- Speaker #0
Bonjour à toutes et tous, je suis ravi de vous accueillir aujourd'hui pour ce podcast. Je suis Gwenaël Sinquin, dirigeant de Lodaël et créateur du Campus Club Formation. Le Campus Club Formation, c'est un programme de formation et d'accompagnement dans les domaines des activités physiques et cérébrales, au service de la performance et du développement personnel. Alors dans le podcast « Les athlètes de l'entreprise » qu'on va faire aujourd'hui, j'ai la grande chance d'accueillir Régis Megnegneau, qui est spécialiste de la neuropédagogie visuelle. Et donc on va passer cette demi-heure ensemble pour échanger sur ce concept et de tous les apports qu'il peut y avoir dans le domaine à la fois personnel et à la fois dans le domaine de l'entreprise. Bonjour Régis.
- Speaker #1
Oui, bonjour Gwen.
- Speaker #0
Bonjour, merci de prendre un moment pour le podcast Les athlètes de l'entreprise. Alors Régis, pour te présenter succinctement, tu es ingénieur de formation, tu as exercé en cabinet d'europédagogie visuelle près de Rennes, puis à distance avec un programme que tu as créé, dont tu vas nous parler dans la demi-heure qui vient. Invariablement, tu as constaté que le potentiel de chacun peut se révéler, puis se développer à tout moment. tout moment grâce à des stimulations originales et comme le montrent de nombreuses études scientifiques, celles-ci fonctionnent comme des catalyseurs, un véritable accélérateur de transformation vers le mieux-être et de la libération du potentiel individuel. Alors l'accroissement du niveau de conscience, de discernement, d'empathie, de collaboration sont également très utiles pour l'efficience des entreprises et de la société au sens large. à la fois, on va dire, dans le domaine personnel et dans le domaine professionnel. Et ça matche bien avec le concept aussi de ce qu'on propose dans Campus Club Formation sur la dimension parfois mentale, parfois physique, d'activité physique. Et là, on va faire un focus plus particulier sur la méthode qui est, pour le coup, un peu mentale, mais un peu physique aussi. Tu vas développer ça dans ce podcast. Alors, pour démarrer, pour tous les auditeurs... qui suivent le podcast. La première question que j'ai envie de te poser Régis, c'est quoi la neuropédagogie visuelle ?
- Speaker #1
Alors la neuropédagogie visuelle en fait est une discipline qui n'est pas très connue en France. C'est une pratique en fait qui combine trois aspects. Le premier donc c'est des connaissances en neurosciences, une approche pédagogique particulière et l'utilisation de stimulations visuelles spécifiques. objectif étant de rééquilibrer le système nerveux central. Son champ d'application concernait et concerne de façon historique le domaine de la santé et du développement personnel, mais il faut surtout garder à l'esprit qu'en fait l'approche est totalement universelle et à mon sens c'est là où réside sa richesse. Dans sa forme actuelle, on peut dire aussi que la neuropédagogie visuelle est une évolution d'une pratique qui a plus de 80 ans, qui à l'époque était connue et reconnue par le monde de l'éducation et le domaine de la santé. Elle était alors à cette époque connue sous le nom de méthode Kertan. Aujourd'hui, la réalité est que chaque praticien fait évoluer la pratique en fonction de ses propres compétences, de ses recherches et de ses envies. Voilà un peu résumé ce qu'est la neuropédagogie visuelle.
- Speaker #0
Super. Alors, on se connaît depuis un certain temps puisqu'on a eu l'occasion de collaborer ensemble dans une autre vie. Pourquoi tu es venu à t'intéresser à cette méthode-là plutôt qu'une autre et comment ça a croisé ton chemin et ta route ?
- Speaker #1
Alors, c'est avant tout une histoire de rencontre et puis de curiosité, d'interrogation. Auparavant, j'ai travaillé dans une startup sur le bassin Rennes. en Bretagne et cette start-up a participé à l'élaboration d'une lampe d'aide à la lecture pour les dyslexiques. Cette lampe est maintenant commercialisée sur l'ensemble du territoire national. Et après cette première expérience qui m'a amené à travailler avec des familles qui justement étaient en prise avec ces difficultés pour leurs enfants, mon chemin professionnel a croisé en fait celui d'une psychologue qui elle-même était maman d'un enfant dyslexique. et qui était certifiée en neuropédagogie visuelle. Elle accompagnait à son cabinet des personnes qui avaient un certain nombre de difficultés. Je peux citer par exemple la gestion émotionnelle, l'hypersensibilité. les problèmes d'attention, de concentration et également la dyslexie, entre autres. Et c'est en vivant l'expérience de mon propre training en neuropédagogie visuelle, c'est-à-dire en suivant un parcours spécifique sur trois cycles, et on peut dire réellement que c'est là où le lien entre la vision et la cognition, dont on va parler après, a alors littéralement sauté aux yeux. Et tout ça m'a convaincu en fait et j'ai décidé de me former auprès de cette psychologue pendant plus d'un an, autant sur les aspects théoriques que pratiques. Et là, on parle bien en fait d'une transmission orale, d'un savoir-faire unique en son genre. Voilà. Et après cette formation, j'ai créé mon cabinet de neuropédagogie visuelle à Rennes, où j'ai exercé pendant plusieurs années. j'avais cette volonté de rendre plus facile l'accès à la pratique. En France, on est une petite trentaine de praticiens. Ça ne me semblait pas suffisant. Et pour pouvoir accélérer et démocratiser cet accès, j'ai conçu des appareils compacts, puisqu'on utilise des appareils optiques spécifiques. La particularité de ces appareils est qu'ils... peuvent être facilement expédiées chez les utilisateurs. Et en parallèle, j'ai élaboré des parcours pédagogiques innovants, consultables sur smartphone. Donc ça a fait progresser la pratique, ça a permis effectivement de rendre accessible cet accompagnement à distance. Et on peut dire que ma formation d'ingénieur a été très utile pour réussir ce challenge, et notamment pour surmonter... et nombreux défis techniques.
- Speaker #0
Oui, donc c'est un vrai terrain théoraux favorables, comme on dit, ta formation de base, évidemment, en tant qu'ingénieur. Juste derrière moi, un appareil, là, voilà, qui fait partie du programme, évidemment. Et où, d'ailleurs, ta formation d'ingénieur, elle a été utile dans la conception du matériel ? Ça, c'est un point... important aussi parce que c'était des matériels plutôt imposants pour avoir fait moi aussi un test au démarrage pour découvrir ce que c'était
- Speaker #1
En quoi ça a été précieux justement de partir de ces grands matériels que tu as miniaturisé pour que ça rentre chez tout le monde quoi le challenge effectivement était de miniaturiser mais en miniaturisant pour pouvoir obtenir un appareil beaucoup plus compacts qui rentrent dans une valisette que l'on peut expédier par exemple en Colissimo ou en Mondial Relay en fait de façon très simple à l'autre bout de la France voire même dans d'autres pays européens ce qui est actuellement le cas je me suis aperçu que l'accompagnement à distance nécessitait une progressivité dans les différents exercices, les différents stimuli utilisés à la fois visuels et auditifs qui étaient particulières et donc ça a été Ça enrichit finalement la pratique et ça a permis surtout aux personnes de pouvoir accéder à ces accompagnements, y compris dans des zones où aucun praticien n'était présent et ne pouvait proposer un accompagnement classique ou traditionnel en cabinet.
- Speaker #0
C'est une sorte de démocratisation, on va dire, assez large.
- Speaker #1
Exactement. Et l'autre volonté également que j'ai eue assez tôt a été de tester finalement et de vérifier la pertinence de cette pratique dans d'autres secteurs d'activité. Et donc, c'est ce qui m'a amené à la tester dans le domaine du coaching de manager ou coaching de sportif. Et pour ce faire, j'ai élaboré un nouveau programme, Inity, qui permet d'optimiser les processus cognitifs. à la fois de façon ludique et pratique. Et ce nouveau programme intègre maintenant des stimuli auditifs qui viennent compléter les stimuli visuels originaux.
- Speaker #0
On va revenir à tout ça, effectivement. Alors, quels sont les bénéfices de cette méthode ? Qu'est-ce que ça m'apporte, moi, peut-être manager ou dirigeant d'entreprise, ou RH, tous les gens qui vont écouter ce podcast ?
- Speaker #1
Le programme a été conçu pour ancrer de façon durable le savoir-être à son optimum. On ne parle pas d'une compétence technique, on parle bien d'une transformation personnelle. Le savoir-être est fondamental puisqu'il influence la réussite personnelle, professionnelle, mais également la qualité des relations interpersonnelles. Et je pense qu'on est tous conscients, et moi-même ayant été manager au tout début de ma carrière dans des grands groupes, j'ai pu toucher du doigt le fait que les compétences techniques ne suffisent pas. Elles ne suffisent pas elles-mêmes. Donc ma réflexion était effectivement de cheminer vers une mise à disposition d'un outil innovant. dont les personnes peuvent profiter sur leur lieu de travail ou quel que soit le lieu, de façon très simple, pour travailler eux-mêmes, de façon accompagnée avec un coach, sur ce qu'on appelle les soft skills. Et grâce au programme, les bénéfices ou évolutions positives s'expriment durablement dans différents domaines. On peut citer deux domaines. Le premier domaine, en fait, que l'on qualifierait de se sentir bien. feeling good, bien sentir, et qui aborde des aspects notamment émotionnels, retrouver un équilibre émotionnel au bénéfice de sa réussite personnelle et professionnelle, une meilleure gestion de son capital énergie, donc effectivement moins de fatigue, un meilleur alignement personnel au service de sa sérénité, de son efficacité, et puis également... la réduction du niveau de stress. Donc ça, c'est le premier bloc, se sentir bien. Ça, c'est quelque chose d'universel, autant dans le domaine personnel que professionnel. Le deuxième domaine de bénéfice, c'est ce que l'on pourrait résumer par la pensée juste ou la pensée pertinente. En anglais, on dirait « well-thinking » . C'est vraiment profiter d'une meilleure adaptation au changement. Le terme « agilité » plus... plus que l'on entend un peu partout. C'est aussi une prise de recul accrue, un meilleur discernement, être capable de pouvoir aborder avec sérénité des situations complexes, ce qui ne pouvait pas être le cas avant. Donc, on va dire, de façon globale, des performances super.
- Speaker #0
C'est le potentiel, c'est l'atteinte du plein potentiel. C'est ce qui semble être décrit dans les différents effets, les bénéfices attendus. Quand on parle de commerce, on parle de plein d'avantages, on parle surtout des bénéfices. C'est ce que ça va apporter aux personnes qui peuvent bénéficier d'un accompagnement comme celui-là. Mais pour toi d'ailleurs, le plein potentiel individuel, il y a le potentiel universel qui n'existe pas sans doute. Le potentiel individuel, c'est quoi le plein potentiel individuel et comment cette technique va pouvoir t'aider à pouvoir atteindre ce plein potentiel ?
- Speaker #1
Donc là, effectivement, tu as raison, on parle bien du développement de l'individu, de son savoir-être. Et le programme, à mon sens, c'est l'atout majeur pour les managers et également les sportifs qui, pour la plupart, sont déjà dotés d'un esprit positif, conquérant, motivé et qui souhaitent atteindre ce plein potentiel. Ça englobe effectivement plusieurs aspects. Le premier, c'est le développement personnel pour améliorer significativement sa confiance en soi, améliorer sa gestion émotionnelle, sa capacité d'adaptation et de résilience. Et dans le monde que l'on vit actuellement, l'adaptation et la résilience sont sans doute des qualités essentielles sur lesquelles il faut travailler. Et ça, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est l'épanouissement ou le succès professionnel, mais qui finalement est obtenu dès lors que l'on utilise pleinement ses talents. Mon constat, c'est qu'effectivement, si le savoir-être n'est pas au rendez-vous, on peut avoir bénéficié de toutes les meilleures techniques du monde. Ce sera très compliqué d'atteindre ce que j'appelle le plein potentiel et d'évoluer efficacement vers ses objectifs d'épanouissement personnel ou carrière. Ça, c'est le deuxième point. Et il y aurait deux autres points que je souhaiterais rajouter. Le premier, c'est le développement intellectuel grâce à l'acquisition de processus d'apprentissage inédits, mais qui sont inhérents à la pédagogie utilisée dans cette pratique. Et le dernier point, c'est le bien-être global en trouvant un équilibre qui peut paraître subtil, mais entre ses ambitions. professionnel, son cadre de santé personnel et puis la qualité des relations interpersonnelles qui est aussi fondamentale.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut parler de confiance en soi aussi ? Est-ce qu'il y a cette notion de confiance qui est accrue par l'utilisation de cette neuropédagogie visuelle ?
- Speaker #1
Tout à fait. Et la confiance en soi, pour moi, elle est inhérente à un savoir-être justement à son optimum parce que dès lors qu'on a conscience de son potentiel... à défaut de là où on se trouve en fait, et des progrès que l'on peut obtenir si l'on fait un travail sur soi pour effectivement développer son savoir-être. De façon concomitante, la confiance en soi se retrouve renforcée.
- Speaker #0
Super, alors pour soulever encore plus sur cette technique, comment la neuropédagogie visuelle explique-t-elle l'importance de la perception et du traitement ? des informations visuelles. On va expliquer comment ça se passe tout à l'heure, mais dans la performance sportive et en entreprise, de manière générale.
- Speaker #1
Alors, c'est une très bonne question. Elle sous-tend effectivement la pratique en neuropédagogie visuelle. Nos organes d'essence, prioritairement, les yeux vont capter des informations. Ces informations sont transmises aux zones du cerveau par voie d'influx nerveux. grâce à l'infini R2. Et en prenant pour postulat que les organes d'essence sont parfaitement sains et bien conformés, ce qui est le cas dans la grande majorité d'entre nous, malgré ça, il est toutefois possible de mettre en évidence que le signal traité au niveau de ces différentes zones du cerveau peut ne pas être le strict reflet de la réalité et de ces informations captées par les organes d'essence. Et ça déjà, ça interpelle, ça doit interpeller parce que ça veut dire qu'en fait, si ces différentes zones ne traitent pas de façon équilibrée ou ajustée le signal qui est capté par les organes d'essence, ça veut dire que les informations qui vont être ensuite transmises à d'autres sphères du cerveau, notamment celles qui vont alimenter la zone psychologique, peuvent être soit exagérées, soit atténuées, ou traduire une forme d'instabilité entre ces deux états. Et dans tous les cas, ces trois positions, donc exagération, atténuation ou instabilité, ne sont pas des états d'équilibre. Et donc, si cet équilibre intérieur n'existe pas, il est attendu, et c'est ce que l'on constate tous les jours, que la réponse, en tout cas la... la réaction fournie à telle ou telle situation ne sera pas adaptée.
- Speaker #0
C'est le cerveau qui nous ment ou c'est les yeux ? Non, c'est la technique, c'est les deux.
- Speaker #1
Alors en fait, c'est souvent plus le cerveau que les yeux. Pourquoi ? Parce qu'en fait, les yeux sont des organes qui captent une information. Sauf problème oculaire particulier. Mais là, on va parler du cas de la majorité d'entre nous. que l'on porte des lunettes ou pas de lunettes, si effectivement on a une vision binoculaire normale, il est attendu qu'effectivement la captation de l'information se fait de façon tout à fait correcte. Là, on parle bien de cette information qui arrive sur des centres régulateurs et que cette information, ce flux de données d'entrée finalement n'est pas... n'est pas restituée de façon fidèle. Et ça, c'est un problème, puisqu'effectivement, dans les trois situations que j'évoquais tout à l'heure, la sphère psychologique, en fait, elle ne sera pas nourrie d'une information qui sera équilibrée, et du coup, la réaction en retour ne sera pas adaptée au contexte et à la situation. Et donc, un, de prendre conscience de ça de façon, je dirais, en situation. C'est ça l'intérêt de la neuropédagogie visuelle, c'est que quand je disais tout à l'heure à l'expression, le lien entre vision et cognition m'a sauté aux yeux, c'est qu'en fait, on voit réellement ce type de dysfonctionnement, entre parenthèses, ou déséquilibre, que l'on va ensuite effectivement, sur lequel on va travailler dans le cadre du programme. Alors, si je peux peut-être simplifier la compréhension, sans trop rentrer... dans des considérations de neurosciences, c'est vraiment de simplifier en prenant l'image d'un programme informatique. Donc chaque programme informatique a une fonction, un but recherché. Il a été conçu pour atteindre un certain résultat à partir de données d'entrée qui lui sont fournies. On comprend assez facilement que si certaines lignes du code ont été mal programmées, ou ce sont des programmées, malgré la bonne qualité des données d'entrée, le résultat attendu ne sera pas obtenu. Il n'y aura pas le bon résultat. Exactement. Et le programme ne pourra pas remplir efficacement sa fonction. On peut dire qu'il en est de mais, un traitement des informations au niveau de notre cerveau. Les yeux captent cette information. On parle des yeux parce qu'effectivement, c'est la quantité d'informations la plus importante traitées par le cerveau, si l'on compare aux autres sens. Et donc la neuropédagogie visuelle... elle s'intéresse justement à la justesse de ces informations transmises et que nous, on va pouvoir comparer par rapport à la réalité.
- Speaker #0
Ce que tu expliques, c'est que la perception visuelle, en fait, ça peut aider. Tu vas peut-être me le confirmer. Ça peut devenir un atout dans la prise de décision rapide ou quand on est sur un terrain, c'est analyser la situation. Je lisais encore un article sur Antoine Dupont et sa vista du jeu. Voilà, sa bonne vista. On parle du regard de l'aigle ou de le regard de la fourmi. Donc, la fourmi au quotidien qui bosse, qui bosse et qui ne voit pas trop ce qui se passe autour. Et puis l'aigle qui a une vision générale et la bonne vision, elle se situe un peu entre les deux. Donc, est-ce qu'on est sur ce terrain-là avec cette technique pour prendre les bonnes décisions ? Parce qu'on est confronté toute la journée dans notre monde professionnel et même personnel à prendre des décisions. Et comment ça fait lien justement à la neuropédagogie visuelle ? à cette prise de décision qui peut être...
- Speaker #1
Oui, c'est exactement ça. On peut peut-être juste rappeler ou préciser ce que je disais juste avant. Les yeux sont réellement des extensions du cerveau d'un point de vue tant embryologique, anatomique et fonctionnel. Et on estime entre 80 à 90% des informations sensorielles traitées par le cerveau qui proviennent de la vision. C'est un sujet majeur. fait et c'est ce qui sous-tend la pratique voilà on utilise effectivement la fonction visuelle comme porte d'entrée en fait pouvoir un révéler ce qui dysfonctionne et de le corriger donc le rôle de la vision est cruciale en fondamentale en fait ce qui nous concerne voilà et juste pour information par comparaison l'audition et le toucher pèse respectivement pour 4 à 8 % en fait un dans le traitement cérébral. Et l'olfaction et le goût, même s'ils sont également fondamentaux pour toutes nos activités au quotidien, mobilisent quant à eux une part encore plus réduite. Voilà. Donc le sujet numéro un, pour les informations que va devoir traiter un sportif ou un manager en situation et d'autres personnes en fait dans la vie courante, effectivement repose sur la vision. On comprend aussi pourquoi facilement. le développement des smartphones qui justement utilisent cette fonction visuelle également.
- Speaker #0
Et perturbe peut-être aussi un peu, tous les écrans, on est en permanence sur les écrans. Oui, concrètement. Parce que ça perturbe justement la bonne vision des situations d'être en permanence connecté.
- Speaker #1
Exactement, tout à fait. Et donc, pour revenir à ce rapport avec le domaine sportif, mais également en entreprise, la performance va reposer en grande partie sur sa capacité. La capacité des athlètes, qu'ils soient en milieu sportif ou même en entreprise, un manager, c'est un athlète de l'entreprise, en quelque sorte. Sa performance va résider justement dans sa capacité à analyser rapidement son environnement et à réagir de façon efficace, appropriée. Et donc, le programme que j'ai conçu agit sur ces aspects. Dans le domaine du sport, on peut par exemple parler de l'anticipation, de la prise de décision. On doit évoquer également les aspects de coordination entre l'œil et la main. Ça peut être le cas par exemple pour le basket ou le handball. Et ce serait l'œil et le pied par exemple pour une situation de football ou au rugby.
- Speaker #0
On est en vanne, moi je te parle de vanne, donc il y a un peu de rugby aussi. Oui,
- Speaker #1
exactement. La vision périphérique aussi, est-ce qu'elle est optimale ou pas ? Moi, souvent, j'ai constaté qu'effectivement, le champ visuel... étaient restreintes chez certaines personnes et beaucoup plus ouvertes chez d'autres. Et donc, tout ça se travaille. Ces éléments-là vont concourir à une réactivité accrue et au fait que cette réaction soit adaptée à la situation rencontrée. Le dernier aspect dans le sport, c'est la gestion du stress et sa capacité de concentration qui peut être grandement améliorée. Cette capacité à focaliser son attention sur un élément, tout en ayant une vision globale de ce qui se passe globalement.
- Speaker #0
La gleniformie.
- Speaker #1
Exactement. Très belle image. Ensuite, en entreprise, c'est de façon équivalente, avoir une lecture rapide, une bonne compréhension des situations. Les situations sont de plus en plus complexes et le seront de plus en plus. Donc, ça va nécessiter effectivement de pouvoir... Si l'on souhaite avoir une prise de décision optimale, d'avoir une lecture qui soit juste de la situation. Et la force du manager, à mon sens, réside justement dans sa capacité d'analyse d'une situation qui peut être complexe au demeurant, qui pourra perturber certains, et lui aura cette capacité, grâce justement à un savoir-être à son optimum, à... à avoir une lecture sans être impactée ou trop impactée par notamment ses émotions. Ce qui m'amène au deuxième sujet, c'est une bonne gestion des émotions, une bonne résistance à la charge mentale, ce qu'on va appeler la gestion cognitive, l'amélioration forcément de ses capacités de concentration et sa capacité également à pouvoir... focaliser ses ressources intérieures sur un sujet prioritaire sans se disperser.
- Speaker #0
Sans se disperser, oui.
- Speaker #1
Et les derniers aspects, et pas des moindres, je pense, dans un monde qui évolue très vite, c'est des capacités de créativité et d'innovation qui là, pour le coup, je pense, sont vraiment accessibles pour des personnes qui ont leur savoir-être à leur optimum, qui développent leur plein potentiel. qui ont une capacité de discernement supérieure à la moyenne, ce qui va leur permettre de raisonner également hors du cadre. Et lorsqu'on raisonne hors du cadre, en général, on se trouve dans des zones qui sont beaucoup plus propices à la créativité et à l'innovation.
- Speaker #0
Enfin, l'innovation,
- Speaker #1
on va passer à répondre à ta question.
- Speaker #0
Tout à fait, parce que dans le sport, il faut innover. En ce moment, dans le basket, il y a deux équipes en France qui sont renommées pour avoir innové. C'est des changements massifs. Ça se faisait assez peu dans le basket. En général, on changeait un joueur, deux joueurs sur le 5 majeur, etc. Et certaines équipes ont décidé, cette année toujours, c'est copié certainement sur d'autres équipes dans d'autres pays, mais de changer le 5 majeur. C'est-à-dire le 5 sort, un autre 5 rentre sur le terrain. Et avec un niveau d'énergie différent. Ça, c'est dans le sport. Et dans l'entreprise, parfois, il faut aussi... souvent j'emploie le terme de permaculture aussi dans l'entreprise, il faut aussi mélanger peut-être les postes en se disant le technicien peut aider le commercial et inversement il y a plein de choses à faire certainement justement sur ce sujet là dans le sport il y a aussi la capacité à lire le jeu, je parlais d'Antoine Dupont tout à l'heure sur sa vista dans le rugby dans le sport ils ont des schémas tactiques ils ont des entraînements, des coachs qui les emmènent à faire toutes ces analyses de tactique de jeu et puis de vista du jeu. On parle aussi de stratégie éventuellement, mais comment on entreprise de manière concrète dans la méthode dont on parle aujourd'hui ? Ça va aider à entraîner notre cerveau ? Qu'est-ce qui va se passer pour que ça puisse aider ?
- Speaker #1
Comme je le disais tout à l'heure, la psychologie est nourrie, est alimentée par des informations qui sont transmises de façon très rapide. automatique sous forme d'un flux nerveux. Et donc, la justesse de ces informations est la clé pour s'assurer que progressivement, les réactions conscientes, c'est-à-dire en lien avec la psychologie, sont de plus en plus pertinentes, adaptées à chaque situation de vie. Le programme, lui, va non seulement permettre de révéler lorsque ces informations ne sont pas ajustées, mais également d'entraîner le cerveau grâce à des stimulations visuelles et auditives particulières.
- Speaker #0
La particularité de ces stimulations, c'est qu'elles sont graduées en difficulté. Elles permettent d'atteindre un niveau de discernement qui, justement, va être le socle idéal pour avoir une meilleure anticipation des opportunités, mais également une meilleure vision des risques.
- Speaker #1
Une meilleure analyse de la situation.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #0
Une meilleure analyse de la situation.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
Est-ce que ça va jusqu'à... Voilà. influencer vraiment les décisions parce qu'on est parfois trompé, on est parfois trompé en entreprise parce qu'on pense, on présuppose beaucoup, on dit dans la dimension commerciale d'ailleurs, on se dit, il ne faut pas présupposer ce que pense un client ou un prospect, c'est une des règles de départ. Donc on a des choses qui, des fois, la vérité, où ce qu'on voit toujours est tronqué et des illusions, on va appeler ça peut-être des illusions cognitives et visuelles. Et comment on peut entraîner justement son cerveau à ne pas avoir ça ?
- Speaker #0
Justement, cette considération, c'est la clé de goût du programme. Parce que le coach qui accompagne le manager ou le sportif dans le cadre de ce programme va lui permettre d'identifier vraiment très finement ses illusions visuelles. Et ces illusions visuelles, si elles existent, peuvent à coup sûr avoir des répercussions cognitives. qui va être apportée dans une situation où l'illusion prédomine, inévitablement, c'est comme jouer à la roulette, dans de très rares cas, l'objectif initial sera obtenu. Donc, de façon concrète, on utilise un outil pédagogique qui mobilise la fonction visuelle dont j'ai parlé tout à l'heure. C'est un appareil optique.
- Speaker #2
Et on retrouve là...
- Speaker #0
Voilà, exactement. Et donc, les structures géométriques qui sous-tendent les images qui sont proposées, notamment ces stimulations visuelles, sont à la fois très diversifiées, mais en plus, elles présentent un niveau de difficulté croissant. Et elles ont été conçues justement pour entraîner efficacement le cerveau à retrouver le chemin d'une lecture objective et pertinente pour nous. plus tomber dans des travers d'illusions visuelles qui peuvent avoir des répercussions cognitives. Alors quand je parle de répercussions cognitives, c'est justement aller réveiller des zones notamment en lien avec la gestion émotionnelle qui pourraient amener le manager ou le sportif à faire des choix qui ne seraient pas des choix stratégiques pour l'organisation. Donc soit l'équipe, si c'est un sport d'équipe, soit l'entreprise dans le secteur. Non, secteur concerné.
- Speaker #2
Concerné, ok. Alors si je suis manager et si je comprends bien, je souhaite progresser, il semble qu'il y a un intérêt. Mais quel intérêt concret alors demain, si je m'inscris à un parcours pour faire de la neuropédagogie visuelle ?
- Speaker #0
Alors, comme tout individu, mais encore plus chez le manager ou le sportif, beaucoup sont en recherche de découvrir ou de... de devenir une meilleure version d'eux-mêmes. On peut avoir la tentation, mais qui est également intéressante, de multiplier des formations techniques pour accroître des compétences dans tel ou tel domaine. Mais souvent, j'ai constaté, pour l'avoir vécu à titre personnel, mais également en discutant avec d'autres managers en situation, c'est qu'on est vite confronté à des limitations. Des limitations qu'on perçoit assez naturellement comme étant extérieures à sa personne. Donc ça, c'est une première approche, d'aller acquérir des compétences. Moi, je reste convaincu qu'effectivement, l'approche complémentaire consiste à s'améliorer intérieurement et à travailler sur son savoir-être. Et la progression, à mon sens ultime, elle démarre quand on prend vraiment conscience et avec objectivité de ses outils. propres facteurs limitants et qu'on cherche à les dépasser en étant enthousiaste, en étant motivé, en étant tourné vers un objectif de développement personnel au bénéfice d'une équipe si on fait du sport ou d'une équipe professionnelle en secteur entreprise.
- Speaker #2
Il faut s'engager, on va y revenir d'ailleurs, parce que le premier engagement c'est de s'engager dans le programme aussi pour aller vers ces choses positives. Très bien. Comment on peut évaluer les gens qui souhaitent découvrir cette technique ? C'est quoi la première étape d'évaluation ?
- Speaker #0
Alors, le premier pas, en fait, qui est essentiel, puisque justement, ça va être l'élément déclencheur de prise de conscience, puisque la personne va réellement voir, réellement voir, en fait, les dysfonctionnements intérieurs. Donc, le coach qui accompagne soit le manager et ou le sportif, en fait, propose un test initial qui va justement leur permettre de découvrir ce que moi, j'ai appelé. Quel est le pourcentage d'utilisation de votre potentiel IDC2 ? d'avoir une vision assez précise de la ligne de départ, de savoir où on en est, pour pouvoir justement travailler ensuite et progresser vers le point final. Ce point final étant le même test, mais réalisé à l'issue du programme, pour pouvoir justement calculer de façon très précise la progression quantitative. Étant entendu qu'à côté d'une progression quantitative, objective, on va mettre en relation les bénéfices qui auront été perçus par les managers ou sportifs qui auront vécu cette expérience.
- Speaker #2
Donc il y a un test, si je résume et si je comprends bien, un test initial et un test final, qui est abordé par des séances, et justement, les séances se passent comment pour rentrer ? Et maintenant, on a donné, au travers de ces premières 30 minutes, beaucoup envie, j'imagine, aux gens de... peut-être d'aller plus loin et avec, encore une fois, avec l'appareil là qui est derrière. Alors comment se passe une séance type, une fois qu'on a été évalué, donc pour cette première étape d'évaluation de son potentiel, et de se dire, j'ai envie de m'inscrire dans des démarches régulières pour progresser avec la neuropédagogie visuelle. Comment se passe une séance, combien de séances, comment ça se déroule ?
- Speaker #0
On peut prendre le parallèle du sport, on parle vraiment d'entraînement, donc ça nécessite effectivement assiduité, régularité, avoir l'envie de s'engager pour vivre cette expérience et se transformer positivement. Cela se fait après la réalisation du test initial dans le cadre de séances. Chaque séance dure environ une trentaine de minutes. Dans le cadre du programme et de l'application consultable sur smartphone, Chaque séance est appelée à un chapitre, donc l'objectif c'est effectivement de réussir le chapitre, selon les critères que l'on explique aux participants au début du programme. Donc réussir les chapitres, gagner des points, pour pouvoir ensuite passer au chapitre suivant qui est gradué en difficulté. Progressivement, on part d'éléments très simples, et on va chercher la complexité pour avoir un socle de savoir-être robuste. et durable. En général, et idéalement, il faut considérer pouvoir faire trois chapitres par semaine. 30 minutes x 3, donc une heure et demie par semaine.
- Speaker #2
C'est un engagement important. C'est exactement important pour le groupe.
- Speaker #0
Ça nécessite effectivement d'être organisé et engagé vers l'objectif. Tout ça mis bout à bout fait que le programme dure en moyenne 6 mois et plus.
- Speaker #2
au minimum et l'intérêt à être en autonomie puisque toi tu as eu ta pratique plutôt en cabinet tu as imaginé ensuite le matériel pour pouvoir le faire à distance je sais que tu continues ou tes confrères aussi qui sont en europédagogue dans ce domaine là le font aussi pour certains à distance mais dans la logique du programme construit plutôt pour les managers c'est quoi l'intérêt de le faire en autonomie en général ?
- Speaker #0
Tout simplement d'avoir une flexibilité optimale sur le plan géographique et temporel. Quand on est manager ou quand on est sportif, on a déjà un planning qui est extrêmement rempli. Donc l'idée, c'est de pouvoir avoir la flexibilité la plus importante possible pour pouvoir réaliser ses séances en autonomie et ou de façon coachée, accompagnée à son domicile, sur un lieu de travail. Dans le cadre d'une mobilité professionnelle, ça peut être dans un hôtel. Il n'y a pas de limite. On peut prendre l'avion pour aller voir un client et conclure des affaires si on est manager commercial et emmener avec soi la petite valisette qui contient le matériel nécessaire à la réalisation des différents chapitres. Donc ça, c'est le premier point, flexibilité géographique. et puis L'autre aspect, c'est effectivement à toute heure, pour s'adapter aux agendas, même les plus remplis. Donc, c'est vraiment ce qui sous-tend, en fait, c'est un peu l'ADN du programme, c'est de faire en sorte qu'effectivement, ça puisse s'adapter à tous les cas. Et l'autre aspect, c'est effectivement l'accompagnement régulier du coach qui lui est destiné à encadrer l'expérience et garantir quelque part aussi quand même la progression vers les objectifs conformément aux attentes des participants.
- Speaker #2
Des participants et des managers qui s'inscrivent. As-tu un exemple d'ailleurs à partager de manager qui a effectué ce parcours en autonomie, on va dire un peu assisté avec quelques rendez-vous avec le coach qui l'accompagne ? Aurais-tu un exemple ? Oui, alors... Les effets et puis voilà, comment ça s'est passé, quoi.
- Speaker #0
Oui, alors tous les témoignages, en fait, sont collectés à l'issue du programme. Je peux juste évoquer effectivement celui d'Alexis, qui est manager des ventes dans une PME. Alors c'est intéressant parce qu'on a à la fois un retour, on a son retour, bien entendu, mais on a également le retour de sa compagne et le retour de son responsable hiérarchique, soit N plus 1. qui est le directeur commercial de la structure en question. Alors si on prend les retours d'Alexis, il a presque terminé son programme, mais on a déjà procédé à un test d'évaluation qui est quasiment le test final. Et lui, qui est forcément très satisfait de l'expérience, il s'est aperçu qu'en fait, il était beaucoup moins impulsif qu'avant, qu'il avait une capacité de prise de recul et de discernement accrue. et bien évidemment c'est au bénéfice de l'efficacité dans l'équipe qu'il anime et il a vu également une amélioration significative dans la qualité de ses relations interpersonnelles étant entendu que pour lui c'était un cas de ton vu particulier qu'il a été amené à coacher une équipe dans laquelle il était équipier au même niveau que les autres
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Donc une dimension particulière de l'évolution vers le management. Donc ça, c'est ses premiers retours qui sont effectivement réformes à ce que l'on s'est dit juste avant sur l'intérêt de la pratique. Son épouse a également constaté effectivement qu'il était plus à plaisir, plus calme, et qu'il avait aussi cette capacité qu'il n'avait pas auparavant à prendre du temps pour lui, pour ce... je dirais, être beaucoup plus équilibrée à titre personnel. Donc, il s'est remis à faire du sport. Et elle a également rapporté qu'elle avait constaté qu'il y avait moins de haut et de bas dans son énergie. Quelque chose qui était beaucoup plus constant et durable.
- Speaker #2
Ok.
- Speaker #0
Voilà, donc c'est super. Et puis, juste pour rapporter en fait ce qu'a perçu son N plus 1. Donc, effectivement, beaucoup. plus de prise de recul, moins speed, une posture affirmée de manager et d'exemplarité vis-à-vis de son équipe, avec des résultats qui sont au rendez-vous et qui sont en progression constante. Et j'ai cru comprendre qu'effectivement, il était assez stupéfait des résultats obtenus.
- Speaker #2
Avec cette technique innovante. Une question surprise pour finir avant qu'on fasse un portrait chinois. Mais qu'est-ce qu'on voit dans cet appareil-là ? Parce que finalement, on a dit des effets, on a expliqué toute la méthode des séances, mais qu'est-ce qu'on voit quand on se pose sur le gear, la manette, ou je ne sais pas comment on va l'appeler, de ce programme ? Qu'est-ce qui se passe réellement ?
- Speaker #0
Alors, on travaille sur des images. Ces images sont composées de ronds, de couleurs. Donc, il y a différents stimuli. Ces couleurs peuvent être pastelles, un peu plus soutenues. Mais il y a également des ronds qui comportent... des lettres, des chiffres. Donc, toute une série de stimulations qui, au demeurant, peuvent être considérées comme très simples, mais la réalité universelle, c'est que l'environnement qui nous entoure, tel qu'on le perçoit au travers de nos organes qui captent cette information visuelle, que sont les yeux, vers une... Ce ne sont que de la géométrie, des structures géométriques qui sont imbriquées les unes dans les autres avec différentes couleurs, etc. Et cette approche universelle est ce que l'on vit lorsque l'on fait l'expérience du programme. Les images ne sont pas statiques. Et donc l'idée, c'est effectivement à la fois d'observer et d'apporter en suivant les instructions commédiquées par le coach. la correction attendue pour faire en sorte qu'effectivement cette image puisse ne pas bouger pendant les 30 minutes.
- Speaker #2
Et donc c'est tout là l'enjeu, que nos yeux ne nous trompent pas, ne trompent pas d'experiment.
- Speaker #0
Exactement. Et quand on parle des yeux, effectivement, nous, on ne parle pas du tout en fait de... de la vue qui intéresse en fait les ophtalmos. On est vraiment plus en fait sur ce qui est derrière. On ne va pas s'intéresser à l'œil en tant qu'organe. Oui,
- Speaker #2
c'est ce qui va être perçu.
- Speaker #0
Exactement. Et l'appareil est conçu de telle façon, notamment il est équipé d'un filtre très particulier qui permet à la personne qui vit cette expérience de prendre conscience de l'ajustement ou du non-ajustement intérieur en observant telle ou telle image graduée en difficulté et très particulière, conçue d'une façon très spécifique.
- Speaker #2
Merci Régis pour toute cette découverte de la neuropédagogie visuelle. Ça donne envie de participer à un parcours, d'en savoir plus. Et pour terminer, on va faire un portrait chinois. C'est la tradition dans le... dans le Campus Club Formation pour ce podcast des athlètes de l'entreprise. Je vais te donner deux mots. Je vais te demander de choisir un mot et peut-être de le commenter rapidement pour qu'on a pris un peu de retard sur notre objectif de temps. C'était tellement passionnant qu'on a passé un bon moment ensemble. La première question que je te poserai, toute simple, c'est matin ou soir ? C'est du matin ou du soir ?
- Speaker #0
Plutôt matin.
- Speaker #2
Alors pourquoi du matin ? Juste un petit mot à chaque fois.
- Speaker #0
Je pense que la matinée, si on réussit sa matinée, on a réussi sa journée. Personnellement, je me lève plutôt très tôt et je suis très actif le matin et le soir, pas trop.
- Speaker #2
Ok, chat ou chien ?
- Speaker #0
C'est difficile, j'aime bien les deux. Mais s'il faut faire un choix, je dirais plutôt chat.
- Speaker #2
Ok. Cérébral ou sportif ? Tu sais que le fondement même du podcast, c'est les activités cérébrales et sportives. Alors toi, c'est plus cérébral ou sportif ?
- Speaker #0
Même si c'est difficile de choisir, je dirais plutôt sportif. Sportif, alors moi, je cours, je fais de la voile, je fais du wing file. L'activité sportive, à mon sens,
- Speaker #1
est essentielle.
- Speaker #0
pour effectivement avoir un équilibre de vie optimal.
- Speaker #2
Ok, et nourrir le cérébral pour le coup. Talent ou entraînement ? On vient de parler d'entraînement pour...
- Speaker #0
Alors, moi je dirais entraînement, parce que c'est grâce à l'entraînement qu'on révèle ses talents.
- Speaker #2
Super. Réflexion ou action ?
- Speaker #0
Alors personnellement, je suis très tourné vers l'action. Mais toute action, effectivement, n'a de pertinence que si on a pris le temps d'une bonne réflexion. Donc, c'est un peu compliqué.
- Speaker #1
Mais je suis plutôt dans l'action.
- Speaker #2
Ok, super.
- Speaker #0
Et le résultat, enfin,
- Speaker #2
le résultat qui est engagé par l'action.
- Speaker #0
Voilà, exactement. Mais cette action, effectivement, si elle n'est pas le fruit d'une réflexion nourrie par une information précise. est juste, nécessairement, elle ne sera pas adaptée. C'est un mix des deux, mais en termes de tempérance, je peux tout tourner vers l'action.
- Speaker #2
Dernière question pour ce portrait chinois avant qu'on conclue ce podcast. Apprendre ou enseigner ?
- Speaker #0
Je dirais quand même, si je dois faire un choix, je dirais apprendre.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
et ensuite enseigner, être dans la transmission du savoir. C'est un peu ce que je cherche à faire, justement, en démocratisant l'accès à cette méthode. Donc oui,
- Speaker #1
apprendre.
- Speaker #2
Ok, super. Merci. Vraiment, merci Régis pour cet échange. On a appris plein de choses sur cette nouvelle... Enfin, pas si nouvelle d'ailleurs. technique sur la neuropédagogie visuelle et qui était créée avec Georges Carton à l'époque, on a bien compris, et que tu as adapté avec des moyens modernes, en miniaturisant le matériel, en le rendant accessible en autonomie, à distance. Et voilà, on mettra dans la zone commentaire de ce podcast toutes les informations nécessaires pour ceux qui sont évidemment intéressés pour aller plus loin dans la neuropédagogie visuelle. Et on te remercie encore, Régis. de ta présence avec nous.
- Speaker #0
Avec plaisir, à très bientôt.
- Speaker #2
À très bientôt, merci.