undefined cover
undefined cover
#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone. cover
#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone. cover
Les Bâtisseurs

#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone.

#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone.

10min |02/07/2025
Play
undefined cover
undefined cover
#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone. cover
#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone. cover
Les Bâtisseurs

#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone.

#35 Martin BOCKEN - HyLight : le ballon qui inspecte, trace et décarbone.

10min |02/07/2025
Play

Description

🎙️ Dans ce dernier épisode de la série: Les "Bâtisseurs au Launch day de Leonard 2025", Richad Mitha reçoit Martin Bocken, cofondateur de HyLight, La startup lauréate de la promotion SEED 2025.


Pour réduire les émissions de CO2 liées à l’inspection des réseaux électriques et gaziers, Hylight a imaginé une alternative inédite aux hélicoptères : un drone dirigeable, ultra endurant et ultra précis. Résultat : zéro émission, plus de données, moins de coûts.


👉 Au programme :


  • La naissance du Hylighter, un dirigeable né sur les bancs de l’UTT pour dépasser les limites des drones classiques

  • Comment Hylight remplace aujourd’hui les hélicoptères pour inspecter lignes électriques et gazoducs

  • Les premiers résultats concrets avec Enedis, GRTgaz et Teréga

  • Jusqu’à 10 heures d’autonomie et une baisse radicale des émissions (de 8 tonnes de CO2/heure à zéro)

  • Une vision ambitieuse : créer une nouvelle couche de données fines et continues pour mieux comprendre nos infrastructures


Un épisode visionnaire pour clore cette série chez Leonard, avec un entrepreneur qui conjugue technologie, climat et industrie.


Suivez Les Bâtisseurs et Abonnez-Vous à notre page linkedin 👉 https://www.linkedin.com/showcase/les-batisseurs-le-podcast/about

Suivez Richad Mitha directement sur sa page linkedin 👉 https://linkedin.com/in/rmitha

Et abonnez-vous à notre newsletter Bascule 👉 https://www.synaxe.com/suite-dune/newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans cette série d'épisodes au launch day de Léonard du groupe Vinci. J'accueille avec moi aujourd'hui Martin Bocquen de Highlight de la promotion SID 2025. Salut Martin.

  • Speaker #1

    Salut Richard.

  • Speaker #0

    Déjà comment ça va ?

  • Speaker #1

    Écoute ça va bien, je suis hyper content d'être ici aujourd'hui. Il y a pas mal de monde, des échanges très intéressants, des très belles boîtes qui sont aussi dans le programme SID. Donc c'est que du boulard.

  • Speaker #0

    Mais attends, tu peux nous le dire, la meilleure des boîtes du programme site, c'est la tienne quand même ! Bah voilà, je vais vous le dire aussi !

  • Speaker #1

    Je ne le dis pas trop mais je laisse les autres le dire.

  • Speaker #0

    Alors déjà, est-ce que tu peux te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Donc moi c'est Martin, j'ai cofondé Highlight il y a deux ans et demi. Et en fait avec Highlight, on porte la mission de décarboner l'inspection aérienne. Qu'est-ce que ça veut dire ? En fait aujourd'hui, il y a encore beaucoup d'hélicoptères qui sont utilisés pour inspecter les lignes électriques en Europe et dans le monde. mais aussi des gazoducs. Et en fait, ces hélicoptères émettent beaucoup de CO2, ils ne sont pas efficaces, ils coûtent cher. Et donc, on a développé une solution qui a un drone dirigeable, on l'appelle le Highlighter. Et ce Highlighter, il peut permettre de vraiment inspecter massivement ces réseaux à un, un coût plus faible, deux, en étant plus précis et plus efficace, et trois, sans émettre de CO2. Et ça, c'est important. Alors,

  • Speaker #0

    tu as dit un rayon de choses en peu de temps. Déjà, que je comprenne bien pourquoi... Tu t'es levé un matin et tu t'es dit tiens je vais faire un drone dirigeable pour aller inspecter les lignes électriques. Tu t'es pas levé un matin en pensant ça. Qu'est ce qui fait que tu es arrivé à rentrer dans ce milieu là ?

  • Speaker #1

    Qu'est ce qui fait que je sais ça c'est une très bonne question en fait l'idée est arrivée quand on était en école d'ingénieurs.

  • Speaker #0

    Tu as fait quelle école ?

  • Speaker #1

    J'ai fait l'université de technologie de Troyes.

  • Speaker #0

    D'accord donc UTT.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est une une belle école généraliste à Troyes. Et donc, c'est dans cette école que... Avec des camarades, on a essayé de débloquer le problème des drones classiques, qui est l'autonomie. Avec un drone, on ne peut pas voler pendant très longtemps. On est limité à 30 minutes, une demi-heure. Et donc ça, ça empêche de faire des vols en longue rotation. Et donc ça empêche de remplacer un hélicoptère qui est toujours suivi. Et donc en réfléchissant, on s'est dit, comment est-ce qu'on peut faire un drone qui va pouvoir voler plus longtemps ? Et donc la première idée qui était venue, d'ailleurs c'est pas moi qui avait eu ces idées, c'était mes camarades, c'était justement de faire un drone qui fonctionnait à hydrogène. Et ensuite on s'est rendu compte, ok, cette solution hydrogène permet d'aller plus loin dans la performance, mais ça ne va pas débloquer, ça ne va pas transformer les inspections. Parce qu'en gros, si je rentre un peu dans la technique, avec un drone classique on vole pendant 30 minutes, avec un drone hydrogène on vole pendant 1 heure, on fait x2, mais bon. Il fallait vraiment pouvoir débloquer ça et aller plus loin. À ce moment-là, on s'est dit, mais pourquoi pas en fait, utiliser l'hydrogène aussi pour flotter dans l'air ? Parce que l'hydrogène est très léger, comme l'hélium. Et cette technologie, donc la technologie dirigeable, permet de passer de 30 minutes à 10 heures d'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    et là, c'est flammable. Pé fois 20. Et là, tu transformes radicalement en fait la manière dont tu inspectes, parce qu'en fait, tu as une approche complètement différente. Tu voles pendant une journée complète. de manière ultra précise, ultra lente et tu as vraiment de la donnée ultra qualitative et donc tu peux tout automatiser et au final réduire les coûts

  • Speaker #0

    Ok, le début c'était pour de l'inspection ou c'était vraiment pour augmenter l'autonomie des drones ?

  • Speaker #1

    En fait c'est assez simple, les drones sont utilisés pour l'inspection donc le but c'était de pouvoir en fait faire de l'inspection à plus grande échelle et on a en fait directement en fait quand on a eu cette

  • Speaker #0

    idée on a directement contacté en fait des opérateurs ok et on s'est rendu compte que oui effectivement il y avait néanmoins de choses qui est encore ok donc highlight aujourd'hui donc déjà hyper intéressant la genèse ensuite highlight aujourd'hui c'est vraiment cette capacité à aller faire de l'inspection sur des longues distances avec enfin longtemps longue distance et longtemps donc drones dirigeables et la caisse donc tu disais amélioration de la qualité de cette inspection pourquoi Comment ? Et bien évidemment, le côté CO2, où là, vous remplacez un hélicoptère par un drone.

  • Speaker #1

    Ça émet une tonne de CO2.

  • Speaker #0

    Donc, c'est quoi la qualité ? Qu'est-ce que vous avez fait pour améliorer cette qualité ?

  • Speaker #1

    En fait, la qualité est directement liée à la vitesse à laquelle tu voles. Plus tu voles lentement, plus tu peux avoir une qualité élevée. Et c'est aussi directement lié à la distance à laquelle tu prends une photo ou tu prends une donnée. Forcément, tu vas avoir une qualité plus précise quand tu es à 10 mètres d'un objet que quand tu es à 500 mètres ou 1 km.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, nous ce qu'on fait, c'est qu'on vole très lentement et on vole très bas. On vole à 30 mètres du sol et à des vitesses qui sont très faibles. Ça, ça dépend du besoin. Mais si on veut s'arrêter, on peut s'arrêter, il n'y a aucun problème. Si par exemple, on voit un défaut sur une électrique, on s'arrête, on prend plus de photos, on s'assure qu'on a identifié le problème et on continue. Et ça, ça n'entache pas sur la durée de vol et sur la durée de vie parce qu'étant donné que le produit flotte en l'air, si tu restes sur un lieu de manière stationnaire pendant très longtemps, tu ne vas pas consommer beaucoup d'énergie.

  • Speaker #0

    effectivement et là tu as quelques chiffres de gains après alors vous avez ça fait quoi deux ans et demi c'est ça que tu me disais c'est quoi un peu les quelques gains que vous avez les quelques chiffres que tu peux nous partager là alors on sait bien que vous êtes au début de l'histoire mais donne nous quelques os à ranger quoi Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. En 2023 et 2022, c'était vraiment les phases de développement du produit, donc l'engineering du produit. En 2024, c'était les phases de première commercialisation, donc on a fait beaucoup de POC. avec pas mal d'opérateurs. Tu possédais des clients ou pas ? Oui, bien sûr, on a notamment travaillé avec Enedis sur l'inspection des lignes électriques. On a aussi travaillé avec GRT Gaz et Terria sur l'inspection des réseaux de gaz. Parce que là...

  • Speaker #0

    Là, tu ne peux pas un dirigeable ? Parce que c'est sous terre ?

  • Speaker #1

    Les réseaux de gaz, ils sont sous terre, mais ces réseaux sont surveillés toutes les deux semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les deux semaines, il y a un avion ou un hélicoptère en Europe qui passe au-dessus de tous les réseaux de gaz. Et ces réseaux, malheureusement, parfois, il y a des fuites. ces fuites. Heureusement, on n'en a pas beaucoup en Europe. mais au niveau mondial, elle représente 4% des émissions de gaz à effet de serre. C'est énorme ! C'est 4%, c'est comme l'impact du ciment ou comme l'impact de l'aérien. Et ça, c'est des piles, c'est du gaz qui sort et qui va dans l'atmosphère, qu'on ne récupère pas. Parce que le problème, c'est que comme ces réseaux sont gigantesques, en France, par exemple, on a 40 000 km de lignes de transmission de gaz et des centaines de milliers de kilomètres de distribution. En fait... C'est compliqué de savoir d'où ça fuit, c'est compliqué de trouver, d'identifier la fuite. Et c'est pour ça qu'une solution qui survole et qui inspecte précisément les réseaux, c'est assez intéressant. Quelques chiffres, donc cette année on a fait un peu plus de 100 km d'inspection. D'accord. On n'a pas détecté de fuite de méthane sur le réseau. Tant mieux ! Mais par contre, on a détecté des fuites simulées. Qu'est-ce que ça fait que des fuites simulées ? Alors, quand forcément ton réseau est bien entretenu, tu n'as pas beaucoup de fuites. Mais par contre, pour s'assurer que ta technologie fonctionne, Tu vas simuler une fuite, tu vas prendre une bouteille de gaz et voir si la technologie qu'on teste détecte la fuite qui est relevée. Et sur l'île électrique, la même chose, là on a survolé 25 km de réseau et on a détecté les défauts, les problèmes de la ligne.

  • Speaker #0

    Et en termes de consommation de CO2, en termes de tout ça, vous avez des équivalents de ce que vous avez fait gagner ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tu passes de 8 tonnes par heure à 0 d'émissions de CO2. En termes de coût, le coût horaire, tu arrives à faire des coûts qui sont moins chers.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tu as quelqu'un quand même derrière, ton dirigeable, lui, il avance, et tu as quelqu'un qui va analyser ou tout est automatique ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui sur toutes ces étapes là, on garde en fait une main sur le contrôle et sur l'analyse pour s'assurer que les données sont correctement analysées.

  • Speaker #0

    Mais tu as quand même un conducteur de drone ou même pas ?

  • Speaker #1

    Si, tu as un pilote de drone.

  • Speaker #0

    Tu as quand même un pilote de drone.

  • Speaker #1

    Qui s'assure en fait de maintenir un vol, il s'assure en fait de la bonne tenue du vol. En fait tous les vols sont préparés à l'avance et au final toute la collecte de données en elle-même est préparée et automatisée. Et à terme, ces personnes là vont... ne seront plus nécessaires, parce qu'on va réussir à automatiser l'enclenchement de la chaîne de valeur pour encore baisser le coût.

  • Speaker #0

    Ok top, et en quelques mots l'avenir d'iLight ?

  • Speaker #1

    L'avenir il est beau, il est plein de ballons, plein de iLighter comme on les appelle. On a vraiment identifié ces cas d'usage pour déjà remplacer les hélicoptères et aider nos opérateurs à mieux gérer leur réseau. Mais on va passer à la telle là. Et en fait, l'enjeu de la donnée précise de nos écosystèmes, de nos villes, il est extrêmement important. On est convaincu qu'il faut avoir une donnée plus précise de tous ces écosystèmes-là. Les satellites se sont développés énormément ces dernières années. Et grâce aux satellites, maintenant, on a des cartes assez précises. Mais malheureusement... Il y a des données qu'on ne peut pas avoir et on atteint des limites en termes de précision. Donc, il faut avoir une couche plus précise, plus fine. Et c'est ce qu'on fait avec l'highlighter.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc,

  • Speaker #1

    peut-être qu'on verra de l'highlighter un peu partout, en France, en Europe, au-dessus des villes, au-dessus des campagnes, au-dessus des réseaux. En tout cas, c'est ce qu'on espère.

  • Speaker #0

    Écoute, je te remercie énormément, Martin, pour ton temps. Ce que je comprends, en tout cas, c'est que Highlight se positionne, en tout cas, comme le disrupteur. de l'inspection des lignes électriques et des pipelines de manière générale. Et grâce à cette technologie qui va combiner le drone, l'intelligence de visibilité en temps réel, on va parler d'intelligence artificielle à un moment ou à un autre, et bien évidemment la réduction de CO2. C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne parle pas de l'IA parce que l'IA est évidente et embarquée partout. Mais oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Super. Merci d'être passé à notre micro. Et on te souhaite beaucoup de succès pour iLight.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci.

Description

🎙️ Dans ce dernier épisode de la série: Les "Bâtisseurs au Launch day de Leonard 2025", Richad Mitha reçoit Martin Bocken, cofondateur de HyLight, La startup lauréate de la promotion SEED 2025.


Pour réduire les émissions de CO2 liées à l’inspection des réseaux électriques et gaziers, Hylight a imaginé une alternative inédite aux hélicoptères : un drone dirigeable, ultra endurant et ultra précis. Résultat : zéro émission, plus de données, moins de coûts.


👉 Au programme :


  • La naissance du Hylighter, un dirigeable né sur les bancs de l’UTT pour dépasser les limites des drones classiques

  • Comment Hylight remplace aujourd’hui les hélicoptères pour inspecter lignes électriques et gazoducs

  • Les premiers résultats concrets avec Enedis, GRTgaz et Teréga

  • Jusqu’à 10 heures d’autonomie et une baisse radicale des émissions (de 8 tonnes de CO2/heure à zéro)

  • Une vision ambitieuse : créer une nouvelle couche de données fines et continues pour mieux comprendre nos infrastructures


Un épisode visionnaire pour clore cette série chez Leonard, avec un entrepreneur qui conjugue technologie, climat et industrie.


Suivez Les Bâtisseurs et Abonnez-Vous à notre page linkedin 👉 https://www.linkedin.com/showcase/les-batisseurs-le-podcast/about

Suivez Richad Mitha directement sur sa page linkedin 👉 https://linkedin.com/in/rmitha

Et abonnez-vous à notre newsletter Bascule 👉 https://www.synaxe.com/suite-dune/newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans cette série d'épisodes au launch day de Léonard du groupe Vinci. J'accueille avec moi aujourd'hui Martin Bocquen de Highlight de la promotion SID 2025. Salut Martin.

  • Speaker #1

    Salut Richard.

  • Speaker #0

    Déjà comment ça va ?

  • Speaker #1

    Écoute ça va bien, je suis hyper content d'être ici aujourd'hui. Il y a pas mal de monde, des échanges très intéressants, des très belles boîtes qui sont aussi dans le programme SID. Donc c'est que du boulard.

  • Speaker #0

    Mais attends, tu peux nous le dire, la meilleure des boîtes du programme site, c'est la tienne quand même ! Bah voilà, je vais vous le dire aussi !

  • Speaker #1

    Je ne le dis pas trop mais je laisse les autres le dire.

  • Speaker #0

    Alors déjà, est-ce que tu peux te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Donc moi c'est Martin, j'ai cofondé Highlight il y a deux ans et demi. Et en fait avec Highlight, on porte la mission de décarboner l'inspection aérienne. Qu'est-ce que ça veut dire ? En fait aujourd'hui, il y a encore beaucoup d'hélicoptères qui sont utilisés pour inspecter les lignes électriques en Europe et dans le monde. mais aussi des gazoducs. Et en fait, ces hélicoptères émettent beaucoup de CO2, ils ne sont pas efficaces, ils coûtent cher. Et donc, on a développé une solution qui a un drone dirigeable, on l'appelle le Highlighter. Et ce Highlighter, il peut permettre de vraiment inspecter massivement ces réseaux à un, un coût plus faible, deux, en étant plus précis et plus efficace, et trois, sans émettre de CO2. Et ça, c'est important. Alors,

  • Speaker #0

    tu as dit un rayon de choses en peu de temps. Déjà, que je comprenne bien pourquoi... Tu t'es levé un matin et tu t'es dit tiens je vais faire un drone dirigeable pour aller inspecter les lignes électriques. Tu t'es pas levé un matin en pensant ça. Qu'est ce qui fait que tu es arrivé à rentrer dans ce milieu là ?

  • Speaker #1

    Qu'est ce qui fait que je sais ça c'est une très bonne question en fait l'idée est arrivée quand on était en école d'ingénieurs.

  • Speaker #0

    Tu as fait quelle école ?

  • Speaker #1

    J'ai fait l'université de technologie de Troyes.

  • Speaker #0

    D'accord donc UTT.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est une une belle école généraliste à Troyes. Et donc, c'est dans cette école que... Avec des camarades, on a essayé de débloquer le problème des drones classiques, qui est l'autonomie. Avec un drone, on ne peut pas voler pendant très longtemps. On est limité à 30 minutes, une demi-heure. Et donc ça, ça empêche de faire des vols en longue rotation. Et donc ça empêche de remplacer un hélicoptère qui est toujours suivi. Et donc en réfléchissant, on s'est dit, comment est-ce qu'on peut faire un drone qui va pouvoir voler plus longtemps ? Et donc la première idée qui était venue, d'ailleurs c'est pas moi qui avait eu ces idées, c'était mes camarades, c'était justement de faire un drone qui fonctionnait à hydrogène. Et ensuite on s'est rendu compte, ok, cette solution hydrogène permet d'aller plus loin dans la performance, mais ça ne va pas débloquer, ça ne va pas transformer les inspections. Parce qu'en gros, si je rentre un peu dans la technique, avec un drone classique on vole pendant 30 minutes, avec un drone hydrogène on vole pendant 1 heure, on fait x2, mais bon. Il fallait vraiment pouvoir débloquer ça et aller plus loin. À ce moment-là, on s'est dit, mais pourquoi pas en fait, utiliser l'hydrogène aussi pour flotter dans l'air ? Parce que l'hydrogène est très léger, comme l'hélium. Et cette technologie, donc la technologie dirigeable, permet de passer de 30 minutes à 10 heures d'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    et là, c'est flammable. Pé fois 20. Et là, tu transformes radicalement en fait la manière dont tu inspectes, parce qu'en fait, tu as une approche complètement différente. Tu voles pendant une journée complète. de manière ultra précise, ultra lente et tu as vraiment de la donnée ultra qualitative et donc tu peux tout automatiser et au final réduire les coûts

  • Speaker #0

    Ok, le début c'était pour de l'inspection ou c'était vraiment pour augmenter l'autonomie des drones ?

  • Speaker #1

    En fait c'est assez simple, les drones sont utilisés pour l'inspection donc le but c'était de pouvoir en fait faire de l'inspection à plus grande échelle et on a en fait directement en fait quand on a eu cette

  • Speaker #0

    idée on a directement contacté en fait des opérateurs ok et on s'est rendu compte que oui effectivement il y avait néanmoins de choses qui est encore ok donc highlight aujourd'hui donc déjà hyper intéressant la genèse ensuite highlight aujourd'hui c'est vraiment cette capacité à aller faire de l'inspection sur des longues distances avec enfin longtemps longue distance et longtemps donc drones dirigeables et la caisse donc tu disais amélioration de la qualité de cette inspection pourquoi Comment ? Et bien évidemment, le côté CO2, où là, vous remplacez un hélicoptère par un drone.

  • Speaker #1

    Ça émet une tonne de CO2.

  • Speaker #0

    Donc, c'est quoi la qualité ? Qu'est-ce que vous avez fait pour améliorer cette qualité ?

  • Speaker #1

    En fait, la qualité est directement liée à la vitesse à laquelle tu voles. Plus tu voles lentement, plus tu peux avoir une qualité élevée. Et c'est aussi directement lié à la distance à laquelle tu prends une photo ou tu prends une donnée. Forcément, tu vas avoir une qualité plus précise quand tu es à 10 mètres d'un objet que quand tu es à 500 mètres ou 1 km.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, nous ce qu'on fait, c'est qu'on vole très lentement et on vole très bas. On vole à 30 mètres du sol et à des vitesses qui sont très faibles. Ça, ça dépend du besoin. Mais si on veut s'arrêter, on peut s'arrêter, il n'y a aucun problème. Si par exemple, on voit un défaut sur une électrique, on s'arrête, on prend plus de photos, on s'assure qu'on a identifié le problème et on continue. Et ça, ça n'entache pas sur la durée de vol et sur la durée de vie parce qu'étant donné que le produit flotte en l'air, si tu restes sur un lieu de manière stationnaire pendant très longtemps, tu ne vas pas consommer beaucoup d'énergie.

  • Speaker #0

    effectivement et là tu as quelques chiffres de gains après alors vous avez ça fait quoi deux ans et demi c'est ça que tu me disais c'est quoi un peu les quelques gains que vous avez les quelques chiffres que tu peux nous partager là alors on sait bien que vous êtes au début de l'histoire mais donne nous quelques os à ranger quoi Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. En 2023 et 2022, c'était vraiment les phases de développement du produit, donc l'engineering du produit. En 2024, c'était les phases de première commercialisation, donc on a fait beaucoup de POC. avec pas mal d'opérateurs. Tu possédais des clients ou pas ? Oui, bien sûr, on a notamment travaillé avec Enedis sur l'inspection des lignes électriques. On a aussi travaillé avec GRT Gaz et Terria sur l'inspection des réseaux de gaz. Parce que là...

  • Speaker #0

    Là, tu ne peux pas un dirigeable ? Parce que c'est sous terre ?

  • Speaker #1

    Les réseaux de gaz, ils sont sous terre, mais ces réseaux sont surveillés toutes les deux semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les deux semaines, il y a un avion ou un hélicoptère en Europe qui passe au-dessus de tous les réseaux de gaz. Et ces réseaux, malheureusement, parfois, il y a des fuites. ces fuites. Heureusement, on n'en a pas beaucoup en Europe. mais au niveau mondial, elle représente 4% des émissions de gaz à effet de serre. C'est énorme ! C'est 4%, c'est comme l'impact du ciment ou comme l'impact de l'aérien. Et ça, c'est des piles, c'est du gaz qui sort et qui va dans l'atmosphère, qu'on ne récupère pas. Parce que le problème, c'est que comme ces réseaux sont gigantesques, en France, par exemple, on a 40 000 km de lignes de transmission de gaz et des centaines de milliers de kilomètres de distribution. En fait... C'est compliqué de savoir d'où ça fuit, c'est compliqué de trouver, d'identifier la fuite. Et c'est pour ça qu'une solution qui survole et qui inspecte précisément les réseaux, c'est assez intéressant. Quelques chiffres, donc cette année on a fait un peu plus de 100 km d'inspection. D'accord. On n'a pas détecté de fuite de méthane sur le réseau. Tant mieux ! Mais par contre, on a détecté des fuites simulées. Qu'est-ce que ça fait que des fuites simulées ? Alors, quand forcément ton réseau est bien entretenu, tu n'as pas beaucoup de fuites. Mais par contre, pour s'assurer que ta technologie fonctionne, Tu vas simuler une fuite, tu vas prendre une bouteille de gaz et voir si la technologie qu'on teste détecte la fuite qui est relevée. Et sur l'île électrique, la même chose, là on a survolé 25 km de réseau et on a détecté les défauts, les problèmes de la ligne.

  • Speaker #0

    Et en termes de consommation de CO2, en termes de tout ça, vous avez des équivalents de ce que vous avez fait gagner ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tu passes de 8 tonnes par heure à 0 d'émissions de CO2. En termes de coût, le coût horaire, tu arrives à faire des coûts qui sont moins chers.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tu as quelqu'un quand même derrière, ton dirigeable, lui, il avance, et tu as quelqu'un qui va analyser ou tout est automatique ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui sur toutes ces étapes là, on garde en fait une main sur le contrôle et sur l'analyse pour s'assurer que les données sont correctement analysées.

  • Speaker #0

    Mais tu as quand même un conducteur de drone ou même pas ?

  • Speaker #1

    Si, tu as un pilote de drone.

  • Speaker #0

    Tu as quand même un pilote de drone.

  • Speaker #1

    Qui s'assure en fait de maintenir un vol, il s'assure en fait de la bonne tenue du vol. En fait tous les vols sont préparés à l'avance et au final toute la collecte de données en elle-même est préparée et automatisée. Et à terme, ces personnes là vont... ne seront plus nécessaires, parce qu'on va réussir à automatiser l'enclenchement de la chaîne de valeur pour encore baisser le coût.

  • Speaker #0

    Ok top, et en quelques mots l'avenir d'iLight ?

  • Speaker #1

    L'avenir il est beau, il est plein de ballons, plein de iLighter comme on les appelle. On a vraiment identifié ces cas d'usage pour déjà remplacer les hélicoptères et aider nos opérateurs à mieux gérer leur réseau. Mais on va passer à la telle là. Et en fait, l'enjeu de la donnée précise de nos écosystèmes, de nos villes, il est extrêmement important. On est convaincu qu'il faut avoir une donnée plus précise de tous ces écosystèmes-là. Les satellites se sont développés énormément ces dernières années. Et grâce aux satellites, maintenant, on a des cartes assez précises. Mais malheureusement... Il y a des données qu'on ne peut pas avoir et on atteint des limites en termes de précision. Donc, il faut avoir une couche plus précise, plus fine. Et c'est ce qu'on fait avec l'highlighter.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc,

  • Speaker #1

    peut-être qu'on verra de l'highlighter un peu partout, en France, en Europe, au-dessus des villes, au-dessus des campagnes, au-dessus des réseaux. En tout cas, c'est ce qu'on espère.

  • Speaker #0

    Écoute, je te remercie énormément, Martin, pour ton temps. Ce que je comprends, en tout cas, c'est que Highlight se positionne, en tout cas, comme le disrupteur. de l'inspection des lignes électriques et des pipelines de manière générale. Et grâce à cette technologie qui va combiner le drone, l'intelligence de visibilité en temps réel, on va parler d'intelligence artificielle à un moment ou à un autre, et bien évidemment la réduction de CO2. C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne parle pas de l'IA parce que l'IA est évidente et embarquée partout. Mais oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Super. Merci d'être passé à notre micro. Et on te souhaite beaucoup de succès pour iLight.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci.

Share

Embed

You may also like

Description

🎙️ Dans ce dernier épisode de la série: Les "Bâtisseurs au Launch day de Leonard 2025", Richad Mitha reçoit Martin Bocken, cofondateur de HyLight, La startup lauréate de la promotion SEED 2025.


Pour réduire les émissions de CO2 liées à l’inspection des réseaux électriques et gaziers, Hylight a imaginé une alternative inédite aux hélicoptères : un drone dirigeable, ultra endurant et ultra précis. Résultat : zéro émission, plus de données, moins de coûts.


👉 Au programme :


  • La naissance du Hylighter, un dirigeable né sur les bancs de l’UTT pour dépasser les limites des drones classiques

  • Comment Hylight remplace aujourd’hui les hélicoptères pour inspecter lignes électriques et gazoducs

  • Les premiers résultats concrets avec Enedis, GRTgaz et Teréga

  • Jusqu’à 10 heures d’autonomie et une baisse radicale des émissions (de 8 tonnes de CO2/heure à zéro)

  • Une vision ambitieuse : créer une nouvelle couche de données fines et continues pour mieux comprendre nos infrastructures


Un épisode visionnaire pour clore cette série chez Leonard, avec un entrepreneur qui conjugue technologie, climat et industrie.


Suivez Les Bâtisseurs et Abonnez-Vous à notre page linkedin 👉 https://www.linkedin.com/showcase/les-batisseurs-le-podcast/about

Suivez Richad Mitha directement sur sa page linkedin 👉 https://linkedin.com/in/rmitha

Et abonnez-vous à notre newsletter Bascule 👉 https://www.synaxe.com/suite-dune/newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans cette série d'épisodes au launch day de Léonard du groupe Vinci. J'accueille avec moi aujourd'hui Martin Bocquen de Highlight de la promotion SID 2025. Salut Martin.

  • Speaker #1

    Salut Richard.

  • Speaker #0

    Déjà comment ça va ?

  • Speaker #1

    Écoute ça va bien, je suis hyper content d'être ici aujourd'hui. Il y a pas mal de monde, des échanges très intéressants, des très belles boîtes qui sont aussi dans le programme SID. Donc c'est que du boulard.

  • Speaker #0

    Mais attends, tu peux nous le dire, la meilleure des boîtes du programme site, c'est la tienne quand même ! Bah voilà, je vais vous le dire aussi !

  • Speaker #1

    Je ne le dis pas trop mais je laisse les autres le dire.

  • Speaker #0

    Alors déjà, est-ce que tu peux te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Donc moi c'est Martin, j'ai cofondé Highlight il y a deux ans et demi. Et en fait avec Highlight, on porte la mission de décarboner l'inspection aérienne. Qu'est-ce que ça veut dire ? En fait aujourd'hui, il y a encore beaucoup d'hélicoptères qui sont utilisés pour inspecter les lignes électriques en Europe et dans le monde. mais aussi des gazoducs. Et en fait, ces hélicoptères émettent beaucoup de CO2, ils ne sont pas efficaces, ils coûtent cher. Et donc, on a développé une solution qui a un drone dirigeable, on l'appelle le Highlighter. Et ce Highlighter, il peut permettre de vraiment inspecter massivement ces réseaux à un, un coût plus faible, deux, en étant plus précis et plus efficace, et trois, sans émettre de CO2. Et ça, c'est important. Alors,

  • Speaker #0

    tu as dit un rayon de choses en peu de temps. Déjà, que je comprenne bien pourquoi... Tu t'es levé un matin et tu t'es dit tiens je vais faire un drone dirigeable pour aller inspecter les lignes électriques. Tu t'es pas levé un matin en pensant ça. Qu'est ce qui fait que tu es arrivé à rentrer dans ce milieu là ?

  • Speaker #1

    Qu'est ce qui fait que je sais ça c'est une très bonne question en fait l'idée est arrivée quand on était en école d'ingénieurs.

  • Speaker #0

    Tu as fait quelle école ?

  • Speaker #1

    J'ai fait l'université de technologie de Troyes.

  • Speaker #0

    D'accord donc UTT.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est une une belle école généraliste à Troyes. Et donc, c'est dans cette école que... Avec des camarades, on a essayé de débloquer le problème des drones classiques, qui est l'autonomie. Avec un drone, on ne peut pas voler pendant très longtemps. On est limité à 30 minutes, une demi-heure. Et donc ça, ça empêche de faire des vols en longue rotation. Et donc ça empêche de remplacer un hélicoptère qui est toujours suivi. Et donc en réfléchissant, on s'est dit, comment est-ce qu'on peut faire un drone qui va pouvoir voler plus longtemps ? Et donc la première idée qui était venue, d'ailleurs c'est pas moi qui avait eu ces idées, c'était mes camarades, c'était justement de faire un drone qui fonctionnait à hydrogène. Et ensuite on s'est rendu compte, ok, cette solution hydrogène permet d'aller plus loin dans la performance, mais ça ne va pas débloquer, ça ne va pas transformer les inspections. Parce qu'en gros, si je rentre un peu dans la technique, avec un drone classique on vole pendant 30 minutes, avec un drone hydrogène on vole pendant 1 heure, on fait x2, mais bon. Il fallait vraiment pouvoir débloquer ça et aller plus loin. À ce moment-là, on s'est dit, mais pourquoi pas en fait, utiliser l'hydrogène aussi pour flotter dans l'air ? Parce que l'hydrogène est très léger, comme l'hélium. Et cette technologie, donc la technologie dirigeable, permet de passer de 30 minutes à 10 heures d'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    et là, c'est flammable. Pé fois 20. Et là, tu transformes radicalement en fait la manière dont tu inspectes, parce qu'en fait, tu as une approche complètement différente. Tu voles pendant une journée complète. de manière ultra précise, ultra lente et tu as vraiment de la donnée ultra qualitative et donc tu peux tout automatiser et au final réduire les coûts

  • Speaker #0

    Ok, le début c'était pour de l'inspection ou c'était vraiment pour augmenter l'autonomie des drones ?

  • Speaker #1

    En fait c'est assez simple, les drones sont utilisés pour l'inspection donc le but c'était de pouvoir en fait faire de l'inspection à plus grande échelle et on a en fait directement en fait quand on a eu cette

  • Speaker #0

    idée on a directement contacté en fait des opérateurs ok et on s'est rendu compte que oui effectivement il y avait néanmoins de choses qui est encore ok donc highlight aujourd'hui donc déjà hyper intéressant la genèse ensuite highlight aujourd'hui c'est vraiment cette capacité à aller faire de l'inspection sur des longues distances avec enfin longtemps longue distance et longtemps donc drones dirigeables et la caisse donc tu disais amélioration de la qualité de cette inspection pourquoi Comment ? Et bien évidemment, le côté CO2, où là, vous remplacez un hélicoptère par un drone.

  • Speaker #1

    Ça émet une tonne de CO2.

  • Speaker #0

    Donc, c'est quoi la qualité ? Qu'est-ce que vous avez fait pour améliorer cette qualité ?

  • Speaker #1

    En fait, la qualité est directement liée à la vitesse à laquelle tu voles. Plus tu voles lentement, plus tu peux avoir une qualité élevée. Et c'est aussi directement lié à la distance à laquelle tu prends une photo ou tu prends une donnée. Forcément, tu vas avoir une qualité plus précise quand tu es à 10 mètres d'un objet que quand tu es à 500 mètres ou 1 km.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, nous ce qu'on fait, c'est qu'on vole très lentement et on vole très bas. On vole à 30 mètres du sol et à des vitesses qui sont très faibles. Ça, ça dépend du besoin. Mais si on veut s'arrêter, on peut s'arrêter, il n'y a aucun problème. Si par exemple, on voit un défaut sur une électrique, on s'arrête, on prend plus de photos, on s'assure qu'on a identifié le problème et on continue. Et ça, ça n'entache pas sur la durée de vol et sur la durée de vie parce qu'étant donné que le produit flotte en l'air, si tu restes sur un lieu de manière stationnaire pendant très longtemps, tu ne vas pas consommer beaucoup d'énergie.

  • Speaker #0

    effectivement et là tu as quelques chiffres de gains après alors vous avez ça fait quoi deux ans et demi c'est ça que tu me disais c'est quoi un peu les quelques gains que vous avez les quelques chiffres que tu peux nous partager là alors on sait bien que vous êtes au début de l'histoire mais donne nous quelques os à ranger quoi Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. En 2023 et 2022, c'était vraiment les phases de développement du produit, donc l'engineering du produit. En 2024, c'était les phases de première commercialisation, donc on a fait beaucoup de POC. avec pas mal d'opérateurs. Tu possédais des clients ou pas ? Oui, bien sûr, on a notamment travaillé avec Enedis sur l'inspection des lignes électriques. On a aussi travaillé avec GRT Gaz et Terria sur l'inspection des réseaux de gaz. Parce que là...

  • Speaker #0

    Là, tu ne peux pas un dirigeable ? Parce que c'est sous terre ?

  • Speaker #1

    Les réseaux de gaz, ils sont sous terre, mais ces réseaux sont surveillés toutes les deux semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les deux semaines, il y a un avion ou un hélicoptère en Europe qui passe au-dessus de tous les réseaux de gaz. Et ces réseaux, malheureusement, parfois, il y a des fuites. ces fuites. Heureusement, on n'en a pas beaucoup en Europe. mais au niveau mondial, elle représente 4% des émissions de gaz à effet de serre. C'est énorme ! C'est 4%, c'est comme l'impact du ciment ou comme l'impact de l'aérien. Et ça, c'est des piles, c'est du gaz qui sort et qui va dans l'atmosphère, qu'on ne récupère pas. Parce que le problème, c'est que comme ces réseaux sont gigantesques, en France, par exemple, on a 40 000 km de lignes de transmission de gaz et des centaines de milliers de kilomètres de distribution. En fait... C'est compliqué de savoir d'où ça fuit, c'est compliqué de trouver, d'identifier la fuite. Et c'est pour ça qu'une solution qui survole et qui inspecte précisément les réseaux, c'est assez intéressant. Quelques chiffres, donc cette année on a fait un peu plus de 100 km d'inspection. D'accord. On n'a pas détecté de fuite de méthane sur le réseau. Tant mieux ! Mais par contre, on a détecté des fuites simulées. Qu'est-ce que ça fait que des fuites simulées ? Alors, quand forcément ton réseau est bien entretenu, tu n'as pas beaucoup de fuites. Mais par contre, pour s'assurer que ta technologie fonctionne, Tu vas simuler une fuite, tu vas prendre une bouteille de gaz et voir si la technologie qu'on teste détecte la fuite qui est relevée. Et sur l'île électrique, la même chose, là on a survolé 25 km de réseau et on a détecté les défauts, les problèmes de la ligne.

  • Speaker #0

    Et en termes de consommation de CO2, en termes de tout ça, vous avez des équivalents de ce que vous avez fait gagner ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tu passes de 8 tonnes par heure à 0 d'émissions de CO2. En termes de coût, le coût horaire, tu arrives à faire des coûts qui sont moins chers.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tu as quelqu'un quand même derrière, ton dirigeable, lui, il avance, et tu as quelqu'un qui va analyser ou tout est automatique ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui sur toutes ces étapes là, on garde en fait une main sur le contrôle et sur l'analyse pour s'assurer que les données sont correctement analysées.

  • Speaker #0

    Mais tu as quand même un conducteur de drone ou même pas ?

  • Speaker #1

    Si, tu as un pilote de drone.

  • Speaker #0

    Tu as quand même un pilote de drone.

  • Speaker #1

    Qui s'assure en fait de maintenir un vol, il s'assure en fait de la bonne tenue du vol. En fait tous les vols sont préparés à l'avance et au final toute la collecte de données en elle-même est préparée et automatisée. Et à terme, ces personnes là vont... ne seront plus nécessaires, parce qu'on va réussir à automatiser l'enclenchement de la chaîne de valeur pour encore baisser le coût.

  • Speaker #0

    Ok top, et en quelques mots l'avenir d'iLight ?

  • Speaker #1

    L'avenir il est beau, il est plein de ballons, plein de iLighter comme on les appelle. On a vraiment identifié ces cas d'usage pour déjà remplacer les hélicoptères et aider nos opérateurs à mieux gérer leur réseau. Mais on va passer à la telle là. Et en fait, l'enjeu de la donnée précise de nos écosystèmes, de nos villes, il est extrêmement important. On est convaincu qu'il faut avoir une donnée plus précise de tous ces écosystèmes-là. Les satellites se sont développés énormément ces dernières années. Et grâce aux satellites, maintenant, on a des cartes assez précises. Mais malheureusement... Il y a des données qu'on ne peut pas avoir et on atteint des limites en termes de précision. Donc, il faut avoir une couche plus précise, plus fine. Et c'est ce qu'on fait avec l'highlighter.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc,

  • Speaker #1

    peut-être qu'on verra de l'highlighter un peu partout, en France, en Europe, au-dessus des villes, au-dessus des campagnes, au-dessus des réseaux. En tout cas, c'est ce qu'on espère.

  • Speaker #0

    Écoute, je te remercie énormément, Martin, pour ton temps. Ce que je comprends, en tout cas, c'est que Highlight se positionne, en tout cas, comme le disrupteur. de l'inspection des lignes électriques et des pipelines de manière générale. Et grâce à cette technologie qui va combiner le drone, l'intelligence de visibilité en temps réel, on va parler d'intelligence artificielle à un moment ou à un autre, et bien évidemment la réduction de CO2. C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne parle pas de l'IA parce que l'IA est évidente et embarquée partout. Mais oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Super. Merci d'être passé à notre micro. Et on te souhaite beaucoup de succès pour iLight.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci.

Description

🎙️ Dans ce dernier épisode de la série: Les "Bâtisseurs au Launch day de Leonard 2025", Richad Mitha reçoit Martin Bocken, cofondateur de HyLight, La startup lauréate de la promotion SEED 2025.


Pour réduire les émissions de CO2 liées à l’inspection des réseaux électriques et gaziers, Hylight a imaginé une alternative inédite aux hélicoptères : un drone dirigeable, ultra endurant et ultra précis. Résultat : zéro émission, plus de données, moins de coûts.


👉 Au programme :


  • La naissance du Hylighter, un dirigeable né sur les bancs de l’UTT pour dépasser les limites des drones classiques

  • Comment Hylight remplace aujourd’hui les hélicoptères pour inspecter lignes électriques et gazoducs

  • Les premiers résultats concrets avec Enedis, GRTgaz et Teréga

  • Jusqu’à 10 heures d’autonomie et une baisse radicale des émissions (de 8 tonnes de CO2/heure à zéro)

  • Une vision ambitieuse : créer une nouvelle couche de données fines et continues pour mieux comprendre nos infrastructures


Un épisode visionnaire pour clore cette série chez Leonard, avec un entrepreneur qui conjugue technologie, climat et industrie.


Suivez Les Bâtisseurs et Abonnez-Vous à notre page linkedin 👉 https://www.linkedin.com/showcase/les-batisseurs-le-podcast/about

Suivez Richad Mitha directement sur sa page linkedin 👉 https://linkedin.com/in/rmitha

Et abonnez-vous à notre newsletter Bascule 👉 https://www.synaxe.com/suite-dune/newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans cette série d'épisodes au launch day de Léonard du groupe Vinci. J'accueille avec moi aujourd'hui Martin Bocquen de Highlight de la promotion SID 2025. Salut Martin.

  • Speaker #1

    Salut Richard.

  • Speaker #0

    Déjà comment ça va ?

  • Speaker #1

    Écoute ça va bien, je suis hyper content d'être ici aujourd'hui. Il y a pas mal de monde, des échanges très intéressants, des très belles boîtes qui sont aussi dans le programme SID. Donc c'est que du boulard.

  • Speaker #0

    Mais attends, tu peux nous le dire, la meilleure des boîtes du programme site, c'est la tienne quand même ! Bah voilà, je vais vous le dire aussi !

  • Speaker #1

    Je ne le dis pas trop mais je laisse les autres le dire.

  • Speaker #0

    Alors déjà, est-ce que tu peux te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Donc moi c'est Martin, j'ai cofondé Highlight il y a deux ans et demi. Et en fait avec Highlight, on porte la mission de décarboner l'inspection aérienne. Qu'est-ce que ça veut dire ? En fait aujourd'hui, il y a encore beaucoup d'hélicoptères qui sont utilisés pour inspecter les lignes électriques en Europe et dans le monde. mais aussi des gazoducs. Et en fait, ces hélicoptères émettent beaucoup de CO2, ils ne sont pas efficaces, ils coûtent cher. Et donc, on a développé une solution qui a un drone dirigeable, on l'appelle le Highlighter. Et ce Highlighter, il peut permettre de vraiment inspecter massivement ces réseaux à un, un coût plus faible, deux, en étant plus précis et plus efficace, et trois, sans émettre de CO2. Et ça, c'est important. Alors,

  • Speaker #0

    tu as dit un rayon de choses en peu de temps. Déjà, que je comprenne bien pourquoi... Tu t'es levé un matin et tu t'es dit tiens je vais faire un drone dirigeable pour aller inspecter les lignes électriques. Tu t'es pas levé un matin en pensant ça. Qu'est ce qui fait que tu es arrivé à rentrer dans ce milieu là ?

  • Speaker #1

    Qu'est ce qui fait que je sais ça c'est une très bonne question en fait l'idée est arrivée quand on était en école d'ingénieurs.

  • Speaker #0

    Tu as fait quelle école ?

  • Speaker #1

    J'ai fait l'université de technologie de Troyes.

  • Speaker #0

    D'accord donc UTT.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est une une belle école généraliste à Troyes. Et donc, c'est dans cette école que... Avec des camarades, on a essayé de débloquer le problème des drones classiques, qui est l'autonomie. Avec un drone, on ne peut pas voler pendant très longtemps. On est limité à 30 minutes, une demi-heure. Et donc ça, ça empêche de faire des vols en longue rotation. Et donc ça empêche de remplacer un hélicoptère qui est toujours suivi. Et donc en réfléchissant, on s'est dit, comment est-ce qu'on peut faire un drone qui va pouvoir voler plus longtemps ? Et donc la première idée qui était venue, d'ailleurs c'est pas moi qui avait eu ces idées, c'était mes camarades, c'était justement de faire un drone qui fonctionnait à hydrogène. Et ensuite on s'est rendu compte, ok, cette solution hydrogène permet d'aller plus loin dans la performance, mais ça ne va pas débloquer, ça ne va pas transformer les inspections. Parce qu'en gros, si je rentre un peu dans la technique, avec un drone classique on vole pendant 30 minutes, avec un drone hydrogène on vole pendant 1 heure, on fait x2, mais bon. Il fallait vraiment pouvoir débloquer ça et aller plus loin. À ce moment-là, on s'est dit, mais pourquoi pas en fait, utiliser l'hydrogène aussi pour flotter dans l'air ? Parce que l'hydrogène est très léger, comme l'hélium. Et cette technologie, donc la technologie dirigeable, permet de passer de 30 minutes à 10 heures d'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    et là, c'est flammable. Pé fois 20. Et là, tu transformes radicalement en fait la manière dont tu inspectes, parce qu'en fait, tu as une approche complètement différente. Tu voles pendant une journée complète. de manière ultra précise, ultra lente et tu as vraiment de la donnée ultra qualitative et donc tu peux tout automatiser et au final réduire les coûts

  • Speaker #0

    Ok, le début c'était pour de l'inspection ou c'était vraiment pour augmenter l'autonomie des drones ?

  • Speaker #1

    En fait c'est assez simple, les drones sont utilisés pour l'inspection donc le but c'était de pouvoir en fait faire de l'inspection à plus grande échelle et on a en fait directement en fait quand on a eu cette

  • Speaker #0

    idée on a directement contacté en fait des opérateurs ok et on s'est rendu compte que oui effectivement il y avait néanmoins de choses qui est encore ok donc highlight aujourd'hui donc déjà hyper intéressant la genèse ensuite highlight aujourd'hui c'est vraiment cette capacité à aller faire de l'inspection sur des longues distances avec enfin longtemps longue distance et longtemps donc drones dirigeables et la caisse donc tu disais amélioration de la qualité de cette inspection pourquoi Comment ? Et bien évidemment, le côté CO2, où là, vous remplacez un hélicoptère par un drone.

  • Speaker #1

    Ça émet une tonne de CO2.

  • Speaker #0

    Donc, c'est quoi la qualité ? Qu'est-ce que vous avez fait pour améliorer cette qualité ?

  • Speaker #1

    En fait, la qualité est directement liée à la vitesse à laquelle tu voles. Plus tu voles lentement, plus tu peux avoir une qualité élevée. Et c'est aussi directement lié à la distance à laquelle tu prends une photo ou tu prends une donnée. Forcément, tu vas avoir une qualité plus précise quand tu es à 10 mètres d'un objet que quand tu es à 500 mètres ou 1 km.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, nous ce qu'on fait, c'est qu'on vole très lentement et on vole très bas. On vole à 30 mètres du sol et à des vitesses qui sont très faibles. Ça, ça dépend du besoin. Mais si on veut s'arrêter, on peut s'arrêter, il n'y a aucun problème. Si par exemple, on voit un défaut sur une électrique, on s'arrête, on prend plus de photos, on s'assure qu'on a identifié le problème et on continue. Et ça, ça n'entache pas sur la durée de vol et sur la durée de vie parce qu'étant donné que le produit flotte en l'air, si tu restes sur un lieu de manière stationnaire pendant très longtemps, tu ne vas pas consommer beaucoup d'énergie.

  • Speaker #0

    effectivement et là tu as quelques chiffres de gains après alors vous avez ça fait quoi deux ans et demi c'est ça que tu me disais c'est quoi un peu les quelques gains que vous avez les quelques chiffres que tu peux nous partager là alors on sait bien que vous êtes au début de l'histoire mais donne nous quelques os à ranger quoi Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. En 2023 et 2022, c'était vraiment les phases de développement du produit, donc l'engineering du produit. En 2024, c'était les phases de première commercialisation, donc on a fait beaucoup de POC. avec pas mal d'opérateurs. Tu possédais des clients ou pas ? Oui, bien sûr, on a notamment travaillé avec Enedis sur l'inspection des lignes électriques. On a aussi travaillé avec GRT Gaz et Terria sur l'inspection des réseaux de gaz. Parce que là...

  • Speaker #0

    Là, tu ne peux pas un dirigeable ? Parce que c'est sous terre ?

  • Speaker #1

    Les réseaux de gaz, ils sont sous terre, mais ces réseaux sont surveillés toutes les deux semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les deux semaines, il y a un avion ou un hélicoptère en Europe qui passe au-dessus de tous les réseaux de gaz. Et ces réseaux, malheureusement, parfois, il y a des fuites. ces fuites. Heureusement, on n'en a pas beaucoup en Europe. mais au niveau mondial, elle représente 4% des émissions de gaz à effet de serre. C'est énorme ! C'est 4%, c'est comme l'impact du ciment ou comme l'impact de l'aérien. Et ça, c'est des piles, c'est du gaz qui sort et qui va dans l'atmosphère, qu'on ne récupère pas. Parce que le problème, c'est que comme ces réseaux sont gigantesques, en France, par exemple, on a 40 000 km de lignes de transmission de gaz et des centaines de milliers de kilomètres de distribution. En fait... C'est compliqué de savoir d'où ça fuit, c'est compliqué de trouver, d'identifier la fuite. Et c'est pour ça qu'une solution qui survole et qui inspecte précisément les réseaux, c'est assez intéressant. Quelques chiffres, donc cette année on a fait un peu plus de 100 km d'inspection. D'accord. On n'a pas détecté de fuite de méthane sur le réseau. Tant mieux ! Mais par contre, on a détecté des fuites simulées. Qu'est-ce que ça fait que des fuites simulées ? Alors, quand forcément ton réseau est bien entretenu, tu n'as pas beaucoup de fuites. Mais par contre, pour s'assurer que ta technologie fonctionne, Tu vas simuler une fuite, tu vas prendre une bouteille de gaz et voir si la technologie qu'on teste détecte la fuite qui est relevée. Et sur l'île électrique, la même chose, là on a survolé 25 km de réseau et on a détecté les défauts, les problèmes de la ligne.

  • Speaker #0

    Et en termes de consommation de CO2, en termes de tout ça, vous avez des équivalents de ce que vous avez fait gagner ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tu passes de 8 tonnes par heure à 0 d'émissions de CO2. En termes de coût, le coût horaire, tu arrives à faire des coûts qui sont moins chers.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tu as quelqu'un quand même derrière, ton dirigeable, lui, il avance, et tu as quelqu'un qui va analyser ou tout est automatique ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui sur toutes ces étapes là, on garde en fait une main sur le contrôle et sur l'analyse pour s'assurer que les données sont correctement analysées.

  • Speaker #0

    Mais tu as quand même un conducteur de drone ou même pas ?

  • Speaker #1

    Si, tu as un pilote de drone.

  • Speaker #0

    Tu as quand même un pilote de drone.

  • Speaker #1

    Qui s'assure en fait de maintenir un vol, il s'assure en fait de la bonne tenue du vol. En fait tous les vols sont préparés à l'avance et au final toute la collecte de données en elle-même est préparée et automatisée. Et à terme, ces personnes là vont... ne seront plus nécessaires, parce qu'on va réussir à automatiser l'enclenchement de la chaîne de valeur pour encore baisser le coût.

  • Speaker #0

    Ok top, et en quelques mots l'avenir d'iLight ?

  • Speaker #1

    L'avenir il est beau, il est plein de ballons, plein de iLighter comme on les appelle. On a vraiment identifié ces cas d'usage pour déjà remplacer les hélicoptères et aider nos opérateurs à mieux gérer leur réseau. Mais on va passer à la telle là. Et en fait, l'enjeu de la donnée précise de nos écosystèmes, de nos villes, il est extrêmement important. On est convaincu qu'il faut avoir une donnée plus précise de tous ces écosystèmes-là. Les satellites se sont développés énormément ces dernières années. Et grâce aux satellites, maintenant, on a des cartes assez précises. Mais malheureusement... Il y a des données qu'on ne peut pas avoir et on atteint des limites en termes de précision. Donc, il faut avoir une couche plus précise, plus fine. Et c'est ce qu'on fait avec l'highlighter.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc,

  • Speaker #1

    peut-être qu'on verra de l'highlighter un peu partout, en France, en Europe, au-dessus des villes, au-dessus des campagnes, au-dessus des réseaux. En tout cas, c'est ce qu'on espère.

  • Speaker #0

    Écoute, je te remercie énormément, Martin, pour ton temps. Ce que je comprends, en tout cas, c'est que Highlight se positionne, en tout cas, comme le disrupteur. de l'inspection des lignes électriques et des pipelines de manière générale. Et grâce à cette technologie qui va combiner le drone, l'intelligence de visibilité en temps réel, on va parler d'intelligence artificielle à un moment ou à un autre, et bien évidemment la réduction de CO2. C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne parle pas de l'IA parce que l'IA est évidente et embarquée partout. Mais oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Super. Merci d'être passé à notre micro. Et on te souhaite beaucoup de succès pour iLight.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci.

Share

Embed

You may also like