue à faire ce que la société nous demande de faire, le travail, les engagements de la vie courante, etc. Donc, il y a un peu deux vitesses. Il y a le quotidien, puis il y a ce qu'on ressent dans la tête. Et au bout d'un moment, ça finit par court-circuiter. C'est vraiment l'image, je trouve, qui fonctionne le mieux. Je suis allée voir mon médecin, qui m'a parlé de dépression nerveuse, des dépressions transitoires dans le cadre d'un deuil. Elle m'a dit que ça durait entre un et trois mois. modulable selon les individus. J'ai bien évidemment expliqué que j'avais perdu un animal et que j'avais du mal à me relever de ça. Franchement, je lui ai dit que j'avais honte de venir l'avoir pour ça. Ça faisait un mois que j'étais vraiment dans une énergie négative, à pleurer beaucoup. Je n'arrivais pas à retrouver l'énergie de faire les choses et j'ai senti que j'avais besoin d'aide là-dessus. Et j'aurais peut-être pu tomber sur quelqu'un qui m'aurait jugée. Mais non, elle m'a dit que j'avais le droit de ressentir ça aussi fort, que ça faisait partie de qui j'étais. que mes émotions étaient légitimes, et ça m'a fait beaucoup de bien d'entendre ça. À ce moment-là, je crois que je me suis vraiment autorisée à avoir le droit de ne pas aller bien, même si c'était que, si j'ose dire, pour un animal. C'est un sujet sous-estimé, le deuil d'un animal dans la société, alors qu'on a clairement son monde qui s'effondre, et qu'on doit faire comme si de rien n'était, parce que la société nous impose d'aller travailler, d'avoir une vie sociale, de tenir des engagements, alors qu'en fait on a juste envie de se terrer dans un trou, qu'on nous oublie, de se couper du monde. Certaines personnes comprendront que notre monde s'écroule, et certaines non. Du coup, un de mes conseils aussi à travers cet épisode, c'est de bien s'entourer. Des personnes autour de vous, conjoints, amis, familles... qui comprendront votre perte inestimable, et de limiter du coup les interactions avec des gens qui ne comprendront pas forcément. Parce qu'au moment où vous voyez votre drame, vous n'avez pas besoin que quelqu'un vienne vous dire « c'est qu'un chien, c'est qu'un chat » ou dans mon cas encore pire « c'est qu'un cochon d'Inde » . Il y avait d'ailleurs quelques personnes qui ne comprenaient pas forcément que je puisse avoir des interactions avec lui, petit rongeur, aussi qualitatives qu'avec un chien. par exemple. Et à ces gens-là, en fait, je sais pas trop quoi à leur dire pour me justifier, parce qu'en fait, on est tous différents et qu'on peut tous avoir des relations différentes avec nos animaux et que ces relations, en fait, peuvent nous apporter une joie immense, quelle qu'en soit la durée, quel que soit le type de l'animal et que personne n'a jugé ça. Mais voilà, tout le monde ne peut pas le comprendre. Donc bien s'entourer, faire abstraction des personnes qui ne comprendront pas forcément. C'est pas forcément des mauvaises personnes. C'est juste des gens qui ne connaissent pas le sujet, qui n'ont pas eu d'attachement avec un animal et du coup, qui ne sont pas aptes. à comprendre la perte que vous traversez. Donc voilà, c'est important de bien s'entourer. Et ça veut aussi dire bien s'entourer, se faire aider si vous en ressentez le besoin, par un médecin déjà, peut-être par un psychologue. Ne pas traverser ça tout seul si ça semble trop insurmontable. C'est vrai qu'on peut se dire, on va me juger, on va se moquer de moi, être dans cet état pour un animal, mais j'ai honte. Moi, cette phrase-là, je me la suis dite vraiment. Mais aucun professionnel de santé digne de ce nom, en tout cas, j'ose l'espérer, ne jugera de votre douleur. Moi, en tout cas, je me remercie encore aujourd'hui d'être allée voir mon médecin, de m'être accordé ça, ce break, cet arrêt sur pause dans ma vie pour ma santé mentale. Au final, malgré la douleur du deuil, c'était une période qui m'a fait beaucoup de bien. Aujourd'hui, avec le recul, je m'en rends compte, parce que j'ai pu faire un break, de m'accorder du temps, de cultiver l'éloge de la lenteur. J'adore cette expression, c'est prendre conscience des... de petites choses et de tout vivre lentement, c'est quand même assez particulier, mais c'est pas désagréable. La notion du temps, elle est vraiment différente, en fait. On a le sentiment que tout fonctionne au ralenti, donc on vit dans la lenteur, on apprend à conscientiser les petites choses infimes du quotidien qui font du bien. Par exemple, manger un plat que j'aime, prendre conscience que c'est un plat qu'on aime et de prendre le temps de le manger, déjà, c'était quelque chose de positif et qui faisait du bien. Même si on n'a pas l'énergie de cuisiner, donc quelque chose d'extrêmement simple. Mais ça faisait du bien. Et aussi, par exemple, regarder un film que j'appelle un film doudou, j'en ai plein dans ma liste, qui réconforte et qui fait toujours du bien à l'esprit, qui change les idées. Même, j'aime bien dire, qui fait du bien à l'âme parce que c'est vraiment ça, c'est se guérir l'âme à ce moment-là. J'ai aussi pas mal écrit parce que l'écriture peut faire beaucoup de bien. Alors, écrire, tout et rien, vraiment, c'était histoire d'écrire. Je me souviens, j'avais un petit carnet de gratitude, de positivité. J'essayais de mettre des choses dedans. et je me souviens du coup que clairement, je ne voyais pas grand-chose de positif à ce moment-là. Sur une page, j'ai retrouvé, il y avait juste trois phrases très courtes. J'avais fait le petit exercice du « ce ne serait pas génial si… » et donc on complète la phrase, les trois petits points, avec quelque chose qui nous ferait du bien, qui nous ferait plaisir. J'avais écrit trois phrases du style « ce ne serait pas génial si je regardais cette série, si j'y continuais à faire beau aujourd'hui, si je mangeais tel ou tel plat » . Voilà, c'est simple, c'est basique. Mais c'est avec des petits exercices comme ça. qu'on peut retrouver un petit peu d'énergie positive. Dans le prolongement de cet exemple, un conseil qui vaudra pour toutes les situations de perte d'énergie, même ce qu'on appelle des déprimes passagères, où on sent quand même qu'on reste en contrôle de son état psychique, mais je dirais, c'est de se tourner vers des contenus de développement personnel qui peuvent vous faire beaucoup de bien, qui vous aident à prendre conscience de ce que vous avez dans votre vie de positif, au lieu de vous focaliser sur ce que vous n'avez pas, sur ce que vous n'avez plus. Donc c'est des contenus qui aident à voir les choses plus positivement. quand on n'est concentré que sur le négatif. Parce que oui, j'insiste là-dessus, mais dans toutes les situations qu'on ressent négatif, comme évidemment la perte d'un être cher, et là, dans le thème de notre épisode d'un animal, on est dans le négatif à fond et on ne voit rien de positif. Or, c'est physique. Il y a quand même du positif avec le négatif. C'est la fameuse loi de la polarité. Et c'est d'ailleurs une loi que j'ai découverte justement dans cette épreuve. Et quelque chose aujourd'hui qui m'aide encore à relativiser sur certaines situations, à remettre l'église au milieu du village, comme on dit. Pour vous l'expliquer en deux mots, la loi de la polarité, c'est que tout ce qui existe dans le cosmos a un opposé polaire. Tout a deux pôles complémentaires. C'est un peu comme une pile en fait. Il y a le négatif, il y a le positif. Par exemple, lumière et obscurité, joie et tristesse, amour et haine, voilà. Et cette loi explique en fait que ces deux opposés contraires ne sont pas deux choses distinctes, mais ce sont bien des aspects différents d'une même situation, d'une même réalité. Quand on arrive à comprendre ça et à en prendre conscience, ce qui a été le cas pour moi pendant mon deuil, ça peut nous aider à relativiser des situations d'extrême tristesse. Parce que cette loi, elle va nous rappeler que chaque émotion difficile qu'on ressent a son opposé positif. Et là, dans le contexte d'un deuil animalier, ça va signifier que la profonde tristesse que vous éprouvez, elle est proportionnelle au profond amour que vous avez pour votre animal. Donc la tristesse, c'est le négatif, et son opposé positif, c'est l'amour et la joie que vous avez pu partager avec lui. et en fait reconnaître cette dualité. peut aider à donner un sens à la douleur et à se rappeler des moments positifs et des moments de bonheur absolus. Et réussir à s'en rappeler dans ces moments-là, c'est déjà faire un pas sur le chemin de l'apaisement. Donc mon conseil, c'est de se servir de cette loi de la polarité un peu comme une boussole intérieure pour traverser l'épreuve du deuil de votre animal. Et en prenant conscience de cette polarité, on comprend aussi que la souffrance actuelle n'est qu'une étape transitoire vers quelque chose de nouveau, de différent, donc ce n'est pas une fin en soi. Ça va faire un peu phrase toute faite, mais voilà, que de toute façon, ça finira par passer et qu'on peut réussir à prendre le chemin d'une autre énergie, une nouvelle forme d'équilibre émotionnel, où il y aura toujours du lien avec son animal disparu adoré. Et ce sera un lien transformé, un lien toujours aussi beau et ce sera toujours aussi fort, avec autant d'amour, puisque même si l'animal n'est plus là, l'amour ne meurt jamais. Puis ça peut clairement vous aider, la loi de la polarité sur la gestion de vos émotions, en apprenant à connaître une émotion triste. liées à une émotion plus heureuse. Je pense que ça peut aider à transformer la douleur en quelque chose de différent, de plus positif. J'en reviens pour moi à mon exemple du podcast. Cette douleur a été transformée en une énergie de création, une énergie positive qui résulte d'un deuil douloureux, mais pour créer un projet. L'un ne va pas sans l'autre. Je le redis, le podcast ne serait pas là si mon titre était toujours là. Pour conclure sur cette partie un peu développement personnel, j'ai quelques références de mini-bouquins que je peux vous partager. j'ai mini parce qu'ils sont... tout petits et qui sont très courts. Ce sont les mini Larousse, des petits livres que j'ai dans ma table de chevet, que je ressors des fois quand je me sens en perte d'énergie. Je sens que je ne suis pas loin de ne pas avoir le moral et que la balance, elle penche vers le négatif et que je vois tout en noir. C'est la série des mini Larousse qui s'appelle Les 50 règles d'or. Il y a plein de petits bouquins liés à cette série. Moi, j'en ai juste quelques-uns, mais ils m'ont concrètement aidée. C'est Les 50 règles d'or pour lâcher prise, 50 règles d'or pour bien gérer ses émotions, Les 50 règles d'or de l'intelligence émotionnelle et les 50 règles d'or de la pensée positive. Je mettrai les références de ces petits bouquins dans les notes de l'épisode si ça vous intéresse. Ils ne sont clairement pas orientés d'œil animalier d'ailleurs, mais santé mentale générale. Et moi, en tout cas, ça m'a fait du bien. Après, évidemment, je pense qu'il y aura énormément de références spécialisées dans le deuil animalier. Personnellement, moi, je n'ai pas ressenti le besoin de me tourner vers ces contenus. Je voyais ce travail du deuil animalier plus comme une problématique plus globale de ma santé mentale. Je ne me suis pas sentie d'aller vers ces contenus-là. Mais bon, bien sûr, n'hésitez pas à vous tourner vers les contenus qui fonctionnent pour vous, qui vous font du bien, que ce soit sous forme de livres, de podcasts, de vidéos, d'articles, etc. Aujourd'hui, en plus, avec Internet, il y a beaucoup de... d'ouverture vers des ressources qui peuvent vous aider, donc il ne faut pas hésiter. Dans ce traitement du deuil, on va beaucoup parler de la dépouille de son animal disparu. Certains ressentiront le besoin de l'enterrer dans un endroit particulier, de garder les cendres au plus près, ou certains n'en ressentiront pas du tout le besoin, en se disant que... Une fois qu'il est parti, il est parti et que son enveloppe corporelle peut partir avec lui. Voilà, ça c'est très personnel. Moi, j'ai eu besoin de récupérer les cendres de mon titou. Déjà, je l'avais fait pour aucun autre animal avant. Mais parce qu'il est parti tellement vite, tellement soudainement, je me suis dit qu'il fallait que je le récupère parce que j'étais pas du tout prête à cette séparation. Et que peut-être, l'avoir près de moi, j'allais pouvoir lui parler, lui dire des choses que j'aurais aimé lui dire. Je me suis même, je pense, excusée de tout ce qui s'est passé, même si ce n'était pas ma faute, mais c'était la fameuse culpabilité. Je voulais aussi m'habituer à son changement d'état, savoir qu'il était là, mais autrement. Donc moi, j'ai placé son urne dans sa pièce de vie, où j'ai fait un petit hôtel avec son plaid préféré, son dodo préféré, c'est une petite fraise en tissu. J'ai mis une bougie, j'ai mis quelques fausses fleurs, j'ai mis une photo de lui. Enfin voilà, j'ai fait vraiment un petit hôtel à sa gloire, on va dire. Et j'avais besoin de m'y recueillir beaucoup, de lui parler, de savoir qu'il était encore là. et j'étais contente qu'il rentre chez lui en fait. Ça va paraître un peu bête, mais ça m'a fait du bien qu'il soit chez lui, que je sois encore à côté pour veiller sur lui. Mais c'était vraiment la première fois que je ressentais le besoin d'avoir le corps de mon animal disparu, alors que toutes les autres fois, non. Et ça ne remet pas en cause l'amour inconditionnel aussi que j'ai pu avoir pour mes autres animaux. Ça ne m'a pas culpabilisé de me dire, je le fais pour lui, je ne l'ai pas fait pour les autres, non. C'était plus pour moi que pour lui, c'est sûr, mais ça m'a fait... tellement de bien en fait, que voilà, j'ai pas de culpabilité envers mes autres animaux, que j'aime encore énormément, qui sont toujours dans mon cœur et que je garde au plus près de moi bien sûr. Et donc l'idée de l'avoir récupéré, c'était pour m'apaiser, pour trouver peut-être des petits rituels autour de l'hôtel que je lui ai fait, m'habituer tout simplement en douceur à son absence. Après on peut écrire aussi une lettre d'adieu, si on a besoin de dire des choses qu'on n'a pas dites, on peut planter un végétal aussi en sa mémoire, on peut faire de l'art-thérapie comme un coloriage du type de l'animal. un dessin, créer quelque chose de ses mains. Moi, je n'étais pas forcément très créatif parce que j'ai juste eu le besoin de faire imprimer des photos de lui. En tout cas, j'en ai mis un peu partout. J'avais besoin qu'il soit avec moi, de le voir à côté de son urne, donc sur ma tête de chevet. J'en ai même emmené une au boulot. Il fallait qu'il soit tout le temps visuellement avec moi puisqu'il est tout le temps dans mes pensées. Mais ça m'a fait du bien. Et aussi, ce qui m'a fait beaucoup, beaucoup de bien, c'est le cadeau de mon conjoint qui m'a offert un petit pendentif avec un cochon d'Inde. Je le porte tout le temps et j'ai l'impression qu'il est avec moi concrètement. et que j'ai retrouvé une forme matérielle un peu différente de lui. Ça, c'est vraiment des projections, mais ça peut aider. Moi, je suis toujours contente d'avoir mon petit pendentif. Si je ne l'ai pas, il faut que je le mette parce que je ressens le besoin de le mettre et je ressens un peu le besoin de l'emmener avec moi, de continuer à l'emmener avec moi. C'est assez dérisoire, mais ça peut faire vachement de bien. Donc, il y a les bijoux, ça peut être le tatouage pour ancrer son animal sur sa peau. Il y a beaucoup, beaucoup de petites choses de commémoration qui peuvent vous faire du bien. La liste n'est pas exhaustive, évidemment. et puis on peut mettre comme pour les humains, en place des rituels de recueillement. On dit que le rituel aide à acter la perte, à l'accepter et à honorer la beauté de la relation et le souvenir de la personne ou de l'animal. Donc ça peut être mettre des bougies et une jolie scénographie à côté de l'urne ou refaire une balade que l'animal aimait particulièrement, j'en ai parlé un petit peu plus tôt. Même seul en fait, parce qu'on se dit qu'on communie avec son esprit ou que s'il était survivant, il serait là ou peut-être que dans son monde où il est, si on croit à quelque chose d'autre. Il est peut-être en train de regarder sa balade préférée. Et c'est peut-être des moments qui vont paraître extrêmement difficiles au début, mais qui peuvent finir par vous faire du bien. Une autre clé pour aller mieux, j'en ai déjà un peu parlé, ça rejoint l'idée de bien s'entourer, mais au-delà de se faire aider par un professionnel, on peut aussi s'orienter vers des groupes de parole, des groupes dédiés, ou peut-être même des associations. Dans le dernier épisode sur Séverine de La Petite Bohème, que si vous n'avez pas écouté, je vous invite à écouter, qui est absolument un témoignage exceptionnel d'amour et de bienveillance, la formidable Séverine nous expliquait que de nombreuses personnes appelaient l'association pour avoir du soutien dans la perte d'un animal, parce que d'autres personnes de leur entourage ne le comprenaient pas et qu'ils avaient besoin de se retourner vers des gens qui allaient comprendre leur douleur et qui allaient pouvoir les apaiser au mieux. Donc Séverine et Bruno font aussi ce rôle-là pour ces personnes-là dans le cheminement du deuil et c'est très beau ce qu'ils font. Donc voilà, il peut y avoir des associations de protection animale, mais ça peut aussi être des associations spécialisées dans l'accompagnement du deuil, animalier ou non. Moi j'ai trouvé sur internet une association qui s'appelle Entraide Animal Deuil. Il y en a certainement d'autres. Ça peut être des groupes de parole Facebook. Aujourd'hui, avec Internet, je pense qu'il est possible de trouver des ressources accessibles à tous. Pour ne pas rester seul dans le chagrin, même si on ne se sent pas tout de suite d'aller voir un médecin ou un professionnel de santé. Mais bien évidemment, je dis bien que ça ne doit pas remplacer une aide psychologique par un professionnel. Si on se sent trop démuni et qu'on n'arrive pas à s'en sortir, les associations spécialisées vous orienteront très certainement vers une aide psychologique si les choses sont trop difficiles pour vous. Puis ça peut aussi être... le vétérinaire de votre animal qui vous accompagne dans cette épreuve. Moi, c'est vrai que le jour où il est parti, ça m'a fait tellement de bien l'après-midi de voir sa vétérinaire, de pouvoir discuter, de pouvoir refaire le bilan de ce qui s'était passé, puisqu'elle n'avait pas vraiment compris non plus pourquoi il était parti aussi soudainement. De refaire un peu l'histoire, de prendre ce temps-là qu'elle a pris pour moi. Une fois que l'animal était parti, c'était pas juste s'il est parti, c'était de l'accompagnement humain aussi. Ça m'a énormément touchée, ça m'a énormément fait de bien dans ce moment. abominable, mais heureusement que j'ai eu ce moment-là, donc ça peut être le vétérinaire de votre animal, ça peut aussi être une entreprise spécialisée dans les obsèques pour animaux, qui vont vous aider à passer ce cap et qui vous apporte une écoute et du réconfort. Après la pluie, le beau temps, je n'aurais pas pu trouver une phrase plus lambda que ça, mais c'est assez vrai. Après la pluie, l'orage laisse place à un temps plus apaisé. où la tristesse laisse finalement place aux souvenirs. On n'a plus la boule au ventre, on n'a plus cette sensation de cœur brisé. On n'a plus les larmes aux yeux tout le temps. Ça peut paraître difficile à croire en fonction de la phase de deuil dans laquelle vous vous trouvez, mais c'est une réalité. Parce que c'est une généralité, mais c'est assez vrai. Le temps qui passe permet d'apaiser les chagrins. Il y a une chanson de Benabar que j'aime beaucoup qui s'appelle « Les Mirabelles » qu'il a écrite en hommage à l'acteur Jocelyn Quivrin que j'aimais aussi beaucoup. Et dans cette chanson, il y a une phrase que j'adore, qui dit tout simplement, c'est le temps qui veut ça, un chagrin s'en va, chassé par un autre, pas plus triste, plus récent. Et c'est vraiment ça. C'est pas parce qu'on est plus en miettes, en fait, même qu'on n'aime plus ou qu'on aime moins son animal disparu. Il ne faut pas non plus culpabiliser parce qu'on va mieux, et parce qu'on pleure moins, et parce qu'on se dit du coup qu'on oublie sa douleur et du coup qu'on oublie l'animal avec, mais pas du tout, en fait. On prend juste du recul, mais ça ne veut pas dire de ne plus y penser du tout. Il ne faut pas se culpabiliser, se dire au bout d'un moment, dans peut-être plusieurs mois, plusieurs années, un jour peut-être se redire j'ai à nouveau envie d'avoir un animal, j'ai envie de créer un nouveau lien, de partager quelque chose d'unique avec un nouvel animal. Il ne faut pas culpabiliser de ça parce que clairement, on ne remplace jamais un animal disparu. On ne remplace pas l'amour, il se transforme. On n'aime pas moins l'autre animal disparu si on en prend un nouveau. C'est juste un amour qui s'élargit en fait. On peut le voir comme ça. C'est un peu comme les enfants. J'ai déjà entendu des parents me dire « je n'ose pas avoir un autre enfant, j'ai trop d'amour pour cet enfant » et au final, ils en ont d'autres. En fait, ils les aiment autant que le premier et c'est juste que l'amour s'est multiplié avec les autres enfants, ça ne s'est pas divisé. J'aime bien cette image-là et je pense que pour les animaux, des fins et les vivants, les nouveaux, c'est la même chose. L'amour ne se divise pas et ne s'amoindrit pas, mais au contraire, se multiplie avec les autres animaux. On peut ne plus avoir envie d'avoir un nouvel animal non plus. aucune obligation, il n'y a pas non plus de timing. On est tous uniques avec ça et il n'y a aucune règle. Moi, j'ai adoré le livre d'Olivia Simiakos, Avocate en droit animalier, que j'ai lu dernièrement. D'ailleurs, j'ai fait une interview avec Olivia et ça sera l'objet d'un de mes épisodes de la rentrée. J'ai vraiment hâte de le partager avec vous. Au début du livre, je mettrai aussi toutes les informations du livre dans les notes de l'épisode. Elle a perdu son chat d'amour et c'est très dur pour elle. Elle écrit Dès son départ, plongée dans un profond chagrin, j'ai juré de ne plus jamais jamais aimer un animal comme je l'ai aimé lui. Trop dur, trop dangereux, trop fou aussi peut-être. Alors je me suis dit, un animal non, mais les animaux en général, cent fois oui. J'aime bien cette citation parce que cette phrase-là a vraiment fait écho, en tout cas, avec mon projet de podcast. Donc voilà, mon point, c'est de dire qu'on peut avoir aussi des nouveaux projets, sans forcément d'ailleurs que ce soit des projets en lien avec des animaux. Ça peut être voyager, des choses qui vous font du bien à l'esprit, tout simplement. Moi, le podcast, c'est clairement cette réflexion de me dire qu'j'avais quand même envie de garder un lien avec les animaux et que peut-être les interviews que je fais sur le podcast avec des super personnes... très engagé pour les animaux, vraiment. Des gens d'une grande qualité qui font beaucoup de choses pour les animaux, mais peut-être que ça va aider d'autres animaux à avoir la belle vie choyée qu'ils méritent, comme lui a eu une vie très choyée. Ça a vraiment été un petit cochon d'Inde pourri gâté. Et donc aujourd'hui, c'est ce souvenir qui me réconforte beaucoup, de me dire, et même d'entendre mes proches me dire, mais il n'y avait probablement pas sur Terre un autre cochon d'Inde aussi bien traité dans le monde. Alors moi, j'ai envie de dire que si, je pense que beaucoup de personnes s'occupent très bien de leur cochon d'Inde, et tant mieux. Mais voilà, l'idée, c'est de dire que j'ai tout donné dans les moyens que j'avais pour qu'il ait la plus belle vie possible et que j'ai certainement réussi, même si elle n'a pas été aussi longue que ce qu'il méritait. Mon loulou, il méritait bien plus que ça, évidemment. Ça, c'est la nature et on n'est pas responsable de ça. Mais en tout cas, j'ai fait de mon mieux dans le temps où il était de ce monde avec moi. Et aujourd'hui, ça m'apaise beaucoup parce que je pense que c'est vrai qu'il était vraiment très heureux. Moi, j'ai vraiment en tout cas la certitude que nos animaux disparus continuent de nourrir nos actions et nourrissent encore. qui on est en fait, continuent à alimenter notre personnalité, on est encore vivant donc on peut faire encore des choses et honorer leur mémoire, ils font toujours partie de nos vies, ils ont impacté nos choix de vie, nos actions notre manière d'aimer, notre rapport aux animaux, à la cause animale par extension du coup le niveau de bienveillance qu'on peut avoir envers les autres envers les animaux, mais aussi envers nous-mêmes parce que je pense que ça permet aussi de faire un travail sur soi sur sa santé mentale, sur sa santé physique Et ça, c'est vachement important. Je vais terminer l'épisode par une petite anecdote du basilic. C'est une grande symbolique pour moi. L'anniversaire de mon petit disparu, c'était le 1er juin. Pour cette journée, je lui avais acheté des légumes, des herbes aromatiques, enfin la totale pour qu'il soit content. Dont du coup, un plant de basilic en pot parce qu'il était fanatique de basilic. J'avais vraiment envie de le gâter, évidemment. Donc je lui en ai donné quelques feuilles le jour J. Et puis bon, malheureusement, six jours après, donc le 7 juin, est arrivé le pire jour de ma vie. Donc son décès soudain, brutal. Donc ça fait vraiment un an révolu. Et à ma plus grande surprise, alors au fil des mois, parce que je ne faisais pas vraiment attention, mais j'ai quand même fini par réaliser que j'avais gardé un basilic en pot plus d'un an en fait. C'est une plante très fragile le basilic, très exigeante, qui a besoin de beaucoup d'eau, beaucoup de chaleur. pas le froid. Et je me dis, tiens, c'est quand même marrant, ce pot de basilic n'est jamais mort, en fait. Alors, il n'est pas dans une forme olympique, mais il est bien vert, il a deux, trois petites feuilles. Et alors que je l'ai complètement laissé, en plus, à l'abandon l'été dernier, ou pendant des périodes où je n'étais pas là pendant plusieurs semaines, il n'avait pas d'eau, même pas de lumière, des fois. Enfin, je me dis, bon, il avait vraiment clairement de quoi faner. Et je trouve ça rigolo, parce qu'on sait que le basilic en pot, en plus, ça ne dure que quelques mois. En fait, du coup, je vois ça un peu comme un signe de me dire, bah... C'est peut-être le basilic de mon loulou. C'est peut-être un signe. Il aimait tellement cette plante et elle est toujours là. Il est toujours un peu là avec elle, du coup. Du coup, je pense à lui tous les jours en voyant cette plante dans ma cuisine. Je pense à lui de toute façon tout le temps. Là, je suis dans la pièce, par exemple, j'enregistre dans la pièce où il vivait. Mais je n'aurais jamais pu enregistrer s'il était là, d'ailleurs, parce qu'il était bruyant. C'est beaucoup, beaucoup de bruit, mais c'est pour ça que je l'aimais aussi beaucoup. Bref, le basilic, je trouve ça dingue de toujours l'avoir un an après, sans avoir fait aucun effort. Pour qu'il soit toujours là. Mon point avec cette petite histoire, c'est de se dire qu'on peut essayer de trouver des symboliques autour de nous qui peuvent nous aider, malgré l'absence de l'animal. Il peut toujours y avoir des signes. Je suis persuadée que la matière se transforme et qu'une fois partie de ce monde, l'énergie, la matière de nos disparus, elle se transforme en autre chose. Et moi, j'adore l'idée de me dire que le fait que ce basilic persiste, c'est un signe qui me relie à mon petit animal et je trouve la symbolique jolie. Et moi, ça me fait du bien de penser ça. Je pense que vous pouvez aussi trouver des signes autour de vous. Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Cette citation de Victor Hugo s'applique bien à un animal disparu, je trouve. Pour ma part, Titou est toujours avec moi, il n'y a pas un jour sans que je pense à lui. Mais aujourd'hui, comme ça fait plus d'un an, je dirais que ça me fait plus de bien que de mal. Alors qu'à une époque, c'est vrai que je me disais clairement, il est trop là, je pense trop à lui, je rêve de lui. Et c'était quand même des rêves douloureux où je me réveillais les larmes aux yeux parce que ça avait l'air très vrai qu'il était vraiment là. et du coup... Quand je me réveille, non, c'était juste un rêve. Il est parti, il n'est plus là. Et ça, c'était bouleversant pour moi. Donc, il y a vraiment eu des moments dans le deuil où je me suis dit j'aurais aimé qu'il soit moins là et que je puisse moins y penser. Parce que les souvenirs, à un moment, ils étaient trop douloureux. Aujourd'hui, ils le sont moins, même si ce n'est pas toujours facile d'en parler. Et du coup, je me suis souvent posé cette question. Est-ce que j'ai fait mon deuil ? Avant de travailler sur cet épisode qui m'a vraiment fait beaucoup de bien, d'ailleurs. j'aurais répondu un non franc et catégorique. Non, j'ai pas fait mon deuil et j'arrive pas à aller de l'avant parce qu'il me manque et que je voudrais qu'il soit toujours avec moi. Qu'il a trop compté pour moi aussi pour me dire c'est derrière moi, quoi. Je veux pas accepter que ce soit derrière moi et que j'ai fait mon deuil, cette fameuse phrase, parce que ça veut dire que tout est terminé avec lui et ça me faisait beaucoup culpabiliser. Mais en travaillant sur cet épisode, et donc sur les différentes phases de deuil, de toute évidence, je me rends compte que j'ai réussi à l'atteindre. l'étape ultime qui est la reconstruction, notamment dans un nouveau projet. Donc je crois aujourd'hui que je suis en dernière phase de deuil, que le deuil n'est pas terminé, mais que je suis dans une bonne progression. Ma conclusion, ce sera que après la perte d'un animal, que ce soit quelques jours, quelques semaines, quelques mois ou quelques années, la vie change. La vie est différente, mais c'est pas forcément pour quelque chose de moins bien, c'est juste différent. Moi, j'avais envie de donner ce message d'espoir, de dire à tous ceux qui vivent des deuils animaliers difficiles, de tenir bon, qu'il y ait une lumière au bout du tunnel, même si ça semble long, ça semble infranchissable au début. J'ai aussi envie de vous dire de bien vous entourer, de vous autoriser à pleurer, de ne pas avoir honte, d'avoir du chagrin pour un animal. C'est la société qui nous impose ça, mais on est tous des êtres d'émotion et on a tous le droit de ressentir du chagrin, pour n'importe qui, pour n'importe quoi d'ailleurs. Il faut s'autoriser à prendre soin de soi si on sent qu'on a besoin de voir un professionnel, si on en ressent le besoin. de marcher beaucoup parce que ça fait du bien à la tête, de trouver des rituels, des moyens de rendre hommage à l'animal, la manière qui vous ressemblera le plus et qui vous soulagera le plus surtout. Et puis de consommer des contenus qui vous font du bien, que ce soit de la musique, des podcasts, des lectures, des images, du développement personnel ou au contraire des divertissements pour changer les idées. Et puis tout simplement de prendre soin de vous, d'honorer le souvenir de votre animal de la plus belle des manières. Et ça, ça peut passer, je pense, en retrouvant le goût à la vie. Parce qu'on n'a quand même qu'une vie, on est tous de passage, et que c'est souvent terrible, mais que c'est ainsi, les animaux vivent moins longtemps que nous, pour la plupart évidemment. Donc que c'est dans l'ordre des choses d'être amené à perdre un compagnon de route, et que la meilleure manière de continuer à entretenir le lien qu'on avait avec son animal disparu, c'est de continuer à vivre, à faire vivre son souvenir, et surtout à se rappeler que l'amour ne meurt jamais. Je voulais terminer par un petit mot pour dédier cet épisode à mon amie Lorane, qui traverse plusieurs deuils d'êtres chers, humains et animaux, très rapprochés, très difficiles, et je sais la douleur que c'est pour elle. Donc Lorane, je sais que tu écoutes le podcast, que tu l'aimes beaucoup, et je te renouvelle du coup tout mon soutien dans les épreuves que tu traverses actuellement. Je t'envoie beaucoup de courage, et j'espère que cette petite dédicace te mettra du baume au cœur, et sera une petite éclaircie dans les orages que tu traverses. Prenez soin de vous et de vos animaux, et je vous dis à la prochaine ! avec un nouvel invité. C'était un épisode de l'Echo des museaux, un podcast imaginé et réalisé par Marine Coez. Je vous remercie beaucoup pour votre écoute précieuse. J'espère que ce podcast vous donne envie d'agir à votre niveau car chaque action peut faire la différence pour un monde plus bienveillant envers toutes les espèces animales. Si l'épisode vous a plu, merci d'en parler autour de vous, de laisser des étoiles, des pouces en l'air, un gentil commentaire et de vous abonner depuis votre plateforme d'écoute préférée. Si vous souhaitez être l'invité de ce podcast, ou connaissez quelqu'un qui pourrait l'être, ou me suggérer une thématique pour un prochain épisode, n'hésitez pas à me contacter à lecodemuseau.com. Vous pouvez également suivre ce podcast sur les réseaux sociaux. A bientôt !