Speaker #0Tu as l'impression que tu passes tes journées à râler, à être contrariée, à résoudre des problèmes, à en avoir même mal au crâne? Reste bien avec moi parce qu'aujourd'hui, on va voir comment ne plus se laisser submerger par ces problèmes. Welcome dans les bienveillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi, c'est Rozenn, coach certifiée spécialisée dans l'accompagnement de l'équilibre de vie des femmes. Je suis ta compagne de route sur ce chemin, parfois chaotique, mais ô combien enrichissant, quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Objectivement, il fut un temps dans ma vie où j'avais l'impression de passer mon temps à résoudre des problèmes. Des problèmes au boulot, des problèmes avec mon conjoint, des problèmes concernant mes enfants. Et puis, j'ai appris des choses, des trucs, des astuces qui m'ont aidé à changer ma manière de regarder cela. Et c'est ça que j'ai envie de te partager dans les prochains épisodes que j'ai intitulés "Comment ne plus se laisser submerger par ses problèmes". Donc objectivement, quand on regarde bien nos vies de mamans multicasquettes, on peut passer vraiment un temps considérable à gérer des soucis. Surtout si tu as un poste à responsabilité, tu vas cumuler les problèmes au travail avec ton équipe, les problèmes avec ton conjoint si tu en as un, pire, si vous êtes séparés, et les problèmes avec tes enfants qui, probablement, si ce sont des enfants entre guillemets normaux, tu as régulièrement les petits bobos, les phases obscures, etc. Et tout ça, toute cette gestion, ça nous prend beaucoup de notre temps, beaucoup de notre énergie, beaucoup de notre attention. Et puis, ça devient aussi le centre de nos discussions, le centre de nos vies. Et au final, ça vient carrément obscurcir, voire polluer notre vie. À force d'être dans ses soucis, on finit par montrer au monde et à nous-mêmes une version de nous-mêmes qui n'est absolument pas la meilleure, qui est la version de nous qui est préoccupée, stressée, ronchon, qui se plaint. Et on a beau se dire qu'on n'est pas comme ça, on finit jour après jour par le devenir. Alors tout ça, moi ça me fait dire qu'il faudrait peut-être reconsidérer notre manière de voir nos problèmes, ou en tout cas de voir notre attitude face aux problèmes dans la vie. Est-ce que notre attitude face aux problèmes est là bonne? Est-ce que nous ne laissons pas trop de place à ceux-ci dans nos vies ? Et si nous pouvions juste alléger tout cela avec des habitudes simples ? Dans cette série consacrée à ce thème, comment ne plus se laisser submerger par nos problèmes, je voudrais partager avec toi plein de trucs, plein de visions qui m'ont aidé personnellement à dépasser ce stade dans ma vie. Prête ? Je me souviens encore du jour où j'ai appris ce premier concept concernant les problèmes. Je me souviens d'avoir vécu un de ces moments où tu sais, ton cerveau explose et tu te dis : "mais c'est ça!" c'est tellement ça et tu ne peux plus revenir en arrière. Ce jour-là, Gilles Roy, formateur en PNL, expliquait qu'il avait une autre vision du mot problème,. Que pour lui, le problème, d'ailleurs, c'était le mot. Et c'est vrai, le mot problème, en tant que tel, il fait peur. Dès qu'on entend ce mot-là, on pense tout de suite à un truc déjà qui nous contraint, voire qui est grave. ou bien même quelque chose à résoudre. Je ne sais pas si tu te souviens, quand on était petit, on faisait énormément de problèmes en maths. Et aujourd'hui, c'est le même mot. Donc, on a l'impression qu'on a des problèmes et qu'il va falloir résoudre le problème, s'activer à le résoudre. Mais il y a plein de trucs qui nous arrivent dans la vie qui ne sont ni graves, ni des trucs à résoudre. Par exemple, tu as déménagé et ton enfant doit s'adapter à une nouvelle école, ça peut rentrer dans tes contrariétés sans qu'il y ait quoi que ce soit à résoudre. Ou ta belle-mère n'est pas très agréable avec toi. Ce n'est pas forcément un truc à résoudre. Tu vois ? Donc en fait, quand on parle de nos problèmes, de quoi parlons-nous ? Est-ce qu'il peut vraiment y avoir une vie sans problème ? Parce qu'on réagit tout le temps, dès qu'un problème arrive, comme "Oh, c'est vraiment pas de bol ! Il y a ça qui arrive dans ma vie", et il faut que je m'y colle, et il faut le résoudre. Mais en fait, si une vie sans problème n'existe pas! Ce n'est pas un truc qui nous tombe dessus, c'est juste inévitable. Tout ne peut pas se passer comme sur des roulettes, voire même on pourrait dire, rien ne se passe jamais comme sur des roulettes. Est-ce qu'on n'est pas juste en train d'être contrarié par le fait que la vie ne se passe pas comme dans notre imaginaire ou dans nos attentes ? Donc si une vie sans problème n'existe pas, pourquoi nous n'appelons pas ça plutôt, je ne sais pas, les aléas, la vie ? Pourquoi plutôt ne plus considérer ça comme une tuile qui nous tombe dessus, mais comme une manifestation normale de la vie ? Tu sais, comme la mer, il y a des vagues. Et les vagues font partie de la mer. Quelquefois, la mer est calme. il y a de toutes petites vaguelettes. Quelquefois, les vagues, elles sont plus grandes, mais on ne se dit pas, oh là là, la mer, regarde, il y a les vagues. Non, ça fait partie de la mer. Et bien, ça peut être pareil pour nos vies. Je me souviens, quand je travaillais en magasin, un des sujets les plus irritants pour les managers, c'était les livraisons. "On a encore eu une grosse livraison de colis". Ou les problèmes informatiques, encore pire! Comme si, ça, ça ne devait pas arriver. Mais quand je leur montrais que recevoir des grosses livraisons ou avoir des problèmes informatiques, finalement, faisaient partie du travail, faisaient partie du jeu, faisait partie du truc normal qui se passait quand on exploitait un magasin, finalement, ça se passait mieux. Parce que c'était moins vu comme un problème, encore moins comme un problème à résoudre, mais juste comme un aléa, quelque chose de la vie qui était juste à affronter ou à traverser. Donc, mon premier truc, c'est ça. Utiliser judicieusement le mot problème. Mon deuxième truc concerne l'utilisation de la plainte. Parce que quand on a un souci, se plaindre, c'est assez naturel. Parce que la plainte, ça fait du bien en fait. La plainte, c'est bon, ça aide à évacuer. Et ça, c'est plutôt très positif. Ça peut même être jubilatoire comme ça, de se plaindre. Mais le souci, c'est quand on s'installe trop dans la plainte parce que ça peut devenir notre sujet favori. Il y a même des endroits Par exemple, au travail, on voit souvent la machine à café qui s'est transformée en bureau des plaintes, où tout le monde va venir raconter le problème qu'il a eu, pourquoi c'est grave, pourquoi ça ne va pas, pourquoi ça ne devrait pas exister, etc. Et d'ailleurs, si toi, tu n'as pas de problème à ce moment-là, et que la parole t'arrive et que tu dis et toi ? et que tu dis "ah ben non, tout va bien" bizarrement, hop, la discussion s'éteint, tu es devenu comme super inintéressant. Donc, il y a des endroits comme ça, dont il faut énormément s'en méfier, parce que se plaindre, eh ben... ça nous enferme. Ça nous enferme déjà dans l'histoire de nos problèmes. "Ah ouais, tu te rends compte ? Le patron, il m'a répondu ça". Et ressasser, c'est pas bon. "Ah oui, et ma fille de 4 ans qui me fait des colères tous les soirs?" Alors déjà, c'est pas facile quand on rentre à la maison de supporter la crise des 4 ans de son enfant. Si en plus, on passe notre vie à en parler, cette crise des 4 ans, elle ne nous laisse aucun répit! Plus on se plaint, plus on se rappelle à nous-mêmes ce qui nous agace. Plus, en plus, on habitue notre cerveau à voir ce qui ne va pas dans nos vies. Alors que c'est déjà un truc qu'il fait très très bien, parce qu'il est paramétré pour ça. Et donc, la plainte, ça va venir nous prendre toute notre énergie. Et puis ça va venir nous prendre du temps qu'on pourrait passer sur d'autres choses, comme voir les belles choses qu'il y a dans nos vies. Et il y en a plein. Travailler efficacement, ça c'est toujours mieux. Se détendre aussi. Et enfin, la plainte, ça ne résout rien. Pire. ça l'aggrave. Pour avoir fait beaucoup de gestion de conflits en entreprise, je peux te dire que plus on a ressassé une situation et plus on s'est éloigné d'une solution ou d'une résolution. Donc, mon point 2 et mon petit conseil pour toi, ça serait la plainte, c'est bien, mais 10 minutes par jour, c'est tout. Après, il faut passer à autre chose. Voilà, j'espère que ces deux premiers conseils, ces deux visions t'ont d'ores et déjà aidé à t'alléger de tes problèmes et soucis. Rejoins-moi bien la semaine prochaine pour d'autres conseils toujours dans la même veine. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner pour ne pas louper les suivants. Partage autour de toi si ça peut aider d'autres femmes à mieux vivre leur vie et puis n'oublie pas de me laisser une super note sur ton application favorite et un commentaire c'est le meilleur moyen de soutenir mon travail. Je te dis à la semaine prochaine bonne semaine à toi, ciao