Caroline Lemercier -  Un parcours professionnel guidé par les opportunités et l'instinct cover
Caroline Lemercier -  Un parcours professionnel guidé par les opportunités et l'instinct cover
Les Belles Histoires

Caroline Lemercier - Un parcours professionnel guidé par les opportunités et l'instinct

Caroline Lemercier - Un parcours professionnel guidé par les opportunités et l'instinct

09min |01/04/2025
Play
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Description

Dans cet épisode des Belles Histoires, Caroline Lemercier, diplômée de l'EM Normandie en 2010 et aujourd'hui Brand & Design Director chez Meetic, partage son parcours professionnel guidé par les opportunités et l'instinct. De ses débuts en école de commerce à son immersion dans le monde des agences de publicité, en passant par des expériences marquantes chez L’Oréal Paris, en Californie et chez Meetic, Caroline nous raconte comment elle a su évoluer, s’adapter et tracer son propre chemin. Un témoignage inspirant pour ceux qui hésitent encore sur leur trajectoire professionnelle.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez les belles histoires, le podcast de l'UM Normandie. Je suis Caroline Lemercier, diplômée de la promo 2010 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir Brand and Design Director chez Métis. Je me disais, tant qu'à faire, autant aller dans quelque chose d'un peu généraliste. Et l'école de commerce, ça répondait bien à ça. Donc, j'y suis rentrée sans grandes prétentions et ambitions. Juste me dire, je suis dans un bon cadre. Je sais que je vais apprendre ce qu'il faut apprendre. Que je vais pouvoir m'exercer aussi au travers des différentes missions ou stages que le cursus proposait. Et je me suis un peu laissée porter. Et c'est aussi ce qui fait un peu ce que je suis. Moi, je suis quelqu'un qui fonctionne beaucoup à... L'opportunité à l'instinct, voilà. Je n'ai pas vraiment de trajectoire de tracé. J'ai un peu des idées, mais je ne me suis jamais dit mon ambition, c'est à 30 ans, être à tel endroit, à 35, ici, à 40, ici. Je veux bosser dans tel type de boîte, tel type de structure. Pas du tout, jamais. Je ne me suis jamais dit ça. Je me suis toujours laissée un peu porter par le vent et par les rencontres, l'échange, les opportunités que je pouvais avoir. À nouveau, avec beaucoup d'échanges derrière. Je pense que la première grosse étape, ça a été l'année de césure. Mais à nouveau, quand je suis rentrée dans mon année de césure, j'y suis rentrée vraiment de manière très opportuniste. Je mets des guillemets dans opportuniste parce que je ne veux pas qu'on me prenne au sens négatif du terme. Mais je connaissais quelqu'un qui était dans une promo supérieure qui m'avait dit « Écoute, moi, je viens de faire une césure chez Macan Paris. C'est une grosse agence de publicité à Paris. Il se trouve que je travaillais sur le compte L'Oréal Paris. » Est-ce que ça te dit que je te refile le bon plan de cette césure ? Et moi, sur le coup, oui, j'entends L'Oréal Paris. J'entends agence de publicité aussi. Sur le coup, agence de publicité, je me dis, bon, ouais, pourquoi pas ? Mais j'entends surtout L'Oréal Paris. Et je me dis, bon, en fait, ça peut être sympa de faire six mois, finalement, à Paris, dans une grosse structure, pour ce compte qui est L'Oréal Paris, qui n'est pas un petit compte et qui est un petit peu un gage d'un peu de qualité sur un CV. Donc, je m'étais dit, tiens, au moins, si je peux cocher cette... case sur mon CV en mettant L'Oréal Paris, ça peut être déjà quelque chose de bien pour moi et de formateur. Donc ça s'est fait comme ça. Et donc ça, ça a été ma première partie de césure. Et la deuxième partie, idem, opportunité à nouveau via des amis de mes parents qui connaissent des gens qui habitent en Californie. Et ma mère me dit, mais tiens, est-ce que ça te dit qu'on active ce contact-là et que tu essayes de partir six mois aux États-Unis, en Californie, à Los Angeles ? Donc à nouveau, voilà, Los Angeles, Californie, ça pop un petit peu en moi, un peu à la manière de L'Oréal. Et je me dis, OK, en vrai, je n'ai rien à perdre. Tout a gagné. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Qu'est-ce que je vais faire concrètement ? Il se trouve que je bossais dans une association dans la mairie d'une petite ville dans la banlieue de Los Angeles. Donc franchement, le boulot, ce n'était vraiment pas ça qui était le plus excitant. C'était plutôt la découverte de ce pays, de cette culture. de tout ce qu'on imagine des États-Unis, ce côté gigantesque. Donc, c'est comme ça que ça s'est fait. Et ça, c'était le premier, finalement, je pense, l'élément un peu déclencheur de tout le reste derrière. Parce que j'ai beaucoup parlé de L'Oréal Paris, mais finalement, j'ai surtout découvert l'environnement des agences de publicité. Et c'est surtout ça qui m'a plu, finalement, plus que L'Oréal Paris. Donc, c'est là où je me suis dit, ah, la pub, ouais, c'est cool. Bon, c'est sympa, tout le monde se tutoie, il y a une bonne ambiance. C'est créatif, il n'y a aucune journée qui se ressemble. Et je me suis dit, c'est peut-être ça qu'il faut que j'aille chercher finalement pour la suite. Et après l'expérience aux États-Unis, effectivement, ça n'a pas conditionné tout de suite ma carrière professionnelle, mais je me suis dit, l'étranger c'est quand même chouette. En tout cas, d'avoir une, sans aller forcément travailler à l'étranger, d'avoir une portée vers l'international, ça c'était intéressant. Mais finalement, ma carrière au début, c'est surtout concentrée en France. Et encore aujourd'hui d'ailleurs, j'ai une plus ou plus d'ouverture à l'international aujourd'hui via mon nouveau métier. Mais surtout en France et dans le domaine de la pub. À la sortie de l'école, effectivement, pour moi, l'idée est assez claire, je veux bosser dans la publicité. Donc, je trouve un premier stage de fin d'études dans une petite agence de publicité sur Paris, qui fait partie d'un gros groupe de publicité. Et les budgets étaient sympas, c'était des budgets très orientés, grande conso, food. Je bossais pour Bonduelle, Mars, Cérébos, 1664. Les marques étaient chouettes, alors pour le coup, rien à voir avec L'Oréal. Mais c'est ça qui est chouette aussi dans la publicité. Ce qui me plaisait, c'était de pouvoir aussi passer d'une marque à une autre, d'un univers à un autre, d'une cible à une autre, de ne pas être enfermée dans quelque chose. Donc, je fais ce stage de fin d'études pendant six mois. On me prolonge en me disant, on aimerait bien que tu restes encore un petit peu. Je prolonge neuf mois. Bon, puis à la sortie, malheureusement, il n'y avait pas de poste. Mais ce n'est pas grave. Donc là, je me dis, bon, allez, il faut se retrousser les manches. Et là, il faut aller toquer aux portes. Pour la première fois, je pense... Jusqu'à maintenant, j'ai profité d'opportunités qui s'offraient à moi. Pour la première fois, je me retrousse les manches, je fais vraiment mon CV et je commence à envoyer des CV dans tous les sens. Jusqu'à être prise assez rapidement dans une autre agence qui faisait aussi partie d'un joli groupe, toujours à Paris. J'y suis restée huit ans dans cette agence. Ça s'est plutôt bien passé. J'ai un petit peu gravé quelques échelons. au fur et à mesure du temps. Et là, je bossais pour une marque qui n'a rien à voir ni avec L'Oréal, ni avec Mars, mais là, je bossais pour la SNCF. Nouvelle dynamique, nouvelle compréhension. En plus, la SNCF, il y a une vision aussi très publique derrière cette marque-là. Donc, c'était complètement une autre approche, très, très différente de ce que j'ai pu connaître jusqu'à maintenant. J'ai passé huit super années, mais c'était huit années aussi très éprouvantes. Je pense que je ne vais apprendre à personne que le monde de la pub, des agences, c'est intense. Et c'est génial finalement quand on commence parce qu'on est plein d'énergie et on a envie de vivre les choses à 1000%. C'est vrai qu'à un moment donné, je me suis un peu fatiguée moi-même de ce rythme très soutenu. Donc j'avais vraiment envie de changer de modèle et de basculer plutôt côté annonceur finalement. Et donc, je suis rentrée chez Mythique en tant que chef de projet CRM. Donc moi, quand je suis partie d'agence, j'étais directrice de clientèle. Donc, j'ai géré une équipe, j'ai géré un compte. Il y avait effectivement dans le titre directrice. Là, je repasse chef de projet. J'ai fait ce Ausha. Donc, c'est dans l'équipe CRM chez Mythique. Et en fait, alors oui, c'était un petit peu dur au début pour mon égo de me dire, bon... Mais ça a été génial parce que pendant, je suis restée deux ans dans cette équipe, en fait là j'ai découvert un autre monde, notamment le monde de la tech, que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant. Et là je travaillais dans le cadre du CRM, donc moi j'étais chef de projet mais je travaillais étroitement avec des développeurs. Et donc j'ai découvert le monde de la tech par ce biais-là. Et donc j'ai changé, je travaillais tous les jours avec des ingénieurs, des développeurs bac. Head, Front, JS. J'ai commencé un petit peu à comprendre quels étaient ces milieux-là. Et aussi parce que Mythique est à la base une boîte résolument tournée vers la tech. Et c'est comme ça. Donc là, j'ai découvert une autre facette, un métier que je ne connaissais pas, avec des nouvelles relations aussi qui se créaient, qui étaient très différentes des relations que je pouvais avoir avec mes collègues en agence de publicité. Finalement, en agence de pub, on se ressemblait un peu tous. là on se ressemblait pas du tout moi je venais d'une école de commerce j'ai passé par des agences de pub et là je me retrouve avec des ingénieurs qui alors ne font pas du tout des jolis slides powerpoint mais qui font des schémas en permanence, enfin voilà on avait vraiment des approches très très différentes c'était vraiment génial, j'ai adoré découvrir ça, mais c'est vrai que voilà à un moment donné je me suis dit j'ai pas envie de faire du CRM toute ma vie j'ai pas envie d'être chef de projet non plus toute ma vie « Allez, est-ce que je ne tenterai pas ma chance pour aller rejoindre les équipes marketing chez Mythique Europe et enfin avoir le type de poste auquel j'aspire ? » Tu sauras de manière assez naturelle là où il faut aller, là où il ne faut pas aller, quand tu vas sentir que... tu sais, trop à risque, c'est pas grave, tu sais, tu peux changer, tu peux bouger, t'es pas... Alors je dirais, fais-toi confiance et ne t'embourbe pas, quoi, en gros, voilà. Si tu sens que ça sent pas bon, c'est pas grave, c'est bien. D'ailleurs, je pense, à un moment donné, se confronter aussi à des situations qui sont moins agréables, parce que ça peut aussi définir, je pense, notre instinct pour la suite. C'est pas grave, bouge, va ailleurs et suis ton instinct et tu te comprends pas. Merci d'avoir écouté mon parcours. J'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt.

Description

Dans cet épisode des Belles Histoires, Caroline Lemercier, diplômée de l'EM Normandie en 2010 et aujourd'hui Brand & Design Director chez Meetic, partage son parcours professionnel guidé par les opportunités et l'instinct. De ses débuts en école de commerce à son immersion dans le monde des agences de publicité, en passant par des expériences marquantes chez L’Oréal Paris, en Californie et chez Meetic, Caroline nous raconte comment elle a su évoluer, s’adapter et tracer son propre chemin. Un témoignage inspirant pour ceux qui hésitent encore sur leur trajectoire professionnelle.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez les belles histoires, le podcast de l'UM Normandie. Je suis Caroline Lemercier, diplômée de la promo 2010 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir Brand and Design Director chez Métis. Je me disais, tant qu'à faire, autant aller dans quelque chose d'un peu généraliste. Et l'école de commerce, ça répondait bien à ça. Donc, j'y suis rentrée sans grandes prétentions et ambitions. Juste me dire, je suis dans un bon cadre. Je sais que je vais apprendre ce qu'il faut apprendre. Que je vais pouvoir m'exercer aussi au travers des différentes missions ou stages que le cursus proposait. Et je me suis un peu laissée porter. Et c'est aussi ce qui fait un peu ce que je suis. Moi, je suis quelqu'un qui fonctionne beaucoup à... L'opportunité à l'instinct, voilà. Je n'ai pas vraiment de trajectoire de tracé. J'ai un peu des idées, mais je ne me suis jamais dit mon ambition, c'est à 30 ans, être à tel endroit, à 35, ici, à 40, ici. Je veux bosser dans tel type de boîte, tel type de structure. Pas du tout, jamais. Je ne me suis jamais dit ça. Je me suis toujours laissée un peu porter par le vent et par les rencontres, l'échange, les opportunités que je pouvais avoir. À nouveau, avec beaucoup d'échanges derrière. Je pense que la première grosse étape, ça a été l'année de césure. Mais à nouveau, quand je suis rentrée dans mon année de césure, j'y suis rentrée vraiment de manière très opportuniste. Je mets des guillemets dans opportuniste parce que je ne veux pas qu'on me prenne au sens négatif du terme. Mais je connaissais quelqu'un qui était dans une promo supérieure qui m'avait dit « Écoute, moi, je viens de faire une césure chez Macan Paris. C'est une grosse agence de publicité à Paris. Il se trouve que je travaillais sur le compte L'Oréal Paris. » Est-ce que ça te dit que je te refile le bon plan de cette césure ? Et moi, sur le coup, oui, j'entends L'Oréal Paris. J'entends agence de publicité aussi. Sur le coup, agence de publicité, je me dis, bon, ouais, pourquoi pas ? Mais j'entends surtout L'Oréal Paris. Et je me dis, bon, en fait, ça peut être sympa de faire six mois, finalement, à Paris, dans une grosse structure, pour ce compte qui est L'Oréal Paris, qui n'est pas un petit compte et qui est un petit peu un gage d'un peu de qualité sur un CV. Donc, je m'étais dit, tiens, au moins, si je peux cocher cette... case sur mon CV en mettant L'Oréal Paris, ça peut être déjà quelque chose de bien pour moi et de formateur. Donc ça s'est fait comme ça. Et donc ça, ça a été ma première partie de césure. Et la deuxième partie, idem, opportunité à nouveau via des amis de mes parents qui connaissent des gens qui habitent en Californie. Et ma mère me dit, mais tiens, est-ce que ça te dit qu'on active ce contact-là et que tu essayes de partir six mois aux États-Unis, en Californie, à Los Angeles ? Donc à nouveau, voilà, Los Angeles, Californie, ça pop un petit peu en moi, un peu à la manière de L'Oréal. Et je me dis, OK, en vrai, je n'ai rien à perdre. Tout a gagné. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Qu'est-ce que je vais faire concrètement ? Il se trouve que je bossais dans une association dans la mairie d'une petite ville dans la banlieue de Los Angeles. Donc franchement, le boulot, ce n'était vraiment pas ça qui était le plus excitant. C'était plutôt la découverte de ce pays, de cette culture. de tout ce qu'on imagine des États-Unis, ce côté gigantesque. Donc, c'est comme ça que ça s'est fait. Et ça, c'était le premier, finalement, je pense, l'élément un peu déclencheur de tout le reste derrière. Parce que j'ai beaucoup parlé de L'Oréal Paris, mais finalement, j'ai surtout découvert l'environnement des agences de publicité. Et c'est surtout ça qui m'a plu, finalement, plus que L'Oréal Paris. Donc, c'est là où je me suis dit, ah, la pub, ouais, c'est cool. Bon, c'est sympa, tout le monde se tutoie, il y a une bonne ambiance. C'est créatif, il n'y a aucune journée qui se ressemble. Et je me suis dit, c'est peut-être ça qu'il faut que j'aille chercher finalement pour la suite. Et après l'expérience aux États-Unis, effectivement, ça n'a pas conditionné tout de suite ma carrière professionnelle, mais je me suis dit, l'étranger c'est quand même chouette. En tout cas, d'avoir une, sans aller forcément travailler à l'étranger, d'avoir une portée vers l'international, ça c'était intéressant. Mais finalement, ma carrière au début, c'est surtout concentrée en France. Et encore aujourd'hui d'ailleurs, j'ai une plus ou plus d'ouverture à l'international aujourd'hui via mon nouveau métier. Mais surtout en France et dans le domaine de la pub. À la sortie de l'école, effectivement, pour moi, l'idée est assez claire, je veux bosser dans la publicité. Donc, je trouve un premier stage de fin d'études dans une petite agence de publicité sur Paris, qui fait partie d'un gros groupe de publicité. Et les budgets étaient sympas, c'était des budgets très orientés, grande conso, food. Je bossais pour Bonduelle, Mars, Cérébos, 1664. Les marques étaient chouettes, alors pour le coup, rien à voir avec L'Oréal. Mais c'est ça qui est chouette aussi dans la publicité. Ce qui me plaisait, c'était de pouvoir aussi passer d'une marque à une autre, d'un univers à un autre, d'une cible à une autre, de ne pas être enfermée dans quelque chose. Donc, je fais ce stage de fin d'études pendant six mois. On me prolonge en me disant, on aimerait bien que tu restes encore un petit peu. Je prolonge neuf mois. Bon, puis à la sortie, malheureusement, il n'y avait pas de poste. Mais ce n'est pas grave. Donc là, je me dis, bon, allez, il faut se retrousser les manches. Et là, il faut aller toquer aux portes. Pour la première fois, je pense... Jusqu'à maintenant, j'ai profité d'opportunités qui s'offraient à moi. Pour la première fois, je me retrousse les manches, je fais vraiment mon CV et je commence à envoyer des CV dans tous les sens. Jusqu'à être prise assez rapidement dans une autre agence qui faisait aussi partie d'un joli groupe, toujours à Paris. J'y suis restée huit ans dans cette agence. Ça s'est plutôt bien passé. J'ai un petit peu gravé quelques échelons. au fur et à mesure du temps. Et là, je bossais pour une marque qui n'a rien à voir ni avec L'Oréal, ni avec Mars, mais là, je bossais pour la SNCF. Nouvelle dynamique, nouvelle compréhension. En plus, la SNCF, il y a une vision aussi très publique derrière cette marque-là. Donc, c'était complètement une autre approche, très, très différente de ce que j'ai pu connaître jusqu'à maintenant. J'ai passé huit super années, mais c'était huit années aussi très éprouvantes. Je pense que je ne vais apprendre à personne que le monde de la pub, des agences, c'est intense. Et c'est génial finalement quand on commence parce qu'on est plein d'énergie et on a envie de vivre les choses à 1000%. C'est vrai qu'à un moment donné, je me suis un peu fatiguée moi-même de ce rythme très soutenu. Donc j'avais vraiment envie de changer de modèle et de basculer plutôt côté annonceur finalement. Et donc, je suis rentrée chez Mythique en tant que chef de projet CRM. Donc moi, quand je suis partie d'agence, j'étais directrice de clientèle. Donc, j'ai géré une équipe, j'ai géré un compte. Il y avait effectivement dans le titre directrice. Là, je repasse chef de projet. J'ai fait ce Ausha. Donc, c'est dans l'équipe CRM chez Mythique. Et en fait, alors oui, c'était un petit peu dur au début pour mon égo de me dire, bon... Mais ça a été génial parce que pendant, je suis restée deux ans dans cette équipe, en fait là j'ai découvert un autre monde, notamment le monde de la tech, que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant. Et là je travaillais dans le cadre du CRM, donc moi j'étais chef de projet mais je travaillais étroitement avec des développeurs. Et donc j'ai découvert le monde de la tech par ce biais-là. Et donc j'ai changé, je travaillais tous les jours avec des ingénieurs, des développeurs bac. Head, Front, JS. J'ai commencé un petit peu à comprendre quels étaient ces milieux-là. Et aussi parce que Mythique est à la base une boîte résolument tournée vers la tech. Et c'est comme ça. Donc là, j'ai découvert une autre facette, un métier que je ne connaissais pas, avec des nouvelles relations aussi qui se créaient, qui étaient très différentes des relations que je pouvais avoir avec mes collègues en agence de publicité. Finalement, en agence de pub, on se ressemblait un peu tous. là on se ressemblait pas du tout moi je venais d'une école de commerce j'ai passé par des agences de pub et là je me retrouve avec des ingénieurs qui alors ne font pas du tout des jolis slides powerpoint mais qui font des schémas en permanence, enfin voilà on avait vraiment des approches très très différentes c'était vraiment génial, j'ai adoré découvrir ça, mais c'est vrai que voilà à un moment donné je me suis dit j'ai pas envie de faire du CRM toute ma vie j'ai pas envie d'être chef de projet non plus toute ma vie « Allez, est-ce que je ne tenterai pas ma chance pour aller rejoindre les équipes marketing chez Mythique Europe et enfin avoir le type de poste auquel j'aspire ? » Tu sauras de manière assez naturelle là où il faut aller, là où il ne faut pas aller, quand tu vas sentir que... tu sais, trop à risque, c'est pas grave, tu sais, tu peux changer, tu peux bouger, t'es pas... Alors je dirais, fais-toi confiance et ne t'embourbe pas, quoi, en gros, voilà. Si tu sens que ça sent pas bon, c'est pas grave, c'est bien. D'ailleurs, je pense, à un moment donné, se confronter aussi à des situations qui sont moins agréables, parce que ça peut aussi définir, je pense, notre instinct pour la suite. C'est pas grave, bouge, va ailleurs et suis ton instinct et tu te comprends pas. Merci d'avoir écouté mon parcours. J'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez les belles histoires, le podcast de l'UM Normandie. Je suis Caroline Lemercier, diplômée de la promo 2010 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir Brand and Design Director chez Métis. Je me disais, tant qu'à faire, autant aller dans quelque chose d'un peu généraliste. Et l'école de commerce, ça répondait bien à ça. Donc, j'y suis rentrée sans grandes prétentions et ambitions. Juste me dire, je suis dans un bon cadre. Je sais que je vais apprendre ce qu'il faut apprendre. Que je vais pouvoir m'exercer aussi au travers des différentes missions ou stages que le cursus proposait. Et je me suis un peu laissée porter. Et c'est aussi ce qui fait un peu ce que je suis. Moi, je suis quelqu'un qui fonctionne beaucoup à... L'opportunité à l'instinct, voilà. Je n'ai pas vraiment de trajectoire de tracé. J'ai un peu des idées, mais je ne me suis jamais dit mon ambition, c'est à 30 ans, être à tel endroit, à 35, ici, à 40, ici. Je veux bosser dans tel type de boîte, tel type de structure. Pas du tout, jamais. Je ne me suis jamais dit ça. Je me suis toujours laissée un peu porter par le vent et par les rencontres, l'échange, les opportunités que je pouvais avoir. À nouveau, avec beaucoup d'échanges derrière. Je pense que la première grosse étape, ça a été l'année de césure. Mais à nouveau, quand je suis rentrée dans mon année de césure, j'y suis rentrée vraiment de manière très opportuniste. Je mets des guillemets dans opportuniste parce que je ne veux pas qu'on me prenne au sens négatif du terme. Mais je connaissais quelqu'un qui était dans une promo supérieure qui m'avait dit « Écoute, moi, je viens de faire une césure chez Macan Paris. C'est une grosse agence de publicité à Paris. Il se trouve que je travaillais sur le compte L'Oréal Paris. » Est-ce que ça te dit que je te refile le bon plan de cette césure ? Et moi, sur le coup, oui, j'entends L'Oréal Paris. J'entends agence de publicité aussi. Sur le coup, agence de publicité, je me dis, bon, ouais, pourquoi pas ? Mais j'entends surtout L'Oréal Paris. Et je me dis, bon, en fait, ça peut être sympa de faire six mois, finalement, à Paris, dans une grosse structure, pour ce compte qui est L'Oréal Paris, qui n'est pas un petit compte et qui est un petit peu un gage d'un peu de qualité sur un CV. Donc, je m'étais dit, tiens, au moins, si je peux cocher cette... case sur mon CV en mettant L'Oréal Paris, ça peut être déjà quelque chose de bien pour moi et de formateur. Donc ça s'est fait comme ça. Et donc ça, ça a été ma première partie de césure. Et la deuxième partie, idem, opportunité à nouveau via des amis de mes parents qui connaissent des gens qui habitent en Californie. Et ma mère me dit, mais tiens, est-ce que ça te dit qu'on active ce contact-là et que tu essayes de partir six mois aux États-Unis, en Californie, à Los Angeles ? Donc à nouveau, voilà, Los Angeles, Californie, ça pop un petit peu en moi, un peu à la manière de L'Oréal. Et je me dis, OK, en vrai, je n'ai rien à perdre. Tout a gagné. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Qu'est-ce que je vais faire concrètement ? Il se trouve que je bossais dans une association dans la mairie d'une petite ville dans la banlieue de Los Angeles. Donc franchement, le boulot, ce n'était vraiment pas ça qui était le plus excitant. C'était plutôt la découverte de ce pays, de cette culture. de tout ce qu'on imagine des États-Unis, ce côté gigantesque. Donc, c'est comme ça que ça s'est fait. Et ça, c'était le premier, finalement, je pense, l'élément un peu déclencheur de tout le reste derrière. Parce que j'ai beaucoup parlé de L'Oréal Paris, mais finalement, j'ai surtout découvert l'environnement des agences de publicité. Et c'est surtout ça qui m'a plu, finalement, plus que L'Oréal Paris. Donc, c'est là où je me suis dit, ah, la pub, ouais, c'est cool. Bon, c'est sympa, tout le monde se tutoie, il y a une bonne ambiance. C'est créatif, il n'y a aucune journée qui se ressemble. Et je me suis dit, c'est peut-être ça qu'il faut que j'aille chercher finalement pour la suite. Et après l'expérience aux États-Unis, effectivement, ça n'a pas conditionné tout de suite ma carrière professionnelle, mais je me suis dit, l'étranger c'est quand même chouette. En tout cas, d'avoir une, sans aller forcément travailler à l'étranger, d'avoir une portée vers l'international, ça c'était intéressant. Mais finalement, ma carrière au début, c'est surtout concentrée en France. Et encore aujourd'hui d'ailleurs, j'ai une plus ou plus d'ouverture à l'international aujourd'hui via mon nouveau métier. Mais surtout en France et dans le domaine de la pub. À la sortie de l'école, effectivement, pour moi, l'idée est assez claire, je veux bosser dans la publicité. Donc, je trouve un premier stage de fin d'études dans une petite agence de publicité sur Paris, qui fait partie d'un gros groupe de publicité. Et les budgets étaient sympas, c'était des budgets très orientés, grande conso, food. Je bossais pour Bonduelle, Mars, Cérébos, 1664. Les marques étaient chouettes, alors pour le coup, rien à voir avec L'Oréal. Mais c'est ça qui est chouette aussi dans la publicité. Ce qui me plaisait, c'était de pouvoir aussi passer d'une marque à une autre, d'un univers à un autre, d'une cible à une autre, de ne pas être enfermée dans quelque chose. Donc, je fais ce stage de fin d'études pendant six mois. On me prolonge en me disant, on aimerait bien que tu restes encore un petit peu. Je prolonge neuf mois. Bon, puis à la sortie, malheureusement, il n'y avait pas de poste. Mais ce n'est pas grave. Donc là, je me dis, bon, allez, il faut se retrousser les manches. Et là, il faut aller toquer aux portes. Pour la première fois, je pense... Jusqu'à maintenant, j'ai profité d'opportunités qui s'offraient à moi. Pour la première fois, je me retrousse les manches, je fais vraiment mon CV et je commence à envoyer des CV dans tous les sens. Jusqu'à être prise assez rapidement dans une autre agence qui faisait aussi partie d'un joli groupe, toujours à Paris. J'y suis restée huit ans dans cette agence. Ça s'est plutôt bien passé. J'ai un petit peu gravé quelques échelons. au fur et à mesure du temps. Et là, je bossais pour une marque qui n'a rien à voir ni avec L'Oréal, ni avec Mars, mais là, je bossais pour la SNCF. Nouvelle dynamique, nouvelle compréhension. En plus, la SNCF, il y a une vision aussi très publique derrière cette marque-là. Donc, c'était complètement une autre approche, très, très différente de ce que j'ai pu connaître jusqu'à maintenant. J'ai passé huit super années, mais c'était huit années aussi très éprouvantes. Je pense que je ne vais apprendre à personne que le monde de la pub, des agences, c'est intense. Et c'est génial finalement quand on commence parce qu'on est plein d'énergie et on a envie de vivre les choses à 1000%. C'est vrai qu'à un moment donné, je me suis un peu fatiguée moi-même de ce rythme très soutenu. Donc j'avais vraiment envie de changer de modèle et de basculer plutôt côté annonceur finalement. Et donc, je suis rentrée chez Mythique en tant que chef de projet CRM. Donc moi, quand je suis partie d'agence, j'étais directrice de clientèle. Donc, j'ai géré une équipe, j'ai géré un compte. Il y avait effectivement dans le titre directrice. Là, je repasse chef de projet. J'ai fait ce Ausha. Donc, c'est dans l'équipe CRM chez Mythique. Et en fait, alors oui, c'était un petit peu dur au début pour mon égo de me dire, bon... Mais ça a été génial parce que pendant, je suis restée deux ans dans cette équipe, en fait là j'ai découvert un autre monde, notamment le monde de la tech, que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant. Et là je travaillais dans le cadre du CRM, donc moi j'étais chef de projet mais je travaillais étroitement avec des développeurs. Et donc j'ai découvert le monde de la tech par ce biais-là. Et donc j'ai changé, je travaillais tous les jours avec des ingénieurs, des développeurs bac. Head, Front, JS. J'ai commencé un petit peu à comprendre quels étaient ces milieux-là. Et aussi parce que Mythique est à la base une boîte résolument tournée vers la tech. Et c'est comme ça. Donc là, j'ai découvert une autre facette, un métier que je ne connaissais pas, avec des nouvelles relations aussi qui se créaient, qui étaient très différentes des relations que je pouvais avoir avec mes collègues en agence de publicité. Finalement, en agence de pub, on se ressemblait un peu tous. là on se ressemblait pas du tout moi je venais d'une école de commerce j'ai passé par des agences de pub et là je me retrouve avec des ingénieurs qui alors ne font pas du tout des jolis slides powerpoint mais qui font des schémas en permanence, enfin voilà on avait vraiment des approches très très différentes c'était vraiment génial, j'ai adoré découvrir ça, mais c'est vrai que voilà à un moment donné je me suis dit j'ai pas envie de faire du CRM toute ma vie j'ai pas envie d'être chef de projet non plus toute ma vie « Allez, est-ce que je ne tenterai pas ma chance pour aller rejoindre les équipes marketing chez Mythique Europe et enfin avoir le type de poste auquel j'aspire ? » Tu sauras de manière assez naturelle là où il faut aller, là où il ne faut pas aller, quand tu vas sentir que... tu sais, trop à risque, c'est pas grave, tu sais, tu peux changer, tu peux bouger, t'es pas... Alors je dirais, fais-toi confiance et ne t'embourbe pas, quoi, en gros, voilà. Si tu sens que ça sent pas bon, c'est pas grave, c'est bien. D'ailleurs, je pense, à un moment donné, se confronter aussi à des situations qui sont moins agréables, parce que ça peut aussi définir, je pense, notre instinct pour la suite. C'est pas grave, bouge, va ailleurs et suis ton instinct et tu te comprends pas. Merci d'avoir écouté mon parcours. J'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt.

Description

Dans cet épisode des Belles Histoires, Caroline Lemercier, diplômée de l'EM Normandie en 2010 et aujourd'hui Brand & Design Director chez Meetic, partage son parcours professionnel guidé par les opportunités et l'instinct. De ses débuts en école de commerce à son immersion dans le monde des agences de publicité, en passant par des expériences marquantes chez L’Oréal Paris, en Californie et chez Meetic, Caroline nous raconte comment elle a su évoluer, s’adapter et tracer son propre chemin. Un témoignage inspirant pour ceux qui hésitent encore sur leur trajectoire professionnelle.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez les belles histoires, le podcast de l'UM Normandie. Je suis Caroline Lemercier, diplômée de la promo 2010 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir Brand and Design Director chez Métis. Je me disais, tant qu'à faire, autant aller dans quelque chose d'un peu généraliste. Et l'école de commerce, ça répondait bien à ça. Donc, j'y suis rentrée sans grandes prétentions et ambitions. Juste me dire, je suis dans un bon cadre. Je sais que je vais apprendre ce qu'il faut apprendre. Que je vais pouvoir m'exercer aussi au travers des différentes missions ou stages que le cursus proposait. Et je me suis un peu laissée porter. Et c'est aussi ce qui fait un peu ce que je suis. Moi, je suis quelqu'un qui fonctionne beaucoup à... L'opportunité à l'instinct, voilà. Je n'ai pas vraiment de trajectoire de tracé. J'ai un peu des idées, mais je ne me suis jamais dit mon ambition, c'est à 30 ans, être à tel endroit, à 35, ici, à 40, ici. Je veux bosser dans tel type de boîte, tel type de structure. Pas du tout, jamais. Je ne me suis jamais dit ça. Je me suis toujours laissée un peu porter par le vent et par les rencontres, l'échange, les opportunités que je pouvais avoir. À nouveau, avec beaucoup d'échanges derrière. Je pense que la première grosse étape, ça a été l'année de césure. Mais à nouveau, quand je suis rentrée dans mon année de césure, j'y suis rentrée vraiment de manière très opportuniste. Je mets des guillemets dans opportuniste parce que je ne veux pas qu'on me prenne au sens négatif du terme. Mais je connaissais quelqu'un qui était dans une promo supérieure qui m'avait dit « Écoute, moi, je viens de faire une césure chez Macan Paris. C'est une grosse agence de publicité à Paris. Il se trouve que je travaillais sur le compte L'Oréal Paris. » Est-ce que ça te dit que je te refile le bon plan de cette césure ? Et moi, sur le coup, oui, j'entends L'Oréal Paris. J'entends agence de publicité aussi. Sur le coup, agence de publicité, je me dis, bon, ouais, pourquoi pas ? Mais j'entends surtout L'Oréal Paris. Et je me dis, bon, en fait, ça peut être sympa de faire six mois, finalement, à Paris, dans une grosse structure, pour ce compte qui est L'Oréal Paris, qui n'est pas un petit compte et qui est un petit peu un gage d'un peu de qualité sur un CV. Donc, je m'étais dit, tiens, au moins, si je peux cocher cette... case sur mon CV en mettant L'Oréal Paris, ça peut être déjà quelque chose de bien pour moi et de formateur. Donc ça s'est fait comme ça. Et donc ça, ça a été ma première partie de césure. Et la deuxième partie, idem, opportunité à nouveau via des amis de mes parents qui connaissent des gens qui habitent en Californie. Et ma mère me dit, mais tiens, est-ce que ça te dit qu'on active ce contact-là et que tu essayes de partir six mois aux États-Unis, en Californie, à Los Angeles ? Donc à nouveau, voilà, Los Angeles, Californie, ça pop un petit peu en moi, un peu à la manière de L'Oréal. Et je me dis, OK, en vrai, je n'ai rien à perdre. Tout a gagné. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Qu'est-ce que je vais faire concrètement ? Il se trouve que je bossais dans une association dans la mairie d'une petite ville dans la banlieue de Los Angeles. Donc franchement, le boulot, ce n'était vraiment pas ça qui était le plus excitant. C'était plutôt la découverte de ce pays, de cette culture. de tout ce qu'on imagine des États-Unis, ce côté gigantesque. Donc, c'est comme ça que ça s'est fait. Et ça, c'était le premier, finalement, je pense, l'élément un peu déclencheur de tout le reste derrière. Parce que j'ai beaucoup parlé de L'Oréal Paris, mais finalement, j'ai surtout découvert l'environnement des agences de publicité. Et c'est surtout ça qui m'a plu, finalement, plus que L'Oréal Paris. Donc, c'est là où je me suis dit, ah, la pub, ouais, c'est cool. Bon, c'est sympa, tout le monde se tutoie, il y a une bonne ambiance. C'est créatif, il n'y a aucune journée qui se ressemble. Et je me suis dit, c'est peut-être ça qu'il faut que j'aille chercher finalement pour la suite. Et après l'expérience aux États-Unis, effectivement, ça n'a pas conditionné tout de suite ma carrière professionnelle, mais je me suis dit, l'étranger c'est quand même chouette. En tout cas, d'avoir une, sans aller forcément travailler à l'étranger, d'avoir une portée vers l'international, ça c'était intéressant. Mais finalement, ma carrière au début, c'est surtout concentrée en France. Et encore aujourd'hui d'ailleurs, j'ai une plus ou plus d'ouverture à l'international aujourd'hui via mon nouveau métier. Mais surtout en France et dans le domaine de la pub. À la sortie de l'école, effectivement, pour moi, l'idée est assez claire, je veux bosser dans la publicité. Donc, je trouve un premier stage de fin d'études dans une petite agence de publicité sur Paris, qui fait partie d'un gros groupe de publicité. Et les budgets étaient sympas, c'était des budgets très orientés, grande conso, food. Je bossais pour Bonduelle, Mars, Cérébos, 1664. Les marques étaient chouettes, alors pour le coup, rien à voir avec L'Oréal. Mais c'est ça qui est chouette aussi dans la publicité. Ce qui me plaisait, c'était de pouvoir aussi passer d'une marque à une autre, d'un univers à un autre, d'une cible à une autre, de ne pas être enfermée dans quelque chose. Donc, je fais ce stage de fin d'études pendant six mois. On me prolonge en me disant, on aimerait bien que tu restes encore un petit peu. Je prolonge neuf mois. Bon, puis à la sortie, malheureusement, il n'y avait pas de poste. Mais ce n'est pas grave. Donc là, je me dis, bon, allez, il faut se retrousser les manches. Et là, il faut aller toquer aux portes. Pour la première fois, je pense... Jusqu'à maintenant, j'ai profité d'opportunités qui s'offraient à moi. Pour la première fois, je me retrousse les manches, je fais vraiment mon CV et je commence à envoyer des CV dans tous les sens. Jusqu'à être prise assez rapidement dans une autre agence qui faisait aussi partie d'un joli groupe, toujours à Paris. J'y suis restée huit ans dans cette agence. Ça s'est plutôt bien passé. J'ai un petit peu gravé quelques échelons. au fur et à mesure du temps. Et là, je bossais pour une marque qui n'a rien à voir ni avec L'Oréal, ni avec Mars, mais là, je bossais pour la SNCF. Nouvelle dynamique, nouvelle compréhension. En plus, la SNCF, il y a une vision aussi très publique derrière cette marque-là. Donc, c'était complètement une autre approche, très, très différente de ce que j'ai pu connaître jusqu'à maintenant. J'ai passé huit super années, mais c'était huit années aussi très éprouvantes. Je pense que je ne vais apprendre à personne que le monde de la pub, des agences, c'est intense. Et c'est génial finalement quand on commence parce qu'on est plein d'énergie et on a envie de vivre les choses à 1000%. C'est vrai qu'à un moment donné, je me suis un peu fatiguée moi-même de ce rythme très soutenu. Donc j'avais vraiment envie de changer de modèle et de basculer plutôt côté annonceur finalement. Et donc, je suis rentrée chez Mythique en tant que chef de projet CRM. Donc moi, quand je suis partie d'agence, j'étais directrice de clientèle. Donc, j'ai géré une équipe, j'ai géré un compte. Il y avait effectivement dans le titre directrice. Là, je repasse chef de projet. J'ai fait ce Ausha. Donc, c'est dans l'équipe CRM chez Mythique. Et en fait, alors oui, c'était un petit peu dur au début pour mon égo de me dire, bon... Mais ça a été génial parce que pendant, je suis restée deux ans dans cette équipe, en fait là j'ai découvert un autre monde, notamment le monde de la tech, que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant. Et là je travaillais dans le cadre du CRM, donc moi j'étais chef de projet mais je travaillais étroitement avec des développeurs. Et donc j'ai découvert le monde de la tech par ce biais-là. Et donc j'ai changé, je travaillais tous les jours avec des ingénieurs, des développeurs bac. Head, Front, JS. J'ai commencé un petit peu à comprendre quels étaient ces milieux-là. Et aussi parce que Mythique est à la base une boîte résolument tournée vers la tech. Et c'est comme ça. Donc là, j'ai découvert une autre facette, un métier que je ne connaissais pas, avec des nouvelles relations aussi qui se créaient, qui étaient très différentes des relations que je pouvais avoir avec mes collègues en agence de publicité. Finalement, en agence de pub, on se ressemblait un peu tous. là on se ressemblait pas du tout moi je venais d'une école de commerce j'ai passé par des agences de pub et là je me retrouve avec des ingénieurs qui alors ne font pas du tout des jolis slides powerpoint mais qui font des schémas en permanence, enfin voilà on avait vraiment des approches très très différentes c'était vraiment génial, j'ai adoré découvrir ça, mais c'est vrai que voilà à un moment donné je me suis dit j'ai pas envie de faire du CRM toute ma vie j'ai pas envie d'être chef de projet non plus toute ma vie « Allez, est-ce que je ne tenterai pas ma chance pour aller rejoindre les équipes marketing chez Mythique Europe et enfin avoir le type de poste auquel j'aspire ? » Tu sauras de manière assez naturelle là où il faut aller, là où il ne faut pas aller, quand tu vas sentir que... tu sais, trop à risque, c'est pas grave, tu sais, tu peux changer, tu peux bouger, t'es pas... Alors je dirais, fais-toi confiance et ne t'embourbe pas, quoi, en gros, voilà. Si tu sens que ça sent pas bon, c'est pas grave, c'est bien. D'ailleurs, je pense, à un moment donné, se confronter aussi à des situations qui sont moins agréables, parce que ça peut aussi définir, je pense, notre instinct pour la suite. C'est pas grave, bouge, va ailleurs et suis ton instinct et tu te comprends pas. Merci d'avoir écouté mon parcours. J'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt.

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