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Les Athlètes de l'Entreprise

Faire vivre le sport grâce aux entreprises : Pascal Biojout, Expert en Sportainment #8

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58min |15/07/2025|

37

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58min |15/07/2025|

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Description

Pascal Biojout, Expert en Sportainment - Les Athlètes de l'Entreprise


Comment le sport peut-il transformer la manière dont nous gérons nos entreprises ? Dans cet épisode captivant de Les Athlètes de l'Entreprise, Gwénaël Sinquin, dirigeant de Lodaël et fondateur du Campus Club Formation, reçoit Pascal Biojout, un expert en sportainment et marketing sportif qui a su allier passion et profession. Depuis la création de son agence Sport Plus Conseil en 1996, Pascal a fait face à de nombreux défis tout en célébrant des réussites éclatantes, notamment l'organisation d'événements emblématiques tels que le All-Star Game de la LNB et les Opens WTA de tennis.


Au fil de la conversation, Pascal nous plonge dans un univers mêlant sport et entreprise, soulignant l'importance des valeurs sportives dans le monde professionnel et comment ces valeurs peuvent influencer le leadership inspirant et les pratiques managériales d'aujourd'hui. Il partage également son point de vue sur l'impact des réseaux sociaux dans la communication autour des événements sportifs, un sujet d'une pertinence croissante à l'ère numérique.


Pascal insiste sur la nécessité d'anticipation, de créativité et de rigueur pour exceller dans le domaine du management sportif et de l'événementiel. Ces qualités sont essentielles non seulement pour les athlètes, mais aussi pour les dirigeants d'entreprise souhaitant maximiser la performance des entreprises dans un environnement compétitif. À travers ses témoignages sportifs et ses expériences, il nous rappelle que l'effort et l'esprit sportif sont des atouts majeurs pour réussir.


Ces échanges riches font de cet épisode un incontournable pour tous ceux qui souhaitent comprendre comment les athlètes inspirants peuvent influencer le monde de l'entreprise.


Rejoignez-nous pour découvrir comment transformer votre approche du management, et intégrer les enseignements du Campus Club Formation dans votre quotidien professionnel. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleurs et de vous inspirer des athlètes qui redéfinissent les standards de la réussite !



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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et tous, je suis ravi de vous accueillir pour le podcast Les athlètes de l'entreprise. Je suis Gwénaël Sinquin, je suis le dirigeant de Lodaël qui a créé le Campus Club Formation, qui est le sponsor du podcast du jour. Campus Club Formation, c'est un programme de formation et d'accompagnement sur les domaines mentaux et physiques, des activités physiques au service du développement personnel et professionnel. Et donc, le podcast est maintenant en place depuis quelques semaines. Et vous pouvez évidemment, comme tous les podcasts, vous abonner sur Spotify, sur Apple Podcasts, etc. Alors, dans l'épisode précédent, nous avons eu le plaisir d'accueillir Géraldine Nicolle, qui est une aventurière et une entrepreneuse de Vannes, même si ses origines sont ailleurs, mais ça fait des années maintenant qu'elle est à Vannes, et qui a su puiser dans sa force intérieure grâce à des voyages, des épreuves sportives. participante à l'émission Koh-Lanta, assez connue, où elle a gagné l'épreuve des poteaux en 2022, et elle a partagé à la fois sa carrière professionnelle et sa carrière un peu sportive et aventurière. Et je vous invite à écouter cet épisode. Et aujourd'hui, on a l'immense chance d'accueillir dans le podcast Pascal Biojout, avec un immense plaisir. Pascal est un expert en sportainment, en stratégie événementielle et en marketing sportif. Il est à la tête aujourd'hui de Sport Plus Conseil depuis 1996. C'est d'ailleurs à cette occasion-là qu'on s'était croisés. On a le plaisir de se retrouver aujourd'hui au travers du podcast. C'est aussi un avantage du podcast de revisiter le passé et les gens qu'on a appréciés. Et donc Sport Plus Conseil est une agence spécialisée dans la conception et l'organisation d'événements sportifs. On va développer ça évidemment durant les 45 minutes que va durer ce podcast. En tout cas, Pascal, bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour Gwénaël, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, on parle du sport, de l'entreprise. Toi, tu as l'avantage d'avoir une double casquette de patron d'entreprise d'un côté et d'aller chercher dans le sport un point d'activité. Alors, je t'avais, comme c'est le cas à chaque fois, demandé de me faire ta bio. Alors toi, la particularité de ta bio, c'est que tu parles d'abord de ce que tu fais. plutôt que de ce que tu es. Donc, on va découvrir aussi ce que tu es au travers de ce podcast-là, mais au travers de Sport Plus Conseil, énormément d'événements, puisque avec plus de 30 ans d'expérience, 300 événements organisés. Ce que je ne savais pas, d'ailleurs, même si je suivais un peu tes activités, c'est que c'est Sport Plus Conseil qui a organisé le plus grand nombre d'événements à l'Accord Arena de Paris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une petite fierté, ça, d'ailleurs. On connaît cette salle comme notre poche. personnellement j'adore cette aréna parce qu'il y a une atmosphère très très particulière

  • Speaker #0

    34 productions alors moi je te connaissais je ne savais pas déjà que tu avais effectivement organisé beaucoup de choses à l'accord aréna de Paris mais dans le registre du basket parce qu'on s'était rencontré dans ma carrière ma courte carrière autour du basket professionnel et je savais que tu étais le créateur du All Star Game Paris qui est quand même un événement majeur en France J'ai découvert aussi que c'était le deuxième plus grand All-Star Game du monde après la NBA, avec encore 330 000 spectateurs cumulés et 22 éditions consécutives à guichet fermé.

  • Speaker #1

    À guichet fermé, oui absolument.

  • Speaker #0

    Super événement, mais tu n'es pas que dans le basket, même si on a un ballon de basket ici. Il y a quelques indices ici un peu à côté de moi, on va y revenir. Mais tu as également créé deux Open WTA, c'est le circuit… professionnelle mondiale de tennis féminin, en particulier l'Open de Limoges et de Lyon, deux Opens qui sont à la WTA, avec évidemment un très bon niveau. Et donc ça, c'est quand même aussi un point important. Et d'ailleurs, on le verra ensuite, mais tu as aussi accompagné Caroline Garcia à titre plutôt individuel sur son image. C'est à la fois un événement et...

  • Speaker #1

    Une exception à la règle d'événements sociaux, c'est un cas particulier, car Robin ne pourra en parler.

  • Speaker #0

    Oui. Parfait Alors mise en place également et présentation des matchs en France des équipes de France masculines et féminines de handball avec 120 matchs dans plus de 40 arénas on sait aussi avec la puissance du handball évidemment le basket qui est le deuxième sport collectif en France après le football mais le handball n'est pas très loin derrière et puis ici 89 matchs une scénographie retransmise dans 182 pays et le padel qui est aussi une activité qui monte en France Je suis joueur occasionnel de padel d'ailleurs et d'ailleurs à Vannes, il se monte un nouvel établissement. Nouvel établissement avec 4 ou 5 terrains couverts, ça se développe et vous, vous avez l'organisation de l'étape française. du circuit mondial de padel avec le world padel tour alors événement et là je fais référence à l'affiché la clé derrière là pour le coup les jo paris et on reviendra aussi parce que ça ça a excité ma curiosité on va dire ça comme ça et donc on y reviendra au travers des questions tout à l'heure mais donc directeur du groupement talent pour paris 2024 en charge des animations et de la fan expérience sourcing et coordination de 400 artistes événementiel sur 21 sites officiels, 600 sessions sportives, les chiffres sont incroyables, font rêver. Et de Gala, qui interprète Freak from Desire, qui était, je crois, l'équipe de France de foot à une année, et en finale du football, et à Sadek Beraba et de sa pyramide humaine, 64 danseurs pour les finales de basket.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'était une base évidentielle incroyable, on y reparlera. Pour conclure, sur d'autres opérations, d'autres coopérations, donc des événements comme la scène Marathon 76, le trophée BNP Paris-Bas de la famille, autour du tennis, là, pour le coup, la Golden League de Hand, qui est un tournoi amical international de Hand. Alors, la collaboration aussi avec des grandes marques, ça fait rêver, crofouelle. Nike, BNP Paris-Bas, NJ, Disneyland Paris, Rolex, Etam. pour revenir probablement proche du tennis ou du padel, et puis également des collaborations avec des collectivités territoriales impliquées dans le développement et la promotion du sport. Et tu l'as dit tout à l'heure, Caroline Garcia, juste peut-être, comme on en a parlé l'un, alors pourquoi tu as dit que c'était une particularité ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, c'est tout simple. Caroline Garcia, c'est juste une histoire humaine. J'ai eu l'occasion de lui donner sa première wildcard en tant que directeur de tournoi. dans sa carrière professionnelle sur le circuit mondial. Elle avait 16 ans. Et de là est née une affinité avec la famille, avec elle, parce que j'avais trouvé que cette jeune fille était différente, avec d'abord une très belle éducation, et il y avait quelque chose. Et donc, on est devenus proches avec la famille, et on a transformé cette amitié, en fait, en relation professionnelle quelques années plus tard, pour accompagner Caroline sur la dimension... gestion de l'image, c'est-à-dire partenariat privé, relations presse, médias sociaux. Et c'est quelque chose qu'on ne fait pas, qui est fait habituellement, puisque notre cœur de métier, c'est l'événementiel. Mais là, on a fait une exception parce qu'il y avait un contexte qui était la personnalité de la sportive, en l'occurrence. Voilà, et donc j'ai suivi ça à titre personnel pendant plusieurs années. c'est une expérience intéressante, mais ce n'est pas notre métier, c'est un métier à part, qui souvent est très chronophage, et il peut engendrer des frustrations, parce que les sportifs de haut niveau sont dans un autre monde, souvent un peu décrochés des réalités, et donc ça peut être un peu frustrant, ce qui n'a pas du tout été le cas avec Caroline.

  • Speaker #0

    Il y a une dose d'humanité aussi qui a été prise, puisque c'est lui qui est rentré en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Exactement, et on l'a fait aussi avec Joe Lefritz-Songa pendant deux ans, deux ans et demi ou trois ans. Mais là aussi, il y avait un contexte, parce que Joe voulait organiser des camps de tennis. Et dans le basket, il y a beaucoup de camps de basket. Et il nous a demandé de transférer cette expertise pour créer des camps de tennis à Lyon, ce qu'on a fait avec lui. Puis on a découvert une personnalité. hyper attachante, hyper simple, etc. Il nous a demandé là aussi de s'occuper de lui pendant trois ans, ce qu'on a fait. Mais ce sont des seules exceptions.

  • Speaker #0

    C'est des rencontres, comme on a pu se rencontrer aussi à une époque. Allez, on attaque la série des questions. Première question, on a découvert tout ce que vous faites avec Sport Plus Conseil. Ça incite notre curiosité. Est-ce que tu peux nous parler de ton... ton parcours et comment tu es arrivé à créer en 1996 cette société-là, Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bon, c'est à la fois simple, mais je ne vais pas faire toute ma carrière qui est assez longue. Simplement, il y a un peu de latavisme, évidemment, puisque je suis tombé dans la marmine du sport quand j'étais petit, on va dire ça. Mon père est un des deux dirigeants fondateurs du Limoges CSP et qui a accompagné la croissance du club dans les années 80 avec... L'économie des champions de France, plusieurs Coupes d'Europe gagnées, il a participé à la création de la Ligue Nationale de Basket, et moi, tout naturellement, j'ai été baigné dans cette culture de club sportif, du sport du basket, mais du sport en général, et j'ai voulu en faire mon métier. D'abord, avant de faire son métier et ses études, je faisais des études d'économie. J'avais un sujet de mémoire à choisir et j'avais choisi le sponsoring sportif. Alors, ça remonte, Gwénaël, à 1983. Et je me suis passionné pour le sujet à tel point que j'ai été publié chez Dalloz. Après une rencontre avec un de mes mentors, Jean-Pierre Caracchio, qui est le directeur du Centre de droit de commune du sport. Et ce bouquin est devenu le premier bouquin en langue française traitant du sponsoring sportif. J'avais 23 ans. Donc, j'ai voulu travailler dans cet univers, mais qui n'était pas mature. Donc, moi qui suis assez cartésien, j'ai eu un peu peur. Il ne faut jamais avoir raison trop tôt, en fait. Donc, je ne me suis pas trop lancé. Et puis, j'ai continué ma voie dans l'univers économique et qui m'a bien servi d'ailleurs pour la suite. Et puis, à 30 ans, j'ai créé mon entreprise. notre première entreprise s'appelait Win Basketball, qui était mon sport prédilection, et aussi parce que l'intuition était que le basket allait se développer, et c'est ce qui s'est passé. On a créé Win Basket en 90, il y a eu la Dream Team de Barcelone en 92, la seule vraie Dream Team, avec Michael Jordan, Larry Bird, etc. Mush, champion d'Europe en 93,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    et vraiment, le basket était le deuxième sport, après le foot, avant le rugby, en termes de sport de club. Et puis après, l'intuition, c'est que ça allait un peu s'essouffler, pas s'effondrer du tout, mais s'essouffler. Et je ne voulais pas mettre tous mes œufs dans le même panier, être pluridisciplinaire. Puis ça m'intéressait aussi d'aller sur d'autres territoires. Et donc, j'ai créé Sport Plus Conseil en 1996, qui est le Sport Plus Conseil d'aujourd'hui, près de 30 ans après.

  • Speaker #0

    Et l'ADN de départ, c'était quoi ? Tu as eu l'idée, parce qu'il y a plein d'entrepreneurs qui nous écoutent. Mais comment avez-vous eu l'idée ? spécifique de Sport Plus Conseil ? Tu t'es dit, je change, alors Winsport a une activité un peu différente, mais voilà, l'idée de départ.

  • Speaker #1

    En fait, à travers ma première expérience sur Winsbasket, qui était beaucoup de régie commerciale de club, j'ai appris à travailler et à comprendre les philosophies de dirigeant de club, où tu le sais, souvent, c'est jamais assez, il y a beaucoup d'irrationalité, et à un moment donné, je me suis dit, ce qui serait peut-être bien, c'est qu'on fasse nos propres événements, que je puisse piloter mes propres événements, prendre mes propres décisions. Et après, si ça ne marche pas, ce sera notre faute. Et si ça marche, ce sera grâce à nous. Mais au moins, on va aller au bout de nos idées sur l'événementiel, sur du basket, sur du tennis, sur d'autres disciplines. Voilà, c'était ça, en fait. Créer nos propres événements, être producteur.

  • Speaker #0

    Et en quoi le table des athlètes dans l'entreprise, c'est à la fois les athlètes dans l'entreprise et dans le sport, et le sport en général, en quoi le sport peut être un outil efficace pour la performance et la cohésion des entreprises ? Tu démarches des entreprises en leur disant, venez sponsoriser mon événement. Comment tu arrives ? Quels arguments tu peux déployer ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Alors, là, on parle de la pratique du sport en entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors non, les valeurs du sport en général. C'est dit, il y a les valeurs du sport en général.

  • Speaker #1

    Alors, les valeurs du sport, c'est un peu un lieu commun, mais je pense que c'est une vraie réalité. Les valeurs du sport, tout le monde les connaît. C'est l'ambition, c'est le travail, c'est le dépassement de soi, c'est des valeurs collectives, c'est le fair play. Enfin, il y en a mille. Il y a la multiculturalité. Aujourd'hui, il y a un exemple que je cite qui est, pour le coup, c'est du basket, ça reste du basket, c'est le Paris Basket avec une vision de son président David Kahn qui a été... Créer, implanter un club de basket à Paris, il y a eu de nombreuses tentatives. Les gens, ils allaient toujours à Coubertin, à l'ouest de Paris. Je ne vais pas à Coubertin, je vais à Carpentier, ce n'est pas très sexy, dans un quartier plus populaire, multiculturel. Et aujourd'hui, qui porte ses fruits avec une salle d'Adidas Arena qui est un peu le place to be, une place réussie. Donc ces valeurs-là, le sport véhicule de vraies valeurs. Ce n'est pas très compliqué de faire partager ça à des responsables de leur entreprise ou des directions de marketing, à condition, on va en parler bien sûr, qu'il y ait du sens. Il faut donner du sens à tout ça.

  • Speaker #0

    C'était l'objet de la troisième question. On parle de marque employée aujourd'hui pour les entreprises, pour renforcer son image de marque. Donc toi qui es patron d'une boîte de marketing sportif, euh bah... Quel levier, quel développement, quelle image de marque ? Est-ce que tu as des choses à partager sur le sujet ?

  • Speaker #1

    Je pense que pour une entreprise, pour une marque, il y a deux objectifs. C'est l'image de marque, mais aussi la notoriété. Et des fois, on peut avoir les deux. Des fois, on peut avoir un peu plus besoin de revaloriser ou valoriser son image ou un peu plus besoin de développer ou d'accompagner sa notoriété. Et donc ça, les réponses dans l'univers sportif, elles existent. Évidemment, si je prends un exemple avec une entreprise controversée en France, à tort ou à raison, c'est Total Energy. Total Energy... Elle était le premier partenaire potentiel de Paris 2024 et a été retoquée par la ville de Paris sous les considérations politiques. Aucun jugement de valeur là-dessus. Et Total Energy aujourd'hui, en France, est partenaire de deux esports les plus populaires, que sont le rugby, partenaire du top 14, partenaire d'une section pannoise. qui, déclinant beaucoup d'opérations sur le terrain avec des équipes de jeunes, est partenaire d'une équipe du Tour de France. Et aucune critique là-dessus. Et donc quoi, Total Energy vient là. Total Energy, tout le monde les connaît. Ils ne vont pas vendre forcément plus d'essence en faisant ça.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    En termes d'image, c'est extrêmement porteur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est. Il y a un rayonnement qui se fait de toute façon, et il y a des effets bénéfiques, j'imagine, aussi à l'intérieur de l'entreprise, sans parler de l'image de marque.

  • Speaker #1

    La dimension interne est très importante, évidemment. Il faut qu'on va en parler peut-être après. Il faut qu'il y ait des zones internes. Autre exemple, rapidement, avec Roland Garros, qui est un événement premium, énorme audience mondiale, 700 000 spectateurs, et une nuage premium. Et le partenaire automobile, Il n'est pas une marque premium, c'est Renault. Et Renault est venu sur ce territoire pour rehausser son image auprès du Grand Prix.

  • Speaker #0

    Pour être aspiré par la notoriété, on va dire, aspiré par la notoriété du tournoi.

  • Speaker #1

    Exactement, notoriété, image. Mais en l'occurrence, je pense que c'est d'image avec la notoriété importante du tournoi. en notoriété, par exemple, encore une fois, il faut chercher des événements populaires comme le Tour de France, mais qui connaissaient AG2 et Arnambial avant que le groupe ne parraine l'équipe de vélo. Aujourd'hui, il y a une notoriété spontanée. Elle est très forte. Le sport a ces dimensions-là et à tout niveau. Là, on parle de gros événements, mais on peut le transposer sur des clubs régionaux, sur des territoires. on a les mêmes mécaniques en termes de développement d'images potentiels et de développement d'autorité potentielle.

  • Speaker #0

    On peut adapter, il n'y a pas que le haut niveau, c'est ce que tu dis aussi, ça nous parle du haut niveau, et tu as travaillé sur des compétences de haut niveau pour le coup, mais dans les clubs,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'il y a aussi. Non, mais les clubs, je pense que des entreprises ou des PNU, etc., sur des territoires, peuvent tenir les mêmes effets. avec des investissements moindres, mais sur des territoires qui les intéressent.

  • Speaker #0

    Si, justement pour aller plus loin dans ce sujet, si je suis patron de PME et je me dis, tiens, j'ai envie d'accélérer dans ma communication et pourquoi pas aller vers un partenariat sportif, quels conseils tu pourrais donner à ces dirigeants ? Alors, on a vu peut-être de très belles marques, mais comme tu le dis aussi, il n'y a pas que les compétitions prestigieuses, il y a d'autres choses. Quel conseil, de manière générale, tu pourrais donner à un entrepreneur qui se dit « Tiens, moi, j'ai envie d'exploiter l'image du sport et puis d'en faire quelque chose d'intéressant dans mon entreprise ? »

  • Speaker #1

    Il y a 15 ans, je n'ai peut-être pas mis ça. Ma première réponse, je pense qu'il faut, et on l'a effleuré tout à l'heure, c'est qu'il faut la décision de le terme. Quand j'ai démarré, il y a longtemps, on parlait de danseuse du président. Il me perd. Alors aujourd'hui, je ne dis pas qu'il n'y a pas dans les entreprises des choix parce que le responsable d'une entreprise aime telle ou telle discipline. Mais si c'est le cas, en tous les cas, ça ne peut pas se faire s'il n'y a pas l'adhésion interne, si on n'entraîne pas un mouvement en interne des collaborateurs qui adhèrent à ce projet-là, pour pas que ce soit clivant. Et ça, c'est très important. Et donc, la corrélation de ça, c'est que, on l'a aussi un peu effléré tout à l'heure, c'est de donner du sens à un investissement. c'est-à-dire expliquer pourquoi en quoi c'est bénéfique pour l'entreprise de faire ça, que ce soit en termes d'image, de notoriété, d'hospitalité, en termes de réseau par exemple. Il y a plein de raisons objectives d'investir dans le sport. Et puis peut-être le troisième conseil, c'est quand on achète des droits pour un euro, il faut garder un euro. pour les activations et le faire savoir. Ça, c'est la règle d'or qui existait il y a longtemps, qui existe toujours aujourd'hui, mais peut-être encore plus aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Encore plus parce qu'il y a de nouveaux médias. On y reviendra aussi, mais à l'époque, c'était les médias traditionnels, la presse, les médias publicitaires traditionnels. Aujourd'hui, il y a un truc qui s'appelle les réseaux sociaux et le digital. On en reparlera d'ailleurs tout à l'heure lors d'une prochaine question. ton aïa sportif ou activité populaire efficace que tu recommandes parce qu'il y a plein de choses dans les événements mais est-ce qu'il y a des choses que tu recommandes plus alors sans dire il faut aller au basket il faut aller au foot ceci ou cela mais globalement qu'est-ce que tu recommanderais non je n'ai pas il n'y a pas de recommandation a priori pourquoi

  • Speaker #1

    parce que parce que sous l'angle sport c'est multidimensionnel ça peut être un événement one shot dans un événement one shot un événement de voile ou de tennis, ce n'est pas la même chose. Ça peut être un sportif individuel, on l'a dit tout à l'heure. Ça peut être une équipe de sport collectif. Ça peut être un naming de stade. Ça peut être... Il y a énormément de choses. Je crois qu'avant de faire une recommandation, il faut une consultation, comme c'est le docteur. Un diagnostic. Oui, un diagnostic, exactement. C'est logique. En analysant, en fait... Euh... de quel type d'entreprise il s'agit, quels sont ses objectifs, ses cibles. Et en fonction de ça, là, on peut établir une recommandation sur tel ou tel support dont je viens de parler. Voilà. Et c'est impossible de dire comme ça a priori. Voilà. Moi, je vois plus tôt là ou plus là, sans vraiment connaître les objectifs. Et aussi la culture d'entreprise. À chaque fois qu'on rencontre une entreprise, on essaie de comprendre ça aussi pour que ce qu'on leur propose corresponde bien à ce qu'ils recherchent peut-être sans le savoir d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est le métier ce que tu décris là quelque part, je le vois comme ça, c'est le métier d'un bon dirigeant d'une boîte de marketing sportif, c'est justement de comprendre avant d'aller proposer sa prestation, c'est aussi de comprendre l'entreprise et les attentes de l'entreprise et les besoins de l'entreprise pour trouver ce qui va le mieux correspondre. Oui,

  • Speaker #1

    et puis sachant que le sport a quelque chose de très particulier, c'est que le sport, quand on choisit de soutenir par exemple un club, un sportif individuel, etc., le sport, il y a un aléa. Ce qu'il n'y a pas dans les autres univers. Et tout le monde ne peut pas gagner. Il y a forcément un vainqueur et puis un dernier. Voilà, il y a des hauts et des bas. Et ça, il faut l'avoir en tête lorsqu'on est dans l'univers du sport. Il faut accepter ça. et également le valoriser. Donc, c'est là aussi où des experts comme nous, des agences comme nous qui connaissons notre média sportif pourront, je pense, apporter des bons conseils avec des bonnes pratiques aux marques.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé d'évolution, par exemple, au digital, mais globalement, ta vision, justement, de... L'évolution, on voit que le basket a franchi des étapes avec les All-Stars que tu as pu faire, les performances au JO, des clubs français qui commencent à être dans les top clubs Euroleague. Il y a une vraie accélération dans le basket, de manière générale, sans parler uniquement du basket, mais dans l'évolution, dans les années qui viennent. Comment vois-tu en France ? On disait qu'en France, on n'est pas tellement supporter. en France quand on... Quand une entreprise s'associe, sponsorise un club, ici on a, ça date d'ailleurs du RCB, dans le rugby ici à Vannes, mais on dit parfois les salariés, tu l'as expliqué, c'est la danseuse du président. Alors c'est une vieille formule, mais quelque part, parfois intégrée malheureusement par les salariés. Comment tu vois l'évolution de tout ça dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Non, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, je pense qu'il faut un équilibre, un juste équilibre. Et à ce moment-là, ça se passe plutôt bien dans les entreprises. une évolution. Non, c'est plutôt l'évolution de l'offre de sport. Il y a un peu des effets de bascule générationnel, qu'on le veuille ou non. On a des nouvelles pratiques, du sport nouveau. Pour moi, je ne vais pas me faire beaucoup aimer de cet univers-là, mais le e-sport... Pour moi, c'est la frontière entre le sport et une autre pratique. Mais c'est quand même considéré comme du sport. Le parcours, c'est parcours d'obstacles, urbains, etc., qui ont beaucoup de succès avec des tournées qui se montent et qui vont se monter. Il y a le MMA, par exemple. qui a un succès considérable au niveau ticketing donc voilà je pense qu'il faut intégrer d'une part l'attrait du public du grand public et pour le e-sport et la MMA c'est considérable et pas comme si ça n'existait pas après on aime ou on n'aime pas c'est autre chose mais il y a des tendances de consommation du sport et donc des répercussions forcément sur la vision de l'entreprise ou des annonceurs par rapport à ça. Puis il y a, d'un autre côté, ce qui n'a rien à voir, mais qui, je pense, est assez préoccupant, c'est les calendriers dans le sport de haut niveau. Les compétitions qui deviennent totalement démentielles, avec à terme, pour moi, un vrai risque de lecture, enfin, pas de lecture, mais de valeur apportée à chacun de ces événements, parce qu'il y a une dilution, forcément. On le voit là, Coupe du monde de foot des clubs beaux, chacun peut en passer ce qu'il veut, mais ça ne s'arrête jamais. Et donc, il y a une dilution de la valeur. Et donc, dans les tendances de fond, je pense que ces deux aspects sont à regarder de près et on peut retrouver ça partout, dans tous les univers, le tennis, le basket, le hand, etc. Les athlètes se plaignent à juste titre. Et s'il y a des problèmes avec les athlètes, il y aura des problèmes sur la qualité et il y aura un problème de partenariat.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Tout le monde en paye les pots cassés. L'athlète le premier, enfin les athlètes les premiers et ceux qui sont associés justement.

  • Speaker #1

    Mais le monde montre, si on vient de faire faciliter l'adaptation.

  • Speaker #0

    Alors, c'est un monde du sport professionnel et un monde assez impitoyable. Comment on arrive à durer dans le marketing sportif ? Parce que c'est un milieu où il y a... C'est des entreprises qui disparaissent. Comment on arrive à travailler dans la durée ? Pareil, je pense à des auditeurs et auditrices qui ont des business peut-être un peu différents ou qui sont cycliques comme ça. Comment on arrive à perdurer 30 ans dans le marketing sportif comme toi avec Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est une bonne question. C'est d'ailleurs une petite fierté d'avoir cette pérennité. Là, je pense que c'est comme dans toutes les entreprises. Il ne faut pas vendre ce qu'on n'est pas capable de livrer. Donc, il faut livrer sur ce qu'on s'est engagé à livrer. Il faut être rigoureux, créatif. Se lever le matin, j'ai dit toujours, quand j'ai un stagiaire qui arrive, j'adore avoir des jeunes comme ça qui viennent pour six mois partager une expérience, mais je leur dis, sur le temps de la boutade, quand tu te lèves le matin, quand tu te rases, tu dois réfléchir à ce que tu dois apporter de plus, apporter de mieux. Être créatif, c'est ça, la créativité et la rigueur. J'ai une réputation dans l'entreprise qui est…

  • Speaker #0

    Je te connais encore, je te confie la…

  • Speaker #1

    Je pense que pour livrer des choses qui paraissent spontanées et qui offrent du plaisir aux gens, il faut une préparation sans faille. Donc, je pense que c'est un des secrets de la longévité, c'est ça. Et puis, c'est aussi… tu sais Notre univers, il fait rêver des gens, il brille, c'est un peu le showbiz, on a l'impression qu'on vient travailler chez nous, on va faire un contre-mai contre Michael Jordan, faire nos sets contre Federer, non, non, c'est pas ça, c'est du sang, de la sueur et des larmes, mais au final, on livre du bonheur, et puis après les équipes, quand le rideau tombe, tout le monde pleure, et on repart. Donc, je pense que ça, ce mélange de rigueur, de sérieux, de passion, fait que ça se ressent et nos clients sont fidèles. Et puis, on arrive à rebondir année après année.

  • Speaker #0

    Je me rappelle bien la phrase exacte de Napoléon, mais qui dit que la réussite, elle est dans les détails.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est totalement transposable, voire plus dans notre événementiel. Et c'est ce que je dis toujours aussi. quand quelqu'un arrive dans l'entreprise, c'est très frustrant parce que tu peux travailler pendant six mois en préparation d'un événement, avoir dans les bons couloirs de neige. Si tu n'as pas soigné les détails, c'est ça qui va se voir. Et au final, tu vas avoir ces remarques négatives alors que tu as été bon sur 95%, mais les 5% d'émergents. Et donc ça, c'est très important.

  • Speaker #0

    C'est notre métier. L'entité sur le papier, c'est-à-dire l'événementiel, c'est sympa, on croit les joueurs, les sportifs, etc. Et on se rend compte que ce qui va faire la réussite de tout ça, c'est quand même l'organisation et la préparation et une grande rigueur.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est une très grande rigueur, comme dans tous les entreprises, mais avec cette notion-là aussi d'aléa, parce qu'on est en direct, parce que l'événement se passe, à ce moment-là, il n'y a plus de filet, donc il faut avoir à peu près tout sous contrôle. Et avec une grande capacité d'adaptation, je pense que si mes confrères écoutent, ils ne me contrediront pas.

  • Speaker #0

    L'adaptation, et d'ailleurs, ça fait sens avec la question suivante. On m'a évoqué ça tout à l'heure, la communication qui changeait, en particulier avec les réseaux sociaux. Donc la technologie, le digital, qui impacte quand même drôlement aussi la communication, évidemment. Et puis les programmes... Youtube proposes aux partenaires, ça fait aussi partie certainement en partie prenante des contrats que tu passes avec les entreprises. Quel rôle joue aujourd'hui cette technologie, les réseaux sociaux, de manière générale le digital, autour des partenariats sportifs ?

  • Speaker #1

    Là aussi, on est d'accord ou on n'est pas d'accord, mais c'est un rôle essentiel, émergent, invasif. Lorsqu'en tennis, tu discutes avec un responsable marketing, une direction de marketing pour un joueur ou une joueuse, sa première question, c'est « il a combien de followers ? » La première. Et ça remonte à une dizaine d'années. C'est vraiment ça. Et donc, il y a une joueuse qui s'appelle Krasikova qui a gagné… Wimbledon, l'année dernière, elle le dit aujourd'hui dans le journal L'Équipe, elle s'exprime et elle dit « j'ai que 140 000 followers et je n'intéresse personne » . Voilà, donc c'est par exemple pour répondre à ta question, avec cette dimension des réseaux sociaux qui est considérable, et nous on doit évidemment accompagner ça, et c'est normal, avec… des community managers qui font vivre les événements, qui font vivre les partenariats avec des gens là aussi sérieux parce qu'on doit faire attention à ce que l'on écrit, à ce que l'on poste sans être excessif, mais en étant quand même pertinent et en accrochant parce que c'était l'ADN des réseaux sociaux. Et donc avec une attention... particulièrement importante à travers le sport féminin à dimension féminine là on voit qu'il y a énormément d'accès énormément d'abus sur l'image de la femme etc ou là de mon point de vue il faut faire il faut faire très attention très

  • Speaker #0

    attention et comment tu as au niveau d'une entreprise comme la tienne et donc tu en charges et la communication que tu disais taux d'événement comment en tant que toi patron de la boîte t'assures justement que le community manager est aligné par rapport à toi. Comment tu fais ? Parce que quand je suis une entreprise aussi, si je suis une entreprise, une serbe d'entail, je peux organiser des événements qui sont vus, su, etc. Et pour, on va dire, j'aime pas du tout le mot contrôle, mais on va dire pour coordonner la communication. Non,

  • Speaker #1

    c'est une bonne question, d'autant plus que nous, quand le sport, ça se vit dans la spontanéité. Des fois, il y a des résultats sur lesquels il faut réagir immédiatement. En ce moment, c'est le cas. Il y a des activités de tennis ou de basket, etc. Et on se demande de réagir à ce qui se dit. Et donc là, tu ne peux pas être derrière le community manager en disant « attention à ce que tu écris » . Non, je pense qu'il y a là aussi un brief, là aussi la qualité des personnes avec qui on travaille, c'est important, la confiance mutuelle qu'on doit avoir ensemble et surtout le brief et l'état d'esprit général, justement sur... Là, jusqu'où on peut aller, on ne peut pas aller. Jusqu'à maintenant, ça s'est très bien passé. Je pense que ça tient aussi à la qualité des personnes avec qui on collabore.

  • Speaker #0

    La première, la meilleure chose, c'est d'engaucher des personnes compétentes. Compétentes où on a des coétions en plus.

  • Speaker #1

    Compétentes, il y a la compétence, il y a la loyauté, il y a la rigueur. Voilà, tous ces éléments-là qui se complètent en fait.

  • Speaker #0

    On a parlé des événements qu'on a évoqués. en listing au début quand vous en faites beaucoup mais si on revient aux événements que vous organisez événements majeurs et voilà la question c'est une double question mais voilà vous faites beaucoup d'événements importants mais est-ce qu'il y a des événements qui t'ont plus marqué voilà sur la longue liste qu'on a fait non

  • Speaker #1

    je te l'ai dit j'ai fait 300 événements de toute taille de toute nature etc donc à chaque fois c'est... C'est une fois que c'est terminé, on a les yeux mouillés parce que ça a été dur. On a qu'une hâte, c'est de recommencer. Je pourrais parler des Jeux Olympiques, évidemment, c'est l'événement absolu. Mais c'est le All-Star Game de basket, c'est vraiment ça. Parce que tu connais cet univers, c'était un peu... Mais à l'époque, on s'est rencontrés, je pense. On avait avec mon partenaire Nike de l'époque... On voulait faire l'événement de basket dont on rêvait un peu. C'est-à-dire casser les codes. En allant à Bercy, entre Noël et le 1er janvier, pour faire un All-Star Game sans stars. Et donc on nous a dit... C'est tout. Oui, parce qu'il faut bien le remettre dans son contexte de l'époque. Il ne se passait rien entre Noël et le 1er janvier. 15 000 personnes à Bercy, c'était pour du basket. Mais nous, on voulait avoir carte blanche pour mettre nos idées en place et proposer quelque chose qui fonctionnerait en ayant beaucoup de qualité. La première année, on a fait 6 000 spectateurs, 5 000 invitations, 11 000 personnes. financièrement, ça a été compliqué. Et à partir de la deuxième année, c'est parti. Et on a fait guichet fermé depuis cette deuxième année, 2003. Et ça continue aujourd'hui, c'est une success story. C'est un événement précurseur, je pense, dans le sportainment. Et ça, voilà, cet événement, j'ai quand même beaucoup d'affection. Et c'est un événement qui me tient beaucoup à cœur.

  • Speaker #0

    Ça fait sens par rapport à... une technique commerciale ou marketing qui s'appelle l'USP, Unique Selling Product. Quand je donne des cours parfois à l'université, c'est des choses que je partage avec les étudiants, d'aller chercher justement quelque chose de différent. Comme tu le dis, entre Noël et le 1er de l'an, les événements, ça a tendance à changer aujourd'hui, mais à l'époque, effectivement, c'était une révolution complète, un événement sportif.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas hésiter à casser les codes en restant... Dans ce qu'on fait, on ne pouvait pas faire du cirque. On savait où on voulait aller. On a réussi cette opération. C'est super.

  • Speaker #0

    Tu as évoqué les JO. Je comprends que ton attachement au basket fait que l'événement que tu ressors là, c'est l'All-Star Game. Pour revenir aux JO, j'ai cru comprendre que tu as été un peu consulté dans l'urgence, même si tu avais déjà travaillé sur des propositions. Tu peux nous raconter ce qui s'est passé. Pour faire un parallèle avec l'entreprise, parce que des fois, on a des dossiers qui se traitent en urgence. Tu peux nous raconter cette histoire-là des JO et nous expliquer comment tu as réussi à prendre ce dossier.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, on s'est rapprochés de Paris 2024 à un moment où il y avait une mission qui n'était pas pourvue qui s'appelait Talent. Talent, c'est quoi ? C'est déployer sur tous les sites olympiques, c'est 700 sessions sportives, c'est 700 événements en deux semaines et demie. Il faut voir la dimension du truc quand même. Déployer des artistes qui viennent, c'est des groupes de danse, c'est Gala qu'on a fait venir la chanteuse pour son titre Free for Desire interprété en live sur la pelouse du Parc des Princes avant la finale. c'est tout un tas d'artistes de différents univers qui sont venus apporter cette dimension de sportainment à l'événement Jeux Olympiques. Et donc, on est rentrés, on est montés à bord, onboarding, puisqu'on a fait le onboarding en avril

  • Speaker #0

    2024. C'était pas en avril 2020 ou 21 ou avant. Non, c'était 24, tu me confirmes.

  • Speaker #1

    Trois mois et demi avant, avec presque une feuille blanche. avec la commande de censer, de contracter et de déployer toutes ces entités. Au final, près de 400 artistes, on a fait près de 200 contrats, et on a livré, et c'était un magnifique événement.

  • Speaker #0

    Et comment tu as réussi, alors justement, dans l'urgence, trois mois et demi avant les JO, tous ces événements, comment tu as réussi ? Qu'est-ce que tu as mis en œuvre pour ONG ? On parle souvent de la gestion de projet, avec des plannings, etc. Qu'est-ce qui a fait la réussite ?

  • Speaker #1

    C'est une équipe commando. Là, de toute façon, en interne, c'était très compliqué. Les collaborateurs étaient... avaient des activités, on ne pouvait pas les... Oui,

  • Speaker #0

    déjà pris, déjà pris. Ils étaient déjà pris,

  • Speaker #1

    donc il fallait recruter. Alors, on a eu la chance, je ne sais pas si la chance, c'est comme ça, de monter une équipe commando d'une petite dizaine de personnes. Et on a trouvé des gens extrêmement compétents, passionnés, engagés. Là, on est toujours sur notre groupe WhatsApp un an après, parce que voilà, c'est des choses qu'on... comme n'oublie pas, tout le monde s'est serré les coudes et là on se rend compte on le retrouve sur certains événements quand on doit aller vite finalement les barrières tombent quand on est soudé et la force de l'événement aussi a permis d'avancer de pouvoir faire ça mais je crois que c'est vraiment l'équipe qui était très complémentaire encore une fois qui s'est très investie qui a vraiment bien travaillé ensemble, qui a permis de réussir ça.

  • Speaker #0

    Tu parles d'un outil WhatsApp qu'on utilise tous pour des groupes d'échange, etc. Est-ce qu'il y a un outil ou une technique que vous avez employé vraiment dans votre pilotage qui a été très court, d'événements majeurs, de multiples événements ? Est-ce que tu as un truc à partager justement ? On a fait une réunion tous les lundis, on se voyait. C'est de savoir un peu comment tu as piloté ça et quelles idées ça peut donner aux auditeurs.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne vais rien inventer. Franchement, si on est allé comme ça, la visio, c'est magique. Et après, on ne peut pas faire que les visios. Mais ça, je n'ai pas la prétention d'apprendre les choses aux auditeurs. Non, non, non. Je pense qu'il faut essayer d'anticiper au maximum les problèmes, de prioriser. les choses très clés, et en l'espèce, c'était le cas. En fait, à trois mois et demi de l'événement, on a priorisé les choses, pas vouloir partir tout de suite dans toutes les directions. Et je pense que c'est une des clés de vraiment essayer de construire briquet après briquet, même si le délai était court. Et puis après, se parler, parce que même si c'était une petite équipe de dix personnes, il faut se parler, il ne faut pas que chacun soit dans son coin. Et ça, c'était un peu mon rôle. de se parler, c'était aussi souvent à la brasserie d'en face, où on se retrouvait à table, une table ronde, pas une table carrée, une table ronde qui est beaucoup plus propice à l'échange, à ce que tout le monde puisse discuter, et puis on repartait de notre déjeuner avec chacun sauvait ce que l'autre allait faire, et repartait avec son objectif. Voilà, c'est des choses tout bêtes, mais toutes simples, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais la table ronde, quand j'évoque ça en formation, c'est pour ça d'ailleurs dans un bureau, il y a un bureau bien fait d'un manager, il faut une table où il a son bureau où il travaille et à côté une table ronde où il va échanger avec ses collaborateurs.

  • Speaker #1

    Non mais on me dit que je suis maniaque mais la table ronde pour moi c'est symbolique et ça n'a rien à voir, c'est très important. Un devoir avec une club carrière.

  • Speaker #0

    Mais c'est dans les petites choses, dans les détails on disait, et la table ronde finalement c'est un détail mais qui sert à la collaboration, aux échanges et en plus autour d'un repas. on est en France donc c'est parfait tu as une anecdote d'ailleurs comme on est sur les JO peut-être tu as une anecdote particulière ou drôle ou voilà partagée il y en a mille des anecdotes mais dans les artistes en fait dans

  • Speaker #1

    le brief on nous avait demandé de créer des leurres en fait d'accord c'est à dire on a créé des faux pierres de coubertin d'accord C'est-à-dire qu'on avait sept pierres de Coubertin, donc on a cassé des artistes, qu'on a grimé en pierres de Coubertin, et qui étaient dans les tribunes. Il fallait trouver où était le pierre de Coubertin dans la tribune du Biche-Volet, sous la Reflèche, dans la tribune de la Natation à la Défense Arena ou autre. Et dans le même esprit, on avait ce qu'on appelle les mopeurs. Les mopeurs, c'est les nettoyeurs de parquets, c'est-à-dire les jeunes, les volontaires. qui sont avec un balai, et puis quand la sueur est tombée sur le truc de judo, ou sur le terrain de basket ou autre, l'arbitre fait rentrer les mopers qui essuient. Et en fait, on avait des faux mopers. C'est-à-dire que c'était des artistes, et en fait, ils commençaient à balayer normalement, comme des volontaires classiques, et au bout d'un moment, il y a une musique qui démarrait, et ça se transformait en une chorégraphie. Et les gens se sont mis à applaudir, etc. Et là où c'est drôle, c'est qu'il y a eu plusieurs... Merci. plusieurs, beaucoup, de retours de presse, un en radio et un du Parisien, je nomme, où le journaliste n'a pas compris que c'était des artistes. Le thème de l'article, c'était une ode aux volontaires qui était brillante, qui pouvait même se transformer. Notre société était assez drôle, mais pour nous c'était une réussite. On était content de l'entraîner, mais après il y a Milan & Got pour les Jeux Olympiques, c'est un événement ultime. Tout le monde l'a dit, mais le vivre de l'intérieur, c'était extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu cette chance-là et toute ton équipe créée pour l'occasion, en quelques jours, j'imagine, une fois que tu as eu cette énorme commande. La dernière question, avant de passer au portrait pile ou face, toujours pour les auditeurs éventuellement qui, demain, souhaitent construire des partenariats. Tu as des sports individuels, comme le tennis. qui peut être aussi en double pour le coup, mais qui sont majoritairement des sports individuels, des sports collectifs d'un autre côté. Est-ce qu'il y a une approche différente ? Est-ce qu'il y a ici, dans l'Ouest, il n'y a pas très loin, au Sable d'Olonne ou à l'Orient, des skippers qui sont des sportifs plutôt individuels quand ils font le Vendée Globe et puis parfois ils sont en équipe ? C'est quoi ta vision ? Si un entrepreneur se dit, tiens, je vais sur un sport, est-ce qu'il y a des difficultés ? Oui.

  • Speaker #1

    On y est dit tout au long de notre échange. Gwénaël, c'est un export à ses spécificités. Non, je le répète, il n'y a pas de conseil. A priori, c'est plutôt en fonction de chacun, de chacun qui est particulier. Il me vient en tête l'entreprise Human, qui sont les agences immobilières. Il y a un réseau de 1000 agences Human en France. Human est partenaire de l'UBB sur le maillot, mais également a armé un... un navigateur qui a participé à la dernière Transat. Donc, on peut aussi faire des choses différentes et complémentaires au final, si on met le rugby, et puis qui est aussi partenaire de l'image en basket, si on met tout ça, je pense que c'est un excellent mix, parce qu'on retrouve un condensé des valeurs du sport, finalement, et avec un vrai fil conducteur.

  • Speaker #0

    Ce que tu dis là, c'est une ode à la diversité. On en a parlé, la richesse de la diversité en début de notre entretien. Et c'est aussi la diversité des épreuves sportives ou des compétitions.

  • Speaker #1

    Sans pour autant saupoudrer. Il n'y a pas pire que le saupoudrage dans notre niveau.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une cohérence. Il faut qu'il y ait une cohérence par rapport à l'identité de l'entreprise. Ce que j'ai très apprécié dans ce que tu as dit au départ, qui est une évidence pour moi. Si on embarque un partenariat, il faut que ce soit aussi avec ses équipes, avec son entreprise. Il ne faut pas que ce soit qu'un choix individuel.

  • Speaker #1

    Je l'ai placé en premier.

  • Speaker #0

    Tout au choc. Allez, juste dernière question avant les portraits de Pilouface. Pour conclure, sur tous les sujets qu'on a abordés, est-ce que tu as un dernier mot ou un mantra, une citation, ou quelqu'un qui t'inspire, qui a inspiré ton quotidien et que tu peux partager un peu en conclusion ?

  • Speaker #1

    Nous aurons beaucoup beau. En fait, on rencontre beaucoup de personnes, des belles personnes, donc c'est difficile de faire comme ça à chaud, ça ne me vient pas en tête. Mais simplement, on l'a dit tout à l'heure, Gwénaël, et c'est pour ça qu'on est là-dessus, le détail, tout est dans les détails, rien que dans les détails. Et on parlait des tables rondes, il y a des symboles dans notre univers de l'événementiel et il faut anticiper. L'anticipation, c'est un mot que je répète encore. permanence en interne, anticipation, créativité, détail. Voilà, avec ça, on peut voyager.

  • Speaker #0

    Ça m'inspire sur l'anticipation, pareil dans les méthodes aussi commerciales. On dit en méthode commerciale qu'il faut aller chercher des objections prévisibles. Ça veut dire qu'à un moment, quand on négocie avec un client, il faut déjà avoir préparé les 5-6 angles, on va dire, d'attaque sur les objections prévisibles. Et effectivement, l'anticipation, la planification, l'organisation, c'est de se dire aussi, si on est partenaire, on organise un événement, c'est de se dire qu'est-ce qui peut se passer et dans telle situation, comment on peut réagir ? C'est ça l'anticipation.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que là aussi, on n'en a pas parlé, mais on gère aussi des situations où on doit faire attention, et c'est très important dans cette dimension, à la sécurité. On est le site unique et du public, sécurité des participants, et ça, c'est... Je ne vais pas me laisser... C'est comme une évidence. C'est aussi en haut de la lise à fil. Il ne faut jamais oublier, on est responsable.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est une chance. Bien sûr. Allez, on passe pour conclure l'habituel portrait pile ou farce avec, je vais te donner... à chaque fois deux options possibles dans ce questionnaire. Et puis, je te précise une règle importante, c'est que tu as droit au joker, une fois en disant. Le joker qui peut dire aucun des deux, ou joker les deux, ce que tu veux. Donc, il y a sept ou huit options. Et pour la première, alors il y a des questions que je pose à tous les gens que j'interview, et il y en a d'autres qui sont plus adaptées à la personne qui vient de découvrir. Alors, première question, c'est talent ou entraînement ? Âme.

  • Speaker #1

    Le talent tout seul ne suffit pas. Et l'entraînement, si on n'a pas de talent, c'est difficile d'arriver. Mais l'exemple, c'est Raphaël Nadal. Raphaël Nadal, ce n'est pas le plus talentueux des tennismen. Par contre, en termes d'entraînement et d'adméliation, c'est le meilleur et de loin. Donc, je mettrais quand même entraînement.

  • Speaker #0

    Super. Alors, en introduction, le Campus Club dont je t'ai parlé, qui sponsorise le podcast, c'est les activités cérébrales. et physique, alors toi tu dirais plutôt les activités cérébrales ou les activités physiques ?

  • Speaker #1

    Physique, parce que mens sanae incorporis sano. Un esprit sain dans un corps sain.

  • Speaker #0

    Ok, ok. Donc on pense mieux si notre corps... Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ce que je veux traduire, c'est que je pense que le sport est... est un objectif de santé publique et que, effectivement, j'applique ça à toute personne. Souvent, quand j'ai eu des décisions à prendre, je suis allé faire un footing et courir. Lorsqu'on a bien transpiré, lorsqu'on prend du recul avec les choses de la hauteur, on prend les bonnes décisions. Là aussi, ça peut paraître un peu purine de dire ça, mais c'est une façon d'exprimer, de répondre un peu à ta question.

  • Speaker #0

    Alors, d'un côté, réunion, et de l'autre, brief, débrief. Tu choisirais quoi ? La réunion ou brief-débrief ?

  • Speaker #1

    Brief-débrief. Je pense que pour moi, on abuse sur le nombre de réunions. Je réagis plutôt par rapport à ça. La unit tue les réunions.

  • Speaker #0

    Tue les échanges. Alors ça, c'est un sujet qui est au cœur de ton activité. C'est partenaire ou sponsor ?

  • Speaker #1

    Partenaire. Partenaires. Partenaires. La connotation de sponsor, c'est une connotation financière. Et donc, forcément, des partenariats, on a une dimension affective dans le sport, une dimension dramatique, une dimension différente des autres univers économiques. Donc forcément, on ne peut être que raisonné en forme de partenariat. Il faut accepter l'aléa sportif, les ups and downs d'un sport.

  • Speaker #0

    Il y a la vie du sport. Il y a la vie du sport. Alors, réseaux sociaux ou relations publiques en présentiel ?

  • Speaker #1

    Relations publiques en présentiel, évidemment, c'est de sport une force de réseau considérable, presque la plus importante, je pense. Ça se justifie à chaque événement, à chaque rencontre dans l'univers sportif. Et puis, les réseaux, c'est superficiel, c'est tous.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, quand je parle de réseau autour du sport, il y a beaucoup de réseaux à Vannes, la ville où je suis, réseaux divers, réseaux d'affaires, réseaux de partage, etc. Mais le plus gros réseau, c'est le RCV, c'est-à-dire qu'il regroupe 400 ou 500 entreprises partenaires. Dans toutes les villes, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Dans les clubs, dans les open de tennis, la dimension, c'est le réseau. C'est énorme. Le sport a... a vraiment une très grande force différenciante là-dessus.

  • Speaker #0

    Alors, on rentre un peu dans le basket. La première que je vais te poser, c'est basket ou tennis ? Tu as fait beaucoup de choses des deux côtés.

  • Speaker #1

    Basket, c'est un sport d'origine. Le basket est mon sport, même si j'aime tous les sports, un peu moins les sports mécaniques. Non, non, au basket, oui.

  • Speaker #0

    Au basket. Alors, si je parle de joueurs, c'était Antoine Rigodeau. Il y a deux épisodes, j'avais de la chance de l'interviewer. Ou alors, si on est dans le monde d'avant, quand on se fréquentait dans le basket, ou Victor ou N'Banyama ?

  • Speaker #1

    Joker.

  • Speaker #0

    Ah, tu m'éduisais que le Joker allait sortir.

  • Speaker #1

    Joker, forcément. Antoine, je le connais. C'est quelqu'un qui a marqué sa génération, évidemment, avec le talent, la modestie, etc. Et puis, Wembanyama, c'est un ovni dans l'univers du sport en général. Au-delà du sport, un personnage d'une intelligence aiguisée et qui peut être vraiment un fédérateur, je pense, de manière sociétale aussi, Wembanyama.

  • Speaker #0

    Alors, l'avant-dernière question, je connais quasi la réponse aussi, mais je connais ton attachement au club. Limoges CSP ou l'équipe de France de basket ?

  • Speaker #1

    On va répondre autre chose que Limoges, évidemment. C'est mes racines, Limoges. C'est un club historique du sport français. Même s'il ne faut pas que ce soit un musée. Les clubs historiques, il ne faut pas qu'ils deviennent des musées. Non, c'est Limoges. Et puis, l'équipe de France, évidemment, qui tend dans le basket depuis très longtemps. J'adore de voir l'équipe de France à ce niveau-là. J'étais vraiment au bord du parquet pour la finale France-États-Unis. C'était juste la détenue. Pour moi, c'était vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Et la dernière, mais là, c'est plus une question au clin d'œil que je fais à tous les invités pour le coup, c'est Pitch ou banane.

  • Speaker #1

    Je vois le clin d'œil, Gwénaël. Donc je dirais Pitch, parce que je n'ai pas de rapport particulier avec la banane, mais avec Peach, oui, évidemment, Pitch.

  • Speaker #0

    Et Pitch, et qui nous réunit d'ailleurs, on ne s'y avait pas eu Pitch, d'ailleurs on ne serait pas là en face de l'autre aujourd'hui, parce que votre première rencontre s'est produite quand on était à la recherche d'un stand original, on parlait de faire des choses différentes, et à l'époque on cherchait un stand un peu original pour la marque Peach, on avait trouvé un stand grâce à toi. en forme de ballon de basket, tout vrai comme ça, qu'on a été chercher à Marseille. Je me rappelle d'ailleurs un déjeuner, parce que les relations c'est aussi les hommes, les relations humaines, et un déjeuner qu'on a eu à Marseille, dans une petite calanque qui a cédé des relations durables. On repasse aujourd'hui un podcast ensemble. Alors c'est la conclusion, je vais te souhaiter, je vais surtout te remercier vraiment du moment passé ensemble qui était vraiment extra, et j'imagine que... Tous les auditeurs et auditrices vont y trouver leur compte parce qu'il y a eu plein de choses intéressantes et s'inspirer des quelques messages clés que tu as pu donner.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Sylvain. Merci pour ton invitation. C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir partagé. J'invite tous ceux qui vont nous écouter à s'abonner à la newsletter. Comme ça, en exclusivité, ils reçoivent l'information du nouvel invité et ne pas hésiter à interagir sur les différentes plateformes. Il y a plein de sujets passionnants. Il y a encore plein d'invités à venir. Et comme l'épisode va sortir dans les semaines qui viennent, je vous souhaite aussi de bonnes vacances à toutes et tous. Et puis Pascal, on se retrouve bientôt, j'espère.

  • Speaker #1

    À très vite, Kwanen. Merci. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Pascal Biojout, Expert en Sportainment - Les Athlètes de l'Entreprise


Comment le sport peut-il transformer la manière dont nous gérons nos entreprises ? Dans cet épisode captivant de Les Athlètes de l'Entreprise, Gwénaël Sinquin, dirigeant de Lodaël et fondateur du Campus Club Formation, reçoit Pascal Biojout, un expert en sportainment et marketing sportif qui a su allier passion et profession. Depuis la création de son agence Sport Plus Conseil en 1996, Pascal a fait face à de nombreux défis tout en célébrant des réussites éclatantes, notamment l'organisation d'événements emblématiques tels que le All-Star Game de la LNB et les Opens WTA de tennis.


Au fil de la conversation, Pascal nous plonge dans un univers mêlant sport et entreprise, soulignant l'importance des valeurs sportives dans le monde professionnel et comment ces valeurs peuvent influencer le leadership inspirant et les pratiques managériales d'aujourd'hui. Il partage également son point de vue sur l'impact des réseaux sociaux dans la communication autour des événements sportifs, un sujet d'une pertinence croissante à l'ère numérique.


Pascal insiste sur la nécessité d'anticipation, de créativité et de rigueur pour exceller dans le domaine du management sportif et de l'événementiel. Ces qualités sont essentielles non seulement pour les athlètes, mais aussi pour les dirigeants d'entreprise souhaitant maximiser la performance des entreprises dans un environnement compétitif. À travers ses témoignages sportifs et ses expériences, il nous rappelle que l'effort et l'esprit sportif sont des atouts majeurs pour réussir.


Ces échanges riches font de cet épisode un incontournable pour tous ceux qui souhaitent comprendre comment les athlètes inspirants peuvent influencer le monde de l'entreprise.


Rejoignez-nous pour découvrir comment transformer votre approche du management, et intégrer les enseignements du Campus Club Formation dans votre quotidien professionnel. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleurs et de vous inspirer des athlètes qui redéfinissent les standards de la réussite !



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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et tous, je suis ravi de vous accueillir pour le podcast Les athlètes de l'entreprise. Je suis Gwénaël Sinquin, je suis le dirigeant de Lodaël qui a créé le Campus Club Formation, qui est le sponsor du podcast du jour. Campus Club Formation, c'est un programme de formation et d'accompagnement sur les domaines mentaux et physiques, des activités physiques au service du développement personnel et professionnel. Et donc, le podcast est maintenant en place depuis quelques semaines. Et vous pouvez évidemment, comme tous les podcasts, vous abonner sur Spotify, sur Apple Podcasts, etc. Alors, dans l'épisode précédent, nous avons eu le plaisir d'accueillir Géraldine Nicolle, qui est une aventurière et une entrepreneuse de Vannes, même si ses origines sont ailleurs, mais ça fait des années maintenant qu'elle est à Vannes, et qui a su puiser dans sa force intérieure grâce à des voyages, des épreuves sportives. participante à l'émission Koh-Lanta, assez connue, où elle a gagné l'épreuve des poteaux en 2022, et elle a partagé à la fois sa carrière professionnelle et sa carrière un peu sportive et aventurière. Et je vous invite à écouter cet épisode. Et aujourd'hui, on a l'immense chance d'accueillir dans le podcast Pascal Biojout, avec un immense plaisir. Pascal est un expert en sportainment, en stratégie événementielle et en marketing sportif. Il est à la tête aujourd'hui de Sport Plus Conseil depuis 1996. C'est d'ailleurs à cette occasion-là qu'on s'était croisés. On a le plaisir de se retrouver aujourd'hui au travers du podcast. C'est aussi un avantage du podcast de revisiter le passé et les gens qu'on a appréciés. Et donc Sport Plus Conseil est une agence spécialisée dans la conception et l'organisation d'événements sportifs. On va développer ça évidemment durant les 45 minutes que va durer ce podcast. En tout cas, Pascal, bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour Gwénaël, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, on parle du sport, de l'entreprise. Toi, tu as l'avantage d'avoir une double casquette de patron d'entreprise d'un côté et d'aller chercher dans le sport un point d'activité. Alors, je t'avais, comme c'est le cas à chaque fois, demandé de me faire ta bio. Alors toi, la particularité de ta bio, c'est que tu parles d'abord de ce que tu fais. plutôt que de ce que tu es. Donc, on va découvrir aussi ce que tu es au travers de ce podcast-là, mais au travers de Sport Plus Conseil, énormément d'événements, puisque avec plus de 30 ans d'expérience, 300 événements organisés. Ce que je ne savais pas, d'ailleurs, même si je suivais un peu tes activités, c'est que c'est Sport Plus Conseil qui a organisé le plus grand nombre d'événements à l'Accord Arena de Paris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une petite fierté, ça, d'ailleurs. On connaît cette salle comme notre poche. personnellement j'adore cette aréna parce qu'il y a une atmosphère très très particulière

  • Speaker #0

    34 productions alors moi je te connaissais je ne savais pas déjà que tu avais effectivement organisé beaucoup de choses à l'accord aréna de Paris mais dans le registre du basket parce qu'on s'était rencontré dans ma carrière ma courte carrière autour du basket professionnel et je savais que tu étais le créateur du All Star Game Paris qui est quand même un événement majeur en France J'ai découvert aussi que c'était le deuxième plus grand All-Star Game du monde après la NBA, avec encore 330 000 spectateurs cumulés et 22 éditions consécutives à guichet fermé.

  • Speaker #1

    À guichet fermé, oui absolument.

  • Speaker #0

    Super événement, mais tu n'es pas que dans le basket, même si on a un ballon de basket ici. Il y a quelques indices ici un peu à côté de moi, on va y revenir. Mais tu as également créé deux Open WTA, c'est le circuit… professionnelle mondiale de tennis féminin, en particulier l'Open de Limoges et de Lyon, deux Opens qui sont à la WTA, avec évidemment un très bon niveau. Et donc ça, c'est quand même aussi un point important. Et d'ailleurs, on le verra ensuite, mais tu as aussi accompagné Caroline Garcia à titre plutôt individuel sur son image. C'est à la fois un événement et...

  • Speaker #1

    Une exception à la règle d'événements sociaux, c'est un cas particulier, car Robin ne pourra en parler.

  • Speaker #0

    Oui. Parfait Alors mise en place également et présentation des matchs en France des équipes de France masculines et féminines de handball avec 120 matchs dans plus de 40 arénas on sait aussi avec la puissance du handball évidemment le basket qui est le deuxième sport collectif en France après le football mais le handball n'est pas très loin derrière et puis ici 89 matchs une scénographie retransmise dans 182 pays et le padel qui est aussi une activité qui monte en France Je suis joueur occasionnel de padel d'ailleurs et d'ailleurs à Vannes, il se monte un nouvel établissement. Nouvel établissement avec 4 ou 5 terrains couverts, ça se développe et vous, vous avez l'organisation de l'étape française. du circuit mondial de padel avec le world padel tour alors événement et là je fais référence à l'affiché la clé derrière là pour le coup les jo paris et on reviendra aussi parce que ça ça a excité ma curiosité on va dire ça comme ça et donc on y reviendra au travers des questions tout à l'heure mais donc directeur du groupement talent pour paris 2024 en charge des animations et de la fan expérience sourcing et coordination de 400 artistes événementiel sur 21 sites officiels, 600 sessions sportives, les chiffres sont incroyables, font rêver. Et de Gala, qui interprète Freak from Desire, qui était, je crois, l'équipe de France de foot à une année, et en finale du football, et à Sadek Beraba et de sa pyramide humaine, 64 danseurs pour les finales de basket.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'était une base évidentielle incroyable, on y reparlera. Pour conclure, sur d'autres opérations, d'autres coopérations, donc des événements comme la scène Marathon 76, le trophée BNP Paris-Bas de la famille, autour du tennis, là, pour le coup, la Golden League de Hand, qui est un tournoi amical international de Hand. Alors, la collaboration aussi avec des grandes marques, ça fait rêver, crofouelle. Nike, BNP Paris-Bas, NJ, Disneyland Paris, Rolex, Etam. pour revenir probablement proche du tennis ou du padel, et puis également des collaborations avec des collectivités territoriales impliquées dans le développement et la promotion du sport. Et tu l'as dit tout à l'heure, Caroline Garcia, juste peut-être, comme on en a parlé l'un, alors pourquoi tu as dit que c'était une particularité ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, c'est tout simple. Caroline Garcia, c'est juste une histoire humaine. J'ai eu l'occasion de lui donner sa première wildcard en tant que directeur de tournoi. dans sa carrière professionnelle sur le circuit mondial. Elle avait 16 ans. Et de là est née une affinité avec la famille, avec elle, parce que j'avais trouvé que cette jeune fille était différente, avec d'abord une très belle éducation, et il y avait quelque chose. Et donc, on est devenus proches avec la famille, et on a transformé cette amitié, en fait, en relation professionnelle quelques années plus tard, pour accompagner Caroline sur la dimension... gestion de l'image, c'est-à-dire partenariat privé, relations presse, médias sociaux. Et c'est quelque chose qu'on ne fait pas, qui est fait habituellement, puisque notre cœur de métier, c'est l'événementiel. Mais là, on a fait une exception parce qu'il y avait un contexte qui était la personnalité de la sportive, en l'occurrence. Voilà, et donc j'ai suivi ça à titre personnel pendant plusieurs années. c'est une expérience intéressante, mais ce n'est pas notre métier, c'est un métier à part, qui souvent est très chronophage, et il peut engendrer des frustrations, parce que les sportifs de haut niveau sont dans un autre monde, souvent un peu décrochés des réalités, et donc ça peut être un peu frustrant, ce qui n'a pas du tout été le cas avec Caroline.

  • Speaker #0

    Il y a une dose d'humanité aussi qui a été prise, puisque c'est lui qui est rentré en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Exactement, et on l'a fait aussi avec Joe Lefritz-Songa pendant deux ans, deux ans et demi ou trois ans. Mais là aussi, il y avait un contexte, parce que Joe voulait organiser des camps de tennis. Et dans le basket, il y a beaucoup de camps de basket. Et il nous a demandé de transférer cette expertise pour créer des camps de tennis à Lyon, ce qu'on a fait avec lui. Puis on a découvert une personnalité. hyper attachante, hyper simple, etc. Il nous a demandé là aussi de s'occuper de lui pendant trois ans, ce qu'on a fait. Mais ce sont des seules exceptions.

  • Speaker #0

    C'est des rencontres, comme on a pu se rencontrer aussi à une époque. Allez, on attaque la série des questions. Première question, on a découvert tout ce que vous faites avec Sport Plus Conseil. Ça incite notre curiosité. Est-ce que tu peux nous parler de ton... ton parcours et comment tu es arrivé à créer en 1996 cette société-là, Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bon, c'est à la fois simple, mais je ne vais pas faire toute ma carrière qui est assez longue. Simplement, il y a un peu de latavisme, évidemment, puisque je suis tombé dans la marmine du sport quand j'étais petit, on va dire ça. Mon père est un des deux dirigeants fondateurs du Limoges CSP et qui a accompagné la croissance du club dans les années 80 avec... L'économie des champions de France, plusieurs Coupes d'Europe gagnées, il a participé à la création de la Ligue Nationale de Basket, et moi, tout naturellement, j'ai été baigné dans cette culture de club sportif, du sport du basket, mais du sport en général, et j'ai voulu en faire mon métier. D'abord, avant de faire son métier et ses études, je faisais des études d'économie. J'avais un sujet de mémoire à choisir et j'avais choisi le sponsoring sportif. Alors, ça remonte, Gwénaël, à 1983. Et je me suis passionné pour le sujet à tel point que j'ai été publié chez Dalloz. Après une rencontre avec un de mes mentors, Jean-Pierre Caracchio, qui est le directeur du Centre de droit de commune du sport. Et ce bouquin est devenu le premier bouquin en langue française traitant du sponsoring sportif. J'avais 23 ans. Donc, j'ai voulu travailler dans cet univers, mais qui n'était pas mature. Donc, moi qui suis assez cartésien, j'ai eu un peu peur. Il ne faut jamais avoir raison trop tôt, en fait. Donc, je ne me suis pas trop lancé. Et puis, j'ai continué ma voie dans l'univers économique et qui m'a bien servi d'ailleurs pour la suite. Et puis, à 30 ans, j'ai créé mon entreprise. notre première entreprise s'appelait Win Basketball, qui était mon sport prédilection, et aussi parce que l'intuition était que le basket allait se développer, et c'est ce qui s'est passé. On a créé Win Basket en 90, il y a eu la Dream Team de Barcelone en 92, la seule vraie Dream Team, avec Michael Jordan, Larry Bird, etc. Mush, champion d'Europe en 93,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    et vraiment, le basket était le deuxième sport, après le foot, avant le rugby, en termes de sport de club. Et puis après, l'intuition, c'est que ça allait un peu s'essouffler, pas s'effondrer du tout, mais s'essouffler. Et je ne voulais pas mettre tous mes œufs dans le même panier, être pluridisciplinaire. Puis ça m'intéressait aussi d'aller sur d'autres territoires. Et donc, j'ai créé Sport Plus Conseil en 1996, qui est le Sport Plus Conseil d'aujourd'hui, près de 30 ans après.

  • Speaker #0

    Et l'ADN de départ, c'était quoi ? Tu as eu l'idée, parce qu'il y a plein d'entrepreneurs qui nous écoutent. Mais comment avez-vous eu l'idée ? spécifique de Sport Plus Conseil ? Tu t'es dit, je change, alors Winsport a une activité un peu différente, mais voilà, l'idée de départ.

  • Speaker #1

    En fait, à travers ma première expérience sur Winsbasket, qui était beaucoup de régie commerciale de club, j'ai appris à travailler et à comprendre les philosophies de dirigeant de club, où tu le sais, souvent, c'est jamais assez, il y a beaucoup d'irrationalité, et à un moment donné, je me suis dit, ce qui serait peut-être bien, c'est qu'on fasse nos propres événements, que je puisse piloter mes propres événements, prendre mes propres décisions. Et après, si ça ne marche pas, ce sera notre faute. Et si ça marche, ce sera grâce à nous. Mais au moins, on va aller au bout de nos idées sur l'événementiel, sur du basket, sur du tennis, sur d'autres disciplines. Voilà, c'était ça, en fait. Créer nos propres événements, être producteur.

  • Speaker #0

    Et en quoi le table des athlètes dans l'entreprise, c'est à la fois les athlètes dans l'entreprise et dans le sport, et le sport en général, en quoi le sport peut être un outil efficace pour la performance et la cohésion des entreprises ? Tu démarches des entreprises en leur disant, venez sponsoriser mon événement. Comment tu arrives ? Quels arguments tu peux déployer ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Alors, là, on parle de la pratique du sport en entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors non, les valeurs du sport en général. C'est dit, il y a les valeurs du sport en général.

  • Speaker #1

    Alors, les valeurs du sport, c'est un peu un lieu commun, mais je pense que c'est une vraie réalité. Les valeurs du sport, tout le monde les connaît. C'est l'ambition, c'est le travail, c'est le dépassement de soi, c'est des valeurs collectives, c'est le fair play. Enfin, il y en a mille. Il y a la multiculturalité. Aujourd'hui, il y a un exemple que je cite qui est, pour le coup, c'est du basket, ça reste du basket, c'est le Paris Basket avec une vision de son président David Kahn qui a été... Créer, implanter un club de basket à Paris, il y a eu de nombreuses tentatives. Les gens, ils allaient toujours à Coubertin, à l'ouest de Paris. Je ne vais pas à Coubertin, je vais à Carpentier, ce n'est pas très sexy, dans un quartier plus populaire, multiculturel. Et aujourd'hui, qui porte ses fruits avec une salle d'Adidas Arena qui est un peu le place to be, une place réussie. Donc ces valeurs-là, le sport véhicule de vraies valeurs. Ce n'est pas très compliqué de faire partager ça à des responsables de leur entreprise ou des directions de marketing, à condition, on va en parler bien sûr, qu'il y ait du sens. Il faut donner du sens à tout ça.

  • Speaker #0

    C'était l'objet de la troisième question. On parle de marque employée aujourd'hui pour les entreprises, pour renforcer son image de marque. Donc toi qui es patron d'une boîte de marketing sportif, euh bah... Quel levier, quel développement, quelle image de marque ? Est-ce que tu as des choses à partager sur le sujet ?

  • Speaker #1

    Je pense que pour une entreprise, pour une marque, il y a deux objectifs. C'est l'image de marque, mais aussi la notoriété. Et des fois, on peut avoir les deux. Des fois, on peut avoir un peu plus besoin de revaloriser ou valoriser son image ou un peu plus besoin de développer ou d'accompagner sa notoriété. Et donc ça, les réponses dans l'univers sportif, elles existent. Évidemment, si je prends un exemple avec une entreprise controversée en France, à tort ou à raison, c'est Total Energy. Total Energy... Elle était le premier partenaire potentiel de Paris 2024 et a été retoquée par la ville de Paris sous les considérations politiques. Aucun jugement de valeur là-dessus. Et Total Energy aujourd'hui, en France, est partenaire de deux esports les plus populaires, que sont le rugby, partenaire du top 14, partenaire d'une section pannoise. qui, déclinant beaucoup d'opérations sur le terrain avec des équipes de jeunes, est partenaire d'une équipe du Tour de France. Et aucune critique là-dessus. Et donc quoi, Total Energy vient là. Total Energy, tout le monde les connaît. Ils ne vont pas vendre forcément plus d'essence en faisant ça.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    En termes d'image, c'est extrêmement porteur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est. Il y a un rayonnement qui se fait de toute façon, et il y a des effets bénéfiques, j'imagine, aussi à l'intérieur de l'entreprise, sans parler de l'image de marque.

  • Speaker #1

    La dimension interne est très importante, évidemment. Il faut qu'on va en parler peut-être après. Il faut qu'il y ait des zones internes. Autre exemple, rapidement, avec Roland Garros, qui est un événement premium, énorme audience mondiale, 700 000 spectateurs, et une nuage premium. Et le partenaire automobile, Il n'est pas une marque premium, c'est Renault. Et Renault est venu sur ce territoire pour rehausser son image auprès du Grand Prix.

  • Speaker #0

    Pour être aspiré par la notoriété, on va dire, aspiré par la notoriété du tournoi.

  • Speaker #1

    Exactement, notoriété, image. Mais en l'occurrence, je pense que c'est d'image avec la notoriété importante du tournoi. en notoriété, par exemple, encore une fois, il faut chercher des événements populaires comme le Tour de France, mais qui connaissaient AG2 et Arnambial avant que le groupe ne parraine l'équipe de vélo. Aujourd'hui, il y a une notoriété spontanée. Elle est très forte. Le sport a ces dimensions-là et à tout niveau. Là, on parle de gros événements, mais on peut le transposer sur des clubs régionaux, sur des territoires. on a les mêmes mécaniques en termes de développement d'images potentiels et de développement d'autorité potentielle.

  • Speaker #0

    On peut adapter, il n'y a pas que le haut niveau, c'est ce que tu dis aussi, ça nous parle du haut niveau, et tu as travaillé sur des compétences de haut niveau pour le coup, mais dans les clubs,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'il y a aussi. Non, mais les clubs, je pense que des entreprises ou des PNU, etc., sur des territoires, peuvent tenir les mêmes effets. avec des investissements moindres, mais sur des territoires qui les intéressent.

  • Speaker #0

    Si, justement pour aller plus loin dans ce sujet, si je suis patron de PME et je me dis, tiens, j'ai envie d'accélérer dans ma communication et pourquoi pas aller vers un partenariat sportif, quels conseils tu pourrais donner à ces dirigeants ? Alors, on a vu peut-être de très belles marques, mais comme tu le dis aussi, il n'y a pas que les compétitions prestigieuses, il y a d'autres choses. Quel conseil, de manière générale, tu pourrais donner à un entrepreneur qui se dit « Tiens, moi, j'ai envie d'exploiter l'image du sport et puis d'en faire quelque chose d'intéressant dans mon entreprise ? »

  • Speaker #1

    Il y a 15 ans, je n'ai peut-être pas mis ça. Ma première réponse, je pense qu'il faut, et on l'a effleuré tout à l'heure, c'est qu'il faut la décision de le terme. Quand j'ai démarré, il y a longtemps, on parlait de danseuse du président. Il me perd. Alors aujourd'hui, je ne dis pas qu'il n'y a pas dans les entreprises des choix parce que le responsable d'une entreprise aime telle ou telle discipline. Mais si c'est le cas, en tous les cas, ça ne peut pas se faire s'il n'y a pas l'adhésion interne, si on n'entraîne pas un mouvement en interne des collaborateurs qui adhèrent à ce projet-là, pour pas que ce soit clivant. Et ça, c'est très important. Et donc, la corrélation de ça, c'est que, on l'a aussi un peu effléré tout à l'heure, c'est de donner du sens à un investissement. c'est-à-dire expliquer pourquoi en quoi c'est bénéfique pour l'entreprise de faire ça, que ce soit en termes d'image, de notoriété, d'hospitalité, en termes de réseau par exemple. Il y a plein de raisons objectives d'investir dans le sport. Et puis peut-être le troisième conseil, c'est quand on achète des droits pour un euro, il faut garder un euro. pour les activations et le faire savoir. Ça, c'est la règle d'or qui existait il y a longtemps, qui existe toujours aujourd'hui, mais peut-être encore plus aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Encore plus parce qu'il y a de nouveaux médias. On y reviendra aussi, mais à l'époque, c'était les médias traditionnels, la presse, les médias publicitaires traditionnels. Aujourd'hui, il y a un truc qui s'appelle les réseaux sociaux et le digital. On en reparlera d'ailleurs tout à l'heure lors d'une prochaine question. ton aïa sportif ou activité populaire efficace que tu recommandes parce qu'il y a plein de choses dans les événements mais est-ce qu'il y a des choses que tu recommandes plus alors sans dire il faut aller au basket il faut aller au foot ceci ou cela mais globalement qu'est-ce que tu recommanderais non je n'ai pas il n'y a pas de recommandation a priori pourquoi

  • Speaker #1

    parce que parce que sous l'angle sport c'est multidimensionnel ça peut être un événement one shot dans un événement one shot un événement de voile ou de tennis, ce n'est pas la même chose. Ça peut être un sportif individuel, on l'a dit tout à l'heure. Ça peut être une équipe de sport collectif. Ça peut être un naming de stade. Ça peut être... Il y a énormément de choses. Je crois qu'avant de faire une recommandation, il faut une consultation, comme c'est le docteur. Un diagnostic. Oui, un diagnostic, exactement. C'est logique. En analysant, en fait... Euh... de quel type d'entreprise il s'agit, quels sont ses objectifs, ses cibles. Et en fonction de ça, là, on peut établir une recommandation sur tel ou tel support dont je viens de parler. Voilà. Et c'est impossible de dire comme ça a priori. Voilà. Moi, je vois plus tôt là ou plus là, sans vraiment connaître les objectifs. Et aussi la culture d'entreprise. À chaque fois qu'on rencontre une entreprise, on essaie de comprendre ça aussi pour que ce qu'on leur propose corresponde bien à ce qu'ils recherchent peut-être sans le savoir d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est le métier ce que tu décris là quelque part, je le vois comme ça, c'est le métier d'un bon dirigeant d'une boîte de marketing sportif, c'est justement de comprendre avant d'aller proposer sa prestation, c'est aussi de comprendre l'entreprise et les attentes de l'entreprise et les besoins de l'entreprise pour trouver ce qui va le mieux correspondre. Oui,

  • Speaker #1

    et puis sachant que le sport a quelque chose de très particulier, c'est que le sport, quand on choisit de soutenir par exemple un club, un sportif individuel, etc., le sport, il y a un aléa. Ce qu'il n'y a pas dans les autres univers. Et tout le monde ne peut pas gagner. Il y a forcément un vainqueur et puis un dernier. Voilà, il y a des hauts et des bas. Et ça, il faut l'avoir en tête lorsqu'on est dans l'univers du sport. Il faut accepter ça. et également le valoriser. Donc, c'est là aussi où des experts comme nous, des agences comme nous qui connaissons notre média sportif pourront, je pense, apporter des bons conseils avec des bonnes pratiques aux marques.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé d'évolution, par exemple, au digital, mais globalement, ta vision, justement, de... L'évolution, on voit que le basket a franchi des étapes avec les All-Stars que tu as pu faire, les performances au JO, des clubs français qui commencent à être dans les top clubs Euroleague. Il y a une vraie accélération dans le basket, de manière générale, sans parler uniquement du basket, mais dans l'évolution, dans les années qui viennent. Comment vois-tu en France ? On disait qu'en France, on n'est pas tellement supporter. en France quand on... Quand une entreprise s'associe, sponsorise un club, ici on a, ça date d'ailleurs du RCB, dans le rugby ici à Vannes, mais on dit parfois les salariés, tu l'as expliqué, c'est la danseuse du président. Alors c'est une vieille formule, mais quelque part, parfois intégrée malheureusement par les salariés. Comment tu vois l'évolution de tout ça dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Non, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, je pense qu'il faut un équilibre, un juste équilibre. Et à ce moment-là, ça se passe plutôt bien dans les entreprises. une évolution. Non, c'est plutôt l'évolution de l'offre de sport. Il y a un peu des effets de bascule générationnel, qu'on le veuille ou non. On a des nouvelles pratiques, du sport nouveau. Pour moi, je ne vais pas me faire beaucoup aimer de cet univers-là, mais le e-sport... Pour moi, c'est la frontière entre le sport et une autre pratique. Mais c'est quand même considéré comme du sport. Le parcours, c'est parcours d'obstacles, urbains, etc., qui ont beaucoup de succès avec des tournées qui se montent et qui vont se monter. Il y a le MMA, par exemple. qui a un succès considérable au niveau ticketing donc voilà je pense qu'il faut intégrer d'une part l'attrait du public du grand public et pour le e-sport et la MMA c'est considérable et pas comme si ça n'existait pas après on aime ou on n'aime pas c'est autre chose mais il y a des tendances de consommation du sport et donc des répercussions forcément sur la vision de l'entreprise ou des annonceurs par rapport à ça. Puis il y a, d'un autre côté, ce qui n'a rien à voir, mais qui, je pense, est assez préoccupant, c'est les calendriers dans le sport de haut niveau. Les compétitions qui deviennent totalement démentielles, avec à terme, pour moi, un vrai risque de lecture, enfin, pas de lecture, mais de valeur apportée à chacun de ces événements, parce qu'il y a une dilution, forcément. On le voit là, Coupe du monde de foot des clubs beaux, chacun peut en passer ce qu'il veut, mais ça ne s'arrête jamais. Et donc, il y a une dilution de la valeur. Et donc, dans les tendances de fond, je pense que ces deux aspects sont à regarder de près et on peut retrouver ça partout, dans tous les univers, le tennis, le basket, le hand, etc. Les athlètes se plaignent à juste titre. Et s'il y a des problèmes avec les athlètes, il y aura des problèmes sur la qualité et il y aura un problème de partenariat.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Tout le monde en paye les pots cassés. L'athlète le premier, enfin les athlètes les premiers et ceux qui sont associés justement.

  • Speaker #1

    Mais le monde montre, si on vient de faire faciliter l'adaptation.

  • Speaker #0

    Alors, c'est un monde du sport professionnel et un monde assez impitoyable. Comment on arrive à durer dans le marketing sportif ? Parce que c'est un milieu où il y a... C'est des entreprises qui disparaissent. Comment on arrive à travailler dans la durée ? Pareil, je pense à des auditeurs et auditrices qui ont des business peut-être un peu différents ou qui sont cycliques comme ça. Comment on arrive à perdurer 30 ans dans le marketing sportif comme toi avec Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est une bonne question. C'est d'ailleurs une petite fierté d'avoir cette pérennité. Là, je pense que c'est comme dans toutes les entreprises. Il ne faut pas vendre ce qu'on n'est pas capable de livrer. Donc, il faut livrer sur ce qu'on s'est engagé à livrer. Il faut être rigoureux, créatif. Se lever le matin, j'ai dit toujours, quand j'ai un stagiaire qui arrive, j'adore avoir des jeunes comme ça qui viennent pour six mois partager une expérience, mais je leur dis, sur le temps de la boutade, quand tu te lèves le matin, quand tu te rases, tu dois réfléchir à ce que tu dois apporter de plus, apporter de mieux. Être créatif, c'est ça, la créativité et la rigueur. J'ai une réputation dans l'entreprise qui est…

  • Speaker #0

    Je te connais encore, je te confie la…

  • Speaker #1

    Je pense que pour livrer des choses qui paraissent spontanées et qui offrent du plaisir aux gens, il faut une préparation sans faille. Donc, je pense que c'est un des secrets de la longévité, c'est ça. Et puis, c'est aussi… tu sais Notre univers, il fait rêver des gens, il brille, c'est un peu le showbiz, on a l'impression qu'on vient travailler chez nous, on va faire un contre-mai contre Michael Jordan, faire nos sets contre Federer, non, non, c'est pas ça, c'est du sang, de la sueur et des larmes, mais au final, on livre du bonheur, et puis après les équipes, quand le rideau tombe, tout le monde pleure, et on repart. Donc, je pense que ça, ce mélange de rigueur, de sérieux, de passion, fait que ça se ressent et nos clients sont fidèles. Et puis, on arrive à rebondir année après année.

  • Speaker #0

    Je me rappelle bien la phrase exacte de Napoléon, mais qui dit que la réussite, elle est dans les détails.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est totalement transposable, voire plus dans notre événementiel. Et c'est ce que je dis toujours aussi. quand quelqu'un arrive dans l'entreprise, c'est très frustrant parce que tu peux travailler pendant six mois en préparation d'un événement, avoir dans les bons couloirs de neige. Si tu n'as pas soigné les détails, c'est ça qui va se voir. Et au final, tu vas avoir ces remarques négatives alors que tu as été bon sur 95%, mais les 5% d'émergents. Et donc ça, c'est très important.

  • Speaker #0

    C'est notre métier. L'entité sur le papier, c'est-à-dire l'événementiel, c'est sympa, on croit les joueurs, les sportifs, etc. Et on se rend compte que ce qui va faire la réussite de tout ça, c'est quand même l'organisation et la préparation et une grande rigueur.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est une très grande rigueur, comme dans tous les entreprises, mais avec cette notion-là aussi d'aléa, parce qu'on est en direct, parce que l'événement se passe, à ce moment-là, il n'y a plus de filet, donc il faut avoir à peu près tout sous contrôle. Et avec une grande capacité d'adaptation, je pense que si mes confrères écoutent, ils ne me contrediront pas.

  • Speaker #0

    L'adaptation, et d'ailleurs, ça fait sens avec la question suivante. On m'a évoqué ça tout à l'heure, la communication qui changeait, en particulier avec les réseaux sociaux. Donc la technologie, le digital, qui impacte quand même drôlement aussi la communication, évidemment. Et puis les programmes... Youtube proposes aux partenaires, ça fait aussi partie certainement en partie prenante des contrats que tu passes avec les entreprises. Quel rôle joue aujourd'hui cette technologie, les réseaux sociaux, de manière générale le digital, autour des partenariats sportifs ?

  • Speaker #1

    Là aussi, on est d'accord ou on n'est pas d'accord, mais c'est un rôle essentiel, émergent, invasif. Lorsqu'en tennis, tu discutes avec un responsable marketing, une direction de marketing pour un joueur ou une joueuse, sa première question, c'est « il a combien de followers ? » La première. Et ça remonte à une dizaine d'années. C'est vraiment ça. Et donc, il y a une joueuse qui s'appelle Krasikova qui a gagné… Wimbledon, l'année dernière, elle le dit aujourd'hui dans le journal L'Équipe, elle s'exprime et elle dit « j'ai que 140 000 followers et je n'intéresse personne » . Voilà, donc c'est par exemple pour répondre à ta question, avec cette dimension des réseaux sociaux qui est considérable, et nous on doit évidemment accompagner ça, et c'est normal, avec… des community managers qui font vivre les événements, qui font vivre les partenariats avec des gens là aussi sérieux parce qu'on doit faire attention à ce que l'on écrit, à ce que l'on poste sans être excessif, mais en étant quand même pertinent et en accrochant parce que c'était l'ADN des réseaux sociaux. Et donc avec une attention... particulièrement importante à travers le sport féminin à dimension féminine là on voit qu'il y a énormément d'accès énormément d'abus sur l'image de la femme etc ou là de mon point de vue il faut faire il faut faire très attention très

  • Speaker #0

    attention et comment tu as au niveau d'une entreprise comme la tienne et donc tu en charges et la communication que tu disais taux d'événement comment en tant que toi patron de la boîte t'assures justement que le community manager est aligné par rapport à toi. Comment tu fais ? Parce que quand je suis une entreprise aussi, si je suis une entreprise, une serbe d'entail, je peux organiser des événements qui sont vus, su, etc. Et pour, on va dire, j'aime pas du tout le mot contrôle, mais on va dire pour coordonner la communication. Non,

  • Speaker #1

    c'est une bonne question, d'autant plus que nous, quand le sport, ça se vit dans la spontanéité. Des fois, il y a des résultats sur lesquels il faut réagir immédiatement. En ce moment, c'est le cas. Il y a des activités de tennis ou de basket, etc. Et on se demande de réagir à ce qui se dit. Et donc là, tu ne peux pas être derrière le community manager en disant « attention à ce que tu écris » . Non, je pense qu'il y a là aussi un brief, là aussi la qualité des personnes avec qui on travaille, c'est important, la confiance mutuelle qu'on doit avoir ensemble et surtout le brief et l'état d'esprit général, justement sur... Là, jusqu'où on peut aller, on ne peut pas aller. Jusqu'à maintenant, ça s'est très bien passé. Je pense que ça tient aussi à la qualité des personnes avec qui on collabore.

  • Speaker #0

    La première, la meilleure chose, c'est d'engaucher des personnes compétentes. Compétentes où on a des coétions en plus.

  • Speaker #1

    Compétentes, il y a la compétence, il y a la loyauté, il y a la rigueur. Voilà, tous ces éléments-là qui se complètent en fait.

  • Speaker #0

    On a parlé des événements qu'on a évoqués. en listing au début quand vous en faites beaucoup mais si on revient aux événements que vous organisez événements majeurs et voilà la question c'est une double question mais voilà vous faites beaucoup d'événements importants mais est-ce qu'il y a des événements qui t'ont plus marqué voilà sur la longue liste qu'on a fait non

  • Speaker #1

    je te l'ai dit j'ai fait 300 événements de toute taille de toute nature etc donc à chaque fois c'est... C'est une fois que c'est terminé, on a les yeux mouillés parce que ça a été dur. On a qu'une hâte, c'est de recommencer. Je pourrais parler des Jeux Olympiques, évidemment, c'est l'événement absolu. Mais c'est le All-Star Game de basket, c'est vraiment ça. Parce que tu connais cet univers, c'était un peu... Mais à l'époque, on s'est rencontrés, je pense. On avait avec mon partenaire Nike de l'époque... On voulait faire l'événement de basket dont on rêvait un peu. C'est-à-dire casser les codes. En allant à Bercy, entre Noël et le 1er janvier, pour faire un All-Star Game sans stars. Et donc on nous a dit... C'est tout. Oui, parce qu'il faut bien le remettre dans son contexte de l'époque. Il ne se passait rien entre Noël et le 1er janvier. 15 000 personnes à Bercy, c'était pour du basket. Mais nous, on voulait avoir carte blanche pour mettre nos idées en place et proposer quelque chose qui fonctionnerait en ayant beaucoup de qualité. La première année, on a fait 6 000 spectateurs, 5 000 invitations, 11 000 personnes. financièrement, ça a été compliqué. Et à partir de la deuxième année, c'est parti. Et on a fait guichet fermé depuis cette deuxième année, 2003. Et ça continue aujourd'hui, c'est une success story. C'est un événement précurseur, je pense, dans le sportainment. Et ça, voilà, cet événement, j'ai quand même beaucoup d'affection. Et c'est un événement qui me tient beaucoup à cœur.

  • Speaker #0

    Ça fait sens par rapport à... une technique commerciale ou marketing qui s'appelle l'USP, Unique Selling Product. Quand je donne des cours parfois à l'université, c'est des choses que je partage avec les étudiants, d'aller chercher justement quelque chose de différent. Comme tu le dis, entre Noël et le 1er de l'an, les événements, ça a tendance à changer aujourd'hui, mais à l'époque, effectivement, c'était une révolution complète, un événement sportif.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas hésiter à casser les codes en restant... Dans ce qu'on fait, on ne pouvait pas faire du cirque. On savait où on voulait aller. On a réussi cette opération. C'est super.

  • Speaker #0

    Tu as évoqué les JO. Je comprends que ton attachement au basket fait que l'événement que tu ressors là, c'est l'All-Star Game. Pour revenir aux JO, j'ai cru comprendre que tu as été un peu consulté dans l'urgence, même si tu avais déjà travaillé sur des propositions. Tu peux nous raconter ce qui s'est passé. Pour faire un parallèle avec l'entreprise, parce que des fois, on a des dossiers qui se traitent en urgence. Tu peux nous raconter cette histoire-là des JO et nous expliquer comment tu as réussi à prendre ce dossier.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, on s'est rapprochés de Paris 2024 à un moment où il y avait une mission qui n'était pas pourvue qui s'appelait Talent. Talent, c'est quoi ? C'est déployer sur tous les sites olympiques, c'est 700 sessions sportives, c'est 700 événements en deux semaines et demie. Il faut voir la dimension du truc quand même. Déployer des artistes qui viennent, c'est des groupes de danse, c'est Gala qu'on a fait venir la chanteuse pour son titre Free for Desire interprété en live sur la pelouse du Parc des Princes avant la finale. c'est tout un tas d'artistes de différents univers qui sont venus apporter cette dimension de sportainment à l'événement Jeux Olympiques. Et donc, on est rentrés, on est montés à bord, onboarding, puisqu'on a fait le onboarding en avril

  • Speaker #0

    2024. C'était pas en avril 2020 ou 21 ou avant. Non, c'était 24, tu me confirmes.

  • Speaker #1

    Trois mois et demi avant, avec presque une feuille blanche. avec la commande de censer, de contracter et de déployer toutes ces entités. Au final, près de 400 artistes, on a fait près de 200 contrats, et on a livré, et c'était un magnifique événement.

  • Speaker #0

    Et comment tu as réussi, alors justement, dans l'urgence, trois mois et demi avant les JO, tous ces événements, comment tu as réussi ? Qu'est-ce que tu as mis en œuvre pour ONG ? On parle souvent de la gestion de projet, avec des plannings, etc. Qu'est-ce qui a fait la réussite ?

  • Speaker #1

    C'est une équipe commando. Là, de toute façon, en interne, c'était très compliqué. Les collaborateurs étaient... avaient des activités, on ne pouvait pas les... Oui,

  • Speaker #0

    déjà pris, déjà pris. Ils étaient déjà pris,

  • Speaker #1

    donc il fallait recruter. Alors, on a eu la chance, je ne sais pas si la chance, c'est comme ça, de monter une équipe commando d'une petite dizaine de personnes. Et on a trouvé des gens extrêmement compétents, passionnés, engagés. Là, on est toujours sur notre groupe WhatsApp un an après, parce que voilà, c'est des choses qu'on... comme n'oublie pas, tout le monde s'est serré les coudes et là on se rend compte on le retrouve sur certains événements quand on doit aller vite finalement les barrières tombent quand on est soudé et la force de l'événement aussi a permis d'avancer de pouvoir faire ça mais je crois que c'est vraiment l'équipe qui était très complémentaire encore une fois qui s'est très investie qui a vraiment bien travaillé ensemble, qui a permis de réussir ça.

  • Speaker #0

    Tu parles d'un outil WhatsApp qu'on utilise tous pour des groupes d'échange, etc. Est-ce qu'il y a un outil ou une technique que vous avez employé vraiment dans votre pilotage qui a été très court, d'événements majeurs, de multiples événements ? Est-ce que tu as un truc à partager justement ? On a fait une réunion tous les lundis, on se voyait. C'est de savoir un peu comment tu as piloté ça et quelles idées ça peut donner aux auditeurs.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne vais rien inventer. Franchement, si on est allé comme ça, la visio, c'est magique. Et après, on ne peut pas faire que les visios. Mais ça, je n'ai pas la prétention d'apprendre les choses aux auditeurs. Non, non, non. Je pense qu'il faut essayer d'anticiper au maximum les problèmes, de prioriser. les choses très clés, et en l'espèce, c'était le cas. En fait, à trois mois et demi de l'événement, on a priorisé les choses, pas vouloir partir tout de suite dans toutes les directions. Et je pense que c'est une des clés de vraiment essayer de construire briquet après briquet, même si le délai était court. Et puis après, se parler, parce que même si c'était une petite équipe de dix personnes, il faut se parler, il ne faut pas que chacun soit dans son coin. Et ça, c'était un peu mon rôle. de se parler, c'était aussi souvent à la brasserie d'en face, où on se retrouvait à table, une table ronde, pas une table carrée, une table ronde qui est beaucoup plus propice à l'échange, à ce que tout le monde puisse discuter, et puis on repartait de notre déjeuner avec chacun sauvait ce que l'autre allait faire, et repartait avec son objectif. Voilà, c'est des choses tout bêtes, mais toutes simples, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais la table ronde, quand j'évoque ça en formation, c'est pour ça d'ailleurs dans un bureau, il y a un bureau bien fait d'un manager, il faut une table où il a son bureau où il travaille et à côté une table ronde où il va échanger avec ses collaborateurs.

  • Speaker #1

    Non mais on me dit que je suis maniaque mais la table ronde pour moi c'est symbolique et ça n'a rien à voir, c'est très important. Un devoir avec une club carrière.

  • Speaker #0

    Mais c'est dans les petites choses, dans les détails on disait, et la table ronde finalement c'est un détail mais qui sert à la collaboration, aux échanges et en plus autour d'un repas. on est en France donc c'est parfait tu as une anecdote d'ailleurs comme on est sur les JO peut-être tu as une anecdote particulière ou drôle ou voilà partagée il y en a mille des anecdotes mais dans les artistes en fait dans

  • Speaker #1

    le brief on nous avait demandé de créer des leurres en fait d'accord c'est à dire on a créé des faux pierres de coubertin d'accord C'est-à-dire qu'on avait sept pierres de Coubertin, donc on a cassé des artistes, qu'on a grimé en pierres de Coubertin, et qui étaient dans les tribunes. Il fallait trouver où était le pierre de Coubertin dans la tribune du Biche-Volet, sous la Reflèche, dans la tribune de la Natation à la Défense Arena ou autre. Et dans le même esprit, on avait ce qu'on appelle les mopeurs. Les mopeurs, c'est les nettoyeurs de parquets, c'est-à-dire les jeunes, les volontaires. qui sont avec un balai, et puis quand la sueur est tombée sur le truc de judo, ou sur le terrain de basket ou autre, l'arbitre fait rentrer les mopers qui essuient. Et en fait, on avait des faux mopers. C'est-à-dire que c'était des artistes, et en fait, ils commençaient à balayer normalement, comme des volontaires classiques, et au bout d'un moment, il y a une musique qui démarrait, et ça se transformait en une chorégraphie. Et les gens se sont mis à applaudir, etc. Et là où c'est drôle, c'est qu'il y a eu plusieurs... Merci. plusieurs, beaucoup, de retours de presse, un en radio et un du Parisien, je nomme, où le journaliste n'a pas compris que c'était des artistes. Le thème de l'article, c'était une ode aux volontaires qui était brillante, qui pouvait même se transformer. Notre société était assez drôle, mais pour nous c'était une réussite. On était content de l'entraîner, mais après il y a Milan & Got pour les Jeux Olympiques, c'est un événement ultime. Tout le monde l'a dit, mais le vivre de l'intérieur, c'était extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu cette chance-là et toute ton équipe créée pour l'occasion, en quelques jours, j'imagine, une fois que tu as eu cette énorme commande. La dernière question, avant de passer au portrait pile ou face, toujours pour les auditeurs éventuellement qui, demain, souhaitent construire des partenariats. Tu as des sports individuels, comme le tennis. qui peut être aussi en double pour le coup, mais qui sont majoritairement des sports individuels, des sports collectifs d'un autre côté. Est-ce qu'il y a une approche différente ? Est-ce qu'il y a ici, dans l'Ouest, il n'y a pas très loin, au Sable d'Olonne ou à l'Orient, des skippers qui sont des sportifs plutôt individuels quand ils font le Vendée Globe et puis parfois ils sont en équipe ? C'est quoi ta vision ? Si un entrepreneur se dit, tiens, je vais sur un sport, est-ce qu'il y a des difficultés ? Oui.

  • Speaker #1

    On y est dit tout au long de notre échange. Gwénaël, c'est un export à ses spécificités. Non, je le répète, il n'y a pas de conseil. A priori, c'est plutôt en fonction de chacun, de chacun qui est particulier. Il me vient en tête l'entreprise Human, qui sont les agences immobilières. Il y a un réseau de 1000 agences Human en France. Human est partenaire de l'UBB sur le maillot, mais également a armé un... un navigateur qui a participé à la dernière Transat. Donc, on peut aussi faire des choses différentes et complémentaires au final, si on met le rugby, et puis qui est aussi partenaire de l'image en basket, si on met tout ça, je pense que c'est un excellent mix, parce qu'on retrouve un condensé des valeurs du sport, finalement, et avec un vrai fil conducteur.

  • Speaker #0

    Ce que tu dis là, c'est une ode à la diversité. On en a parlé, la richesse de la diversité en début de notre entretien. Et c'est aussi la diversité des épreuves sportives ou des compétitions.

  • Speaker #1

    Sans pour autant saupoudrer. Il n'y a pas pire que le saupoudrage dans notre niveau.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une cohérence. Il faut qu'il y ait une cohérence par rapport à l'identité de l'entreprise. Ce que j'ai très apprécié dans ce que tu as dit au départ, qui est une évidence pour moi. Si on embarque un partenariat, il faut que ce soit aussi avec ses équipes, avec son entreprise. Il ne faut pas que ce soit qu'un choix individuel.

  • Speaker #1

    Je l'ai placé en premier.

  • Speaker #0

    Tout au choc. Allez, juste dernière question avant les portraits de Pilouface. Pour conclure, sur tous les sujets qu'on a abordés, est-ce que tu as un dernier mot ou un mantra, une citation, ou quelqu'un qui t'inspire, qui a inspiré ton quotidien et que tu peux partager un peu en conclusion ?

  • Speaker #1

    Nous aurons beaucoup beau. En fait, on rencontre beaucoup de personnes, des belles personnes, donc c'est difficile de faire comme ça à chaud, ça ne me vient pas en tête. Mais simplement, on l'a dit tout à l'heure, Gwénaël, et c'est pour ça qu'on est là-dessus, le détail, tout est dans les détails, rien que dans les détails. Et on parlait des tables rondes, il y a des symboles dans notre univers de l'événementiel et il faut anticiper. L'anticipation, c'est un mot que je répète encore. permanence en interne, anticipation, créativité, détail. Voilà, avec ça, on peut voyager.

  • Speaker #0

    Ça m'inspire sur l'anticipation, pareil dans les méthodes aussi commerciales. On dit en méthode commerciale qu'il faut aller chercher des objections prévisibles. Ça veut dire qu'à un moment, quand on négocie avec un client, il faut déjà avoir préparé les 5-6 angles, on va dire, d'attaque sur les objections prévisibles. Et effectivement, l'anticipation, la planification, l'organisation, c'est de se dire aussi, si on est partenaire, on organise un événement, c'est de se dire qu'est-ce qui peut se passer et dans telle situation, comment on peut réagir ? C'est ça l'anticipation.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que là aussi, on n'en a pas parlé, mais on gère aussi des situations où on doit faire attention, et c'est très important dans cette dimension, à la sécurité. On est le site unique et du public, sécurité des participants, et ça, c'est... Je ne vais pas me laisser... C'est comme une évidence. C'est aussi en haut de la lise à fil. Il ne faut jamais oublier, on est responsable.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est une chance. Bien sûr. Allez, on passe pour conclure l'habituel portrait pile ou farce avec, je vais te donner... à chaque fois deux options possibles dans ce questionnaire. Et puis, je te précise une règle importante, c'est que tu as droit au joker, une fois en disant. Le joker qui peut dire aucun des deux, ou joker les deux, ce que tu veux. Donc, il y a sept ou huit options. Et pour la première, alors il y a des questions que je pose à tous les gens que j'interview, et il y en a d'autres qui sont plus adaptées à la personne qui vient de découvrir. Alors, première question, c'est talent ou entraînement ? Âme.

  • Speaker #1

    Le talent tout seul ne suffit pas. Et l'entraînement, si on n'a pas de talent, c'est difficile d'arriver. Mais l'exemple, c'est Raphaël Nadal. Raphaël Nadal, ce n'est pas le plus talentueux des tennismen. Par contre, en termes d'entraînement et d'adméliation, c'est le meilleur et de loin. Donc, je mettrais quand même entraînement.

  • Speaker #0

    Super. Alors, en introduction, le Campus Club dont je t'ai parlé, qui sponsorise le podcast, c'est les activités cérébrales. et physique, alors toi tu dirais plutôt les activités cérébrales ou les activités physiques ?

  • Speaker #1

    Physique, parce que mens sanae incorporis sano. Un esprit sain dans un corps sain.

  • Speaker #0

    Ok, ok. Donc on pense mieux si notre corps... Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ce que je veux traduire, c'est que je pense que le sport est... est un objectif de santé publique et que, effectivement, j'applique ça à toute personne. Souvent, quand j'ai eu des décisions à prendre, je suis allé faire un footing et courir. Lorsqu'on a bien transpiré, lorsqu'on prend du recul avec les choses de la hauteur, on prend les bonnes décisions. Là aussi, ça peut paraître un peu purine de dire ça, mais c'est une façon d'exprimer, de répondre un peu à ta question.

  • Speaker #0

    Alors, d'un côté, réunion, et de l'autre, brief, débrief. Tu choisirais quoi ? La réunion ou brief-débrief ?

  • Speaker #1

    Brief-débrief. Je pense que pour moi, on abuse sur le nombre de réunions. Je réagis plutôt par rapport à ça. La unit tue les réunions.

  • Speaker #0

    Tue les échanges. Alors ça, c'est un sujet qui est au cœur de ton activité. C'est partenaire ou sponsor ?

  • Speaker #1

    Partenaire. Partenaires. Partenaires. La connotation de sponsor, c'est une connotation financière. Et donc, forcément, des partenariats, on a une dimension affective dans le sport, une dimension dramatique, une dimension différente des autres univers économiques. Donc forcément, on ne peut être que raisonné en forme de partenariat. Il faut accepter l'aléa sportif, les ups and downs d'un sport.

  • Speaker #0

    Il y a la vie du sport. Il y a la vie du sport. Alors, réseaux sociaux ou relations publiques en présentiel ?

  • Speaker #1

    Relations publiques en présentiel, évidemment, c'est de sport une force de réseau considérable, presque la plus importante, je pense. Ça se justifie à chaque événement, à chaque rencontre dans l'univers sportif. Et puis, les réseaux, c'est superficiel, c'est tous.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, quand je parle de réseau autour du sport, il y a beaucoup de réseaux à Vannes, la ville où je suis, réseaux divers, réseaux d'affaires, réseaux de partage, etc. Mais le plus gros réseau, c'est le RCV, c'est-à-dire qu'il regroupe 400 ou 500 entreprises partenaires. Dans toutes les villes, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Dans les clubs, dans les open de tennis, la dimension, c'est le réseau. C'est énorme. Le sport a... a vraiment une très grande force différenciante là-dessus.

  • Speaker #0

    Alors, on rentre un peu dans le basket. La première que je vais te poser, c'est basket ou tennis ? Tu as fait beaucoup de choses des deux côtés.

  • Speaker #1

    Basket, c'est un sport d'origine. Le basket est mon sport, même si j'aime tous les sports, un peu moins les sports mécaniques. Non, non, au basket, oui.

  • Speaker #0

    Au basket. Alors, si je parle de joueurs, c'était Antoine Rigodeau. Il y a deux épisodes, j'avais de la chance de l'interviewer. Ou alors, si on est dans le monde d'avant, quand on se fréquentait dans le basket, ou Victor ou N'Banyama ?

  • Speaker #1

    Joker.

  • Speaker #0

    Ah, tu m'éduisais que le Joker allait sortir.

  • Speaker #1

    Joker, forcément. Antoine, je le connais. C'est quelqu'un qui a marqué sa génération, évidemment, avec le talent, la modestie, etc. Et puis, Wembanyama, c'est un ovni dans l'univers du sport en général. Au-delà du sport, un personnage d'une intelligence aiguisée et qui peut être vraiment un fédérateur, je pense, de manière sociétale aussi, Wembanyama.

  • Speaker #0

    Alors, l'avant-dernière question, je connais quasi la réponse aussi, mais je connais ton attachement au club. Limoges CSP ou l'équipe de France de basket ?

  • Speaker #1

    On va répondre autre chose que Limoges, évidemment. C'est mes racines, Limoges. C'est un club historique du sport français. Même s'il ne faut pas que ce soit un musée. Les clubs historiques, il ne faut pas qu'ils deviennent des musées. Non, c'est Limoges. Et puis, l'équipe de France, évidemment, qui tend dans le basket depuis très longtemps. J'adore de voir l'équipe de France à ce niveau-là. J'étais vraiment au bord du parquet pour la finale France-États-Unis. C'était juste la détenue. Pour moi, c'était vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Et la dernière, mais là, c'est plus une question au clin d'œil que je fais à tous les invités pour le coup, c'est Pitch ou banane.

  • Speaker #1

    Je vois le clin d'œil, Gwénaël. Donc je dirais Pitch, parce que je n'ai pas de rapport particulier avec la banane, mais avec Peach, oui, évidemment, Pitch.

  • Speaker #0

    Et Pitch, et qui nous réunit d'ailleurs, on ne s'y avait pas eu Pitch, d'ailleurs on ne serait pas là en face de l'autre aujourd'hui, parce que votre première rencontre s'est produite quand on était à la recherche d'un stand original, on parlait de faire des choses différentes, et à l'époque on cherchait un stand un peu original pour la marque Peach, on avait trouvé un stand grâce à toi. en forme de ballon de basket, tout vrai comme ça, qu'on a été chercher à Marseille. Je me rappelle d'ailleurs un déjeuner, parce que les relations c'est aussi les hommes, les relations humaines, et un déjeuner qu'on a eu à Marseille, dans une petite calanque qui a cédé des relations durables. On repasse aujourd'hui un podcast ensemble. Alors c'est la conclusion, je vais te souhaiter, je vais surtout te remercier vraiment du moment passé ensemble qui était vraiment extra, et j'imagine que... Tous les auditeurs et auditrices vont y trouver leur compte parce qu'il y a eu plein de choses intéressantes et s'inspirer des quelques messages clés que tu as pu donner.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Sylvain. Merci pour ton invitation. C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir partagé. J'invite tous ceux qui vont nous écouter à s'abonner à la newsletter. Comme ça, en exclusivité, ils reçoivent l'information du nouvel invité et ne pas hésiter à interagir sur les différentes plateformes. Il y a plein de sujets passionnants. Il y a encore plein d'invités à venir. Et comme l'épisode va sortir dans les semaines qui viennent, je vous souhaite aussi de bonnes vacances à toutes et tous. Et puis Pascal, on se retrouve bientôt, j'espère.

  • Speaker #1

    À très vite, Kwanen. Merci. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci.

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Pascal Biojout, Expert en Sportainment - Les Athlètes de l'Entreprise


Comment le sport peut-il transformer la manière dont nous gérons nos entreprises ? Dans cet épisode captivant de Les Athlètes de l'Entreprise, Gwénaël Sinquin, dirigeant de Lodaël et fondateur du Campus Club Formation, reçoit Pascal Biojout, un expert en sportainment et marketing sportif qui a su allier passion et profession. Depuis la création de son agence Sport Plus Conseil en 1996, Pascal a fait face à de nombreux défis tout en célébrant des réussites éclatantes, notamment l'organisation d'événements emblématiques tels que le All-Star Game de la LNB et les Opens WTA de tennis.


Au fil de la conversation, Pascal nous plonge dans un univers mêlant sport et entreprise, soulignant l'importance des valeurs sportives dans le monde professionnel et comment ces valeurs peuvent influencer le leadership inspirant et les pratiques managériales d'aujourd'hui. Il partage également son point de vue sur l'impact des réseaux sociaux dans la communication autour des événements sportifs, un sujet d'une pertinence croissante à l'ère numérique.


Pascal insiste sur la nécessité d'anticipation, de créativité et de rigueur pour exceller dans le domaine du management sportif et de l'événementiel. Ces qualités sont essentielles non seulement pour les athlètes, mais aussi pour les dirigeants d'entreprise souhaitant maximiser la performance des entreprises dans un environnement compétitif. À travers ses témoignages sportifs et ses expériences, il nous rappelle que l'effort et l'esprit sportif sont des atouts majeurs pour réussir.


Ces échanges riches font de cet épisode un incontournable pour tous ceux qui souhaitent comprendre comment les athlètes inspirants peuvent influencer le monde de l'entreprise.


Rejoignez-nous pour découvrir comment transformer votre approche du management, et intégrer les enseignements du Campus Club Formation dans votre quotidien professionnel. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleurs et de vous inspirer des athlètes qui redéfinissent les standards de la réussite !



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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et tous, je suis ravi de vous accueillir pour le podcast Les athlètes de l'entreprise. Je suis Gwénaël Sinquin, je suis le dirigeant de Lodaël qui a créé le Campus Club Formation, qui est le sponsor du podcast du jour. Campus Club Formation, c'est un programme de formation et d'accompagnement sur les domaines mentaux et physiques, des activités physiques au service du développement personnel et professionnel. Et donc, le podcast est maintenant en place depuis quelques semaines. Et vous pouvez évidemment, comme tous les podcasts, vous abonner sur Spotify, sur Apple Podcasts, etc. Alors, dans l'épisode précédent, nous avons eu le plaisir d'accueillir Géraldine Nicolle, qui est une aventurière et une entrepreneuse de Vannes, même si ses origines sont ailleurs, mais ça fait des années maintenant qu'elle est à Vannes, et qui a su puiser dans sa force intérieure grâce à des voyages, des épreuves sportives. participante à l'émission Koh-Lanta, assez connue, où elle a gagné l'épreuve des poteaux en 2022, et elle a partagé à la fois sa carrière professionnelle et sa carrière un peu sportive et aventurière. Et je vous invite à écouter cet épisode. Et aujourd'hui, on a l'immense chance d'accueillir dans le podcast Pascal Biojout, avec un immense plaisir. Pascal est un expert en sportainment, en stratégie événementielle et en marketing sportif. Il est à la tête aujourd'hui de Sport Plus Conseil depuis 1996. C'est d'ailleurs à cette occasion-là qu'on s'était croisés. On a le plaisir de se retrouver aujourd'hui au travers du podcast. C'est aussi un avantage du podcast de revisiter le passé et les gens qu'on a appréciés. Et donc Sport Plus Conseil est une agence spécialisée dans la conception et l'organisation d'événements sportifs. On va développer ça évidemment durant les 45 minutes que va durer ce podcast. En tout cas, Pascal, bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour Gwénaël, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, on parle du sport, de l'entreprise. Toi, tu as l'avantage d'avoir une double casquette de patron d'entreprise d'un côté et d'aller chercher dans le sport un point d'activité. Alors, je t'avais, comme c'est le cas à chaque fois, demandé de me faire ta bio. Alors toi, la particularité de ta bio, c'est que tu parles d'abord de ce que tu fais. plutôt que de ce que tu es. Donc, on va découvrir aussi ce que tu es au travers de ce podcast-là, mais au travers de Sport Plus Conseil, énormément d'événements, puisque avec plus de 30 ans d'expérience, 300 événements organisés. Ce que je ne savais pas, d'ailleurs, même si je suivais un peu tes activités, c'est que c'est Sport Plus Conseil qui a organisé le plus grand nombre d'événements à l'Accord Arena de Paris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une petite fierté, ça, d'ailleurs. On connaît cette salle comme notre poche. personnellement j'adore cette aréna parce qu'il y a une atmosphère très très particulière

  • Speaker #0

    34 productions alors moi je te connaissais je ne savais pas déjà que tu avais effectivement organisé beaucoup de choses à l'accord aréna de Paris mais dans le registre du basket parce qu'on s'était rencontré dans ma carrière ma courte carrière autour du basket professionnel et je savais que tu étais le créateur du All Star Game Paris qui est quand même un événement majeur en France J'ai découvert aussi que c'était le deuxième plus grand All-Star Game du monde après la NBA, avec encore 330 000 spectateurs cumulés et 22 éditions consécutives à guichet fermé.

  • Speaker #1

    À guichet fermé, oui absolument.

  • Speaker #0

    Super événement, mais tu n'es pas que dans le basket, même si on a un ballon de basket ici. Il y a quelques indices ici un peu à côté de moi, on va y revenir. Mais tu as également créé deux Open WTA, c'est le circuit… professionnelle mondiale de tennis féminin, en particulier l'Open de Limoges et de Lyon, deux Opens qui sont à la WTA, avec évidemment un très bon niveau. Et donc ça, c'est quand même aussi un point important. Et d'ailleurs, on le verra ensuite, mais tu as aussi accompagné Caroline Garcia à titre plutôt individuel sur son image. C'est à la fois un événement et...

  • Speaker #1

    Une exception à la règle d'événements sociaux, c'est un cas particulier, car Robin ne pourra en parler.

  • Speaker #0

    Oui. Parfait Alors mise en place également et présentation des matchs en France des équipes de France masculines et féminines de handball avec 120 matchs dans plus de 40 arénas on sait aussi avec la puissance du handball évidemment le basket qui est le deuxième sport collectif en France après le football mais le handball n'est pas très loin derrière et puis ici 89 matchs une scénographie retransmise dans 182 pays et le padel qui est aussi une activité qui monte en France Je suis joueur occasionnel de padel d'ailleurs et d'ailleurs à Vannes, il se monte un nouvel établissement. Nouvel établissement avec 4 ou 5 terrains couverts, ça se développe et vous, vous avez l'organisation de l'étape française. du circuit mondial de padel avec le world padel tour alors événement et là je fais référence à l'affiché la clé derrière là pour le coup les jo paris et on reviendra aussi parce que ça ça a excité ma curiosité on va dire ça comme ça et donc on y reviendra au travers des questions tout à l'heure mais donc directeur du groupement talent pour paris 2024 en charge des animations et de la fan expérience sourcing et coordination de 400 artistes événementiel sur 21 sites officiels, 600 sessions sportives, les chiffres sont incroyables, font rêver. Et de Gala, qui interprète Freak from Desire, qui était, je crois, l'équipe de France de foot à une année, et en finale du football, et à Sadek Beraba et de sa pyramide humaine, 64 danseurs pour les finales de basket.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'était une base évidentielle incroyable, on y reparlera. Pour conclure, sur d'autres opérations, d'autres coopérations, donc des événements comme la scène Marathon 76, le trophée BNP Paris-Bas de la famille, autour du tennis, là, pour le coup, la Golden League de Hand, qui est un tournoi amical international de Hand. Alors, la collaboration aussi avec des grandes marques, ça fait rêver, crofouelle. Nike, BNP Paris-Bas, NJ, Disneyland Paris, Rolex, Etam. pour revenir probablement proche du tennis ou du padel, et puis également des collaborations avec des collectivités territoriales impliquées dans le développement et la promotion du sport. Et tu l'as dit tout à l'heure, Caroline Garcia, juste peut-être, comme on en a parlé l'un, alors pourquoi tu as dit que c'était une particularité ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, c'est tout simple. Caroline Garcia, c'est juste une histoire humaine. J'ai eu l'occasion de lui donner sa première wildcard en tant que directeur de tournoi. dans sa carrière professionnelle sur le circuit mondial. Elle avait 16 ans. Et de là est née une affinité avec la famille, avec elle, parce que j'avais trouvé que cette jeune fille était différente, avec d'abord une très belle éducation, et il y avait quelque chose. Et donc, on est devenus proches avec la famille, et on a transformé cette amitié, en fait, en relation professionnelle quelques années plus tard, pour accompagner Caroline sur la dimension... gestion de l'image, c'est-à-dire partenariat privé, relations presse, médias sociaux. Et c'est quelque chose qu'on ne fait pas, qui est fait habituellement, puisque notre cœur de métier, c'est l'événementiel. Mais là, on a fait une exception parce qu'il y avait un contexte qui était la personnalité de la sportive, en l'occurrence. Voilà, et donc j'ai suivi ça à titre personnel pendant plusieurs années. c'est une expérience intéressante, mais ce n'est pas notre métier, c'est un métier à part, qui souvent est très chronophage, et il peut engendrer des frustrations, parce que les sportifs de haut niveau sont dans un autre monde, souvent un peu décrochés des réalités, et donc ça peut être un peu frustrant, ce qui n'a pas du tout été le cas avec Caroline.

  • Speaker #0

    Il y a une dose d'humanité aussi qui a été prise, puisque c'est lui qui est rentré en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Exactement, et on l'a fait aussi avec Joe Lefritz-Songa pendant deux ans, deux ans et demi ou trois ans. Mais là aussi, il y avait un contexte, parce que Joe voulait organiser des camps de tennis. Et dans le basket, il y a beaucoup de camps de basket. Et il nous a demandé de transférer cette expertise pour créer des camps de tennis à Lyon, ce qu'on a fait avec lui. Puis on a découvert une personnalité. hyper attachante, hyper simple, etc. Il nous a demandé là aussi de s'occuper de lui pendant trois ans, ce qu'on a fait. Mais ce sont des seules exceptions.

  • Speaker #0

    C'est des rencontres, comme on a pu se rencontrer aussi à une époque. Allez, on attaque la série des questions. Première question, on a découvert tout ce que vous faites avec Sport Plus Conseil. Ça incite notre curiosité. Est-ce que tu peux nous parler de ton... ton parcours et comment tu es arrivé à créer en 1996 cette société-là, Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bon, c'est à la fois simple, mais je ne vais pas faire toute ma carrière qui est assez longue. Simplement, il y a un peu de latavisme, évidemment, puisque je suis tombé dans la marmine du sport quand j'étais petit, on va dire ça. Mon père est un des deux dirigeants fondateurs du Limoges CSP et qui a accompagné la croissance du club dans les années 80 avec... L'économie des champions de France, plusieurs Coupes d'Europe gagnées, il a participé à la création de la Ligue Nationale de Basket, et moi, tout naturellement, j'ai été baigné dans cette culture de club sportif, du sport du basket, mais du sport en général, et j'ai voulu en faire mon métier. D'abord, avant de faire son métier et ses études, je faisais des études d'économie. J'avais un sujet de mémoire à choisir et j'avais choisi le sponsoring sportif. Alors, ça remonte, Gwénaël, à 1983. Et je me suis passionné pour le sujet à tel point que j'ai été publié chez Dalloz. Après une rencontre avec un de mes mentors, Jean-Pierre Caracchio, qui est le directeur du Centre de droit de commune du sport. Et ce bouquin est devenu le premier bouquin en langue française traitant du sponsoring sportif. J'avais 23 ans. Donc, j'ai voulu travailler dans cet univers, mais qui n'était pas mature. Donc, moi qui suis assez cartésien, j'ai eu un peu peur. Il ne faut jamais avoir raison trop tôt, en fait. Donc, je ne me suis pas trop lancé. Et puis, j'ai continué ma voie dans l'univers économique et qui m'a bien servi d'ailleurs pour la suite. Et puis, à 30 ans, j'ai créé mon entreprise. notre première entreprise s'appelait Win Basketball, qui était mon sport prédilection, et aussi parce que l'intuition était que le basket allait se développer, et c'est ce qui s'est passé. On a créé Win Basket en 90, il y a eu la Dream Team de Barcelone en 92, la seule vraie Dream Team, avec Michael Jordan, Larry Bird, etc. Mush, champion d'Europe en 93,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    et vraiment, le basket était le deuxième sport, après le foot, avant le rugby, en termes de sport de club. Et puis après, l'intuition, c'est que ça allait un peu s'essouffler, pas s'effondrer du tout, mais s'essouffler. Et je ne voulais pas mettre tous mes œufs dans le même panier, être pluridisciplinaire. Puis ça m'intéressait aussi d'aller sur d'autres territoires. Et donc, j'ai créé Sport Plus Conseil en 1996, qui est le Sport Plus Conseil d'aujourd'hui, près de 30 ans après.

  • Speaker #0

    Et l'ADN de départ, c'était quoi ? Tu as eu l'idée, parce qu'il y a plein d'entrepreneurs qui nous écoutent. Mais comment avez-vous eu l'idée ? spécifique de Sport Plus Conseil ? Tu t'es dit, je change, alors Winsport a une activité un peu différente, mais voilà, l'idée de départ.

  • Speaker #1

    En fait, à travers ma première expérience sur Winsbasket, qui était beaucoup de régie commerciale de club, j'ai appris à travailler et à comprendre les philosophies de dirigeant de club, où tu le sais, souvent, c'est jamais assez, il y a beaucoup d'irrationalité, et à un moment donné, je me suis dit, ce qui serait peut-être bien, c'est qu'on fasse nos propres événements, que je puisse piloter mes propres événements, prendre mes propres décisions. Et après, si ça ne marche pas, ce sera notre faute. Et si ça marche, ce sera grâce à nous. Mais au moins, on va aller au bout de nos idées sur l'événementiel, sur du basket, sur du tennis, sur d'autres disciplines. Voilà, c'était ça, en fait. Créer nos propres événements, être producteur.

  • Speaker #0

    Et en quoi le table des athlètes dans l'entreprise, c'est à la fois les athlètes dans l'entreprise et dans le sport, et le sport en général, en quoi le sport peut être un outil efficace pour la performance et la cohésion des entreprises ? Tu démarches des entreprises en leur disant, venez sponsoriser mon événement. Comment tu arrives ? Quels arguments tu peux déployer ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Alors, là, on parle de la pratique du sport en entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors non, les valeurs du sport en général. C'est dit, il y a les valeurs du sport en général.

  • Speaker #1

    Alors, les valeurs du sport, c'est un peu un lieu commun, mais je pense que c'est une vraie réalité. Les valeurs du sport, tout le monde les connaît. C'est l'ambition, c'est le travail, c'est le dépassement de soi, c'est des valeurs collectives, c'est le fair play. Enfin, il y en a mille. Il y a la multiculturalité. Aujourd'hui, il y a un exemple que je cite qui est, pour le coup, c'est du basket, ça reste du basket, c'est le Paris Basket avec une vision de son président David Kahn qui a été... Créer, implanter un club de basket à Paris, il y a eu de nombreuses tentatives. Les gens, ils allaient toujours à Coubertin, à l'ouest de Paris. Je ne vais pas à Coubertin, je vais à Carpentier, ce n'est pas très sexy, dans un quartier plus populaire, multiculturel. Et aujourd'hui, qui porte ses fruits avec une salle d'Adidas Arena qui est un peu le place to be, une place réussie. Donc ces valeurs-là, le sport véhicule de vraies valeurs. Ce n'est pas très compliqué de faire partager ça à des responsables de leur entreprise ou des directions de marketing, à condition, on va en parler bien sûr, qu'il y ait du sens. Il faut donner du sens à tout ça.

  • Speaker #0

    C'était l'objet de la troisième question. On parle de marque employée aujourd'hui pour les entreprises, pour renforcer son image de marque. Donc toi qui es patron d'une boîte de marketing sportif, euh bah... Quel levier, quel développement, quelle image de marque ? Est-ce que tu as des choses à partager sur le sujet ?

  • Speaker #1

    Je pense que pour une entreprise, pour une marque, il y a deux objectifs. C'est l'image de marque, mais aussi la notoriété. Et des fois, on peut avoir les deux. Des fois, on peut avoir un peu plus besoin de revaloriser ou valoriser son image ou un peu plus besoin de développer ou d'accompagner sa notoriété. Et donc ça, les réponses dans l'univers sportif, elles existent. Évidemment, si je prends un exemple avec une entreprise controversée en France, à tort ou à raison, c'est Total Energy. Total Energy... Elle était le premier partenaire potentiel de Paris 2024 et a été retoquée par la ville de Paris sous les considérations politiques. Aucun jugement de valeur là-dessus. Et Total Energy aujourd'hui, en France, est partenaire de deux esports les plus populaires, que sont le rugby, partenaire du top 14, partenaire d'une section pannoise. qui, déclinant beaucoup d'opérations sur le terrain avec des équipes de jeunes, est partenaire d'une équipe du Tour de France. Et aucune critique là-dessus. Et donc quoi, Total Energy vient là. Total Energy, tout le monde les connaît. Ils ne vont pas vendre forcément plus d'essence en faisant ça.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    En termes d'image, c'est extrêmement porteur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est. Il y a un rayonnement qui se fait de toute façon, et il y a des effets bénéfiques, j'imagine, aussi à l'intérieur de l'entreprise, sans parler de l'image de marque.

  • Speaker #1

    La dimension interne est très importante, évidemment. Il faut qu'on va en parler peut-être après. Il faut qu'il y ait des zones internes. Autre exemple, rapidement, avec Roland Garros, qui est un événement premium, énorme audience mondiale, 700 000 spectateurs, et une nuage premium. Et le partenaire automobile, Il n'est pas une marque premium, c'est Renault. Et Renault est venu sur ce territoire pour rehausser son image auprès du Grand Prix.

  • Speaker #0

    Pour être aspiré par la notoriété, on va dire, aspiré par la notoriété du tournoi.

  • Speaker #1

    Exactement, notoriété, image. Mais en l'occurrence, je pense que c'est d'image avec la notoriété importante du tournoi. en notoriété, par exemple, encore une fois, il faut chercher des événements populaires comme le Tour de France, mais qui connaissaient AG2 et Arnambial avant que le groupe ne parraine l'équipe de vélo. Aujourd'hui, il y a une notoriété spontanée. Elle est très forte. Le sport a ces dimensions-là et à tout niveau. Là, on parle de gros événements, mais on peut le transposer sur des clubs régionaux, sur des territoires. on a les mêmes mécaniques en termes de développement d'images potentiels et de développement d'autorité potentielle.

  • Speaker #0

    On peut adapter, il n'y a pas que le haut niveau, c'est ce que tu dis aussi, ça nous parle du haut niveau, et tu as travaillé sur des compétences de haut niveau pour le coup, mais dans les clubs,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'il y a aussi. Non, mais les clubs, je pense que des entreprises ou des PNU, etc., sur des territoires, peuvent tenir les mêmes effets. avec des investissements moindres, mais sur des territoires qui les intéressent.

  • Speaker #0

    Si, justement pour aller plus loin dans ce sujet, si je suis patron de PME et je me dis, tiens, j'ai envie d'accélérer dans ma communication et pourquoi pas aller vers un partenariat sportif, quels conseils tu pourrais donner à ces dirigeants ? Alors, on a vu peut-être de très belles marques, mais comme tu le dis aussi, il n'y a pas que les compétitions prestigieuses, il y a d'autres choses. Quel conseil, de manière générale, tu pourrais donner à un entrepreneur qui se dit « Tiens, moi, j'ai envie d'exploiter l'image du sport et puis d'en faire quelque chose d'intéressant dans mon entreprise ? »

  • Speaker #1

    Il y a 15 ans, je n'ai peut-être pas mis ça. Ma première réponse, je pense qu'il faut, et on l'a effleuré tout à l'heure, c'est qu'il faut la décision de le terme. Quand j'ai démarré, il y a longtemps, on parlait de danseuse du président. Il me perd. Alors aujourd'hui, je ne dis pas qu'il n'y a pas dans les entreprises des choix parce que le responsable d'une entreprise aime telle ou telle discipline. Mais si c'est le cas, en tous les cas, ça ne peut pas se faire s'il n'y a pas l'adhésion interne, si on n'entraîne pas un mouvement en interne des collaborateurs qui adhèrent à ce projet-là, pour pas que ce soit clivant. Et ça, c'est très important. Et donc, la corrélation de ça, c'est que, on l'a aussi un peu effléré tout à l'heure, c'est de donner du sens à un investissement. c'est-à-dire expliquer pourquoi en quoi c'est bénéfique pour l'entreprise de faire ça, que ce soit en termes d'image, de notoriété, d'hospitalité, en termes de réseau par exemple. Il y a plein de raisons objectives d'investir dans le sport. Et puis peut-être le troisième conseil, c'est quand on achète des droits pour un euro, il faut garder un euro. pour les activations et le faire savoir. Ça, c'est la règle d'or qui existait il y a longtemps, qui existe toujours aujourd'hui, mais peut-être encore plus aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Encore plus parce qu'il y a de nouveaux médias. On y reviendra aussi, mais à l'époque, c'était les médias traditionnels, la presse, les médias publicitaires traditionnels. Aujourd'hui, il y a un truc qui s'appelle les réseaux sociaux et le digital. On en reparlera d'ailleurs tout à l'heure lors d'une prochaine question. ton aïa sportif ou activité populaire efficace que tu recommandes parce qu'il y a plein de choses dans les événements mais est-ce qu'il y a des choses que tu recommandes plus alors sans dire il faut aller au basket il faut aller au foot ceci ou cela mais globalement qu'est-ce que tu recommanderais non je n'ai pas il n'y a pas de recommandation a priori pourquoi

  • Speaker #1

    parce que parce que sous l'angle sport c'est multidimensionnel ça peut être un événement one shot dans un événement one shot un événement de voile ou de tennis, ce n'est pas la même chose. Ça peut être un sportif individuel, on l'a dit tout à l'heure. Ça peut être une équipe de sport collectif. Ça peut être un naming de stade. Ça peut être... Il y a énormément de choses. Je crois qu'avant de faire une recommandation, il faut une consultation, comme c'est le docteur. Un diagnostic. Oui, un diagnostic, exactement. C'est logique. En analysant, en fait... Euh... de quel type d'entreprise il s'agit, quels sont ses objectifs, ses cibles. Et en fonction de ça, là, on peut établir une recommandation sur tel ou tel support dont je viens de parler. Voilà. Et c'est impossible de dire comme ça a priori. Voilà. Moi, je vois plus tôt là ou plus là, sans vraiment connaître les objectifs. Et aussi la culture d'entreprise. À chaque fois qu'on rencontre une entreprise, on essaie de comprendre ça aussi pour que ce qu'on leur propose corresponde bien à ce qu'ils recherchent peut-être sans le savoir d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est le métier ce que tu décris là quelque part, je le vois comme ça, c'est le métier d'un bon dirigeant d'une boîte de marketing sportif, c'est justement de comprendre avant d'aller proposer sa prestation, c'est aussi de comprendre l'entreprise et les attentes de l'entreprise et les besoins de l'entreprise pour trouver ce qui va le mieux correspondre. Oui,

  • Speaker #1

    et puis sachant que le sport a quelque chose de très particulier, c'est que le sport, quand on choisit de soutenir par exemple un club, un sportif individuel, etc., le sport, il y a un aléa. Ce qu'il n'y a pas dans les autres univers. Et tout le monde ne peut pas gagner. Il y a forcément un vainqueur et puis un dernier. Voilà, il y a des hauts et des bas. Et ça, il faut l'avoir en tête lorsqu'on est dans l'univers du sport. Il faut accepter ça. et également le valoriser. Donc, c'est là aussi où des experts comme nous, des agences comme nous qui connaissons notre média sportif pourront, je pense, apporter des bons conseils avec des bonnes pratiques aux marques.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé d'évolution, par exemple, au digital, mais globalement, ta vision, justement, de... L'évolution, on voit que le basket a franchi des étapes avec les All-Stars que tu as pu faire, les performances au JO, des clubs français qui commencent à être dans les top clubs Euroleague. Il y a une vraie accélération dans le basket, de manière générale, sans parler uniquement du basket, mais dans l'évolution, dans les années qui viennent. Comment vois-tu en France ? On disait qu'en France, on n'est pas tellement supporter. en France quand on... Quand une entreprise s'associe, sponsorise un club, ici on a, ça date d'ailleurs du RCB, dans le rugby ici à Vannes, mais on dit parfois les salariés, tu l'as expliqué, c'est la danseuse du président. Alors c'est une vieille formule, mais quelque part, parfois intégrée malheureusement par les salariés. Comment tu vois l'évolution de tout ça dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Non, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, je pense qu'il faut un équilibre, un juste équilibre. Et à ce moment-là, ça se passe plutôt bien dans les entreprises. une évolution. Non, c'est plutôt l'évolution de l'offre de sport. Il y a un peu des effets de bascule générationnel, qu'on le veuille ou non. On a des nouvelles pratiques, du sport nouveau. Pour moi, je ne vais pas me faire beaucoup aimer de cet univers-là, mais le e-sport... Pour moi, c'est la frontière entre le sport et une autre pratique. Mais c'est quand même considéré comme du sport. Le parcours, c'est parcours d'obstacles, urbains, etc., qui ont beaucoup de succès avec des tournées qui se montent et qui vont se monter. Il y a le MMA, par exemple. qui a un succès considérable au niveau ticketing donc voilà je pense qu'il faut intégrer d'une part l'attrait du public du grand public et pour le e-sport et la MMA c'est considérable et pas comme si ça n'existait pas après on aime ou on n'aime pas c'est autre chose mais il y a des tendances de consommation du sport et donc des répercussions forcément sur la vision de l'entreprise ou des annonceurs par rapport à ça. Puis il y a, d'un autre côté, ce qui n'a rien à voir, mais qui, je pense, est assez préoccupant, c'est les calendriers dans le sport de haut niveau. Les compétitions qui deviennent totalement démentielles, avec à terme, pour moi, un vrai risque de lecture, enfin, pas de lecture, mais de valeur apportée à chacun de ces événements, parce qu'il y a une dilution, forcément. On le voit là, Coupe du monde de foot des clubs beaux, chacun peut en passer ce qu'il veut, mais ça ne s'arrête jamais. Et donc, il y a une dilution de la valeur. Et donc, dans les tendances de fond, je pense que ces deux aspects sont à regarder de près et on peut retrouver ça partout, dans tous les univers, le tennis, le basket, le hand, etc. Les athlètes se plaignent à juste titre. Et s'il y a des problèmes avec les athlètes, il y aura des problèmes sur la qualité et il y aura un problème de partenariat.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Tout le monde en paye les pots cassés. L'athlète le premier, enfin les athlètes les premiers et ceux qui sont associés justement.

  • Speaker #1

    Mais le monde montre, si on vient de faire faciliter l'adaptation.

  • Speaker #0

    Alors, c'est un monde du sport professionnel et un monde assez impitoyable. Comment on arrive à durer dans le marketing sportif ? Parce que c'est un milieu où il y a... C'est des entreprises qui disparaissent. Comment on arrive à travailler dans la durée ? Pareil, je pense à des auditeurs et auditrices qui ont des business peut-être un peu différents ou qui sont cycliques comme ça. Comment on arrive à perdurer 30 ans dans le marketing sportif comme toi avec Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est une bonne question. C'est d'ailleurs une petite fierté d'avoir cette pérennité. Là, je pense que c'est comme dans toutes les entreprises. Il ne faut pas vendre ce qu'on n'est pas capable de livrer. Donc, il faut livrer sur ce qu'on s'est engagé à livrer. Il faut être rigoureux, créatif. Se lever le matin, j'ai dit toujours, quand j'ai un stagiaire qui arrive, j'adore avoir des jeunes comme ça qui viennent pour six mois partager une expérience, mais je leur dis, sur le temps de la boutade, quand tu te lèves le matin, quand tu te rases, tu dois réfléchir à ce que tu dois apporter de plus, apporter de mieux. Être créatif, c'est ça, la créativité et la rigueur. J'ai une réputation dans l'entreprise qui est…

  • Speaker #0

    Je te connais encore, je te confie la…

  • Speaker #1

    Je pense que pour livrer des choses qui paraissent spontanées et qui offrent du plaisir aux gens, il faut une préparation sans faille. Donc, je pense que c'est un des secrets de la longévité, c'est ça. Et puis, c'est aussi… tu sais Notre univers, il fait rêver des gens, il brille, c'est un peu le showbiz, on a l'impression qu'on vient travailler chez nous, on va faire un contre-mai contre Michael Jordan, faire nos sets contre Federer, non, non, c'est pas ça, c'est du sang, de la sueur et des larmes, mais au final, on livre du bonheur, et puis après les équipes, quand le rideau tombe, tout le monde pleure, et on repart. Donc, je pense que ça, ce mélange de rigueur, de sérieux, de passion, fait que ça se ressent et nos clients sont fidèles. Et puis, on arrive à rebondir année après année.

  • Speaker #0

    Je me rappelle bien la phrase exacte de Napoléon, mais qui dit que la réussite, elle est dans les détails.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est totalement transposable, voire plus dans notre événementiel. Et c'est ce que je dis toujours aussi. quand quelqu'un arrive dans l'entreprise, c'est très frustrant parce que tu peux travailler pendant six mois en préparation d'un événement, avoir dans les bons couloirs de neige. Si tu n'as pas soigné les détails, c'est ça qui va se voir. Et au final, tu vas avoir ces remarques négatives alors que tu as été bon sur 95%, mais les 5% d'émergents. Et donc ça, c'est très important.

  • Speaker #0

    C'est notre métier. L'entité sur le papier, c'est-à-dire l'événementiel, c'est sympa, on croit les joueurs, les sportifs, etc. Et on se rend compte que ce qui va faire la réussite de tout ça, c'est quand même l'organisation et la préparation et une grande rigueur.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est une très grande rigueur, comme dans tous les entreprises, mais avec cette notion-là aussi d'aléa, parce qu'on est en direct, parce que l'événement se passe, à ce moment-là, il n'y a plus de filet, donc il faut avoir à peu près tout sous contrôle. Et avec une grande capacité d'adaptation, je pense que si mes confrères écoutent, ils ne me contrediront pas.

  • Speaker #0

    L'adaptation, et d'ailleurs, ça fait sens avec la question suivante. On m'a évoqué ça tout à l'heure, la communication qui changeait, en particulier avec les réseaux sociaux. Donc la technologie, le digital, qui impacte quand même drôlement aussi la communication, évidemment. Et puis les programmes... Youtube proposes aux partenaires, ça fait aussi partie certainement en partie prenante des contrats que tu passes avec les entreprises. Quel rôle joue aujourd'hui cette technologie, les réseaux sociaux, de manière générale le digital, autour des partenariats sportifs ?

  • Speaker #1

    Là aussi, on est d'accord ou on n'est pas d'accord, mais c'est un rôle essentiel, émergent, invasif. Lorsqu'en tennis, tu discutes avec un responsable marketing, une direction de marketing pour un joueur ou une joueuse, sa première question, c'est « il a combien de followers ? » La première. Et ça remonte à une dizaine d'années. C'est vraiment ça. Et donc, il y a une joueuse qui s'appelle Krasikova qui a gagné… Wimbledon, l'année dernière, elle le dit aujourd'hui dans le journal L'Équipe, elle s'exprime et elle dit « j'ai que 140 000 followers et je n'intéresse personne » . Voilà, donc c'est par exemple pour répondre à ta question, avec cette dimension des réseaux sociaux qui est considérable, et nous on doit évidemment accompagner ça, et c'est normal, avec… des community managers qui font vivre les événements, qui font vivre les partenariats avec des gens là aussi sérieux parce qu'on doit faire attention à ce que l'on écrit, à ce que l'on poste sans être excessif, mais en étant quand même pertinent et en accrochant parce que c'était l'ADN des réseaux sociaux. Et donc avec une attention... particulièrement importante à travers le sport féminin à dimension féminine là on voit qu'il y a énormément d'accès énormément d'abus sur l'image de la femme etc ou là de mon point de vue il faut faire il faut faire très attention très

  • Speaker #0

    attention et comment tu as au niveau d'une entreprise comme la tienne et donc tu en charges et la communication que tu disais taux d'événement comment en tant que toi patron de la boîte t'assures justement que le community manager est aligné par rapport à toi. Comment tu fais ? Parce que quand je suis une entreprise aussi, si je suis une entreprise, une serbe d'entail, je peux organiser des événements qui sont vus, su, etc. Et pour, on va dire, j'aime pas du tout le mot contrôle, mais on va dire pour coordonner la communication. Non,

  • Speaker #1

    c'est une bonne question, d'autant plus que nous, quand le sport, ça se vit dans la spontanéité. Des fois, il y a des résultats sur lesquels il faut réagir immédiatement. En ce moment, c'est le cas. Il y a des activités de tennis ou de basket, etc. Et on se demande de réagir à ce qui se dit. Et donc là, tu ne peux pas être derrière le community manager en disant « attention à ce que tu écris » . Non, je pense qu'il y a là aussi un brief, là aussi la qualité des personnes avec qui on travaille, c'est important, la confiance mutuelle qu'on doit avoir ensemble et surtout le brief et l'état d'esprit général, justement sur... Là, jusqu'où on peut aller, on ne peut pas aller. Jusqu'à maintenant, ça s'est très bien passé. Je pense que ça tient aussi à la qualité des personnes avec qui on collabore.

  • Speaker #0

    La première, la meilleure chose, c'est d'engaucher des personnes compétentes. Compétentes où on a des coétions en plus.

  • Speaker #1

    Compétentes, il y a la compétence, il y a la loyauté, il y a la rigueur. Voilà, tous ces éléments-là qui se complètent en fait.

  • Speaker #0

    On a parlé des événements qu'on a évoqués. en listing au début quand vous en faites beaucoup mais si on revient aux événements que vous organisez événements majeurs et voilà la question c'est une double question mais voilà vous faites beaucoup d'événements importants mais est-ce qu'il y a des événements qui t'ont plus marqué voilà sur la longue liste qu'on a fait non

  • Speaker #1

    je te l'ai dit j'ai fait 300 événements de toute taille de toute nature etc donc à chaque fois c'est... C'est une fois que c'est terminé, on a les yeux mouillés parce que ça a été dur. On a qu'une hâte, c'est de recommencer. Je pourrais parler des Jeux Olympiques, évidemment, c'est l'événement absolu. Mais c'est le All-Star Game de basket, c'est vraiment ça. Parce que tu connais cet univers, c'était un peu... Mais à l'époque, on s'est rencontrés, je pense. On avait avec mon partenaire Nike de l'époque... On voulait faire l'événement de basket dont on rêvait un peu. C'est-à-dire casser les codes. En allant à Bercy, entre Noël et le 1er janvier, pour faire un All-Star Game sans stars. Et donc on nous a dit... C'est tout. Oui, parce qu'il faut bien le remettre dans son contexte de l'époque. Il ne se passait rien entre Noël et le 1er janvier. 15 000 personnes à Bercy, c'était pour du basket. Mais nous, on voulait avoir carte blanche pour mettre nos idées en place et proposer quelque chose qui fonctionnerait en ayant beaucoup de qualité. La première année, on a fait 6 000 spectateurs, 5 000 invitations, 11 000 personnes. financièrement, ça a été compliqué. Et à partir de la deuxième année, c'est parti. Et on a fait guichet fermé depuis cette deuxième année, 2003. Et ça continue aujourd'hui, c'est une success story. C'est un événement précurseur, je pense, dans le sportainment. Et ça, voilà, cet événement, j'ai quand même beaucoup d'affection. Et c'est un événement qui me tient beaucoup à cœur.

  • Speaker #0

    Ça fait sens par rapport à... une technique commerciale ou marketing qui s'appelle l'USP, Unique Selling Product. Quand je donne des cours parfois à l'université, c'est des choses que je partage avec les étudiants, d'aller chercher justement quelque chose de différent. Comme tu le dis, entre Noël et le 1er de l'an, les événements, ça a tendance à changer aujourd'hui, mais à l'époque, effectivement, c'était une révolution complète, un événement sportif.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas hésiter à casser les codes en restant... Dans ce qu'on fait, on ne pouvait pas faire du cirque. On savait où on voulait aller. On a réussi cette opération. C'est super.

  • Speaker #0

    Tu as évoqué les JO. Je comprends que ton attachement au basket fait que l'événement que tu ressors là, c'est l'All-Star Game. Pour revenir aux JO, j'ai cru comprendre que tu as été un peu consulté dans l'urgence, même si tu avais déjà travaillé sur des propositions. Tu peux nous raconter ce qui s'est passé. Pour faire un parallèle avec l'entreprise, parce que des fois, on a des dossiers qui se traitent en urgence. Tu peux nous raconter cette histoire-là des JO et nous expliquer comment tu as réussi à prendre ce dossier.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, on s'est rapprochés de Paris 2024 à un moment où il y avait une mission qui n'était pas pourvue qui s'appelait Talent. Talent, c'est quoi ? C'est déployer sur tous les sites olympiques, c'est 700 sessions sportives, c'est 700 événements en deux semaines et demie. Il faut voir la dimension du truc quand même. Déployer des artistes qui viennent, c'est des groupes de danse, c'est Gala qu'on a fait venir la chanteuse pour son titre Free for Desire interprété en live sur la pelouse du Parc des Princes avant la finale. c'est tout un tas d'artistes de différents univers qui sont venus apporter cette dimension de sportainment à l'événement Jeux Olympiques. Et donc, on est rentrés, on est montés à bord, onboarding, puisqu'on a fait le onboarding en avril

  • Speaker #0

    2024. C'était pas en avril 2020 ou 21 ou avant. Non, c'était 24, tu me confirmes.

  • Speaker #1

    Trois mois et demi avant, avec presque une feuille blanche. avec la commande de censer, de contracter et de déployer toutes ces entités. Au final, près de 400 artistes, on a fait près de 200 contrats, et on a livré, et c'était un magnifique événement.

  • Speaker #0

    Et comment tu as réussi, alors justement, dans l'urgence, trois mois et demi avant les JO, tous ces événements, comment tu as réussi ? Qu'est-ce que tu as mis en œuvre pour ONG ? On parle souvent de la gestion de projet, avec des plannings, etc. Qu'est-ce qui a fait la réussite ?

  • Speaker #1

    C'est une équipe commando. Là, de toute façon, en interne, c'était très compliqué. Les collaborateurs étaient... avaient des activités, on ne pouvait pas les... Oui,

  • Speaker #0

    déjà pris, déjà pris. Ils étaient déjà pris,

  • Speaker #1

    donc il fallait recruter. Alors, on a eu la chance, je ne sais pas si la chance, c'est comme ça, de monter une équipe commando d'une petite dizaine de personnes. Et on a trouvé des gens extrêmement compétents, passionnés, engagés. Là, on est toujours sur notre groupe WhatsApp un an après, parce que voilà, c'est des choses qu'on... comme n'oublie pas, tout le monde s'est serré les coudes et là on se rend compte on le retrouve sur certains événements quand on doit aller vite finalement les barrières tombent quand on est soudé et la force de l'événement aussi a permis d'avancer de pouvoir faire ça mais je crois que c'est vraiment l'équipe qui était très complémentaire encore une fois qui s'est très investie qui a vraiment bien travaillé ensemble, qui a permis de réussir ça.

  • Speaker #0

    Tu parles d'un outil WhatsApp qu'on utilise tous pour des groupes d'échange, etc. Est-ce qu'il y a un outil ou une technique que vous avez employé vraiment dans votre pilotage qui a été très court, d'événements majeurs, de multiples événements ? Est-ce que tu as un truc à partager justement ? On a fait une réunion tous les lundis, on se voyait. C'est de savoir un peu comment tu as piloté ça et quelles idées ça peut donner aux auditeurs.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne vais rien inventer. Franchement, si on est allé comme ça, la visio, c'est magique. Et après, on ne peut pas faire que les visios. Mais ça, je n'ai pas la prétention d'apprendre les choses aux auditeurs. Non, non, non. Je pense qu'il faut essayer d'anticiper au maximum les problèmes, de prioriser. les choses très clés, et en l'espèce, c'était le cas. En fait, à trois mois et demi de l'événement, on a priorisé les choses, pas vouloir partir tout de suite dans toutes les directions. Et je pense que c'est une des clés de vraiment essayer de construire briquet après briquet, même si le délai était court. Et puis après, se parler, parce que même si c'était une petite équipe de dix personnes, il faut se parler, il ne faut pas que chacun soit dans son coin. Et ça, c'était un peu mon rôle. de se parler, c'était aussi souvent à la brasserie d'en face, où on se retrouvait à table, une table ronde, pas une table carrée, une table ronde qui est beaucoup plus propice à l'échange, à ce que tout le monde puisse discuter, et puis on repartait de notre déjeuner avec chacun sauvait ce que l'autre allait faire, et repartait avec son objectif. Voilà, c'est des choses tout bêtes, mais toutes simples, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais la table ronde, quand j'évoque ça en formation, c'est pour ça d'ailleurs dans un bureau, il y a un bureau bien fait d'un manager, il faut une table où il a son bureau où il travaille et à côté une table ronde où il va échanger avec ses collaborateurs.

  • Speaker #1

    Non mais on me dit que je suis maniaque mais la table ronde pour moi c'est symbolique et ça n'a rien à voir, c'est très important. Un devoir avec une club carrière.

  • Speaker #0

    Mais c'est dans les petites choses, dans les détails on disait, et la table ronde finalement c'est un détail mais qui sert à la collaboration, aux échanges et en plus autour d'un repas. on est en France donc c'est parfait tu as une anecdote d'ailleurs comme on est sur les JO peut-être tu as une anecdote particulière ou drôle ou voilà partagée il y en a mille des anecdotes mais dans les artistes en fait dans

  • Speaker #1

    le brief on nous avait demandé de créer des leurres en fait d'accord c'est à dire on a créé des faux pierres de coubertin d'accord C'est-à-dire qu'on avait sept pierres de Coubertin, donc on a cassé des artistes, qu'on a grimé en pierres de Coubertin, et qui étaient dans les tribunes. Il fallait trouver où était le pierre de Coubertin dans la tribune du Biche-Volet, sous la Reflèche, dans la tribune de la Natation à la Défense Arena ou autre. Et dans le même esprit, on avait ce qu'on appelle les mopeurs. Les mopeurs, c'est les nettoyeurs de parquets, c'est-à-dire les jeunes, les volontaires. qui sont avec un balai, et puis quand la sueur est tombée sur le truc de judo, ou sur le terrain de basket ou autre, l'arbitre fait rentrer les mopers qui essuient. Et en fait, on avait des faux mopers. C'est-à-dire que c'était des artistes, et en fait, ils commençaient à balayer normalement, comme des volontaires classiques, et au bout d'un moment, il y a une musique qui démarrait, et ça se transformait en une chorégraphie. Et les gens se sont mis à applaudir, etc. Et là où c'est drôle, c'est qu'il y a eu plusieurs... Merci. plusieurs, beaucoup, de retours de presse, un en radio et un du Parisien, je nomme, où le journaliste n'a pas compris que c'était des artistes. Le thème de l'article, c'était une ode aux volontaires qui était brillante, qui pouvait même se transformer. Notre société était assez drôle, mais pour nous c'était une réussite. On était content de l'entraîner, mais après il y a Milan & Got pour les Jeux Olympiques, c'est un événement ultime. Tout le monde l'a dit, mais le vivre de l'intérieur, c'était extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu cette chance-là et toute ton équipe créée pour l'occasion, en quelques jours, j'imagine, une fois que tu as eu cette énorme commande. La dernière question, avant de passer au portrait pile ou face, toujours pour les auditeurs éventuellement qui, demain, souhaitent construire des partenariats. Tu as des sports individuels, comme le tennis. qui peut être aussi en double pour le coup, mais qui sont majoritairement des sports individuels, des sports collectifs d'un autre côté. Est-ce qu'il y a une approche différente ? Est-ce qu'il y a ici, dans l'Ouest, il n'y a pas très loin, au Sable d'Olonne ou à l'Orient, des skippers qui sont des sportifs plutôt individuels quand ils font le Vendée Globe et puis parfois ils sont en équipe ? C'est quoi ta vision ? Si un entrepreneur se dit, tiens, je vais sur un sport, est-ce qu'il y a des difficultés ? Oui.

  • Speaker #1

    On y est dit tout au long de notre échange. Gwénaël, c'est un export à ses spécificités. Non, je le répète, il n'y a pas de conseil. A priori, c'est plutôt en fonction de chacun, de chacun qui est particulier. Il me vient en tête l'entreprise Human, qui sont les agences immobilières. Il y a un réseau de 1000 agences Human en France. Human est partenaire de l'UBB sur le maillot, mais également a armé un... un navigateur qui a participé à la dernière Transat. Donc, on peut aussi faire des choses différentes et complémentaires au final, si on met le rugby, et puis qui est aussi partenaire de l'image en basket, si on met tout ça, je pense que c'est un excellent mix, parce qu'on retrouve un condensé des valeurs du sport, finalement, et avec un vrai fil conducteur.

  • Speaker #0

    Ce que tu dis là, c'est une ode à la diversité. On en a parlé, la richesse de la diversité en début de notre entretien. Et c'est aussi la diversité des épreuves sportives ou des compétitions.

  • Speaker #1

    Sans pour autant saupoudrer. Il n'y a pas pire que le saupoudrage dans notre niveau.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une cohérence. Il faut qu'il y ait une cohérence par rapport à l'identité de l'entreprise. Ce que j'ai très apprécié dans ce que tu as dit au départ, qui est une évidence pour moi. Si on embarque un partenariat, il faut que ce soit aussi avec ses équipes, avec son entreprise. Il ne faut pas que ce soit qu'un choix individuel.

  • Speaker #1

    Je l'ai placé en premier.

  • Speaker #0

    Tout au choc. Allez, juste dernière question avant les portraits de Pilouface. Pour conclure, sur tous les sujets qu'on a abordés, est-ce que tu as un dernier mot ou un mantra, une citation, ou quelqu'un qui t'inspire, qui a inspiré ton quotidien et que tu peux partager un peu en conclusion ?

  • Speaker #1

    Nous aurons beaucoup beau. En fait, on rencontre beaucoup de personnes, des belles personnes, donc c'est difficile de faire comme ça à chaud, ça ne me vient pas en tête. Mais simplement, on l'a dit tout à l'heure, Gwénaël, et c'est pour ça qu'on est là-dessus, le détail, tout est dans les détails, rien que dans les détails. Et on parlait des tables rondes, il y a des symboles dans notre univers de l'événementiel et il faut anticiper. L'anticipation, c'est un mot que je répète encore. permanence en interne, anticipation, créativité, détail. Voilà, avec ça, on peut voyager.

  • Speaker #0

    Ça m'inspire sur l'anticipation, pareil dans les méthodes aussi commerciales. On dit en méthode commerciale qu'il faut aller chercher des objections prévisibles. Ça veut dire qu'à un moment, quand on négocie avec un client, il faut déjà avoir préparé les 5-6 angles, on va dire, d'attaque sur les objections prévisibles. Et effectivement, l'anticipation, la planification, l'organisation, c'est de se dire aussi, si on est partenaire, on organise un événement, c'est de se dire qu'est-ce qui peut se passer et dans telle situation, comment on peut réagir ? C'est ça l'anticipation.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que là aussi, on n'en a pas parlé, mais on gère aussi des situations où on doit faire attention, et c'est très important dans cette dimension, à la sécurité. On est le site unique et du public, sécurité des participants, et ça, c'est... Je ne vais pas me laisser... C'est comme une évidence. C'est aussi en haut de la lise à fil. Il ne faut jamais oublier, on est responsable.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est une chance. Bien sûr. Allez, on passe pour conclure l'habituel portrait pile ou farce avec, je vais te donner... à chaque fois deux options possibles dans ce questionnaire. Et puis, je te précise une règle importante, c'est que tu as droit au joker, une fois en disant. Le joker qui peut dire aucun des deux, ou joker les deux, ce que tu veux. Donc, il y a sept ou huit options. Et pour la première, alors il y a des questions que je pose à tous les gens que j'interview, et il y en a d'autres qui sont plus adaptées à la personne qui vient de découvrir. Alors, première question, c'est talent ou entraînement ? Âme.

  • Speaker #1

    Le talent tout seul ne suffit pas. Et l'entraînement, si on n'a pas de talent, c'est difficile d'arriver. Mais l'exemple, c'est Raphaël Nadal. Raphaël Nadal, ce n'est pas le plus talentueux des tennismen. Par contre, en termes d'entraînement et d'adméliation, c'est le meilleur et de loin. Donc, je mettrais quand même entraînement.

  • Speaker #0

    Super. Alors, en introduction, le Campus Club dont je t'ai parlé, qui sponsorise le podcast, c'est les activités cérébrales. et physique, alors toi tu dirais plutôt les activités cérébrales ou les activités physiques ?

  • Speaker #1

    Physique, parce que mens sanae incorporis sano. Un esprit sain dans un corps sain.

  • Speaker #0

    Ok, ok. Donc on pense mieux si notre corps... Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ce que je veux traduire, c'est que je pense que le sport est... est un objectif de santé publique et que, effectivement, j'applique ça à toute personne. Souvent, quand j'ai eu des décisions à prendre, je suis allé faire un footing et courir. Lorsqu'on a bien transpiré, lorsqu'on prend du recul avec les choses de la hauteur, on prend les bonnes décisions. Là aussi, ça peut paraître un peu purine de dire ça, mais c'est une façon d'exprimer, de répondre un peu à ta question.

  • Speaker #0

    Alors, d'un côté, réunion, et de l'autre, brief, débrief. Tu choisirais quoi ? La réunion ou brief-débrief ?

  • Speaker #1

    Brief-débrief. Je pense que pour moi, on abuse sur le nombre de réunions. Je réagis plutôt par rapport à ça. La unit tue les réunions.

  • Speaker #0

    Tue les échanges. Alors ça, c'est un sujet qui est au cœur de ton activité. C'est partenaire ou sponsor ?

  • Speaker #1

    Partenaire. Partenaires. Partenaires. La connotation de sponsor, c'est une connotation financière. Et donc, forcément, des partenariats, on a une dimension affective dans le sport, une dimension dramatique, une dimension différente des autres univers économiques. Donc forcément, on ne peut être que raisonné en forme de partenariat. Il faut accepter l'aléa sportif, les ups and downs d'un sport.

  • Speaker #0

    Il y a la vie du sport. Il y a la vie du sport. Alors, réseaux sociaux ou relations publiques en présentiel ?

  • Speaker #1

    Relations publiques en présentiel, évidemment, c'est de sport une force de réseau considérable, presque la plus importante, je pense. Ça se justifie à chaque événement, à chaque rencontre dans l'univers sportif. Et puis, les réseaux, c'est superficiel, c'est tous.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, quand je parle de réseau autour du sport, il y a beaucoup de réseaux à Vannes, la ville où je suis, réseaux divers, réseaux d'affaires, réseaux de partage, etc. Mais le plus gros réseau, c'est le RCV, c'est-à-dire qu'il regroupe 400 ou 500 entreprises partenaires. Dans toutes les villes, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Dans les clubs, dans les open de tennis, la dimension, c'est le réseau. C'est énorme. Le sport a... a vraiment une très grande force différenciante là-dessus.

  • Speaker #0

    Alors, on rentre un peu dans le basket. La première que je vais te poser, c'est basket ou tennis ? Tu as fait beaucoup de choses des deux côtés.

  • Speaker #1

    Basket, c'est un sport d'origine. Le basket est mon sport, même si j'aime tous les sports, un peu moins les sports mécaniques. Non, non, au basket, oui.

  • Speaker #0

    Au basket. Alors, si je parle de joueurs, c'était Antoine Rigodeau. Il y a deux épisodes, j'avais de la chance de l'interviewer. Ou alors, si on est dans le monde d'avant, quand on se fréquentait dans le basket, ou Victor ou N'Banyama ?

  • Speaker #1

    Joker.

  • Speaker #0

    Ah, tu m'éduisais que le Joker allait sortir.

  • Speaker #1

    Joker, forcément. Antoine, je le connais. C'est quelqu'un qui a marqué sa génération, évidemment, avec le talent, la modestie, etc. Et puis, Wembanyama, c'est un ovni dans l'univers du sport en général. Au-delà du sport, un personnage d'une intelligence aiguisée et qui peut être vraiment un fédérateur, je pense, de manière sociétale aussi, Wembanyama.

  • Speaker #0

    Alors, l'avant-dernière question, je connais quasi la réponse aussi, mais je connais ton attachement au club. Limoges CSP ou l'équipe de France de basket ?

  • Speaker #1

    On va répondre autre chose que Limoges, évidemment. C'est mes racines, Limoges. C'est un club historique du sport français. Même s'il ne faut pas que ce soit un musée. Les clubs historiques, il ne faut pas qu'ils deviennent des musées. Non, c'est Limoges. Et puis, l'équipe de France, évidemment, qui tend dans le basket depuis très longtemps. J'adore de voir l'équipe de France à ce niveau-là. J'étais vraiment au bord du parquet pour la finale France-États-Unis. C'était juste la détenue. Pour moi, c'était vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Et la dernière, mais là, c'est plus une question au clin d'œil que je fais à tous les invités pour le coup, c'est Pitch ou banane.

  • Speaker #1

    Je vois le clin d'œil, Gwénaël. Donc je dirais Pitch, parce que je n'ai pas de rapport particulier avec la banane, mais avec Peach, oui, évidemment, Pitch.

  • Speaker #0

    Et Pitch, et qui nous réunit d'ailleurs, on ne s'y avait pas eu Pitch, d'ailleurs on ne serait pas là en face de l'autre aujourd'hui, parce que votre première rencontre s'est produite quand on était à la recherche d'un stand original, on parlait de faire des choses différentes, et à l'époque on cherchait un stand un peu original pour la marque Peach, on avait trouvé un stand grâce à toi. en forme de ballon de basket, tout vrai comme ça, qu'on a été chercher à Marseille. Je me rappelle d'ailleurs un déjeuner, parce que les relations c'est aussi les hommes, les relations humaines, et un déjeuner qu'on a eu à Marseille, dans une petite calanque qui a cédé des relations durables. On repasse aujourd'hui un podcast ensemble. Alors c'est la conclusion, je vais te souhaiter, je vais surtout te remercier vraiment du moment passé ensemble qui était vraiment extra, et j'imagine que... Tous les auditeurs et auditrices vont y trouver leur compte parce qu'il y a eu plein de choses intéressantes et s'inspirer des quelques messages clés que tu as pu donner.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Sylvain. Merci pour ton invitation. C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir partagé. J'invite tous ceux qui vont nous écouter à s'abonner à la newsletter. Comme ça, en exclusivité, ils reçoivent l'information du nouvel invité et ne pas hésiter à interagir sur les différentes plateformes. Il y a plein de sujets passionnants. Il y a encore plein d'invités à venir. Et comme l'épisode va sortir dans les semaines qui viennent, je vous souhaite aussi de bonnes vacances à toutes et tous. Et puis Pascal, on se retrouve bientôt, j'espère.

  • Speaker #1

    À très vite, Kwanen. Merci. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Pascal Biojout, Expert en Sportainment - Les Athlètes de l'Entreprise


Comment le sport peut-il transformer la manière dont nous gérons nos entreprises ? Dans cet épisode captivant de Les Athlètes de l'Entreprise, Gwénaël Sinquin, dirigeant de Lodaël et fondateur du Campus Club Formation, reçoit Pascal Biojout, un expert en sportainment et marketing sportif qui a su allier passion et profession. Depuis la création de son agence Sport Plus Conseil en 1996, Pascal a fait face à de nombreux défis tout en célébrant des réussites éclatantes, notamment l'organisation d'événements emblématiques tels que le All-Star Game de la LNB et les Opens WTA de tennis.


Au fil de la conversation, Pascal nous plonge dans un univers mêlant sport et entreprise, soulignant l'importance des valeurs sportives dans le monde professionnel et comment ces valeurs peuvent influencer le leadership inspirant et les pratiques managériales d'aujourd'hui. Il partage également son point de vue sur l'impact des réseaux sociaux dans la communication autour des événements sportifs, un sujet d'une pertinence croissante à l'ère numérique.


Pascal insiste sur la nécessité d'anticipation, de créativité et de rigueur pour exceller dans le domaine du management sportif et de l'événementiel. Ces qualités sont essentielles non seulement pour les athlètes, mais aussi pour les dirigeants d'entreprise souhaitant maximiser la performance des entreprises dans un environnement compétitif. À travers ses témoignages sportifs et ses expériences, il nous rappelle que l'effort et l'esprit sportif sont des atouts majeurs pour réussir.


Ces échanges riches font de cet épisode un incontournable pour tous ceux qui souhaitent comprendre comment les athlètes inspirants peuvent influencer le monde de l'entreprise.


Rejoignez-nous pour découvrir comment transformer votre approche du management, et intégrer les enseignements du Campus Club Formation dans votre quotidien professionnel. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleurs et de vous inspirer des athlètes qui redéfinissent les standards de la réussite !



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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et tous, je suis ravi de vous accueillir pour le podcast Les athlètes de l'entreprise. Je suis Gwénaël Sinquin, je suis le dirigeant de Lodaël qui a créé le Campus Club Formation, qui est le sponsor du podcast du jour. Campus Club Formation, c'est un programme de formation et d'accompagnement sur les domaines mentaux et physiques, des activités physiques au service du développement personnel et professionnel. Et donc, le podcast est maintenant en place depuis quelques semaines. Et vous pouvez évidemment, comme tous les podcasts, vous abonner sur Spotify, sur Apple Podcasts, etc. Alors, dans l'épisode précédent, nous avons eu le plaisir d'accueillir Géraldine Nicolle, qui est une aventurière et une entrepreneuse de Vannes, même si ses origines sont ailleurs, mais ça fait des années maintenant qu'elle est à Vannes, et qui a su puiser dans sa force intérieure grâce à des voyages, des épreuves sportives. participante à l'émission Koh-Lanta, assez connue, où elle a gagné l'épreuve des poteaux en 2022, et elle a partagé à la fois sa carrière professionnelle et sa carrière un peu sportive et aventurière. Et je vous invite à écouter cet épisode. Et aujourd'hui, on a l'immense chance d'accueillir dans le podcast Pascal Biojout, avec un immense plaisir. Pascal est un expert en sportainment, en stratégie événementielle et en marketing sportif. Il est à la tête aujourd'hui de Sport Plus Conseil depuis 1996. C'est d'ailleurs à cette occasion-là qu'on s'était croisés. On a le plaisir de se retrouver aujourd'hui au travers du podcast. C'est aussi un avantage du podcast de revisiter le passé et les gens qu'on a appréciés. Et donc Sport Plus Conseil est une agence spécialisée dans la conception et l'organisation d'événements sportifs. On va développer ça évidemment durant les 45 minutes que va durer ce podcast. En tout cas, Pascal, bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour Gwénaël, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, on parle du sport, de l'entreprise. Toi, tu as l'avantage d'avoir une double casquette de patron d'entreprise d'un côté et d'aller chercher dans le sport un point d'activité. Alors, je t'avais, comme c'est le cas à chaque fois, demandé de me faire ta bio. Alors toi, la particularité de ta bio, c'est que tu parles d'abord de ce que tu fais. plutôt que de ce que tu es. Donc, on va découvrir aussi ce que tu es au travers de ce podcast-là, mais au travers de Sport Plus Conseil, énormément d'événements, puisque avec plus de 30 ans d'expérience, 300 événements organisés. Ce que je ne savais pas, d'ailleurs, même si je suivais un peu tes activités, c'est que c'est Sport Plus Conseil qui a organisé le plus grand nombre d'événements à l'Accord Arena de Paris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une petite fierté, ça, d'ailleurs. On connaît cette salle comme notre poche. personnellement j'adore cette aréna parce qu'il y a une atmosphère très très particulière

  • Speaker #0

    34 productions alors moi je te connaissais je ne savais pas déjà que tu avais effectivement organisé beaucoup de choses à l'accord aréna de Paris mais dans le registre du basket parce qu'on s'était rencontré dans ma carrière ma courte carrière autour du basket professionnel et je savais que tu étais le créateur du All Star Game Paris qui est quand même un événement majeur en France J'ai découvert aussi que c'était le deuxième plus grand All-Star Game du monde après la NBA, avec encore 330 000 spectateurs cumulés et 22 éditions consécutives à guichet fermé.

  • Speaker #1

    À guichet fermé, oui absolument.

  • Speaker #0

    Super événement, mais tu n'es pas que dans le basket, même si on a un ballon de basket ici. Il y a quelques indices ici un peu à côté de moi, on va y revenir. Mais tu as également créé deux Open WTA, c'est le circuit… professionnelle mondiale de tennis féminin, en particulier l'Open de Limoges et de Lyon, deux Opens qui sont à la WTA, avec évidemment un très bon niveau. Et donc ça, c'est quand même aussi un point important. Et d'ailleurs, on le verra ensuite, mais tu as aussi accompagné Caroline Garcia à titre plutôt individuel sur son image. C'est à la fois un événement et...

  • Speaker #1

    Une exception à la règle d'événements sociaux, c'est un cas particulier, car Robin ne pourra en parler.

  • Speaker #0

    Oui. Parfait Alors mise en place également et présentation des matchs en France des équipes de France masculines et féminines de handball avec 120 matchs dans plus de 40 arénas on sait aussi avec la puissance du handball évidemment le basket qui est le deuxième sport collectif en France après le football mais le handball n'est pas très loin derrière et puis ici 89 matchs une scénographie retransmise dans 182 pays et le padel qui est aussi une activité qui monte en France Je suis joueur occasionnel de padel d'ailleurs et d'ailleurs à Vannes, il se monte un nouvel établissement. Nouvel établissement avec 4 ou 5 terrains couverts, ça se développe et vous, vous avez l'organisation de l'étape française. du circuit mondial de padel avec le world padel tour alors événement et là je fais référence à l'affiché la clé derrière là pour le coup les jo paris et on reviendra aussi parce que ça ça a excité ma curiosité on va dire ça comme ça et donc on y reviendra au travers des questions tout à l'heure mais donc directeur du groupement talent pour paris 2024 en charge des animations et de la fan expérience sourcing et coordination de 400 artistes événementiel sur 21 sites officiels, 600 sessions sportives, les chiffres sont incroyables, font rêver. Et de Gala, qui interprète Freak from Desire, qui était, je crois, l'équipe de France de foot à une année, et en finale du football, et à Sadek Beraba et de sa pyramide humaine, 64 danseurs pour les finales de basket.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'était une base évidentielle incroyable, on y reparlera. Pour conclure, sur d'autres opérations, d'autres coopérations, donc des événements comme la scène Marathon 76, le trophée BNP Paris-Bas de la famille, autour du tennis, là, pour le coup, la Golden League de Hand, qui est un tournoi amical international de Hand. Alors, la collaboration aussi avec des grandes marques, ça fait rêver, crofouelle. Nike, BNP Paris-Bas, NJ, Disneyland Paris, Rolex, Etam. pour revenir probablement proche du tennis ou du padel, et puis également des collaborations avec des collectivités territoriales impliquées dans le développement et la promotion du sport. Et tu l'as dit tout à l'heure, Caroline Garcia, juste peut-être, comme on en a parlé l'un, alors pourquoi tu as dit que c'était une particularité ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, c'est tout simple. Caroline Garcia, c'est juste une histoire humaine. J'ai eu l'occasion de lui donner sa première wildcard en tant que directeur de tournoi. dans sa carrière professionnelle sur le circuit mondial. Elle avait 16 ans. Et de là est née une affinité avec la famille, avec elle, parce que j'avais trouvé que cette jeune fille était différente, avec d'abord une très belle éducation, et il y avait quelque chose. Et donc, on est devenus proches avec la famille, et on a transformé cette amitié, en fait, en relation professionnelle quelques années plus tard, pour accompagner Caroline sur la dimension... gestion de l'image, c'est-à-dire partenariat privé, relations presse, médias sociaux. Et c'est quelque chose qu'on ne fait pas, qui est fait habituellement, puisque notre cœur de métier, c'est l'événementiel. Mais là, on a fait une exception parce qu'il y avait un contexte qui était la personnalité de la sportive, en l'occurrence. Voilà, et donc j'ai suivi ça à titre personnel pendant plusieurs années. c'est une expérience intéressante, mais ce n'est pas notre métier, c'est un métier à part, qui souvent est très chronophage, et il peut engendrer des frustrations, parce que les sportifs de haut niveau sont dans un autre monde, souvent un peu décrochés des réalités, et donc ça peut être un peu frustrant, ce qui n'a pas du tout été le cas avec Caroline.

  • Speaker #0

    Il y a une dose d'humanité aussi qui a été prise, puisque c'est lui qui est rentré en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Exactement, et on l'a fait aussi avec Joe Lefritz-Songa pendant deux ans, deux ans et demi ou trois ans. Mais là aussi, il y avait un contexte, parce que Joe voulait organiser des camps de tennis. Et dans le basket, il y a beaucoup de camps de basket. Et il nous a demandé de transférer cette expertise pour créer des camps de tennis à Lyon, ce qu'on a fait avec lui. Puis on a découvert une personnalité. hyper attachante, hyper simple, etc. Il nous a demandé là aussi de s'occuper de lui pendant trois ans, ce qu'on a fait. Mais ce sont des seules exceptions.

  • Speaker #0

    C'est des rencontres, comme on a pu se rencontrer aussi à une époque. Allez, on attaque la série des questions. Première question, on a découvert tout ce que vous faites avec Sport Plus Conseil. Ça incite notre curiosité. Est-ce que tu peux nous parler de ton... ton parcours et comment tu es arrivé à créer en 1996 cette société-là, Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bon, c'est à la fois simple, mais je ne vais pas faire toute ma carrière qui est assez longue. Simplement, il y a un peu de latavisme, évidemment, puisque je suis tombé dans la marmine du sport quand j'étais petit, on va dire ça. Mon père est un des deux dirigeants fondateurs du Limoges CSP et qui a accompagné la croissance du club dans les années 80 avec... L'économie des champions de France, plusieurs Coupes d'Europe gagnées, il a participé à la création de la Ligue Nationale de Basket, et moi, tout naturellement, j'ai été baigné dans cette culture de club sportif, du sport du basket, mais du sport en général, et j'ai voulu en faire mon métier. D'abord, avant de faire son métier et ses études, je faisais des études d'économie. J'avais un sujet de mémoire à choisir et j'avais choisi le sponsoring sportif. Alors, ça remonte, Gwénaël, à 1983. Et je me suis passionné pour le sujet à tel point que j'ai été publié chez Dalloz. Après une rencontre avec un de mes mentors, Jean-Pierre Caracchio, qui est le directeur du Centre de droit de commune du sport. Et ce bouquin est devenu le premier bouquin en langue française traitant du sponsoring sportif. J'avais 23 ans. Donc, j'ai voulu travailler dans cet univers, mais qui n'était pas mature. Donc, moi qui suis assez cartésien, j'ai eu un peu peur. Il ne faut jamais avoir raison trop tôt, en fait. Donc, je ne me suis pas trop lancé. Et puis, j'ai continué ma voie dans l'univers économique et qui m'a bien servi d'ailleurs pour la suite. Et puis, à 30 ans, j'ai créé mon entreprise. notre première entreprise s'appelait Win Basketball, qui était mon sport prédilection, et aussi parce que l'intuition était que le basket allait se développer, et c'est ce qui s'est passé. On a créé Win Basket en 90, il y a eu la Dream Team de Barcelone en 92, la seule vraie Dream Team, avec Michael Jordan, Larry Bird, etc. Mush, champion d'Europe en 93,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    et vraiment, le basket était le deuxième sport, après le foot, avant le rugby, en termes de sport de club. Et puis après, l'intuition, c'est que ça allait un peu s'essouffler, pas s'effondrer du tout, mais s'essouffler. Et je ne voulais pas mettre tous mes œufs dans le même panier, être pluridisciplinaire. Puis ça m'intéressait aussi d'aller sur d'autres territoires. Et donc, j'ai créé Sport Plus Conseil en 1996, qui est le Sport Plus Conseil d'aujourd'hui, près de 30 ans après.

  • Speaker #0

    Et l'ADN de départ, c'était quoi ? Tu as eu l'idée, parce qu'il y a plein d'entrepreneurs qui nous écoutent. Mais comment avez-vous eu l'idée ? spécifique de Sport Plus Conseil ? Tu t'es dit, je change, alors Winsport a une activité un peu différente, mais voilà, l'idée de départ.

  • Speaker #1

    En fait, à travers ma première expérience sur Winsbasket, qui était beaucoup de régie commerciale de club, j'ai appris à travailler et à comprendre les philosophies de dirigeant de club, où tu le sais, souvent, c'est jamais assez, il y a beaucoup d'irrationalité, et à un moment donné, je me suis dit, ce qui serait peut-être bien, c'est qu'on fasse nos propres événements, que je puisse piloter mes propres événements, prendre mes propres décisions. Et après, si ça ne marche pas, ce sera notre faute. Et si ça marche, ce sera grâce à nous. Mais au moins, on va aller au bout de nos idées sur l'événementiel, sur du basket, sur du tennis, sur d'autres disciplines. Voilà, c'était ça, en fait. Créer nos propres événements, être producteur.

  • Speaker #0

    Et en quoi le table des athlètes dans l'entreprise, c'est à la fois les athlètes dans l'entreprise et dans le sport, et le sport en général, en quoi le sport peut être un outil efficace pour la performance et la cohésion des entreprises ? Tu démarches des entreprises en leur disant, venez sponsoriser mon événement. Comment tu arrives ? Quels arguments tu peux déployer ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Alors, là, on parle de la pratique du sport en entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors non, les valeurs du sport en général. C'est dit, il y a les valeurs du sport en général.

  • Speaker #1

    Alors, les valeurs du sport, c'est un peu un lieu commun, mais je pense que c'est une vraie réalité. Les valeurs du sport, tout le monde les connaît. C'est l'ambition, c'est le travail, c'est le dépassement de soi, c'est des valeurs collectives, c'est le fair play. Enfin, il y en a mille. Il y a la multiculturalité. Aujourd'hui, il y a un exemple que je cite qui est, pour le coup, c'est du basket, ça reste du basket, c'est le Paris Basket avec une vision de son président David Kahn qui a été... Créer, implanter un club de basket à Paris, il y a eu de nombreuses tentatives. Les gens, ils allaient toujours à Coubertin, à l'ouest de Paris. Je ne vais pas à Coubertin, je vais à Carpentier, ce n'est pas très sexy, dans un quartier plus populaire, multiculturel. Et aujourd'hui, qui porte ses fruits avec une salle d'Adidas Arena qui est un peu le place to be, une place réussie. Donc ces valeurs-là, le sport véhicule de vraies valeurs. Ce n'est pas très compliqué de faire partager ça à des responsables de leur entreprise ou des directions de marketing, à condition, on va en parler bien sûr, qu'il y ait du sens. Il faut donner du sens à tout ça.

  • Speaker #0

    C'était l'objet de la troisième question. On parle de marque employée aujourd'hui pour les entreprises, pour renforcer son image de marque. Donc toi qui es patron d'une boîte de marketing sportif, euh bah... Quel levier, quel développement, quelle image de marque ? Est-ce que tu as des choses à partager sur le sujet ?

  • Speaker #1

    Je pense que pour une entreprise, pour une marque, il y a deux objectifs. C'est l'image de marque, mais aussi la notoriété. Et des fois, on peut avoir les deux. Des fois, on peut avoir un peu plus besoin de revaloriser ou valoriser son image ou un peu plus besoin de développer ou d'accompagner sa notoriété. Et donc ça, les réponses dans l'univers sportif, elles existent. Évidemment, si je prends un exemple avec une entreprise controversée en France, à tort ou à raison, c'est Total Energy. Total Energy... Elle était le premier partenaire potentiel de Paris 2024 et a été retoquée par la ville de Paris sous les considérations politiques. Aucun jugement de valeur là-dessus. Et Total Energy aujourd'hui, en France, est partenaire de deux esports les plus populaires, que sont le rugby, partenaire du top 14, partenaire d'une section pannoise. qui, déclinant beaucoup d'opérations sur le terrain avec des équipes de jeunes, est partenaire d'une équipe du Tour de France. Et aucune critique là-dessus. Et donc quoi, Total Energy vient là. Total Energy, tout le monde les connaît. Ils ne vont pas vendre forcément plus d'essence en faisant ça.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    En termes d'image, c'est extrêmement porteur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est. Il y a un rayonnement qui se fait de toute façon, et il y a des effets bénéfiques, j'imagine, aussi à l'intérieur de l'entreprise, sans parler de l'image de marque.

  • Speaker #1

    La dimension interne est très importante, évidemment. Il faut qu'on va en parler peut-être après. Il faut qu'il y ait des zones internes. Autre exemple, rapidement, avec Roland Garros, qui est un événement premium, énorme audience mondiale, 700 000 spectateurs, et une nuage premium. Et le partenaire automobile, Il n'est pas une marque premium, c'est Renault. Et Renault est venu sur ce territoire pour rehausser son image auprès du Grand Prix.

  • Speaker #0

    Pour être aspiré par la notoriété, on va dire, aspiré par la notoriété du tournoi.

  • Speaker #1

    Exactement, notoriété, image. Mais en l'occurrence, je pense que c'est d'image avec la notoriété importante du tournoi. en notoriété, par exemple, encore une fois, il faut chercher des événements populaires comme le Tour de France, mais qui connaissaient AG2 et Arnambial avant que le groupe ne parraine l'équipe de vélo. Aujourd'hui, il y a une notoriété spontanée. Elle est très forte. Le sport a ces dimensions-là et à tout niveau. Là, on parle de gros événements, mais on peut le transposer sur des clubs régionaux, sur des territoires. on a les mêmes mécaniques en termes de développement d'images potentiels et de développement d'autorité potentielle.

  • Speaker #0

    On peut adapter, il n'y a pas que le haut niveau, c'est ce que tu dis aussi, ça nous parle du haut niveau, et tu as travaillé sur des compétences de haut niveau pour le coup, mais dans les clubs,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'il y a aussi. Non, mais les clubs, je pense que des entreprises ou des PNU, etc., sur des territoires, peuvent tenir les mêmes effets. avec des investissements moindres, mais sur des territoires qui les intéressent.

  • Speaker #0

    Si, justement pour aller plus loin dans ce sujet, si je suis patron de PME et je me dis, tiens, j'ai envie d'accélérer dans ma communication et pourquoi pas aller vers un partenariat sportif, quels conseils tu pourrais donner à ces dirigeants ? Alors, on a vu peut-être de très belles marques, mais comme tu le dis aussi, il n'y a pas que les compétitions prestigieuses, il y a d'autres choses. Quel conseil, de manière générale, tu pourrais donner à un entrepreneur qui se dit « Tiens, moi, j'ai envie d'exploiter l'image du sport et puis d'en faire quelque chose d'intéressant dans mon entreprise ? »

  • Speaker #1

    Il y a 15 ans, je n'ai peut-être pas mis ça. Ma première réponse, je pense qu'il faut, et on l'a effleuré tout à l'heure, c'est qu'il faut la décision de le terme. Quand j'ai démarré, il y a longtemps, on parlait de danseuse du président. Il me perd. Alors aujourd'hui, je ne dis pas qu'il n'y a pas dans les entreprises des choix parce que le responsable d'une entreprise aime telle ou telle discipline. Mais si c'est le cas, en tous les cas, ça ne peut pas se faire s'il n'y a pas l'adhésion interne, si on n'entraîne pas un mouvement en interne des collaborateurs qui adhèrent à ce projet-là, pour pas que ce soit clivant. Et ça, c'est très important. Et donc, la corrélation de ça, c'est que, on l'a aussi un peu effléré tout à l'heure, c'est de donner du sens à un investissement. c'est-à-dire expliquer pourquoi en quoi c'est bénéfique pour l'entreprise de faire ça, que ce soit en termes d'image, de notoriété, d'hospitalité, en termes de réseau par exemple. Il y a plein de raisons objectives d'investir dans le sport. Et puis peut-être le troisième conseil, c'est quand on achète des droits pour un euro, il faut garder un euro. pour les activations et le faire savoir. Ça, c'est la règle d'or qui existait il y a longtemps, qui existe toujours aujourd'hui, mais peut-être encore plus aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Encore plus parce qu'il y a de nouveaux médias. On y reviendra aussi, mais à l'époque, c'était les médias traditionnels, la presse, les médias publicitaires traditionnels. Aujourd'hui, il y a un truc qui s'appelle les réseaux sociaux et le digital. On en reparlera d'ailleurs tout à l'heure lors d'une prochaine question. ton aïa sportif ou activité populaire efficace que tu recommandes parce qu'il y a plein de choses dans les événements mais est-ce qu'il y a des choses que tu recommandes plus alors sans dire il faut aller au basket il faut aller au foot ceci ou cela mais globalement qu'est-ce que tu recommanderais non je n'ai pas il n'y a pas de recommandation a priori pourquoi

  • Speaker #1

    parce que parce que sous l'angle sport c'est multidimensionnel ça peut être un événement one shot dans un événement one shot un événement de voile ou de tennis, ce n'est pas la même chose. Ça peut être un sportif individuel, on l'a dit tout à l'heure. Ça peut être une équipe de sport collectif. Ça peut être un naming de stade. Ça peut être... Il y a énormément de choses. Je crois qu'avant de faire une recommandation, il faut une consultation, comme c'est le docteur. Un diagnostic. Oui, un diagnostic, exactement. C'est logique. En analysant, en fait... Euh... de quel type d'entreprise il s'agit, quels sont ses objectifs, ses cibles. Et en fonction de ça, là, on peut établir une recommandation sur tel ou tel support dont je viens de parler. Voilà. Et c'est impossible de dire comme ça a priori. Voilà. Moi, je vois plus tôt là ou plus là, sans vraiment connaître les objectifs. Et aussi la culture d'entreprise. À chaque fois qu'on rencontre une entreprise, on essaie de comprendre ça aussi pour que ce qu'on leur propose corresponde bien à ce qu'ils recherchent peut-être sans le savoir d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est le métier ce que tu décris là quelque part, je le vois comme ça, c'est le métier d'un bon dirigeant d'une boîte de marketing sportif, c'est justement de comprendre avant d'aller proposer sa prestation, c'est aussi de comprendre l'entreprise et les attentes de l'entreprise et les besoins de l'entreprise pour trouver ce qui va le mieux correspondre. Oui,

  • Speaker #1

    et puis sachant que le sport a quelque chose de très particulier, c'est que le sport, quand on choisit de soutenir par exemple un club, un sportif individuel, etc., le sport, il y a un aléa. Ce qu'il n'y a pas dans les autres univers. Et tout le monde ne peut pas gagner. Il y a forcément un vainqueur et puis un dernier. Voilà, il y a des hauts et des bas. Et ça, il faut l'avoir en tête lorsqu'on est dans l'univers du sport. Il faut accepter ça. et également le valoriser. Donc, c'est là aussi où des experts comme nous, des agences comme nous qui connaissons notre média sportif pourront, je pense, apporter des bons conseils avec des bonnes pratiques aux marques.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé d'évolution, par exemple, au digital, mais globalement, ta vision, justement, de... L'évolution, on voit que le basket a franchi des étapes avec les All-Stars que tu as pu faire, les performances au JO, des clubs français qui commencent à être dans les top clubs Euroleague. Il y a une vraie accélération dans le basket, de manière générale, sans parler uniquement du basket, mais dans l'évolution, dans les années qui viennent. Comment vois-tu en France ? On disait qu'en France, on n'est pas tellement supporter. en France quand on... Quand une entreprise s'associe, sponsorise un club, ici on a, ça date d'ailleurs du RCB, dans le rugby ici à Vannes, mais on dit parfois les salariés, tu l'as expliqué, c'est la danseuse du président. Alors c'est une vieille formule, mais quelque part, parfois intégrée malheureusement par les salariés. Comment tu vois l'évolution de tout ça dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Non, pour rebondir sur ce que tu viens de dire, je pense qu'il faut un équilibre, un juste équilibre. Et à ce moment-là, ça se passe plutôt bien dans les entreprises. une évolution. Non, c'est plutôt l'évolution de l'offre de sport. Il y a un peu des effets de bascule générationnel, qu'on le veuille ou non. On a des nouvelles pratiques, du sport nouveau. Pour moi, je ne vais pas me faire beaucoup aimer de cet univers-là, mais le e-sport... Pour moi, c'est la frontière entre le sport et une autre pratique. Mais c'est quand même considéré comme du sport. Le parcours, c'est parcours d'obstacles, urbains, etc., qui ont beaucoup de succès avec des tournées qui se montent et qui vont se monter. Il y a le MMA, par exemple. qui a un succès considérable au niveau ticketing donc voilà je pense qu'il faut intégrer d'une part l'attrait du public du grand public et pour le e-sport et la MMA c'est considérable et pas comme si ça n'existait pas après on aime ou on n'aime pas c'est autre chose mais il y a des tendances de consommation du sport et donc des répercussions forcément sur la vision de l'entreprise ou des annonceurs par rapport à ça. Puis il y a, d'un autre côté, ce qui n'a rien à voir, mais qui, je pense, est assez préoccupant, c'est les calendriers dans le sport de haut niveau. Les compétitions qui deviennent totalement démentielles, avec à terme, pour moi, un vrai risque de lecture, enfin, pas de lecture, mais de valeur apportée à chacun de ces événements, parce qu'il y a une dilution, forcément. On le voit là, Coupe du monde de foot des clubs beaux, chacun peut en passer ce qu'il veut, mais ça ne s'arrête jamais. Et donc, il y a une dilution de la valeur. Et donc, dans les tendances de fond, je pense que ces deux aspects sont à regarder de près et on peut retrouver ça partout, dans tous les univers, le tennis, le basket, le hand, etc. Les athlètes se plaignent à juste titre. Et s'il y a des problèmes avec les athlètes, il y aura des problèmes sur la qualité et il y aura un problème de partenariat.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Tout le monde en paye les pots cassés. L'athlète le premier, enfin les athlètes les premiers et ceux qui sont associés justement.

  • Speaker #1

    Mais le monde montre, si on vient de faire faciliter l'adaptation.

  • Speaker #0

    Alors, c'est un monde du sport professionnel et un monde assez impitoyable. Comment on arrive à durer dans le marketing sportif ? Parce que c'est un milieu où il y a... C'est des entreprises qui disparaissent. Comment on arrive à travailler dans la durée ? Pareil, je pense à des auditeurs et auditrices qui ont des business peut-être un peu différents ou qui sont cycliques comme ça. Comment on arrive à perdurer 30 ans dans le marketing sportif comme toi avec Sport Plus Conseil ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est une bonne question. C'est d'ailleurs une petite fierté d'avoir cette pérennité. Là, je pense que c'est comme dans toutes les entreprises. Il ne faut pas vendre ce qu'on n'est pas capable de livrer. Donc, il faut livrer sur ce qu'on s'est engagé à livrer. Il faut être rigoureux, créatif. Se lever le matin, j'ai dit toujours, quand j'ai un stagiaire qui arrive, j'adore avoir des jeunes comme ça qui viennent pour six mois partager une expérience, mais je leur dis, sur le temps de la boutade, quand tu te lèves le matin, quand tu te rases, tu dois réfléchir à ce que tu dois apporter de plus, apporter de mieux. Être créatif, c'est ça, la créativité et la rigueur. J'ai une réputation dans l'entreprise qui est…

  • Speaker #0

    Je te connais encore, je te confie la…

  • Speaker #1

    Je pense que pour livrer des choses qui paraissent spontanées et qui offrent du plaisir aux gens, il faut une préparation sans faille. Donc, je pense que c'est un des secrets de la longévité, c'est ça. Et puis, c'est aussi… tu sais Notre univers, il fait rêver des gens, il brille, c'est un peu le showbiz, on a l'impression qu'on vient travailler chez nous, on va faire un contre-mai contre Michael Jordan, faire nos sets contre Federer, non, non, c'est pas ça, c'est du sang, de la sueur et des larmes, mais au final, on livre du bonheur, et puis après les équipes, quand le rideau tombe, tout le monde pleure, et on repart. Donc, je pense que ça, ce mélange de rigueur, de sérieux, de passion, fait que ça se ressent et nos clients sont fidèles. Et puis, on arrive à rebondir année après année.

  • Speaker #0

    Je me rappelle bien la phrase exacte de Napoléon, mais qui dit que la réussite, elle est dans les détails.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est totalement transposable, voire plus dans notre événementiel. Et c'est ce que je dis toujours aussi. quand quelqu'un arrive dans l'entreprise, c'est très frustrant parce que tu peux travailler pendant six mois en préparation d'un événement, avoir dans les bons couloirs de neige. Si tu n'as pas soigné les détails, c'est ça qui va se voir. Et au final, tu vas avoir ces remarques négatives alors que tu as été bon sur 95%, mais les 5% d'émergents. Et donc ça, c'est très important.

  • Speaker #0

    C'est notre métier. L'entité sur le papier, c'est-à-dire l'événementiel, c'est sympa, on croit les joueurs, les sportifs, etc. Et on se rend compte que ce qui va faire la réussite de tout ça, c'est quand même l'organisation et la préparation et une grande rigueur.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est une très grande rigueur, comme dans tous les entreprises, mais avec cette notion-là aussi d'aléa, parce qu'on est en direct, parce que l'événement se passe, à ce moment-là, il n'y a plus de filet, donc il faut avoir à peu près tout sous contrôle. Et avec une grande capacité d'adaptation, je pense que si mes confrères écoutent, ils ne me contrediront pas.

  • Speaker #0

    L'adaptation, et d'ailleurs, ça fait sens avec la question suivante. On m'a évoqué ça tout à l'heure, la communication qui changeait, en particulier avec les réseaux sociaux. Donc la technologie, le digital, qui impacte quand même drôlement aussi la communication, évidemment. Et puis les programmes... Youtube proposes aux partenaires, ça fait aussi partie certainement en partie prenante des contrats que tu passes avec les entreprises. Quel rôle joue aujourd'hui cette technologie, les réseaux sociaux, de manière générale le digital, autour des partenariats sportifs ?

  • Speaker #1

    Là aussi, on est d'accord ou on n'est pas d'accord, mais c'est un rôle essentiel, émergent, invasif. Lorsqu'en tennis, tu discutes avec un responsable marketing, une direction de marketing pour un joueur ou une joueuse, sa première question, c'est « il a combien de followers ? » La première. Et ça remonte à une dizaine d'années. C'est vraiment ça. Et donc, il y a une joueuse qui s'appelle Krasikova qui a gagné… Wimbledon, l'année dernière, elle le dit aujourd'hui dans le journal L'Équipe, elle s'exprime et elle dit « j'ai que 140 000 followers et je n'intéresse personne » . Voilà, donc c'est par exemple pour répondre à ta question, avec cette dimension des réseaux sociaux qui est considérable, et nous on doit évidemment accompagner ça, et c'est normal, avec… des community managers qui font vivre les événements, qui font vivre les partenariats avec des gens là aussi sérieux parce qu'on doit faire attention à ce que l'on écrit, à ce que l'on poste sans être excessif, mais en étant quand même pertinent et en accrochant parce que c'était l'ADN des réseaux sociaux. Et donc avec une attention... particulièrement importante à travers le sport féminin à dimension féminine là on voit qu'il y a énormément d'accès énormément d'abus sur l'image de la femme etc ou là de mon point de vue il faut faire il faut faire très attention très

  • Speaker #0

    attention et comment tu as au niveau d'une entreprise comme la tienne et donc tu en charges et la communication que tu disais taux d'événement comment en tant que toi patron de la boîte t'assures justement que le community manager est aligné par rapport à toi. Comment tu fais ? Parce que quand je suis une entreprise aussi, si je suis une entreprise, une serbe d'entail, je peux organiser des événements qui sont vus, su, etc. Et pour, on va dire, j'aime pas du tout le mot contrôle, mais on va dire pour coordonner la communication. Non,

  • Speaker #1

    c'est une bonne question, d'autant plus que nous, quand le sport, ça se vit dans la spontanéité. Des fois, il y a des résultats sur lesquels il faut réagir immédiatement. En ce moment, c'est le cas. Il y a des activités de tennis ou de basket, etc. Et on se demande de réagir à ce qui se dit. Et donc là, tu ne peux pas être derrière le community manager en disant « attention à ce que tu écris » . Non, je pense qu'il y a là aussi un brief, là aussi la qualité des personnes avec qui on travaille, c'est important, la confiance mutuelle qu'on doit avoir ensemble et surtout le brief et l'état d'esprit général, justement sur... Là, jusqu'où on peut aller, on ne peut pas aller. Jusqu'à maintenant, ça s'est très bien passé. Je pense que ça tient aussi à la qualité des personnes avec qui on collabore.

  • Speaker #0

    La première, la meilleure chose, c'est d'engaucher des personnes compétentes. Compétentes où on a des coétions en plus.

  • Speaker #1

    Compétentes, il y a la compétence, il y a la loyauté, il y a la rigueur. Voilà, tous ces éléments-là qui se complètent en fait.

  • Speaker #0

    On a parlé des événements qu'on a évoqués. en listing au début quand vous en faites beaucoup mais si on revient aux événements que vous organisez événements majeurs et voilà la question c'est une double question mais voilà vous faites beaucoup d'événements importants mais est-ce qu'il y a des événements qui t'ont plus marqué voilà sur la longue liste qu'on a fait non

  • Speaker #1

    je te l'ai dit j'ai fait 300 événements de toute taille de toute nature etc donc à chaque fois c'est... C'est une fois que c'est terminé, on a les yeux mouillés parce que ça a été dur. On a qu'une hâte, c'est de recommencer. Je pourrais parler des Jeux Olympiques, évidemment, c'est l'événement absolu. Mais c'est le All-Star Game de basket, c'est vraiment ça. Parce que tu connais cet univers, c'était un peu... Mais à l'époque, on s'est rencontrés, je pense. On avait avec mon partenaire Nike de l'époque... On voulait faire l'événement de basket dont on rêvait un peu. C'est-à-dire casser les codes. En allant à Bercy, entre Noël et le 1er janvier, pour faire un All-Star Game sans stars. Et donc on nous a dit... C'est tout. Oui, parce qu'il faut bien le remettre dans son contexte de l'époque. Il ne se passait rien entre Noël et le 1er janvier. 15 000 personnes à Bercy, c'était pour du basket. Mais nous, on voulait avoir carte blanche pour mettre nos idées en place et proposer quelque chose qui fonctionnerait en ayant beaucoup de qualité. La première année, on a fait 6 000 spectateurs, 5 000 invitations, 11 000 personnes. financièrement, ça a été compliqué. Et à partir de la deuxième année, c'est parti. Et on a fait guichet fermé depuis cette deuxième année, 2003. Et ça continue aujourd'hui, c'est une success story. C'est un événement précurseur, je pense, dans le sportainment. Et ça, voilà, cet événement, j'ai quand même beaucoup d'affection. Et c'est un événement qui me tient beaucoup à cœur.

  • Speaker #0

    Ça fait sens par rapport à... une technique commerciale ou marketing qui s'appelle l'USP, Unique Selling Product. Quand je donne des cours parfois à l'université, c'est des choses que je partage avec les étudiants, d'aller chercher justement quelque chose de différent. Comme tu le dis, entre Noël et le 1er de l'an, les événements, ça a tendance à changer aujourd'hui, mais à l'époque, effectivement, c'était une révolution complète, un événement sportif.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas hésiter à casser les codes en restant... Dans ce qu'on fait, on ne pouvait pas faire du cirque. On savait où on voulait aller. On a réussi cette opération. C'est super.

  • Speaker #0

    Tu as évoqué les JO. Je comprends que ton attachement au basket fait que l'événement que tu ressors là, c'est l'All-Star Game. Pour revenir aux JO, j'ai cru comprendre que tu as été un peu consulté dans l'urgence, même si tu avais déjà travaillé sur des propositions. Tu peux nous raconter ce qui s'est passé. Pour faire un parallèle avec l'entreprise, parce que des fois, on a des dossiers qui se traitent en urgence. Tu peux nous raconter cette histoire-là des JO et nous expliquer comment tu as réussi à prendre ce dossier.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, on s'est rapprochés de Paris 2024 à un moment où il y avait une mission qui n'était pas pourvue qui s'appelait Talent. Talent, c'est quoi ? C'est déployer sur tous les sites olympiques, c'est 700 sessions sportives, c'est 700 événements en deux semaines et demie. Il faut voir la dimension du truc quand même. Déployer des artistes qui viennent, c'est des groupes de danse, c'est Gala qu'on a fait venir la chanteuse pour son titre Free for Desire interprété en live sur la pelouse du Parc des Princes avant la finale. c'est tout un tas d'artistes de différents univers qui sont venus apporter cette dimension de sportainment à l'événement Jeux Olympiques. Et donc, on est rentrés, on est montés à bord, onboarding, puisqu'on a fait le onboarding en avril

  • Speaker #0

    2024. C'était pas en avril 2020 ou 21 ou avant. Non, c'était 24, tu me confirmes.

  • Speaker #1

    Trois mois et demi avant, avec presque une feuille blanche. avec la commande de censer, de contracter et de déployer toutes ces entités. Au final, près de 400 artistes, on a fait près de 200 contrats, et on a livré, et c'était un magnifique événement.

  • Speaker #0

    Et comment tu as réussi, alors justement, dans l'urgence, trois mois et demi avant les JO, tous ces événements, comment tu as réussi ? Qu'est-ce que tu as mis en œuvre pour ONG ? On parle souvent de la gestion de projet, avec des plannings, etc. Qu'est-ce qui a fait la réussite ?

  • Speaker #1

    C'est une équipe commando. Là, de toute façon, en interne, c'était très compliqué. Les collaborateurs étaient... avaient des activités, on ne pouvait pas les... Oui,

  • Speaker #0

    déjà pris, déjà pris. Ils étaient déjà pris,

  • Speaker #1

    donc il fallait recruter. Alors, on a eu la chance, je ne sais pas si la chance, c'est comme ça, de monter une équipe commando d'une petite dizaine de personnes. Et on a trouvé des gens extrêmement compétents, passionnés, engagés. Là, on est toujours sur notre groupe WhatsApp un an après, parce que voilà, c'est des choses qu'on... comme n'oublie pas, tout le monde s'est serré les coudes et là on se rend compte on le retrouve sur certains événements quand on doit aller vite finalement les barrières tombent quand on est soudé et la force de l'événement aussi a permis d'avancer de pouvoir faire ça mais je crois que c'est vraiment l'équipe qui était très complémentaire encore une fois qui s'est très investie qui a vraiment bien travaillé ensemble, qui a permis de réussir ça.

  • Speaker #0

    Tu parles d'un outil WhatsApp qu'on utilise tous pour des groupes d'échange, etc. Est-ce qu'il y a un outil ou une technique que vous avez employé vraiment dans votre pilotage qui a été très court, d'événements majeurs, de multiples événements ? Est-ce que tu as un truc à partager justement ? On a fait une réunion tous les lundis, on se voyait. C'est de savoir un peu comment tu as piloté ça et quelles idées ça peut donner aux auditeurs.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne vais rien inventer. Franchement, si on est allé comme ça, la visio, c'est magique. Et après, on ne peut pas faire que les visios. Mais ça, je n'ai pas la prétention d'apprendre les choses aux auditeurs. Non, non, non. Je pense qu'il faut essayer d'anticiper au maximum les problèmes, de prioriser. les choses très clés, et en l'espèce, c'était le cas. En fait, à trois mois et demi de l'événement, on a priorisé les choses, pas vouloir partir tout de suite dans toutes les directions. Et je pense que c'est une des clés de vraiment essayer de construire briquet après briquet, même si le délai était court. Et puis après, se parler, parce que même si c'était une petite équipe de dix personnes, il faut se parler, il ne faut pas que chacun soit dans son coin. Et ça, c'était un peu mon rôle. de se parler, c'était aussi souvent à la brasserie d'en face, où on se retrouvait à table, une table ronde, pas une table carrée, une table ronde qui est beaucoup plus propice à l'échange, à ce que tout le monde puisse discuter, et puis on repartait de notre déjeuner avec chacun sauvait ce que l'autre allait faire, et repartait avec son objectif. Voilà, c'est des choses tout bêtes, mais toutes simples, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais la table ronde, quand j'évoque ça en formation, c'est pour ça d'ailleurs dans un bureau, il y a un bureau bien fait d'un manager, il faut une table où il a son bureau où il travaille et à côté une table ronde où il va échanger avec ses collaborateurs.

  • Speaker #1

    Non mais on me dit que je suis maniaque mais la table ronde pour moi c'est symbolique et ça n'a rien à voir, c'est très important. Un devoir avec une club carrière.

  • Speaker #0

    Mais c'est dans les petites choses, dans les détails on disait, et la table ronde finalement c'est un détail mais qui sert à la collaboration, aux échanges et en plus autour d'un repas. on est en France donc c'est parfait tu as une anecdote d'ailleurs comme on est sur les JO peut-être tu as une anecdote particulière ou drôle ou voilà partagée il y en a mille des anecdotes mais dans les artistes en fait dans

  • Speaker #1

    le brief on nous avait demandé de créer des leurres en fait d'accord c'est à dire on a créé des faux pierres de coubertin d'accord C'est-à-dire qu'on avait sept pierres de Coubertin, donc on a cassé des artistes, qu'on a grimé en pierres de Coubertin, et qui étaient dans les tribunes. Il fallait trouver où était le pierre de Coubertin dans la tribune du Biche-Volet, sous la Reflèche, dans la tribune de la Natation à la Défense Arena ou autre. Et dans le même esprit, on avait ce qu'on appelle les mopeurs. Les mopeurs, c'est les nettoyeurs de parquets, c'est-à-dire les jeunes, les volontaires. qui sont avec un balai, et puis quand la sueur est tombée sur le truc de judo, ou sur le terrain de basket ou autre, l'arbitre fait rentrer les mopers qui essuient. Et en fait, on avait des faux mopers. C'est-à-dire que c'était des artistes, et en fait, ils commençaient à balayer normalement, comme des volontaires classiques, et au bout d'un moment, il y a une musique qui démarrait, et ça se transformait en une chorégraphie. Et les gens se sont mis à applaudir, etc. Et là où c'est drôle, c'est qu'il y a eu plusieurs... Merci. plusieurs, beaucoup, de retours de presse, un en radio et un du Parisien, je nomme, où le journaliste n'a pas compris que c'était des artistes. Le thème de l'article, c'était une ode aux volontaires qui était brillante, qui pouvait même se transformer. Notre société était assez drôle, mais pour nous c'était une réussite. On était content de l'entraîner, mais après il y a Milan & Got pour les Jeux Olympiques, c'est un événement ultime. Tout le monde l'a dit, mais le vivre de l'intérieur, c'était extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu cette chance-là et toute ton équipe créée pour l'occasion, en quelques jours, j'imagine, une fois que tu as eu cette énorme commande. La dernière question, avant de passer au portrait pile ou face, toujours pour les auditeurs éventuellement qui, demain, souhaitent construire des partenariats. Tu as des sports individuels, comme le tennis. qui peut être aussi en double pour le coup, mais qui sont majoritairement des sports individuels, des sports collectifs d'un autre côté. Est-ce qu'il y a une approche différente ? Est-ce qu'il y a ici, dans l'Ouest, il n'y a pas très loin, au Sable d'Olonne ou à l'Orient, des skippers qui sont des sportifs plutôt individuels quand ils font le Vendée Globe et puis parfois ils sont en équipe ? C'est quoi ta vision ? Si un entrepreneur se dit, tiens, je vais sur un sport, est-ce qu'il y a des difficultés ? Oui.

  • Speaker #1

    On y est dit tout au long de notre échange. Gwénaël, c'est un export à ses spécificités. Non, je le répète, il n'y a pas de conseil. A priori, c'est plutôt en fonction de chacun, de chacun qui est particulier. Il me vient en tête l'entreprise Human, qui sont les agences immobilières. Il y a un réseau de 1000 agences Human en France. Human est partenaire de l'UBB sur le maillot, mais également a armé un... un navigateur qui a participé à la dernière Transat. Donc, on peut aussi faire des choses différentes et complémentaires au final, si on met le rugby, et puis qui est aussi partenaire de l'image en basket, si on met tout ça, je pense que c'est un excellent mix, parce qu'on retrouve un condensé des valeurs du sport, finalement, et avec un vrai fil conducteur.

  • Speaker #0

    Ce que tu dis là, c'est une ode à la diversité. On en a parlé, la richesse de la diversité en début de notre entretien. Et c'est aussi la diversité des épreuves sportives ou des compétitions.

  • Speaker #1

    Sans pour autant saupoudrer. Il n'y a pas pire que le saupoudrage dans notre niveau.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une cohérence. Il faut qu'il y ait une cohérence par rapport à l'identité de l'entreprise. Ce que j'ai très apprécié dans ce que tu as dit au départ, qui est une évidence pour moi. Si on embarque un partenariat, il faut que ce soit aussi avec ses équipes, avec son entreprise. Il ne faut pas que ce soit qu'un choix individuel.

  • Speaker #1

    Je l'ai placé en premier.

  • Speaker #0

    Tout au choc. Allez, juste dernière question avant les portraits de Pilouface. Pour conclure, sur tous les sujets qu'on a abordés, est-ce que tu as un dernier mot ou un mantra, une citation, ou quelqu'un qui t'inspire, qui a inspiré ton quotidien et que tu peux partager un peu en conclusion ?

  • Speaker #1

    Nous aurons beaucoup beau. En fait, on rencontre beaucoup de personnes, des belles personnes, donc c'est difficile de faire comme ça à chaud, ça ne me vient pas en tête. Mais simplement, on l'a dit tout à l'heure, Gwénaël, et c'est pour ça qu'on est là-dessus, le détail, tout est dans les détails, rien que dans les détails. Et on parlait des tables rondes, il y a des symboles dans notre univers de l'événementiel et il faut anticiper. L'anticipation, c'est un mot que je répète encore. permanence en interne, anticipation, créativité, détail. Voilà, avec ça, on peut voyager.

  • Speaker #0

    Ça m'inspire sur l'anticipation, pareil dans les méthodes aussi commerciales. On dit en méthode commerciale qu'il faut aller chercher des objections prévisibles. Ça veut dire qu'à un moment, quand on négocie avec un client, il faut déjà avoir préparé les 5-6 angles, on va dire, d'attaque sur les objections prévisibles. Et effectivement, l'anticipation, la planification, l'organisation, c'est de se dire aussi, si on est partenaire, on organise un événement, c'est de se dire qu'est-ce qui peut se passer et dans telle situation, comment on peut réagir ? C'est ça l'anticipation.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que là aussi, on n'en a pas parlé, mais on gère aussi des situations où on doit faire attention, et c'est très important dans cette dimension, à la sécurité. On est le site unique et du public, sécurité des participants, et ça, c'est... Je ne vais pas me laisser... C'est comme une évidence. C'est aussi en haut de la lise à fil. Il ne faut jamais oublier, on est responsable.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est une chance. Bien sûr. Allez, on passe pour conclure l'habituel portrait pile ou farce avec, je vais te donner... à chaque fois deux options possibles dans ce questionnaire. Et puis, je te précise une règle importante, c'est que tu as droit au joker, une fois en disant. Le joker qui peut dire aucun des deux, ou joker les deux, ce que tu veux. Donc, il y a sept ou huit options. Et pour la première, alors il y a des questions que je pose à tous les gens que j'interview, et il y en a d'autres qui sont plus adaptées à la personne qui vient de découvrir. Alors, première question, c'est talent ou entraînement ? Âme.

  • Speaker #1

    Le talent tout seul ne suffit pas. Et l'entraînement, si on n'a pas de talent, c'est difficile d'arriver. Mais l'exemple, c'est Raphaël Nadal. Raphaël Nadal, ce n'est pas le plus talentueux des tennismen. Par contre, en termes d'entraînement et d'adméliation, c'est le meilleur et de loin. Donc, je mettrais quand même entraînement.

  • Speaker #0

    Super. Alors, en introduction, le Campus Club dont je t'ai parlé, qui sponsorise le podcast, c'est les activités cérébrales. et physique, alors toi tu dirais plutôt les activités cérébrales ou les activités physiques ?

  • Speaker #1

    Physique, parce que mens sanae incorporis sano. Un esprit sain dans un corps sain.

  • Speaker #0

    Ok, ok. Donc on pense mieux si notre corps... Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ce que je veux traduire, c'est que je pense que le sport est... est un objectif de santé publique et que, effectivement, j'applique ça à toute personne. Souvent, quand j'ai eu des décisions à prendre, je suis allé faire un footing et courir. Lorsqu'on a bien transpiré, lorsqu'on prend du recul avec les choses de la hauteur, on prend les bonnes décisions. Là aussi, ça peut paraître un peu purine de dire ça, mais c'est une façon d'exprimer, de répondre un peu à ta question.

  • Speaker #0

    Alors, d'un côté, réunion, et de l'autre, brief, débrief. Tu choisirais quoi ? La réunion ou brief-débrief ?

  • Speaker #1

    Brief-débrief. Je pense que pour moi, on abuse sur le nombre de réunions. Je réagis plutôt par rapport à ça. La unit tue les réunions.

  • Speaker #0

    Tue les échanges. Alors ça, c'est un sujet qui est au cœur de ton activité. C'est partenaire ou sponsor ?

  • Speaker #1

    Partenaire. Partenaires. Partenaires. La connotation de sponsor, c'est une connotation financière. Et donc, forcément, des partenariats, on a une dimension affective dans le sport, une dimension dramatique, une dimension différente des autres univers économiques. Donc forcément, on ne peut être que raisonné en forme de partenariat. Il faut accepter l'aléa sportif, les ups and downs d'un sport.

  • Speaker #0

    Il y a la vie du sport. Il y a la vie du sport. Alors, réseaux sociaux ou relations publiques en présentiel ?

  • Speaker #1

    Relations publiques en présentiel, évidemment, c'est de sport une force de réseau considérable, presque la plus importante, je pense. Ça se justifie à chaque événement, à chaque rencontre dans l'univers sportif. Et puis, les réseaux, c'est superficiel, c'est tous.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, quand je parle de réseau autour du sport, il y a beaucoup de réseaux à Vannes, la ville où je suis, réseaux divers, réseaux d'affaires, réseaux de partage, etc. Mais le plus gros réseau, c'est le RCV, c'est-à-dire qu'il regroupe 400 ou 500 entreprises partenaires. Dans toutes les villes, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Dans les clubs, dans les open de tennis, la dimension, c'est le réseau. C'est énorme. Le sport a... a vraiment une très grande force différenciante là-dessus.

  • Speaker #0

    Alors, on rentre un peu dans le basket. La première que je vais te poser, c'est basket ou tennis ? Tu as fait beaucoup de choses des deux côtés.

  • Speaker #1

    Basket, c'est un sport d'origine. Le basket est mon sport, même si j'aime tous les sports, un peu moins les sports mécaniques. Non, non, au basket, oui.

  • Speaker #0

    Au basket. Alors, si je parle de joueurs, c'était Antoine Rigodeau. Il y a deux épisodes, j'avais de la chance de l'interviewer. Ou alors, si on est dans le monde d'avant, quand on se fréquentait dans le basket, ou Victor ou N'Banyama ?

  • Speaker #1

    Joker.

  • Speaker #0

    Ah, tu m'éduisais que le Joker allait sortir.

  • Speaker #1

    Joker, forcément. Antoine, je le connais. C'est quelqu'un qui a marqué sa génération, évidemment, avec le talent, la modestie, etc. Et puis, Wembanyama, c'est un ovni dans l'univers du sport en général. Au-delà du sport, un personnage d'une intelligence aiguisée et qui peut être vraiment un fédérateur, je pense, de manière sociétale aussi, Wembanyama.

  • Speaker #0

    Alors, l'avant-dernière question, je connais quasi la réponse aussi, mais je connais ton attachement au club. Limoges CSP ou l'équipe de France de basket ?

  • Speaker #1

    On va répondre autre chose que Limoges, évidemment. C'est mes racines, Limoges. C'est un club historique du sport français. Même s'il ne faut pas que ce soit un musée. Les clubs historiques, il ne faut pas qu'ils deviennent des musées. Non, c'est Limoges. Et puis, l'équipe de France, évidemment, qui tend dans le basket depuis très longtemps. J'adore de voir l'équipe de France à ce niveau-là. J'étais vraiment au bord du parquet pour la finale France-États-Unis. C'était juste la détenue. Pour moi, c'était vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Et la dernière, mais là, c'est plus une question au clin d'œil que je fais à tous les invités pour le coup, c'est Pitch ou banane.

  • Speaker #1

    Je vois le clin d'œil, Gwénaël. Donc je dirais Pitch, parce que je n'ai pas de rapport particulier avec la banane, mais avec Peach, oui, évidemment, Pitch.

  • Speaker #0

    Et Pitch, et qui nous réunit d'ailleurs, on ne s'y avait pas eu Pitch, d'ailleurs on ne serait pas là en face de l'autre aujourd'hui, parce que votre première rencontre s'est produite quand on était à la recherche d'un stand original, on parlait de faire des choses différentes, et à l'époque on cherchait un stand un peu original pour la marque Peach, on avait trouvé un stand grâce à toi. en forme de ballon de basket, tout vrai comme ça, qu'on a été chercher à Marseille. Je me rappelle d'ailleurs un déjeuner, parce que les relations c'est aussi les hommes, les relations humaines, et un déjeuner qu'on a eu à Marseille, dans une petite calanque qui a cédé des relations durables. On repasse aujourd'hui un podcast ensemble. Alors c'est la conclusion, je vais te souhaiter, je vais surtout te remercier vraiment du moment passé ensemble qui était vraiment extra, et j'imagine que... Tous les auditeurs et auditrices vont y trouver leur compte parce qu'il y a eu plein de choses intéressantes et s'inspirer des quelques messages clés que tu as pu donner.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Sylvain. Merci pour ton invitation. C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir partagé. J'invite tous ceux qui vont nous écouter à s'abonner à la newsletter. Comme ça, en exclusivité, ils reçoivent l'information du nouvel invité et ne pas hésiter à interagir sur les différentes plateformes. Il y a plein de sujets passionnants. Il y a encore plein d'invités à venir. Et comme l'épisode va sortir dans les semaines qui viennent, je vous souhaite aussi de bonnes vacances à toutes et tous. Et puis Pascal, on se retrouve bientôt, j'espère.

  • Speaker #1

    À très vite, Kwanen. Merci. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci.

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