Speaker #0On va attaquer un gros pavé aujourd'hui, puisqu'on va commencer un thème sur le temps. Donc si tu as l'impression de courir tout le temps après le temps, d'être débordé, reste bien ici, parce qu'on va en parler dans cet épisode.
Hello, je suis ravie de te retrouver. Aujourd'hui, on va commencer un thème très important pour toutes les mamans, mais pas uniquement les mamans, tu vas le comprendre, parce que ce thème, c'est le temps. Et plus précisément, même, notre perception du temps. Comment on le voit, comment on se le raconte. Il y a peu de temps encore, quand je parlais du temps, je parlais plutôt de productivité, de trucs et d'astuces pour répondre à ma surcharge. Mais aussi à mon appétit de bien faire et de faire un maximum, d'optimiser les choses et mon temps. Et peut-être que toi-même, tu es plutôt dans cette réflexion. Et c'est vrai qu'il y a plein, plein de choses très intéressantes sur le sujet. Des choses d'ailleurs qui m'ont permis d'accomplir beaucoup. Puis peut-être que ces choses-là d'ailleurs, on y reviendra. Mais dans ce thème qui va nous occuper... pour les trois prochains épisodes, je vais finalement prendre un peu un contre-pied à cela. Pour trois raisons. La première, c'est que ces trucs et astuces sur le temps, il y en a partout. Tu peux en trouver partout, sur Internet, sur Instagram. Ce n'est pas hyper original. Mais la deuxième raison, surtout, c'est que c'est, à mes yeux maintenant, très clairement, des sparadraps. D'ailleurs, dans mon programme NEST, la gestion du temps vient à la toute fin. après que nous ayons éclairci ce qui est important pour nous, après avoir travaillé sur tout ce qui est injonction et croyance, sinon, qu'est-ce qu'on fait ? On continue de courir pour rien, on apprend juste à courir plus vite. Et puis, la troisième raison qui fait que je prends ce contre-pied, c'est que plus je prends du recul, et peut-être de l'âge aussi, plus je crois que ce que la société nous sert au sujet du temps est nocif, et qu'elle fait de nous des objets de... productivité. Et qu'est-ce que ça produit tout ça dans nos vies ? Eh bien du stress, de la déconnexion à soi et du burn-out. Donc je me dis que finalement, il est plus que temps de résister en apportant autre chose que la vision qu'on nous apporte constamment. Et c'est mon ambition sur les trois prochains épisodes que de faire évoluer ta perception sur le temps pour que tu puisses trouver davantage dans ta vie de la sérénité et surtout de l'intentionnalité. Et aujourd'hui, on va commencer par un thème très important qui est le sentiment de débordement. C'est un sujet que je connais bien parce qu'il est central dans la vie des mamans débordées, qu'elles soient entrepreneuses ou pas. Donc, je pourrais en parler pendant des heures. D'ailleurs, si tu écoutes cet épisode au moment ou quasi au moment où il sort, je t'invite à t'inscrire à ma conférence en ligne que je fais de temps en temps qui s'appelle « Comment arrêter de courir, crier, culpabiliser » . Voilà, c'est dans la rubrique. actualité de ces notes. C'est une conférence en direct et où je parle spécifiquement de ce sentiment de débordement. Donc, si tu as envie d'arrêter de courir, crier et culpabilisé, inscris-toi. La première chose qu'on peut dire sur le débordement, c'est que c'est terriblement répandu, tellement répandu que c'est une norme. Tout le monde court et surtout, tout le monde se dit débordé. Toute génération confondue, d'ailleurs, tu l'observeras, qu'on soit en pleine fleur de l'âge, avec boulot, mari, enfant, engagement associatif, etc. ou que l'on soit retraité, c'est bien connu. J'en profite pour faire un gros bisou à mon papa qui m'écoute chaque semaine. Et on reconnaît le débordement au fameux « j'ai pas le temps, j'arrête pas, j'ai pas de minute à moi » , cette sensation d'être submergé et j'imagine que ça te parle. Et donc, il y a cette croyance qui s'installe qu'on ne maîtrise pas son temps, qu'il n'est finalement plus à nous. qu'il nous dépasse, qu'il nous contraint, qu'il nous rend esclaves. Ne dit-on pas d'ailleurs, je cours après le temps. Alors ça, ça s'est installé, cette relation que l'on croit normale, obligatoire, entre le temps et le débordement. Mais ça, c'est une terrible erreur. Parce que, comme dirait ton prof de maths de sixième, on ne mélange pas les choux et les carottes. Le temps, c'est une ressource pour tous. Quelque chose qui t'appartient, si si, je t'assure. Une ressource comme... L'argent est une ressource, l'énergie est une ressource, un trésor que tu trouverais dans la nature est une ressource. Et tu décides de l'utiliser absolument comme tu veux. Tu peux d'ailleurs faire l'exercice de te demander si tu es obligé de faire ce que tu fais et tu verras que non, tu n'es pas obligé d'aller travailler. Tu n'es pas obligé d'être à cette heure-là dans ces bouchons-là, tu n'es pas obligé même de faire à manger. Non, il y a plein, plein, plein d'autres solutions. Tu n'es pas obligé, si tu es entrepreneuse, d'aller à toutes ces réunions de networking. Il n'y a peut-être qu'une chose que nous sommes obligés de faire, c'est de dormir. Et tu verras que bizarrement, c'est le temps qu'on ampute très facilement, comme quoi on marche un peu sur la tête. Donc, tu peux tout faire autrement. Tu peux à tout moment utiliser ta ressource temps comme tu le veux. La question reste toujours, quand on parle du temps, comment j'utilise mon temps pour servir. ma vie. Donc, le temps est une ressource. Alors que le débordement, eh bien, c'est tout autre chose. C'est une émotion. C'est un ressenti. Et en cela, d'abord, ce n'est pas directement lié au temps. On peut avoir notre temps très pressurisé, très rempli et ne pas du tout se sentir débordé. Et l'inverse est vrai aussi. On peut avoir assez peu de choses à faire de manière objective dans nos journées, nos semaines, et se sentir complètement débordé. Donc, il n'y a pas nécessairement de liens directs entre notre temps ou l'utilisation que l'on fait de notre temps et ce sentiment de débordement. Déjà, tu peux te poser la question, qu'est-ce que ça te fait de comprendre ça ? De comprendre à quel point ces deux notions ne sont pas similaires et ne sont pas nécessairement liées. Et donc, comme elles sont si différentes, leur ressort aussi est différent. Pour l'utilisation de la ressource temps, ce qui va être important, c'est ta clarté sur tes objectifs. C'est ta discipline, c'est tes choix et on en reparlera d'ailleurs dans le prochain épisode. Alors que le débordement, ça dépend de toute autre chose. Ça dépend de notre gestion émotionnelle et par là, en priorité, notre régulation émotionnelle. Et oui, on va parler de stress. Plus tu es stressé, plus tu accumules de charges mentales et plus ton état émotionnel va venir t'impacter. Donc, ça c'est une première chose. La capacité à réguler notre émotionnel. La deuxième chose, c'est notre capacité à résister. Résister à quoi, vas-tu me dire ? Eh bien, au stress ambiant, à la pression et aux injonctions des autres, mais aussi probablement à la tienne. Travailler sur notre indépendance émotionnelle, à notre capacité à être sereine ou dans l'état émotionnel que l'on choisit, indépendamment de la pression que tu ressens et que, d'ailleurs, nous ressentons tous, car la pression, elle est partout. Elle est dans les pubs pour nous presser à acheter, elle est dans les emails pour nous presser à répondre, elle est dans les réseaux sociaux où on veut constamment capter notre attention, nous faire passer à l'action. Tout autour de nous, nous met dans un état de « il faut, je dois » , d'obligation, de peur, de manque. En plus, comme tout le monde est pressé et débordé, eh bien, tout le monde impose cette pression sur les autres. Et ça semble normal. de répondre aux emails immédiatement, de ne pas louper la super promo Black Friday, d'être présente le plus possible sur les réseaux sociaux pour être visible. Il y a cette ambiance-là autour de nous et c'est un vrai problème. C'est pour ça que pour sortir de l'état de débordement, il va falloir muscler notre muscle de la résistance pour sortir de cette pression imposée. Et donc pour sortir de cet état de débordement, tu n'as pas vraiment de choix, tu n'en as que deux. Enfin, ce n'est pas vraiment un choix, tu as deux choses à faire. Un, apprendre la régulation émotionnelle. Ça, c'est des choses dont tu as déjà entendu parler. C'est la méditation, les temps de pause obligatoires, les vacances parentales, ralentir, faire du sport, sortir, marcher, faire une activité créative ou artistique. Tout ça, ça aide à réguler nos émotions. Et puis, la deuxième chose pour sortir de ce débordement, c'est de résister à cette pression environnante. ou notre pression interne d'ailleurs, pour développer notre indépendance émotionnelle. Et pour ce travail, il faut des outils que j'enseigne d'ailleurs. Et tu peux déjà observer cette pression que les autres t'imposent et qui n'est pas la tienne. Alors, ce n'est pas simple parce qu'on a pris des mauvaises habitudes, mais ce travail, il vaut absolument le coup. Voilà, n'hésite pas d'ailleurs si tu as besoin d'aide à me faire signe, si tu as envie d'être accompagné sur ce point. J'espère que cet épisode t'a plu. qu'il t'a donné plein de grains à moudre, plein d'éléments pour réfléchir et commencer à te sortir de cette vision un peu esclavagiste du temps. La semaine prochaine, nous continuerons avec un autre épisode dédié à notre perception du temps. Un épisode qui devrait beaucoup te plaire et qui t'invitera à voir le temps comme autre chose qu'une course contre la montre. Si tu aimes mon travail, n'hésite pas à partager autour de toi, que ce soit à l'oral ou que ce soit via les réseaux sociaux. Mets-moi un petit like si tu me suis sur YouTube. N'hésite pas à me mettre plein d'étoiles sur Apple Podcasts, à me laisser un commentaire. Je t'embrasse bien fort et je te dis à mercredi prochain.