- Speaker #0
Bonjour à toutes et tous, je suis Gwénaël Sinquin, le dirigeant de Lodaël et créateur du Campus Club Formation, qui est un programme de formation et d'accompagnement dans les domaines des activités physiques et mentales au service du développement personnel et professionnel. Le Campus Club sponsorise le podcast des athènes de l'entreprise qui nous réunit aujourd'hui. Je vous invite à vous abonner à la newsletter du podcast pour recevoir tous les nouveaux invités. qui jalonnent ces semaines et aussi à noter le podcast sur toutes les plateformes. Et aujourd'hui, j'ai le grand plaisir d'accueillir Valérie Fignon dans le podcast Les athlètes de l'entreprise. Valérie qui est directrice de la communication de l'agence d'événementiel et de marketing sportif Keneo. Bonjour Valérie et merci de ta présence au podcast aujourd'hui.
- Speaker #1
Bonjour Gwénaël.
- Speaker #0
Tu es en forme pour ce podcast ?
- Speaker #1
Écoute-moi. Oui, je ne fais pas l'exercice tous les jours, mais ça me fait plaisir de le faire pour toi et pour le sport.
- Speaker #0
Super. Merci encore de ta présence. Alors, juste quelques mots de ta bio. On se connaît déjà depuis quelques années. Et donc, j'ai déjà la connaissance d'une partie de ton parcours. En tout cas, je vais la partager aujourd'hui avec l'ensemble des auditeurs du podcast. Donc, comme je l'ai dit aujourd'hui, tu es directrice. Tu nous en diras un mot d'ailleurs tout à l'heure de l'agence. directrice de communication de l'agence d'événementiel et de marketing sportif Keneo. Et tu as précédemment fondé et dirigé l'association Athlètes et Partenaires. J'y reviendrai aussi, j'ai quelques questions à te poser sur le sujet, que tu avais créé en 2016 avec le secrétariat d'État au sport pour fédérer les entreprises du pacte de performance et valoriser leur engagement en faveur des sportifs de haut niveau. D'ailleurs, je te félicite, je ne savais pas ça. Tu vois, j'ai appris ça dans ta bio, mais... Pour cette initiative d'intérêt général, tu as été distingué de l'Ordre national du mérite en 2020, une année célèbre qui a arrêté tout, d'ailleurs, dans le sport. Donc, avant cela, tu as été directrice de la communication de l'École supérieure de journalisme de Paris et tu as intégré également l'équipe communication interne et externe du groupe Point P et organisé de nombreuses courses cyclistes professionnelles au sein de la société LFO, Laurent Fignon Organisation, dont la mythique course du... au soleil par émise on parlera aussi sans doute alors tu es reconnu apprécié dans les milieux du sport et de la santé et tu es marraine de plusieurs événements sportifs et d'associations engagées dans la lutte contre les maladies orphelines et le cancer alors ton livre célèbre
- Speaker #1
Laurent qui a été publié chez Grasset alors qu'on trouve sans doute dans toutes les bonnes librairies j'imagine Valérie ah oui on le trouve encore j'en signe encore des milliers par jour Au revoir. Mais on le trouve encore sur commande.
- Speaker #0
Ok, super. Donc, il retrace mal le combat de ton mari, le cycliste Laurent Fignon, face à la maladie. Et donc, le livre a eu beaucoup de succès. C'est pour ça qu'il a inspiré un téléfilm qui s'appelle La dernière échappée, qui a été diffusé sur France Télévisions, pour lequel tu as été consultante. Et dernièrement, tu as participé au documentaire de la RTBF intitulé 8 secondes. retraçant le Tour de France mythique, évidemment, entre Laurent Fignon et Greg Leymann, pour ceux qui s'intéressent au cyclisme. Évidemment que ça fait partie des choses incroyables d'une carrière de sportif haut niveau, comme l'était Laurent, bien sûr. Alors, juste pour commencer, j'ai expliqué que tu avais la direction de la communication chez Keneo. Tu peux nous en dire un petit mot dans ton rôle aujourd'hui chez Keneo et tes activités ?
- Speaker #1
D'accord. Donc, Eneo, c'est une agence de marketing et événementiel sportif. On a cinq business units. On fait de l'événementiel sur les grands événements. On fait du conseil aux collectivités, du conseil aux marques. On a une BU brand experience où on accompagne les marques dans leur stratégie de communication. On a une branche servicing où on brande tous les stades. Vous allez voir un match de l'équipe de France, c'est nous qui décorons le stade, les LED, l'entrée des joueurs, tout un tas de choses comme ça pour mettre en valeur les événements sportifs. Alors mon rôle, je m'occupe de la communication interne, externe pour l'agence. Donc voilà, on a participé aux Jeux Olympiques, on a, pour la mairie de Paris, on a organisé toutes les fan zones que vous avez pu voir dans Paris, toutes les petites fan zones des arrondissements. Des grosses fanzones à Valbon, à Créteil, à la Maison du Hand, plus métropole de Lille. Et puis là, on répond évidemment, après les Jeux Olympiques qui ont été intenses, on répond à plein d'appels d'offres pour essayer de trouver un petit peu de business. On s'est étalé en Afrique aussi pour les Jeux de la jeunesse. à Dakar en 2026. On a plein de contrats qui débarquent et plein de contrats sympas à venir.
- Speaker #0
Super. As-tu appelé Edgar au Piron pour les JO de 2000 ? Je ne sais plus quelle année, les prochains JO d'hiver. Pas les prochains, mais ceux d'après.
- Speaker #1
Pas encore. Edgar, je l'ai connu il y a très longtemps. J'avais travaillé pour une agence dans les Alpes pour un gars qui s'appelait Jean-Louis Sevez. Il organelait... Il a organisé les Femmes en Or et Edgar venait à cet événement. Je l'ai connu il y a longtemps, mais là, je n'ai plus son numéro de téléphone à Edgar, mais on va le retrouver vite. C'est vrai qu'on voudrait se positionner pour les Jeux d'Anne 2030, bien sûr.
- Speaker #0
Super, avec Kenéo. Merci pour cette présentation. Merci encore de participer. C'est vrai qu'on se connaît depuis longtemps et je sais que le sport a été un fil rouge dans ta carrière. On le voit au travers de la bio que j'ai présentée tout à l'heure. Pourquoi ? La première question que j'ai envie de te parler, pourquoi le sport est resté ce fil rouge pour toi ?
- Speaker #1
C'est vrai qu'il a toujours été plus ou moins là. J'ai commencé petite avec de la gymnastique, du judo, de l'escrime, de la danse. J'ai un peu tout essayé, mais je n'avais pas l'âme d'une sportive de haut niveau, donc je faisais ça. J'essayais, j'arrêtais, je recommençais. Puis après, j'ai eu une grande pause dans le sport. Et puis, j'ai eu une amie, Karine Lima, pour ne pas la citer, qui m'a attirée à faire des raids sportifs. Et depuis, je n'ai jamais arrêté. Évidemment, je ne gagne pas le raid. En général, c'est plutôt au milieu de peloton, comme on va dire. Mais ça a toujours été là. C'est une pratique physique, mais aussi c'est un état d'esprit, le sport. Et puis, c'est un univers qui m'a appris à me construire. Ça m'a donné une structure et ça m'a donné du travail, puisque j'ai enchaîné directement avec Laurent sur l'organisation des cours cyclistes. J'ai travaillé aussi pour le Grand Prix de France de Formule 1 Nevers, pour Roland-Garros. pour tout un tas d'événements sportifs auxquels j'apportais ma petite patte. Et puis ensuite, ça a structuré ma vie.
- Speaker #0
Oui. Et donc, comme tu le dis, tu pratiques le raid et il y a beaucoup de sports que tu as fait quand tu étais jeune. Donc, le raid, c'est court, tu nages, tu fais plein de choses. Tu fais du vélo.
- Speaker #1
Pendant les raids, c'est souvent… Là, je vais participer ce week-end à un raid en Camargue qui s'appelle Des Fidèles. Et donc, c'est un raid où on va faire 15 kilomètres de trail. 25 de VTT et 15 de canoë. Donc, en cas marre, près des Saintes-Maries-de-la-Mer. C'est toujours quelque chose qui se passe avec des copines. Alors, j'aimerais bien faire des raids mixtes, mais bon, je vais peut-être un petit peu ralentir les garçons. Donc, pour l'instant, je me cantonne à faire des raids avec mes copines du même niveau que moi. Donc, c'est plus de la... Voilà, un petit moment pour se dépasser. C'est un moment aussi où tout s'aligne, le corps, la tête, le souffle. On y puise de l'énergie. Et puis... On pense beaucoup pendant le sport. C'est vrai que pendant un footing ou un raid, je réfléchis. Il y a des décisions qui se prennent pendant ces moments-là. Donc, c'est vraiment quelque chose de sympa. Ça fait du bien à la tête et au corps.
- Speaker #0
Je comprends bien ça. Le sport t'apporte de l'oxygène pour prendre des bonnes décisions.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Il peut dire ça. Il faut bouger.
- Speaker #0
Il faut bouger. Et ça apporte plein de choses. Est-ce qu'au-delà de ton physique, de tes décisions, est-ce qu'il y a d'autres choses que... que ça t'apporte au quotidien ?
- Speaker #1
Oui, ça m'apporte des amitiés. Il y a eu vraiment des belles rencontres lors de ces raids, des filles que je vois depuis 15 ans, 20 ans maintenant. Et on est une famille. Donc ça apporte des choses en plus. Ça apporte un réseau. Parce que les femmes viennent de tous les univers. Il y a des chefs d'entreprise, il y a des sportives, il y a des sportives de métier ou des pompiers. Il y a plein de filles qui viennent de tous les niveaux. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup d'entraide entre les raideuses.
- Speaker #0
Et toi qui as travaillé à la fois dans le sport, on va en parler après, et tu travailles encore dans l'événementiel sportif aujourd'hui, mais c'est quoi les grosses différences que tu as pu détecter, toi, entre les valeurs de l'entreprise et peut-être les valeurs qui sont plus communes ?
- Speaker #1
Les valeurs communes, c'est l'engagement, sans hésiter. L'engagement, dans le sport, on apprend que rien ne se fait à moitié. Donc, on se file des objectifs, on s'ajuste. Et surtout, on comprend que la réussite est collective. Donc dans l'entreprise, c'est pareil, c'est logique. Celle du collectif engagé, ça fait souvent la différence. C'est ce qui se rapproche le plus du sport.
- Speaker #0
Est-ce que tu as une réussite, soit dans le sport ou dans l'entreprise, qui te vient à l'esprit comme ça, si tu regardes dans le rétroviseur de toute ta carrière, en disant, tiens, ça, ça a été vraiment une belle réussite et pourquoi ?
- Speaker #1
C'est difficile parce qu'il y a eu plein de choses qui ont été des réussites. Je ne sais pas quel exemple prendre.
- Speaker #0
C'est qu'il y en a beaucoup de réussites, c'est pour ça comme ça ?
- Speaker #1
Oui, il y en a beaucoup. Il y a des réussites qui ont été des échecs. Par la suite, je pense à Paris-Nice par exemple, l'organisation de la course. On l'a organisé avec Laurent et puis malheureusement, on a été attrapé par les grosses histoires de dopage en 98. Et on était vraiment lancé pour faire un beau Paris-Nice, pour l'organiser vraiment bien, le faire grandir. Et puis après, le dopage est tombé là-dessus, tous les partenaires sont partis et puis AESO a récupéré la course. Donc ça, ça a été une grosse réussite, puis un échec.
- Speaker #0
Puis un échec, mais alors, est-ce que ça fait grandir aussi ? Je pense qu'on dit toujours, on grandit dans les échecs.
- Speaker #1
ça fait grandir mais bon quand je vois partir la course tous les ans ça me fait encore un peu mal au coeur j'y pense et pourtant c'est loin on a organisé 99 et 2000 donc c'est très loin tout ça mais j'ai toujours un petit pincement au coeur quand je vois cette course en disant ça aurait été tellement bien de la garder pendant des années mais bon c'est comme ça après j'ai fait d'autres choses par exemple les Jeux Olympiques cet été ça a été une belle réussite avec Kenéo on s'est régalé on n'a pas organisé de de compétition en tant que telle. On a vraiment travaillé sur tout ce qu'il y avait autour. Et les fan zones, ça a été une super réussite. Donc, c'est valorisant. C'est valorisant de savoir que les gens ont passé des bons moments dans nos lieux. Et voilà, ça fait toujours plaisir. De toute façon, l'événementiel fait plaisir en général. C'est pour donner du bonheur aux gens.
- Speaker #0
Donner du bonheur aux gens et à soi-même quand on est l'organisateur. Oui,
- Speaker #1
à soi-même. Quand on reçoit les félicitations, ça fait plaisir.
- Speaker #0
C'est clair. donc que tu... Arthur a eu la chance de vivre, tu es l'épouse de Laurent Fignon, un ancien cycliste de haut niveau, et puis qui a œuvré ensuite dans l'événementiel autour de l'entreprise LFO. Et quelle valeur avait-il bien réussi à intégrer dans ce domaine d'activité ? Quelle valeur, lui, en tant qu'ancien cycliste, il avait réussi à garder aussi dans son entreprise à l'époque ?
- Speaker #1
Il était populaire, Laurent, et c'est vrai qu'après sa carrière, il a eu envie d'embarquer les gens à travers le sport et le cyclisme. C'est vrai que ça a été son moteur. Et puis, il disait, je ne sais faire que du vélo finalement, donc on va voir ce qu'on peut faire. Donc, il a organisé des courses amateurs avant de faire des courses pro. Donc, il a embarqué les gens. Il avait le sens de l'exigence et du détail, évidemment. Il était très, très exigeant avec lui-même et avec les autres. Et pour lui, organiser un événement, c'était comme préparer une étape du tour. Il fallait que ce soit précis, fluide, marquant. Donc, il a travaillé comme ça toute sa vie. Et rien n'était jamais fait à moitié. Lui non plus, c'était bien carré. D'ailleurs, on avait organisé pour Point P, là où on s'est rencontrés, Gwen, le challenge sportif. Et ça, c'est vrai que des gens de Point P m'en parlent toujours, des années après. Il avait organisé un gros challenge sportif interrégional avec plein de disciplines. Et c'est resté, c'est marquant. Il avait de bonnes idées.
- Speaker #0
C'était une excellente idée. C'est vrai, quand je parle du sport et de l'entreprise, je cite cet exemple-là, que les entreprises peuvent organiser des choses sur le thème du sport, avec la participation des gens. D'ailleurs, il y avait aussi quelques épreuves un peu connexes au sport qui menaient se greffer à ça à l'époque. Et c'est vrai qu'à l'époque, avec Laurent et toi, toute l'équipe, évidemment, vous aviez préparé ça aux petits oignons, parce que la réussite aussi, le sport a cette image un peu dorée, on va dire. Et puis finalement, ça marche parce que c'est très bien préparé. C'est quand même un des points clés. C'est ce que tu dis de Laurent. Évidemment, j'ai eu la chance de croiser aussi à l'époque. Alors tu as été aussi dans une association, tu l'as évoquée tout à l'heure, qui s'appelle Athlète et parc. et donc quelle est la genèse et la vocation de cette association ?
- Speaker #1
C'était des dacoustas, les athlètes de haut niveau donnent tout pendant des années, et puis leur avenir pro était souvent mis de côté, ils ne gagnaient pas suffisamment d'argent pour vivre, parce que même si on est athlète de haut niveau, il faut payer son ouvrier, il faut passer du bon temps, il faut manger, il faut… Donc il y a des athlètes qui ne gagnaient vraiment rien, donc le secrétaire d'État au sport de l'époque Thierry Braillat… C'est dit, on va créer une association où on va convier des entreprises pour aider les sportifs avec des contrats d'image ou des contrats d'insertion professionnelle à l'époque. Et après, on a créé une fondation où il pouvait y avoir des contrats de mécénat. C'était plus facile pour les entreprises. Donc voilà, il y avait ces trois possibilités de créer des ponts pour les athlètes entre l'entreprise et l'athlète pour qu'ils puissent vivre. pour ensuite préparer la reconversion. Parce qu'il y a pas mal d'entreprises qui ont embauché les sportifs dès qu'ils ont arrêté leur carrière. Donc c'était vraiment et les aider, et les aider par la suite. Qu'est-ce qu'on avait construit ?
- Speaker #0
Oui, pardon, j'avais une autre question sur le sujet. Alors, il y avait aussi des athlètes qui étaient, je crois, en e-sport. Il y avait tout type d'athlètes et c'était inclusif. On va dire que cette association, elle était plutôt inclusive. Tu peux nous en dire un mot aussi ?
- Speaker #1
Oui, c'était inclusif parce que c'est vrai que quand on proposait des sportifs à des entreprises, alors les entreprises se tournaient naturellement vers l'athlète, vers les scrims. Il y a plein d'autres sports. qui sont top, la natation aussi, le judo, c'était les 4 sports, tout le monde voulait ces athlètes-là. Mais on leur disait, non, non, il y a des chances de médailles puisqu'on sélectionnait des athlètes qui étaient potentiellement médaillables. Déjà, c'est le Fictionnat pour les Jeux de Rio, ça a été créé en 2015. Et ensuite, médaillables. Donc, on leur a proposé, on leur a imposé un peu de prendre des sportifs qui venaient d'un autre sport pour que tout le monde soit servi, toutes les fédérations. nous proposait des athlètes et on essayait de tous les mettre dans les entreprises. Donc oui, c'était très inclusif parce qu'on proposait aussi des athlètes paralympiques, bien sûr, qui bien souvent étaient plus vieux, plus matures et étaient mieux intégrés dans les entreprises, enfin qui rendaient mieux à l'entreprise.
- Speaker #0
Oui, quand tu dis ça, ça veut dire qu'il y avait une question, c'est ce que tu indiques là, d'âge et de maturité, c'est-à-dire des athlètes paralympiques. Oui, les athlètes paralympiques.
- Speaker #1
À plus grand âge. Oui, les athlètes. paralympiques ils sont plus âgés bien souvent parce qu'il commence le sport tard pour certains après un accident de la vie donc c'est pour ça qu'on avait des athlètes qui avaient 30 40 ans qui était déjà mature qui avait déjà travaillé donc c'était plus simple que des petits jeunes qui avaient 18 20 ans et qui bat qu'il n'avait encore jamais bossé donc il comprenait pas trop parfois il prenait un petit peu le chèque et puis d'oublier un petit peu l'entreprise donc Donc nous, on était là pour les accompagner. et les driver pour qu'ils puissent aller voir le sponsor, répondre au sponsor. Il fallait les diriger quand même.
- Speaker #0
Il fallait les coacher. En résumé, les coacher dans le domaine du sport, parce qu'ils avaient leur coach.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
il fallait.
- Speaker #1
Mais au niveau de l'entreprise, il y avait encore un petit peu de boulot pour certains. Il y en a pour qui c'était naturel et tout se passait très bien.
- Speaker #0
Tu as idée d'ailleurs du nombre d'athlètes que vous avez accompagnés ? C'est 10, c'est 20, c'est 100 durant toutes les années de l'athlète ?
- Speaker #1
La première année pour les Jeux de Rio, ça devait être 195, quelque chose comme ça. Et là, maintenant, ils en sont, je ne sais pas, avec la fondation qui a pris le relais. Moi, j'ai quitté il y a quatre ans maintenant. Je ne sais pas où en sont les chiffres pour garder la fondation du sport français. Ils ont dépassé les 1 000 athlètes. C'est super. Oui, il y a eu beaucoup d'athlètes qui sont passés par le dispositif. C'est énorme.
- Speaker #0
Si je comprends bien, c'est 1 000 athlètes qui ont été aussi rapprochés. Il y a la dimension financière de l'aide que ça apporte financièrement à une carrière de sportif, mais ça rapproche aussi les sportifs du monde de l'entreprise.
- Speaker #1
Oui, parce qu'il y a eu des grosses et des petites entreprises d'ailleurs qui ont pris des athlètes et il y en a qui sont toujours là. D'ailleurs, le groupe Saint-Gobain, dans lequel nous étions, on leur a créé, avec Enéo d'ailleurs, une team d'athlètes pour les Jeux olympiques cette année. Il y a plein d'entreprises qui continuent de les aider. On avait un peu peur que certaines les lâchent après les Jeux, ce qui a été le cas, bien sûr. Et d'autres continuent parce qu'ils y croient. Et puis, il n'y a pas que les Jeux olympiques, il y a les champions de l'Allemande derrière, il y aura d'autres Jeux olympiques. Donc les entreprises qui sont à l'international aussi gardent les athlètes, parce qu'il y a plein de choses à faire en com pour les jeux.
- Speaker #0
C'est toute une éducation à faire aussi aux entreprises françaises d'aller à l'athlète ?
- Speaker #1
Ah oui, bien sûr, parce que les entreprises parfois ne savent pas quoi faire de l'athlète, parce qu'elles n'osent pas le déranger. Il y a des disciplines où ils sont souvent partis à l'étranger pour s'entraîner, ou par exemple les nageurs qui s'entraînent trois fois par jour, c'est difficile de les faire travailler en entreprise. Oui. Donc... Il faut éduquer l'entreprise pour ne pas qu'elle ait peur de déranger le sportif et le champion. Et puis, il faut éduquer l'athlète aussi à rendre un peu à l'entreprise ce qu'elle lui a donné.
- Speaker #0
Très bien. Bravo en tout cas pour cette belle initiative dans laquelle tu as œuvré pendant plusieurs années. Quand tu parles de 1000 sportifs, c'est des chiffres qui sont…
- Speaker #1
En plus, il faut regarder les chiffres de la fondation. J'aurais dû le regarder avant d'ailleurs.
- Speaker #0
J'invite tous ceux qui vont nous écouter à aller jeter un oeil et c'est ce que je ferai. Et regarder les athlètes surtout, bien sûr. Alors, on a parlé d'inclusion avec le domaine du handicap, par exemple. Si on parle un peu d'équilibre homme-femme et toi qui es une femme, tu es la première femme d'ailleurs qui m'honore de ta présence dans les podcasts, donc je suis très fier.
- Speaker #1
Je suis un ami.
- Speaker #0
Alors, dans les formations qu'on fait dans le cadre de Campus Club, on utilise parfois un jeu avec un quiz. Et un des quiz, la question que je pose, c'est Merci. Fréquemment, dans les cinq sports collectifs, pour le coup, là, on n'est pas sur le cyclisme, on va parler du cyclisme après, mais sur les cinq sports collectifs en France, basket, hand, volley, football, rugby, c'est quoi le taux de féminisation ? C'est un taux que j'ai été chercher, il n'existait pas, et moi, dans mes activités, c'est un taux que j'ai été chercher. En fait, c'est 14%, le chiffre. Ça veut dire qu'entre 4 et 5 millions, alors selon les années, mais on va dire 5 millions, c'est un petit peu moins, mais de licenciés dans les cinq grands grands sports. pour ce collectif, malheureusement, il y a 14% de femmes. Et je me suis dit, je vais interroger Valérie Fignon, donc je vais aller regarder dans le domaine du cyclisme. Et j'avais une idée que le taux dans le cyclisme était supérieur à ça, et j'étais surpris de voir que non. Et finalement, dans le cyclisme, c'est 12% de femmes. C'est quoi ta vision des choses sur ces taux-là qui sont faibles, finalement ?
- Speaker #1
C'est un vrai déséquilibre, c'est vrai, par un manque d'exposition et de moyens, je pense. Et par... de crédibilité accordée aux femmes dans les disciplines parce que il ya encore des vieilles il ya encore des personnes qui qui disent que les femmes sont pas forcément jolie sur un vélo on avait de certains anciens cyclisme dont le mien il y avait un passage assez célèbre avec l'île aux deux voilà alors que c'est bizarre de voir une femme sur un vélo que c'est trop dur pour elle et tout ça. Maintenant, ils ont changé d'avis. Mais il y a encore du boulot. Moi, je le voyais dans l'association. On avait réussi à placer dans les entreprises… Il y avait la parité après, les hommes et les femmes. Mais c'est vrai qu'au début, les entreprises se jetaient plus sur sélectionner un homme, les athlètes masculins, qu'une femme. Puis après, ils ont vu qu'elles performaient et que le sport féminin, c'est génial. Donc, ça bouge. Ça bouge, ça bouge, ça change. Grandement, mais ça change.
- Speaker #0
Comment tu es arrivée, toi, justement, quand tu étais dans l'association Athlète et Partner, tu étais la responsable de l'assaut, comment tu es arrivée, justement, à convaincre, ou à engager les sponsors ou partenaires, justement, à prendre des femmes ? Comment tu as réussi à ce virage-là ? Parce que tu dis que vous étiez arrivée, finalement, à la parité.
- Speaker #1
On leur disait qu'on leur montrait les performances des filles. Parce que parfois, elles étaient déjà championnes du monde, championnes d'Europe. Elles étaient dans le ranking hyper bien placé. Donc, on leur prouvait. On les forçait parfois. Mais parce qu'elles voulaient en prendre plusieurs, des athlètes, on disait, OK, tu prends deux hommes et tu prends deux femmes. Et tu prends deux paralympiques. On était dans l'anégo parfois. Mais ça se faisait quand même. Ça se faisait naturellement. C'est parce qu'ils n'avaient pas le réflexe. Pas dire qu'ils disaient, non, non, je ne veux pas d'hommes, je ne veux pas de femmes. Je ne veux pas de femmes plutôt. Pas du tout, mais ils n'avaient pas le premier réflexe d'engager une femme. Après, c'était à nous de les vaincre et puis on y arrivait.
- Speaker #0
Et quel était le feedback après, alors que ce soit, voilà, quand tu dis que vous arriviez quasiment à mettre des quotas, alors même si c'est avec, on comprend bien, ça se faisait de manière un peu naturelle, mais quel était l'apport justement de ces femmes en entreprise quand elles étaient accompagnées dans le cadre d'athlètes et partenaires ?
- Speaker #1
Elles étaient bien les filles, parce que c'est vrai que parfois, elles avaient aussi un peu... un petit peu plus de maturité que certains garçons. Et elles avaient vite compris que c'était important de choyer le partenaire qui les aidait, parce qu'il y avait l'après.
- Speaker #0
Oui, oui.
- Speaker #1
Donc là où certains étaient encore dans leur sport, elles, elles avaient bien compris que c'était nécessaire. Puis les femmes sont beaucoup plus bavardes parfois. Donc la relation, elle se faisait assez facilement avec les entreprises. Alors évidemment. point il y avait des femmes qui ne jouent pas le jeu et ça, elles n'étaient pas gardées longtemps, d'ailleurs elles se punissaient elles-mêmes parce que les entreprises ne renouvelaient pas le contrat. Mais globalement, ça se passait bien,
- Speaker #0
ça se passait naturellement. On a parlé du cyclisme, je parle des sports en équipe, alors moi je suis plutôt sur le basket vu mon histoire, mais comment faire profiter ? plus largement aux femmes des vertus du sport en général et aussi des sports en équipe, c'est comment ces taux assez faibles de 12-14% au-delà de la méthode des quotas, comment on peut faire grimper ces taux qui sont profitables aux femmes pour le coup.
- Speaker #1
Il faudrait que ce soit moins élitiste, plus ouvert. Il faudrait des clubs aussi qui donnent envie parfois des ambiances qu'on sent à sa place. Certaines femmes ont peur de ne pas être à leur place. Il faudrait que la performance ne soit pas la seule grille de lecture. Il faut vraiment les accueillir. Et il faudrait surtout que les femmes soient plus visibles et engagées.
- Speaker #0
Et quand tu dis ça, les femmes...
- Speaker #1
Les femmes contenues peuvent porter une bonne parole et donner envie aux autres. Elles prennent un peu plus la parole.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a des choses qui font que vous allez chercher les deux sexes, même si on est à décorer un stade de football pour un match masculin ? Merci.
- Speaker #1
Si c'est un match masculin, non, c'est vrai qu'il n'y a pas de femmes. Ça, c'est sûr. Non, on expose les joueurs sur des totems, par exemple, sur des bâches. Donc là, effectivement, si c'est l'équipe de France qui joue, on va mettre en avant l'équipe de France. Mais c'est vrai qu'on organise aussi des événements pour les entreprises corporate. On a des événements, la Saint-Gobain Football Club, Stick Up, Eco DDS, ce sont des enfants qui jouent au foot, des compétitions pour enfants. Enfin, pour enfants et jeunes et même étudiants. Et là, il y a la parité. Maintenant, on fait même jouer les garçons avec les filles. Même match de foot. C'est ça, j'en essaie de faire bouger les choses, nous aussi.
- Speaker #0
Je pense qu'il faut aussi que ça bouge probablement par les associations sportives qui sont partout en France, qui mélangent d'ailleurs jusqu'à une certaine catégorie. Et c'est vrai que j'ai ma fille qui a joué au basket. petite, à jouer avec les garçons, faute de licenciés. On va dire que les équipes étaient mixées. Je pense que c'est très profitable. La diversité, quelle qu'elle soit, elle est intéressante. Je reviens à ta carrière en tant que femme. C'est quoi les qualités qui t'ont été précieuses au service de ta belle carrière ?
- Speaker #1
Belle carrière. L'écoute, surtout, la capacité à s'adapter. Quand il faut pousser, quand il faut reculer, il faut savoir doser. Et puis, une forme de diplomatie aussi, savoir dire les choses avec un peu plus de rondeur parfois. Dans un monde d'hommes, j'ai travaillé dans le monde du bâtiment, donc ce n'était pas toujours très simple de s'imposer. Et bon, après, on y arrive avec de la douceur, avec de la compétence. Les compétences, tout simplement.
- Speaker #0
Être posé. Si je comprends bien.
- Speaker #1
Être posé. Et elle écoute. Après, on ne peut pas chercher à ressembler au modèle masculin. On est différent. Il faut construire sa carrière. Il ne faut pas essayer de le ressembler. On a tout à fait notre place.
- Speaker #0
Votre place et votre identité et la tienne, pour le coup. Est-ce que tu avais justement un conseil à donner aux femmes qui vont écouter ce podcast et qui cherchent à s'épanouir dans les métiers autour du sport et en général peut-être ? C'est quel conseil que tu aurais à donner aux femmes ?
- Speaker #1
ne pas attendre qu'on leur donne leur place. Il faut la prendre. Il faut la prendre. Il ne faut pas avoir peur des différences. Il faut être ambitieuse. Le conseil que je donnerais aux femmes, de jamais croire qu'on est trop. Si tu es là, c'est que tu es à ta place, normalement. Même s'il y a parfois des jalousies. Moi, j'ai bénéficié malheureusement de jalousies parce que peut-être un peu trop exposée à un moment médiatiquement. Il y a des coups bas aussi, de femmes avec les femmes. J'ai payé de ce truc-là et ce n'est pas très agréable. Donc, il faut s'imposer, il faut tracer sa route.
- Speaker #0
Comment tu t'en es ? J'imagine, en plus, quand on est exposé, étant la femme d'un champion cycliste ou ex-champion cycliste, comment tu es ressorti de ça ? C'est-à-dire, effectivement, des gens qui te mettent un peu des pots de bananes ou des chausses trap, comme on dit, pas très sympa. Comment toi, t'es arrivée à t'en sortir, à prendre du recul par rapport à ça ?
- Speaker #1
Alors, c'est pas toujours facile. C'est vrai que les coups bas, parce qu'on est la femme d'eux, il faut toujours être encore plus légitime, parce qu'on se dit, si elle est arrivée là, c'est parce que c'est la femme de Laurent Fignon. Non, pas forcément, c'est aussi parce que je suis Valérie. OK, mon nom ouvre la porte, ça c'est sûr. Mais après, j'ai le nom, OK, mais la personne derrière s'efface. et puis bah J'ai réussi à m'en sortir en m'en fichant un peu.
- Speaker #0
Après, j'ai pris ça avec humour en disant que je me cause toujours. Je ne suis pas jalouse, ce n'est pas grave. Et puis, j'ai quand même fait un petit burn-out. J'ai quand même fait un petit burn-out finalement parce que ça atteint. Ça atteint beaucoup et ça atteint personnellement. Alors, pour réussir à s'en foutre, mon mari y arrivait très bien. Tout ce qu'on disait sur lui de mauvais, il dit mais je n'en ai rien à faire. Alors moi, non pas que je veuille être aimée par tout le monde parce qu'il y en a qui ne m'aiment pas, que je n'aime pas. C'est normal. Mais parfois, ça atteint quand même. Après, je me suis guérie, il n'y a pas de problème. Mais ça fait mal par où ça passe.
- Speaker #1
Et comment d'ailleurs, si tu as vécu un burn-out, qu'est-ce qui t'a aidé justement à sortir par le haut ? Moi, j'ai un ami qui est en burn-out. On a tous autour de nous, malheureusement, des gens qui sont passés par cette phase. Qu'est-ce qui t'a aidé, toi, à repartir de pompier ?
- Speaker #0
Eh bien, mine de rien, le... Le confinement, le Covid m'a aidée parce que là, j'ai fait une pause très longue. Parce que moi, je travaillais avec l'association, on faisait beaucoup d'événementiels, beaucoup de rassemblements. Donc finalement, là, il y a eu un coup d'arrêt total. Et ça m'a fait du bien de me recentrer sur moi, de ne plus être exposée. Voilà. C'est bien de faire pause aussi parce que je sortais beaucoup. Tous les soirs, on avait quelque chose. Donc au bout d'un moment, on est fatigué quand on rentre chez soi. Une heure du matin, qu'on se lève le lendemain, qu'on repart bosser, qu'on enchaîne tout, qu'on blinde l'agenda. Après, j'avais blindé l'agenda aussi pour guérir ma période de deuil. Donc finalement, pendant dix ans, je me suis vraiment donnée à fond. Et puis d'un seul coup, mon corps a dit stop. Donc je me suis fait les ligaments croisés du genou. Donc ça s'est un petit arrêt. Ensuite, le Covid, on disait, je me suis reposée. Et après, il était difficile de repartir. J'ai enchaîné chez Kéléo et ça a été très, très difficile de retrouver ma place, de retrouver de la légitimité et de repartir. Mais je m'en suis sortie, c'est vrai, sans médicaments, sans en suivi psy. Je ne sais pas comment je m'en suis sortie. Avec les amis aussi, les amis, la famille. Voilà, j'ai réussi à le faire tout seul. Alors, ce n'était peut-être pas un gros burn-out, c'était peut-être un ras-le-bol. On met un peu tout derrière le burn-out, mais ce n'était peut-être pas ça. Et ça va mieux maintenant. ça va mieux.
- Speaker #1
Et tu fais des raids, et c'est pas mal aussi pour la...
- Speaker #0
Voilà, je fais des raids. On est à fond.
- Speaker #1
Pour le corps et la tête, tu l'as dit au départ. On revient au thème, juste pour conclure un peu le jeu des questions-réponses avant de passer au portrait, tout à l'heure, au portrait pile ou face. Athlète de l'entreprise, quand t'as vu le nom du podcast, ça t'inspire quoi, athlète de l'entreprise ?
- Speaker #0
Athlète de l'entreprise, c'est... Les athlètes, c'est vrai qu'ils s'engagent pleinement, ils savent doser son effort. C'est une personne qui connaît le prix de la performance. Donc, ils sont très, très bien pour les entreprises, ces athlètes. Ils sont très bien. Il faudrait que toutes les entreprises aient un ancien athlète dans ses équipes parce que ça apporte énormément de choses.
- Speaker #1
Il y a vraiment le plus. Il faut que les entreprises françaises comprennent que les sportifs sont des gens sérieux, réguliers. Ils savent porter des... Si,
- Speaker #0
ça peut être trop. Ils savent se remettre en question, ils savent travailler avec une intensité, une vision, une discipline, beaucoup de discipline, parce qu'ils l'ont apprise avec leur sport. Donc, ils sont comme ça, ils sont comme ça. Et puis, ils n'abandonnent pas facilement, ils amènent un état d'esprit, une énergie. Ça rejaillit forcément sur toute l'équipe de l'entreprise.
- Speaker #1
Donc, il y a tout intérêt, c'était un peu l'objet de la dernière question, mais auquel tu as répondu. Évidemment, les entreprises ont intérêt à…
- Speaker #0
nouer des partenariats avec les athlètes ou les équipes et en faire quelque chose de dynamisant pour leur entreprise bien sûr et puis c'est toujours adorable pour une boîte parce que il est adulé il est les gens aiment lui parler aiment le toucher c'est bien d'avoir un sportif de haut niveau moi si je les côtoie ils sont comme mes amis je les vois moins comme les grands champions mais c'est vrai qu'il y a des moments si je prends du recul je me dis ah ouais c'est quand même Merci. Tu es quand même un grand champion celui-là, ou une grande championne.
- Speaker #1
Prendre du recul tout en étant passionné, c'est un peu l'équilibre. La petite lumière dont tu parles aussi. Quel choix. Ok, alors juste pour terminer, il y a quelques questions dites pile ou face. Tu vas me dire sur les deux mots que je vais te citer, ce qui est plus proche de toi. J'ai déjà un peu idée sur certaines questions de ta réponse. On va attaquer par le cyclisme pour le coup. Tour de France ou Paris-Nice ?
- Speaker #0
Tour de France quand même.
- Speaker #1
Malgré ton affection pour le Paris-Nice historique.
- Speaker #0
Tour de France, oui.
- Speaker #1
Il y a deux coureurs qui ont couru à l'époque de Laurent, Greg LeMond ou Bernard Hinault ?
- Speaker #0
Bernard Hinault.
- Speaker #1
Tu restes française là pour le coup ?
- Speaker #0
Je reste française, même si j'aime bien Greg LeMond.
- Speaker #1
Talon ou entraînement ? Laurent a eu du talent, il s'est beaucoup entraîné sans doute, mais est-ce qu'il fallait choisir au travers de ce que tu as vu, au travers de Laurent et de tous les sportifs que tu as croisés ? Talent ou entraînement ? Talent.
- Speaker #0
Oui, parce que l'entraînement, voilà. Parce que talent, tout le monde ne l'a pas.
- Speaker #1
Oui, ok. Alors, juste un autre thème, activité cérébrale ou physique ?
- Speaker #0
Les deux quand même.
- Speaker #1
Les deux quand même. Tu as ton joker, tu as droit à un joker.
- Speaker #0
Ah, j'ai un joker. Bon, je le mets sur celui-là, sur cette question-là.
- Speaker #1
Ok. Allez, une avant-dernière question. Apprendre ou enseigner ?
- Speaker #0
Apprendre.
- Speaker #1
Apprendre. Et la toute dernière, je la pose à tous les invités parce qu'elle m'est chère, c'est Pitch ou banane pour te ressourcer pendant les courses ?
- Speaker #0
Banane.
- Speaker #1
Banane. indéniablement,
- Speaker #0
la banane.
- Speaker #1
Oui, tu as raison.
- Speaker #0
Il faut avoir une banane dans sa poche. J'en ai en rando, en rando des bananes.
- Speaker #1
C'est le conseil que tu donnes à tous les sportifs alors, et à toutes les sportives, d'avoir une banane sous la main. Valérie, je vais te remercier pour… voilà pour ce moment passé ensemble c'est super sympa alors c'est vrai que quand je suis sollicité tu as dit ok tout de suite pour faire pour être la première femme à être interviewé pour les podcasts donc c'est vraiment sympa d'avoir pris un moment là ce matin pour pour moi pour le campus club et puis aussi pour pour tous ceux qui vont avoir la chance d'écouter le podcast je te remercie beaucoup et puis J'invite tous ceux qui vont écouter le podcast surtout à s'abonner à la newsletter qui vous permet d'avoir vraiment tous les invités en exclusivité. Et puis, vous pouvez aussi, bien sûr, si l'épisode vous a plu, les futurs épisodes aussi, les noter sur vos plateformes préférées, Apple Podcast, Spotify, etc. pour le podcast. Valérie, je te dis à bientôt. Je te remercie encore beaucoup d'avoir participé à ce podcast et on se retrouve bientôt.
- Speaker #0
Merci beaucoup Gwénaël, c'était très sympa de replonger dans ma vie d'avant. Allez,
- Speaker #1
je te remercie. Moi aussi, salut.
- Speaker #0
Merci, au revoir, ciao.