- Speaker #0
bonjour Géraldine bonjour Gwénaël merci de venir participer au podcast les athlètes de l'entreprise je suis ravi bon c'est sympathique que tu prennes un moment cet après midi avec nous face à la presqu'île de Conleau hein toi qui a vécu des aventures on en reparlera tout à l'heure sur une île on n'est pas sur on n'est pas très loin d'une île ou des îles du golfe du Morbihan et Ça me parle,
- Speaker #1
ça me parle.
- Speaker #0
de par là. En plus, je crois que tu y as vécu, on y reviendra aussi peut-être. Et on est aussi sur une plage. Voilà. Donc on y reviendra aussi, mais tu as vécu des aventures incroyables sur cette plage. Alors je me présente en démarrage, pour ceux qui ne me connaissent pas. Donc je suis Gwénaël Sinquin. Je suis l'animateur du podcast Les athlètes de l'entreprise, qui est sponsorisé par Campus Club Formation, un programme de formation et d'accompagnement des individus au service de leur développement personnel et professionnel. donc le campus sponsorise donc le podcast et je vous invite à vous abonner à la newsletter à liker si vous le souhaitez sur vos différentes plateformes les sur votre plateforme préférée plutôt le podcast si vous appréciez ce podcast mais j'en doute pas avec géraldine que vous mettrez des pleins d'étoiles des j'aime n'en doute pas et donc on a eu la chance le dernier épisode d'avoir antoine rigaudot ancienne star du basket français qui a partagé toutes ses valeurs sur la putnacité, sur le travail en équipe, sur la collaboration. Je vous invite à réécouter ou à écouter cet épisode si vous êtes intéressé par cela. Et donc aujourd'hui, face à Conleau à Vannes, juste après la semaine du Golfe du Morbihan, la semaine du Golfe qui vient de se terminer avec plein de vieux bateaux et de vieux gréements. Alors tu m'as envoyé quelques notes, je te connaissais évidemment au travers de la télévision et puis on s'est croisé aussi à Havane quelques fois. Tu m'as envoyé quelques notes pour te présenter de manière un peu plus complète. Ton parcours en quelques mots. Tu es vantaise.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Pure morbihannaise.
- Speaker #1
Oui. Ou presque. Je n'ai pas des origines pure beurre. D'accord.
- Speaker #0
Tu es née à Vannes.
- Speaker #1
Non, je suis de l'Est de la France à l'origine. Je suis adoptée par la Bretagne depuis maintenant 25 ans.
- Speaker #0
25 ans sur.
- Speaker #1
On va dire que...
- Speaker #0
Mais toujours à Vannes pour le coup. Oui. tu es maman de deux garçons de 20 et 21 ans et ta vie, déjà il y a une belle aventure deux garçons de 20 à 21 ans c'est déjà une aventure exact tu as vécu plein d'aventures et tu vas en vivre plein j'imagine encore qui est une aventure de découverte d'autres pays, d'autres cultures et tu as mis aussi une découverte de soi et de celle des autres ouais, j'adore parce que quand on voyage, on se découvre aussi probablement pour l'heure
- Speaker #1
Ça fait partie intégrante du voyage. À chaque fois que tu t'adaptes à un nouvel environnement, tu es obligé de sortir quelque chose de toi qui te révèle une part de toi que tu ne connais pas forcément toujours. Et c'est vachement intéressant.
- Speaker #0
Parfois devant l'adversité ou dans l'adversité.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
exactement. On va y revenir. Donc ça a commencé quand même par des voyages assez lointains, comme la Mongolie dans les années 90. Donc là, tu étais à pied, en vélo, en kayak.
- Speaker #1
Non, là j'étais à pied, le pays venait de s'ouvrir au tourisme et je suis partie avec quelqu'un que je ne connaissais pas, que j'avais rencontré par annonce. Parce que à 20 ans, 22 ans, je n'avais pas de copains autour de moi qui voulaient partir avec moi en Mongolie. Et donc du coup, on a fait tout un circuit à pied en stop dans les steppes mongoles. C'était une incroyable aventure.
- Speaker #0
Je me doute. Donc ça, c'était une première. Alors tu as démarré à pied. Après, tu as enchaîné sur le vélo. Donc on est presque dans le triathlon pour le coup. Donc tu as fait la traversée de la Chine à vélo.
- Speaker #1
Oui, quand j'étais en Mongolie, j'ai croisé des gens qui voyagent à vélo et je me suis dit mais c'est dingue comme truc la liberté qu'on peut avoir à vélo. Et en même temps, c'est un moyen très tranquille de voyager. Donc c'était super. Et donc du coup l'année d'après je me suis dit je vais partir en vélo et je vais lancer une annonce pour savoir qui veut partir avec moi en vélo et j'ai rencontré quelqu'un qui faisait le tour du monde que j'avais jamais rencontré avant de le rencontrer à Pékin pour partir faire la traversée.
- Speaker #0
Donc là c'est la rencontre des autres et toi même encore une fois et donc après la marche après le vélo c'est la traversée de l'Atlantique à la voile. Quel cadre pour le cours ?
- Speaker #1
C'était quelqu'un qui faisait partie des Glénans, un militaire des Glénans qui avait 70 ans à l'époque et qui était parti faire le tour du monde en bateau et qui prenait des équipages sur certaines parties de son parcours. Et donc, moi, j'ai eu la chance de faire la dernière partie, c'est-à-dire les Açores jusqu'à Paimpol. Alors, ce n'est pas tout à fait la traversée de l'Atlantique, mais c'était quand même une quinzaine de jours. Et donc, on est passé par les Açores jusqu'en Angleterre, aux îles Scilly, et on est redescendu sur Paimpol. Et c'était une des premières fois que je faisais vraiment du bateau.
- Speaker #0
Sur des longues distances ?
- Speaker #1
Sur des longues distances. Donc là, c'est pareil, c'est vivre en communauté, en petite communauté, dans un petit espace. Avec des moments qui sont compliqués, des moments qui sont beaux et des moments de fatigue aussi parce qu'il y a les quarts de nuit. Et comment est-ce qu'on gère tout ça ?
- Speaker #0
C'est aussi une aventure où on découvre soi et les autres. C'est sûr, j'imagine que la voile engage à des dangers, un peu comme dans toute aventure bien sûr, ou des appréhensions. Dangers, je ne sais pas, mais au moins des appréhensions. Et puis tu t'es testée à la création d'entreprises, à l'immobilier, la communication. C'est ça. qui ont aussi rythmé ta vie professionnelle. Donc ta dernière aventure, et c'est pour celle-ci que tu es connue du grand public. Tu as fait l'émission Koh-Lanta en 2022, à l'âge de 47 ans. Ce que tu notes, c'est que contre toute attente, et d'abord la tienne, tu as gagné l'épreuve des poteaux, l'épreuve emblématique des poteaux. On y reviendra tout à l'heure, mais c'était une belle victoire en tout cas.
- Speaker #1
Ouais, c'était... Plein d'émotions et quand on ne s'y attend pas au départ, évidemment qu'on postule, c'est pour y participer et c'est pour vivre quelque chose de le plus loin possible. Mais on ne s'attend pas forcément à ça quand on part. Surtout quand on voit les autres candidats.
- Speaker #0
Oui, qui sont bons.
- Speaker #1
Qui sont barraqués comme ça.
- Speaker #0
Ce n'est pas forcément la puissance physique qui fait la différence.
- Speaker #1
C'est un des apprentissages aussi. Ce n'est pas forcément l'habit qui fait le moine.
- Speaker #0
Et la diversité fait la qualité des choses et des échanges. Alors, tu as appris mille choses à travers ces aventures. Donc, tu as la gentillesse aujourd'hui de partager justement une part de ces aventures, tes réflexions, tes analyses, ta vision du monde et de la vie. Il y a quelques phrases clés qu'on va partager sur l'indispensable cap pour toute aventure réussie. On est devant l'océan, le golfe du Morbihan ici et l'océan pas très loin. Évidemment, avec un bateau, si on n'a pas de cap, ça ne se passe pas terrible. C'est ça.
- Speaker #1
Vraiment indispensable. C'est un gros enseignement ça. C'est un ami qui m'en a parlé avant de partir et il m'a dit « il faut que tu te fixes un cap, une ligne directrice » . Et ce n'était pas spontané d'y penser. Mais en fait, ça m'a tellement aidée.
- Speaker #0
Dans l'épreuve ou dans la vie ?
- Speaker #1
Dans l'épreuve. Dans l'épreuve et puis dans la vie en général. Dans la vie en général, c'est vrai que j'ai plutôt un cap. Mais dans l'épreuve particulièrement, ça m'a beaucoup aidée. Surtout au moment des choix. Les choix, vous pouvez les faire tellement en fonction de plein de possibilités différentes que s'il n'y a pas le cap, on peut partir dans tous les sens.
- Speaker #0
On peut partir en live.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Alors tu parles de performance collective. L'intérêt, j'ai bien aimé ta formulation aussi. On y reviendra sans doute aussi. L'intérêt des doutes et des remises en question qui font probablement avancer. L'intelligence émotionnelle et la victoire individuelle ou collective, tu soulignes ces deux plans-là. Est-ce qu'il y a quelque chose, avant qu'on attaque la dizaine de questions pour partager, qui te vient à l'esprit pour compléter ta présentation ?
- Speaker #1
Non, c'est déjà pas mal.
- Speaker #0
C'est déjà pas mal, tu as raison. Alors, un, je te félicite, je ne l'ai pas dit tout à l'heure, je dis que tu avais participé, mais je te dis déjà bravo pour cet exploit. Je sais que... Tu es toujours très active physiquement, puisque quand on a communiqué il n'y a pas si longtemps, tu étais à Belle-Île, à préparer une course qui fera combien de kilomètres déjà ? 5 juin,
- Speaker #1
120.
- Speaker #0
120, et c'est au Maghreb, non ? 5 juin,
- Speaker #1
en Cappadoce, en Turquie.
- Speaker #0
En Turquie, voilà, c'est pas au Maghreb, c'est en Turquie. Donc bon, tu es prête ?
- Speaker #1
Je suis crevée. Vite manque ça.
- Speaker #0
Là, ça approche, ça approche.
- Speaker #1
Ouais, vite manque,
- Speaker #0
ça se termine. Bon, ça se termine, mais ça va être l'accomplissement. La fin est l'accomplissement, pour le coup.
- Speaker #1
LULUS Le but à atteindre après les efforts. L'émotion après l'effort. C'est ça que je cherche, en fait. C'est l'émotion après l'effort.
- Speaker #0
120 kilomètres, c'est pas mal quand même. À quand la diagonale du fou ? Non, non, non. Non, tu t'arrêtes là. Alors, la première question que je voulais poser, c'est c'est quoi ton carburant ? Qu'est-ce qui te fait lever le matin ? Ok, t'as fait un truc assez incroyable avec Ollanta. Tu réalises, t'as traversé la Mongolie. Enfin, voilà, quand on regarde ta vie, finalement, plein d'aventures. Mais c'est quoi ton carburant ?
- Speaker #1
Le plaisir de vivre des choses, qu'elles soient simples ou plus dans un cadre de défi. C'est surtout le plaisir de vivre des choses, que ce soit des choses simples, avec un déjeuner avec des amis ou un entraînement de course à pied ou tu cours au bord de l'eau, regardez là où on est,
- Speaker #0
enfin c'est un truc fou.
- Speaker #1
C'est pas mal. Voilà, tu te lèves le matin, tu te dis qu'est-ce qui va se passer de chouette dans ma journée quoi. Et puis rire, c'est le plus beau.
- Speaker #0
Le plaisir, rire. Voilà. Ce sont tes carburants. C'est ça. C'est pas mal, mais elle sourit avec ça, donc ça correspond bien à ce carburant. Alors, on revient au sport et l'activité physique. Comme je te l'ai dit, le Campus Club, il y a un focus particulier sur tous ces sujets-là. Et c'est au cœur de ta vie depuis des années, l'activité physique au sens large, on va dire. Pourquoi ça ?
- Speaker #1
C'est une bonne question. Pourquoi ? Ça me fait du bien, en fait. Ça me fait du bien. Au corps, ça me fait du bien à l'esprit, ça me permet sans doute d'évacuer du stress. C'est une sorte d'énergie que je garde de faire du sport. Et puis dans le sport, il y a beaucoup de choses. Il y a beaucoup de valeurs aussi. C'est vrai qu'aujourd'hui, je fais plus du sport individuel qu'en équipe. Mais dans le sport, au global, tu as quand même de l'équipe, tu as quand même du social. Même en sport individuel, tu partages ton sport avec d'autres, tu es en équipe, tu es en groupe, tu as des défis, quelque part tu as un cadre de vie. Tu te lèves le matin, tu sais que tu as un objectif de faire quelque chose, il va falloir que tu t'entraînes, il va falloir que tu aies une certaine rigueur. Et tout ça, ce sont des efforts et c'est l'aboutissement de l'effort qui donne de l'émotion et peut-être que le sport quelque part... C'est un outil pour avoir des notions et on en a beaucoup avec le sport.
- Speaker #0
Alors souvent, on a plein de résolutions quand on veut faire du sport. À la rentrée, toi, tu as réussi dans la durée à faire de l'activité physique. Quel conseil tu donnerais d'ailleurs à des gens qui se disent, ça y est, je m'y mets et puis finalement, il faut une rigueur, tu l'as dit aussi, dans le temps. Et qu'est-ce qui va donner cette envie d'avoir la rigueur dans le temps de faire de l'activité ?
- Speaker #1
En fait, je pense que la rigueur, elle est possible que si elle en vit.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Et tu vois, par exemple, j'aurais aucune rigueur sur un truc, j'en sais rien, que je n'aime pas.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Donc la priorité, c'est de se faire plaisir, je pense. C'est peut-être juste d'aller, quel que soit le niveau et quelle que soit l'importance de l'entraînement ou du sport, c'est surtout l'envie de faire quelque chose, même quoi que ce soit. ce soir. Du yoga, que ce soit de la marche, peu importe, mais se faire plaisir.
- Speaker #0
Se faire plaisir. Et tu parlais tout à l'heure de l'épreuve que tu vas faire en Turquie. Il y a un objectif à la fin. Alors est-ce que ça, c'est aussi un élément qui peut être important ? Qu'est-ce que tu en penses de ça ? C'est-à-dire, ok, je fais de l'activité physique, mais j'ai un but ou quelque chose à faire où ?
- Speaker #1
Alors figure-toi Gwenaël que je me suis posé ces questions-là quand le week-end, tu te tapes cinq heures tout seul à t'entraîner avec le sac à dos. tu te dis pourquoi je fais ça en fait, pourquoi je me fixe des objectifs alors que je pourrais courir tranquille une heure ça suffit peut-être pour aller bien aussi, tu vas faire du bien aussi quoi et je me dis en fait je pense que ça ça t'aide à te cadrer ta vie Et à quand tu te retrouves la semaine j'ai observé en fait Le nombre de fois, par exemple, un truc bête, où tu as l'opportunité de boire de l'alcool. Depuis que je fais attention parce que je m'entraîne, non pas que je picole tous les jours, mais tu fais moins attention quand tu t'entraînes que quand tu ne t'entraînes pas.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Quand tu t'entraînes et que tu te dis « je veux arrêter l'alcool » , mais tu t'aperçois que tu as des sollicitations tous les jours. Et bien si tu n'as pas cet objectif…
- Speaker #0
Tu peux céder.
- Speaker #1
Tu peux céder.
- Speaker #0
Plus souvent. Plus souvent, tout à fait.
- Speaker #1
Et c'est pareil pour beaucoup d'autres choses. La nourriture, le fait de se bouger dans la semaine. Et finalement, ça t'aide à garder une hygiène de vie qui est sympa.
- Speaker #0
Qui est sympa et qui est épanouissante. Ouais. Alors, tu as terrible l'aventure commentaire en étant déjà, en ayant une base favorable, on va dire, avec les aventures vécues. Mais comment c'est venu que tu te retrouves dans cette émission ?
- Speaker #1
Alors, moi, je regardais avec mes enfants. depuis très longtemps et c'était notre rendez-vous pizza du vendredi soir à l'époque Et puis un jour, je vais à Ouattes avec ma meilleure amie, on se fait le tour de Ouattes. Et puis c'était la finale de Koh Lanta et on était dans une tente, puis on essayait de capter Koh Lanta, c'était la finale. Et puis à la fin, la finale me dit « mais Gégé, tu devrais t'inscrire, tu as exactement le profil, tu devrais t'inscrire à Koh Lanta » . Alors ça a fait un peu son chemin. Et puis un jour, je me suis dit… Pourquoi pas ? Et puis, je voulais... En fait, j'avais à cœur de me dire... Souvent, quand je regardais, je me disais comment seraient mes réactions ? Comment je réagirais ? Quel être humain je serais dans un contexte que je ne connais pas comme ça, à ce point-là ? Quand tu te retrouves sans manger, en dormant dehors, sous la pluie, dans un stress, parce que finalement, ça te stresse aussi, les éliminations, les... les épreuves, etc. Qu'est-ce qui ressortirait de moi, en fait ? C'est un peu la recherche de toi-même aussi. Oui, c'est ça. Et avec les autres aussi, parce que tu te retrouves 24 heures sur 24 avec des gens que tu ne connais pas. Tu t'apprends à les connaître et deux heures après, tu construis une cabane avec eux sur une île que tu ne connais pas au bout du monde et le soir, tu dors en cuillère dans une cabane. Oui, c'est ça. Comment tu fais ?
- Speaker #0
Tu l'as fait la preuve ! Qu'est-ce que justement ça t'a appris ? Il y a plein de choses que tu avais déjà dû découvrir de toi-même en Mongolie, en Chine, dans tes voyages, mais dans l'épreuve spécifique de Koh Lanta, qu'est-ce que ça t'a appris sur toi-même et sur les autres ?
- Speaker #1
Alors il y a des choses un peu négatives et un peu positives. Dans les choses peut-être un peu négatives, je dirais que je me suis aperçue que j'étais assez en retrait. Il y en a qui disent que c'est une stratégie. Ce n'était pas une stratégie, c'est ma personnalité. J'observe beaucoup avant de pouvoir... Pas de coopérer ou collaborer, mais surtout de donner mon avis ou de prendre le lead. Je ne prends pas trop le lead. Je regarde, j'observe et je vais là où je pense que c'est le mieux. Je me suis trouvée un peu hors trait, surtout à la diffusion. Je me suis trouvée un peu hors trait. Et puis dans les choses positives, ta capacité globale à t'adapter, c'est un phénomène incroyable. Mais chez tout le monde, tu t'aperçois que d'un truc où tu te dis « jamais je peux sauter un repas » , c'est… C'est pas la peine, je suis de mauvaise humeur, je ne suis pas agréable du tout. Tu n'as pas de base de sucre. Je n'ai pas de base de sucre, j'adore finir par un carré de chocolat. Et dormir, moi je ne peux pas dormir. Les gens qui dorment 6 heures par nuit, c'est des extraterrestres pour moi. Et là, d'un coup tu es privé de tout ça, à dormir sur un matelas qui n'est pas forcément ce qu'on appelle un matelas. Et tout adapte. Le corps s'adapte, l'esprit s'adapte. On est incroyables là-dessus.
- Speaker #0
Donc on s'adapte sur une île. Et ça fait le lien avec la question suivante. Alors on est dans un monde qui va à 100 à l'heure. On s'adaptait mais très vite finalement à tous les changements qu'il peut y avoir. Et développer de nouvelles qualités. Donc dans Koh-Lanta et plus généralement dans la vie, on s'adapte à 100. Il ne faut pas se dénaturer non plus. Qui on est. Et comment on peut faire ça, d'ailleurs, cette adaptation dans notre monde qui va très vite ?
- Speaker #1
Dans notre monde, je pense qu'il faut essayer. Je n'ai pas de recette miracle. Je pense qu'il n'y a pas grand-chose de grave, en fait. Il faut réussir à prendre du recul aussi sur les choses, de se dire si on a un changement. C'est peut-être aussi un changement, c'est une nouvelle aventure quelque part. C'est des échelles différentes, mais je veux dire, un changement, c'est une opportunité de quelque chose. C'est un nouveau champ de possibilités,
- Speaker #0
d'expérimentation. Ce n'est pas trop la nature française, parce que nous, les changements, on est un peu résistants aux changements en France.
- Speaker #1
Oui, exactement. Mais je trouve ça un petit peu dommage parce que finalement, c'est le temps de se dire, on laisse tomber ce qu'on avait prévu. Et comment on peut faire pour rapidement aller dans une voie qui est différente ? Et là, on s'aperçoit que l'esprit crée beaucoup de choses. Et ça, c'est intéressant d'observer ça aussi, de voir comment est-ce qu'on peut réussir à créer des nouvelles idées pour s'adapter.
- Speaker #0
Grâce au changement, ça fait travailler l'esprit.
- Speaker #1
Et c'est souvent d'ailleurs dans les crises où on est obligé de changer, qu'on invente des nouvelles choses qui sont finalement, qu'on garde après.
- Speaker #0
Tout à fait, tout à fait. Il y a des... Il y a des changements voulus quelque part, des fois des changements de vie, des déménagements, des changements de situation personnelle ou professionnelle qui engagent à nouveau au paradigme, on va dire. Et puis, il y a des changements qui ne sont pas voulus ou pour des raisons liées à votre employeur ou autre.
- Speaker #1
Et qui sont inconfortables. Ce ne sont vraiment pas des trucs sympas sur le coup. Mais au final, est-ce qu'on ne se rend pas compte qu'on a quand même appris quelque chose dans ces moments-là ?
- Speaker #0
On progresse en fait. Et si on fait lien avec l'entreprise, les athlètes, le nom du podcast, c'est aussi les athlètes de l'entreprise, dans le sport et dans l'entreprise, ou les aventuriers ou aventurières comme tu peux être. Qu'est-ce qu'on peut transposer dans tout ce que tu as vécu dans tes années ? Ah,
- Speaker #1
plein de choses. Plein de choses ? Oui, plein de choses.
- Speaker #0
Alors, est-ce qu'il y a trois choses à partager ?
- Speaker #1
Déjà le cap, ce fameux cap.
- Speaker #0
Le cap,
- Speaker #1
ok. De se dire, tu es dans une entreprise, tu n'as pas ta stratégie. Si tu ne sais pas où tu veux aller dans ton entreprise, si tu veux, est-ce que tu veux te développer en local ou est-ce que tu veux te développer en régional ? Est-ce que tu veux rester petit ou est-ce que tu veux gonfler ton chiffre d'affaires ? Eh bien, de tout ça, il va découler des prises de décision. Et si tu n'as pas ce cap-là, ces décisions, tu les prends comment ? Tu les prends n'importe comment. Comme le vent ! Et puis voilà, un jour ça va aller comme ça, un jour... Mais tu ne vas pas avancer très facilement. Les prises de décision seront beaucoup plus difficiles à prendre. Donc tu as le cap, ça c'est super important. Pour moi, ce que je trouve aussi, c'est que souvent on a des doutes et des peurs. On en parlait tout à l'heure. Et quand je suis arrivée sur Koh Lanta, j'étais pleine de doutes, pleine de peur. Je me suis dit, je ne vais jamais y arriver. Tous les autres à côté, ils ont l'air tellement forts, ils sont tellement jeunes.
- Speaker #0
Tellement musclés.
- Speaker #1
Tellement musclés. Comment je vais faire ? Et en fait, ça veut dire que quand tu doutes, je trouve que tu es plus en éveil sur ce qui t'entoure. Tu vois, tu vas... Tu vas plus être vigilant et donc plus attentif à ce que tu pourrais faire pour contrer ça. Donc je trouve que tu es peut-être plus concentré en fait. Et finalement, je trouve que le doute est positif. La remise en question, elle est positive. Parce que quand tu es trop sûr de toi, tu en as qui sont venus en disant, de toute façon, moi c'est clair, c'est les potos. Ils sont venus avec une toute petite valise en se disant, de toute façon je vais aller jusqu'au bout, donc la petite valise, après j'en aurai pas besoin, je prends que des affaires, je vais jusqu'au bout. Et en fait, ils n'ont peut-être pas fait attention à ce qui les entourait, ils n'ont peut-être pas perçu non plus les signaux qui pourraient les alerter autour. Et je trouve que quand tu es en vigilance ou en doute, tu écoutes ces signaux-là. Et du coup, tu es plus concentré.
- Speaker #0
À un moment, ne pas être trop non plus focussé sur l'objectif final, oubliant tout ce qui se passe autour, un peu comme la navigation à la voile. On n'a jamais un cap qui va tout droit. C'est ça. On y va par des schémas détournés. Il y a un voilier qui arrive en plus. Pas galactique.
- Speaker #1
Et tu vois, il y a aussi un autre truc, évidemment, c'est le collectif. Le collectif... Souvent, je pose la question, la victoire, est-ce qu'elle est collective ou individuelle ? Je me dis aujourd'hui, j'ai gagné seul les poteaux, mais c'est grâce en grosse partie à l'équipe que j'ai eue.
- Speaker #0
Oui, bien sûr.
- Speaker #1
Et qui m'a donné confiance, qui m'a portée, qui m'a sauvée par moments. Et sans eux, je n'aurais pas pu être là où j'ai été.
- Speaker #0
Est-ce que tu as une anecdote ? D'ailleurs, tu parles du collectif avec ton équipe. Alors, si tu es les rouges, les jaunes, je ne me rappelle plus.
- Speaker #1
C'est les rouges.
- Speaker #0
Les rouges, les rouges. Est-ce que tu as une anecdote qui peut passer à l'écran ? Un truc ?
- Speaker #1
Ah oui, oui, oui. J'en ai une. J'en ai une qui était très, très drôle. On a piqué un fou rire en pleine nuit avec François, notre copain pompier, qui a gagné Koh-Lanta d'ailleurs. Et c'était très drôle parce qu'en fait, on était tous couchés, c'était la nuit. Alors on n'a pas l'heure, donc on ne sait pas quelle heure il est. On était tous couchés en pleine nuit et puis lui, il dormait peu. Et puis il nous dit le lendemain, j'ai entendu quelque chose, je suis sûre que c'est un cochon. Je peux te dire, je vais l'attraper. Je vais le bouffer, je vais le bouffer. Et puis en fait, personne n'avait vu le cochon. Et le lendemain soir, donc pleine nuit. Et là, on entend François qui se lève et qui fait un bouc en enfer et qui court, mais qui se lève et qui court d'un coup, et on voit qu'il court après quelque chose, et on regarde, on se dit, ça doit être le cochon, et en fait, à un moment donné, on entend « wouf wouf » , en fait, c'était un chien, il était en train de courir après le chien, et quand il a entendu le « wouf wouf » , il avait déjà couru au moins 100 mètres, en petit quand même.
- Speaker #0
Vous devriez manger le chien. Si vous aviez très faim, non.
- Speaker #1
Mais c'était très drôle. C'était très drôle de le voir courir après le chien. C'était très drôle.
- Speaker #0
Belle anecdote, en tout cas. Alors, quand on a préparé le podcast, tu as parlé de résilience avec cette aventure et dans ta vie. Tu peux nous dire ce que ça veut dire pour toi, la résilience, et quel enseignement on peut en tirer ?
- Speaker #1
La résilience, c'est quand tu te retrouves... J'en ai... J'ai plein d'anecdotes parce qu'il y a eu des moments extrêmement difficiles. Quand, par exemple, tu es en pleine nuit, qu'il pleut, que c'est sur la fin de l'aventure que tu n'en peux plus, tu es crevé, tu n'as pas eu le courage de refaire la cabane. Donc, toutes les feuilles qui sont au-dessus, elles sont déjà pourries. Et donc, tout ce qui te goûte sur toi, ça tombe en gouttes pourries, de pourries. Tu es trempé, tu ne dors pas de la nuit. Et la résilience, c'est de se dire, demain, il fera du soleil et puis ça sera un autre jour et on va attaquer l'épreuve comme s'il n'y avait pas eu cette nuit. C'est de garder le positivisme.
- Speaker #0
C'est reconstruire la cabane peut-être ?
- Speaker #1
Plus possible à la fin. C'était pas possible. C'était trop crevé. C'est aussi de se dire, quand tu perds une épreuve, où tu sais que potentiellement tu peux avoir tes enfants et ton chéri au téléphone. Tu perds l'épreuve et finalement tu ne les as pas. Tu sais qu'ils sont en train d'attendre à l'autre bout du fil et tu ne les as pas. C'est un coup très dur, surtout en milieu de jeu, de parcours. C'est très dur de se dire qu'il faut retrouver la force. Et là, l'équipe joue beaucoup pour avoir la force de continuer à positiver.
- Speaker #0
C'est presque ce que tu as décrit aussi, presque de la projection mentale, c'est-à-dire un moment de dire je me projette sur la belle journée qui va y avoir demain, mais c'est dur là, mais on sait que demain ça ira mieux.
- Speaker #1
Positivisme, t'es obligé, t'as une partie de méthode Coué aussi, de te dire comment je vais faire pour passer ce moment, mais tu sais toujours, dans la vie et dans l'entreprise c'est pareil, t'as des moments qui sont très compliqués. Et tu sais qu'il y aura des jours meilleurs, c'est le cycle de la vie qui est comme ça. Et de l'entreprise. Et de l'entreprise, ouais.
- Speaker #0
Donc tu as vécu une aventure incroyable sur une île, et tu as aussi vécu sur une île quelques années ici dans le golfe du Morbihan. Ouais. Et qu'as-tu puisé dans ces expériences très différentes ? Parce qu'une île ici, bon, il fait beau de temps en temps quand même en Bretagne, mais les 40 jours que tu as vécu, alors même s'il pleuvait de temps en temps aussi, c'était plutôt...
- Speaker #1
sur le bouton et c'est bon c'était pas les mêmes conditions va dire que c'était pas du tout comparable mais la solidarité en général est ce que est ce qu'il ya un as c'est à dire ouais il ya une il ya quelque chose à en dire qui est clair c'est que quand tu rentres d'une île en général quand tu pars sur une île tu as un sentiment de d'être sorti du monde d'accord tu sais tu as un sentiment de de te retrouver en dehors du monde et Et c'est ça que tu vas chercher dans une île en fait. C'est presque la protection du monde extérieur. Tu es dans une sorte de petite bulle protégée, d'autant plus sur des îles comme ici où tu n'as quasiment pas de voiture. Et là, sur Koh Lanta, non seulement on était sur une île, mais en plus, évidemment, il n'y avait pas de voiture, on n'avait pas l'heure, on n'avait pas le téléphone portable. Et la déconnexion, elle est fois puissance 10 000. C'est vrai que tu reviens dans le monde avec les voitures, ton téléphone, parce que tu ne l'as plus depuis 40 ou 50 jours. Mais ça fait tellement de bien en même temps. Tellement de bien.
- Speaker #0
Ça c'est un conseil qu'on peut donner, je crois, à tout le monde, de déconnecter.
- Speaker #1
Je suis la première à ne pas réussir, et il faut m'obliger, mais je trouve que c'est la vraie déconnexion.
- Speaker #0
Ce n'est pas toujours facile de la discipline, tu as parlé de la discipline du sport, de la discipline vis-à-vis des réseaux sociaux, ou du smartphone en général.
- Speaker #1
Ah ouais, ouais, ouais.
- Speaker #0
Mais il faut se l'imposer.
- Speaker #1
Ouais, je pense qu'il faut se l'imposer, il faut qu'on arrive et qu'on réussisse à ne pas... pas se soumettre à l'instantané quoi tout de suite il faut qu'on réponde mais je suis la première je dis ça mais je suis la première à le faire mais je trouve qu'on est rentré dans un truc où c'est tout tout de suite tout le temps et on est sollicité tout le temps et c'est tout le temps on a trop de sollicitations avec le avec le téléphone c'est une extension de la main
- Speaker #0
Une extension de la main, surtout chez les jeunes, mais pas seulement chez les jeunes.
- Speaker #1
Oh, pas seulement chez les jeunes.
- Speaker #0
Alors, tu as eu une autre question, on est presque à deux ou trois questions avant de passer au portrait pile ou face. Donc, tu es une femme active et épanouie. Quel conseil tu pourrais donner aux femmes en général pour qu'elles se réalisent ?
- Speaker #1
Alors moi, je suis quelqu'un qui doute beaucoup de moi. Tout le temps je me dis est-ce que je vais bien faire, est-ce que c'est bien, est-ce que je vais réussir. C'est quelque part, j'ai ma petite phrase fétiche, une femme ordinaire qui fait des choses extraordinaires. C'est ma petite phrase fétiche parce que je me suis dit quand j'ai fini cette aventure, ça m'a donné tellement d'émotion de vivre ce que j'ai vécu. Je me dis... Tu vois, si j'avais vraiment eu peur jusqu'au bout, je n'aurais pas envoyé le dossier. Et si je n'avais pas envoyé le dossier, rien de tout ça n'aurait pu se passer. Donc, c'est juste de tenter, oser.
- Speaker #0
On peut essayer, on peut chouer, on peut réussir.
- Speaker #1
Mais oui, mais mal finit, tu échoues. Tu échoues. 100% des gagnants ont tenté leur chance. Il faut la tenter.
- Speaker #0
C'est un slogan un peu.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Ça répondit sur ce que tu as dit avant, mais un des thèmes du podcast et en général d'ailleurs par tous les invités, c'est d'être positif, le positivisme. Et ça veut dire quoi pour toi au quotidien d'être positif ? Et quels conseils pour aller du bon côté de la force, d'être positif ?
- Speaker #1
Je pense qu'il y a un truc, à mon avis, qui est indispensable, c'est être positif, c'est d'abord être bienveillant. En fait, de projeter sur l'autre quelque chose de positif. Quand tu rencontres quelqu'un, de ne pas systématiquement... Parce qu'il y a des gens comme ça, qui voient le négatif chez l'autre, d'abord, avant de voir le positif. Voyons déjà le positif. Et puis, je trouve que les choses s'arrangeraient beaucoup si on arrivait à avoir un peu d'empathie.
- Speaker #0
Voyons les choses positivement, mais voyons l'autre aussi. Oui,
- Speaker #1
c'est d'abord.
- Speaker #0
Pour être positif soi-même, il faut voir du positif, préalablement chez les autres. Ça fait un cercle vertueux. On a parlé de tes exploits passés, tu as évoqué tes exploits futurs, tes fins juin. La question que tu avais préparée, c'est pourquoi mettre la barre aussi haute, 120 km ? C'est pas moi ! Ah, c'est pas toi !
- Speaker #1
C'est ma sœur !
- Speaker #0
Ah c'est ta sœur, ok.
- Speaker #1
C'est ma sœur qui m'embarque là-dedans.
- Speaker #0
Tu es victime en fait. Je suis victime.
- Speaker #1
Je suis victime, mais moi j'ai dit oui.
- Speaker #0
Tu as dit oui ? Alors c'est ton principal défi sportif à venir. Est-ce que tu as un autre défi, autre que ce défi sportif à venir dans les semaines ou les mois qui viennent ?
- Speaker #1
Après on va avec mon chéri et puis ma sœur et mon beau-frère faire l'ascension du Kilimanjaro en mars prochain. Ok. Donc là, super aventure.
- Speaker #0
c'est un truc dont je rêve depuis des années des années et puis le partager là vraiment ça vraiment ça va être chouette vous serez quatre pour le ouais super super expérience aussi et d'herbaux toujours quand même ça va pas éviter et rossi quoi s'habituer à l'altitude enfin voilà je sais c'est c'est costaud aussi quoi ouais c'est votre ascension à vous ouais exactement voilà est-ce que tu as un mot de la fin avant le portrait voilà au moins sûrement tous les échanges liés au sport, à l'entreprise, à l'épanouissement, au développement personnel et professionnel. Est-ce que tu as un mantra, une citation, un mot de la fin pour conclure sur cette partie ?
- Speaker #1
Oui, mon petit mantra, c'était une femme ou une personne ordinaire peut faire des choses extraordinaires. Je suis vraiment convaincue de ça, qu'on a tous en soi quelque chose de... de fort, à partir du moment où il y a de l'envie, il y a beaucoup de choses qui peuvent arriver. Et puis, soyons empathiques.
- Speaker #0
Soyons empathiques. Parfait, je note ça pour garder ça dans mes tablettes. Alors, on a quelques questions pour terminer, où tu dois optionner. Appelez le portrait pile ou face. Attendez, registre complètement. Allons-y. La première question que je vais te poser, c'est plutôt activité cérébrale ou activité physique ? Je crois aussi avoir la réponse. Physique. Pourquoi les activités physiques plus que cérébrales ?
- Speaker #1
Je ne sais pas. C'est spontané, on va dire. J'ai besoin de bouger. Peut-être que c'est le mouvement. Peut-être que le mouvement me va bien, me convient bien.
- Speaker #0
OK. Comme le monde roule avec le vent. Alors talons ou entraînement ?
- Speaker #1
Alors les deux mais surtout entraînement
- Speaker #0
Et pour Koh Lanta d'ailleurs quand tu dis entraînement tu avais préparé ça physiquement aussi ? Tu t'étais entraînée avant ?
- Speaker #1
En fait ils ne te préviennent que 3 semaines avant Je veux dire le hockey il est 3 semaines avant Donc j'avais un fond mais je me suis préparée pour l'apnée la natation Donc j'ai pris une entraîneuse traîneuse. qui m'a entraîné à la natation, en fractionnée et à l'apnée.
- Speaker #0
Et à l'apnée aussi ?
- Speaker #1
Oui, et j'ai pris aussi des cours de survie. Ok. A prendre la machette. Oui. Et puis à faire une cabane.
- Speaker #0
Ok. Et tu as le sentiment que ça t'a aidé ces trois semaines-là, ces quelques préparations t'ont aidé ?
- Speaker #1
Oui, ça m'a aidé et puis psychologiquement ça m'a un peu sécurisée quand même. Oui. Donc…
- Speaker #0
donc voilà mais super un peu de préparation mais je sais j'avais pas cette info là effectivement que c'était trois semaines c'est juste ou alors faut toujours être au taquet ou alors tu t'entraînes six mois avant effectivement mais tu es au taquet mais les plus préparés ont pas forcément été ceux qui ont gagné c'est pas même s'il faut s'entraîner on a bien compris alors dans le domaine on reste sur Polenta moi j'ai regardé je regarde un peu moins maintenant mais j'ai regardé à une époque pas mal les émissions puis je me rappelle de 2 de participants qui ont marqué, c'est Claude, qu'on a vu beaucoup aussi dans les médias depuis. Et puis Clémence, notre jeune femme, je crois qu'ils ont fait au moins deux émissions chacun. Quatre ! Ou quatre, ah ouais ! Plusieurs émissions !
- Speaker #1
Je crois que c'est quatre chacun !
- Speaker #0
Ok, alors est-ce que t'es plutôt Clémence ou Claude ? Ah ouais ! Pas le droit des jokers ! Non,
- Speaker #1
moi je suis Clémence !
- Speaker #0
Ok, et pourquoi alors ?
- Speaker #1
Clémence, j'adore ses valeurs, je trouve que c'est pareil, c'est une femme qui est... Assez discrète mais elle a toujours des valeurs et elle a beaucoup d'envie de bien faire dans sa relation sociale, etc. Que Claude était plus tranché.
- Speaker #0
Plus arrêté dans sa position. Oui. Mais Clémence qui a été, ouais. Elle adorait aussi à l'époque d'ailleurs. Ouais. Alors on a évoqué la voile et on a évoqué le vélo. Alors si tu avais à choisir entre la voile et le vélo, tu as...
- Speaker #1
Aujourd'hui je choisirais la voile.
- Speaker #0
La voile ? Aujourd'hui ? Parce que tu habites par là ?
- Speaker #1
Oui, parce que je me sens comme un poisson dans l'eau sur un bateau. Oui, j'adore ça.
- Speaker #0
Tu navigues parfois dans le secteur ?
- Speaker #1
Oui, on a un bateau et puis on navigue un petit peu là. Pas autant qu'on voudrait, mais on navigue. Mais j'aime bien les... J'aime bien partir quelques jours avec le bateau, dormir sur le bateau, entendre le bruit des haubans, j'adore, j'adore. La vie des ports,
- Speaker #0
c'est super. C'est assez unique, pas très loin encore une fois. Méditation ou action ?
- Speaker #1
Action. J'ai essayé la méditation mais…
- Speaker #0
Ça t'a pas réussi cette part ?
- Speaker #1
Non, non, commencer par me faire fermer les yeux, me faire penser à mes doigts de pied, mes dessous de pied, machin…
- Speaker #0
Non, c'est pas... Faut y aller. Faut y aller, là. Apprendre ou enseigner ?
- Speaker #1
Les deux.
- Speaker #0
Les deux. Joker, là,
- Speaker #1
pour le coup. Ouais, c'est Joker, ouais. J'adore apprendre, mais j'aime bien transmettre aussi.
- Speaker #0
OK. Organiser ou improviser ?
- Speaker #1
Improviser.
- Speaker #0
Improviser ? Ouais. Et pourquoi ?
- Speaker #1
Ça me met trop de charge mentale, l'organisation.
- Speaker #0
Alors tu as parlé beaucoup du cap pendant notre échange et l'avant dernière question c'est vision ou mission ? Vision.
- Speaker #1
Vision.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Vision, déjà le fait de réfléchir à là où tu veux aller, essayer de projeter les choses. Je pense que déjà, c'est un gros point. La mission, elle vient après, en fait,
- Speaker #0
pour moi. D'abord la vision, et ensuite les missions pour y arriver. Le dernier, c'est toujours le clin d'œil, mais tu as vu, j'étais sur un magnifique fauteuil. Oui, j'ai vu ça. Qui fait le tour du coin, au moins, du monde, je ne sais pas, mais au moins le tour du Golfe du Morbihan, parfois. Donc, tu connais probablement la brioche pitch. J'espère, d'une p'tite, je vais te pisser la caisse. Et alors, c'est pitch ou banane, alors, pour ton choix ?
- Speaker #1
Banane.
- Speaker #0
Tu me serais pitté aussi. Même si un pitch, c'est bien aussi. C'est plutôt banane. T'as eu l'occasion de manger des fruits en faisant du sport, probablement.
- Speaker #1
Je sais que la banane, elle est bonne pour faire du sport, surtout pour ça.
- Speaker #0
Donc c'est mieux comme ça. Alors un grand merci déjà pour notre échange du jour.
- Speaker #1
Merci à toi, René. C'était vraiment super,
- Speaker #0
je reprends. Quelques notes pour faire une synthèse, mais quelques mots de conclusion. Le cap, cette notion de cap que tu as souligné, qui est quand même essentielle. Savoir où on va. J'ai beaucoup apprécié ce que tu as dit sur les doutes, parce qu'on a tous nos doutes. Il y a quelques personnes dans ce monde qui sont hyper sûrs d'eux, mais finalement, il y a beaucoup de gens qui ont des doutes. La notion, tu les as décrites de doutes positifs. Je ne sais pas si on peut le formuler comme ça.
- Speaker #1
Puis tu vois, je trouve que le doute, ça donne une espèce de fragilité aux gens aussi. Et c'est plus agréable de voir la fragilité des gens plutôt que toujours leur force.
- Speaker #0
C'est clair. Puis il y a ce groupe de gens aussi qui sont très sensibles. Et ça peut être une partie, c'est aussi une grande qualité. Voilà,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #0
Et puis j'ai alors aussi ce que tu as dit sur ton carburant, le plaisir, le rire. c'est un point essentiel passer dans un monde mitigé on va dire ça comme ça pour ne pas dire pire que ça mais on a besoin de tout ce plaisir et donc de positivisme le plaisir, le rire le positivisme et donc je reprends la phrase je vais pouvoir la garder pour moi quand je fais des formations des interventions dans ce pays une personne ordinaire peut faire des choses c'est ça avec un maximum d'empathie
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Je te remercie bien.
- Speaker #1
Merci, Gwenaël. C'était très sympa. C'était trop cool.
- Speaker #0
Un clin d'œil à Conleau, Best Western Le Roof, Pas très loin, en face.
- Speaker #1
On est quand même dans un endroit de dingue.
- Speaker #0
Même s'il n'y a pas un grand soleil, mais c'est pas mal quand même. Pour conclure, je vous invite à vous abonner à la newsletter Les athlètes de l'entreprise pour recevoir les invités qui jalonnent nos rendez-vous tous les 15 jours en exclusivité. Je vous dis au prochain épisode et à bientôt. A bientôt.
- Speaker #1
Au revoir.