Speaker #0Si tu es une spécialiste de la rumination et de l'anxiété face aux problèmes, c'est probablement que tu n'utilises pas correctement ton cerveau. Alors reste bien avec moi parce que c'est ce que nous allons voir dans cet épisode. Welcome dans les bienvAillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi c'est Rozenn, coach certifiée spécialisée dans l'accompagnement de l'équilibre de vie des femmes. Je suis ta compagne de route sur ce chemin, parfois chaotique, mais ô combien enrichissant, quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Coucou, j'espère que tu vas bien. Cela fait deux épisodes déjà que nous consacrons à comment tu peux, dans ta vie, prendre des nouvelles habitudes, des nouvelles attitudes pour ne plus te laisser submerger par tes problèmes. Alors bien évidemment, quand je parle de problèmes, je parle bien des problèmes, on va dire quotidiens, pas d'énormes problèmes, les maladies, des décès, des choses graves qui peuvent nous arriver. Non, je parle des problèmes courants que l'on rencontre, mais qui pour autant peuvent complètement nous miner notre vie si on n'est pas un peu plus discipliné dans notre manière de les regarder et de les affronter. Dans les épisodes 6 et 7, je t'ai partagé 4 astuces au total pour voir ces problèmes différemment et déjà considérablement t'en alléger. Et aujourd'hui, on attaque un gros pavé avec plein plein d'infos que tu vas apprendre sur ton cerveau. Je sais, tu es censé bien le connaître. Il t'accompagne tous les jours et pourtant, tu vas voir qu'avec des trucs simples, une manière de le regarder un petit peu différemment, de mieux comprendre comment il fonctionne et surtout comment il peut t'aider face à tes problèmes du quotidien, ta vie va considérablement s'améliorer. Tu es prête ? C'est parti ! On utilise très mal notre cerveau. Souvent, c'est parce qu'on n'a pas appris. En fait, on ne nous a pas vraiment donné le mode d'emploi. Mais c'est ce qu'on va voir maintenant. Je me souviendrai toujours de Christine, qui était ma collègue quand j'ai travaillé aux États-Unis et qui un jour m'a dit cette phrase. Mais ton cerveau, c'est comme une calculatrice. Tu ne peux pas l'avoir tout le temps en marche. Et c'est vrai. Une calculatrice, on la prend quand on a besoin de calculer et puis quand on n'en a pas besoin, on la laisse de côté. Et cette phrase, elle m'a fait réaliser tellement de choses. Moi qui étais une championne du monde, du questionnement, qui avais toujours, toujours, toujours mon cerveau en marche, je me suis dit mais non, mais ce n'est pas une obligation. C'est optionnel ça. Et du jour où j'ai compris ça, du jour où j'ai commencé à utiliser mon cerveau comme une calculatrice, , tout a été beaucoup mieux pour moi. j'ai commencé à dissocier quelque chose de très important, le problème et sa résolution, et le fait d'être dans le tracas. d'être dans le souci. Et là-dessus, notre cerveau, il est très mauvais parce qu'il peut partir en rumination, partir en boucle, du matin au soir, voire même la nuit. Si tu es sujette aux insomnies, tu sais qu'il est encore plus mauvais même la nuit! Voilà, donc dissocier ça, les tracas du vrai problème, et considérer que ton cerveau, tu vas l'utiliser comme une calculatrice, à bon escient, au bon moment. La deuxième chose à savoir sur notre cerveau, c'est que... il est conditionné pour répondre à nos questions. Et très souvent, on se pose des mauvaises questions quand on est dans cette phase de rumination. Et donc, notre cerveau va tourner en boucle sur des questions qui n'ont ni queue ni tête ou qui n'ont pas de réponse ou qui vont encore plus nous enfoncer dans quelque chose de négatif. Par exemple, si tu te demandes mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Réfléchissons bien à cette question. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Mais si je commence à me poser cette question, je vais en trouver des réponses, mais ça ne va absolument pas me faire me sentir mieux! Ou "pourquoi ça arrive à moi?". Il y a plein de fois où il n'y a absolument pas de réponse à ça, mais si on pose la question, on va trouver des réponses et probablement des réponses qui ne vont pas du tout nous faire du bien, qui vont nous mettre encore plus dans cette posture de victime ou de responsable de tous les maux de la terre. Donc, plutôt que de se poser ça, par exemple, il faut plutôt se demander "Qu'est-ce que je peux faire ?", "Quelles sont mes alternatives?" qui sont là des questions bien plus intéressantes à proposer à notre cerveau pour qu'il nous aide. En fait, j'aime bien voir, moi, mon cerveau comme, vous savez, dans le film Rain Man quand Dustin Hoffman, il dit "Qui est en première base ? Qui est en première base ?" Et qu'il n'y a pas de réponse à ça. Et moi, je sais que quand je suis fatiguée, si tout d'un coup j'ai un souci et que je me suis prise dans ce stress-là, je vais regarder mon cerveau et je vais dire "Ah ouais, ça y est, je suis retombée dans le Rainman". Vous pouvez regarder les choses comme ça. La troisième chose dont je voudrais te parler sur le fonctionnement de notre cerveau, c'est une fonctionnalité que tu as, qui est là, et que probablement tu n'utilises pas souvent, c'est la fonctionnalité boîte à problèmes. C'est quoi ça ? C'est notre capacité à prendre le problème et le mettre ailleurs pour un moment donné, le mettre en pause, le mettre en suspens. Donc tu peux, et ça marche très très bien avec les enfants aussi, je t'invite à le faire, imaginer une petite boîte dans laquelle tu vas prendre ton problème, ton souci, ton truc à résoudre, peu importe comment tu l'appelles, tu vas prendre ce truc, tu vas le mettre dans la boîte, et la boîte, tu iras l'ouvrir et tu iras régler le problème à un moment donné, plus tard. Pourquoi c'est hyper important d'utiliser la boîte à problèmes ? D'abord parce que ça calme. C'est-à-dire que souvent, tout d'un coup, il y a un truc qu'on apprend, plus ou moins grave, mais en tout cas, il faut déjà l'apprendre. Donc, il y a comme un petit coup émotionnel. Donc, on vient d'apprendre un truc, peut-être qu'on est énervé, et puis, c'est peut-être pas à ce moment-là. que c'est le meilleur moment de répondre et de résoudre le problème. Quand je travaillais avec des managers, je leur disais toujours, quand vous avez un email épineux ou qui vous a agacé, ne répondez jamais à chaud. Vous dormez une nuit dessus et puis vous répondrez demain. C'est un petit peu la même idée. Observe que quelquefois, il y a quelque chose qui nous tombe dessus ou un truc à résoudre. Et puis, c'est peut-être pas mal de le mettre dans la boîte à problèmes pour sortir de ce moment émotionnel. Ensuite, parce que quelquefois, au moment où ce truc arrive, ce n'est pas le bon moment pour le résoudre. Par exemple, si j'étais en ligne avec mes enfants alors que j'étais en déplacement, qu'il y avait un problème à résoudre, définitivement, je ne pouvais pas résoudre le problème parce que je n'étais pas là. Donc, le fait de pouvoir avoir ma boîte à problèmes, mettre le problème pour "quand je serai revenue à la maison", c'était super bien. Ou bien parfois c'est juste pas le timing. Par exemple, vous devez déménager, vous savez que vous allez devoir chercher un appartement, ok, très bien, mais c'est dans trois mois. Personne ne va vous louer un appartement trois mois en avance. Non. Donc, quelquefois, on reporte le problème en disant, ça, je m'en occuperai à partir, je n'en sais rien, du 1er mai, parce que si j'ai un appartement à partir du 15 juillet, ça ne sert absolument à rien de commencer avant. Et puis parfois, parce que ce n'est juste pas nécessaire, de s'occuper du problème à ce moment-là. Imaginons, vous êtes embrouillé avec votre sœur. Petite embrouille, pas gros truc, mais vous la revoyez qu'aux prochaines vacances. Peut-être que ça ne sert absolument à rien de réfléchir à tout ça maintenant. Et un dernier petit exemple pour les entrepreneuses, imaginons que vous avez fait un lancement de produit qui n'a pas hyper bien fonctionné. Vous pouvez juste vous dire, ok, je réattaquerai le problème à mon prochain lancement de produit. Je remettrai toutes mes forces et tout mon engagement et j'irai chercher toutes les solutions quand je serai à mon prochain lancement de produit plutôt que de me polluer avec cette question-là jusqu'à ce moment-là. Puis, la boîte à problèmes, elle est aussi super utile parce que tu observeras que, quelquefois, le problème survient et tu n'es pas forcément disponible pour le résoudre ou le traiter. Exemple, tu déposes ta fille ou ton fils chez la nounou un matin et là, elle t'annonce qu'elle déménage en deux mois. Donc, elle, elle est soulagée parce qu'elle a craché sa valda, elle s'est libérée de la pression, mais toi, tu te retrouves avec ça. et tu pars au travail. Et donc, typiquement, ce n'est pas un moment où tu vas résoudre le problème et ce n'est surtout pas un moment où tu vas pouvoir porter ça toute la journée. Donc, à ce moment-là, tu prends ce souci, tu as pris acte, tu le mets dans ta boîte à problèmes et tu réfléchiras, par exemple, ce soir, avec ton conjoint, où vous allez partager sur les solutions et ce que ça implique dans votre vie. Donc, en fait, de savoir que tu as dans ton cerveau l'option boîte à problèmes, c'est hyper rassurant parce que tu peux y revenir plus tard. Tu n'es pas obligé de te prendre de plein fouet tous les trucs et de le gérer là sur le spot avec ton émotionnel, le moment qui n'est pas opportun, etc. Et plus tu utilises ta boîte à problèmes, plus, en fait, tu es en maîtrise de ce que tu dois traverser et affronter plutôt que d'être complètement manipulé par l'urgence ou par l'émotionnel de ce qui arrive dans ta vie. Et en petit bonus, une dernière chose que tu dois savoir sur ton cerveau pour vivre de manière beaucoup plus allégée, c'est de comprendre qu'on a tous des programmes par défaut. On a tous des choses que l'on se répète dans sa tête, moi ce que j'appelle les petits mantras du quotidien, et qui nous font réfléchir à nos problèmes. Souvent c'est "eh merde, c'est con ce qui arrive", "j'ai pas de bol", "c'est pas possible", "c'est une catastrophe", "vraiment il ne manquait plus que ça". Et en fait, on a tous un programme par défaut. Donc ce programme, qui est aussi une petite voix qui est dans ta tête, si tu ne l'as pas travaillé, si tu n'y as pas fait attention, il est fort probable que ce soit plutôt du négatif, quelque chose de pas très agréable. Et donc moi, ce que je te propose, c'est d'observer ça. Et surtout, d'adopter des nouveaux mantras. Des mantras qui te font du bien quand il y a des choses un peu difficiles à traverser. Par exemple, je vais t'en donner certains qui m'aident beaucoup personnellement: "Quelque chose d'inconfortable ne veut pas dire négatif". Ou bien, "les choses n'arrivent pas à moi, elles arrivent pour moi". Ou bien, "chaque jour j'apprends". Ou encore, "aujourd'hui, quelles que soient les tâches et aléas que j'ai, je vais les aborder avec légèreté". Voilà, et je t'assure que, en utilisant ces phrases, quand quelque chose vient et que ce n'est pas agréable, tu auras beaucoup plus d'allant, d'énergie, de confiance pour affronter tout ça, que si tu laisses ton programme par défaut. Voilà, j'espère que tu as appris plein de trucs sur le fonctionnement de ton cerveau. D'ailleurs, je t'invite à venir me retrouver sur Instagram. Je serai super contente d'échanger avec toi. Tu peux me dire ce qui t'a le plus marqué, me poser tes questions. Si tu as aimé cet épisode, bien évidemment, et si ce n'est pas encore fait, abonne-toi pour ne pas louper les prochains. Dans le prochain, d'ailleurs, je vais clôturer cette session sur comment ne pas se laisser submerger par ses problèmes avec les bonnes questions qu'il faut se poser pour résoudre ses problèmes. Si tu aimes mon travail, si tu veux me soutenir, il y a quelque chose de merveilleux à faire. C'est de partager, partager, partager autour de toi ce podcast. C'est aussi de me laisser un avis que j'aurai un grand plaisir à lire et de me mettre une note, par exemple, cinq étoiles, au hasard. C'est hyper important et je te remercie du fond du cœur de prendre le temps de faire ça. Je te souhaite une excellente semaine et je te dis à la semaine prochaine. Ciao !