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Légitimes

Parler en sous-entendu : pourquoi ça te dessert (et abîme tes relations)

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21min |23/10/2025
Play
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21min |23/10/2025
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Description

Tu t’es déjà dit :
👉 « C’est pas possible, il voit bien que je suis à bout… »
👉 « J’aurais pas besoin de lui demander, s’il m’aimait vraiment… »
👉 « Pourquoi faut-il tout expliquer, tout le temps ? »


Si t’as grandi dans un environnement où exprimer tes besoins = être chiante,
Pas étonnant que tu préfères les non-dits, les sous-entendus, ou l’attente d'un changement miraculeux.


Mais soyons honnêtes : ça ne fonctionne pas. Et ça te bouffe.


Dans cet épisode, on démonte ensemble cette stratégie d’attente (très répandue chez les petites filles sages).


Tu comprendras :
✨ Pourquoi tu préfères parfois "espérer qu’il devine" plutôt que formuler un besoin clair
✨ Comment ton cerveau te pousse à rester dans l’attente (même quand ça t’abîme)
✨ Ce que tu risques à espérer sans agir , et pourquoi c’est une forme d’auto-trahison
✨ En quoi poser tes besoins, c’est déjà te voir toi-même (même si l’autre ne répond pas)
✨ Ce que tu peux faire quand l’autre ne change pas… même après avoir parlé


Je te partage aussi l’histoire d’une coachée qui, en osant exprimer un besoin profond, s’est retrouvée face à un choix déchirant… mais salvateur.

Et comment ce choix-là lui a permis (enfin) de se respecter, pour de vrai.


👉 Si tu sens que tu n’es plus prête à faire semblant, à espérer sans fin, ou à porter seule la responsabilité d’une relation… cet épisode va t’aider à reprendre le pouvoir sans devenir une connasse.


Petite précision :
Communiquer ne garantit pas que l’autre change.
Mais ça garantit que toi, tu ne te trahis plus.


La vidéo sur les sous-entendus : https://www.instagram.com/reel/DP3NXx8CBaR/?


👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

—————————————


Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clés concrètes et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Cet épisode est une nouvelle fois sponsorisé par vos retours et commentaires sur Instagram. Suite à une de mes vidéos Petite Fille Sage, ça dégage. Donc vraiment, un grand grand merci à vos retours, à vos commentaires sur mes vidéos, parce que c'est très instructif et puis ça me permet de répondre encore mieux à vos questionnements, à vos problématiques. Donc vraiment, un grand grand merci. Et puis vous pouvez vraiment y aller sur les avis, puis sur les avis sur le podcast également. Donc aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur ce sujet qui était les sous-entendus. J'ai posté une vidéo où j'expliquais que, évidemment, parler en sous-entendu, surtout quand on est une petite fille sage, c'est... assez habituel, mais que, soyons honnêtes, et même moi pour l'avoir pratiqué, j'avoue tout, c'est pas clair du tout. Et c'est même totalement normal qu'on ne nous comprenne pas, parce que les gens ne sont pas mentalistes en face, et qu'il n'y aura jamais rien de plus clair que d'exprimer clairement ce dont on a besoin ou ce dont on a envie. Bon, bref, si t'as pas vu la vidéo, je te remets le lien en description de l'épisode, mais ce qui me paraissait important de te rappeler, c'est qu'évidemment je comprends Et je sais pourquoi t'as tendance à parler en sous-entendu. Parce que si t'as toujours été éduquée justement, si on t'a toujours montré que quand t'exprimais tes besoins, c'était chiant, c'était gênant, c'était dérangeant, voire t'étais punie parce que tu cassais les pieds, évidemment que t'as appris à pas les exprimer, parce que tu t'es rendu compte que de toute façon ça ne sert à rien. Mais au fond de toi, t'es toujours cette petite fille qui espère que l'autre va deviner, qui espère que quelqu'un va venir combler ses besoins. Besoins qui n'ont probablement pas été comblés quand elle était plus jeune par rapport à ses parents, par rapport à ses figures d'autorité. Du coup, en toi, t'es constamment tiraillée entre cette partie de toi qui te dit « Attention, c'est dangereux ! » ou en tout cas « Ça sert à rien d'exprimer ce que tu veux parce que de toute façon, on ne t'écoutera pas. » On ne répondra pas à tes besoins. Et cette partie de toi qui te dit « Ouais, mais quand même, j'aimerais bien qu'on vienne les combler, ces besoins. J'aimerais bien qu'on essaye de voir si c'est pas possible potentiellement. » D'être enfin écoutée, d'être enfin entendue, d'être enfin vue. Ça vaudrait peut-être le coup d'essayer, non ? Ce qui fait que tu t'exprimes pas, parce que t'as cette peur qui est quand même prédominante, mais t'espères quand même. T'as cet espoir que l'autre va comprendre, l'autre va deviner, et l'autre va savoir y répondre. Et si je creuse un petit peu plus, et si je suis aussi honnête avec toi, bien souvent il y a aussi cette idée que nous-mêmes, on connaît pas nos propres besoins. On n'est même pas vraiment au clair avec nos besoins, puisqu'on n'a jamais eu l'espace pour les connaître, faire connaissance avec eux. Du coup, on ne sait pas vraiment ce qu'on veut. On sait que quelque chose nous dérange, on sait que quelque chose semble nous manquer, on sait qu'il y a quelque chose qui nous énerve, qui nous agace, qui nous frustre ou qui nous rend triste, mais derrière, on n'a aucune conscience de ce qui se passe en nous vraiment. En fait, on arrive à peu près à déterminer, ouais, là je suis saoulée, là ça me gonfle, là ça me saoule que mon mec ne débarrasse pas de la vaisselle, ouais là ça me saoule que mon mec Il célèbre pas mes petites victoires comme j'aimerais qu'il le fasse, mais on n'a aucune idée de ce que ça veut réellement dire pour nous, au fond de nous. Parce que c'est bien plus profond que juste, il a pas vidé de la vaisselle, on s'en fout ça finalement. Mais ça explique beaucoup de choses derrière. Il y a des besoins beaucoup plus profonds derrière, et ça généralement, on ne les connaît pas, on n'en a pas conscience. Donc on a aussi envie que l'autre devine, pour que peut-être ça nous éclaire nous, personnellement, sur qu'est-ce qui se passe en nous. sur ce dont on a besoin. Mais évidemment, ça ne fonctionne pas parce que 1. C'est pas le rôle des autres de nous dire de quoi on a besoin. C'est pas le rôle des autres de deviner. Et juste, c'est pas le rôle des autres de faire le travail à notre place, finalement. C'est pas à eux de faire notre propre introspection personnelle. Ils ont pas ces capacités-là. Et puis, soyons honnêtes, ils ont aussi leur propre introspection à faire. C'est la même chose pour tout le monde. Donc c'est clairement pas leur rôle de faire ça. Et si tu es constamment dans cette attente-là, le problème, c'est que... et je pense que tu le vis totalement, t'es complètement frustrée, t'es complètement blasée. Et tu remets juste le pouvoir d'action dans leurs mains au lieu de le garder dans tes mains et de pouvoir faire quelque chose, de pouvoir améliorer les choses. Donc dans la vidéo, j'expliquais clairement que si t'as envie d'être compris, si t'as envie d'être écouté, d'être entendu, la meilleure des techniques, c'est d'exprimer tout simplement ce dont tu as envie. C'est beaucoup moins mystérieux, c'est beaucoup moins stylé, ça casse un peu le truc de il y a quelqu'un qui va venir me sauver, il y a quelqu'un qui va enfin m'écouter, il y a quelqu'un qui va enfin m'entendre. sans que j'ai rien à dire, parce qu'en fait finalement je suis en train de crier en silence depuis tant d'années. Oui, ça casse un peu ce mythe-là, mais en même temps, il n'y a que comme ça que ça va évoluer et que tu vas voir de vrais changements et que tu vas commencer à te sentir respecté, écouté, vu. Donc si tu rêves que ton mec t'offre un bouquet de fleurs, tu peux tout simplement lui exprimer que j'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et tu peux même lui dire, ouais, je suis un petit peu gênée de te demander ça, ça fait peut-être un petit peu bizarre, mais en même temps, peut-être que tu le sais pas. que j'adore les fleurs, parce que peut-être que je t'en ai jamais parlé auparavant, que j'adorais les fleurs. Donc, oui, j'avoue tout. J'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et c'est tout. Et ça, en soi, ça peut paraître être un détail, mais finalement, si tu l'appliques sur chaque besoin que tu as, sur chaque petite chose qui pourrait te faire plaisir, derrière, ça change tout dans ton quotidien. Parce que, un, déjà, toi, tu t'es exprimé, donc déjà, tu t'es respecté, tu t'es vu, tu t'es écouter toi-même ? Parce que je ne te l'ai pas précisé, mais bien souvent quand on est en colère parce que l'autre ne nous écoute pas, c'est aussi qu'on est en colère parce que nous on ne s'écoute pas. Nous on ne prend pas le temps d'exprimer quoi que ce soit. On ne respecte pas nos propres besoins. Donc ça fout la rage de se trahir constamment comme ça. Ce qui fait que quand tu oses exprimer juste ça, sans savoir encore le résultat que ça va donner dans ta relation, etc. Juste le fait d'oser exprimer, d'enfin... écouter toi tes besoins et ce que tu veux, ça va déjà venir renforcer ton estime de toi. Ça va déjà commencer à te sortir de cette invisibilité parce que toi, tu vas commencer à te voir. Et c'est déjà un très très grand pas. Derrière ça, j'ai reçu un commentaire sur cette vidéo qui était méga intéressant et qui m'a donné envie de faire cet épisode. C'est qu'il y a une personne qui m'a dit « Ok, mais si on fait ça, si on applique ça, et qu'il n'y a rien qui change malgré tout. Donc c'est-à-dire, si j'arrête les sous-entendus, ok, je comprends bien que c'est jamais clair pour tout le monde, mais que j'exprime clairement ce dont j'ai besoin, et qu'il ne se passe rien. Qu'est-ce qu'on fait ? Et là, oui, je vais peut-être avoir une réponse qui peut paraître un petit peu désagréable, mais là, tout est entre tes mains. Et la première question à se poser, c'est est-ce que c'est ok pour moi que rien ne change ? Et je mettrais même une petite nuance, Est-ce qu'il n'y a vraiment rien qui a changé ? Ou est-ce que ça n'a pas changé à la hauteur de tes attentes à toi, de ce que toi tu espères, de ce que tu estimes être ? Ok, s'il y a ça, ça, ça, ça, ça, mon besoin est comblé. Parce que j'en parlais dans l'épisode des langages de l'amour, mais parfois on a l'impression que l'autre ne fait rien pour nous, alors qu'en fait il s'exprime d'une manière qui lui correspond, mais qui n'est pas la manière dont nous on perçoit l'amour. Et oui, c'est un gros micmac, c'est complexe, mais l'être humain est complexe en fait, je crois que... Un moment, si tu m'écoutes, tu commences à comprendre que oui, c'est le bordel, il faut dire les choses. Donc déjà, pose-toi ces questions-là et demande-toi est-ce que c'est ok pour moi si rien ne change ? Généralement, la réponse est non, sinon la conversation se terminerait là et tout irait bien sous le soleil. Et c'est là où je vais être désagréable, c'est que si c'est pas ok pour toi que rien ne change, qu'est-ce que toi, tu vas pouvoir mettre en place pour que les choses évoluent pour toi ? Et potentiellement ta relation, mais encore une fois, tu ne contrôles pas. pas les personnes en face de toi. Donc qu'est-ce qui se passe si malgré tous les efforts que tu as mis en place, il ne se passe rien ? Et là, je rajoute encore une nuance. Oui, je sais, je suis une meuf très nuancée, mais il faut aussi laisser le temps au temps. Il faut que tu observes aussi si la personne est quand même ouverte à changer, ouverte à écouter, ouverte à comprendre ce que tu essayes de lui dire et de lui demander. Et que peut-être, oui, tu n'obtiens pas tout de suite le résultat espéré, mais que tu vois qu'il y a des petits efforts qui sont faits régulièrement ? Ou est-ce que la personne, elle est en rejet total ? Il y a vraiment quand même, laisse un petit peu le temps au temps, laisse un petit peu la chance à la personne de s'adapter à ton changement, à toi aussi. Bon, si la personne ne change pas, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, qu'est-ce qu'on fait ? On se pose les bonnes questions. Qu'est-ce que je fais, moi ? Qu'est-ce que je mets en place, moi ? Quelles actions je vais mettre en place s'il n'y a rien qui bouge ? Et pour ça, je vais te donner une étude de cas d'une ancienne coachée. qui était clairement dans cette situation et qui a dû faire face à elle-même, finalement. Donc, elle, elle venait parce qu'elle voulait s'affirmer au travail. Jusque là, ok, très bien. Donc, on a bossé sur ses valeurs, sur ses besoins, on a bossé sur ce qui était important pour elle. Et comme on sépare rarement le pro du perso, c'est même impossible. Je veux dire, si tu commences à bosser sur tes besoins dans le pro, évidemment qu'après, une fois que tu as la technique, tu sais aussi bosser sur tes besoins dans le perso. C'est évident que ça a une répercussion. Et donc, même si l'objectif principal du coaching, c'était sur le pro, Il s'est avéré que ça lui a fait réfléchir aussi sur sa relation avec son conjoint. Ça faisait six ans qu'elle était avec lui, il y a déjà plusieurs fois où elle avait eu envie de se séparer de lui, mais bon, à chaque fois, elle y revenait. Et là, elle commençait à se dire, mais c'est vrai que... En plus, elle le constatait de plus en plus quand ils étaient en sortie, entre potes, enfin, elle commençait à ouvrir les yeux sur les dynamiques. Elle se rendait compte que, je trouve qu'il n'y a pas assez de marques d'affection entre nous, il n'y a pas assez de tendresse, et moi... J'en ai besoin quand même. Moi, c'est vrai que l'image que j'ai du couple et le couple dans lequel j'ai envie de vivre et de m'épanouir, il y a cette affection, il y a cette tendresse, il y a ces marques d'amour. Et au début, bon, elle ne disait rien, elle n'en faisait pas grand-chose parce qu'elle se disait « Ouais, mais peut-être que j'exagère, peut-être que j'en demande trop, c'est déjà très bien, il fait déjà ci, il fait déjà ça, je ne vais pas non plus exagérer. » Comme ce n'était pas l'objectif précis du coaching, on en parlait sans trop en parler. Mais elle continuait à évoluer, elle personnellement, à prendre confiance en elle, à gagner en estime d'elle-même. Ce qui fait qu'à un moment donné, elle s'est dit, ouais, mais j'aimerais bien peut-être lui demander, voilà, clairement, voir comment je peux aller lui dire que j'ai besoin de ça. Voir ce que ça donne, puisqu'avant, elle ne lui en parlait même pas. Donc évidemment, ça ne pouvait pas évoluer. Donc on travaille pendant une séance sur ça, sur comment elle peut aborder le sujet, etc. Elle teste. Elle teste et là, elle voit qu'il comprend sans trop comprendre et surtout qu'il lui dit « Ouais, mais moi, tu sais, je ne suis pas très tactile, pas très comme ça. En fait, ce n'est pas ma manière d'être. Ce n'est pas ma manière de te montrer mon amour. » Et là, elle s'est retrouvée quand même avec un sacré dilemme parce que, évidemment, l'avantage quand tu ne demandes jamais rien, quand tu n'ouvres jamais le sujet, bon, tu n'as pas ce que tu veux, tu n'obtiens pas ce que tu veux, mais tu as toujours ce doute permanent que potentiellement, tu pourras l'avoir. Alors que si tu poses clairement le sujet sur la table, ben là, au bout d'un moment, tu vas avoir une réponse. Et peut-être que la réponse va pas te plaire, et que là, ça sera sûr, ça sera concret. Non, il ne peut pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Et là, ben ouais, ça fait chier, parce qu'il va falloir prendre ses responsabilités, et tu pourras plus faire comme si tu savais pas. Tu pourras plus être dans le déni. Tu pourras plus trahir tes besoins comme ça. Donc bon, elle avait mis les pieds dans le plat, donc là, fallait qu'elle fasse un choix pour elle. Fallait qu'elle prenne une décision. Ok. C'est pas sa manière d'être, il pourra faire des efforts, mais lui, ça sera aussi trahir sa personnalité. Il sera pas à l'aise, donc ça va pas durer dans le temps de toute façon. Qu'est-ce que je fais avec ça ? Est-ce que je me dis je me contente de ça, mais je sais au fond de moi que je serai malheureuse parce qu'en fait j'ai vraiment besoin de ces marques d'attention ? Ou est-ce que du coup, je suis honnête avec moi-même et je me dis ça ne me convient pas, et ça ne me conviendra jamais, et j'ai pas envie d'être malheureuse. J'ai pas envie de me contenter du minimum. parce qu'il ne pourra pas me donner plus et que je me dis que peut-être je ne trouverai jamais mieux ailleurs ou que peut-être personne ne voudra de moi. Donc on a terminé le coaching ensemble par rapport à son objectif pro qui a été totalement validé où elle a su prendre sa place au travail là où elle n'osait pas recadrer ses collègues hommes parce qu'elle se disait ouais mais moi je suis jeune, je suis une femme donc ils ne vont pas m'écouter. Elle a su les recadrer et reprendre sa place de manager finalement. J'avais pas la réponse de ce qui allait se passer avec son conjoint. C'était pas l'objectif principal de toute façon. Sauf qu'un mois après, j'ai eu de ces nouvelles, et là je suis tombée des nues, j'étais choquée parce qu'elle me dit « bah écoute, j'ai quitté mon mec. J'ai quitté mon mec, je suis partie, je lui ai dit que c'était terminé, et cette fois c'est vraiment terminé quoi. » Et j'ai été choquée parce qu'en un mois, c'est court finalement. Et même si je voyais qu'elle avait vachement évolué, c'était quand même une relation qui durait depuis 6 ans, donc c'est pas facile de mettre un terme à ça. Et là, elle me l'a dit avec une telle assurance, je voyais bien qu'il n'y avait pas de regrets, il n'y avait pas de doutes, etc. Elle savait que c'était la bonne décision pour elle. Et elle m'a dit, oui, je suis triste, évidemment, je suis triste. Ça met fin à une relation, ça se passait bien en soi, donc bien sûr que je suis triste de terminer ça. Mais je sais que c'est la décision juste pour moi, parce que je me suis rendue compte que mon besoin d'affection et de tendresse, il est légitime. J'ai le droit de le ressentir, j'ai le droit de l'avoir et surtout, c'est ce que je veux pour ma relation amoureuse. Et ce que j'ai trouvé très fort, c'est qu'elle avait un recul énorme sur la situation parce qu'elle me dit Que lui, il n'ait pas été capable de m'apporter ça, c'est ok. C'est pas sa manière d'être et j'ai pas envie de le forcer à être quelqu'un qu'il n'est pas. Mais moi, du coup, je demande plus, je m'attends à plus. Je veux pas me contenter de ça. Et tant pis si je suis célibataire pendant un moment, mais moi, je veux une relation dans laquelle j'aurai ces marques d'affection, ces marques de tendresse. Et j'ai trouvé ça juste... Bah j'étais bouche bée, vraiment, j'étais là genre, oh putain, waouh ! Et je suis toujours un peu choquée quand je vois vos évolutions en coaching, en fait, parce qu'on part d'une petite fille sage, très discrète, qui n'ose rien dire, parce qu'elle a toujours peur de blesser, à une meuf qui prend une décision aussi importante que de terminer une relation, et qu'il le fait avec assurance, qu'il le fait hop, comme ça, un petit peu du jour au lendemain, et qu'il ne regrette pas. Et j'ai eu de ces nouvelles un an après, et elle n'était pas retournée avec lui. Elle était toujours très sûre de sa décision, elle me disait bon, il faut s'habituer au célibat et à revivre seule, mais elle fait chuter tellement mieux dans ma tête maintenant que c'est pas un problème. Et donc c'est ça que je veux t'expliquer dans le fait que si rien ne change, qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qu'on fait ? C'est que déjà, il va falloir se rendre compte et accepter, même si c'est pas facile, de faire le deuil potentiellement d'une relation que t'espérais, que tu es idéalisée. Et de comprendre que cette relation, elle ne changera peut-être jamais, que cette personne ne changera peut-être jamais, et que c'est pas en insistant, en faisant la gueule, en piquant des crises, en te mettant à bouder, ou en sacrifiant complètement tous tes besoins, que ça changera quoi que ce soit. Dans tous les cas, il y a quelqu'un qui finira malheureux, voire tous les deux. Et je parle de relation amoureuse, là, mais ça marche dans les amitiés, ça marche avec la famille, c'est exactement la même chose, c'est les mêmes dynamiques. Donc l'idée, c'est 1. D'accepter de faire ce deuil-là et d'accepter que tu ne pourras pas contrôler ce qui se passe et que si la personne ne peut pas venir combler ton besoin et si elle ne veut pas le faire, parce que bien sûr qu'il y en a aussi, c'est vraiment une histoire de « je ne veux pas, je m'en fiche » , et bien dans ce cas-là, c'est à toi de prendre la décision, c'est à toi d'agir pour toi. Et c'est à toi de t'apporter un respect suffisant pour dire « en fait, ça ne me convient pas et je ne vais pas rester volontairement » . Parce que c'est ça le truc, une fois que t'en as conscience, c'est que si tu continues à rester là, c'est que tu restes volontairement. Je vais pas continuer à rester volontairement dans une situation qui ne me convient pas, qui me fait du mal, ou juste qui vient pas combler mes besoins qui sont méga importants pour moi. Et alors attention, évidemment, je dis pas que c'est facile, parce qu'il y a toujours quelque chose qui nous retient. Il y a toujours quelque chose qui nous fait dire oui, mais bon, en soi c'est pas si mal, parce que justement, je le répète à tous les épisodes sûrement, mais... Ton cerveau, il ne veut pas te rendre heureuse, il veut te mettre en sécurité. Donc même si c'est une zone de confort inconfortable, ce genre de situation reste confortable parce que familière. Donc bien sûr que dès que tu vas commencer à enclencher une réflexion de changement et de bouleversement même peut-être de ta vie, de tes habitudes, ton cerveau, il va enclencher les bons souvenirs. Il va commencer à dire oui, mais rappelle-toi, là c'était bien, là tu as vécu des bons moments, ça c'est plutôt cool. Il a quand même des qualités, tu ne vas pas arrêter ça maintenant. Et tu vois, ça marche pour un mec comme pour un job. Mais je t'invite à mettre un peu de conscience sur ce qui se passe, sur cette dynamique de ton cerveau qui essaie de te protéger et de remettre les choses en perspective. De dire oui, ok, évidemment, il y a des avantages à cette relation, à cette situation, évidemment. Mais je ne vous lis pas le pourquoi. Je voulais partir et que ça a d'autant plus d'importance. Donc peu importe si ça prend du temps, si tu as besoin de temps. pour mettre en place certaines actions, pour changer de job, pour recréer une situation dans laquelle tu te sentiras en sécurité. Peu importe si ça prend du temps. Parce que oui, ça en prendra. Parce que oui, il y aura des moments où ça sera inconfortable. Oui, il y a des moments où tu vas dire « Merde, qu'est-ce que j'ai fait ? » etc. Mais ça, c'est normal, ça fait partie du processus. Mais derrière, tu t'en voudras jamais d'avoir respecté tes propres besoins et d'enfin avoir agi pour toi, pour défendre tes besoins et te dire Oui, je suis légitime, oui, je mérite mieux. Donc prends le temps qu'il te faut pour le faire, accepte l'inconfort, mais si tu vois que rien ne change et que ça te saoule, c'est à toi de changer. C'est à toi de faire bouger les choses, c'est à toi de prendre une décision pour toi, pour te respecter, pour te protéger. Parce que tu ne peux pas reprocher à quelqu'un de ne jamais changer et lui reprocher constamment, constamment, constamment, alors qu'au final, toi non plus, tu ne changes pas si tu t'obstines à faire ça tout le temps. Et oui, je sais, c'est désagréable quand je dis ça, mais en même temps, c'est la vérité. Si tu t'obstines à essayer, à espérer que quelqu'un change, en fait, tu perds une énergie folle que tu pourrais redistribuer quelque part sur quelque chose qui te plaît, quelque chose qui a du sens pour toi. Et avec des personnes qui seront capables d'écouter ce que tu dis, capables d'écouter tes limites, capables de respecter tes besoins. Voilà, si rien ne change, c'est à toi de changer quelque chose. Mais je précise encore une fois, c'est pas toi qui dois te soumettre, toi qui dois te plier à l'autre, toi qui dois te contenter de ce que tu as déjà, c'est pas ça. C'est tu changes quelque chose pour toi, ton respect, ton bien-être. Je le répète, je le dis plusieurs fois pour que tu comprennes bien, mais c'est ça l'idée. Je change quelque chose parce que je vois qu'en face, il n'y aura pas ce que j'attends, la personne ne pourra pas combler ça. ne veut pas peut-être combler ça. Donc c'est à moi d'agir pour moi, et pas dans l'attente d'eux. Je te laisserai sur cette fin d'épisode, j'espère qu'il t'aura plu. Si jamais tu veux qu'on en discute ensemble, parce que justement, tu te retrouves un peu dans cette situation, mais tu as encore du mal à trouver que tes besoins sont légitimes, tu as encore du mal à te dire que tu vas devoir faire ce choix, tu vas devoir prendre action, tu as un peu peur des conséquences, de ce qui va passer derrière, tu peux réserver un appel découverte dans la description. on pourra en parler ensemble et voir ce qui est possible de faire en coaching ou pas. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine, sois légitime et prends bien soin de toi. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode, et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, Tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify, ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance. Je te dis à la semaine prochaine. Et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.

Description

Tu t’es déjà dit :
👉 « C’est pas possible, il voit bien que je suis à bout… »
👉 « J’aurais pas besoin de lui demander, s’il m’aimait vraiment… »
👉 « Pourquoi faut-il tout expliquer, tout le temps ? »


Si t’as grandi dans un environnement où exprimer tes besoins = être chiante,
Pas étonnant que tu préfères les non-dits, les sous-entendus, ou l’attente d'un changement miraculeux.


Mais soyons honnêtes : ça ne fonctionne pas. Et ça te bouffe.


Dans cet épisode, on démonte ensemble cette stratégie d’attente (très répandue chez les petites filles sages).


Tu comprendras :
✨ Pourquoi tu préfères parfois "espérer qu’il devine" plutôt que formuler un besoin clair
✨ Comment ton cerveau te pousse à rester dans l’attente (même quand ça t’abîme)
✨ Ce que tu risques à espérer sans agir , et pourquoi c’est une forme d’auto-trahison
✨ En quoi poser tes besoins, c’est déjà te voir toi-même (même si l’autre ne répond pas)
✨ Ce que tu peux faire quand l’autre ne change pas… même après avoir parlé


Je te partage aussi l’histoire d’une coachée qui, en osant exprimer un besoin profond, s’est retrouvée face à un choix déchirant… mais salvateur.

Et comment ce choix-là lui a permis (enfin) de se respecter, pour de vrai.


👉 Si tu sens que tu n’es plus prête à faire semblant, à espérer sans fin, ou à porter seule la responsabilité d’une relation… cet épisode va t’aider à reprendre le pouvoir sans devenir une connasse.


Petite précision :
Communiquer ne garantit pas que l’autre change.
Mais ça garantit que toi, tu ne te trahis plus.


La vidéo sur les sous-entendus : https://www.instagram.com/reel/DP3NXx8CBaR/?


👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

—————————————


Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clés concrètes et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Cet épisode est une nouvelle fois sponsorisé par vos retours et commentaires sur Instagram. Suite à une de mes vidéos Petite Fille Sage, ça dégage. Donc vraiment, un grand grand merci à vos retours, à vos commentaires sur mes vidéos, parce que c'est très instructif et puis ça me permet de répondre encore mieux à vos questionnements, à vos problématiques. Donc vraiment, un grand grand merci. Et puis vous pouvez vraiment y aller sur les avis, puis sur les avis sur le podcast également. Donc aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur ce sujet qui était les sous-entendus. J'ai posté une vidéo où j'expliquais que, évidemment, parler en sous-entendu, surtout quand on est une petite fille sage, c'est... assez habituel, mais que, soyons honnêtes, et même moi pour l'avoir pratiqué, j'avoue tout, c'est pas clair du tout. Et c'est même totalement normal qu'on ne nous comprenne pas, parce que les gens ne sont pas mentalistes en face, et qu'il n'y aura jamais rien de plus clair que d'exprimer clairement ce dont on a besoin ou ce dont on a envie. Bon, bref, si t'as pas vu la vidéo, je te remets le lien en description de l'épisode, mais ce qui me paraissait important de te rappeler, c'est qu'évidemment je comprends Et je sais pourquoi t'as tendance à parler en sous-entendu. Parce que si t'as toujours été éduquée justement, si on t'a toujours montré que quand t'exprimais tes besoins, c'était chiant, c'était gênant, c'était dérangeant, voire t'étais punie parce que tu cassais les pieds, évidemment que t'as appris à pas les exprimer, parce que tu t'es rendu compte que de toute façon ça ne sert à rien. Mais au fond de toi, t'es toujours cette petite fille qui espère que l'autre va deviner, qui espère que quelqu'un va venir combler ses besoins. Besoins qui n'ont probablement pas été comblés quand elle était plus jeune par rapport à ses parents, par rapport à ses figures d'autorité. Du coup, en toi, t'es constamment tiraillée entre cette partie de toi qui te dit « Attention, c'est dangereux ! » ou en tout cas « Ça sert à rien d'exprimer ce que tu veux parce que de toute façon, on ne t'écoutera pas. » On ne répondra pas à tes besoins. Et cette partie de toi qui te dit « Ouais, mais quand même, j'aimerais bien qu'on vienne les combler, ces besoins. J'aimerais bien qu'on essaye de voir si c'est pas possible potentiellement. » D'être enfin écoutée, d'être enfin entendue, d'être enfin vue. Ça vaudrait peut-être le coup d'essayer, non ? Ce qui fait que tu t'exprimes pas, parce que t'as cette peur qui est quand même prédominante, mais t'espères quand même. T'as cet espoir que l'autre va comprendre, l'autre va deviner, et l'autre va savoir y répondre. Et si je creuse un petit peu plus, et si je suis aussi honnête avec toi, bien souvent il y a aussi cette idée que nous-mêmes, on connaît pas nos propres besoins. On n'est même pas vraiment au clair avec nos besoins, puisqu'on n'a jamais eu l'espace pour les connaître, faire connaissance avec eux. Du coup, on ne sait pas vraiment ce qu'on veut. On sait que quelque chose nous dérange, on sait que quelque chose semble nous manquer, on sait qu'il y a quelque chose qui nous énerve, qui nous agace, qui nous frustre ou qui nous rend triste, mais derrière, on n'a aucune conscience de ce qui se passe en nous vraiment. En fait, on arrive à peu près à déterminer, ouais, là je suis saoulée, là ça me gonfle, là ça me saoule que mon mec ne débarrasse pas de la vaisselle, ouais là ça me saoule que mon mec Il célèbre pas mes petites victoires comme j'aimerais qu'il le fasse, mais on n'a aucune idée de ce que ça veut réellement dire pour nous, au fond de nous. Parce que c'est bien plus profond que juste, il a pas vidé de la vaisselle, on s'en fout ça finalement. Mais ça explique beaucoup de choses derrière. Il y a des besoins beaucoup plus profonds derrière, et ça généralement, on ne les connaît pas, on n'en a pas conscience. Donc on a aussi envie que l'autre devine, pour que peut-être ça nous éclaire nous, personnellement, sur qu'est-ce qui se passe en nous. sur ce dont on a besoin. Mais évidemment, ça ne fonctionne pas parce que 1. C'est pas le rôle des autres de nous dire de quoi on a besoin. C'est pas le rôle des autres de deviner. Et juste, c'est pas le rôle des autres de faire le travail à notre place, finalement. C'est pas à eux de faire notre propre introspection personnelle. Ils ont pas ces capacités-là. Et puis, soyons honnêtes, ils ont aussi leur propre introspection à faire. C'est la même chose pour tout le monde. Donc c'est clairement pas leur rôle de faire ça. Et si tu es constamment dans cette attente-là, le problème, c'est que... et je pense que tu le vis totalement, t'es complètement frustrée, t'es complètement blasée. Et tu remets juste le pouvoir d'action dans leurs mains au lieu de le garder dans tes mains et de pouvoir faire quelque chose, de pouvoir améliorer les choses. Donc dans la vidéo, j'expliquais clairement que si t'as envie d'être compris, si t'as envie d'être écouté, d'être entendu, la meilleure des techniques, c'est d'exprimer tout simplement ce dont tu as envie. C'est beaucoup moins mystérieux, c'est beaucoup moins stylé, ça casse un peu le truc de il y a quelqu'un qui va venir me sauver, il y a quelqu'un qui va enfin m'écouter, il y a quelqu'un qui va enfin m'entendre. sans que j'ai rien à dire, parce qu'en fait finalement je suis en train de crier en silence depuis tant d'années. Oui, ça casse un peu ce mythe-là, mais en même temps, il n'y a que comme ça que ça va évoluer et que tu vas voir de vrais changements et que tu vas commencer à te sentir respecté, écouté, vu. Donc si tu rêves que ton mec t'offre un bouquet de fleurs, tu peux tout simplement lui exprimer que j'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et tu peux même lui dire, ouais, je suis un petit peu gênée de te demander ça, ça fait peut-être un petit peu bizarre, mais en même temps, peut-être que tu le sais pas. que j'adore les fleurs, parce que peut-être que je t'en ai jamais parlé auparavant, que j'adorais les fleurs. Donc, oui, j'avoue tout. J'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et c'est tout. Et ça, en soi, ça peut paraître être un détail, mais finalement, si tu l'appliques sur chaque besoin que tu as, sur chaque petite chose qui pourrait te faire plaisir, derrière, ça change tout dans ton quotidien. Parce que, un, déjà, toi, tu t'es exprimé, donc déjà, tu t'es respecté, tu t'es vu, tu t'es écouter toi-même ? Parce que je ne te l'ai pas précisé, mais bien souvent quand on est en colère parce que l'autre ne nous écoute pas, c'est aussi qu'on est en colère parce que nous on ne s'écoute pas. Nous on ne prend pas le temps d'exprimer quoi que ce soit. On ne respecte pas nos propres besoins. Donc ça fout la rage de se trahir constamment comme ça. Ce qui fait que quand tu oses exprimer juste ça, sans savoir encore le résultat que ça va donner dans ta relation, etc. Juste le fait d'oser exprimer, d'enfin... écouter toi tes besoins et ce que tu veux, ça va déjà venir renforcer ton estime de toi. Ça va déjà commencer à te sortir de cette invisibilité parce que toi, tu vas commencer à te voir. Et c'est déjà un très très grand pas. Derrière ça, j'ai reçu un commentaire sur cette vidéo qui était méga intéressant et qui m'a donné envie de faire cet épisode. C'est qu'il y a une personne qui m'a dit « Ok, mais si on fait ça, si on applique ça, et qu'il n'y a rien qui change malgré tout. Donc c'est-à-dire, si j'arrête les sous-entendus, ok, je comprends bien que c'est jamais clair pour tout le monde, mais que j'exprime clairement ce dont j'ai besoin, et qu'il ne se passe rien. Qu'est-ce qu'on fait ? Et là, oui, je vais peut-être avoir une réponse qui peut paraître un petit peu désagréable, mais là, tout est entre tes mains. Et la première question à se poser, c'est est-ce que c'est ok pour moi que rien ne change ? Et je mettrais même une petite nuance, Est-ce qu'il n'y a vraiment rien qui a changé ? Ou est-ce que ça n'a pas changé à la hauteur de tes attentes à toi, de ce que toi tu espères, de ce que tu estimes être ? Ok, s'il y a ça, ça, ça, ça, ça, mon besoin est comblé. Parce que j'en parlais dans l'épisode des langages de l'amour, mais parfois on a l'impression que l'autre ne fait rien pour nous, alors qu'en fait il s'exprime d'une manière qui lui correspond, mais qui n'est pas la manière dont nous on perçoit l'amour. Et oui, c'est un gros micmac, c'est complexe, mais l'être humain est complexe en fait, je crois que... Un moment, si tu m'écoutes, tu commences à comprendre que oui, c'est le bordel, il faut dire les choses. Donc déjà, pose-toi ces questions-là et demande-toi est-ce que c'est ok pour moi si rien ne change ? Généralement, la réponse est non, sinon la conversation se terminerait là et tout irait bien sous le soleil. Et c'est là où je vais être désagréable, c'est que si c'est pas ok pour toi que rien ne change, qu'est-ce que toi, tu vas pouvoir mettre en place pour que les choses évoluent pour toi ? Et potentiellement ta relation, mais encore une fois, tu ne contrôles pas. pas les personnes en face de toi. Donc qu'est-ce qui se passe si malgré tous les efforts que tu as mis en place, il ne se passe rien ? Et là, je rajoute encore une nuance. Oui, je sais, je suis une meuf très nuancée, mais il faut aussi laisser le temps au temps. Il faut que tu observes aussi si la personne est quand même ouverte à changer, ouverte à écouter, ouverte à comprendre ce que tu essayes de lui dire et de lui demander. Et que peut-être, oui, tu n'obtiens pas tout de suite le résultat espéré, mais que tu vois qu'il y a des petits efforts qui sont faits régulièrement ? Ou est-ce que la personne, elle est en rejet total ? Il y a vraiment quand même, laisse un petit peu le temps au temps, laisse un petit peu la chance à la personne de s'adapter à ton changement, à toi aussi. Bon, si la personne ne change pas, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, qu'est-ce qu'on fait ? On se pose les bonnes questions. Qu'est-ce que je fais, moi ? Qu'est-ce que je mets en place, moi ? Quelles actions je vais mettre en place s'il n'y a rien qui bouge ? Et pour ça, je vais te donner une étude de cas d'une ancienne coachée. qui était clairement dans cette situation et qui a dû faire face à elle-même, finalement. Donc, elle, elle venait parce qu'elle voulait s'affirmer au travail. Jusque là, ok, très bien. Donc, on a bossé sur ses valeurs, sur ses besoins, on a bossé sur ce qui était important pour elle. Et comme on sépare rarement le pro du perso, c'est même impossible. Je veux dire, si tu commences à bosser sur tes besoins dans le pro, évidemment qu'après, une fois que tu as la technique, tu sais aussi bosser sur tes besoins dans le perso. C'est évident que ça a une répercussion. Et donc, même si l'objectif principal du coaching, c'était sur le pro, Il s'est avéré que ça lui a fait réfléchir aussi sur sa relation avec son conjoint. Ça faisait six ans qu'elle était avec lui, il y a déjà plusieurs fois où elle avait eu envie de se séparer de lui, mais bon, à chaque fois, elle y revenait. Et là, elle commençait à se dire, mais c'est vrai que... En plus, elle le constatait de plus en plus quand ils étaient en sortie, entre potes, enfin, elle commençait à ouvrir les yeux sur les dynamiques. Elle se rendait compte que, je trouve qu'il n'y a pas assez de marques d'affection entre nous, il n'y a pas assez de tendresse, et moi... J'en ai besoin quand même. Moi, c'est vrai que l'image que j'ai du couple et le couple dans lequel j'ai envie de vivre et de m'épanouir, il y a cette affection, il y a cette tendresse, il y a ces marques d'amour. Et au début, bon, elle ne disait rien, elle n'en faisait pas grand-chose parce qu'elle se disait « Ouais, mais peut-être que j'exagère, peut-être que j'en demande trop, c'est déjà très bien, il fait déjà ci, il fait déjà ça, je ne vais pas non plus exagérer. » Comme ce n'était pas l'objectif précis du coaching, on en parlait sans trop en parler. Mais elle continuait à évoluer, elle personnellement, à prendre confiance en elle, à gagner en estime d'elle-même. Ce qui fait qu'à un moment donné, elle s'est dit, ouais, mais j'aimerais bien peut-être lui demander, voilà, clairement, voir comment je peux aller lui dire que j'ai besoin de ça. Voir ce que ça donne, puisqu'avant, elle ne lui en parlait même pas. Donc évidemment, ça ne pouvait pas évoluer. Donc on travaille pendant une séance sur ça, sur comment elle peut aborder le sujet, etc. Elle teste. Elle teste et là, elle voit qu'il comprend sans trop comprendre et surtout qu'il lui dit « Ouais, mais moi, tu sais, je ne suis pas très tactile, pas très comme ça. En fait, ce n'est pas ma manière d'être. Ce n'est pas ma manière de te montrer mon amour. » Et là, elle s'est retrouvée quand même avec un sacré dilemme parce que, évidemment, l'avantage quand tu ne demandes jamais rien, quand tu n'ouvres jamais le sujet, bon, tu n'as pas ce que tu veux, tu n'obtiens pas ce que tu veux, mais tu as toujours ce doute permanent que potentiellement, tu pourras l'avoir. Alors que si tu poses clairement le sujet sur la table, ben là, au bout d'un moment, tu vas avoir une réponse. Et peut-être que la réponse va pas te plaire, et que là, ça sera sûr, ça sera concret. Non, il ne peut pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Et là, ben ouais, ça fait chier, parce qu'il va falloir prendre ses responsabilités, et tu pourras plus faire comme si tu savais pas. Tu pourras plus être dans le déni. Tu pourras plus trahir tes besoins comme ça. Donc bon, elle avait mis les pieds dans le plat, donc là, fallait qu'elle fasse un choix pour elle. Fallait qu'elle prenne une décision. Ok. C'est pas sa manière d'être, il pourra faire des efforts, mais lui, ça sera aussi trahir sa personnalité. Il sera pas à l'aise, donc ça va pas durer dans le temps de toute façon. Qu'est-ce que je fais avec ça ? Est-ce que je me dis je me contente de ça, mais je sais au fond de moi que je serai malheureuse parce qu'en fait j'ai vraiment besoin de ces marques d'attention ? Ou est-ce que du coup, je suis honnête avec moi-même et je me dis ça ne me convient pas, et ça ne me conviendra jamais, et j'ai pas envie d'être malheureuse. J'ai pas envie de me contenter du minimum. parce qu'il ne pourra pas me donner plus et que je me dis que peut-être je ne trouverai jamais mieux ailleurs ou que peut-être personne ne voudra de moi. Donc on a terminé le coaching ensemble par rapport à son objectif pro qui a été totalement validé où elle a su prendre sa place au travail là où elle n'osait pas recadrer ses collègues hommes parce qu'elle se disait ouais mais moi je suis jeune, je suis une femme donc ils ne vont pas m'écouter. Elle a su les recadrer et reprendre sa place de manager finalement. J'avais pas la réponse de ce qui allait se passer avec son conjoint. C'était pas l'objectif principal de toute façon. Sauf qu'un mois après, j'ai eu de ces nouvelles, et là je suis tombée des nues, j'étais choquée parce qu'elle me dit « bah écoute, j'ai quitté mon mec. J'ai quitté mon mec, je suis partie, je lui ai dit que c'était terminé, et cette fois c'est vraiment terminé quoi. » Et j'ai été choquée parce qu'en un mois, c'est court finalement. Et même si je voyais qu'elle avait vachement évolué, c'était quand même une relation qui durait depuis 6 ans, donc c'est pas facile de mettre un terme à ça. Et là, elle me l'a dit avec une telle assurance, je voyais bien qu'il n'y avait pas de regrets, il n'y avait pas de doutes, etc. Elle savait que c'était la bonne décision pour elle. Et elle m'a dit, oui, je suis triste, évidemment, je suis triste. Ça met fin à une relation, ça se passait bien en soi, donc bien sûr que je suis triste de terminer ça. Mais je sais que c'est la décision juste pour moi, parce que je me suis rendue compte que mon besoin d'affection et de tendresse, il est légitime. J'ai le droit de le ressentir, j'ai le droit de l'avoir et surtout, c'est ce que je veux pour ma relation amoureuse. Et ce que j'ai trouvé très fort, c'est qu'elle avait un recul énorme sur la situation parce qu'elle me dit Que lui, il n'ait pas été capable de m'apporter ça, c'est ok. C'est pas sa manière d'être et j'ai pas envie de le forcer à être quelqu'un qu'il n'est pas. Mais moi, du coup, je demande plus, je m'attends à plus. Je veux pas me contenter de ça. Et tant pis si je suis célibataire pendant un moment, mais moi, je veux une relation dans laquelle j'aurai ces marques d'affection, ces marques de tendresse. Et j'ai trouvé ça juste... Bah j'étais bouche bée, vraiment, j'étais là genre, oh putain, waouh ! Et je suis toujours un peu choquée quand je vois vos évolutions en coaching, en fait, parce qu'on part d'une petite fille sage, très discrète, qui n'ose rien dire, parce qu'elle a toujours peur de blesser, à une meuf qui prend une décision aussi importante que de terminer une relation, et qu'il le fait avec assurance, qu'il le fait hop, comme ça, un petit peu du jour au lendemain, et qu'il ne regrette pas. Et j'ai eu de ces nouvelles un an après, et elle n'était pas retournée avec lui. Elle était toujours très sûre de sa décision, elle me disait bon, il faut s'habituer au célibat et à revivre seule, mais elle fait chuter tellement mieux dans ma tête maintenant que c'est pas un problème. Et donc c'est ça que je veux t'expliquer dans le fait que si rien ne change, qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qu'on fait ? C'est que déjà, il va falloir se rendre compte et accepter, même si c'est pas facile, de faire le deuil potentiellement d'une relation que t'espérais, que tu es idéalisée. Et de comprendre que cette relation, elle ne changera peut-être jamais, que cette personne ne changera peut-être jamais, et que c'est pas en insistant, en faisant la gueule, en piquant des crises, en te mettant à bouder, ou en sacrifiant complètement tous tes besoins, que ça changera quoi que ce soit. Dans tous les cas, il y a quelqu'un qui finira malheureux, voire tous les deux. Et je parle de relation amoureuse, là, mais ça marche dans les amitiés, ça marche avec la famille, c'est exactement la même chose, c'est les mêmes dynamiques. Donc l'idée, c'est 1. D'accepter de faire ce deuil-là et d'accepter que tu ne pourras pas contrôler ce qui se passe et que si la personne ne peut pas venir combler ton besoin et si elle ne veut pas le faire, parce que bien sûr qu'il y en a aussi, c'est vraiment une histoire de « je ne veux pas, je m'en fiche » , et bien dans ce cas-là, c'est à toi de prendre la décision, c'est à toi d'agir pour toi. Et c'est à toi de t'apporter un respect suffisant pour dire « en fait, ça ne me convient pas et je ne vais pas rester volontairement » . Parce que c'est ça le truc, une fois que t'en as conscience, c'est que si tu continues à rester là, c'est que tu restes volontairement. Je vais pas continuer à rester volontairement dans une situation qui ne me convient pas, qui me fait du mal, ou juste qui vient pas combler mes besoins qui sont méga importants pour moi. Et alors attention, évidemment, je dis pas que c'est facile, parce qu'il y a toujours quelque chose qui nous retient. Il y a toujours quelque chose qui nous fait dire oui, mais bon, en soi c'est pas si mal, parce que justement, je le répète à tous les épisodes sûrement, mais... Ton cerveau, il ne veut pas te rendre heureuse, il veut te mettre en sécurité. Donc même si c'est une zone de confort inconfortable, ce genre de situation reste confortable parce que familière. Donc bien sûr que dès que tu vas commencer à enclencher une réflexion de changement et de bouleversement même peut-être de ta vie, de tes habitudes, ton cerveau, il va enclencher les bons souvenirs. Il va commencer à dire oui, mais rappelle-toi, là c'était bien, là tu as vécu des bons moments, ça c'est plutôt cool. Il a quand même des qualités, tu ne vas pas arrêter ça maintenant. Et tu vois, ça marche pour un mec comme pour un job. Mais je t'invite à mettre un peu de conscience sur ce qui se passe, sur cette dynamique de ton cerveau qui essaie de te protéger et de remettre les choses en perspective. De dire oui, ok, évidemment, il y a des avantages à cette relation, à cette situation, évidemment. Mais je ne vous lis pas le pourquoi. Je voulais partir et que ça a d'autant plus d'importance. Donc peu importe si ça prend du temps, si tu as besoin de temps. pour mettre en place certaines actions, pour changer de job, pour recréer une situation dans laquelle tu te sentiras en sécurité. Peu importe si ça prend du temps. Parce que oui, ça en prendra. Parce que oui, il y aura des moments où ça sera inconfortable. Oui, il y a des moments où tu vas dire « Merde, qu'est-ce que j'ai fait ? » etc. Mais ça, c'est normal, ça fait partie du processus. Mais derrière, tu t'en voudras jamais d'avoir respecté tes propres besoins et d'enfin avoir agi pour toi, pour défendre tes besoins et te dire Oui, je suis légitime, oui, je mérite mieux. Donc prends le temps qu'il te faut pour le faire, accepte l'inconfort, mais si tu vois que rien ne change et que ça te saoule, c'est à toi de changer. C'est à toi de faire bouger les choses, c'est à toi de prendre une décision pour toi, pour te respecter, pour te protéger. Parce que tu ne peux pas reprocher à quelqu'un de ne jamais changer et lui reprocher constamment, constamment, constamment, alors qu'au final, toi non plus, tu ne changes pas si tu t'obstines à faire ça tout le temps. Et oui, je sais, c'est désagréable quand je dis ça, mais en même temps, c'est la vérité. Si tu t'obstines à essayer, à espérer que quelqu'un change, en fait, tu perds une énergie folle que tu pourrais redistribuer quelque part sur quelque chose qui te plaît, quelque chose qui a du sens pour toi. Et avec des personnes qui seront capables d'écouter ce que tu dis, capables d'écouter tes limites, capables de respecter tes besoins. Voilà, si rien ne change, c'est à toi de changer quelque chose. Mais je précise encore une fois, c'est pas toi qui dois te soumettre, toi qui dois te plier à l'autre, toi qui dois te contenter de ce que tu as déjà, c'est pas ça. C'est tu changes quelque chose pour toi, ton respect, ton bien-être. Je le répète, je le dis plusieurs fois pour que tu comprennes bien, mais c'est ça l'idée. Je change quelque chose parce que je vois qu'en face, il n'y aura pas ce que j'attends, la personne ne pourra pas combler ça. ne veut pas peut-être combler ça. Donc c'est à moi d'agir pour moi, et pas dans l'attente d'eux. Je te laisserai sur cette fin d'épisode, j'espère qu'il t'aura plu. Si jamais tu veux qu'on en discute ensemble, parce que justement, tu te retrouves un peu dans cette situation, mais tu as encore du mal à trouver que tes besoins sont légitimes, tu as encore du mal à te dire que tu vas devoir faire ce choix, tu vas devoir prendre action, tu as un peu peur des conséquences, de ce qui va passer derrière, tu peux réserver un appel découverte dans la description. on pourra en parler ensemble et voir ce qui est possible de faire en coaching ou pas. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine, sois légitime et prends bien soin de toi. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode, et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, Tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify, ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance. Je te dis à la semaine prochaine. Et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.

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Description

Tu t’es déjà dit :
👉 « C’est pas possible, il voit bien que je suis à bout… »
👉 « J’aurais pas besoin de lui demander, s’il m’aimait vraiment… »
👉 « Pourquoi faut-il tout expliquer, tout le temps ? »


Si t’as grandi dans un environnement où exprimer tes besoins = être chiante,
Pas étonnant que tu préfères les non-dits, les sous-entendus, ou l’attente d'un changement miraculeux.


Mais soyons honnêtes : ça ne fonctionne pas. Et ça te bouffe.


Dans cet épisode, on démonte ensemble cette stratégie d’attente (très répandue chez les petites filles sages).


Tu comprendras :
✨ Pourquoi tu préfères parfois "espérer qu’il devine" plutôt que formuler un besoin clair
✨ Comment ton cerveau te pousse à rester dans l’attente (même quand ça t’abîme)
✨ Ce que tu risques à espérer sans agir , et pourquoi c’est une forme d’auto-trahison
✨ En quoi poser tes besoins, c’est déjà te voir toi-même (même si l’autre ne répond pas)
✨ Ce que tu peux faire quand l’autre ne change pas… même après avoir parlé


Je te partage aussi l’histoire d’une coachée qui, en osant exprimer un besoin profond, s’est retrouvée face à un choix déchirant… mais salvateur.

Et comment ce choix-là lui a permis (enfin) de se respecter, pour de vrai.


👉 Si tu sens que tu n’es plus prête à faire semblant, à espérer sans fin, ou à porter seule la responsabilité d’une relation… cet épisode va t’aider à reprendre le pouvoir sans devenir une connasse.


Petite précision :
Communiquer ne garantit pas que l’autre change.
Mais ça garantit que toi, tu ne te trahis plus.


La vidéo sur les sous-entendus : https://www.instagram.com/reel/DP3NXx8CBaR/?


👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

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Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
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On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


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Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clés concrètes et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Cet épisode est une nouvelle fois sponsorisé par vos retours et commentaires sur Instagram. Suite à une de mes vidéos Petite Fille Sage, ça dégage. Donc vraiment, un grand grand merci à vos retours, à vos commentaires sur mes vidéos, parce que c'est très instructif et puis ça me permet de répondre encore mieux à vos questionnements, à vos problématiques. Donc vraiment, un grand grand merci. Et puis vous pouvez vraiment y aller sur les avis, puis sur les avis sur le podcast également. Donc aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur ce sujet qui était les sous-entendus. J'ai posté une vidéo où j'expliquais que, évidemment, parler en sous-entendu, surtout quand on est une petite fille sage, c'est... assez habituel, mais que, soyons honnêtes, et même moi pour l'avoir pratiqué, j'avoue tout, c'est pas clair du tout. Et c'est même totalement normal qu'on ne nous comprenne pas, parce que les gens ne sont pas mentalistes en face, et qu'il n'y aura jamais rien de plus clair que d'exprimer clairement ce dont on a besoin ou ce dont on a envie. Bon, bref, si t'as pas vu la vidéo, je te remets le lien en description de l'épisode, mais ce qui me paraissait important de te rappeler, c'est qu'évidemment je comprends Et je sais pourquoi t'as tendance à parler en sous-entendu. Parce que si t'as toujours été éduquée justement, si on t'a toujours montré que quand t'exprimais tes besoins, c'était chiant, c'était gênant, c'était dérangeant, voire t'étais punie parce que tu cassais les pieds, évidemment que t'as appris à pas les exprimer, parce que tu t'es rendu compte que de toute façon ça ne sert à rien. Mais au fond de toi, t'es toujours cette petite fille qui espère que l'autre va deviner, qui espère que quelqu'un va venir combler ses besoins. Besoins qui n'ont probablement pas été comblés quand elle était plus jeune par rapport à ses parents, par rapport à ses figures d'autorité. Du coup, en toi, t'es constamment tiraillée entre cette partie de toi qui te dit « Attention, c'est dangereux ! » ou en tout cas « Ça sert à rien d'exprimer ce que tu veux parce que de toute façon, on ne t'écoutera pas. » On ne répondra pas à tes besoins. Et cette partie de toi qui te dit « Ouais, mais quand même, j'aimerais bien qu'on vienne les combler, ces besoins. J'aimerais bien qu'on essaye de voir si c'est pas possible potentiellement. » D'être enfin écoutée, d'être enfin entendue, d'être enfin vue. Ça vaudrait peut-être le coup d'essayer, non ? Ce qui fait que tu t'exprimes pas, parce que t'as cette peur qui est quand même prédominante, mais t'espères quand même. T'as cet espoir que l'autre va comprendre, l'autre va deviner, et l'autre va savoir y répondre. Et si je creuse un petit peu plus, et si je suis aussi honnête avec toi, bien souvent il y a aussi cette idée que nous-mêmes, on connaît pas nos propres besoins. On n'est même pas vraiment au clair avec nos besoins, puisqu'on n'a jamais eu l'espace pour les connaître, faire connaissance avec eux. Du coup, on ne sait pas vraiment ce qu'on veut. On sait que quelque chose nous dérange, on sait que quelque chose semble nous manquer, on sait qu'il y a quelque chose qui nous énerve, qui nous agace, qui nous frustre ou qui nous rend triste, mais derrière, on n'a aucune conscience de ce qui se passe en nous vraiment. En fait, on arrive à peu près à déterminer, ouais, là je suis saoulée, là ça me gonfle, là ça me saoule que mon mec ne débarrasse pas de la vaisselle, ouais là ça me saoule que mon mec Il célèbre pas mes petites victoires comme j'aimerais qu'il le fasse, mais on n'a aucune idée de ce que ça veut réellement dire pour nous, au fond de nous. Parce que c'est bien plus profond que juste, il a pas vidé de la vaisselle, on s'en fout ça finalement. Mais ça explique beaucoup de choses derrière. Il y a des besoins beaucoup plus profonds derrière, et ça généralement, on ne les connaît pas, on n'en a pas conscience. Donc on a aussi envie que l'autre devine, pour que peut-être ça nous éclaire nous, personnellement, sur qu'est-ce qui se passe en nous. sur ce dont on a besoin. Mais évidemment, ça ne fonctionne pas parce que 1. C'est pas le rôle des autres de nous dire de quoi on a besoin. C'est pas le rôle des autres de deviner. Et juste, c'est pas le rôle des autres de faire le travail à notre place, finalement. C'est pas à eux de faire notre propre introspection personnelle. Ils ont pas ces capacités-là. Et puis, soyons honnêtes, ils ont aussi leur propre introspection à faire. C'est la même chose pour tout le monde. Donc c'est clairement pas leur rôle de faire ça. Et si tu es constamment dans cette attente-là, le problème, c'est que... et je pense que tu le vis totalement, t'es complètement frustrée, t'es complètement blasée. Et tu remets juste le pouvoir d'action dans leurs mains au lieu de le garder dans tes mains et de pouvoir faire quelque chose, de pouvoir améliorer les choses. Donc dans la vidéo, j'expliquais clairement que si t'as envie d'être compris, si t'as envie d'être écouté, d'être entendu, la meilleure des techniques, c'est d'exprimer tout simplement ce dont tu as envie. C'est beaucoup moins mystérieux, c'est beaucoup moins stylé, ça casse un peu le truc de il y a quelqu'un qui va venir me sauver, il y a quelqu'un qui va enfin m'écouter, il y a quelqu'un qui va enfin m'entendre. sans que j'ai rien à dire, parce qu'en fait finalement je suis en train de crier en silence depuis tant d'années. Oui, ça casse un peu ce mythe-là, mais en même temps, il n'y a que comme ça que ça va évoluer et que tu vas voir de vrais changements et que tu vas commencer à te sentir respecté, écouté, vu. Donc si tu rêves que ton mec t'offre un bouquet de fleurs, tu peux tout simplement lui exprimer que j'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et tu peux même lui dire, ouais, je suis un petit peu gênée de te demander ça, ça fait peut-être un petit peu bizarre, mais en même temps, peut-être que tu le sais pas. que j'adore les fleurs, parce que peut-être que je t'en ai jamais parlé auparavant, que j'adorais les fleurs. Donc, oui, j'avoue tout. J'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et c'est tout. Et ça, en soi, ça peut paraître être un détail, mais finalement, si tu l'appliques sur chaque besoin que tu as, sur chaque petite chose qui pourrait te faire plaisir, derrière, ça change tout dans ton quotidien. Parce que, un, déjà, toi, tu t'es exprimé, donc déjà, tu t'es respecté, tu t'es vu, tu t'es écouter toi-même ? Parce que je ne te l'ai pas précisé, mais bien souvent quand on est en colère parce que l'autre ne nous écoute pas, c'est aussi qu'on est en colère parce que nous on ne s'écoute pas. Nous on ne prend pas le temps d'exprimer quoi que ce soit. On ne respecte pas nos propres besoins. Donc ça fout la rage de se trahir constamment comme ça. Ce qui fait que quand tu oses exprimer juste ça, sans savoir encore le résultat que ça va donner dans ta relation, etc. Juste le fait d'oser exprimer, d'enfin... écouter toi tes besoins et ce que tu veux, ça va déjà venir renforcer ton estime de toi. Ça va déjà commencer à te sortir de cette invisibilité parce que toi, tu vas commencer à te voir. Et c'est déjà un très très grand pas. Derrière ça, j'ai reçu un commentaire sur cette vidéo qui était méga intéressant et qui m'a donné envie de faire cet épisode. C'est qu'il y a une personne qui m'a dit « Ok, mais si on fait ça, si on applique ça, et qu'il n'y a rien qui change malgré tout. Donc c'est-à-dire, si j'arrête les sous-entendus, ok, je comprends bien que c'est jamais clair pour tout le monde, mais que j'exprime clairement ce dont j'ai besoin, et qu'il ne se passe rien. Qu'est-ce qu'on fait ? Et là, oui, je vais peut-être avoir une réponse qui peut paraître un petit peu désagréable, mais là, tout est entre tes mains. Et la première question à se poser, c'est est-ce que c'est ok pour moi que rien ne change ? Et je mettrais même une petite nuance, Est-ce qu'il n'y a vraiment rien qui a changé ? Ou est-ce que ça n'a pas changé à la hauteur de tes attentes à toi, de ce que toi tu espères, de ce que tu estimes être ? Ok, s'il y a ça, ça, ça, ça, ça, mon besoin est comblé. Parce que j'en parlais dans l'épisode des langages de l'amour, mais parfois on a l'impression que l'autre ne fait rien pour nous, alors qu'en fait il s'exprime d'une manière qui lui correspond, mais qui n'est pas la manière dont nous on perçoit l'amour. Et oui, c'est un gros micmac, c'est complexe, mais l'être humain est complexe en fait, je crois que... Un moment, si tu m'écoutes, tu commences à comprendre que oui, c'est le bordel, il faut dire les choses. Donc déjà, pose-toi ces questions-là et demande-toi est-ce que c'est ok pour moi si rien ne change ? Généralement, la réponse est non, sinon la conversation se terminerait là et tout irait bien sous le soleil. Et c'est là où je vais être désagréable, c'est que si c'est pas ok pour toi que rien ne change, qu'est-ce que toi, tu vas pouvoir mettre en place pour que les choses évoluent pour toi ? Et potentiellement ta relation, mais encore une fois, tu ne contrôles pas. pas les personnes en face de toi. Donc qu'est-ce qui se passe si malgré tous les efforts que tu as mis en place, il ne se passe rien ? Et là, je rajoute encore une nuance. Oui, je sais, je suis une meuf très nuancée, mais il faut aussi laisser le temps au temps. Il faut que tu observes aussi si la personne est quand même ouverte à changer, ouverte à écouter, ouverte à comprendre ce que tu essayes de lui dire et de lui demander. Et que peut-être, oui, tu n'obtiens pas tout de suite le résultat espéré, mais que tu vois qu'il y a des petits efforts qui sont faits régulièrement ? Ou est-ce que la personne, elle est en rejet total ? Il y a vraiment quand même, laisse un petit peu le temps au temps, laisse un petit peu la chance à la personne de s'adapter à ton changement, à toi aussi. Bon, si la personne ne change pas, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, qu'est-ce qu'on fait ? On se pose les bonnes questions. Qu'est-ce que je fais, moi ? Qu'est-ce que je mets en place, moi ? Quelles actions je vais mettre en place s'il n'y a rien qui bouge ? Et pour ça, je vais te donner une étude de cas d'une ancienne coachée. qui était clairement dans cette situation et qui a dû faire face à elle-même, finalement. Donc, elle, elle venait parce qu'elle voulait s'affirmer au travail. Jusque là, ok, très bien. Donc, on a bossé sur ses valeurs, sur ses besoins, on a bossé sur ce qui était important pour elle. Et comme on sépare rarement le pro du perso, c'est même impossible. Je veux dire, si tu commences à bosser sur tes besoins dans le pro, évidemment qu'après, une fois que tu as la technique, tu sais aussi bosser sur tes besoins dans le perso. C'est évident que ça a une répercussion. Et donc, même si l'objectif principal du coaching, c'était sur le pro, Il s'est avéré que ça lui a fait réfléchir aussi sur sa relation avec son conjoint. Ça faisait six ans qu'elle était avec lui, il y a déjà plusieurs fois où elle avait eu envie de se séparer de lui, mais bon, à chaque fois, elle y revenait. Et là, elle commençait à se dire, mais c'est vrai que... En plus, elle le constatait de plus en plus quand ils étaient en sortie, entre potes, enfin, elle commençait à ouvrir les yeux sur les dynamiques. Elle se rendait compte que, je trouve qu'il n'y a pas assez de marques d'affection entre nous, il n'y a pas assez de tendresse, et moi... J'en ai besoin quand même. Moi, c'est vrai que l'image que j'ai du couple et le couple dans lequel j'ai envie de vivre et de m'épanouir, il y a cette affection, il y a cette tendresse, il y a ces marques d'amour. Et au début, bon, elle ne disait rien, elle n'en faisait pas grand-chose parce qu'elle se disait « Ouais, mais peut-être que j'exagère, peut-être que j'en demande trop, c'est déjà très bien, il fait déjà ci, il fait déjà ça, je ne vais pas non plus exagérer. » Comme ce n'était pas l'objectif précis du coaching, on en parlait sans trop en parler. Mais elle continuait à évoluer, elle personnellement, à prendre confiance en elle, à gagner en estime d'elle-même. Ce qui fait qu'à un moment donné, elle s'est dit, ouais, mais j'aimerais bien peut-être lui demander, voilà, clairement, voir comment je peux aller lui dire que j'ai besoin de ça. Voir ce que ça donne, puisqu'avant, elle ne lui en parlait même pas. Donc évidemment, ça ne pouvait pas évoluer. Donc on travaille pendant une séance sur ça, sur comment elle peut aborder le sujet, etc. Elle teste. Elle teste et là, elle voit qu'il comprend sans trop comprendre et surtout qu'il lui dit « Ouais, mais moi, tu sais, je ne suis pas très tactile, pas très comme ça. En fait, ce n'est pas ma manière d'être. Ce n'est pas ma manière de te montrer mon amour. » Et là, elle s'est retrouvée quand même avec un sacré dilemme parce que, évidemment, l'avantage quand tu ne demandes jamais rien, quand tu n'ouvres jamais le sujet, bon, tu n'as pas ce que tu veux, tu n'obtiens pas ce que tu veux, mais tu as toujours ce doute permanent que potentiellement, tu pourras l'avoir. Alors que si tu poses clairement le sujet sur la table, ben là, au bout d'un moment, tu vas avoir une réponse. Et peut-être que la réponse va pas te plaire, et que là, ça sera sûr, ça sera concret. Non, il ne peut pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Et là, ben ouais, ça fait chier, parce qu'il va falloir prendre ses responsabilités, et tu pourras plus faire comme si tu savais pas. Tu pourras plus être dans le déni. Tu pourras plus trahir tes besoins comme ça. Donc bon, elle avait mis les pieds dans le plat, donc là, fallait qu'elle fasse un choix pour elle. Fallait qu'elle prenne une décision. Ok. C'est pas sa manière d'être, il pourra faire des efforts, mais lui, ça sera aussi trahir sa personnalité. Il sera pas à l'aise, donc ça va pas durer dans le temps de toute façon. Qu'est-ce que je fais avec ça ? Est-ce que je me dis je me contente de ça, mais je sais au fond de moi que je serai malheureuse parce qu'en fait j'ai vraiment besoin de ces marques d'attention ? Ou est-ce que du coup, je suis honnête avec moi-même et je me dis ça ne me convient pas, et ça ne me conviendra jamais, et j'ai pas envie d'être malheureuse. J'ai pas envie de me contenter du minimum. parce qu'il ne pourra pas me donner plus et que je me dis que peut-être je ne trouverai jamais mieux ailleurs ou que peut-être personne ne voudra de moi. Donc on a terminé le coaching ensemble par rapport à son objectif pro qui a été totalement validé où elle a su prendre sa place au travail là où elle n'osait pas recadrer ses collègues hommes parce qu'elle se disait ouais mais moi je suis jeune, je suis une femme donc ils ne vont pas m'écouter. Elle a su les recadrer et reprendre sa place de manager finalement. J'avais pas la réponse de ce qui allait se passer avec son conjoint. C'était pas l'objectif principal de toute façon. Sauf qu'un mois après, j'ai eu de ces nouvelles, et là je suis tombée des nues, j'étais choquée parce qu'elle me dit « bah écoute, j'ai quitté mon mec. J'ai quitté mon mec, je suis partie, je lui ai dit que c'était terminé, et cette fois c'est vraiment terminé quoi. » Et j'ai été choquée parce qu'en un mois, c'est court finalement. Et même si je voyais qu'elle avait vachement évolué, c'était quand même une relation qui durait depuis 6 ans, donc c'est pas facile de mettre un terme à ça. Et là, elle me l'a dit avec une telle assurance, je voyais bien qu'il n'y avait pas de regrets, il n'y avait pas de doutes, etc. Elle savait que c'était la bonne décision pour elle. Et elle m'a dit, oui, je suis triste, évidemment, je suis triste. Ça met fin à une relation, ça se passait bien en soi, donc bien sûr que je suis triste de terminer ça. Mais je sais que c'est la décision juste pour moi, parce que je me suis rendue compte que mon besoin d'affection et de tendresse, il est légitime. J'ai le droit de le ressentir, j'ai le droit de l'avoir et surtout, c'est ce que je veux pour ma relation amoureuse. Et ce que j'ai trouvé très fort, c'est qu'elle avait un recul énorme sur la situation parce qu'elle me dit Que lui, il n'ait pas été capable de m'apporter ça, c'est ok. C'est pas sa manière d'être et j'ai pas envie de le forcer à être quelqu'un qu'il n'est pas. Mais moi, du coup, je demande plus, je m'attends à plus. Je veux pas me contenter de ça. Et tant pis si je suis célibataire pendant un moment, mais moi, je veux une relation dans laquelle j'aurai ces marques d'affection, ces marques de tendresse. Et j'ai trouvé ça juste... Bah j'étais bouche bée, vraiment, j'étais là genre, oh putain, waouh ! Et je suis toujours un peu choquée quand je vois vos évolutions en coaching, en fait, parce qu'on part d'une petite fille sage, très discrète, qui n'ose rien dire, parce qu'elle a toujours peur de blesser, à une meuf qui prend une décision aussi importante que de terminer une relation, et qu'il le fait avec assurance, qu'il le fait hop, comme ça, un petit peu du jour au lendemain, et qu'il ne regrette pas. Et j'ai eu de ces nouvelles un an après, et elle n'était pas retournée avec lui. Elle était toujours très sûre de sa décision, elle me disait bon, il faut s'habituer au célibat et à revivre seule, mais elle fait chuter tellement mieux dans ma tête maintenant que c'est pas un problème. Et donc c'est ça que je veux t'expliquer dans le fait que si rien ne change, qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qu'on fait ? C'est que déjà, il va falloir se rendre compte et accepter, même si c'est pas facile, de faire le deuil potentiellement d'une relation que t'espérais, que tu es idéalisée. Et de comprendre que cette relation, elle ne changera peut-être jamais, que cette personne ne changera peut-être jamais, et que c'est pas en insistant, en faisant la gueule, en piquant des crises, en te mettant à bouder, ou en sacrifiant complètement tous tes besoins, que ça changera quoi que ce soit. Dans tous les cas, il y a quelqu'un qui finira malheureux, voire tous les deux. Et je parle de relation amoureuse, là, mais ça marche dans les amitiés, ça marche avec la famille, c'est exactement la même chose, c'est les mêmes dynamiques. Donc l'idée, c'est 1. D'accepter de faire ce deuil-là et d'accepter que tu ne pourras pas contrôler ce qui se passe et que si la personne ne peut pas venir combler ton besoin et si elle ne veut pas le faire, parce que bien sûr qu'il y en a aussi, c'est vraiment une histoire de « je ne veux pas, je m'en fiche » , et bien dans ce cas-là, c'est à toi de prendre la décision, c'est à toi d'agir pour toi. Et c'est à toi de t'apporter un respect suffisant pour dire « en fait, ça ne me convient pas et je ne vais pas rester volontairement » . Parce que c'est ça le truc, une fois que t'en as conscience, c'est que si tu continues à rester là, c'est que tu restes volontairement. Je vais pas continuer à rester volontairement dans une situation qui ne me convient pas, qui me fait du mal, ou juste qui vient pas combler mes besoins qui sont méga importants pour moi. Et alors attention, évidemment, je dis pas que c'est facile, parce qu'il y a toujours quelque chose qui nous retient. Il y a toujours quelque chose qui nous fait dire oui, mais bon, en soi c'est pas si mal, parce que justement, je le répète à tous les épisodes sûrement, mais... Ton cerveau, il ne veut pas te rendre heureuse, il veut te mettre en sécurité. Donc même si c'est une zone de confort inconfortable, ce genre de situation reste confortable parce que familière. Donc bien sûr que dès que tu vas commencer à enclencher une réflexion de changement et de bouleversement même peut-être de ta vie, de tes habitudes, ton cerveau, il va enclencher les bons souvenirs. Il va commencer à dire oui, mais rappelle-toi, là c'était bien, là tu as vécu des bons moments, ça c'est plutôt cool. Il a quand même des qualités, tu ne vas pas arrêter ça maintenant. Et tu vois, ça marche pour un mec comme pour un job. Mais je t'invite à mettre un peu de conscience sur ce qui se passe, sur cette dynamique de ton cerveau qui essaie de te protéger et de remettre les choses en perspective. De dire oui, ok, évidemment, il y a des avantages à cette relation, à cette situation, évidemment. Mais je ne vous lis pas le pourquoi. Je voulais partir et que ça a d'autant plus d'importance. Donc peu importe si ça prend du temps, si tu as besoin de temps. pour mettre en place certaines actions, pour changer de job, pour recréer une situation dans laquelle tu te sentiras en sécurité. Peu importe si ça prend du temps. Parce que oui, ça en prendra. Parce que oui, il y aura des moments où ça sera inconfortable. Oui, il y a des moments où tu vas dire « Merde, qu'est-ce que j'ai fait ? » etc. Mais ça, c'est normal, ça fait partie du processus. Mais derrière, tu t'en voudras jamais d'avoir respecté tes propres besoins et d'enfin avoir agi pour toi, pour défendre tes besoins et te dire Oui, je suis légitime, oui, je mérite mieux. Donc prends le temps qu'il te faut pour le faire, accepte l'inconfort, mais si tu vois que rien ne change et que ça te saoule, c'est à toi de changer. C'est à toi de faire bouger les choses, c'est à toi de prendre une décision pour toi, pour te respecter, pour te protéger. Parce que tu ne peux pas reprocher à quelqu'un de ne jamais changer et lui reprocher constamment, constamment, constamment, alors qu'au final, toi non plus, tu ne changes pas si tu t'obstines à faire ça tout le temps. Et oui, je sais, c'est désagréable quand je dis ça, mais en même temps, c'est la vérité. Si tu t'obstines à essayer, à espérer que quelqu'un change, en fait, tu perds une énergie folle que tu pourrais redistribuer quelque part sur quelque chose qui te plaît, quelque chose qui a du sens pour toi. Et avec des personnes qui seront capables d'écouter ce que tu dis, capables d'écouter tes limites, capables de respecter tes besoins. Voilà, si rien ne change, c'est à toi de changer quelque chose. Mais je précise encore une fois, c'est pas toi qui dois te soumettre, toi qui dois te plier à l'autre, toi qui dois te contenter de ce que tu as déjà, c'est pas ça. C'est tu changes quelque chose pour toi, ton respect, ton bien-être. Je le répète, je le dis plusieurs fois pour que tu comprennes bien, mais c'est ça l'idée. Je change quelque chose parce que je vois qu'en face, il n'y aura pas ce que j'attends, la personne ne pourra pas combler ça. ne veut pas peut-être combler ça. Donc c'est à moi d'agir pour moi, et pas dans l'attente d'eux. Je te laisserai sur cette fin d'épisode, j'espère qu'il t'aura plu. Si jamais tu veux qu'on en discute ensemble, parce que justement, tu te retrouves un peu dans cette situation, mais tu as encore du mal à trouver que tes besoins sont légitimes, tu as encore du mal à te dire que tu vas devoir faire ce choix, tu vas devoir prendre action, tu as un peu peur des conséquences, de ce qui va passer derrière, tu peux réserver un appel découverte dans la description. on pourra en parler ensemble et voir ce qui est possible de faire en coaching ou pas. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine, sois légitime et prends bien soin de toi. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode, et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, Tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify, ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance. Je te dis à la semaine prochaine. Et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.

Description

Tu t’es déjà dit :
👉 « C’est pas possible, il voit bien que je suis à bout… »
👉 « J’aurais pas besoin de lui demander, s’il m’aimait vraiment… »
👉 « Pourquoi faut-il tout expliquer, tout le temps ? »


Si t’as grandi dans un environnement où exprimer tes besoins = être chiante,
Pas étonnant que tu préfères les non-dits, les sous-entendus, ou l’attente d'un changement miraculeux.


Mais soyons honnêtes : ça ne fonctionne pas. Et ça te bouffe.


Dans cet épisode, on démonte ensemble cette stratégie d’attente (très répandue chez les petites filles sages).


Tu comprendras :
✨ Pourquoi tu préfères parfois "espérer qu’il devine" plutôt que formuler un besoin clair
✨ Comment ton cerveau te pousse à rester dans l’attente (même quand ça t’abîme)
✨ Ce que tu risques à espérer sans agir , et pourquoi c’est une forme d’auto-trahison
✨ En quoi poser tes besoins, c’est déjà te voir toi-même (même si l’autre ne répond pas)
✨ Ce que tu peux faire quand l’autre ne change pas… même après avoir parlé


Je te partage aussi l’histoire d’une coachée qui, en osant exprimer un besoin profond, s’est retrouvée face à un choix déchirant… mais salvateur.

Et comment ce choix-là lui a permis (enfin) de se respecter, pour de vrai.


👉 Si tu sens que tu n’es plus prête à faire semblant, à espérer sans fin, ou à porter seule la responsabilité d’une relation… cet épisode va t’aider à reprendre le pouvoir sans devenir une connasse.


Petite précision :
Communiquer ne garantit pas que l’autre change.
Mais ça garantit que toi, tu ne te trahis plus.


La vidéo sur les sous-entendus : https://www.instagram.com/reel/DP3NXx8CBaR/?


👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

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Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clés concrètes et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Cet épisode est une nouvelle fois sponsorisé par vos retours et commentaires sur Instagram. Suite à une de mes vidéos Petite Fille Sage, ça dégage. Donc vraiment, un grand grand merci à vos retours, à vos commentaires sur mes vidéos, parce que c'est très instructif et puis ça me permet de répondre encore mieux à vos questionnements, à vos problématiques. Donc vraiment, un grand grand merci. Et puis vous pouvez vraiment y aller sur les avis, puis sur les avis sur le podcast également. Donc aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur ce sujet qui était les sous-entendus. J'ai posté une vidéo où j'expliquais que, évidemment, parler en sous-entendu, surtout quand on est une petite fille sage, c'est... assez habituel, mais que, soyons honnêtes, et même moi pour l'avoir pratiqué, j'avoue tout, c'est pas clair du tout. Et c'est même totalement normal qu'on ne nous comprenne pas, parce que les gens ne sont pas mentalistes en face, et qu'il n'y aura jamais rien de plus clair que d'exprimer clairement ce dont on a besoin ou ce dont on a envie. Bon, bref, si t'as pas vu la vidéo, je te remets le lien en description de l'épisode, mais ce qui me paraissait important de te rappeler, c'est qu'évidemment je comprends Et je sais pourquoi t'as tendance à parler en sous-entendu. Parce que si t'as toujours été éduquée justement, si on t'a toujours montré que quand t'exprimais tes besoins, c'était chiant, c'était gênant, c'était dérangeant, voire t'étais punie parce que tu cassais les pieds, évidemment que t'as appris à pas les exprimer, parce que tu t'es rendu compte que de toute façon ça ne sert à rien. Mais au fond de toi, t'es toujours cette petite fille qui espère que l'autre va deviner, qui espère que quelqu'un va venir combler ses besoins. Besoins qui n'ont probablement pas été comblés quand elle était plus jeune par rapport à ses parents, par rapport à ses figures d'autorité. Du coup, en toi, t'es constamment tiraillée entre cette partie de toi qui te dit « Attention, c'est dangereux ! » ou en tout cas « Ça sert à rien d'exprimer ce que tu veux parce que de toute façon, on ne t'écoutera pas. » On ne répondra pas à tes besoins. Et cette partie de toi qui te dit « Ouais, mais quand même, j'aimerais bien qu'on vienne les combler, ces besoins. J'aimerais bien qu'on essaye de voir si c'est pas possible potentiellement. » D'être enfin écoutée, d'être enfin entendue, d'être enfin vue. Ça vaudrait peut-être le coup d'essayer, non ? Ce qui fait que tu t'exprimes pas, parce que t'as cette peur qui est quand même prédominante, mais t'espères quand même. T'as cet espoir que l'autre va comprendre, l'autre va deviner, et l'autre va savoir y répondre. Et si je creuse un petit peu plus, et si je suis aussi honnête avec toi, bien souvent il y a aussi cette idée que nous-mêmes, on connaît pas nos propres besoins. On n'est même pas vraiment au clair avec nos besoins, puisqu'on n'a jamais eu l'espace pour les connaître, faire connaissance avec eux. Du coup, on ne sait pas vraiment ce qu'on veut. On sait que quelque chose nous dérange, on sait que quelque chose semble nous manquer, on sait qu'il y a quelque chose qui nous énerve, qui nous agace, qui nous frustre ou qui nous rend triste, mais derrière, on n'a aucune conscience de ce qui se passe en nous vraiment. En fait, on arrive à peu près à déterminer, ouais, là je suis saoulée, là ça me gonfle, là ça me saoule que mon mec ne débarrasse pas de la vaisselle, ouais là ça me saoule que mon mec Il célèbre pas mes petites victoires comme j'aimerais qu'il le fasse, mais on n'a aucune idée de ce que ça veut réellement dire pour nous, au fond de nous. Parce que c'est bien plus profond que juste, il a pas vidé de la vaisselle, on s'en fout ça finalement. Mais ça explique beaucoup de choses derrière. Il y a des besoins beaucoup plus profonds derrière, et ça généralement, on ne les connaît pas, on n'en a pas conscience. Donc on a aussi envie que l'autre devine, pour que peut-être ça nous éclaire nous, personnellement, sur qu'est-ce qui se passe en nous. sur ce dont on a besoin. Mais évidemment, ça ne fonctionne pas parce que 1. C'est pas le rôle des autres de nous dire de quoi on a besoin. C'est pas le rôle des autres de deviner. Et juste, c'est pas le rôle des autres de faire le travail à notre place, finalement. C'est pas à eux de faire notre propre introspection personnelle. Ils ont pas ces capacités-là. Et puis, soyons honnêtes, ils ont aussi leur propre introspection à faire. C'est la même chose pour tout le monde. Donc c'est clairement pas leur rôle de faire ça. Et si tu es constamment dans cette attente-là, le problème, c'est que... et je pense que tu le vis totalement, t'es complètement frustrée, t'es complètement blasée. Et tu remets juste le pouvoir d'action dans leurs mains au lieu de le garder dans tes mains et de pouvoir faire quelque chose, de pouvoir améliorer les choses. Donc dans la vidéo, j'expliquais clairement que si t'as envie d'être compris, si t'as envie d'être écouté, d'être entendu, la meilleure des techniques, c'est d'exprimer tout simplement ce dont tu as envie. C'est beaucoup moins mystérieux, c'est beaucoup moins stylé, ça casse un peu le truc de il y a quelqu'un qui va venir me sauver, il y a quelqu'un qui va enfin m'écouter, il y a quelqu'un qui va enfin m'entendre. sans que j'ai rien à dire, parce qu'en fait finalement je suis en train de crier en silence depuis tant d'années. Oui, ça casse un peu ce mythe-là, mais en même temps, il n'y a que comme ça que ça va évoluer et que tu vas voir de vrais changements et que tu vas commencer à te sentir respecté, écouté, vu. Donc si tu rêves que ton mec t'offre un bouquet de fleurs, tu peux tout simplement lui exprimer que j'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et tu peux même lui dire, ouais, je suis un petit peu gênée de te demander ça, ça fait peut-être un petit peu bizarre, mais en même temps, peut-être que tu le sais pas. que j'adore les fleurs, parce que peut-être que je t'en ai jamais parlé auparavant, que j'adorais les fleurs. Donc, oui, j'avoue tout. J'adorerais que tu m'offres un bouquet de fleurs. Et c'est tout. Et ça, en soi, ça peut paraître être un détail, mais finalement, si tu l'appliques sur chaque besoin que tu as, sur chaque petite chose qui pourrait te faire plaisir, derrière, ça change tout dans ton quotidien. Parce que, un, déjà, toi, tu t'es exprimé, donc déjà, tu t'es respecté, tu t'es vu, tu t'es écouter toi-même ? Parce que je ne te l'ai pas précisé, mais bien souvent quand on est en colère parce que l'autre ne nous écoute pas, c'est aussi qu'on est en colère parce que nous on ne s'écoute pas. Nous on ne prend pas le temps d'exprimer quoi que ce soit. On ne respecte pas nos propres besoins. Donc ça fout la rage de se trahir constamment comme ça. Ce qui fait que quand tu oses exprimer juste ça, sans savoir encore le résultat que ça va donner dans ta relation, etc. Juste le fait d'oser exprimer, d'enfin... écouter toi tes besoins et ce que tu veux, ça va déjà venir renforcer ton estime de toi. Ça va déjà commencer à te sortir de cette invisibilité parce que toi, tu vas commencer à te voir. Et c'est déjà un très très grand pas. Derrière ça, j'ai reçu un commentaire sur cette vidéo qui était méga intéressant et qui m'a donné envie de faire cet épisode. C'est qu'il y a une personne qui m'a dit « Ok, mais si on fait ça, si on applique ça, et qu'il n'y a rien qui change malgré tout. Donc c'est-à-dire, si j'arrête les sous-entendus, ok, je comprends bien que c'est jamais clair pour tout le monde, mais que j'exprime clairement ce dont j'ai besoin, et qu'il ne se passe rien. Qu'est-ce qu'on fait ? Et là, oui, je vais peut-être avoir une réponse qui peut paraître un petit peu désagréable, mais là, tout est entre tes mains. Et la première question à se poser, c'est est-ce que c'est ok pour moi que rien ne change ? Et je mettrais même une petite nuance, Est-ce qu'il n'y a vraiment rien qui a changé ? Ou est-ce que ça n'a pas changé à la hauteur de tes attentes à toi, de ce que toi tu espères, de ce que tu estimes être ? Ok, s'il y a ça, ça, ça, ça, ça, mon besoin est comblé. Parce que j'en parlais dans l'épisode des langages de l'amour, mais parfois on a l'impression que l'autre ne fait rien pour nous, alors qu'en fait il s'exprime d'une manière qui lui correspond, mais qui n'est pas la manière dont nous on perçoit l'amour. Et oui, c'est un gros micmac, c'est complexe, mais l'être humain est complexe en fait, je crois que... Un moment, si tu m'écoutes, tu commences à comprendre que oui, c'est le bordel, il faut dire les choses. Donc déjà, pose-toi ces questions-là et demande-toi est-ce que c'est ok pour moi si rien ne change ? Généralement, la réponse est non, sinon la conversation se terminerait là et tout irait bien sous le soleil. Et c'est là où je vais être désagréable, c'est que si c'est pas ok pour toi que rien ne change, qu'est-ce que toi, tu vas pouvoir mettre en place pour que les choses évoluent pour toi ? Et potentiellement ta relation, mais encore une fois, tu ne contrôles pas. pas les personnes en face de toi. Donc qu'est-ce qui se passe si malgré tous les efforts que tu as mis en place, il ne se passe rien ? Et là, je rajoute encore une nuance. Oui, je sais, je suis une meuf très nuancée, mais il faut aussi laisser le temps au temps. Il faut que tu observes aussi si la personne est quand même ouverte à changer, ouverte à écouter, ouverte à comprendre ce que tu essayes de lui dire et de lui demander. Et que peut-être, oui, tu n'obtiens pas tout de suite le résultat espéré, mais que tu vois qu'il y a des petits efforts qui sont faits régulièrement ? Ou est-ce que la personne, elle est en rejet total ? Il y a vraiment quand même, laisse un petit peu le temps au temps, laisse un petit peu la chance à la personne de s'adapter à ton changement, à toi aussi. Bon, si la personne ne change pas, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, qu'est-ce qu'on fait ? On se pose les bonnes questions. Qu'est-ce que je fais, moi ? Qu'est-ce que je mets en place, moi ? Quelles actions je vais mettre en place s'il n'y a rien qui bouge ? Et pour ça, je vais te donner une étude de cas d'une ancienne coachée. qui était clairement dans cette situation et qui a dû faire face à elle-même, finalement. Donc, elle, elle venait parce qu'elle voulait s'affirmer au travail. Jusque là, ok, très bien. Donc, on a bossé sur ses valeurs, sur ses besoins, on a bossé sur ce qui était important pour elle. Et comme on sépare rarement le pro du perso, c'est même impossible. Je veux dire, si tu commences à bosser sur tes besoins dans le pro, évidemment qu'après, une fois que tu as la technique, tu sais aussi bosser sur tes besoins dans le perso. C'est évident que ça a une répercussion. Et donc, même si l'objectif principal du coaching, c'était sur le pro, Il s'est avéré que ça lui a fait réfléchir aussi sur sa relation avec son conjoint. Ça faisait six ans qu'elle était avec lui, il y a déjà plusieurs fois où elle avait eu envie de se séparer de lui, mais bon, à chaque fois, elle y revenait. Et là, elle commençait à se dire, mais c'est vrai que... En plus, elle le constatait de plus en plus quand ils étaient en sortie, entre potes, enfin, elle commençait à ouvrir les yeux sur les dynamiques. Elle se rendait compte que, je trouve qu'il n'y a pas assez de marques d'affection entre nous, il n'y a pas assez de tendresse, et moi... J'en ai besoin quand même. Moi, c'est vrai que l'image que j'ai du couple et le couple dans lequel j'ai envie de vivre et de m'épanouir, il y a cette affection, il y a cette tendresse, il y a ces marques d'amour. Et au début, bon, elle ne disait rien, elle n'en faisait pas grand-chose parce qu'elle se disait « Ouais, mais peut-être que j'exagère, peut-être que j'en demande trop, c'est déjà très bien, il fait déjà ci, il fait déjà ça, je ne vais pas non plus exagérer. » Comme ce n'était pas l'objectif précis du coaching, on en parlait sans trop en parler. Mais elle continuait à évoluer, elle personnellement, à prendre confiance en elle, à gagner en estime d'elle-même. Ce qui fait qu'à un moment donné, elle s'est dit, ouais, mais j'aimerais bien peut-être lui demander, voilà, clairement, voir comment je peux aller lui dire que j'ai besoin de ça. Voir ce que ça donne, puisqu'avant, elle ne lui en parlait même pas. Donc évidemment, ça ne pouvait pas évoluer. Donc on travaille pendant une séance sur ça, sur comment elle peut aborder le sujet, etc. Elle teste. Elle teste et là, elle voit qu'il comprend sans trop comprendre et surtout qu'il lui dit « Ouais, mais moi, tu sais, je ne suis pas très tactile, pas très comme ça. En fait, ce n'est pas ma manière d'être. Ce n'est pas ma manière de te montrer mon amour. » Et là, elle s'est retrouvée quand même avec un sacré dilemme parce que, évidemment, l'avantage quand tu ne demandes jamais rien, quand tu n'ouvres jamais le sujet, bon, tu n'as pas ce que tu veux, tu n'obtiens pas ce que tu veux, mais tu as toujours ce doute permanent que potentiellement, tu pourras l'avoir. Alors que si tu poses clairement le sujet sur la table, ben là, au bout d'un moment, tu vas avoir une réponse. Et peut-être que la réponse va pas te plaire, et que là, ça sera sûr, ça sera concret. Non, il ne peut pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Et là, ben ouais, ça fait chier, parce qu'il va falloir prendre ses responsabilités, et tu pourras plus faire comme si tu savais pas. Tu pourras plus être dans le déni. Tu pourras plus trahir tes besoins comme ça. Donc bon, elle avait mis les pieds dans le plat, donc là, fallait qu'elle fasse un choix pour elle. Fallait qu'elle prenne une décision. Ok. C'est pas sa manière d'être, il pourra faire des efforts, mais lui, ça sera aussi trahir sa personnalité. Il sera pas à l'aise, donc ça va pas durer dans le temps de toute façon. Qu'est-ce que je fais avec ça ? Est-ce que je me dis je me contente de ça, mais je sais au fond de moi que je serai malheureuse parce qu'en fait j'ai vraiment besoin de ces marques d'attention ? Ou est-ce que du coup, je suis honnête avec moi-même et je me dis ça ne me convient pas, et ça ne me conviendra jamais, et j'ai pas envie d'être malheureuse. J'ai pas envie de me contenter du minimum. parce qu'il ne pourra pas me donner plus et que je me dis que peut-être je ne trouverai jamais mieux ailleurs ou que peut-être personne ne voudra de moi. Donc on a terminé le coaching ensemble par rapport à son objectif pro qui a été totalement validé où elle a su prendre sa place au travail là où elle n'osait pas recadrer ses collègues hommes parce qu'elle se disait ouais mais moi je suis jeune, je suis une femme donc ils ne vont pas m'écouter. Elle a su les recadrer et reprendre sa place de manager finalement. J'avais pas la réponse de ce qui allait se passer avec son conjoint. C'était pas l'objectif principal de toute façon. Sauf qu'un mois après, j'ai eu de ces nouvelles, et là je suis tombée des nues, j'étais choquée parce qu'elle me dit « bah écoute, j'ai quitté mon mec. J'ai quitté mon mec, je suis partie, je lui ai dit que c'était terminé, et cette fois c'est vraiment terminé quoi. » Et j'ai été choquée parce qu'en un mois, c'est court finalement. Et même si je voyais qu'elle avait vachement évolué, c'était quand même une relation qui durait depuis 6 ans, donc c'est pas facile de mettre un terme à ça. Et là, elle me l'a dit avec une telle assurance, je voyais bien qu'il n'y avait pas de regrets, il n'y avait pas de doutes, etc. Elle savait que c'était la bonne décision pour elle. Et elle m'a dit, oui, je suis triste, évidemment, je suis triste. Ça met fin à une relation, ça se passait bien en soi, donc bien sûr que je suis triste de terminer ça. Mais je sais que c'est la décision juste pour moi, parce que je me suis rendue compte que mon besoin d'affection et de tendresse, il est légitime. J'ai le droit de le ressentir, j'ai le droit de l'avoir et surtout, c'est ce que je veux pour ma relation amoureuse. Et ce que j'ai trouvé très fort, c'est qu'elle avait un recul énorme sur la situation parce qu'elle me dit Que lui, il n'ait pas été capable de m'apporter ça, c'est ok. C'est pas sa manière d'être et j'ai pas envie de le forcer à être quelqu'un qu'il n'est pas. Mais moi, du coup, je demande plus, je m'attends à plus. Je veux pas me contenter de ça. Et tant pis si je suis célibataire pendant un moment, mais moi, je veux une relation dans laquelle j'aurai ces marques d'affection, ces marques de tendresse. Et j'ai trouvé ça juste... Bah j'étais bouche bée, vraiment, j'étais là genre, oh putain, waouh ! Et je suis toujours un peu choquée quand je vois vos évolutions en coaching, en fait, parce qu'on part d'une petite fille sage, très discrète, qui n'ose rien dire, parce qu'elle a toujours peur de blesser, à une meuf qui prend une décision aussi importante que de terminer une relation, et qu'il le fait avec assurance, qu'il le fait hop, comme ça, un petit peu du jour au lendemain, et qu'il ne regrette pas. Et j'ai eu de ces nouvelles un an après, et elle n'était pas retournée avec lui. Elle était toujours très sûre de sa décision, elle me disait bon, il faut s'habituer au célibat et à revivre seule, mais elle fait chuter tellement mieux dans ma tête maintenant que c'est pas un problème. Et donc c'est ça que je veux t'expliquer dans le fait que si rien ne change, qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qu'on fait ? C'est que déjà, il va falloir se rendre compte et accepter, même si c'est pas facile, de faire le deuil potentiellement d'une relation que t'espérais, que tu es idéalisée. Et de comprendre que cette relation, elle ne changera peut-être jamais, que cette personne ne changera peut-être jamais, et que c'est pas en insistant, en faisant la gueule, en piquant des crises, en te mettant à bouder, ou en sacrifiant complètement tous tes besoins, que ça changera quoi que ce soit. Dans tous les cas, il y a quelqu'un qui finira malheureux, voire tous les deux. Et je parle de relation amoureuse, là, mais ça marche dans les amitiés, ça marche avec la famille, c'est exactement la même chose, c'est les mêmes dynamiques. Donc l'idée, c'est 1. D'accepter de faire ce deuil-là et d'accepter que tu ne pourras pas contrôler ce qui se passe et que si la personne ne peut pas venir combler ton besoin et si elle ne veut pas le faire, parce que bien sûr qu'il y en a aussi, c'est vraiment une histoire de « je ne veux pas, je m'en fiche » , et bien dans ce cas-là, c'est à toi de prendre la décision, c'est à toi d'agir pour toi. Et c'est à toi de t'apporter un respect suffisant pour dire « en fait, ça ne me convient pas et je ne vais pas rester volontairement » . Parce que c'est ça le truc, une fois que t'en as conscience, c'est que si tu continues à rester là, c'est que tu restes volontairement. Je vais pas continuer à rester volontairement dans une situation qui ne me convient pas, qui me fait du mal, ou juste qui vient pas combler mes besoins qui sont méga importants pour moi. Et alors attention, évidemment, je dis pas que c'est facile, parce qu'il y a toujours quelque chose qui nous retient. Il y a toujours quelque chose qui nous fait dire oui, mais bon, en soi c'est pas si mal, parce que justement, je le répète à tous les épisodes sûrement, mais... Ton cerveau, il ne veut pas te rendre heureuse, il veut te mettre en sécurité. Donc même si c'est une zone de confort inconfortable, ce genre de situation reste confortable parce que familière. Donc bien sûr que dès que tu vas commencer à enclencher une réflexion de changement et de bouleversement même peut-être de ta vie, de tes habitudes, ton cerveau, il va enclencher les bons souvenirs. Il va commencer à dire oui, mais rappelle-toi, là c'était bien, là tu as vécu des bons moments, ça c'est plutôt cool. Il a quand même des qualités, tu ne vas pas arrêter ça maintenant. Et tu vois, ça marche pour un mec comme pour un job. Mais je t'invite à mettre un peu de conscience sur ce qui se passe, sur cette dynamique de ton cerveau qui essaie de te protéger et de remettre les choses en perspective. De dire oui, ok, évidemment, il y a des avantages à cette relation, à cette situation, évidemment. Mais je ne vous lis pas le pourquoi. Je voulais partir et que ça a d'autant plus d'importance. Donc peu importe si ça prend du temps, si tu as besoin de temps. pour mettre en place certaines actions, pour changer de job, pour recréer une situation dans laquelle tu te sentiras en sécurité. Peu importe si ça prend du temps. Parce que oui, ça en prendra. Parce que oui, il y aura des moments où ça sera inconfortable. Oui, il y a des moments où tu vas dire « Merde, qu'est-ce que j'ai fait ? » etc. Mais ça, c'est normal, ça fait partie du processus. Mais derrière, tu t'en voudras jamais d'avoir respecté tes propres besoins et d'enfin avoir agi pour toi, pour défendre tes besoins et te dire Oui, je suis légitime, oui, je mérite mieux. Donc prends le temps qu'il te faut pour le faire, accepte l'inconfort, mais si tu vois que rien ne change et que ça te saoule, c'est à toi de changer. C'est à toi de faire bouger les choses, c'est à toi de prendre une décision pour toi, pour te respecter, pour te protéger. Parce que tu ne peux pas reprocher à quelqu'un de ne jamais changer et lui reprocher constamment, constamment, constamment, alors qu'au final, toi non plus, tu ne changes pas si tu t'obstines à faire ça tout le temps. Et oui, je sais, c'est désagréable quand je dis ça, mais en même temps, c'est la vérité. Si tu t'obstines à essayer, à espérer que quelqu'un change, en fait, tu perds une énergie folle que tu pourrais redistribuer quelque part sur quelque chose qui te plaît, quelque chose qui a du sens pour toi. Et avec des personnes qui seront capables d'écouter ce que tu dis, capables d'écouter tes limites, capables de respecter tes besoins. Voilà, si rien ne change, c'est à toi de changer quelque chose. Mais je précise encore une fois, c'est pas toi qui dois te soumettre, toi qui dois te plier à l'autre, toi qui dois te contenter de ce que tu as déjà, c'est pas ça. C'est tu changes quelque chose pour toi, ton respect, ton bien-être. Je le répète, je le dis plusieurs fois pour que tu comprennes bien, mais c'est ça l'idée. Je change quelque chose parce que je vois qu'en face, il n'y aura pas ce que j'attends, la personne ne pourra pas combler ça. ne veut pas peut-être combler ça. Donc c'est à moi d'agir pour moi, et pas dans l'attente d'eux. Je te laisserai sur cette fin d'épisode, j'espère qu'il t'aura plu. Si jamais tu veux qu'on en discute ensemble, parce que justement, tu te retrouves un peu dans cette situation, mais tu as encore du mal à trouver que tes besoins sont légitimes, tu as encore du mal à te dire que tu vas devoir faire ce choix, tu vas devoir prendre action, tu as un peu peur des conséquences, de ce qui va passer derrière, tu peux réserver un appel découverte dans la description. on pourra en parler ensemble et voir ce qui est possible de faire en coaching ou pas. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine, sois légitime et prends bien soin de toi. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode, et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. 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