Speaker #0Si tu cours tout le temps et que tu as l'impression que construire ton équilibre de vie est un vrai challenge, alors reste bien avec moi parce que je vais te présenter 5 conseils ultimes pour le faire. Welcome dans les bienveillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi c'est Rozenn, coach certifiée spécialisée dans l'accompagnement de l'équilibre de vie des femmes. Je suis ta compagne de route sur ce chemin parfois chaotique mais ô combien enrichissant quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Dans cet épisode, nous allons voir 5 conseils ultimes pour construire un équilibre de vie qui t'enchante. Alors installe-toi confortablement, prête, c'est parti ! On l'a vu dans les épisodes précédents, cette société nous propose une vision de l'équilibre de vie qui est complètement folle. Cette idée que quand tu as trouvé ton équilibre de vie, et bien tu peux tout avoir. Et donc, c'est pas bizarre du tout qu'avec des visions pareilles, si communément partagées, il soit si difficile pour nous, pauvres individus, de trouver et de construire notre équilibre de vie. Les conseils que je vais te partager là, ce sont plutôt des attitudes, en tout cas des choses qui m'ont aidé moi personnellement à mieux être dans ma vie et à construire la vie telle que je la voulais vraiment. Attention, il y a certains conseils qui sont assez challengeants, dont ce premier conseil qui est d'être à la fois ambitieuse et réaliste. J'aime bien d'ailleurs cette idée de commencer par un conseil qui montre le côté très antagoniste des choses. Un peu comme, tu sais, l'image de la balance où il y a les deux plateaux qui tentent de s'équilibrer. Et retiens bien cette contradiction parce qu'elle est OK. Il faut la vivre en fait, tous les jours. D'être à la fois ambitieuse, pourquoi ? Pour avoir un rêve, pour avoir un idéal, parce que c'est ça. qui va nous donner de l'énergie. C'est ça qui va nous aider à avancer. D'où l'importance que l'on accorde aux visualisations ou aux séances en coaching où on travaille, l'objectif du coaché, parce que personne ne va se décarcasser dans sa vie. Personne ne va supporter toutes les choses pénibles qu'elle doit faire, parce qu'il y en a plein, pour des objectifs ou des ambitions qui ne sont pas stimulantes ou motivantes. Donc, l'ambition, retient ça déjà, c'est ton fuel. Et puis, en même temps, Sois réaliste. Parce que, encore une fois, je veux être claire, on ne peut pas tout avoir. Tu ne peux pas tout avoir. L'image qui me vient là, c'est l'image de la princesse endormie ou qui danse dans les bois avec les petits animaux et qui imagine sa vie parfaite, mais qui ne la vit pas. Il faut entrer dans la matière. Il faut gérer sa vie. Il faut devenir reine ou adulte, comme tu veux. Tu choisis le mot que tu veux. Il faut accepter que le temps, l'argent, notre énergie sont des ressources limitées. Et pour tous d'ailleurs, même pour la personne la plus riche du monde, même pour la personne la plus talentueuse du monde. Et on ne peut pas être heureux sans avoir intégré cette réalité, sans être réaliste sur ce point-là. Souviens-toi, quand tu étais enfant, et que tu as eu, peut-être par une grand-mère, des étrennes, et qu'elle t'a donné une jolie pièce, alors moi je me souviens c'était en francs. Une jolie pièce de 10 francs. Et là, mais j'étais tellement heureuse d'avoir cette pièce! Et je la regardais en imaginant tout ce que j'allais pouvoir faire avec en tout ça, j'étais heureuse, je me disais qu'est-ce que je vais faire avec ces 10 francs. Je ne me disais pas, "oh mince, c'est 10 francs mais moi je voulais des malabars et un livre et un bracelet". Non, je me disais juste "j'ai 10 francs, qu'est-ce que je vais pouvoir en faire?". Et l'invitation, dans ce réalisme, c'est de retourner à cette réalité là aussi. C'est plutôt que de se dire, "oh la la mais je suis débordée j'ai tellement de choses à faire de ma journée" de se dire: "waouh j'ai 24 heures qu'est-ce que je vais en faire ?". Et oui, ça nécessite de choisir et d'être réaliste et de savoir qu'on ne va pas faire rentrer un litre cinq dans une bouteille de un litre. Mais ça, le réalisme, c'est le prix à payer pour retourner à la satisfaction, au plaisir de se dire "Ouais, j'ai 10 euros, qu'est-ce que je vais en faire ?" Voilà, donc mon premier conseil, sois à la fois ambitieuse et réaliste. Mon deuxième conseil, c'est de développer ta propre vision. C'est très en lien avec l'ambition, bien évidemment. Le petit twist là, c'est que l'important c'est que ton ambition, elle soit la tienne, elle soit très personnelle. Et on a deux pièges très souvent qui nous ont empêché de développer une vision qui est personnelle. Le premier piège, c'est le piège de la conformité ou de la pression de l'extérieur, qui nous vient de la société, notre éducation, les réseaux sociaux. Et puis, tu peux rajouter une couche si tu es perfectionniste d'ailleurs. C'est normal en tant qu'être social d'être influencé par ça. C'est aussi tout à fait normal que de développer une vision qui va ressembler à celle des autres. C'est parce que c'est très, très rassurant. On a envie de faire partie de la tribu, on a envie de faire comme tout le monde. Et en même temps, c'est un piège parce qu'il faut aller un peu à contre-courant pour développer sa propre vision. Le deuxième piège qui fait que souvent on n'a pas développé notre propre vision, et particulièrement quand on est une femme, c'est qu'on nous a appris, petite, à penser aux autres, à se soucier des autres, à anticiper leurs besoins, et de fait, on s'est souvent oublié. Et autant dire que quand on est devenu maman, alors là, le fait de s'oublier a atteint son paroxysme. Et à force de ça, à force de s'oublier, bien, on finit par ne plus du tout savoir ce que l'on veut. profondément. On a comme perdu le signal radio entre nous et nous-mêmes et on ne sait plus ce qui est important pour nous. Je le vois souvent et notamment dans mon programme NEST, la séance 2, elle est sur "détruire la maman parfaite" et aller chercher la maman que l'on veut être. Et c'est vrai qu'en fin de séance, à chaque fois, il y a quelques femmes qui sont un peu en mode panique parce qu'elles se rendent compte à ce moment-là qu'elles n'ont aucune idée de la maman qu'elles veulent être. Alors, ce n'est pas grave, parce qu'il faut souvent des prises de conscience pour aller de l'avant. Mais c'est très symptomatique. Ça montre à quel point on a pu être maman depuis, peu importe, 6 mois, 2 ans ou même 15 ans, sans s'être questionnée sur ce qui était important pour nous. Et donc, le travail là, c'est d'aller chercher, de creuser, de trouver, de s'écouter pour pouvoir développer sa vision propre. Et ça n'a aucune importance ce que c'est! Ca peut être initier ses enfants à la musique, ça peut être devenir ceinture marron de judo, ça peut être voyager dans toutes les capitales européennes une fois dans sa vie, ça peut être devenir une experte, une référence dans sa boîte sur un sujet particulier. Ça n'a aucune importance. L'important, c'est que tes ambitions, elles te soient personnelles. Le 3ème conseil. C'est de pratiquer l'acceptation et la patience. Alors, je t'avais dit que ça serait challengeant. Je sais comme ces mots sont des gros mots dans notre société. L'acceptation parce qu'on nous parle tellement de "quand on veut, on peut" etc. qu'on a du mal à juste accepter la vie telle qu'elle est avec son imperfection. Et la patience parce que tout va tellement vite. On a tout tellement vite. qu'on ne cultive plus du tout cette patience. On reproche souvent d'ailleurs à nos enfants de ne pas être patient, mais objectivement, on n'est absolument plus patient nous-mêmes. Donc, le premier point, c'est d'accepter. D'accepter quoi ? L'imperfection. L'équilibre que tu construis, la vie que tu construis, ne sera pas une œuvre de perfection. Ça ne sera pas une de ces toiles de maître, une peinture à l'huile absolument parfaite. Ça va plutôt ressembler à un tableau impressionniste. où tu vas au fur et à mesure de ta vie, de tes envies, de ton évolution, rajouter des petites touches comme ça, avec du mouvement, avec de l'émotion, avec de l'inspiration. Voilà, ça va être un truc absolument parfaitement imparfait, où tu vas par moment devoir délaisser certains domaines de vie, mettre de côté et construire quelque chose qui était personnel, qui était propre, mais qui n'est pas parfait. Donc, accepter. cette imperfection. Et puis la patience, parce que les choses importantes se construisent avec le temps. Je ne sais plus qui a dit ça, mais c'est tellement vrai. Si tu penses aux relations profondes, eh bien, ça se construit avec le temps. Si tu penses à l'éducation de tes enfants, c'est pareil. Si tu penses au développement de tes compétences, si tu penses à ton développement personnel, les choses se construisent avec le temps. Ta vie, tu es en train de la construire avec cette maturation-là. D'ailleurs, souviens-toi comment tu étais peut-être quand tu étais adolescente, regarde comme tu as changé, regarde comme tu as évolué, regarde comme l'expérience t'a fait du bien. Et tout ça, ce processus, il prend du temps, c'est de la sagesse, c'est de la maturité. Donc ne cède pas aux sirènes qui te pressent à aller vite, qui te disent "ça passe trop vite", "on ne vit qu'une fois" etc. Non, il y a une autre ligne de temps qui est le temps de la maturation, de la patience. Et ce temps-là, il est bien aussi. Et tu peux prendre cette courbe de temps-là Le 4ème conseil, c'est de poser des limites. C'est un des meilleurs conseils que j'ai entendus récemment. Parce que quelquefois, ce n'est pas facile de se dire je vais "harmoniser" mes domaines de vie, parce que ce n'est pas palpable. C'est difficile à définir. Et donc, l'alternative, c'est de se dire non, mais je vais poser des limites. Si je reprends l'image du potager que je t'ai proposé dans l'épisode 3, on ne plante pas ses plantations partout. Non, on fait des petits carrés. On a un petit carré pour la salade, un petit carré pour les fraises, un petit carré pour la menthe, sinon la menthe va tout envahir. Eh bien, travailler ses domaines de vie, c'est ça aussi. C'est mettre des limites pour que chaque domaine soit respecté. Et des limites, c'est des choses assez basiques finalement. C'est des règles qu'on va se définir comme des lignes de conduite, qu'on va réfléchir en amont et tenter de respecter pour le bien de notre équilibre de vie. Par exemple, pas d'écran après 19h. Par exemple, le soir, c'est repas en famille à table. Par exemple, c'est, pas de travail le dimanche. Des choses simples, mais qui vont petit à petit, parce qu'elles sont là, nous permettre de dessiner notre équilibre. Et c'est un travail qui n'est pas toujours simple, de définir ses limites, surtout si on est perfectionniste, anxieuse ou si on ne s'écoute pas. C'est pas facile. Mais je t'invite à entamer ce travail et déjà à commencer à voir que dans la limite, il y a la réussite de tout. ton équilibre de vie. Et ça, c'est énorme. Le dernier conseil, le conseil numéro 5, c'est de pratiquer la satisfaction et la gratitude. C'est vraiment, vraiment, vraiment pas facile d'accepter que tout n'est pas parfait, que tout ne sera pas idéal, d'accepter qu'on n'est pas arrivée là où on voudrait parce qu'en fait, il n'y a pas de ligne d'arrivée! Donc, plutôt que de courir après quelque chose d'irréaliste et d'être insatisfaite, mon invitation, c'est de savourer le chemin. parce qu'en savourant le chemin, c'est ça qui va te donner de l'énergie et du sens dans ta vie de tous les jours. Parce qu'on le sait, notre vie de tous les jours n'est pas toujours drôle. Elle nous demande parfois beaucoup d'investissement et d'efforts. Et en pratiquant la satisfaction et la gratitude, on se donne l'énergie pour avancer tous les jours. Pour ça, il faut faire un effort volontaire de regarder ce que l'on a, de regarder ce qui est positif et qu'on a construit. Un des meilleurs trucs, c'est de prendre l'habitude de se coucher le soir en se forçant à regarder ce qui va bien, à se remercier de ce qu'on a fait de bien, à remercier le monde, les autres, pour ce qui nous a ravis, pour ce qui nous a fait du bien. Ça peut être notre santé, si on est en bonne santé Ca peut être la nature, parce que la nature a cette capacité de nous émerveiller tous les jours, ça peut être un moment particulier qu'on a vécu. Et je sais que ton cerveau, comme le mien, il va avoir tendance à regarder que ce qui n'a pas été. que ce qu'on n'a pas eu, que les mauvais moments. Et c'est normal, il est formaté comme ça. Et donc, il faut le rééduquer. Et donc, il faut lui montrer la voie. C'est pour ça que je te propose ce truc de te coucher le soir en te forçant à regarder ce qui va bien. Au début, ce n'est pas simple, mais plus ça va, et plus tu vas en voir des choses. Et ça, ça va te donner ton fuel. Et pratique ça plutôt que de te coucher en te disant "qu'est-ce que j'ai à faire demain?", "qu'est-ce qu'il ne faut pas que j'oublie?", en te ressassant la liste des choses à faire du lendemain. Et puis, tu peux aussi célébrer. Tu peux aussi voir ces choses satisfaisantes que tu as faites dans ta vie et en faire des célébrations en famille. Un pique-nique ensemble, une coupe de champagne, un moment où on danse, saluer tous ces moments où tu es là où tu veux parce qu'il y en a plein. Par exemple, moi, la semaine dernière, on a clôturé la semaine avec une soirée sushis. Mes enfants adorent les sushis, donc c'était très facile. Je sais que je leur fais plaisir à chaque fois. Parce qu'on avait passé une super semaine. La semaine d'avant, on avait fait une réunion pour définir les bases d'une collaboration dans la famille. Et on avait refait un planning de tâches. Et dans la semaine, tout le monde avait vraiment joué le jeu. Et l'ambiance de famille s'était vraiment améliorée. Les parents étaient très contents de ne pas avoir à demander constamment de l'aide. Et les enfants étaient très contents de ne pas se sentir harcelés tout le temps, mais juste devoir se fier à ce tableau. Bref, on avait passé une bonne semaine, j'étais super contente de ça, donc j'ai proposé la célébration avec une soirée sushi. Et c'était top. Et peut-être que tu te dis "oui, mais peut-être que ça ne va pas durer dans le temps, ton planning". Mais je m'en fous, en fait! Parce que ça ne gâche en rien le plaisir et la satisfaction que j'ai eue avec cette première semaine. Et puis, en plus, parce qu'en célébrant et en communiquant ma satisfaction, je sais que je fais la meilleure chose possible pour que ça tienne dans la durée en fait. Voilà, c'était le dernier conseil. J'espère que ces conseils, ou au moins 1, va t'aider à construire et à maintenir un équilibre de vie sain dans ta vie. D'ailleurs, je t'invite à me rejoindre sur Instagram pour me partager le conseil qui t'a le plus marqué et me poser des questions si tu en as. Si tu as aimé cet épisode, abonne-toi pour ne pas louper les suivants. 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