Speaker #0Bienvenue dans le podcast de La Psy en ligne, un podcast pour femmes débordées et exténuées qui souhaitent alléger leur charge mentale pour mieux profiter de la vie au quotidien. Je suis Christine Pagé, docteure en psychologie et psychologue en pratique privée depuis plus de 20 ans et spécialisée sur la thématique de la charge mentale. Dans ce podcast, nous allons discuter ensemble des différentes facettes de la psychologie et découvrir comment elles peuvent s'appliquer à notre vie quotidienne tout en mettant l'accent sur une thématique chère à mon cœur dans les dernières années. La charge mentale. Nous allons explorer ensemble cette notion de plus en plus présente dans nos vies qui peut peser sur notre bien-être psychologique. À travers des réflexions, des discussions et des conseils pratiques, je vous guiderai pour mieux comprendre et gérer votre charge mentale, que ce soit à la maison, au travail ou dans vos relations familiales et personnelles. Je vous partagerai également des astuces et stratégies pour améliorer votre résilience et votre capacité à faire face aux défis du quotidien. Chaque épisode sera une opportunité d'en apprendre davantage sur vous-même et de découvrir des outils concrets pour améliorer votre bien-être mental et émotionnel. Alors installez-vous confortablement et préparez-vous à découvrir des moyens pratiques pour alléger votre charge mentale et améliorer votre qualité de vie grâce, je l'espère, à mes conseils inspirants. Bonjour, alors je tiens à vous informer que l'épisode d'aujourd'hui fait partie d'une série spéciale sur la santé mentale des jeunes de 15 à 30 ans qui a été enregistrée dans le cadre de ma participation comme psychologue à un documentaire en 8 épisodes sur la santé mentale des jeunes pour TV Laval. Donc, je vous invite à écouter les 8 épisodes qui seront publiés d'ici mes vacances d'été qui auront lieu en août pendant lesquelles je vais prendre une pause de quelques semaines du podcast de la psy en ligne. Alors... Je vous invite à écouter ces huit épisodes de Spéciale santé mentale des jeunes. Bonne écoute ! Lorsqu'il est question de dépendance, il y en a de toutes sortes, bien sûr, on va faire un peu le tour. On sait que souvent la jeunesse, les jeunes, les adolescents, les jeunes adultes sont peut-être plus exposés avec toutes les sorties, les parties qu'ils ont, à développer certaines dépendances. Mais ceci dit... Il y a aussi les dépendances aux écrans, aux jeux vidéo aussi, dont on va parler. Donc, on va faire le tour un peu. Première dépendance, bien sûr, l'alcool. C'est quand même assez facilement accessible, du moins à partir du moment où on a 18 ans ici, d'avoir accès à l'alcool. Et c'est assez insidieux parce qu'on peut commencer par un verre, deux verres, et puis... Finalement, on a pris une bouteille ou plusieurs bouteilles de vin, une bouteille de vin, donc c'est facile de s'y aller. Mais il y a différentes formes aussi de problèmes au niveau de l'alcool. Il y en a qui vont boire tous les jours, il y en a que c'est seulement la fin de semaine, mais qu'à chaque fois, ils vont se saouler, jusqu'à en être malade ou à en perdre conscience presque. Donc, l'alcool, c'est sûr que c'est vraiment une dépendance qu'on va voir plus souvent chez les jeunes. Évidemment, les drogues, que ce soit des drogues légales, comme le cannabis, ou d'autres drogues plus chimiques, plus dures, comme on dit. Les jeunes, souvent, ont une soif d'aventure, d'exploration, ont envie de connaître toutes sortes de sensations, et s'effacent sous l'influence, la plupart du temps, de leurs amis, de leur gang d'amis, dans un party, d'accepter peut-être certaines choses qu'ils n'auraient pas nécessairement acceptées, en règle générale. Alors, on sait que les drogues, ça a vraiment des conséquences très importantes, surtout si on est dans des drogues plus dures. Ça peut vraiment amener à une déchéance, on pourrait dire, de la personne qui va délaisser ses études, délaisser sa famille, ses amis, à part peut-être celle avec qui elle consomme. Donc, c'est sûr que les drogues, ça peut vraiment devenir un fléau pour certains jeunes dans la société, quand ça crée une dépendance à ce point-là. Ensuite, les... Le fameux jeu vidéo, c'est quelque chose que j'entends tellement, pas seulement chez les adolescents et les jeunes adultes, mais aussi chez les enfants. Les parents doivent vraiment intervenir et encadrer beaucoup l'utilisation des jeux vidéo. Donc, c'est quelque chose qu'on voit énormément, que certains jeunes développent une dépendance aux jeux vidéo, au point où ça les empêche d'étudier, de faire leurs travaux, leurs lectures, par exemple. Peut-être même, ils vont arriver en retard au travail parce qu'ils n'arrivaient pas à terminer une séquence de jeux vidéo. Donc, on sait que ça aussi, c'est très présent dans la population, mais chez les jeunes principalement. Puis enfin... Une dépendance qui est arrivée plus dans les dernières années, celle des écrans. On parle de smartphones, d'iPhone et tout ça, de tablettes aussi. Donc ça, c'est vraiment arrivé dans les dernières années. De plus en plus de gens, on parle de jeunes, mais on peut parler d'adultes aussi, sont constamment sur leur téléphone, en train de tourner, de regarder des petites vidéos d'une minute. Et ça ne va jamais assez vite. C'est comme plus ça va...... Il semble que la tension et la concentration aient énormément diminué à cause des écrans. Les jeunes sont tellement habitués à voir des choses très très très rapide, 30 secondes, une minute, que juste écouter même une vidéo qui est plus longue, dizaine, quinzaine de minutes, c'est difficile pour eux. Donc, ça a un gros gros impact sur la tension et la concentration d'être constamment comme ça sur les écrans, de recevoir des notifications. Il y a même des jeunes qui ne ferment pas la sonnerie de leur téléphone qui est sur leur table de nuit. et donc qui se font réveiller constamment aussi par ça la nuit. Donc, quelles stratégies on peut utiliser pour aider les jeunes qui ont ce genre de dépendance ? C'est sûr que ça prend vraiment des stratégies qu'on dit psychosociales. Ça prend une bonne évaluation aussi de ce qui se passe. Est-ce que c'est vraiment une dépendance ? Est-ce qu'on est sur le bord d'arriver à une dépendance ? Donc, la famille est extrêmement importante, les parents sont extrêmement importants. Moi, je dirais le... Le cercle d'amis aussi, mais des amis, des bons amis qui ne sont pas pris dans ce type de dépendance, surtout si on parle d'alcool et de drogue ici. Donc, c'est important de sensibiliser les gens, mais les jeunes surtout, que ce soit à l'école, dans la famille, de les sensibiliser à l'importance d'être vigilant par rapport aux dépendances, qu'ils aient le plus d'informations possibles sur les conséquences que peut amener la dépendance. Donc, ça demande vraiment une communication ouverte. Le moins de jugement possible de la part des parents, parfois, qui paniquent un peu de voir que leur jeune est en train de tomber dans la dépendance. Donc, ça prend de la tolérance, de l'ouverture, de la communication dans les relations familiales à propos de ça. Évidemment, c'est sûr que plus il peut y avoir d'endroits qui peuvent offrir des soins, qui peuvent offrir des thérapies pour les jeunes. pas nécessairement des thérapies fermées, c'est sûr, chez les jeunes, mais des endroits, que ce soit au CLSC, dans des organismes, pour les aider à faire face à leur dépendance, mieux c'est. Puis là, c'est sûr qu'il y a une question aussi, à ce moment-là, gouvernementale au niveau de la santé, des services de santé qui peuvent traiter ça. Maintenant, j'aimerais continuer avec les caractéristiques, parce que là, je parle de dépendance depuis tout à l'heure, mais c'est quoi les caractéristiques d'une dépendance ? Qu'est-ce qui fait qu'on sait qu'on est dépendant ou pas ? d'une substance ou des jeux vidéo, des écrans. Premièrement, la tolérance, je dirais, une tolérance qui s'accumule, c'est-à-dire que, je parlais d'alcool tout à l'heure, au début, on prend deux verres, puis on se sent un peu différent, mais on se met à tolérer de plus en plus. De deux verres, ça passe à trois, quatre, cinq, une bouteille, deux bouteilles. On tolère de plus en plus sans avoir de graves symptômes physiques et cognitifs. Bien sûr, des symptômes de sevrage. La personne, dès qu'elle arrête de consommer pendant 24-48 heures, va avoir des symptômes. On peut même le voir, je dirais, par rapport aux écrans et tout ça. Ça va être un peu différent que l'alcool et la drogue. Mais bon, on parle, c'est sûr, de tremblements, de sueur froide, de problèmes digestifs, mais aussi d'un manque. La personne devient obsédée. Elle ne pense qu'à ça. Elle en veut. Et ça, on va le voir par rapport aux écrans. Essayez d'enlever le... Le téléphone, le cellulaire d'un jeune pendant 24 heures, vous allez voir l'espèce de sevrage psychologique qui va s'en suivre. Donc souvent, il y a une perte de contrôle. Carrément, la personne n'a plus le contrôle sur sa consommation. Encore là, que ce soit une consommation de substances au niveau des écrans, des jeux vidéo, elle délaisse ses activités, délaisse ses relations familiales, ses relations sociales, pour ne se concentrer que sur... Cette dépendance, il y a une préoccupation persistante. Même si la personne n'est pas en sevrage, qu'elle n'a pas arrêté, elle peut penser, par exemple, toute la journée pendant qu'elle est à l'école ou au travail, à avoir hâte de consommer, de fumer son joint, de boire son verre, de pouvoir enfin jouer aux jeux vidéo, puis d'être débarrassée de sa journée de travail. On va voir une négligence de plus en plus présente des responsabilités, que ce soit des responsabilités... financières, responsabilités par rapport au travail, par rapport aux études, la personne délaisse ses responsabilités de plus en plus. Elle continue aussi malgré les conséquences négatives, que ce soit dans ses relations, peut-être qu'il y a plus de conflits, de tensions, des retards au travail qui fait qu'elle... peut avoir des avertissements de son employeur ou même perdre son emploi. Donc, la personne va continuer malgré tout ce qui se passe de négatif dans sa vie. Elle va perdre de l'intérêt pour ses autres activités, j'en parlais un petit peu tout à l'heure, mais elle délaisse vraiment si la personne faisait du sport, un art, quoi que ce soit. Elle perd tous ses intérêts pour être constamment dans la consommation. Puis aussi, on va voir un échec des tentatives. quand la personne essaie d'arrêter. Donc, elle essaie d'arrêter quelques jours, peut-être certains quelques semaines, mais elle retombe, elle rechute et ça, ça se reproduit plusieurs fois. Il y a vraiment des tentatives, plusieurs tentatives qui se terminent par des échecs pour arrêter la consommation, que ce soit d'alcool, de drogue, d'écran ou de jeux vidéo. C'est important quand on parle de dépendance de voir que Il y a certains critères qui peuvent indiquer qu'il y a un problème sans que ça soit encore devenu une totale dépendance, mais c'est justement là qu'il faut intervenir, qu'il faut agir avant que ça devienne une trop grande dépendance et qu'il y ait beaucoup de symptômes de sevrage si la personne arrête cette dépendance-là. Donc, comme je l'ai dit tout à l'heure, la famille joue un rôle vraiment important, les bons amis, la famille. même l'employeur pour ceux qui travaillent, joue vraiment un rôle important pour encadrer le jeune, l'amener à consulter, s'il faut l'amener aussi en thérapie fermée pour arriver à se défaire, à se sortir de cette dépendance-là, pour vraiment vivre une vie plus saine, plus équilibrée, avec des projets, des objectifs à long terme, parce qu'on s'entend que quand on est dans la dépendance, on est beaucoup dans la dopamine, ce sont tous des choses qui apportent de la dopamine, qui est une hormone du plaisir, mais à très, très court terme. C'est ce qui amène la dépendance, c'est qu'on est toujours à la recherche de cette dopamine, de cette hormone du plaisir à court terme. Mais la vie, c'est beau aussi avec des projets à long terme, des relations sociales, interpersonnelles, amoureuses à long terme. Et c'est très difficile de concilier les dépendances avec une vie plus saine et plus équilibrée. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère que cela vous inspire autant que cela me fait plaisir de partager mes connaissances avec vous. Vous pouvez vous abonner au podcast pour être avisé des nouveaux épisodes. Je vous invite aussi à télécharger mes fiches pratiques, les neuf outils allègementales que vous trouverez dans la description en dessous, ainsi que toutes les façons de me rejoindre par les réseaux sociaux. Donc, prenez note que le contenu de ce podcast est de nature éducative, vulgarisée et générale. Il ne doit pas être confondu avec une psychothérapie, un relevé exhaustif du champ de la connaissance ou une intervention personnalisée. Si vous vivez de la détresse ou pour plus d'assistance, veuillez contacter un professionnel de la santé ou appeler au 811. Je vous dis au revoir et surtout, prenez bien soin de vous, avec bienveillance.