Speaker #0L'écho des papillons, des ailes et de l'espoir face au cancer. Un mardi sur deux. Bonjour, je m'appelle Uriel. Uriel avec deux ailes, comme un papillon, symbole de résilience et de renaissance. Née de mon propre parcours face à un cancer colorectal, J'ai créé l'écho des papillons, un podcast nomade réalisé à vélo et en camion. Mon but ? Recueillir sur ma route toute forme d'initiatives et de parcours, sources d'espoir, afin de transmettre à mon tour un peu de lumière aux personnes touchées par un cancer. Cheminer avec moi au cœur de conversations intimes et conviviales, partagées avec des hommes et des femmes qui ont transformé la maladie en force. Découvrez aussi une approche novatrice, globale, et prometteuse dans le traitement du cancer appelé oncologie intégrative. Et parce qu'être malade ne signifie pas renoncer à ses rêves, suivez-moi sur ma route dans mes réflexions et conseils personnels sur le voyage avec un cancer. Que ces dialogues et ces ressources vous aident à déployer vos ailes et dessiner votre chemin sur la voie de l'espoir et de la transformation à l'image de la chrysalide qui devient papillon. Bon voyage sonore ! « Si j'ai d'une seule personne à avoir de l'espoir, je n'aurais pas vécu en vain. » Cette phrase de Martin Luther King résume l'intention de mon podcast « L'écho des papillons » . Vous vous en doutez, le choix du nom « L'écho des papillons » n'est pas le fruit du hasard. Car le papillon incarne parfaitement cette idée de transformation profonde et de renaissance après l'épreuve. Quant à l'écho, il symbolise la résonance de ces témoignages puissants, le partage qui propage l'espoir et la lumière de personne en personne à travers les récits intimes et authentiques que vous entendrez au fil des épisodes. L'écho des papillons, c'est aussi un double voyage, un voyage symbolique à l'intérieur de soi, fait de réflexions, d'émotions, de transformations personnelles, mais aussi un voyage très concret. avec l'itinérance, les rencontres et les échanges. Bref, une aventure. À travers chaque épisode enregistré en itinérance, en extérieur ou dans l'intimité du domicile de mes invités, vous découvrirez des récits forts, sincères et vivants. Je tiens également à préciser que le rendu sonore pourra naturellement varier, parfois en termes de qualité, d'un podcast à l'autre, les conditions d'enregistrement étant systématiquement influencées par les caractéristiques acoustiques. bonnes ou mauvaises, propres à chaque lieu. Ce sont les aléas naturels de la prise de son itinérante. Je vous invite donc à accueillir ces variations comme autant de reflets du réel, des fragments authentiques d'histoires vécues, captés là où la vie s'exprime, tout simplement. C'est d'ailleurs dans cet esprit que j'ai choisi d'enregistrer cet épisode, en pleine nature, au milieu des arbres et du printemps renaissant. Bien, maintenant que le décor est posé, je vais vous expliquer les raisons qui m'ont poussé à réaliser ce podcast. Je dois dire que ce n'est pas un exercice facile pour moi de me mettre à nu, de vous parler de moi derrière ce micro, mais il m'a semblé plus important de dépasser cette peur afin d'être utile au monde, en l'occurrence utile à d'autres malades. Alors, je me lance. Il y a tout juste 4 ans, en mars 2021, J'avais alors 44 ans, ma vie a basculé avec l'annonce d'un cancer colorectal métastatique, puis récidivant. Des mots lourds, difficiles à entendre, à accepter. Mais malgré tout, dès le début, j'ai instinctivement ressenti l'importance de garder espoir. Et petit à petit, j'ai découvert qu'il y avait une Wonder Woman qui sommeillait en moi, et donc, très honnêtement, j'ignorais complètement l'existence jusqu'à présent. Ce fut une belle surprise. Et vous savez quoi ? Je suis sûre qu'il existe potentiellement un Superman ou une Wonder Woman qui sommeille en chacun et chacune de vous. Bien, je continue l'histoire de ma maladie. Je croyais aussi naïvement qu'une fois l'opération et mes douze cures de chimio terminées, le cancer serait derrière moi, que je serais guérie même. Alors le choc fut plus terrible encore à l'annonce de ma première récidive, deux mois seulement après la fin de mes traitements. Et oui, avec seulement 13% de survie à 5 ans, on ne se débarrasse pas d'un cancer colorectal à stade 4 d'un coup de baguette magique. Pourtant, très vite, j'ai décidé que je braverais les statistiques. Et j'oubliais, l'année qui a suivi ma première opération, j'ai enchaîné les occlusions intestinales sur bride, conséquence des adhérences cicatricielles internes de ma chirurgie de 2021. Et puis, quelques mois plus tard, on m'annonçait une deuxième récidive. Le choc passé, c'est vraiment après cette annonce. En mars 2023, j'ai compris à quel point cet espoir était devenu vital et nécessaire pour combattre la maladie à la hauteur d'une défi qu'elle me lançait. À ce moment précis, j'ai su qu'il fallait que je m'engage pleinement, corps et âme, et à temps plein, dans un combat actif pour ma guérison. Cet espoir intense, je l'ai cultivé en me plongeant dans des livres, des recherches, des témoignages de celles et ceux qui avaient réussi à traverser cette épreuve de multiples manières, et même à être guéris ou en rémission durable contre toute attente des médecins. Mais revenons un peu en arrière. Mon histoire avait débuté un peu plus tôt. Deux semaines avant mon tout premier diagnostic en mars 2021, j'avais acheté un vélo, sans imaginer qu'il allait devenir mon allié le plus précieux, ma bouée de sauvetage, ma liberté retrouvée, ma santé. Mon équilibre à la fois physique et mental. Sur mon vélo, j'avais trouvé ma place dans ce monde. Mais j'ai un truc à vous confier. Avant, je n'aimais pas le vélo. Et si vous m'aviez dit quelques années plus tôt qu'il deviendrait ma vélothérapie, je vous aurais franchement rionné. Pourtant, c'est bien un vélo que j'ai fait le tour de la Bretagne entre mes chimios, longé la côte sud-anglaise à l'annonce de ma deuxième récidive, parcouru l'Espagne et le Portugal, après mes traitements en 2023 jusqu'à atteindre Tangier au Maroc. Et bientôt, si ma santé reste stable, je repartirai sur les routes de France pour enregistrer la deuxième saison de ce podcast à vélo. Comme quoi, tout est possible. Quand ce n'est pas à vélo, c'est à bord de mon camion aménagé, dans lequel je vis depuis quelques mois, que je parcours les routes pour aller à la rencontre d'autres histoires comme la mienne, comme je l'ai fait pour la saison 1 que vous allez découvrir au fil des prochaines semaines. des histoires inspirantes, sincères, sensibles, mais toujours porteuses de lumière. Parce que je sais à quel point entendre les témoignages de celles et ceux qui ont traversé la tempête peut aider à faire un pas de plus. Je souhaite donc que chaque épisode vous donne la force, l'inspiration et les ressources nécessaires pour déployer vos ailes. vous aussi et dessinez votre propre chemin. Alors voilà, aujourd'hui ensemble, nous commençons ce voyage sonore. Un voyage qui parle de vie, de rencontre, de résilience, mais aussi de rêve, de route et de liberté. Si je vous raconte tout ça, c'est parce que je veux montrer avec ma propre expérience que voyager ou vivre ses rêves, quels qu'ils soient, avec un cancer, est possible. Cela demande bien sûr d'accepter la maladie, et ça n'est pas toujours facile, de s'adapter en permanence, d'écouter ses limites, d'aller à son rythme, mais croyez-moi, ça en vaut la peine. Même si nous gardons des séquelles souvent invisibles de l'extérieur, même si nous sommes fatigués et notre corps douloureux, même si l'hôpital est devenu notre deuxième maison, que la ritournelle des rendez-vous médicaux s'enchaîne, même quand la peur de ne pas avoir suffisamment de temps devant soi nous happe. Quand l'échéance des examens de contrôle se rapproche et que l'on compte les semaines, puis les jours, avant le jour J, quand on cesse de respirer au moment d'entrer dans le bureau de notre oncologue, tout ça, c'est ma vie désormais, c'est la vôtre sans doute aussi. Pour autant, entre ces angoisses, ces doutes, c'est à quoi bon ? La vie est bel et bien là, plus que jamais, et elle vaut la peine d'être vécue pleinement. du mieux que l'on peut. D'ailleurs, en parlant d'hôpital, au moment où j'enregistre cet épisode, je vais bientôt me faire opérer d'une éventration, une conséquence de la résection de mon colon sigmoïde et du orectum en 2021, avant de me soumettre, comme tous les 3-4 mois, à mes habituels examens de contrôle à la fin du mois d'avril. Je ne cache pas que je commence à compter les jours et à angoisser. J'adapte constamment mes plans et projets de voyage ou autre. Au rythme de ma maladie, de l'angoisse des résultats, de mes nuits et journées découpées par un syndrome de Lars qui m'oblige à me rendre très souvent aux toilettes et perturbe gravement mon sommeil et l'organisation de mes journées. Ce ne sont que des exemples pour vous expliquer que, malgré tout, je refuse de me résigner. Ce n'est pas parce qu'on est malade chronique qu'on est condamné à renoncer à ce qui nous fait vibrer. Le cancer est une rupture, mais il ne définit pas l'avenir. Et je pense que c'est peut-être justement en traversant les épreuves que nous découvrons notre véritable force, notre capacité à renaître autrement. Et on oublie souvent que nous ne sommes pas que malades. J'ai donc décidé de me présenter brièvement, sous un autre angle, afin que vous me connaissiez un peu mieux. Qui suis-je donc en dehors du cancer ? Je dirais d'abord que je suis une voyageuse, au parcours atypique et éclectique, une joyeuse alchimie de toutes mes expériences passées, une touche à tout, autodidacte, créative, artiste dans l'âme, mélomane et ancienne musicienne, poète et photographe. J'ai aussi été animatrice socioculturelle, journaliste et écrivaine publique, réalisatrice audio, fascinée par les récits de vie. Citoyenne du monde, je suis profondément amoureuse des rencontres humaines et des richesses sociales et culturelles. Le sport, la danse libre, la musique, l'art et la nature sont mes refuges, mes sources d'énergie. Curieuse de tout, je me passionne aussi pour la psychologie et la sociologie que j'ai étudiées dans ma jeunesse, de précieux outils qui m'aident à comprendre l'humain dans toute sa complexité. En somme, je suis animée par un désir constant d'explorer, d'apprendre, de créer et surtout de partager. Mais derrière cette facette solaire et joyeuse se cache aussi une femme hypersensible, ultra-anxieuse, facilement ébranlable, complexe, parfois en difficile équilibre. Je n'ai pas toujours su qui j'étais et je me cherche encore. Je n'ai pas toujours osé écouter et vivre ce qui me faisait profondément vibrer. Pendant longtemps, j'ai mis mes passions et mes rêves en sourdine, par crainte du regard des autres, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être légitime, que sais-je encore, par peur à les savoir. Mais la maladie m'a rappelé à l'ordre. Elle m'a enseigné l'urgence de vivre, authentiquement et sans compromis. Bien sûr, exprimer pleinement qui je suis vraiment et vivre ce qui compte véritablement pour moi n'est pas facile tous les jours. C'est un apprentissage qui se fait pas à pas. grâce à un accompagnement psychologique de longue durée et à un travail quotidien sur moi-même. Si je prends le temps de me présenter ainsi à vous aujourd'hui, ce n'est pas pour parler de moi. C'est avant tout pour dire que je ne suis pas une femme exceptionnelle, que je traverse moi aussi des moments de doute, des moments de faiblesse, et que la peur fait, comme vous, partie de mon quotidien. Et sincèrement, rien ne me prédisposait à être aussi résiliente. Ce que je crois néanmoins, c'est que si la maladie bien sûr nous bouscule, nous transforme, nous fragilise parfois, elle peut aussi réveiller en nous des forces et des ressources insoupçonnées chez chacun d'entre nous. Il y a une phrase du célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik, père de la notion de résilience que j'aime particulièrement et qui dit « La résilience, c'est l'art de naviguer dans les torrents » . Moi, je la complète en ajoutant que c'est aussi l'art d'arriver à bon port avec un bateau devenu caravel remplie d'épices et de trésors. Pour moi, ce podcast, c'est un peu l'aboutissement naturel de mon parcours. C'est la malle chargée d'épices, ramenée des quatre coins du monde, dans laquelle mes expériences et celles des autres se mêlent et se font écho. Cette malle, je vous l'offre en cadeau. Prenez ce que vous voulez dedans. Puisez-y une épice ou dix, mettez de la couleur, dessinez le tableau de votre vie. Êtes-vous prêt à cheminer avec moi sur cette route de l'espoir, à découvrir sur le chemin mille et un trésors grâce aux épisodes que je vous partagerai un mardi sur deux ? Au fait, je vous dois quelques explications. Parmi mes invités, je l'ai évoqué au début de cet épisode, vous entendrez des experts en oncologie intégrative et j'imagine que vous vous demandez ce qu'est précisément l'oncologie intégrative. Il s'agit d'une approche novatrice dans le traitement du cancer qui associe le meilleur de la médecine moderne, à des pratiques complémentaires telles que la nutrition, la gestion du stress, l'activité physique adaptée ou encore le recours à la naturopathie. J'insiste sur l'aspect complémentaire et non pas alternatif. Il ne s'agit surtout pas de renoncer au traitement conventionnel. D'ailleurs, et c'est très important, j'en profite pour faire une parenthèse, je ne suis pas médecin et ce podcast ne remplace en aucun cas un avis médical. Les informations... Partagées sont issues de témoignages personnels et ne se substituent jamais aux conseils ou traitements médicaux adaptés à chaque situation. Donc en cas de doute, consultez toujours votre médecin ou un professionnel de santé qualifié. Mais revenons à la définition de l'oncologie intégrative. Son objectif est de soigner chaque personne dans sa globalité en prenant soin du corps, du mental et de l'émotionnel pour renforcer toutes ses ressources intérieures face à la maladie. Cette médecine intégrative commence à trouver sa place en France, notamment grâce à la Société française d'oncologie intégrative. Elle est aujourd'hui solidement appuyée par de nombreuses études scientifiques qui attestent de ses bénéfices concrets pour les patients, notamment la réduction des effets secondaires des traitements, l'amélioration de la qualité de vie, une meilleure récupération physique et le renforcement du système immunitaire, ainsi qu'une augmentation des performances des traitements conventionnels. J'y ai moi-même recours depuis bientôt deux ans dans mon parcours personnel face au cancer et je suis convaincue que c'est grâce à cette approche que je n'ai pas rechuté depuis, alors que tout portait à croire que j'allais enchaîner les récidives, voire pire. Bien sûr, rien n'est jamais gagné, mais chaque mois, chaque année en plus, est un cadeau de la vie. Et surtout, j'ai la sensation de ne plus subir un protocole, mais bien d'être actrice de ma santé. Et ça, ça change tout. Si j'avais déjà fait évoluer mes habitudes de vie dès la première année de mon cancer, je dois dire que c'est depuis deux ans que j'ai apporté des changements radicaux dans toutes les sphères de ma vie. A commencer par l'alimentation qui est devenue désormais un aspect essentiel. Pour faire court, car j'en parlerai dans un podcast ultérieur dédié à l'alimentation anti-cancer, j'ai adopté une alimentation type méditerranéenne et essentiellement bio, sans viande rouge, sans gluten. sans lactose et peu de glucides. Je pratique aussi de jeûne intermittent quotidien avec deux voire un seul repas par jour. Ceci m'amène à cuisiner chaque jour énormément et je prends beaucoup de plaisir à créer, à inventer de nouvelles recettes ou à les adapter, notamment lorsque je suis en voyage, à vélo ou en camion. Comme mon entourage apprécie mes créations culinaires, j'ai décidé de vous les partager également sur mon blog et dans ma newsletter. Outre la cuisine, Je consacre également chaque jour environ une heure à pratiquer une activité physique que j'adapte là aussi en fonction de l'endroit où je me trouve, en voyage, chez des invités, des amis, selon la météo, ma fatigue, etc. J'alterne ainsi entre le vélo, la marche rapide, la course à pied, la danse libre, le renforcement musculaire, le HIIT, la nage, bref, tout y passe. Tout ça, j'en parlerai plus en détail dans des épisodes solos dédiés à ces sujets. Pour finir, j'aimerais apporter quelques précisions sur le processus de résilience central dans mon podcast. La résilience, c'est ce phénomène étonnant que Boris Cyrulnik, que j'ai déjà cité plus haut, a défini comme la capacité à se reconstruire après un traumatisme en trouvant un nouvel équilibre. Il parle de la résilience comme d'un processus vivant, dynamique. Pour faire face à la maladie, nous avons besoin de ressources intérieures bien sûr, mais aussi... extérieure. Et je crois profondément que chaque main tendue, chaque histoire inspirante, chaque rencontre, chaque lecture qui nous redonne courage, espoir, confiance peut devenir ce que Cyrulnik appelle un tuteur de résilience. C'est-à-dire un point d'appui extérieur qui nous aide à nous relever, à grandir et à nous renforcer à nouveau. Personnellement, je suis convaincue aujourd'hui que chacun d'entre nous peut développer cette capacité à rebondir. Pour mieux comprendre comment chacun cultive concrètement cette résilience, certains de mes invités se soumettront à un petit jeu de questions-réponses autour de cette notion. Un moyen simple et inspirant de mieux saisir comment nous pouvons tous avancer malgré les difficultés rencontrées. D'ailleurs, dans le tout premier épisode, qui est déjà mis en ligne, j'ai eu le plaisir de recueillir le témoignage d'Alexandra Delon, une femme lumineuse dont le parcours face à un cancer du sein agressif et sa traversée dans le désert marocain force l'admiration. Son témoignage sera, j'en suis certaine, un formidable message d'espoir pour démarrer ensemble cette aventure sonore. Mais rassurez-vous, il n'est pas nécessaire de traverser le désert pour développer sa résilience. Ces mots résonnent en vous, si vous avez envie de poursuivre cette aventure à mes côtés. Alors je vous invite à vous abonner à ce podcast pour recevoir chaque épisode dès sa sortie, un mardi sur deux. Et n'hésitez pas à le partager si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres personnes. Au-delà de mon podcast, vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter sur mon site www.lesdeuxaillesduriel.com pour être au courant de mes actualités. Vous découvrirez aussi sur ce site mes recettes anti-cancer dont je viens de vous parler juste avant, mes photographies artistiques de voyage que vous pouvez acheter pour soutenir mon podcast et bientôt un blog. Alors si vous avez envie de prendre votre envol avec moi, abonnez-vous, partagez ! et avançons ensemble sur ce chemin d'espoir et de résilience. Bon voyage sonore ! L'écho des papillons, des ailes et de l'espoir face au cancer. Un mardi sur deux.