Speaker #0Peut-être que tu fais partie de la même espèce que moi, l'espèce des homo-sapiens-sapiens-qui-réfléchissent-trop. À quoi on le voit ? À la ride du lion, déjà, à la difficulté à être présente dans l'instant présent, et puis aux commentaires des autres dans les discussions. Tu sais quand tu commences à parler de quelque chose et qu'on te dit poliment "Oh là là, mais toi tu te poses trop de questions!". Mais c'est quoi ce trop quand en fait on est faite comme ça ? Quand on ne sait juste pas où il est le bouton pause? Quand on n'a pas reçu le mode d'emploi de la détente? Si tu te sens concernée, reste bien avec moi, on va parler de ça et de comment gagner quand même en sérénité. Avant de commencer, je voudrais remercier Bonnet D'Ane qui m'a laissé un avis sur Apple Podcast en mettant: "Un travail de pro, on sent que Rozenn est 500% impliquée dans le mieux vivre de sa vie de maman, ça fait du bien." Merci à toi et je suis très heureuse de voir que ça se sent et que j'ai une vraie implication pour mieux vivre ma vie de maman, mais aussi et surtout t'aider à mieux vivre la tienne. Welcome dans Les BienvAillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi, c'est Rozenn, coach certifiée spécialisée dans l'accompagnement de l'équilibre de vie des femmes. Je suis ta compagne de route sur ce chemin parfois chaotique, mais ô combien enrichissant quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Dans ma vie, j'ai toujours été curieuse. Après, je suis devenue ado. Et là, bonjour les questions existentielles! Puis jeune femme, l'horreur avec tous ses choix de vie. Et puis maman, l'angoisse totale, la peur de mal faire à tous les coins de rue. Tout ça ressemblait à une grande ligne droite de prises de tête. Pourtant, à l'extérieur, je suis plutôt fun et joviale. Mais en moi, non, pas du tout. Tout peut vite devenir sérieux quand il s'agit de ma vie. On m'a dit mille fois de me poser moins de questions, de lâcher prise, de moins me prendre la tête. Mais ce n'est pas mon style. Et année après année, j'en ai conclu que c'était moi, que j'étais juste comme ça, que j'étais incapable de faire autrement, que la prise de tête faisait partie de mon expérience de vie. Et puis, j'ai eu la chance, parce qu'il y a eu ces jours où j'ai entendu et compris un concept qui a littéralement changé ma vie. En fait, être sereine ou prise de tête, ce n'est pas question de comment on est nous, c'est une question de compréhension de comment nous fonctionnons. Et c'est ça que je veux aborder avec toi pendant les quatre prochains épisodes, avec quatre principes essentiels que j'ai pu apprendre et qui peuvent t'aider toi aussi à gagner. en sérénité. Le premier principe s'appelle "ce qui guide toutes nos actions". C'est un concept à la fois très simple et très puissant. Comprendre enfin ce qui guide toutes nos actions est tellement important parce qu'il nous permet de nous économiser beaucoup de temps à essayer de comprendre, à se questionner, à douter. Chaque action et décision peut être soudainement comprise en deux-deux. Donc voilà ce principe. Tout ce que nous faisons dans la vie, les petites ou les grandes choses, est guidé par un seul phénomène, une seule volonté: le fait de se sentir bien ou d'éviter de se sentir mal. Que ce soit quand tu choisis de prendre un poste à responsabilités ou de te larver dans le canapé pour regarder une série Netflix jusqu'à 2h du matin. C'est le même principe, toujours. C'est vertigineux, non ? Alors ce principe, il repose sur quoi ? A priori, c'est notre cerveau primitif qui est fait comme ça, le cerveau reptilien qui est responsable de nos instincts de survie. Et lui, il chercherait absolument à maximiser nos expériences positives et à minimiser nos expériences négatives. Et donc, encore aujourd'hui, ce cerveau reptilien, il nous pousse à agir d'une manière, à nous sentir bien et à éviter de nous sentir mal. Bref, aller chercher la récompense et le plaisir et à éviter la menace ou la douleur. Moi qui me prenais tellement la tête parce que je pensais que j'étais aux commandes de ma vie, qui avais l'angoisse de mal décider, qui me jugeais constamment sur ce que je faisais ou ce que je ne faisais pas, j'avais soudainement là un décodage incroyable. Comprendre toutes nos actions, comprendre qu'elles sont motivées par ce désir de se sentir bien ou d'éviter de se sentir mal est absolument révolutionnaire. Parce que ça signifie que derrière chaque comportement déjà, surtout ceux que nous jugeons négatifs ou destructeurs, eh bien, il y a toujours une intention positive. Et ça, ça permet de voir nos actions sous un nouveau jour, de les comprendre et aussi, on va le voir, de les modifier pour mieux répondre à nos besoins. Alors, je vais te prendre quelques exemples. Fumer une cigarette, par exemple, eh bien, c'est fait pour, pour ceux qui fument, nous sentir bien en se déstressant ou pour le plaisir de fumer. Quand on mange une tablette de chocolat, eh bien, c'est pareil. On cherche à se sentir bien parce que réconfortée ou combler un vide émotionnel. Quand on ne peut pas aller se coucher sans avoir rangé complètement la cuisine, c'est pareil, c'est pour se sentir bien ou pour éviter de se sentir mal, à avoir l'impression d'être dépassée le lendemain matin quand on se réveille. Quand on achète une belle paire de chaussures, c'est pareil. C'est pour se sentir bien. Quand on scrolle sur les réseaux sociaux, c'est pareil. Quand on s'engueule avec son mari quand il rentre après la guerre du soir, c'est pareil, c'est pour se sentir bien. On se sent mieux après ça. Mais quand on se réconcilie avec lui après s'être disputé, c'est pareil, c'est pour se sentir mieux ou ne pas se sentir mal. Vous voyez, tout ce qu'on fait revient toujours au même principe. Alors, il y a plein de bienfaits à connaître ce principe. La première, c'est qu'on comprend enfin. notre motivation. Même sur les choses pour lesquelles on va assez facilement se critiquer, notamment quand on a passé plein d'heures à scroller sur les réseaux sociaux, ou si on a procrastiné à fond avant de faire notre déclaration d'impôts. On ne se comprend pas. Et bien là, tout s'éclaire. On comprend exactement pourquoi on fait ou on ne fait pas les choses. Donc on peut arrêter de se blâmer. On peut être beaucoup plus indulgent avec nous-mêmes. Ça, c'est la première raison. La deuxième raison, c'est qu'on peut comprendre aussi les batailles internes qui se jouent en nous, ces sensations très équivoques entre bénéfices à court terme et bénéfices à long terme. Si je reprends l'exemple de la tablette de chocolat, et bien oui, on la mange dans un premier temps parce qu'on veut se sentir bien, mais très vite on se rend compte qu'en contrepartie, très peu de temps après, on va se sentir coupable de l'avoir mangée. Pareil quand on s'engueule avec son mari. Pareil quand on procrastine pour les impôts. Pareil quand on se contrôle sur les réseaux sociaux. Et donc maintenant qu'on comprend que tout se joue sur cette sensation, encore une fois que l'on peut traverser et qui ne va pas nous tuer, de nous sentir bien ou d'éviter de nous sentir mal, on peut négocier davantage avec nous-mêmes. On peut comprendre ce que l'on va chercher dans le court terme et ce que ça va impacter dans le long terme. Et donc on peut davantage voir clair et décider des comportements qui nous sont utiles. Je peux comprendre que je procrastine pour faire mes déclarations d'impôts parce que je n'ai pas envie de tomber dans la prise de tête de cette déclaration pendant deux heures et en même temps comprendre que le prix à payer pour ça, va être la culpabilité pendant deux, trois semaines de ne pas le faire. Donc, je vais négocier avec moi-même en me disant Ok, ce dont tu as juste peur, c'est de la sensation pénible de faire tes impôts. Qu'est-ce que tu choisis ? Affronter la sensation désagréable maintenant ou affronter la sensation désagréable que tu vas traîner à procrastiner ? Le troisième bienfait d'intégrer ce principe dans nos vies, c'est que tout d'un coup, on devient vraiment conscients de ce qui se passe en nous et donc on peut questionner nos choix pour des meilleures décisions pour nous. Parce que juste être guidée par éviter les émotions négatives ou aller chercher le plaisir, ça ne peut quand même pas nous aider à bien diriger notre vie selon nos valeurs et ce qui est important pour nous. Par exemple, si on me propose un gros poste à responsabilités, est-ce que je décide de le choisir pour me sentir bien avec un meilleur salaire et un meilleur titre ? Est-ce que c'est vrai que je vais me sentir mieux avec ça ? ou est-ce que je décide de ne pas le choisir parce que j'ai peur de ne pas me sentir à la hauteur dans le poste ou pas légitime ou est-ce que j'ai peur de me sentir redevable ou coincée? ou est-ce que j'ai peur de ne pas être capable de marier ma vie pro et ma vie perso.? Vous voyez, une fois qu'on comprend ce qui peut animer et décider pour nous, eh bien on peut aller creuser sur les vraies raisons qui sont importantes et faire des vrais choix, des choix qui ne sont plus des actions impulsives ou télécommandées par notre cerveau primaire. Peut-être que tu commences à avoir la puissance de ce principe et comme plus qu'un décryptage, il te donne un pouvoir d'action incroyable dans ta vie. Moi, je sais que ça m'a aidée sur plein de choses. Par exemple, quand j'ai commencé à faire des conférences en live, j'ai compris que ce que je redoutais, c'était la peur de me planter, de ne pas être à la hauteur. Et j'ai appris à dépasser cette peur, à me dire "non, mais c'est juste une peur qui te freine. Ça ne doit pas contraindre et t'empêcher de faire ce qui est important pour toi". Ou par exemple quand je perdais beaucoup de temps dans ma journée à papoter avec mes collègues parce que j'avais besoin de me sentir en lien et de me sentir bien, mais que je finissais beaucoup trop tard mes journées. Une fois que j'ai compris ça, j'ai appris à éviter d'aller rechercher cette gratification, à me sentir bien au contact de mes collègues plus que je n'en avais besoin pour finir plus tôt le soir. Un autre exemple qui touche beaucoup de mes coachées, quand on perd du temps à ranger la maison. quand on comprend qu'on le fait pour se sentir bien dans l'instant, mais que ça va souvent à l'encontre de nos valeurs, de partage des tâches ou d'aider nos enfants vers l'autonomie, eh bien soudainement, on est plus capable de supporter ce désordre momentané, d'être moins frénétique à vouloir absolument ranger pour se sentir mieux. et mettre en place une vie qui est beaucoup plus en accord avec nos valeurs et ce qu'on a envie d'en faire. Donc une fois qu'on a intégré ce principe, ce qu'il reste à faire, c'est muscler ce fameux muscle de se convaincre que l'on va être capable de dépasser une sensation désagréable ou de se passer d'une sensation agréable au profit d'un choix conscient. Voilà pour ce premier principe qui, personnellement, m'a fait gagner énormément de sérénité dans ma vie. Je suis persuadée que ça peut être la même chose pour toi. J'espère que tu as aimé cet épisode. N'hésite pas à le partager autour de toi, à venir me voir sur Instagram pour me poser tes questions ou me faire part de tes réflexions. Si tu n'es pas encore abonnée, fais-le pour ne louper aucun des épisodes. Dans l'épisode prochain, je continuerai dans cette série des 4 principes essentiels pour gagner en sérénité et nous verrons notre zone de maîtrise. Si tu as envie de me soutenir, eh bien, il y a un truc très simple à faire et pourtant très, très, très efficace. C'est de mettre un commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Merci beaucoup si tu le fais. J'ai été ravie de partager tout ça avec toi et je te dis à mercredi prochain. Ciao !